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de Belleuse

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 12/03/2018
Dénomination usuelle : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 78427577802426 / Siren : 784275778 / NIC : 02426
N° de TVA : FR 2 784275778
Effectif en 2021 : 250 à 499 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 19/01/2024
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
CASDEN BANQUE POPULAIRE
Adresse :
1 bis Rue JEAN WIENER
77420 CHAMPS-SUR-MARNE
Liens de succession de l'établissement :
12/03/2018 : Succession
Prédécesseur : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Transfert du siège
Continuité économique
Accords d'entreprise :
12/06/2023 : Accord relatif à la détermination des périodes d'acquisition et de prise des congés payés
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07723009023
Code de l'unité signataire : 02
Date de mise à jour : 27/06/2023
Date de dépôt : 26/06/2023
Date du texte : 12/06/2023
Date d'effet : 12/06/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 03/07/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Siret : 78427577802426
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 053 - Compte épargne temps
  • 058 - Fixation des congés (jours fériés, ponts, RTT)
  • 060 - Autres dispositions durée et aménagement du temps de travail

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 2 - CFTC

Signataires :
  • 91
18/01/2023 : Accord relatif au forfait mobilités durables
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07723008357
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 07/02/2023
Date de dépôt : 06/02/2023
Date du texte : 18/01/2023
Date d'effet : 18/01/2023
Date de fin : 31/12/2023
Date de diffusion : 13/02/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque (2120)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Siret : 78427577802426
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 042 - Système de rémunération (autres qu'évolution)
  • 047 - Indemnités (dont kilométrique)
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 2 - CFTC

Signataires :
  • 91
18/01/2023 : Accord relatif aux négociations annuelles obligatoires 2023
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07723008358
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 07/02/2023
Date de dépôt : 06/02/2023
Date du texte : 18/01/2023
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 31/12/2023
Date de diffusion : 13/02/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque (2120)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Siret : 78427577802426
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 041 - Evolution des salaires (augmentation, gel, diminution)
  • 043 - Evolution des primes
  • 044 - Système de prime (autre qu'évolution)
  • 047 - Indemnités (dont kilométrique)
  • 081 - Egalité salariale F/H

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 2 - CFTC

Signataires :
  • 91
18/01/2023 : Accord relatif au régime de remboursement des frais de santé
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07723008359
Code de l'unité signataire : 02
Date de mise à jour : 07/02/2023
Date de dépôt : 06/02/2023
Date du texte : 18/01/2023
Date d'effet : 01/04/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 13/02/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque (2120)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Siret : 78427577802426
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 111 - Couverture complémentaire santé - maladie

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 2 - CFTC

Signataires :
  • 91
05/12/2022 : Accord rerlatif au télétravail
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07722008033
Code de l'unité signataire : 02
Date de mise à jour : 08/12/2022
Date de dépôt : 06/12/2022
Date du texte : 05/12/2022
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 31/12/2024
Date de diffusion : 12/12/2022
Convention collective : 5560 (5560)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Siret : 78427577802426
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 2 - CFTC

Signataires :
  • 91
10/10/2022 : Accord relatif à la prime de partage de la valeur
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T07722007807
Code de l'unité signataire : 02
Date de mise à jour : 24/10/2022
Date de dépôt : 21/10/2022
Date du texte : 10/10/2022
Date d'effet : 10/10/2022
Date de fin : 31/12/2022
Date de diffusion : 31/10/2022
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Siret : 78427577802426
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 044 - Système de prime (autre qu'évolution)
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 2 - CFTC

Signataires :
  • 91
Informations de l'unité légale :
Date de création : 17/09/1984
Dénomination : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 500 à 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
CASDEN BANQUE POPULAIRE - Champs-sur-Marne (siège)CASDEN BANQUE POPULAIRE - NanterreCASDEN BANQUE POPULAIRE - Montigny-le-BretonneuxCASDEN BANQUE POPULAIRE - Champs-sur-MarneCASDEN BANQUE POPULAIRE - MetzCASDEN BANQUE POPULAIRE - MulhouseCASDEN BANQUE POPULAIRE - MontpellierCASDEN BANQUE POPULAIRE - MendeCASDEN BANQUE POPULAIRE - PalaiseauCASDEN BANQUE POPULAIRE - AuchCASDEN BANQUE POPULAIRE - VerdunCASDEN BANQUE POPULAIRE - Bourg-en-BresseCASDEN BANQUE POPULAIRE - ArrasCASDEN BANQUE POPULAIRE - Clermont-FerrandCASDEN BANQUE POPULAIRE - La Roche-sur-YonCASDEN BANQUE POPULAIRE - LaxouCASDEN BANQUE POPULAIRE - AnnecyCASDEN BANQUE POPULAIRE - Rosny-sous-BoisCASDEN BANQUE POPULAIRE - CreilCASDEN BANQUE POPULAIRE - Le Puy-en-VelayCASDEN BANQUE POPULAIRE - ToulouseCASDEN BANQUE POPULAIRE - ValenciennesCASDEN BANQUE POPULAIRE - CréteilCASDEN BANQUE POPULAIRE - PerpignanCASDEN BANQUE POPULAIRE - CaenCASDEN BANQUE POPULAIRE - Le HavreCASDEN BANQUE POPULAIRE - StrasbourgCASDEN BANQUE POPULAIRE - VesoulCASDEN BANQUE POPULAIRE - Corbeil-EssonnesCASDEN BANQUE POPULAIRE - Basse-TerreCASDEN BANQUE POPULAIRE - Chalon-sur-SaôneCASDEN BANQUE POPULAIRE - PauCASDEN BANQUE POPULAIRE - GapCASDEN BANQUE POPULAIRE - CalaisCASDEN BANQUE POPULAIRE - MarseilleCASDEN BANQUE POPULAIRE - BloisCASDEN BANQUE POPULAIRE - RennesCASDEN BANQUE POPULAIRE - BayonneCASDEN BANQUE POPULAIRE - AmiensCASDEN BANQUE POPULAIRE - NiceCASDEN BANQUE POPULAIRE - LavalCASDEN BANQUE POPULAIRE - HyèresCASDEN BANQUE POPULAIRE - LimogesCASDEN BANQUE POPULAIRE - MelunCASDEN BANQUE POPULAIRE - TroyesCASDEN BANQUE POPULAIRE - Saint-BenoîtCASDEN BANQUE POPULAIRE - CergyCASDEN BANQUE POPULAIRE - Noisiel (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - GrenobleCASDEN BANQUE POPULAIRE - Lille (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - CayenneCASDEN BANQUE POPULAIRE - MeauxCASDEN BANQUE POPULAIRE - AlençonCASDEN BANQUE POPULAIRE - Le TamponCASDEN BANQUE POPULAIRE - NeversCASDEN BANQUE POPULAIRE - Saint-DenisCASDEN BANQUE POPULAIRE - NiortCASDEN BANQUE POPULAIRE - AngersCASDEN BANQUE POPULAIRE - ToursCASDEN BANQUE POPULAIRE - OrléansCASDEN BANQUE POPULAIRE - BelfortCASDEN BANQUE POPULAIRE - Les AbymesCASDEN BANQUE POPULAIRE - Charleville-MézièresCASDEN BANQUE POPULAIRE - ChambéryCASDEN BANQUE POPULAIRE - ÉpinalCASDEN BANQUE POPULAIRE - Saint-BrieucCASDEN BANQUE POPULAIRE - NîmesCASDEN BANQUE POPULAIRE - Le MansCASDEN BANQUE POPULAIRE - AlbiCASDEN BANQUE POPULAIRE - ValenceCASDEN BANQUE POPULAIRE - MontaubanCASDEN BANQUE POPULAIRE - AgenCASDEN BANQUE POPULAIRE - AvignonCASDEN BANQUE POPULAIRE - Nantes (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - GuéretCASDEN BANQUE POPULAIRE - La RochelleCASDEN BANQUE POPULAIRE - AuxerreCASDEN BANQUE POPULAIRE - AjaccioCASDEN BANQUE POPULAIRE - RodezCASDEN BANQUE POPULAIRE - Mont-de-MarsanCASDEN BANQUE POPULAIRE - Fort-de-FranceCASDEN BANQUE POPULAIRE - AngoulêmeCASDEN BANQUE POPULAIRE - BastiaCASDEN BANQUE POPULAIRE - BourgesCASDEN BANQUE POPULAIRE - ChaumontCASDEN BANQUE POPULAIRE - MoulinsCASDEN BANQUE POPULAIRE - ParisCASDEN BANQUE POPULAIRE - Saint-LôCASDEN BANQUE POPULAIRE - LaonCASDEN BANQUE POPULAIRE - Dijon (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - AurillacCASDEN BANQUE POPULAIRE - LyonCASDEN BANQUE POPULAIRE - ReimsCASDEN BANQUE POPULAIRE - BordeauxCASDEN BANQUE POPULAIRE - TarbesCASDEN BANQUE POPULAIRE - Cayenne (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Annecy (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Mamoudzou (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Nanterre (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Nanterre (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Noisiel (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Lille (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Orsay (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Metz (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Valenciennes (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Le Tampon (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Meaux (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Perpignan (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Chalon-sur-Saône (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Cayenne (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Montpellier (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Creil (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Bourg-en-Bresse (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Les Abymes (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Toulon (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Nancy (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Strasbourg (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Mulhouse (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Épinal (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Limoges (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Nantes (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Troyes (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Ajaccio (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Laval (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Vesoul (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Strasbourg (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Cahors (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Alençon (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Belfort (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Trappes (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Rennes (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Lorient (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Saint-Denis (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Grenoble (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Mende (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Nevers (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Annecy (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Verdun (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Noisiel (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Lons-le-Saunier (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Auch (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Créteil (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Chalon-sur-Saône (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Besançon (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Le Mans (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Creil (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Albi (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Poitiers (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Bondy (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Périgueux (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Nanterre (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Chartres (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Dijon (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Évry (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Bourg-en-Bresse (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Niort (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - La Roche-sur-Yon (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Amiens (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Les Abymes (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - La Rochette (fermé)CASDEN BANQUE POPULAIRE - Pontoise (fermé)
Marques françaises :
18/07/2017 : MA BELLE TRIBU TIPIQUEMENT SOLIDAIRES
N° national/d'enregistrement : 4377045
Date de dépôt : 18/07/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 18/07/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers, de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'informations économiques à des fins commerciales ; sondages d'opinion ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Service de marketing promotionnel. Sponsorisation (publicité), mécénat publicitaire ou commercial, parrainage (publicité). Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires financières ; affaires monétaires ; Conseils bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; services de crédits ; services d'informations en matière de crédits ; services de prêts financiers pour les entreprises et les particuliers ; Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; affaires bancaires ; affaires financières ; services de financement, parrainage financier, Services de financement participatif ; Services financiers pour les partenariats ; Fourniture de services de collecte de fonds pour le compte de tiers par le biais d'un réseau informatique mondial transactions financières ; services de collecte de fonds de bienfaisance par le biais d'un site web de financement participatif ; Services financiers à savoir collecte de fonds d'une entreprise fournie sur un réseau informatique ; services de collectes de fonds pour le financement des entreprises. Aide et conseil à la direction des affaires financières ; conseils en organisation et direction des affaires financières ; services bancaires en ligne ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; Services de banque électronique par le biais d'un réseau informatique global [opérations bancaires sur Internet] ; Services de consultation et de gestion d'un compte bancaire par voie télématique, informatique, téléphonique, ou par Internet ; services de paiement à distance.

Déposant 1 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE), Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 COURS DES ROCHES
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-32
Date du BOPI : 11/08/2017

18/07/2017 : MA BELLE TRIBU
N° national/d'enregistrement : 4377007
Date de dépôt : 18/07/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 18/07/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers, de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'informations économiques à des fins commerciales ; sondages d'opinion ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Service de marketing promotionnel. Sponsorisation (publicité), mécénat publicitaire ou commercial, parrainage (publicité). Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires financières ; affaires monétaires ; Conseils bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; services de crédits ; services d'informations en matière de crédits ; services de prêts financiers pour les entreprises et les particuliers ; Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; affaires bancaires ; affaires financières ; services de financement, parrainage financier, Services de financement participatif ; Services financiers pour les partenariats ; Fourniture de services de collecte de fonds pour le compte de tiers par le biais d'un réseau informatique mondial transactions financières ; services de collecte de fonds de bienfaisance par le biais d'un site web de financement participatif ; Services financiers à savoir collecte de fonds d'une entreprise fournie sur un réseau informatique ; services de collectes de fonds pour le financement des entreprises. Aide et conseil à la direction des affaires financières ; conseils en organisation et direction des affaires financières ; services bancaires en ligne ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; Services de banque électronique par le biais d'un réseau informatique global [opérations bancaires sur Internet] ; Services de consultation et de gestion d'un compte bancaire par voie télématique, informatique, téléphonique, ou par Internet ; services de paiement à distance.

Déposant 1 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE), Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 COURS DES ROCHES
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-32
Date du BOPI : 11/08/2017

18/07/2017 : MA BELLE TRIBU
N° national/d'enregistrement : 4377007
Date de dépôt : 18/07/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 18/07/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers, de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'informations économiques à des fins commerciales ; sondages d'opinion ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Service de marketing promotionnel. Sponsorisation (publicité), mécénat publicitaire ou commercial, parrainage (publicité). Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires financières ; affaires monétaires ; Conseils bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; services de crédits ; services d'informations en matière de crédits ; services de prêts financiers pour les entreprises et les particuliers ; Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; affaires bancaires ; affaires financières ; services de financement, parrainage financier, Services de financement participatif ; Services financiers pour les partenariats ; Fourniture de services de collecte de fonds pour le compte de tiers par le biais d'un réseau informatique mondial transactions financières ; services de collecte de fonds de bienfaisance par le biais d'un site web de financement participatif ; Services financiers à savoir collecte de fonds d'une entreprise fournie sur un réseau informatique ; services de collectes de fonds pour le financement des entreprises. Aide et conseil à la direction des affaires financières ; conseils en organisation et direction des affaires financières ; services bancaires en ligne ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; Services de banque électronique par le biais d'un réseau informatique global [opérations bancaires sur Internet] ; Services de consultation et de gestion d'un compte bancaire par voie télématique, informatique, téléphonique, ou par Internet ; services de paiement à distance.

Déposant 1 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE), Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 COURS DES ROCHES
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-32
Date du BOPI : 11/08/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2017-47
Date du BOPI : 24/11/2017

18/07/2017 : MA BELLE TRIBU TIPIQUEMENT SOLIDAIRES
N° national/d'enregistrement : 4377045
Date de dépôt : 18/07/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 18/07/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers, de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'informations économiques à des fins commerciales ; sondages d'opinion ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Service de marketing promotionnel. Sponsorisation (publicité), mécénat publicitaire ou commercial, parrainage (publicité). Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires financières ; affaires monétaires ; Conseils bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; services de crédits ; services d'informations en matière de crédits ; services de prêts financiers pour les entreprises et les particuliers ; Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; affaires bancaires ; affaires financières ; services de financement, parrainage financier, Services de financement participatif ; Services financiers pour les partenariats ; Fourniture de services de collecte de fonds pour le compte de tiers par le biais d'un réseau informatique mondial transactions financières ; services de collecte de fonds de bienfaisance par le biais d'un site web de financement participatif ; Services financiers à savoir collecte de fonds d'une entreprise fournie sur un réseau informatique ; services de collectes de fonds pour le financement des entreprises. Aide et conseil à la direction des affaires financières ; conseils en organisation et direction des affaires financières ; services bancaires en ligne ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; Services de banque électronique par le biais d'un réseau informatique global [opérations bancaires sur Internet] ; Services de consultation et de gestion d'un compte bancaire par voie télématique, informatique, téléphonique, ou par Internet ; services de paiement à distance.

Déposant 1 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE), Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 COURS DES ROCHES
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-32
Date du BOPI : 11/08/2017

21/01/2016 : Prix Initiatives Education
N° national/d'enregistrement : 4242401
Date de dépôt : 21/01/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 21/01/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; organisation de concours et cérémonies de remise de prix.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-06
Date du BOPI : 12/02/2016

21/01/2016 : PRIX INITIATIVES EDUCATION CASDEN / BANQUE POPULAIRE
N° national/d'enregistrement : 4242403
Date de dépôt : 21/01/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 21/01/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; organisation de concours et cérémonies de remise de prix.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-06
Date du BOPI : 12/02/2016

21/01/2016 : PRIX INITIATIVES EDUCATION CASDEN / BANQUE POPULAIRE
N° national/d'enregistrement : 4242403
Date de dépôt : 21/01/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 21/01/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; organisation de concours et cérémonies de remise de prix.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-06
Date du BOPI : 12/02/2016

21/01/2016 : Prix Initiatives Education
N° national/d'enregistrement : 4242401
Date de dépôt : 21/01/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 21/01/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; organisation de concours et cérémonies de remise de prix.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-06
Date du BOPI : 12/02/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-19
Date du BOPI : 13/05/2016

21/01/2016 : PRIX INITIATIVES EDUCATION CASDEN / BANQUE POPULAIRE
N° national/d'enregistrement : 4242403
Date de dépôt : 21/01/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 21/01/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; organisation de concours et cérémonies de remise de prix.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-06
Date du BOPI : 12/02/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-19
Date du BOPI : 13/05/2016

11/01/2016 : Rejoignez une banque différente !
N° national/d'enregistrement : 4239406
Date de dépôt : 11/01/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 11/01/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-05
Date du BOPI : 05/02/2016

11/01/2016 : Rejoignez une banque différente!
N° national/d'enregistrement : 4239406
Date de dépôt : 11/01/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 11/01/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. BOUGEARD Pierre
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-05
Date du BOPI : 05/02/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

16/10/2015 : CASDEN, la banque coopérative de toute la Fonction publique
N° national/d'enregistrement : 4218581
Date de dépôt : 16/10/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 16/10/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; services d'organisation et tenues d'expositions et foires à des fins commerciales ou publicitaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; assurances ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; divertissement ; information en matière d'éducation, de formation et de divertissement ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation et conduite d'ateliers de formation ; organisation d'expositions et de salons à buts culturels ou éducatifs ou de divertissement ; production de films autres que films publicitaires ; production et montage de programmes radiophoniques et de télévision.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 6
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2015-45
Date du BOPI : 06/11/2015

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-05
Date du BOPI : 05/02/2016

16/10/2015 : La banque coopérative de la Fonction publique
N° national/d'enregistrement : 4218586
Date de dépôt : 16/10/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 16/10/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; services d'organisation et tenues d'expositions et foires à des fins commerciales ou publicitaires ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; divertissement ; information en matière d'éducation, de formation et de divertissement ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation et conduite d'ateliers de formation ; organisation d'expositions et de salons à buts culturels ou éducatifs ou de divertissement ; production de films autres que films publicitaires ; production et montage de programmes radiophoniques et de télévision.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. BOUGEARD Pierre
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 6
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2015-45
Date du BOPI : 06/11/2015

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-10
Date du BOPI : 11/03/2016

23/10/2012 : VOUSNOUSILS L E-MAG DE L EDUCATION
N° national/d'enregistrement : 3955309
Date de dépôt : 23/10/2012
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 23/10/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de regroupement d'informations pour la constitution de bases de données dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de la culture ; renseignements et informations d'affaires en rapport avec l'éducation, la recherche et la culture ; conseils et réalisations d'études (sondages d'opinion) dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de la culture ; recherches documentaires et statistiques ; gestion de fichiers informatiques ; stockage de données informatiques, à savoir compilation de données informatiques ; recueil de données dans un fichier central ; systématisation de données dans un fichier central ; tous les services précités pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications notamment fourniture d'accès à des utilisateurs multiples à un réseau informatique ; fourniture en ligne de forums de discussions et de communications ; services d'échanges de données électroniques par voie informatique ; location de temps d'accès à une base de données informatisées ; fournitures d'accès à un site Internet à caractère journalistique permettant aux utilisateurs en ligne de partager des informations dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de la culture ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publication de revues électroniques et de blogs sur l'Internet (publication électronique de périodiques en ligne), proposant du contenu généré ou spécifié par l'utilisateur ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services informatiques à savoir création de communautés virtuelles permettant aux utilisateurs enregistrés d'organiser des groupes et événements, de participer à des discussions et de participer au réseautage professionnel, communautaire et social (création de sites web pour des tiers) ; services de programmation pour ordinateurs ; services informatiques à savoir hébergement d'infrastructures électroniques pour des tiers pour l'organisation et la tenue de réunions, événements et discussions interactives via des réseaux de communications dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de la culture.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
1 Bis rue Jean Wiener
77420 Champs-sur-Marne
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Prats Olivier
Adresse :
87 rue de Sèze
69451 Lyon cedex 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-46
Date du BOPI : 16/11/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-07
Date du BOPI : 15/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2823008
Date de demande : 12/09/2022
N° de BOPI : 2022-46
Date du BOPI : 18/11/2022

30/03/2010 : BMF
N° national/d'enregistrement : 3725628
Date de dépôt : 30/03/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/03/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-18
Date du BOPI : 07/05/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2010-35
Date du BOPI : 03/09/2010

30/03/2010 : BMF GROUPE CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3725647
Date de dépôt : 30/03/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/03/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-18
Date du BOPI : 07/05/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2010-35
Date du BOPI : 03/09/2010

30/03/2010 : BMF BANQUE MONETAIRE ET FINANCIERE
N° national/d'enregistrement : 3725641
Date de dépôt : 30/03/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Statut : Marque ayant fait l'objet d'une renonciation totale
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; courtage en assurances.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rejet partiel
Référence associée à l'événement : 589861
Date de demande : 03/12/2012
N° de BOPI : 2013-01
Date du BOPI : 04/01/2013

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Renonciation totale
Référence associée à l'événement : 675562
Date de demande : 01/08/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-18
Date du BOPI : 07/05/2010

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2012-50
Date du BOPI : 14/12/2012

02/03/2010 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
N° national/d'enregistrement : 3717512
Date de dépôt : 02/03/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 02/03/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques. ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

02/03/2010 : CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3717526
Date de dépôt : 02/03/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 02/03/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chues, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

02/03/2010 : CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3717519
Date de dépôt : 02/03/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 02/03/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
1 Bis Rue Jean Wiener
77420 CHAMPS-SUR-MARNE
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. PRATS Olivier
Adresse :
87 Rue de Sèze
69451 LYON CEDEX 6
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2745340
Date de demande : 10/04/2020
N° de BOPI : 2020-32
Date du BOPI : 07/08/2020

02/03/2010 :
N° national/d'enregistrement : 3717701
Date de dépôt : 02/03/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 02/03/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
1 bis rue Jean Wiener
77420 CHAMPS-SUR-MARNE
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. PRATS Olivier
Adresse :
87 rue de Sèze
69451 LYON cedex 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2740029
Date de demande : 17/02/2020
N° de BOPI : 2020-26
Date du BOPI : 26/06/2020

02/03/2010 :
N° national/d'enregistrement : 3717708
Date de dépôt : 02/03/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 02/03/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

02/03/2010 : CASDEN BANQUE DE L'EDUCATION DE LA RECHERCHE ET DE LA CULTURE
N° national/d'enregistrement : 3717722
Date de dépôt : 02/03/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 02/03/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'éducation et de formation ; publication de livres et de revues ; prêt de livres ; publication de textes autres que textes publicitaires ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; organisation et conduite de colloques, de séminaires et de conférences ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

28/07/2009 : MA BANQUE CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3667153
Date de dépôt : 28/07/2009
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 28/07/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-36
Date du BOPI : 04/09/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-53
Date du BOPI : 31/12/2009

28/07/2009 : MaBanqueCasden
N° national/d'enregistrement : 3667155
Date de dépôt : 28/07/2009
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 28/07/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-36
Date du BOPI : 04/09/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-53
Date du BOPI : 31/12/2009

28/07/2009 : MA BANQUE CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3667078
Date de dépôt : 28/07/2009
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 28/07/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société anonyme coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-36
Date du BOPI : 04/09/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-53
Date du BOPI : 31/12/2009

25/05/2009 : Prêt ALTER EGO
N° national/d'enregistrement : 3652208
Date de dépôt : 25/05/2009
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 25/05/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires bancaires.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
1 bis rue Jean Wiener
77420 CHAMPS-SUR-MARNE
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. BOUGEARD Pierre
Adresse :
87, rue de Sèze
69451 LYON Cedex 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-27
Date du BOPI : 03/07/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-44
Date du BOPI : 30/10/2009

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2708749
Date de demande : 07/03/2019
N° de BOPI : 2019-26
Date du BOPI : 28/06/2019

23/11/2006 : OPTIZEN
N° national/d'enregistrement : 3464886
Date de dépôt : 23/11/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 23/11/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires bancaires ; affaires monétaires ; transferts électroniques de fonds ; services de cartes de crédits ; services de cartes de débits ; services d'information, de consultation en matière d'assurance ; services d'information, de consultation en matière bancaire et financière.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. BOUGEARD Pierre
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-52
Date du BOPI : 29/12/2006

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2007-17

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2625763
Date de demande : 10/08/2016
N° de BOPI : 2017-02
Date du BOPI : 13/01/2017

06/03/2006 : STARDEN
N° national/d'enregistrement : 3414318
Date de dépôt : 06/03/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 06/03/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE, Société coopérative à forme anonyme à capital variable
Numéro de SIREN : 784275778
Adresse :
91 Cours des Roches
77186 NOISIEL
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. BOUGEARD Pierre
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-15
Date du BOPI : 14/04/2006

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2006-32

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2602128
Date de demande : 12/11/2015
N° de BOPI : 2016-09
Date du BOPI : 04/03/2016

06/12/2005 : EXERGUE
N° national/d'enregistrement : 3395788
Date de dépôt : 06/12/2005
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 06/12/2015
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés à savoir brochures et bulletins d'informations.

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE Société anonyme coopérative de droit français
Numéro de SIREN : 784275778

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-02
Date du BOPI : 13/01/2006

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-19

16/11/2005 : CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3391815
Date de dépôt : 16/11/2005
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 16/11/2015
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques. Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques. Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.
  • N° de la classe : 16
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE Société anonyme coopérative de droit français
Numéro de SIREN : 784275778

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2005-51
Date du BOPI : 23/12/2005

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-16

16/11/2005 : CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3391816
Date de dépôt : 16/11/2005
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 16/11/2015
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques. Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques. Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.
  • N° de la classe : 16
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE Société anonyme coopérative de droit français
Numéro de SIREN : 784275778

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2005-51
Date du BOPI : 23/12/2005

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-16

16/11/2005 : CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3391817
Date de dépôt : 16/11/2005
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 16/11/2015
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques. Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques. Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières : émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.
  • N° de la classe : 16
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE Société anonyme coopérative de droit français
Numéro de SIREN : 784275778

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2005-51
Date du BOPI : 23/12/2005

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-16

16/11/2005 : CASDEN
N° national/d'enregistrement : 3391818
Date de dépôt : 16/11/2005
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 16/11/2015
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Imprimés, journaux et périodiques, carnets de chèques, formules imprimées à l'usage des banques. Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques. Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.
  • N° de la classe : 16
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36

Déposant 1 : CASDEN BANQUE POPULAIRE Société anonyme coopérative de droit français
Numéro de SIREN : 784275778

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2005-51
Date du BOPI : 23/12/2005

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-16

Publications au Bodacc :
29/08/2023 : Modifications générales

Annonce N°2075
NOJO : 7701BP1984B0042
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil D'ADMINISTRATION partant : Jechoux, Claude François ; modification du Président du conseil D'ADMINISTRATION Brun, François Sylvain Frédéric ; Vice-président du conseil d'administration partant : Henry, Fabrice Hubert ; Vice-président du conseil d'administration partant : Brun, François Sylvain Frédéric ; Administrateur partant : Mathias, Edgard ; modification de l'Administrateur Gaudefroy, Ivan René Arthur ; nomination de l'Administrateur : Debord, Didier ; nomination de l'Administrateur : Bouba, Vincent Laurent ; nomination de l'Administrateur : Huart, nom d'usage : Guion De Meritens, Isabelle Simone Yvonne Germaine ; nomination de l'Administrateur : Guion De Meritens, nom d'usage : Huart, Isabelle Simone Yvonne Germaine ; Commissaire aux comptes titulaire partant : DELOITTE & ASSOCIES ; nomination du Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS ; nomination du Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
Montant du capital : 763 Euros
18/08/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°5242
NOJO : 77012023S007592
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
18/08/2023 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°5243
NOJO : 77012023S007593
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
29/07/2022 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°5307
NOJO : 77012022S007640
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
05/09/2021 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°4404
NOJO : 77012021S010361
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
05/09/2021 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°4405
NOJO : 77012021S010362
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
22/07/2020 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3556
NOJO : 77012020S004820
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
22/07/2020 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°3557
NOJO : 77012020S004821
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
16/07/2019 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7787
NOJO : 77012019S004342
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
16/07/2019 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7788
NOJO : 77012019S004343
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
24/07/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7130
NOJO : 77012018S004529
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
24/07/2018 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7131
NOJO : 77012018S004531
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CASDEN Banque Populaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
20/07/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°8180
NOJO : 77012017S004146
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
20/07/2017 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°8179
NOJO : 77012017S004147
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
21/07/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°5518
NOJO : 77012016S004337
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
21/07/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°5517
NOJO : 77012016S004338
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
28/07/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°12958
NOJO : 77012015S005379
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
28/07/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°12957
NOJO : 77012015S005380
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
05/07/2015 : Modifications générales

Annonce N°1090
NOJO : BXB151810000857
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Administration :
nomination du Directeur général : Garcelon, Sylvie Claire Marie, modification de l'Administrateur Kasmi, Ali, modification de l'Administrateur Abraham, Robert, nomination de l'Administrateur : Kerhoas, nom d'usage : Lhuissier, Françoise Marie Thérèse, nomination de l'Administrateur : Monminoux, Thierry Claude
Montant du capital : 763 Euros
05/08/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°8766
NOJO : 77012014S003786
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
05/08/2014 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°8767
NOJO : 77012014S003787
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
23/09/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°11414
NOJO : 77012013S005682
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
23/09/2013 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°11415
NOJO : 77012013S005771
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable
21/08/2013 : Modifications générales

Annonce N°1243
NOJO : BXB132250011258
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Descriptif : modification survenue sur l'adresse de l'établissement et l'administration

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Administration :
modification de l'Administrateur Hebrard, Christian Jean Louis, nomination de l'Administrateur : Bruzi, Serge, nomination de l'Administrateur : Gelly, Carole, nomination de l'Administrateur : Bruzi, Serge, nomination de l'Administrateur : Gelly, Carole
Montant du capital : 763 Euros
28/08/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°12212
NOJO : BXC12222025172N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable
28/08/2012 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°12213
NOJO : BXC12222025173P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable
30/08/2011 : Modifications générales

Annonce N°1168
NOJO : BXB11235001121Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Date de commencement d'activité : 08/01/1964
Date d'effet : 2011-05-31
Descriptif : Changement de commissaire aux comptes Changement dans le conseil d'administration

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : DESVERGNES Pierre Fernand Bernard Vice-président : JECHOUX Claude François Vice-président : LE CORRE Jean Baptiste Administrateur : HEBRARD Christian Jean Louis Administrateur : LE DERFF Pascale Christine Administrateur : PRIGENT Paul Administrateur : MATHIAS Edgard Administrateur : KASMI Ali Administrateur : ABRAHAM Robert Administrateur : PRIGENT Bernard Yvon Georges Administrateur : TOLETTI Ariane Administrateur : ROBINET Sylvie Elisabeth Administrateur : HENRY Fabrice Hubert Administrateur : MICLOT Philippe Jean Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : B.
E.
A.
S Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
Montant du capital : 763.00 EUR

Siège social :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel

Etablissement principal :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
25/07/2011 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°11536
NOJO : BXC11192012815Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
25/07/2011 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°11537
NOJO : BXC111920128160
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
13/08/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°9695
NOJO : BXC10193002335H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
13/08/2010 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°9696
NOJO : BXC10193002336J
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
07/10/2009 : Modifications générales

Annonce N°1657
NOJO : BXB092730012906
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Date de commencement d'activité : 08/01/1964
Date d'effet : 2009-05-27
Descriptif : Changement dans le conseil d'administration

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : DESVERGNES Pierre Fernand Bernard Vice-président : JECHOUX Claude François Vice-président : LE CORRE Jean Baptiste Administrateur : HEBRARD Christian Jean Louis Administrateur : COSTE Pierre Louis Administrateur : LE DERFF Pascale Christine Administrateur : COIC Annick Marie Joséphine Administrateur : PRIGENT Paul Administrateur : HORNEZ Jacques Charles Léon Administrateur : MATHIAS Edgard Administrateur : KASMI Ali Administrateur : ABRAHAM Robert Administrateur : PRIGENT Bernard Yvon Georges Commissaire aux comptes titulaire : CONSTANTIN ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : AMEYE François Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne
Montant du capital : 763.00 EUR

Siège social :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel

Etablissement principal :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
19/07/2009 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7186
NOJO : BXC081890188378
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société Anonyme coopérative à capital variable

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
19/07/2009 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7187
NOJO : BXC08189018838A
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société Anonyme coopérative à capital variable

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
19/06/2009 : Modifications générales

Annonce N°1589
NOJO : BXB081670003335
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Date de commencement d'activité : 08/01/1964
Date d'effet : 2008-02-17
Descriptif : Démission d'administrateur

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : DESVERGNES Pierre Fernand Bernard.
Vice-président : JECHOUX Claude François.
Vice-président : LE CORRE Jean Baptiste.
Administrateur : HEBRARD Christian Jean Louis.
Administrateur : COSTE Pierre Louis.
Administrateur : LE DERFF Pascale Christine.
Administrateur : COIC Annick Marie Joséphine.
Administrateur : PRIGENT Paul.
Administrateur : HORNEZ Jacques Charles Léon.
Administrateur : MATHIAS Edgard.
Administrateur : KASMI Ali.
Commissaire aux comptes titulaire : CONSTANTIN ASSOCIES.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT.
Commissaire aux comptes suppléant : AMEYE François.
Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne.

Montant du capital : 763.00 EUR

Siège social :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel

Etablissement principal :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
19/06/2009 : Modifications générales

Annonce N°1590
NOJO : BXB081670003347
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Date de commencement d'activité : 08/01/1964
Date d'effet : 2008-12-18
Descriptif : Changement d'administrateur

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : DESVERGNES Pierre Fernand Bernard.
Vice-président : JECHOUX Claude François.
Vice-président : LE CORRE Jean Baptiste.
Administrateur : HEBRARD Christian Jean Louis.
Administrateur : COSTE Pierre Louis.
Administrateur : LE DERFF Pascale Christine.
Administrateur : COIC Annick Marie Joséphine.
Administrateur : PRIGENT Paul.
Administrateur : HORNEZ Jacques Charles Léon.
Administrateur : MATHIAS Edgard.
Administrateur : KASMI Ali.
Commissaire aux comptes titulaire : CONSTANTIN ASSOCIES.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT.
Commissaire aux comptes suppléant : AMEYE François.
Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne.

Montant du capital : 763.00 EUR

Siège social :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel

Etablissement principal :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
29/10/2008 : Modifications générales

Annonce N°4040
NOJO : BXB082980006867
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Date de commencement d'activité : 08/01/1964
Date d'effet : 2008-05-29
Descriptif : Changement de commissaire aux comptes

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Forme juridique : S.A. coopérative à capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : DESVERGNES Pierre Fernand Bernard.
Vice-président : JECHOUX Claude François.
Vice-président : LE CORRE Jean Baptiste.
Administrateur : HADDAD Théodore.
Administrateur : HEBRARD Christian Jean Louis.
Administrateur : COSTE Pierre Louis.
Administrateur : COIC Annick Marie Joséphine.
Administrateur : GASOL Jean Marie Guillaume.
Administrateur : PRIGENT Paul.
Administrateur : HORNEZ Jacques Charles Léon.
Administrateur : MATHIAS Edgard.
Administrateur : KASMI Ali.
Commissaire aux comptes titulaire : CONSTANTIN ASSOCIES.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS ENTREPRISES.
Commissaire aux comptes titulaire : BDO MARQUE & GENDROT.
Commissaire aux comptes suppléant : AMEYE François.
Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne.

Montant du capital : 763.00 EUR

Siège social :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel

Etablissement principal :
Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
14/08/2008 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7820
NOJO : BXC08220004660T
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BA NQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société Anonyme coopérative à capital variable

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
14/08/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7821
NOJO : BXC08220004661V
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX (77)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Meaux 784 275 778
Dénomination : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BA NQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Forme juridique : Société Anonyme coopérative à capital variable

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
Historique de l'unité légale :
31/05/2023 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2022 : économie sociale et solidaire, caractère employeur
Economie sociale et solidaire : OuiCaractère employeur : Non
30/06/2018 : code NIC
Code NIC : 02426
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
16/07/2013 : code NIC
Code NIC : 00842
17/06/2013 : code NIC
Code NIC : 01089
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
20/10/2006 : code NIC
Code NIC : 00842
27/02/2006 : code NIC
Code NIC : 01808
25/12/1996 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
01/01/1995 : dénomination
Dénomination : CASDEN BANQUE POPULAIRE
01/01/1989 : dénomination
Dénomination : CAISSE AIDE SOCIA EDUCA NAT BANQUE POPUL
17/09/1984 : état administratif, catégorie juridique, code NIC
Etat administratif : Active
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Code NIC : 00842
Tribunaux d'instance et tribunaux mixtes de commerce :
19/02/2018 : 57511990B00198 : Tribunal d'Instance - METZ (5751)
Numéro de gestion : 1990B00198

Numéro de RCS : B78427577
Raison sociale : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire (5192)

Adresse Siège :
NOISIEL
91 CRS DES ROCHES
MARNE LA VALLEE
77424 MARNE LA VALLEE

Date d’immatriculation au greffe : 02/01/1990
Code activité : 6419Z - Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Montant du capital : 800 EUR

Statut pour édition extraits : Sociétés commerciales - Immatriculation secondaire

Etablissement 1 :
Categorie de l'etablissement : Secondaire
Code siret de l’établissement : 784275778
Code NAF : 6419Z - Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Adresse de l'établissement :
3 RUE LAFAYETTE
57000 METZ
Origine du fonds : 01
Représentants légaux :
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : DESVERGNES Pierre Fernand Bernard
Né le 23/11/1950 à PARIS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : JECHOUX Claude François
Né le 19/03/1952 à BRUYERES (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
91 cours des Roches Noisiel
77424 Marne la Vallee CEDEX 2
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : LE CORRE Jean Baptiste
Né le 11/12/1945 à PENVENAN (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Mgen
34 place Raoul Dautry
75015 Paris
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : GARCELON Sylvie Claire Marie
Né le 14/04/1965 à Grenoble (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
14 rue Béatrix Dussane
75015 Paris
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : LE DERFF (RENAUDIN) Pascale Christine
Né le 02/10/1954 à ARGENTEUIL (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
50 rue de Cergy
95000 Neuville-sur-Oise
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : PRIGENT Paul
Né le 22/02/1948 à BELLE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
55 avenue de Cork
35000 Rennes
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : MATHIAS Edgard
Né le 12/06/1951 à MULHOUSE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
12 rue de Reiningue
68520 Schweighouse-Thann
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : PRIGENT Bernard Yvon Georges
Né le 22/09/1948 à Lagny (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 rue des Rougets
77580 Crécy-la-Chapelle
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : TOLETTI Ariane
Né le 17/02/1956 à Bar-le-Duc (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
6 chemin du Galtz
LES TROIS EPIS
68410 Ammerschwihr
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : ROBINET (DRAZEK) Sylvie Elisabeth
Né le 07/11/1949 à Orléans (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
35 rue Maurice Genevoix
45770 Saran
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : HENRY Fabrice Hubert
Né le 03/05/1953 à Créhange (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
234 rue de la Convention
75015 Paris
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : MICLOT Philippe Jean
Né le 30/11/1963 à Bar-le-Duc (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
17 rue Henri Christin
93470 Coubron
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : Bruzi Serge
Né le 10/05/1964 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
26 rue de la Pelouse
Neuilly-Plaisance Neuilly Plaisance
93360 NEUILLY PLAISANCE
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : Gelly Carole
Né le 17/02/1965 à Nîmes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Le Telemaque
4 rue Fénelon
13006 Marseille
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : KERHOAS (LHUISSIER) Françoise Marie Thérèse
Né le 07/01/1954 à Maresché (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
4 rue de la Poterie
50000 Saint-Lô
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : MONMINOUX Thierry Claude
Né le 01/06/1963 à Clermont-Ferrand (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 place de Touraine
91300 Massy
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Morale

Nom : DELOITTE & ASSOCIES
Siren : 572028041
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
avenue Charles de Gaulle 185 C
92524 Neuilly-sur-Seine CEDEX
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Morale

Nom : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT
Siren : 672006483
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
63 rue de Villiers
92200 Neuilly-sur-Seine
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Morale

Nom : B.E.A.S
Siren : 315172445
Forme juridique : Société à responsabilité limitée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
7-9 villa Houssay
92524 Neuilly-sur-Seine CEDEX
France
20/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Personne Physique

Nom : BORIS Etienne
Né le 20/02/1956 à BOULOGNE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine CEDEX
France
Dépôts des actes :
20/03/2008 : Divers
Greffe : Cayenne (9731)
Numéro de gestion : 1994B00130
Dépôt : N°358 déposé le 20/03/2008
Etat : Déposé
Décision : Divers Bail commercial
26/09/1994 : Divers
Greffe : Cayenne (9731)
Numéro de gestion : 1994B00130
Dépôt : N°443 déposé le 26/09/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers CONTRAT DE LOCATION
10/10/1985 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°502815 déposé le 01/10/1985
Etat : Déposé
11/09/1985 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°503167 déposé le 08/11/1985
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
08/09/1985 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°502815 déposé le 01/10/1985
Etat : Déposé
19/06/1985 : Statuts mis à jour
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°502815 déposé le 01/10/1985
Etat : Déposé
29/03/1984 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°500237 déposé le 29/01/1985
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de commissaire(s) aux comptes
Etablissements :
27/03/2020 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Saint-Pierre de la Réunion (9742)
Numéro de gestion : 2000B00396
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
220 rue Hubert de Lisle
97430 Le tampon
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/2000
Activité : Accueil et renseignements des sociétaires traitement d'opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Saint Denis de La Réunion (9741)
Numéro de gestion : 2001B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
42 Rue Juliette Dodu
97400 Saint-Denis
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/2000
Activité : Traitements et opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/09/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Pointe à Pitre (9712)
Numéro de gestion : 1981B00052
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Paris

Adresse :
Carrefour de Baimbridge
97139 Les Abymes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/04/1981
Activité : Accueil et renseignements des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/09/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Mulhouse (6852)
Numéro de gestion : 1991B00322
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
8 Rue Lefebvre
68100 Mulhouse
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/04/1991
Activité : Organisme financier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/09/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Mulhouse (6852)
Numéro de gestion : 1991B00322
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
8 Rue Lefebvre
68100 Mulhouse
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/04/1991
Activité : Organisme financier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/09/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Cayenne (9731)
Numéro de gestion : 1994B00130
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
2844 route de Montabo
97300 Cayenne
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1994
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/08/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Albi (8101)
Numéro de gestion : 1991B00110
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
11 Boulevard de Montebello
81000 Albi
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/05/1991
Activité : Accueil et renseignements des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Metz (5751)
Numéro de gestion : 1990B00198
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
3 rue Lafayette
57000 Metz
FRANCE
Nom commercial : VOUSNOUSILS.FR
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1990
Activité : Accueil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Metz (5751)
Numéro de gestion : 1990B00198
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
3 rue Lafayette
57000 Metz
FRANCE
Nom commercial : VOUSNOUSILS.FR
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1990
Activité : Accueil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Metz (5751)
Numéro de gestion : 1990B00198
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
3 rue Lafayette
57000 Metz
FRANCE
Nom commercial : VOUSNOUSILS.FR
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1990
Activité : Accueil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/04/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Strasbourg (6752)
Numéro de gestion : 1992B00332
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
1 quai Kléber
67000 Strasbourg
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/11/1991
Activité : Accueil et renseignement des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/03/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 1990B00051
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
14 C rue Diderot
Résidence Armand Fallières
47000 Agen
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1990
Activité : Accueil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/03/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2000B00583
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
7 rue de Nièvre
58000 Nevers
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/2000
Activité : Accueil et renseignements des Sociataires, traitement d'opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/03/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1993B00127
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
12 rue des Capucins
90000 Belfort
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/1993
Activité : Accueil et renseignements des sociétaires du département
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Mulhouse (6852)
Numéro de gestion : 1991B00322
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
8 rue Lefebvre
68100 Mulhouse
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/04/1991
Activité : Organisme financier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Melun (7702)
Numéro de gestion : 2009B00719
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
2-4 Rue des Fossés
77000 Melun
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Accueil des sociétaires et renseignements
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Amiens (8002)
Numéro de gestion : 2009B00607
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
2 Boulevard Pont Noyelles
80000 Amiens
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/07/2009
Activité : Accueil des sociétaires et renseignements
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2010B01503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
3 Rue de Redon
35000 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/08/2010
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Aurillac (1501)
Numéro de gestion : 1981B00048
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Paris

Adresse :
Rue DU 139° R I
15000 Aurillac
France
Nom commercial : CASDEN BP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : accueil des sociétaires, auxquels il est fourni les renseignements dont ils ont besoin.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Lille Métropole (5910)
Numéro de gestion : 2008B00389
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
209 rue de Paris
59800 Lille
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/04/2004
Activité : Accueil et renseignements aux sociétaires. Traitement des opérations bancaires.
Type d’exploitation : Divers
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Sedan (0802)
Numéro de gestion : 1992B50230
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
4 boulevard Gambetta Galerie Christine
08000 Charleville-Mézières
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/1992
Activité : Acceuil et renseignements des sociétaires.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Boulogne-sur-Mer (6202)
Numéro de gestion : 2010B00794
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
84 BD. Jacquard
62100 Calais
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/10/2010
Activité : accueil des sociétaires et information.
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
91 cours des Roches
77186 Noisiel
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/01/1964
Activité : banque populaire opérations connexes et autres activités.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
60 cours des Roches le Luzard 1
77186 Noisiel
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/04/2005
Activité : banque populaire accueil et renseignements des societaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 93
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 avenue du Maréchal Foch
77100 Meaux
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2000
Activité : accueil et renseignements sociétaires traitement opérations bancaires
Origine du fonds : Transfert
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/06/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Bar le Duc (5501)
Numéro de gestion : 2013B00137
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
7 Rue Louis Maury
55100 Verdun
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1985
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
26/02/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Chaumont (5201)
Numéro de gestion : 2012B00143
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
56 rue Jules Tréfousse
52000 Chaumont
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Alençon (6101)
Numéro de gestion : 2002B00157
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
3B boulevard de Strasbourg
61000 Alençon
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2001
Activité : Établissement bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Le Mans (7202)
Numéro de gestion : 1991B00499
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
62B rue Barbier
72000 Le Mans
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1991
Activité : Accueil et renseignements de sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/11/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Fort-de-France (9721)
Numéro de gestion : 2015B02067
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
17 rue de la Liberté
97200 Fort-de-France
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1986
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/10/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Basse-Terre (9711)
Numéro de gestion : 2015B00512
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Pointe à Pitre

Adresse :
10 Rue Du Docteur Cabré
97100 Basse-Terre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/06/2011
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Clermont-Ferrand (6303)
Numéro de gestion : 1990B00147
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
51 boulevard Côte Blatin
63000 Clermont-Ferrand
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1990
Activité : Accueil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/11/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Annecy (7401)
Numéro de gestion : 1996B00601
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
6 Chemin Des Fins Sud
Le Colisée Quartier Romains
74000 Annecy
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1996
Activité : Accueil et renseignements de nos sociétaires.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/10/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 1981B00033
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
154 boulevard A Briand, Immeuble Starella Bat B,
et 8 rue Léonce Gluard
85000 La Roche-sur-Yon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : accueil dès societaires auxquels il est fourni dès renseignements dont ils ont besoin.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/09/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Nancy (5402)
Numéro de gestion : 1990B00423
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
2 avenue Saint-Anne
54520 Laxou
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1990
Activité : Acceuil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Nanterre (9201)
Numéro de gestion : 2009B06655
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
358 Avenue Georges Clémenceau
92000 Nanterre
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/05/2009
Activité : Accueil et renseignements sociétaires - traitement d'opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Créteil (9401)
Numéro de gestion : 2012B03333
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
52 Avenue Pierre Brossolette
94000 Créteil
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1984
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/06/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 2012B05141
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
31 Avenue DU GENERAL DE GAULLE
93110 Rosny-sous-Bois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/04/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Bordeaux (3302)
Numéro de gestion : 1981B00577
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
44 Boulevard George V
33000 Bordeaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Compiègne (6002)
Numéro de gestion : 1994B50021
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
12 Rue du Plessis Pommeraye
Résidence Arcadie
60100 Creil
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/07/2013
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1981B00080
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
40 Allée Turcat Méry
13008 Marseille
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1971
Activité : Acceuil des sociétaires auxquels il est fourni les renseignements dont ils ont besoin.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/08/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Romans (2602)
Numéro de gestion : 1981B00162
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
19 Avenue du Champ de Mars
26000 Valence
France
Nom commercial : CASDEN BP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/05/1981
Activité : ACCUEIL DES SOCIETAIRES AUXQUELS IL EST FOURNI LES RENSEIGNEMENTS DONT ILS ONT BESOIN
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
08/08/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Montpellier (3405)
Numéro de gestion : 2013B02424
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
21 rue Jean Giroux
Euro Médecine
34090 Montpellier
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/03/1994
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro de gestion : 1988B00237
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
25 avenue Charles de Gaulle
Résidence Ambassadeur
36000 Châteauroux
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1988
Activité : Organisme financier accueil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/07/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Montauban (8201)
Numéro de gestion : 2013B00398
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
253 boulevard Vincent Auriol
82000 Montauban
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/10/1990
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/07/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Grenoble (3801)
Numéro de gestion : 2013B01099
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
10 Rue Général Ferrié
38100 Grenoble
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/04/2005
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/07/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Toulouse (3102)
Numéro de gestion : 2013B02142
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
59 Boulevard Armand Duportal
31000 Toulouse
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/06/2013
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/06/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Le Puy en Velay (4302)
Numéro de gestion : 2013B00235
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
22 Boulevard Saint-Louis
43000 Le Puy-en-Velay
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/06/2013
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/05/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Niort (7901)
Numéro de gestion : 1998B00181
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
15 BIS PLACE SAINT JEAN
NIORT
79000 Niort
FRANCE
Nom commercial : VOUSNOUSILS.FR
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1998
Activité : ACCUEIL RENSEIGNEMENT DES SOCI
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/04/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Caen (1402)
Numéro de gestion : 1981B00010
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
54 avenue de l'Hippodrome
le Wagram lot.3 Bât. E1
14000 Caen
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1974
Activité : Resneignements aux sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Divers
16/04/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Valenciennes (5906)
Numéro de gestion : 2000B00315
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
6 rue des anges
59300 Valenciennes
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/2000
Activité : Accueil et renseignement sociétaires. Traitement d'opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/04/2013 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Perpignan (6601)
Numéro de gestion : 1990B00643
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
4 Avenue Paul Alduy
66100 Perpignan
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1990
Activité : organisme financier... acceuil et renseignements des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/10/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bastia (2002)
Numéro de gestion : 2012B00417
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
37 boulevard Paoli
20200 Bastia
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/10/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Evreux (2702)
Numéro de gestion : 1981B00166
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
20 Rue Borville Dupuis
27000 Evreux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : accueil des sociétaires auxquels il est fourni les renseignements dont ils ont besoin
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/09/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Le Havre (7606)
Numéro de gestion : 2000B01245
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
151 rue Maréchal Joffre
76600 Le Havre
FRANCE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/2000
Activité : Accueil renseignements des sociétaires traitement d'opérations bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/09/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Chartres (2801)
Numéro de gestion : 1998B00272
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
15 rue du Grand Faubourg
Résidence les Epars
28000 Chartres
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1998
Activité : Accueil et renseignements des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 2012B02081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
68 boulevard Meusnier de Querlon
44000 Nantes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/09/1989
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
22/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2012B00811
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
3 rue de Mulhouse
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1981
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Arras (6201)
Numéro de gestion : 2012B00996
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
104 avenue Fernand Lobbedez
62000 Arras
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/01/1990
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Saint-Étienne (4202)
Numéro de gestion : 2012B01039
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
29 Rue des Docteurs Charcot
Gaia 1
42000 Saint-Étienne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/07/2012
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Versailles (7803)
Numéro de gestion : 2012B02984
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
4 Square FRANCOIS VILLON
TRAPPES
78190 Trappes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : ACCUEIL DES SOCIETAIRES ET OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Création
06/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 1998B00233
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
20 avenue Georges-Pompidou
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/1998
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 2012B01368
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
6 Quai Saint-Lazare
84000 Avignon
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/01/1990
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 2012B00422
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
5 rue Rossi
20000 Ajaccio
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/01/1989
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/08/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Mende (4801)
Numéro de gestion : 2012B00113
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
avenue du Père Coudrin
Immeuble le Torrent
48000 Mende
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1985
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angoulème (1601)
Numéro de gestion : 2012B00428
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
12 boulevard Winston Churchill
16000 Angoulême
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banques
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Rouen (7608)
Numéro de gestion : 2012B00876
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
57 avenue de Bretagne
76100 Rouen
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/01/1990
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bourges (1801)
Numéro de gestion : 2012B00294
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
18 Cours Beauvoir
Résidence le Palasin
18000 Bourges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Coutances (5002)
Numéro de gestion : 2012B00310
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
20 - 22 rue des Noyers
Coudrin Immeuble le Torrent
50000 Saint-Lô
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1983
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banques.
Origine du fonds : Création
26/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Cusset (0301)
Numéro de gestion : 2012B00268
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
rue des Tanneries
le Vincent d'Indy
03000 Moulins
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/11/1984
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2012B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
6 boulevard Vaulabelle
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/04/1993
Activité : Acceuil de sociétaire et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Saint-Quentin (0202)
Numéro de gestion : 2012B00290
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
1 rue Fernand Thuillart
02000 Laon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Lyon (6901)
Numéro de gestion : 2012B04081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
4 Boulevard Eugène Deruelle
Immeuble Part Dieu Garibaldi
69427 Lyon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 2012B00316
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
2 place de l'Ancien Foirail
32000 Auch
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/2012
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Numéro de gestion : 2012B00280
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
23 boulevard Alsace-lorraine
40000 Mont-de-Marsan
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/01/1987
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Reims (5103)
Numéro de gestion : 2012B00568
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
65 rue de Courcelles
51100 Reims
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 2012B00837
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
24 rue des Bons Enfants
01000 Bourg-en-Bresse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/05/1993
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Rodez (1203)
Numéro de gestion : 2012B00339
Type : Etablissement principal

Adresse :
3 - 5 avenue Durand de Gros
Résidence les BERBERRY'S
12000 Rodez
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/01/1987
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Tarbes (6502)
Numéro de gestion : 2012B00381
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
127 avenue du Régiment de Bigorre
65000 Tarbes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/10/1990
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
24/07/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Auch (3201)
Numéro de gestion : 2012B00316
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
4 avenue de la Marne
32000 Auch
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/2012
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/05/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 2004B03255
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
37 Boulevard Dubreuil
91400 Orsay
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/2003
Activité : Accueil et renseignements des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/05/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Evry (7801)
Numéro de gestion : 2004B03255
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
30 Place Léon Cassé
91100 Corbeil-Essonnes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2012
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/05/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2012B00151
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
16 rue Georges Genoux
70000 Vesoul
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/04/2012
Activité : Accueil des sociétaires et opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/03/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Pau (6403)
Numéro de gestion : 2011B00205
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
26 cours Lyautey
Résidence Dufau I
64000 Pau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/02/2011
Activité : Accueil des sociétaires et informations
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/12/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Gap (0501)
Numéro de gestion : 2010B00432
Type : Etablissement principal

Adresse :
5 rue Bayard
Le Revelly
05000 Gap
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/11/2010
Activité : Accueil des sociétaires et informations bancaires.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/09/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2010B01781
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
30 Rue Rossini
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/06/2009
Activité : Accueil des sociétaires et renseignements
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Blois (4101)
Numéro de gestion : 2010B00539
Type : Etablissement principal

Adresse :
8 place Jean Jaurès
41000 Blois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/08/2010
Activité : Opérations de banque, accueil sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
26/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2010B00515
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
8 rue Jacquard
Parc Alpia Bat A
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/08/2010
Activité : Opérations de banque accueil sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/08/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Périgueux (2402)
Numéro de gestion : 2010B00361
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
20 place Francheville
Résidence Francheville
24000 Périgueux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/08/2010
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/10/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bayonne (6401)
Numéro de gestion : 2009B00762
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
48 -50 avenue du 8 Mai 1945
64100 Bayonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/08/2009
Activité : Accueil et renseignements aux sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/06/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Laval (5301)
Numéro de gestion : 1988B00207
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
7 allée du Vieux Saint-Louis
53000 Laval
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1988
Activité : Accueil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/05/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1992B01002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
7 Avenue du Dr Jean Jaques Perron
Résidence les Arcades
83400 Hyères
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/09/1992
Activité : Accueil et renseignements des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Limoges (8701)
Numéro de gestion : 1990B00094
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
90 rue François Perrin
87000 Limoges
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1990
Activité : Accueil et renseignement sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/12/2007 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Poitiers (8602)
Numéro de gestion : 2007B00854
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
8 Rue d'Artimon
ZAC Gibauderie
86280 Saint-Benoît
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2007
Activité : Banque populaire opérations connexes et autres activités.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2007 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Troyes (1001)
Numéro de gestion : 2007B00665
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
7 place Langevin
10000 Troyes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/10/2007
Activité : ACCUEIL RENSEIGNEMENT DES SOCIETAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/11/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Pontoise (7802)
Numéro de gestion : 1997B00008
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
2 Mail des Cerclades
CERGY
95000 CERGY PONTOISE
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1996
Activité : Accueil et renseignements de nos sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/06/2004 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Paris (7501)
Numéro de gestion : 1979B09756
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
43/45 boulevard du Montparnasse
75006 Paris
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1982
Activité : ACCUEIL DES SOCIETAIRES AUXQUELS IL EST FOURNI LES RENSEIGNEMENTS DONT ILS ONT BESOIN
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2003 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Albi (8101)
Numéro de gestion : 1991B00110
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
11 BD. DE MONTEBELLO
81000 ALBI
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/05/1991
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS DES SOCIETAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/01/2003 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Guéret (2301)
Numéro de gestion : 1988B00083
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
RESIDENCE PIERRE CORNEILLE - 13 AVENUE CHARLES DE GAULLE
23000 Guéret
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1988
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS SOCIETAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/01/2003 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Foix (0901)
Numéro de gestion : 1991B00054
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
1 bis Cours Gabriel Faure
09000 Foix
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1991
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENT DES SOCIETAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/01/2003 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Brive (1901)
Numéro de gestion : 1991B00076
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
19 Avenue MARECHAL LECLERC
19100 BRIVE
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1991
Activité : Organisme financier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/01/2003 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Tours (3701)
Numéro de gestion : 1994B00049
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
19 rue Edouard Vaillant Centre d Affaires
37000 Tours
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1994
Activité : accueil et renseignements sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/01/2003 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1998B00406
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
Résidence "le Chandernagor" 13 Quai des Indes
56100 Lorient
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1998
Activité : Accueil et renseignements des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/01/2003 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 1992B00502
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/05/1992
Activité : ORGANISME FINANCIER
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/01/2003 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1991B00036
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
LE GALET
3, BD CASIMIR PELLOUTIER
04100 MANOSQUE
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1987
Activité : ACCEUIL ET RENSEIGNEMENTS DES SOCIETAIRES.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1993B00127
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
12 RUE DES CAPUCINS
BELFORT
90000 BELFORT
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/1993
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS DES SOCIETAIRES DU DEPARTEMENT
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Cahors (4601)
Numéro de gestion : 1988B00050
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
111 BD. GAMBETTA
46000 CAHORS
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/10/1987
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS SOCIETAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro de gestion : 1993B00128
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
2 RUE VILLENEUVE
LA ROCHELLE
17000 LA ROCHELLE
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1988
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS DES SOCIETAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Carcassonne (1101)
Numéro de gestion : 1980B00076
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
RESIDENCE LES JARDINS DU CHATEAU
9 RUE DES CALQUIERES
11000 CARCASSONNE
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/01/1964
Activité : ACCUEIL DES SOCIETAIRES AUXQUELS IL EST FOURNI LES RENSEIGNEMENTS DONT ILS ONT BESOIN
Origine du fonds : Divers
REATION D'ETABLISSEMEN - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Agen (4701)
Numéro de gestion : 1990B00051
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
14 C RUE DIDEROT
RESIDENCE ARMAND FALLIERES
47000 AGEN
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1990
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS SOCIETAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1995B00136
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
17 Place de Verdun
Résidence le Président
39000 Lons-le-Saunier
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1995
Activité : Etablissement bancaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
26/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 1995B00601
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
Res Yolande d'Aragon 36 boulevard Yolande d'Aragon
49100 Angers
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1995
Activité : Banque accueil et renseignements des sociétaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
26/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chambery (7301)
Numéro de gestion : 1992B00424
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
159 Quai DES ALLOBROGES
73000 Chambéry
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/1992
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS
Origine du fonds : Divers
- -
26/12/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2000B00583
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
7 RUE DE NIEVRE
58000 NEVERS
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/2000
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS DES SOCIATAIRES, TRAITEMENT D'OPERATIONS BANCAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
09/09/1993 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Brest (2901)
Numéro de gestion : 1981B00130
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
47 RUE BRANDA
29200 BREST
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/01/1971
Activité : ACCUEIL DES SOCIETAIRES AUXQUELS IL EST FOURNI LES RENSEIGNEMENTS DONT ILS ONT BESOIN
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/08/1993 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Orléans (4502)
Numéro de gestion : 1993B00536
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
6 rue Isaac Jogues
45000 Orleans
France
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1993
Activité : ACTIVITES BANCAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/10/1992 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Epinal (8801)
Numéro de gestion : 1990B00072
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Meaux

Adresse :
4 PL. STEIN
88000 EPINAL
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Enseigne : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1990
Activité : ACCUEIL ET RENSEIGNEMENTS SOCIETAIRES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/09/1992 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Saint-Brieuc (2202)
Numéro de gestion : 1982B00004
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Paris

Adresse :
17 rue SAINT BENOIT
SAINT BRIEUC
22000 Saint-Brieuc
FRANCE
Nom commercial : CASDEN BP
Enseigne : CASDEN BP
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1981
Activité : ACTIVITE BANCAIRE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
20/09/2019 : Ajout
Greffe : Pointe à Pitre (9712)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 7085
Date d’ajout de l’observation : 29/11/2016
Texte de l'observation : Transfert de l'établissement secondaire à compter du 02/03/1993 :Ancienne adresse : Shopping Center - Route de l'Aéroport - Raizet 97139 Les AbymesNouvelle adresse : Carrefour de Baimbridge 97139 Les Abymes
20/09/2019 : Ajout
Greffe : Mulhouse (6852)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : *** N GESTION MEAUX : 84 B 420
20/09/2019 : Ajout
Greffe : Mulhouse (6852)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : *** N GESTION MEAUX : 84 B 420
19/09/2019 : Ajout
Greffe : Cayenne (9731)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 12
Date d’ajout de l’observation : 02/03/2020
Texte de l'observation : Par arrêté ministériel du 29 novembre 2019 publié au journal officiel le 31 décembre 2019 madame la garde des sceaux ministre de la justice a nommé la SELARL GTC Cayenne en qualité de greffière associée à la résidence de Cayenne. Le greffier nouvellement nommé est entré en fonction lors de sa prestation de serment le 31 janvier 2020. La SELARL GTC Cayenne et ses associés déclinent toute responsabilité quant à toute mention ou inscription erronée ou omise du fait du greffe précédemment compétent.
07/11/2018 : Ajout
Greffe : Metz (5751)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 11/07/2002
Texte de l'observation : Notification intergreffe MO Changement nom commercial : Ancien : Casden banqué populaire nouveau nom commercial : Nousvousils.FR à compter du 26.
07/11/2018 : Ajout
Greffe : Metz (5751)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 11/07/2002
Texte de l'observation : Notification intergreffe MO Changement nom commercial : Ancien : Casden banqué populaire nouveau nom commercial : Nousvousils.FR à compter du 26.
07/11/2018 : Ajout
Greffe : Metz (5751)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 11/07/2002
Texte de l'observation : Notification intergreffe MO Changement nom commercial : Ancien : Casden banqué populaire nouveau nom commercial : Nousvousils.FR à compter du 26.
16/04/2018 : Ajout
Greffe : Strasbourg (6752)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : Immatriculation principale au TC de Meaux sous le 84 B 420
21/03/2018 : Ajout
Greffe : Agen (4701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : Sa coopérative capital variable
05/10/2017 : Ajout
Greffe : Mulhouse (6852)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : *** N GESTION MEAUX : 84 B 420
04/05/2017 : Ajout
Greffe : Melun (7702)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Numéro unique d’observation : 1
Texte de l'observation : - Date de début d'activité : 04/12/2008.
04/05/2017 : Ajout
Greffe : Boulogne-sur-Mer (6202)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : PRECISION SUR L'ACTIVITE - Date de début d'activité dans le ressort : 12/10/2010.
04/05/2017 : Ajout
Greffe : Sedan (0802)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 16/12/1992
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 4 bo ulevard Gambetta Galerie Christine 08000 Charlevil le-Mézières : Enseigne : CASDEN Banque Populaire
04/05/2017 : Ajout
Greffe : Sedan (0802)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : Cette entreprise précédemment inscrite auprès du G reffe du Tribunal de Commerce de Charleville- Mézi ères a été rattachée à partir du 01 janvier 2009 a u Greffe du Tribunal de Commerce de Sedan par le d écret n° 2008-146 du 15 février 2008.
20/03/2017 : Ajout
Greffe : Meaux (7701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 3
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 91 c ours Des Roches 77186 Noisiel : Observation depuis le 30/10/1984 : PRESIDENT D'HONNEUR : M. DESVERGN ES JEAN VICE-PRESIDENT D'HONNEUR : M CRABOS HENRI VICE-PRESIDENT D'HONNEUR : M ROUSSEL PIERRE
20/03/2017 : Ajout
Greffe : Meaux (7701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 4
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 6 qu ai VICTOR HUGO 77100 Meaux : Observation depuis le 30/10/1984 : CREATION DE CE FONDS A COMPTER DU 01 .01.2000
20/03/2017 : Ajout
Greffe : Meaux (7701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 5
Numéro unique d’observation : 5
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 60 c ours DES ROCHES LE LUZARD 1 77186 Noisiel : Observ ation depuis le 30/10/1984 : PRESIDENT D'HONNEUR : M. DESVERGNES JEAN VICE-PRESIDENT D'HONNEUR : M C RABOS HENRI VICE-PRESIDENT D'HONNEUR : M ROUSSEL P IERRE
20/03/2017 : Ajout
Greffe : Meaux (7701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 30/10/1984
Texte de l'observation : Historique : ACTE CONS. DEPOSE GREFFE D'INST.ST GE RMAIN EN LAYE LE 08.01.64. TRANSFERT : DEPOT AU GR EFFE D'INSTAN- CE DE PARIS 6 LE 30.08.84 ET AU GRE FFE D'INSTANCE DE LAGNY LE 30.08.84. ANCIEN SIEGE : 87, RUE NOTRE DAME DES CHAMPS A PARIS 6EME. -MR VINCENT MICHEL EST AUSSI SECRETAIRE GENERAL. Menti on du 03/10/2001 : SUIVANT DECISION DU CONSEIL D'A DMINISTRATION REUNI EN DATE DU 11/01/2001 LE CAPIT AL A ETE CONVERTI EN EUROS A EFFET DU 31 MARS 2001 PAR CONVERSION AVEC ARRONDISSEMENT A L'EURO SUPER IEUR DU MONTANT NOMINAL DE LA PART SOCIALE SOIT 52 ,00 FRANCS/ 6,55957-7.93 EUROS.
20/03/2017 : Ajout
Greffe : Meaux (7701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 07/08/2007
Texte de l'observation : Numéro d'immatriculation au Registre des Intermédi aires en assurance : 07 027 138
13/11/2014 : Ajout
Greffe : Annecy (7401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : Par décret n° 2008-146 du 15 février 2008, la compétence commerciale du tribunal de grande instance d'Annecy a été supprimée au 1er janvier 2009 au profit du tribunal de commerce d'Annecy créé à compter de cette date.
03/10/2014 : Ajout
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Numéro unique d’observation : 1
Texte de l'observation : - Date de début d'activité : 01/12/1980.
03/10/2014 : Ajout
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 09/02/1981
Texte de l'observation : Historique des observations depuis le 09/02/1981 : FORME DE LA STE : SOCIETE COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE A CAPITAL VARIABLE.
03/10/2014 : Ajout
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2002
Texte de l'observation : : Conversion du capital social en EUROS effectuée d'office par le Greffier du Tribunal de Commerce en application du décret n° 2001-474 du 30/05/2001
22/05/2014 : Ajout
Greffe : Compiègne (6002)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 2
Texte de l'observation : - Date de début d'activité : 01/01/1994.
23/08/2013 : Ajout
Greffe : Romans (2602)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Texte de l'observation : La conversion du montant du capital des Francs en Euros a été effectuée d'office par le Greffe en application du décrêt N° 2001-474 du 30 mai 2001
08/08/2013 : Ajout
Greffe : Montpellier (3405)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : rcs Meaux 84 b 420
06/08/2013 : Ajout
Greffe : Châteauroux (3601)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : SA COOPERATIVE CAPITAL VARIABLE
16/04/2013 : Ajout
Greffe : Caen (1402)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 4659
Date d’ajout de l’observation : 31/10/1990
Texte de l'observation : Transfert du siège social de Paris rue notre dame des champs à Noisiel (77) 91 cours des roches nouvelle dénomination Casden banqué populaire
16/04/2013 : Ajout
Greffe : Caen (1402)
Numéro unique d’identification d’une observation : 6
Numéro unique d’observation : 3732
Date d’ajout de l’observation : 10/07/2002
Texte de l'observation : Modification autre Prise d'un nom commercial : Vousnousils.FR Date d'effet : 26/06/2002
16/04/2013 : Ajout
Greffe : Caen (1402)
Numéro unique d’identification d’une observation : 8
Numéro unique d’observation : 7144
Date d’ajout de l’observation : 27/12/2002
Texte de l'observation : Modification du nom commercial Ancien : Vousnousils.FR, nouveau : Casden banqué populaire Date d'effet : 07/11/2002
11/04/2013 : Ajout
Greffe : Perpignan (6601)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 24/08/1990
Texte de l'observation : Historique des observations RCS : Mention du 06/01/2003:CHANGEMENT DE NOM COMMERCIAL ANCIEN NOM COMMERCIAL : VOUSNOUSILS.fr
02/10/2012 : Ajout
Greffe : Evreux (2702)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 02/10/1981
Texte de l'observation : Historique des observations depuis le 02/10/1981 : SIEGE SOCIAL IMMATRICULE AU TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS
02/10/2012 : Ajout
Greffe : Evreux (2702)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2002
Texte de l'observation : : Conversion du capital social en EUROS effectuée d'office par le Greffier du Tribunal de Commerce en application du décret n° 2001-474 du 30/05/2001
02/10/2012 : Ajout
Greffe : Evreux (2702)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Numéro unique d’observation : 1
Texte de l'observation : - Date de début d'activité : 01/01/1977.
21/09/2012 : Ajout
Greffe : Le Havre (7606)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 3153
Date d’ajout de l’observation : 18/07/2002
Texte de l'observation : MODIFICATION DU NOM COMMERCIAL ANCIEN : CASDEN BANQUE POPULAIRE NOUVEAU : VOUSNOUSILS.FR Date d'effet : 26/06/2002
21/09/2012 : Ajout
Greffe : Le Havre (7606)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 5701
Date d’ajout de l’observation : 31/12/2002
Texte de l'observation : MODIFICATION DU NOM COMMERCIAL ANCIEN : VOUSNOUSILS.FR NOUVEAU : CASDEN BANQUE POPULAIRE Date d'effet : 07/11/2002
21/09/2012 : Ajout
Greffe : Le Havre (7606)
Numéro unique d’identification d’une observation : 8
Numéro unique d’observation : 3805
Date d’ajout de l’observation : 21/09/2012
Texte de l'observation : Transfert de l'établissement secondaire à compter du 19/09/2012 : Ancienne adresse : 35 rue du 129ème Régiment d'Infanterie 76600 Le Havre Nouvelle adresse : 151 rue du Maréchal Joffre 76600 Le Havre
21/09/2012 : Ajout
Greffe : Le Havre (7606)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : SIRET : 784 275 778 01717 - CODE APE : 651D Banques mutualistes (CODES STATISTIQUES ATTRIBUES PAR L'INSEE)
03/08/2012 : Ajout
Greffe : Avignon (8401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : Montant minimum : 763
01/08/2012 : Ajout
Greffe : Mende (4801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : Montant minimum : 763 €
16/05/2012 : Ajout
Greffe : Evry (7801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 10
Date d’ajout de l’observation : 16/05/2012
Texte de l'observation : Transfert de l'établissement situé 1 Rue Pasteur 91000 EVRY au 30 Place Léon Cassé 91100 CORBEIL ESSONNES à compter du 27/01/2012
03/06/2009 : Ajout
Greffe : Laval (5301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 3318
Date d’ajout de l’observation : 26/12/2002
Texte de l'observation : (Divers) CHANGEMENT DE NOM COMMERCIAL: ANCIEN: NOUSVOUSILS FR NOUVEAU: CASDEN BANQUE POPULAIRE (NOTIFICATION GREFFE TC DE MEAUX RECUEE LE 26/12/2002) Date d'effet : 07/11/2002
03/06/2009 : Ajout
Greffe : Laval (5301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 8
Numéro unique d’observation : 2256
Date d’ajout de l’observation : 03/06/2009
Texte de l'observation : Transfert de l'établissement secondaire à compter du 19/05/2009 : Ancienne adresse :10 Boulevard Murat 53000 Laval Nouvelle adresse : 7 allée du Vieux Saint-Louis 53000 Laval
11/05/2009 : Ajout
Greffe : Limoges (8701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : SA COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
21/01/2003 : Ajout
Greffe : Albi (8101)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 1592
Date d’ajout de l’observation : 10/07/2002
Texte de l'observation : NOTIFICATION INTER-GREFFE: LA SOCIETE PREND COMME NOM COMMERCIAL "VOUSNOUSILS.FR" Date d'effet : 26/06/2002
17/01/2003 : Ajout
Greffe : Guéret (2301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 1004
Date d’ajout de l’observation : 26/07/2002
Texte de l'observation : NOUVEAU NOM COMMERCIAL : VOUSNOUSILS - FR A COMPTER DU 28 JUIN 2002
17/01/2003 : Ajout
Greffe : Guéret (2301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 53
Date d’ajout de l’observation : 17/01/2003
Texte de l'observation : NOUVEAU NOM COMMERCIAL : CASDEN BANQUE POPULAIRE A COMPTER DU 7 NOVEMBRE 2002
17/01/2003 : Ajout
Greffe : Guéret (2301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : LA CONVERSION DU MONTANT DU CAPITAL DES FRANCS EN EUROS A ETE EFFECTUEE D'OFFICE PAR LE GREFFE EN APPLICATION DU DECRET No 2001-474 DU 30 MAI 2001 : ANCIEN MONTANT : 5 000.00 FRF NOUVEAU MONTANT : 762.25 EUR
09/01/2003 : Ajout
Greffe : Foix (0901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 05/04/1991
Texte de l'observation : Historique des observations RCS : SOCIETE IMMATRICULEE AU RCS DE MEAUX (77) SOUS LE N° DE GESTION 84 B 420 COMMENCEMENT DE L'EXPLOITATION : 08.01.64
09/01/2003 : Ajout
Greffe : Foix (0901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2002
Texte de l'observation : Conversion du capital social en EUROS : Conversion du capital social en EUROS effectuée d'office par le Greffier du Tribunal de Commerce en application du décret n° 2001-474 du 30/05/2001
06/01/2003 : Ajout
Greffe : Tours (3701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 20/01/1994
Texte de l'observation : Historique : - IMMATRICULATION PRINCIPALE EFFECTUE E AU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MEAUX
03/01/2003 : Ajout
Greffe : Manosque (0401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 712
Date d’ajout de l’observation : 10/07/2002
Texte de l'observation : Modification concernant la personne morale ADJONCTION DU NOM COMMERCIAL : VOUSNOUSILS.FR Date d'effet : 26/06/2002
03/01/2003 : Ajout
Greffe : Manosque (0401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 03/01/2003
Texte de l'observation : Modification concernant la personne morale CHANGEMENT DE NOM COMMERCIAL : ANCIEN : VOUSNOUSILS.FR NOUVEAU : CASDEN BANQUE POPULAIRE Date d'effet : 07/11/2002
03/01/2003 : Ajout
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 6067
Date d’ajout de l’observation : 19/07/2002
Texte de l'observation : NOUVEAU NOM COMMERCIAL : VOUSNOUSILS.FR A COMPTER DU 26.06.02 Date d'effet : 26 juin 2002
03/01/2003 : Ajout
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 54
Date d’ajout de l’observation : 03/01/2003
Texte de l'observation : NOUVEAU NOM COMMERCIAL : CASDEN BANQUE POPULAIRE
31/12/2002 : Ajout
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 2568
Date d’ajout de l’observation : 11/07/2002
Texte de l'observation : PRISE D'UN NOM COMMERCIAL : VOUSNOUSILS.FR Date d'effet : 26/06/2002
31/12/2002 : Ajout
Greffe : La Rochelle (1704)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 4829
Date d’ajout de l’observation : 31/12/2002
Texte de l'observation : CHANGEMENT DE NOM COMMERCIAL ANCIEN : VOUSNOUSILS.FR NOUVEAU : CASDEN BANQUE POPULAIRE Date d'effet : 07/11/2002
30/12/2002 : Ajout
Greffe : Carcassonne (1101)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1602
Date d’ajout de l’observation : 27/10/1990
Texte de l'observation : TRANSFERT DE L'ETABLISSEMENT SECONDAIRE ANCIENNE ADRESSE : CARCASSONNE, 30 RUE JEAN BRINGER NOUVELLE ADRESSE : CARCASSONNE, RESIDENCE LES JARDINS DU CHATEAU - 9 RUE DES CALQUIERES SOUS L'ENSEIGNE : "CASDEN - BANQUE POPULAIRE" A COMPTER DU 01/02/1990.
30/12/2002 : Ajout
Greffe : Carcassonne (1101)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 2011
Date d’ajout de l’observation : 12/07/2002
Texte de l'observation : Notification intergreffe MO DECLARE PRENDRE COMME NOM COMMERCIAL : VOUSNOUSILS.FR Date d'effet : 26/06/2002
30/12/2002 : Ajout
Greffe : Carcassonne (1101)
Numéro unique d’identification d’une observation : 8
Numéro unique d’observation : 3616
Date d’ajout de l’observation : 30/12/2002
Texte de l'observation : Adoption d'un nom commercial ANCIEN NOM COMMERCIAL : NOUSVOUSILS.FR NOUVEAU NOM COMMERCIAL : CASDEN BANQUE POPULAIRE Date d'effet : 07/11/2002
30/12/2002 : Ajout
Greffe : Carcassonne (1101)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : MONTANT AU DESSOUS DUQUEL LE CAPITAL NE PEUT ETRE REDUIT : 5.000 FRS
27/12/2002 : Ajout
Greffe : Agen (4701)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SA COOPERATIVE CAPITAL VARIABLE
26/12/2002 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : STE ANONYME COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
09/09/1993 : Ajout
Greffe : Brest (2901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 3398
Date d’ajout de l’observation : 09/09/1993
Texte de l'observation : ETABLISSEMENT SECONDAIRE TRANSFERE DU 4 RUE FREGATE LA BELLE POULE BREST AU 47 RUE BRANDA BREST. A COMPTER DU 01/07/93
09/09/1993 : Ajout
Greffe : Brest (2901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : SOCIETE COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
09/09/1993 : Ajout
Greffe : Brest (2901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : ANCIENNE DENOMINATION : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE. ANCIEN SIEGE SOCIAL : 87 RUE NOTRE DAME DES CHAMPS PARIS 6EME LA CONVERSION DU MONTANT DU CAPITAL DES FRANCS EN EUROS A ETE EFFECTUEE D'OFFICE PAR LE GREFFE EN APPLICATION DU DECRET No 2001-474 DU 30 MAI 2001 : ANCIEN MONTANT : 5 000.00 FRF NOUVEAU MONTANT : 762.25 EUR
02/10/1992 : Ajout
Greffe : Epinal (8801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 9202128
Date d’ajout de l’observation : 02/10/1992
Texte de l'observation : transfert de l'etablissement secondaire de EPINAL 4 quai des Bons Enfants a EPINAL 4 place Stein, a compter du 14 septembre 1992
02/10/1992 : Ajout
Greffe : Epinal (8801)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
21/09/1992 : Ajout
Greffe : Saint-Brieuc (2202)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 2972
Date d’ajout de l’observation : 21/09/1992
Texte de l'observation : TRANSFERT DE L'ETABLISSEMENT SECONDAIRE DE 5 PLACE DE LA LIBERTE - SAINT BRIEUC A 17 RUE ST BENOIT -22000 SAINT BRIEUC A COMPTER DU :02/09/92
Personnes morales :
27/03/2020 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Saint-Pierre de la Réunion (9742)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/11/2000
Date à laquelle la personne commence son activité : 17/11/2000

Economie sociale et solidaire : Non
17/10/2019 : CASDEN Banque Populaire
Greffe : Saint Denis de La Réunion (9741)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 08/02/2001

Economie sociale et solidaire : Non
20/09/2019 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE
Greffe : Pointe à Pitre (9712)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 07/04/1981

Economie sociale et solidaire : Non
20/09/2019 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Mulhouse (6852)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/05/1991

Economie sociale et solidaire : Oui
20/09/2019 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Mulhouse (6852)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/05/1991

Economie sociale et solidaire : Oui
19/09/2019 : CASDEN Banque Populaire
Greffe : Cayenne (9731)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 26/09/1994
Date à laquelle la personne commence son activité : 26/09/1994

Economie sociale et solidaire : Non
20/08/2019 : CASDEN Banque Populaire
Greffe : Albi (8101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/06/1991

Economie sociale et solidaire : Non
07/11/2018 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Metz (5751)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/03/1990

Economie sociale et solidaire : Oui
07/11/2018 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Metz (5751)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/03/1990

Economie sociale et solidaire : Oui
07/11/2018 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Metz (5751)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/03/1990

Economie sociale et solidaire : Oui
16/04/2018 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Strasbourg (6752)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 12/03/1992

Economie sociale et solidaire : Non
21/03/2018 : CASDEN Banque Populaire
Greffe : Agen (4701)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 26/03/1990

Economie sociale et solidaire : Non
20/03/2018 : CASDEN Banque Populaire
Greffe : Belfort (9001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/08/1993

Economie sociale et solidaire : Non
20/03/2018 : CASDEN Banque Populaire
Greffe : Nevers (5802)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de crédit à capital variable et responsabilité statutairement limitée

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/10/2000
Date à laquelle la personne commence son activité : 23/10/2000

Economie sociale et solidaire : Non
05/10/2017 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Mulhouse (6852)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/05/1991

Economie sociale et solidaire : Non
04/05/2017 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE
Greffe : Aurillac (1501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/10/1981

Economie sociale et solidaire : Non
04/05/2017 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Amiens (8002)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/09/2009
Date à laquelle la personne a commencé une activité pour la première fois : 16/07/2009

Economie sociale et solidaire : Non
04/05/2017 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDE, BANQUE POPULAIRE).
Greffe : Boulogne-sur-Mer (6202)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/11/2010

Economie sociale et solidaire : Non
04/05/2017 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Lille Métropole (5910)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/02/2008
Date à laquelle la personne commence son activité : 20/02/2008

Economie sociale et solidaire : Non
04/05/2017 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Melun (7702)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 27/04/2009

Economie sociale et solidaire : Non
04/05/2017 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE "CASDEN BANQUE POPULAIRE"
Greffe : Rennes (3501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 26/08/2010
Date à laquelle la personne s'est enregistrée pour la première fois dans un greffe : 08/01/1964

Economie sociale et solidaire : Non
04/05/2017 : CASDEN Banque Populaire
Greffe : Sedan (0802)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 16/12/1992
Date à laquelle la personne commence son activité : 16/12/1992

Economie sociale et solidaire : Non
20/03/2017 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Greffe : Meaux (7701)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 30/10/1984
Date à laquelle la personne s'est enregistrée pour la première fois dans un greffe : 08/01/1964
Date à laquelle le transfert de la personne est effectif (date d’effet) : 18/06/1984
Date à laquelle la personne commence son activité : 08/01/1964

Type de capital : Variable
Capital maximum : 763.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 99 années
10/06/2016 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALES-BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Bar le Duc (5501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 22/07/2013

Economie sociale et solidaire : Non
26/02/2016 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Chaumont (5201)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 01/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
27/01/2016 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Alençon (6101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 09/09/2002

Economie sociale et solidaire : Non
13/01/2016 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Le Mans (7202)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 30/10/1991

Economie sociale et solidaire : Non
04/11/2015 : CAISSE D AIDE SOCIALE DE L EDUCATION NATIONALE BANQUE POP...
Greffe : Fort-de-France (9721)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 04/11/2015
Date à laquelle la personne commence son activité : 04/11/2015

Economie sociale et solidaire : Non
20/10/2015 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Basse-Terre (9711)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/10/2015
Date à laquelle la personne a commencé une activité pour la première fois : 14/06/2011

Economie sociale et solidaire : Non
17/03/2015 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Clermont-Ferrand (6303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 14/03/1990

Economie sociale et solidaire : Non
13/11/2014 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Annecy (7401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/12/1996

Economie sociale et solidaire : Non
03/10/2014 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE(CASDEN-BP).
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN-BP
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 09/02/1981
Date à laquelle la personne commence son activité : 09/02/1981

Economie sociale et solidaire : Non
11/09/2014 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Nancy (5402)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 13/06/1990

Economie sociale et solidaire : Non
03/06/2014 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Créteil (9401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 02/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
02/06/2014 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Bobigny (9301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
22/05/2014 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUEPOPULAIRE
Greffe : Bordeaux (3302)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN-BP
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/08/1981

Economie sociale et solidaire : Non
22/05/2014 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Compiègne (6002)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/01/1994

Economie sociale et solidaire : Non
20/05/2014 : CAISSE D AIDE SOCIALE DE L EDUCATION NATIONALE BANQUE PUPULAIRE
Greffe : Marseille (1303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/01/1981

Economie sociale et solidaire : Non
23/08/2013 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE
Greffe : Romans (2602)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/09/1981

Economie sociale et solidaire : Non
08/08/2013 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Montpellier (3405)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/09/2013
Date à laquelle la personne commence son activité : 14/03/1994

Economie sociale et solidaire : Non
06/08/2013 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Châteauroux (3601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/12/1988

Economie sociale et solidaire : Non
19/07/2013 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Montauban (8201)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 19/07/2013
Date à laquelle la personne commence son activité : 24/10/1990

Economie sociale et solidaire : Non
09/07/2013 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Grenoble (3801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 09/07/2013

Economie sociale et solidaire : Non
02/07/2013 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Toulouse (3102)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 02/07/2013

Economie sociale et solidaire : Non
27/06/2013 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Le Puy en Velay (4302)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 27/06/2013

Economie sociale et solidaire : Non
24/05/2013 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Niort (7901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative d'entreprises à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 04/09/1998

Economie sociale et solidaire : Non
16/04/2013 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Valenciennes (5906)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 09/10/2000
Date à laquelle la personne commence son activité : 09/10/2000

Economie sociale et solidaire : Non
16/04/2013 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Caen (1402)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 14/01/1981

Economie sociale et solidaire : Non
11/04/2013 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Perpignan (6601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/08/1990
Date à laquelle la personne a commencé une activité pour la première fois : 01/02/1990

Economie sociale et solidaire : Non
15/10/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Bastia (2002)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/10/2012

Economie sociale et solidaire : Non
02/10/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE
Greffe : Evreux (2702)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 02/10/1981

Economie sociale et solidaire : Non
21/09/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Le Havre (7606)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 11/10/2000

Economie sociale et solidaire : Non
06/09/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Chartres (2801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 11/09/1998

Economie sociale et solidaire : Non
24/08/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Nantes (4401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/08/2012
Date à laquelle la personne commence son activité : 24/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
22/08/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE-BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Dijon (2104)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 22/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
17/08/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Arras (6201)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
10/08/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Greffe : Saint-Étienne (4202)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 09/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
06/08/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE CASDEN BP
Greffe : Versailles (7803)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de crédit

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
06/08/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 21/09/1998

Economie sociale et solidaire : Non
03/08/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Ajaccio (2001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 02/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
03/08/2012 : CAISSE D AIDE SOCIALE DE L EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Avignon (8401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
01/08/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE ( CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Mende (4801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 01/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
31/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE-BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Angoulème (1601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 31/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
30/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Rouen (7608)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 27/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
30/07/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Bourges (1801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
27/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Coutances (5002)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 27/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
26/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Cusset (0301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
25/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Greffe : Auxerre (8901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/07/2012
Date à laquelle la personne commence son activité : 25/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
25/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE-BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Saint-Quentin (0202)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/07/2012
Date à laquelle la personne commence son activité : 25/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
25/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Greffe : Lyon (6901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
24/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN - BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Auch (3201)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
24/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Tarbes (6502)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 08/08/2012

Economie sociale et solidaire : Non
24/07/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE CAISSE D AIDE SOCIALE DE L EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE
Greffe : Mont-de-Marsan (4002)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
24/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
24/07/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE CASDEN BP
Greffe : Reims (5103)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Banque coopérative régie par les articles L. 512-85 et suivants du Code Monétaire et Financier

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
24/07/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Rodez (1203)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
24/07/2012 : CASDEN Banque Populaire
Greffe : Auch (3201)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/07/2012

Economie sociale et solidaire : Non
16/05/2012 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Evry (7801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 08/12/2004

Economie sociale et solidaire : Non
07/05/2012 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE ( CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Greffe : Vesoul (7001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 07/05/2012

Economie sociale et solidaire : Non
11/03/2011 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Pau (6403)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/03/2011

Economie sociale et solidaire : Non
03/12/2010 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Gap (0501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/12/2010

Economie sociale et solidaire : Non
09/09/2010 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE- BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Greffe : Nice (0605)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
Activité principale : BANQUE POPULAIRE OPERATIONS CONNEXES ET AUTRES ACTIVITES.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/08/2010

Economie sociale et solidaire : Non
03/09/2010 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Blois (4101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/09/2010

Economie sociale et solidaire : Non
26/08/2010 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Besançon (2501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 26/08/2010

Economie sociale et solidaire : Non
25/08/2010 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Périgueux (2402)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/08/2010

Economie sociale et solidaire : Non
16/10/2009 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE-BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Bayonne (6401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 16/10/2009

Economie sociale et solidaire : Non
03/06/2009 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Laval (5301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/10/1988

Economie sociale et solidaire : Non
29/05/2009 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Toulon (8305)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 28/10/1992

Economie sociale et solidaire : Non
11/05/2009 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Limoges (8701)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 22/03/1990

Economie sociale et solidaire : Non
03/12/2007 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE)
Greffe : Poitiers (8602)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/12/2007

Economie sociale et solidaire : Non
16/11/2007 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE
Greffe : Troyes (1001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 16/11/2007

Economie sociale et solidaire : Non
28/11/2006 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Pontoise (7802)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à responsabilité limitée à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 07/01/1997

Economie sociale et solidaire : Non
25/06/2004 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Paris (7501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/12/1979
Date à laquelle la personne commence son activité : 18/12/1979

Economie sociale et solidaire : Non
21/01/2003 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Albi (8101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/06/1991

Economie sociale et solidaire : Non
17/01/2003 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Guéret (2301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 19/10/1988

Economie sociale et solidaire : Non
09/01/2003 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Foix (0901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/04/1991
Date à laquelle la personne a commencé une activité pour la première fois : 01/01/1991

Economie sociale et solidaire : Non
07/01/2003 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Brive (1901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 16/04/1991

Economie sociale et solidaire : Non
06/01/2003 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Tours (3701)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/01/1994
Date à laquelle la personne commence son activité : 20/01/1994

Economie sociale et solidaire : Non
03/01/2003 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Manosque (0401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/04/1991

Economie sociale et solidaire : Non
03/01/2003 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Nîmes (3003)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/06/1992

Economie sociale et solidaire : Non
03/01/2003 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Lorient (5601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 10/09/1998

Economie sociale et solidaire : Non
31/12/2002 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Belfort (9001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/08/1993

Economie sociale et solidaire : Non
31/12/2002 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Cahors (4601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 21/03/1988

Economie sociale et solidaire : Non
31/12/2002 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : La Rochelle (1704)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 09/04/1993

Economie sociale et solidaire : Non
30/12/2002 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE
Greffe : Carcassonne (1101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN - BP
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 31/12/1980

Economie sociale et solidaire : Non
27/12/2002 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE - BANQUE POPULAIRE (CASDEN BANQUE POPULAIRE).
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/10/1995

Economie sociale et solidaire : Non
27/12/2002 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Agen (4701)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 26/03/1990

Economie sociale et solidaire : Non
26/12/2002 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Angers (4901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 11/10/1995

Economie sociale et solidaire : Non
26/12/2002 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Nevers (5802)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de crédit à capital variable et responsabilité statutairement limitée

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/10/2000

Economie sociale et solidaire : Non
26/12/2002 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Chambery (7301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 02/10/1992

Economie sociale et solidaire : Non
09/09/1993 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Brest (2901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à responsabilité limitée à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 11/09/1981

Economie sociale et solidaire : Non
18/08/1993 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Orléans (4502)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/08/1993
Date à laquelle la personne commence son activité : 18/08/1993

Economie sociale et solidaire : Non
02/10/1992 : CASDEN BANQUE POPULAIRE
Greffe : Epinal (8801)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de production

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 28/03/1990

Economie sociale et solidaire : Non
21/09/1992 : CAISSE D'AIDE SOCIALE DE L'EDUCATION NATIONALE BANQUE POPULAIRE (CASDEN BP)
Greffe : Saint-Brieuc (2202)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CASDEN BP
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/01/1982

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°4337 déposé le 17/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°4338 déposé le 17/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°5379 déposé le 24/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°5380 déposé le 24/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°3786 déposé le 04/07/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°3787 déposé le 04/07/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°5682 déposé le 09/08/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°5771 déposé le 12/08/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°5597 déposé le 12/07/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°5598 déposé le 12/07/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°04641 déposé le 04/07/2011
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°04642 déposé le 04/07/2011
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°03931 déposé le 23/06/2010
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°03932 déposé le 23/06/2010
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°03187 déposé le 30/06/2009
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°03188 déposé le 30/06/2009
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°03839 déposé le 07/07/2008
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°03840 déposé le 07/07/2008
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°02905 déposé le 20/06/2007
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°02942 déposé le 21/06/2007
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°04441 déposé le 31/07/2006
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°04442 déposé le 31/07/2006
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°04761 déposé le 02/08/2005
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°04762 déposé le 02/08/2005
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°02956 déposé le 05/07/2004
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°02966 déposé le 04/07/2003
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°01989 déposé le 13/06/2002
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°02379 déposé le 22/06/2001
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°02080 déposé le 20/06/2000
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°93245 déposé le 30/06/1999
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°81637 déposé le 16/06/1998
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°72016 déposé le 27/06/1997
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°61834 déposé le 28/06/1996
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°51711 déposé le 19/06/1995
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°41210 déposé le 15/06/1994
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°31475 déposé le 02/06/1993
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°21272 déposé le 23/06/1992
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1990 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°11146 déposé le 27/06/1991
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1989 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Meaux (7701)
Numéro de gestion : 1984B00420
Dépôt : N°90938 déposé le 25/06/1990
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2021 : Compte annuel consolidé
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 7640 du 13/07/2022
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 00000 : Particuliers (NAFRev2 : 00)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021
Clôture de l'exercice précédent : le N.C            
Conditions de saisie : Comptes annuels non saisis – PDF non conforme et non analysable. (24)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels confidentiels (1)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition679 827 352
A2Sur valeurs - goodwill-763 297 240
A3Différence de première consolidation-83 469 888
P1Ecarts de conversion-633 078 296
P2Résultat consolidé part du groupe918 677 056
P5Dans les réserves-877 435 648
P7TOTAL (III)116 454 000
P8Impôts différés52 286 000
P9Ecarts d’acquisition-83 469 888
R1Impôts différés366 264 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION202 451 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition52 286 000
31/12/2020 : Compte annuel consolidé
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 10362 du 19/08/2021
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition679 827 352
A2Sur valeurs - goodwill-763 297 240
A3Différence de première consolidation-83 469 888
P1Ecarts de conversion-633 078 296
P2Résultat consolidé part du groupe918 677 056
P5Dans les réserves-877 435 648
P7TOTAL (III)116 454 000
P8Impôts différés52 286 000
P9Ecarts d’acquisition-83 469 888
R1Impôts différés366 264 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION202 451 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition52 286 000
31/12/2020 : Compte annuel banque
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 10361 du 19/08/2021
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit679 827 352
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-763 297 240
A3TOTAL ACTIF-83 469 888
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-633 078 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle918 677 056
P5PASSIF - Réserves-877 435 648
P7PASSIF - Report à nouveau116 454 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice52 286 000
P9TOTAL PASSIF-83 469 888
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés366 264 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées202 451 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice52 286 000
31/12/2019 : Compte annuel consolidé
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 4821 du 06/07/2020
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition679 827 352
A2Sur valeurs - goodwill-763 297 240
A3Différence de première consolidation-83 469 888
P1Ecarts de conversion-633 078 296
P2Résultat consolidé part du groupe918 677 056
P5Dans les réserves-877 435 648
P7TOTAL (III)116 454 000
P8Impôts différés52 286 000
P9Ecarts d’acquisition-83 469 888
R1Impôts différés366 264 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION202 451 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition52 286 000
31/12/2019 : Compte annuel banque
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 4820 du 06/07/2020
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit679 827 352
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-763 297 240
A3TOTAL ACTIF-83 469 888
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-633 078 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle918 677 056
P5PASSIF - Réserves-877 435 648
P7PASSIF - Report à nouveau116 454 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice52 286 000
P9TOTAL PASSIF-83 469 888
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés366 264 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées202 451 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice52 286 000
31/12/2018 : Compte annuel banque
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 4342 du 19/06/2019
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit679 827 352
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-763 297 240
A3TOTAL ACTIF-83 469 888
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-633 078 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle918 677 056
P5PASSIF - Réserves-877 435 648
P7PASSIF - Report à nouveau116 454 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice52 286 000
P9TOTAL PASSIF-83 469 888
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés366 264 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées202 451 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice52 286 000
31/12/2018 : Compte annuel consolidé
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 4343 du 19/06/2019
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le N.C            
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition679 827 352
A2Sur valeurs - goodwill-763 297 240
A3Différence de première consolidation-83 469 888
P1Ecarts de conversion-633 078 296
P2Résultat consolidé part du groupe918 677 056
P5Dans les réserves-877 435 648
P7TOTAL (III)116 454 000
P8Impôts différés52 286 000
P9Ecarts d’acquisition-83 469 888
R1Impôts différés366 264 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION202 451 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition52 286 000
31/12/2017 : Compte annuel banque
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 4529 du 29/06/2018
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit679 827 352
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-763 297 240
A3TOTAL ACTIF-83 469 888
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-633 078 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle918 677 056
P5PASSIF - Réserves-877 435 648
P7PASSIF - Report à nouveau116 454 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice52 286 000
P9TOTAL PASSIF-83 469 888
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés366 264 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées202 451 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice52 286 000
31/12/2017 : Compte annuel consolidé
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 4531 du 29/06/2018
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition679 827 352
A2Sur valeurs - goodwill-763 297 240
A3Différence de première consolidation-83 469 888
P1Ecarts de conversion-633 078 296
P2Résultat consolidé part du groupe918 677 056
P5Dans les réserves-877 435 648
P7TOTAL (III)116 454 000
P8Impôts différés52 286 000
P9Ecarts d’acquisition-83 469 888
R1Impôts différés366 264 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION202 451 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition52 286 000
31/12/2016 : Compte annuel banque
Greffe : MEAUX (7701)
Numéro de dépôt : 4147 du 15/06/2017
Numéro de gestion : 1984B00420
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit679 827 352
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-763 297 240
A3TOTAL ACTIF-83 469 888
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-633 078 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle918 677 056
P5PASSIF - Réserves-877 435 648
P7PASSIF - Report à nouveau116 454 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice52 286 000
P9TOTAL PASSIF-83 469 888
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés366 264 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées202 451 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice52 286 000
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
23/10/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2304081
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège Social : 1 bis rue Jean Wiener – 77420 Champs sur Marne 784 275 778 RCS Meaux Situation trimestrielle au 30 septembre2023 (en milliers d’euros) ACTIF 30/09/2023 30/09/2022 CAISSES, BANQUES CENTRALES 4 863 5 081 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILEES 185 947 210 759 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 2 985 793 5 556 538 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 10 593 220 9 851 004 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE 61 484 72 080 ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE 21 776 33 055 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME 276 535 273 555 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES 587 912 564 757 OPERATIONS DE CREDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 0 0 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 603 759 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 60 007 63 236 AUTRES ACTIFS 206 327 233 164 COMPTES DE REGULARISATION 83 004 92 590 TOTAL DE L'ACTIF 15 067 471 16 956 578 PASSIF 30/09/2023 30/09/2022 BANQUES CENTRALES 0 0 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 3 320 620 4 078 896 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 9 085 911 10 415 922 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 0 0 AUTRES PASSIFS 41 608 35 117 COMPTES DE REGULARISATION 271 253 190 608 PROVISIONS 217 612 159 802 DETTES SUBORDONNEES 478 478 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG) 1 118 145 1 120 541 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 1 011 844 955 214 Capital souscrit 486 773 474 476 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 356 712 351 706 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 56 729 40 021 Résultat de l'exercice (+/-) 59 609 36 990 TOTAL DU PASSIF 15 067 471 16 956 578 HORS BILAN 30/09/2023 30/09/2022 Engagements donnés     Engagements de financement 501 782 538 193 Engagements de garantie 18 829 308 19 562 828 Engagements sur titres 530 0 Engagements reçus     Engagements de financement 324 000 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 0

24/07/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303376
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation trimestrielle au 30 juin 2023 (En milliers d'euros) ACTIF 30/06/2023 30/06/2022 CAISSES, BANQUES CENTRALES 5 028 5 068 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILEES 194 709 206 757 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 3 335 542 5 521 112 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 10 409 649 9 619 630 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE 62 117 74 664 ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE 21 980 33 551 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME 300 001 273 931 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES 565 918 564 757 OPERATIONS DE CREDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 0 0 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 645 812 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 61 111 63 463 AUTRES ACTIFS 213 123 218 758 COMPTES DE REGULARISATION 93 718 111 319 TOTAL DE L'ACTIF 15 263 541 16 693 822 PASSIF 30/06/2023 30/06/2022 BANQUES CENTRALES 0 0 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 3 167 860 3 945 813 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 9 395 178 10 340 342 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 0 0 AUTRES PASSIFS 41 616 32 785 COMPTES DE REGULARISATION 339 137 158 245 PROVISIONS 198 094 151 667 DETTES SUBORDONNEES 478 478 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG) 1 118 145 1 120 541 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 1 003 033 943 951 Capital souscrit 483 975 468 721 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 356 712 351 706 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 56 729 40 021 Résultat de l'exercice (+/-) 53 596 31 482 TOTAL DU PASSIF 15 263 541 16 693 822 HORS BILAN 30/06/2023 30/06/2022 Engagements donnés     Engagements de financement 529 423 531 613 Engagements de garantie 19 066 405 19 603 429 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus     Engagements de financement 195 000 52 000 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 0

10/07/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2303124
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Exercice 2022. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2022. I. — Compte de résultat. (En milliers d'Euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés 3.1 248 390 243 344 Intérêts et charges assimilées 3.1 -41 098 -36 168 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2 34 011 24 789 Commissions (produits) 3.3 46 152 45 152 Commissions (charges) 3.3 -62 457 -67 281 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 0 0 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 -22 305 1 959 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 233 1 719 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -14 603 -7 648 Produit net bancaire 188 323 205 866 Charges générales d'exploitation 3.7 -90 125 -88 336 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -6 617 -7 075 Résultat brut d'exploitation 91 581 110 455 Coût du risque 3.8 -44 098 -39 395 Résultat d'exploitation 47 483 71 060 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 218 -600 Résultat courant avant impôt 47 701 70 460 Résultat exceptionnel 3.10 -61 -57 Impôt sur les bénéfices 3.11 -15 647 -20 029 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 889 927 Résultat net 32 882 51 301 II. — Bilan et hors bilan (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisses, banques centrales 5 134 4 870 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 205 095 192 618 Créances sur les établissements de credit 4.1 5 277 062 5 802 526 Operations avec la clientèle 4.2 10 066 369 9 324 184 Obligations et autres titres a revenu fixe 72 345 90 709 Actions et autres titres a revenu variable 28 261 32 439 Participations et autres titres détenus a long terme 4.4 277 280 221 130 Parts dans les entreprises liées 4.4 564 757 564 757 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 4.5 782 839 Immobilisations corporelles 4.5 62 768 65 373 Autres actifs 4.7 228 316 175 772 Comptes de régularisation 4.8 145 989 188 037 Total de l'actif 16 934 158 16 663 254 Hors bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements de financement 5.1 503 898 400 149 Engagements de garantie 5.1 19 411 057 20 006 225 Engagements sur titres 5.1 0 0 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de credit 4.1 4 178 303 4 216 482 Operations avec la clientèle 4.2 10 315 916 9 987 095 Dettes représentées par un titre 4.6 0 0 Autres passifs 4.7 30 456 27 530 Comptes de régularisation 4.8 149 181 127 534 Provisions 4.9 183 819 134 824 Dettes subordonnées 4.10 478 140 487 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.11 1 119 992 1 120 881 Capitaux propres hors FRBG 4.12 956 013 908 421 Capital souscrit 479 383 458 738 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 351 706 311 065 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 40 021 35 296 Résultat de l'exercice (+/-) 32 882 51 301 Total du passif 16 934 158 16 663 254 Hors bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements reçus : Engagements de financement 5.1 377 000 0 Engagements de garantie 5.1 0 0 Engagements sur titres 5.1 0 0 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité CASDEN comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE , sont organisées autour de deux grands pôles métiers : La Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . Il n’y a pas eu d’évènement significatif durant l’année 2022. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . Les comptes individuels annuels de la CASDEN sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 15 mars 2023. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 31 mai 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptable s . Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2022. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2022 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par a CASDEN représente 11 845 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 562 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 31 200 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par la CASDEN représente pour l’exercice 1 225 milliers d’euros dont 1 041 milliers d’euros comptabilisés en charge et 184 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 034 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables. Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 39 053 -28 532 10 521 32 307 -22 340 9 967 Opérations avec la clientèle 165 565 -4 928 160 637 168 298 -2 496 165 802 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 959 -4 056 1 903 5 516 -3 962 1 554 Dettes subordonnées 2 165 -399 1 766 721 -3 559 -2 838 Autres 35 648 -3 183 32 465 36 502 -3 811 32 691 Total 248 390 -41 098 207 292 243 344 -36 168 207 176 3.2. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables. Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Actions et autres titres à revenu variable 1 189 518 Participations et autres titres détenus à long terme 32 822 24 271 Parts dans les entreprises liées 0 0 Total 34 011 24 789 3.3. Commissions . Principes comptables. Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 0 -49 964 -49 964 0 -58 224 -58 224 Opérations avec la clientèle 25 275 -26 25 249 29 624 -35 29 589 Opérations sur titres 0 0 0 0 0 0 Moyens de paiement 0 -50 -50 0 -37 -37 Opérations de change 0 0 0 0 0 0 Engagements hors-bilan 16 -1 572 -1 556 17 0 17 Prestations de services financiers 20 861 -10 845 10 016 15 511 -8 985 6 526 Activités de conseil 0 0 0 0 0 0 Autres commissions (1) 0 0 0 0 0 0 Total 46 152 -62 457 -16 305 45 152 -67 281 -22 129 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables. Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. La CASDEN n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation. 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables. Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -25 405 0 -25 405 -6 0 -6 Dotations -25 838 0 -25 838 -1 036 0 -1 036 Reprises 433 0 433 1 030 0 1 030 Résultat de cession 3 109 0 3 109 1 965 0 1 965 Autres éléments -9 0 -9 0 0 0 Total -22 305 0 -22 305 1 959 0 1 959 3.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables. Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 0 -3 708 -3 708 0 -2 577 -2 577 Refacturations de charges et produits bancaires 0 -3 420 -3 420 0 -3 724 -3 724 Activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges accessoires (1) 233 -7 475 -7 242 1 719 -1 347 372 Total 233 -14 603 -14 370 1 719 -7 648 -5 929 ( 1) Pour rappel, en 2021, un produit de 848 milliers d’euros a été comptabilisé au sein du poste « Autres produits d’exploitation bancaire » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie du poste « Autres charges d’exploitation bancaire ». 3.7. Charges générales d'exploitation . Principes comptables. Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Frais de personnel Salaires et traitements -22 580 -23 815 Charges de retraite et assimilées (1) -6 917 -7 184 Autres charges sociales -10 845 -10 458 Intéressement des salariés -3 162 -3 139 Participation des salariés -1 854 -1 564 Impôts et taxes liés aux rémunérations -3 170 -2 847 Total des frais de personnel -48 528 -49 007 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -3 244 -2 906 Autres charges générales d'exploitation -38 353 -36 423 Total des autres charges d'exploitation -41 597 -39 329 Total -90 125 -88 336 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 184 cadres et 311 non-cadres, soit un total de 495 salariés. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE présentées en frais de gestion. 3.8. Coût du risque . Principes comptables. Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -116 459 111 242 -3 458 766 -7 909 -105 995 88 913 -4 089 242 -20 929 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Provisions Engagements hors-bilan -26 535 98 0 0 -26 437 -60 763 42 875 0 0 -17 888 Provisions pour risque clientèle -13 303 3 551 0 0 -9 752 -3 595 3 017 0 0 -578 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -156 297 114 891 -3 458 766 -44 098 -170 353 134 805 -4 089 242 -39 395 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet Reprises de dépréciations utilisées Reprises de provisions devenues sans objet Reprises de provisions utilisées Total reprises nettes 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : – les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; – les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 6 799 0 0 6 799 1 047 0 0 1 047 Dotations -477 0 0 -477 -702 0 0 -702 Reprises 7 276 0 0 7 276 1 749 0 0 1 749 Résultat de cession -7 276 0 695 -6 581 -1 661 0 14 -1 647 Total -477 0 695 218 -614 0 14 -600 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 477 milliers d’euros sur les titres Banque de Polynésie ; les reprises de dépréciations sur titres de participation : 7 276 milliers d’euros sur l’avance dans le GIE KONIAMBO ; le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : moins–value sur la cession de l’avance dans le GIE KONIAMBO pur 7 276 milliers d’euros. 3.10. Résultat exceptionnel . Principes comptables. Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits exceptionnels 0 0 Charges exceptionnelles -61 -57 Régularisation de TVA -61 -57 3.11. Impôt sur les bénéfices . Principes comptables. Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La CASDEN, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigibles au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2022 . La CASDEN est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquittées auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : En milliers d'euros Bases imposables aux taux de 25,00% 15,00% Au titre du résultat courant 56 645 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 0 56 645 0 Imputations des déficits 0 0 Bases imposables 56 645 0 Base Effet intégration fiscale -24 0 IS de base CASDEN à 25% -14 155 0 + Contributions 3,3% -442 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 4 878 0 Impôt comptabilisé -9 719 0 Impôt des territoires Outre Mer -1 160 0 Etalement et régularisation d’Is -224 0 Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés (1) -4 508 0 Provisions pour impôts divers -36 0 Total -15 647 0 (1) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 4 508 milliers d’euros. Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires . Principes comptables. Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. La CASDEN ne réalise pas d’opérations de pension. Dépréciation. Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Créances à vue 258 834 549 959 Comptes ordinaires 258 834 549 959 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 5 014 085 5 248 543 Comptes et prêts à terme 5 014 085 5 248 543 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 4 143 4 024 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 5 277 062 5 802 526 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 258 417 milliers d'euros à vue et 4 997 884 milliers d'euros à terme. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes à vue 13 739 17 349 Comptes ordinaires créditeurs 13 739 17 349 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 4 162 036 4 199 096 Comptes et emprunts à terme 4 162 036 4 199 096 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 0 Dettes rattachées 2 528 37 Total 4 178 303 4 216 482 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 63 milliers d'euros à vue et 3 671 162 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle . 4.2.1. Opérations avec la clientèle . Principes comptables. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. La CASDEN ne réalise pas d’opérations de pension. Dépréciation. Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les encours classés en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut ; Probabilités de défaut jusqu’à la maturité du contrat. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 5 590 6 728 Créances commerciales 0 0 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 1 629 526 1 436 629 Crédits à l'équipement 43 190 43 851 Crédits à l'habitat 8 112 859 7 656 387 Autres crédits à la clientèle 13 324 10 571 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 127 500 46 500 Autres 791 309 Autres concours à la clientèle 9 927 190 9 194 247 Créances rattachées 13 849 12 397 Créances douteuses 198 536 195 065 Dépréciations des créances sur la clientèle -78 796 -84 253 Total 10 066 369 9 324 184 Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Livret A 0 0 PEL / CEL 0 0 Autres comptes d'épargne à régime spécial 10 263 193 9 952 869 Comptes d'épargne à régime spécial 10 263 193 9 952 869 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 29 416 14 330 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 19 734 18 129 Dettes rattachées 3 573 1 767 Total 10 315 916 9 987 095 (1) Voir tableau suivant (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 26 630 0 26 630 11 538 0 11 538 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 2 786 2 786 0 2 792 2 792 Total 26 630 2 786 29 416 11 538 2 792 14 330 3 .2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 28 521 0 0 0 0 Entrepreneurs individuels 0 0 0 0 0 Particuliers 9 754 928 198 536 -78 796 72 418 -34 508 Administrations privées 9 672 0 0 0 0 Administrations publiques et Sécurité Sociale 0 0 0 0 0 Autres 153 507 0 0 0 0 Total au 31/12/2022 9 946 628 198 536 - 78 796 72 418 - 34 508 Total au 31/12/2021 9 213 372 195 065 - 84 253 86 616 - 48 642 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. Titres de transaction. Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 217 516 10 190 0 227 706 0 181 264 10 258 0 191 522 Créances rattachées 0 1 926 24 0 1 950 0 1 728 24 0 1 752 Dépréciations 0 -24 561 0 0 -24 561 0 -656 0 0 -656 Effets publics et valeurs assimilées 0 194 881 10 214 0 205 095 0 182 336 10 282 0 192 618 Valeurs brutes 0 73 204 0 0 73 204 0 89 702 0 0 89 702 Créances rattachées 0 1 038 0 0 1 038 0 1 276 0 0 1 276 Dépréciations 0 -1 897 0 0 -1 897 0 -269 0 0 -269 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 72 345 0 0 72 345 0 90 709 0 0 90 709 Montants bruts 0 29 367 0 0 29 367 0 33 673 0 0 33 673 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -1 106 0 0 -1 106 0 -1 234 0 0 -1 234 Actions et autres titres à revenu variable 0 28 261 0 0 28 261 0 32 439 0 0 32 439 Total 0 295 487 10 214 0 100 606 0 305 484 10 282 0 315 766 Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 203 145 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 9 600 milliers d’euros. Obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 34 991 0 34 991 0 51 820 0 51 820 Titres non cotés 0 36 316 0 36 316 0 37 613 0 37 613 Titres prêtés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 1 038 0 1 038 0 1 276 0 1 276 Total 0 72 345 0 72 345 0 90 709 0 90 709 Dont titres subordonnés 0 0 0 0 0 0 0 0 Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 1 897 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 269 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 244 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 328 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 3 610 0 3 610 0 7 708 0 7 708 Titres non cotés 0 24 651 0 24 651 0 24 731 0 24 731 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 28 261 0 28 261 0 32 439 0 32 439 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 28 261 milliers d’euros d’OPCVM dont 3 610 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2022 (contre 32 439 milliers d’euros d’OPCVM dont 7 708 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2021). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 106 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 234 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 9 544 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 15 071 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2022 Effets publics 10 282 0 0 0 0 -68 0 0 10 214 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 10 282 0 0 0 0 -68 0 0 10 214 4.3.3. Reclassements d’actifs . Principes comptables. Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La CASDEN n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables. Titres de participation et parts dans les entreprises liées Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'euros) 01/01/2022 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2022 Participations et autres titres détenus à long terme 240 829 57 658 8 306 0 0 290 181 Parts dans les entreprises liées 564 778 0 0 0 0 564 778 Valeurs brutes 805 607 57 658 8 306 0 0 854 959 Participations et autres titres à long terme -19 699 -478 -7 276 0 0 -12 901 Parts dans les entreprises liées -21 0 0 0 0 -21 Dépréciations -19 720 -478 -7 276 0 0 -12 922 Immobilisations financières nettes 785 887 57 180 1 030 0 0 842 037 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 2 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (19 355 milliers d’euros). La CASDEN a souscrit à l’émission d’un autre TSSDI BPCE pour 51 520 milliers d’euros en 2022. Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2022 s’élève à 540 875 milliers d’euros représentent l’essentiel du poste « parts dans les entreprises liées ». Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la CASDEN, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la CASDEN et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 4.4.2. Tableau des filiales et participations . Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Désignation de la valeur Capitaux Propres Résultat Exercice % Capital détenu par le groupe % Capital détenu par Montants (en milliers d'euros) Valeur brute comptable Provisions Valeur nette comptable 31/12/2021 31/12/2021 CASDEN CASDEN 31/12/2021 début exercice fin exercice début exercice dotation reprise fin exercice début exercice fin exercice Parts dans les entreprises liées 564 778 564 778 564 757 564 757 BPCE (1) 17 827 780 313 857 2,86 540 875 540 875 0 0 540 875 540 875 BP Développement 681 938 110 451 3,68 23 902 23 902 21 21 23 881 23 881 DIVERS < 1000 milliers d’euros 1 1 0 0 1 1 Titres de participation 112 491 112 491 111 858 111 380 Inter Promo 317 -10 100,00 217 217 0 0 217 217 SAS Finance 3 024 427 100,00 2 038 2 038 0 0 2 038 2 038 SCI MONTORGUEIL 6 531 630 0,25 2 2 0 0 2 2 PARNASSE GARANTIES 123 754 4 340 80,00 79 745 79 745 0 0 79 745 79 745 PARNASSE NELSON 1 456 -3 100,00 1 000 1 000 0 0 1 000 1 000 SGCB 144 299 19 926 9,90 20 647 20 647 0 0 20 647 20 647 BDP 85 899 20 094 9,90 8 798 8 798 599 478 1 077 8 199 7 721 DIVERS < 1000 milliers d’euros 44 44 34 34 10 10 Autres titres détenus à long terme > 1500 milliers d’Euros 127 309 175 091 108 242 163 300 SNC Ponthieu 5 8 169 8 169 8 169 8 169 0 0 GIE GNIFI 0 0 0 0 0 0 GIE KONIAMBO T1 3 038 0 3 038 3 038 0 0 0 GIE Koniambo T2 4 238 0 4 238 4 238 0 0 0 SNC IXORA 3 520 3 520 3 520 3 520 0 0 TSSDI BPCE 91 540 143 060 0 0 91 540 143 060 Divers 16 804 20 342 102 102 16 702 20 240 Créances rattachées 1 029 2 599 1 029 2 599 TSSDI BPCE 652 2 599 652 2 599 Dividende à recevoir BP Développement 377 0 377 0 Total général 805 607 854 959 19 721 478 7 276 12 923 785 886 842 036 (1) Pour BPCE les capitaux propres et résultat de l'exercice sont arrêtés au 31/12/2022 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SCI MONTORGUEIL 1 bis rue Jean Wiener 77420 Champs Sur Marne SCI SCI RUBENS 76-78 avenue de France 75204 Paris cedex 13 SCI SNC PONTHIEU 5 Etang Z'abricots immeuble AGORA 97200 Fort-de-France SNC SNC IXORA 455 Promenade des Anglais, Immeuble Horizon 06200 Nice SNC Opérations avec les entreprises liées En milliers d'euros Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2022 31/12/2021 Créances 0 147 743 147 743 65 110 Dont subordonnées 0 120 000 120 000 39 000 Dettes 0 25 327 25 327 10 110 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 968 968 772 Engagements de financement 0 968 968 772 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Total 174 038 174 038 75 992 Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5. Immobilisations incorporelles et corporelles . Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.5.1. Immobilisations incorporelles . Principes comptables. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels acquis sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Valeurs brutes 23 920 769 -772 19 23 936 Droits au bail et fonds commerciaux 92 0 0 0 92 Logiciels 23 337 535 -237 19 23 654 Autres 491 234 -535 0 190 Amortissements et dépréciations -23 081 -308 235 0 -23 154 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 0 0 0 Logiciels -23 081 -308 235 0 -23 154 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 839 461 -537 19 782 4.5. 2 . Immobilisations corporelles . Principes comptables. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellées en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Valeurs brutes 114 481 7 475 -6 611 -52 115 293 Immobilisations corporelles d'exploitation 114 099 7 475 -6 601 -52 114 921 Terrains 6 437 0 -49 0 6 388 Constructions 67 168 68 -485 0 66 751 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 40 494 7 407 -6 067 -52 41 782 Immobilisations hors exploitation 382 0 -10 0 372 Amortissements et dépréciations -49 108 -6 310 2 892 0 -52 525 Immobilisations corporelles d'exploitation -49 108 -6 310 2 892 0 -52 525 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -20 169 -3 273 472 0 -22 970 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -28 939 -3 036 2 420 0 -29 555 Immobilisations hors exploitation 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 65 373 1 165 -3 719 -52 62 768 4.6. Dettes représentées par un titre . Principes comptables. Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. La CASDEN n’a pas de dettes représentées par un titre. 4.7. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 7 0 38 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 5 846 0 5 474 Créances et dettes sociales et fiscales 20 307 5 165 19 459 3 404 Dépôts de garantie reçus et versés 60 470 12 16 511 9 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 147 532 19 433 139 764 18 643 Total 228 316 30 456 175 772 27 530 4.8. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 994 1 212 1 202 681 Charges et produits constatés d'avance (1) 31 142 50 848 25 178 53 908 Produits à recevoir/Charges à payer 53 290 77 211 42 898 71 165 Valeurs à l'encaissement 822 0 60 0 Autres (2) 59 741 19 910 118 699 1 780 Total 145 989 149 181 188 037 127 534 4.9. Provisions . Principes comptables. Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : • Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. • Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). • Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. • Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Principales hypothèses actuarielles : En pourcentage Régimes CARBP 31/12/2022 31/12/2021 Taux d'actualisation 3,72% 0,86% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 11,2 13,4 4.9.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2022 Provisions pour risques de contrepartie 111 192 39 838 0 -3 649 147 381 Provisions pour engagements sociaux 6 672 4 107 0 -4 554 6 225 Provisions pour PEL/CEL 0 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 3 335 40 0 -4 3 371 Autres 13 625 16 495 0 -3 278 26 842 Autres provisions pour risques 16 960 16 535 0 -3 282 30 213 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 134 824 60 480 0 -11 485 183 819 4.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2022 Dépréciations sur créances sur la clientèle 84 253 118 044 0 -123 501 78 796 Dépréciations sur autres créances 21 880 26 316 0 -7 709 40 487 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 106 133 144 360 0 -131 210 119 283 Provisions sur engagements hors bilan (1) 94 740 26 535 0 -98 121 177 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 16 452 13 303 0 -3 551 26 204 Autres provisions 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 111 192 39 838 0 -3 649 147 381 Total 217 325 184 198 0 -134 859 266 664 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré ; (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1) ; L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours) 4.10. Dettes subordonnées . Principes comptables Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 140 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 478 478 Dettes rattachées 0 9 Total 478 140 487 Le dernier emprunt subordonné à terme est arrivé à échéance le 30/03/2022. 4.11. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux. Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). En milliers d'euros 01/01/2022 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2022 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 1 120 881 0 -889 0 1 119 992 Total 1 120 881 0 -889 0 1 119 992 Au 31 décembre 2022, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 16 219 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 5 666 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. 4.12. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31/12/2020 422 879 52 021 305 129 46 457 826 486 Mouvements de l'exercice 35 859 0 41 232 4 844 81 935 Total au 31/12/2021 458 738 52 021 346 361 51 301 908 421 Variation de capital 20 645 0 0 0 20 645 Résultat de la période 0 0 0 32 882 32 882 Distribution de dividendes 0 0 0 -5 935 -5 935 Changement de méthode 0 0 0 0 0 Autres mouvements (1) 0 0 45 366 -45 366 0 Total au 31/12/2022 479 383 52 021 391 727 32 882 956 013 Le capital social de la CASDEN s’élève à 479 383 milliers d’euros, soit 56 398 047 parts sociales d’une valeur de 8,50 euros chacune, détenues par les sociétaires. Pour rappel, le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.13. Durée résiduelle des emplois et ressources  : Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2022 Total des emplois 3 765 051 1 801 198 4 812 845 5 241 777 0 15 620 871 Effets publics et valeurs assimilées 5 962 27 967 73 616 97 550 0 205 095 Créances sur les établissements de crédit 3 230 267 275 000 1 749 911 21 884 0 5 277 062 Opérations avec la clientèle 517 786 1 498 231 2 960 219 5 090 133 0 10 066 369 Obligations et autres titres à revenu fixe 11 036 0 29 099 32 210 0 72 345 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 12 051 904 1 657 324 444 769 340 700 0 14 494 697 Dettes envers les établissements de crédit 1 739 804 1 656 911 440 888 340 700 0 4 178 303 Opérations avec la clientèle 10 311 622 413 3 881 0 0 10 315 916 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 478 0 0 0 0 478 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés . Principes généraux Engagements de financement : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés : 0 0 En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 503 898 400 149 Ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres ouvertures de crédits confirmés 503 898 400 149 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 503 898 400 149 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 377 000 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 377 000 0 5.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 100 2 344 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 100 2 344 D'ordre de la clientèle 19 410 957 20 003 881 Cautions immobilières 0 0 Cautions administratives et fiscales 0 0 Autres cautions et avals donnés 19 382 847 19 972 003 Autres garanties données 28 110 31 878 Total des engagements de garantie donnés 19 411 057 20 006 225 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 0 0 Total des engagements de garantie reçus 0 0 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 1 799 884 0 1 449 035 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 2 828 270 0 2 035 347 Total 1 799 884 2 828 270 1 449 035 2 035 347 Au 31 décembre 2022, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 995 736 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 916 043 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 804 147 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 532 991 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les autres engagements concernent : Engagement reçus : 2 828 155 milliers d’euros de garantie reçue de Parnasse Garanties contre 2 035 231 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Parnasse Garanties est destinées, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par CASDEN et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables. Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 672 650 0 672 650 -44 774 926 950 0 926 950 -8 135 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 672 650 0 672 650 -44 774 926 950 0 926 950 -8 135 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations fermes 672 650 0 672 650 -44 774 926 950 0 926 950 -8 135 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 50 000 0 50 000 181 50 000 0 50 000 6 Options de taux d'intérêt 50 000 0 50 000 181 50 000 0 50 000 6 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 50 000 0 50 000 181 50 000 0 50 000 6 Total instruments financiers et change à terme 722 650 0 722 650 -44 593 976 950 0 976 950 -8 129 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la CASDEN sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 422 650 250 000 0 0 672 650 306 950 620 000 0 0 926 950 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 422 650 250 000 0 0 672 650 306 950 620 000 0 0 926 950 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 50 000 0 0 50 000 0 50 000 0 0 50 000 Options de taux d'intérêt 0 50 000 0 0 50 000 0 50 000 0 0 50 000 Total 422 650 300 000 0 0 722 650 306 950 670 000 0 0 976 950 31/12/2022 31/12/2021 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -53 509 8 735 0 0 -44 774 -5 159 -2 976 0 0 -8 135 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2022 Opérations fermes 66 950 160 000 445 700 672 650 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 66 950 160 000 445 700 672 650 Opérations conditionnelles 50 000 0 0 50 000 Opérations sur marchés organisés 50 000 0 0 50 000 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 116 950 160 000 445 700 722 650 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la CASDEN établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . Les rémunérations versées en 2022 aux organes de direction s’élèvent à 977 331 euros. 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 2 mars 2022 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2022, la CASDEN n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. (Exercice clos le 31 décembre 2022.) Aux sociétaires, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’Audit. Fondement de l’opinion  Référentiel d’audit  Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance  Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels sont les suivants : Pour Deloitte & Associés, le rapport de constats du commissaire aux comptes résultant de procédures convenues relatives à certaines données utilisées pour le calcul des contributions ex ante 2022 au Fonds de Résolution Unique (le « FRU »). Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  Risque identifié Notre réponse La Casden Banque Populaire est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des provisions pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une dégradation significative du risque de crédit. Ces provisions sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions et dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes des crédit attendues, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits douteux et douteux compromis. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits envers la clientèle s’élève à 78,8 MILLION D’EUROS pour un encours brut de 10 140 MILLION D’EUROS (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 198,5 MILLION D’EUROS) au 31 décembre 2022. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à – 44,1 MILLION D’EUROS (contre – 39,4 MILLION D’EUROS sur l’exercice 2021). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2.1, 4.9.2 de l’annexe des comptes annuels. Provisionnement des encours de crédits non douteux présentant une dégradation significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de provisions, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions ; ont apprécié le caractère approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des provisions au 31 décembre 2022, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2022. Valorisation des titres BPCE  Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 689 MILLION D’EUROS au 31 décembre 2022, contre 541 MILLION D’EUROS au 31 décembre 2021. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4.1 et 4.4.2 de l’annexe des comptes annuels. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales entités ; l’obtention et la revue des plans d’affaires filiales et principales participations et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de cet exercice. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-après : La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du Conseil d’Administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 du code de commerce. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de Casden Banque Populaire par l’Assemblée Générale du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2022, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 14ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 12ème année sans interruption. Précédemment, le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaire aux comptes de la Casden de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit  Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris la Défense, le 15 mai 2023 Les Commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit : Deloitte & Associés : Antoine PRIOLLAUD ; Marjorie BLANC LOURME ; Associé, Associée. B. — Comptes consolidés IFRS du 01 au 31 décembre 2022 I. — Compte de résultat consolidé. ( En milliers d’ E uros ) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 243 115 243 445 Intérêts et charges assimilées 4.1 -36 730 -35 715 Commissions (produits) 4.2 46 154 44 904 Commissions (charges) 4.2 -62 447 -67 272 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 -1 551 7 119 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 32 825 24 271 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti 0 0 Produit net des activités d’assurance 0 0 Produits des autres activités 4.6 367 1 140 Charges des autres activités 4.6 -14 466 -7 066 Produit net bancaire 207 267 210 826 Charges générales d’exploitation 4.7 -90 275 -88 049 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -6 956 -7 389 Résultat brut d’exploitation 110 036 115 388 Coût du risque de crédit 7.1.1 -42 715 -39 854 Résultat d’exploitation 67 321 75 534 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 12.4.2 3 995 4 114 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 695 14 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Résultat avant impôts 72 011 79 662 Impôts sur le résultat 11.1 -9 755 -14 019 Résultat net 62 256 65 643 II. — Résultat global. ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net 62 256 65 643 Éléments recyclables en résultat net -43 277 550 Écarts de conversion 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -26 337 -1 452 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l’activité d’assurance 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d’éléments recyclables -501 -1 947 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -32 127 3 682 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 0 Impôts liés 15 688 267 Éléments non recyclables en résultat net -117 363 115 755 Réévaluation des immobilisations 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 985 1 118 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -118 047 115 390 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d’éléments non recyclables 0 0 Impôts liés -301 -753 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -160 640 116 305 Résultat global -98 384 181 947 Part du groupe -98 384 181 947 Participations ne donnant pas le contrôle 0 Pour information : montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables -1 661 III. — Bilan consolidé (En milliers d’euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 5.1 5 134 4 870 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2. 174 750 85 442 Instruments dérivés de couverture 5.3 8 890 4 651 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 005 532 1 077 549 Titres au coût amorti 5.5. 110 214 10 282 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5. 25 302 678 5 785 631 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5. 310 036 773 9 304 488 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 3 609 Placements des activités d’assurance 0 0 Actifs d’impôts courants 6 218 4 659 Actifs d’impôts différés 11. 244 372 32 131 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 300 694 336 310 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 12.4.1 89 542 108 916 Immeubles de placement 5.8 11 11 Immobilisations corporelles 5.9 63 613 65 905 Immobilisations incorporelles 5.9 691 747 Ecarts d’acquisition 3.5.1 0 0 Total des actifs 16 949 112 16 825 201 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 0 0 Instruments dérivés de couverture 5.3 54 438 14 166 Dettes représentées par un titre 5.10 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.11.1 4 122 533 4 213 832 Dettes envers la clientèle 5.11.2 10 315 858 9 987 051 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 8 723 0 Passifs d’impôts courants 4 489 3 382 Passifs d’impôts différés 11.2 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.12 170 150 146 817 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 5.7 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance 9.1.2 0 0 Provisions 5.13 166 854 130 199 Dettes subordonnées 5.14 478 140 487 Capitaux propres 2 105 589 2 189 267 Capitaux propres part du groupe 2 105 589 2 189 267 Capital et primes liées 5.15.1 479 927 459 282 Réserves consolidées 1 639 060 1 579 356 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global - 75   654 84 986 Résultat de la période 62 256 65 643 Participations ne donnant pas le contrôle 5.16 0 0 Total des passifs et capitaux propres 16 949 112 16 825 201 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (note 5.15.1) Primes (note 5.15.1) Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2021 422 879 544 1 585 769 1 541 5 339 1 817 -38 343 -1 673 48 140 2 026 013 2 026 013 Distribution -5 224 -5 224 -5 224 Augmentation de capital (note 5.15.1) 43 027 43 027 43 027 Remboursement de TSS -7 168 -7 168 -7 168 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les Participations ne donnant pas le contrôle (note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec Les actionnaires 35 859 -5 224 30 635 30 635 Gains et pertes comptabilisés directement en Autres éléments du résultat global (note 5.17) -1 189 -1 073 3 069 -1 446 116 305 116 305 Résultat de la période -1 189 -1 073 65 643 65 643 65 643 Résultat global -1 189 -1 073 3 069 76 585 -846 65 643 181 947 181 947 Autres variations Capitaux propres au 31 décembre 458 738 544 1 579 356 468 8 408 -846 65 643 2 189 267 2 189 267 Affectation du résultat de l’exercice 2021 Capitaux propres au 1er janvier 458 738 544 8 408 371 76 585 -846 65 943 2 254 910 2 254 910 Distribution -5 937 -5 937 Augmentation de capital (note 5.15.1) 29 082 29 082 29 082 Remboursement de TSS (note 5.15.2) -8 437 -8 437 -8 437 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 20 645 -5 937 14 708 14 708 Gains et pertes comptabilisés directement en Autres éléments du résultat global (note 5.17) 0 -19 539 -23 369 -372 -118 093 730 -160 640 -160 640 Résultat de la période 62 256 62 256 62 256 Résultat global -19 536 -23 369 -372 -118 093 730 62 256 -98 384 -98 384 Autres variations -2 -2 -2 Capitaux propres au 31 décembre 2022 479 383 544 1 639 060 -19 068 -14 961 -1 -41 508 -116 62 256 2 105 589 2 105 589 V. — Tableau des flux de trésorerie. ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat avant impôts 72 011 79 662 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 6 956 7 389 +/- Dotations nettes aux dépréciations des écarts d’acquisition et des autres immobilisations -0 +/- Dotations nettes aux provisions 42 271 33 354 +/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence -3 995 -4 114 +/- Perte nette/gain net des activités d’investissement -28 473 -22 775 +/- (Produits)/charges des activités de financement 0 0 +/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie) 32 462 33 133 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 49 221 46 987 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 196 518 -922 309 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -400 407 978 571 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 18 710 -31 695 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -50 471 -28 784 Impôts versés -15 818 -20 379 Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -251 468 -24 596 Total flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle ( A ) – activités poursuivies -130 236 102 053 +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -28 235 -73 280 +/- Flux liés aux immeubles de placement 0 0 +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -3 912 -2 933 Total flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement ( B ) – activités poursuivies -32 147 -76 213 +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 15 141 31 346 +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -140 009 -150 037 Total flux net de trésorerie lié aux opérations de financement ( C ) – activités poursuivies -124 868 -118 691 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie ( D ) activités poursuivies 0 0 Total flux net de trésorerie lié aux actifs et passifs destinés à être cédés ( E ) augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D+E ) -287 251 -92 851 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 4 870 5 495 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 549 833 632 177 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -17 349 -7 467 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 537 354 630 205 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 5 134 4 870 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 258 708 549 833 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -13 739 -17 349 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 250 103 537 354 Variation de la trésorerie nette -287 251 -92 851 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe CASDEN Banque Populaire Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE . Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux banque populaire et caisses d’épargne Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les Sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité   : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du Groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs Sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les Sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance, dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et de l'assurance, de la banque de financement et des services financiers et de leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et de l'assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, le pôle Solutions & Expertises financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions et les garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les autres réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services, regroupant la gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de grande clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking). Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans son intérêt. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe. 1.2. Mécanisme de garantie. Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code Monétaire et Financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’y organiser la solidarité financière. Celle-ci repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs, voire tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra, si besoin, mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou de plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficulté, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs, voire de tous les affiliés, ou encore de mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux, dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux, ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle, accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire, bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée par la Caisse d’Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs. Néant. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture. Néant . Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité. 2.1. Cadre réglementaire. Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel. Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2021 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations, dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022. Les textes nouvellement applicables en 2022 sont des amendements de portée spécifique ou mineure. Ils n’ont pas eu d’effet sur les comptes consolidés du Groupe. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macrocouverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en notes annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, International Accounting Standard Board (IASB) a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Celui-ci apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE, qui est un conglomérat financier, a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, BPCE Assurances, NA, BPCE Vie et ses fonds consolidés, BPCE Life, BPCE Assurances IARD, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le Groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du Groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l’introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au Journal officiel de l'union européenne (JOUE) le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables Norme IFRS 17 La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l’IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Celui-ci apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. L’IASB a publié le 9 décembre 2021 un amendement à IFRS 17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Cet amendement a été adopté par le règlement (UE) 2022/1491 de la Commission du 8 septembre 2022. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciation d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. Impacts quantitatifs (IFRS 17 IFRS 9) L’impact sur les capitaux propres de la première application d’IFRS 17 ainsi que l’impact d’IFRS 9 pour les filiales d’assurance du Groupe s’élève à 712 000 euros au 1er janvier 2022. Amendements à la norme IAS 12 : impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d’une même transaction Les modifications apportées à la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » adoptées par l’Union européenne le 11 août 2022 seront applicables à compter du 1er janvier 2023. Les amendements viennent préciser et réduire le champ d’application de l’exemption offerte par la norme IAS 12. Sont notamment concernés les contrats de location et les coûts de démantèlement, pour lesquels il convient de comptabiliser à la fois un actif et un passif et qui devront désormais donner lieu à la comptabilisation d’impôts différés. Depuis la date de la première application de la norme IFRS 16, le Groupe ne présente pas d’impôt différé en date de comptabilisation initiale des contrats de location, dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Par la suite, les différences temporelles nettes ultérieures, résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif, entraînent la constatation d’un impôt différé. Ces amendements n’ont donc aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe BPCE. 2.3. Recours à des estimations et jugements. La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations, utilisant les informations disponibles à la date de clôture, font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2022, les estimations comptables, qui nécessitent la formulation d’hypothèses, sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture (note 5.3) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10). Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour évaluer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le chapitre 2 « Déclaration de performance extrafinancière ». Les informations concernant l’effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.11, 5.12.2. Risques climatiques L’urgence environnementale et climatique représente l’un des plus grands défis auxquels les économies de la planète et l’ensemble des acteurs économiques sont confrontés aujourd’hui. La finance peut et doit être aux avant-postes de la transition écologique en orientant les flux financiers vers une économie durable. Convaincue de l’importance des risques et des opportunités suscités par le changement climatique, BPCE a placé la transition énergétique et le climat parmi les trois axes majeurs de son plan stratégique. Le Groupe BPCE est exposé, directement ou indirectement, à travers les établissements du Groupe et filiales, à plusieurs facteurs de risques liés au climat. Pour les qualifier, BPCE a adopté la terminologie des risques proposés par la TCFD (Task Force on Climate-Related Financial Disclosures) : « risque de transition » et « risque physique ». Dans le cadre de l’appétit aux risques et du processus d’identification des risques, l’évaluation de la matérialité de ces risques est revue annuellement et pourra, le cas échéant, être affinée à l’aide de nouvelles méthodologies de mesure. Le risque physique est pris en compte dans l’évaluation interne du besoin en capital du Groupe (processus ICAAP) et le risque de transition pour GFS de manière implicite. En effet, les modèles de notation internes des contreparties prennent déjà en compte les évolutions possibles de l’environnement économique dans un horizon de temps raisonnable (un à trois ans) et couvrent donc les possibles impacts de la transition climatique, même si ceux-ci ne peuvent pas actuellement être dissociés. Des réflexions sont engagées pour mieux prendre en compte l’impact potentiel à long terme du risque de transition en déployant une logique de tests de résistance. Le Groupe a par ailleurs progressivement déployé plusieurs outils visant à évaluer et à piloter son exposition. La Banque de grande clientèle évalue les effets de ses transactions sur le climat en attribuant une note climatique (« Green Weighting Factor Color Rating ») soit à l’actif ou au projet financé, soit à l’emprunteur, quand il s’agit d’un financement classique. Pour les clients entreprises des établissements régionaux, a été mis en place un questionnaire ESG, visant à mieux connaître leur maturité en matière d’enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et en particulier climatiques, et à détecter leurs besoins d’accompagnement, à remonter les données nécessaires au calcul de l’alignement des encours et à intégrer ces critères comme une aide à l’évaluation des dossiers de crédit. Le processus d’identification, de quantification et de gestion des risques liés au climat se renforce au fur et à mesure de la collecte de données disponibles ou à recueillir, en complétant notamment le dispositif sur la quantification des risques et le suivi du risque physique. Le Groupe BPCE a participé à l’exercice pilote climatique de l’ACPR sur le risque de transition. Celui-ci a permis, concernant le risque de crédit, de mener des réflexions sur le cadre méthodologique et d’identifier des travaux en amont de ces exercices pour surmonter plusieurs difficultés en lien notamment avec les différences entre la classification sectorielle utilisée par l’ACPR et la classification interne, et la nécessaire adaptation sur certains aspects des méthodologies internes de projection de portefeuille à des horizons aussi longs (projections demandées jusqu’à 2050). Le Groupe BPCE a également participé en 2022 au premier exercice de stress test climatique de la BCE. Le test de résistance cible des catégories spécifiques d’actifs exposés aux risques climatiques et non le bilan complet des banques. L’exercice s’est appuyé sur trois modules : le premier est un questionnaire qualitatif de 78 questions, réparties en 11 thématiques portant sur des sujets méthodologiques, de collecte de données, de gouvernance, de stratégie commerciale ; le deuxième vise à collecter un certain nombre de métriques sur 22 secteurs jugés sensibles au risque climatique, comme l’intensité carbone ou le nombre de gigatonnes de CO2 équivalent financées ; le troisième consiste à estimer les impacts en résultat, au travers de nos propres modèles internes, pour projeter les paramètres de risques sur différents horizons (1, 3 et 30 ans) et selon plusieurs scénarios, en dissociant risque physique et risque de transition. La participation du Groupe BPCE à l’exercice de stress test climatique 2022 a démontré sa capacité à quantifier le risque climatique selon différents scénarios. Le Groupe, comme la plupart des établissements bancaires, a dû intégrer dans ses modèles internes une nouvelle dimension sectorielle sur des horizons de temps inédit allant jusqu’à trente ans. Au terme de ces exercices, l’impact en matière de risque de crédit est négligeable aux échelles de temps considérées ; les travaux devront cependant être poursuivis, notamment sur les dimensions méthodologiques en particulier de long terme, et enrichis. Enfin, cet exercice a permis au Groupe BPCE de quantifier les principaux risques auxquels il est exposé et de prioriser les actions d’identification, d’atténuation et de surveillance de ces risques. 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des normes comptables. Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 15 mars 2023. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 31 mai 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation. Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers. La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE, à l’exception des filiales d’assurance qui appliquent toujours la norme IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. À titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument, mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle, dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité, n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent également être compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes) ; pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de grande clientèle et Solutions et expertises financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente ») ; le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de grande clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l’actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l’actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l’argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d’intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l’instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. À titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier qui ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique ; les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée ; les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels, dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent entre autres : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (par exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l’actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l’objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels ; les termes contractuels de l’actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s’il répond aux deux conditions suivantes : l’actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l’objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d’actifs financiers ; les termes contractuels de l’actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat, sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur), pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises. Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change, calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires, désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat, si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » Note 3. – Consolidation. 3.1. Entité consolidante. L’entité consolidante du Groupe CASDEN est constituée de la CASDEN. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. Les états financiers du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par CASDEN figure en note 12 « Détail du périmètre de consolidation ». 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle Le contrôle existe lorsque le Groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité, et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le Groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code Monétaire et Financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du Groupe intervient à la date à laquelle il prend le contrôle et cesse le jour où il perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le Groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du Groupe. Exclusion du périmètre de consolidation Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre, conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du Groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s’applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s’applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises. Définitions Une entreprise associée est une entité dans laquelle le Groupe exerce une influence notable. Celle-ci se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement, plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition, puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du Groupe. Lorsqu’une entité du Groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du Groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette, et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque , un fonds de placement, une société d’investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu’un fonds d’investissement d’actifs d’assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l’investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes. Définition . Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c’est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation. Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et des succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au Groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Elimination des opérations réciproques. L’effet des opérations internes au Groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises. En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « États financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût du regroupement d’entreprises pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres, et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes, et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; En date de la prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de la prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le Groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le Groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception, cependant, des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du Groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat Correspondent, pour le Groupe, à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou il peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale, tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées – Part du Groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées – Part du Groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées – Part du Groupe » pour leurs parts respectives ; si tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022. Néant. Note 4. – Notes relatives au compte de résultat. L’essentiel Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts, produits et charges assimilés Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées, ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction, ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB ; un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d’intérêt Charges d’intérêt Net Produits d’intérêt Charges d’intérêt Net Prêts/emprunts sur les établissements de crédit 31 287 -25 811 5 476 27 622 -22 976 4 646 Prêts/emprunts sur la clientèle 206 282 -6 309 199 973 209 959 -3 592 206 367 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 52 0 52 52 0 52 Dettes subordonnées 0 -399 -399 0 -3 559 -3 559 Passifs locatifs 0 -1 -1 0 -1 -1 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 237 621 -32 520 205 101 237 633 -30 128 207 505 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 2 670 0 2 670 2 675 0 2 675 Autres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 670 0 2 670 2 675 0 2 675 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres 240 291 -32 520 207 771 240 308 - 30 128 210 180 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 388 0 388 228 0 228 Instruments dérivés de couverture 2 385 -4 210 -1 825 2 909 -5 587 -2 678 Instruments dérivés pour couverture économique 51 0 51 -0 0 Total des produits et charges d’intérêt 243 115 -36 730 206 385 243 445 -35 715 207 730 4.2. Produits et charges de commissions. Principes comptables . En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du Groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actifs ou aux prestations d’ingénierie financière ; les produits des autres activités (cf. note 4.6), par exemple en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location ; [uniquement pour les établissements et filiales] les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend, entre autres, les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important, ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Chaque élément est ensuite comptabilisé en résultat, en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le Groupe est déjà assuré d’avoir droit compte tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En millions d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 0 -49 954 -49 954 0 -58 215 -58 215 Opérations avec la clientèle 2 543 -26 2 517 2 949 -34 2 915 Prestations de services financiers 20 352 -10 845 9 507 14 451 -8 985 5 466 Ventes de produits d’assurance-vie 22 748 0 22 748 26 693 0 26 693 Moyens de paiement 0 -50 -50 0 -38 -38 Opérations sur titres 466 0 466 760 0 760 Activités de fiducie 27 0 27 32 0 32 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 18 -1 572 -1 554 19 0 19 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total des commissions 46 154 -62 447 -16 293 44 904 -67 272 -22 368 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat, y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur, ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro - couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat -1 242 7 166 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture -309 -47 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) -44 -17 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -265 -30 Variation de la couverture de juste valeur -35 260 -2 718 Variation de l’élément couvert 34 995 2 688 Résultats sur opérations de change 0 0 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat -1 551 7 119 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres. Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat ; les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat, mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts ; les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés ; les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque ; les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. ( En milliers d’Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 3 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 32 822 24 271 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 32 825 24 271 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti. Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. Néant. 4.6. Produits et charges des autres activités. Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location Produits et charges sur immeubles de placement Quote-part réalisée sur opérations faites en commun -3 708 -3 708 -2 577 -2 577 Charges refacturées et produits rétrocédés Autres produits et charges divers d’exploitation 99 -3 486 -3 387 1 140 -3 889 -2 749 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d’exploitation -7 272 -7 272 -600 -600 Autres produits et charges d’exploitation bancaire 99 -14 466 -14 367 1 140 -7 066 -5 926 Total des produits et charges des autres activités (1) 367 -14 466 -14 099 1 140 -7 066 -5 926 (1) Pour rappel, en 2021, un produit de 848 072,80 € a été comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Échange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la cour d’appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. « Risques juridiques » dans la partie « Gestion des Risques »), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Charges des autres activités ». 4.7. Charges générales d’exploitation Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le Groupe CASDEN à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôt, cautions et titres représente 11 845 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 499 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces, qui sont inscrits à l’actif du bilan, s’élèvent à 31 200 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de Surveillance Unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le CRU a déterminé les contributions au Fonds de Résolution Unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le Groupe CASDEN représente, pour l’exercice, 1 225 milliers d’euros, dont 1 041 milliers d’euros comptabilisés en charge et 183 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 1 033 milliers d’euros au 31 décembre 2022. (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de personnel -48 520 -48 864 Impôts, taxes et contributions réglementaires -6 413 -5 433 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation - 33 767 -32 897 Charges de locations -1 307 -855 Autres frais administratifs -41 487 -39 185 Total des charges générales d’exploitation -90 275 -88 049 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code Monétaire et Financier) sont désormais présentées en PNB, et les refacturations des missions Groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs. Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 695 14 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 695 14 Note 5. – Notes relatives au bilan. 5.1. Caisse, banques centrales. Principes comptables Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Caisse 0 0 Banques centrales 5 134 4 870 Total caisse, banques centrales 5 134 4 870 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. Date d’enregistrement des titres Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement-livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particulier. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques, dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du Groupe. (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désigné à la juste valeur sur option Total Actifs financiers relevant d’une activité de transaction Autres actifs financiers Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 52 634 0 52 634 Titres de dettes 0 52 634 0 52 634 Prêts aux établissements de crédit hors Opérations de pension 0 21 884 0 21 884 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 Prêts 0 21 884 0 21 884 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Dérivés de transaction 232 0 0 232 Dépôts de garantie versés 0 0 0 0 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 232 74 518 0 74 750 (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désigné à la juste valeur sur option Total Actifs financiers relevant d’une activité de transaction Autres actifs financiers Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 62 511 0 62 511 Titres de dettes 0 62 511 0 62 511 Prêts aux établissements de crédit hors Opérations de pension 22 773 22 773 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 Prêts 0 22 773 0 22 773 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Dérivés de transaction 158 0 0 0 Dépôts de garantie versés 0 0 0 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 158 85 284 0 85 284 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste « Réserves consolidées en capitaux propres ». Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes. Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée, et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option aide à évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni de comptabiliser ni d'évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. 5.2.3. Instruments dérivés de transaction. Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. Changement du mode de comptabilisation et de présentation des swaps de devises Jusqu’au 31 décembre 2021, la comptabilisation au bilan de la valorisation des swaps de devises de la jambe terme était enregistrée (i) pour la partie composante taux dans le poste « Instruments dérivés hors couverture » et (ii) pour la partie composante change dans le poste « Comptes de régularisation ». À compter du 31 décembre 2021, le principe de comptabilisation pour la partie valorisation des swaps de devises a été revu. Ainsi les deux composantes taux et change de la jambe terme sont incluses dans la valorisation des dérivés au niveau des postes d’actifs/passifs financiers à la juste valeur par résultat (« Instruments dérivés hors couverture »). Cette modification n’a pas eu d’incidence sur le compte de résultat. (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 0 0 0 20 000 152 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 20 000 152 0 Instruments de taux 50 000 232 0 50 000 6 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 50 000 232 0 50 000 6 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 50 000 232 0 70 000 158 0 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 50 000 232 0 70 000 158 0 5.3. Instruments dérivés de couverture. Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et, notamment, la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent, entre autres, la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macrocouverture. COUVERTURE DE JUSTE VALEUR La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce, à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. COUVERTURE DE FLUX DE TRÉSORERIE Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures – taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat, ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. CAS PARTICULIERS DE COUVERTURE DE PORTEFEUILLES (MACROCOUVERTURE) Documentation en couverture de flux de trésorerie Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et des passifs à taux variable : l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou de plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou des pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction, et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet, en particulier, de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de surcouverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis, à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait, entre autres, des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. COUVERTURE D’UN INVESTISSEMENT NET LIBELLÉ EN DEVISES L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou les pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe ; les dépôts à vue ; les dépôts liés au PEL ; la composante inflation du Livret A. La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe ; les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable ; la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette ; la macrocouverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbe » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STR) est fondée sur la courbe d’actualisation €STR, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR ; la valeur temps des couvertures optionnelles ; la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macrocouverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) ; les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value Adjustment et Debit Value Adjustment) ; des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 672 650 8 890 54 438 806 950 3 162 14 166 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 672 650 8 890 54 438 806 950 3 162 14 166 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 672 650 8 890 54 438 806 950 3 162 14 166 Instruments de taux 0 0 0 100 000 1 489 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 100 000 1 489 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 100 000 1 489 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d’investissements nets en devises 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 672 650 8 890 54 438 906 950 4 651 14 166 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Échéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2022  : Inférieur à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Supérieur à 5 ans Couverture de taux d’intérêt 66 950 160 000 327 700 118 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 66 950 160 000 327 700 118 000 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d’investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 66 950 160 000 327 700 118 000 Éléments couverts  : Couverture de juste valeur : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risques (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 58 532 303 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 58 532 303 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 541 800 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 541 800 Titres de dettes Passifs Passifs financiers au coût amorti 312 377 53 254 Dettes envers les établissements de crédit 312 377 53 254 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 912 709 53 557 (1) Pied de coupon inclus. (2) Déqualification, fin de la relation de couverture (full term du dérivé). L’inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises Néant. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises – Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres Cadrage des OCI 01/01/2022 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis ajustment – élément non financier Élément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2022 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 501 -501 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les Opérations en NIH Total 501 -501 0 0 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés », selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 « Actifs au coût amorti ». Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat, mais directement dans le poste « Réserves consolidés en capitaux propres ». Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 252 695 263 050 Actions et autres titres de capitaux propres 752 837 814 499 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 005 532 1 077 549 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -12 -11 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts)* - 54 327 90 057 - Instruments de dettes -25 709 628 - Instruments de capitaux propres -28 618 89 429 Au 31 décembre 2022, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres de participation et les titres de dettes. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l’instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d’exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Juste valeur Dividendes Comptabilisés sur La période Décomptabilisation sur la période Instruments de Capitaux propres Détenus à la fin de la période Juste valeur à La date de cession Profit ou perte Cumulé à la date de Cession Titres de participation 590 980 -27 658 Actions et autres titres de capitaux propres 161 857 5 164 Total 752 837 32 822 (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Juste valeur Dividendes Comptabilisés sur La période Décomptabilisation sur la période Instruments de Capitaux propres Détenus à la fin de la période Juste valeur à La date de cession Profit ou perte Cumulé à la date de Cession Titres de participation 709 405 22 641 2 776 -1 661 Actions et autres titres de capitaux propres 105 094 1 630 Total 814 499 24 271 2 776 -1 661 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique, par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres, désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres, est adapté à cette nature de participation. Au 31 décembre 2022, une variation du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la juste valeur de ces deux titres : 2022 Valorisation Valo CASDEN Sensibilité SGCB RISK NC = +1 % SENSIBILITÉ TAUX D’ACTUALISATION ALL IN 10,50 % 28,33 +100 BP 11,50 % 25,1 -3,2 -11 % -100 BP 9,50 % 32,6 4,3 15 % +50 BP 11,00 % 26,6 -1,7 -6 % -50 BP 10,00 % 30,3 2 7 % SENSIBILITÉ TAUX D’ACTUALISATION ALL IN 9,50 % 7,7 BDP +100 BP 10,50 % 7 -0,7 -9 % -100 BP 8,50 % 8,7 0,9 12 % +50 BP 10,00 % 7,3 -0,4 -5 % -50 BP 9,00 % 8,2 0,4 6 % 5.5. Actifs au coût amorti. Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et les créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et les créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Renégociations et restructurations Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés, en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours restructurés correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours restructurés résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les restructurations doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex. suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une restructuration n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie . Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration à la suite d'un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple, la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19 viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. Frais et commissions Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particulier. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 10 214 10 282 Obligations et autres titres de dettes 0 0 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total des titres au coût amorti 10 214 10 282 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 258 834 549 959 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 4 996 344 5 229 793 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés 47 500 5 900 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 -21 Total 5 302 678 5 785 631 La juste valeur des prêts et créances sur établissements de crédit et assimilés est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 5 532 6 727 Autres concours à la clientèle 10 140 150 9 401 426 Prêts à la clientèle financière 13 325 10 571 Crédits de trésorerie 1 670 197 1 481 846 Crédits à l’équipement 43 458 44 105 Crédits au logement 8 283 396 7 817 720 Crédits à l’exportation 0 0 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés 128 983 46 919 Autres crédits 791 265 Autres prêts ou créances sur la clientèle 3 157 2 947 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 10 148 839 9 411 100 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -112 066 -106 612 Total 10 036 773 9 304 488 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Comptes de régularisation et actifs divers : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d’encaissement 0 0 Charges constatées d’avance 14 766 10 599 Produits à recevoir 51 613 41 799 Autres comptes de régularisation 59 631 118 742 Comptes de régularisation – actif 126 010 171 140 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Dépôts de garantie versés 0 0 Débiteurs divers 174 684 165 170 Actifs divers 174 684 165 170 Total des comptes de régularisation et actifs divers 300 694 336 310 5.7. Immeubles de placement. Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du Groupe, à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières, sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeuble comptabilises a la juste valeur 0 0 0 0 0 0 Immeubles comptabilisés au coût historique 0 0 0 11 0 11 Total des immeubles de placement 0 0 11 11 5.8. Immobilisations. Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif : s'il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; si le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond, en général, à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires : façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; ravalements : 10 à 20 ans ; équipements techniques : 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 15 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 115 292 -52 524 62 768 114 471 -49 109 65 363 Biens immobiliers 45 385 -13 037 32 348 45 841 -12 215 33 627 Biens mobiliers 69 907 -39 487 30 420 68 630 -36 894 31 736 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 -0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d’utilisation au titre de contrats de location 2 128 -1 283 8 451 486 -944 542 Portant sur des biens immobiliers 2 128 -1 283 845 1 486 -944 542 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 117 420 -53 807 63 613 115 957 -50 052 65 905 Immobilisations incorporelles 23 844 -23 153 691 23 828 -23 081 747 Droit au bail 0 0 0 0 0 0 Logiciels 23 654 -23 153 501 23 337 -23 081 256 Autres immobilisations incorporelles 190 0 190 491 0 491 Total des immobilisations incorporelles 23 844 -23 153 691 23 828 -23 081 747 5.9. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés et envers la clientèle. Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement-livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement-livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été comptabilisées au coût amorti conformément aux règles d’IFRS 9. Les intérêts sont constatés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif estimé en fonction des hypothèses d’atteinte des objectifs de production de prêts fixés par la BCE. S’agissant d’un taux de rémunération révisable, le taux d’intérêt effectif appliqué varie d’une période à l’autre. Le Groupe BPCE a atteint les objectifs de production de prêts fixés par la BCE. Ainsi la bonification de - 0,50 % a été constatée en produit sur la période de 12 mois concernée. Le 28 octobre, la BCE a annoncé une modification de la rémunération du TLTRO3 : entre le 23 juin 2022 et le 22 novembre 2022, le taux applicable est le taux de facilité de dépôt moyen de la BCE depuis la date de départ du TLTRO3 jusqu’au 22 novembre 2022 ; à partir du 23 novembre, le taux applicable est le taux moyen de facilité de dépôts de la BCE applicables à partir de cette date et jusqu’à la date d’échéance ou à la date de remboursement anticipé de chaque opération TLTRO3 en cours. L’effet de cette modification a été comptabilisé en ajustement du résultat pour la période allant du 23 juin 2022 au 22 novembre 2022, et prospectivement pour la nouvelle période à partir du 23 novembre 2022. 5.9.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes à vue 13 739 17 349 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 13 739 17 349 Emprunts et comptes à terme 4 106 266 4 196 446 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 2 528 37 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 4 108 794 4 196 483 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 122 533 4 213 832 La dette liée au refinancement à long terme TLTRO3 auprès de la BCE s’élève à 162 000 milliers d’euros au 31 décembre 2022 et a donné lieu à la comptabilisation d’un produit d’intérêt dans le poste « Intérêts et produits assimilés ». La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 615 392 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (3 301 361 milliers d’euros au 31 décembre 2021). 5.9.2. Dettes envers la clientèle : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 26 630 11 538 Livret a 0 0 Plans et comptes épargne-logement 0 0 Autres comptes d’épargne à régime spécial 10 263 136 9 952 869 Dettes rattachées 3 475 1 669 Comptes d’épargne à régime spécial 10 266 611 9 954 538 Comptes et emprunts à vue 19 733 18 085 Comptes et emprunts à terme 2 786 2 792 Dettes rattachées 98 98 Autres comptes de la clientèle 22 617 20 975 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 10 315 858 9 987 051 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9 5.10. Comptes de régularisation et passifs divers : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d’encaissement 0 0 Produits constatés d’avance 46 298 48 297 Charges à payer 74 811 68 840 Autres comptes de régularisation créditeurs 18 985 1 777 Comptes de régularisation – passif 140 094 118 914 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 5 846 5 474 Créditeurs divers 23 480 22 009 Passifs locatifs 730 420 Passifs divers 30 056 27 903 Total des comptes de régularisation et passifs divers 170 150 146 817 5.11. Provisions. Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs, dont l’échéance ou le montant est incertain, mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont mises à jour dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers, dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part, et pour l’ensemble des comptes d'épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risque : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement, en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés, mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement, en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux, et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le Groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan, et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7 ( En milliers d’ E uros ) 01/01/2021 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2022 Provisions pour engagements sociaux 6 626 4 107 0 -4 443 -985 5 305 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 7 471 3 424 0 -2 794 0 8 101 Engagements de prêts et garanties 109 948 24 785 0 -67 0 134 666 Provisions pour activité d’épargne - logement 0 0 0 0 0 Autres provisions d’exploitation 6 154 13 111 0 -483 0 18 782 Total des provisions 130 199 45 427 0 -7 787 -985 166 854 5.11.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement Néant. 5.11.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement Néant. 5.11.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement Néant 5.12. Dettes subordonnées Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et des titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées, que l’émetteur est tenu de rembourser, sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et elles sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 140 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 478 478 Dettes subordonnées et assimilées 478 140 478 Dettes rattachées 0 9 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 478 140 487 Total des dettes subordonnées 478 140 487 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme. Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par BPCE. Évolution des dettes subordonnées et assimilées au cours de l’exercice : En milliers d’euros 01/01/2022 Émission Remboursement Autres mouvements 31/12/2022 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 140 000 0 -140 000 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 478 0 0 0 478 Dettes subordonnées au coût amorti 140 478 0 -140 000 0 478 Dettes subordonnées et assimilées 140 478 0 -140 000 0 478 5.13. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier, ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat, et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et en pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres supersubordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du Groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du Groupe. 5.13.1. Parts sociales. Principes comptables . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l’ouverture 53 969 228 8,5 458 738 437,50 49 750 485 8,5 422 879 122 Augmentation de capital 3 421 413 8,5 29 082 010,50 5 061 994 8,5 43 026 949 Réduction de capital -992 594 8,5 -8 437 049 -843 251 8,5 -7 167 633,50 Autres variations Valeur à la clôture 56 398 047 479 383 399,50 53 969 228 458 738 437,50 5.13.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres. Néant. 5.14. Participations ne donnant pas le contrôle Néant. 5.15. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Principes comptables . Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -26 337 6 801 -19 536 -1 452 379 -1 073 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d’éléments recyclables en résultat net -501 129 -372 -1 947 501 -1 446 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés Directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -32 127 8 758 -23 369 3 682 -613 3 069 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d’éléments Recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 Eléments recyclables en résultat -58 965 15 688 -43 277 283 267 550 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations Définies 985 -255 730 1 118 -291 827 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant Fait l’objet d’une option de comptabilisation à la juste valeur par Résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à La juste valeur par capitaux propres -118 047 -46 -118 093 115 390 -462 114 928 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l’activité d’assurance 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés Directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d’éléments non Recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Eléments non recyclables en résultat -117 062 -301 -117 363 116 508 -753 115 755 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -176 027 15 387 -160 640 116 791 -486 116 305 Part du Groupe -176 027 15 387 -160 640 116 791 -486 116 305 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 5.16. Compensation d’actifs et de passifs financiers Le Groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan, en application des règles de compensation d’IAS 32. 5.16.1. Actifs financiers Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Montant net des actifs Financiers présenté au bilan Passifs financiers associés Et instruments financiers Reçus en garantie Appels de marge Reçus (cash Collatéral) Exposition nette Dérivés 9 122 9 122 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 Total 9 122 9 122 0 0 (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Montant net des actifs Financiers présenté au bilan Passifs financiers associés Et instruments financiers Reçus en garantie Appels de marge Reçus (cash Collatéral) Exposition nette Dérivés 4 809 4 392 417 Opérations de pension 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 Total 4 809 4 392 0 417 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.16.2. Passifs financiers Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash Collatéral) Exposition nette Dérivés 54 438 5 976 48 462 0 Opérations de pension 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 Total 54 438 5 976 48 462 0 (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash Collatéral) Exposition nette Dérivés 14 166 4 392 5 900 3 874 Opérations de pension 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 Total 14 166 4 392 5 900 3 874 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32 5.17. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie, et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer. Principes comptables. Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré, ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif. Dans les cas où le Groupe n’a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés, mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment à la suite d'une renégociation ou d'un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le Groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée, comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le Groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.17.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres « Secs » Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2022 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – non basique 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 228 031 0 0 228 031 Actifs financiers au coût amorti 10 190 0 1 799 883 0 1 810 073 Total des actifs financiers donnés en garantie 238 221 0 1 799 883 0 2 038 104 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 238 221 0 995 736 0 1 233 957 Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de financement foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres « Secs » Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – non basique 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 237 045 0 0 228 031 237 045 Actifs financiers au coût amorti 10 258 0 1 449 036 0 1 459 294 Total des actifs financiers donnés en garantie 247 303 0 36 0 1 696 339 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 247 303 0 916 044 0 1 163 347 5.17.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mises en pension et prêts de titres . Le Groupe CASDEN réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le Groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du Groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.17.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie, mais non transférés Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la BCE. 5.17.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l’entité peut disposer Néant. 5.17.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue Aucun actif financier intégralement décomptabilisé. 5.17.3. Instruments financiers soumis a la réforme des indices de référence Les instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence sont non significatifs. Note 6. – Engagement. Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9, telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; engagements de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 503 898 400 149 - Ouvertures de crédit confirmées 503 898 400 149 - Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 503 898 400 149 Engagements de financement reçus : D’établissements de crédit 377 000 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 377 000 0 6.2. Engagements de garantie : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés : D’ordre des établissements de crédit 0 2 344 D’ordre de la clientèle 19 410 957 20 003 882 Total des engagements de garantie donnés 19 411 057 20 006 226 Engagements de garantie reçus : D’établissements de crédit 0 0 De la clientèle 2 828 270 2 035 347 Total des engagements de garantie reçus 2 828 270 2 035 347 Note 7. – Expositions aux risques. Les expositions aux risques abordées ci-après sont représentées par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit l’essentiel. Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène, de ce fait, l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégorie et par approche avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3). Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux Comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit. Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables, ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées à la suite de la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. Coût du risque de crédit de la période  : (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -40 023 -36 007 Dont placements des activit é s d’assurance 0 0 Récupérations sur créances amorties 766 242 Dont placements des activit é s d’assurance 0 0 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -3 458 -4 089 Dont placements des activit é s d’assurance 0 0 Total coût du risque de crédit -42 715 -39 854 Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3 -4 Actifs financiers au coût amorti -18 000 -23 301 Dont prêts et créances -18 000 -23 301 Dont titres de dettes 0 0 Autres actifs 0 0 Engagements de financement et de garantie -24 718 -16 549 Total coût du risque de crédit -42 715 -39 854 Dont statut 1 1 524 3 224 980 Dont statut 2 -36 228 -3 183 397 Dont statut 3 -8 011 -81 437 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements. Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (note 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses [ECL]). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : Statut 1 (stage 1 ou S1) Il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; La dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; Les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 (stage 2 ou S2) Les encours sains, pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) Les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de Statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 (stage 3 ou S3) Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un événement de défaut, tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement), et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables. Les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired [POCI]), relèvent aussi du Statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le Groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 (note 5.5.15). Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période, et présentées ci-après, constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du Groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du Groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. Augmentation significative du risque de crédit L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) et qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe, selon la norme, une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument, en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Sur les portefeuilles Particuliers, Professionnels, PME, Secteur public et Logement social : à la suite de la mission Deep Dive, conduite par la BCE, sur le coût du risque à la fin 2020 et début 2021, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 a été développée et mise en production sur le premier semestre 2022. Cette évolution se traduit par : une sévérité sensiblement accrue de passage en S2, en particulier pour les contrats bien notés à l’octroi ; une harmonisation entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne des critères de passage en S2 pour les portefeuilles Particuliers et Professionnels. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Note à l’origine Particuliers Professionnels PME, secteur public et logement social 3 A 11 (AA A BB+) 3 CRANS 3 CRANS 3 CRANS 12 (BB) 2 CRANS 13 (BB-) 2 CRANS 14 A 15 (B+ A B) 1 CRAN 2 CRANS 1 CRAN 16 (B-) 1 CRAN 17 (CCC A C) SENSIBLE EN STATUT 2 Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l’ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d’impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires en fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 ( AAA à A -) 3 CRANS 8 à 10 ( BBB + à BBB -) 2 CRANS 11 à 21 ( BB + à C) 1 CRAN Sur les Souverains : les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 CRANS 2 5 CRANS 3 4 CRANS 4 3 CRANS 5 2 CRANS 6 1 CRAN 7 S2 Directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 Directement (sauf si contrat nouvellement originé) Sur les financements spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur consacré aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes, lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dettes notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle III. La qualification investment grade correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou à son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le Groupe qui s'imposent à ses établissements (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le Groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Ces critères sont adaptés à chaque arrêté au contexte macroéconomique du moment. Mesure des pertes de crédit attendues Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à-dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, actualisés en date de valorisation – ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d’intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default). À ce titre une nouvelle version des LGD PME a été mise en production pour l’arrêté comptable du 30 juin 2022 ; probabilités de défaut (PD) sur l’année à venir, dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projection initialement utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyennes de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du Groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle Groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Prise en compte des informations de nature prospective Les données macroéconomiques prospectives (forward looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central. À ce titre, l’application du forward looking sur le paramètre LGD a été étendue à compter de l’arrêté du 30 juin 2022 à l’ensemble des expositions Particuliers, Professionnels et PME (elle était jusqu’ici uniquement appliquée sur les expositions sur l’immobilier des Particuliers et des Professionnels) ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles ; le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, il utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives, comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le Groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du Groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale (CDG) ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. Le contexte économique est encore très incertain, principalement en raison (i) de la guerre russo-ukrainienne, (ii) des politiques monétaires des banques centrales, qui tentent d’endiguer le niveau élevé de l’inflation, ou encore (iii) de la situation en Chine, qui relâche sa stratégie zéro Covid pour booster sa croissance économique. La croissance mondiale devrait ralentir en 2023, laissant place à un risque de récession dans des scénarios très à la fois pessimistes et adverses. Dans ce contexte, la recherche économique a mis à jour le scénario central, validé au CDG BPCE en octobre 2022. Le scénario pessimiste s'appuie sur un scénario d’inflation durable et de fort ralentissement de l’activité, voire de récession, correspondant à l’un des scénarios adverses de la campagne des stress internes 2022. À l’inverse, le scénario optimiste correspond à un retour progressif de l’inflation à des niveaux plus normaux et à une reprise plus vigoureuse de l’activité. La déviation par rapport au scénario central est plus importante pour le scénario pessimiste qu’optimiste. Les pondérations de la zone France reposent sur le Consensus Forecast moyen de novembre. Les pondérations des zones euro et américaine reprennent ce même Consensus Forecast, ainsi que son actualisation en décembre. Les poids élevés sur la borne centrale s’expliquent par la mise à jour du scénario (et sa sévérisation). Pour la zone France, le scénario macroéconomique apparaît significativement plus pessimiste que l’année dernière. La dégradation du contexte et des perspectives économiques se poursuivant et les projections de variables macroéconomiques sont plus dégradées. En 2022, une dégradation significative des projections de la croissance du PIB français liée à la crise ukrainienne a été observée par les prévisionnistes et s’est traduite par une projection de +2,5 % en 2022 et de +0,6 % en 2023 en scénario central. D’un autre côté, l’incertitude statistique utilisée pour déterminer les bornes pessimiste et optimiste pour l’année 2022 s‘est réduite avec le passage du temps. La borne pessimiste utilisée pour le 31 décembre 2022 est donc moins pessimiste que pour le 31 décembre 2021. La définition et la revue de ces scénarios suivent les mêmes organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont, quant à elles, revues trimestriellement par le Comité Watchlist et Provisions du Groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant, in fine, le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le Groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du Groupe. Les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêt à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. Les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes : Année Pessimiste T4-2022 PIB CHÔM. IPL TX. 10A 2022 1,8 % 7,6 % 4,0 % 3,42 % 2023 -0,7 % 8,2 % -5,0 % 4,31 % 2024 0,3 % 9,3 % -6,0 % 5,42 % Année Baseline T4-2022 PIB CHÔM. IPL TX. 10A 2022 2,5 % 7,2 % 5,0 % 2,65 % 2023 0,6 % 7,4 % -2,5 % 2,77 % 2024 1,1 % 7,3 % -3,0 % 2,86 % Année Optimiste T4-2022 PIB CHÔM. IPL TX. 10A 2022 3,0 % 7,0 % 6,0 % 2,27 % 2023 1,5 % 6,8 % 2,0 % 2,00 % 2024 1,7 % 5,8 % 2,5 % 1,58 % Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE, ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements. Pondération des scénarios au 31 décembre 2022 Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrale, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB. Ainsi, les pondérations retenues sur la zone France sont les suivantes : scénario central : 45 % au 31 décembre 2022, contre 10 % au 31 décembre 2021 ; scénario pessimiste : 35 % au 31 décembre 2022, contre 85 % au 31 décembre 2021 ; scénario optimiste : 20 % au 31 décembre 2022, contre 5 % au 31 décembre 2021. Les risques environnementaux ne sont pas pris en compte dans les modèles centraux à ce stade. Ils sont en revanche comptabilisés au niveau des établissements. Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central Des provisions complémentaires ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe. Ces provisions concernent, à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agroalimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier, de l’automobile et des transports hors aérien. Ces provisions ont été principalement dotées en 2020 et 2021 au titre des impacts de la crise de Covid-19. En 2022, elles ont été complétées par des provisions additionnelles sur les secteurs économiques (agroalimentaire, transports, BTP, professionnels de l’immobilier, etc.) susceptibles d’être les plus touchés par la dégradation du contexte macroéconomique (hausse de l’inflation, flambée des prix de l’énergie, pénuries, etc.). Dans ce contexte, le Groupe a continué à renforcer l’identification et le suivi des secteurs les plus impactés. L’approche de suivi sectoriel se traduit notamment par une classification selon leur niveau de risque des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la Direction des Risques du Groupe BPCE, mise à jour régulièrement et communiquée à l’ensemble de ses établissements. En 2022, la méthodologie harmonisée développée en 2021 pour le calcul des provisions sectorielles au niveau du Groupe et la gouvernance associée ont été complétées et adaptées pour prendre en compte les évolutions du contexte macroéconomique. Des pertes de crédit attendues sur les risques climatiques ont été établies par certains établissements. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le Groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entraînant un risque accru de défaut à la suite d'une cessation ou diminution de l’activité. Elles ne sont pas élaborées de manière individualisée car elles couvrent un risque global sur certains secteurs de l’économie et sur un périmètre local, régional ou national, selon l’établissement. Dans une moindre mesure, les risques de transition sont également pris en compte dans ces pertes de crédit attendues. Ils correspondent aux conséquences économiques et financières d’une transition sociétale vers une économie bas carbone, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre (réglementation, marché, technologie, réputation), à laquelle un secteur d’activité ne peut s’aligner. La prise en compte du risque climatique est effectuée notamment par l’application d’un stress sur le niveau de note de la contrepartie, ou d’un de taux de provisionnement global en fonction du segment de clientèle selon sa vulnérabilité aux risques climatiques. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 Les actifs financiers pour lesquels il existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut, telle que définie à l’article 178 du règlement européen n° 575/2013 du 26 juin 2013, relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque centrale européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles. Il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins, dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100 euros pour une exposition retail sinon 500 euros) et au seuil relatif de 1 % des expositions de la contrepartie, ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment, de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. À noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1 % de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes, tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus des biens affectés en garantie, ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit » 7.1.2.1. Variation des pertes de crédit S1 et S2 (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Modèle central 90 825 58 016 Ajustements post-modèle Compléments au modèle central 11 567 9 672 Total pertes de crédit attendues S1/S2 102 392 67 688 7.1.2.2. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres. (En milliers d’Euros) Statut 1 Total Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 263 065 -15 263 065 -15 Production et acquisition 63 103 -3 63 103 -3 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -28 772 5 -28 772 5 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 Transferts d’actifs financiers 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 Autres mouvements -44 689 1 -44 689 1 Solde au 31/12/2022 252 707 -12 252 707 -12 7.1.2.3. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Total Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 10 282 0 10 282 0 Production et acquisition Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 Transferts d’actifs financiers 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 Autres mouvements -68 0 -68 0 Solde au 31/12/2022 10 214 0 10 214 0 7.1.2.4. Variation de la valeur comptable brute et des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Total Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 5 785 630 0 21 -21 5 785 652 -21 Production et acquisition 1 914 736 0 0 0 1 914 736 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 961 981 0 0 0 -1 961 981 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 Transferts d’actifs financiers 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -435 832 0 104 21 -435 728 21 Solde au 31/12/2022 5 302 553 0 125 0 5 302 678 0 7.1.2.5. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 8 889 701 -13 476 326 601 -9 151 194 797 -83 986 9 411 099 -106 613 Production et acquisition 2 167 338 -4 178 220 920 -65 0 0 2 416 751 -4 243 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -488 913 1 542 -14 501 631 -24 990 16 783 -528 404 18 956 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -13 240 11 373 -13 240 11 373 Transferts d’actifs financiers -1 263 238 4 136 1 233 460 -10 309 29 778 -12 725 66 -18 931 Transferts vers S1 90 498 -284 -87 189 2 381 -3 309 392 0 2 489 Transferts vers S2 -1 316 174 3 419 1 344 383 -14 880 -28 209 7 312 0 -4 149 Transferts vers S3 -37 562 1 001 -23 734 2 190 61 296 -20 429 66 -17 271 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -918 294 -1 702 -203 286 -64 -12 749 523 -1 137 432 -12 608 Solde au 31/12/2022 8 386 594 -13 678 1 563 194 -18 958 173 596 -68 032 10 148 839 -112 066 Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté 7.1.2.6. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de financement donnés (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 396 248 -312 3 901 -69 0 0 400 149 -3 8 1 Production et acquisition 430 755 -508 0 0 0 0 430 755 -508 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -221 548 189 -1 361 20 0 0 -222 909 209 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d’actifs financiers -19 788 13 19 789 -175 -1 0 0 -162 Transferts vers S1 1 080 -8 -1 080 18 0 0 0 10 Transferts vers S2 -20 868 21 20 869 -193 -1 0 0 -172 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -103 340 10 -758 50 1 0 -104 097 60 Solde au 31/12/2022 482 327 -608 21 571 -174 0 0 503 898 -782 7.1.2.7. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 2 778 645 -14 890 555 870 -29 755 170 354 -64 922 20 006 226 -109 567 Production et acquisition 2 778 645 -4 065 14 236 -276 0 0 2 797 685 -4 341 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 890 521 6 165 -94 542 5 826 -36 347 0 -2 021 410 11 991 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d’actifs financiers -1 419 120 3 048 1 406 336 -35 527 12 783 832 -1 -31 647 Transferts vers S1 171 842 -465 -149 609 6 882 -22 234 151 -1 6 568 Transferts vers S2 -1 557 513 3 411 1 578 524 -42 409 -21 011 681 0 -38 317 Transferts vers S3 -33 449 102 -22 579 0 56 028 0 0 102 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -1 412 521 -3 127 14 881 3 639 28 365 -832 -1 371 443 -320 Solde au 31/12/2022 17 336 485 -12 869 1 896 781 -56 093 175 155 -64 922 19 411 057 -133 884 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit. Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit, voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles, et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9. Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale mette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (s3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 199 051 -79 430 119 621 26 780 Titres de dettes – juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit – JVOCI R 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle – JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 177 791 -64 922 112 869 112 869 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 376 842 -144 352 232 490 1 39 649 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9 Néant 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie Néant. 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice Néant. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice. Néant. 7.1.9. Encours restructurés Réaménagements en présence de difficultés financières : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Encours restructurés dépréciés 105 612 0 105 612 98 313 0 98 313 Encours restructurés sains 32 070 0 32 070 40 445 224 40 669 Total des encours restructurés 137 682 137 682 138 758 224 138 982 Dépréciations -42 064 -42 064 -42 326 1 -42 325 Garanties reçues 23 352 23 352 23 613 84 23 697 Analyse des encours bruts   (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Réaménagement : modifications des termes et Conditions 126 482 126 482 130 186 224 130 410 Réaménagement : refinancement 11 202 11 202 8 572 0 8 572 Total des encours restructurés 137 682 0 137 682 138 758 224 138 982 Zone géographique de la contrepartie  (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors-bilan Total Prêts et créances Engagements hors-bilan Total France 137 428 93 137 521 138 271 298 138 569 Autres pays 254 -93 161 487 -74 413 Total des encours restructurés 137 682 0 137 682 138 758 224 138 982 7.2. Risque de marché. Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. Risque de taux d’intérêt global et risque de change Le risque de taux représente, pour la banque, l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques « Risque de liquidité, de taux et de change » 7.3. Risque de liquidité. Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques « Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « Inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Montants par date d’échéance contractuelle du risque de liquidité : (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Non déterminé, dont écart de normes Total au 31/12/2022 Caisse, banques centrales 5 134 0 0 0 0 0 0 5 134 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 74 750 74 750 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 16 991 0 28 010 97 381 136 336 752 837 -26 023 1 005 532 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 8 890 8 890 Titres au coût amorti 24 0 0 10 190 0 0 0 10 214 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 476 477 2 802 683 275 000 1 748 518 0 0 0 5 302 678 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 169 103 2 28 270 1 498   388 2 960   413 5 093   608 0 86   991 10 036 773 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers par échéance 667 729 3 030 953 1 801 398 4 816 502 5 229 944 752 837 144 608 16 443 971 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 54 438 54 438 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 344 374 2 895 335 157 000 440 533 338 545 0 -53 254 4 122 533 Dettes envers la clientèle 10 311 564 0 1 508 2 786 0 0 0 10 315 858 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 478 478 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 8 723 8 723 Passifs financiers par échéance 10 655 938 2 895 335 158 508 443 319 338 545 0 10 385 14 502 030 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 72 831 968 0 429 857 242 0 0 503 898 Total engagements de financement donnés 72 831 968 0 429   857 242 0 0 503 898 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 0 0 0 100 0 0 0 10 0 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 292 120 447 739 2 976 868 5 801 820 9 714 620 0 177 790 19 410 957 Total engagements de garantie donnés 292 120 447 739 2 976 868 5 801 920 9 714 620 0 177 790 19 411 057 Note 8. – Avantages du personnel et assimilés. Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories. Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement, dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice, sont comptabilisés en charges. Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité pour lesquels il convient de distinguer les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies, tels que les régimes nationaux français, sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle à la suite d'une modification ou d'une réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle, liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières ainsi qu’aux effets d’expérience, sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel. Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -27 589 -27 938 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -2 472 -3 076 Autres charges sociales et fiscales -13 443 -13 147 Intéressement et participation -5 016 -4 703 Total des charges de personnel -48 520 -48 864 L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extrafinancière ». 8.2. Engagements sociaux. Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse autonome de retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant, d’une part, au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et, d’autre part, au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur CNP. Cet actif général est consacré aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire, afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fonds est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État), mais également ouverte aux actions (40 %, dont 20 % dans la zone euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission technique, financière et risque CAR-BP et, pour information, au Comité de suivi des passifs sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonifications pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies Autres avantages à long-terme 31/12/2022 31/12/2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière M é dailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 6 927 4 523 1 610 0 13 060 15 677 Juste valeur des actifs du régime -5 257 -4 523 0 0 -9 780 -11 060 Effet du plafonnement d’actifs 3 0 3 0 Solde net au bilan 1 673 0 1 610 0 3 283 4 617 La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées, en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et, a minima, une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan : Variation de la dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies Autres avantages à long-terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière M é dailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 8 889 4 935 1 853 0 15 677 16 451 Coût des services rendus 0 0 121 0 121 129 Coût financier 74 0 10 0 84 37 Prestations versées -378 -181 -106 0 -665 -783 Autres éléments enregistrés en résultat 0 0 -433 0 -433 -113 Ecarts de réévaluation – Hypothèses financières -2 020 0 0 -2 020 -460 Ecarts de réévaluation – Effets d’expérience 360 0 0 360 9 Autres variations 2 -231 165 0 -64 407 Dette actuarielle en fin de période 6 927 4 523 1 610 0 13 060 15 677 Variation des actifs de couverture : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies Autres avantages à long-terme 31/12/2022 31/12/2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière M é dailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 6 125 4 935 0 0 11 060 10 319 Produit financier 52 0 0 0 52 20 Prestation versées -73 0 0 0 -73 -72 Ecarts de réévaluation – Rendement des actifs du régime -847 0 0 0 -847 668 Autres 0 -412 0 0 -412 125 Juste valeur des actifs en fin de période 5 257 4 523 0 0 9 780 11 060 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 73 milliers d'euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme. Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies Autres avantages à long-terme Exercice 2022 Exercice 2021 Coût des services 0 -121 -121 129 Coût financier net -22 -10 -32 17 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 433 433 113 Charge de l’exercice -22 302 280 259 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies Autres avantages à long-terme Exercice 2022 Exercice 2021 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 1 142 0 1 142 2 260 Ecarts de réévaluation générés sur l’exercice -813 0 -813 -1 119 Ajustements de plafonnement des actifs 3 0 3 0 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 332 0 332 1 142 8.2.4. Autres informations Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP Taux d’actualisation 3,72 % 0,86 % Taux d’inflation 2,40 % 1,70 % Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 11 ans 13 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. Au 31 décembre 2022, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de +0,5 % du taux d’actualisation -5,39% 6 450 -6,30% 8 200 Variation de -0,5 % du taux d’actualisation 5,94% 7 222 7,02% 9 365 Variation de +0,5 % du taux d’inflation 5,80% 7 212 6,41% 9 312 Variation de -0,5 % du taux d’inflation -5,03% 6 474 -5,46% 8 273 Échéancier des paiements – Flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP N+1 à n+5 194 183 N+6 à n+10 184 171 N+11 à n+15 168 153 N+16 à n+20 144 128 > N+20 277 241 Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement)  : (En % et millions d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP Poids par catégorie Juste valeur Des actifs Poids par catégorie Juste valeur Des actifs Trésorerie 8,76 % 460 8,77 % 527 Actions 42,59 % 2 239 42,67 % 2 562 Obligations 40,84 % 2 147 40,91 % 2 457 Immobilier 0,00 % 0,00 % Dérivés 0,00 % 0,00 % Fonds de placement 7,81 % 411 7,65 % 459 Total 100,00 % 5 257 100,00 % 6 006 8.3. Paiements sur base d’actions et assimilés. CASDEN n’est pas concernée Note 9. – Juste valeur des actifs et passifs financiers. L’essentiel. La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers, tels que définis par la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan, soit à la juste valeur, soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. À défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur Principes généraux. La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent, notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA – Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du Groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le Groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« Juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple, des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le Groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euro Stoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notammment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables, ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx. Instruments non dérivés de niveau 2 Certains instruments financiers complexes et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu, et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché, ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée, lors de la négociation de ces instruments financiers, est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (par exemple : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes. Juste valeur de niveau 3 Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« Juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d’illiquidité, en cas de liquidation…) et qu’il n’existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés actions multi sous-jacents, d’options sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs, par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day One Profit) Au 31 décembre 2022, le Groupe n’a aucun Day One Profit « à étaler ». CAS PARTICULIERS Juste valeur des titres de BPCE La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont majoritairement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 16 465 millions d’euros pour les titres. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (TITRES) Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues. Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre est pris en compte, et correspond au spread d’émission du Groupe BPCE. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 232 0 232 Dérivés de taux 0 232 0 232 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – couverture économique 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 Instruments de dettes 4 131 0 70 387 74 518 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 21 884 21 884 Titres de dettes 4 131 0 48 503 52 634 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – non standard 4 131 0 70 387 74 518 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – hors transaction 0 0 0 0 Instruments de dettes 215 424 15 080 22 191 252 695 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 215 424 15 080 22 191 252 695 Instruments de capitaux propres 0 16 197 736 640 752 837 Actions et autres titres de capitaux propres 0 16 197 736 640 752 837 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 215 424 31 277 758 831 1 005 532 Dérivés de taux 0 8 890 0 8 890 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 8 890 0 8 890 Total des actifs financiers à la juste valeur 219 555 40 399 829 218 1 089 172 (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – couverture économique 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 Dérivés de taux 0 54 438 0 54 438 Dérivés actions 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 54 438 0 54 438 Total des passifs financiers à la juste valeur 0 54 438 0 54 438 Au 31 décembre 2022, les instruments financiers évalués, selon une technique utilisant des données non observables, comprennent plus particulièrement : au cours de l’exercice, 37 172 milliers d’euros de gains et de pertes qui ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, dont 39 095 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2022 ; au cours de l’exercice, -118 047 milliers d’euros de gains et de pertes qui ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3, dont -114 575 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2022. (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 158 0 158 Dérivés de taux 0 158 0 158 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – couverture économique 0 158 0 158 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 -0 Instruments de dettes 12 466 0 72 818 85 284 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 22 773 22 773 Titres de dettes 12 466 0 50 045 62 511 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – non standard 12 466 0 72 818 85 284 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – hors transaction 0 0 0 Instruments de dettes 229 547 9 983 23 519 263 050 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 229 547 9 983 23 519 263 050 Instruments de capitaux propres 0 12 902 801 597 814 499 Actions et autres titres de capitaux propres 0 12 902 801 597 814 499 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 229 547 22 885 825 116 1 077 549 Dérivés de taux 0 4 651 0 4 651 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 4 651 0 4 651 Total des actifs financiers à la juste valeur 242 013 27 694 897 934 1 167 642 (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – couverture économique 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 Dérivés de taux 0 14 166 0 14 166 Dérivés actions 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 14 166 0 14 166 Total des passifs financiers à la juste valeur 0 14 166 0 14 166 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 72 818 5 561 -2 331 0 6 000 -11 661 0 0 0 70 387 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 22 773 5 232 -549 0 0 -5 572 0 0 0 21 884 Titres de dettes 50 045 329 -1 782 0 6 000 -6 089 0 0 0 48 503 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – non standard 72 818 5 561 -2 331 0 6 000 -11 661 0 0 0 70 387 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 23 519 714 408 0 13 700 -16 150 0 0 0 22 191 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 Titres de dettes 23 519 714 408 0 13 700 -16 150 0 0 0 22 191 Instruments de capitaux propres 801 597 32 820 0 -118 047 48 306 -28 036 0 0 0 736 640 Actions et autres titres de capitaux propres 801 597 32 820 0 -118 047 48 306 -28 036 0 0 0 736 640 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 825 116 33 534 408 -118 047 62 006 -44 186 0 0 0 758 831 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passif financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres PASSIF FINANCIERS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 72 818 Instruments de dettes 73 299 4 635 76 0 -5 182 0 0 0 0 22 773 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 23 701 -120 0 0 -808 0 0 0 0 50 045 Titres de dettes 49 598 4 755 0 0 -4 384 0 0 0 0 72 818 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – non standard 73 299 4 635 0 0 -5 192 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – hors transaction 0 0 400 0 -1 150 0 0 0 0 23 519 Instruments de dettes 23 119 1 150 400 0 -1 150 0 0 0 0 23 519 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 23 119 1 150 115 391 94 400 -27 772 93 154 0 0 0 801 597 Titres de dettes 595 308 24 270 115 391 94 400 -27 772 93 154 0 0 0 801 597 Instruments de capitaux propres 595 308 24 420 115 791 94 400 -28 922 93 154 0 0 0 825 116 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 618 427 25 420 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passif financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 AUTRES passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passif financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur Pas de changement de niveau de juste valeur sur l’exercice 2022 et sur l’exercice 2021. 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10, relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 13 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 126 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 117 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 305 980 0 2 504 376 2 801 604 5 795 100 0 3 003 070 2 792 030 Prêts et créances sur la clientèle 9 494 829 0 2 001 396 7 493 433 9 512 267 0 1 211 747 8 300 520 Titres de dettes 9 624 9 624 0 0 10 682 10 682 0 0 Autres Passifs financiers au coût amorti Dettes envers les établissements de crédit 4 122 543 0 2 612 132 1 510 411 4 207 162 0 2 504 447 1 702 715 Dettes envers la clientèle 10 315 858 0 26 630 10 289 228 9 987 051 0 11 538 9 975 513 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 478 141 058 0 140 580 478 Note 10. – Impôts. 10.1. Impôts sur le résultat Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l’entité présentant les états financiers. La Contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et les règles d’imposition en vigueur, établis par les administrations fiscales, et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré) ; d’autre part, les impôts différés (note 10.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du Groupe ne soit pas acceptée par les autorités fiscales. Cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). En millions d’euros Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts courants -15 367 -20 015 Impôts différés 5 612 5 996 Impôts sur le résultat -9 755 -14 019 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique En millions d’Euros Taux d’impôt En millions d’Euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 62 256 65 643 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -3 995 -4 114 Impôts 9 755 14 019 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 68 016 75 548 Taux d’imposition de droit commun français (b) 25,83 % 28,41 % Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (a*b) -17 569 -21 463 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0 Effet des différences permanentes 8 514 6 427 Impôts à taux réduit et activités exonérées 0 0 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger -994 -88 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 0 0 Effet des changements de taux d’imposition 0 0 Autres éléments 294 1 105 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -9 755 -14 019 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat, rapportée au résultat taxable) -14,34 % -18,56 % 10.2. Impôts différés. Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif, quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. Celle-ci correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif). 2022 2021 Impôts différés issus des décalages temporaires comptables-fiscaux 54 547 44 298 Provisions pour passifs sociaux 768 786 Provisions pour activité d’épargne-logement 0 0 Provisions sur base de portefeuilles 41 181 29 104 Autres provisions non déductibles 1 615 1 401 Impôts différés sur pertes fiscales reportables 134 1 Impôts différés non constatés 0 0 Autres sources de différences temporaires 10 849 13 006 Impôts différés sur réserves latentes -13 123 -14 339 Actifs financiers à la juste valeur par OCI NR -13 063 -14 429 Actifs financiers a la juste valeur par OCI R -101 -75 Couverture de flux de trésorerie 0 -130 Ecarts actuariels sur engagements sociaux 41 295 Risque de crédit propre Impôts différés non constatés 0 0 Impôts différés sur résultat 2 948 2 172 Impôts différés nets 44 372 32 131 Comptabilisés - A l’actif du bilan 44 372 32 131 - Au passif du bilan 0 0 Note 11. – Autres informations. 11.1. Informations sectorielles L’activité de la CASDEN Banque Populaire n’est pas sectorisée. 11.2. Informations sur les opérations de location Néant. 11.3. Transactions avec les parties liées. Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe. 11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées. Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les coentreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du Groupe (IPBP, IP Austerlitz) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (telles que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Société-mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Coentreprises et autres parties liées Entreprises associées Instruments de capitaux propres 613 996 0 0 34 840 Titres de créances 0 0 0 0 Prêts et avances 1 118 370 0 121 395 0 Autres actifs 0 0 0 0 Total des actifs avec les entités liées 1 732 366 121 395 34 840 Dépôts 748 319 0 19 700 0 Titres de dette émis 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 Total des passifs envers les entités liées 748 319 0 19 700 0 Intérêts, produits et charges assimilés 6 527 0 -1 361 0 Commissions -25 0 6 204 0 Résultat net sur opérations financières 27 719 0 0 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 Total du pnb réalisé avec les entités liées 34 221 0 0 Engagements donnés 0 0 0 0 Engagements reçus 0 0 2 828 155 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 2 828 155 0 (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Société-mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Coentreprises et autres parties liées Entreprises associées Instruments de capitaux propres 670 386 0 0 32 709 Titres de créances 0 0 0 0 Prêts et avances 3 107 921 0 39 332 0 Autres actifs 0 0 0 Total des actifs avec les entités liées 3 778 307 0 39 332 32 709 Dépôts 2 407 125 0 5 329 0 Titres de dettes émis 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 Total des passifs envers les entités liées 2 407 125 0 5 329 0 Intérêts, produits et charges assimilés 947 0 -1 030 0 Commissions -35 0 8 311 0 Résultat net sur opérations financières 22 185 0 0 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 Total du pnb réalisé avec les entités liées 23 097 0 7 281 0 Engagements donnés 0 0 0 0 Engagements reçus 0 0 2 035 231 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 2 035 231 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 « Périmètre de consolidation ». 11.3.2. Transactions avec les dirigeants Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’Administration de la CASDEN. 11.4. Partenariats et entreprises associées Principes comptables : voir Note 3 11.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4.1.1. Partenariats et autres entreprises associées Les principales participations du Groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et les entreprises associées suivantes : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Parnasse garanties 89 543 108 917 Autres 0 0 Sociétés financières 89 543 108 917 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 89 543 108 917 11.4.1.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées Les données financières résumées pour les coentreprises et les entreprises sous influence notable non significatives au 31 décembre 2022 sont les suivantes : Méthode d’évaluation (En milliers d’euros) Coentreprises Parnasse Garanties MEE Dividendes reçus 0 Principaux agrégats 0 Total actif 535 652 Total dettes 5 497 Compte de résultat 0 Résultat d’exploitation ou pnb 6 327 Impôt sur le résultat -801 Résultat net 5 526 Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 129 280 Pourcentage de détention 80 % Valeur des participations mises en équivalence 103 424 Dont écarts d’acquisition 0 Autres -13 881 Valeur boursière des participations mises en équivalence 89 543 11.4.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes. Le Groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 11.4.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence : (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Parnasse garanties 3 995 4 115 Autres 0 0 Sociétés financières 3 995 4 115 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 3 995 4 115 11.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées 11.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe CASDEN détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d’actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement/risque ou des fonds immobiliers sont présentés, sauf caractère non significatif pour le Groupe CASDEN Banque Populaire. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe CASDEN Banque Populaire à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe CASDEN restitue dans la note 11.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le Groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opération. Gestion d’actifs La gestion d’actifs financiers (aussi appelée « Gestion de portefeuille ou asset management ») consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en actions, obligations, Sicav de trésorerie, Hegde funds, etc. L’activité de gestion d’actifs, qui fait appel à des entités structurées, est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code Monétaire et Financier (autres que les structures de titrisation), ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, en fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et qui font intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le Groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances [FCC] des actifs d’une entreprise tierce). Le FCC émet des parts qui peuvent, dans certains cas, être souscrites directement par des investisseurs, ou bien par un conduit multi cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial Paper »). Financements (d’actifs) structurés Le financement structuré désigne l’ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques, tout en réduisant le risque grâce à l’utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le Groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s’agit d’organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle, et l’utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 11.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées, à ce titre, à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « Notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-après, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. (En milliers d’Euros) Au 31/12/2022 Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Hors placements des activités d’assurance Actifs financiers à la juste valeur par résultat 26 22 705 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - non basique 26 22 705 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 57 690 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 26 22 705 0 57 690 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garanties reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 26 22 705 0 57 690 Taille des entités structurées 362 184 3 057 048 103 083 1 454 460 (En milliers d’Euros) Au 31/12/2022 Titrisation Gestion d’actifs Autres activités Placements des activités d’assurance Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 Prêts et créances 0 0 0 Actifs financiers détenus jusqu’à échéance 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 Total actif 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance 0 0 0 Provisions 0 0 0 Total passif 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 Garanties reçues 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 (En milliers d’Euros) Au 31/12/2022 Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 362 184 3 057 048 103 083 1 454 760 (En milliers d’Euros) Au 31/12/2021 Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Hors placements des activités d’assurance Actifs financiers à la juste valeur par résultat 23 32 733 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – non basique 23 32 733 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 56 227 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 23 32 733 0 56 227 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garanties reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 23 32 733 0 56 227 Taille des entités structurées 473 369 5 202 953 201 291 1 290 533 (En milliers d’Euros) Au 31/12/2021 Titrisation Gestion d’actifs Autres activités Placements des activités d’assurance 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 Prêts et créances 0 0 0 Actifs financiers détenus jusqu’à échéance 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 Total actif 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance 0 0 0 Provisions 0 0 0 Total passif 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 Garanties reçues 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 (En milliers d’Euros) Au 31/12/2021 Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 473 369 5 202 953 201 291 1 290 533 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; financements structurés, le montant total des encours de financement restant dus par les entités à l’ensemble des banques ; autres activités, le total bilan. 11.5.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées Une entité structurée est sponsorisée par une entité du Groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du Groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe CASDEN Banque Populaire n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.6. Implantations par pays. Néant. 11.7. Honoraires des commissaires aux comptes Les honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les Commissaires aux Comptes pour l’ensemble du Groupe CASDEN (y compris par les Commissaires aux Comptes qui ne relèvent pas du même réseau que les responsables du contrôle des comptes de BPCE) sont pour les exercices 2021 et 2022 : En milliers d’Euros Commissaires aux Comptes responsables du Contrôle des Comptes de BPCE TOTAL PWC DELOITTE Montant % Montant % 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Missions de certification des comptes 122 96 87 % 82 % 92 88 94 % 90 % 214 184 Services autres que la certification des comptes 18 21 13 % 18 % 6 10 6 % 10 % 24 31 Total 140 117 100 % 100 % 98 98 70 % 84 % 238 215 Dont honoraires versés à l’entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes 122 96 92 88 214 184 Dont honoraires versés à l’entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes 18 21 6 10 24 31 Variation (%) 20 % 0 % 11 % Note 12. – Détail du périmètre de consolidation. 12.1. Opérations de titrisation. Néant. 12.2. OPCVM garantis Néant. 12.3. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées Néant. 12.4. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022. Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est comprise dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Celui-ci exprime la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Il permet de déterminer la part du Groupe dans l’actif net de la société détenue Périmètre de consolidation au 31/12/2022 Sociétés Implantation (1) Taux d’intérêt Taux de contrôle M éthode de consolidation (2) Partenariat ou entreprises associées I) Entité consolidante CASDEN Banque Populaire France II) Filiales Parnasse garanties France 80 % 66 % Mise en équivalence P artenariat (1) Pays d’implantation. (2) Méthode d’intégration globale (IG), activité conjointe (AC) et méthode de valorisation par mise en équivalence (MEE). 12.5. Entreprises non consolidées au 31 décembre 2022 Le règlement de l'Autorité des normes comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés, selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne, la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation ; d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement : Néant. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le Groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation Part du capital détenu en nombre d’actions Motif de non-consolidation PARNASSE NELSON France 1 000 000 Participation non consolidée car non significative INTERPROMO France 14 500 Participation non consolidée car non significative SAS FINANCE France 250 Participation non consolidée car non significative SCI MONTORGUEIL France 1 Participation non consolidée car non significative VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2022.) A l'assemblée générale Casden Banque Populaire 1 BIS RUE JEAN WIENER 77420 CHAMPS-SUR-MARNE Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit . Fondement de l’opinion   Référentiel d’audit   Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance   Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels sont les suivants : Pour Deloitte & Associés, le rapport de constats du commissaire aux comptes résultant de procédures convenues relatives à certaines données utilisées pour le calcul des contributions ex ante 2022 au Fonds de Résolution Unique (le « FRU »). Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)   Risque identifié Notre réponse Le groupe CASDEN est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe CASDEN constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Comme précisé dans la note 7.1.2 de l’annexe, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 ainsi qu’une évolution des LGD sur le segment PME ont été développées et mises en production au 1er semestre 2022. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe . Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre groupe en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le caractère approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations, particulièrement en ce qui concerne le recalibrage des LGD sur le segment PME et l’évolution des critères de dégradation significative du risque de crédit mis en production à compter du 30 juin 2022 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2022. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits à la clientèle et assimilés s’élève à 112,1 M€ dont 13,7 M€ au titre du statut 1, 19 M€ au titre du statut 2 et 79,4 M€ au titre du statut 3 pour un encours brut de 10 149 M€. Le stock de provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif s’élève à 134,7 M€ dont 13,5 M€ au titre du statut 1, 56,3 M€ au titre du statut 2 et 64,9 M€ au titre du statut 3 pour un encours de 19 915 M€ d’engagements de garantie et de financement donnés. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 42,7 M€ (en hausse de 7 % sur l’exercice). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3, 7.1.1 et 7.1.2.5 de l’annexe qui mentionnent également les incidences du contexte économique toujours incertain sur le risque de crédit. Valorisation des titres BPCE – juste valeur   Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison : De la classification de cet instrument financier en niveau 3 de juste valeur ; de la significativité de cette estimation dans les comptes consolidés de votre Banque. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une prise de connaissance des modalités de valorisation selon l’approche en actif net réévalué tel que présentée ci-contre ; la comparaison du résultat de cette approche avec celle issue d’une analyse de comparables boursiers sur la base des données concernant les banques françaises cotées. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 468 M€ au 31 décembre 2022, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -73 M€. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 9.1.4 de l’annexe. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe , étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. En application de la loi, nous vous signalons que les informations à restituer au titre des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile (règlement délégué UE 2022/1214) n’ont pas été publiées par votre établissement dans sa déclaration de performance extra-financière. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes   Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Casden Banque Populaire par votre assemblée générale du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés et du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. Au 31 décembre 2022, le cabinet Deloitte & Associés était dans la 12ème année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit dans la 14ème année. Précédemment le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaires aux comptes du Groupe CASDEN de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit   Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit   Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris la Défense, le 15 mai 2023 Les Commissaires aux comptes : Pricewaterhousecoopers Audit : Deloitte & Associés : Antoine PRIOLLAUD Marjorie BLANC LOURME Associé, Associée. VIII. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées . Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022 . A l’assemblée générale de la société Casden Banque Populaire 1 bis rue Jean Wiener 77420 Champs-sur-Marne En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CONVENTIONS SOUMISES A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du code de commerce. CONVENTIONS DEJA APPROUVEES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé En application de l’article R.225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. 1. Convention de prestations de services entre CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES PARNASSE GARANTIES a pour activité la caution de prêts bancaires et la réassurance. Disposant notamment de l’expérience, de la compétence et des ressources humaines et matériels, la CASDEN Banque Populaire réalise des prestations pour le compte de PARNASSE GARANTIES dans les domaines administratif, comptable, informatique, juridique, social et contentieux. Les termes et conditions de cette collaboration ont été définis et arrêtés dans le cadre d’une convention autorisée par le conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire le 3 juillet 2014 et signée le 30 décembre 2014. Personnes intéressées à la signature (30/12/2014) : Mme Pascale RENAUDIN et M. Serge BRUZI, administrateurs au sein du conseil d’administration de PARNASSE GARANTIES et également au sein de la CASDEN Banque Populaire ; M. Claude JECHOUX, Président du conseil d’administration PARNASSE GARANTIES et Vice-Président du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire, CASDEN Banque Populaire, administrateur (représentée par M. Philippe MICLOT) et actionnaire majoritaire de PARNASSE GARANTIES. Personnes intéressées au 15/12/2022 : M. Claude JECHOUX, Président du conseil d’administration de PARNASSE GARANTIES et Président du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire, CASDEN Banque Populaire, administrateur personne morale (représentée par M. Jacques de LESCURE) et actionnaire majoritaire de PARNASSE GARANTIES. Cette convention représente un produit net de 4 108 milliers d’euros au 31 décembre 2022. 2. Convention financière conclue entre PARNASSE GARANTIES et CASDEN Banque Populaire Cette convention précise les conditions financières relatives au cautionnement par PARNASSE GARANTIES des portefeuilles de CASDEN Banque Populaire (portefeuille de prêts CASDEN Banque Populaire et portefeuille de prêts mutualistes garantis des Banques Populaires). Elle définit notamment les modalités de calcul de la prime, la date de paiement de la prime, les versements et le principe de participation sur le résultat technique des portefeuilles apportés. La convention financière a été autorisée par le conseil d'administration le 27 juin 2018 et signée le 28 juin 2018 entre la CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES. Personnes intéressées à la signature (28/06/2018) : M. Claude JECHOUX, Président du conseil d’administration de PARNASSE GARANTIES et également Président du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire, CASDEN Banque Populaire, administrateur personne morale (représentée par M. Jacques de LESCURE) et actionnaire majoritaire de PARNASSE GARANTIES. Personnes intéressées au 15/12/2022 : M. Claude JECHOUX, Président du conseil d’administration de PARNASSE GARANTIES et également Président du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire, CASDEN Banque Populaire, administrateur personne morale (représentée par M. Jacques de LESCURE) et actionnaire majoritaire de PARNASSE GARANTIES. Cette convention financière représente : Une avance de trésorerie par CASDEN Banque Populaire à PARNASSE GARANTIES (relative au portefeuille PMG) de 60 432 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Prime restant à lisser de 13 473 milliers d’euros au 31 décembre 2022 réglée par CASDEN Banque Populaire à PARNASSE GARANTIES en contrepartie de la caution accordée par PARNASSE GARANTIES au portefeuille PMG et aux prêts CASDEN. Une charge de 1 369 milliers d’euros au 31 décembre 2022 relative aux primes payées et lissées par CASDEN Banque Populaire. Un produit net de 6 204 milliers d’euros au 31 décembre 2022 dû par PARNASSE GARANTIES à CASDEN Banque Populaire au titre des portefeuilles apportés. 3. Convention de cautionnement solidaire entre CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES relative au portefeuille PMG Cette convention stipule les conditions de cautionnement solidaire entre la CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES et, qui consent elle-même des cautions solidaires aux Banques Populaires. La CASDEN Banque Populaire a souscrit la convention au bénéfice des Banques Populaires qui y ont adhéré ultérieurement par la signature d'un bulletin d'adhésion. Cette convention a été autorisée par le conseil d'administration de CASDEN Banque Populaire le 3 juillet 2014 et signée le 30 décembre 2014. Considérant l'évolution des exigences règlementaires et des équilibres financiers, le principe d'une seule caution solidaire Groupe CASDEN a été acté. Dans ce cadre, une nouvelle convention, annulant et remplaçant la précédente, a été autorisée par le conseil d'administration de la CASDEN Banque Populaire le 9 novembre 2017 et a été signée le 30 octobre 2017. Puis, afin d’extraire les éléments financiers dans une convention dédiée (« Convention financière »), une nouvelle convention, annulant et remplaçant la convention signée le 30 octobre 2017, a été autorisée par le conseil d'administration de la CASDEN Banque Populaire le 27 juin 2018 et signée entre les parties le 28 juin 2018. Personnes intéressées à la signature (28/06/2018) : M. Claude JECHOUX, Président du conseil d’administration de PARNASSE GARANTIES et Président du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire, CASDEN Banque Populaire, administrateur personne morale (représentée par M. Jacques de LESCURE) et actionnaire majoritaire de PARNASSE GARANTIES. Personnes intéressées au 15/12/2022 : M. Claude JECHOUX, Président du conseil d’administration de PARNASSE GARANTIES et Président du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire, CASDEN Banque Populaire, administrateur personne morale (Représentée par M. Jacques de LESCURE) et actionnaire majoritaire de PARNASSE GARANTIES. Cette convention représente un total de 147 413 milliers d’euros de garanties au titre du portefeuille PMG au 31 décembre 2022. 4. Convention de cautionnement solidaire entre CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES (prêts CASDEN) Cette convention stipule les conditions de cautionnement solidaire entre PARNASSE GARANTIES et la CASDEN Banque Populaire, qui octroie des prêts immobiliers à ses sociétaires. Cette convention a été autorisée, par le conseil d'administration de CASDEN Banque Populaire, le 3 juillet 2014 et signée entre les parties le 30 décembre 2014. Afin d’extraire les éléments financiers dans une convention dédiée (« Convention financière »), une nouvelle convention, annulant et remplaçant la convention précédente entre les parties, a été autorisée par le conseil d'administration le 27 juin 2018 et signée le 28 juin 2018. Personnes intéressées à la signature (28/06/2018) : M. Claude JECHOUX, Président du conseil d’administration de PARNASSE GARANTIES et également Président du conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire, CASDEN Banque Populaire, administrateur personne morale (représentée par M. Jacques de LESCURE) et actionnaire majoritaire de PARNASSE GARANTIES. Personnes intéressées au 15/12/2022 : M. Claude JECHOUX, Président du conseil d’administration de PARNASSE GARANTIES et également Président du conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire, CASDEN Banque Populaire, administrateur personne morale (représentée par M. Jacques de LESCURE) et actionnaire majoritaire de PARNASSE GARANTIES. Cette convention représente un total de 2 828 155 milliers d’euros de garanties reçues au titre des prêts CASDEN au 31 décembre 2022. 5. Avenant à la convention d'Intermédiation en Assurance entre CASDEN Banque Populaire et la MGEN Cette convention d'intermédiation a été signée entre CASDEN et MGEN le 11 juillet 2014, portant sur la délivrance par MGEN à CASDEN d'un mandat afin d'autoriser cette dernière, dans le respect des dispositions du Code des Assurances en matière de distribution d'assurances, à présenter, proposer et aider à la conclusion des adhésions aux contrats d'assurance collectifs ainsi qu'à encaisser auprès des assurés emprunteurs, pour le compte de MGEN, elle-même gestionnaire de l'encaissement des primes d'assurances pour le compte de l’Assureur, les primes mensuelles d'assurance. Cette convention a été autorisée par le conseil d'administration du 4 novembre 2020 et a été signée le 14 décembre 2020. Personnes intéressées à la signature (14/12/2020) : M. Gabriel SABOTIN-DESCLAUD, administrateur du conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire et également administrateur du conseil d’administration de la MGEN. Personnes intéressées au 15/12/2022 : M. Gabriel SABOTIN-DESCLAUD, administrateur du conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire et également administrateur du conseil d’administration de la MGEN. 6. Avenant à la convention financière entre CASDEN Banque Populaire et la MGEN Cette convention financière a été conclue entre CASDEN et MGEN le 16 janvier 2002 visant notamment à déterminer les conditions financières de la convention de délégation de gestion. Depuis la signature de cette convention, les parties ont convenu que la charge de gestion des actes confiés à CASDEN justifiait de réévaluer le niveau des frais de gestion versés à la CASDEN. Cette convention financière a été autorisée par le conseil d'administration de CASDEN Banque Populaire le 4 novembre 2020 et signée le 14 décembre 2020. Personnes intéressées à la signature (14/12/2020) : M. Gabriel SABOTIN-DESCLAUD, administrateur du conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire et également administrateur du conseil d’administration de la MGEN. Personnes intéressées au 15/12/2022 : M. Gabriel SABOTIN-DESCLAUD, administrateur du conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire et également administrateur du conseil d’administration de la MGEN. La convention d’intermédiation et la convention financière entre CASDEN Banque Populaire et la MGEN représentent un produit net de 14 189 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris la Défense, le 16 mai 2023 Les Commissaires aux comptes  : Pricewaterhouse C oopers Audit : Deloitte & A ssociés : Antoine PRIOLLAUD ; Marjorie BLANC LOURME ; Associé, Associée. IX. — Le rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société et sur notre site internet www.casden.fr .

08/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301475
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation trimestrielle au 31 mars 2023 (En milliers d’Euros) ACTIF 31/03/2023 31/03/2022 CAISSES, BANQUES CENTRALES 5 084 4 978 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILEES 212 765 215 466 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 3 272 923 5 454 838 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 10 222 636 9 405 630 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE 61 653 74 762 ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE 23 782 31 408 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME 278 961 221 551 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES 564 757 564 757 OPERATIONS DE CREDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 0 0 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 718 868 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 61 907 64 181 AUTRES ACTIFS 225 152 200 493 COMPTES DE REGULARISATION 84 984 131 059 TOTAL DE L'ACTIF 15 015 322 16 369 991 PASSIF 31/03/2023 31/03/2022 BANQUES CENTRALES 0 0 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 2 642 252 3 838 375 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 9 760 999 10 174 829 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 0 0 AUTRES PASSIFS 62 319 79 607 COMPTES DE REGULARISATION 301 261 150 736 PROVISIONS 192 794 139 085 DETTES SUBORDONNEES 478 478 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG) 1 119 992 1 120 881 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 935 227 866 000 Capital souscrit 481 958 463 783 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 351 706 311 066 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 40 021 35 296 Résultat de l'exercice (+/-) 9 521 3 834 TOTAL DU PASSIF 15 015 322 16 369 991 HORS BILAN 31/03/2023 31/03/2022 Engagements donnés     Engagements de financement 500 715 427 902 Engagements de garantie 19 250 404 19 689 078 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus     Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 0

03/02/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300194
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation trimestrielle au 31 décembre 2022 (En milliers d'euros) ACTIF 31/12/2022 31/12/2021 CAISSES, BANQUES CENTRALES 5 134 4 870 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILEES 205 095 192 618 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 5 277 062 5 802 526 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 10 066 369 9 324 184 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE 72 345 90 709 ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE 28 261 32 439 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME 277 280 221 130 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES 564 757 564 757 OPERATIONS DE CREDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 0 0 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 782 839 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 62 768 65 373 AUTRES ACTIFS 228 316 175 772 COMPTES DE REGULARISATION 145 989 188 037 TOTAL DE L'ACTIF 16 934 158 16 663 254 PASSIF 31/12/2022 31/12/2021 BANQUES CENTRALES 0 0 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 4 178 303 4 216 482 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 10 315 916 9 987 095 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 0 0 AUTRES PASSIFS 30 456 27 530 COMPTES DE REGULARISATION 149 181 127 534 PROVISIONS 183 819 134 824 DETTES SUBORDONNEES 478 140 487 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG) 1 119 992 1 120 881 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 956 013 908 421 Capital souscrit 479 383 458 738 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 351 706 311 065 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 40 021 35 296 Résultat de l'exercice (+/-) 32 882 51 301 TOTAL DU PASSIF 16 934 158 16 663 254 HORS BILAN 31/12/2022 31/12/2021 ENGAGEMENTS DONNÉS     Engagements de financement 503 898 400 149 Engagements de garantie 19 411 057 20 006 225 Engagements sur titres 0 0 ENGAGEMENTS REÇUS     Engagements de financement 377 000 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 0

26/10/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204203
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Bilan publiable au 30 septembre 2022 (En milliers d'Euros) ACTIF 30/09/2022 30/09/2021 Caisses , Banques Centrales 5 081 4 823 Effets publics et valeurs assimilées 210 759 187 218 Créances sur les établissements de crédit 5 556 538 5 704 935 Operations avec la clientèle 9 851 004 9 300 864 Obligations et autres titres à revenu fixe 72 080 85 458 Actions et autres titres à revenu variable 33 055 33 718 Participations et autres titres détenus à long terme 273 555 218 728 Parts dans les entreprises liées 564 757 564 757 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 759 868 Immobilisations corporelles 63 236 66 511 Autres actifs 233 164 171 854 Comptes de régularisation 92 590 125 115 TOTAL DE L'ACTIF 16 956 578 16 464 849 PASSIF 30/09/2022 30/09/2021 Banques Centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4 078 896 4 180 262 Operations avec la clientèle 10 415 922 9 835 197 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 35 117 34 838 Comptes de régularisation 190 608 128 647 Provisions 159 802 117 874 Dettes subordonnées 478 140 483 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 1 120 541 1 121 001 Capitaux propres hors FRBG 955 214 906 547 Capital souscrit 474 476 451 392 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 351 706 311 066 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 40 021 35 296 Résultat de l'exercice (+/-) 36 990 56 772 TOTAL DU PASSIF 16 956 578 16 464 849 HORS BILAN 30/09/2022 30/09/2021 Engagements donnés     Engagements de financement 538 193 395 334 Engagements de garantie 19 562 828 19 797 346 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus     Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 267

15/08/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203758
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Bilan publiable au 30/06/2022 . (En milliers d'Euros.) Actif 30/06/2022 30/06/2021 Caisses, banques centrales 5 068 4 783 Effets publics et valeurs assimilées 206 757 186 835 Créances sur les établissements de crédit 5 521 112 5 535 824 Operations avec la clientèle 9 619 630 9 291 816 Obligations et autres titres a revenu fixe 74 664 85 721 Actions et autres titres a revenu variable 33 551 33 864 Participations et autres titres détenus a long terme 273 931 146 940 Parts dans les entreprises liées 564 757 564 757 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 812 939 Immobilisations corporelles 63 463 67 462 Autres actifs 218 758 161 205 Comptes de régularisation 111 319 110 520 Total de l'actif 16 693 822 16 190 666 Passif 30/06/2022 30/06/2021 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 3 945 813 4 150 549 Operations avec la clientèle 10 340 342 9 506 064 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 32 785 32 173 Comptes de régularisation 158 245 146 353 Provisions 151 667 114 531 Dettes subordonnées 478 240 503 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 1 120 541 1 121 001 Capitaux propres hors FRBG 943 951 879 492 Capital souscrit 468 721 440 292 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 351 706 311 066 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 40 021 35 296 Résultat de l'exercice (+/-) 31 482 40 817 Total du passif 16 693 822 16 190 666 Hors bilan 30/06/2022 30/06/2021 Engagements donnés  : Engagements de financement 531 613 434 220 Engagements de garantie 19 603 429 19 786 611 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus  : Engagements de financement 52 000 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 267

17/06/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2202870
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Exercice 2021. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2021. I. — Compte de résultat. (En milliers d'Euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Intérêts et produits assimilés 3.1 243 344 229 317 Intérêts et charges assimilées 3.1 -36 168 -37 858 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2 24 789 27 760 Commissions (produits) 3.3 45 152 33 600 Commissions (charges) 3.3 -67 281 -51 034 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.4 0 0 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 1 959 1 589 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 1 719 834 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -7 648 -5 942 Produit net bancaire 205 866 198 266 Charges générales d'exploitation 3.7 -88 336 -89 618 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -7 075 -7 312 Résultat brut d'exploitation 110 455 101 336 Coût du risque 3.8 -39 395 -36 007 Résultat d'exploitation 71 060 65 329 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 -600 314 Résultat courant avant impôt 70 460 65 643 Résultat exceptionnel 3.10 -57 -121 Impôt sur les bénéfices 3.11 -20 029 -20 385 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 927 1 320 Résultat net 51 301 46 457 II. — Bilan et hors bilan. (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisses, banques centrales 4 870 5 495 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 192 618 159 721 Créances sur les établissements de crédit 4.1 5 802 526 2 937 572 Op é rations avec la clientèle 4.2 9 324 184 9 186 468 Obligations et autres titres a revenu fixe 4.3 90 709 89 167 Actions et autres titres a revenu variable 4.3 32 439 33 669 Participations et autres titres détenus a long terme 4.4 221 130 149 178 Parts dans les entreprises liées 4.4 564 757 541 857 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 4.5 839 1 081 Immobilisations corporelles 4.5 65 373 69 447 Autres actifs 4.7 175 772 153 121 Comptes de régularisation 4.8 188 037 226 820 Total de l'actif 16 663 254 13 553 596 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 4 216 482 2 184 714 Op é rations avec la clientèle 4.2 9 987 095 8 860 210 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 4.7 27 530 35 539 Comptes de régularisation 4.8 127 534 124 617 Provisions 4.9 134 824 109 697 Dettes subordonnées 4.10 140 487 290 524 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.11 1 120 881 1 121 809 Capitaux propres hors FRBG 4.12 908 421 826 486 Capital souscrit 458 738 422 879 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 311 065 276 523 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 35 296 28 606 Résultat de l'exercice (+/-) 51 301 46 457 Total du passif 16 663 254 13 553 596 Hors bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés : Engagements de financement 400 149 402 585 Engagements de garantie 20 006 225 19 850 593 Engagements sur titres 0 267 Engagements reçus : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 0 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la CASDEN comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE , sont organisées autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . — Il n’y a pas eu d’évènement significatif durant l’année 2021. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Ces événements pourraient être impactés par le contexte géopolitique. Fin février 2022, la Fédération de Russie a lancé une action militaire d'envergure en Ukraine. Alors que l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, la réaction occidentale a été forte. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de banques russes de SWIFT, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Même si le sujet essentiel de l’énergie et du gaz naturel demeure pour l’instant hors champ des mesures prises de part et d’autre, les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont annoncé leur intention d’interdire l’importation de pétrole et de gaz russe. Par ailleurs, de nouvelles mesures et sanctions économiques pourraient être adoptées, notamment par l’Union européenne et les Etats-Unis, et des mesures et sanctions économiques en représailles pourraient être adoptées par la Fédération de Russie. Ce conflit pourrait avoir des conséquences majeures sur l’économie russe mais aussi pour les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale. Le risque de défaut de paiement sur la dette russe, la montée de l’inflation et la perte de pouvoir d’achat pour la population en Russie sont conséquents. Une remise en cause des perspectives de croissance et une pression inflationniste accrue ne peuvent être écartées tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Par ailleurs, un risque lié à des mesures d’expropriation que pourraient prendre les autorités russes vis-à-vis des sociétés étrangères, en représailles des sanctions occidentales, est évoqué. Au 31 décembre 2021, la CASDEN ne détient aucune exposition directe sur des contreparties russes, ukrainiennes ou biélorusses. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la CASDEN sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 15 mars 2022. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 25 mai 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptable . — Le 5 novembre 2021, l’ANC a modifié sa recommandation n°2013-02 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à prestation pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu’il atteint l’âge de la retraite. Il s’agit principalement des Indemnités de Fin de Carrière (IFC). La CASDEN externalisant la gestion des indemnités de fin de carrière chez MAIF VIE, appliquera ce texte sur 2022. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2021 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par CASDEN représente 9 694 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 301 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 25 543 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Résolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par CASDEN représente pour l’exercice 901 milliers d’euros dont 766 milliers d’euros comptabilisés en charge et 135 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 850 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables. Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 32 307 -22 340 9 967 15 712 -18 245 -2 533 Opérations avec la clientèle 168 298 -2 496 165 802 170 379 -2 307 168 072 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 516 -3 962 1 554 5 909 -4 208 1 701 Dettes subordonnées 721 -3 559 -2 838 4 231 -9 741 -5 510 Autres 36 502 -3 811 32 691 33 086 -3 357 29 729 Total 243 344 -36 168 207 176 229 317 -37 858 191 459 3.2. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables. Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Actions et autres titres à revenu variable 518 525 Participations et autres titres détenus à long terme 24 271 27 235 Parts dans les entreprises liées 0 0 Total 24 789 27 760 3.3. Commissions . Principes comptables. Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 0 -58 224 -58 224 0 -50 982 -50 982 Opérations avec la clientèle 29 624 -35 29 589 27 667 -2 27 665 Opérations sur titres 0 0 0 0 0 0 Moyens de paiement 0 -37 -37 0 -43 -43 Opérations de change 0 0 0 0 0 0 Engagements hors-bilan 17 0 17 1 0 1 Prestations de services financiers 15 511 -8 985 6 526 5 932 -7 5 925 Activités de conseil 0 0 0 0 0 0 Autres commissions (1) 0 0 0 0 0 0 Total 45 152 -67 281 -22 129 33 600 -51 034 -17 434 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables. Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. La CASDEN n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation. 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables. Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -6 0 -6 -1 149 0 -1 149 Dotations -1 036 0 -1 036 -1 219 0 -1 219 Reprises 1 030 0 1 030 70 0 70 Résultat de cession 1 965 0 1 965 2 738 0 2 738 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total 1 959 0 1 959 1 589 0 1 589 3.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables. Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 0 -2 577 -2 577 0 -662 -662 Refacturations de charges et produits bancaires 0 -3 724 -3 724 0 -4 609 -4 609 Activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges accessoires (1) 1 719 -1 347 372 834 -671 163 Total 1 719 -7 648 -5 929 834 -5 942 -5 108 (1) Un produit de 848 milliers d’euros est comptabilisé au sein du poste « Autres produits accessoires » au titre de l’amende Échange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie de Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie du poste « Autres charges d’exploitation bancaire » 3.7. Charges générales d'exploitation . Principes comptables. Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Frais de personnel Salaires et traitements -23 815 -22 266 Charges de retraite et assimilées (1) -7 184 -6 951 Autres charges sociales -10 458 -9 914 Intéressement des salariés -3 139 -2 596 Participation des salariés -1 564 -1 134 Impôts et taxes liés aux rémunérations -2 847 -3 781 Total des frais de personnel -49 007 -46 642 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -2 906 -3 880 Autres charges générales d'exploitation -36 423 -39 096 Total des autres charges d'exploitation -39 329 -42 976 Total -88 336 -89 618 (1) La variation des autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 1 452 milliers d’euros en raison du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste Coût du risque. L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 188 cadres et 316 non-cadres, soit un total de 504 salariés. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. 3.8. Coût du risque . Principes comptables. Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle (1) -105 995 88 913 -4 089 242 -20 929 -100 029 97 534 -440 255 -2 680 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Provisions Engagements hors-bilan -60 763 42 875 0 0 -17 888 -76 851 41 582 0 0 -35 269 Provisions pour risque clientèle -3 595 3 017 0 0 -578 -18 183 20 125 0 0 1 942 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -170 353 134 805 -4 089 242 -39 395 -195 063 159 241 -440 255 -36 007 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 0 0 Reprises de dépréciations utilisées 0 0 Reprises de provisions devenues sans objet 0 0 Reprises de provisions utilisées 0 0 Total reprises nettes 0 0 (1) La variation des créances irrécouvrables inclut une augmentation de 1 452 milliers d’euros en raison notamment du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) du poste Charges générales d’exploitation vers le poste Coût du risque. 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 1 047 0 0 1 047 6 056 0 0 6 056 Dotations -702 0 0 -702 -11 0 0 -11 Reprises 1 749 0 0 1 749 6 067 0 0 6 067 Résultat de cession -1 661 0 14 -1 647 -5 786 0 44 -5 742 Total -614 0 14 -600 270 0 44 314 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 600 milliers d’euros sur les titres Banque de Polynésie et 102 milliers d’euros sur les titres Equisol les reprises de dépréciations sur titres de participation : 1 661 milliers d’euros sur les titres SCI Trévins et 88 milliers d’euros sur les titres Equisol le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : moins-value sur la cession des titres SCI Trévins pour 1 661 milliers d’euros. 3.10. Résultat exceptionnel . Principes comptables. Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits exceptionnels 0 0 Charges exceptionnelles -57 -121 Régularisation de tva -57 -121 3.11. Impôt sur les bénéfices . Principes comptables. Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La CASDEN, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 202 1. — La CASDEN est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d'Euros) Bases imposables aux taux de 27,50% 15,00% Au titre du résultat courant 73 782 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 73 782 0 Imputations des déficits 0 Bases imposables 73 782 0 Base Effet intégration fiscale -13 0 IS de base CASDEN à 27,50% -20 286 0 + Contributions 3,3% -644 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 6 278 0 Impôt comptabilisé -14 653 0 Impôt des territoires Outre Mer -508 Etalement et régularisation d'IS 1 962 Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés -5 922 Provisions pour impôts divers -907 Total -20 029 0 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 5 922 milliers d’euros. Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires . Principes comptables. Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : La CASDEN ne réalise pas d’opérations de pension. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Créances à vue 549 959 632 303 Comptes ordinaires 549 959 632 303 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 5 248 543 2 302 902 Comptes et prêts à terme 5 248 543 2 302 902 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 4 024 2 367 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 5 802 526 2 937 572 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 549 788 milliers d'euros à vue et 5 233 268 milliers d'euros à terme. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes à vue 17 349 7 467 Comptes ordinaires créditeurs 17 349 7 467 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 4 199 096 2 174 848 Comptes et emprunts à terme 4 199 096 2 174 848 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 0 Dettes rattachées 37 2 399 Total 4 216 482 2 184 714 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 508 milliers d'euros à vue et 3 712 927 milliers d'euros à terme. 4.2 . Opérations avec la clientèle. 4.2. 1. Opérations avec la clientèle . Principes comptables. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : La CASDEN ne réalise pas d’opérations de pension. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 6 728 6 911 Créances commerciales 0 0 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 1 436 629 1 376 542 Crédits à l'équipement 43 851 45 548 Crédits à l'habitat 7 656 387 7 633 760 Autres crédits à la clientèle 10 571 7 309 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 46 500 22 500 Autres 309 202 Autres concours à la clientèle 9 194 247 9 085 861 Créances rattachées 12 397 12 843 Créances douteuses 195 065 154 715 Dépréciations des créances sur la clientèle -84 253 -73 862 Total 9 324 184 9 186 468 Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Livret A 0 0 PEL / CEL 0 0 Autres comptes d'épargne à régime spécial (*) 9 952 869 8 810 383 Comptes d'épargne à régime spécial 9 952 869 8 810 383 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 14 330 14 648 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 18 129 33 525 Dettes rattachées 1 767 1 654 Total 9 987 095 8 860 210 (1) Voir tableau suivant (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 11 538 0 11 538 11 085 0 11 085 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 2 792 2 792 0 3 563 3 563 Total 11 538 2 792 14 330 11 085 3 563 14 648 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 30 256 0 0 0 0 Entrepreneurs individuels 0 0 0 0 0 Particuliers 9 105 084 195 065 -84 253 86 616 -48 642 Administrations privées 8 323 0 0 0 0 Administrations publiques et Sécurité Sociale 0 0 0 0 0 Autres 69 709 0 0 0 0 Total au 31/12/2021 9 213 372 195 065 -84 253 86 616 -48 642 Total au 31/12/2020 9 105 615 154 715 -73 862 87 251 -50 074 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 181 264 10 258 0 191 522 0 147 533 10 326 0 157 859 Créances rattachées 0 1 728 24 0 1 752 0 1 838 24 0 1 862 Dépréciations 0 -656 0 0 -656 0 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 182 336 10 282 0 192 618 0 149 371 10 350 0 159 721 Valeurs brutes 0 89 702 0 0 89 702 0 88 520 0 0 88 520 Créances rattachées 0 1 276 0 0 1 276 0 1 354 0 0 1 354 Dépréciations 0 -269 0 0 -269 0 -707 0 0 -707 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 90 709 0 0 90 709 0 89 167 0 0 89 167 Montants bruts 0 33 673 0 0 33 673 0 35 114 0 0 35 114 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -1 234 0 0 -1 234 0 -1 445 0 0 -1 445 Actions et autres titres à revenu variable 0 32 439 0 0 32 439 0 33 669 0 0 33 669 Total 0 305 484 10 282 0 123 148 0 272 207 10 350 0 282 557 Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 190 866 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 10 658 milliers d’euros. — Obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 51 820 0 51 820 0 50 175 0 50 175 Titres non cotés 0 37 613 0 37 613 0 37 638 0 37 638 Titres prêtés 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 1 276 0 1 276 0 1 354 0 1 354 Total 0 90 709 0 90 709 0 89 167 0 89 167 Dont titres subordonnés 0 0 0 0 0 0 0 0 Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 269 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 707 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 328 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 2 118 milliers d’euros au 31 décembre 2020. — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 7 708 0 7 708 0 7 708 0 7 708 Titres non cotés 0 24 731 0 24 731 0 25 961 0 25 961 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 32 439 0 32 439 0 33 669 0 33 669 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 32 439 milliers d’euros d’OPCVM dont 7 708 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2021 (contre 33 669 milliers d’euros d’OPCVM dont 7 708 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2020). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 233 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 1 445 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 15 071 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 10 812 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 4.3.2. Évolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2021 Effets publics 10 350 0 0 0 0 -68 0 0 10 282 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 10 350 0 0 0 0 -68 0 0 10 282 4.3.3. Reclassements d’actifs . Principes comptables. Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La CASDEN n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables. — Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus . A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2021 Participations et autres titres détenus à long terme 169 924 75 343 4 438 0 0 240 829 Parts dans les entreprises liées 541 879 22 899 0 0 0 564 778 Valeurs brutes 711 803 98 242 4 438 0 0 805 607 Participations et autres titres à long terme -20 746 -701 -1 748 0 0 -19 699 Parts dans les entreprises liées -22 0 -1 0 0 -21 Dépréciations -20 768 -701 -1 749 0 0 -19 720 Immobilisations financières nettes 691 035 97 541 2 689 0 0 785 887 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 4 439 milliers d’euros au 31 décembre 2020. CASDEN a cédé les titres de la SCI TREVINS en 2021 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (15 849 milliers d’euros) La CASDEN a souscrit à l’émission d’un autre TSSDI BPCE pour 71 500 milliers d’euros en 2021 La CASDEN a acquis 39 299 titres BPCE SA pour 22 899 milliers d’euros en 2021. Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2021 s’élève à 540 875 milliers d’euros représentent l’essentiel du poste « parts dans les entreprises liées ». Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la CASDEN, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la CASDEN et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Désignation de la valeur Capitaux Propres Résultat Exercice % Capital détenu par le groupe % Capital détenu par Montants (en milliers d'euros) Valeur brute comptable Provisions Valeur nette comptable 31/12/2020 31/12/2020 CASDEN CASDEN 31/12/2020 Début exercice Fin exercice Début exercice Dotation Reprise fin Exercice Début exercice Fin exercice Parts dans les entreprises liées 541 879 564 778 541 857 564 757 BPCE (1) 16 205 747 2 213 155 2,86 517 976 540 875 0 0 517 976 540 875 BP Développement 697 406 58 081 3,68 23 902 23 902 22 1 21 23 880 23 881 Divers < 1000 milliers d’euros 1 1 0 0 1 1 Titres de participation 116 928 112 491 115 233 111 858 Inter promo 327 -13 100,00 217 217 0 0 217 217 SAS FINANCE 2 597 789 100,00 2 038 2 038 0 0 2 038 2 038 SCI MONTORGUEIL 5 901 613 0,25 2 2 0 0 2 2 PARNASSE GARANTIES 119 414 2 972 80,00 79 745 79 745 0 0 79 745 79 745 PARNASSE NELSON 1 459 -7 100,00 1 000 1 000 0 0 1 000 1 000 SGCB 159 557 18 215 9,90 20 647 20 647 0 0 20 647 20 647 BDP 67 651 -1 805 9,90 8 798 8 798 0 599 599 8 798 8 199 SCI TREVINS IMMOBILIER 6 067 -189 28,57 4 438 0 1 661 1 661 0 2 777 0 Divers < 1000 milliers d’euros 43 44 34 34 9 10 Autres titres détenus à long terme > 1500 milliers d’euros 52 903 127 309 33 851 108 242 SNC PONTHIEU 5 8 169 8 169 8 169 8 169 0 0 GIE GNIFI 0 0 0 0 0 0 GIE KONIAMBO T1 3 038 3 038 3 038 3 038 0 0 GIE KONIAMBO T2 4 238 4 238 4 238 4 238 0 0 SNC IXORA 3 520 3 520 3 520 3 520 0 0 TSSDI BPCE 20 040 91 540 0 0 20 040 91 540 Divers 13 898 16 804 87 102 87 102 13 811 16 702 Créances rattachées 93 1 029 93 1 029 TSSDI BPCE 93 652 93 652 Dividende A recevoir BP DEVELOPPEMENT 377 0 377 Total général 711 803 805 607 20 769 701 1 749 19 721 691 034 785 886 (1) Pour BPCE les capitaux propres et résultat de l'exercice sont arrêtés au 31/12/2021 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SCI MONTORGUEIL 1 bis rue Jean Wiener 77420 Champs-sur-Marne SCI SCI RUBENS 76-78 avenue de France 75204 Paris cedex 13 SCI SNC PONTHIEU 5 Etang Z'abricots Immeuble Agora 97200 Fort-de-France SNC SNC KONIAMBO POWER 16 Route du Vélodrome 98807 Nouméa SNC SNC IXORA 455 Promenade des Anglais, Immeuble Horizon 06200 Nice SNC 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2021 31/12/2020 Créances 0 65 110 65 110 32 852 Dont subordonnées 0 39 000 39 000 15 000 Dettes 0 10 110 10 110 9 857 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 772 772 2 089 Engagements de financement 0 772 772 2 089 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Total 0 75 992 75 992 44 798 Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5. Immobilisations incorporelles et corporelles Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.5.1. Immobilisations incorporelles . Principes comptables. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Valeurs brutes 24 004 254 -319 -19 23 920 Droits au bail et fonds commerciaux 92 0 0 0 92 Logiciels 23 497 89 -230 -19 23 337 Autres 415 165 -89 0 491 Amortissements et dépréciations -22 923 -388 230 0 -23 081 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 0 0 0 Logiciels -22 923 -388 230 0 -23 081 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 1 081 -134 -89 -19 839 4.5.1. Immobilisations corporelles . Principes comptables. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Équipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Valeurs brutes 112 116 2 595 -248 18 114 481 Immobilisations corporelles d'exploitation 111 734 2 595 -248 18 114 099 Terrains 6 437 0 0 0 6 437 Constructions 67 161 0 0 7 67 168 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 38 136 2 595 -248 11 40 494 Immobilisations hors exploitation 382 0 0 0 382 Amortissements et dépréciations -42 669 -6 687 248 0 -49 108 Immobilisations corporelles d'exploitation -42 669 -6 687 248 0 -49 108 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -16 878 -3 291 0 0 -20 169 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -25 791 -3 396 248 0 -28 939 Immobilisations hors exploitation 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 69 447 -4 092 0 18 65 373 4.6. Dettes représentées par un titre . Principes comptables. Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. La CASDEN n’a pas de dettes représentées par un titre. 4.7. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 38 0 69 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 5 474 0 7 913 Créances et dettes sociales et fiscales 19 459 3 404 23 581 4 741 Dépôts de garantie reçus et versés 16 511 9 14 616 15 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 139 764 18 643 114 855 22 870 Total 175 772 27 530 153 121 35 539 4.8. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 1 202 681 290 608 Charges et produits constatés d'avance (1) 25 178 53 908 22 680 58 733 Produits à recevoir/Charges à payer 42 898 71 165 33 485 62 285 Valeurs à l'encaissement 60 0 122 0 Autres (2) 118 699 1 780 170 243 2 991 Total 188 037 127 534 226 820 124 617 4.9. Provisions . Principes comptables. Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. — Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Principales hypothèses actuarielles : En pourcentage Régimes CARBP 31/12/2021 31/12/2020 Taux d'actualisation 0,86% 0,38% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13,4 14,2 4.9.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2021 Provisions pour risques de contrepartie 92 726 64 358 0 -45 892 111 192 Provisions pour engagements sociaux 6 913 3 967 0 -4 208 6 672 Provisions pour PEL/CEL 0 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 2 428 907 0 0 3 335 Autres 7 630 9 343 0 -3 348 13 625 Autres provisions pour risques 10 058 10 250 0 -3 348 16 960 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 109 697 78 575 0 -53 448 134 824 4.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2021 Dépréciations sur créances sur la clientèle 73 865 107 714 0 -97 326 84 253 Dépréciations sur autres créances 22 919 1 739 0 -2 778 21 880 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 96 784 109 453 0 -100 104 106 133 Provisions sur engagements hors bilan (1) 76 852 60 763 0 -42 875 94 740 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 15 874 3 595 0 -3 017 16 452 Autres provisions 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 92 726 64 358 0 -45 892 111 192 Total 189 510 173 811 0 -145 996 217 325 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré ; (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1) ; L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours) 4.10. Dettes subordonnées . Principes comptables. Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées à durée déterminée 140 000 290 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 478 483 Dettes rattachées 9 41 Total 140 487 290 524 La CASDEN a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires . Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Montant Devise Date d'émission Prix d'émission Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non indéterminée Titres subordonnes a durée indéterminée Emprunts subordonnes a durée indéterminée Emprunts subordonnes a terme 140 000 140 000 EUR 30/03/2017 100% E3M 1,7500 30/03/2022 Dépôts de garantie a caractère mutuel 478 EUR (1) Au-dessus de l'euribor 3 mois 4.11. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux. Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2021 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 1 121 809 0 -928 0 1 120 881 Total 1 121 809 0 -928 0 1 120 881 Au 31 décembre 2021, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 16 466 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 6 307 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. 4.12. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31/12/2019 386 310 52 021 270 426 39 475 748 232 Mouvements de l'exercice 36 569 0 34 703 6 982 78 254 Total au 31/12/2020 422 879 52 021 305 129 46 457 826 486 Variation de capital 35 859 0 0 0 35 859 Résultat de la période 0 0 0 51 301 51 301 Distribution de dividendes 0 0 0 -5 225 -5 225 Changement de méthode 0 0 0 0 0 Autres mouvements (1) 0 0 41 232 -41 232 0 Total au 31/12/2021 458 738 52 021 346 361 51 301 908 421 Le capital social de CASDEN s’élève à 458 738 milliers d’euros, soit 53 969 228 parts sociales d’une valeur de 8,50 euros chacune, détenues par les sociétaires. Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.13. Durée résiduelle des emplois et ressources Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées . (En milliers d'Euros) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2021 Total des emplois 3 883 735 2 641 418 4 009 449 4 875 435 0 15 410 037 Effets publics et valeurs assimilées 1 752 13 200 91 103 86 563 0 192 618 Créances sur les établissements de crédit 3 426 257 1 778 496 575 000 22 773 0 5 802 526 Opérations avec la clientèle 454 449 839 722 3 276 590 4 753 423 0 9 324 184 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 277 10 000 66 756 12 676 0 90 709 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 11 709 837 200 189 2 162 788 271 250 0 14 344 064 Dettes envers les établissements de crédit 1 586 536 199 500 2 159 196 271 250 0 4 216 482 Opérations avec la clientèle 9 982 814 689 3 592 0 0 9 987 095 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 140 487 0 0 0 0 140 487 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés . Principes généraux. — Engagements de financement : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 400 149 402 585 Ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres ouvertures de crédits confirmés 400 149 402 585 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 400 149 402 585 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 5.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 2 344 2 347 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 2 344 2 347 D'ordre de la clientèle 20 003 881 19 848 246 Cautions immobilières 0 0 Cautions administratives et fiscales 0 0 Autres cautions et avals donnés 19 972 003 19 810 837 Autres garanties données 31 878 37 409 Total des engagements de garantie donnés 20 006 225 19 850 593 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 0 0 Total des engagements de garantie reçus 0 0 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 1 449 035 1 259 496 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 2 035 347 0 1 593 964 Total 1 449 035 2 035 347 1 259 496 1 593 964 Au 31 décembre 2021, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 916 043 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 819 249 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 532 991 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 440 247 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les autres engagements concernent : Engagement reçus : 2 035 231 milliers d’euros de garantie reçue de Parnasse Garanties contre 1 593 849 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Parnasse Garanties est destinées, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par CASDEN et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables. Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 926 950 0 926 950 -8 135 909 950 0 909 950 -4 510 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 926 950 0 926 950 -8 135 909 950 0 909 950 -4 510 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations fermes 926 950 0 926 950 -8 135 909 950 0 909 950 -4 510 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 50 000 0 50 000 6 50 000 0 50 000 5 Options de taux d'intérêt 50 000 0 50 000 6 50 000 0 50 000 5 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 50 000 0 50 000 6 50 000 0 50 000 5 Total instruments financiers et change à terme 976 950 0 976 950 -8 129 959 950 0 959 950 -4 505 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la CASDEN sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 306 950 620 000 0 0 926 950 209 950 700 000 0 0 909 950 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 306 950 620 000 0 0 926 950 209 950 700 000 0 0 909 950 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 50 000 0 0 50 000 0 50 000 0 0 50 000 Options de taux d'intérêt 0 50 000 0 0 50 000 0 50 000 0 0 50 000 Total 306 950 670 000 0 0 976 950 209 950 750 000 0 0 959 950 31/12/2021 31/12/2020 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -5 159 -2 976 0 -8 135 2 052 -6 562 0 -4 510 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2021 Opérations fermes 530 000 206 950 190 000 926 950 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 530 000 206 950 190 000 926 950 Opérations conditionnelles 0 50 000 0 50 000 Opérations sur marchés organisés 0 50 000 0 50 000 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 530 000 256 950 190 000 976 950 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la CASDEN établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2021 aux organes de direction s’élèvent à 1 138 636 euros. 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 mars 2021 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2021, la CASDEN n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. I V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels (Exercice clos le 31 décembre 2021) A l’assemblée générale, Casden Banque Populaire 1 Bis Rue Jean Wiener 77420 Champs-Sur-Marne Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblé générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er Janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui n’est pas mentionné dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels sont les suivants : Pour PricewaterhouseCoopers Audit, la mission d’organisme tiers indépendant relative à la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce. Observation Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 relative au changement de méthode comptable induit par la mise à jour en novembre 2021 par l’Autorité des Normes Comptables de sa recommandation n°2013-02 concernant les règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Risque de crédit – dépréciation/provision individuelle et collective Risque identifié Notre approche d’audit La CASDEN est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle et de garantie des prêts effectués par ses sociétaires en Banques Populaires. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre banque enregistre dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2021, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, testé l’efficacité opérationnelle du dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2021. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits envers la clientèle s’élève à 84,3 M€ pour un encours brut de 9 402 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 195,1 M€) au 31 décembre 2021. Le stock de provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif s’élève à 111,2 M€ pour un encours de 20 406 M€ d’engagements de garantie et de financement donnés. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à - 39,4 M€ (contre - 36 M€ sur l’exercice 2020). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2.1, 4.9.2 de l’annexe des comptes annuels. Valorisation des titres BPCE Risque identifié Notre approche d’audit Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de leurs conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales filiales ; l’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la persistance de la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. La valeur nette comptable des titres BPCE détenus par la CASDEN s’élève à 541 M€ au 31 décembre 2021. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4.1 et 4.4.2 de l’annexe des comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-après : La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Casden Banque Populaire par l’ assemblée générale du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2021 , le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 13 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 11 ème année sans interruption. Précédemment, le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaire aux comptes de la Casden de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris la Défense, le 13 mai 2022 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit Deloitte & Associés Antoine Priollaud Marjorie Blanc Lourme B. — Rapport financier . 5.1 . — Comptes consolidés IFRS de l’entité A au 31 décembre 2021 5.1.1 . — Compte de résultat consolidé . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 243 445 223 223 Intérêts et charges assimilées 4.1 -35 715 -33 110 Commissions (produits) 4.2 44 904 33 855 Commissions (charges) 4.2 -67 272 -51 025 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 7 119 -493 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 24 271 27 230 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 0 Produit net des activités d'assurance 0 0 Produits des autres activités 4.6 1 140 67 Charges des autres activités 4.6 -7 066 -5 174 Produit net bancaire 210 826 194 573 Charges générales d'exploitation 4.7 -88 049 -89 435 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -7 389 -7 602 Résultat brut d'exploitation 115 388 97 536 Coût du risque de crédit 7.1.1 -39 854 -38 630 Résultat d'exploitation 75 534 58 906 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 12.4.2 4 114 2 728 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 14 45 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 79 662 61 679 Impôts sur le résultat 10.1 -14 019 -13 539 Résultat net 65 643 48 140 5.1.2 . — Résultat global . ( en milliers d'euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net 65 643 48 140 Eléments recyclables en résultat net 550 1 174 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables - 1 452 548 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables - 1 947 1 022 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 3 682 387 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 267 - 784 Eléments non recyclables en résultat net 115 755 - 108 718 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 1 118 - 92 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 115 390 - 108 271 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés - 753 - 355 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 116 305 - 107 544 RESULTAT GLOBAL 181 947 - 59 404 Part du groupe 181 947 - 59 404 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables - 1 661 - 121 5.1.3 . — Bilan consolidé . Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 5.1 4 870 5 495 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 85 442 83 668 Instruments dérivés de couverture 5.3 4 651 11 339 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 077 549 836 627 Titres au coût amorti 5.5.1 10 282 10 350 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 5 785 631 2 919 636 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 9 304 488 9 167 420 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 3 609 8 916 Placements des activités d'assurance Actifs d'impôts courants 4 659 4 622 Actifs d'impôts différés 10.2 32 131 25 536 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 336 310 350 750 Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence 108 916 101 734 Immeubles de placement 5.7 11 11 Immobilisations corporelles 5.8 65 905 70 106 Immobilisations incorporelles 5.8 747 989 Ecarts d'acquisition Total des actifs 16 825 201 13 597 199 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 0 116 Instruments dérivés de couverture 5.3 14 166 17 326 Dettes représentées par un titre 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.9.1 4 213 832 2 190 892 Dettes envers la clientèle 5.9.2 9 987 051 8 860 210 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 3 382 3 709 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.10 146 817 147 499 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 Provisions 5.11 130 199 109 050 Dettes subordonnées 5.12 140 487 290 524 Capitaux propres 2 189 267 1 977 873 Capitaux propres part du groupe 2 189 267 1 977 873 Capital et primes liées 459 282 423 423 Réserves consolidées 1 579 356 1 537 629 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 84 986 -31 319 Résultat de la période 65 643 48 140 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 16 825 201 13 597 199 5.1.4 . — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (Note 5.15.1) Primes (Note 5.15.1) Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2020 386 310 544 1 542 318 1 122 5 298 1 104 70 301 -1 599 0 2 005 398 2 005 398 Distribution -4 772 -4 772 -4 772 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 44 798 44 798 44 798 Remboursement de TSS -8 229 -8 229 -8 229 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 31 797 31 797 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) 419 42 713 -108 561 -74 -107 461 -107 544 Résultat de la période 48 140 48 140 48 140 Résultat global Autres variations -1 -1 -1 Capitaux propres au 31 décembre 2020 422 879 544 1 537 629 1 541 5 339 1 817 -38 343 -1 673 48 140 1 977 873 0 1 977 873 Affectation du résultat de l'exercice 2019 48 140 Capitaux propres au 1er janvier 2021 422 879 544 1 585 769 1 541 5 339 1 817 -38 343 -1 673 48 140 2 026 013 2 026 013 Distribution (1) -5 224 -5 224 -5 224 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 43 027 43 027 43 027 Remboursement de TSS (Note 5.15.2) -7 168 -7 168 -7 168 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 35 859 -5 224 30 635 30 635 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) -1 073 3 069 -1 446 114 928 827 116 305 116 305 Résultat de la période 65 643 65 643 65 643 Résultat global -1 073 3 069 -1 446 114 928 827 65 643 181 947 181 947 Autres variations Capitaux propres au 31 décembre 2021 458 738 544 1 579 356 468 8 408 371 76 585 -846 65 643 2 189 267 2 189 267 5.1.5 . — Tableau des flux de trésorerie . ( En millions d' E uros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat avant impôts 79 662 61 679 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 7 389 7 602 +/- Dotations nettes aux dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations 0 0 +/- Dotations nettes aux provisions 33 354 36 951 +/- Quote - part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence -4 114 -2 728 +/- Perte nette/gain net des activités d'investissement -22 775 -26 328 +/- (Produits)/ charges des activités de financement 0 0 +/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie) 33 133 -218 327 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 46 987 -202 830 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -922 309 -573 154 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle 978 571 1 218 181 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -31 695 -15 181 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -28 784 -25 813 Impôts versés -20 379 -20 969 Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -24 596 583 064 Total flux net de trésorerie généré par l' activité opérationnelle ( A ) - activités poursuivies 102 053 441 913 +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -73 280 10 800 +/- Flux liés aux immeubles de placement 0 0 +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -2 933 -2 570 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement ( B ) - activités poursuivies -76 213 8 230 +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 31 346 32 200 +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -150 037 -103 708 Total flux net de trésorerie lie aux opération de financement ( C ) - activités poursuivies -118 691 -71 508 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie ( D ) activités poursuivies 0 0 Total flux net de trésorerie lie aux actifs et passifs destines a être cédés ( E ) Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D+E) -92 851 378 635 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 5 495 5 143 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 632 177 272 335 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -7 467 -25 908 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 630 205 251 570 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 4 870 5 495 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 549 833 632 177 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -17 349 -7 467 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 537 354 630 205 Variation de la trésorerie nette -92 851 378 635 5.1.6 . — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance , comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evènements significatifs . — Néant. 1.4. Evènements postérieurs a la clôture . — Ces perspectives pourraient par ailleurs être impactées par le contexte géopolitique. Fin février 2022, la Fédération de Russie a lancé une action militaire d'envergure en Ukraine. Alors que l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, la réaction occidentale a été forte. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de banques russes de SWIFT, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Même si le sujet essentiel de l’énergie et du gaz naturel demeure pour l’instant hors champ des mesures prises de part et d’autre, les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont annoncé leur intention d’interdire l’importation de pétrole et de gaz russe. Par ailleurs, de nouvelles mesures et sanctions économiques pourraient être adoptées, notamment par l’Union européenne et les Etats-Unis, et des mesures et sanctions économiques en représailles pourraient être adoptées par la Fédération de Russie. Ce conflit pourrait avoir des conséquences majeures sur l’économie russe mais aussi pour les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale. Le risque de défaut de paiement sur la dette russe, la montée de l’inflation et la perte de pouvoir d’achat pour la population en Russie sont conséquents. Une remise en cause des perspectives de croissance et une pression inflationniste accrue ne peuvent être écartées tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Par ailleurs, un risque lié à des mesures d’expropriation que pourraient prendre les autorités russes vis-à-vis des sociétés étrangères, en représailles des sanctions occidentales, est évoqué. Au 31 décembre 2021, le groupe CASDEN ne détient aucune exposition directe sur des contreparties russes, ukrainiennes ou biélorusses. valeur par résultat ». Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre règlementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2020 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Amendements à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 1 et phase 2] Pour rappel, l’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel L’IFRS IC a été saisi du sujet de la prise en compte des conditions d’acquisition sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (avantages retraite et assimilés provisionnés au passif du bilan) dès lors que l’avantage consenti au salarié dépend à la fois : de sa présence dans l’entreprise lors du départ en retraite, de la durée de service du salarié (ancienneté), d’un plafond déterminé en nombre d'années de service. La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 20 avril 2021, indique qu’en application de la norme IAS 19, la période d’acquisition des droits devait être la période précédant immédiatement l’âge de départ à la retraite, à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits conformément aux conditions applicables au régime. Ainsi, il n’est plus possible, à l’instar de la méthode précédemment appliquée par le Groupe BPCE, de retenir comme période d’acquisition des droits la durée totale de service lorsque celle-ci est supérieure au plafond retenu pour le calcul de la prestation. Cette position ne modifie pas l’évaluation des engagements mais leur rythme de reconnaissance dans le temps au compte de résultat. Le Groupe CASDEN a externalisé la gestion des IFC. Cette évolution se traduira par un appel de cotisation supplémentaire au cours de l’exercice 2022. Nouvelles normes publiées et non encore applicables — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’ UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. Les contrats d’épargne/retraite du Groupe BPCE devraient entrer pleinement dans le champ d’application de cette exemption européenne . L’IASB a publié le 9 décembre un amendement à IFRS17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciations d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats (sans classer dans un même groupe des contrats émis à plus d’un an d’intervalle- cohortes annuelles). Cependant, la Commission européenne a introduit un carve-out optionnel permettant de ne pas appliquer l’exigence de cohorte annuelle aux groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et aux groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire qui bénéficient d’une mutualisation des rendements des actifs sous-jacents entre les différentes générations d’assurés (contrats avec mutualisation intergénérationnelle). Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Au 31 décembre 2021, les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3. Recours a des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2021, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.11) les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Les incertitudes liées au contexte Covid-19 sont précisées dans la note 1.5. 2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 15 mars 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 25 mai 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’ évaluation. — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception des filiales d’assurance qui appliquent toujours la norme IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model . Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du groupe CASDEN est constituée de la CASDEN. 3.2. Périmètre de consolidation - Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe CASDEN figure en note 13 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. — Cas particulier des entités structurées . Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : a) des activités bien circonscrites ; b ) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; c ) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; d ) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 13.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2021 . — Néant. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts, produits et charges assimiles . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 27 622 -22 976 4 646 15 060 -18 410 -3 350 Prêts / emprunts sur la clientèle 209 959 -3 592 206 367 202 744 -3 219 199 525 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 52 0 52 52 0 52 Dettes subordonnées /// -3 559 -3 559 /// -6 121 -6 121 Passifs locatifs /// -1 -1 /// 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 237 633 -30 128 207 505 217 856 -27 750 190 106 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 2 675 /// 2 675 2 939 /// 2 939 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 675 /// 2 675 2 939 /// 2 939 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres 240 308 -30 128 210 180 220 795 -27 750 193 045 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 228 /// 228 253 /// 253 Instruments dérivés de couverture 2 909 -5 587 -2 678 2 175 -5 343 -3 168 Instruments dérivés pour couverture économique 0 0 0 0 -17 -17 Total des produits et charges d'intérêt 243 445 -35 715 207 730 223 223 -33 110 190 113 4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables . En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, (cf . note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 0 -58 215 -58 215 0 -50 975 -50 975 Opérations avec la clientèle 2 949 -34 2 915 2 981 0 2 981 Prestation de services financiers 14 451 -8 985 5 466 5 483 -7 5 476 Vente de produits d'assurance vie 26 693 /// 26 693 24 704 /// 24 704 Moyens de paiement 0 -38 -38 0 -43 -43 Opérations sur titres 760 0 760 656 0 656 Activités de fiducie 32 /// 32 28 0 28 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 19 0 19 3 0 3 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total des commissions 44 904 -67 272 -22 368 33 855 -51 025 -17 170 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par résultat. Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 7 166 -612 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture -47 119 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) -17 86 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -30 33 Variation de la couverture de juste valeur -2 718 3 283 Variation de l'élément couvert 2 688 -3 250 Résultats sur opérations de change 0 0 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 7 119 -493 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 -5 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 24 271 27 235 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 24 271 27 230 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la d é comptabilisation d’actifs financiers au cout amorti . Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. Néant. 4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 0 0 0 0 0 0 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 0 -2 577 -2 577 0 -662 -662 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 1 140 -3 889 -2 749 67 -4 705 -4 638 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -600 -600 193 193 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 1 140 -7 066 -5 926 67 -5 174 -5 107 Total des produits et charges des autres activités (1) 1 140 -7 066 -5 926 67 -5 174 -5 107 1) Un produit de 848 072.8€ comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Charges des autres activités ». 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. — Contributions aux mécanismes de résolution bancaire  : Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 9 694 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 238 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 25 542 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 901 milliers d’euros dont 766 milliers d’euros comptabilisés en charge et 135 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 850 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de personnel -48 864 -46 513 Impôts, taxes et contributions réglementaires -5 433 -5 969 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -32 897 -36 159 Charges de locations -855 -794 Autres frais administratifs -39 185 -42 922 Total des charges générales d’exploitation -88 049 -89 435 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 14 45 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 14 45 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables . Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Caisse 0 0 Banques centrales 4 870 5 495 Total caisse, banques centrales 4 870 5 495 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. — Date d’enregistrement des titres  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 62 511 62 511 59 953 59 953 Titres de dettes 62 511 62 511 59 953 59 953 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 22 773 22 773 23 701 23 701 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension Prêts 22 773 22 773 23 701 23 701 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction 158 /// /// 158 14 /// /// 14 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 158 85 284 85 442 14 83 654 83 668 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction /// 116 /// 116 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 116 116 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. Changement du mode de comptabilisation et de présentation des swaps de devises . — Jusqu’au 31 décembre 2021, la comptabilisation au bilan de la valorisation des swaps de devises de la jambe terme était enregistrée (i) pour la partie composante taux dans le poste « Instruments dérivés hors couverture » et (ii) pour la partie composante change dans le poste « comptes de régularisation ». A compter du 31 décembre 2021, le principe de comptabilisation pour la partie valorisation des swaps de devises a été revu. Ainsi les deux composantes taux et change de la jambe terme sont incluses dans la valorisation des dérivés au niveau des postes d’Actifs/Passifs financiers à la juste valeur par résultat (« Instruments dérivés hors couverture »). Cette modification n’a pas eu d’incidence sur le compte de résultat. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 20 000 152 0 50 000 9 116 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 20 000 152 0 50 000 9 116 Instruments de taux 50 000 6 0 50 000 5 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 50 000 6 0 50 000 5 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 70 000 158 0 100 000 14 116 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 70 000 158 0 100 000 14 116 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbe » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STER) est basée sur la courbe d’actualisation €STER, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Credit Value adjustment et Debit Value adjustment ) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative En milliers d'euros Instruments de taux 806 950 3 162 14 166 709 950 7 771 16 944 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 806 950 3 162 14 166 709 950 7 771 16 944 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 806 950 3 162 14 166 709 950 7 771 16 944 Instruments de taux 100 000 1 489 0 150 000 3 568 382 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 100 000 1 489 0 150 000 3 568 382 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 100 000 1 489 0 150 000 3 568 382 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de couverture 906 950 4 651 14 166 859 950 11 339 17 326 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2021  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 510 000 206 950 122 000 68 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 100 000 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 410 000 206 950 122 000 68 000 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 510 000 206 950 122 000 68 000 — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 62 209 3 313 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 62 209 3 313 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 641 856 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 641 856 Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 247 673 -2 310 Dettes envers les établissements de crédit 247 673 -2 310 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 951 738 1 003 L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 1 489 1 445 44 -544 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 1 498 1 445 44 -544 (1) Dont ICNE des couvertures de flux de trésorerie L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 2 448 -1 947 0 501 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 2 448 -1 947 0 501 5.4. Actifs financiers a la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 263 050 231 121 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 814 499 605 506 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 077 549 836 627 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -15 -11 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 90 057 -23 381 Instruments de dettes 628 2 080 Instruments de capitaux propres 89 429 -25 961 Au 31 décembre 2021, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres de participations et les titres de dettes. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 709 405 22 641 2 776 -1 661 575 174 26 163 15 Actions et autres titres de capitaux propres 105 094 1 630 30 332 1 072 206 106 Total 814 499 24 271 2 776 -1 661 605 506 27 235 206 121 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. La juste valeur des titres de participations SGCB et BDP a été déterminée en appliquant un taux d’actualisation de 7,5%. Au 31 décembre 2021, une variation du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la juste valeur de ces deux titres : Sensibilité BDP Sensibilité tx d’actualisation Valo Sensibilité 7.50% 90.1 7.2 8% 82.8 8.5% 76.7 -6.1 9% 71.5 -11.4 Sensibilité SGCB : Sensibilité tx d’actualisation Valo Sensibilité 7.50% 432.4 33.9 8% 398.5 8.5% 369.9 -28.6 9% 345.4 -53.1 5.5. Actifs au cout amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 10 282 10 350 Obligations et autres titres de dettes Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total des titres au cout amorti 10 282 10 350 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 549 959 632 303 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 5 229 793 2 281 568 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés 5 900 5 900 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -21 -135 Total 5 785 631 2 919 636 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 6 727 6 911 Autres concours à la clientèle 9 401 426 9 252 122 Prêts à la clientèle financière 10 571 5 469 Crédits de trésorerie 1 481 846 1 419 614 Crédits à l'équipement 44 105 47 653 Crédits au logement 7 817 720 7 756 328 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 46 919 22 855 Autres crédits 265 203 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 947 2 771 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 9 411 100 9 261 804 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -106 612 -94 384 Total 9 304 488 9 167 420 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 0 0 Charges constatées d'avance 10 599 8 095 Produits à recevoir 41 799 32 619 Autres comptes de régularisation 118 742 167 543 Comptes de régularisation - actif 171 140 208 257 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 165 170 142 493 Actifs divers 165 170 142 493 Total des comptes de régularisation et actifs divers 336 310 350 750 5.7. Immeubles de placement  : Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 11 0 11 11 0 11 Total des immeubles de placement 11 11 11 11 5.6. Immobilisations . Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; ravalements : 10 à 20 ans ; équipements techniques : 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 114 471 -49 109 65 363 112 106 -42 668 69 438 Biens immobiliers 45 841 -12 215 33 627 45 841 -10 966 34 875 Biens mobiliers 68 630 -36 894 31 736 66 265 -31 702 34 563 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 1 486 -944 542 1 299 -631 668 Portant sur des biens immobiliers 1 486 -944 542 1 299 -631 668 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 115 957 -50 052 65 905 113 405 -43 299 70 106 Immobilisations incorporelles 23 828 -23 081 747 23 912 -22 923 989 Droit au bail 0 0 0 0 0 0 Logiciels 23 337 -23 081 256 23 497 -22 923 574 Autres immobilisations incorporelles 491 0 491 415 0 415 Total des immobilisations incorporelles 23 828 -23 081 747 23 912 -22 923 989 5.9. Dettes envers les établissements de crédit et assimiles et envers la clientèle. Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.9 .1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes à vue 17 349 7 467 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 17 349 7 467 Emprunts et comptes à terme 4 196 446 2 181 026 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 37 2 399 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 4 196 483 2 183 425 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 213 832 2 190 892 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 301 631 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (1 416 291 milliers d’euros au 31 décembre 2020). 5.9.2. Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 11 538 11 084 Livret A 0 0 Plans et comptes épargne-logement 0 0 Autres comptes d’épargne à régime spécial 9 952 869 8 810 383 Dettes rattachées 1 669 1 530 Comptes d’épargne à régime spécial 9 954 538 8 811 913 Comptes et emprunts à vue 18 085 33 525 Comptes et emprunts à terme 2 792 3 563 Dettes rattachées 98 125 Autres comptes de la clientèle 20 975 37 213 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 9 987 051 8 860 210 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.10. Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 0 0 Produits constatés d'avance 48 297 3 646 Charges à payer 68 840 59 586 Autres comptes de régularisation créditeurs 1 777 52 638 Comptes de régularisation - passif 118 914 115 870 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 5 474 7 912 Créditeurs divers 22 009 23 172 Passifs locatifs 420 545 Passifs divers 27 903 31 629 Total des comptes de régularisation et passifs divers 146 817 147 499 5.11. Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2021 Provisions pour engagements sociaux 8 020 3 967 0 -4 243 -1 118 6 626 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 7 192 3 046 0 -2 767 0 7 471 Engagements de prêts et garanties (1) 93 400 58 893 0 -42 345 0 109 948 Provisions pour activité d'épargne-logement 0 0 0 0 0 0 Autres provisions d'exploitation 438 6 298 -112 -470 0 6 154 Total des provisions 109 050 72 204 -112 -49 825 -1 118 130 199 (1) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018 5.11.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement . — Néant. 5.11.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement . — Néant. 5.11.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement . — Néant. 5.12. Dettes subordonnées. Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 140 000 290 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 478 483 Dettes subordonnées et assimilés 140 478 290 483 Dettes rattachées 9 41 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 140 487 290 524 Total des dettes subordonnées 140 487 290 524 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme . Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par BPCE. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2021 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 290 000 0 -150 000 0 140 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 483 0 -5 0 478 Dettes subordonnées au coût amorti 290 483 0 -150 005 0 140 478 Dettes subordonnées et assimilés 290 483 0 -150 005 0 140 478 5.13. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.13.1. Parts sociales . Principes comptables . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 49 750 485 8,5 422 879 122 45 448 286 8,5 386 310 431 Augmentation de capital 5 061 994 8,5 43 026 949 5 270 433 8,5 44 798 680 Réduction de capital -843 251 8,5 -7 167 634 -968 234 8,5 -8 229 989 Autres variations Valeur à la clôture 53 969 228 458 738 438 49 750 485 422 879 122 5.13.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant. 5.14. Participations ne donnant pas le contrôle . — Néant. 5.15. Variation des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres . Principes comptables . Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 452 379 -1 073 548 -129 419 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -1 947 501 -1 446 1 022 -309 713 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 3 682 -613 3 069 387 -346 42 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 283 267 550 1 957 -784 1 174 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 1 118 -291 827 -92 18 -74 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 115 390 -462 114 928 -108 271 -373 -108 644 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat 116 508 -753 115 755 -108 363 -355 -108 718 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 116 791 -486 116 305 -106 406 -1 139 -107 544 Part du groupe 116 791 -486 116 305 -106 406 -1 139 -107 544 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 5.16. Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral ) » et « Appels de marge versés (cash collatéral ) ». 5.16.1. Actifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral) Exposition nette Dérivés 4 809 4 392 0 417 11 353 10 982 0 371 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 4 809 4 392 0 417 11 353 10 982 0 371 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.16.2. Passifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral) Exposition nette Dérivés 14 166 4 392 5 900 3 874 17 442 10 982 3 363 3 097 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 14 166 4 392 5 900 3 874 17 442 10 982 3 363 3 097 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.17. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnes en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.17.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 237 045 0 0 0 237 045 Actifs financiers au coût amorti 10 258 0 1 449 036 0 1 459 294 Total des actifs financiers donnés en garantie 247 303 0 1 449 036 0 1 696 339 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 247 303 0 916 044 0 1 163 347 Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 205 331 0 0 0 205 331 Actifs financiers au coût amorti 10 326 0 1 259 496 0 1 269 822 Total des actifs financiers donnés en garantie 215 657 0 1 259 496 0 1 475 153 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 215 657 0 819 249 0 1 034 906 5.17.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Casden réalise des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.17.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont BPCE SHF ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). 5.17.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Néant. 5.17.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Aucun actif financier intégralement décomptabilisé. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 400 149 402 585 Ouvertures de crédit confirmées 400 149 402 585 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnes 400 149 402 585 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 6.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 2 344 2 347 D'ordre de la clientèle 20 003 882 19 848 247 Total des engagements de garantie donnes 20 006 226 19 850 594 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 2 035 347 1 593 964 Total des engagements de garantie reçus 2 035 347 1 593 964 Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit. L’essentiel . Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -36 007 -38 445 Dont placements des activités d'assurance Récupérations sur créances amorties 242 255 Dont placements des activités d'assurance Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations #REF! -440 Dont placements des activités d'assurance Total coût du risque de crédit -39 854 -38 630 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations interbancaires 114 -126 Opérations avec la clientèle -39 964 -38 513 Autres actifs financiers -4 9 Total coût du risque de crédit -39 854 -38 630 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1)  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2 ou S2)  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 (stage 3 ou S3)  : il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3 . Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. La dégradation significative du risque de crédit est calculée sur la base de la condition suivante : PD t calcul 12 mois >∆+ μ × PD t octroi 12 mois Les critères multiplicatif ( μ ) et additif ( Δ ) pour les différents portefeuilles sont détaillés ci-dessous (passage en S2 si PD à date > μ × PD à l ' octroi +Δ ) : Portefeuille Mu Delta Particulier 1 4,2% Professionnel 1 7,0% PME 2 0,5% Secteur Public 2 0,5% Logement Social 2 0,5% sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist , ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l'origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l'origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les données macroéconomiques prospectives (f orward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. Prise en compte des informations de nature prospective . Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des projections de variables macroéconomiques optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives probables, ces projections de variables macroéconomiques étant dénommées scénarios dans la suite de cette note. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. — Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en juin 2021 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macroéconomiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macroéconomiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté de la crise en 2020 et du rebond mécanique à partir de 2021 avec une modération de 60 % du choc de la crise sur le PIB. À titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (PIB 2020 -9% pondéré à 40%) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60%). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise de la Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 12 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 12 mois plus tard. Ces ajustements post-modèle reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements post-modèle conduisent à comptabiliser des ECL sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, et pour lesquels les drivers de la notation améliorés par les mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et des PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) ont été neutralisés. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2021  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarios central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Au quatrième trimestre 2021, une légère dégradation des prévisions sur 2022 du PIB français a été observée ainsi qu’une amélioration des prévisions de taux de chômage en France ; les prévisions de taux OAT 10 ans restent quant à elles stables. Dans le même temps, l’émergence du variant Omicron, occasionnant une nouvelle vague de la Covid-19 particulièrement virulente, a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures restrictives. À ce titre, un ajustement post-modèle a été retenu conduisant à surpondérer le scénario pessimiste à 85% (au lieu de 20% avant ajustement) et à sous-pondérer les scénarii central à 10% (65% avant ajustement) et optimiste à 5% (au lieu de 15% avant ajustement). Ainsi, les pondérations retenues, après ajustement, sont les suivantes : scénario central : 10% au 31 décembre 2021 contre 60% au 31 décembre 2020 ; scénario pessimiste : 85% au 31 décembre 2021 contre 35% au 31 décembre 2020 ; scénario optimiste : 5% inchangé par rapport au 31 décembre 2020. — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central Des provisions calculées localement, ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Au 31 décembre 2021, ces provisions s’élèvent à 7,3 millions d'euros en augmentation de 103 milliers d’euros par rapport à l’année dernière. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier et de l’automobile. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour régulièrement. Depuis le début de l’année, le groupe a entrepris d’harmoniser la méthodologie de calcul des provisions sectorielles avec le déploiement et l’utilisation d’un outil dédié en application de la méthodologie retenue par le groupe. Ce nouvel outil permet la prise en compte de la dégradation de la note des contrats selon le secteur d’activité sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et des Corporate. Une gouvernance associée a été mise en place en central et au niveau des établissements du groupe. Des pertes de crédit attendues sur risques climatiques ont été constituées par certains. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entrainant un risque accru de défaut suite à une cessation ou diminution de l’activité. Le total des pertes de crédit attendues S1/S2 au 31 décembre 2021 s’élève à 67 688 milliers d’euros et se répartit de la manière suivante  : 31/12/2021 Modèle central 58 016 Ajustement post-modèle - Complément au modèle central 9 672 Total Pertes de crédit attendues S1/S2 67 688 Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.3. Variation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers et des engagements . 7.1.3.1. Variation des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 231 132 11 231 132 11 Production et acquisition 90 851 2 90 851 2 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -54 150 -1 -54 150 -1 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 Autres mouvements -4 767 3 -4 767 3 Solde au 31/12/2021 263 065 15 263 065 15 7.1.3.2. Variation des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 10 350 0 10 350 0 Production et acquisition 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 Autres mouvements -68 0 -68 0 Solde au 31/12/2021 10 282 0 10 282 0 7.1.3.3. Variation des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 2 912 283 -2 7 488 -133 2 919 771 -135 Production et acquisition 4 549 073 0 0 0 4 549 073 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -2 727 574 0 -6 880 -2 734 453 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 Transferts d'actifs financiers 170 -170 0 0 Transferts vers S1 170 -170 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 Autres mouvements 1 051 678 2 -417 112 1 051 261 114 Solde au 31/12/2021 5 785 630 0 21 -21 5 785 652 -21 7.1.3.4. Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 8 960 975 -13 169 147 412 -8 651 153 417 -72 564 9 261 804 -94 384 Production et acquisition 1 848 177 -4 642 56 146 -27 /// /// 1 904 323 -4 669 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -1 229 284 -8 963 -36 415 118 17 419 -227 -1 248 280 -9 072 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -465 766 26 -8 545 20 -21 073 212 -495 384 258 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -11 430 7 341 -11 430 7 341 Transferts d'actifs financiers -224 400 13 272 168 003 -611 56 466 -18 747 69 -6 086 Transferts vers S1 31 637 -70 -29 194 254 -2 443 56 0 240 Transferts vers S2 -222 334 6 138 226 957 -7 956 -4 623 696 0 -1 122 Transferts vers S3 -33 703 7 204 -29 760 7 091 63 532 -19 499 69 -5 204 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -1 0 0 -2 -1 -3 -1 Solde au 31/12/2021 8 889 701 -13 476 326 601 -9 151 194 797 -83 986 9 411 099 -106 613 7.1.3.5. Variation des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 399 652 -350 2 933 -50 0 0 402 585 -400 Production et acquisition 351 686 -346 0 0 /// /// 351 686 -346 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -134 668 359 -1 408 39 -136 076 398 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -217 893 0 -153 0 0 0 -218 046 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -2 529 25 2 529 -58 0 0 0 -33 Transferts vers S1 54 0 -54 0 0 0 0 Transferts vers S2 -2 583 25 2 583 -58 0 0 -33 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2021 396 248 -312 3 901 -69 0 0 400 149 -381 7.1.3.6. Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 19 253 507 -16 194 577 117 -70 710 19 970 -6 096 19 850 594 -93 000 Production et acquisition 2 631 231 -3 150 10 045 -244 /// /// 2 641 276 -3 394 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 368 220 -11 413 -364 231 64 551 76 529 -58 934 80 517 -5 796 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -2 534 827 15 -26 812 1 -4 521 0 -2 566 160 16 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -438 129 15 852 359 751 -23 353 78 377 108 -1 -7 393 Transferts vers S1 63 284 -197 -59 370 988 -3 914 17 0 808 Transferts vers S2 -426 813 16 049 433 952 -24 341 -7 140 91 -1 -8 201 Transferts vers S3 -74 600 0 -14 831 0 89 431 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements Solde au 31/12/2021 19 280 002 -14 890 555 870 -29 755 170 354 -64 922 20 006 226 -109 567 7.1.4. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 194 798 -83 986 110 812 27 235 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 170 354 -64 922 105 432 0 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 365 152 -148 908 216 244 27 235 7.1.6. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9 . — Néant. 7.1.7. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . — Néant. 7.1.9. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Néant. 7.1.10. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 98 313 98 313 92 061 92 061 Encours restructurés sains 40 445 224 40 669 59 350 425 59 775 Total des encours restructurés 138 758 224 138 982 151 411 425 151 836 Dépréciations -42 326 1 -42 325 -33 960 7 -33 953 Garanties reçues 23 613 84 23 697 29 353 5 29 358 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 130 187 224 130 411 138 917 425 139 342 Réaménagement : refinancement 8 571 0 8 571 12 494 0 12 494 Total des encours restructurés 138 758 224 138 982 151 411 425 151 836 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 138 271 298 138 569 150 715 0 150 715 Autres pays 487 -74 413 696 425 1 121 Total des encours restructurés 138 758 224 138 982 151 411 425 151 836 7.2. Risque de marche . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Non déterminé, dont écart de normes Total au 31/12/2021 Caisse, banques centrales 4 870 0 0 0 0 0 0 4 870 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 85 442 85 442 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3 004 10 000 28 200 125 818 92 101 814 499 3 926 1 077 549 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 4 651 4 651 Titres au coût amorti 24 0 0 10 258 0 0 0 10 282 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 649 883 2 688 818 93 455 2 353 475 0 0 0 5 785 631 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 144 484 198 333 839 821 3 276 881 4 756 783 0 88 186 9 304 488 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 3 609 3 609 Actifs financiers par échéance 802 265 2 897 151 961 476 5 766 432 4 848 884 814 499 185 814 16 276 522 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 14 166 14 166 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 64 887 3 300 145 199 500 380 531 271 079 0 -2 310 4 213 832 Dettes envers la clientèle 9 982 770 0 1 489 2 792 0 0 0 9 987 051 Dettes subordonnées 9 140 000 0 0 0 0 478 140 487 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 10 047 666 3 440 145 200 989 383 323 271 079 0 12 334 14 355 536 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 30 518 773 0 368 858 0 0 0 400 149 Total engagements de financement donnes 30 518 773 0 368 858 0 0 0 400 149 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 0 0 0 2 344 0 0 0 2 344 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 270 884 429 574 1 861 027 7 093 252 10 178 792 0 170 353 20 003 882 Total engagements de garantie donnes 270 884 429 574 1 861 027 7 095 596 10 178 792 0 170 353 20 006 226 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -27 938 -26 052 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -3 076 -3 059 Autres charges sociales et fiscales (1) -13 147 -13 672 Intéressement et participation -4 703 -3 730 Total des charges de personnel -48 864 -46 513 (1) Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1er janvier 2019 L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le Chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur CNP. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP et CGP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2021 31/12/2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 8 889 4 935 1 853 15 677 16 453 Juste valeur des actifs du régime -6 125 -4 935 -11 060 -10 319 Solde net au bilan 2 764 1 853 4 617 6 134 Engagements sociaux passifs 2 764 1 853 4 617 6 134 La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 9 527 4 810 1 959 16 451 16 416 Coût des services rendus 129 129 131 Coût financier 35 2 37 64 Prestations versées -365 -282 -124 -783 -837 Autres éléments enregistrés en résultat -113 -113 1 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -455 -460 311 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 9 9 -104 Autres variations 407 407 471 Dette actuarielle en fin de période 8 751 4 935 1 853 15 677 16 453 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 5 379 4 810 10 319 10 081 Produit financier 20 20 33 Prestations versées -60 -72 -71 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 667 668 110 Autres 125 125 166 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 6 006 4 935 11 060 10 319 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 72 k€ sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Coût des services 129 129 131 Coût financier net 15 2 17 31 Autres (dont plafonnement par résultat) 113 113 Charge de l'exercice 15 244 259 162 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2021 Exercice 2020 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 2 260 2 260 2 167 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -1 119 -1 119 97 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 1 142 1 142 2 260 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,86% 0,38% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . Au 31 décembre 2021, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : En % et millions d'Euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,30% 8 200 -6,68% 8 891 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,02% 9 365 7,48% 10 240 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,41% 9 312 6,79% 10 174 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,46% 8 273 -5,64% 8 990 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En millions d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 183 182 N+6 à N+10 171 171 N+11 à N+15 153 154 N+16 à N+20 128 130 > N+20 241 256 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE  : En % et millions d'euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 8,77% 527 1,30% 70 Actions 42,67% 2 562 37,70% 2 028 Obligations 40,91% 2 457 51,70% 2 781 Immobilier Dérivés Fonds de placement 7,65% 459 9,30% 500 Total 100,00% 6 006 100,00% 5 379 Note 9 . – J uste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( Ask ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). — Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2021, le groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Cas particuliers — Juste valeur des titres de BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 20 199 millions d’euros pour les titres . — Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte ou Le spread de crédit propre est pris en compte, et correspond au spread d’émission du Groupe BPCE 9.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 158 0 158 Dérivés de taux 0 158 0 158 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 158 0 158 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 12 466 0 72 818 85 284 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 22 773 22 773 Titres de dettes 12 466 0 50 045 62 511 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 12 466 0 72 818 85 284 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 Instruments de dettes 229 547 9 983 23 519 263 050 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 229 547 9 983 23 519 263 050 Instruments de capitaux propres 0 12 902 801 597 814 499 Actions et autres titres de capitaux propres 0 12 902 801 597 814 499 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 229 547 22 885 825 116 1 077 549 Dérivés de taux 0 4 651 0 4 651 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 4 651 0 4 651 Total des actifs financiers a la juste valeur 242 013 27 694 897 934 1 167 642 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 14 166 0 14 166 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 14 166 0 14 166 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 14 166 0 14 166 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 14 0 14 Dérivés de taux 0 14 0 14 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 14 0 14 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 10 355 0 73 299 83 654 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 23 701 23 701 Titres de dettes 10 355 0 49 598 59 953 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 10 355 0 73 299 83 654 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 Instruments de dettes 202 935 5 067 23 119 231 121 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 202 935 5 067 23 119 231 121 Instruments de capitaux propres 0 10 198 595 308 605 506 Actions et autres titres de capitaux propres 0 10 198 595 308 605 506 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 202 935 15 265 618 427 836 627 Dérivés de taux 0 11 339 0 11 339 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 11 339 0 11 339 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 116 0 116 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 116 0 116 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 17 326 0 17 326 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 17 326 0 17 326 9.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2021  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 73 299 4 635 76 -5 192 72 818 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 23 701 -120 -808 22 773 Titres de dettes 49 598 4 755 76 -4 384 50 045 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 73 299 4 635 76 0 0 -5 192 0 0 0 72 818 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 23 119 1 150 400 -1 150 23 519 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 23 119 1 150 400 -1 150 23 519 Instruments de capitaux propres 595 308 24 270 115 391 94 400 -27 772 93 154 801 597 Actions et autres titres de capitaux propres 595 308 24 270 115 391 94 400 -27 772 93 154 801 597 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 618 427 25 420 115 791 94 400 -28 922 93 154 825 116 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (*) Hors couverture économique — Au 31 décembre 2020  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 78 271 -53 254 0 0 -5 173 0 0 0 73 299 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 25 021 -123 0 0 0 -1 197 0 0 0 23 701 Titres de dettes 53 250 70 254 0 0 -3 976 0 0 0 49 598 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 78 271 -53 254 0 0 -5 173 0 0 0 73 299 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 23 118 1 155 0 0 0 -1 154 0 0 0 23 119 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 23 118 1 155 0 0 0 -1 154 0 0 0 23 119 Instruments de capitaux propres 674 344 27 234 0 -108 111 9 203 -27 337 0 20 134 -159 595 308 Actions et autres titres de capitaux propres 674 344 27 234 0 -108 111 9 203 -27 337 0 20 134 -159 595 308 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 697 462 28 389 0 -108 111 9 203 -28 491 0 20 134 -159 618 427 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Au 31 décembre 2021, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations Au cours de l’exercice, 30 131 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 30 131 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2021. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 30 131 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 115 791 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 116 106 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2021. 9.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 9.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Casden est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 13 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 126 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 117 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au co û t amorti  : Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 795 100 3 003 070 2 792 030 2 931 606 0 1 555 181 1 376 425 Prêts et créances sur la clientèle 9 512 267 1 211 747 8 300 520 9 278 355 0 24 949 9 253 406 Titres de dettes 10 682 10 682 10 952 10 952 0 0 Autres Passifs financiers au co û t amorti  : Dettes envers les établissements de crédit 4 207 162 2 504 447 1 702 715 2 191 040 0 669 764 1 521 276 Dettes envers la clientèle 9 987 051 11 538 9 975 513 8 860 235 0 11 084 8 849 151 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Dettes subordonnées 141 058 140 580 478 310 056 0 309 573 483 Note 10 . – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 10.2). Lo rsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Impôts courants -20 015 -20 977 Impôts différés 5 996 7 438 Impôts sur le résultat -14 019 -13 539 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2021 Exercice 2020 en millions d’Euros Taux d’impôt en millions d’Euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 65 643 48 140 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -4 114 -2 728 Impôts 14 019 13 539 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 75 548 58 951 Taux d’imposition de droit commun français (B) 28,41% 32,02% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -21 463 -18 876 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 6 427 7 970 Impôts à taux réduit et activités exonérées Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger -88 -730 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments 1 105 -1 903 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -14 019 -13 539 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) -18,6% -22,97% 10.2. Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plus-values latentes sur OPCVM 1 0 Gie fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 1 081 1 413 Provisions pour activité d’épargne-logement 0 0 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 29 104 23 610 Autres provisions non déductibles 1 401 1 727 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -14 895 -14 004 Autres sources de différences temporelles (1) 15 282 12 790 Impôts différés liés aux décalages temporels 31 974 25 536 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 157 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 32 131 25 536 A l’actif du bilan 32 131 25 536 Au passif du bilan 0 0 Note 11 . – Autres informations . 11.1. Information sectorielle . — L’activité de la CASDEN Banque Populaire n’est pas sectorisée . 11.2. Informations sur les opérations de location . — Néant. 11.3. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les coentreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En millions d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Instruments de capitaux propres 670 386 32 709 468 228 26 420 Titres de créances 0 Prêts et avances 3 107 921 39 332 1 565 274 15 268 1 856 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 3 778 307 39 332 32 709 2 033 502 15 268 28 276 Dépôts 2 407 125 5 329 936 746 5 765 Titres de dette émis Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 2 407 125 5 329 936 746 5 765 Intérêts, produits et charges assimilés 947 -1 030 -2 513 Commissions -35 8 311 -5 Résultat net sur opérations financières 22 185 27 234 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 23 097 7 281 24 716 2 590 Engagements donnés Engagements reçus 2 035 231 1 593 848 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 2 035 231 1 593 848 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation ». 11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN 11.4. Partenariats et entreprises associés . Principes comptables : Voir Note 3 11.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence . 11.4.1.1. Partenariats et autres entreprises associées . — Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et les entreprises associées suivantes : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Parnasse garanties 108 917 101 734 Autres 0 0 Sociétés financières 108 917 101 734 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 108 917 101 734 11.4.1.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées . — Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable significatives sont les suivantes. (En milliers d'Euros) Co-entreprises PARNASSE GARANTIE Méthode d'évaluation MEE Dividendes reçus Principaux agrégats Total actif 399 025 Total dettes 4 623 Compte de résultat Résultat d'exploitation ou PNB 7 265 Impôt sur le résultat -2 925 Résultat net 4 340 Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 123 754 Pourcentage de détention 80,00% Valeur des participations mises en équivalence 99 003 Dont écarts d'acquisition 0 Autres 9 914 Valeur boursière des participations mises en équivalence 108 917 11.4.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes . — Le groupe Casden Banque Populaire n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 11.4.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Parnasse garanties 4 115 2 728 Autres 0 0 Sociétés financières 4 115 2 728 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 4 115 2 728 11.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Casden détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Casden Banque Populaire. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe CASDEN Banque Populaire à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe CASDEN restitue dans la note 11.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 11.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2021  : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 23 32 733 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 23 32 733 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 56 227 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 23 32 733 0 56 227 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 23 32 733 0 56 227 Taille des entités structurées 473 369 5 202 953 201 291 1 290 533 Placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 Prêts et créances 0 0 0 Actifs financiers détenus jusqu'à échéance 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 Total actif 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 0 Provisions 0 0 0 Total passif 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 473 369 5 202 953 201 291 1 290 533 — Au 31 décembre 2020  : Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 449 31 130 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 449 31 130 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 553 0 49 536 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 449 31 683 0 49 536 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 267 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 449 31 416 0 49 536 Taille des entités structurées 6 532 2 274 681 1 046 362 1 378 085 Placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 Prêts et créances 0 0 0 Actifs financiers détenus jusqu'à échéance 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 Total actif 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 0 Provisions 0 0 0 Total passif 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 6 532 2 274 681 1 046 362 1 378 085 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 11.5.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Casden Banque Populaire n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.6. Implantations par pays . — Néant. 11.7. Honoraires des commissaires aux comptes . — Les honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes pour l’ensemble du Groupe Casden (y compris les commissaires aux comptes qui ne relèvent pas du même réseau que les responsables du contrôle des comptes de BPCE), sont pour les exercices 2020 et 2021 : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de CASDEN Total PwC Deloitte Montant % Montant % 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 Missions de certification des comptes 96 90 82% 76% 88 91 90% 100% 184 181 Services autres que la certification des comptes 21 28 18% 24% 10 0 10% 0% 31 28 Total 117 118 100% 100% 98 91 84% 77% 215 209 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes 96 0 88 0 184 0 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes 21 24 10 0 31 24 Variation (%) -1% 8% 3% Note 12 . – Modalités d’élaboration des données comparatives (à supprimer le cas échéant) . Néant. Note 13 . – Détail du périmètre de consolidation . 13.1 . Opérations de titrisation . — Néant. 13.2. OPCVM garantis ( à supprimer le cas échéant) . — Néant. 13.3. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées. — Néant. 13. 4 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Périmètre de consolidation au 31/12/2021 Sociétés Implantation (1) Taux d'intérêt Taux de contrôle Méthode de consolidation (2) Partenariat ou entreprises associées I) Entité consolidante CASDEN Banque Populaire France II) Filiales : Parnasse garanties (3) France 80% 66% Mise en équivalence Partenariat (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 13.5. Entreprises non consolidées au 31 décembre 2021 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Néant . Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation Part du capital détenu en nombre d'actions Motif de non-consolidation PARNASSE NELSON France 1 000 000 Participation non consolidée car non significative INTERPROMO France 14 500 Participation non consolidée car non significative SAS FINANCE France 250 Participation non consolidée car non significative SCI TREVINS IMMOBILIER France 0 Participation non consolidée car non significative SCI MONTORGUEIL France 1 Participation non consolidée car non significative 5. 3 . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2021) MERGEFIELD FJ_DCAPITAL_DEB \* CHARFORMAT A l'assemblée générale MERGEFIELD CLIENT \* CHARFORMAT Casden Banque Populaire MERGEFIELD CLIENT_ADR1 \* CHARFORMAT 1 BIS RUE JEAN WIENER MERGEFIELD CLIENT_ADR2 \* CHARFORMAT MERGEFIELD CLIENT_CP \* CHARFORMAT 77420 MERGEFIELD CLIENT_VILLE \* CHARFORMAT CHAMPS-SUR-MARNE Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par MERGEFIELD NOMIN_OC1 \* MERGEFORMAT votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du Groupe MERGEFIELD CLIENT Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le MERGEFIELD CLOTURE 31 décembre 2021 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du MERGEFIELD DEBUTEXERCICE \* Lower \* MERGEFORMAT 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre groupe et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes consolidés sont les suivants : Pour PricewaterhouseCoopers Audit, la mission d’organisme tiers indépendant relative à la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce. Observation Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable suivants : L’application de la décision de l’IFRS IC relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », exposée dans la note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciations des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3) Risque identifié Notre approche d’audit Le Groupe Casden est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle et de garantie des prêts effectués par ses sociétaires en Banques Populaires. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Groupe Casden constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer : • les critères de dégradation du risque de crédit ; • les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD) ; • les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 1.5. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre groupe en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés.  Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3.  En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : À nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2021 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations.   Nous avons également apprécié la pertinence l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2021. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits à la clientèle et assimilés s’élève à 106,6 M€ dont 13,5 M€ au titre du statut 1, 9,2 M€ au titre du statut 2 et 84 M€ au titre du statut 3 pour un encours brut de 9 411 M€. Le stock de provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif s’élève à 111,2 M€ pour un encours de 20 406 M€ d’engagements de garantie et de financement donnés. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à 39,9 M€ (en hausse de 3% sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 1.5.1.2, 5.5.3, 7.1.1 et 7.1.3.4 de l’annexe qui mentionnent également les incidences de la crise sanitaire et économique sur le risque de crédit. Valorisation des titres BPCE – juste valeur Risque identifié Notre approche d’audit Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales, à l’exception de Natixis, valorisée sur la base d’une approche multicritères tenant également compte du prix de l’opération de marché intervenue en 2021. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres dans les comptes consolidés de votre Caisse / Banque. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de leurs conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser les principales filiales ; l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des paramètres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19 ; un contre-calcul des valorisations ; l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. La juste valeur des titres BPCE détenus par la CASDEN s’élève à 578 M€ au 31 décembre 2020, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de 37 M€. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 5.4 et 9.1.4 de l’annexe. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du MERGEFIELD FJ_OC2 \* MERGEFORMAT conseil d'administration . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe , étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes du Groupe MERGEFIELD CLIENT \* MERGEFORMAT Casden Banque Populaire par MERGEFIELD NOMIN_OC1 \* MERGEFORMAT votre assemblée générale du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés et du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. Au MERGEFIELD CLOTURE \* Lower \* MERGEFORMAT 31 décembre 2021 , le cabinet Deloitte & Associés était dans la 11 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit dans la 13 ème année. Précédemment le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaires aux comptes du Groupe Casden de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité du groupe à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider le groupe ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le MERGEFIELD FJ_OC2 \* MERGEFORMAT conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre groupe. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité du groupe à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-Sur-Seine et Paris-la Défense, le MERGEFIELD DATE_SIGNATURE \* Lower 13 mai 2022 Les commissaires aux comptes MERGEFIELD CAC1_NOM \* CHARFORMAT PricewaterhouseCoopers Audit Deloitte & Associés MERGEFIELD MS1_NOM \* CHARFORMAT Antoine Priollaud MERGEFIELD MS2_NOM \* CHARFORMAT Marjorie Blanc Lourme 5. 4 . Le rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société et sur notre site internet www.casden.fr .

18/05/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201755
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation trimestrielle au 31 mars 2022 ( En milliers d'euros ) ACTIF 31/03/2022 31/03/2021 CAISSES, BANQUES CENTRALES 4 978 4 718 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILEES 215 466 157 036 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 5 454 838 3 433 221 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 9 405 630 9 209 515 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE 74 762 85 727 ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE 31 408 34 111 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME 221 551 146 672 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES 564 757 541 857 OPERATIONS DE CREDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES 0 0 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 868 981 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 64 181 68 452 AUTRES ACTIFS 200 493 159 575 COMPTES DE REGULARISATION 131 059 190 639 TOTAL DE L'ACTIF 16 369 991 14 032 504 PASSIF 31/03/2022 31/03/2021 BANQUES CENTRALES 0 0 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 3 838 375 2 276 769 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 10 174 829 9 222 493 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 0 0 AUTRES PASSIFS 79 607 76 744 COMPTES DE REGULARISATION 150 736 136 894 PROVISIONS 139 085 105 517 DETTES SUBORDONNEES 478 290 531 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG) 1 120 881 1 121 809 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 866 000 801 747 Capital souscrit 463 783 432 024 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 311 066 276 524 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 35 296 28 606 Résultat de l'exercice (+/-) 3 834 12 572 TOTAL DU PASSIF 16 369 991 14 032 504 HORS BILAN 31/03/2022 31/03/2021 Engagements donnés     Engagements de financement 427 902 408 180 Engagements de garantie 19 689 078 19 685 803 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus     Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 267

09/02/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200188
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation trimestrielle au 31 décembre 2021 (En milliers d'Euros) ACTIF 31/12/2021 31/12/2020 Caisses, Banques Centrales 4 870 5 495 Effets publics et valeurs assimilées 192 618 159 721 Créances sur les établissements de crédit 5 802 526 2 937 572 Operations avec la clientèle 9 324 184 9 186 468 Obligations et autres titres à revenu fixe 90 709 89 167 Actions et autres titres à revenu variable 32 439 33 669 Participations et autres titres détenus à long terme 221 130 149 178 Parts dans les entreprises liées 564 757 541 857 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 839 1 081 Immobilisations corporelles 65 373 69 447 Autres actifs 175 772 153 121 Comptes de régularisation 188 037 226 820 T otal de l 'A ctif 16 663 254 13 553 596 PASSIF 31/12/2021 31/12/2020 Banques Centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4 216 482 2 184 714 Operations avec la clientèle 9 987 095 8 860 210 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 27 530 35 539 Comptes de régularisation 127 534 124 617 Provisions 134 824 109 697 Dettes subordonnées 140 487 290 524 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 1 120 881 1 121 809 Capitaux propres hors FRBG 908 421 826 486 Capital souscrit 458 738 422 879 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 311 065 276 523 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 35 296 28 606 Résultat de l'exercice (+/-) 51 301 46 457 Total du Passif 16 663 254 13 553 596 Hors bilan 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements de financement 400 149 402 585 Engagements de garanties 20 006 225 19 850 593 Engagements sur titres 0 267 Engagements reçus Engagements de financement 0 0 Engagements de garanties 0 0 Engagements sur titres 0 0

29/10/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104178
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation au 30 septembre 2021 (En milliers d'Euros) Actif 30/09/2021 30/09/2020 Caisses, banques centrales 4 823 5 463 Effets publics et valeurs assimilées 187 218 170 753 Créances sur les établissements de crédit 5 704 935 2 826 958 Operations avec la clientèle 9 300 864 9 098 856 Obligations et autres titres a revenu fixe 85 458 88 852 Actions et autres titres a revenu variable 33 718 34 781 Participations et autres titres détenus a long terme 218 728 145 632 Parts dans les entreprises liées 564 757 532 654 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 868 1 195 Immobilisations corporelles 66 511 70 407 Autres actifs 171 854 145 323 Comptes de régularisation 125 115 116 179 Total de l'actif 16 464 849 13 237 053 Passif 30/09/2021 30/09/2020 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4 180 262 2 191 037 Operations avec la clientèle 9 835 197 8 473 263 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 34 838 37 379 Comptes de régularisation 128 647 123 820 Provisions 117 874 95 538 Dettes subordonnées 140 483 390 580 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 1 121 001 1 121 931 Capitaux propres hors FRBG 906 547 803 505 Capital souscrit 451 392 411 821 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 311 066 276 524 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 35 296 28 606 Résultat de l'exercice (+/-) 56 772 34 533 Total du passif 16 464 849 13 237 053 Hors bilan 30/09/2021 30/09/2020 Engagements donnés : Engagements de financement 395 334 425 408 Engagements de garantie 19 797 346 20 747 190 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 267 267

20/08/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103783
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation au 3 0 juin 2021 . (En milliers d’Euro.) Actif 30/06/2021 30/06/2020 Caisses, banques centrales A010 4 783 5 274 Effets publics et valeurs assimilées A020 186 835 170 572 Créances sur les établissements de crédit A030 5 535 824 2 382 285 Operations avec la clientèle A048 9 291 816 8 955 681 Obligations et autres titres à revenu fixe A060 85 721 89 527 Actions et autres titres à revenu variable A070 33 864 35 556 Participations et autres titres détenus à long terme A091 146 940 145 364 Parts dans les entreprises liées A100 564 757 532 654 Operations de crédit-bail et de locations simples A110 0 0 Immobilisations incorporelles A130 939 1 265 Immobilisations corporelles A140 67 462 71 803 Autres actifs A170 161 205 147 121 Comptes de régularisation A180 110 520 170 456 Total de l'Actif 16 190 666 12 707 558 Passif 30/06/2021 30/06/2020 Banques centrales P300 0 0 Dettes envers les établissements de crédit P310 4 150 549 1 989 578 Operations avec la clientèle P348 9 506 064 8 150 546 Dettes représentées par un titre P350 0 0 Autres passifs P360 32 173 38 439 Comptes de régularisation P370 146 353 137 522 Provisions P380 114 531 90 639 Dettes subordonnées P430 240 503 390 593 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) P420 1 121 001 1 121 931 Capitaux propres hors FRBG 879 492 788 310 Capital souscrit P440 440 292 402 090 Primes d'émission P450 52 021 52 021 Réserves P460 311 066 276 524 Ecart de réévaluation P470 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement P475 0 0 Report à nouveau P480 35 296 33 378 Résultat de l'exercice (+/-) P490 40 817 24 297 Total du Passif 16 190 666 12 707 558 Hors bilan 30/06/2021 30/06/2020 Engagements donnés  : Engagements de financement H615 434 220 388 472 Engagements de garantie H635 19 786 611 19 916 204 Engagements sur titres H655 0 0 Engagements reçus  : Engagements de financement H705 0 0 Engagements de garantie H715 0 0 Engagements sur titres H735 267 267

11/06/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2102547
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Exercice 2020 . A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2020 . I. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés 3.1 229 317 325 577 Intérêts et charges assimilées 3.1 -37 858 -179 709 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2 27 760 17 863 Commissions (produits) 3.3 33 600 63 687 Commissions (charges) 3.3 -51 034 -56 429 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 0 0 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 1 589 547 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 834 570 Autres charges d'exploitation bancaire 3.6 -5 942 -584 Produit net bancaire 198 266 171 522 Charges générales d'exploitation 3.7 -89 618 -90 640 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -7 312 -7 628 Résultat brut d'exploitation 101 336 73 254 Coût du risque 3.8 -36 007 -17 677 Résultat d'exploitation 65 329 55 577 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 314 130 751 Résultat courant avant impôt 65 643 186 328 Résultat exceptionnel 3.10 -121 -72 Impôt sur les bénéfices 3.11 -20 385 -17 773 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 1 320 -129 008 Résultat net 46 457 39 475 II. — Bilan et hors bilan . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisses, banques centrales 5 495 5 143 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 159 721 121 899 Créances sur les établissements de crédit 4.1 2 937 572 2 091 662 Operations avec la clientèle 4.2 9 186 468 8 952 206 Obligations et autres titres a revenu fixe 4.3 89 167 114 620 Actions et autres titres a revenu variable 4.3 33 669 36 874 Participations et autres titres détenus a long terme 4.4 149 178 145 037 Parts dans les entreprises liées 4.4 541 857 532 655 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 4.5 1 081 953 Immobilisations corporelles 4.5 69 447 74 318 Autres actifs 4.7 153 121 130 495 Comptes de régularisation 4.8 226 820 128 432 Total de l'actif 13 553 596 12 334 294 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 2 184 714 2 291 055 Operations avec la clientèle 4.2 8 860 210 7 412 175 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 4.7 35 539 31 740 Comptes de régularisation 4.8 124 617 256 381 Provisions 4.9 109 697 80 969 Dettes subordonnées 4.10 290 524 390 612 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 4.11 1 121 809 1 123 129 Capitaux propres hors FRBG 4.12 826 486 748 233 Capital souscrit 422 879 386 310 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 276 523 249 532 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 28 606 20 895 Résultat de l'exercice (+/-) 46 457 39 475 Total du passif 13 553 596 12 334 294 Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés  : Engagements de financement 402 585 371 655 Engagements de garantie 19 850 593 19 013 472 Engagements sur titres 267 667 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 0 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la CASDEN comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, société cotée détenue à 70,662% sont organisées autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . — L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de la pandémie a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis. En application des principes présentés dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels, Casden a examiné l’impact de ce projet d’offre dans sur la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 étant précisé que BPCE est l’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de Casden sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de Casden qui, conjointement avec les autres établissements actionnaires, détient BPCE SA, et l’intérêt stratégique de cette détention dans un objectif de long terme. L’appartenance de Natixis au Groupe BPCE et son intégration au sein du mécanisme de solidarité ont également été prises en compte. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 1.5. Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes individuels sont décrits dans les paragraphes qui suivent. 1.5.1. Mesures de soutien de l’économie . — La propagation rapide de la pandémie de Covid-19 a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale touchant de nombreux secteurs d’activité. Dès le 15 mars 2020 précédent l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de COVID-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, le Groupe BPCE s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’État. 1.5.2. Conséquences sur le recours à des estimations  : 1.5.2.1. Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit s’établit à 36 millions d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020  : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la CASDEN sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptable . — Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2020 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. La Casden applique la nouvelle définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 qui est présentée dans les notes 4.1 et 4.2.1. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la CASDEN représente 7 935 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 852 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 20 903 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions par la CASDEN représente pour l’exercice 794 milliers d’euros dont 675 milliers d’euros comptabilisés en charge et 119 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 715 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Au 31 décembre 2020, Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 15 712 -18 245 -2 533 132 685 -147 349 -14 664 Opérations avec la clientèle 170 379 -2 307 168 072 180 374 -2 251 178 123 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 909 -4 208 1 701 6 940 -4 910 2 030 Dettes subordonnées 4 231 -9 741 -5 510 5 809 -22 288 -16 479 Autres ( * ) 33 086 -3 357 29 729 -231 -2 911 -3 142 Total 229 317 -37 858 191 459 325 577 -179 709 145 868 (*) Les commissions d'aval sont reclassées en 2020 en produits d' intérêts et assimilés, elles étaient inscrites en 2019 en commission 3.2. Revenus des titres à revenu variable  : Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Actions et autres titres à revenu variable 525 527 Participations et autres titres détenus à long terme 27 235 17 336 Parts dans les entreprises liées 0 0 Total 27 760 17 863 3.3. Commissions  : Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 0 -50 982 -50 982 0 -55 501 -55 501 Opérations avec la clientèle 27 667 -2 27 665 24 332 -11 24 321 Opérations sur titres 0 0 0 0 -10 -10 Moyens de paiement 0 -43 -43 7 -47 -40 Opérations de change 0 0 0 0 0 0 Engagements hors-bilan ( * ) 1 0 1 32 756 -858 31 898 Prestations de services financiers 5 932 -7 5 925 6 592 -2 6 590 Activités de conseil 0 0 0 0 0 0 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 33 600 -51 034 -17 434 63 687 -56 429 7 258 (*) Les commissions d'aval inscrivent en 2019 en commission, sont reclassées en 2020 en produits d' intérêts et assimilés 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. La CASDEN n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation. 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -1 149 0 -1 149 406 0 406 Dotations -1 219 0 -1 219 -472 0 -472 Reprises 70 0 70 878 0 878 Résultat de cession 2 738 0 2 738 147 0 147 Autres éléments 0 0 0 -6 0 -6 Total 1 589 0 1 589 547 0 547 3.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au postes d’immobilisations corporelles . Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 0 -662 -662 0 -13 -13 Refacturations de charges et produits bancaires 0 -4 609 -4 609 0 0 0 Activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges accessoires 834 -671 163 570 -571 -1 Total 834 -5 942 -5 108 570 -584 -14 3.7. Charges générales d'exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Frais de personnel  : Salaires et traitements -22 266 -21 538 Charges de retraite et assimilées -6 951 -6 934 Autres charges sociales -9 914 -9 818 Intéressement des salariés -2 596 -3 587 Participation des salariés -1 134 -1 247 Impôts et taxes liés aux rémunérations -3 781 -3 183 Total des frais de personnel -46 642 -46 307 Autres charges d'exploitation  : Impôts et taxes -3 880 -3 428 Autres charges générales d'exploitation -39 096 -40 905 Total des autres charges d'exploitation -42 976 -44 333 Total -89 618 -90 640 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 186 cadres et 315 non-cadres , soit un total de 501 salariés. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 4 609 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 8 281 milliers d’euros en 2020. 3.8. Coût du risque  : Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -100 029 97 534 -440 255 -2 680 -87 959 77 176 -236 326 -10 693 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Provisions Engagements hors-bilan -76 851 41 582 0 0 -35 269 -41 674 35 338 0 0 -6 336 Provisions pour risque clientèle -18 183 20 125 0 0 1 942 -18 326 17 678 0 0 -648 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -195 063 159 241 -440 255 -36 007 -147 959 130 192 -236 326 -17 677 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 0 Reprises de dépréciations utilisées 0 5 222 Reprises de provisions devenues sans objet 0 Reprises de provisions utilisées 0 Total reprises nettes 0 5 222 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 6 056 0 0 6 056 14 115 0 0 14 115 Dotations -11 0 0 -11 -18 976 0 0 -18 976 Reprises 6 067 0 0 6 067 33 091 0 0 33 091 Résultat de cession -5 786 0 44 -5 742 116 724 0 -88 116 636 Total 270 0 44 314 130 839 0 -88 130 751 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 11 milliers d’euros sur les titres EQUISOL. les reprises de dépréciations sur titres de participation : 266 milliers d’euros sur les titres de la SCI TREVINS et 5 801 milliers d’euros sur l’avance dans le GIE GNIFI. le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : Boni de liquidation sur les titres PMT FINANCEMENT pour 15 milliers d’euros. Moins-values sur la cession de l’avance dans le GIE GNIFI pour 5 801 milliers d’euros. 3.10. Résultat exceptionnel  : Principes comptables . — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits exceptionnels 0 0 Charges exceptionnelles -121 -72 Régularisation TVA -121 -72 3.11. Impôt sur les bénéfices  : Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La CASDEN, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2020 . — La CASDEN est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : ( En milliers d'Euros ) Bases imposables aux taux de 33,33% 19,00% 15,00% Au titre du résultat courant 59 189 -20 Au titre du résultat exceptionnel 0 59 189 0 -20 Imputations des déficits 0 Bases imposables 59 189 0 -20 Base Effet intégration fiscale -20 0 IS de base Casden à 28% -140 IS de base Casden à 31% -18 187 0 + Contributions 3,3% -580 0 + majoration de 10,70% (loi de Finances rectificative 2014) 0 0 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 8 350 0 Impôt comptabilisé -10 557 0 Impôt des territoires Outre Mer -3 036 Taxe sur les distributions 0 Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés -7 837 Provisions pour impôts divers 1 045 Total - 20 385 0 ( * ) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7 837 milliers d’euros. Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires  : Principes comptables . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutif au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : La CASDEN ne réalise pas d’opérations de pension. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d' E uros) 31/12/2020 31/12/2019 Créances à vue 632 303 272 461 Comptes ordinaires 632 303 272 461 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 2 302 902 1 818 105 Comptes et prêts à terme 2 302 902 1 818 105 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 2 367 1 096 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 2 937 572 2 091 662 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 632 milliers d'euros à vue et 2 288 milliers d'euros à terme. Passif (En milliers d' E uros) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes à vue 7 467 25 908 Comptes ordinaires créditeurs 7 467 25 908 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 2 174 848 2 261 893 Comptes et emprunts à terme 2 174 848 2 261 893 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 0 Dettes rattachées 2 399 3 254 Total 2 184 714 2 291 055 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 millier d'euros à vue et 1 708 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle  : 4.2.1. Opérations avec la clientèle  : Principes comptables . — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : La CASDEN ne réalise pas d’opérations de pension. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 6 911 8 311 Créances commerciales 0 0 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 1 376 542 1 318 750 Crédits à l'équipement 45 548 48 066 Crédits à l'habitat 7 633 760 7 473 464 Autres crédits à la clientèle 7 309 3 681 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 22 500 7 500 Autres 202 324 Autres concours à la clientèle 9 085 861 8 851 785 Créances rattachées 12 843 12 926 Créances douteuses 154 715 151 582 Dépréciations des créances sur la clientèle -73 862 -72 398 Total 9 186 468 8 952 206 PASSIF (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Livret A 0 0 PEL / CEL 0 0 Autres comptes d'épargne à régime spécial 8 810 383 7 364 697 Comptes d'épargne à régime spécial 8 810 383 7 364 697 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 14 648 11 903 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 33 525 33 974 Dettes rattachées 1 654 1 601 Total 8 860 210 7 412 175 Voir tableau suivant (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 11 085 //// 11 085 7 861 //// 7 861 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 3 563 3 563 0 4 042 4 042 Total 11 085 3 563 14 648 7 861 4 042 11 903 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : ( En milliers d'Euros ) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 30 424 0 0 0 0 Entrepreneurs individuels 0 0 0 0 0 Particuliers 9 022 568 154 706 -73 857 87 242 -50 069 Administrations privées 9 203 9 -5 9 -5 Administrations publiques et Sécurité Sociale 0 0 0 0 0 Autres 43 420 0 0 0 0 Total au 31/12/2020 9 105 615 154 715 -73 862 87 251 -50 074 Total au 31/12/2019 8 873 022 151 582 -72 398 86 399 -47 496 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 4.3.1. Portefeuille titres  : Principes comptables . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes /// 147 533 10 326 /// 157 859 /// 110 207 10 394 /// 120 601 Créances rattachées /// 1 838 24 /// 1 862 /// 1 311 24 /// 1 335 Dépréciations /// 0 0 /// 0 /// -37 0 /// -37 Effets publics et valeurs assimilées 0 149 371 10 350 /// 159 721 0 111 481 10 418 /// 121 899 Valeurs brutes /// 88 520 0 0 88 520 /// 113 871 0 0 113 871 Créances rattachées /// 1 354 0 0 1 354 /// 1 489 0 0 1 489 Dépréciations /// -707 0 0 -707 /// -740 0 0 -740 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 89 167 0 0 89 167 0 114 620 0 0 114 620 Montants bruts /// 35 114 /// 0 35 114 /// 37 101 /// 0 37 101 Créances rattachées /// 0 /// 0 0 /// 0 /// 0 0 Dépréciations /// -1 445 /// 0 -1 445 /// -227 /// 0 -227 Actions et autres titres à revenu variable 0 33 669 /// 0 33 669 0 36 874 /// 0 36 874 Total 0 272 207 10 350 0 122 836 0 262 975 10 418 0 273 393 Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 157 859 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 10 927 milliers d’euros. — Obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 50 175 0 50 175 0 75 512 0 75 512 Titres non cotés 0 37 638 0 37 638 0 37 619 0 37 619 Titres prêtés 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 1 354 0 1 354 0 1 489 0 1 489 Total 0 89 167 0 89 167 0 114 620 0 114 620 Dont titres subordonnés 0 0 0 0 0 0 0 0 Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 707 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 740 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 118 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 2 523 milliers d’euros au 31 décembre 2019. — Actions et autres titres à revenu variable  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 7 708 0 7 708 0 8 304 0 8 304 Titres non cotés 0 25 961 0 25 961 0 28 570 0 28 570 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 33 669 0 33 669 0 36 874 0 36 874 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 33 669 milliers d’euros d’OPCVM dont 7 707 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2020 (contre 36 774 milliers d’euros d’OPCVM dont 8 304 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2019). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 445 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 227 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10 812 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 13 199 milliers au 31 décembre 2019. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2020 Effets publics 10 418 0 0 0 0 -68 0 0 10 350 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 10 418 0 0 0 0 -68 0 0 10 350 4.3.3. Reclassements d’actifs  : Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La CASDEN n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : Principes comptables  : — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long term e  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2020 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2020 Participations et autres titres détenus à long terme 171 839 3 887 5 801 0 0 169 924 Parts dans les entreprises liées 532 676 9 203 0 0 0 541 879 Valeurs brutes 704 515 13 090 5 801 0 0 711 803 Participations et autres titres à long terme -26 802 -11 -6 067 0 0 -20 746 Parts dans les entreprises liées -21 -1 0 0 0 -22 Dépréciations -26 823 -12 -6 067 0 0 -20 768 Immobilisations financières nettes 677 692 13 078 -266 0 0 691 035 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 439 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (idem au 31/12/2019). Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (12 969 milliers d’euros). La CASDEN a souscrit à l’émission du TSDI BPCE pour 20 040 milliers d’euros en 2019. La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Casden a examiné l’impact de ce projet d’offre dans sur la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 étant précisé que BPCE est l’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de la Casden sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de la Casden qui, conjointement avec les autres établissements actionnaires, détient BPCE SA, et l’intérêt stratégique de cette détention dans un objectif de long terme. L’appartenance de Natixis au Groupe BPCE et son intégration au sein du mécanisme de solidarité ont également été prises en compte. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 517 976 milliers d’euros pour les titres BPCE . 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Désignation de la valeur Capitaux Propres Résultat Exercice % Capital détenu par le groupe % Capital détenu par Montants (en milliers d'euros) Valeur brute comptable Provisions Valeur nette comptable 31/12/2019 31/12/2019 CASDEN CASDEN 31/12/2019 début exercice fin exercice début exercice dotation reprise fin exercice début exercice fin exercice Parts dans les entreprises liées 532 676 541 879 532 654 541 857 BPCE (1) 17 177 095 -1 073 022 2,86 508 773 517 976 0 0 508 773 517 976 BP Développement 697 406 58 081 3,68 23 902 23 902 22 22 23 880 23 880 D ivers < 1000 milliers d’ E uros 1 1 0 0 1 1 Titres de participation 116 928 116 928 114 968 115 233 Inter promo 341 0 100,00 217 217 0 0 217 217 SAS Finance 1 807 301 100,00 2 038 2 038 0 0 2 038 2 038 SCI Montorgueil 5 287 403 0,25 2 2 0 0 2 2 Parnasse Garanties 116 442 2 292 80,00 79 745 79 745 0 0 79 745 79 745 Parnasse Nelson 1 467 -16 100,00 1 000 1 000 0 0 1 000 1 000 SGCB 141 324 20 703 9,90 20 647 20 647 0 0 20 647 20 647 BDP 69 456 16 655 9,90 8 798 8 798 0 0 8 798 8 798 SCI Trevins Immobilier 6 458 516 28,57 4 438 4 438 1 926 265 1 661 2 512 2 777 Divers < 1000 milliers d’ E uros 43 43 34 34 9 9 Autres titres détenus a long terme > 1500 milliers d’ E uros 54 818 52 903 29 977 33 851 SNC Ponthieu 5 8 169 8 169 8 169 8 169 0 0 GIE Gnifi 5 801 0 5 801 5 801 0 0 0 GIE Koniambo t1 3 038 3 038 3 038 3 038 0 0 GIE Koniambo t2 4 238 4 238 4 238 4 238 0 0 SNC IXORA 3 520 3 520 3 520 3 520 0 0 TSSDI BPCE 20 040 20 040 0 0 20 040 20 040 Divers 10 012 13 898 75 12 87 9 937 13 811 Créances rattachées 93 93 93 93 TSSDI BPCE 93 93 93 93 Total général 704 515 711 803 26 823 12 6 066 20 769 677 692 691 034 (1) Pour BPCE les capitaux propres et résultat de l'exercice sont arrêtés au 31/12/2020 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SCI MONTORGUEIL 1 bis rue Jean Wiener 77420 Champs Sur Marne SCI SCI TREVINS IMMOBILIER 40 Rue de la Boétie 75008 Paris SCI SNC PONTHIEU 5 Etang Z'abricots immeuble AGORA 97200 Fort de France SNC SNC KONIAMBO POWER 16 Route du Vélodrome 98807 Nouméa SNC SNC IXORA 455 Promenade des Anglais, Immeuble Horizon 06200 Nice SNC 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : ( En milliers d'Euros ) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2020 31/12/2019 Créances 0 32 852 32 852 18 017 Dont subordonnées 0 15 000 15 000 0 Dettes 0 9 857 9 857 6 580 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 2 089 2 089 691 Engagements de financement 0 2 089 2 089 691 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Total 44 798 44 798 25 288 Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.5.1. Immobilisations incorporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. ( En milliers d'Euros ) 01/01/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Valeurs brutes 23 492 607 -93 -2 24 004 Droits au bail et fonds commerciaux 92 0 0 0 92 Logiciels 23 400 0 -93 190 23 497 Autres 0 607 0 -192 415 Amortissements et dépréciations -22 539 -477 93 0 -22 923 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 0 0 0 Logiciels -22 539 -477 93 0 -22 923 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 953 130 0 -2 1 081 4.5.2. Immobilisations corporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellées en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. ( En milliers d'Euros ) 01/01/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Valeurs brutes 116 890 2 037 -6 851 40 112 116 Immobilisations corporelles d'exploitation 116 528 2 037 -6 851 20 111 734 Terrains 6 426 0 -8 19 6 437 Constructions 67 217 0 -79 23 67 161 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 42 885 2 037 -6 764 -22 38 136 Immobilisations hors exploitation 362 0 0 20 382 Amortissements et dépréciations -42 572 -6 835 6 738 0 -42 669 Immobilisations corporelles d'exploitation -42 572 -6 835 6 738 0 -42 669 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -13 651 -3 305 79 0 -16 878 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -28 921 -3 530 6 659 0 -25 791 Immobilisations hors exploitation 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 74 318 -4 798 -113 40 69 447 4.6. Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. La CASDEN n’a pas de dettes représentées par un titre. 4.7. Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 69 0 92 1 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 7 913 //// 10 417 Créances et dettes sociales et fiscales 23 581 4 741 29 093 5 640 Dépôts de garantie reçus et versés 14 616 15 20 172 24 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 114 855 22 870 81 138 15 658 Total 153 121 35 539 130 495 31 740 4.8. Comptes de régularisation  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 290 608 0 7 Charges et produits constatés d'avance 22 680 58 733 19 790 63 904 Produits à recevoir/Charges à payer 33 485 62 285 29 622 58 615 Valeurs à l'encaissement 122 1 16 1 Autres 170 243 2 990 79 004 133 854 Total 226 820 124 617 128 432 256 381 4.9. Provisions  : Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. – Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Principales hypothèses actuarielles  : En pourcentage Régimes CARBP 31/12/2020 31/12/2019 Taux d'actualisation 0,38% 0,06% Taux d'inflation 1,60% 0,16% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14,2 14,30 4.9.1. Tableau de variations des provisions  : ( En milliers d'Euros ) 01/01/2020 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2020 Provisions pour risques de contrepartie 59 400 95 034 0 -61 708 92 726 Provisions pour engagements sociaux 7 216 3 878 0 -4 181 6 913 Provisions pour PEL/CEL 0 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 2 957 0 0 -529 2 428 Autres 11 396 3 458 0 -7 224 7 630 Autres provisions pour risques 14 353 3 458 0 -7 753 10 058 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 80 969 102 370 0 -73 642 109 697 4.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2020 Dépréciations sur créances sur la clientèle 72 400 101 360 0 -99 895 73 865 Dépréciations sur autres créances 27 826 1 230 -5 801 -336 22 919 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 100 226 102 590 -5 801 -100 231 96 784 Provisions sur engagements hors bilan (1) 41 583 76 851 0 -41 582 76 852 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 17 816 18 183 0 -20 125 15 874 Autres provisions 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 59 400 95 034 0 -61 708 92 726 Total 159 626 197 624 -5 801 -161 939 189 510 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1). L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). 4.10. Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées à durée déterminée 290 000 390 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 483 483 Dettes rattachées 41 129 Total 290 524 390 612 La CASDEN a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires . Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Montant Devise Date d'émission Prix d'émission Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non indéterminée Titres subordonnes a durée indéterminée Emprunts subordonnes a durée indéterminée Emprunts subordonnes a terme 290 000 50 000 EUR 27/06/2016 100% E3M 2,6400 27/06/2026 100 000 EUR 26/09/2016 100% E3M 2,3100 26/09/2026 140 000 EUR 30/03/2017 100% E3M 1,7500 30/03/2022 Dépôts de garantie a caractère mutuel 483 EUR (1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois 4.11. Fonds pour risques bancaires généraux  : Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). ( En milliers d'Euros ) 01/01/2020 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2020 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 1 123 129 0 -1 320 0 1 121 809 Total 1 123 129 0 -1 320 0 1 121 809 Au 31 décembre 2020, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 17 047 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 6 654 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. 4.12. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG 31/12/2018 355 354 52 021 235 615 39 912 682 902 Mouvements de l'exercice 30 956 0 34 811 -437 65 330 31/12/2019 386 310 52 021 270 426 39 475 748 232 Variation de capital 36 569 0 0 0 36 569 Résultat de la période 0 0 0 46 457 46 457 Distribution de dividendes 0 0 0 -4 772 -4 772 Changement de méthode 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 34 703 -34 703 0 31/12/2020 422 879 52 021 305 129 46 457 826 486 Le capital social de CASDEN s’élève à 422 879 milliers d’euros, soit 49 750 485 parts sociales d’une valeur de 8,50 euros chacune, détenues par les sociétaires. 4.13. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. ( En milliers d'Euros ) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2020 Total des emplois 2 526 349 1 053 660 4 042 171 4 750 748 0 12 372 928 Effets publics et valeurs assimilées 3 861 48 394 91 999 15 467 0 159 721 Créances sur les établissements de crédit 2 083 871 165 000 615 000 73 701 0 2 937 572 Opérations avec la clientèle 434 251 840 266 3 258 510 4 653 441 0 9 186 468 Obligations et autres titres à revenu fixe 4 366 0 76 662 8 139 0 89 167 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 10 199 696 186 797 620 355 328 600 0 11 335 448 Dettes envers les établissements de crédit 1 344 264 185 500 476 350 178 600 0 2 184 714 Opérations avec la clientèle 8 854 908 1 297 4 005 0 0 8 860 210 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 524 0 140 000 150 000 0 290 524 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés  : Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 402 585 371 655 Ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres ouvertures de crédits confirmés 402 585 371 655 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 402 585 371 655 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 5.1.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 2 347 2 343 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 2 347 2 343 D'ordre de la clientèle 19 848 246 19 011 129 Cautions immobilières 0 0 Cautions administratives et fiscales 0 0 Autres cautions et avals donnés 19 810 837 18 922 457 Autres garanties données 37 409 88 672 Total des engagements de garantie donnés 19 850 593 19 013 472 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 0 0 Total des engagements de garantie reçus 0 0 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 1 259 496 1 007 687 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 1 593 964 0 1 449 979 Total 1 259 496 1 593 964 1 007 687 1 449 979 Au 31 décembre 2020, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 819 249 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE EBCE Immo contre 720 764 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 440 247 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 286 923 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les autres engagements concernent : Engagement reçus : 1 593 849 milliers d’euros de garantie reçue de Parnasse Garanties contre 1 449 864 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Parnasse Garanties est destinées, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par CASDEN et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : Principes comptables . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes  : Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 909 950 0 909 950 -4 510 951 950 0 951 950 -8 336 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 909 950 0 909 950 -4 510 951 950 0 951 950 -8 336 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations fermes 909 950 0 909 950 -4 510 951 950 0 951 950 -8 336 Opérations conditionnelles  : Opérations sur marchés organisés 50 000 0 50 000 5 250 000 0 250 000 6 Options de taux d'intérêt 50 000 0 50 000 5 250 000 0 250 000 6 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 50 000 0 50 000 5 250 000 0 250 000 6 Total instruments financiers et change à terme 959 950 0 959 950 -4 505 1 201 950 0 1 201 950 -8 330 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la CASDEN sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 209 950 700 000 0 0 909 950 151 950 800 000 0 0 951 950 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 209 950 700 000 0 0 909 950 151 950 800 000 0 0 951 950 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 50 000 0 0 50 000 0 250 000 0 0 250 000 Options de taux d'intérêt 0 50 000 0 0 50 000 0 250 000 0 0 250 000 Total 209 950 750 000 0 0 959 950 151 950 1 050 000 0 0 1 201 950 31/12/2020 31/12/2019 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 2 052 -6 562 0 -4 510 -1 557 -6 773 0 -8 330 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : ( En milliers d'Euros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2020 Opérations fermes 80 000 736 950 93 000 909 950 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 80 000 736 950 93 000 909 950 Opérations conditionnelles 0 50 000 0 50 000 Opérations sur marchés organisés 0 50 000 0 50 000 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 80 000 786 950 93 000 959 950 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01 , la CASDEN établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2020 aux organes de direction s’élèvent à 923 milliers d’euros. 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 6 octobre 2020 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2020, la CASDEN n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . (Exercice clos le 31 décembre 2020) A ux Sociétaires , Casden Banque Populaire 1 BIS RUE JEAN WIENER 77420 CHAMPS-SUR-MARNE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblé générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er Janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui n’est pas mentionné dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels sont les suivants : Pour PricewaterhouseCoopers Audit, la mission d’organisme tiers indépendant relative à la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation/provision individuelle et collective  : Risque identifié Notre approche d’audit La CASDEN est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre banque enregistre dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2020, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre banque. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, testé l’efficacité opérationnelle du dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits envers la clientèle s’élève à 73,9 M€ pour un encours brut de 9 253 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 154,7 M€) au 31 décembre 2020. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à - 36M€ (contre - 17,7 M€ sur l’exercice 2019). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.2.1, 4.9.2 de l’annexe des comptes annuels. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre approche d’audit Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. La valorisation des principales filiales est basée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) qui s’appuient sur les projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Caisse. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mis en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : l’obtention et la revue critique des plans d’affaires des filiales et des principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices ou d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels, notamment sur la base du rapport de l’ expert indépendant qui a fait l’objet d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 518 M€ au 31 décembre 2020. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4.1 et 4.4.2 de l’annexe des comptes annuels. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires  : — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Casden Banque Populaire par l’ assemblée générale du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2020 , le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 12 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 10 ème année. Précédemment, le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaire aux comptes de la Casden de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels  : — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris la Défense, le 3 mai 2021. Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit  : Deloitte & Associés  : Nicolas MONTILLOT , Marjorie Blanc LOURME . B. — Rapport financier consolidé. 5.1. — Comptes consolidés IFRS du groupe Casden au 31 décembre 2020. 5.1.1. — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 4.1 223 223 317 635 Intérêts et charges assimilées 4.1 -33 110 -173 414 Commissions (produits) 4.2 33 855 63 895 Commissions (charges) 4.2 -51 025 -56 437 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 -493 5 856 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 27 230 17 143 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 Produit net des activités d'assurance Produits des autres activités 4.6 67 56 Charges des autres activités 4.6 -5 174 -69 Produit net bancaire 194 573 174 665 Charges générales d'exploitation 4.7 -89 435 -90 578 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -7 602 -7 765 Résultat brut d'exploitation 97 536 76 322 Coût du risque de crédit 7.1.1 -38 630 -19 707 Résultat d'exploitation 58 906 56 615 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 2 728 2 035 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 45 -88 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 61 679 58 562 Impôts sur le résultat 10.1 -13 539 -12 888 Résultat net d'impôts des activités abandonnées Résultat net 48 140 45 674 5.1.2. — Résultat global. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net 48 140 45 674 Eléments recyclables en résultat net 1 174 7 933 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 548 638 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 1 022 2 854 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 387 7 146 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -784 -2 706 Eléments non recyclables en résultat net -108 718 -45 147 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -92 -730 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -108 271 -45 666 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -355 1 249 Ecart de réévaluation sur passif social en OCI - impôts différés (part mino et groupe) Ecart de réévaluation dettes fin spread de crédit propre - impôts différés (part mino et groupe) Autres - impôts différés (part mino et groupe) Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -107 544 -37 214 Résultat global -59 404 8 460 Part du groupe -59 404 8 460 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables -121 -121 898 5.1.3. — Bilan consolidé. (En milliers d'Euros . ) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 5 495 5 143 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 83 668 90 643 Instruments dérivés de couverture 5.3 11 339 6 066 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 836 627 918 699 Titres au coût amorti 5.5.1 10 350 10 418 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 2 919 636 2 077 531 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 9 167 420 8 931 469 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 8 916 8 256 Placements des activités d'assurance Actifs d'impôts courants 4 622 5 002 Actifs d'impôts différés 10.2 25 536 18 930 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 350 750 235 182 Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence 101 734 98 964 Immeubles de placement 5.7 11 11 Immobilisations corporelles 5.8 70 106 74 690 Immobilisations incorporelles 5.8 989 861 Ecarts d'acquisition Total des actifs 13 597 199 12 481 865 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 116 131 Instruments dérivés de couverture 5.3 17 326 15 928 Dettes représentées par un titre 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.9.1 2 190 892 2 293 285 Dettes envers la clientèle 5.9.2 8 860 210 7 412 174 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 3 709 4 081 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.10 147 499 284 624 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 Provisions 5.11 109 050 72 012 Dettes subordonnées 5.12 290 524 394 232 Capitaux propres 1 977 873 2 005 398 Capitaux propres part du groupe 1 977 873 2 005 398 Capital et primes liées 423 423 386 854 Réserves consolidées 1 537 629 1 496 644 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -31 319 76 226 Résultat de la période 48 140 45 674 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 13 597 199 12 481 865 5.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (Note 5.13.1) Primes (Note 5.13.1) Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Résultat net part du groupe Capitaux propres au 1er janvier 2019 355 354 544 1 379 847 642 -40 -1 011 114 908 -1 059 0 1 849 185 1 849 185 Distribution -5 100 -5 100 -5 100 Augmentation de capital 39 343 39 343 39 343 Réduction de capital -8 387 -8 387 -8 367 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 25 856 25 876 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 121 898 480 5 338 2 115 -44 607 -540 84 684 84 684 Résultat de la période Résultat global 45 674 45 674 45 674 Autres variations -1 -1 -1 Capitaux propres au 31 décembre 2019 386 310 544 1 496 644 1 122 5 298 1 104 70 301 -1 599 45 674 2 005 398 2 005 398 Affectation du résultat de l'exercice 2019 45 674 -45 674 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2020 386 310 544 1 542 318 1 122 5 298 1 104 70 301 -1 599 0 2 005 398 2 005 398 Distribution -4 772 -4 772 -4 772 Augmentation de capital 44 798 44 798 44 798 Réduction de capital -8 229 -8 229 -8 229 Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 36 569 -4 772 31 797 31 797 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 419 42 713 -108 561 -74 -107 461 -107 461 Résultat de la période 48 140 48 140 48 140 Résultat global 419 42 713 -108 561 -74 48 140 -59 321 -59 404 Autres variations -1 -1 -1 Capitaux propres au 31 décembre 2020 422 879 544 1 537 629 1 541 5 339 1 817 -38 343 -1 673 48 140 1 977 873 1 977 873 5.1.5. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat avant impôts A0 61 679 58 562 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles A1 7 602 7 765 - Dépréciation des écarts d'acquisition A2 0 0 +/- Dotations nettes aux provisions A3 36 951 14 926 +/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence A4 -2 728 -2 035 +/- Perte nette/gain net des activités d'investissement A5 -26 328 -16 101 +/- (Produits)/ charges des activités de financement A6 0 0 +/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie) A7 -218 327 158 364 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -202 830 162 919 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit A8 -573 154 -150 074 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle A9 1 218 181 250 845 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers A10 -15 181 18 751 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers A11 -25 813 -37 890 Impôts versés A12 -20 969 -11 611 Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 583 064 70 021 Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A) - activités poursuivies 441 913 291 502 +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations B1 10 800 139 118 +/- Flux liés aux immeubles de placement B2 0 0 +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles B3 -2 570 -3 149 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement (B) - activités poursuivies 8 230 135 969 +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires C1 32 200 26 789 +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement C2 -103 708 -204 604 Total flux net de trésorerie lie aux opérations de financement (C) - activités poursuivies -71 508 -177 815 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) activités poursuivies D1 0 0 Total flux net de trésorerie lie aux actifs et passifs destines a être cédés (E) Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D+E) 378 635 249 656 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 5 143 5 093 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 272 335 19 090 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -25 908 -22 269 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 251 570 1 914 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 5 495 5 143 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 632 177 272 335 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -7 467 -25 908 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 630 205 251 570 Variation de la trésorerie nette 378 635 249 656 5.1.6. — Annexe aux états financiers du Groupe CASDEN. Note 1 . – Cadre général . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,662 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512- 107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evènements significatifs . — L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de l’épidémie (reconnue comme une pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis le 11 mars 2020) a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4. Evènements postérieurs a la clôture . — Néant. 1.5. Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes consolidés du Groupe Casden sont décrits dans les paragraphes qui suivent et dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel. 1.5.1. Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédent l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de Covid-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, le Groupe BPCE s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat. Conséquences sur le recours à des estimations  : 1.5.1.1. Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Casden s’établit à 38,1 millions d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. 1.5.1.2. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire . — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Ces travaux de valorisation des fonds de capital investissement et des fonds immobiliers se sont traduits par une décote estimée à 2,1 millions d’euros, présentée au sein des « Gains ou pertes nets des instruments à la juste valeur par résultat ». Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre règlementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2019 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2020. Pour rappel, la norme IFRS 9 a remplacé IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requiert des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurance de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » a remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et ses interprétations depuis le 1er janvier 2019. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée des contrats de location. Le 3 juillet 2020, l’Autorité des Normes Comptables a publié un relevé de conclusions relatif à l’application de la norme IFRS 16, remplaçant celui publié le 16 février 2018. Les travaux menés ont conduit le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables appliqués pour la détermination de la durée des contrats de location des baux commerciaux de droit français en situation dite de tacite prolongation. Ces modifications ont des effets négligeables sur les états financiers. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 1 et phase 2] . — Pour rappel, l’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence (phase 1). Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2019. L’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux benchmark par leur taux de référence alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : — Norme IFRS 17 : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque s afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. Nouvelle définition du défaut Les orientations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) sur l’application de la définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013, applicables à compter du 1er janvier 2021, et les dispositions du règlement européen 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatives au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicables au plus tard au 31 décembre 2020, vont renforcer la cohérence des pratiques des établissements de crédit européens dans l’identification des encours en défaut. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sain avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Le Groupe BPCE a appliqué ces nouvelles dispositions pour l’identification des encours en défaut à compter du 22 octobre 2020. Les précisions apportées pour l’identification des encours en défaut demeurent cohérentes avec les critères d’appréciation du caractère douteux des encours classés en Statut 3 en application des dispositions de la norme IFRS 9 relatives à la reconnaissance des pertes attendues pour risque de crédit. Les changements induits par l’application des nouvelles dispositions relatives aux encours en défaut n’ont pas d’effet significatif sur ses états financiers consolidés. 2.3. Recours a des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2020, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.11) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Les incertitudes liées au contexte Covid-19 sont précisées dans la note 1.5. 2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 10 mars 2021. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 26 mai 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’ évaluation. — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du groupe CASDEN est constituée de la CASDEN. 3.2. Périmètre de consolidation - Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le groupe CASDEN figure en note 13 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées  : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 13.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : — Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé s . Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 . — Néant. Note 4. – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel. — Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts, produits et charges assimiles  : Principes comptables. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 15 060 -18 410 -3 350 5 291 -20 515 -15 224 Prêts / emprunts sur la clientèle 202 744 -3 219 199 525 179 136 -2 251 176 885 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 52 0 52 52 0 52 Dettes subordonnées /// -6 121 -6 121 /// -16 823 -16 823 Passifs locatifs /// 0 0 /// 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 217 856 -27 750 190 106 184 479 -39 589 144 890 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 2 939 /// 2 939 4 260 /// 4 260 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 939 /// 2 939 4 260 /// 4 260 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 220 795 -27 750 193 045 188 739 -39 589 149 150 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 253 /// 253 400 /// 400 Instruments dérivés de couverture 2 175 -5 343 -3 168 733 -5 368 -4 635 Instruments dérivés pour couverture économique 0 -17 -17 127 763 -128 455 -694 Total des produits et charges d'intérêt 223 223 -33 110 190 113 317 635 -173 413 144 221 4.2. Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, (cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 0 -50 975 -50 975 0 -55 509 -55 509 Opérations avec la clientèle 2 981 0 2 981 3 132 -11 3 121 Prestation de services financiers 5 483 -7 5 476 6 106 -2 6 104 Vente de produits d'assurance vie 24 704 /// 24 704 21 219 /// 21 219 Moyens de paiement 0 -43 -43 7 -47 -40 Opérations sur titres 656 0 656 649 -10 639 Activités de fiducie 28 /// 28 26 0 26 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 3 0 3 32 756 -858 31 898 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total des commissions 33 855 -51 025 -17 170 63 895 -56 437 7 458 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat -612 4 626 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture 119 1 230 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 86 -39 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 33 1 269 Variation de la couverture de juste valeur 3 283 -400 Variation de l'élément couvert -3 250 1 669 Résultats sur opérations de change 0 0 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat -493 5 856 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes -5 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 27 235 17 143 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 27 230 17 143 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la decomptabilisation d’actifs financiers au cout amorti  : Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. Néant. 4.6. Produits et charges des autres activités  : Principes comptables . — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 0 0 0 0 0 0 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 0 -662 -662 0 -13 -13 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 67 -4 705 -4 638 56 -56 0 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 193 193 0 0 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 67 -5 174 -5 107 56 -69 -13 Total des produits et charges des autres activités 67 -5 174 -5 107 56 -69 -13 4.7. Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. — Contributions aux mécanismes de résolution bancaire  : Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 7 935 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 852 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 20 903 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 794 milliers d’euros dont 675 milliers d’euros comptabilisés en charge et 119 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 715 milliers d’euros au 31 décembre 2020. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de personnel (1) -46 513 -46 721 Impôts, taxes et contributions réglementaires -5 969 -5 579 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -36 159 -37 325 Charges de locations -794 -953 Autres frais administratifs -42 922 -43 857 Total des charges générales d’exploitation -89 435 -90 578 (1) La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 45 -88 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 45 -88 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales  : Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Caisse Banques centrales 5 495 5 143 Total caisse, banques centrales 5 495 5 143 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 59 953 0 59 953 0 65 366 0 65 366 Titres de dettes 0 59 953 0 59 953 0 65 366 0 65 366 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 23 701 0 23 701 0 25 021 0 25 021 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 23 701 0 23 701 0 25 021 0 25 021 Instruments de capitaux propres 0 0 /// 0 0 0 /// Dérivés de transaction 14 /// /// 14 256 /// /// 256 Dépôts de garantie versés 0 /// /// 0 0 /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 14 83 654 0 83 668 256 90 387 0 90 643 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 116 /// 116 131 /// 131 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 116 116 131 131 5.2.3. Instruments dérivés de transaction  : Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 50 000 9 116 50 000 233 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 50 000 9 116 50 000 233 0 Instruments de taux 50 000 5 0 250 000 23 131 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 50 000 5 0 250 000 23 131 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de transaction 100 000 14 116 300 000 256 131 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 100 000 14 116 300 000 256 131 5.3. Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (Macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libelle en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 709 950 7 771 16 944 651 950 3 572 14 396 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 709 950 7 771 16 944 651 950 3 572 14 396 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 709 950 7 771 16 944 651 950 3 572 14 396 Instruments de taux 150 000 3 568 382 250 000 2 494 1 532 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 150 000 3 568 382 250 000 2 494 1 532 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 150 000 3 568 382 250 000 2 494 1 532 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de couverture 859 950 11 339 17 326 901 950 6 066 15 928 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont désormais principalement présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2020  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 50 000 716 950 53 000 40 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 50 000 100 000 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 616 950 53 000 40 000 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 50 000 716 950 53 000 40 000 — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 64 050 5 153 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 64 050 5 153 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 760 225 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 760 225 Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 159 621 7 524 Dettes envers les établissements de crédit 159 621 7 524 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 983 896 12 677 (1) Intérêts courus exclus . L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (1) Intérêts courus exclus — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 3 186 3 126 60 -2 508 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 3 186 3 126 60 -2 508 L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres : Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 1 426 1 022 0 2 448 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 1 426 1 022 0 2 448 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 231 121 217 799 Actions et autres titres de capitaux propres 605 506 700 900 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 836 627 918 699 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -11 20 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) -23 881 88 578 Instruments de dettes 2 080 6 267 Instruments de capitaux propres -25 961 82 311 Au 31 décembre 2020, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement : les titres de participations et les titres de dettes. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 575 174 26 163 15 674 143 16 069 162 688 132 162 Actions et autres titres de capitaux propres 30 332 1 072 206 106 26 757 1 074 137 -71 Total 605 506 27 235 206 121 700 900 17 143 162 825 132 091 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. La juste valeur des titres de participations SGCB et BDP a été déterminée en appliquant un taux d’actualisation de 7,5%. Au 31 décembre 2020, une variation du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la juste valeur de ces deux titres : Titres Jv 12_2020 Sensibilité à la variation du tx d’actualisation de la valorisation mesurée en K€ Taux d’actualisation 7,50% -2% -1% 1% 2% SGCB 36 463 18 261 7 097 -4 917 -8 517 BDP 9 821 5 053 1 961 -1 361 -2 355 5.5. Actifs au cout amorti  : Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Effets publics et valeurs assimilées 10 350 10 418 Obligations et autres titres de dettes Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total des titres au cout amorti 10 350 10 418 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 632 303 272 461 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 2 281 568 1 794 179 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés 5 900 10 900 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -135 -9 Total 2 919 636 2 077 531 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 6 911 8 309 Autres concours à la clientèle 9 252 122 9 015 186 Prêts à la clientèle financière 5 469 3 681 Crédits de trésorerie 1 419 614 1 361 091 Crédits à l'équipement 47 653 48 392 Crédits au logement 7 756 328 7 594 111 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 22 855 7 587 Autres crédits 203 324 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 771 2 661 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 9 261 804 9 026 156 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -94 384 -94 687 Total 9 167 420 8 931 469 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 0 0 Charges constatées d'avance 8 095 6 437 Produits à recevoir 32 619 29 142 Autres comptes de régularisation 167 543 85 090 Comptes de régularisation - actif 208 257 120 669 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 142 493 114 513 Actifs divers 142 493 114 513 Total des comptes de régularisation et actifs divers 350 750 235 182 5.7. Immeubles de placement  : Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 11 0 11 11 11 Total des immeubles de placement 11 11 11 11 5.8. Immobilisations  : Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires  : façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; ravalements : 10 à 20 ans ; équipements techniques : 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 112 106 -42 668 69 438 116 880 -42 572 74 308 Biens immobiliers 45 841 -10 966 34 875 45 909 -9 783 36 126 Biens mobiliers 66 265 -31 702 34 563 70 971 -32 789 38 182 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 1 299 -631 668 520 -138 382 Portant sur des biens immobiliers 1 299 -631 668 520 -138 382 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 113 405 -43 299 70 106 117 400 -42 710 74 690 Immobilisations incorporelles 23 912 -22 923 989 23 400 -22 539 861 Droit au bail 0 0 0 0 0 0 Logiciels 23 497 -22 923 574 23 400 -22 539 861 Autres immobilisations incorporelles 415 0 415 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 23 912 -22 923 989 23 400 -22 539 861 5.9. Dettes envers les établissements de crédit et assimiles et envers la clientèle  : Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.9.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes à vue 7 467 25 908 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 52 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 7 467 25 960 Emprunts et comptes à terme 2 181 026 2 264 123 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 2 399 3 202 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 2 183 425 2 267 325 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 190 892 2 293 285 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 416 291 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (1 672 100 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.9.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 11 084 7 861 Livret A 0 0 Plans et comptes épargne-logement 0 0 Autres comptes d’épargne à régime spécial 8 810 383 7 364 695 Dettes rattachées 1 530 1 453 Comptes d’épargne à régime spécial 8 811 913 7 366 148 Comptes et emprunts à vue 33 525 33 974 Comptes et emprunts à terme 3 563 4 043 Dettes rattachées 125 148 Autres comptes de la clientèle 37 213 38 165 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 8 860 210 7 412 174 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.10. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 0 0 Produits constatés d'avance 3 646 4 339 Charges à payer 59 586 56 739 Autres comptes de régularisation créditeurs 52 638 192 559 Comptes de régularisation - passif 115 870 253 637 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 7 912 10 417 Créditeurs divers 23 172 20 284 Passifs locatifs (1) 545 286 Passifs divers 31 629 30 987 Total des comptes de régularisation et passifs divers 147 499 284 624 5.11. Provisions . Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2020 Provisions pour engagements sociaux 8 244 3 874 0 -4 190 92 8 020 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 7 261 0 -69 0 0 7 192 Engagements de prêts et garanties (1) 55 992 37 415 0 -7 0 93 400 Provisions pour activité d'épargne-logement 0 0 0 0 0 0 Autres provisions d'exploitation 515 691 0 -768 0 438 Total des provisions 72 012 41 980 -69 -4 965 92 109 050 (1) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1 er janvier 2018 . 5.11.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement . — Néant. 5.11.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement . — Néant. 5.11.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement . — Néant. 5.12. Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 290 000 390 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 483 483 Dettes subordonnées et assimilés 290 483 390 483 Dettes rattachées 41 3 749 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 290 524 394 232 Total des dettes subordonnées 290 524 394 232 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme. Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par BPCE . — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2020 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 390 000 0 -100 000 0 290 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 390 483 0 -100 000 0 290 483 Dettes subordonnées et assimilés 390 483 0 -100 000 0 290 483 5.13. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.13.1. Parts sociales  : Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. 31/12/2020 31/12/2019 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 45 448 286 8,5 386 310 431 41 806 328 8,5 355 353 788 Augmentation de capital 5 270 433 8,5 44 798 680 4 628 617 8,5 39 343 245 Réduction de capital -968 234 8,5 -8 229 989 -986 659 8,5 -8 386 602 Autres variations Valeur à la clôture 49 750 485 422 879 122 45 448 286 386 310 431 5.13.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant. 5.14. Participations ne donnant pas le contrôle . — Néant. 5.15. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 548 -129 419 638 -158 480 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 1 022 -309 713 2 854 -739 2 115 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 387 -346 42 7 146 -1 809 5 338 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat 1 957 -784 1 174 10 638 -2 706 7 933 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -92 18 -74 -730 190 -540 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -108 271 -373 -108 644 -45 666 1 059 -44 607 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat -108 363 -355 -108 718 -46 396 1 249 -45 147 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -106 406 -1 139 -107 544 -35 758 -1 457 -37 214 Part du groupe -106 406 -1 139 -107 544 -35 758 -1 457 -37 214 Participations ne donnant pas le contrôle 5.16. Compensation d’actifs et de passifs financiers  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.16.1. Actifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 11 353 10 982 371 6 322 6 322 Opérations de pension Autres actifs Total 11 353 10 982 371 6 322 6 322 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.16.2. Passifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 17 442 10 982 3 363 3 097 16 059 6 322 6 796 2 941 Opérations de pension Autres passifs Total 17 442 10 982 3 363 3 097 16 059 6 322 6 796 2 941 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.17. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donn é s en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer  : Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.17.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 205 331 0 0 0 205 331 Actifs financiers au coût amorti 10 326 0 1 259 496 0 1 269 822 Total des actifs financiers donnés en garantie 215 657 0 1 259 496 0 1 475 153 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 215 657 0 819 249 0 1 034 906 Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 192 400 0 0 0 192 400 Actifs financiers au coût amorti 10 394 0 1 007 687 0 1 018 081 Total des actifs financiers donnés en garantie 202 794 0 1 007 687 0 1 210 481 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 202 794 0 720 764 0 923 558 5.21.1. 1. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe CASDEN réalise des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.21.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont , BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). 5.21.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Néant. 5.17.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Aucun actif financier intégralement décomptabilisé. Note 6 . – Engagements . Principes comptables. — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 402 585 371 655 Ouvertures de crédit confirmées 402 585 371 655 Autres engagements Total des engagements de financement donnes 402 585 371 655 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit De la clientèle Total des engagements de financement reçus 6.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 2 347 2 343 D'ordre de la clientèle 19 848 247 19 011 129 Total des engagements de garantie donnes 19 850 594 19 013 472 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit De la clientèle 1 593 964 1 450 024 Total des engagements de garantie reçus 1 593 964 1 450 024 Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit  : L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d'Euros ) 2020 2019 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -38 445 -19 797 Récupérations sur créances amorties 255 326 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -440 -236 Total coût du risque de crédit -38 630 -19 707 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs : ( En milliers d'Euros ) 2020 2019 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -38 445 -19 797 Récupérations sur créances amorties 255 326 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -440 -236 Total coût du risque de crédit -38 630 -19 707 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories ( stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1 )  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2 )  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3 )  : Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . A noter qu’un encours d’une contrepartie Watchlist qui vient d’être originé ne sera pas contagionné et restera donc initialement en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. En particulier, les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). — Augmentation significative du risque de crédit : L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières ; sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité de BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « Investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. — Mesure des pertes de crédit attendues : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-avant (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations sur la base de ces informations prospectives — Rappel de la méthodologie de calcul des pertes attendues  : S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, l’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de place ( Consensus Forecast ) sur les principales variables de chaque périmètre (BPCE plus centré sur la conjoncture en France et Natixis relativement plus impacté par la conjoncture internationale). Les projections sont déclinées, pour chaque marché significatif du groupe, au travers des principales variables macro-économiques comme par exemple le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 60% pour le scénario central, 35% pour le scénario pessimiste, 5% pour le scénario optimiste. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques comme par exemple le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un arriéré depuis trois mois consécutifs au moins (6 mois au moins pour les créances sur des collectivités locales) dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et relatif de 1% des expositions de la contrepartie, ou, la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. Les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 217 818 20 0 0 0 0 0 0 217 818 20 Production et acquisition 61 684 0 0 0 /// /// 0 0 61 684 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 2 905 -9 0 0 0 0 0 0 2 905 -9 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -51 275 0 0 0 0 0 0 0 -51 275 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2020 231 132 11 0 0 0 0 0 0 231 132 11 7.1.2.2. Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition( S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 10 418 0 0 0 0 0 0 0 10 418 0 Production et acquisition 0 0 0 0 0 /// 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -68 0 0 0 0 0 0 0 -68 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2020 10 350 0 0 0 0 0 0 0 10 350 0 7.1.2.3. Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 2 071 435 -5 6 106 -4 0 0 0 0 2 077 542 -9 Production et acquisition 0 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 842 841 -77 260 -57 0 0 0 0 843 101 -134 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -1 993 1 122 0 0 -870 8 Transferts vers S1 0 -1 083 /// /// -1 083 0 Transferts vers S2 -1 993 2 205 0 0 0 213 8 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2020 2 912 283 -2 7 488 -133 0 0 0 0 2 919 771 -135 7.1.2.4. Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 8 730 430 -13 437 145 251 -9 958 150 474 -71 292 9 026 154 -94 687 Production et acquisition 1 855 644 -2 713 34 154 0 0 0 1 889 798 -2 713 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -1 177 858 -4 924 -30 399 2 657 4 114 4 411 -1 204 142 2 145 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -420 127 24 -11 628 10 -13 166 87 -444 921 121 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -1 664 1 224 -1 664 1 224 Transferts d'actifs financiers -27 115 7 881 10 034 -1 361 13 658 -6 994 -3 423 -475 Transferts vers S1 38 490 -188 -37 513 425 -2 368 719 -1 391 956 Transferts vers S2 -42 336 3 015 62 616 -4 978 -21 564 3 643 -1 284 1 679 Transferts vers S3 -23 269 5 054 -15 069 3 192 37 590 -11 356 -748 -3 110 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 1 0 0 1 1 0 2 1 Solde au 31/12/2020 8 960 975 -13 169 147 412 -8 651 153 417 -72 564 9 261 804 -94 384 7.1.2.5. Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 368 823 -233 2 832 33 0 0 371 655 266 Production et acquisition 345 066 -341 1 156 0 /// /// 346 222 341 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -105 377 224 -515 -71 31 -1 -105 861 -218 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -208 504 0 -679 0 -31 0 -209 214 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -356 0 139 -12 0 1 -217 11 Transferts vers S1 345 -1 -377 2 0 1 -32 -1 Transferts vers S2 -701 1 527 -14 0 -174 12 Transferts vers S3 0 -11 0 0 0 -11 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2020 399 652 -350 2 933 -50 0 0 402 585 400 7.1.2.6. Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 18 375 250 -14 177 620 666 -41 549 17 556 0 19 013 472 55 726 Production et acquisition 5 228 714 -2 947 25 769 -926 /// /// 5 254 483 3 873 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -1 983 109 -11 731 -57 870 7 200 7 550 -6 868 -2 033 429 11 399 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -2 341 919 21 -30 271 2 -4 892 0 -2 377 082 -23 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -25 429 12 640 18 823 -35 437 -244 772 -6 850 22 025 Transferts vers S1 72 765 -248 -71 604 5 612 -3 701 256 -2 540 -5 620 Transferts vers S2 -91 601 12 888 92 861 -41 049 -4 088 516 -2 828 27 645 Transferts vers S3 -6 593 0 -2 434 0 7 545 0 -1 482 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2020 19 253 507 -16 194 577 117 -70 710 19 970 -6 096 19 850 594 93 000 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 153 417 -72 564 80 853 18 405 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 19 970 -6 096 13 874 0 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 173 387 -78 660 94 727 18 405 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 59 953 0 Prêts 23 701 0 Dérivés de transaction 14 0 Total 83 668 0 (1) Valeur comptable au bilan 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant. 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . — Néant. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Néant. 7.1 . 9. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 92 061 92 061 97 501 91 97 592 Encours restructurés sains 59 350 425 59 775 50 367 101 50 468 Total des encours restructurés 151 411 425 151 836 147 868 192 148 060 Dépréciations -33 960 7 -33 953 -30 283 -30 283 Garanties reçues 29 353 5 29 358 29 241 29 241 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 138 917 425 139 342 135 803 192 135 995 Réaménagement : refinancement 12 494 12 494 12 065 12 065 Total des encours restructurés 151 411 425 151 836 147 868 192 148 060 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 150 715 150 715 146 942 101 147 043 Autres pays 696 425 1 121 926 91 1 017 Total des encours restructurés 151 411 425 151 836 147 868 192 148 060 7.2. Risque de march é . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Non déterminé, dont écart de normes Total au 31/12/2020 Caisse, banques centrales 5 495 0 0 0 0 0 0 5 495 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 83 668 83 668 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5 191 3 013 48 394 151 835 15 465 605 506 7 223 836 627 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 11 339 11 339 Titres au coût amorti 24 0 0 10 326 0 0 0 10 350 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 721 218 1 368 553 165 000 615 000 50 000 0 -135 2 919 636 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 153 408 198 705 840 388 3 258 990 4 656 896 0 59 033 9 167 420 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 8 916 8 916 Actifs financiers par échéance 885 336 1 570 271 1 053 782 4 036 151 4 722 361 605 506 170 044 13 043 451 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 116 116 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 17 326 17 326 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 7 508 1 336 755 185 500 476 276 177 329 0 7 524 2 190 892 Dettes envers la clientèle 8 854 908 0 1 739 3 563 0 0 0 8 860 210 Dettes subordonnées 41 0 0 140 000 150 000 0 483 290 524 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 8 862 457 1 336 755 187 239 619 839 327 329 0 25 449 11 359 068 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 25 849 2 089 0 374 647 0 0 0 402 585 Total engagements de financement donnes 25 849 2 089 0 374 647 0 0 0 402 585 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 0 0 0 2 347 0 0 0 2 347 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 500 154 429 362 1 860 041 7 040 096 9 998 624 0 19 970 19 848 247 Total engagements de garantie donnes 500 154 429 362 1 860 041 7 042 443 9 998 624 0 19 970 19 850 594 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -26 052 -25 127 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -3 059 -3 128 Autres charges sociales et fiscales -13 672 -13 632 Intéressement et participation -3 730 -4 834 Total des charges de personnel -46 513 -46 721 L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » (1) Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1 er janvier 2019. 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2020 31/12/2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 9 682 4 810 1 961 16 453 16 416 Juste valeur des actifs du régime -5 509 -4 810 -10 319 -10 081 Solde net au bilan 4 173 1 961 6 134 6 335 Engagements sociaux passifs 4 173 1 961 6 134 6 335 (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 9 806 4 645 1 965 16 416 15 098 Coût des services rendus 131 131 124 Coût financier 59 5 64 156 Prestations versées -386 -310 -141 -837 -934 Autres 1 1 77 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 311 311 1 024 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -104 -104 15 Autres -4 475 471 856 Dette actuarielle en fin de période 9 682 4 810 1 961 16 453 16 416 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 5 436 4 645 10 081 9 333 Produit financier 33 33 79 Prestations versées -71 -71 -76 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 110 110 304 Autres 1 165 166 441 Juste valeur des actifs en fin de période 5 509 4 810 10 319 10 081 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 71 K€ sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Coût des services 131 131 124 Coût financier net 26 5 31 77 Autres (dont plafonnement par résultat) 77 Total de la charge de l'exercice 26 136 162 278 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2020 Exercice 2019 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 2 167 2 167 1 432 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 97 97 735 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 2 260 2 260 2 167 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,38% 0,62% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2020, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et millions d'euros 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,68% -636 -6,73% -57 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,48% 713 7,54% 64 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,79% 647 6,88% 58 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,64% -537 -5,71% -49 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 182 183 N+6 à N+10 171 175 N+11 à N+15 154 159 N+16 à N+20 130 137 > N+20 256 283 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE  : En % et millions d'euros 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 1,30% 70 2,70% 145 Actions 37,70% 2 028 42,20% 2 270 Obligations 51,70% 2 781 55,10% 2 964 Immobilier Dérivés Fonds de placement 9,30% 500 Total 100,00% 5 379 100,00% 5 379 Note 9 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). — Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers  : — Juste valeur des titres de BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 448 094 milliers d’euros pour les titres BPCE Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (Titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. — Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte ou : Le spread de crédit propre est pris en compte, et correspond au spread d’émission du Groupe BPCE (à modifier / compléter le cas échéant). — Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) TOTAL Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 14 0 14 Dérivés de taux 0 14 0 14 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 14 0 14 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 10 355 0 73 299 83 654 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 23 701 23 701 Titres de dettes 10 355 0 49 598 59 953 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 10 355 0 73 299 83 654 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 Instruments de dettes 202 935 5 067 23 119 231 121 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 202 935 5 067 23 119 231 121 Instruments de capitaux propres 0 10 198 595 308 605 506 Actions et autres titres de capitaux propres 0 10 198 595 308 605 506 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 202 935 15 265 618 427 836 627 Dérivés de taux 0 11 339 0 11 339 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 11 339 0 11 339 ( En millions d'Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 116 0 116 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 116 0 116 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 17 326 0 17 326 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 17 326 0 17 326 (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) TOTAL Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 256 0 256 Dérivés de taux 0 256 0 256 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 256 0 256 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 12 116 0 78 271 90 387 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 25 021 25 021 Titres de dettes 12 116 0 53 250 65 366 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 12 116 0 78 271 90 387 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 Instruments de dettes 194 681 0 23 118 217 799 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 194 681 0 23 118 217 799 Instruments de capitaux propres 0 26 556 674 344 700 900 Actions et autres titres de capitaux propres 0 26 556 674 344 700 900 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 194 681 26 556 697 462 918 699 Dérivés de taux 0 6 066 0 6 066 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 6 066 0 6 066 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 - Dérivés de taux 0 0 0 0 - Dérivés actions 0 0 0 0 - Dérivés de change 0 0 0 0 - Dérivés de crédit 0 0 0 0 - Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 131 0 131 Dérivés de taux 0 131 0 131 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 131 0 131 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 15 928 0 15 928 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 15 928 0 15 928 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2020  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 78 271 -53 254 0 0 -5 173 0 0 0 73 299 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 25 021 -123 0 0 0 -1 197 0 0 0 23 701 Titres de dettes 53 250 70 254 0 0 -3 976 0 0 0 49 598 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 78 271 -53 254 0 0 -5 173 0 0 0 73 299 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 23 118 1 155 0 0 0 -1 154 0 0 0 23 119 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 23 118 1 155 0 0 0 -1 154 0 0 0 23 119 Instruments de capitaux propres 674 344 27 234 0 -108 111 9 203 -27 337 0 20 134 -159 595 308 Actions et autres titres de capitaux propres 674 344 27 234 0 -108 111 9 203 -27 337 0 20 134 -159 595 308 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 697 462 28 389 0 -108 111 9 203 -28 491 0 20 134 -159 618 427 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 — Au 31 décembre 2019  : (En milliers d'Euros) 01/01/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Actifs financiers Instruments de dettes 7 691 0 0 0 0 0 -7 691 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 7 691 0 0 0 0 0 -7 691 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 7 691 0 0 0 0 0 -7 691 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 67 032 1 772 0 0 6 103 -2 271 7 690 655 -2 710 78 271 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 25 013 0 0 0 103 -95 0 0 0 25 021 Titres de dettes 42 019 1 772 0 0 6 000 -2 176 7 690 655 -2 710 53 250 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 67 032 1 772 0 0 6 103 -2 271 7 690 0 -2 710 78 271 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 22 369 1 150 0 749 0 -1 150 0 0 0 23 118 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 22 369 1 150 0 749 0 -1 150 0 0 0 23 118 Instruments de capitaux propres 719 296 16 068 0 81 670 40 118 -178 893 0 -3 915 0 674 344 Actions et autres titres de capitaux propres 719 296 16 068 0 81 670 40 118 -178 893 0 -3 915 0 674 344 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 741 665 17 218 0 82 419 40 118 -180 043 0 -3 915 0 697 462 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 01/01/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture En capitaux propres Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (*) Hors couverture économique Au 31 décembre 2020, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations. Au cours de l’exercice, 28 590 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 28 590 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2020. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 28 590 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, - 108 111 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont -108 011 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2020. 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (*) Hors couverture économique Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2019 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 655 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 655 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 655 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 3 915 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 3 915 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 3 915 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe CASDEN est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 17 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 23 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 74 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 66 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au cout amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 931 606 0 1 555 181 1 376 425 2 092 643 0 1 667 675 424 968 Prêts et créances sur la clientèle 9 278 355 0 24 949 9 253 406 9 113 596 0 10 970 9 102 626 Titres de dettes 10 952 10 952 0 0 10 890 10 890 0 0 Autres Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 2 191 040 0 669 764 1 521 276 2 295 101 0 1 041 054 1 254 047 Dettes envers la clientèle 8 860 235 0 11 084 8 849 151 7 412 810 0 7 861 7 404 949 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 310 056 0 309 573 483 429 075 0 428 592 483 Note 10 . – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lo rsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Impôts courants -20 977 -21 882 Impôts différés 7 438 8 994 Impôts sur le résultat -13 539 -12 888 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 En milliers d’euros Taux d’impôt En milliers d’euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 48 140 45 674 Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -2 728 -2 035 Impôts 13 539 12 888 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 58 951 56 527 Taux d’imposition de droit commun français (B) 32,02% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -18 876 -19 462 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 7 970 4 062 Impôts à taux réduit et activités exonérées Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger -730 -681 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments -1 903 3 193 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -13 539 -12 888 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) -23,0% -22,8% 10.2. Impôts différés  : Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 Gie fiscaux 0 -1 296 Provisions pour passifs sociaux 1 413 876 Provisions pour activité d’épargne-logement 0 0 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 23 610 15 430 Autres provisions non déductibles 1 727 3 122 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -14 004 -12 173 Autres sources de différences temporelles (1) 12 790 12 971 Impôts différés liés aux décalages temporels 25 536 18 930 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 0 0 Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 25 536 18 930 Comptabilisés A l’actif du bilan 25 536 18 930 Au passif du bilan 0 0 Note 11 . – Autres informations . 11.1. Information sectorielle . — L’activité de la CASDEN Banque Populaire n’est pas sectorisée. 11.2. Informations sur les opérations de location . — Néant. 11.3. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 01/01/2020 Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative Filiales Co-entreprises Autres parties liées Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative Filiales Co-entreprises Autres parties liées Instruments de capitaux propres 468 228 26 420 572 187 31 873 Titres de créances 0 Prêts et avances 1 565 274 15 268 1 856 1 744 918 Autres actifs 5 142 5 210 Total des actifs avec les entités liées 2 033 502 15 268 28 276 2 322 247 5 210 31 873 Dépôts 936 746 5 765 777 690 2 234 Titres de dette émis Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 936 746 5 765 777 690 2 234 0 Intérêts, produits et charges assimilés -2 513 -14 280 26 Commissions -5 2 828 Résultat net sur opérations financières 27 234 12 609 1 515 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 24 716 2 590 -1 671 2 854 1 515 Engagements donnés Engagements reçus 1 593 848 1 449 864 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 1 593 848 1 449 684 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation ». 11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Casden. 11.4. Partenariats et entreprises associes  : Principes comptables : Voir Note 3 11.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence  : 11.4.1.1. Partenariats et autres entreprises associées . — Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et les entreprises associées suivantes : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Parnasse garanties 101 734 98 964 Autres Sociétés financières 101 734 98 964 Autres Sociétés non financières Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 101 734 98 964 11.4.1.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées . — Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable significatives sont les suivantes. ( En milliers d'Euros ) Co-entreprises PARNASSE GARANTIE Méthode d'évaluation MEE Dividendes reçus Principaux agrégats Total actif 317 439 Total dettes 1 907 Compte de résultat Résultat d'exploitation ou PNB 4 947 Impôt sur le résultat -1 817 Résultat net 3 130 Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 119 571 Pourcentage de détention 80,00% Quote-part du groupe dans les capitaux propres mises en équivalence 95 657 Dont écarts d'acquisition 0 Autres 6 077 Valeur boursière des participations mises en équivalence 101 734 11.4.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes . — Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises 11.4.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Parnasse garanties 2 728 2 035 Autres 0 0 Sociétés financières 2 728 2 035 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 2 728 2 035 11.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées 11.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Casden détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe CASDEN Banque Populaire. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe CASDEN Banque Populaire à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Casden restitue dans la note 11.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial Paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 11.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2020 : Hors placements des activités d'assurance ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 449 31 130 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 449 31 130 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 553 0 49 536 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 449 31 683 0 49 536 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 267 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 449 31 416 0 49 536 Taille des entités structurées 6 532 2 274 681 1 046 362 1 378 085 Placements des activités d'assurance ( En milliers d’Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 Prêts et créances 0 0 0 Actifs financiers détenus jusqu'à échéance 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 Total actif 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 0 Provisions 0 0 0 Total passif 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 6 532 2 274 681 1 046 362 1 378 085 — Au 31 décembre 2019  : Hors Placements des activités d'assurance ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 429 35 567 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 429 35 567 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 564 0 54 991 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 429 36 131 0 54 991 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 667 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 429 35 464 0 54 991 Taille des entités structurées 7 426 2 286 641 1 046 897 2 144 839 Placements des activités d'assurance ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 Prêts et créances 0 0 0 Actifs financiers détenus jusqu'à échéance 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 Total actif 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 0 Provisions 0 0 0 Total passif 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 7 426 2 286 641 1 046 897 2 144 839 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 11.5.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Casden Banque Populaire n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.6. Implantations par pays . — Néant. 11.7. Honoraires des commissaires aux comptes . — Les honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes pour l’ensemble du Groupe Casden (y compris les commissaires aux comptes qui ne relèvent pas du même réseau que les responsables du contrôle des comptes de BPCE), sont pour les exercices 2019 et 2020 : Montants (En milliers d'Euros) Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de Casden Total PwC Deloitte Montant % Montant % 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Missions de certification des comptes 90 81 11% 81% 91 90 100% 100% 181 171 Services autres que la certification des comptes 28 19 47% 19% 0 0 0% 0% 28 19 Total 118 100 18% 91 90 1% 209 190 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes 0 0 0% 0% 0 0 0% 0% 0 0 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes 24 (1) 16 20% 16% 0 0 0% 0% 24 16 Variation (%) 18% 1% 10% Note 12 . — Modalités d’élaboration des données comparatives . Néant. Note 13 . – Détail du périmètre de consolidation . 13.1. Operations de titrisation . — Néant. 13.2. OPCVM garantis . — Néant. 13.3. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolid é es . — Néant. 13.4. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Périmètre de consolidation au 31/12/2020 Implantation (1) Taux d'intérêt Taux de contrôle Méthode de consolidation (2) Partenariat ou entreprises associées I) Entité consolidante Casden banque populaire France II) Filiales Parnasse garanties (3) France 80% 66% Mise en équivalence Partenariat (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale ( I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence ( M.E.E.). 13.5. Entreprises non consolides au 31 décembre 2020 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Néant Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation Part du capital détenu en nombre d'actions Motif de non-consolidation PARNASSE NELSON France 1 000 000 Participation non consolidée car non significative INTERPROMO France 14 500 Participation non consolidée car non significative SAS FINANCE France 250 Participation non consolidée car non significative SCI TREVINS IMMOBILIER France 316 971 Participation non consolidée car non significative SCI MONTORGUEIL France 400 Participation non consolidée car non significative 5.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2020) A ux Sociétaires Casden Banque Populaire 1 BIS RUE JEAN WIENER 77420 CHAMPS-SUR-MARNE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par MERGEFIELD NOMIN_OC1 \* MERGEFORMAT votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société MERGEFIELD CLIENT Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le MERGEFIELD CLOTURE 31 décembre 2020 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du MERGEFIELD DEBUTEXERCICE \* Lower \* MERGEFORMAT 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui n’est pas mentionné dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels sont les suivants : Pour PricewaterhouseCoopers Audit, la mission d’organisme tiers indépendant relative à la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciations des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre approche d’audit Le Groupe Casden est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Groupe Casden constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, informations prospectives, …). Dans le contexte inédit de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 1.5.1.2. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre groupe en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : À nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2020 ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre groupe. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2020. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits à la clientèle et assimilés s’élève à 94,4 M€ dont 13,2 M€ au titre du statut 1, 8,7 M€ au titre du statut 2 et 72,6 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 38,6 M€ (en hausse de 96 % sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3, 7.1.1 et 7.1.2.4 de l’annexe. Les impacts de la crise COVID-19 sur le risque de crédit sont mentionnés dans la note 1.5.1.2. — Valorisation des titres BPCE – juste valeur  : Risque identifié Notre approche d’audit Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est basée sur : pour Natixis et CNP Assurances, une approche multicritère combinant valeurs boursières objectifs de cours publiés par les analystes et le cas échéant autres prix résultants de transactions récentes ; pour les autres filiales non cotées, les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Banque. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser Natixis et CNP Assurances ; pour les autres filiales non cotées, l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des paramètres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et un contre-calcul des valorisations ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 448,1 M€ au 31 décembre 2020, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -69,9 M€. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 5.4 de l’annexe. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe Casden, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Casden Banque Populaire par votre assemblée générale du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés et du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. Au 31 décembre 2020, le cabinet Deloitte & Associés était dans la 10éme année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit dans la 12éme année. Précédemment le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaires aux comptes du Groupe Casden de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-Sur-Seine et Paris-la Défense, le 3 mai 2021. Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit  : Deloitte & associés  : Nicolas MONTILLOT, Marjorie Blanc LOURME. 5.4. Le rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société et sur notre site internet www.casden.fr .

05/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101425
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation au 31 mars 2021 (En milliers d’Euros) Actif 31/03/2021 31/03/2020 Caisses, Banques Centrales 4 718 5 250 Effets publics et valeurs assimilées 157 036 137 674 Créances sur les établissements de crédit 3 433 221 2 261 295 Opérations avec la clientèle 9 209 515 8 989 947 Obligations et autres titres à revenu fixe 85 727 93 404 Actions et autres titres à revenu variable 34 111 36 217 Participations et autres titres détenus à long terme 146 672 145 303 Parts dans les entreprises liées 541 857 532 655 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 981 914 Immobilisations corporelles 68 452 73 237 Autres actifs 159 575 135 838 Comptes de régularisation 190 639 201 016 Total de l'Actif 14 032 504 12 612 750 Passif 31/03/2021 31/03/2020 Banques Centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 276 769 2 377 821 Opérations avec la clientèle 9 222 493 7 709 227 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 76 744 71 367 Comptes de régularisation 136 894 129 173 Provisions 105 517 87 151 Dettes subordonnées 290 531 390 618 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 1 121 809 1 123 129 Capitaux propres hors FRBG 801 747 724 264 Capital souscrit 432 024 395 088 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 276 524 249 532 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 28 606 20 895 Résultat de l'exercice (+/-) 12 572 6 728 Total du Passif 14 032 504 12 612 750 Hors Bilan 31/03/2021 31/03/2020 Engagements donnés     Engagements de financement 408 180 404 279 Engagements de garantie 19 685 803 19 419 801 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus     Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 267 267

05/02/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100162
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation au 31 décembre 2020 (En milliers d’Euros) ACTIF 31/12/2020 31/12/2019 Caisses, Banques Centrales 5 495 5 143 Effets publics et valeurs assimilées 159 721 121 899 Créances sur les établissements de crédit 2 937 572 2 091 662 Op é rations avec la clientèle 9 186 468 8 952 206 Obligations et autres titres à revenu fixe 89 167 114 620 Actions et autres titres à revenu variable 33 669 36 874 Participations et autres titres détenus à long terme 149 178 145 037 Parts dans les entreprises liées 541 857 532 655 Op é rations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 081 953 Immobilisations corporelles 69 447 74 318 Autres actifs 153 121 130 495 C omptes de régularisation 226 820 128 432 Total de l'Actif 13 553 596 12 334 294 PASSIF 31/12/2020 31/12/2019 Banques Centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 184 714 2 291 055 Operations avec la clientèle 8 860 210 7 412 175 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 35 539 31 740 Comptes de régularisation 124 617 256 381 Provisions 109 697 80 969 Dettes subordonnées 290 524 390 612 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 1 121 809 1 123 129 C apitaux propres hors FRBG 826 486 748 233 Capital souscrit 422 879 386 310 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 276 523 249 532 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 28 606 20 895 Résultat de l'exercice (+/-) 46 457 39 475 Total du P assif 13 553 596 12 334 294 HORS BILAN 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés     Engagements de financement 402 585 371 655 Engagements de garantie 19 850 593 19 013 472 Engagements sur titres 267 667 Engagements reçus     Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 0 Engagements sur titres 0 0

28/10/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004327
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux. Situation au 30 septembre 2020. (En milliers d’Euros.) Actif 30/09/2020 30/09/2019 Caisses, banques centrales 5 463 5 139 Effets publics et valeurs assimilées 170 753 132 711 Créances sur les établissements de crédit 2 826 958 2 033 150 Operations avec la clientèle 9 098 856 8 908 322 Obligations et autres titres à revenu fixe 88 852 121 499 Actions et autres titres à revenu variable 34 781 37 107 Participations et autres titres détenus à long terme 145 632 174 359 Parts dans les entreprises liées 532 654 532 655 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 195 1 142 Immobilisations corporelles 70 407 75 375 Autres actifs 145 323 121 378 Comptes de régularisation 116 179 72 555 Total de l'actif 13 237 053 12 215 392 Passif 30/09/2020 30/09/2019 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 191 037 2 395 560 Operations avec la clientèle 8 473 263 7 312 834 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 37 379 46 996 Comptes de régularisation 123 820 156 764 Provisions 95 538 83 371 Dettes subordonnées 390 580 490 686 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 1 121 931 994 224 Capitaux propres hors FRBG 803 505 734 957 Capital souscrit 411 821 378 260 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 276 524 249 532 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 28 606 20 895 Résultat de l'exercice (+/-) 34 533 34 249 Total du passif 13 237 053 12 215 392 Hors bilan 30/09/2020 30/09/2019 Engagements donnés : Engagements de financement 425 408 367 618 Engagements de garantie 20 747 190 18 654 259 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 11 372 Engagements sur titres 267 667

17/07/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003273
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux. Bilan publiable au 30/06/2020 . (En milliers d'Euros.) Actif 30/06/2020 30/06/2019 Caisses, banques centrales 5 274 5 106 Effets publics et valeurs assimilées 170 572 142 217 Créances sur les établissements de crédit 2 382 285 2 116 491 Operations avec la clientèle 8 955 681 8 839 499 Obligations et autres titres à revenu fixe 89 527 121 395 Actions et autres titres à revenu variable 35 556 37 528 Participations et autres titres détenus à long terme 145 364 172 288 Parts dans les entreprises liées 532 654 532 655 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 265 1 346 Immobilisations corporelles 71 803 76 122 Autres actifs 147 121 111 549 Comptes de régularisation 170 456 77 551 Total de l'actif 12 707 558 12 233 747 Passif 30/06/2020 30/06/2019 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 1 989 578 2 523 254 Operations avec la clientèle 8 150 546 7 129 837 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 38 439 44 880 Comptes de régularisation 137 522 148 679 Provisions 90 639 84 240 Dettes subordonnées 390 593 590 725 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 1 121 931 994 224 Capitaux propres hors FRBG 788 310 717 908 Capital souscrit 402 090 370 028 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 276 524 249 532 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 33 378 20 895 Résultat de l'exercice (+/-) 24 297 25 432 Total du passif 12 707 558 12 233 747 Hors bilan 30/06/2020 30/06/2019 Engagements donnés : Engagements de financement 388 472 398 487 Engagements de garantie 19 916 204 18 063 655 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 11 372 Engagements sur titres 267 667

15/06/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2002400
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux. Exercice 2019 . A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2019 . I. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Intérêts et produits assimilés 3.1 325 577 299 400 Intérêts et charges assimilées 3.1 -179 709 -142 720 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2 17 863 16 627 Commissions (produits) 3.3 63 687 59 120 Commissions (charges) 3.3 -56 429 -62 386 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 0 0 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.5 547 2 026 Autres produits d'exploitation bancaire 3.6 570 6 754 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -584 -4 490 Produit net bancaire 171 522 174 331 Charges générales d'exploitation -90 640 -86 403 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -7 628 -7 099 Résultat brut d'exploitation 73 254 80 829 Coût du risque 3.8 -17 677 -42 622 Résultat d'exploitation 55 577 38 207 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.9 130 751 165 Résultat courant avant impôt 186 328 38 372 Résultat exceptionnel -72 -24 Impôt sur les bénéfices -17 773 -3 582 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées -129 008 5 145 Résultat net 39 475 39 911 II. — Bilan et hors bilan (En milliers d' E uros.) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisses, banques centrales 5 143 5 093 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 121 899 150 332 Créances sur les établissements de crédit 4.1 2 091 662 1 990 609 Operations avec la clientèle 4.2 8 952 206 8 587 291 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 114 620 116 794 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 36 874 31 714 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 145 037 579 975 Parts dans les entreprises liées 4.4 532 655 83 002 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 4.5 953 1 431 Immobilisations corporelles 4.5 74 318 78 445 Autres actifs 4.7 130 495 98 424 Comptes de régularisation 4.8 128 432 171 400 Total de l'actif 12 334 294 11 894 510 Hors - bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés  : Engagements de financement 371 655 397 794 Engagements de garantie 19 013 472 17 991 361 Engagements sur titres 667 667 Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 4.1 2 291 055 2 589 700 Operations avec la clientèle 4.2 7 412 175 6 799 728 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 4.7 31 740 26 208 Comptes de régularisation 4.8 256 381 131 662 Provisions 4.9 80 969 79 455 Dettes subordonnées 4.10 390 612 590 735 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG) 4.11 1 123 129 994 121 Capitaux propres hors FRBG 4.12 748 233 682 901 Capital souscrit 386 310 355 354 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 249 532 222 483 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 20 895 13 132 Résultat de l'exercice (+/-) 39 475 39 911 Total du passif 12 334 294 11 894 510 Hors - bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 11 372 Engagements sur titres 0 0 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels . TOC \f \h \z \t "PART1;1;PART2;2;PART3;3" Note 1.– Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité CASDEN comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, société cotée détenue à 70,6831 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : La Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; La Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . — CASDEN a répondu favorablement à la demande de MAIF de rachat des titres FILIA MAIF et MAIF Vie (Parnasse MAIF) du fait de sa position de sleeping Partner CASDEN a donc cédée les titres de participation FILIA MAIF et MAIF Vie qu’elle détenait historiquement pour des montants respectifs de 22 490 milliers d’euros et 139 834 milliers d’euros Ces cessions ont dégagé des plus-values sociales respectives de 16 775 milliers d’euros et 115 466 milliers d’euros. CASDEN a procédé à une dotation au Fonds pour Risques Bancaires Généraux de 129 103 milliers d’euros. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — Néant. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la CASDEN sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptable . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2019. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2019 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par CASDEN représente 8 615 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 751 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 17 697 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par CASDEN représente pour l’exercice 985 milliers d’euros dont 837 milliers d’euros comptabilisés en charge et 148 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 596 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 132 685 -147 349 -14 664 30 103 -52 794 -22 691 Opérations avec la clientèle 180 374 -2 251 178 123 190 613 -2 285 188 328 Obligations et autres titres à revenu fixe 6 940 -4 910 2 030 7 206 -5 055 2 151 Dettes subordonnées 5 809 -22 288 -16 479 72 499 -74 479 -1 980 Autres -231 -2 911 -3 142 -1 021 -8 107 -9 128 Total 325 577 -179 709 145 868 299 400 -142 720 156 680 3.2. Revenus des titres à revenu variable  : Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Actions et autres titres à revenu variable 527 536 Participations et autres titres détenus à long terme 17 336 16 091 Parts dans les entreprises liées 0 0 Total 17 863 16 627 3.3. Commissions  : Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 0 -55 501 -55 501 0 -61 399 -61 399 Opérations avec la clientèle 24 332 -11 24 321 23 659 -12 23 647 Opérations sur titres 0 -10 -10 0 0 0 Moyens de paiement 7 -47 -40 6 -54 -48 Opérations de change 0 0 0 0 0 0 Engagements hors-bilan 32 756 -858 31 898 31 598 -921 30 677 Prestations de services financiers 6 592 -2 6 590 3 857 0 3 857 Activités de conseil 0 0 0 0 0 0 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 63 687 -56 429 7 258 59 120 -62 386 -3 266 3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. La CASDEN n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation. 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 406 0 406 -416 0 -416 Dotations -472 0 -472 -566 0 -566 Reprises 878 0 878 150 0 150 Résultat de cession 147 0 147 2 442 0 2 442 Autres éléments -6 0 -6 0 0 0 Total 547 0 547 2 026 0 2 026 3.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au postes d’immobilisations corporelles . Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 0 -13 -13 0 0 0 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobil i ères 0 0 0 0 0 0 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges accessoires 570 -571 -1 6 754 -4 490 2 264 Total 570 -584 -14 6 754 -4 490 2 264 3.7. Charges générales d'exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Frais de personnel  : Salaires et traitements -21 538 -24 035 Charges de retraite et assimilées (1) -6 934 -3 287 Autres charges sociales -9 818 -7 892 Intéressement des salariés -3 587 -2 943 Participation des salariés -1 247 -897 Impôts et taxes liés aux rémunérations -3 183 -2 981 Total des frais de personnel -46 307 -42 035 Autres charges d'exploitation  : Impôts et taxes -3 428 -3 259 Autres charges générales d'exploitation -40 905 -41 109 Total des autres charges d'exploitation -44 333 -44 368 Total -90 640 -86 403 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 188 cadres et 323 non-cadres , soit un total de 511 salariés. 3.8. Coût du risque  : Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -87 959 77 176 -236 326 -10 693 -82 691 74 379 -1 186 1 200 -8 298 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Provisions Engagements hors-bilan -41 674 35 338 0 0 -6 336 -35 346 4 297 0 0 -31 049 Provisions pour risque clientèle -18 326 17 678 0 0 -648 -25 463 22 188 0 0 -3 275 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -147 959 130 192 -236 326 -17 677 -143 500 100 864 -1 186 1 200 -42 622 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 0 Reprises de dépréciations utilisées 5 222 6 674 Reprises de provisions devenues sans objet 0 Reprises de provisions utilisées 0 Total reprises nettes 5 222 6 674 3.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : Principes comptables . Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 14 115 0 0 14 115 189 0 0 189 Dotations -18 976 0 0 -18 976 -29 0 0 -29 Reprises 33 091 0 0 33 091 218 0 0 218 Résultat de cession 116 724 0 -88 116 636 0 0 -24 -24 Total 130 839 0 -88 130 751 189 0 -24 165 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 19 milliers d’euros sur les titres EQUISOL, 15 437 milliers d’euros sur les titres PMT FINANCEMENT et 3 520 milliers d’euros sur l’avance dans la SNC IXORA. les reprises de dépréciations sur titres de participation : 1 798 milliers d’euros sur les titres de la Banque de Polynésie, 385 milliers d’euros sur les titres de la SCI TREVINS, 33 milliers d’euros sur les titres ECLECTIQUE, 15 437 milliers d’euros sur les titres PMT FINANCEMENT et 15 437 milliers d’euros sur l’avance dans la SNC PMT FIANCEMENT. le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : Plus-values sur les cessions des titres FILIA MAIF pour 16 776 milliers d’euros et MAIF VIE pour 115 466 milliers d’euros. Moins-values sur les cessions des titres ECLECTIQUE pour 80 milliers d’euros et PMT FINANCEMENT pour 15 437 milliers d’euros. 3.10. Résultat exceptionnel  : Principes comptables . — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits exceptionnels 0 89 Régularisation TVA 86 Intérêts moratoires Divers 3 Charges exceptionnelles -73 -113 Indemnités SAFETIC Régularisation TVA -73 -111 Divers -2 3.11. Impôt sur les bénéfices  : Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La CASDEN, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés, exigible au titre de l’exercice. Pour les établissements concernés : Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2019 . — La CASDEN est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés, acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : ( En milliers d'Euros ) Bases imposables aux taux de 33,33% 19,00% 15,00% Au titre du résultat courant 46 803 -6 Au titre du résultat exceptionnel 0 46 803 0 -6 Imputations des déficits 0 Bases imposables 46 803 0 -6 Base Effet intégration fiscale -6 0 IS de base CASDEN à 28% -140 IS de base CASDEN à 33% -15 432 0 + Contributions 3,3% -489 0 + majoration de 10,70% (loi de Finances rectificative 2014) 0 0 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts ( * ) 7 837 0 Impôt comptabilisé -8 223 0 Impôt des territoires Outre-Mer -2 864 Taxe sur les distributions 0 Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés -7 501 Provisions pour impôts divers 815 Total -17 773 0 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7 501 milliers d’euros. Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires  : Principes comptables . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : La CASDEN ne réalise pas d’opération de pension. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d' E uros) 31/12/2019 31/12/2018 Créances à vue 272 461 19 090 Comptes ordinaires 272 461 19 090 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 1 818 105 1 970 458 Comptes et prêts à terme 1 818 105 1 970 458 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 1 096 1 061 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 Total 2 091 662 1 990 609 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 272 396 milliers d'euros à vue et 1 789 855 milliers d'euros à terme. Passif (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes à vue 25 908 22 143 Comptes ordinaires créditeurs 25 908 22 143 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 2 261 893 2 564 339 Comptes et emprunts à terme 2 261 893 2 564 339 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 0 Dettes rattachées 3 254 3 218 Total 2 291 055 2 589 700 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 9 084 milliers d'euros à vue et 1 844 571 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle  : 4.2.1. Opérations avec la clientèle Principes comptables . — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : La CASDEN ne réalise pas d’opérations de pension. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. A compter du Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d' E uros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 8 311 8 241 Créances commerciales 0 0 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 1 318 750 1 228 058 Crédits à l'équipement 48 066 41 309 Crédits à l'habitat 7 473 464 7 201 384 Autres crédits à la clientèle 3 681 3 499 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 7 500 7 500 Autres 324 22 Autres concours à la clientèle 8 851 785 8 481 772 Créances rattachées 12 926 13 420 Créances douteuses 151 582 149 586 Dépréciations des créances sur la clientèle -72 398 -65 728 Total 8 952 206 8 587 291 Passif (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Livret A 0 0 PEL / CEL 0 0 Autres comptes d'épargne à régime spécial (*) 7 364 697 6 768 551 Comptes d'épargne à régime spécial 7 364 697 6 768 551 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 11 903 10 812 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 33 974 18 755 Dettes rattachées 1 601 1 610 Total 7 412 175 6 799 728 (1) Voir tableau suivant (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 7 861 0 7 861 6 335 0 6 335 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 4 042 4 042 0 4 477 4 477 Total 7 861 4 042 11 903 6 335 4 477 10 812 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 32 761 0 0 0 0 Entrepreneurs individuels 0 0 0 0 0 Particuliers 8 804 787 150 570 -71 425 86 399 -47 496 Administrations privées 9 946 1 012 -973 0 0 Administrations publiques et Sécurité Sociale 0 0 0 0 0 Autres 25 528 0 0 0 0 Total au 31/12/2019 8 873 022 151 582 -72 398 86 399 -47 496 Total au 31/12/2018 8 503 433 149 587 -65 729 81 273 -46 239 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 4.3.1. Portefeuille titres  : Principes comptables . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Portefeuille titres  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 110 207 10 394 0 120 601 0 138 127 10 462 0 148 589 Créances rattachées 0 1 311 24 0 1 335 0 1 757 24 0 1 781 Dépréciations 0 -37 0 0 -37 0 -38 0 0 -38 Effets publics et valeurs assimilées 0 111 481 10 418 0 121 899 0 139 846 10 486 0 150 332 Valeurs brutes 0 113 871 0 0 113 871 0 116 446 0 0 116 446 Créances rattachées 0 1 489 0 0 1 489 0 1 621 0 0 1 621 Dépréciations 0 -740 0 0 -740 0 -1 273 0 0 -1 273 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 114 620 0 0 114 620 0 116 794 0 0 116 794 Montants bruts 0 37 101 0 0 37 101 0 31 812 0 0 31 812 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -227 0 0 -227 0 -98 0 0 -98 Actions et autres titres à revenu variable 0 36 874 0 0 36 874 0 31 714 0 0 31 714 Total 0 262 975 10 418 0 273 393 0 288 354 10 486 0 298 840 Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 120 601 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 10 866 milliers d’euros. — Obligation et autres titres à revenu fixe  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 75 512 0 75 512 0 78 078 0 78 078 Titres non cotés 0 37 619 0 37 619 0 37 095 0 37 095 Titres prêtés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 1 489 0 1 489 0 1 621 0 1 621 Total 0 114 620 0 114 620 0 116 794 0 116 794 Dont titres subordonnés 0 0 0 0 0 0 0 0 Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 740 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 1 273 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 523 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 2 648 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 472 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Au 31 décembre 2018, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 261 milliers d’euros. — Actions et autres titres à revenu variable  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 8 304 0 8 304 0 7 774 0 7 774 Titres non cotés 0 28 570 0 28 570 0 23 940 0 23 940 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 36 874 0 36 874 0 31 714 0 31 714 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 36 774 milliers d’euros d’OPCVM dont 8 304 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2019 (contre 31 505 milliers d’euros d’OPCVM dont 7 774 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2018). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 227 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 98 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 13 199 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 9 741 milliers d’euros au 31 décembre 2018. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2019 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2019 Effets publics 10 486 0 0 0 0 -68 0 0 10 418 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 10 486 0 0 0 0 -68 0 0 10 418 4.3.3. : Reclassements d’actifs Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La CASDEN n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : Principes comptables  : — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2019 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2019 Participations et autres titres détenus à long terme 620 912 21 884 61 401 0 -409 556 171 839 Parts dans les entreprises liées 83 002 40 118 0 0 409 556 532 676 Valeurs brutes 703 914 62 002 61 401 0 0 704 515 Participations et autres titres à long terme -40 937 -18 976 33 090 0 21 -26 802 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 -21 -21 Dépréciations -40 937 -18 976 33 090 0 0 -26 823 Immobilisations financières nettes 662 977 43 026 94 491 0 0 677 692 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 439 milliers d’euros au 31 décembre 2019 (idem au 31 décembre 2018). Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (9 082 milliers d’euros). La CASDEN a souscrit à l’émission du TSSDI BPCE pour 20 040 milliers d’euros. La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 508 773 milliers d’euros. La plus-value latente s’élève à 35 701 milliers d’euros. 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en millions d’euros. Désignation de la valeur Capitaux Propres Résultat Exercice % Capital détenu par le groupe % Capital détenu par Montants (en milliers d'euros) Valeur brute comptable Provisions Valeur nette comptable 31/12/2018 31/12/2018 CASDEN CASDEN 31/12/2018 Début exercice Fin exercice Début exercice Dotation Reprise Fin exercice Début exercice Fin exercice Parts dans les entreprises liées 492 558 532 676 492 536 532 654 BPCE (1) 17 501 571 441 581 2,86 468 655 508 773 0 0 468 655 508 773 BP Développement 684 056 29 122 3,68 23 902 23 902 22 22 23 880 23 880 DIVERS < 1000 milliers d’euros 1 1 0 0 1 1 Titres de participation 147 455 116 928 143 279 114 968 INTER PROMO 341 -15 100,00 217 217 0 0 217 217 SAS FINANCE 1 506 528 100,00 2 038 2 038 0 0 2 038 2 038 SCI MONTORGUEIL 4 885 470 0,25 2 2 0 0 2 2 PARNASSE GARANTIES 114 149 2 205 80,00 79 745 79 745 0 0 79 745 79 745 PARNASSE NELSON 1 483 23 100,00 1 000 1 000 0 0 1 000 1 000 SGCB 143 678 23 482 9,90 20 647 20 647 0 0 20 647 20 647 BDP 63 435 10 893 9,90 8 798 8 798 1 798 1 798 0 7 000 8 798 FILIA MAIF 333 942 12 424 5,000 5 714 0 0 0 5 714 0 PARNASSE MAIF 484 400 48 875 19,98 24 368 0 0 0 24 368 0 SCI TREVINS IMMOBILIER 5 942 -616 28,57 4 438 4 438 2 311 385 1 926 2 127 2 512 DIVERS < 1000 milliers d’euros 488 43 67 33 34 421 9 A utres titres détenus à long terme > 1500 milliers d’euros 63 808 54 818 27 069 29 977 SNC PONTHIEU 5 8 169 8 169 8 169 8 169 0 0 PMT FINANCEMENT 0 0 0 15 437 15 437 0 0 0 GIE PMT FINANCEMENT 15 437 0 15 437 15 437 0 0 0 GIE GNIFI 5 801 5 801 5 801 5 801 0 0 GIE KONIAMBO T1 3 038 3 038 3 038 3 038 0 0 GIE KONIAMBO T2 4 238 4 238 4 238 4 238 0 0 SNC IXORA 0 3 520 0 3 520 3 520 0 TSSDI BPCE 20 040 20 040 0 0 20 040 20 040 DIVERS 7 085 10 012 56 19 75 7 029 9 937 CREANCES RATTACHEES 93 93 93 93 TSSDI BPCE 93 93 93 93 Total général 703 914 704 515 40 937 18 976 33 090 26 823 662 977 677 692 (1) Pour BPCE les capitaux propres et résultat de l'exercice sont arrêtés au 31/12/2019 4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SCI MONTORGUEIL 1 bis rue JEAN Wiener 77420 Champs -s ur - Marne SCI SCI TREVINS IMMOBILIER 40 Rue de la Boétie 75008 PARIS SCI SNC PONTHIEU 5 Etang Z' A bricots immeuble Agora 97200 Fort -d e - France SNC SNC KONIAMBO POWER 16 Route du Vélodrome 98807 Nouméa SNC GIE GNIFI 37 Ave Henri Lafleur 98849 Nouméa Cedex GIE SNC IXORA 455 Promenade des Anglais, Immeuble Horizon 06200 Nice SNC 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : ( En milliers d' E uros ) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2019 31/12/2018 Créances 0 18 017 18 017 19 130 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 0 6 580 6 580 3 019 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements donnés 0 691 691 975 Engagements de financement 0 691 691 975 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Total 25 287 23 124 Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.5.1. Immobilisations incorporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. ( En milliers d'Euros ) 01/01/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Valeurs brutes 23 356 276 -149 9 23 492 Droits au bail et fonds commerciaux 92 0 0 0 92 Logiciels 23 208 0 -149 341 23 400 Autres 56 276 0 -332 0 Amortissements et dépréciations -21 925 -692 78 0 -22 539 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 0 0 0 Logiciels -21 925 -692 78 0 -22 539 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 1 431 -416 -71 9 953 4.5.2. Immobilisations corporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. ( En milliers d' E uros ) 01/01/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Valeurs brutes 114 917 3 077 -1 195 91 116 890 Immobilisations corporelles d'exploitation 114 600 3 077 -1 195 46 116 528 Terrains 6 426 0 0 0 6 426 Constructions 66 645 0 0 572 67 217 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 41 529 3 077 -1 195 -526 42 885 Immobilisations hors exploitation 317 0 0 45 362 Amortissements et dépréciations -36 472 -6 935 835 0 -42 572 Immobilisations corporelles d'exploitation -36 472 -6 935 835 0 -42 572 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -10 325 -3 326 0 0 -13 651 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -26 147 -3 609 835 0 -28 921 Immobilisations hors exploitation 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 78 445 -3 858 -360 91 74 318 4.6. Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. La CASDEN n’a pas de dettes représentées par un titre. 4.7. Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 92 1 38 20 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 10 417 0 7 552 Créances et dettes sociales et fiscales 29 093 5 640 34 984 5 462 Dépôts de garantie reçus et versés 20 172 24 18 345 11 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 81 138 15 658 45 057 13 163 Total 130 495 31 740 98 424 26 208 4.8. Comptes de régularisation  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 0 7 0 7 Charges et produits constatés d'avance (1) 19 790 63 904 19 684 65 564 Produits à recevoir/Charges à payer 29 622 58 615 30 928 63 461 Valeurs à l'encaissement 16 1 0 0 Autres (2) 79 004 133 854 120 788 2 630 Total 128 432 256 381 171 400 131 662 4.9. Provisions  : Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. – Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,06% 0,16% Taux d'inflation 0,16% 0,17% Table de mortalité utilisée TGH05 TGF05 TGH05 TGF05 Duration 14,30 13,80 4.9.1. Tableau de variations des provisions  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2019 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2019 Provisions pour risques de contrepartie 52 416 60 000 0 -53 016 59 400 Provisions pour engagements sociaux 7 395 3 902 0 -4 081 7 216 Provisions pour PEL/CEL 0 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 3 191 366 0 -600 2 957 Autres 16 453 4 333 0 -9 390 11 396 Autres provisions pour risques 19 644 4 699 0 -9 990 14 353 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 79 455 68 601 0 -67 087 80 969 4.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2019 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2019 Dépréciations sur créances sur la clientèle 65 730 90 011 -5 222 -78 119 72 400 Dépréciations sur autres créances 42 346 19 448 0 -33 968 27 826 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 108 076 109 459 -5 222 -112 087 100 226 Provisions sur engagements hors bilan (1) 35 247 41 674 0 -35 338 41 583 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 17 168 18 326 0 -17 678 17 816 Autres provisions 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 52 416 60 000 0 -53 016 59 400 Total 160 492 169 459 -5 222 -165 103 159 626 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré. (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1). L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). 4.10. Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées à durée déterminée 390 000 590 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 483 484 Dettes rattachées 129 251 Total 390 612 590 735 La CASDEN a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Montant Devise Date d'émission Prix d'émission Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non indéterminée Titres subordonnes a durée indéterminée Emprunts subordonnes a durée indéterminée Emprunts subordonnes à terme 390 000 100 000 EUR 18/12/2015 100% E3M 2,3500 18/12/2025 50 000 EUR 27/06/2016 100% E3M 2,6400 27/06/2026 100 000 EUR 26/09/2016 100% E3M 2,3100 26/09/2026 140 000 EUR 30/03/2017 100% E3M 1,7500 30/03/2022 Dépôts de garantie a caractère mutuel 483 EUR (1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois 4.11. Fonds pour risques bancaires généraux  : Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). ( En milliers d' E uros ) 01/01/2019 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2019 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 994 121 129 103 -95 0 1 123 129 Total 994 121 129 103 -95 0 1 123 129 Au 31 décembre 2019, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 17 904 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 7 117 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. 4.12. Capitaux propres ( En milliers d' E uros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31/12/2017 329 131 52 021 228 771 12 578 622 501 Mouvements de l'exercice 26 223 0 6 844 27 334 60 401 Total au 31/12/2018 355 354 52 021 235 615 39 912 682 902 Variation de capital 30 956 0 0 0 30 956 Résultat de la période 0 0 0 39 475 39 475 Distribution de dividendes 0 0 0 -5 100 -5 100 Changement de méthode 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 34 812 -34 812 0 Total au 31/12/2019 386 310 52 021 270 427 39 475 748 233 Le capital social de CASDEN s’élève à 386 310 milliers d’euros, soit 45 448 286 parts sociales d’une valeur de 8,50 euros chacune, détenues par les sociétaires. 4.13. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. ( En milliers d' E uros ) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2019 Total des emplois 1 558 307 998 765 4 139 708 4 583 607 0 11 280 387 Effets publics et valeurs assimilées 1 335 20 396 82 210 17 958 0 121 899 Créances sur les établissements de crédit 1 111 641 125 000 780 000 75 021 0 2 091 662 Opérations avec la clientèle 433 842 833 353 3 212 389 4 472 622 0 8 952 206 Obligations et autres titres à revenu fixe 11 489 20 016 65 109 18 006 0 114 620 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 9 255 898 210 297 246 647 381 000 0 10 093 842 Dettes envers les établissements de crédit 1 848 977 209 128 101 950 131 000 0 2 291 055 Opérations avec la clientèle 7 406 309 1 169 4 697 0 0 7 412 175 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 612 0 140 000 250 000 0 390 612 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés  : Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 371 655 397 794 Ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres ouvertures de crédits confirmés 371 655 397 794 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 371 655 397 794 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 5.1.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 2 343 2 295 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 2 343 2 295 D'ordre de la clientèle 19 011 129 17 989 066 Cautions immobilières 0 0 Cautions administratives et fiscales 0 0 Autres cautions et avals donnés 18 922 457 17 925 207 Autres garanties données 88 672 63 859 Total des engagements de garantie donnés 19 013 472 17 991 361 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 0 11 372 Total des engagements de garantie reçus 0 11 372 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 1 007 687 1 089 322 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 1 449 979 0 1 669 974 Total 1 007 687 1 449 979 1 089 322 1 669 974 Au 31 décembre 2019, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : — 720 764 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE EBCE Immo contre 886 421 milliers d’euros au 31 décembre 2018. — 286 923 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 202 901 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les autres engagements concernent : Engagement reçus : — 1 449 864 milliers d’euros de garantie reçue de Parnasse Garanties contre 1 669 859 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Parnasse Garanties est destinées, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par CASDEN et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : Principes comptables . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes  : Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 951 950 0 951 950 -8 336 1 824 566 0 1 824 566 -10 838 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 951 950 0 951 950 -8 336 1 824 566 0 1 824 566 -10 838 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations fermes 951 950 0 951 950 -8 336 1 824 566 0 1 824 566 -10 838 Opérations conditionnelles  : Opérations sur marchés organisés 250 000 0 250 000 6 950 000 0 950 000 -865 Options de taux d'intérêt 250 000 0 250 000 6 950 000 0 950 000 -865 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 250 000 0 250 000 6 950 000 0 950 000 -865 Total instruments financiers et change à terme 1 201 950 0 1 201 950 -8 330 2 774 566 0 2 774 566 -11 703 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la CASDEN sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2019 31/12/2019 31/12/2019 31/12/2019 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 151 950 800 000 0 0 951 950 724 566 1 100 000 0 0 1 824 566 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 151 950 800 000 0 0 951 950 724 566 1 100 000 0 0 1 824 566 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 250 000 0 0 250 000 0 950 000 0 0 950 000 Options de taux d'intérêt 0 250 000 0 0 250 000 0 950 000 0 0 950 000 Total 151 950 1 050 000 0 0 1 201 950 724 566 2 050 000 0 0 2 774 566 31/12/2019 31/12/2018 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -1 557 -6 773 0 -8 330 -5 694 -6 009 0 -11 703 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : ( En milliers d' E uros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2019 Opérations fermes 130 000 706 950 115 000 951 950 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 130 000 706 950 115 000 951 950 Opérations conditionnelles 200 000 50 000 0 250 000 Opérations sur marchés organisés 200 000 50 000 0 250 000 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 330 000 756 950 115 000 1 201 950 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la CASDEN établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2019 aux organes de direction s’élèvent à 887 milliers d’euros. 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2019, CASDEN n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . (Exercice clos le 31 décembre 2019) Aux sociétaires, Casden Banque Populaire 1 BIS RUE JEAN WIENER 77420 CHAMPS-SUR-MARNE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblé générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d’administration le 11 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er Janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui n’est pas mentionné dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels est le suivant : - PricewaterhouseCoopers Audit : Le service autre que la certification des comptes réalisé sur l’exercice 2019 concerne la mission d’organisme tiers indépendant sur les informations sur la déclaration de performance extra-financière du rapport de gestion. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation/provision individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Casden est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. Le stock de dépréciation et provision sur les encours de crédits s’élève à 72,4 M € au 31 décembre 2019 sur un encours brut de 9   025 M € Les provisions sur engagements hors bilan et pour risques de contrepartie clientèle s’élèvent respectivement à 41,6 M € et 17,8 M € Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 17,7 M € (contre 42,6 M € sur l’exercice 2018). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.8, 4.1 et 4.2.1, 4.9.2 de l’annexe. Provision des encours de crédits pour pertes attendues – provisionnement collectif Nos travaux ont principalement consisté à: vérifier l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; nous assurer du correct flux de données entre la Casden et BPCE nécessaires aux calculs de provisions ; une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié la pertinence des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019 en revoyant notamment les résultats du dispositif de backtesting des paramètres ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits sur certains établissements ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; Par ailleurs, nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre banque. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Votre Banque Populaire détient des titres BPCE S.A. qui sont enregistrés à leur coût d’acquisition et à la clôture de chaque exercice ce coût d’acquisition est comparé à la valeur d’utilité. Si la valeur d’utilité est inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est comptabilisée à hauteur de la différence. La valeur d’utilité des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont évaluées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice d’évaluation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre groupe ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 508,8 M € au 31 décembre 2019. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4.1 et 4.4.2 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit relatives à ces travaux sont menées à notre demande par le collège des commissaires aux comptes de l’organe central, dont nous faisons une revue critique des conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre. Dans le cadre des travaux réalisés, les commissaires aux comptes de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Nous avons également apprécié le caractère approprié des informations publiées en annexe. Nous avons également apprécié le caractère approprié des informations publiées en annexe. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration arrêté le 11 mars 2020 et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes consolidés adressés aux sociétaires. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes et de mise à disposition du rapport de gestion, relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise . Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Casden Banque Populaire par l’assemblée générale du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2019, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 11 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 9 ème année. Précédemment, le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaire aux comptes de la Casden de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux- ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537- 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 11 mai 2020 . Les commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit  : Deloitte & Associés  : Nicolas MONTILLOT  ; Marjorie Blanc LOURME . B . — Rapport financier consolidé . 5.1. — Comptes consolidés IFRS de l’entité A au 31 décembre 2019. 5.1.1. — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 317 635 224 603 Intérêts et charges assimilées 4.1 -173 414 -70 210 Commissions (produits) 4.2 63 895 58 912 Commissions (charges) 4.2 -56 437 -62 378 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 5 856 7 045 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 17 143 16 094 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance 0 0 Produits des autres activités 4.6 56 158 Charges des autres activités 4.6 -69 2 115 Produit net bancaire 174 665 176 339 Charges générales d'exploitation 4.7 -90 578 -86 540 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -7 765 -5 809 Résultat brut d'exploitation 76 322 83 990 Coût du risque de crédit 7.1.1 -19 707 -22 424 Résultat d'exploitation 56 615 61 566 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 2 035 2 014 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -88 -1 313 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 58 562 62 267 Impôts sur le résultat 10,1 -12 888 -17 629 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 45 674 44 638 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18 0 0 Résultat net part du groupe 45 674 44 638 5.1.2. — Résultat global. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net 45 674 44 638 Eléments recyclables en résultat 7 933 -1 428 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 638 -2 988 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 2 854 3 510 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 7 146 -2 180 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -2 706 230 Eléments non recyclables en résultat -45 147 10 011 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -730 243 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -45 666 9 673 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 1 249 95 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -37 214 8 583 Résultat global 8 460 53 220 Part du groupe 8 460 53 220 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables -121 898 Les informations 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. 5.1.3. — Bilan consolidé. Actif (En milliers d'Euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 5.1 5 143 5 093 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 90 643 210 496 Instruments dérivés de couverture 5.3 6 066 2 065 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 918 699 989 173 Titres au coût amorti 5.5.1 10 418 10 486 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 2 077 531 1 976 465 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 8 931 469 8 566 990 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 8 256 2 638 Placements des activités d'assurance Actifs d'impôts courants 5 002 12 591 Actifs d'impôts différés 5.9 18 930 15 022 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 235 182 229 163 Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence 11.4 98 964 91 591 Immeubles de placement 5.7 11 11 Immobilisations corporelles 5.8 74 690 78 435 Immobilisations incorporelles 5.8 861 1 431 Ecarts d'acquisition Total des actifs 12 481 865 12 191 650 Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. Passif (En milliers d'Euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 131 129 640 Instruments dérivés de couverture 15 928 15 383 Dettes représentées par un titre 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.9.1 2 293 285 2 589 945 Dettes envers la clientèle 5.9.2 7 412 174 6 799 704 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 4 081 1 728 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.10 284 624 140 344 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 Provisions 5.11 72 012 66 884 Dettes subordonnées 5.12 394 232 598 837 Capitaux propres 2 005 398 1 849 185 Capitaux propres part du groupe 2 005 398 1 849 185 Capital et primes liées 386 854 355 898 Réserves consolidées 1 496 644 1 335 209 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 76 226 113 440 Résultat de la période 45 674 44 638 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 12 481 865 12 191 650 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2 ; (2) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la 1 ère application de l’interprétation d’IFRIC 23. Les impacts de la 1 ère application de la norme sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. 5.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Tableau de variation des capitaux propres Total capitaux propres part du groupe Capitaux propres part des minoritaires Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réserves consolidées Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Résultat net part du groupe Capitaux propres au 1er janvier 2018 329 131 544 1 339 935 0 2 827 1 570 -3 377 105 070 0 -1 234 0 1 774 466 0 1 774 466 Distribution -4 725 -4 725 -4 725 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 26 223 26 223 26 223 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (Note 5.17) -2 185 -1 610 2 366 9 838 175 8 584 8 584 Résultat 44 638 44 638 44 638 Autres variations -1 -1 -1 Capitaux propres au 31 décembre 2018 355 354 544 1 335 209 0 642 -40 -1 011 114 908 0 -1 059 44 638 1 849 185 0 1 849 185 Affectation du résultat de l'exercice 2018 44 638 -44 638 0 0 Nouvelle présentation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat de l'activité assurance Effets des changements liés à la première application d'IFRS 9 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 355 354 544 1 379 847 0 642 -40 -1 011 114 908 0 -1 059 0 1 849 185 0 1 849 185 Distribution -5 100 -5 100 -5 100 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 39 343 39 343 39 343 Reduction de capital (Note 5.15.1) -8 387 -8 387 -8 387 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (Note 5.17) 121 898 480 5 338 2 115 -44 607 -540 84 684 84 684 Résultat 45 674 45 674 45 674 Autres variations -1 -1 -1 Capitaux propres au 31 décembre 2019 386 310 544 1 496 644 0 1 122 5 298 1 104 70 301 0 -1 599 45 674 2 005 398 0 2 005 398 5.1.5. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat avant impôts 58 562 62 267 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 7 765 7 116 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 14 926 11 374 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -2 035 -2 014 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -16 101 -14 795 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 158 364 -34 470 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 162 919 -32 789 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -150 074 239 929 Flux liés aux opérations avec la clientèle 250 845 520 312 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 18 751 -30 904 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -37 890 -16 429 Impôts versés -11 611 -2 984 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 70 021 709 924 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 291 502 739 402 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées 0 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 139 118 -14 537 Flux liés aux immeubles de placement Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -3 149 -12 596 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies 135 969 -27 133 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées 0 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1) 26 789 21 979 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -204 604 -828 142 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -177 815 -806 163 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 249 656 -93 894 Caisse et banques centrales 5 093 7 249 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 19 090 100 216 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -22 269 -11 657 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 1 914 95 808 Caisse et banques centrales 5 143 5 093 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 272 335 19 090 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -25 908 -22 269 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 251 570 1 914 Variation de la trésorerie nette 249 656 93 894 5.1.7. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE. Note 1 . – Cadre général Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,6831 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance , comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle . Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . — Casden a répondu favorablement à la demande de MAIF de rachat des titres Filia MAIF et MAIF Vie (Parnasse MAIF) du fait de sa position de sleeping partner Casden a donc cédé les titres de participation Filia MAIF et MAIF Vie qu’elle détenait historiquement pour des montants respectifs de 22.489 K€ et 139.833 K€ Ces cessions ont dégagé des plus-values consolidées respectives de 16.775 K€ et 110.711 K€. 1.4. Evénements postérieurs a la clôture. — Néant. Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre règlementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2018 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. Pour rappel, la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 «contrats d'assurance» au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Pour rappel, le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle est applicable depuis le 1er janvier 2019. IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quel que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : Le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, Le droit de décider de l’utilisation du bien. IFRS 16 affecte la comptabilisation en tant que preneur des contrats dits de location simple ou opérationnelle pour lesquels les loyers afférents étaient enregistrés en résultat. Du point de vue du bailleur, les dispositions retenues restent inchangées par rapport à l’ancienne norme IAS 17. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. Les principes comptables appliqués par le Groupe BPCE sont détaillés en note 12.2.2. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 du relatives aux modalités d’appréciation de la durée exécutoire à retenir pour les contrats de location. Des travaux sont en cours pour analyser leurs effets. Ils pourraient amener le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables tel qu’appliqués au 31 décembre 2019, notamment pour la détermination de la durée des contrats de location représentés par les baux commerciaux de droit français. Le Groupe BPCE a choisi de retenir les exceptions prévues par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période parmi les charges générales d’exploitation. Le Groupe BPCE a également retenu l’option de ne pas appliquer, en tant que preneur, la norme IFRS 16 aux contrats portant sur des immobilisations incorporelles. Compte tenu de l’effet très marginal de la prise en compte des contrats de location portant sur des véhicules, le groupe a décidé de ne pas modifier leur traitement comptable. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 porte dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode consiste à évaluer, à cette date, le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois (concernant en particulier les baux en situation de tacite prolongation au 1er janvier 2019) a été appliquée. Le montant des passifs locatifs ainsi déterminé au 1er janvier 2019 s’élève à 389 milliers d’euros présenté au sein du poste « Comptes de régularisation et passifs divers ». Il correspond à la valeur actualisée des paiements locatifs restant à payer sur la durée des contrats de location (au sens IFRS 16) au 1er janvier 2019. Ce montant peut être rapproché des informations présentées en note annexe 12.2.2 relatives aux paiements minimaux futurs au titre des opérations de location en tant que preneur du document de référence 2018, en intégrant les écarts suivants : les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition et ne sont ainsi pas inclus dans le montant des passifs locatifs, les passifs locatifs sont déterminés en excluant la TVA (y compris TVA non récupérable) alors que l’information fournie au 31 décembre 2018 l’inclut, les passifs locatifs sont initialement déterminés en actualisant les loyers sur la durée des contrats conformément à IFRS 16. Les loyers compris dans les engagements hors bilan au 31 décembre 2018 ne sont pas actualisés. Outre la période contractuelle non résiliable, la durée retenue pour l’évaluation des passifs locatifs comprend les périodes couvertes par des options que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ou de ne pas exercer, les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats de courte durée (y compris les contrats de courte durée en date de transition à IFRS 16) sont exclus du calcul des passifs locatifs conformément aux exemptions prévues par IFRS 16. Les droits d’utilisation sont évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date et ajustés des éléments afférents aux contrats de location déjà inscrits au bilan avant l’entrée en vigueur d’IFRS 16. Le montant correspondant présenté parmi les immobilisations corporelles au 1er janvier 2019 s’élève à 389 milliers d’euros. L’application de la norme FRS 16 est sans effet sur le montant des capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019 du Groupe CASDEN. Son application ne génère pas d’impact significatif sur le résultat du Groupe CASDEN. IFRIC 23. — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». L’application au 1er janvier 2019 de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact sur le montant des capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE. L’impact est uniquement en termes de présentation dans les états financiers des incertitudes relatives aux traitements fiscaux qui sont désormais, pour l’ensemble des entités du groupe, classées aux postes « Actifs et passifs d’impôts » et non plus au poste « Provisions » conformément à IFRIC update de septembre 2019. Le processus de collecte, d’analyse et de suivi des incertitudes a cependant été revu pour permettre de mieux documenter la conformité des modalités de comptabilisation et d’évaluation appliquées par le Groupe BPCE avec les exigences prévues par l’interprétation. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence. — L’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31/12/2019. Ils permettent de considérer que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables», les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Ces amendements s’appliquent jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme ou lorsque la relation de couverture cesse d’exister. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couvertures sont présentées dans le note 5.3. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 2.3. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables : Norme IFRS 17. — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2022. En effet, lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l’IASB a décidé de reporter d’un an son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2022. Un projet d’amendement « Exposure Draft ED/2019/4 Amendments to IFRS 17 » a été publié le 26 juin 2019. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. En dépit des incertitudes pesant encore sur la norme (date d’application, actions en cours pour infléchir certaines positions, exposure draft publié le 26 juin 2019), les entités d’assurance du groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2019, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 9) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les impôts différés (note 11) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2). — Brexit : accord de sortie au 31 janvier 2020 et ouverture de la période de transition Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Le parlement britannique a récemment approuvé l’accord de sortie négocié avec Bruxelles, la ratification par le parlement européen étant attendue pour le 29 janvier 2020. A l’issue, une période de transition s’ouvrira jusqu’au 31 décembre 2020, période pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services seront négociés alors que les règles européennes actuelles continueront de s’appliquer. Les conséquences politiques et économiques du Brexit sont dorénavant suspendus aux accords qui seront conclus durant cette année 2020, sachant que les parlementaires européens considèrent d’ores et déjà ce calendrier excessivement serré. Dans ce contexte, le Groupe BPCE a anticipé différents scénarios de sortie possibles, et suivra de près les conclusions des négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Le risque sur la non-reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est plus un risque à court terme — Incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement BMR : Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’UE d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’UE, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Au titre de BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été pour l’essentiel levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 deviendra un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, une nouvelle méthodologie de calcul visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, a été finalisée en novembre 2019.. La valorisation des contrats indexés Euribor peut également être affectée par les modifications de la rémunération des accords de collatéralisation (habituellement indexés sur l’EONIA). En revanche, s’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, UK, CHF et Yen cependant, des travaux sont toujours en cours pour proposer des structures à terme qui seront basées sur ces taux alternatifs. Des incertitudes plus importantes subsistent donc pour les opérations utilisant l’indice LIBOR. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier et comptable. Concernant ce dernier aspect, des amendements aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 ont été publiés par l’IASB au mois de septembre 2019 sur les sujets liés à la couverture. Les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 9 présentés prévoient des exceptions applicables de façon temporaire aux exigences prévues par ces normes en matière de comptabilité de couverture, tandis que les amendements à la norme IFRS 7 exigent, pour les relations de couverture auxquelles sont appliquées ces exceptions, des informations sur l’exposition des entités à la réforme IBORs, sur leur façon de gérer la transition aux taux de référence alternatifs ainsi que sur les hypothèses ou jugements importants qu’elles ont retenus pour appliquer ces amendements. L’objectif visé par l’IASB est de permettre aux entités d’éviter la rupture de relations de couvertures résultant des incertitudes associées à la réforme IBORs.. Des discussions sont en cours à l’IASB concernant les sujets post-réforme IBORs. Aucun projet de texte n’a encore été publié à ce stade. Une attention particulière reste donc à porter sur les effets éventuels de la réforme en termes de décomptabilisation des actifs et passifs financiers indexés IBORs, sur les sujets de juste valeur, d’application du critère SPPI et de relations de couverture dans le cadre de la transition. — Incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat  : Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2019. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 11 mars 2020. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 15 mai 2020 (si quorum atteint) ou le 27 mai 2020. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe CASDEN est constituée de la CASDEN. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe CASDEN figure en note 14 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle » . 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2019 . — Néant . Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 5 291 -20 515 -15 224 4 889 -29 430 -24 541 Prêts / emprunts sur la clientèle 179 136 -2 251 176 885 188 853 -2 249 186 604 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 52 0 52 50 0 50 Dettes subordonnées /// -16 823 -16 823 /// -2 091 -2 091 Passifs locatifs /// 0 0 /// 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 184 479 -39 589 144 890 193 792 -33 770 160 022 Opérations de location-financement 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 4 260 /// 4 260 4 345 /// 4 345 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 4 260 /// 4 260 4 345 /// 4 345 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 188 739 -39 589 149 150 198 137 -33 770 164 367 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 400 /// 400 272 /// 272 Instruments dérivés de couverture 733 -5 368 -4 635 2 105 -10 301 -8 196 Instruments dérivés pour couverture économique 127 763 -128 457 -694 24 089 -26 139 -2 050 Total des produits et charges d'intérêt 317 635 -173 414 144 221 224 603 -70 210 154 393 4.2. Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, (cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 0 -55 509 -55 509 0 -61 392 -61 392 Opérations avec la clientèle 3 132 -11 3 121 3 453 -11 3 442 Prestation de services financiers 6 106 -2 6 104 2 813 0 2 813 Vente de produits d'assurance vie 21 219 /// 21 219 20 195 /// 20 195 Moyens de paiement 7 -47 -40 7 -54 -47 Opérations sur titres 649 -10 639 820 0 820 Activités de fiducie 26 /// 26 27 0 27 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 32 756 -858 31 898 31 597 -921 30 676 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total des commissions 63 895 -56 437 7 458 58 912 -62 378 -3 466 4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 4 626 4 031 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture 1 230 3 014 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) -39 -25 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 1 269 3 039 Variation de la couverture de juste valeur -400 2 013 Variation de l'élément couvert 1 669 1 026 Résultats sur opérations de change 0 0 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 5 856 7 045 4.4. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 17 143 16 094 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 17 143 16 094 4.5. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti  : Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. Néant . 4.6 . Produits et charges des autres activités  : Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 0 0 0 0 0 0 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 0 -13 -13 0 0 0 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 56 -56 0 158 -930 -772 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 0 0 /// 3 045 3 045 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 56 -69 -13 158 2 115 2 273 Total des produits et charges des autres activités 56 -69 -13 158 2 115 2 273 4.7 . Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 8 615 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 751 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 17 697 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 985 milliers d’euros dont 837 milliers d’euros comptabilisés en charge et 148 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 596 milliers d’euros au 31 décembre 2019. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Charges de personnel -46 721 -42 393 Impôts, taxes et contributions réglementaires -5 579 -4 211 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -37 325 -38 931 Charges de locations -953 -1 005 Autres frais administratifs -43 857 -44 147 Total des charges générales d’exploitation -90 578 -86 540 La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -88 -1 313 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs -88 -1 313 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales  : Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Caisse 0 0 Banques centrales 5 143 5 093 Total caisse, banques centrales 5 143 5 093 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option (hors CE et BP) La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 65 366 65 366 7 691 49 244 56 935 Titres de dettes 65 366 65 366 7 691 49 244 56 935 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 25 021 25 021 25 013 25 013 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (3) Prêts 25 021 25 021 25 013 25 013 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 256 /// /// 256 128 548 /// /// 128 548 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 256 90 387 90 643 136 239 74 257 210 496 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. 5.2.3. Instruments dérivés de transaction  : Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes  : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat » . Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 50 000 233 0 602 616 128 548 128 315 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 50 000 233 0 602 616 128 548 128 315 Instruments de taux 250 000 23 131 950 000 0 1 325 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 250 000 23 131 950 000 0 1 325 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 300 000 256 131 1 552 616 128 548 129 640 Dont marchés organisés 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 300 000 256 131 1 552 616 128 548 129 640 5.3. Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » . Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) : Documentation en couverture de flux de trésorerie . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 651 950 3 572 14 396 871 950 1 113 12 592 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 651 950 3 572 14 396 871 950 1 113 12 592 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 651 950 3 572 14 396 871 950 1 113 12 592 Instruments de taux 250 000 2 494 1 532 350 000 952 2 791 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 250 000 2 494 1 532 350 000 952 2 791 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 250 000 2 494 1 532 350 000 952 2 791 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 901 950 6 066 15 928 1 221 950 2 065 15 383 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2019 : Inf . à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 130 000 656 950 50 000 15 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 100 000 150 000 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 30 000 556 950 50 000 15 000 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 130 000 706 950 50 000 15 000 — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : ( En milliers d'Euros ) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2019 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 81 899 4 755 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 81 899 4 755 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 881 073 5 617 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 881 073 5 617 Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 70 430 3 216 Dettes envers les établissements de crédit 70 430 3 216 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 892 542 7 156 L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises : 31/12/2019 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 962 986 -24 -1 426 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 962 986 -24 -1 426 (1) dont ICNE des couvertures de flux de trésorerie L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres : Cadrage des OCI 01/01/2019 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -1 428 2 854 0 1 426 Dont couverture de taux -1 428 2 854 0 1 426 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -1 428 2 854 0 1 426 5.4. A ctifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 217 799 249 743 Actions et autres titres de capitaux propres 700 900 739 430 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 918 699 989 173 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 20 208 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 88 578 128 870 Instruments de dettes 6 267 894 Instruments de capitaux propres 82 311 127 976 Au 31 décembre 2019, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement : Les titres de participations et les titres de dettes. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participations des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 674 143 16 069 162 688 132 162 715 062 15 988 Actions et autres titres de capitaux propres 26 757 1 074 137 -71 24 368 106 Total 700 900 17 143 162 825 132 091 739 430 16 094 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les cessions des titres MAIF VIE et FILIA MAIF et s’élève à 127 486 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Le motif ayant conduit à céder les instruments de capitaux propres correspond à la demande de MAIF de rachat des titres Filia MAIF et MAIF Vie (Parnasse MAIF) par Casden du fait de sa position de sleeping partner. 5.5. Actifs au coût amorti  : Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des couts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée de manière à ce pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait selon sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. et La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 10 418 10 486 Obligations et autres titres de dettes Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total des titres au cout amorti 10 418 10 486 La juste valeur des titres est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 272 461 19 090 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 1 794 179 1 946 505 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés 0 0 Dépôts de garantie versés 10 900 10 900 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -9 -30 Total 2 077 531 1 976 465 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 037 947 milliers d’euros au 31 décembre 2019 (1 965 226 milliers d’euros au 31 décembre 2018). 5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 8 309 8 239 Autres concours à la clientèle 9 015 186 8 644 637 Prêts à la clientèle financière 3 681 3 499 Crédits de trésorerie 1 361 091 1 267 413 Crédits à l'équipement 48 392 42 517 Crédits au logement 7 594 111 7 323 107 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 7 587 7 587 Autres crédits 324 514 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 661 2 240 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 9 026 156 8 655 116 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -94 687 -88 126 Total 8 931 469 8 566 990 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 0 0 Charges constatées d'avance 6 437 7 360 Produits à recevoir 29 142 25 993 Autres comptes de régularisation 85 090 120 916 Comptes de régularisation - actif 120 669 154 269 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 114 513 74 894 Actifs divers 114 513 74 894 Total des comptes de régularisation et actifs divers 235 182 229 163 Les dépôts de garanties versés ont été reclassées au 1er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit ou en actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé 5.7. Immeubles de placement  : Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance » . 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 11 0 11 11 11 Total des immeubles de placement 11 11 11 11 Les immeubles de placement détenus par les filiales d’assurance sont présentés avec les placements d’assurance (cf. note 9). 5.8. Immobilisations  : Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; ravalements : 10 à 20 ans ; équipements techniques : 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 116 880 -42 572 74 308 114 907 -36 472 78 435 Biens immobiliers 45 909 -9 783 36 126 45 859 -8 510 37 349 Biens mobiliers 70 971 -32 789 38 182 69 048 -27 962 41 086 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 520 -138 382 0 0 0 Portant sur des biens immobiliers 520 -138 382 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 117 400 -42 710 74 690 114 907 -36 472 78 435 Immobilisations incorporelles 23 400 -22 539 861 23 356 -21 925 1 431 Droit au bail 0 0 0 92 0 92 Logiciels 23 400 -22 539 861 23 208 -21 925 56 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 56 0 Total des immobilisations incorporelles 23 400 -22 539 861 23 356 -21 925 1 431 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. 5.9. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle  : Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle » . Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.9.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes à vue 25 908 22 143 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 52 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 25 960 22 143 Emprunts et comptes à terme 2 264 123 2 564 584 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 3 202 3 218 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 2 267 325 2 567 802 Dépôts de garantie reçus (1) 0 0 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimiles 2 293 285 2 589 945 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 672 100 milliers d’euros au 31 décembre 2019 (2 061 395 milliers d’euros au 31 décembre 2018). 5.9.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 7 861 6 335 Livret A 0 0 Plans et comptes épargne-logement 0 0 Autres comptes d'épargne à régime spécial 7 364 695 6 768 548 Dettes rattachées 1 453 1 442 Comptes d'épargne à régime spécial 7 366 148 6 769 990 Comptes et emprunts à vue 33 974 18 734 Comptes et emprunts à terme 4 043 4 477 Dettes rattachées 148 168 Autres comptes de la clientèle 38 165 23 379 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 7 412 174 6 799 704 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 5.10. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 0 0 Produits constatés d'avance 4 339 5 271 Charges à payer 56 739 56 022 Autres comptes de régularisation créditeurs 192 559 54 541 Comptes de régularisation - passif 253 637 115 834 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 10 417 7 552 Créditeurs divers 20 284 16 958 Passifs locatifs (1) 286 0 Passifs divers 30 987 24 510 Total des comptes de régularisation et passifs divers 284 624 140 344 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2 . 5.11. Provisions  : Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2019 Provisions pour engagements sociaux 7 698 3 898 0 -4 082 730 8 244 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 11 541 2 836 -465 -2 945 -3 706 7 261 Engagements de prêts et garanties 47 645 8 439 0 -92 0 55 992 Provisions pour activité d'épargne-logement 0 0 0 0 0 0 Autres provisions d'exploitation 0 515 0 -515 515 515 Total des provisions 66 884 15 688 -465 -7 634 -2 461 72 012 5.11.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement . — Néant . 5.11.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement . — Néant . 5.11.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement . — Néant . 5.12. Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 390 000 590 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 483 484 Dettes subordonnées et assimilés 390 483 590 484 Dettes rattachées 3 749 8 353 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 394 232 598 837 Total des dettes subordonnées (1) 394 232 598 837 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme. Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la BPCE . ( En milliers d'Euros ) 01/01/2019 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2019 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 590 000 0 -200 000 0 390 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 484 0 0 -1 483 Dettes subordonnées au coût amorti 590 484 0 -200 000 -1 390 483 Dettes subordonnées et assimilés 590 484 0 -200 000 -1 390 483 5.13. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.13.1. Parts sociales  : Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 41 806 328 8,5 355 353 788 38 721 319 8,5 329 131 212 Augmentation de capital 4 628 617 8,5 39 343 245 3 085 009 8,5 26 222 577 Réduction de capital -986 659 8,5 -8 386 602 Autres variations Valeur à la clôture 45 448 286 386 310 431 41 806 328 355 353 788 5.13.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant . 5.14. Participations ne donnant pas le contrôle . — Néant . 5.15. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2019 Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -730 190 -540 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -45 666 1 059 -44 607 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -46 396 1 249 -45 147 Ecarts de conversion 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 638 -158 480 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 2 854 -739 2 115 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 7 146 -1 809 5 338 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 10 638 -2 706 7 933 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -35 758 -1 457 -37 214 Part du groupe -35 758 -1 457 -37 214 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 5.16. Compensation d’actifs et de passifs financiers  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisée dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.16.1. Actifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 6 322 6 322 0 0 130 613 130 613 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 6 322 6 322 0 0 130 613 130 613 0 0 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.16.2. Passifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 16 059 6 322 6 796 2 941 145 023 130 613 10 252 4 158 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 16 059 6 322 6 796 2 941 145 023 130 613 10 252 4 158 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.17. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer  : Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances » , ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.17.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 192 400 0 0 0 192 400 Actifs financiers au coût amorti 10 394 0 1 007 687 0 1 018 081 Total des actifs financiers donnés en garantie 202 794 0 1 007 687 0 1 210 481 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 202 794 0 720 764 0 923 558 Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 224 515 0 0 0 224 515 Actifs financiers au coût amorti 10 462 0 1 089 322 0 1 099 784 Total des actifs financiers donnés en garantie 234 977 0 1 089 322 0 1 324 299 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 234 977 0 886 421 0 1 121 398 5.17.1.1 Commentaires sur les actifs financiers transférés  : Mises en pension et prêts de titres . — Le Groupe CASDEN réalise des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.17.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). 5.17.1.3 . Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Néant . 5.17.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Aucun actif financier intégralement décomptabilisé. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 371 655 397 794 Ouvertures de crédit confirmées 371 655 397 794 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnes 371 655 397 794 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 6.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 2 343 2 295 D'ordre de la clientèle 19 011 129 17 989 066 Total des engagements de garantie donnes 19 013 472 17 991 361 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 11 372 De la clientèle 1 450 024 1 669 978 Total des engagements de garantie reçus 1 450 024 1 681 350 Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit  : L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -19 797 -22 438 Récupérations sur créances amorties 326 1 200 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -236 -1 186 Total coût du risque de crédit -19 707 -22 424 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Opérations interbancaires 21 -17 Opérations avec la clientèle -20 039 -23 703 Autres actifs financiers 311 1 296 Total coût du risque de crédit -19 707 -22 424 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1 ) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2 ) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3 ) I l s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . A noter qu’un encours d’une contrepartie Watchlist qui vient d’être originé ne sera pas contagionné et restera donc initialement en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. — Mesure des pertes de crédit attendues : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif balois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. — Prise en compte des informations de nature prospective : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-avant (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations sur la base de ces informations S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, l’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue dépréciation IFRS 9. Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 80% pour le scénario central, 20% pour le scénario pessimiste, Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques comme par exemple le PIB et ses composantes, le taux de chômage et les taux d’intérêts français. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne , la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers  : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 249 949 208 0 0 0 0 0 0 249 949 208 Nouveaux contrats originés ou acquis 25 500 0 0 0 0 0 0 0 25 500 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -3 631 -188 0 0 0 0 0 0 -3 631 -188 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -54 000 0 0 0 0 0 0 0 -54 000 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2019 217 818 20 0 0 0 0 0 0 217 818 20 ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 10 486 0 0 0 0 0 10 486 0 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -68 0 0 0 0 0 -68 0 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2019 10 418 0 0 0 0 0 10 418 0 ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 1 970 156 0 6 340 -30 0 0 1 976 495 -30 Nouveaux contrats originés ou acquis 268 0 0 0 0 0 268 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 102 038 -5 -1 435 26 0 0 100 603 21 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -2 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -1 025 0 1 201 0 0 0 176 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 -1 025 0 1 201 0 0 0 176 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2019 2 071 435 -5 6 106 -4 0 0 2 077 542 -9 ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 8 359 422 -12 346 146 231 -10 175 149 463 -65 605 8 655 115 -88 126 Nouveaux contrats originés ou acquis 1 775 213 -4 173 54 -4 0 0 1 775 267 -4 177 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -1 329 118 -4 855 -36 723 3 134 -11 533 -3 239 -1 377 374 -4 960 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -16 529 84 -271 122 0 0 -16 800 206 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -5 458 5 222 -5 458 5 222 Transferts d'actifs financiers -58 558 7 853 35 960 -3 035 18 002 -7 670 -4 596 -2 852 Transferts vers S1 32 368 -126 -32 141 416 -1 230 494 -1 003 784 Transferts vers S2 -63 510 3 320 83 195 -6 514 -22 798 3 229 -3 113 35 Transferts vers S3 -27 416 4 659 -15 094 3 063 42 030 -11 393 -480 -3 671 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2019 8 730 430 -13 437 145 251 -9 958 150 474 -71 292 9 026 154 -94 687 7.1.2.2. Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : (En milliers d’Euros) Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 394 918 226 2 876 124 0 0 397 794 350 Nouveaux contrats originés ou acquis 305 581 228 0 0 0 0 305 581 228 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -325 329 -216 -1 509 -119 0 0 -326 838 -335 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -4 707 -1 0 0 0 0 -4 707 -1 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -1 640 -4 1 465 28 0 0 -175 24 Transferts vers S1 59 0 -59 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 -1 695 -4 1 551 0 0 0 -144 -4 Transferts vers S3 -4 0 -27 28 0 0 -31 28 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2019 368 823 233 2 832 33 0 0 371 655 266 ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 17 454 540 12 172 520 021 35 123 16 800 0 17 991 361 47 295 Nouveaux contrats originés ou acquis 2 079 372 3 135 9 130 1 163 0 0 2 088 502 4 298 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -1 063 212 10 611 43 088 -22 348 6 476 511 -1 013 648 -11 226 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -27 647 -512 -18 569 -759 0 0 -46 216 -1 271 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -67 803 -11 229 66 996 28 370 -5 720 -511 -6 527 16 630 Transferts vers S1 56 555 169 -52 401 -3 209 -5 798 -233 -1 644 -3 273 Transferts vers S2 -118 960 -11 398 121 076 31 579 -5 477 -278 -3 361 19 903 Transferts vers S3 -5 398 0 -1 679 0 5 555 0 -1 522 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2019 18 375 250 14 177 620 666 41 549 17 556 0 19 013 472 55 726 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d'Euros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 150 474 -71 292 79 182 19 082 Titres de dettes - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 17 556 0 17 556 0 Total 168 030 -71 292 96 738 19 082 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 65 366 0 Prêts 25 021 0 Dérivés de transaction 256 0 Total 90 643 0 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant . 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . — Néant . 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . 7.1.9. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 97 501 91 97 592 90 835 286 91 121 Encours restructurés sains 50 367 101 50 468 46 950 1 46 951 Total des encours restructurés 147 868 192 148 060 137 785 287 138 072 Dépréciations -30 283 0 -30 283 -24 958 2 -24 956 Garanties reçues 29 241 0 29 241 13 849 15 13 864 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 135 803 192 135 995 131 896 287 132 183 Réaménagement : refinancement 12 065 0 12 065 5 889 0 5 889 Total des encours restructurés 147 868 192 148 060 137 785 287 138 072 — Zone géographique de la contrepartie (En milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 146 942 192 147 134 114 396 287 114 683 Autres pays 926 0 926 23 389 0 23 389 Total des encours restructurés 147 868 192 148 060 137 785 287 138 072 7.1.10. Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.3. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois » . Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pour l’essentiel, sont assimilables à des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans le tableau ci-dessous Non déterminé, dont écart de normes Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2019 Caisse, banques centrales 0 5 143 0 0 0 0 0 5 143 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 90 643 0 0 0 0 0 0 90 643 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 6 268 12 799 0 40 412 147 722 10 597 700 901 918 699 Instruments dérivés de couverture 6 066 0 0 0 0 0 0 6 066 Titres au coût amorti 0 24 0 0 0 10 394 0 10 418 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 10 891 667 237 444 403 125 000 780 000 50 000 0 2 077 531 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 57 342 155 042 198 008 833 162 3 212 245 4 473 009 2 661 8 931 469 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 8 256 0 0 0 0 0 0 8 256 ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE 179 466 840 245 642 411 998 574 4 139 967 4 544 000 703 562 12 048 225 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 131 0 0 0 0 0 0 131 Instruments dérivés de couverture 15 928 0 0 0 0 0 0 15 928 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3 216 472 869 1 376 108 209 128 101 813 130 151 0 2 293 285 Dettes envers la clientèle 0 7 406 308 0 1 169 4 697 0 0 7 412 174 Dettes subordonnées 0 4 232 0 0 140 000 250 000 0 394 232 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 0 PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE 19 275 7 883 409 1 376 108 210 297 246 510 380 151 0 10 115 750 Engagements de financement donnés en faveur des ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 0 4 867 690 0 366 098 0 0 371 655 TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES 0 4 867 690 0 366 098 0 0 371 655 Engagements de garantie en faveur des éts de crédit 0 0 0 0 2 343 0 0 2 343 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 0 525 220 457 854 1 764 172 6 808 928 9 454 955 0 19 011 129 TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES 0 525 220 457 854 1 764 172 6 811 271 9 454 955 0 19 013 472 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les a vantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les a utres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les i ndemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -25 127 -24 212 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions Charges des régimes à cotisations définies 0 0 Charges des régimes à prestations définies -3 128 -3 152 Autres charges sociales et fiscales -13 632 -11 188 Intéressement et participation -4 834 -3 841 Total des charges de personnel -46 721 -42 393 L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel s’élève à 600 milliers d’euros au titre de l’exercice 2018. Il a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1er janvier 2019 8. 2 . Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes » . Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : ( En milliers d'Euros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme 31/12/2019 31/12/2018 Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 9 806 4 645 1 965 16 416 15 098 Juste valeur des actifs du régime -5 436 -4 645 -10 081 -9 333 Solde net au bilan 4 370 1 965 6 335 5 765 Engagements sociaux passifs 4 370 1 965 6 335 5 765 (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 9 019 4 208 1 871 15 098 15 897 Coût des services rendus 124 124 135 Coût des services passés Coût financier 136 20 156 139 Prestations versées -386 -420 -128 -934 -978 Autres 77 77 -143 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 1 024 1 024 -298 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 15 15 -104 Ecarts de conversion Autres -2 857 1 856 450 Dette actuarielle en fin de période 9 806 4 645 1 965 16 416 15 098 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 5 125 4 208 9 333 9 498 Produit financier 79 79 68 Cotisations reçues Prestations versées -76 -76 -75 Autres Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 304 304 -149 Ecarts de conversion Autres 4 437 441 -9 Juste valeur des actifs en fin de période 5 436 4 645 10 081 9 333 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de [ mettre le total de la ligne « prestations versées » du tableau des actifs détenus en couverture de ces régimes ] sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Coût des services -124 -124 -135 Coût financier net -57 -20 -77 -71 Autres (dont plafonnement par résultat) -77 -77 143 Total de la charge de l'exercice -57 -221 -278 -63 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : ( En milliers d'Euros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2019 Exercice 2018 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 1 432 1 432 1 681 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 735 735 -243 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 2 167 2 167 1 438 8.2.4. Autres informations  : Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,62% 1,56% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2019, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et millions d'euros 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,73% 8 988 -6,44% 8 281 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,54% 10 364 7,19% 9 487 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,88% 10 300 6,65% 9 439 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,71% 9 087 -5,60% 8 355 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR BP N+1 à N+5 2 065 2 074 N+6 à N+10 1 971 2 000 N+11 à N+15 1 794 1 849 N+16 à N+20 1 539 1 615 > N+20 3 185 3 562 Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE : En % et millions d'euros 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 2,70% 143 5,45% 271 Actions 42,20% 2 234 39,26% 1 955 Obligations 55,10% 2 917 46,07% 2 294 Immobilier Dérivés Fonds de placement 9,23% 460 Total 100,00% 5 294 100,00% 4 980 Note 9 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables , ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) » . Hiérarchie de la juste  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 « ) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (Bid) et le prix acheteur (Ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (Niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 « ). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads « de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) : — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 « ) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur . — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers  : Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 544 475 milliers d’euros pour les titres Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (Titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 256 0 256 Dérivés de taux 0 256 0 256 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 256 0 256 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 12 116 0 78 271 90 387 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 25 021 25 021 Titres de dettes 12 116 0 53 250 65 366 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 12 116 0 78 271 90 387 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 Instruments de dettes 194 681 0 23 118 217 799 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 194 681 0 23 118 217 799 Instruments de capitaux propres 0 26 556 674 344 700 900 Actions et autres titres de capitaux propres 0 26 556 674 344 700 900 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 194 681 26 556 697 462 918 699 Dérivés de taux 0 6 066 0 6 066 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 6 066 0 6 066 ( En milliers d'Euros ) Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 131 0 131 Dérivés de taux 0 131 0 131 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 131 0 131 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 15 928 0 15 928 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 15 928 0 15 928 ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 7 691 7 691 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 7 691 7 691 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 7 691 7 691 Instruments dérivés 0 128 548 0 128 548 Dérivés de taux 0 128 548 0 128 548 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 128 548 0 128 548 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 7 225 67 032 74 257 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 25 013 25 013 Titres de dettes 0 7 225 42 019 49 244 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 7 225 67 032 74 257 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 Instruments de dettes 213 971 13 403 22 369 249 743 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 213 971 13 403 22 369 249 743 Instruments de capitaux propres 0 20 134 719 296 739 430 Actions et autres titres de capitaux propres 0 20 134 719 296 739 430 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 213 971 33 537 741 665 989 173 Dérivés de taux 0 2 065 0 2 065 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 2 065 0 2 065 ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) TOTAL PASSIFS FINANCIERS Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 129 640 0 129 640 Dérivés de taux 0 129 640 0 129 640 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 129 640 0 129 640 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 15 383 0 15 383 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 15 383 0 15 383 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur — Au 31 décembre 2019 : ( En milliers d'Euros ) 01/01/2019 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Actifs financiers Instruments de dettes 7 691 0 0 0 0 0 (7 691) 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 7 691 0 0 0 0 0 (7 691) 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 7 691 0 0 0 0 0 (7 691) 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 67 032 1 772 0 0 6 103 (2 271) 7 690 655 (2 710) 78 271 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 25 013 0 0 0 103 (95) 0 0 0 25 021 Titres de dettes 42 019 1 772 0 0 6 000 (2 176) 7 690 655 (2 710) 53 250 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 67 032 1 772 0 0 6 103 (2 271) 7 690 655 (2 710) 78 271 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 22 369 1 150 0 749 0 (1 150) 0 0 0 23 118 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 22 369 1 150 0 749 0 (1 150) 0 0 0 23 118 Instruments de capitaux propres 719 296 16 068 0 81 670 40 118 (178 893) 0 (3 915) 0 674 344 Actions et autres titres de capitaux propres 719 296 16 068 0 81 670 40 118 (178 893) 0 (3 915) 0 674 344 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 741 665 17 218 0 82 419 40 118 (180 043) 0 (3 915) 0 697 462 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ( En milliers d'Euros ) 01/01/2019 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Au compte de résultat Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (*) Hors couverture économique — Au 31 décembre 2018  : ( En milliers d'Euros ) 01/01/2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Au compte de résultat Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Actifs financiers Instruments de dettes 7 691 500 0 0 0 (500) 0 0 0 7 691 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 7 691 500 0 0 0 (500) 0 0 0 7 691 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 7 691 500 0 0 0 (500) 0 0 0 7 691 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 67 641 2 582 0 0 3 000 (15 629) 0 9 438 0 67 032 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 33 777 (43) 0 0 0 (8 721) 0 0 0 25 013 Titres de dettes 33 864 2 625 0 0 3 000 (6 908) 0 9 438 0 42 019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 67 641 2 582 0 0 3 000 (15 629) 0 9 438 0 67 032 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 14 593 925 0 (400) 8 000 (750) 1 0 0 22 369 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 14 593 925 0 (400) 8 000 (750) 1 0 0 22 369 Instruments de capitaux propres 696 863 16 000 0 10 026 11 300 (16 000) 0 0 1 107 719 296 Actions et autres titres de capitaux propres 696 863 16 000 0 10 026 11 300 (16 000) 0 1 107 719 296 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 711 456 16 925 0 9 626 19 300 (16 750) 1 0 1 107 741 665 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ( En milliers d'Euros ) 01/01/2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Au compte de résultat Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres PASSIFS FINANCIERS Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Au 31 décembre 2019, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations. Au cours de l’exercice, 18 990 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 18 990 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2019. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 18 990 milliers d’euros . Au cours de l’exercice, 82 419 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 22 660 millions d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2019. 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) Exercice 31/12/2019 De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Vers Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 655 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 655 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 655 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 3 915 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 3 915 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 3 915 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 ( En milliers d'Euros ) Exercice 31/12/2019 De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 ( * ) Hors couverture économique Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. ( En milliers d'Euros ) Exercice 31/12/2018 De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 5 954 3 333 0 8 339 0 2 234 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 5 954 3 333 0 8 339 0 2 234 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 5 954 3 333 0 8 339 0 2 234 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 10 250 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 10 250 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 250 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 ( En milliers d'Euros ) Exercice 31/12/2018 De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Vers Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe CASDEN est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 8866 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 9 495 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 21 507 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 20 192 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti 11 217 129 10 890 1 678 645 9 527 594 10 744 952 10 748 1 808 638 8 925 566 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 092 643 0 1 667 675 424 968 1 991 196 0 1 789 260 201 936 Prêts et créances sur la clientèle 9 113 596 0 10 970 9 102 626 8 743 008 0 19 378 8 723 630 Titres de dettes 10 890 10 890 0 0 10 748 10 748 0 0 Autres Passifs financiers au cout amorti 10 136 986 0 1 477 507 8 659 479 10 043 414 0 1 946 662 8 096 752 Dettes envers les établissements de crédit 2 295 101 0 1 041 054 1 254 047 2 588 820 0 1 286 633 1 302 187 Dettes envers la clientèle 7 412 810 0 7 861 7 404 949 6 800 416 0 6 335 6 794 081 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 429 075 0 428 592 483 654 178 0 653 694 484 Note 10 . – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat  : Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lo rsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Impôts courants -21 882 -4 049 Impôts différés 8 994 -13 580 Impôts sur le résultat -12 888 -17 629 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : Exercice 2019 Exercice 2018 en milliers d’euros taux d’impôt en milliers d’euros taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 45 674 44 638 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -2 035 -2 014 Impôts 12 888 17 629 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 56 527 60 253 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -19 462 -20 745 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 4 062 5 814 Impôts à taux réduit et activités exonérées Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger -681 -1 219 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 573 Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments 3 193 -2 052 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -12 888 -17 629 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) -22,8% -29,3% 10.2. Impôts différés  : Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Plus-values latentes sur OPCVM 0 358 Gie fiscaux -1 296 -3 802 Provisions pour passifs sociaux 876 946 Provisions pour activité d’épargne-logement 0 0 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 15 430 13 772 Autres provisions non déductibles 3 122 2 509 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -12 173 -12 524 Autres sources de différences temporelles 12 971 13 763 Impôts différés liés aux décalages temporels 18 930 15 022 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 18 930 15 022 Comptabilisés A l’actif du bilan 18 930 15 022 Au passif du bilan 0 0 Note 11 . – Autres informations . 11.1. Information sectorielle . — L’activité de la CASDEN Banque Populaire n’est pas sectorisée. 11.2. Informations sur les opérations de location . — Néant . 11.3. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2019 01/01/2019 Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative Filiales Coentreprises Principaux dirigeants Autres parties liées Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative Filiales Coentreprises Principaux dirigeants Autres parties liées Instruments de capitaux propres 572 187 31 873 524 490 91 591 30 555 Titres de créances Prêts et avances 1 744 918 1 860 855 Autres actifs 5 142 5 210 12 588 6 057 Total des actifs avec les entités liées 2 322 247 5 210 31 873 2 397 933 97 648 30 555 Dépôts 777 690 2 234 1 017 209 1 702 Titres de dette émis Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 777 690 2 234 0 1 017 209 1 702 0 Intérêts, produits et charges assimilés -14 280 26 487 37 Commissions 2 828 1 546 Résultat net sur opérations financières 12 609 1 515 11 537 1 314 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées -1 671 2 854 1 515 12 024 1 583 1 314 Engagements donnés Engagements reçus 1 449 864 1 669 858 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 0 1 449 864 0 0 1 669 858 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 18 - Périmètre de consolidation ». 11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire. Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux versées en 2019 s’élèvent à 887 milliers d’euros (784 milliers d’euros en 2018) Principes comptables : Voir Note 3 11.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence . 11.4.1.1. Partenariats et autres entreprises associées Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et les entreprises associées suivantes : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 01/01/2019 Parnasse garanties 98 964 91 592 Autres Sociétés financières 98 964 91 592 Autres Sociétés non financières Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 98 964 91 592 11.4.1.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable significatives sont les suivantes Parnasse garanties Méthode d'évaluation MEE Dividendes reçus Principaux agrégats Total actif 242 149 Total dettes 1 577 Compte de résultat Résultat d'exploitation ou PNB 3 843 Impôt sur le résultat -1 534 Résultat net 2 309 Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 116 458 Pourcentage de détention 80% Q uo te-part du groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence 93 166 Goodwill Autres 5 798 Participation dans les entreprises mises en équivalence 98 964 11.4.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes . — Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises 11.4.2. Qu o te-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Parnasse garanties 2 035 2 014 Autres 0 0 Autres établissements financiers 2 035 2 014 Autres 0 0 Autres établissements financiers 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 2 035 2 014 11.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées   11.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe CASDEN Banque Populaire. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe CASDEN Banque Populaire à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe CASDEN Banque Populaire restitue dans la note 18.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation . — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper » ). Financements (d’actifs) structurés . — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 11.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2019  : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 429 35 567 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 429 35 567 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 564 0 54 991 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 429 36 131 0 54 991 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 667 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 429 35 464 0 54 991 ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 7 426 2 286 641 1 046 897 2 144 839 — Au 31 décembre 2018 Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 655 29 828 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 655 29 828 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 582 0 53 099 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 655 30 410 0 53 099 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 667 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 655 29 743 0 53 099 ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 8 152 1 382 245 1 642 317 976 891 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 11.5.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe CASDEN Banque Populaire n’est pas sponsor d’entités structurées. » 11.6. Implantations par pays . — Néant . 11.7. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de CASDEN Total PwC Deloitte Montant % Montant % 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Missions de certification des comptes 81 108 81% 90% 90 98 100% 100% 171 206 Services autres que la certification des comptes 19 12 19% 10% 0 0 0% 0% 19 12 Total 100 120 100% 100% 90 98 100% 100% 190 218 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes 69 69% 0% 0 0% 0% 69 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes 16 16% 0% 0 0% 0% 16 Variation (%) -17% -8% -13% Note 12 . – Modalités d’élaboration des données comparatives . Néant. Note 13 . – Détail du périmètre de consolidation . 13.1. Opérations de titrisation . — Néant. 13.2. OPCVM garantis . — Néant. 13.3. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées . — Néant. 13.4. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Taux d'intérêt Taux de contrôle Méthode de consolidation (2) Partenariat ou entreprises associées I) Entité consolidante CASDEN Banque Populaire France II) Filiales Parnasse garanties (3) France 80% 66% mise en équivalence partenariat (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). (3) En cas de mise en équivalence, préciser si l’on est dans le cas d’un partenariat ou d’une entreprise associée – cf. dans la colonne (d). Supprimer (d) dans le rapport annuel publié si pas concerné et préciser que « toutes les entités consolidées par mise en équivalence sont des entreprises associées ». 13.5. Entreprises non consolidés au 31 décembre 2019 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Néant. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation Part du capital détenu en nombre d'actions Motif de non-consolidation PARNASSE NELSON France 1 000 000 Participation non consolidée car non significative INTERPROMO France 14 500 Participation non consolidée car non significative SAS FINANCE France 250 Participation non consolidée car non significative SCI TREVINS IMMOBILIER France 316 971 Participation non consolidée car non significative SCI MONTORGUEIL France 400 Participation non consolidée car non significative (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. 5.3 . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2019) Aux sociétaires, Casden Banque Populaire 1 BIS RUE JEAN WIENER 77420 CHAMPS-SUR-MARNE Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société Casden Banque Populaire relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2019 tels qu'ils sont joints au présent rapport Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d'administration le 11 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19 Nous certifions que les comptes consolidés sont au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine à la fin de l'exercice de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit Fondement de l'opinion : — Référen tiel audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d'émission de notre rapport et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5 paragraphe 1 du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l'exercice à votre société et aux entités qu'elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion ou l'annexe des comptes consolidés est le suivant : PricewaterhouseCoopers Audit : le service autre que la certification des comptes réalisé sur l'exercice 2019 concerne la mission d'organisme tiers indépendant sur les informations sur la déclaration de performance extra financière du rapport de gestion. Observation. — Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus nous attirons votre attention sur le point suivant exposé dans la note 2 de l'annexe des comptes consolidés concernant l'évolution des principes comptables résultant de l'adoption de la norme IFRS 16 « Contrats de location » à compter du 1ef janvier 2019. Justification des appréciations - Points clés de l'audit. — En application des dispositions des articles L 823-9 et R 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui selon notre jugement professionnel ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble arrêtés dans les conditions rappelées précédemment et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié principaux jugements No tr e réponse Le groupe Casden Banque Populaire est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques, résultant de l'incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent sur ses activités de prêts à la clientèle et de cautionnement de prêts consentis par des entités du Groupe BPCE. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d'un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l'origination d'un nouvel actif financier ; et d'un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l'exercice de jugement notamment pour déterminer : les critères de dégradation du risque de crédit, les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD), les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l'objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l'identification et l'évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l'audit étant donné que les provisions induites constituent des zones d'estimation significative pour l'établissement des comptes. Par ailleurs, elles font appel au jugement de la direction tant dans la répartition des encours de crédits au sein des différents statuts ainsi que dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l'appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s'élève à 95 M€ pour un encours brut de 11 332 M€ au 31 décembre 2019. Les provisions au titre des engagements de prêts et garanties s'élèvent à 56 M€ (contre 48 M€ sur l'exercice 2018). Le coût du risque sur l'exercice 2019 s'élève à 20 M€ (contre 22 M€ sur l'exercice 2018). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5, 5.11 et 7.1 de l'annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l'existence d'un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l'existence d'une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, ont effectué des contre calculs sur des échantillons de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l'information relative à IFRS 9. Enfin, nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d'audit, nous avons d'une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d'un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l'information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation »au 31 décembre 2019. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié principaux jugements No tre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d'Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l'organe central du groupe. La valeur des titres de l'organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, est déterminée sur la base de l'actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées essentiellement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s'appuient sur les plans d'affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l'exercice de valorisation. L'actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l'organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d'Epargne et Banque Populaire qui ont fait l'objet d'un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l'audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Banque ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l'estimation fait appel au jugement de la direction. La juste valeur des titres BPCE s'élève à 544,5 M€ au 31 décembre 2019, soit une variation d'oci par rapport à la valeur d'acquisition liée à ces titres de 37,5 M€ Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 9 de l'annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d'évaluation de l'organe central. De ce fait, les procédures d'audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l'organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous assurons de la démarche d'audit qu'ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l'organe central font appel à l'expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : la réalisation d'une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l'actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l'obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l'analyse des taux d'actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l'activité de l'organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, l'appréciation de l'absence d'indices / d'éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d'Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l'objet d'une prise de connaissance et d'une revue critique lors d'un précédent exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration arrêté le 11 mars 2020 et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes consolidés adressés aux sociétaires S'agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d'arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19 la direction nous a indiqué qu'ils feront l'objet d'une communication à l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l'article L 225- 102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion étant précisé que conformément aux dispositions de l'article L 823-10 de ce code les informations contenues dans cette déclaration n'ont pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires . — Dés ignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Casden Banque Populaire par votre assemblée générale du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés et du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit Au 31 décembre 2019 le cabinet Deloitte & Associés était dans la 9ème année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit dans la 11ème année Précédemment le cabinet Constantin qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés a exercé les fonctions de commissaires aux comptes de la Casden de 1984 à 2007 Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs Lors de l'établissement des comptes consolidés il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation de présenter dans ces comptes le cas échéant les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que le cas échéant de l'audit interne en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés — Objectif démarche d’audit : Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent prises individuellement ou en cumulé influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci Comme précisé par l'article L 823-10-1 du code de commerce notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur car la fraude peut impliquer la collusion la falsification les omissions volontaires les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et selon les éléments collectés l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation il collecte des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés Il est responsable de la direction de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur ces comptes — Rapport au comité audit : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre ainsi que les conclusions découlant de nos travaux Nous portons également à sa connaissance le cas échéant les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L 822-10 à L 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes Le cas échéant nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-Sur-Seine et à Paris-La Défense le 11 mai 2020. Les commissaires aux comptes : Pricewaterhousecoopers Audit : Deloitte & Associés : Nicolas MONTILLOT; Marjorie Blanc LOURME. VI. – Rapport de Gestion. Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société et sur notre site internet www.casden.fr .

08/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001423
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener,77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation au 31 mars 2020 (En milliers d'Euros) Actif 31/03/2020 31/03/2019 Caisses, Banques Centrales 5 250 5 126 Effets publics et valeurs assimilées 137 674 153 887 Créances sur les établissements de crédit 2 261 295 2 225 636 Operations avec la clientèle 8 989 947 8 697 743 Obligations et autres titres à revenu fixe 93 404 125 140 Actions et autres titres à revenu variable 36 217 35 222 Participations et autres titres détenus à long terme 145 303 614 974 Parts dans les entreprises liées 532 655 83 002 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 914 1 497 Immobilisations corporelles 73 237 77 326 Autres actifs 135 838 101 221 Comptes de régularisation 201 016 133 923 Total de l 'A ctif 12 612 750 12 254 697 Passif 31/03/2020 31/03/2019 Banques Centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 377 821 2 737 177 Operations avec la clientèle 7 709 227 6 974 706 Dettes représentées par un titre 0 0 A utres passifs 71 367 29 960 Comptes de régularisation 129 173 197 265 Provisions 87 151 80 626 Dettes subordonnées 390 618 590 751 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 1 123 129 994 121 Capitaux propres Hors FRBG 724 264 650 091 Capital souscrit 395 088 362 454 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 249 532 222 484 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 20 895 13 132 Résultat de l'exercice (+/-) 6 728 0 Total du Passif 12 612 750 12 254 697 Hors Bilan 31/03/2020 31/03/2019 Engagements donnés   E ngagements de financement 404 279 429 493 E ngagements de garantie 19 419 801 18 877 957 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus     Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 0 11 372 Engagements sur titres 267 667

14/02/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000251
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener,77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation au 3 1 déc embre 2019 (En milliers d'Euros) Actif 31/12/2019 31/12/2018 Caisses, Banques Centrales 5 143 5 093 Effets publics et valeurs assimilées 121 899 150 332 Créances sur les établissements de crédit 2 091 662 1 990 609 Op é rations avec la clientèle 8 952 206 8 587 291 Obligations et autres titres à revenu fixe 114 620 116 794 Actions et autres titres à revenu variable 36 874 31 714 Participations et autres titres détenus à long terme 145 037 579 975 Parts dans les entreprises liées 532 655 83 002 Op é rations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 953 1 431 Immobilisations corporelles 74 318 78 445 Autres actifs 130 495 98 424 Comptes de régularisation 128 432 171 400 Total de l'Actif 12 334 294 11 894 510 Passif 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 291 055 2 589 700 Op é rations avec la clientèle 7 412 175 6 799 728 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 31 740 26 208 Comptes de régularisation 256 381 131 662 Provisions 80 969 79 455 D ettes subordonnées 390 612 590 735 F onds pour risques bancaires généraux (FRBG) 1 123 129 994 121 C apitaux propres hors FRBG 748 233 682 901 Capital souscrit 386 310 355 354 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 249 532 222 483 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 20 895 13 132 Résultat de l'exercice (+/-) 39 475 39 911 Total du Passif 12 334 294 11 894 510 Hors Bilan 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés     E ngagements de financement 371 655 397 794 E ngagements de garantie 19 013 472 17 991 361 E ngagements sur titres 667 667 Engagements reçus     E ngagements de financement 0 0 E ngagements de garantie 0 11 372 E ngagements sur titres 0 0

13/11/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904828
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener,77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation au 30 septembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif 30/09/2019 30/09/2018 Caisses, Banques Centrales 5 139 5 148 Effets publics et valeurs assimilées 132 711 152 731 Créances sur les établissements de crédit 2 033 150 2 045 396 Op é rations avec la clientèle 8 908 322 8 495 784 Obligations et autres titres à revenu fixe 121 499 114 137 Actions et autres titres à revenu variable 37 107 27 584 Participations et autres titres détenus à long terme 174 359 559 981 Parts dans les entreprises liées 532 655 83 002 Op é rations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 142 1 563 Immobilisations corporelles 75 375 79 625 Autres actifs 121 378 90 910 Comptes de régularisation 72 555 64 547 Total de l'actif 12 215 392 11 720 408 Passif 30/09/2019 30/09/2018 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 395 560 2 292 931 Op é rations avec la clientèle 7 312 834 6 647 945 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 46 996 24 853 Comptes de régularisation 156 764 184 847 Provisions 83 371 74 398 Dettes subordonnées 490 686 865 962 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 994 224 994 121 Capitaux propres hors FRBG 734 957 635 351 Capital souscrit 378 260 347 714 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 249 532 222 484 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 20 895 13 132 Résultat de l'exercice (+/-) 34 249 0 T otal du passif 12 215 392 11 720 408 Hors Bilan 30/09/2019 30/09/2018 Engagements donnés     Engagements de financement 367 618 391 141 Engagements de garantie 18 654 259 17 162 934 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus     Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 11 372 11 372 Engagements sur titres 667 0

19/07/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1903760
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener,77420 Champs - sur - Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Situation au 30 juin 2019 . (En milliers d'Euros.) Actif 30/06/2019 30/06/2018 Caisses, banques centrales 5 106 5 170 Effets publics et valeurs assimilées 142 217 141 921 Créances sur les établissements de crédit 2 116 491 2 010 732 Op é rations avec la clientèle 8 839 499 8 455 394 Obligations et autres titres à revenu fixe 121 395 106 702 Actions et autres titres à revenu variable 37 528 27 973 Participations et autres titres détenus à long - terme 172 288 559 980 Parts dans les entreprises liées 532 655 83 002 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 346 1 630 Immobilisations corporelles 76 122 81 501 Autres actifs 111 549 82 415 Comptes de régularisation 77 551 98 760 Total de l'actif 12 233 747 11 655 180 Passif 30/06/2019 30/06/2018 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 523 254 2 364 928 Op é rations avec la clientèle 7 129 837 6 526 561 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 44 880 25 322 Comptes de régularisation 148 679 170 008 Provisions 84 240 79 779 Dettes subordonnées 590 725 865 939 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG) 994 224 994 121 Capitaux propres hors FRBG 717 908 628 522 Capital souscrit 370 028 339 877 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 249 532 222 484 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 1 008 Report à nouveau 20 895 13 132 Résultat de l'exercice (+/-) 25 432 0 Total du passif 12 233 747 11 655 180 Hors - bilan 30/06/2019 30/06/2018 Engagements donnés : Engagements de financement 398 487 367 366 Engagements de garantie 18 063 655 16 594 061 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 11 372 11 372 Engagements sur titres 667 0

14/06/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1902958
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux. ( Exercice 2018 .) A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2018 . I. — Bilan et hors bilan . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Caisses, banques centrales 5 093 7 249 Effets publics et valeurs assimilées 3.3 150 332 131 314 Créances sur les établissements de crédit 3.1 1 990 609 3 671 407 Opé rations avec la clientèle 3.2 8 587 291 8 598 066 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.3 116 794 107 574 Actions et autres titres à revenu variable 3.3 31 714 31 203 Participations et autres titres détenus à long terme 3.4 579 975 548 572 Parts dans les entreprises liées 3.4 83 002 83 002 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 431 1 827 Immobilisations corporelles 78 445 73 881 Autres actifs 98 424 80 948 Comptes de régularisation 171 400 134 553 Total de l'actif 11 894 510 13 469 596 Hors - bilan Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés  : Engagements de financement 397 794 397 917 Engagements de garantie 17 991 361 15 596 764 Engagements sur titres 667 6 479 Passif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 3.1 2 589 700 3 940 592 Opé rations avec la clientèle 3.2 6 799 728 6 283 308 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 26 208 23 675 Comptes de régularisation 131 662 133 890 Provisions 3.9 79 455 80 639 Dettes subordonnées 3.10 590 735 1 386 733 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG) 3.11 994 121 998 258 Capitaux propres hors FRBG 3.12 682 901 622 501 Capital souscrit 355 354 329 131 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 222 483 220 598 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 1 008 Report à nouveau 13 132 7 165 Résultat de l'exercice (+/-) 39 911 12 578 Total du passif 11 894 510 13 469 596 Hors - bilan Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 11 372 11 372 Engagements sur titres 0 0 II. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Intérêts et produits assimilés 5.1 299 400 269 080 Intérêts et charges assimilées 5.1 -142 720 -168 837 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 5.2 16 627 17 189 Commissions (produits) 5.3 59 120 54 688 Commissions (charges) 5.3 -62 386 -75 075 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 0 0 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 5.5 2 026 71 530 Autres produits d'exploitation bancaire 6 754 3 893 Autres charges d'exploitation bancaire -4 490 -7 421 Produit net bancaire 174 331 165 047 Charges générales d'exploitation -86 403 -80 610 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -7 099 -4 431 Résultat brut d'exploitation 80 829 80 006 Coût du risque 5.8 -42 622 -9 459 Résultat d'exploitation 38 207 70 547 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 165 267 258 Résultat courant avant impôt 38 372 337 805 Résultat exceptionnel -24 394 Impôt sur les bénéfices -3 582 -8 302 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 5 145 -317 319 Résultat net 39 911 12 578 III. — Annexe aux états financiers. Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité CASDEN comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d' Épargne comprend les Caisses d' Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d' Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d' Épargne . BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, société cotée détenue à 71,0227 % sont organisées autour de trois grands pôles : la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis) ; la Banque de Grande Clientèle ; et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . — En 2018 475M€ des emprunts subordonnés à terme ont été remboursés, il reste 590M€ d’emprunts non échus, dont 300M€ font l’objet d’une provision pour risques et charges sur leur résiliation future de 8M€. À compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’estimation des engagements non douteux présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale sont alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. L’impact du changement de modalités de calcul se traduit par une charge de 34 M€ en compte de résultat au poste Coût du risque. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant. Note 2. – Principes et méthodes comptables . 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de CASDEN sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2018. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2018 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1. Opérations en devises . — CASDEN n’a aucune activité en devises. 2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — CASDEN ne réalise pas d’opérations de pension. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Provisions constituées au titre du risque de crédit sur les encours sains . Suite à la mise en œuvre de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018, la Casden a décidé de modifier les modalités d’évaluation des encours non douteux qui sont désormais alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés (à l’exception des titres et des créances de location financement) – qui conduit à constater des provisions dès lors que le risque de crédit de la contrepartie s’est significativement dégradé. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit repose sur les critères suivants : Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an depuis la comptabilisation initiale (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; Les dépréciations calculées sur les S2 couvrent la perte attendue à maturité pour les contrats S2 Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent ; Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuient la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes du Groupe BPCE lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de disponibilité de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. Pour les instruments financiers en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont évaluées également principalement sur une base individuelle, en fonction des caractéristiques de chaque contrat. Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en Statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif et du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; Probabilités de défaut (PD) jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans - associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation à retenir. Le dispositif de validation des paramètres ci-dessus s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe BPCE. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en Comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Des provisions collectives peuvent être estimées par les différents établissements du groupe, correspondant à des provisions dites « sectorielles ». Les établissements du groupe ont ainsi la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir si nécessaire des provisions sectorielles complémentaires. Casden a constitué une provision sectorielle sur les crédits distribués à Mayotte d’un montant de 7 355 K€ Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 2.3.3. Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. À la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. À la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. À la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers . — CASDEN n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers. Immobilisations incorporelles et corporelles Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). Immobilisations incorporelles . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Équipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.5. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 2.3.6. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. 2.3.7. Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. À moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. Les indemnités de fin de carrières sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. 31/12/2018 CAR-BP 31/12/2017 CAR-BP Taux d’actualisation 1,56% 1,32% Taux d’inflation 1,70% 1,70% T a ble de mortalité utilisée TGH05 TGF05 TGH05 TGF05 duration 13,8 14,5 2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 2.3.9 Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. À la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.11. Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 2.3.12. Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’ Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). CASDEN a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigibles au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 6 934 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) engendrent un remboursement de 389 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces et cautions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 13 089 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2018, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2018. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 901 milliers d’euros dont 766 milliers d’euros comptabilisés en charge et 135 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 448 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Note 3. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1. Opérations interbancaires  : Actif (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Créances à vue 19 090 100 342 Comptes ordinaires 19 090 100 342 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 1 970 458 3 571 072 Comptes et prêts à terme 1 970 458 3 571 072 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées 1 061 -7 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 1 990 609 3 671 407 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 19 011 milliers d'euros à vue et 1 945 531 milliers d'euros à terme. Passif (En milliers d’euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dettes à vue 22 143 11 657 Comptes ordinaires créditeurs 22 143 11 657 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 2 564 339 3 920 753 Comptes et emprunts à terme 2 564 339 3 920 753 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 0 Dettes rattachées 3 218 8 182 Total 2 589 700 3 940 592 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 307 milliers d'euros à vue et 2 171 905 milliers d'euros à terme. 3.2. Opérations avec la clientèle  : 3.2.1. Opération sur la clientèle  : Actif 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires débiteurs 8 241 200 019 Créances commerciales 0 5 070 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 1 228 058 1 134 123 Crédits à l'équipement 41 309 32 827 Crédits à l'habitat 7 201 384 7 127 168 Autres crédits à la clientèle 3 499 2 706 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 7 500 4 493 Autres 22 173 Autres concours à la clientèle 8 481 772 8 301 490 Créances rattachées 13 420 14 179 Créances douteuses 149 586 141 254 Dépréciations des créances sur la clientèle -65 728 -63 946 Total 8 587 291 8 598 066 Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Livret A 0 0 PEL / CEL 0 0 Autres comptes d'épargne à régime spécial (*) 6 768 551 6 220 525 Comptes d'épargne à régime spécial 6 768 551 6 220 525 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 10 812 41 621 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 18 755 19 613 Dettes rattachées 1 610 1 549 Total 6 799 728 6 283 308 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 A vue À terme Total A vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 6 335 0 6 335 36 601 0 36 601 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 4 477 4 477 0 5 020 5 020 Total 6 335 4 477 10 812 36 601 5 020 41 621 3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : ( En milliers d'Euros ) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 23 549 0 0 0 0 Entrepreneurs individuels 0 0 0 0 0 Particuliers 8 442 001 143 490 -59 632 81 273 -46 239 Administrations privées 11 046 956 -956 0 0 Administrations publiques et Sécurité Sociale 0 5 141 -5 141 0 0 Autres 26 837 0 0 0 0 Total au 31/12/2018 8 503 433 149 587 -65 729 -46 239 Total au 31/12/2017 8 520 758 141 254 -63 946 80 114 -41 948 3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 3.3.1. Portefeuille titres  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 138 127 10 462 0 148 589 0 119 248 10 533 0 129 781 Créances rattachées 0 1 757 24 0 1 781 0 1 509 24 0 1 533 Dépréciations 0 -38 0 0 -38 0 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 139 846 10 486 0 150 332 0 120 757 10 557 0 131 314 Valeurs brutes 0 116 446 0 0 116 446 0 106 955 0 0 106 955 Créances rattachées 0 1 621 0 0 1 621 0 1 369 0 0 1 369 Dépréciations 0 -1 273 0 0 -1 273 0 -750 0 0 -750 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 116 794 0 0 116 794 0 107 574 0 0 107 574 Montants bruts 0 31 812 0 0 31 812 0 31 447 0 0 31 447 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -98 0 0 -98 0 -244 0 0 -244 Actions et autres titres à revenu variable 0 31 714 0 0 31 714 0 31 203 0 0 31 203 Total 0 288 354 10 486 0 148 508 0 259 534 10 557 0 270 091 Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 148 589 milliers d’euros. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élève à 261 milliers d’euros au 31 décembre 2018. — Obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 78 078 0 78 078 0 75 256 0 75 256 Titres non cotés 0 37 095 0 37 095 0 30 949 0 30 949 Titres prêtés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 1 621 0 1 621 0 1 369 0 1 369 Total 0 116 794 0 116 794 0 107 574 0 107 574 Dont titres subordonnés 0 0 0 0 0 14 590 0 14 590 Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 1 273 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 750 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 648 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 2 956 milliers d’euros au 31 décembre 2017. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 7 774 0 7 774 0 141 0 141 Titres non cotés 0 23 940 0 23 940 0 31 062 0 31 062 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 31 714 0 31 714 0 31 203 0 31 203 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 31 505 milliers d’euros d’OPCVM dont 7 774 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2018 (contre 31 139 milliers d’euros d’OPCVM dont 6 628 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2017). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 98 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 69 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 9 741 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 10 666 milliers au 31 décembre 2017. 3.3.2. Évolution des titres d’investissement  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2018 Effets publics 10 557 0 0 0 0 -70 0 0 10 486 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 10 557 0 0 0 0 -70 0 0 10 486 3.3.3. Reclassements d’actifs . — CASDEN n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : 3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : En milliers d'euros 01/01/2018 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2018 Participations et autres titres détenus à long terme 589 697 31 433 218 0 0 620 912 Parts dans les entreprises liées 83 002 0 0 0 0 83 002 Valeurs brutes 672 699 31 433 218 0 0 703 914 Participations et autres titres à long terme -41 125 -30 218 0 0 -40 937 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Dépréciations -41 125 -30 218 0 0 -40 937 Immobilisations financières nettes 631 574 31 403 436 0 0 662 977 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 439 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (idem 31 décembre 2017). Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (6 155 milliers d’euros). CASDEN Banque Populaire a souscris à l’émission du TSSDI BPCE pour 20 040 milliers d’euros. La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 468 655 milliers d’euros. La plus-value latente s’élève à 35 701 milliers d’euros. 3.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en millions d’euros. Désignation de la valeur Capitaux Propres Résultat Exercice % Capital détenu par le groupe % Capital détenu par Montants (en milliers d'euros) Valeur brute comptable Provisions Valeur nette comptable 31/12/2017 31/12/2017 CASDEN CASDEN 31/12/2017 Début exercice Fin exercice Début exercice Dotation Reprise Fin exercice Début exercice Fin exercice Parts dans les entreprises liées 83 002 83 002 83 002 83 002 Inter promo 355 -18 100,00 217 217 0 0 217 217 SAS Finance 1 713 286 100,00 2 038 2 038 0 0 2 038 2 038 SCI Montorgueil 4 415 485 0,25 2 2 0 0 2 2 Parnasse Garanties 111 943 1 400 80,00 79 745 79 745 0 0 79 745 79 745 Parnasse Nelson 1 460 463 100,00 1 000 1 000 0 0 1 000 1 000 Titres de participation 547 150 557 011 542 753 552 813 BPCE (1) 16 177 634 390 468 2,86 462 887 468 655 0 0 462 887 468 655 SGCB 143 235 23 788 9,90 20 647 20 647 0 0 20 647 20 647 BDP 64 910 12 726 9,90 8 798 8 798 1 798 1 798 7 000 7 000 Filia le MAIF 321 518 12 747 5,000 5 714 5 714 0 0 5 714 5 714 Parnasse MAIF 432 859 37 850 19,97 24 368 24 368 0 0 24 369 24 368 SCI Trevins immobilier 6 558 -69 28,57 4 438 4 438 2 311 2 311 2 127 2 127 BP Développement 694 147 40 781 3,16 19 809 23 902 22 22 19 787 23 880 Divers < 1000 K€ 489 489 267 3 203 67 222 422 Autres titres détenus à long terme > 1500 K€ 42 547 63 808 5 820 27 069 SNC PONTHIEU 5 8 169 8 169 8 169 8 169 0 GIE PMT 15 437 15 437 15 437 15 437 0 0 GIE GNIFI 5 801 5 801 5 801 5 801 0 0 GIE KONIAMBO T1 3 038 3 038 3 038 3 038 0 0 GIE KONIAMBO T2 4 238 4 238 4 238 4 238 0 0 TSSDI BPCE 20 040 0 0 20 040 DIVERS 5 864 7 085 44 26 14 56 5 820 7 029 CREANCES RATTACHEES 93 93 TSSDI BPCE 93 93 Total général 672 699 703 914 41 125 29 217 40 937 631 574 662 977 (1) Pour BPCE les capitaux propres et résultat de l'exercice sont arrêtés au 31/12/2018 3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SCI MONTORGUEIL 1 bis rue Jean Wiener 77420 Champs-sur-Marne SCI SCI TREVINS IMMOBILIER 40 Rue de la Boëtie 75008 Paris SCI SNC PMT FINANCEMENT 1200 Ave du docteur Maurice Donat 06250 Mougins SNC SNC PONTHIEU 5 Étang Z'abricots immeuble AGORA 97200 Fort-de-France SNC SNC KONIAMBO POWER 16 Route du Vélodrome 98807 Nouméa SNC GIE GNIFI 37 Ave Henri Lafleur 98849 Nouméa Cedex GIE 3.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : ( En milliers d' E uros ) Établissements de crédit Autres entreprises 31/12/2018 31/12/2017 Créances 0 19 130 19 130 207 392 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 0 3 019 3 019 226 900 Dont subordonnées 0 0 0 192 527 Engagements donnés 0 975 975 1 560 Engagements de financement 0 975 975 1 560 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Total 23 124 435 852 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée 3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles  : 3.5.1. Immobilisations incorporelles  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Valeurs brutes 23 710 244 -598 0 23 356 Droits au bail et fonds commerciaux 92 0 0 0 92 Logiciels 23 458 0 -598 348 23 208 Autres 160 244 0 -348 56 Amortissements et dépréciations -21 883 -640 598 0 -21 925 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 0 0 0 Logiciels -21 883 -640 598 0 -21 925 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 1 827 -396 0 0 1 431 3.5.2. Immobilisations corporelles  : ( En milliers d'Euros ) 01/01/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Valeurs brutes 113 449 12 966 -11 498 0 114 917 Immobilisations corporelles d'exploitation 113 438 12 966 -11 498 -306 114 600 Terrains (1) 2 399 0 -859 4 886 6 426 Constructions (1) 18 652 0 -4 649 52 642 66 645 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 92 387 12 966 -5 990 -57 834 41 529 Immobilisations hors exploitation 11 0 0 306 317 Amortissements et dépréciations -39 568 -6 458 9 554 0 -36 472 Immobilisations corporelles d'exploitation -39 568 -6 458 9 554 0 -36 472 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -11 229 -2 737 3 641 0 -10 325 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -28 339 -3 721 5 913 0 -26 147 Immobilisations hors exploitation 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 73 881 6 508 -1 944 0 78 445 (1) CASDEN a mis en exploitation son nouveau siège social à CHAMPS SUR MARNE le 12 mars 2018, pour une valeur brute de l’immeuble de 52 554 milliers d’euros et une valeur du terrain de 4 886 milliers d’euros. 3.6. Dettes représentées par un titre . — CASDEN n’a pas de dettes représentées par un titre. 3.7. Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 38 20 97 46 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 7 552 0 6 763 Créances et dettes sociales et fiscales 34 984 5 462 35 879 4 734 Dépôts de garantie reçus et versés 18 345 11 23 543 3 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 45 057 13 163 21 429 12 129 Total 98 424 26 208 80 948 23 675 3.8 . Comptes de régularisation ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 0 7 0 0 Charges et produits constatés d'avance 19 684 65 564 19 247 65 896 Produits à recevoir/Charges à payer 30 928 63 461 23 162 60 723 Valeurs à l'encaissement 0 0 0 0 Autres 120 788 2 630 92 144 7 271 Total 171 400 131 662 134 553 133 890 3.9. Provisions  : 3.9.1. Tableau de variations des provisions  : En milliers d'euros 01/01/2018 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2018 Provisions pour risques de contrepartie 18 092 60 809 0 -26 485 52 416 Provisions pour engagements sociaux 7 525 7 904 0 -8 034 7 395 Provisions pour PEL/CEL 37 37 0 -74 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 3 265 3 265 0 -3 339 3 191 Autres 51 720 52 621 0 -87 888 16 453 Autres provisions pour risques 54 985 55 886 0 -91 227 19 644 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 80 639 124 636 0 -125 820 79 455 3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 01/01/2018 Dotations (3) Utilisations Reprises (3) 31/12/2018 Dépréciations sur créances sur la clientèle 63 946 83 645 -6 674 -75 187 65 730 Dépréciations sur autres créances 42 119 594 0 -368 42 346 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 106 065 84 239 -6 674 -75 555 108 076 Provisions sur engagements hors bilan (1) 4 198 35 346 0 -4 297 35 247 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 13 894 25 462 0 -22 188 17 168 Autres provisions 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 18 092 60 809 0 -26 485 52 416 Total 124 157 145 048 -6 674 -102 040 160 492 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). 3.10. Dettes subordonnées  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Dettes subordonnées à durée déterminée 590 000 1 104 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 280 506 Dépôts de garantie à caractère mutuel 484 484 Dettes rattachées 251 1 743 Total 590 735 1 386 733 CASDEN a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Montant (En milliers d'euros) Devise Date d'émission Prix d'émission Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non indéterminée Titres subordonnes à durée indéterminée Emprunts subordonnes à durée indéterminée Emprunts subordonnes à terme 590 000 100 000 EUR 27/06/2014 100% E3M 1,9400 27/06/2024 100 000 EUR 12/12/2014 100% E3M 2,0900 12/12/2024 100 000 EUR 18/12/2015 100% E3M 2,3500 18/12/2025 50 000 EUR 27/06/2016 100% E3M 2,6400 29/06/2026 100 000 EUR 26/09/2016 100% E3M 2,3100 28/09/2026 140 000 EUR 30/03/2017 100% E3M 1,7500 30/03/2022 Dépôts de garantie à caractère mutuel 484 EUR (1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois 3.11. Fonds pour risques bancaires généraux  : (En milliers d'Euros) 01/01/2018 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2018 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 998 258 0 -4 137 0 994 121 Total 998 258 0 -4 137 0 994 121 Au 31 décembre 2018, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 17 830 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 7 183 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. 3.12. Capitaux propres  : ( En milliers d'Euros ) Capital Primes d'émission Réserves / autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31/12/2016 304 024 544 220 423 12 790 537 781 Mouvements de l'exercice 25 107 51 477 8 348 -212 84 720 Total au 31/12/2017 329 131 52 021 228 771 12 578 622 501 Variation de capital 26 223 0 0 0 26 223 Résultat de la période 0 0 0 39 911 39 911 Distribution de dividendes 0 0 0 -4 724 -4 724 Changement de méthode 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 6 844 -7 854 -1 010 Total au 31/12/2018 355 354 52 021 235 615 39 911 682 901 Le capital social de CASDEN Banque Populaire s’élève à 355 354 milliers d’euros, soit 41 806 328 parts sociales d’une valeur de 8,50 euros chacune, détenues par les sociétaires. 3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2018 Total des emplois 1 309 109 1 000 044 3 980 499 4 555 375 0 10 845 026 Effets publics et valeurs assimilées 1 781 40 261 87 828 20 462 0 150 332 Créances sur les établissements de crédit 885 596 150 013 705 000 250 000 0 1 990 609 Opérations avec la clientèle 420 111 805 743 3 109 369 4 252 068 0 8 587 291 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 621 4 026 78 302 32 845 0 116 794 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 8 986 005 200 943 266 464 526 750 0 9 980 162 Dettes envers les établissements de crédit 2 191 871 200 000 121 078 76 750 0 2 589 700 Opérations avec la clientèle 6 793 400 943 5 385 0 0 6 799 728 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 734 0 140 000 450 000 0 590 734 Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 4.1. Engagements reçus et donnés  : 4.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 397 794 397 917 Ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres ouvertures de crédits confirmés 397 794 397 917 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 397 794 397 917 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 4.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 2 295 2 238 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 2 295 2 238 D'ordre de la clientèle 17 989 066 15 594 526 Cautions immobilières 0 0 Cautions administratives et fiscales 0 0 Autres cautions et avals donnés 17 925 207 15 578 208 Autres garanties données 63 859 16 318 Total des engagements de garantie donnés 17 991 361 15 596 764 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 11 372 11 372 Total des engagements de garantie reçus 11 372 11 372 4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 1 089 322 1 038 451 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 1 669 974 0 1 801 746 Total 1 089 322 1 669 974 1 038 451 1 801 746 Au 31 décembre 2018, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 886 421 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE EBCE Immo contre 924 099 milliers d’euros au 31 décembre 2017, 202 901 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 92 598 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les autres engagements concernent : Engagement reçus : 1 669 859 milliers d’euros de garantie reçue de Parnasse Garanties contre 1 801 630 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Parnasse Garanties est destinées, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par CASDEN et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies. 4.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : 4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 1 824 566 0 1 824 566 -10 838 1 950 566 0 1 950 566 -16 331 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 1 824 566 0 1 824 566 -10 838 1 950 566 0 1 950 566 -16 331 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations fermes 1 824 566 0 1 824 566 -10 838 1 950 566 0 1 950 566 -16 331 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 950 000 0 950 000 -865 950 000 0 950 000 -2 769 Options de taux d'intérêt 950 000 0 950 000 -865 950 000 0 950 000 -2 769 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 950 000 0 950 000 -865 950 000 0 950 000 -2 769 Total instruments financiers et change à terme 2 774 566 0 2 774 566 -11 703 2 900 566 0 2 900 566 -19 100 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de CASDEN sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations. 4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 724 566 1 100 000 0 0 1 824 566 750 566 1 200 000 0 0 1 950 566 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 724 566 1 100 000 0 0 1 824 566 750 566 1 200 000 0 0 1 950 566 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 950 000 0 0 950 000 0 950 000 0 0 950 000 Options de taux d'intérêt 0 950 000 0 0 950 000 0 950 000 0 0 950 000 Total 724 566 2 050 000 0 0 2 774 566 750 566 2 150 000 0 0 2 900 566 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 31/12/2018 31/12/2017 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -5 694 -6 009 0 -11 703 -7 163 -9 175 -2 762 0 -19 100 4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : ( En milliers d'Euros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2018 Opérations fermes 520 000 1 095 012 209 554 1 824 566 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 520 000 1 095 012 209 554 1 824 566 Opérations conditionnelles 750 000 200 000 0 950 000 Opérations sur marchés organisés 750 000 200 000 0 950 000 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Total 1 270 000 1 295 012 209 554 2 774 566 Note 5. – Informations sur le compte de résultat . 5.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 30 103 -52 794 -22 691 30 955 -77 749 -46 794 Opérations avec la clientèle 190 613 -2 285 188 328 200 866 -2 495 198 371 Obligations et autres titres à revenu fixe 7 206 -5 055 2 151 4 840 -3 491 1 349 Dettes subordonnées 72 499 -74 479 -1 980 30 727 -70 330 -39 603 Autres -1 021 -8 107 -9 128 1 692 -14 772 -13 080 Total 299 400 -142 720 156 680 269 080 -168 837 100 243 5.2. Revenus des titres à revenu variable  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Actions et autres titres à revenu variable 536 351 Participations et autres titres détenus à long terme 16 091 16 838 Parts dans les entreprises liées 0 0 Total 16 627 17 189 5.3. Commissions  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 0 -61 399 -61 399 0 -63 218 -63 218 Opérations avec la clientèle 23 659 -12 23 647 26 111 -17 26 094 Opérations sur titres 0 0 0 0 0 0 Moyens de paiement 6 -54 -48 23 -52 -29 Opérations de change 0 0 0 0 0 0 Engagements hors-bilan 31 598 -921 30 677 26 885 -11 788 15 097 Prestations de services financiers 3 857 0 3 857 1 669 0 1 669 Activités de conseil 0 0 0 0 0 0 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total 59 120 -62 386 -3 266 54 688 -75 075 -20 387 5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . — CASDEN n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation. 5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -416 0 -416 40 0 40 Dotations -566 0 -566 0 0 0 Reprises 150 0 150 40 0 40 Résultat de cession 2 442 0 2 442 71 490 0 71 490 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total 2 026 0 2 026 71 530 0 71 530 5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 0 0 0 0 0 0 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières 0 0 0 3 0 3 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges accessoires 6 754 -4 490 2 264 3 890 -7 421 -3 531 Total 6 754 -4 490 2 264 3 893 -7 421 -3 528 5.7. Charges générales d'exploitation  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Frais de personnel  : Salaires et traitements -24 035 -23 528 Charges de retraite et assimilées -3 287 -3 430 Autres charges sociales -7 892 -9 297 Intéressement des salariés -2 943 -328 Participation des salariés -897 -912 Impôts et taxes liés aux rémunérations -2 981 -1 488 Total des frais de personnel -42 035 -38 983 Autres charges d'exploitation  : Impôts et taxes -3 259 -4 629 Autres charges générales d'exploitation -41 109 -36 998 Total des autres charges d'exploitation -44 368 -41 627 Total -86 403 -80 610 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 183 cadres et 328 non-cadres , soit un total de 511 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. 5.8. Coût du risque  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -82 691 74 379 -1 186 1 200 -8 298 -82 449 78 531 -2 045 295 -5 668 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Provisions Engagements hors bilan (1) -35 346 4 297 0 0 -31 049 -8 753 9 339 0 0 586 Provisions pour risque clientèle -25 463 22 188 0 0 -3 275 -7 993 3 616 0 0 -4 377 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -143 500 100 864 -1 186 1 200 -42 622 -99 195 91 486 -2 045 295 -9 459 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 0 Reprises de dépréciations utilisées 6 674 7 647 Reprises de provisions devenues sans objet 0 Reprises de provisions utilisées 0 Total reprises nettes 6 674 7 647 (1) Impact du changement des modalités d’évaluation des encours sensibles non douteux qui sont depuis le 1er janvier 2018 alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) 5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 189 0 0 189 -404 0 0 -404 Dotations -29 0 0 -29 -406 0 0 -406 Reprises 218 0 0 218 2 0 0 2 Résultat de cession 0 0 -24 -24 267 537 0 125 267 662 Total 189 0 -24 165 267 133 0 125 267 258 5.10. Résultat exceptionnel  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits exceptionnels 89 731 Régularisation TVA 86 226 Intérêts moratoires 303 Divers 3 202 Charges exceptionnelles -113 -337 Indemnités SAFETIC -333 Régularisation TVA -111 Divers -2 -4 5.11. Impôt sur les bénéfices  : 5.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2018 — CASDEN est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés, acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi  : ( En milliers d'Euros ) Bases imposables aux taux de 33,33% 19,00% 15,00% Au titre du résultat courant -236 278 Au titre du résultat exceptionnel 0 -236 0 278 Imputations des déficits 0 Bases imposables -236 0 278 Base Effet intégration fiscale -4 0 IS de base CASDEN 0 -42 + Contributions 3,3% 0 -1 + majoration de 10,70% (loi de Finances rectificative 2014) 0 0 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 8 137 0 Impôt comptabilisé 8 137 -43 Impôt des territoires Outre - Mer -4 279 Taxe sur les distributions 0 Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés -7 897 Provisions pour impôts divers 500 Total -3 539 -43 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7 297 milliers d’euros. Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, CASDEN établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2018 aux organes de direction s’élèvent à 784 milliers d’euros. 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2018, CASDEN n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. I V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels (Exercice clos le 31 décembre 2018 ) Aux sociétaires , Casden Banque Populaire 1 BIS RUE JEAN WIENER 77420 CHAMPS-SUR-MARNE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 Janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui n’est pas mentionné dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels est le suivant : PricewaterhouseCoopers Audit : Le service autre que la certification des comptes réalisé sur l’exercice 2018 concerne la mission d’organisme tiers indépendant sur les informations sur la déclaration de performance extra-financière du rapport de gestion. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation/provision individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Casden est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations/provisions déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations/provisions sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, dans le cadre d’un changement d’estimation des provisions collectives antérieurement comptabilisées, votre Banque a décidé d’enregistrer, dans ses comptes sociaux, des provisions pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces provisions sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux perte en cas de défaut, les informations prospectives, …), complétées le cas échéant par des dotations déterminées sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions/dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des provisions pour pertes attendues IFRS 9 de statut 2 que dans l’appréciation du niveau de dépréciation individuelle des encours de crédits en risque avéré. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie s’élèvent à 10 644 M € au 31 décembre 2018. Le stock de dépréciation et provision sur les encours de crédits s’élève à 65,7 M € pour un encours brut de 8 653 M € au 31 décembre 2018. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 42,6 M € (contre 9,5 M € sur l’exercice 2017). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2 .3.2, 3.2, 3.9.2 et 5.8 de l’annexe. Provision des encours de crédits pour pertes attendues – provisionnement collectif . Nos travaux ont principalement consisté à: vérifier l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, nous assurer du correct flux de données entre la Casden et BPCE nécessaires aux calculs de provisions, une revue critique des travaux des auditeurs du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : ont vérifié l’existence d’une gouvernance revoyant fréquemment le caractère approprié des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions ; ont apprécié la pertinence des paramètres utilisés pour les calculs des provisions au 31 décembre 2018, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits pour certains établissements. Par ailleurs, nous nous sommes également assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 . Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non - recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations/provisions. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Votre Banque Populaire détient des titres BPCE S.A. qui sont enregistrés à leur coût d’acquisition et à la clôture de chaque exercice ce coût d’acquisition est comparé à la valeur d’utilité. Si la valeur d’utilité est inférieure au coût d’acquisition, une dépréciation est comptabilisée à hauteur de la différence. La valeur d’utilité des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont évaluées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice d’évaluation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, évalués sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Banque, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 468,7 MILLION D’EUROS au 31 décembre 2018. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 1.3, 2.3, et 3.4 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit relatives à ces travaux sont menées à notre demande par le collège des commissaires aux comptes de l’organe central, dont nous faisons une revue critique des conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre. Dans le cadre des travaux réalisés, les commissaires aux comptes de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Nous avons également apprécié le caractère approprié des informations publiées en annexe. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Nous attestons que la déclaration de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes annuels et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations relatives au gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-37-3 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Casden Banque Populaire par l’ assemblée générale du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2018 , le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 10 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 8 ème année. Précédemment, le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaire aux comptes de la Casden de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-la Défense, le 29 avril 2019 Les commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit  : Deloitte & Associés  : Nicolas MONTILLOT  ; Marjorie Blanc LOURME  ; Associé , Associée . B. — Comptes consolidés. I . — Rapport financier . 5.1 . Comptes consolidés IFRS de l’entité CASDEN au 31 décembre 2018  : 5.1.1 . Compte de résultat consolidé  : ( En milliers d'Euros ) Notes Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 224 603 Intérêts et charges assimilées 4.1 -70 210 Commissions (produits) 4.2 58 912 Commissions (charges) 4.2 -62 378 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 7 045 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 16 094 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.7 Produit net des activités d'assurance 9.2.1 0 Produits des autres activités 4.6 158 Charges des autres activités 4.6 2 115 Produit net bancaire 176 339 Charges générales d'exploitation 4.7 -86 540 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -5 809 Résultat brut d'exploitation 83 990 Coût du risque de crédit 7.1.1 -22 424 Résultat d'exploitation 61 566 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 12.4.2 2 014 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -1 313 Variations de valeur des écarts d'acquisition 3.5.2 0 Résultat avant impôts 62 267 Impôts sur le résultat 11.1 -17 629 Résultat net 44 638 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18 0 Résultat net part du groupe 44 638 ( En milliers d'Euros ) Notes Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 5.1 219 885 Intérêts et charges assimilées 5.1 -107 469 Commissions (produits) 5.2 55 325 Commissions (charges) 5.2 -75 085 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 5.3 4 453 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 5.4 28 992 Produits des autres activités 5.6 490 Charges des autres activités 5.6 -4 296 Produit net bancaire 122 295 Charges générales d'exploitation 5.7 -80 717 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -4 431 Résultat brut d'exploitation 37 147 Coût du risque 5.8 -2 879 Résultat d'exploitation 34 268 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 7.2 1 017 Gains ou pertes sur autres actifs -140 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 35 145 Impôts sur le résultat 5.9 -3 389 Résultat net 31 756 Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du groupe 31 756 5.1.2. Résultat global : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Résultat net 44 638 Éléments recyclables en résultat -1 428 Écarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -2 988 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 3 510 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -2 180 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 230 Éléments non recyclables en résultat 10 011 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 243 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 9 673 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 95 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 8 583 Résultat global 53 220 Part du groupe 53 220 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables ( En milliers d'Euros ) Exercice 2017 Résultat net 31 756 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 330 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 Impôts -148 Éléments non recyclables en résultat 182 Écarts de conversion 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 1 451 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 4 769 Impôts -259 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat 291 Éléments recyclables en résultat 6 252 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 6 434 Résultat global 38 190 Part du groupe 38 165 Participations ne donnant pas le contrôle 25 5.1.3 . Bilan consolidé . Actif Notes 31/12/2018 01/01/2018 (1) 31/12/2017 IAS 39 après reclassements IFRS9 (2) Caisse, banques centrales 5.1 5 093 7 249 7 249 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 210 496 245 560 202 006 Instruments dérivés de couverture 5.3 2 065 2 130 2 130 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 989 173 920 019 929 796 Titres au coût amorti 5.6.1 10 486 10 557 10 557 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.6.2 1 976 465 3 658 077 3 687 307 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.6.3 8 566 990 8 384 397 8 395 704 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 2 638 146 146 Placements des activités d'assurance 8.1.1 Actifs d'impôts courants 12 591 11 769 11 769 Actifs d'impôts différés 5.9 15 022 28 849 19 711 Comptes de régularisation et actifs divers 5.10 229 163 179 855 179 855 Actifs non courants destinés à être cédés 5.11 Participations dans les entreprises mises en équivalence 9.1 91 591 91 188 91 188 Immeubles de placement 5.12 11 11 11 Immobilisations corporelles 5.13 78 435 73 870 73 870 Immobilisations incorporelles 5.13 1 431 1 828 1 828 Écarts d'acquisition 5.14 Total des actifs 12 191 650 13 615 505 13 613 127 Le passage du bilan au 31 décembre 2017 en IAS 39 au bilan au 1 er janvier 2018 en IFRS 9 est présenté dans la partie 5.1.6 Les montants du 31 décembre 2017 correspondent au bilan publié après reclassements sans changement de méthode de valorisation des actifs et passifs financiers présentés au format IFRS 9 (voir note 5.1.6 § 1). Passif Notes 31/12/2018 01/01/2018 (1) 31/12/2017 IAS 39 après reclassements IFRS9 (2) Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 129 640 155 797 155 797 Instruments dérivés de couverture 15 383 22 200 22 200 Dettes représentées par un titre 4.8 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4.7.1 2 589 945 3 941 614 3 941 614 Dettes envers la clientèle 4.7.2 6 799 704 6 283 210 6 283 210 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 Passifs d'impôts courants 1 728 0 0 Passifs d'impôts différés 0 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 4.9 140 344 146 863 146 862 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 1.3 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 6.1.3 0 0 0 Provisions 4.10 66 884 56 902 27 046 Dettes subordonnées 4.11 598 837 1 234 453 1 234 453 Capitaux propres 1 849 185 1 774 466 1 801 945 Capitaux propres part du groupe 1 849 185 1 774 466 1 801 945 Capital et primes liées 4.12.1 355 898 329 675 329 675 Réserves consolidées 1 335 209 1 339 935 1 349 406 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 113 440 104 856 122 864 Résultat de la période 44 638 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 Total des passifs et capitaux propres 12 191 650 13 615 505 13 613 127 (1) Le passage du bilan au 31 décembre 2017 en IAS 39 au bilan au 1er janvier 2018 en IFRS 9 est présenté dans la partie 5.1.6 (2) Les montants du 31 décembre 2017 correspondent au bilan publié après reclassements sans changement de méthode de valorisation des actifs et passifs financiers présentés au format IFRS 9 (voir note 5.1.6 § 1). 5.1.4 . Tableau de variation des capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Capitaux propres part des minoritaires Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Écart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2017 304 024 544 1 322 334 10 565 1 279 -6 568 112 594 -1 417 0 1 743 355 35 058 1 778 413 Distribution -4 686 -4 686 -4 686 Augmentation de capital 25 107 25 107 25 107 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 2 044 291 3 191 704 183 6 413 6 413 Résultat 31 756 31 756 31 756 Autres variations 2 -2 0 -35 058 -35 058 Capitaux propres au 31 décembre 2017 329 131 544 1 317 650 12 609 1 570 -3 377 113 296 -1 234 31 756 1 801 945 0 1 801 945 Affectation du résultat de l'exercice 2017 31 756 -31 756 0 0 Nouvelle présentation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat de l'activité assurance Effets des changements liés à la première application d'IFRS 9 -9 471 -9 782 -8 226 -27 479 -27 479 Capitaux propres au 1er janvier 2018 329 131 544 1 339 935 2 827 1 570 -3 377 105 070 -1 234 0 1 774 466 0 1 774 466 Distribution -4 725 -4 725 -4 725 Augmentation de capital 26 223 26 223 26 223 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -2 185 -1 610 2 366 9 838 175 8 584 8 584 Résultat 44 638 44 638 44 638 Autres variations -1 -1 -1 Capitaux propres au 31 décembre 2018 355 354 544 1 335 209 642 -40 -1 011 114 908 -1 059 44 638 1 849 185 0 1 849 185 5.1.5 . Tableau des flux de trésorerie  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultat avant impôts 62 267 35 145 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 7 116 4 750 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 11 374 -7 725 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -2 014 -1 017 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -14 795 -27 281 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements -34 470 136 406 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -32 789 105 133 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 239 929 -633 693 Flux liés aux opérations avec la clientèle 520 312 635 984 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -30 904 -9 142 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -16 429 1 385 Impôts versés -2 984 -17 037 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 709 924 -22 503 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 739 402 117 775 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -14 537 41 564 Flux liés aux immeubles de placement -11 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -12 596 -30 492 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -27 133 11 061 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1) 21 979 21 451 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -828 142 -74 642 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -806 163 -53 191 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) -93 894 75 645 Caisse et banques centrales 7 249 11 305 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs (1) 100 216 27 668 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -11 657 -18 810 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 95 808 20 163 Caisse et banques centrales 5 093 7 249 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs (1) 19 090 100 216 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -22 269 -11 657 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 1 914 95 808 Variation de la trésorerie nette 93 894 -75 645 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. 5.1.6 . Première application d’IFRS 9 . 1. Incidence de l’adoption de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 . — Le Groupe CASDEN applique la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018. Les options retenues sont décrites en note 2.2 et les principes comptables en note 4. Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 sur le bilan au 1 er janvier 2018 sont les suivants : Classement et évaluation . — L’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les principaux reclassements sont les suivants : pour les portefeuilles de crédit de la banque de proximité, les impacts sont très limités et concernent principalement : certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, les prêts structurés consentis aux collectivités locales qui étaient désignés à la juste valeur par résultat sur option selon IAS 39 et sont désormais classés en actifs financiers non basiques selon IFRS 9 au sein du poste actif à la juste valeur par résultat. Ces actifs étant déjà mesurés à la juste valeur par résultat en IAS 39, ce reclassement n’a pas d’impact sur les fonds propres du groupe. pour les autres portefeuilles de financement : les opérations de pension classées parmi les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, les opérations de pension classées en prêts et créances et en dettes et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont désormais comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, pour les portefeuilles de titres : selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette est différente sous IFRS 9 avec un choix, au niveau de chaque entité du groupe, entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils sont gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, les parts d’OPCVM ou de FCPR, à l’exception de celles du métier de l’assurance, qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres sont classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) sont évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) sont évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal et (iii) sont maintenues au coût amorti si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur ou par capitaux propres ont un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût amorti compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, l’impact de ces reclassements dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe CASDEN au 1 er janvier 2018 n’est pas significatif. Le Groupe CASDEN a par ailleurs décidé d’appliquer l’option offerte par la recommandation de l’ANC n° 2017-02 du 2 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales de présenter distinctement au bilan et au compte de résultat les activités d’assurance. Toujours en application de cette recommandation, les appels de marge et dépôts de garanties versés enregistrés en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 (15 900 milliers d’euros) ont été reclassés au 1 er janvier 2018 parmi les prêts et créances sur les établissements de crédit ou les actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé. Dépréciation . — La nouvelle méthodologie d’évaluation du risque de crédit introduite par IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements de financement et de garantie . Il en est de même des créances résultant de contrats de location, des créances commerciales et des actifs sur contrats. Un seul modèle de provisionnement prévaut désormais alors que sous IAS 39, un modèle de provisionnement distinct existait pour : (i) les instruments évalués au coût amorti, (ii) les instruments de dettes évalués en « Actifs disponibles à la vente », (iii) les instruments de capitaux propres évalués en « Actifs disponibles à la vente » et (iv) les instruments maintenus au coût, . Ce nouveau modèle s’applique à l’identique pour les instruments évalués au coût amorti et pour les instruments de dettes évalués à la juste valeur en contrepartie des « Capitaux propres » recyclables. En revanche, sous IFRS 9, les instruments de capitaux propres ne sont plus dépréciés puisqu’ils doivent être évalués à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par « Capitaux propres » non recyclables. Sous IAS 39, les dépréciations ab initio étaient strictement interdites. Un actif ou un groupe d’actif ne devaient être dépréciés que si : il existait une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (i.e. événement générateur de pertes – Loss event) ; et, ces événements générateurs de pertes avaient un impact sur les flux de trésorerie estimés de l’actif financier. La norme IFRS 9 impose dorénavant aux entités de reconnaître les dépréciations à un stade plus précoce, c‘est à dire dès la date de première comptabilisation de l’instrument financier. C’est l’application de ce principe qui conduit à une augmentation du montant des dépréciations constatées sur les actifs concernés. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de – 36 683 milliers d’euros avant impôts (-27 524 milliers d’euros après impôts). Les dépréciations pour risque de crédit s’élèvent désormais à 118 596 milliers d’euros en application de la norme IFRS 9 contre un montant de 81 913 milliers d’euros au 31 décembre 2017 en application des normes IAS 39 et IAS 37. Elles se ventilent entre 22 056 milliers d’euros concernant les actifs financiers et engagements de financement et de garantie relevant du statut 1 (stage 1 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à un an), 32 620 milliers d’euros relevant du statut 2 (stage 2 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à maturité) et 63 920 milliers d’euros relevant du statut 3 correspondant aux actifs et engagements dits douteux/en défaut. Elles concernent en grande majorité les prêts et créances au coût amorti (84 542 milliers d’euros) et, les engagements de financement et de garantie (34 054 milliers d’euros). L’effet des reclassements entre catégories d’actifs financiers n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres du groupe au 1 er janvier 2018. L’essentiel des actifs financiers évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs évalués à la juste valeur selon IAS 39 continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat). Le tableau ci-après présente le détail des effets du changement liés aux reclassements et à l’application de la nouvelle méthode de provisionnement entre IAS 39 et IFRS 9 par classe d'actifs et de passifs financiers. Les principes généraux de classement des instruments financiers en IFRS 9 sont présentés en note 2.5.1. (En milliers d'Euros) Bilan référentiel IAS 39 au 31 décembre 2017 Reclassements et retraitements Bilan après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 1er janvier 2018 (**) Valorisation (1) Correction de valeur pour pertes de crédit attendues à 12 mois Correction de valeur pour Pertes de crédit attendues à maturité Actif Actif Caisse, banques centrales 7 249 7 249 7 249 Caisse, banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat 160 276 -160 276 0 /// 202 006 202 006 43 554 245 560 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 2 130 2 130 2 130 Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente 971 526 -971 526 0 /// 929 796 929 796 -9 777 920 019 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 671 407 -3 671 407 0 /// Prêts et créances sur la clientèle 8 395 704 -8 395 704 0 /// 10 557 10 557 10 557 Titres au coût amorti 3 687 307 3 687 307 -29 217 -13 3 658 077 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 8 395 704 8 395 704 -4 493 -3 668 -3 146 8 384 397 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 146 146 146 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 10 557 -10 557 /// Placements des activités d'assurance Actifs d’impôts courants 11 769 11 769 11 769 Actifs d’impôts courants Actifs d’impôts différés 19 711 0 19 711 -409 4 124 5 423 28 849 Actifs d’impôts différés Comptes de régularisation et actifs divers 195 755 -15 900 179 855 179 855 Comptes de régularisation et actifs divers Participation aux bénéfices différée Participation aux bénéfices différée Participations dans les entreprises mises en équivalence 91 188 91 188 91 188 Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 11 11 11 Immeubles de placement Immobilisations corporelles 73 870 73 870 73 870 Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles 1 828 1 828 1 828 Immobilisations incorporelles Écarts d’acquisition Écarts d’acquisition Total de l'actif 13 613 127 0 13 613 127 -342 443 2 277 13 615 505 Passif Passif Banques centrales Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 155 797 155 797 155 797 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 22 200 22 200 22 200 Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit 3 941 614 -3 941 614 0 Dettes envers la clientèle 6 283 210 -6 283 210 0 Dettes représentées par un titre Dettes représentés par un titre 3 941 614 3 941 614 3 941 614 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 283 210 6 283 210 6 283 210 Dettes envers la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôts courants Passifs d’impôts courants Passifs d’impôts différés -388 22 366 0 Passifs d’impôts différés Comptes de régularisation et passifs divers 146 862 146 862 1 146 863 Comptes de régularisation et passifs divers Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Provisions techniques des contrats d’assurance Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions 27 046 27 046 12 201 17 655 56 902 Provisions Dettes subordonnées 1 234 453 1 234 453 1 234 453 Dettes subordonnées Capitaux propres 1 801 945 1 801 945 45 -11 780 -15 744 1 774 466 Capitaux propres Capitaux propres part du groupe 1 801 945 1 801 945 45 -11 780 -15 744 1 774 466 Capitaux propres part du groupe Capital et primes liées 329 675 329 675 329 675 Capital et primes liées Réserves consolidées 1 317 650 31 756 1 349 406 19 169 -11 844 -16 796 1 339 935 Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 122 864 0 122 864 -19 124 64 1 052 104 856 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Actifs financiers disponibles à la vente Dont instruments de dettes Dont instruments de capitaux propres Résultat de la période 31 756 -31 756 0 Résultat de la période Participations ne donnant pas le contrôle Participations ne donnant pas le contrôle Total du passif 13 613 127 0 13 613 127 -342 443 2 277 13 615 505 (1) Il s’agit du changement du mode d’évaluation de l’actif. Par exemple, un actif au coût amorti sous IAS 39 peut être évalué en juste valeur sous IFRS 9. (*) Les informations au 31 décembre 2017 doivent reprendre les données publiées dans les états de synthèse du 31/12/2017. (**) Les données au 1er janvier 2018 pour les actifs et passifs financiers doivent cadrer avec la colonne 01/01/2018 de l'état de synthèse du bilan . 2. – Synthèse des reclassements entre IAS 39 et IFRS 9 par catégorie . — Actifs financiers  : Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Note 01/01/2018 Valeur comptable sous IAS 39 Valeur comptable sous IFRS 9 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat 160 276 Dont juste valeur par résultat relevant des opérations de transaction Dont instruments dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat 152 585 152 585 Dont titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat Dont titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat Dont prêts ou créances aux établissement de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat Dont prêts ou créances sur la clientèle Actifs financiers à la juste valeur par résultat Dont juste valeur par résultat sur option Dont titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat (a) 7 691 7 691 Actifs financiers disponibles à la vente Actifs financiers 971 526 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat (b) 232 933 9 777 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (c) 223 156 Titres au coût amorti Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat (d) 738 593 41 730 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (e) 696 863 Prêts ou créances Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts et créances (*) 12 067 111 Comptes et prêts Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 11 957 675 3 541 835 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 8 375 303 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (f) 33 777 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Comptes ordinaires débiteurs Actifs financiers au coût amorti 109 436 109 436 Titres à revenu fixe Titres au coût amorti Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Valeurs et titres reçus en pension Titres au coût amorti Actifs financiers à la juste valeur par résultat Location financement Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Affacturage Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 557 Titres à revenu fixe Titres au coût amorti 10 557 10 557 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Comptes de régularisation et actifs divers 195 755 comptes de régularisation et actifs divers 195 755 179 855 prêts ou créances au cout amorti sur les établissements de crédit 15 900 Titres au coût amorti Actifs financiers à la juste valeur par résultat Total 13 405 225 13 398 465 Passifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 01/01/2018 Valeur comptable sous IAS 39 Valeur comptable sous IFRS 9 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 155 797 155 797 Dont valeurs et titres données en pension Passifs financiers à la juste valeur par résultat Dont dettes représentées par un titre Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dettes subordonnées Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dont titre vendus à découvert Dont Dérivés de transaction 155 797 155 797 Dont autres Passifs financiers Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 10 224 824 10 224 824 Dont valeurs et titres données en pension Passifs financiers au cout amorti 10 224 824 Dont autres dettes 10 224 824 0 Dettes représentées par un titre Comptes de régularisation et passifs divers 146 862 146 863 Total 10 527 483 10 527 484 Les provisions collectives sont en diminution de l'actif, comme les provisions individuelles et, donc incluses dans la valeur nette comptable des instruments Colonne « Valeur comptable sous IAS 39 » = Valeur comptable au 31/12/2017 Colonne « Valeur comptable sous IFRS 9 » = Valeur comptable au 01/01/2018 (yc les effets du changement) L’application des critères de la norme IFRS 9 relatifs aux modèles de gestion et aux caractéristiques contractuelles des instruments financiers a conduit le groupe à effectuer les modifications suivantes concernant la classification des actifs financiers par rapport à IAS 39 : Les titres à revenu fixe classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur sur option » suivant la norme IAS 39 ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 pour 7 691 milliers d'euros,. Les titres à revenu fixe reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect du caractère basique s'élèvent à 9 777 milliers d'euros. Les instruments de dettes classés parmi les « Actifs financiers disponibles à la vente » sous IAS 39 ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9 à hauteur de 9 777 milliers d'euros en raison du non-respect du caractère basique. Les instruments de dettes correspondant principalement au portefeuille de titres de la réserve de liquidité, gérés suivant un modèle de gestion de collecte et de vente, ont été reclassés à hauteur de 223 156 milliers d’euros parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » sous IFRS 9. Ce reclassement n’a pas eu d’impact sur les capitaux propres d'ouverture. Les parts d’OPCVM non consolidés représentant un montant de 41 730 milliers d’euros sont considérés comme des instruments de dette non basiques sous IFRS 9 et sont donc classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat ». Les autres titres à revenu variable (hors titres de participation) gérés suivant un modèle de gestion de transaction sont reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9. Les titres de participation reclassés sur option parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » (non recyclables) sous IFRS 9 représentent un montant de 693 772 milliers d'euros. Il s’agit des prêts ou créances classés parmi les « Prêts et créances » sous IAS 39 et reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect du caractère basique pour 33 777 milliers d’euros . Ce reclassement n’a pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres. 3. – Tableau des effets du changement des dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues. Ce tableau présente le détail des effets du changement lié à l'application de nouvelles règles de dépréciation ou de provisionnement du risque de crédit entre IAS 39 et IFRS 9. Réconciliation des dépréciations et des provisions (En milliers d'Euros) Dépréciation ou provision sous IAS 39 Reclassements Impacts IFRS 9 Dépréciation ou provision sous IFRS 9 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 13 13 Prêts et créances sur la clientèle 77 715 6 814 84 529 Titres de dette au coût amorti 0 0 Instruments de dette disponibles à la vente / à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 Total bilan 77 715 0 6 827 84 542 Provisions pour engagements par signature 4 198 0 29 856 34 054 Total dépréciations et provisions 81 913 0 36 683 118 596 4. – Autres informations Néant . 5 . — Annexe aux états financiers du Groupe CASDEN Banque Populaire Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009- 715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,7825 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, les Services Financiers Spécialisés et l’Assurance de Natixis, et les Autres réseaux (Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . Suite à la diminution importante de l'exigence de fonds de propres de la Casden , le remboursement anticipé de plusieurs emprunts subordonnés a été réalisé sur 2018 : 3 emprunts subordonnés à durée indéterminée ( 35 000 milliers d'euros avec la BRED, 23 000 milliers d'euros avec la MGEN et 30 490 milliers d'euros avec la BPCE) 3 emprunts subordonnées à terme avec la BPCE (deux de 100 000 milliers d'euros et un de 275 000 milliers d'euros), générant le paiement de soultes pour un total de 17 185 milliers d'euros 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant . Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2017 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018. La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respectent les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1 er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 «contrats d'assurance» au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR , BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. L’amendement « Caractéristiques de remboursement anticipé avec rémunération négative » a été adopté par la Commission Européenne le 22 mars 2018. Le Groupe BPCE a appliqué cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplace les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle est applicable depuis le 1 er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017 et est également applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète désormais le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux liés à la première application d’IFRS 15 se sont notamment appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein des établissements et filiales pilotes, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’a pas reconnu d’impacts significatifs lié à l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu est limité, les dispositions applicables étant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme. IFRS 16 affectera principalement la comptabilisation des contrats de location en tant que preneur. L’actuelle norme IAS 17, ne donne pas lieu à un enregistrement au bilan des contrats dits de location simple ou opérationnelle et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. À contrario, la norme IFRS 16 impose au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations corporelles, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés sur la durée du contrat. Le Groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période avec une mention spécifique en annexe. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal du groupe. La charge relative au passif locatif figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le groupe a engagé les travaux d’analyse d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2018. Les choix structurants en termes d’organisation et de systèmes d’information ont été réalisés au cours du premier semestre. Les travaux du second semestre ont été consacrés à la phase d’implémentation opérationnelle, actuellement en cours de finalisation avant leurs déploiements début 2019. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact significatif est donc attendu sur le poste « Immobilisations corporelles » sans que cela ne modifie le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode conduira à évaluer le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois au 1er janvier 2019 sera appliquée. Les droits d’utilisation seront évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date. En date de comptabilisation initiale du droit d’utilisation et de la dette locative, aucun impôt différé ne sera constaté si la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes qui pourront résulter des variations ultérieures du droit d’utilisation et de la dette locative entraîneront la constatation d’un impôt différé. Norme IFRS 17. — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Sous réserve de son adoption par la Commission européenne, cette norme sera applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 17 et en dépit des incertitudes pesant encore sur la norme, les entités d’assurance du Groupe BPCE ont ou auront bientôt finalisé leur phase de cadrage afin de définir leur feuille de route et le coût de l’implémentation. Elles se sont doté, en 2018, de structures projet, qui leur permettront au sein des différents chantiers d’appréhender l’ensemble des dimensions de la norme : modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 «contrats d'assurance» au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. IFRIC 23. — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux » de juin 2017 est venue clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation permet de tenir compte de l'incertitude qu'il peut y avoir quant à la position fiscale d'une entreprise pour évaluer et pour comptabiliser l'impôt exigible et l'impôt différé. Ce texte adopté par la Commission européenne par règlement du 23 octobre 2018 s’applique à compter du 1 er janvier 2019. Le groupe a entamé une réflexion sur son approche de recensement et de documentation des incertitudes et des risques fiscaux sans pour autant s’attendre à ce stade à un impact en termes de valorisation. 2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2018, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 9) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les impôts différés (note 11) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2018. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 13 mars 2019. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 16 mai 2019 (si quorum atteint) ou le 29 mai 2019. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. À titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. À titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.4.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du groupe CASDEN est constituée de la CASDEN et de PARNASSE GARANTIES. 3.2. Périmètre de consolidation - Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le GROUPE CASDEN figure en note 14 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle » . 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « États financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes est effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2018 . — La principale évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2018 sont les suivantes : La déconsolidation de PARNASSE NELSON pour des raisons de non-significativité. 3.5. Écarts d’acquisition . — Non concerné . Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables. Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 4 889 -29 430 -24 541 Prêts / emprunts sur la clientèle 188 853 -2 249 186 604 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 50 0 50 Dettes subordonnées /// -2 091 -2 091 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 193 792 -33 770 160 022 Opérations de location-financement 0 0 0 Titres de dettes 4 345 /// 4 345 Autres 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 4 345 /// 4 345 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 198 137 -33 770 164 367 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 272 /// 272 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 /// 0 Instruments dérivés de couverture 2 105 -10 301 -8 196 Instruments dérivés pour couverture économique 24 089 -26 139 -2 050 Autres produits et charges d'intérêt 0 0 0 Total des produits et charges d'intérêt s 224 603 -70 210 154 393 (1) les charges d'intérets 2018 des dettes subordonnées ont diminué de 14 958 milliers d'euros, correspondant à un gain sur la revalorisation des soultes des emprunts subordonnés constatées pour la première fois en 2016. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2017 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 206 710 -2 456 204 254 Prêts et créances avec les établissements de crédit 4 264 -52 908 -48 644 Opérations de location-financement 0 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 0 -37 523 -37 523 Instruments dérivés de couverture 3 713 -14 582 -10 869 Actifs financiers disponibles à la vente 4 622 0 4 622 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 53 53 Actifs financiers dépréciés 523 523 Autres produits et charges d'intérêts Total des produits et charges d'intérêts 219 885 -107 469 112 416 4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables . Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 0 -61 392 -61 392 0 -63 218 -63 218 Opérations avec la clientèle 3 453 -11 3 442 7 645 -17 7 628 Prestation de services financiers 2 813 0 2 813 796 0 796 Vente de produits d'assurance vie 20 195 /// 20 195 19 121 0 19 121 Moyens de paiement 7 -54 -47 15 -52 -37 Opérations sur titres 820 0 820 834 -9 825 Activités de fiducie 27 /// 27 29 0 29 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 31 597 -921 30 676 26 885 -11 789 15 096 Autres commissions 0 0 0 0 0 0 Total des commissions 58 912 -62 378 -3 466 55 325 -75 085 -19 760 4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 4 031 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 Résultats sur opérations de couverture 3 014 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) -25 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 3 039 Variation de la couverture de juste valeur 2 013 Variation de l'élément couvert 1 026 Résultats sur opérations de change 0 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 7 045 (1) La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat» inclut sur l’exercice 2018 : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2017 Résultats sur instruments financiers de transaction -51 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option 498 Résultats sur opérations de couverture 4 006 Inefficacité de la couverture de juste valeur 3 841 Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie 165 Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises Résultats sur opérations de change 0 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4 453 La variation de juste valeur des dérivés qui sont : des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. 4.4. Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les profits et pertes des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables reprennent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres les dépréciations comptabilisées ne coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 16 094 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 16 094 ( En milliers d'Euros ) Exercice 2017 Résultats de cession 11 075 Dividendes reçus 18 033 Dépréciation durable des titres à revenu variable -116 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 28 992 4.5. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti  : Principes comptables Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. Néant . 4.6. Produits et charges des autres activités  : Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 0 0 0 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 0 0 0 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 158 -930 -772 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 3 045 3 045 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 158 2 115 2 273 Total des produits et charges des autres activités 158 2 115 2 273 En milliers d'euros Exercice 2017 Produits Charges Net Produits et charges des activités d'assurance Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location Autres produits et charges d'exploitation bancaire 490 -4 296 -3 806 Total des produits et charges des autres activités 490 -4 296 -3 806 4.7. Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 6 934 milliers d’euros. L’ajustement des cotisations 2018 (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) engendre un remboursement de 389 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 13 089 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 901 milliers d’euros dont 766 milliers d’euros comptabilisés en charge et 135 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 448 milliers d’euros au 31 décembre 2018. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Charges de personnel -42 393 -40 210 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -4 211 -5 430 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -39 936 -35 077 Autres frais administratifs -44 147 -40 507 Total des charges générales d’exploitation -86 540 -80 717 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 766 milliers d’euros (contre 675 milliers d’euros au 31/12/2017)et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 633 milliers (contre 973 milliers d’euros au 31/12/2017). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs  : Principes comptables Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. Exercice 2018 Exercice 2017 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -1 313 125 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 -265 Total des gains ou pertes sur autres actifs -1 313 -140 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Caisse 0 0 Banques centrales 5 093 7 249 Total caisse, banques centrales 5 093 7 249 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables. Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 7 691 49 244 56 935 7 691 51 507 59 198 Titres de dettes 7 691 49 244 56 935 7 691 51 507 59 198 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 25 013 25 013 29 284 29 284 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 4 493 4 493 Opérations de pension (3) Prêts 25 013 25 013 33 777 33 777 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 128 548 /// /// 128 548 152 585 /// /// 152 585 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 136 239 74 257 210 496 160 276 85 284 245 560 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.23). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 129 640 /// 129 640 155 797 /// 155 797 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 129 640 129 640 155 797 155 797 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.20). Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction  : Principes comptables Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat » . Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 602 616 128 548 128 315 602 616 152 532 152 506 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 602 616 128 548 128 315 602 616 152 532 152 506 Instruments de taux 950 000 0 1 325 950 000 53 3 291 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 950 000 0 1 325 950 000 53 3 291 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de transaction 1 552 616 128 548 129 640 1 552 616 152 585 155 797 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 1 552 616 128 548 129 640 1 552 616 152 585 155 797 5.3. Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » . Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) Documentation en couverture de flux de trésorerie Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 871 950 1 113 12 592 797 950 1 686 15 980 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 871 950 1 113 12 592 797 950 1 686 15 980 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 871 950 1 113 12 592 797 950 1 686 15 980 Instruments de taux 350 000 952 2 791 550 000 444 6 220 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 350 000 952 2 791 550 000 444 6 220 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 350 000 952 2 791 550 000 444 6 220 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de couverture 1 221 950 2 065 15 383 1 347 950 2 130 22 200 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Échéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2018  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 520 000 556 950 130 000 15 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 100 000 250 000 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 420 000 306 950 130 000 15 000 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 520 000 556 950 130 000 15 000 Éléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2018 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 114 317 6 452 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 114 317 6 452 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 1 017 319 2 638 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 1 017 319 2 638 Titres de dette Passifs : Passifs financiers au coût amorti 67 939 769 Dettes envers les établissements de crédit 67 939 769 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 1 199 575 9 859 (*) Pied de coupon inclus (**) Déqualification, fin de la relation de couverture (full term du dérivé) L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2018 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux -1 839 -1 854 15 1 413 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises -1 839 -1 854 15 1 413 (1) Dont ICNE des couvertures de flux de trésorerie L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2018 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Élément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2018 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -4 938 3 510 0 -1 428 Dont couverture de taux -4 938 3 510 0 -1 428 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -4 938 3 510 0 -1 428 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables. Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ». ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 249 743 223 157 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 739 430 696 863 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 989 173 920 020 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 208 1 504 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 128 870 126 940 Instruments de dettes 894 3 882 Instruments de capitaux propres 127 976 123 058 (1) Le détail est donné dans la note 5.6 Au 31 décembre 2018, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement : Les titres de participations et les titres de dettes. 5.5. Actifs au coût amorti  : Principes comptables Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Renégociations et restructuration : La norme IFRS 9 requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit selon IFRS 9, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (telle que par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur, et la différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée et est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions : Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Prêts et créances ». 5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Effets publics et valeurs assimilées 10 486 10 557 Obligations et autres titres de dettes Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total des titres au cout amorti 10 486 10 557 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 19 090 100 342 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 1 946 505 3 541 848 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 0 Dépôts de garantie versés 10 900 15 900 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -30 -13 Total 1 976 465 3 658 077 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 10. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 965 226 milliers d’euros au 31 décembre 2018 ( 3 553 632 milliers d’euros au 1 er janvier 2018). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 8 239 9 094 Autres concours à la clientèle 8 644 637 8 457 374 Prêts à la clientèle financière 3 499 2 705 Crédits de trésorerie 1 267 413 1 171 403 Crédits à l'équipement 42 517 33 978 Crédits au logement 7 323 107 7 243 562 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 7 587 Autres crédits 514 5 726 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 240 2 458 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 8 655 116 8 468 926 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -88 126 -84 529 Total 8 566 990 8 384 397 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. 5.6. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participations des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 715 062 15 988 693 773 Actions et autres titres de capitaux propres 24 368 106 3 090 Total 739 430 16 094 696 863 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. 5.7. Reclassements d’actifs financiers principes comptables. Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité,…). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. 5.8. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 0 0 Charges constatées d'avance 7 360 7 792 Produits à recevoir 25 993 17 860 Autres comptes de régularisation 120 916 102 483 Comptes de régularisation - actif 154 269 128 135 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 74 894 51 720 Actifs divers 74 894 51 720 Total des comptes de régularisation et actifs divers 229 163 179 855 Les garanties versées enregistrées en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 ont été reclassées au 1 er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit (voir Note 5.5) ou en actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé (voir Note 5.2.1). 5.9. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées . — Néant . 5.10. Immeubles de placement . Principes comptables Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 11 0 11 11 11 Total des immeubles de placement 11 11 5.11. Immobilisations  : Principes comptables Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; ravalements : 10 à 20 ans ; équipements techniques : 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 12.2. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 45 859 -8 510 37 349 24 867 -15 378 9 489 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles 69 048 -27 962 41 086 99 394 -35 013 64 381 Total des immobilisations corporelles 114 907 -36 472 78 435 124 261 -50 391 73 870 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 92 0 92 92 0 92 Logiciels 23 208 -21 925 1 283 23 459 -21 883 1 576 Autres immobilisations incorporelles 56 0 56 160 0 160 Total des immobilisations incorporelles 23 356 -21 925 1 431 23 711 -21 883 1 828 La CASDEN Banque Populaire a mis en exploitation son nouveau siège social à Champs Sur Marne le 12 mars 2018 pour une valeur brute de l’immeuble de 52 554 milliers d’euros et une valeur du terrain de 4 886 milliers d’euros. 5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle  : Principes comptables Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle » . Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titres sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes à vue 22 143 11 657 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit 22 143 11 657 Emprunts et comptes à terme 2 564 584 3 921 776 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 3 218 8 181 Dettes à termes envers les établissements de crédit 2 567 802 3 929 957 Dépôts de garantie reçus (1) 0 0 Total des dettes envers les établissements de crédit 2 589 945 3 941 614 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 061 395 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (3 477 109 milliers d’euros au 1 er janvier 2018). 5.12.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires créditeurs 6 335 36 601 Livret A 0 0 Plans et comptes épargne-logement 0 0 Autres comptes d'épargne à régime spécial 6 768 548 6 220 427 Dettes rattachées 1 442 1 346 Comptes d'épargne à régime spécial 6 769 990 6 221 773 Comptes et emprunts à vue 18 734 19 613 Comptes et emprunts à terme 4 477 5 021 Dettes rattachées 168 202 Autres comptes de la clientèle 23 379 24 836 A vue 0 0 À terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 6 799 704 6 283 210 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 5.13. Dettes représentées par un titre . — Néant . 5.14. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 0 0 Produits constatés d'avance 5 271 6 350 Charges à payer 56 022 51 119 Autres comptes de régularisation créditeurs 54 541 66 837 Comptes de régularisation - passif 115 834 124 306 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 7 552 6 763 Créditeurs divers 16 958 15 793 Passifs divers 24 510 22 556 Total des comptes de régularisation et passifs divers 140 344 146 862 Les dépôts de garanties reçus ont été reclassées au 1 er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit ou en actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé 5.15. Provisions  : Principes comptables Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 01/01/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2018 Provisions pour engagements sociaux 8 071 7 901 0 -8 031 -243 7 698 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 13 892 14 791 0 -17 142 0 11 541 Engagements de prêts et garanties (2) 34 054 32 971 0 -19 380 0 47 645 Provisions pour activité d'épargne-logement 37 37 0 -73 -1 0 Autres provisions d'exploitation 848 848 0 -1 696 0 0 Total des provisions 56 902 56 548 0 -46 322 -244 66 884 (1) Les autres mouvements comprennent l'écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1 er janvier 2018 5.15.1. Encours collectés au titre de l’Épargne-logement . — Néant. 5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’Épargne-logement . — Néant. 5.15.3. Provisions constituées au titre de l’Épargne-logement . — Néant . 5.16. Dettes subordonnées  : Principes comptables Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 590 000 1 104 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 88 490 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 484 484 Dettes subordonnées et assimilés 590 484 1 192 974 Dettes rattachées 8 353 41 479 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 598 837 1 234 453 Total des dettes subordonnées (1) 598 837 1 234 453 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnées à terme. Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la BPCE. Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 01/01/2018 Émission Remboursement (1) Autres mouvements 31/12/2018 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 1 104 000 0 -514 000 0 590 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 88 490 0 -88 490 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 484 0 0 0 484 Dettes subordonnées au coût amorti 1 192 974 0 -602 490 0 590 484 Dettes subordonnées et assimilés 1 192 974 0 -602 490 0 590 484 (1) Suite à la diminution importante de l’exigence de fonds de propres de la Casden, le remboursement anticipé de plusieurs emprunts subordonnés a été réalisé sur 2018. – 3 emprunts subordonnés à durée indéterminée (35 000 milliers d’Euros avec la BRED, 23 000 milliers d’Euros avec la MGEN et 30 490 milliers d’euros avec la BPCE) – 3 emprunts subordonné s à terme avec BPCE (deux de 100 000 milliers et un de 275 000 milliers d’euros), générant le paiement de soultes pour un total de 17 185 milliers d’euros 5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis Principes comptables Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.17.1. Parts sociales . Principes comptables. L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. 31/12/2018 31/12/2017 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 38 721 319 8,5 329 131 212 35 767 538 8,5 304 024 073 Augmentation de capital 3 085 009 8,5 26 222 577 2 953 781 8,5 25 107 139 Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 41 806 328 355 353 788 38 721 319 329 131 212 5.17.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant . 5.18. Participations ne donnant pas le contrôle . — Néant . 5.19. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : Principes comptables : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 243 -67 176 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 9 673 162 9 835 Éléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat 9 916 95 10 011 Écarts de conversion 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -2 988 802 -2 186 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 3 510 -1 142 2 368 Éléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence -2 180 570 -1 610 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments recyclables en résultat -1 658 230 -1 428 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 8 258 325 8 583 Part du groupe 8 258 325 8 583 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 5.20. Compensation d’actifs et de passifs financiers  : Principes comptables Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.20.1. Actifs financiers  : — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 130 613 130 613 0 0 154 715 154 715 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 130 613 130 613 0 0 154 715 154 715 0 0 5.20.2. Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 145 023 130 613 10 252 4 158 177 997 154 715 14 928 8 354 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total 145 023 130 613 10 252 4 158 0 0 0 0 5.21. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer Principes comptables. Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances » , ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.21.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 224 515 0 0 0 224 515 Actifs financiers au coût amorti 10 462 0 1 089 322 0 1 099 784 Total des actifs financiers donnés en garantie 234 977 0 1 089 322 0 1 324 299 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 234 977 0 886 421 0 1 121 398 Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.21.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : Mises en pension et prêts de titres Le Groupe CASDEN réalise des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.21.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). 5.21.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Néant . 5.21.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Aucun actif financier intégralement décomptabilisé Note 6 . – Engagements . Principes comptables Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 397 794 397 363 Ouvertures de crédit confirmées 397 794 397 363 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 397 794 397 363 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 6.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 2 295 2 238 D'ordre de la clientèle 17 989 066 15 594 526 Total des engagements de garantie donnés 17 991 361 15 596 764 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 11 372 11 372 De la clientèle 1 669 978 1 801 762 Total des engagements de garantie reçus 1 681 350 1 813 134 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 14 « Actifs financiers reçus en garantie e t dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent en 5.21 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et aut res actifs donnés en garantie » . Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent en 5.21 « Actifs financiers reçus en garantie e t dont l'entité peut disposer » . Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentées par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit  : L’essentiel Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Attention, schéma ci-dessous modifié : Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit  : Principes comptables Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de la période  : En milliers d'euros Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -22 438 -1 107 Dont placements des activités d'assurance Récupérations sur créances amorties 1 200 308 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -1 186 -2 080 Total coût du risque de crédit -22 424 -2 879 — Coût du risque de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Opérations interbancaires -17 0 Opérations avec la clientèle -23 703 -2 879 Autres actifs financiers 1 296 0 Total coût du risque de crédit -22 424 -2 879 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : Statut 1 ( stage 1 ou S1 ) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ou S2 ) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 (stage 3 ou S3) Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IAS 17 le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. En-dehors de ces quelques cas, l’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est également possible si elle aboutit à des effets similaires. La mesure de la dégradation du risque permet dans la grande majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an depuis la comptabilisation initiale (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuient la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de disponibilité de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. Pour les instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont évaluées également principalement sur une base individuelle, en fonction des caractéristiques de chaque contrat. Des provisions collectives peuvent être définies par les différents établissements du groupe, correspondant à des provisions dites « sectorielles ». Les établissements du groupe ont ainsi la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir si nécessaire des provisions sectorielles complémentaires. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-après (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations collectives. Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif et du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définis dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9. La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. À des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le groupe) - règles consistant à attribuer la meilleure note de l’échelle interne dans le cas d’absence de note à l’octroi et la dernière note de l’échelle avant le statut sensible dans le cas d’absence de note à date. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 212 532 -86 12 127 -1 418 0 0 224 660 -1 504 Nouveaux contrats originés ou acquis 53 942 -340 0 0 0 0 53 942 -340 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -4 432 229 0 0 0 0 -4 432 229 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -22 547 5 -1 130 1 130 0 0 -23 678 1 135 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 10 455 -15 -10 997 288 0 0 -542 273 Transferts vers S1 10 455 -15 -10 997 288 0 0 -542 273 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -0 0 0 0 0 0 -0 0 Solde au 31/12/2018 249 949 -208 0 0 0 0 249 949 -208 Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des titres de dette au coût amorti : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 10 557 0 0 0 0 0 10 557 0 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -70 0 0 0 0 0 -70 0 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -0 0 0 0 0 0 -0 0 Solde au 31/12/2018 10 486 0 0 0 0 0 10 486 0 Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 3 658 090 -13 0 0 0 0 3 658 090 -13 Nouveaux contrats originés ou acquis 560 496 0 0 0 0 0 560 496 0 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -104 736 -5 0 0 0 0 -104 736 -5 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -2 136 413 0 0 0 0 0 -2 136 413 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -7 281 18 6 340 -30 0 0 -941 -13 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 -7 281 18 6 340 -30 0 0 -941 -13 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -0 0 0 -0 0 0 -0 0 Solde au 31/12/2018 1 970 156 0 6 340 -30 0 0 1 976 495 -30 Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 8 178 775 -9 842 149 021 -10 865 141 130 -63 822 8 468 926 -84 529 Nouveaux contrats originés ou acquis 1 629 201 -4 415 19 500 -121 5 500 -2 759 1 654 201 -7 295 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -875 954 226 -9 245 2 973 -7 156 4 215 -892 355 7 413 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -724 060 740 -13 490 268 -22 850 8 558 -760 400 9 567 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -39 367 944 444 -2 430 32 839 -11 796 -6 084 -13 282 Transferts vers S1 37 899 -134 -41 258 1 610 -1 449 177 -4 808 1 653 Transferts vers S2 -50 896 399 59 830 -5 662 -15 531 2 894 -6 597 -2 369 Transferts vers S3 -26 371 679 -18 127 1 622 49 819 -14 867 5 321 -12 566 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 190 827 0 0 -0 -0 -0 190 827 -0 Solde au 31/12/2018 8 359 422 -12 346 146 231 -10 175 149 463 -65 605 8 655 115 -88 126 7.1.2.2. Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes de crédit des engagements de financement donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Exposition brute Prov pour pertes de crédit Exposition brute Prov pour pertes de crédit Exposition brute Prov pour pertes de crédit Exposition brute Prov pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 395 113 214 2 250 105 0 0 397 363 319 Nouveaux contrats originés ou acquis 295 064 261 413 4 0 0 295 477 265 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -49 262 -88 154 5 0 0 -49 108 -83 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -245 811 -160 13 -1 0 0 -245 798 -161 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -740 -1 46 11 0 0 -694 10 Transferts vers S1 90 0 -80 -2 0 0 10 -2 Transferts vers S2 -481 -1 125 13 0 0 -356 12 Transferts vers S3 -349 0 1 0 0 0 -348 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 554 0 0 0 0 0 554 0 Solde au 31/12/2018 394 918 226 2 876 124 0 0 397 794 350 Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes de crédit des engagements de garantie donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 15 451 900 11 987 129 098 21 650 15 766 98 15 596 764 33 735 Nouveaux contrats originés ou acquis 5 627 188 7 456 262 940 -413 10 503 0 5 900 631 7 043 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -1 037 669 -3 959 7 609 -639 -508 0 -1 030 568 -4 598 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -2 573 053 -2 992 123 537 -3 562 -3 636 -98 -2 453 152 -6 652 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -13 826 -320 -3 163 18 087 -5 325 0 -22 314 17 767 Transferts vers S1 60 996 215 -64 472 -3 902 -4 830 0 -8 306 -3 687 Transferts vers S2 -73 418 -529 62 032 21 995 -5 150 0 -16 536 21 466 Transferts vers S3 -1 404 -6 -723 -6 4 655 0 2 528 -12 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2018 17 454 540 12 172 520 021 35 123 16 800 0 17 991 361 47 295 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés S3 (1) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 149 463 -65 605 83 858 6 079 Titres de dettes - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 16 800 0 16 800 0 Total 166 263 -65 605 100 658 6 079 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 56 935 0 Prêts 25 013 0 Dérivés de transaction 128 548 0 Total 210 496 0 (1) Valeur comptable au bilan 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. Exercice 2018 Exercice 2017 Actifs non courants détenus en vue de la vente 0 Immobilisations corporelles 0 Immeubles de placement 0 11 Instruments de capitaux propres et de dettes 0 Autres 0 Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie 0 11 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . — Néant . 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Néant . 7.1.9. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 31/12/2017 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 90 835 286 91 121 87 365 37 87 402 Encours restructurés sains 46 950 1 46 951 52 879 44 52 923 Total des encours restructurés 137 785 287 138 072 140 244 81 140 325 Dépréciations -24 958 2 -24 956 -22 263 -22 263 Garanties reçues 13 849 15 13 864 10 995 10 995 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 31/12/2017 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 131 896 287 132 183 129 728 81 129 809 Réaménagement : refinancement 5 889 5 889 10 516 10 516 Total des encours restructurés 137 785 287 138 072 140 244 81 140 325 — Zone géographique de la contrepartie  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 31/12/2017 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 114 396 287 114 683 117 397 57 117 454 Autres pays 23 389 23 389 22 847 24 22 871 Total des encours restructurés 137 785 287 138 072 140 244 81 140 325 7.1.10. Actifs passés en perte durant la période de reporting et qui font toujours l'objet de mesures d'exécution . — Néant . 7.1.11. Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9 . — Néant 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle)  ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois » . Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pour l’essentiel, sont assimilables à des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans le tableau ci-dessous. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2018 Caisse, banques centrales 5 093 0 0 0 0 0 5 093 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 210 496 210 496 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3 384 0 44 297 156 051 38 877 746 564 989 173 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 2 065 2 065 Titres au coût amorti 24 0 0 0 10 462 0 10 486 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 557 298 328 297 125 000 705 000 250 000 10 870 1 976 465 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 144 091 191 021 805 505 3 112 615 4 249 142 64 616 8 566 990 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 2 638 2 638 Actifs financiers par échéance 709 890 519 318 974 802 3 973 666 4 548 481 1 037 249 11 763 406 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 129 640 129 640 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 15 383 15 383 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 892 681 1 299 192 200 000 120 896 76 407 769 2 589 945 Dettes envers la clientèle 6 793 376 0 0 6 328 0 0 6 799 704 Dettes subordonnées 734 0 0 140 000 458 103 0 598 837 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 7 686 791 1 299 192 200 000 267 224 534 510 145 792 10 133 509 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 0 0 975 396 819 0 0 397 794 Total engagements de financement donnes 0 0 975 396 819 0 0 397 794 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 0 0 0 2 295 0 0 2 295 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 463 617 399 618 1 685 133 6 555 147 8 885 551 0 17 989 066 Total engagements de garantie donnes 463 617 399 618 1 685 133 6 557 442 8 885 551 0 17 991 361 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les a vantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les a utres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les i ndemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Salaires et traitements -24 212 -24 333 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies 0 0 Charges des régimes à prestations définies -3 152 -3 676 Autres charges sociales et fiscales -11 188 -10 961 Intéressement et participation -3 841 -1 240 Total des charges de personnel -42 393 -40 210 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 185 cadres et 328 non-cadres, soit un total de 513 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 600 milliers d’euros au titre de l’exercice 2018 contre 760 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes » . Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2018 31/12/2017 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 9 019 4 208 1 871 0 15 098 15 897 Juste valeur des actifs du régime -5 125 -4 208 0 0 -9 333 -9 498 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 Solde net au bilan 3 894 0 1 871 0 5 765 6 399 Engagements sociaux passifs 3 894 1 871 5 765 6 399 Engagements sociaux actifs (1) 0 (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 9 683 4 208 2 006 0 15 897 15 775 Coût des services rendus 0 0 135 0 135 135 Coût des services passés 0 0 0 0 0 199 Coût financier 124 0 15 0 139 131 Prestations versées -386 -450 -142 0 -978 -414 Autres 0 0 -143 0 -143 138 Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 Écarts de réévaluation - Hypothèses financières -298 0 -298 -9 Écarts de réévaluation - Effets d'expérience -104 0 -104 -69 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 Autres 0 450 0 0 450 11 Dette actuarielle en fin de période 9 019 4 208 1 871 0 15 098 15 897 — Var iation des actifs de couverture En milliers d'euros Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 5 290 4 208 0 0 9 498 9 036 Produit financier 68 0 0 0 68 60 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 Prestations versées -75 0 0 0 -75 Autres 0 0 0 0 0 140 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -149 0 0 0 -149 259 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 Autres -9 0 0 0 -9 3 Juste valeur des actifs en fin de période 5 125 4 208 0 0 9 333 9 498 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à dues concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 75 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut (taux des obligations Corporate AA). L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Coût des services 0 -135 -135 -334 Coût financier net -56 -15 -71 -71 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 143 143 203 Total de la charge de l'exercice -56 -7 -63 -202 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi  : ( En milliers d'Euros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2018 Exercice 2017 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 1 681 0 1 681 2 011 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -243 0 -243 -330 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 1 438 0 1 438 1 681 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1,56% 1,32% Taux d'inflation 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13,8 ans 14,5 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . Au 31 décembre 2018, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,44% 8 281 -6,73% 8 858 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,9% 9 487 7,55% 10 215 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,65% 9 439 6,99% 10 162 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,60% 8 355 -5,84% 8 943 Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 2 074 2 080 N+6 à N+10 2 000 2 036 N+11 à N+15 1 849 1 901 N+16 à N+20 1 615 1 680 > N+20 3 562 3 893 Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement)  : En % et milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 5,45% 271 1,93% 99 Actions 39,26% 1 955 38,40% 1 971 Obligations 46,07% 2 294 51,60% 2 646 Immobilier 0,00% 0 0,00% 0 Dérivés 0,00% 0 0,00% 0 Fonds de placement 9,23% 460 8,00% 412 Total 100,00% 4 980 100,00% 5 128 8.3. Paiements fondés sur base d’actions . — Néant . Note 9 . – Activités d’assurance . NEANT Note 10 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables , ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. À défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur : Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) » . Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 « ) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 » ). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads « de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2 . Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2 . Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 « ) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE… ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur . — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 10.1.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers  : Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 504 356 milliers d’euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres). — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. J uste valeur des actifs et passifs financiers 10.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 Total Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers : Instruments de dettes 0 0 7 691 7 691 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 7 691 7 691 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – Détenus à des fins de transactions (1) 0 0 7 691 7 691 Instruments dérivés 0 128 548 0 128 548 Dérivés de taux 0 128 548 0 128 548 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 128 548 0 128 548 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 7 225 67 032 74 257 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 25 013 25 013 Titres de dettes 0 7 225 42 019 49 244 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 7 225 67 032 74 257 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 Instruments de dettes 213 971 13 403 22 369 249 743 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 213 971 13 403 22 369 249 743 Instruments de capitaux propres 0 20 134 719 296 739 430 Actions et autres titres de capitaux propres 0 20 134 719 296 739 430 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 213 971 33 537 741 665 989 173 Dérivés de taux 0 2 065 0 2 065 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 2 065 0 2 065 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers : Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – Détenus à des fins de transactions (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 129 640 0 129 640 Dérivés de taux 0 129 640 0 129 640 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 129 640 0 129 640 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 15 383 0 15 383 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 15 383 0 15 383 10.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 01/01/2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 7 691 500 0 0 0 -500 0 0 0 7 691 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 7 691 500 0 0 0 -500 0 0 0 7 691 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financier à la juste valeur par résultat – Détenus à des fins de transaction 7 691 500 0 0 0 -500 0 0 0 7 691 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 67 641 2 582 0 0 3 000 -15 629 0 9 438 0 67 032 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 33 777 -43 0 0 0 -8 721 0 0 0 25 013 Titres de dettes 33 864 2 625 0 0 3 000 -6 908 0 9 438 0 42 019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 67 641 2 582 0 0 3 000 -15 629 0 9 438 0 67 032 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 14 593 925 0 -400 8 000 -750 1 0 0 22 369 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 14 593 925 0 -400 8 000 -750 1 0 0 22 369 Instruments de capitaux propres 696 863 16 000 0 10 026 11 300 -16 000 0 0 1 107 719 296 Actions et autres titres de capitaux propres 696 863 16 000 0 10 026 11 300 -16 000 0 1 107 719 296 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 711 456 16 925 0 9 626 19 300 -16 750 1 0 1 107 741 665 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 En milliers d'euros 01/01/2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Au 31 décembre 2018, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations. Au cours de l’exercice, 20 007 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 20 007 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2018. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 20 007 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 9 626 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 9 626 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2018. 10.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) Exercice 31/12/2018 De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Vers Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 5 954 3 333 0 8 339 0 2 234 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 5 954 3 333 0 8 339 0 2 234 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 5 954 3 333 0 8 339 0 2 234 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 10 250 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 10 250 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 250 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) Exercice 31/12/2018 De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Vers Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers : Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (1) Hors couverture technique Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. 10 . 1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe CASDEN Banque Populaire est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5 119 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 434 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 13 328 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 12 584 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 10.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2018 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total JV Total Actifs financiers au cout amorti 10 748 1 808 638 8 925 566 10 744 952 10 553 941 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 1 789 260 201 936 1 991 196 1 976 465 Prêts et créances sur la clientèle 0 19 378 8 723 630 8 743 008 8 566 990 Titres de dettes 10 748 0 0 10 748 10 486 Autres 0 0 0 0 0 Passifs financiers au cout amorti 0 1 946 662 8 096 752 10 043 414 9 988 486 Dettes envers les établissements de crédit 0 1 286 633 1 302 187 2 588 820 2 589 945 Dettes envers la clientèle 0 6 335 6 794 081 6 800 416 6 799 704 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 653 694 484 654 178 598 837 Note 11 . – Impôts . 11.1. Impôts sur le résultat  : Principes comptables Les impôts sur le résultat regroupent : les impôts courants qui sont calculés sur la base des bénéfices imposables sur la période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur. les impôts différés (voir 11.2) ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Impôts courants -4 049 -9 403 Impôts différés -13 580 6 014 Impôts sur le résultat -17 629 -3 389 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 En milliers d’Euros Taux d’impôt En milliers d’Euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 44 638 31 756 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -2 014 -1 017 Impôts 17 629 3 389 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 60 253 34 128 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -20 745 -11 750 Effet de la variation des impôts différés non constatés 5 814 11 226 Impôts à taux réduit et activités exonérées Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger -1 219 -622 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 573 284 Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments -2 052 -2 527 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -17 629 -3 389 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 29,3% 9,9% 11.2. Impôts différés . Principes comptables Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Plus-values latentes sur OPCVM 358 513 Gie fiscaux -3 802 1 255 Provisions pour passifs sociaux 946 1 028 Provisions pour activité d’épargne-logement 0 10 Dépréciation et provision non déductible au titre du risque de crédit 13 772 15 047 Autres provisions non déductibles 2 509 2 269 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -12 524 -15 649 13 763 24 376 Impôts différés liés aux décalages temporels 15 022 28 849 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 15 022 28 849 Comptabilisés À l’actif du bilan 15 022 28 849 Au passif du bilan 0 0 Note 12 . – Autres informations . 12.1. Information sectorielle . — Les données relatives à l’information sectorielle sont transmises par le Contrôle de gestion. 12.2 . Informations sur les opérations de location financement et de location simple . — Néant . 12.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euro) 31/12/2018 01/01/2018 Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative Filiales Coentreprises Principaux dirigeants Autres parties liées Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative Filiales Coentreprises Principaux dirigeants Autres parties liées Instruments de capitaux propres 524 490 91 591 30 555 506 155 91 188 23 692 Titres de créances Prêts et avances 1 860 855 3 387 689 Autres actifs 12 588 6 057 11 738 6 597 Total des actifs avec les entités liées 2 397 933 97 648 30 555 3 905 582 97 785 23 692 Dépôts 1 017 209 1 702 79 025 33 330 Titres de dette émis 1 159 962 Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 1 017 209 1 702 0 1 238 987 33 330 0 Intérêts, produits et charges assimilés 487 37 -21 330 2 Commissions 1 546 -11 681 Résultat net sur opérations financières 11 537 1 314 23 577 1 091 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 12 024 1 583 1 314 2 247 -11 679 1 091 Engagements donnés Engagements reçus 1 669 858 1 801 631 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 0 1 669 858 0 0 1 801 631 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation ». 12.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire. Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux versées en 2018 s’élèvent à 784 milliers d’euros (652 milliers d’euros en 2017) 12.4. Partenariats et entreprises associés  : Principes comptables : Voir Note 3 12.4.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence  : 12.4.1.1. Partenariats et autres entreprises associées . — Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et les entreprises associées suivantes : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Parnasse garanties 91 592 91 188 Autres Sociétés financières 91 592 91 188 Autres Sociétés non financières Total des participations dans les entreprises mises en équivalence 91 592 91 188 12.4.1.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées . — Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable significatives sont les suivantes : Co-entreprises PARNASSE GARANTIES Méthode d'évaluation MEE Dividendes reçus Principaux agrégats Total actif 194 803 Total dettes 1 618 Compte de résultat Résultat d'exploitation ou PNB 3 331 Impôt sur le résultat -1 126 Résultat net 2 205 Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 114 149 Pourcentage de détention 80% Quote-part du groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence 91 319 Goodwill Autres 273 Participation dans les entreprises mises en équivalence 91 592 12.4.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes . — Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 12.4.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Parnasse garanties 2 014 1 017 Autres 0 0 Sociétés financières 2 014 1 017 Autres 0 0 Sociétés non financières 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 2 014 1 017 12.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 12.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe CASDEN Banque Populaire détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe CASDEN Banque Populaire. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe CASDEN Banque Populaire à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe CASDEN Banque Populaire restitue dans la note 12.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs . — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation . — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper » ). Financements (d’actifs) structurés . — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 12.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2018 : (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 655 29 828 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Dérivés de transaction - JV positive 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat – Non basique 655 29 828 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 582 0 53 099 Placements des activités d’assurance 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 655 30 410 0 53 099 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 667 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 655 29 743 0 53 099 Taille des entités structurées 8 152 1 382 245 1 642 317 976 891 — Au 1 er janvier 2018  : (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 2 233 27 441 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat – Non basique 2 233 27 441 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 296 37 942 Actifs financiers au coût amorti Placements des activités d’assurance Actifs divers Total actif 2 233 27 737 37 942 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés 5 811 667 Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 8 044 28 404 37 942 Taille des entités structurées 31 133 2 493 406 1 843 843 877 554 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 12.5.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe CASDEN Banque Populaire n’est pas sponsor d’entités structurées. 12.6. Implantations par pays . — Néant . 12.7. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'euros Price WaterhouseCoopers Deloitte & touche Total Montant % Montant % Montant % 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Missions de certification des comptes 108 91 90% 100% 98 67 100% 100% 206 158 94% 100% - Émetteur 0 0 0 0 0 0 - Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 0 Services autres que la certification des comptes 12 0 10% 0% 0 0 0% 0% 12 0 6% 0% - Émetteur 0 0 0 0 0 0 - Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 0 Total 120 91 100% 100% 98 67 100% 100% 218 158 100% 100% Variation (%) 32% 46% 38% Note 13 . – Modalités d’élaboration des données comparatives . Néant . Note 14 . – Détail du périmètre de consolidation . 14.1. Opérations de titrisation . — Néant . 14.2. OPCVM Garantis . — Néant . 14.3. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolid é es . — Néant . 14.4. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Taux d'intérêt Taux de contrôle Méthode de consolidation (2) Partenariat ou entreprises associées I) Entité consolidante Casden banque populaire France II) Filiales Parnasse garanties (3) France 80% 66% Mise en équivalence Partenariat (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). (3) Entité du secteur assurance appliquant IAS 39 La principale évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2018 est la sortie de l’entité Parnasse Nelson pour raison de non-significativité. 14.5. Entreprises non consolidés au 31 décembre 2018 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part du capital détenu en nombre d'actions Motif de non consolidation (2) Montant des capitaux propres (y.c. Résultat) (3) Montant du résultat Parnasse MAIF France 15 981 Participation non consolidée car absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (yc les structures à caractère fiscal) 432 859 000 37 850 000 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part du capital détenu en nombre d'actions Motif de non consolidation (2) Parnasse Nelson France 1 000 000 Participation non consolidée car non significative INTERPROMO France 14 500 Participation non consolidée car non significative SAS Finance France 250 Participation non consolidée car non significative Gestion ADM Immobilisations Org Educ France 619 Participation non consolidée car non significative Eclectique France 15 064 Participation non consolidée car non significative SCI Trevins Immobilier France 316 971 Participation non consolidée car non significative SCI Montorgueil France 400 Participation non consolidée car non significative (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. V I . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés ( Exercice clos le 31 décembre 2018 .) Aux sociétaires Casden Banque Populaire 1 BIS RUE JEAN WIENER 77420 CHAMPS-SUR-MARNE Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du groupe Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit Fondement de l'opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes consolidés sont les suivants : PricewaterhouseCoopers Audit : Le service autre que la certification des comptes réalisé sur l’exercice 2018 concerne la mission d’organisme tiers indépendant sur les informations sur la déclaration de performance extra-financière du rapport de gestion. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable relatifs à la première application des normes IFRS 9 sur les instruments financiers et IFRS 15 sur les produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, exposés dans la note 2.2 de l’annexe des comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Incidence de la 1ère application d’IFRS 9 : Risque identifié Notre réponse L’application de la norme IFRS 9 « instruments financiers » à partir du 1er janvier 2018 a introduit des modifications significatives dans les règles de classement et d’évaluation ainsi que de dépréciation des actifs financiers, se traduisant par des impacts financiers et opérationnels. Classement et évaluation Selon la norme IFRS 9, la classification d’un actif financier résulte du modèle de gestion (modèle de collecte, modèle de vente, modèle mixte) et des caractéristiques des flux contractuels basiques (dit « SPPI »). En fonction du modèle de gestion retenu et des caractéristiques de ses flux, ainsi que de sa nature (instruments de dettes ou de capitaux propres), l’actif financier est évalué soit au coût amorti, soit à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat. Au regard de ces critères, les instruments financiers en stock au 1er janvier 2018 ont fait l’objet d’une analyse afin de les classifier et de les évaluer selon les modalités prévues par cette nouvelle norme. Provision pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2) En complément des modalités de dépréciations au titre du risque de crédit avéré (statut 3), les nouvelles règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution de provisions estimées comme suit : Statut 1 matérialisant une perte attendue à 1 an à partir de la comptabilisation initiale d’un actif financier ; Statut 2 matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale l’estimation de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour définir : certains paramètres de calcul des pertes de crédit attendues à savoir notamment la probabilité de défaut et le taux de perte en cas de défaut. Ces modèles sont déterminés sur la base de modèles développés en interne tenant compte des spécificités sectorielles ; les critères de dégradation du risque de crédit, les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Compte tenu du périmètre de cette norme, de la complexité de sa mise en œuvre et de l’importance des estimations comptables du volet « dépréciation », nous avons considéré que la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 constitue un point clé de notre audit de l’exercice 2018. Les incidences de la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 sont détaillées la note 5.1.6 « Première application d’IFRS 9 » de l’annexe ; les options retenues sont décrites en note 2.2 et les principes comptables en note 2.4.1. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de -37 M€ avant impôts (-28 M€ après impôts). Classement et évaluation S’agissant des impacts de première application, nos principaux travaux ont consisté en : la revue des analyses réalisées par les auditeurs du groupe BPCE pour déterminer la classification des actifs financiers, l’obtention et la revue de la documentation relative aux modèles de gestion et la vérification du respect de ceux-ci, la vérification sur base d’échantillons de contrats, de la qualité des analyses effectuées et conduisant au classement des contrats dans les nouvelles catégories prévues par la norme. Nous avons également pris connaissance et apprécié le dispositif de contrôle interne mis en œuvre pour documenter les analyses et la conformité des modèles de gestion avec les dispositions de la norme pour les nouvelles productions. Provision pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2) Nos travaux ont consisté principalement en une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, qui avec leurs experts et spécialistes, ont procédé à : la revue de la segmentation des portefeuilles de crédits et la cartographie des modèles de calcul des dépréciations par périmètre ; la réalisation d’une analyse de conformité des méthodes de calcul et modalités de calibrage avec les dispositions de la norme IFRS 9, notamment sur : les critères de dégradation significative du risque de crédit (variation de la notation et de la probabilité de défaut depuis la comptabilisation initiale, …) ; les calculs de pertes attendues (revue des modèles, du calibrage des PD, LGD, de la prise en compte des garanties, des hypothèses de forward looking, des modalités d’actualisation au TIE, des modalités de backtesting, …) ; la réalisation de contre calculs avec leurs propres outils ; la réalisation de contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Enfin, nos travaux de contrôles ont également porté sur : la revue des chiffrages d’impact, du processus de consolidation des données et de l’information financière au titre de la première application au 1er janvier 2018 ; la justification et l’estimation des provisions constatées en complément. Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3) : Risque identifié Notre réponse Le groupe Casden Banque Populaire est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, forward looking, …), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de la première année d’application d’IFRS 9, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 88 M€ pour un encours brut de 10 632 M€ au 31 décembre 2018. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 22 M€ (contre 3 M€ sur l’exercice 2017). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5 et 7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Dans la continuité des diligences réalisées dans le cadre de la 1ère application d’IFRS 9, nos travaux ont principalement consisté à : vérifier l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : ont vérifié l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère approprié des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des nouvelles règles IFRS 9 ; ont apprécié la pertinence de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles complémentaires comptabilisées aux bornes de votre Banque. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation »au 31 décembre 2018 Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres disponibles à la vente, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Épargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Banque ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 504 MILLION D’EUROS au 31 décembre 2018. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Vérification spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et règlementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Casden Banque Populaire par l'assemblée générale du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés et du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. Au 31 décembre 2018, le cabinet Deloitte & Associés était dans la 8ème année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 10ème année. Précédemment, le cabinet Constantin, qui avait été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaire aux comptes de la Casden de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit . — Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-la Défense, le 29 avril 2019 Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit  : Deloitte & Associés  : Nicolas MONTILLOT  ; Marjorie Blanc LOURME  ; Associé , Associée . V I I. — Le rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société et sur notre site internet www.casden.fr

08/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901715
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener,77420 CHAMPS SUR MARNE 784 275 778 R.C.S. Meaux Bilan au 31 mars 2019 (En milliers d'Euros.) Actif 31/03/2019 31/03/2018 Caisses, banques centrales 5 126 5 197 Effets publics et valeurs assimilées 153 887 142 246 Créances sur les établissements de crédit 2 225 636 2 636 986 Op é rations avec la clientèle 8 697 743 8 427 887 Obligations et autres titres à revenu fixe 125 140 106 489 Actions et autres titres à revenu variable 35 222 29 958 Participations et autres titres détenus à long terme 614 974 552 664 Parts dans les entreprises liées 83 002 83 002 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 497 1 760 Immobilisations corporelles 77 326 80 806 Autres actifs 101 221 86 738 Comptes de régularisation 133 923 113 589 Total de l'actif 12 254 697 12 267 322 Passif 31/03/2019 31/03/2018 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 737 177 3 131 986 Op é rations avec la clientèle 6 974 706 6 382 297 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 29 960 22 401 Comptes de régularisation 197 265 172 521 Provisions 80 626 79 084 Dettes subordonnées 590 751 865 961 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG) 994 121 998 258 Capitaux propres hors FRBG 650 091 614 814 Capital souscrit 362 454 334 022 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 222 484 220 598 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 1 008 Report à nouveau 13 132 7 165 Résultat de l'exercice (+/-) 0 0 Total du passif 12 254 697 12 267 322 Hors - bilan 31/03 / 2019 31/03/2018 Engagements donnés  : Engagements de financement 429 493 360 488 Engagements de garantie 18 877 957 16 141 406 Engagements sur titres 0 6 479 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 11 372 11 372 Engagements sur titres 667 0

11/02/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1900205
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Bilan au 31 décembre 2018 (En milliers d'Euros.) Actif 31/12/2018 31/12/2017 Caisses, Banques Centrales 5 093 7 249 E ffets publics et valeurs assimilées 150 332 131 314 Créances sur les établissements de crédit 1 990 609 3 671 407 O pérations avec la clientèle 8 587 291 8 598 066 O bligations et autres titres à revenu fixe 116 794 107 574 A ctions et autres titres à revenu variable 31 714 31 203 P articipations et autres titres détenus à long terme 579 975 548 572 P arts dans les entreprises liées 83 002 83 002 O pérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 I mmobilisations incorporelles 1 431 1 827 I mmobilisations corporelles 78 445 73 881 A utres actifs 98 424 80 948 C omptes de régularisation 171 400 134 553 T otal de l'actif 11 894 510 13 469 596 Passif 31/12/2018 31/12/2017 Banques Centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 589 700 3 940 592 Opérations avec la clientèle 6 799 728 6 283 308 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 26 208 23 675 Comptes de régularisation 131 662 133 890 Provisions 79 455 80 639 Dettes subordonnées 590 735 1 386 733 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 994 121 998 258 Capitaux propres hors FRBG 682 901 622 501 Capital souscrit 355 354 329 131 Primes d'émission 52 021 52 021 Réserves 222 483 220 598 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 1 008 Report à nouveau 13 132 7 165 Résultat de l'exercice (+/-) 39 911 12 578 Total du passif 11 894 510 13 469 596 Hors Bilan 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés     E ngagements de financement 397 794 397 917 E ngagements de garantie 17 991 361 15 596 764 E ngagements sur titres 667 6 479 Engagements reçus     E ngagements de financement 0 0 E ngagements de garantie 11 372 11 372 E ngagements sur titres 0 0

26/10/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Popuplaire SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804965
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Bilan publiable au 30 septembre 2018 . (En milliers d'Euros.) Actif 30/09/2018 30/09/2017 Caisses, banques centrales 5 148 7 221 Effets publics et valeurs assimilées 152 731 132 331 Créances sur les établissements de crédit 2 045 396 3 633 682 Opé rations avec la clientèle 8 495 784 8 354 633 Obligations et autres titres a revenu fixe 114 137 91 132 Actions et autres titres a revenu variable 27 584 47 207 Participations et autres titres détenus a long terme 559 981 549 488 Parts dans les entreprises liées 83 002 198 909 Opé rations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 563 1 931 Immobilisations corporelles 79 625 74 022 Autres actifs 90 910 82 817 Comptes de régularisation 64 547 61 881 Total de l'actif 11 720 408 13 235 254 Passif 30/09/2018 30/09/2017 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2 292 931 3 893 246 Opé rations avec la clientèle 6 647 945 6 388 971 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 24 853 20 923 Comptes de régularisation 184 847 145 243 Provisions 74 398 58 487 Dettes subordonnées 865 962 1 452 174 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 994 121 721 955 Capitaux propres hors FRBG 635 351 554 255 Capital souscrit 347 714 325 024 Primes d'émission 52 021 544 Réserves 222 484 220 598 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 924 Report à nouveau 13 132 7 165 Résultat de l'exercice (+/-) 0 0 Total du passif 11 720 408 13 235 254 Hors - bilan 30/09/2018 30/09/2017 Engagements donnés : Engagements de financement 391 141 409 385 Engagements de garantie 17 162 934 14 836 058 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 11 372 11 372 Engagements sur titres 0 0

15/08/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Casden SA
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804369
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège Social : 1 bis rue Jean Wiener – 77420 Champs Sur Marne 784 275 778 RCS Meaux Bilan au 30 juin 2018 (En milliers d'e uros.) Actif 30/06/2018 30/06/2017 Caisses, Banques Centrales 5 170 9 240 Effets publics et valeurs assimilées 141 921 131 712 Créances sur les Établissements de Crédit 2 010 732 3 310 977 Opérations avec la clientèle 8 455 394 8 106 495 Obligations et autres titres à revenu fixe 106 702 90 816 Actions et autres titres à revenu variable 27 973 52 987 Participations et autres titres détenus à long terme 559 980 642 926 Parts dans les entreprises liées 83 002 198 708 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 630 1 979 Immobilisations corporelles 81 501 60 529 Autres actifs 8 2 415 73 962 Comptes de régularisation 98 760 102 289 Total de l'actif 11 655 180 12 782 620 Passif 30/06/2018 30/06/2017 Banques Centrales  0 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 2 364 928 3 793 529 Opérations avec la clientèle 6 526 561 6 052 848 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 25 322 15 938 Comptes de régularisation 170 008 126 145 Provisions 79 779 52 135 Dettes subordonnées 865 939 1 492 110 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 994 121 702 162 Capitaux propres hors FRBG : 628 522 547 753 Capital souscrit 339 877 318 606 Primes d'émission 52 021 544 Réserves 222 484 220 598 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 1 008 840 Report à nouveau 13 132 7 165 Résultat de l'exercice (+/-) 0 0 Total du passif 11 655 180 12 782 620 Hors bilan 30/06/2018 30/06/2017 Engagements donnés  Engagements de financement 367 366 445 386 Engagements de garantie 16 594 061 13 628 535 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus  Engagements de financement 0 Engagements de garantie 11 372 11 372 Engagements sur titres 0 0

15/06/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Casden SA
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1803243
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis Rue Jean Wiener – 77420 Champs-sur-Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux. Exercice 2017. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2017 . I . — Bilan et hors bilan . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisses, banques centrales 7 249 11 305 Effets publics et valeurs assimilées 3.2 131 314 136 712 Créances sur les établissements de crédit 3 671 407 2 803 269 Operations avec la clientèle 3.1 8 598 066 8 025 189 Obligations et autres titres a revenu fixe 3.2 107 574 91 176 Actions et autres titres a revenu variable 3.2 31 203 62 133 Participations et autres titres détenus a long terme 3.3 548 572 641 833 Parts dans les entreprises liées 3.3 83 002 198 708 Operations de crédit-bail et de locations simples 3.4 0 0 Immobilisations incorporelles 1 827 1 974 Immobilisations corporelles 73 881 47 538 Autres actifs 80 948 73 196 Comptes de régularisation 134 553 162 714 Total de l'actif 13 469 596 12 255 747 Hors - bilan Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés  : Engagements de financement 397 917 371 607 Engagements de garantie 15 596 764 23 026 976 Engagements sur titres 6 479 0 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 3 940 592 3 658 821 Operations avec la clientèle 3.1 6 283 308 5 721 619 Dettes représentées par un titre 3.5 0 0 Autres passifs 23 675 16 103 Comptes de régularisation 133 890 109 140 Provisions 3.6 80 639 53 866 Dettes subordonnées 1 386 733 1 477 236 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.7 998 258 681 181 Capitaux propres hors FRBG 3.8 622 501 537 781 Capital souscrit 329 131 304 024 Primes d'émission 52 021 544 Réserves 220 598 218 679 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 1 008 765 Report à nouveau 7 165 979 Résultat de l'exercice (+/-) 12 578 12 790 Total du passif 13 469 596 12 255 747 Hors - bilan Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements reçus Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 11 372 11 372 Engagements sur titres 0 0 II. — Compte de résultat . (En milliers d'Euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Intérêts et produits assimilés 4.1 269 080 276 411 Intérêts et charges assimilées 4.1 -168 837 -162 344 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 4.2 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 4.2 0 0 Revenus des titres à revenu variable 4.3 17 189 21 099 Commissions (produits) 4.4 54 688 49 034 Commissions (charges) 4.4 -75 075 -58 678 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 4.5 0 0 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 4.6 71 530 2 448 Autres produits d'exploitation bancaire 3 893 323 Autres charges d'exploitation bancaire -7 421 -119 PRODUIT NET BANCAIRE 165 047 128 174 Charges générales d'exploitation -80 610 -88 003 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -4 431 -4 148 RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 80 006 36 023 Coût du risque 4.7 -9 459 -11 000 RÉSULTAT D'EXPLOITATION 70 547 25 023 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 267 258 37 145 RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT 337 805 62 168 Résultat exceptionnel 394 28 Impôt sur les bénéfices -8 302 -12 116 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées -317 319 -37 290 RÉSULTAT NET 12 578 12 790 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité CASDEN BANQUE POPULAIRE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d' Épargne comprend les Caisses d' Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d' Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d' Épargne . BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis , société cotée détenue à 71,02% sont organisées autour de trois grands pôles : — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis ) ; — la Banque de Grande Clientèle ; — et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d' Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d' Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d' Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d' Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d' Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d' Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs  : — Cession de 199 416 titres BPCE générant une plus-value de 18 055 milliers d’euros — Cession de 3 000 titres CAPITALISATION MONETAIRE générant une plus-value de 71 066 milliers d’euros. — Constatation d’une soulte complémentaire de 15.849 milliers d’euros sur la résiliation future des emprunts subordonnés à terme d’un montant nominal de 775 000 milliers d’Euros — La société Parnasse Finances a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans l’entité Casden Banque Populaire le 03/10/2017 faisant ressortir un boni de confusion de 249 452 milliers d’euros. — La société Bureau du Management Financier a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans l’entité Casden Banque Populaire le 20/10/2017, générant une prime de confusion de 51 477 milliers d’euros, comptabilisée en capitaux propres compte tenu du fait que les résultats accumulés ne peuvent être déterminés de manière fiable. Dénonciation de la caution solidaire de CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES sur les prêts immobiliers PMG « éducation nationale » pour une valeur de hors bilan d’environ 10 milliards d’euros. Transfert à PARNASSE GARANTIE de la garantie des prêts immobiliers PMG « fonction publique » pour une valeur de hors bilan d’environ 5 milliards d’euros. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant. Note 2. – Principes et méthodes comptables . 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de Casden Banque Populaire sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2017. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2017 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : — continuité de l’exploitation ; — permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; — indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1. Opérations en devises . — Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises. 2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de pension. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’ illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Reclassement d’actifs financiers  : Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptable (ANC). — Immobilisations incorporelles  : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. — Immobilisations corporelles  : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Équipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. – Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF. – Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2017 CAR-BP 31/12/2016 CAR-BP Taux d’actualisation 1,32% 1,22% Taux d’inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05 TGF05 TGH05 TGF05 Duration 14,5 14,8 — Autres provisions  : Les autres provisions affectées à des engagements hors bilan, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan. Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : — microcouverture (couverture affectée) ; — macrocouverture (gestion globale de bilan) ; — positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; — gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture , si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : — pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; — pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture , les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture . Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; — lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : — commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; — commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’ Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). Casden Banque Populaire, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 7 283 milliers d’euros. L’ajustement des cotisations 2017 (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) engendre un remboursement de 259 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 12 505 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2017, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017.,Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 794 milliers d’euros dont 675 milliers d’euros comptabilisés en charge et 138 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 313 milliers d’euros. Note 3. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1. Opérations interbancaires  : Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Créances à vue 100 342 16 058 Comptes ordinaires 100 342 16 058 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 0 0 Créances à terme 3 571 072 2 786 344 Comptes et prêts à terme 3 571 072 2 786 344 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances rattachées -7 867 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 3 671 407 2 803 269 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 100 135 milliers d'euros à vue et 3 553 812 milliers d'euros à terme. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes à vue 11 657 18 810 Comptes ordinaires créditeurs 11 657 18 810 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 0 0 Dettes à terme 3 920 753 3 632 006 Comptes et emprunts à terme 3 920 753 3 632 006 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 0 Dettes rattachées 8 182 8 005 Total 3 940 592 3 658 821 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 816 milliers d'euros à vue et 3 470 731 milliers d'euros à terme. 3.2. Opérations avec la clientèle  : — Opérations avec la clientèle  : Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 200 019 178 810 Créances commerciales 5 070 0 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 1 134 123 1 051 277 Crédits à l'équipement 32 827 0 Crédits à l'habitat 7 127 168 6 684 245 Autres crédits à la clientèle 2 706 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 4 493 7 489 Autres 173 25 Autres concours à la clientèle 8 301 490 7 743 036 Créances rattachées 14 179 15 449 Créances douteuses 141 254 150 182 Dépréciations des créances sur la clientèle -63 946 -62 288 Total 8 598 066 8 025 189 — Dettes vis-à-vis de la clientèle  : Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Livret A 0 0 PEL / CEL 0 1 740 Autres comptes d'épargne à régime spécial (*) 6 220 525 5 626 585 Comptes d'épargne à régime spécial 6 220 525 5 628 325 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 41 621 56 754 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 19 613 32 749 Dettes rattachées 1 549 3 791 Total 6 283 308 5 721 619 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle / (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 36 601 0 36 601 51 495 0 51 495 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 5 020 5 020 0 5 259 5 259 Total 36 601 5 020 41 621 51 495 5 259 56 754 Répartition des encours de crédit par agent économique / (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 204 728 2 300 -2 300 0 0 Entrepreneurs individuels 0 0 0 0 0 Particuliers 8 275 018 137 946 -60 638 80 114 -41 948 Administrations privées 12 094 1 008 -1 008 0 0 Administrations publiques et Sécurité Sociale 5 070 0 0 0 0 Autres 23 848 0 0 0 0 Total au 31/12/2017 8 520 758 141 254 -63 946 80 114 -41 948 Total au 31/12/2016 7 937 295 150 182 -62 288 70 225 -33 810 3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable / — Portefeuille titres / (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 119 248 10 533 0 129 781 0 124 829 10 599 0 135 428 Créances rattachées 0 1 509 24 0 1 533 0 1 260 24 0 1 284 Dépréciations 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 120 757 10 557 0 131 314 0 126 089 10 623 0 136 712 Valeurs brutes 0 106 955 0 0 106 955 0 90 150 0 0 90 150 Créances rattachées 0 1 369 0 0 1 369 0 1 026 0 0 1 026 Dépréciations 0 -750 0 0 -750 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 107 574 0 0 107 574 0 91 176 0 0 91 176 Montants bruts 0 31 447 0 0 31 447 0 62 135 0 0 62 135 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 -244 0 0 -244 0 -2 0 0 -2 Actions et autres titres à revenu variable 0 31 203 0 0 31 203 0 62 133 0 0 62 133 Total 0 259 534 10 557 0 138 777 0 279 398 10 623 0 290 021 — Effet publics, obligations et autres titres a revenu fixe/ (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 75 256 0 75 256 0 75 560 0 75 560 Titres non cotés 0 30 949 0 30 949 0 14 590 0 14 590 Titres prêtés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres empruntés 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 1 369 0 1 369 0 1 026 0 1 026 Total 0 107 574 0 107 574 0 91 176 0 91 176 Dont titres subordonnés 0 14 590 0 14 590 0 14 590 0 14 590 Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 750 milliers d’euros au 31 décembre 2017 et étaient à néant au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 956 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 3810 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Il n’y a pas de plus-values latentes ni de moins-values latentes sur les titres d’investissement au 31 décembre 2017. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 119 248 milliers d'euros au 31 décembre 2017. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 141 0 141 0 0 0 0 Titres non cotés 0 31 062 0 31 062 0 62 133 0 62 133 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 31 203 0 31 203 0 62 133 0 62 133 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 31 139 milliers d’euros d’OPCVM dont 6.628 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2017 (contre 62 133 milliers d’euros d’OPCVM dont 56 692 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2016). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 69 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 2 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10 666 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 72 425 milliers au 31 décembre 2016. — Évolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2017 Effets publics 10 623 0 0 0 0 -66 0 0 10 557 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 10 623 0 0 0 0 -66 0 0 10 557 — Reclassements d’actifs  : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : — Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2017 Participations et autres titres détenus à long terme 682 524 746 93 572 0 0 589 698 Parts dans les entreprises liées 198 708 27 122 142 828 0 0 83 002 Valeurs brutes 881 232 27 868 236 400 0 0 672 700 Participations et autres titres à long terme -40 691 -437 2 0 0 -41 126 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Dépréciations -40 691 -437 2 0 0 -41 126 Immobilisations financières nettes 840 541 27 431 236 402 0 0 631 574 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 439 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 2 534 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (5 235 milliers d’euros) Les sociétés Parnasse Finances et Bureau du Management Financier ont fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans l’entité Casden Banque Populaire en 2017. Leurs participations s’élevaient à 142 828 milliers d’euros au 31/12/2016. Casden Banque Populaire a souscrit à l’augmentation de capital de Parnasse Garanties pour 25 600 milliers d’euros La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2017, la plus-value latente s’élève à 35 689 milliers d’euros pour les titres BPCE, suite à la cession de 199 416 titres, contre 53 774 milliers au 31 décembre 2016 — Tableau des filiales et participations  : Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Désignation de la valeur Capitaux propres 31/12/2016 Résultat exercice 31/12/2016 % capital détenu par le groupe CASDEN % capital détenu par CASDEN 31/12/2016 Montants (en milliers d'euros) Valeur brute comptable Provisions Valeur nette comptable début exercice fin exercice début exercice TUP dotation reprise fin exercice début exercice fin exercice Parts dans les entreprises liées 198 708 83 002 198 708 83 002 BMF (1) 140 186 10 958 100,00 99,87 104 516 0 0 0 104 516 0 INTER PROMO 374 -14 45,00 99 217 0 0 99 217 SAS FINANCE 1 182 313 90,000 1 834 2 038 0 0 1 834 2 038 PARNASSE FINANCE (1) 285 183 2 616 100,00 100,00 38   112 0 0 0 38 112 0 SCI MONTORGUEIL 3 930 603 0,25 2 2 0 0 2 2 PARNASSE GARANTIES 78 543 2 888 100,00 80,00 54 145 79 745 0 0 54 145 79 745 PARNASSE NELSON 997 -2 100,00 0 1 000 0 0 0 1 000 Titres de participation 640 544 547 151 636 582 542 753 BPCE (2) 15 520 709 729 037 2,86 556 311 462 887 0 0 556 311 462 887 SGCB 141 888 22 271 9,90 20 647 20 647 0 20 647 20 647 BDP 59 866 7 829 9,90 8 798 8 798 1 798 1 798 7 000 7 000 FILIA MAIF 308 771 31 993 4,998 5 714 5 714 0 0 5 714 5 714 PARNASSE MAIF 392 843 33 313 19,97 24 369 24 369 0 0 24 369 24 369 SCI TREVINS IMMOBILIER 6 252 446 28,57 4 438 4 438 1 905 406 2 311 2 533 2 127 BP DEVELOPPEMENT 689 865 40 371 3,16 19 809 19 809 22 22 19 787 19 787 DIVERS < 1000 milliers d’euros 458 489 237 30 267 221 222 AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME > 1500 milliers d’euros 41 980 42 547 5 251 5 820 SNC PONTHIEU 5 8 169 8 169 8 169 8 169 0 GIE PMT 15 437 15 437 15 437 15 437 0 0 GIE GNIFI 5 801 5 801 5 801 5 801 0 0 GIE KONIAMBO T1 3 038 3 038 3 038 3 038 0 0 GIE KONIAMBO T2 4 238 4 238 4 238 4 238 0 0 Divers 5 297 5 864 46 2 44 5 251 5 820 Avances en compte courant Total général 881 232 672 700 40 691 30 406 2 41 125 840 541 631 575 (1) BMF et PARNASSE FINANCE ont été absorbées par CASDEN en 2017 (2) Pour BPCE les capitaux propres et résultat de l'exercice sont arrêtés au 31/12/2017 — Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SCI MONTORGUEIL 91 Cours des roches 77186 NOISIEL SCI SCI TREVINS IMMOBILIER 40 Rue de la Boëtie 75008 PARIS SCI SNC KONIAMBO POWER 16 Route du Vélodrome 98807 NOUMEA SNC GIE GNIFI 37 Ave Henri Lafleur 98849 NOUMEA Cedex GIE SNC PMT FINANCEMENT 1200 Ave du docteur Maurice DONAT 06250 MOUGINS SNC SNC PONTHIEU 5 Étang Z'abricots immeuble AGORA 97200 FORT DE France SNC — Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) Établissements de crédit Autres entreprises 31/12/2017 31/12/2016 Créances 0 207 392 207 392 196 175 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 0 226 900 226 900 242 535 Dont subordonnées 0 192 527 192 527 192 540 Engagements donnés 0 1 560 1 560 1 696 Engagements de financement 0 1 560 1 560 1 696 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 0 0 0 Total 435 852 440 406 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée 3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples . — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple. 3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles  : — Immobilisations incorporelles  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Valeurs brutes 23 109 1 852 -1 221 -30 23 710 Droits au bail et fonds commerciaux 92 0 0 0 92 Logiciels 22 237 1 221 0 0 23 458 Autres 780 631 -1 221 -30 160 Amortissements et dépréciations -21 135 -748 0 0 -21 883 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 0 0 0 Logiciels -21 135 -748 0 0 -21 883 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 1 974 1 104 -1 221 -30 1 827 — Immobilisations corporelles  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Valeurs brutes 83 617 35 724 -5 892 0 113 449 Immobilisations corporelles d'exploitation 83 617 35 713 -5 892 0 113 438 Terrains 2 409 4 -14 0 2 399 Constructions 18 855 11 -214 0 18 652 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 62 353 35 698 -5 664 0 92 387 Immobilisations hors exploitation 0 11 0 0 11 Amortissements et dépréciations -36 079 -3 934 194 251 -39 568 Immobilisations corporelles d'exploitation -36 079 -3 934 194 251 -39 568 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -10 877 -722 119 251 -11 229 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -25 202 -3 212 75 0 -28 339 Immobilisations hors exploitation 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 47 538 31 790 -5 698 251 73 881 (1) Dont immobilisation en cours : 50 759 milliers d’euros (38 722 milliers d’euros pour la construction du nouveau siège). Un amortissement dérogatoire a été pratiqué sur l’immeuble d’exploitation pour un montant de 1 008 milliers d’euros. 3.7. Dettes représentées par un titre . — Casden Banque Populaire n’a pas de dettes représentées par un titre. 3.8. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 0 0 0 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 97 46 178 69 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 6 763 0 0 Créances et dettes sociales et fiscales 35 879 4 734 29 828 6 283 Dépôts de garantie reçus et versés 23 543 3 28 427 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 21 429 12 129 14 763 9 751 Total 80 948 23 675 73 196 16 103 3.9. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 0 0 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 0 0 0 0 Charges et produits constatés d'avance 19 247 65 896 27 249 51 787 Produits à recevoir/Charges à payer 23 162 60 723 19 982 54 252 Valeurs à l'encaissement 0 0 0 0 Autres 92 144 7 271 115 483 3 101 Total 134 553 133 890 162 714 109 140 3.10. Provisions  : — Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 TUP Dotations Utilisations Reprises 31/12/2017 Provisions pour risques de contrepartie 7 550 6 751 31 566 0 -27 775 18 092 Provisions pour engagements sociaux 7 357 7 784 0 -7 616 7 525 Provisions pour PEL/CEL 36 37 0 -36 37 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 3 126 3 264 0 -3 125 3 265 Autres 35 797 653 62 638 0 -47 368 51 720 Autres provisions pour risques 38 923 653 65 902 0 -50 493 54 985 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 53 866 7 404 105 289 0 -85 920 80 639 — Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : Pour les établissements qui comptabilisent des dépréciations sur base de portefeuilles dans leurs comptes individuels (En milliers d'Euros) 01/01/2017 TUP Dotations Utilisations Reprises 31/12/2017 Dépréciations sur créances sur la clientèle 62 288 5 888 82 745 -7 647 -79 328 63 946 Dépréciations sur autres créances 40 693 1 062 406 0 -42 42 119 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 102 981 6 950 83 151 -7 647 -79 370 106 065 Provisions sur engagements hors bilan (1) 4 666 118 8 753 0 -9 339 4 198 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 2 884 6 633 22 813 0 -18 436 13 894 Autres provisions 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 7 550 6 751 31 566 0 -27 775 18 092 Total 110 531 13 701 114 717 -7 647 -107 145 124 157 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. (3) L’établissement a modifié en 2017 ses modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations pour se conformer aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC prévoyant un calcul en stock des dépréciations (reprise intégrale des montants de dépréciation de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de dépréciation de l’exercice en cours). 3.11. Dettes subordonnées  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes subordonnées à durée déterminée 1 104 000 1 164 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 280 506 310 996 Dépôts de garantie à caractère mutuel 484 526 Dettes rattachées 1 743 1 714 Total 1 386 733 1 477 236 Casden Banque Populaire a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Montant Devise Date d'émission Prix d'émission Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non indéterminée Titres subordonné s à durée indéterminée 250 016 192 016 EUR 31/12/1998 100% E3M 1,45 06/01/2009 INDETERMINEE 35 000 EUR 31/12/1998 100% E3M 1,45 06/01/2009 INDETERMINEE 23 000 EUR 31/12/1998 100% E3M 1,45 06/01/2009 INDETERMINEE Emprunts subordonnés à durée indéterminée 30 490 30 490 EUR 16/07/1998 100% E3M 2,14 16/07/2008 INDETERMINEE Emprunts subordonnes à terme 1 104 000 39 000 EUR 28/12/2007 100% E3M 0,2950 29/01/2018 100 000 EUR 21/12/2010 100% E3M 1,7000 13/02/2019 100 000 EUR 27/12/2011 100% E3M 2,4000 13/02/2019 275 000 EUR 17/12/2013 100% E3M 2,5200 18/12/2023 100 000 EUR 27/06/2014 100% E3M 1,9400 27/06/2024 100 000 EUR 12/12/2014 100% E3M 2,0900 12/12/2024 100 000 EUR 18/12/2015 100% E3M 2,3500 18/12/2025 50 000 EUR 27/06/2016 100% E3M 2,6400 29/06/2026 100 000 EUR 26/09/2016 100% E3M 2,3100 28/09/2026 140 000 EUR 30/03/2017 100% E3M 1,7500 30/03/2022 Dépôts de garantie à caractère mutuel 526 EUR (1) au-dessus de l' Euribor 3 mois La Casden Banque Populaire a constaté une provision pour risques et charges complémentaire de 15 849 milliers d’euros sur la résiliation future de 775 000 milliers d’euros d’emprunts subordonnés. 3.12. Fonds pour risques bancaires généraux  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2017 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 681 181 317 077 0 0 998 258 Total 681 181 317 077 0 0 998 258 Au 31 décembre 2017, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 20 779 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 8 371 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel 3.13. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31/12/2015 290 313 544 212 150 13 754 516 761 Mouvements de l'exercice 13 711 0 8 273 -964 21 020 Total au 31/12/2016 304 024 544 220 423 12 790 537 781 Variation de capital 25 107 0 0 0 25 107 Résultat de la période 0 0 0 12 578 12 578 Distribution de dividendes 0 0 0 -4 686 -4 686 Changement de méthode 0 0 0 0 0 Autres mouvements (1) 0 51 477 8 348 -8 104 51 721 Total au 31/12/2017 329 131 52 021 228 771 12 578 622 501 Le capital social de Casden Banque Populaire s’élève à 329 131 milliers d’euros et est composé de 38 721 319 parts sociales de nominal 8.5 euros détenues par les sociétaires 3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2017 Total des emplois 2 392 896 1 385 678 3 902 269 4 819 828 7 690 12 508 361 Effets publics et valeurs assimilées 1 533 22 023 62 225 45 533 0 131 314 Créances sur les établissements de crédit 1 787 257 575 000 734 150 575 000 0 3 671 407 Opérations avec la clientèle 602 737 788 655 3 037 488 4 169 186 0 8 598 066 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 369 0 68 406 30 109 7 690 107 574 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 Total des ressources 10 096 191 31 960 375 026 826 950 280 506 11 610 633 Dettes envers les établissements de crédit 3 778 514 31 000 29 128 101 950 0 3 940 592 Opérations avec la clientèle 6 276 450 960 5 898 0 0 6 283 308 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 41 227 0 340 000 725 000 280 506 1 386 733 Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 4.1. Engagements reçus et donnés  : — Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 397 917 371 607 Ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres ouvertures de crédits confirmés 397 917 371 607 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 397 917 371 607 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 — Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 2 238 2 226 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 2 238 2 226 D'ordre de la clientèle 15 594 526 23 024 750 Cautions immobilières 0 0 Cautions administratives et fiscales 0 0 Autres cautions et avals donnés 15 578 208 23 011 491 Autres garanties données 16 318 13 259 Total des engagements de garantie donnés 15 596 764 23 026 976 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 11 372 11 372 Total des engagements de garantie reçus 11 372 11 372 Dénonciation de la caution solidaire de CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES sur les prêts immobiliers PMG « éducation nationale » pour une valeur de hors bilan d’environ 10 milliards d’euros. Transfert à PARNASSE GARANTIES de la garantie des prêts immobiliers PMG « fonction publique » pour une valeur de hors bilan d’environ 5 milliards d’euros. — Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 1 038 451 1 120 108 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 1 801 746 0 12 236 462 Total 1 038 451 1 801 746 1 120 108 12 236 462 Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : — 21 753 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 21 801 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 924 099 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE EBCE Immo contre 1 005 476 milliers d’euros au 31/12/2016. — 92 598 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 92 830 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les autres engagements concernent : — Engagements reçus : Un engagement de garantie reçu de Parnasse Garanties s’élevant à 1 801 630 milliers d’euros contre 12 236 347 milliers d’euros au 31/12/2016 (Parnasse Garantie est destinée, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par Casden Banque Populaire et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies. La diminution du hors bilan est due à la dénonciation de la caution solidaire de CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES sur les prêts immobiliers PMG « éducation nationale » pour une valeur d’environ 10 milliard d’euros. 4.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : — Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes  : Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 1 950 566 0 1 950 566 -16 331 2 095 566 0 2 095 566 -25 034 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 1 950 566 0 1 950 566 -16 331 2 095 566 0 2 095 566 -25 034 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations fermes 1 950 566 0 1 950 566 -16 331 2 095 566 0 2 095 566 -25 034 Opérations conditionnelles  : Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 950 000 0 950 000 -2 769 1 350 000 0 1 350 000 -6 266 Options de taux d'intérêt 950 000 0 950 000 -2 769 1 350 000 0 1 350 000 -6 266 Options de change 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 950 000 0 950 000 -2 769 1 350 000 0 1 350 000 -6 266 Total instruments financiers et change à terme 2 900 566 0 2 900 566 -19 100 3 445 566 0 3 445 566 -31 300 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Casden Banque Populaire sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 750 566 1 200 000 0 0 1 950 566 745 566 1 350 000 0 0 2 095 566 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 750 566 1 200 000 0 0 1 950 566 745 566 1 350 000 0 0 2 095 566 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 950 000 0 0 950 000 0 1 350 000 0 0 1 350 000 Options de taux d'intérêt 0 950 000 0 0 950 000 0 1 350 000 0 0 1 350 000 Total 750 566 2 150 000 0 0 2 900 566 745 566 2 700 000 0 0 3 445 566 31/12/2017 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -7 163 -9 175 -2 762 0 -19 100 -7 231 -17 803 -6 266 0 -31 300 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. — Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2017 Opérations fermes 541 000 760 000 649 566 1 950 566 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 541 000 760 000 649 566 1 950 566 Opérations conditionnelles 0 950 000 0 950 000 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 950 000 0 950 000 Total 541 000 1 710 000 649 566 2 900 566 Note 5. – Informations sur le compte de résultat . 5.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 30 955 -77 749 -46 794 33 135 -91 916 -58 781 Opérations avec la clientèle 200 866 -2 495 198 371 236 117 -5 828 230 289 Obligations et autres titres à revenu fixe 4 840 -3 491 1 349 5 154 -3 239 1 915 Dettes subordonnées 30 727 -70 330 -39 603 793 -46 080 -45 287 Autres ( * ) 1 692 -14 772 -13 080 1 212 -15 281 -14 069 Total 269 080 -168 837 100 243 276 411 -162 344 114 067 Une provision pour risques et charges complémentaire de 15 849 milliers d’euros a été constatée sur la résiliation future de 775 000 milliers d’euros d’emprunts subordonnés. 5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail. 5.3. Revenus des titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Actions et autres titres à revenu variable 351 211 Participations et autres titres détenus à long terme 16 838 20 888 Parts dans les entreprises liées 0 0 Total 17 189 21 099 5.4. Commissions  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 0 -63 218 -63 218 0 -52 879 -52 879 Opérations avec la clientèle 26 111 -17 26 094 26 573 -8 26 565 Opérations sur titres 0 0 0 0 0 0 Moyens de paiement 23 -52 -29 27 -35 -8 Opérations de change 0 0 0 0 0 0 Engagements hors-bilan 26 885 -11 788 15 097 21 470 -5 756 15 714 Prestations de services financiers 1 669 0 1 669 964 0 964 Activités de conseil 0 0 0 0 0 0 Autres commissions (1) 0 0 0 0 0 0 Total 54 688 -75 075 -20 387 49 034 -58 678 -9 644 5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . — Casden Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation. 5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 40 0 40 339 0 339 Dotations 0 0 0 0 0 0 Reprises 40 0 40 339 0 339 Résultat de cession 71 490 0 71 490 2 109 0 2 109 Autres éléments 0 0 0 0 0 0 Total 71 530 0 71 530 2 448 0 2 448 Les résultats de cession sur les titres de placements comprennent une plus-value de 71 066 milliers d’euros relative à la cession de 3000 titres CAPITALISATION MONETAIRE. 5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 0 0 0 0 0 0 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 -95 -95 Activités immobilières 3 0 3 0 0 0 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges accessoires 3 890 -7 421 -3 531 323 -24 299 Total 3 893 -7 421 -3 528 323 -119 204 5.8. Charges générales d'exploitation  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Frais de personnel Salaires et traitements -23 528 -22 866 Charges de retraite et assimilées -3 430 -1 869 Autres charges sociales -9 297 -10 732 Intéressement des salariés -328 -423 Participation des salariés -912 -1 491 Impôts et taxes liés aux rémunérations -1 488 -3 069 Total des frais de personnel -38 983 -40 450 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -4 629 -7 343 Autres charges générales d'exploitation -36 998 -40 210 Total des autres charges d'exploitation -41 627 -47 553 Total -80 610 -88 003 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 181 cadres et 346 non cadres, soit un total de 527 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. 5.9. Coût du risque  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs  : Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -82 449 78 531 -2 045 295 -5 668 -74 557 66 767 -636 392 -8 034 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Provisions  : Engagements hors-bilan -8 753 9 339 0 0 586 -4 680 47 0 0 -4 633 Provisions pour risque clientèle -22 813 18 436 0 0 -4 377 -4 558 6 225 0 0 1 667 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -114 015 106 306 -2 045 295 -9 459 -83 795 73 039 -636 392 -11 000 Dont  : Reprises de dépréciations devenues sans objet 0 0 Reprises de dépréciations utilisées 7 647 1 415 Reprises de provisions devenues sans objet 0 0 Reprises de provisions utilisées 2 930 Total reprises nettes 7 647 4 345 5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -404 0 0 -404 486 0 0 486 Dotations -406 0 0 -406 0 0 0 0 Reprises 2 0 0 2 486 0 0 486 Résultat de cession 267 537 0 125 267 662 36 463 0 196 36 659 Total 267 133 0 125 267 258 36 949 0 196 37 145 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : — le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : 249 452 milliers d’euros de boni de fusion de la société Parnasse Finance. 18 085 milliers d’euros relatifs à la cession partielle des titres BPCE — Résultat exceptionnel  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits exceptionnels 731 28 Régularisation TVA 226 Intérêts moratoires 303 26 Divers 202 2 Charges exceptionnelles -337 0 Indemnités SAFETIC -333 Divers -4 5.12. Impôt sur les bénéfices . — La Casden Banque Populaire est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés, acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : Bases imposables aux taux de (En milliers d'euros) 33,33% 19,00% 15,00% Au titre du résultat courant 16 776 Au titre du résultat exceptionnel 0 16 776 Imputations des déficits 0 Bases imposables 16 776 Base Effet intégration fiscale 682 0 IS de base -5 819 0 + Contributions 3,3% -167 0 + majoration de 10,70% (loi de Finances rectificative 2014) 0 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* 7 615 0 Impôt comptabilisé 1 629 0 Impôt des territoires Outre Mer -3 567 Taxe sur les distributions 536 Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés -7 313 Provisions pour impôts divers 413 Total -8 302 0 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ+ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 6 157 milliers d’euros, et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 401 milliers d’euros Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Casden Banque Populaire établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2017 aux organes de direction s’élèvent à 652 milliers d’euros. 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2017, Casden Banque populaire n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . (Exercice clos le 31 décembre 2017 . ) Aux sociétaires Casden Banque Populaire 91 cours des Roches 77424 Marne-la-Vallée cedex 2 Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, le services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui n’est pas mentionné dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels est le suivant : PricewaterhouseCoopers Audit : Le service autre que la certification des comptes réalisé sur l’exercice 2017 concerne la mission d’organisme tiers indépendant sur les informations RSE du rapport de gestion. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Dépréciation de prêts et créances sur base individuelle  : Risque identifié et principaux jugements Notre approche d’audit La Casden est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultent de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portant notamment sur ses activités de prêt ou sur des engagements par signature. La détermination des dépréciations individuelles de créances douteuses requiert une part importante de jugement notamment pour identifier les créances devant faire l’objet d’une dépréciation et pour estimer le montant de dépréciation à comptabiliser. Nous avons considéré que ces dépréciations et provisions constituaient un point clé de l’audit dans la mesure où elles représentent une zone d’estimation significative pour l’établissement des comptes. Les expositions nettes aux risques de crédit et de contrepartie représentent 12 269 M€ au 31 décembre 2017 dont 8 598 M€ au titre des prêts et créances. Les engagements de garantie donnés se sont élevés à 15 597 M€ au 31 décembre 2017. Les dépréciations individuelles se sont élevées à 63,9 M€ au 31 décembre 2017 et les provisions pour engagements par signature à 4,2 M€. Se référer aux notes 3.1, 3.2, 3.10 et 4.1 de l’annexe pour plus de détails. Nous avons évalué la conception et testé l’efficacité des contrôles clés mis en place par la Casden , en particulier ceux liés : – à l’identification des indicateurs de dépréciation (tels que l’existence d’impayés) et au processus de notation des contreparties, – à la classification des expositions en créances douteuses, au suivi et à la valorisation des garanties, – à la détermination des dépréciations individuelles de créances douteuses et des provisions sur les engagements par signature et au dispositif de gouvernance et de validation associé. En complément, nous avons procédé à une revue de crédit consistant, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, à : – prendre connaissance des dernières informations disponibles sur la situation des contreparties sensibles et douteuses, – réaliser des analyses contradictoires des hypothèses retenues ainsi que des estimations de provisions arrêtées par la Direction sur la base des informations mises à notre disposition par l’établissement et de données externes, – vérifier le correct enregistrement en comptabilité des dépréciations estimées. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié et principaux jugements Notre approche d’audit Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 17 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La Casden détient des titres BPCE S.A. qui sont enregistrés à leur coût d’acquisition et à la clôture de chaque exercice ce coût d’acquisition est comparé à la valeur d’utilité. Si la valeur d’utilité est inférieure au coût d’acquisition, une provision pour dépréciation est comptabilisée du montant de la différence. La valeur d’utilité des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont évaluées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Au regard de l’actif net réévalué de BPCE au 31 décembre 2017, la valeur du titre apparaît inchangée par rapport à l’exercice précédent, conduisant à maintenir la même valeur nette comptable des titres BPCE dans les comptes de la Casden . Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constituait un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titres au niveau du bilan de votre Banque, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ces titres à certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. Comme mentionné dans les évènements significatifs de vos annexes, votre banque a cédé 199 416 de titres BPCE générant une plus-value de 18 085 milliers d’euros sur l’exercice 2017. Se référer aux notes 1.3, 2,3 et 3,4 de l’annexe pour plus de détails. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit relatives à ces travaux sont menées à notre demande par le collège des commissaires aux comptes de l’organe central, dont nous faisons une revue critique des conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les commissaires aux comptes de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations ( Natixis , Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Nous avons également apprécié le caractère approprié des informations publiées en annexe. Enfin, nous avons effectué un test substantif en remontant au contrat de vente de ces titres et au flux de trésorerie perçu afin de nous assurer : – de la réalité et du fait générateur de cette opération de cession des titres BPCE en vue de valider la correcte sortie de ces titres au bilan de la Casden au 31 décembre 2017 ainsi que la reconnaissance de la plus-value sur l’exercice 2017 en gains et pertes sur actifs immobilisés. – de la correcte détermination du montant de la plus-value de cette opération enregistrée au compte de résultat de la Casden au 31 décembre 2017. Transmission Universelle de Patrimoine de Parnasse Finance et de Bureau du Management Financer  : Risque identifié et principaux jugements Notre approche d’audit La Casden a procédé à la Transmission Universelle de Patrimoine (TUP) de deux de ses filiales, Parnasse Finance et Bureau du Management Financier sur l’exercice 2017. Ces titres étaient comptabilisés en titres de participation pour une valeur nette comptable respective de 38,1 M€ et de 104,7 M€ La TUP de Parnasse Finance a engendré la prise en compte d’un boni de confusion de +249,5 M€ , comptabilisé en gain sur actifs immobilisés. De même, la TUP de Bureau du Management Financier a engendré la comptabilisation d’un boni de confusion de 51,5 M€ en prime de fusion, compte tenu de l’incapacité d’évaluer précisément la part des réserves issues des résultats réalisés depuis l’acquisition de BMF par Casden . Ces deux opérations représentent un des mouvements majeurs du bilan, du compte de résultat ainsi que des capitaux propres. En cela, nous considérons qu’il s’agit d’un point clé de l’audit des comptes de la Casden au titre de l’exercice 2017. Se référer à la note 5 .10 de l’annexe pour plus de détails. Nous avons effectué des tests substantifs en examinant la documentation juridique et en vérifiant la détermination des boni de confusion relatifs aux deux opérations de TUP afin de nous assurer : – de la réalité et du fait générateur de ces opérations de TUP en vue de valider la correcte sortie de ces titres au bilan de la Casden au 31 décembre 2017 ainsi que la reconnaissance des boni de confusion sur l’exercice 2017 ; – de la correcte détermination du montant du boni de confusion de Parnasse Finance enregistré au compte de résultat de la Casden au 31 décembre 2017 en gains et pertes sur actifs immobilisés; – de la correcte détermination du montant du boni de confusion de Bureau du Management Financier enregistré en prime de fusion au 31 décembre 2017 et de la justification du traitement comptable. S’agissant du traitement fiscal de l’opération, nous avons vérifié les modalités de prise en considération de cette opération dans le calcul du résultat fiscal de la Casden et avons apprécié la conformité du traitement fiscal retenu avec l’aide de nos spécialistes en droit fiscal. Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux sociétaires . Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. Informations relatives au gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-3 et L. 225-37-4 du code de commerce. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-37-3 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Casden Banque Populaire par l’assemblée générale du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés et du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. Au 31 décembre 2017, le cabinet Deloitte & Associés était dans la 7 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit dans la 9 ème année sans interruption. Précédemment, le cabinet Constantin, qui a été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaire aux comptes de la CASDEN de 1984 à 2007. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 16 avril 2018 . Les commissaires aux comptes : Pricewaterhousecoopers AUDIT : DELOITTE & Associés : Nicolas MONTILLOT ; Sylvie BOURGUIGNON ; Associé , Associée . B. — Rapport financier . 5.1. — Comptes consolidés IFRS de l’entité CASDEN au 31 décembre 2017. 5.1.1. — Bilan consolidé . ( En milliers d'Euros) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisse, banques centrales 5.1 7 249 11 305 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 160 276 183 995 Instruments dérivés de couverture 5.3 2 130 4 324 Actifs financiers disponibles à la vente 5.4 971 526 1 242 803 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.6.1 3 671 407 2 816 006 Prêts et créances sur la clientèle 5.6.2 8 395 704 8 191 610 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 146 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 5.7 10 557 10 624 Actifs d'impôts courants 11 769 8 722 Actifs d'impôts différés 5.9 19 711 9 045 Comptes de régularisation et actifs divers 5.10 195 755 209 206 Actifs non courants destinés à être cédés 5.11 Participations dans les entreprises mises en équivalence 5.12 91 188 64 280 Immeubles de placement 5.13 11 Immobilisations corporelles 5.14 73 870 47 539 Immobilisations incorporelles 5.14 1 828 1 973 Écarts d'acquisition 5.15 Total des actifs 13 613 127 12 801 432 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 155 797 192 674 Instruments dérivés de couverture 5.3 22 200 24 125 Dettes envers les établissements de crédit 5.16.1 3 941 614 3 661 889 Dettes envers la clientèle 5.16.2 6 283 210 5 676 902 Dettes représentées par un titre 5.17 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 1 938 Passifs d'impôts différés 5.9 Comptes de régularisation et passifs divers 5.18 146 862 120 547 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 5.11 Provisions techniques des contrats d'assurance 5.19 Provisions 5.20 27 046 35 848 Dettes subordonnées 5.21 1 234 453 1 309 094 Capitaux propres 1 801 945 1 778 415 Capitaux propres part du groupe 1 801 945 1 743 356 Capital et primes liées 5.22.1 329 675 304 568 Réserves consolidées 1 317 650 1 270 048 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 122 864 116 454 Résultat de la période 31 756 52 286 Participations ne donnant pas le contrôle 5.23 35 059 Total des passifs et capitaux propres 13 613 127 12 801 432 5.1.2. — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 6.1 219 885 262 269 Intérêts et charges assimilées 6.1 -107 469 -131 960 Commissions (produits) 6.2 55 325 49 867 Commissions (charges) 6.2 -75 085 -58 690 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 6.3 4 453 -11 776 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 6.4 28 992 53 763 Produits des autres activités 6.5 490 365 Charges des autres activités 6.5 -4 296 -25 Produit net bancaire 122 295 163 813 Charges générales d'exploitation 6.6 -80 717 -90 015 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -4 431 -4 149 Résultat brut d'exploitation 37 147 69 649 Coût du risque 6.7 -2 879 -9 891 Résultat d'exploitation 34 268 59 758 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 8.2 1 017 2 477 Gains ou pertes sur autres actifs 6.8 -140 169 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.9 Résultat avant impôts 35 145 62 404 Impôts sur le résultat 6.10 -3 389 -10 079 Résultat net 31 756 52 325 Participations ne donnant pas le contrôle 5.23 -39 Résultat net part du groupe 31 756 52 286 5.1.3. — Résultat global. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net 31 756 52 325 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 330 -649 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat (1) Impôts -148 125 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat Éléments non recyclables en résultat 182 -524 Écarts de conversion Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 1 451 -23 166 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 4 769 10 554 Impôts -259 5 508 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat 291 1 951 Éléments recyclables en résultat 6 252 -5 153 GAINS ET PERTES COMPTABILISÉES DIRECTEMENT EN AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL (NETS D'IMPÔTS) 6 434 -5 677 Résultat global 38 190 46 648 Part du groupe 38 165 46 644 Participations ne donnant pas le contrôle 25 4 5.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Capitaux propres part des minoritaires Total capitaux propres consolidés Capital Primes Variation de juste valeur des instruments Écart de réévaluation sur passifs sociaux Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Capitaux propres au 1er janvier 2016 290 313 544 1 275 163 -893 136 273 -13 284 0 1 688 116 35 054 1 723 170 Distribution -5 114 -5 114 -5 114 Augmentation de capital 13 711 13 711 13 711 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -524 -11 835 6 716 -5 643 -35 -5 678 Résultat 52 287 52 287 39 52 326 Autres variations -2 -2 -2 Capitaux propres au 31 décembre 2016 304 024 544 1 270 047 -1 417 124 438 -6 568 52 287 1 743 355 35 058 1 778 413 Affectation du résultat de l'exercice 2016 52 287 -52 287 Capitaux propres au 1er janvier 2017 304 024 544 1 322 334 -1 417 124 438 -6 568 1 743 355 35 058 1 778 413 Distribution -4 686 -4 686 -4 686 Augmentation de capital 25 107 25 107 25 107 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 183 3 039 3 191 6 413 6 413 Résultat 31 756 31 756 31 756 Autres variations 2 -2 -35 058 -35 058 Capitaux propres au 31 décembre 2017 329 131 544 1 317 650 -1 234 127 475 -3 377 31 756 1 801 945 0 1 801 945 5.1.5. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat avant impôts 35 145 62 404 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 4 750 4 470 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -7 725 8 250 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -1 017 -2 477 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -27 281 -42 056 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 136 406 -52 924 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 105 133 -84 737 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -633 693 -1 200 839 Flux liés aux opérations avec la clientèle 635 984 576 637 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -9 142 -73 290 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 1 385 -16 634 Impôts versés -17 037 -2 916 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -22 503 -717 042 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 117 775 -739 375 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 41 564 238 488 Flux liés aux immeubles de placement -11 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -30 492 -17 926 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 11 061 220 562 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1) 21 451 8 257 Flux de trésorerie provenant des activités de financement (2) -74 642 136 990 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) -53 191 145 247 Effet de la variation des taux de change (D) FLUX NETS DE TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A+B+C+D) 75 645 -373 566 Caisse et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 11 305 18 759 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 27 668 396 991 Comptes créditeurs à vue -18 810 -22 021 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 20 163 393 729 Caisse et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 7 249 11 305 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 100 216 27 668 Comptes créditeurs à vue -11 657 -18 810 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 95 808 20 163 Variation de la trésorerie nette -75 645 373 566 5.1.6. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE. Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’ Épargne comprend les Caisses d’ Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’ Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne . BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis , société cotée détenue à 71,0227 % sont organisées autour de trois grands pôles : — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis ) ; — la Banque de Grande Clientèle ; — et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . — La société Parnasse Finance a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans l’entité CASDEN le 03/10/2017 entrainant sa déconsolidation — La société Bureau du Management Financier a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans l’entité CASDEN le 21/10/2017 entrainant sa déconsolidation — Cession de 199416 titres BPCE générant une plus value de 10 506 milliers d’euros — Cession de l’intégralité des titres Capitalisation Monétaire et déconsolidation de cette filiale sur 2017 — Constatation d’une soulte complémentaire de 15 849 milliers d’euros sur la résiliation future des emprunts subordonnés à terme d’un montant nominal de 775 000 milliers d’euros — Dénonciation de la caution solidaire de CASDEN Banque Populaire et PARNASSE GARANTIES sur les prêts immobiliers PMG « éducation nationale » pour une valeur de hors bilan d’environ 10 milliards d’euros. — Transfert à PARNASSE GARANTIE de la garantie des prêts immobiliers PMG « fonction publique » pour une valeur de hors bilan d’environ 5 milliards d’euros. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre réglementaire . — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1) . 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2017. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables : IFRS 9. — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1 er janvier 2016. La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers. Classement et évaluation. — Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou Business model : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire à l’entité pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : — la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; — les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; — la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; — la fréquence, le volume et la motivation de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (modèle de collecte) ; — un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (modèle de collecte et de vente) ; — un modèle de gestion dont l’objectif est d’encaisser des flux de trésorerie induits par la cession des actifs financiers (détenus à des fins de transaction). Détermination du caractère basique ou SPPI ( Solely Payments of Principal and Interest ) Un actif financier est basique si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent. A titre d’exemple : — les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; — les caractéristiques des taux applicables ; — les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. Les instruments de dette (prêts, créances ou titres de dette) peuvent être évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres ou en juste valeur par résultat. Un instrument de dette est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et — les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dette est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et — les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres seront par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En revanche, en cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non « SPPI »). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cela permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. Dépréciations. — Les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue ( Expected Credit Losses ou ECL). Les dépréciations ou provisions pour perte de crédit attendue seront constatées, pour les instruments financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Cette approche du risque de crédit plus prospective est déjà prise en compte, pour partie, lorsque des provisions collectives sont actuellement constatées sur des portefeuilles homogènes d’actifs financiers en application de la norme IAS 39. Les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories dépendant de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes : Statut 1 ( stage 1 ) — il n’y a pas de dégradation significative du risque de crédit ; — une dépréciation ou la provision pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an ; — les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ) — en cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie ; — la dépréciation ou la provision pour risque de crédit sera alors déterminée sur la base des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; — les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ) — il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’actif concerné. Cette catégorie équivaut au périmètre d’encours dépréciés individuellement sous IAS 39 ; — la dépréciation ou la provision pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; — les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation. Par ailleurs, la norme distingue les actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur origination ( purchased or originated credit impaired ou POCI), qui correspondent à des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit lors de leur comptabilisation initiale. Lors de sa comptabilisation initiale, un taux d’intérêt effectif ajusté est calculé qui intègre les flux estimés recouvrables. Les dépréciations ultérieures seront calculées en réestimant les flux recouvrables, le taux d’intérêt effectif retraité étant fixé. En cas de réestimation de flux supérieurs aux flux recouvrables, alors un gain pourrait être constaté en résultat. Comptabilité de couverture. — La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié afin d’être davantage en adéquation avec la gestion des risques. Travaux de mise en œuvre. — Depuis 2015, le pilotage du programme IFRS9 est structuré autour d’un comité stratégique, transverse aux directions risques et finances, se réunissant quatre fois par an avec la majeure partie des membres du comité de direction générale de BPCE. Le comité stratégique arbitre les orientations, les décisions, définit le planning de mise en œuvre et consolidé le budget du programme. Le programme IFRS9 anime également, cinq fois par an, un comité de pilotage où sont représentés les dirigeants ou mandataires sociaux des Caisses d’ Épargne et des Banques Populaires ainsi que les principales filiales (Crédit Foncier, Natixis ). Le comité de pilotage arbitre les orientations et décisions opérationnelles en lien avec la mise en œuvre de la norme. Le comité de pilotage restitue également l’avancement des travaux suivi dans les comités filières finance, risques, informatique et accompagnement du changement qui se tiennent toutes les six semaines. En parallèle, une revue complète de la mise en place de la norme (avancement, orientations et options prises) a été présentée et discutée en comité d’audit de BPCE. Les enjeux de la norme ont également été présentés aux membres du conseil de surveillance de BPCE et de ses principales filiales. Les travaux du second semestre 2017 ont été principalement consacrés à la finalisation des recettes fonctionnelles sur les différents chantiers, la recette générale, la préparation du bilan d’ouverture (First Time Application), la finalisation des travaux de calibrage des modèles, la mesure des impacts des dépréciations, l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement. Classement et évaluation. — Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Évaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants : — pour les portefeuilles de crédit de la banque commerciale, les impacts seront très limités et concernent principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ; — pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018 dès lors que le texte sera adopté par la Commission européenne. — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils seront gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dette sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les capitaux propres, – les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seront maintenues au coût amorti dans les autres cas. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront potentiellement un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, il n’est pas attendu d’impact significatif de ces reclassements, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1 er janvier 2018. Dépréciations. — Comme précédemment indiqué, la dépréciation pour risque de crédit sera égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque. L’augmentation significative du risque de crédit s’appréciera sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe prévoit un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités qui le compose. Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises, la mesure de cette dégradation repose sur un critère quantitatif qui s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à 12 mois depuis l’octroi (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi. Ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, parmi lesquels la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en Watch List. Les expositions notées par le moteur dédié aux Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés sont également dégradées en Statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition pourrait être appliquée pour certains titres de dette notés investment grade. Les instruments financiers pour lesquels existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des instruments dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut au sens prudentiel. La norme requiert par ailleurs l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation . Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est à mener cependant au cas par cas. Le traitement des restructurations pour difficultés financières devrait rester analogue à celui prévalant selon IAS 39. Pour les actifs en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues (ECL, Expected credit Losses ) sont calculées comme le produit de trois paramètres : — probabilité de défaut (PD) ; — taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; — exposition en cas de défaut (EAD, Exposure at Default) – celle-ci dépendant notamment des cash-flows contractuels, du taux d’intérêt effectif du contrat et du niveau de remboursement anticipé attendu. Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants utilisés notamment pour les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le cadre des stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour prendre en compte les conditions courantes et les projections prospectives macro-économiques : — les paramètres IFRS 9 visent néanmoins à estimer au plus juste les pertes dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs de ces marges de prudence sont en conséquence retraitées ; — les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; — les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et l’EAD). Les paramètres prudentiels sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent. Les enjeux sont peu significatifs pour le groupe. L’ajustement des paramètres au contexte économique se fait via la définition de scénarios économiques raisonnables et justifiables, associés à des probabilités d’occurrence et le calcul d’une perte de crédit moyenne probable. Ce dispositif d’ajustement nécessite la définition de modèles liant les paramètres IFRS 9 à un ensemble de variables économiques. Ces modèles s’appuient sur ceux développés dans le cadre des stress-tests. Le dispositif de projection se fonde également sur le processus budgétaire. Trois scénarios économiques (le scénario budgétaire accompagné de visions optimiste et pessimiste de ce scénario), associés à des probabilités, sont ainsi définis sur un horizon de trois ans afin d’évaluer la perte économique probable. Les scénarios et pondérations sont définis à l’aide d’analyses du département de Recherche économique Natixis et du jugement expert du management. Si la majorité des paramètres sont définis par les directions des Risques de BPCE et de Natixis , d’autres entités dont Natixis Financement, BPCE International et certains établissements en région pour leurs filiales contribuent également au dispositif groupe de provisionnement IFRS 9. Les établissements en région ont par ailleurs la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir des provisions sectorielles complémentaires si nécessaire. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par la cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les travaux de validation ont été planifiés de façon à permettre une revue des principaux paramètres de calcul en amont de la première application d’IFRS 9. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. Les travaux de calibrage et de validation restent en cours et ne permettent pas à ce stade une communication dans les états financiers. Comptabilité de couverture. — Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer à ce stade les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. Application de la norme IFRS 9 aux activités d’assurance. — Le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1 er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : — de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; — d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; — d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier prévoit d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeureront suivies sous IAS 39.. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef , Surassur , Prépar Vie et Prépar Iard . Dispositions transitoires. — En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Par ailleurs, le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés anticipés. Norme IFRS 15. — La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1 er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017. Il devrait également être applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires devra désormais refléter le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en 5 étapes : — Identification des contrats avec les clients ; — Identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; — Détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; — Allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; — Comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme ont été engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et sont en cours de finalisation. Ces travaux se sont appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein de quelques établissements et filiales pilotes en coordination avec la direction des comptabilités groupe, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : — Les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière — Les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location — Les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 identifiés tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’anticipe en conséquence pas d’impacts significatifs de l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers. Norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle a été adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017. Elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17. Selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. A contrario, la norme IFRS 16 imposera au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, selon le cas, parmi les immobilisations corporelles ou les immeubles de placement, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés. Le groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois ) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur (valeur à neuf unitaire 5000 euros au plus). Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement, sur la durée du contrat de location. La charge relative à la dette locative figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le groupe a engagé les travaux d’analyses d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2017 et sont entrés en phase d’analyse des choix structurants à effectuer en termes d’organisation et de systèmes d’information. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact signicatif est donc attendu sur le poste Immobilisations corporelles sans que cela ne modifie en soit le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2019, sans comparatif au niveau de l’exercice 2018 et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. 2.3. Recours à des estimations . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2017, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : — la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ; — le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ; — les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ; — les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ; — les impôts différés (note 4.12) ; — les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 5.15). 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2017. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 ont été arrêtés par le directoire du 16/03/2018. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 30/05/2018. Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE est constituée de la Casden et de 2 filiales 3.2. Périmètre de consolidation - Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe CASDEN Banque Populaire figure en note 18 – Périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 18.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. Les dispositions de la norme IAS 39 « Instruments financiers » : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39 . Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : — de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; — de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « États financiers et individuels » révisées : — les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; — les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : — en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; — lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : — en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; — l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; — les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; — si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; — tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Note 4 . – Principes comptables et méthodes d’évaluation . 4.1. Actifs et passifs financiers  : 4.1.1. Prêts et créances . — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2). Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. 4.1.2. Titres . — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 : — actifs financiers à la juste valeur par résultat ; — actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; — prêts et créances ; — actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers à la juste valeur par résultat : Cette catégorie comprend : — les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et — les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants : — une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ; — une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ; — un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ; — un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ; — un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ; — une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres. Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : — sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; — l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; — si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ». Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». En cas de rachat anticipé, le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés . Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. 4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. 4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : — sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; — il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; — il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : — Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». — Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles ( Macrocouverture ) Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : — des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; — des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve -out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve -out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture , la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : — un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; — un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé . Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. 4.1.6. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement ) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( bid ) et le prix acheteur ( ask ) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’ État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx ). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de Niveau 2 : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : - les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, - les volatilités implicites, - les « spreads » de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name ) ou sur indices Itraax , Iboxx ... — Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). — Juste valeur de Niveau 3 : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE… ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d' illiquidité , en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs ( structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers : — Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 498 576 milliers d’euros pour les titres BPCE. — Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : — Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte Instruments reclassés en « PRÊTS ET CRÉANCES » ayant la nature juridique de « titres ». — L’ illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement. Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1. Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan. 4.1.7. Dépréciation des actifs financiers  : Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ». Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies : — il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. — ces événements entraînent la constatation de pertes avérées ( incurred losses ). Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque : – les dépréciations sur base individuelle ; – les dépréciations sur base de portefeuilles. Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié. Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée. 4.1.8. Reclassements d’actifs financiers . — Plusieurs reclassements sont autorisés : — Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité. — Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008 Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) : – reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ; – reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ». Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat. 4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés . Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation , dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : — les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; — des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers . — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5.25). 4.2. Immeubles de placement . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». 4.3. Immobilisations . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : — il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; — le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été reten ues pour les Banques Populaires : Façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; Fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; Ravalements : 10 à 20 ans ; Équipements techniques : 10 à 20 ans ; Aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39. 4.5. Provisions . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : — l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; — l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : — l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; — l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. 4.6. Produits et charges d’intérêts . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; — lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. 4.7. Commissions sur prestations de services . — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : — les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; — les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; — les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. 4.8. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : — seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »; — les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 4.9. Avantages du personnel . — Les avantages au personnel sont classés en quatre catégories : 4.9.1. Avantages à court terme . — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture. 4.9.2. Avantages à long terme . — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision. 4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi . — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi . — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net. Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies. Régimes à cotisations définies. — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel (risque que les prestations soient moins importantes que prévu) et le risque de placement (risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues) incombent aux membres du personnel. Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer. Régimes à prestations définies. — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées. Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants. 4.10. Impôts différés . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : — aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; — aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ; — aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. 4.11. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 7 283 milliers d’euros. L’ajustement des cotisations 2017 (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) engendre un remboursement de 259 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 12 505 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées représente pour l’exercice 794 milliers d’euros dont 675 milliers d’euros comptabilisés en charge et 138 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 313 milliers d’euros. Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Caisse Banques centrales 7 249 11 305 Total caisse, banques centrales 7 249 11 305 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les instruments financiers dérivés. Au passif, le portefeuille de transaction est composé des instruments financiers dérivés. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Sur option Total Transaction Sur option Total Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe 7 691 7 691 7 691 7 691 Titres à revenu fixe 7 691 7 691 7 691 7 691 Actions et autres titres à revenu variable Prêts aux établissements de crédit Prêts à la clientèle Prêts Opérations de pension (1) Dérivés de transaction (1) 152 585 /// 152 585 176 304 /// 176 304 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 152 585 7 691 160 276 176 304 7 691 183 995 Le poste «Dérivés de transaction» inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : - des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couvertes par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit. (En milliers d'Euros) Non-concordance comptable Gestion en juste valeur Dérivés incorporés Actifs financiers à la juste valeur sur option Titres à revenu fixe 7 691 7 691 Actions et autres titres à revenu variable Prêts et opérations de pension Total 7 691 7 691 Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — L'exposition au risque de crédit représente une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 155 797 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (192 674 milliers d’euros au 31 décembre 2016), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Dérivés de taux 1 552 616 152 585 155 797 2 502 616 176 304 192 674 Dérivés de change Dérivés actions Dérivés de crédit Autres contrats Total des instruments dérives de transaction 1 552 616 152 585 155 797 2 502 616 176 304 192 674 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 1 552 616 152 585 155 797 2 502 616 176 304 192 674 Dont établissements de crédit 1 552 616 152 585 155 797 2 502 616 176 304 192 674 Dont autres entreprises financières 5.3. Instruments dérivés de couverture . — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Dérivés de taux 550 000 444 6 220 750 000 616 11 877 Dérivés de change Dérivés actions Couverture de flux de trésorerie 550 000 444 6 220 750 000 616 11 877 Dérivés de taux 797 950 1 686 15 980 192 950 3 708 12 248 Dérivés de change Dérivés de crédit Couverture de juste valeur 797 950 1 686 15 980 192 950 3 708 12 248 Total des instruments dérives de couverture 1 347 950 2 130 22 200 942 950 4 324 24 125 (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 797 950 1 686 15 980 192 950 3 708 12 248 Instruments de change Opérations fermes 797 950 1 686 15 980 192 950 3 708 12 248 Instruments de taux Instruments sur actions Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 797 950 1 686 15 980 192 950 3 708 12 248 Instruments de taux 550 000 444 6 220 750 000 616 11 877 Instruments de change Opérations fermes 550 000 444 6 220 750 000 616 11 877 Couverture de flux de trésorerie 550 000 444 6 220 750 000 616 11 877 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de couverture 1 347 950 2 130 22 200 942 950 4 324 24 125 5.4. Actifs financiers disponibles à la vente . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »). Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 129 344 136 252 Obligations et autres titres à revenu fixe 103 589 189 065 Titres dépréciés Titres à revenu fixe 232 933 325 317 Actions et autres titres à revenu variable 750 117 929 081 Prêts Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente 983 050 1 254 398 Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable -11 524 -11 595 Total des actifs financiers disponibles à la vente 971 526 1 242 803 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt) (1) 143 562 142 111 5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Cotation sur un marché actif Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers : Titres 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 Titres à revenu variable 0 0 Instruments dérivés 0 152 585 0 152 585 0 176 304 0 176 304 Dérivés de taux 152 585 152 585 176 304 176 304 Dérivés actions 0 0 Dérivés de change 0 0 Dérivés de crédit 0 0 Autres dérivés 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 152 585 0 152 585 0 176 304 0 176 304 Titres 7 691 7 691 7 691 7 691 Titres à revenu fixe 7 691 7 691 7 691 7 691 Titres à revenu variable 0 0 Autres actifs financiers 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 7 691 7 691 0 0 7 691 7 691 Dérivés de taux 0 2 130 0 2 130 0 4 324 0 4 324 Dérivés actions 0 0 Dérivés de change 0 0 Dérivés de crédit 0 0 Autres dérivés 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 2 130 0 2 130 0 4 324 0 4 324 Titres de participation 693 771 693 771 796 761 796 761 Autres titres 218 194 8 356 51 205 277 755 339 358 55 300 51 384 446 042 Titres à revenu fixe 208 907 24 026 232 933 254 989 44 491 25 837 325 317 Titres à revenu variable 9 287 8 356 27 179 44 822 84 369 10 809 25 547 120 725 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers disponibles à la vente 218 194 8 356 744 976 971 526 339 358 55 300 848 145 1 242 803 Passifs financiers Titres 0 0 Instruments dérivés 155 797 155 797 192 674 192 674 Dérivés de taux 155 797 155 797 192 674 192 674 Dérivés actions 0 0 Dérivés de change 0 0 Dérivés de crédit 0 0 Autres dérivés 0 0 Autres passifs financiers 0 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 0 155 797 0 155 797 0 192 674 0 192 674 Titres Autres passifs financiers 0 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 22 200 22 200 24 125 24 125 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Instruments dérivés de couverture 22 200 22 200 24 125 24 125 5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2017 : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période 31/12/2017 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Actifs financiers : Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres 7 691 7 691 Titres à revenu fixe 7 691 7 691 Titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 7 691 7 691 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Titres de participation 796 761 16 837 10 507 -988 -128 346 -1 000 693 771 Autres titres 51 384 -344 748 3 715 -4 439 141 51 205 Titres à revenu fixe 25 837 -344 -81 -1 386 24 026 Titres à revenu variable 25 547 829 3 715 -3 053 141 27 179 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 848 145 16 493 10 507 -240 3 715 -132 785 141 -1 000 744 976 Passifs financiers Titres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. Au 31 décembre 2017, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations. Au cours de l’exercice, 27 000 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 16 493 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2017. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 27 000 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, -240 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont +10 298 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2017. — Au 31 décembre 2016 : (En milliers d'Euros) 01/01/2016 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2016 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Actifs financiers : Titres à revenu fixe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres 7 691 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 691 Titres à revenu fixe 7 691 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 691 Titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 7 691 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 691 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de participation 1 015 512 0 21 180 20 559 -14 314 3 -246 179 0 0 0 796 761 Autres titres 31 509 0 343 0 58 16 529 -4 678 0 7 623 0 51 384 Titres à revenu fixe 2 893 0 343 0 -710 15 688 0 0 7 623 0 25 837 Titres à revenu variable 28 616 0 0 0 768 841 -4 678 0 0 0 25 547 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 1 047 021 0 21 523 20 559 -14 256 16 532 -250 857 0 7 623 0 848 145 Passifs financiers 0 Titres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations . Au cours de l’exercice, 42 082 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 21 523 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2016. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 42 082 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, -14 256 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont +7 735 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2016. 5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 2 Actifs financiers Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Titres de participation Autres titres 141 Titres à revenu fixe Titres à revenu variable 141 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 141 Passifs financiers : Titres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Analyse des transferts entre niveaux de la hierarchie de juste valeur : (En milliers d'Euros) De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Actifs financiers : Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Titres de participation Autres titres 10 882 3 170 7 623 Titres à revenu fixe 10 882 7 623 Titres à revenu variable 3 170 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 10 882 3 170 7 623 Passifs financiers : Titres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe CASDEN Banque Populaire est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 6 464 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 6 321 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 17 703 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 16 559 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas d’autre d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 5.6. Prêts et créances . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. 5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 671 407 2 816 006 Dépréciations individuelles Dépréciations sur base de portefeuilles Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 3 671 407 2 816 006 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15. Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 100 342 27 794 Opérations de pension Comptes et prêts 3 571 065 2 788 212 Titres assimilés à des prêts et créances Autres prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances dépréciés Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit 3 671 407 2 816 006 Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 553 632 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (2 768 371 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur la clientèle 8 473 419 8 268 233 Dépréciations individuelles -63 822 -67 810 Dépréciations sur base de portefeuilles -13 893 -8 813 Total des prêts et créances sur la clientèle 8 395 704 8 191 610 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15. Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 9 094 10 405 Prêts à la clientèle financière 2 705 Crédits de trésorerie 1 136 601 1 059 035 Crédits à l'équipement 33 084 100 Crédits au logement 7 138 611 7 024 776 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnées 4 493 7 489 Autres crédits 7 701 8 485 Autres concours à la clientèle 8 323 195 8 099 885 Titres assimilés à des prêts et créances Autres prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances dépréciés 141 130 157 943 Total des prêts et créances bruts sur la clientèle 8 473 419 8 268 233 5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 10 557 10 624 Obligations et autres titres à revenu fixe Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 557 10 624 Dépréciations Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 557 10 624 La juste valeur des actifs détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 14 . 5.8. Reclassements d’actifs financiers . — Aucun reclassements d’Actifs financiers en application de l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12 A) 5.9. Impôts différés . — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plus-values latentes sur OPCVM 513 21 144 Gie fiscaux 1 255 1 224 Provisions pour passifs sociaux 1 028 1 187 Provisions pour activité d'épargne-logement 10 10 Provisions sur base de portefeuilles 5 888 5 572 Autres provisions non déductibles 2 269 3 025 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -15 649 -15 211 Autres sources de différences temporelles (2) 24 397 25 687 Impôts différés liés aux décalages temporels 19 711 42 638 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation -33 593 Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 19 711 9 045 Comptabilisés A l'actif du bilan 19 711 9 045 Au passif du bilan 5.10. Comptes de régularisation et actifs divers  : En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement Charges constatées d'avance 7 792 16 091 Produits à recevoir 17 860 13 355 Autres comptes de régularisation 102 483 115 787 Comptes de régularisation - Actif 128 135 145 233 Dépôts de garantie versés 15 900 20 900 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres Parts des réassureurs dans les provisions techniques Autres actifs divers liés à l'assurance Débiteurs divers 51 720 43 073 Actifs divers 67 620 63 973 Total des comptes de régularisation et actifs divers 195 755 209 206 5.11. Immobilisations  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles : Terrains et constructions 24 867 -15 378 9 489 25 080 -15 086 9 994 Biens mobiliers donnés en location Équipements , mobiliers et autres immobilisations corporelles (1) 99 394 -35 013 64 381 69 391 -31 846 37 545 Total des immobilisations corporelles 124 261 -50 391 73 870 94 471 -46 932 47 539 Immobilisations incorporelles : Droit au bail 92 92 92 92 Logiciels 23 459 -21 883 1 576 22 237 -21 136 1 101 Autres immobilisations incorporelles 160 160 780 780 Total des immobilisations incorporelles 23 711 -21 883 1 828 23 109 -21 136 1 973 (1) Dont immobilisations en cours : versement d’un acompte de 38 722 milliers d’euros pour la construction du futur siège de la CASDEN. 5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». 5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes à vue 11 657 18 810 Opérations de pension Dettes rattachées Dettes à vue envers les établissements de crédit 11 657 18 810 Emprunts et comptes à terme 3 921 776 3 635 074 Opérations de pension Dettes rattachées 8 181 8 005 Dettes à terme envers les établissements de crédit 3 929 957 3 643 079 Total des dettes envers les établissements de crédit 3 941 614 3 661 889 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 477 109 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (3 232 421 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 5.12.2. Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 36 601 3 769 Livret A Plans et comptes épargne-logement 1 740 Autres comptes d'épargne à régime spécial 6 220 427 5 626 553 Dettes rattachées 1 346 3 580 Comptes d'épargne à régime spécial 6 221 773 5 631 873 Comptes et emprunts à vue 19 613 35 789 Comptes et emprunts à terme 5 021 5 259 Dettes rattachées 202 212 Autres comptes de la clientèle 24 836 41 260 À vue À terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Total des dettes envers la clientèle 6 283 210 5 676 902 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14. 5.13. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Néant 5.14. Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement Produits constatés d'avance 6 350 8 019 Charges à payer 51 119 44 499 Autres comptes de régularisation créditeurs 66 837 47 889 Comptes de régularisation - Passif 124 306 100 407 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 6 763 6 353 Dépôts de garantie reçus Créditeurs divers 15 793 13 787 Passifs divers liés à l'assurance Passifs divers 22 556 20 140 Total des comptes de régularisation et passifs divers 146 862 120 547 5.15. Provisions . — Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous. En milliers d'euros 01/01/2017 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2017 Provisions pour engagements sociaux (2) 8 234 7 783 -7 616 -330 8 071 Provisions pour restructurations (3) Risques légaux et fiscaux (4) 15 179 18 548 -19 835 13 892 Engagements de prêts et garanties 12 399 16 253 -24 453 -1 4 198 Provisions pour activité d'épargne-logement 36 37 -36 37 Autres provisions d'exploitation 848 848 Total des provisions 35 848 43 469 -51 940 -331 27 046 5.16. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super subordonnés. En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 Dettes subordonnées à durée déterminée 1 104 000 1 164 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 88 490 118 980 Dettes supersubordonnés à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 484 526 Dettes subordonnées et assimilés 1 192 974 1 283 506 Dettes rattachées 41 479 25 588 Réévaluation de la composante couverte Total des dettes subordonnées 1 234 453 1 309 094 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme . Les dettes subordonnées et supersubordonnées à durée indéterminée comprennent pour l’essentiel des titres et des emprunts. Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la BPCE, la BRED et la MGEN. La CASDEN Banque Populaire a constaté une provision pour risques et charges complémentaire de 15 849 milliers d’euros sur la résiliation future de 775 000 milliers d’euros d’emprunts subordonnés. Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Émission (1) Remboursement (2) Autres mouvements (3) 31/12/2017 Dettes subordonnées à durée déterminée 1 164 000 140 000 -200 000 1 104 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 118 980 -30 490 88 490 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 526 -42 484 Dettes subordonnées et assimilées 1 283 506 140 000 -230 532 1 192 974 5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : 5.17.1. Parts sociales  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 35 767 538 8,5 304 024 073 34 154 492 8,5 290 313 182 Augmentation de capital 2 953 781 8,5 25 107 139 1 613 046 8,5 13 710 891 Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 38 721 319 329 131 212 35 767 538 304 024 073 5.18. Participations ne donnant pas le contrôle . — Néant. 5.19. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 331 -148 183 -649 125 -524 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat (1) Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat /// /// /// /// Éléments non recyclables en résultat 183 -524 Écarts de conversion /// /// Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente (2) 1 451 1 319 2 772 -23 166 9 348 -13 818 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture (3) 4 769 -1 578 3 191 10 554 -3 840 6 714 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat /// /// 291 /// /// 1 951 Éléments recyclables en résultat 6 254 -5 153 Total des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 6 437 -5 677 Part du groupe 6 412 -5 642 Participations ne donnant pas le contrôle 25 -35 5.20. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : — pour les opérations de pension : – les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), – les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; — pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.20.1. Actifs financiers  : — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Instruments dérivés (transaction et couverture) 154 715 154 715 180 628 180 628 Opérations de pension Autres actifs Total 154 715 154 715 180 628 180 628 5.20.2. Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des passifs financiers présentés au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Montant net des passifs financiers présentés au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Instruments dérivés (transaction et couverture) 177 997 154 715 14 928 8 354 216 812 180 628 20 900 15 284 Opérations de pension Total 177 997 154 715 14 928 8 354 216 812 180 628 20 900 15 284 Note 6 . – Notes relatives au compte de résultat . 6.1. Intérêts, produits et charges assimilés . — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 206 710 -2 456 204 254 247 340 -5 784 241 556 Prêts et créances avec les établissements de crédit 4 264 -52 908 -48 644 6 360 -67 334 -60 974 Opérations de location-financement /// /// Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -37 523 -37 523 /// -43 762 -43 762 Instruments dérivés de couverture 3 713 -14 582 -10 869 3 609 -15 080 -11 471 Actifs financiers disponibles à la vente 4 622 /// 4 622 4 848 /// 4 848 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 53 /// 53 43 /// 43 Actifs financiers dépréciés 523 /// 523 71 /// 71 Autres produits et charges d'intérêts -2 -2 Total des produits et charges d' intérêts 219 885 -107 469 112 416 262 269 -131 960 130 309 6.2. Produits et charges de commissions . — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie -63 218 -63 218 -52 879 -52 879 Opérations avec la clientèle 7 645 -17 7 628 9 137 -7 9 130 Prestation de services financiers 796 796 5 -1 4 Vente de produits d'assurance vie 19 121 /// 19 121 18 296 /// 18 296 Moyens de paiement 15 -52 -37 14 -35 -21 Opérations sur titres 834 -9 825 914 -11 903 Activités de fiducie 29 29 30 30 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 26 885 -11 789 15 096 21 471 -5 757 15 714 Autres commissions Total des commissions 55 325 -75 085 -19 760 49 867 -58 690 -8 823 6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats sur instruments financiers de transaction (1) -51 -12 273 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option (2) 498 502 Résultats sur opérations de couverture 4 006 -5 Inefficacité de la couverture de juste valeur 3 841 -108 Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie 165 103 Résultats sur opérations de change (3) Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4 453 -11 776 (1) Y compris couverture économique de change (1) La ligne « Résultats sur instruments financiers de transaction » inclut sur l’exercice 2017 : La variation de juste valeur des dérivés qui sont : - des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. La requalification de 9 swaps de dérivés de transaction (couverture économique) vers la catégorie FVH a impacté le résultat pour 3 840 milliers d’euros. Marge initial ( day one profit ). — Néant . 6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente . — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats de cession (1) 11 075 32 324 Dividendes reçus 18 033 21 470 Dépréciation durable des titres à revenu variable (2) -116 -31 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 28 992 53 763 L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2017. La cession des titres BPCE a généré une plus value de 10 506 milliers d’euros. 6.5. Produits et charges des autres activités . — Figurent notamment dans ce poste : — Les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; — Les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ; — Les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; — Les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Primes acquises Charges de prestations Variation de provisions pour participation aux bénéfices Variation des autres provisions Autres produits et charges techniques Produits et charges des activités d'assurance (2) Revenus Achats consommés Produits et charges sur activités immobilières Résultat de cession Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs Autres produits et charges Produits et charges sur opérations de location Résultat de cession d'immeubles de placement Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement Revenus et charges sur immeubles de placement Produits et charges sur immeubles de placement Quote-part réalisée sur opérations faites en commun Charges refacturées et produits rétrocédés Autres produits et charges divers d'exploitation 490 -736 -246 365 -25 340 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation -3 560 -3 560 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 490 -4 296 -3 806 365 -25 340 Total des produits et charges des autres activités 490 -4 296 -3 806 365 -25 340 6.6. Charges générales d’exploitation . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Charges de personnel -40 210 -43 463 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -5 430 -7 590 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -35 077 -38 962 Autres frais administratifs -40 507 -46 552 Total des charges générales d'exploitation -80 717 -90 015 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 675 milliers d’euros (contre 717 milliers d’euros en 2016) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 973 milliers d’euros (contre 1 001 milliers d’euros en 2016). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9.1. 6.7. Coût du risque . — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Coût du risque de la période : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -1 107 -9 627 Récupérations sur créances amorties 308 392 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -2 080 -656 Total coût du risque -2 879 -9 891 Coût du risque de la période par nature d’actifs : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations interbancaires Opérations avec la clientèle -2 879 -9 891 Autres actifs financiers Total coût du risque -2 879 -9 891 6.8. Gains ou pertes sur autres actifs . — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 125 195 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées -265 -26 Total des gains ou pertes sur autres actifs -140 169 6.9. Variations de valeur des écarts d’acquisition . — Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a aucun écart d’acquisition. 6.10. Impôts sur le résultat  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Impôts courants -9 403 -16 700 Impôts différés 6 014 6 621 Impôts sur le résultat -3 389 -10 079 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : Exercice 2017 Exercice 2016 (En milliers d'Euros) Taux d'impôt (En milliers d'Euros) Taux d'impôt Résultat net part du groupe 31 756 52 286 Variations de valeur des écarts d'acquisition Participations ne donnant pas le contrôle 39 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence -1 017 -2 477 Impôts 3 389 10 079 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A) 34 128 59 928 Taux d'imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -11 750 -20 633 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes (1) 11 226 13 065 Impôts à taux réduit et activités exonérées 76 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger -622 -1 458 Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 284 2 687 Autres éléments -2 527 -3 816 Charge d'impôts comptabilisée -3 389 -10 079 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) -9,9% -16,8% Note 7 . – Expositions aux risques . L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. L’information relative aux actifs financiers présentant des impayés et aux réaménagements en présence de difficultés financières est présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie. 7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie . — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : — la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ; — la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; — la répartition des expositions brutes par zone géographique ; — la concentration du risque de crédit par emprunteur ; — la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Encours sains Encours douteux Dépréciations et provisions Encours net 31/12/2017 Encours net 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable) 160 276 160 276 183 995 Instruments dérivés de couverture 2 130 2 130 4 324 Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 232 933 232 933 325 317 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 671 407 3 671 407 2 816 006 Prêts et créances sur la clientèle 8 332 289 141 130 -77 715 8 395 704 8 191 610 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 557 10 557 10 624 Actifs divers liés aux activités d'assurance Débiteurs divers 67 620 124 -124 67 620 63 140 Exposition des engagements au bilan 12 477 212 141 254 -77 839 12 540 627 11 595 016 Exposition des engagements au hors bilan 15 978 361 15 766 -4 198 15 989 929 23 395 746 Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie au 31 décembre 2017 28 455 573 157 020 -82 037 28 530 556 34 990 762 7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Dotations Reprises (1) Reclassement (2) Autres variations (2) 31/12/2017 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 Opérations interbancaires 0 0 Opérations avec la clientèle 76 623 98 270 -97 178 77 715 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 Autres actifs liés aux activités d'assurance 0 0 Débiteurs divers 143 -20 123 Dépréciations déduites de l'actif 76 766 98 270 -97 198 0 0 77 838 Provision pour engagement de prêts et garantie 4 899 8 753 -9 453 4 199 Autres provisions pour risque de crédit 0 Provision de passif 4 899 8 753 -9 453 0 0 4 199 Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit 81 665 0 0 0 0 0 7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés . — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. À titre d’exemple : — un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ; — un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ; — un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté. Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante : (En milliers d'Euros) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes Prêts et avances 29 141 969 77 308 107 418 Total au 31/12/2017 29 141 969 77 308 107 418 (En milliers d'Euros) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes Prêts et avances 27 469 50 1 90 133 117 653 Total au 31/12/2016 27 469 50 1 90 133 117 653 7.1.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Immeubles de placement 11 Instruments de capitaux propres et de dettes Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie 11 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : — les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; — les cours de change ; — les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; — et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : — soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; — soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; — soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pour l’essentiel, sont assimilables à des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans le tableau ci-dessous (à supprimer le cas échéant) . (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2017 Caisse, Banques centrales 7 249 7 249 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 152 585 152 585 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option 7 691 7 691 Instruments dérivés de couverture 2 130 2 130 Instruments financiers disponibles à la vente 2 877 22 023 131 381 65 109 750 136 971 526 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 332 453 454 804 575 000 734 150 575 000 3 671 407 Prêts et créances sur la clientèle 143 751 188 355 787 768 3 042 140 4 167 011 66 679 8 395 704 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 146 146 Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance 24 10 533 10 557 Actifs financiers par échéance 1 486 354 643 159 1 384 791 3 907 671 4 817 653 979 367 13 218 995 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 155 797 155 797 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option Instruments dérivés de couverture 22 200 22 200 Dettes envers les établissements de crédit 950 410 2 828 103 31 000 29 128 101 725 1 248 3 941 614 Dettes envers la clientèle 6 276 351 6 859 6 283 210 Dettes subordonnées 41 690 39 000 340 000 725 000 88 763 1 234 453 Dettes représentées par un titre Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 7 268 451 2 867 103 31 000 375 987 826 725 268 008 11 637 274 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 1 005 396 358 397 363 Total engagements de financement donné s 1 005 396 358 397 363 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 2 238 2 238 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 417 724 349 407 1 461 546 5 633 089 7 732 760 15 594 526 Tot al engagements de garantie donné s 417 724 349 407 1 461 546 5 633 089 7 734 998 15 596 764 N ote 8. – P artenariats et entreprises associées . 8.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence  : 8.1.1. Partenariats et autres entreprises associées . — Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et les entreprises associées suivantes : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Parnasse garanties 91 188 64 280 Sociétés financières 91 188 64 280 Sociétés non financières Total participation dans les entreprises mises en équivalence 91 188 64 280 8.1.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées . — Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable significatives sont les suivantes : Co-entreprises Parnasse garantie Méthode d'évaluation MEE Dividendes reçus Principaux agrégats Total actif 157 457 Total dettes 1 106 Compte de résultat Résultat d'exploitation ou PNB 2 063 Impôt sur le résultat -663 Résultat net 1 400 Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence  : Capitaux propres des entreprises mises en équivalence 111 944 Pourcentage de détention 80% Quote-part du groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence 89 555 Goodwill Autres 1 633 Participation dans les entreprises mises en équivalence 91 188 (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur des participations mises en équivalence Montant global des quotes-parts dans: Résultat net 1 017 2 477 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 291 1 951 Résultat global 1 308 4 428 8.1.3. Nature et étendue des restrictions importantes . — Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises. 8.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Parnasse garanties 1 017 2 477 Sociétés financières 1 017 2 477 Sociétés non financières Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 1 017 2 477 Note 9 . – Avantages du personnel . 9.1. Charges de personnel / (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -24 333 -25 680 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -3 676 -1 923 Autres charges sociales et fiscales -10 961 -13 943 Intéressement et participation -1 240 -1 917 Total des charges de personnel -40 210 -43 463 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 183 cadres et 346 non cadres, soit un total de 529 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 760 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017 contre 691 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. 9.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CARBP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : — retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; — autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 9.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan / (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2017 31/12/2016 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 9 683 4 208 2 006 0 15 897 15 775 Juste valeur des actifs du régime -5 290 -4 208 0 0 -9 498 -9 036 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 4 393 0 2 006 0 6 399 6 739 Engagements sociaux passifs 4 393 0 2 006 0 6 399 6 739 Engagements sociaux actifs 0 0 0 0 0 0 9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan / — Variation de la dette actuarielle/ (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 10 012 4 005 1 758 15 775 15 019 Coût des services rendus 135 135 124 Coût des services passés 199 199 Coût financier 118 13 131 192 Prestations versées -414 -414 -502 Autres -380 617 -99 138 355 Variations comptabilisées en résultat -262 203 248 189 169 Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques Écarts de réévaluation - Hypothèses financières -9 -9 703 Écarts de réévaluation - Effets d'expérience -69 -69 -116 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -78 -78 587 Écarts de conversion Autres 11 11 Dette actuarielle calculée en fin de période 9 683 4 208 2 006 15 897 15 775 — Variation des actifs de couverture/ (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Juste valeur des actifs en début de période 5 031 4 005 9 036 5 071 3 670 8 741 Produit financier 60 60 89 89 Cotisations reçues Prestations versées Autres -63 203 140 -67 335 268 Variations comptabilisées en résultat -3 203 200 22 335 357 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 259 259 -62 -62 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 259 259 -62 -62 Écarts de conversion Autres 3 3 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 5 290 4 208 9 498 5 031 4 005 9 036 — Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 2 011 2 011 1 362 Dont écarts actuariels -957 Dont effet du plafonnement d'actif 2 968 2 011 1 362 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -330 -330 649 Ajustements de plafonnement des actifs Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 1 681 1 681 2 011 Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. 9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies . — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services rendus -135 -135 -124 Coût des services passés -199 -199 Coût financier -118 -13 -131 -192 Produit financier 60 60 89 Prestations versées 414 414 502 Cotisations reçues Autres (dont plafonnement d'actifs par résultat) 203 203 -87 Total de la charge de l'exercice (1) -58 617 -347 212 188 9.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2017 Exercice 2016 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1,32% 1,22% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05 TGF05 Duration (1) 14,5 14,8 Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2017, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation – 6,73 % 8 858 – 6,99 % 9 142 Variation de -0,5% du taux d'actualisation + 7,55 % 10 215 + 7,67 % 10 582 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation + 6,99 % 10 162 + 7,12 % 10 529 Variation de 0,5% du taux d'inflation – 5,84 % 8 943 – 5,81 % 9 258 Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 2 080 2 080 N+6 à N+10 2 036 2 047 N+11 à N+15 1 901 1 922 N+16 à N+20 1 680 1 710 > N+20 3 893 4 115 — Ventilation de la juste valeur des actifs du régime : En % et milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Instrument de capitaux propres 46,47% 2 383 46,40% 2 258 Instrument de dettes 51,60% 2 646 51,60% 2 511 Biens immobiliers Autres actifs 1,93% 99 1,99% 97 Total 100,00% 5 128 100,00% 4 866 Note 10. – Information sectorielle . L’activité de la CASDEN Banque Populaire n’est pas sectorisée. Note 11. – Engagements . Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. 11.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 397 363 373 436 Autres engagements Total des engagements de financement donnés 397 363 373 436 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit Total des engagements de financement reçus 11.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 2 238 2 226 D'ordre de la clientèle (1) 15 594 526 23 024 983 Total des engagements de garantie donnés 15 596 764 23 027 209 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 11 372 11 372 De la clientèle 1 801 762 12 236 501 Engagements de garantie reçus 1 813 134 12 247 873 Les engagements de garantie sont des engagements par signature. Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Note 1 2. – Transactions avec les parties liées . Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : — l’organe central BPCE ; — les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; — les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; — les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz ) ; — les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative Filiales Coentreprises Principaux dirigeants Autres parties liées Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative Filiales Coentreprises Principaux dirigeants Autres parties liées Instruments de capitaux propres 506 155 91 188 23 692 610 085 64 280 23 548 Titres de créances 7 803 Prêts et avances 3 387 689 2 671 161 Autres actifs 11 738 6 597 8 865 15 036 Total des actifs avec les entités liées 3 905 582 97 785 23 692 3 297 914 79 316 23 548 Dépôts 79 025 33 330 79 142 305 Titres de dette émis 1 159 962 1 160 403 Autres passifs 664 Total des passifs envers les entités liées 1 238 987 33 330 0 1 240 209 305 0 Intérêts, produits et charges assimilés -21 330 2 -39 315 -27 Commissions -11 681 0 -5 638 Résultat net sur opérations financières 23 577 1 091 37 979 1 188 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 2 247 -11 679 1 091 -1 336 -5 665 1 188 Engagements donnés Engagements reçus 1 801 631 12 236 347 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 0 1 801 631 0 0 12 236 347 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 18 - Périmètre de consolidation ». 12.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire. Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux versées en 2017 s’élèvent à 652 milliers d’euros (581 milliers d’euros en 2016) Note 1 3. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . 13.1. Actifs financiers transf é rés non intégralement d é comptabilis é s et autres actifs financiers donn é s en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2017 Actifs financiers donnés en garantie Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Actifs financiers disponibles à la vente 206 031 206 031 Prêts et créances 1 038 451 1 038 451 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 10 532 10 532 Total des actifs financiers donnés en garantie 216 563 1 038 451 1 255 014 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2016 Actifs financiers donnés en garantie Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers disponibles à la vente 214 043 214 043 Prêts et créances 1 120 108 1 120 108 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 10 600 10 600 Total des actifs financiers donnes en garantie 224 643 1 120 108 1 344 751 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 224 643 1 005 477 1 230 120 13.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés : Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe CASDEN Banque Populaire réalise des opérations de prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés . Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 13.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Banques Populaires Covered Bonds, BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). 13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Néant. 13.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Aucun actif financier intégralement décomptabilisé . Note 1 4. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Juste valeur Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Actifs financiers au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 704 972 100 342 3 604 630 2 836 349 27 794 2 808 555 Prêts et créances sur la clientèle 8 521 413 9 094 8 512 319 8 612 238 10 405 8 601 833 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 722 10 722 10 842 10 842 Passifs financiers au coût amorti Dettes envers les établissements de crédit 3 944 354 11 657 3 932 697 3 665 995 18 810 3 647 157 Dettes envers la clientèle 6 283 210 6 283 210 5 677 926 3 769 5 674 157 Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées 1 274 699 1 274 699 1 329 979 1 329 979 Note 15. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 15.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe CASDEN Banque Populaire détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : — originateur / structureur /arrangeur ; — agent placeur ; — gestionnaire ; — ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe CASDEN Banque Populaire. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe CASDEN Banque Populaire à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe CASDEN Banque Populaire restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : — les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; — les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités. — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 15.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2017 : (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat : Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponibles à la vente 2 233 27 737 37 942 67 912 Prêts et créances Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs divers Total actif 2 233 27 737 37 942 67 912 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés 5 811 667 6 478 Garanties reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 8 044 28 404 37 942 74 390 Taille des entités structurées 31 133 2 493 406 1 843 843 877 554 5 245 936 — Au 31 décembre 2016 : (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponibles à la vente 3 620 30 690 23 549 57 859 Prêts et créances Actifs divers Total actif 3 620 30 690 23 549 57 859 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés 5 811 667 6 478 Garanties reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 9 431 31 357 23 549 64 337 Taille des entités structurées 46 123 10 216 281 1 815 933 841 118 12 919 455 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : — Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; — Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); — Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; — Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 15.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : — elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; — elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe CASDEN Banque Populaire n’est pas sponsor d’entités structurées. Note 16. – Périmètre de consolidation . 16.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2017 . — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2017 sont les suivantes : — Sortie du périmètre de la société CAPITALISATION MONETAIRE suite à la liquidiation du fond — Sortie du périmètre de la société PARNASSE FINANCE suite à un transfert universel de patrimoine dans l’entité CASDEN le 03/10/2017 — Sortie du périmètre de la société BUREAU DU MANAGEMENT FINANCIER suite à un transfert universel de patrimoine dans l’entité CASDEN le 21/10/2017 Les principales entrées de périmètre au cours de l’exercice 2017 sont les suivantes : — Entrée dans le périmètre de la société PARNASSE NELSON 16.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation Taux d'intérêt Taux de contrôle Méthode de consolidation I) Entité consolidante Casden Banque Populaire France II) Filiales Parnasse Nelson France 100% 100% Intégration globale Parnasse garanties France 80% 66% mise en équivalence partenariat 16.3. Entreprises non consolidées au 31 décembre 2017 . — Les entreprises non consolidées sont constituées : — d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, — d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif . Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation Part du capital détenu en nombre d'actions Motif de non consolidation Montant des capitaux propres ( y.c . Résultat) Montant du résultat Parnasse MAIF France 15 981 Participation non consolidée car absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) 392 843 000 33 313 000 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation sous influence notable comptabilisée à la juste valeur par résultat selon IAS 39 selon l’option ouverte par IAS 28 (J.V.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), entreprises sociales pour l’habitat qualifiée de partie liée (E.S.H.), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation Part du capital détenu en nombre d'actions Motif de non consolidation INTERPROMO France 14 500 Participation non consolidée car non significative SAS FINANCE France 250 Participation non consolidée car non significative GESTION ADM IMMOBILISATIONS ORG EDUC France 619 Participation non consolidée car non significative ECLECTIQUE France 15 064 Participation non consolidée car non significative SCI TREVINS IMMOBILIER France 316 971 Participation non consolidée car non significative SCI MONTORGUEIL France 1 Participation non consolidée car non significative (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation sous influence notable comptabilisée à la juste valeur par résultat selon IAS 39 selon l’option ouverte par IAS 28 (J.V.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), entreprises sociales pour l’habitat qualifiée de partie liée (E.S.H.), etc. Note 17. – Honoraires des commissaires aux comptes . Montants en milliers d'euros PRICE Waterhouse Coopers DELOITTE & TOUCHE CADERAS TOTAL Montant (2) % Montant (2) % Montant (2) % Montant (2) % 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 Missions de certification des comptes 91 100 100% 96% 67 175 100% 100% 0 29 100% 158 304 100% 99% - Émetteur 0 0 0 0 0 - Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 Services autres que la certification des comptes 0 4 0% 4% 0 0 0% 0% 0 0 0% 0 4 0% 1% - Émetteur 0 0 0 0 0 - Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 Total 91 104 100% 100% 67 175 100% 100% 0 29 100% 158 308 100% 100% Variation (%) (3) -13% -62% -100% -49% 5.2. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . (Exercice clos le 31 décembre 2017.) Aux sociétaires Casden Banque Populaire 91 cours des Roches 77424 Marne-la-Vallée cedex 2 Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du groupe Casden Banque Populaire relatifs à l’exercice clos le 31 décembre2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés" du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, le service autre que la certification des comptes que nous avons fourni au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui n’est pas mentionné dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes consolidés est le suivant : PricewaterhouseCoopers Audit : Le principal service autre que la certification des comptes réalisé sur l’exercice 2017 concerne la mission d’organisme tiers indépendant sur les informations RSE du rapport de gestion. Justification des appréciations - Points clés de l'audit. — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation de prêts et créances sur base individuelle : Risque identifié et principaux jugements Notre approche d’audit Le groupe Casden est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultent de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portant notamment sur ses activités de prêt ou d’engagements par signature. La détermination des dépréciations individuelles de créances douteuses requiert une part importante de jugement notamment pour identifier les créances devant faire l’objet d’une dépréciation et pour estimer le montant de dépréciation à comptabiliser. Nous avons considéré que ces dépréciations et provisions constituaient un point clé de l’audit dans la mesure où elles représentent une zone d’estimation significative pour l’établissement des comptes. Les expositions nettes aux risques de crédit et de contrepartie représentent 12 067 M€ au 31 décembre 2017 dont 8 396 M€ au titre des prêts et créances. Les engagements de garantie donnés se sont élevés à 15 597 M€ au 31 décembre 2017. Les dépréciations individuelles se sont élevées à 63,8 M€ au 31 décembre 2017 et les provisions pour engagements par signature à 4,2 M€ Se référer aux notes 4.1.7, 5.6.1, 5.6.2, 5.15, 6.7 et 11 de l’annexe pour plus de détails. Nous avons évalué la conception et testé l’efficacité des contrôles clés mis en place par le groupe Casden , en particulier ceux liés : – à l’identification des indicateurs de dépréciation (tels que l’existence d’impayés) et au processus de notation des contreparties, – à la classification des expositions en créances douteuses, – au suivi et à la valorisation des garanties, – à la détermination des dépréciations individuelles de créances douteuses et des provisions sur les engagements par signature et au dispositif de gouvernance et de validation associé. En complément, nous avons procédé à une revue de crédit consistant, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, à : – prendre connaissance des dernières informations disponibles sur la situation des contreparties sensibles et douteuses, – réaliser des analyses contradictoires des hypothèses retenues ainsi que des estimations de provisions arrêtées par la Direction sur la base des informations mises à notre disposition par l’établissement et de données externes, – vérifier le correct enregistrement en comptabilité des dépréciations estimées. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié et principaux jugements Notre approche d’audit Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 17 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le groupe Casden détient des titres BPCE S.A. classés en actifs financiers disponibles à la vente et dont la juste valeur est valorisée à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au regard de l’actif net réévalué de BPCE au 31 décembre 2017, la juste valeur du titre apparaît inchangée par rapport à l’exercice précédent, conduisant à maintenir la même juste valeur des titres BPCE dans les comptes consolidés de la Casden . Nous avons considéré que la juste valeur des titres BPCE SA constituait un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titres au niveau du bilan consolidé de la Casden , ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ces titres à certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. Comme mentionné dans les évènements significatifs de vos annexes, votre banque a cédé 199 416 de titres BPCE générant une plus-value de 10 506 milliers d’euros sur l’exercice 2017. Se référer à la note 6.4 l’annexe pour plus de détails. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit relatives à ces travaux sont menées à notre demande par le collège des commissaires aux comptes de l’organe central, dont nous faisons une revue critique des conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les commissaires aux comptes de l’organe central font appel à nos experts en valorisation. Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations ( Natixis , Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Nous avons également apprécié le caractère approprié des informations publiées en annexe. Enfin, nous avons effectué un test substantif en examinant le contrat de vente de ces titres et au flux de trésorerie perçu afin de nous assurer : – de la réalité et du fait générateur de cette opération de cession des titres BPCE en vue de valider la correcte sortie de ces titres du bilan consolidé du groupe Casden au 31 décembre 2017 ainsi que la reconnaissance de la plus-value sur l’exercice 2017 en gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. – de la correcte détermination du montant de la plus-value de cette opération (correspondant au recyclage de la réserve OCI relative à la variation de juste valeur de ce titre avant sa cession) enregistrée au compte de résultat consolidé de la Casden au 31 décembre 2017. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport sur la gestion du conseil d’administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires. Désignation des commissaires aux comptes. — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de Casden Banque Populaire par l’assemblée générale du 31 mai 2011 pour le cabinet Deloitte & Associés et du 29 mai 2008 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. Au 31 décembre 2017, le cabinet Deloitte & Associés était dans la 7 èm e année de sa mission sans interruption et le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 9 èm e année. Précédemment, le cabinet Constantin, qui a été racheté par le cabinet Deloitte & Associés, a exercé les fonctions de commissaire aux comptes de la Casden de 1984 à 2010. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés. Objectif et démarche d'audit. — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit. — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine, le 16 avril 2018. Les commissaires aux comptes : Pricewaterhousecoopers AUDIT : DELOITTE & Associés : Nicolas MONTILLOT ; Sylvie BOURGUIGNON ; Associé, Associée. 5.3. — Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société et sur l e site internet www.casden.fr  

14/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801820
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable Siège social : 1 bis rue Jean Wiener, 77420 Champs sur Marne 784 275 778 R.C.S. Meaux Bilan au 31 mars 2018 . (En milliers d'Euros.) Actif 31/03/2018 31/03/2017 Caisses, banques centrales 5 197 9 271 Effets publics et valeurs assimilées 142 246 121 720 Créances sur les établissements de crédit 2 636 986 3 146 394 Opé rations avec la clientèle 8 427 887 8 038 789 Obligations et autres titres à revenu fixe 106 489 90 680 Actions et autres titres à revenu variable 29 958 62 134 Participations et autres titres détenus à long terme 552 664 641 833 Parts dans les entreprises liées 83 002 198 708 Operations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Immobilisations incorporelles 1 760 1 992 Immobilisations corporelles 80 806 49 938 Autres actifs 86 738 74 974 Comptes de régularisation 113 589 134 805 Total de l'actif 12 267 322 12 571 238 Passif 31/03/2018 31/03/2017 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 3 131 986 3 696 960 Op é rations avec la clientèle 6 382 297 5 871 474 Dettes représentées par un titre 0 0 Autres passifs 22 401 14 740 Comptes de régularisation 172 521 137 984 Provisions 79 084 54 504 Dettes subordonnées 865 961 1 582 204 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 998 258 681 181 Capitaux propres hors FRBG 614 814 532 191 Capital souscrit 334 022 311 140 Primes d'émission 52 021 544 Réserves 220 598 218 679 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 1 008 849 Report à nouveau 7 165 979 Résultat de l'exercice (+/-) 0 0 Total du passif 12 267 322 12 571 238 Hors - bilan 31/03/2018 31/03/2017 Engagements donnés  : Engagements de financement 360 488 413 588 Engagements de garantie 16 141 406 25 370 178 Engagements sur titres 6 479 0 Engagements reçus : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 11 372 11 372 Engagements sur titres 0 0

07/02/2018 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1800208
Texte de l'annonce :

1800208

7 février 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°17


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches, 77186 Noisiel

784 275 778 R.C.S. Meaux

 

Bilan au 31 décembre 2017.

(En milliers d'Euros.)

Actif

31/12/2017

31/12/2016

Caisses, Banques Centrales

7 249

11 305

Effets publics et valeurs assimilées

131 314

136 712

Créances sur les Établissements de Crédit

3 671 407

2 803 269

Opérations avec la clientèle

8 598 066

8 025 189

Obligations et autres titres à revenu fixe

107 574

91 176

Actions et autres titres à revenu variable

31 203

62 133

Participations et autres titres détenus à long terme

548 572

641 833

Parts dans les entreprises liées

83 002

198 708

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

Immobilisations incorporelles

1 827

1 974

Immobilisations corporelles

73 881

47 538

Autres actifs

80 948

73 196

Comptes de régularisation

134 553

162 714

Total de l'actif

13 469 596

12 255 747

 

Passif

31/12/2017

31/12/2016

Banques Centrales

0

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 940 592

3 658 821

Opérations avec la clientèle

6 283 308

5 721 619

Dettes représentées par un titre

0

0

Autres passifs

23 675

16 103

Comptes de régularisation

133 890

109 140

Provisions

80 639

53 866

Dettes subordonnées

1 386 733

1 477 236

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

998 258

681 181

Capitaux propres hors FRBG

622 501

537 781

Capital souscrit

329 131

304 024

Primes d'émission

52 021

544

Réserves

220 598

218 679

Écart de réévaluation

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

1 008

765

Report à nouveau

7 165

979

Résultat de l'exercice (+/-)

12 578

12 790

Total du passif

13 469 596

12 255 747

 

Hors-bilan

31/12/2017

31/12/2016

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

397 917

371 607

Engagements de garantie

15 596 764

23 026 976

Engagements sur titres

6 479

0

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

0

0

Engagements de garantie

11 372

11 372

Engagements sur titres

0

0

 

 

1800208

25/10/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704814
Texte de l'annonce :

1704814

25 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches, 77186 Noisiel

784 275 778 R.C.S. Meaux

 

Bilan au 30 septembre 2017

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

30/09/2017

30/09/2016

Caisses, Banques Centrales

7 221

11 445

Effets publics et valeurs assimilées

132 331

137 573

Créances sur les Etablissements de Crédit

3 633 682

2 398 101

Opérations avec la clientèle

8 354 633

8 089 658

Obligations et autres titres à revenu fixe

91 132

91 450

Actions et autres titres à revenu variable

47 207

62 132

Participations et autres titres détenus à long terme

549 488

829 467

Parts dans les entreprises liées

198 909

197 147

Operations de crédit-bail et de locations simples

0

0

Immobilisations incorporelles

1 931

2 237

Immobilisations corporelles

74 022

40 615

Autres actifs

82 817

64 266

Comptes de régularisation

61 881

89 270

Total de l'actif

13 235 254

12 013 361

 

Passif

30/09/2017

30/09/2016

Banques Centrales 

0

0

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 893 246

3 576 338

Opérations avec la clientèle

6 388 971

5 593 716

Dettes représentées par un titre

0

0

Autres passifs

20 923

14 401

Comptes de régularisation

145 243

135 656

Provisions

58 487

26 886

Dettes subordonnées

1 452 174

1 477 253

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

721 955

669 321

Capitaux propres hors FRBG 

554 255

519 790

Capital souscrit

325 024

298 908

Primes d'émission

544

544

Réserves

220 598

218 679

Ecart de réévaluation

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

924

681

Report à nouveau

7 165

979

Résultat de l'exercice (+/-)

0

0

Total du passif

13 235 254

12 013 361

 

Hors-bilan

30/09/2017

30/09/2016

Engagements donnés 

 

 

Engagements de financement

409 385

345 935

Engagements de garantie

14 836 058

21 063 010

Engagements sur titres

0

0

Engagements reçus 

 

 

Engagements de financement

0

0

Engagements de garantie

11 372

11 372

Engagements sur titres

0

0

 

 

 

1704814

26/07/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1703971
Texte de l'annonce :

1703971

26 juillet 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°89


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches, 77186 Noisiel

784 275 778 R.C.S. Meaux

 

 

Bilan publiable au 30/06/2017.

 

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

30/06/2017

30/06/2016

Caisses, Banques Centrales

9 240

13 647

Effets publics et valeurs assimilées

131 712

149 633

Créances sur les Etablissements de Crédit

3 310 977

1 976 570

Opérations avec la clientèle

8 106 495

8 200 011

Obligations et autres titres à revenu fixe

90 816

106 574

Actions et autres titres à revenu variable

52 987

70 503

Participations et autres titres détenus à long terme

642 926

830 651

Parts dans les entreprises liées

198 708

197 147

Operations de crédit-bail et de locations simples

0

0

Immobilisations incorporelles

1 979

2 323

Immobilisations corporelles

60 529

40 385

Autres actifs

73 962

58 278

Comptes de régularisation

102 289

99 317

Total de l'actif

12 782 620

11 745 039

 

Passif

30/06/2017

30/06/2016

Banques Centrales :

0

0

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 793 529

3 504 560

Opérations avec la clientèle

6 052 848

5 497 298

Dettes représentées par un titre

0

0

Autres passifs

15 938

17 436

Comptes de régularisation

126 145

123 020

Provisions

52 135

26 976

Dettes subordonnées

1 492 110

1 394 457

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

702 162

666 661

Capitaux propres hors FRBG :

547 753

514 631

Capital souscrit

318 606

293 832

Primes d'émission

544

544

Réserves

220 598

218 679

Ecart de réévaluation

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

840

597

Report à nouveau

7 165

979

Résultat de l'exercice (+/-)

0

0

Total du passif

12 782 620

11 745 039

 

Hors bilan

30/06/2017

30/06/2016

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

445 386

326 711

Engagements de garantie

13 628 535

19 048 908

Engagements sur titres

0

0

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

0

156

Engagements de garantie

11 372

11 372

Engagements sur titres

0

0

 

 

1703971

14/06/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1702948
Texte de l'annonce :

1702948

14 juin 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°71


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, cours des Roches 77186 Noisiel

784 275 778 R.C.S. Meaux

 

A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2016.

 I. — Bilan et hors-bilan.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisses, banques centrales

 

11 305

17 811

Effets publics et valeurs assimilées

3.2

136 712

70 992

Créances sur les établissements de crédit

 

2 803 269

2 003 045

Opérations avec la clientèle

3.1

8 025 189

7 960 775

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.2

91 176

101 671

Actions et autres titres à revenu variable

3.2

62 133

87 782

Participations et autres titres détenus à long terme

3.3

641 833

827 665

Parts dans les entreprises liées

3.3

198 708

198 955

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.4

0

0

Immobilisations incorporelles

 

1 974

1 985

Immobilisations corporelles

 

47 538

33 555

Autres actifs

 

73 196

71 335

Comptes de régularisation

 

162 714

118 889

Total de l'actif

 

12 255 747

11 494 460

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

 

3 658 821

3 458 615

Opérations avec la clientèle

3.1

5 721 619

5 342 002

Dettes représentées par un titre

3.5

0

30 001

Autres passifs

 

16 103

20 451

Comptes de régularisation

 

109 140

90 487

Provisions

3.6

53 866

27 856

Dettes subordonnées

 

1 477 236

1 364 763

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.7

681 181

643 524

Capitaux propres hors FRBG

3.8

537 781

516 761

Capital souscrit

 

304 024

290 313

Primes d'émission

 

544

544

Réserves

 

218 679

204 615

Écart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

765

1 133

Report à nouveau

 

979

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

 

12 790

13 754

Total du passif

 

12 255 747

11 494 460

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

 

371 607

401 279

Engagements de garantie

 

23 026 976

17 634 639

Engagements sur titres

 

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

 

0

0

Engagements de garantie

 

11 372

11 372

Engagements sur titres

 

0

0

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d’Euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et produits assimilés

4.1

276 411

327 671

Intérêts et charges assimilées

4.1

-162 344

-197 836

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

4.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

4.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

4.3

21 099

20 134

Commissions (produits)

4.4

49 034

56 705

Commissions (charges)

4.4

-58 678

-15 974

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

4.5

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

4.6

2 448

2 019

Autres produits d'exploitation bancaire

 

323

581

Autres charges d'exploitation bancaire

 

-119

-4 460

Produit net bancaire

 

128 174

188 840

Charges générales d'exploitation

 

-88 003

-90 944

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 148

-4 038

Résultat brut d'exploitation

 

36 023

93 858

Coût du risque

4.7

-11 000

-454

Résultat d'exploitation

 

25 023

93 404

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

 

37 145

1 782

Résultat courant avant impôt

 

62 168

95 186

Résultat exceptionnel

 

28

51

Impôt sur les bénéfices

 

-12 116

-17 787

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-37 290

-63 696

Résultat net

 

12 790

13 754

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE1 dont fait partie l’entité CASDEN BANQUE POPULAIRE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

(1) L’établissement est intégré aux comptes consolidés du Groupe BPCE, ces comptes sont disponibles au siège social de l’organe central BPCE SA ainsi que sur le site internet institutionnel de BPCE.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,03%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evénements significatifs :

 

— Cession de 402373 titres BPCE générant une plus-value de 36 491 milliers d’euros

 

— Constatation d’une soulte de 24 397 milliers sur la forte probabilité du remboursement anticipé de 5 emprunts subordonnés à terme d’un montant nominal de 625 000 milliers d’Euros

 

— La société Parnasse Services a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans l’entité Casden Banque Populaire le 27/12/2016

 

1.4. Évènements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de Casden Banque Populaire sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2016.

 

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2016 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

 

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— continuité de l’exploitation ;

 

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— indépendance des exercices ;

 

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

 

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de pension.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

 

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

 

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.


Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres 

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

31/12/2016

CAR-BP

31/12/2015

CAR-BP

Taux d’actualisation

1,22 %

1,83 %

Taux d’inflation

1,60 %

1,70 %

Table de mortalité utilisée

TGH05 TGF05

TGH05 TGF05

Duration

14,8

14,6

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors bilan, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— microcouverture (couverture affectée) ;

 

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

 

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

 

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

 

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

 

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

 

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

Casden Banque Populaire, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice.

 

Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro.

 

2.3.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 7 303 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 768 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 11 946 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviend un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2016.,Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 843 milliers d’euros dont 717 milliers d’euros comptabilisés en charge et 126 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 175 milliers d’euros.

 

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2016

31/12/2015

Créances à vue

16 058

389 858

Comptes ordinaires

16 058

389 858

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

2 786 344

1 611 987

Comptes et prêts à terme

2 786 344

1 561 987

Prêts subordonnés et participatifs

0

50 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

867

1 200

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

2 803 269

2 003 045

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 15 902 milliers d'euros à vue et 2 767 730 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 151 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Passif

31/12/2016

31/12/2015

Dettes à vue

18 810

108 443

Comptes ordinaires créditeurs

18 810

108 443

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

3 632 006

3 330 476

Comptes et emprunts à terme

3 632 006

3 330 476

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées

8 005

19 696

Total

3 658 821

3 458 615

 

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 392 milliers d'euros à vue et 3 226 210 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

 

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

178 810

12 225

Créances commerciales

0

0

Crédits à l'exportation

0

0

Crédits de trésorerie et de consommation

1 051 277

1 058 053

Crédits à l'équipement

0

0

Crédits à l'habitat

6 684 245

6 782 523

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

7 489

7 489

Autres

25

140

Autres concours à la clientèle

7 743 036

7 848 205

Créances rattachées

15 449

18 322

Créances douteuses

150 182

138 019

Dépréciations des créances sur la clientèle

-62 288

-55 996

Total

8 025 189

7 960 775

 

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2016

31/12/2015

Livret A

0

0

PEL / CEL

1 740

1 701

Autres comptes d'épargne à régime spécial

5 626 585

5 190 073

Comptes d'épargne à régime spécial

5 628 325

5 191 774

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

56 754

99 088

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

32 749

39 562

Dettes rattachées

3 791

11 578

Total

5 721 619

5 342 002

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

51 495

0

51 495

93 749

0

93 749

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

5 259

5 259

0

5 339

5 339

Total

51 495

5 259

56 754

93 749

5 339

99 088

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

11 269

0

0

0

0

Entrepreneurs individuels

0

0

0

0

0

Particuliers

7 729 430

149 381

-62 040

70 225

-33 810

Administrations privées

3 734

0

0

0

0

Administrations publiques et Sécurité Sociale

0

0

0

0

0

Autres

192 862

801

-248

0

0

Total au 31/12/2016

7 937 295

150 182

-62 288

70 225

-33 810

Total au 31/12/2015

7 878 754

138 019

-55 996

65 997

-33 950

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

0

124 829

10 599

0

135 428

0

70 000

0

0

70 000

Créances rattachées

0

1 260

24

0

1 284

0

1 035

0

0

1 035

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

-43

0

0

-43

Effets publics et valeurs assimilées

0

126 089

10 623

0

136 712

0

70 992

0

0

70 992

Valeurs brutes

0

90 150

0

0

90 150

0

100 590

0

0

100 590

Créances rattachées

0

1 026

0

0

1 026

0

1 377

0

0

1 377

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

-296

0

0

-296

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

91 176

0

0

91 176

0

101 671

0

0

101 671

Montants bruts

0

62 135

0

0

62 135

0

87 703

0

0

87 703

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

82

0

0

82

Dépréciations

0

-2

0

0

-2

0

-3

0

0

-3

Actions et autres titres à revenu variable

0

62 133

0

0

62 133

0

87 782

0

0

87 782

Total

0

279 398

10 623

0

153 309

0

260 445

0

0

260 445

 

 

— Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

75 560

0

75 560

0

85 704

0

85 704

Titres non cotés

0

14 590

0

14 590

0

14 590

0

14 590

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

1 026

0

1 026

0

1 377

0

1 377

Total

0

91 176

0

91 176

0

101 671

0

101 671

Dont titres subordonnés

0

14 590

0

14 590

0

6 900

0

6 900

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement sont à néant au 31 décembre 2016 contre 34 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 3 810 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 2440 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Il n’y a pas Les plus-values latentes ni de moins-values latentes sur les titres d’investissement au 31 décembre 2016.

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 124 829 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

62 133

0

62 133

0

87 700

0

87 700

Créances rattachées

0

0

0

0

0

82

0

82

Total

0

62 133

0

62 133

0

87 782

0

87 782

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 62 133 milliers d’euros d’OPCVM dont 56.692 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2016 (contre 82 300 milliers d’euros d’OPCVM dont 82 300 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2015).

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 2 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 2 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 72 425 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 74 300 milliers au 31 décembre 2015.

 

 

3.3.2. Évolution des titres d’investissement

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2016

Effets publics

0

10 000

0

0

0

599

0

24

10 623

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

10 000

0

0

0

599

0

24

10 623

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2016

Participations et autres titres détenus à long terme

868 842

2 481

-188 799

0

0

682 524

Parts dans les entreprises liées

198 955

106 351

-106 598

0

0

198 708

Valeurs brutes

1 067 797

108 832

-295 397

0

0

881 232

Participations et autres titres à long terme

-41 177

0

-486

0

0

-40 691

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

-41 177

0

-486

0

0

-40 691

Immobilisations financières nettes

1 026 620

108 832

-295 883

0

0

840 541

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 534 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 2 050 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (4 668 milliers d’euros)

 

La société Parnasse Services a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans l’entité Casden Banque Populaire en 2016. Sa participation s’élevait à 248 milliers d’euros au 31/12/2015.

 

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

Au 31 décembre 2016, la plus-value latente s’élève à 53 774 milliers d’euros pour les titres BPCE, suite à la cession de 402 373 titres, contre 90 264 milliers au 31 décembre 2015.

 

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Désignation de la valeur

Capitaux Propres 31/12/2015

Résultat Exercice 31/12/2015

% Capital détenu par le groupe CASDEN

% Capital détenu par CASDEN 31/12/2016

Montants (en milliers d'euros)

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

début exercice

fin exercice

début exercice

dotation

reprise

fin exercice

début exercice

fin exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

198 955

198 708

 

 

 

 

198 955

198 708

BMF

129 227

35 808

100,00

99,87

104 516

104 516

0

 

 

0

104 516

104 516

PARNASSE SERVICES (1)

789

-21

 

-0,00

248

0

0

 

 

0

248

0

INTER PROMO

1 038

-44

 

45,00

99

99

0

 

 

0

99

99

SAS FINANCE

624

139

 

90,000

1 834

1 834

0

 

 

0

1 834

1 834

PARNASSE FINANCE

282 566

4 357

100,00

100,00

38 111

38 112

0

 

 

0

38 111

38 112

SCI MONTORGUEIL

3 327

643

 

0,25

2

2

0

 

 

0

2

2

PARNASSE GARANTIES

75 655

5 325

100,00

80,00

54 145

54 145

0

 

 

0

54 145

54 145

Titres de participation

 

 

 

 

829 039

640 544

 

 

 

 

824 593

636 582

BPCE (2)

15 599 278

461 436

 

3,50

744 819

556 311

0

 

 

0

744 819

556 311

SGCB

142 657

23 048

 

9,90

20 647

20 647

 

 

 

0

20 647

20 647

BDP

52 107

68

 

9,90

8 798

8 798

1 798

 

 

1 798

7 000

7 000

FILIA MAIF

276 778

40 654

 

4,998

5 714

5 714

0

 

 

0

5 714

5 714

PARNASSE MAIF

356 343

7 249

 

19,97

24 359

24 369

0

 

 

0

24 359

24 369

SCI TREVINS IMMOBILIER

5 805

-1 550

 

28,57

4 438

4 438

2 389

 

484

1 905

2 049

2 533

BP DEVELOPPEMENT

643 544

53 572

 

3,16

19 809

19 809

22

 

 

22

19 787

19 787

DIVERS < 1000 milliers d’euros

 

 

 

 

455

458

237

 

 

237

218

221

Autres titres détenus à long terme > 1500 milliers d’euros

 

 

 

 

39 804

41 980

 

 

 

 

3 073

5 251

SNC PONTHIEU 5

 

 

 

 

8 169

8 169

8 169

 

 

8 169

 

0

GIE PMT

 

 

 

 

15 437

15 437

15 437

 

 

15 437

0

0

GIE GNIFI

 

 

 

 

5 801

5 801

5 801

 

 

5 801

0

0

GIE KONIAMBO T1

 

 

 

 

3 038

3 038

3 038

 

 

3 038

0

0

GIE KONIAMBO T2

 

 

 

 

4 238

4 238

4 238

 

 

4 238

0

0

Divers

 

 

 

 

3 121

5 297

48

 

2

46

3 073

5 251

Avances en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total général

 

 

 

 

1 067 798

881 232

41 177

0

486

40 691

1 026 621

840 541

(1) PARNASSE SERVICES a été absorbée par CASDEN en 2016

(2) Pour BPCE les capitaux propres et résultat de l'exercice sont arrêtés au 31/12/2016

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI MONTORGUEIL

91, cours des roches 77186 Noisiel

SCI

SCI TREVINS IMMOBILIER

40, rue de la Boétie 75008 PARIS

SCI

SNC KONIAMBO POWER

16, route du Vélodrome 98807 Nouméa

SNC

GIE GNIFI

37, av. Henri Lafleur 98849 Nouméa Cedex

GIE

SNC PMT FINANCEMENT

1200, av. du docteur Maurice DONAT 06250 Mougins

SNC

SNC PONTHIEU 5

Etang Z'Abricots immeuble AGORA 97200 Fort de France

SNC

 

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2016

31/12/2015

Créances

169 566

26 609

196 175

388 279

Dont subordonnées

0

0

0

50 045

Dettes

0

242 535

242 535

370 664

Dont subordonnées

0

192 540

192 540

192 660

Engagements donnés

0

1 696

1 696

655

Engagements de financement

0

1 696

1 696

655

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Total

 

 

440 406

759 599

 

Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Valeurs brutes

22 113

2 196

-1 200

0

23 109

Droits au bail et fonds commerciaux

92

0

0

0

92

Logiciels

21 037

1 200

0

0

22 237

Autres

984

996

-1 200

0

780

Amortissements et dépréciations

-20 128

-1 007

0

0

-21 135

Droits au bail et fonds commerciaux

0

0

0

0

0

Logiciels

-20 128

-1 007

0

0

-21 135

Autres

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

1 985

1 189

-1 200

0

1 974

 

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Valeurs brutes

66 829

19 278

-2 490

0

83 617

Immobilisations corporelles d'exploitation

66 829

19 278

-2 490

0

83 617

Terrains

2 322

102

-15

0

2 409

Constructions

18 068

921

-134

0

18 855

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres (1)

46 439

18 255

-2 341

0

62 353

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-33 274

-3 392

335

251

-36 079

Immobilisations corporelles d'exploitation

-33 274

-3 392

335

251

-36 079

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions (2)

-10 546

-716

134

251

-10 877

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-22 728

-2 675

201

0

-25 202

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

33 555

15 886

-2 155

251

47 538

(1)Dont immobilisation en cours : 26 304 milliers d’euros, construction du nouveau siège.

(2)Dont une dépréciation de l’immeuble d’exploitation de 251 milliers d’euros.

 

Un amortissement dérogatoire a été pratiqué sur l’immeuble d’exploitation pour un montant de 672 milliers d’euros.

 

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Bons de caisse et bons d'épargne

0

0

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

0

30 000

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

0

1

Total

0

30 001

 

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

178

69

227

69

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

0

0

0

Créances et dettes sociales et fiscales

29 828

6 283

42 375

10 925

Dépôts de garantie reçus et versés

28 427

0

28 205

4

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

14 763

9 751

528

9 453

Total

73 196

16 103

71 335

20 451

 

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

27 249

51 787

42 443

50 009

Produits à recevoir/Charges à payer

19 982

54 252

22 271

37 497

Valeurs à l'encaissement

0

0

0

0

Autres

115 483

3 101

54 175

2 981

Total

162 714

109 140

118 889

90 487

 

 

3.10. Provisions :

 

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2016

Provisions pour risques de contrepartie

4 584

9 237

0

-6 271

7 550

Provisions pour engagements sociaux

7 402

7 631

0

-7 676

7 357

Provisions pour PEL / CEL

39

43

0

-46

36

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

5 521

6 055

-2 930

-5 520

3 126

Autres

10 310

38 128

0

-12 641

35 797

Autres provisions pour risques

15 831

44 183

-2 930

-18 161

38 923

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Total

27 856

61 094

-2 930

-32 154

53 866

 

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2016

Dépréciations sur créances sur la clientèle

55 996

75 015

-1 415

-67 308

62 288

Dépréciations sur autres créances

41 519

0

0

-826

40 693

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

97 515

75 015

-1 415

-68 134

102 981

Provisions sur engagements hors bilan (1)

32

4 680

0

-46

4 666

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

4 552

4 557

0

-6 225

2 884

Autres provisions

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

4 584

9 237

0

-6 271

7 550

Total

102 099

84 252

-1 415

-74 405

110 531

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

1 164 000

1 051 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

310 996

310 996

Dépôts de garantie à caractère mutuel

526

720

Dettes rattachées

1 714

2 047

Total

1 477 236

1 364 763

 

 

Casden Banque Populaire a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant

(En milliers d'Euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes a durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

250 016

 

 

 

 

 

 

 

 

192 016

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

35 000

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

23 000

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes a durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

60 980

 

 

 

 

 

 

 

 

30 490

EUR

19/05/1998

100,43 %

E3M

2,1

27/06/2008

 

INDETERMINEE

30 490

EUR

16/07/1998

100 %

E3M

2,14

16/07/2008

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

1 164 000

 

 

 

 

 

 

 

 

35 000

EUR

19/02/2007

100 %

E3M

0,1950

 

 

13/03/2017

40 000

EUR

25/06/2007

99,677 %

E3M

0,1550

 

 

10/07/2017

10 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

50 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

30 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

35 000

EUR

07/11/2007

100 %

E3M

0,1950

 

 

07/12/2017

39 000

EUR

28/12/2007

100 %

E3M

0,2950

 

 

29/01/2018

100 000

EUR

21/12/2010

100 %

E3M

1,7000

 

 

13/02/2019

100 000

EUR

27/12/2011

100 %

E3M

2,4000

 

 

13/02/2019

275 000

EUR

17/12/2013

100 %

E3M

2,5200

 

 

18/12/2023

100 000

EUR

27/06/2014

100 %

E3M

1,9400

 

 

27/06/2024

100 000

EUR

12/12/2014

100 %

E3M

2,0900

 

 

12/12/2024

100 000

EUR

18/12/2015

100 %

E3M

2,3500

 

 

18/12/2025

50 000

EUR

27/06/2016

100 %

E3M

2,6400

 

 

29/06/2026

100 000

EUR

26/06/2016

100 %

E3M

2,3100

 

 

28/09/2026

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

526

EUR

 

 

 

 

 

 

 

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

La Casden Banque Populaire a constaté une provision pour risques et charges de 24 396 milliers d’euros sur la résiliation hautement probable en 2017 de 625 000 milliers d’euros d’emprunts subordonnés.

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2016

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

643 524

681 806

-644 149

0

681 181

Total

643 524

681 806

-644 149

0

681 181

 

Au 31 décembre 2016, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 19 119 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 7 702 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel

 

 

3.13. Capitaux propres :

 

En milliers d'euros

Capital

Primes d'émission

Réserves / autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2014

282 258

544

203 140

15 173

501 115

Mouvements de l'exercice

8 055

0

9 010

-1 419

15 646

Total au 31/12/2015

290 313

544

212 150

13 754

516 761

Variation de capital

13 711

0

0

0

13 711

Résultat de la période

0

0

0

12 790

12 790

Distribution de dividendes

0

0

0

-5 114

-5 114

Changement de méthode

0

0

0

0

0

Autres mouvements

0

0

8 273

-8 640

-367

Total au 31/12/2016

304 024

544

220 423

12 790

537 781

 

Le capital social de Casden Banque Populaire s’élève à 304 024 milliers d’euros et est composé de 35 767 540 parts sociales de nominal 8.5 euros détenues par les sociétaires

 

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2016

Total des emplois

1 243 730

1 522 756

3 666 474

4 615 696

7 690

11 056 346

Effets publics et valeurs assimilées

1 284

0

74 311

61 117

0

136 712

Créances sur les établissements de crédit

651 448

770 000

716 821

665 000

0

2 803 269

Opérations avec la clientèle

589 972

752 756

2 831 096

3 851 365

0

8 025 189

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 026

0

44 246

38 214

7 690

91 176

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

9 233 515

165 836

320 379

826 950

310 996

10 857 676

Dettes envers les établissements de crédit

3 481 743

0

75 128

101 950

0

3 658 821

Opérations avec la clientèle

5 714 532

836

6 251

0

0

5 721 619

Dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées

37 240

165 000

239 000

725 000

310 996

1 477 236

 

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

 

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

371 607

401 279

Ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres ouvertures de crédits confirmés

371 607

401 279

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

371 607

401 279

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

0

 

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

2 226

2 240

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

2 226

2 240

D'ordre de la clientèle

23 024 750

17 632 399

Cautions immobilières

0

0

Cautions administratives et fiscales

0

0

Autres cautions et avals donnés

23 011 491

17 606 051

Autres garanties données

13 259

26 348

Total des engagements de garantie donnés

23 026 976

17 634 639

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

11 372

11 372

Total des engagements de garantie reçus

11 372

11 372

 

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

1 120 108

 

3 362 660

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

0

12 236 462

0

16 276 976

Total

1 120 108

12 236 462

3 362 660

16 276 976

 

 

Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 21 801 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 22 201 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

 

— 1 005 476 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE EBCE Immo contre 3 340 458 milliers d’euros au 31/12/2015.

 

— 92 830 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH à compter de 2016.

 

 

Les autres engagements concernent :

 

— Engagements reçus : -Un engagement de garantie reçu de Parnasse Garanties s’élevant à 12 236 347 milliers d’euros contre 16 276 860 milliers d’euros au 31/12/2015 (Parnasse Garantie est destinée, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par Casden Banque Populaire et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies.

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

2 095 566

0

2 095 566

-25 034

2 118 616

0

2 118 616

-23 658

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

2 095 566

0

2 095 566

-25 034

2 118 616

0

2 118 616

-23 658

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations fermes

2 095 566

0

2 095 566

-25 034

2 118 616

0

2 118 616

-23 658

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

 

Opérations de gré à gré

1 350 000

0

1 350 000

-6 266

1 350 000

0

1 350 000

-6 137

Options de taux d'intérêt

1 350 000

0

1 350 000

-6 266

1 350 000

0

1 350 000

-6 137

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

1 350 000

0

1 350 000

-6 266

1 350 000

0

1 350 000

-6 137

Total instruments financiers et change à terme

3 445 566

0

3 445 566

-31 300

3 468 616

0

3 468 616

-29 795

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Casden Banque Populaire sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

745 566

1 350 000

0

0

2 095 566

718 616

1 400 000

0

0

2 118 616

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

745 566

1 350 000

0

0

2 095 566

718 616

1 400 000

0

0

2 118 616

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

1 350 000

0

0

1 350 000

0

1 350 000

0

0

1 350 000

Options de taux d'intérêt

0

1 350 000

0

0

1 350 000

0

1 350 000

0

0

1 350 000

Total

745 566

2 700 000

0

0

3 445 566

718 616

2 750 000

0

0

3 468 616

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-7 231

-17 803

-6 266

0

-31 300

-6 430

-17 180

-6 185

0

-29 795

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2016

Opérations fermes

200 000

1 241 000

654 566

2 095 566

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

200 000

1 241 000

654 566

2 095 566

Opérations conditionnelles

400 000

950 000

0

1 350 000

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

400 000

950 000

0

1 350 000

Total

600 000

2 191 000

654 566

3 445 566

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

33 135

-91 916

-58 781

9 288

-122 673

-113 385

Opérations avec la clientèle

236 117

-5 828

230 289

282 445

-17 474

264 971

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 154

-3 239

1 915

5 388

-3 093

2 295

Dettes subordonnées

793

-46 080

-45 287

1 618

-21 647

-20 029

Autres

1 212

-15 281

-14 069

28 932

-32 949

-4 017

Total

276 411

-162 344

114 067

327 671

-197 836

129 835

 

 

Une provision pour risques et charges de 24 396 milliers d’euros a été constatée sur la résiliation hautement probable en 2017 de 625 000 milliers d’euros d’emprunts subordonnés.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

 

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Actions et autres titres à revenu variable

211

310

Participations et autres titres détenus à long terme

20 888

19 824

Parts dans les entreprises liées

0

0

Total

21 099

20 134

 

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-52 879

-52 879

0

-2 270

-2 270

Opérations avec la clientèle

26 573

-8

26 565

37 831

-1

37 830

Opérations sur titres

0

0

0

0

0

0

Moyens de paiement

27

-35

-8

29

-42

-13

Opérations de change

0

0

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

21 470

-5 756

15 714

17 513

-13 661

3 852

Prestations de services financiers

964

0

964

1 332

0

1 332

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

49 034

-58 678

-9 644

56 705

-15 974

40 731

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — Casden Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation.

 

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

339

0

339

-265

0

-265

Dotations

0

0

0

-875

0

-875

Reprises

339

0

339

610

0

610

Résultat de cession

2 109

0

2 109

2 284

0

2 284

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

2 448

0

2 448

2 019

0

2 019

 

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Refacturations de charges et produits bancaires

0

-95

-95

0

-3 969

-3 969

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

323

-24

299

581

-491

90

Total

323

-119

204

581

-4 460

-3 879

 

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-22 866

-22 251

Charges de retraite et assimilées

-1 869

-3 505

Autres charges sociales

-10 732

-9 489

Intéressement des salariés

-423

-1 268

Participation des salariés

-1 491

-2 433

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 069

-3 041

Total des frais de personnel

-40 450

-41 987

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-7 343

-5 058

Autres charges générales d'exploitation

-40 210

-43 899

Total des autres charges d'exploitation

-47 553

-48 957

Total

-88 003

-90 944

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 179 cadres et 358 non cadres, soit un total de 537 salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel.

 

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-74 557

66 767

-636

392

-8 034

-69 928

68 448

-8 256

10 131

395

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-4 680

47

0

0

-4 633

-1 024

1 368

0

0

344

Provisions pour risque clientèle

-4 558

6 225

0

0

1 667

-4 741

3 548

0

0

-1 193

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

-83 795

73 039

-636

392

-11 000

-75 693

73 364

-8 256

10 131

-454

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

1 415

 

 

 

 

915

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

2 930

 

 

 

 

2 228

 

 

 

Total reprises nettes

 

4 345

 

 

 

 

3 143

 

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

486

0

0

486

1 147

0

251

1 398

Dotations

0

0

0

0

-10 560

0

0

-10 560

Reprises

486

0

0

486

11 707

0

251

11 958

Résultat de cession

36 463

0

196

36 659

47

0

337

384

Total

36 949

0

196

37 145

1 194

0

588

1 782

 

 

Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes :

 

— le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : 36 659 milliers d’euros dont 36 491 milliers d’euros relatifs à la cession partielle des titres BPCE.

 

 

5.11. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits exceptionnels

28

53

Régularisation TVA

 

52

Intérêts moratoires

26

 

Divers

2

1

Charges exceptionnelles

0

-2

Divers

0

-2

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Casden Banque Populaire est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

5.12.1. L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

 

(En milliers d'Euros)

 

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19,00 %

15,00 %

Au titre du résultat courant

25 409

 

 

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

 

25 409

 

 

Imputations des déficits

0

 

 

Bases imposables

25 409

 

 

Base Effet intégration fiscale

12 536

 

0

IS de base Casden

-12 648

 

0

+ Contributions 3,3%

-392

 

0

+ majoration de 10,70% (loi de Finances rectificative 2014)

0

 

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

7 119

 

0

Impôt comptabilisé

-5 922

 

0

Impôt des territoires Outre Mer

-5 024

 

 

Taxe sur les distributions

1 488

 

 

Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés

-6 843

 

 

Provisions pour impôts divers

4 185

 

 

Total

-12 116

 

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 19 milliers d’euros, celle relative au crédit d’impôt PTZ+ à 5 630 milliers d’euros et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 500 milliers d’euros

 

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Casden Banque Populaire établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2016 aux organes de direction s’élèvent à 581 milliers d’euros.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

 

Au 31 décembre 2016, Casden Banque populaire n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31décembre 2016).

 

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31décembre 2016, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la société Casden Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les v

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Dépréciation et provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : La société comptabilise des dépréciations d'actifs et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 2.3, 3.2, 3.10 et 5.9 de l'annexe).

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciation et provisions afférentes sur base individuelle et de portefeuilles.

 

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme sont évalués au plus bas de leur valeur d'acquisition ou de leur valeur d'utilité basée sur une approche multicritère (notes 2.3 et 3.4 de l'annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments et revu les travaux spécifiques ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4 de l'annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre société détient des portefeuilles titres et des instruments financiers. La note 2.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour leur valorisation. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre société et des informations fournies dans les notes de l'annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Autres provisions : Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques et litiges générés par son activité (notes 2.3 et 3.10 de l'annexe). Nous avons examiné le dispositif mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques ainsi que pour déterminer le montant des provisions qu'elle estime nécessaires.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du gérant et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Neuilly Sur Seine, le 12 avril 2017.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

B. — Comptes consolidés IFRS du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE au 31 décembre 2016.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’Euros).

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

5.1

11 305

18 759

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2

183 995

187 496

Instruments dérivés de couverture

5.3

4 324

5 457

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 242 803

1 419 084

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

2 816 006

1 683 182

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

8 191 610

8 371 853

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

10 624

0

Actifs d'impôts courants

 

8 722

23 857

Actifs d'impôts différés

5.9

9 045

50 683

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

209 206

147 850

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

8.1

64 280

59 852

Immeubles de placement

 

0

0

Immobilisations corporelles

5.12

47 539

33 554

Immobilisations incorporelles

5.12

1 973

1 985

Écarts d'acquisition

 

0

0

Total des actifs

 

12 801 432

12 003 612

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

192 674

187 009

Instruments dérivés de couverture

5.3

24 125

36 123

Dettes envers les établissements de crédit

5.13.1

3 661 889

3 376 573

Dettes envers la clientèle

5.13.2

5 676 902

5 281 968

Dettes représentées par un titre

5.14

0

30 001

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

1 938

3 823

Passifs d'impôts différés

 

0

53 894

Comptes de régularisation et passifs divers

5.15

120 547

109 676

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.16

35 848

29 270

Dettes subordonnées

5.17

1 309 094

1 172 104

Capitaux propres

 

1 778 415

1 723 170

Capitaux propres part du groupe

 

1 743 356

1 688 116

Capital et primes liées

 

304 568

290 857

Réserves consolidées

 

1 270 048

1 181 629

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

116 454

122 096

Résultat de la période

 

52 286

93 534

Participations ne donnant pas le contrôle

 

35 059

35 054

Total des passifs et capitaux propres

 

12 801 432

12 003 612

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

6.1

262 269

314 745

Intérêts et charges assimilées

6.1

-131 960

-170 061

Commissions (produits)

6.2

49 867

57 863

Commissions (charges)

6.2

-58 690

-11 944

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-11 776

2 988

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

53 763

36 363

Produits des autres activités

6.5

365

1 009

Charges des autres activités

6.5

-25

-775

Produit net bancaire

 

163 813

230 188

Charges générales d'exploitation

6.6

-90 015

-95 143

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-4 149

-3 961

Résultat brut d'exploitation

 

69 649

131 084

Coût du risque

6.7

-9 891

2 022

Résultat d'exploitation

 

59 758

133 106

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

8.2

2 477

4 258

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

169

264

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

62 404

0

Impôts sur le résultat

6.10

-10 079

-44 015

Résultat net

 

52 325

93 613

Participations ne donnant pas le contrôle

 

-39

-79

Résultat net part du groupe

 

52 286

93 534

 

III. — Résultat global.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net

52 325

93 613

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-649

1 146

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

125

-395

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

0

0

Éléments non recyclables en résultat

-524

751

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-23 166

15 880

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

10 554

-11 061

Impôts

5 508

-1 175

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

1 951

-1 025

Eléments recyclables en résultat

-5 153

2 619

Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

-5 677

3 370

Résultat global

46 648

96 983

Part du groupe

46 644

96 948

Participations ne donnant pas le contrôle

4

35

  

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2015

282 258

544

1 186 907

0

-1 645

126 358

-6 031

0

1 588 391

35 019

1 623 410

Distribution

 

 

-5 276

 

 

 

 

 

-5 276

 

-5 276

Augmentation de capital

8 055

 

 

 

 

 

 

 

8 055

 

8 055

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

752

9 915

-7 253

 

3 414

-44

3 370

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

93 534

93 534

79

93 613

Autres variations

 

 

-2

 

 

 

 

 

-2

 

-2

Capitaux propres au 31 décembre 2015

290 313

544

1 181 629

0

-893

136 273

-13 284

93 534

1 688 116

35 054

1 723 170

Affectation du résultat de l'exercice 2015

 

 

93 534

 

 

 

 

-93 534

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2016

290 313

544

1 275 163

0

-893

136 273

-13 284

0

1 688 116

35 054

1 723 170

Distribution

 

 

-5 114

 

 

 

 

 

-5 114

 

-5 114

Augmentation de capital

13 711

 

 

 

 

 

 

 

13 711

 

13 711

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-524

-11 835

6 716

 

-5 643

-35

-5 678

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

52 287

52 287

39

52 326

Autres variations

 

 

-2

 

 

 

 

 

-2

 

-2

Capitaux propres au 31 décembre 2016

304 024

544

1 270 047

0

-1 417

124 438

-6 568

52 287

1 743 355

35 058

1 778 413

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat avant impôts

62 404

137 628

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

4 470

4 281

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

8 250

-42 931

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-2 477

-4 258

Pertes nettes / gains nets sur activités d'investissement

-42 056

-20 202

Produits / charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

-52 924

-15 840

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-84 737

-78 950

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-1 200 839

-596 532

Flux liés aux opérations avec la clientèle

576 637

749 056

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-73 290

48 998

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-16 634

-7 267

Impôts versés

-2 916

-35 407

Augmentation / (Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-717 042

158 848

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-739 375

217 526

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

238 488

75 123

Flux liés aux immeubles de placement

0

77

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-17 926

-12 387

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

220 562

62 813

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

8 257

3 997

Flux de trésorerie provenant des activités de financement (2)

136 990

71 731

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

145 247

75 728

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-373 566

356 067

Caisse et banques centrales

 

 

Caisse et banques centrales (actif)

18 759

18 499

Banques centrales (passif)

0

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

 

Comptes ordinaires débiteurs (3)

396 991

43 050

Comptes et prêts à vue

0

 

Comptes créditeurs à vue

-22 021

-23 887

Opérations de pension à vue

0

 

Trésorerie à l'ouverture

393 729

37 662

Caisse et banques centrales

 

 

Caisse et banques centrales (actif)

11 305

18 759

Banques centrales (passif)

0

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

 

Comptes ordinaires débiteurs (3)

27 668

396 991

Comptes et prêts à vue

0

 

Comptes créditeurs à vue

-18 810

-22 021

Opérations de pension à vue

0

 

Trésorerie à la clôture

20 163

393 729

Variation de la trésorerie nette

-373 566

356 067

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE.

 Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, société cotée détenue à 71,03%, qui réunit l’Épargne, la Banque de Grande Clientèle, et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evénements significatifs :

 

— Cession de 402373 titres BPCE générant une plus value de 21 199 milliers d’euros

 

— Requalification de 9 swaps de CFH vers dérivés de transaction générant une variation de juste valeur par résultat de 7 971 milliers d’euros

 

— Constatation d’une soulte de 24 397 milliers sur la forte probabilité du remboursement anticipé de 5 emprunts subordonnés à terme d’un montant nominal de 625 000 milliers d’Euros

 

— Retrait d’agrément en tant qu’établissement de crédit de BMF le 29 avril 2016

 

— La société Parnasse Services a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans l’entité CASDEN le 27/12/2016

 

Baisse du taux d’imposition. — La Loi de Finances 2017, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2016, a institué une baisse du taux d’impôt de 34,43 % à 28,92 % à compter de 2019 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros et de 2020 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros. Cette disposition a conduit le Groupe CASDEN Banque Populaire à revaloriser sa position nette d’impôts différés inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge d’impôt différée de 3 202 milliers d’euros en 2016.

 

1.4. Évènements postérieurs à la clôture. — Néant

 

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1)

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

 

Nouvelles normes publiées et non encore applicables :

 

Nouvelle norme IFRS 9. — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016.

 

La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB.

 

Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers.

 

Classement et évaluation : Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coût amorti, juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou « business model »).

 

Par défaut, les actifs financiers seront classés en juste valeur par résultat.

 

Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) pourront être enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et que ces derniers représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de dettes pourront également être enregistrés en juste valeur par capitaux propres avec reclassement ultérieur en résultat à condition d’être gérés à la fois dans un objectif de collecte des flux de trésorerie contractuels et de revente et que ces flux de trésorerie représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

 

Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat.

 

Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat.

 

Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiers figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception des passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat.

 

Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9.

 

Dépréciations : Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue.

 

 

Ainsi, les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories en fonction de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale et une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes :

 

Étape 1 (stage 1)

 

— Une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an.

 

— Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

 

 

Étape 2 (stage 2)

 

— En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie.

 

— La dépréciation pour risque de crédit sera alors augmentée au niveau des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison).

 

— Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

 

 

Étape 3 (stage 3)

 

— La dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) et son montant sera ajusté le cas échéant pour tenir compte d’une dégradation supplémentaire du risque de crédit.

 

— Les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation.

 

Comptabilité de couverture : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

 

Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 9, le Groupe BPCE conduit ses travaux de mise en œuvre dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés.

 

Entamés dès le premier semestre 2015, les travaux d’analyse, de conception et de développement informatique se sont poursuivis au cours de l’exercice 2016 et se poursuivront au cours du premier semestre 2017. Le second semestre sera principalement consacré aux recettes, à la finalisation des travaux de calibrage des modèles, à l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement.

 

Classement et Evaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Evaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9., De même l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39(actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par le résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9.

 

 

Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants :

 

— Pour les portefeuilles de crédits de la banque commerciale, les impacts devraient rester limités et concerner principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ;

 

 

— Pour les autres portefeuilles de financement :

 

— Les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat ;

 

— Les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat.

 

Les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Néanmoins, le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement symétriques, sujet de Place dont a été saisi en décembre le Board de l’IASB qui devrait statuer courant 2017 sur la possibilité de comptabiliser ces instruments au coût amorti.

 

 

— Pour les portefeuilles de titres :

 

— Selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dettes pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global selon qu’ils seront gérés dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente.

 

— Les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net en raison de leur nature d’instrument de dette et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

 

— Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les autres éléments du résultat global.

 

— Les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global si elles sont gérées dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seraient maintenus au coût amorti dans les autres cas.

 

Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs. Néanmoins ces reclassements étant peu nombreux, il n’est pas attendu d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018.

 

Le traitement des passifs étant similaire à celui actuel selon IAS 39, le passif est peu impacté.

 

Dépréciations : Le groupe va s’appuyer sur le dispositif interne de gestion des risques, sous-tendant les calculs réglementaires des exigences en fonds propres pour la constitution des portefeuilles et le calcul des dépréciations. Un dispositif ad hoc de calcul et de comptabilisation des dépréciations sur encours sains est en cours de construction nécessitant d’importants développements informatiques.

 

Les modèles qui seront mis en œuvre pour le calcul des dépréciations sont élaborés dans le respect de la gouvernance des modèles afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du groupe selon la nature des actifs et la destination des modèles. Ils s’appuieront en priorité sur les modèles internes existants de mesure des risques et sur des informations externes si des mesures internes ne sont pas disponibles. Ces modèles seront adaptés afin de permettre une mesure de la probabilité de défaut des créances à maturité des encours. Les dépréciations calculées tiendront compte des conditions courantes et des projections économiques et financières attendues. Les mesures pourront donc, dans certains cas, être significativement différentes des mesures utilisées dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres, compte tenu du caractère prudent de ces dernières.

 

Les modèles de calcul des dépréciations seront mis en œuvre de manière centralisée afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du Groupe BPCE, selon la nature des actifs.

 

La mesure de la dégradation significative sera opérée au travers de la combinaison d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs en cours de calibrage. Les critères quantitatifs s’appuieront sur les dispositifs de notation, s’attachant à comparer le risque associé à la notation courante au risque mesuré lors de l’octroi. Les critères qualitatifs comprennent des indicateurs complémentaires au dispositif de notation privilégiant la mesure du risque courante à sa comparaison aux valeurs passées, tels que les impayés de plus de 30 jours ou le statut de la contrepartie en Watch List (intégrant le statut forbearance).

 

Les simulations d’impact chiffrées, effectuées à ce jour, comportent encore à ce stade des options simplificatrices qui ne permettent raisonnablement pas de considérer que l’estimation revêt un caractère suffisamment fiable pour être publiée.

 

Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE, a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de rester intégralement sous IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018.

 

En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9.

 

Dispositions transitoires : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers.

 

Nouvelle norme IFRS 15. — La norme IFRS 15 « Comptabilisation du chiffre d’affaires » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective.

 

Selon IFRS 15, la comptabilisation du produit des activités ordinaires doit refléter le transfert des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services.

 

La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

 

Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme sont engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et seront finalisés au cours de l’exercice 2017.

 

Nouvelle norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Locations » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle sera applicable au 1er janvier 2019 de façon rétrospective, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

 

Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif.

 

Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17.

 

Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan de tous les contrats de location sous forme d’un droit d’utilisation sur l’actif loué, enregistré dans les immobilisations et au passif la comptabilisation d’une dette financière au titre des loyers et des autres paiements à effectuer pendant la durée de la location. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et la dette financière actuariellement sur la durée du contrat de location. La charge d’intérêt relative à la dette et la charge d’amortissement du droit d’utilisation seront comptabilisés séparément au compte de résultat. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat.

 

Le groupe a débuté les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme suite à sa publication, début 2016. L’estimation du montant des droits d’utilisation à comptabiliser au bilan est en cours d’évaluation. Un impact significatif sur les postes d’immobilisations et sur les postes de passifs financiers au bilan est toutefois attendu.

 

2.3 Recours a des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2016, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

 

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

 

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

 

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

 

— les impôts différés (note 4.12) ;

 

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 5.15).

 

2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 16/03/2017. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 31/05/2017.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE est constituée de la Casden et de 4 filiales

 

3.2. Périmètre de consolidation - Méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

 

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe CASDEN Banque Populaire figure en note 18 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

 

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

 

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

 

(a) des activités bien circonscrites ;

 

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

 

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

 

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

 

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

 

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

 

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 18.5.

 

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

 

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote.

 

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

 

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

 

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

 

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

 

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

 

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

 

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

 

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie :

— des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

— ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

— soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

— soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui était, explicitement exclus du champ d’application.

 

3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options.

Ces engagements sont traités comptablement comme suit :

— en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ;

— l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées-Part du groupe ;

— les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les réserves consolidées-Part du groupe ;

— si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées-Part du groupe pour leurs parts respectives ;

— tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé.

 

3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2).

 

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

 

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

 

— prêts et créances ;

 

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

 

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

 

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

 

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

 

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

 

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

 

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

 

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

 

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

 

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

 

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

 

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

 

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

 

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

 

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre qui sont enregistrées dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignées à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

 

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

 

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

 

— il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

 

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

 

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

 

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

 

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

 

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

 

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

 

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

 

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

 

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

 

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

 

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

 

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

 

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

 

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché.

 

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

 

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

 

 

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

 

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

 

— une baisse significative du volume des transactions ;

 

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

 

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

 

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

 

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

 

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

 

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »).

 

 

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

 

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

 

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

 

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

 

— les volatilités implicites,

 

— les « spreads » de crédit ;

 

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

 

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

 

— les swaps de taux standards ou CMS ;

 

— les accords de taux futurs (FRA) ;

 

— les swaptions standards ;

 

— les caps et floors standards ;

 

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

 

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

 

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

 

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

 

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

 

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

 

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

 

Figurent notamment en niveau 2 :

 

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

 

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ;

 

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

 

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE,

 

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

 

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

 

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

 

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

 

Cas particuliers :

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 610 085 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

 

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

 

— des passifs exigibles à vue ;

 

— des prêts et emprunts à taux variable ;

 

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

 

La composante taux d’intérêt est ainsi réévalué, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte

 

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

 

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses.

 

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

 

— les dépréciations sur base individuelle ;

 

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

 

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

 

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

 

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

 

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

 

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

 

Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5.25).

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

 

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

 

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

 

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires :

 

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

 

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

 

— ravalements : 10 à 20 ans ;

 

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

 

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

 

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destines à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

 

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

 

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

 

— lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

 

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêts et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

 

 

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

 

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » ;

 

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Operations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

 

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

 

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

 

— le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

 

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

 

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

 

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

 

 

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

 

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

 

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

 

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

 

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

 

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

 

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

 

 

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

 

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

 

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

 

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

 

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages du personnel. — Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies.

 

Régimes à cotisations définies. — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins importantes que prévu – et le risque de placement –risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues – incombent au membre du personnel.

 

Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer.

 

Régimes à prestations définies. — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées.

 

Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants.

 

 

Les régimes à prestations définies sont classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision.

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

 

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

 

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

 

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

 

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

 

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 7 303 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 768 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 11 950 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviend un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 843 milliers d’euros dont 717 milliers d’euros comptabilisés en charge et 126 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 175 millions d’euros.

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Caisse

0

0

Banques centrales

11 305

18 759

Total caisse, banques centrales

11 305

18 759

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les instruments financiers dérivés.

 

Au passif, le portefeuille de transaction est composé des instruments financiers dérivés.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

7 691

7 691

0

7 691

7 691

Titres à revenu fixe

0

7 691

7 691

0

7 691

7 691

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

 

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

176 304

 

176 304

179 805

 

179 805

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

176 304

7 691

183 995

179 805

7 691

187 496

 

 

Le poste «Dérivés de transaction» inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont :

 

— des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39.

 

Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement).

 

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

0

7 691

7 691

Opérations de pension

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

0

0

7 691

7 691

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 192 674 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (187 009 milliers d’euros au 31 décembre 2015), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 152 616

176 304

185 679

632 616

179 798

180 271

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

1 152 616

176 304

185 679

632 616

179 798

180 271

Instruments de taux

1 350 000

0

6 995

1 350 000

7

6 738

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

1 350 000

0

6 995

1 350 000

7

6 738

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

2 502 616

176 304

192 674

1 982 616

179 805

187 009

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

192 950

3 708

12 248

168 000

5 457

12 553

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

192 950

3 708

12 248

168 000

5 457

12 553

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

192 950

3 708

12 248

168 000

5 457

12 553

Instruments de taux

750 000

616

11 877

1 570 000

0

23 570

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

750 000

616

11 877

1 570 000

0

23 570

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

750 000

616

11 877

1 570 000

0

23 570

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de couverture

942 950

4 324

24 125

1 738 000

5 457

36 123

 

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

136 252

80 394

Obligations et autres titres à revenu fixe

189 065

217 647

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

325 317

298 041

Actions et autres titres à revenu variable

929 081

1 141 716

Prêts aux établissements de crédit

 

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 254 398

1 439 757

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-11 595

-20 673

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 242 803

1 419 084

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

142 111

165 263

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur.

 

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

176 304

0

176 304

0

179 805

0

179 805

Dérivés de taux

0

176 304

0

176 304

0

179 805

0

179 805

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

176 304

0

176 304

0

179 805

0

179 805

Titres

0

0

7 691

7 691

0

0

7 691

7 691

Titres à revenu fixe

0

0

7 691

7 691

0

0

7 691

7 691

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

7 691

7 691

0

0

7 691

7 691

Dérivés de taux

0

4 324

0

4 324

0

5 457

0

5 457

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

4 324

0

4 324

0

5 457

0

5 457

Titres de participation

0

0

796 761

796 761

0

0

1 015 512

1 015 512

Autres titres

339 358

55 300

51 384

446 042

206 068

165 995

31 509

403 572

Titres à revenu fixe

254 989

44 491

25 837

325 317

170 491

124 657

2 893

298 041

Titres à revenu variable

84 369

10 809

25 547

120 725

35 577

41 338

28 616

105 531

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

339 358

55 300

848 145

1 242 803

206 068

165 995

1 047 021

1 419 084

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

192 674

0

192 674

0

187 009

0

187 009

Dérivés de taux

0

192 674

0

192 674

0

187 009

0

187 009

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

192 674

0

192 674

0

187 009

0

187 009

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

24 125

0

24 125

0

36 123

0

36 123

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

24 125

0

24 125

0

36 123

0

36 123

 

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

Au 31 décembre 2016 :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2016

Au compte de résultat (2)

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres

7 691

0

0

0

0

0

0

0

0

0

7 691

Titres à revenu fixe

7 691

0

0

0

0

0

0

0

0

0

7 691

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 691

0

0

0

0

0

0

0

0

0

7 691

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

1 015 512

0

21 180

20 559

-14 314

3

-246 179

0

0

0

796 761

Autres titres

31 509

0

343

0

58

16 529

-4 678

0

7 623

0

51 384

Titres à revenu fixe

2 893

0

343

0

-710

15 688

0

0

7 623

0

25 837

Titres à revenu variable

28 616

0

0

0

768

841

-4 678

0

0

0

25 547

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

1 047 021

0

21 523

20 559

-14 256

16 532

-250 857

0

7 623

0

848 145

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations.

 

Au cours de l’exercice, 42 082 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 21 523 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2016.

 

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 42 082 milliers d’euros.

 

Au cours de l’exercice, -14 256 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont +7 735 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2016.

 

Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations.

 

Au cours de l’exercice, 5 322 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 5 311 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2015.

 

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 5 322 millions d’euros.

 

Au cours de l’exercice, +32 653 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 32 296 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2015.

 

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur :

 

Au 31/12/2016 :

 

(En millions d'Euros)

De :

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers :

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

 

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

 

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

0

Titres

 

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

 

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

 

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

 

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

 

0

0

0

0

0

0

Autres titres

 

10 882

0

3 170

7 623

0

0

Titres à revenu fixe

 

10 882

0

0

7 623

0

0

Titres à revenu variable

 

0

0

3 170

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

 

10 882

0

3 170

7 623

0

0

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

 

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

 

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

 

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

0

Titres

 

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

 

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

 

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

 

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

 

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

 

0

0

0

0

0

0

 

Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Ces transferts font suite à l’asservissement au référentiel du Groupe

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe CASDEN Banque populaire est sa participation dans l’organe central BPCE.

 

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

 

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5 619 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

 

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 6 021 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 19 056 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 17 812 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Le groupe CASDEN Banque populaire n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

 

5.6 Prêts et créances

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 816 006

1 683 182

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 816 006

1 683 182

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15.

 

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

27 794

397 116

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

2 788 212

1 286 066

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

2 816 006

1 683 182

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 768 371 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (1 643 689 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur la clientèle

8 268 233

8 445 329

Dépréciations individuelles

-67 810

-61 413

Dépréciations sur base de portefeuilles

-8 813

-12 063

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 191 610

8 371 853

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 15.

 

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

10 405

12 225

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

1 059 035

1 070 748

Crédits à l'équipement

100

146

Crédits au logement

7 024 776

7 199 115

Crédits à l'exportation

0

0

Opérations de pension

0

0

Opérations de location-financement

0

0

Prêts subordonnées

7 489

7 489

Autres crédits

8 485

9 195

Autres concours à la clientèle

8 099 885

8 286 693

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

157 943

146 411

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

8 268 233

8 445 329

 

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

10 624

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 624

0

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 624

0

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 15.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Aucun reclassement d’Actifs financiers en application de l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A)

 

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plus-values latentes sur OPCVM

21 144

21 957

Gie fiscaux

1 224

1 079

Provisions pour passifs sociaux

1 187

1 494

Provisions pour activité d'épargne-logement

10

14

Provisions sur base de portefeuilles

5 572

5 727

Autres provisions non déductibles

3 025

2 897

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-15 211

-21 040

Autres sources de différences temporelles

25 687

19 779

Impôts différés liés aux décalages temporels

42 638

31 907

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-33 593

-35 118

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

9 045

-3 211

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

9 045

50 683

Au passif du bilan

0

-53 894

 

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

0

0

Charges constatées d'avance

16 091

31 792

Produits à recevoir

13 355

12 233

Autres comptes de régularisation

115 787

55 584

Comptes de régularisation - actif

145 233

99 609

Dépôts de garantie versés

20 900

13 700

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

43 073

34 541

Actifs divers

63 973

48 241

Total des comptes de régularisation et actifs divers

209 206

147 850

 

5.11. Immeubles de placement. — La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

25 080

-15 086

9 994

24 205

-14 815

9 390

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

69 391

-31 846

37 545

53 476

-29 312

24 164

Total des immobilisations corporelles

94 471

-46 932

47 539

77 681

-44 127

33 554

Immobilisations incorporelles

 

 

0

 

 

0

Droit au bail

92

0

92

92

0

92

Logiciels

22 237

-21 136

1 101

21 072

-20 162

910

Autres immobilisations incorporelles

780

0

780

983

0

983

Total des immobilisations incorporelles

23 109

-21 136

1 973

22 147

-20 162

1 985

1) dont immobilisations en cours : versement d’un acompte de 12 998 milliers d’euros pour la construction du futur siège de la CASDEN

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes à vue

18 810

22 021

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

18 810

22 021

Emprunts et comptes à terme

3 635 074

3 334 856

Opérations de pension

 

0

Dettes rattachées

8 005

19 696

Dettes à termes envers les établissements de crédit

3 643 079

3 354 552

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 661 889

3 376 573

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 15.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 232 421 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (3 004 004 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

3 769

30 099

Livret A

0

0

Plans et comptes épargne-logement

1 740

1 702

Autres comptes d'épargne à régime spécial

5 626 553

5 190 071

Dettes rattachées

3 580

11 340

Comptes d'épargne à régime spécial

5 631 873

5 203 113

Comptes et emprunts à vue

35 789

43 179

Comptes et emprunts à terme

5 259

5 339

Dettes rattachées

212

238

Autres comptes de la clientèle

41 260

48 756

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

5 676 902

5 281 968

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 15.

 

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

0

30 000

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

0

30 000

Dettes rattachées

0

1

Total des dettes représentées par un titre

0

30 001

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 15.

 

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

0

0

Produits constatés d'avance

8 019

8 535

Charges à payer

44 499

28 892

Autres comptes de régularisation créditeurs

47 889

47 040

Comptes de régularisation - passif

100 407

84 467

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

6 353

8 717

Dépôts de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers

13 787

16 492

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

20 140

25 209

Total des comptes de régularisation et passifs divers

120 547

109 676

 

 

5.16. Provisions. — Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous.

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2016

Provisions pour engagements sociaux

7 635

7 635

0

-7 685

649

8 234

Provisions pour restructurations (2)

0

0

0

0

0

0

Risques légaux et fiscaux (3)

13 673

17 509

-119

-15 884

0

15 179

Engagements de prêts et garantis

7 924

12 572

-159

-7 938

0

12 399

Provisions pour activité d'épargne-logement

39

43

0

-46

0

36

Autres provisions d'exploitation

-1

1

0

0

0

0

Total des provisions

29 270

37 760

-278

-31 553

649

35 848

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux (649 milliers d'euros avant impôts)

 

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

1 164 000

1 051 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

118 980

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

526

720

Dettes subordonnées et assimilés

1 283 506

1 170 700

Dettes rattachées

25 588

1 404

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

1 309 094

1 172 104

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 15.

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme.

 

Les dettes subordonnées et supersubordonnées à durée indéterminée comprennent pour l’essentiel des titres et des emprunts.

 

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la BPCE, la BP OCCITANE, LA BRED, LA BP PROVENCE ET CORSE, LA BP BOURGOGNE FRANCHE COMTE, LA MGEN

 

L’évolution des dettes rattachées est liée au fait qu’il existe une option de remboursement anticipé sur les dettes subordonnées et qu’il y a une forte probabilité de l’exercice de cette option sur 2017 à hauteur de 625 000 milliers d’euros d’emprunts représentant une soulte de 24 391 milliers d’euros.

 

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Émission (1)

Remboursement (2)

Autres mouvements

31/12/2016

Dettes subordonnées à durée déterminée

1 051 000

150 000

-37 000

0

1 164 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

0

0

0

118 980

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

720

0

-194

0

526

Dettes subordonnées et assimilés

1 170 700

150 000

-37 194

0

1 283 506

 

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.18.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

34 154 492

8,5

290 313 182

33 206 815

8,5

282 257 928

Augmentation de capital

1 613 046

8,5

13 710 891

947 679

8,5

8 055 272

Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

-2

8,5

-17

Valeur à la clôture

35 767 538

 

304 024 073

34 154 492

 

290 313 182

 

 

5.19. Participations ne donnant pas le contrôle. — Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle, considéré comme non significatif, représente 35 059 milliers d’euros.

 

5.20. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-649

1 146

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

125

-395

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

0

0

Éléments non recyclables en résultat

-524

751

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-23 166

15 880

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

-1 243

29 067

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

-21 923

-13 187

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

10 554

-11 061

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

1 348

-11 061

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

9 206

0

Impôts

5 508

-1 175

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

1 951

-1 025

Éléments recyclables en résultat

-5 153

2 619

Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

-5 677

3 370

 

5.21. Compensation d’actifs et de passifs financiers. — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

 

 

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

 

— pour les opérations de pension :

 

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

 

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

 

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

 

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

À compter du 31 décembre 2016, les montants reportés en autres actifs et autres passifs n’intègrent que ceux qui font effectivement l’objet d’accords de compensation.

 

 

5.21.1. Actifs financiers :

 

Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

0

0

0

0

 

 

Opérations de pension

0

0

0

0

 

 

Autres

0

0

 

0

 

 

Actifs financiers à la juste valeur

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

 

 

Autres

0

0

0

0

 

 

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

Total

0

0

0

0

0

0

 

 

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

180 628

180 628

0

0

185 262

183 985

 

1 277

Opérations de pension

0

0

0

0

0

 

 

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

 

 

0

Total

180 628

180 628

0

0

185 262

183 985

0

1 277

 

 

5.21.2. Passifs financiers :

 

Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

0

0

0

0

 

 

Opérations de pension

0

0

0

0

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

 

 

Autres

0

0

0

0

 

 

Dettes

0

0

0

0

0

0

Autres passifs

0

0

0

0

 

 

Total

0

0

0

0

0

0

 

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

216 812

180 628

20 900

15 284

223 132

183 988

21 569

17 575

Opérations de pension

0

0

0

0

0

 

 

0

Autres passifs

0

0

0

0

0

 

 

0

Total

216 812

180 628

20 900

15 284

223 132

183 988

21 569

17 575

 

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

247 340

-5 784

241 556

296 814

-17 445

279 369

Prêts et créances avec les établissements de crédit (2)

6 360

-67 334

-60 974

7 654

-122 674

-115 020

Opérations de location-financement

0

 

0

934

 

934

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-43 762

-43 762

 

-18 917

-18 917

Instruments dérivés de couverture (1)

3 609

-15 080

-11 471

3 617

-11 025

-7 408

Actifs financiers disponibles à la vente

4 848

 

4 848

5 329

 

5 329

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

43

 

43

0

 

0

Actifs financiers dépréciés

71

 

71

64

 

64

Autres produits et charges d'intérêts

-2

0

-2

333

0

333

Total des produits et charges d'intérêts

262 269

-131 960

130 309

314 745

-170 061

144 684

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-52 879

-52 879

0

-2 270

-2 270

Opérations avec la clientèle

9 137

-7

9 130

21 318

-1

21 317

Prestation de services financiers

5

-1

4

18

-2

16

Vente de produits d'assurance vie

18 296

 

18 296

17 719

 

17 719

Moyens de paiement

14

-35

-21

12

-42

-30

Opérations sur titres

914

-11

903

1 267

-39

1 228

Activités de fiducie

30

0

30

31

0

31

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

21 471

-5 757

15 714

17 498

-9 590

7 908

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total des commissions

49 867

-58 690

-8 823

57 863

-11 944

45 919

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats sur instruments financiers de transaction (2)

-12 273

-2 011

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

502

500

Résultats sur opérations de couverture

-5

4 567

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-108

46

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-801

-5 017

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

693

5 063

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

103

4 521

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

0

-68

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-11 776

2 988

(1) y compris couverture économique de change

(2) La ligne « Résultats sur instruments financiers de transaction » inclut sur l’exercice 2016 :

 

 

La variation de juste valeur des dérivés qui sont :

 

— des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39.

 

La requalification de 9 swaps de couverture de flux de trésorerie vers la catégorie dérivés de Trading (couverture économique) a impacté le résultat pour 7 971 milliers d’euros.

 

 

Marge initiale (day one profit) :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Marge différée sur les nouvelles opérations

 

 

Marge comptabilisée en résultat au cours de l'exercice

 

 

Autres variations

 

 

Marge non amortie en fin de période

0

0

 

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats de cession (1)

32 324

14 281

Dividendes reçus

21 470

27 395

Dépréciation durable des titres à revenu variable (2)

-31

-5 313

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

53 763

36 363

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2016

 

La cession des titres BPCE a généré une plus value de 21 199 milliers d’euros.

 

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

 

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

 

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

 

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Primes acquises

0

0

0

0

0

0

Charges de prestations

0

0

0

0

0

0

Variation de provisions pour participation aux bénéfices

0

0

0

0

0

0

Variation des autres provisions

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges techniques

 

0

0

0

0

0

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Revenus

0

 

0

0

 

0

Achats consommés

 

0

0

 

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Résultat de cession

0

 

0

0

 

0

Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Résultat de cession d'immeubles de placement

0

 

0

58

 

58

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Revenus et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

0

0

58

0

58

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

46

0

46

Autres produits et charges divers d'exploitation

365

-25

340

905

-1 087

-182

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

0

0

0

312

312

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

365

-25

340

951

-775

176

Total des produits et charges des autres activités

365

-25

340

1 009

-775

234

 

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Charges de personnel

-43 463

-44 134

Impôts et taxes

-7 590

-6 026

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-38 962

-44 983

Autres frais administratifs

-46 552

-51 009

Total des charges générales d'exploitation

-90 015

-95 143

(1) Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 127 milliers d’euros (contre 48 milliers d’euros en 2015) et la taxe sur risques bancaires systémiques (TSB) pour un montant annuel de 1 001 milliers d’euros (contre 1 060 milliers d’euros en 2015).

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 9.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-9 627

738

Récupérations sur créances amorties

392

10 132

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-656

-8 848

Total coût du risque

-9 891

2 022

 

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-9 891

980

Autres actifs financiers

0

1 042

Total coût du risque

-9 891

2 022

 

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

195

277

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-26

-13

Total des gains ou pertes sur autres actifs

169

264

 

6.9. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Le groupe Casden Banque Populaire n'a aucun écart d'acquisition

 

 

6.10. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Impôts courants

-16 700

-29 787

Impôts différés

6 621

-14 228

Impôts sur le résultat

-10 079

-44 015

 

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

(En milliers d'Euros)

Taux d'impôt

(En milliers d'Euros)

Taux d'impôt

Résultat net part du groupe

52 286

 

93 534

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Participations ne donnant pas le contrôle

39

 

79

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

-2 477

 

-4 258

 

Impôts

10 079

 

44 015

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

59 927

 

133 370

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43 %

 

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-20 633

 

-45 919

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

0

 

Effet des différences permanentes

13 065

 

6 720

 

Impôts à taux réduit et activités exonérées

76

 

88

 

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

-1 458

 

-2 025

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

0

 

-1 261

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

2 687

 

-1 547

 

Autres éléments

-3 816

 

-71

 

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-10 079

 

-44 015

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

16,8 %

 

33,00 %

 

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

L’information relative aux réaménagements en présence de difficultés financières est désormais présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie.

 

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

 

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

 

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

 

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

 

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

 

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

 

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2016

Encours net 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

183 995

 

 

183 995

187 496

Instruments dérivés de couverture

4 324

 

 

4 324

5 457

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

325 317

 

 

325 317

298 041

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 816 006

 

 

2 816 006

1 683 182

Prêts et créances sur la clientèle

8 110 290

157 943

-76 623

8 191 610

8 371 853

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 624

 

 

10 624

 

Actifs divers liés aux activités d'assurance

 

 

 

 

 

Exposition des engagements au bilan

11 450 556

157 943

-76 623

11 531 876

10 546 029

Garanties financières données

22 993 550

33 659

-4 899

23 022 310

17 635 031

Engagements par signature

373 436

 

 

373 436

413 224

Exposition des engagements au hors bilan

23 366 986

33 659

-4 899

23 395 746

18 048 255

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

34 817 542

191 602

-81 522

34 927 622

28 594 284

 

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2016

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

73 476

92 857

-89 710

0

76 623

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

143

143

-143

0

143

Dépréciations déduites de l'actif

73 619

93 000

-89 853

0

76 766

Provisions sur engagements hors bilan

424

5 072

-597

0

4 899

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

74 043

98 072

-90 450

0

81 665

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

 

 

À titre d’exemple :

 

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

 

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

 

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

27 469

50

1

0

90 133

117 653

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2016

27 469

50

1

0

90 133

117 653

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

20 030

4 910

0

0

84 998

109 938

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2015

20 030

4 910

0

0

84 998

109 938

 

 

7.1.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immeubles de placement

0

0

Instruments de capitaux propres et de dettes

0

0

Autres

0

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

0

0

 

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

 

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

 

— les cours de change ;

 

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

 

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

 

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

 

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

 

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

 

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

Les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pour l’essentiel, sont assimilables à des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans le tableau ci-dessous (à supprimer le cas échéant).

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total au 31/12/2016

Caisse, banques centrales

11 305

 

 

 

 

 

11 305

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

176 304

176 304

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

1

 

 

 

 

7 690

7 691

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

4 324

4 324

Instruments financiers disponibles à la vente

26 763

12 980

46 038

118 558

106 602

931 862

1 242 803

Prêts et créances sur les établissements de crédit

435 441

227 743

771 001

716 821

665 000

 

2 816 006

Prêts et créances sur la clientèle

160 886

183 815

774 444

2 928 903

4 052 446

91 116

8 191 610

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l'échéance

24

 

 

 

10 600

 

10 624

Actifs financiers par échéance

634 420

424 538

1 591 483

3 764 282

4 834 648

1 211 296

12 460 667

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

192 674

192 674

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

24 125

24 125

Dettes envers les établissements de crédit

966 445

2 515 286

 

75 128

101 681

3 349

3 661 889

Dettes envers la clientèle

5 669 814

 

836

6 252

 

 

5 676 902

Dettes subordonnées

1 559

35 000

189 397

239 000

725 000

119 138

1 309 094

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers par échéance

6 637 818

2 550 286

190 233

320 380

826 681

339 286

10 864 684

Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

1 828

 

1 696

369 912

 

 

373 436

Total engagements de financement donnes

1 828

 

1 696

369 912

 

 

373 436

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

 

 

 

2 226

 

 

2 226

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

533 324

528 689

2 225 056

8 366 328

11 371 586

 

23 024 983

Total engagements de garantie donnes

533 324

528 689

2 225 056

8 368 554

11 371 586

 

23 027 209

 

 

Note 8. – Partenariats et entreprises associées.

 

8.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence :

 

8.1.1 Partenariats et autres entreprises associées :

 

Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Parnasse garanties

64 280

59 852

Sociétés financières

64 280

59 852

Sociétés non financières

0

0

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

64 280

59 852

 

 

8.1.2 Données financières des principaux partenariats et entreprises associées. — Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable significatives sont les suivantes :

 

 

Co-entreprises

PARNASSE GARANTIE

Méthode d'évaluation

MEE

Dividendes reçus

 

Principaux agrégats

 

Total actif

113 881

Total dettes

14 626

Compte de résultat

 

Résultat d'exploitation ou PNB

4 516

Impôt sur le résultat

-1 628

Résultat net

2 888

Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence

 

Capitaux propres des entreprises mises en équivalence

78 543

Pourcentage de détention

80%

Quote-part du groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence

62 834

Goodwill

 

Autres

1 446

Participation dans les entreprises mises en équivalence

64 280

a) lignes d’agrégats du bilan et compte de résultat des entités concernées (coentreprises et entreprises associées)

 

8.1.3 Nature et étendue des restrictions importantes. — Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises

 

 

8.2. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

PARNASSE GARANTIES

2 477

4 258

Sociétés financières

2 477

4 258

Sociétés non financières

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

2 477

4 258

 

 

Note 9. – Avantages du personnel.

 

9.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-25 680

-22 985

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-1 923

-3 455

Autres charges sociales et fiscales

-13 943

-13 962

Intéressement et participation

-1 917

-3 732

Total des charges de personnel

-43 463

-44 134

 

L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 181 cadres et 358 non cadres, soit un total de 539 salariés.

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 691 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016 contre 633 millions d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence.

 

9.2. Engagements sociaux. — Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

 

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

 

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

 

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20 % dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

Les régimes CARBP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

 

 

Les autres avantages sociaux incluent également :

 

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

 

9.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

9 829

0

183

10 012

4 005

1 758

0

15 775

15 019

Juste valeur des actifs du régime

-4 866

0

-165

-5 031

-4 005

0

0

-9 036

-8 741

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

 

 

0

 

Solde net au bilan

4 963

0

18

4 981

0

1 758

0

6 739

6 278

Engagements sociaux passifs

4 963

0

18

4 981

0

1 758

0

6 739

6 278

Engagements sociaux actifs

 

0

0

0

0

0

0

0

 

 

 

9.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

9 445

0

195

9 640

3 670

1 709

0

15 019

15 590

Coût des services rendus

0

0

0

0

0

124

0

124

126

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

168

0

3

171

0

21

0

192

182

Prestations versées

0

0

0

0

-502

0

0

-502

-411

Autres

-371

0

-15

-386

837

-96

0

355

193

Variations comptabilisées en résultat

-203

0

-12

-215

335

49

0

169

90

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

0

0

0

0

0

 

 

0

-61

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

703

0

0

703

0

 

 

703

-691

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-116

0

0

-116

0

 

 

-116

91

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

587

0

0

587

0

 

 

587

-661

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

9 829

0

183

10 012

4 005

1 758

0

15 775

15 019

 

 

— Variation des actifs de couverture

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

4 894

0

177

5 071

3 670

0

0

8 741

7 958

Produit financier

87

0

2

89

0

0

0

89

72

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Prestations versées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

-53

0

-14

-67

335

0

0

268

226

Variations comptabilisées en résultat

34

0

-12

22

335

0

0

357

298

Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

-62

0

0

-62

0

 

 

-62

485

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-62

0

0

-62

0

 

 

-62

485

Écarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

4 866

0

165

5 031

4 005

0

0

9 036

8 741

 

 

— Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Exercice 2015

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

1 323

0

39

1 362

0

1 362

2 507

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

649

0

0

649

0

649

-1 146

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

0

 

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

1 972

0

39

2 011

0

2 011

1 362

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

 

9.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

0

0

0

0

-124

0

-124

-126

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

-168

0

-3

-171

0

-21

0

-192

-182

Produit financier

87

0

2

89

0

0

0

89

72

Prestations versées

0

0

0

0

502

0

0

502

411

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres (dont plafonnement d'actifs)

318

0

1

319

-502

96

0

-87

33

Total de la charge de l'exercice

237

0

0

237

0

-49

0

188

208

 

 

9.2.4. Autres informations :

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

31/12/2016

CAR-BP

31/12/2015

CAR-BP

Taux d'actualisation

1,22 %

1,83 %

Taux d'inflation

1,60 %

1,70 %

Table de mortalité utilisée

TGH05 TGF05

TGH05 TGF05

Duration

14,8

14,6

 

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2016, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle (contre une variation de 1 % du taux d’actualisation au 31 décembre 2015) :

 

(En % et millions d'Euros)

CARBP 31/12/2016

%

montant

Variation de + 0,5% du taux d'actualisation

– 6,99 %

9 142

Variation de -0,5% du taux d'actualisation

+ 7,67 %

10 582

Variation de + 0,5% du taux d'inflation

+ 7,12 %

10 529

Variation de -0,5% du taux d'inflation

– 5,81 %

9 258

 

 

Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En millions d'Euros)

CAR - BP

N+1 à N+5

2 080

N+6 à N+10

2 047

N+11 à N+15

1 922

N+16 à N+20

1 710

> N+20

4 115

 

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

 

CAR-BP

CGP

Autres compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (millions d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (millions d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (millions d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (millions d'euros)

Instrument de capitaux propres

46,40 %

2 258

 

0

100,00 %

165

0,00 %

0

Instrument de dettes

51,60 %

2 511

 

0

0,00 %

0

0,00 %

0

Biens immobiliers

0,00 %

0

 

0

0,00 %

0

0,00 %

0

Autres actifs

1,99 %

97

 

0

0,00 %

0

100,00 %

4 005

Total

100,00 %

4 866

0,00 %

0

100,00 %

165

100,00 %

4 005

 

 

Note 10. – Information sectorielle.

 

Non significatif

 

Note 11. – Engagements.

 

Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

 

11.1 Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

373 436

413 648

Ouvertures de crédit confirmées

373 436

413 648

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

373 436

413 648

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

0

 

 

11.2 Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

2 226

2 240

D'ordre de la clientèle

23 024 983

17 632 791

Autres engagements donnés

0

0

Total des engagements de garantie donnés

23 027 209

17 635 031

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

11 372

11 372

De la clientèle

12 236 501

16 277 126

Autres engagements reçus

0

0

Total des engagements de garantie reçus

12 247 873

16 288 498

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature

 

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

 

Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement a la disposition » figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

 

Note 12. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

12.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

 

 

Dans ces conditions, figurent à ce titre les opérations réciproques avec :

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

 

— l’organe central BPCE ;

 

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

 

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

 

— les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ;

 

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative

Filiales

Coentreprises

Principaux dirigeants

Autres parties liées

Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative

Filiales

Coentreprises

Principaux dirigeants

Autres parties liées

Instruments de capitaux propres

610 085

 

64 280

 

23 548

835 084

 

59 852

 

23 064

Titres de créances

7 803

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

2 671 161

 

 

 

 

1 642 184

 

 

 

 

Autres actifs

8 865

 

15 036

 

 

24 538

 

30 738

 

 

Total des actifs avec les entités liées

3 297 914

 

79 316

 

23 548

2 501 806

 

90 590

 

23 064

Dépôts

79 142

 

305

 

 

79 277

 

26 130

 

 

Titres de dette émis

1 160 403

 

 

 

 

1 023 182

 

 

 

 

Autres passifs

664

 

 

 

 

108

 

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

1 240 209

 

305

 

0

1 102 567

 

26 130

 

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-39 315

 

-27

 

 

-18 542

 

-90

 

 

Commissions

0

 

-5 638

 

 

-69

 

-9 428

 

 

Résultat net sur opérations financières

37 979

 

 

 

1 188

16 780

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-1 336

 

-5 665

 

1 188

-1 831

 

-9 518

 

0

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements reçus

 

 

12 236 347

 

 

 

 

16 276 861

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

0

 

12 236 347

 

0

0

 

16 276 861

 

0

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 18 - Périmètre de consolidation.

 

12.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire.

 

Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux versés en 2016 s’élèvent à 581 milliers d’euros (747 milliers d’euros en 2015).

 

 

 

Note 13. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnésen garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

13.1 Actifs financiers transférés non intégralement decomptabilises et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2016

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

214 043

0

0

0

214 043

Prêts et créances

0

0

1 120 108

0

1 120 108

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

10 600

0

0

0

10 600

Total des actifs financiers donnés en garantie

224 643

0

1 120 108

0

1 344 751

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

224 643

0

1 005 477

0

1 230 120

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2015

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

0

3 362 660

0

3 362 660

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

0

0

3 362 660

0

3 362 660

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

0

0

3 340 458

0

3 340 458

 

 

13.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe CASDEN Banque Populaire réalise des opérations de prêts de titres.

 

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

 

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

 

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

13.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Banques Populaires Covered Bonds, BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

 

 

13.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer :

 

(En milliers d'Euros)

Instruments financiers réutilisables

Juste valeur des instruments financiers réutilisables non réutilisés

Juste valeur des instruments financiers réutilisés

Total des instruments financiers réutilisables

Titres à revenu fixe

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

Prêts et avances

0

0

0

Autres

0

0

0

Total des actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer

0

0

0

 

13.2. Actifs financiers intégralement decomptabilises pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Aucun actif financier intégralement décomptabilisé

 

 

Note 14. – Informations sur les opérations de locations financement et de location simple.

 

Le groupe CASDEN Banque Populaire n’a plus d’activité de location financement

 

 

Note 15. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 836 349

 

27 794

2 808 555

1 687 006

 

397 114

1 289 892

Prêts et créances sur la clientèle

8 612 238

 

10 405

8 601 833

8 634 281

 

12 225

8 622 056

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 842

10 842

 

 

0

 

 

 

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 665 995

 

18 810

3 647 185

3 379 181

 

22 021

3 357 160

Dettes envers la clientèle

5 677 926

 

3 769

5 674 157

5 281 967

 

30 099

5 251 868

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

30 005

 

 

30 005

Dettes subordonnées

1 329 979

 

 

1 329 979

1 170 265

 

 

1 170 265

 

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

 

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

 

 

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe CASDEN Banque Populaire détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

 

— originateur / structureur / arrangeur ;

 

— agent placeur ;

 

— gestionnaire ;

 

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.).

 

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe CASDEN Banque Populaire.

 

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe CASDEN Banque Populaire à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

 

Le groupe CASDEN Banque Populaire restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

 

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

Gestion d’actifs. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc.

 

L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

 

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

 

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

 

 

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

 

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

 

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC)) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

 

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

Autres activités. — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités.

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

 

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

 

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

 

Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

 

Au 31 décembre 2016 :

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

3 620

30 690

0

23 549

57 859

Prêts et créances

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

3 620

30 690

0

23 549

57 859

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

0

0

0

Total passif

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

5 811

667

0

0

6 478

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

9 431

31 357

0

23 549

64 337

Taille de l'entité structurée

46 123

10 216 281

1 815 933

841 118

12 919 455

 

 

Au 31 décembre 2015 :

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

2 893

110 784

0

0

113 677

Prêts et créances

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

2 893

110 784

0

0

113 677

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

0

0

0

Total passif

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

0

0

0

0

Taille de l'entité structurée

24 419

18 982 862

1 408 160

0

20 415 441

 

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

 

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

 

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ;

 

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

 

— Autres activités, le total bilan.

 

Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

 

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

 

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

 

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

 

Le groupe CASDEN Banque Populaire n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

 

Note 17. – Périmètre de consolidation.

 

17.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016. — Aucune évolution du périmètre de consolidation au cours de l’année 2016 pour le groupe CASDEN Banque Populaire.

 

Au cours de la période le groupe n’a pas enregistré sur les filiales d’évolution significative du pourcentage de détention sans incidence de contrôle desdites filiales.

 

17.2. Opérations de titrisation. — Néant

 

17.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Sociétés

Implantation

Taux d'intérêt

Taux de contrôle

Méthode de consolidation

 

I) entité consolidante :

 

 

 

 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

France

 

 

 

 

Ii) filiales :

 

 

 

 

 

BMF

France

100 %

100 %

Intégration globale

 

PARNASSE FINANCE

France

100 %

100 %

Intégration globale

 

CAPITALISATION MONETAIRE

France

76 %

76 %

Intégration globale

 

PARNASSE GARANTIES

France

80 %

66 %

mise en équivalence

Partenariat

(a) Pays d’implantation

(b) Méthode d’intégration globale (IG) / intégration proportionnelle (IP) et méthode de valorisation par mise en équivalence (MEE)

 

 

Note 18. – Honoraires des Commissaires aux comptes.

 

Le format et les informations relatives à la publication « modèle consolidé » seront disponibles sur le site intranet de Révision Finances BPCE (fin décembre/début janvier) – Rubrique Contrôle Report et Suivi Audit / Commissariat aux comptes / Honoraires des CAC/ 2016-12.

 

Elles intègreront les modifications relatives d’une part à l’impact de la réforme européenne de l’audit et d’autre part à la nouvelle directive comptable européenne.

 

Montants en milliers d'euros

Price Waterhouse coopers

Deloitte & touche

Caderas

2 016

2 015

Variation (%)

2 016

2 015

Variation (%)

2 016

2 015

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

100

96,2 %

100

95,2 %

0,0 %

175

100,0 %

261

97,4 %

-33,0 %

29

100,0 %

31

100,0 %

-6,5 %

- Émetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

4

3,8 %

5

4,8 %

-20,0 %

 

0,0 %

7

2,6 %

-100,0 %

 

0,0%

 

0,0%

N/A

- Émetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

104

100,0 %

105

100,0 %

-1,0 %

175

100,0 %

268

100,0 %

-34,7 %

29

100,0 %

27

100,0 %

7,4 %

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0,0 %

0

0,0%

N/A

0

0,0 %

0

0,0 %

N/A

0

0,0 %

0

0,0 %

N/A

Total

104

100,0 %

105

100,0 %

-1,0 %

175

100,0 %

268

100,0 %

-34,7 %

29

100,0 %

27

100,0 %

7,4 %

 

VII. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2016).

 

Aux sociétaires

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31décembre 2016, sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la société Casden Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Dépréciation et provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Votre groupe comptabilise des dépréciations d'actifs et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 4.1.1, 5.6 et 6.7 de l'annexe).

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciation et provisions afférentes sur base individuelle et de portefeuilles.

 

 

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.i.6, 4.1.7 et 5-4 de l'annexe) :

 

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu'il existe une indication objective de baisse prolongée ou significative de la valeur de ces actifs ;

 

– pour les instruments de dette lorsqu'il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l'identification d'indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives ainsi que les estimations ayant conduit à constater, le cas échéant, des dépréciations. La note 4.1.6 de l'annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre groupe utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas traités sur des marchés actifs (notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1-4, 4.1.5 et 4.1.6 de l'annexe).

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à la détermination du caractère inactif d'un marché, à la vérification des modèles et à la détermination des paramètres utilisés.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

— Autres provisions : Votre groupe constitue des provisions pour couvrir les risques et litiges générés par son activité (notes 4.5 et 5.16 de l'annexe). Nous avons examiné le dispositif mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques ainsi que pour déterminer le montant des provisions qu'elle estime nécessaires.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Neuilly Sur Seine, le 12 avril 2017.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

VIII. — Le rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société .

 

 

1702948

05/05/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1701644
Texte de l'annonce :

1701644

5 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches, 77186 Noisiel.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 mars 2017.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

31/03/2017

31/03/2016

Caisses, banques centrales

9 271

17 881

Effets publics et valeurs assimilées

121 720

128 146

Créances sur les établissements de crédit

3 146 394

2 106 238

Opérations avec la clientèle

8 038 789

7 948 632

Obligations et autres titres a revenu fixe

90 680

123 576

Actions et autres titres a revenu variable

62 134

76 843

Participations et autres titres détenus a long terme

641 833

829 464

Parts dans les entreprises liées

198 708

197 157

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

Immobilisations incorporelles

1 992

2 140

Immobilisations corporelles

49 938

34 198

Autres actifs

74 974

70 284

Comptes de régularisation

134 805

128 760

Total de l'actif

12 571 238

11 663 319

 

Passif

31/03/2017

31/03/2016

Banques centrales

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 696 960

3 592 871

Opérations avec la clientèle

5 871 474

5 400 247

Dettes représentées par un titre

0

0

Autres passifs

14 740

16 679

Comptes de régularisation

137 984

130 577

Provisions

54 504

26 498

Dettes subordonnées

1 582 204

1 344 568

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

681 181

648 316

Capitaux propres hors FRBG

532 191

503 563

Capital souscrit

311 140

290 784

Primes d'émission

544

544

Réserves

218 679

204 616

Écart de réévaluation

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

849

1 217

Report à nouveau

979

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

0

0

Total du passif

12 571 238

11 663 319

 

Hors-bilan

31/03/2017

31/03/2016

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

413 588

340 055

Engagements de garantie

25 370 178

17 581 150

Engagements sur titres

0

0

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

0

0

Engagements de garantie

11 372

11 372

Engagements sur titres

0

0

 

 

1701644

30/01/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 116
Texte de l'annonce :

1700116

30 janvier 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


Publications périodiques
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CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches, 77186 Noisiel.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

 Bilan publiable au 31/12/2016.

(En milliers d'Euros.)

 

 

Actif

31/12/2016

31/12/2015

Caisses, banques centrales

11 305

17 811

Effets publics et valeurs assimilées

136 712

70 992

Créances sur les établissements de crédit

2 803 269

2 003 045

Opérations avec la clientèle

8 025 189

7 960 775

Obligations et autres titres a revenu fixe

91 176

101 671

Actions et autres titres a revenu variable

62 133

87 782

Participations et autres titres détenus a long terme

641 833

827 665

Parts dans les entreprises liées

198 708

198 955

Operations de crédit-bail et de locations simples

0

0

Immobilisations incorporelles

1 974

1 985

Immobilisations corporelles

47 538

33 555

Autres actifs

73 196

71 335

Comptes de régularisation

162 714

118 889

Total de l'actif

12 255 74711 494 460

 

 

 

Passif

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 658 821

3 458 615

Opérations avec la clientèle

5 721 619

5 342 002

Dettes représentées par un titre

0

30 001

Autres passifs

16 103

20 451

Comptes de régularisation

109 140

90 487

Provisions

53 866

27 856

Dettes subordonnées

1 477 236

1 364 763

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

681 181

643 524

Capitaux propres hors FRBG

537 781

516 761

Capital souscrit

304 024

290 313

Primes d'émission

544

544

Réserves

218 679

204 615

Ecart de réévaluation

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

765

1 133

Report à nouveau

979

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

12 790

13 754

Total du passif

12 255 747

11 494 460

 

 

 

Hors-bilan

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

371 607

401 279

Engagements de garantie

23 026 976

17 634 639

Engagements sur titres

0

0

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

0

0

Engagements de garantie

11 372

11 372

Engagements sur titres

0

0

 

 

1700116

21/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4925
Texte de l'annonce :

1604925

21 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°127


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches, 77186 Noisiel.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Bilan au 30 septembre 2016.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

30/09/2016

30/09/2015

Caisses, banques centrales

11 445

17 691

Effets publics et valeurs assimilées

137 573

60 981

Créances sur les établissements de crédit

2 398 101

2 393 909

Operations avec la clientèle

8 089 658

8 044 409

Obligations et autres titres a revenu fixe

91 450

101 554

Actions et autres titres a revenu variable

62 132

110 852

Participations et autres titres détenus a long terme

829 467

828 815

Parts dans les entreprises liées

197 147

197 157

Operations de crédit-bail et de locations simples

0

0

Immobilisations incorporelles

2 237

2 129

Immobilisations corporelles

40 615

23 333

Autres actifs

64 266

49 872

Comptes de régularisation

89 270

75 900

Total de l'actif

12 013 361

11 906 602

 

 

Passif

30/09/2016

30/09/2015

Banques centrales

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 576 338

3 939 271

Operations avec la clientèle

5 593 716

5 289 374

Dettes représentées par un titre

0

30 002

Autres passifs

14 401

88 465

Comptes de régularisation

135 656

114 502

Provisions

26 886

19 414

Dettes subordonnées

1 477 253

1 292 906

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

669 321

633 743

Capitaux propres hors FRBG

519 790

498 925

Capital souscrit

298 908

286 566

Primes d'émission

544

544

Réserves

218 679

204 616

Ecart de réévaluation

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

681

797

Report à nouveau

979

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

0

0

Total du passif

12 013 361

11 906 602

 

 

Hors-bilan

30/09/2016

30/09/2015

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

345 935

541 727

Engagements de garantie

21 063 010

16 978 164

Engagements sur titres

0

19 885

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

0

340 000

Engagements de garantie

11 372

1 236 911

Engagements sur titres

0

0

 

 

 

1604925

22/07/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4023
Texte de l'annonce :

1604023

22 juillet 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°88


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches, 77186 Noisiel

784 275 778 R.C.S. Meaux

 

 

Bilan publiable au 30/06/2016.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

30/06/2016

30/06/2015

Caisses, banques centrales

13 647

17 691

Effets publics et valeurs assimilées

149 633

60 219

Créances sur les établissements de crédit

1 976 570

2 104 193

Opérations avec la clientèle

8 200 011

8 237 465

Obligations et autres titres a revenu fixe

106 574

81 510

Actions et autres titres a revenu variable

70 503

110 852

Participations et autres titres détenus a long terme

830 651

829 104

Parts dans les entreprises liées

197 147

197 086

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

Immobilisations incorporelles

2 323

2 198

Immobilisations corporelles

40 385

23 737

Autres actifs

58 278

45 080

Comptes de régularisation

99 317

100 869

Total de l'actif

11 745 039

11 810 004

 

 

Passif

30/06/2016

30/06/2015

Banques centrales

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 504 560

3 939 734

Opérations avec la clientèle

5 497 298

5 194 687

Dettes représentées par un titre

0

30 002

Autres passifs

17 436

97 872

Comptes de régularisation

123 020

109 798

Provisions

26 976

23 389

Dettes subordonnées

1 394 457

1 292 923

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

666 661

624 507

Capitaux propres hors FRBG

514 631

497 092

Capital souscrit

293 832

284 733

Primes d'émission

544

544

Réserves

218 679

204 616

Ecart de réévaluation

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

597

797

Report à nouveau

979

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

0

0

Total du passif

11 745 039

11 810 004

 

 

Hors-bilan

30/06/2016

30/06/2015

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

326 711

530 461

Engagements de garantie

19 048 908

16 100 547

Engagements sur titres

0

0

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

156

440 000

Engagements de garantie

11 372

1 292 104

Engagements sur titres

0

0

 

 

1604023

15/06/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3215
Texte de l'annonce :

1603215

15 juin 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°72


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches 77186 Noisiel

  784 275 778 R.C.S. MEAUX

 

A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2015

 

I. — Bilan et hors-bilan

 (en milliers d'euros)

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisses, banques centrales

 

17 811

17 547

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

70 992

50 489

Créances sur les établissements de crédit

3.1

2 003 045

1 583 025

Operations avec la clientèle

3.2

7 960 775

8 439 462

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

101 671

93 481

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

87 782

116 313

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

827 665

828 357

Parts dans les entreprises liées

3.4

198 955

187 736

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

1 985

2 223

Immobilisations corporelles

3.6

33 555

23 731

Autres actifs

3.8

71 335

51 661

Comptes de régularisation

3.9

118 889

125 985

Total de l'actif

 

11 494 460

11 520 010

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

401 279

495 033

Engagements de garantie

4.1

17 634 639

15 505 527

Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 458 615

3 866 557

Operations avec la clientèle

3.2

5 342 002

5 011 741

Dettes représentées par un titre

3.7

30 001

30 003

Autres passifs

3.8

20 451

112 673

Comptes de régularisation

3.9

90 487

95 266

Provisions

3.10

27 856

30 375

Dettes subordonnées

3.11

1 364 763

1 293 090

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

643 524

579 190

Capitaux propres hors FRBG

3.13

516 761

501 115

Capital souscrit

 

290 313

282 258

Primes d'émission

 

544

544

Réserves

 

204 615

202 339

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 133

1 771

Report à nouveau

 

6 402

-970

Résultat de l'exercice (+/-)

 

13 754

15 173

Total du passif

 

11 494 460

11 520 010

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements reçus

 

 

 

Engagements de financement

4.1

0

640 000

Engagements de garantie

4.1

11 372

1 200 003

Engagements sur titres

 

0

0

 

 

II. — Compte de résultat

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

5.1

327 671

372 755

Intérêts et charges assimilées

5.1

-197 836

-207 181

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

20 134

16 491

Commissions (produits)

5.4

56 705

35 016

Commissions (charges)

5.4

-15 974

-13 099

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

2 019

536

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

581

277

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-4 460

-4 472

Produit net bancaire

 

188 840

200 323

Charges générales d'exploitation

5.8

-90 944

-83 087

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 038

-3 863

Résultat brut d'exploitation

 

93 858

113 373

Coût du risque

5.9

-454

21 437

Résultat d'exploitation

 

93 404

134 810

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

1 782

13 742

Résultat courant avant impôt

 

95 186

148 552

Résultat exceptionnel

5.11

51

127

Impôt sur les bénéfices

5.12

-17 787

-39 104

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-63 696

-94 402

Résultat net

 

13 754

15 173

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II. — Notes annexes aux comptes individuels annuels

 

Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne  — le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés. Le pourcentage de détention s'élève à 71,20 % y compris actions propres détenues par Natixis.

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer)

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Fin des Protocoles avec BMF portant sur les garanties données et reçues.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de Casden Banque Populaire sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais Casden Banque Populaire a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de pension.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagement

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2015

31/12/2014

Taux d’actualisation

1,83

1,57

1,44

0,90

1,50 et 1,22

1,28 et 1,08

Rendement attendu des actifs de couverture

 

 

 

 

 

 

Rendement des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors bilan, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

Casden Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

2.3.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 4 397 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 103 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 489 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 162 milliers d’euros dont 113 milliers d’euros comptabilisés en charge et 49 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 3. – Informations sur le bilan

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires

 

Actif (En milliers d’Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Créances à vue

389 858

32 940

Comptes ordinaires

389 858

32 940

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

1 611 987

1 548 970

Comptes et prêts à terme

1 561 987

1 498 970

Prêts subordonnés et participatifs

50 000

50 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

1 200

1 115

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

2 003 045

1 583 025

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 389.9 millions d'euros à vue et 1 592.5 millions d'euros à terme.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes à vue

108 443

66 767

Comptes ordinaires créditeurs

108 443

66 767

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

3 330 476

3 776 801

Comptes et emprunts à terme

3 330 476

3 776 801

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées

19 696

22 989

Total

3 458 615

3 866 557

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 97.9 millions d'euros à vue et 2 976.4 millions d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle

3.2.1. Opérations avec la clientèle

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

12 225

13 284

Créances commerciales

0

0

Crédits à l'exportation

0

0

Crédits de trésorerie et de consommation

1 058 053

1 124 186

Crédits à l'équipement

0

0

Crédits à l'habitat

6 782 523

7 182 876

Autres crédits à la clientèle

0

10 035

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

7 489

7 489

Autres

140

70

Autres concours à la clientèle

7 848 205

8 324 656

Créances rattachées

18 322

21 875

Créances douteuses

138 019

135 138

Dépréciations des créances sur la clientèle

-55 996

-55 492

Total

7 960 775

8 439 461

 

 Dettes vis-à-vis de la clientèle.

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Livret A

0

0

PEL / CEL

1 701

1 883

Autres comptes d'épargne à régime spécial

5 190 073

4 827 525

Comptes d'épargne à régime spécial

5 191 774

4 829 408

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

99 088

124 926

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

39 562

38 264

Dettes rattachées

11 578

19 143

Total

5 342 002

5 011 741

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

93 749

0

93 749

108 136

0

108 136

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

11 427

11 427

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

5 339

5 339

0

5 363

5 363

Total

93 749

5 339

99 088

108 136

16 790

124 926

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

11 847

48

-48

48

-48

Entrepreneurs individuels

0

0

0

0

0

Particuliers

7 839 257

136 957

-54 934

65 949

-33 902

Administrations privées

2 161

0

0

0

0

Administrations publiques et Sécurité Sociale

0

0

0

0

0

Autres

25 489

1 014

-1 014

0

0

Total au 31/12/2015

7 878 754

138 019

-55 996

65 997

-33 950

Total au 31/12/2014

8 359 814

135 139

-55 492

63 474

-34 460

 

3.2.3. Titrisation Amaren II. — Le fond a été liquidé au cours de l’exercice 2015.

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

0

70 000

0

0

70 000

0

50 000

0

0

50 000

Créances rattachées

0

1 035

0

0

1 035

0

521

0

0

521

Dépréciations

0

-43

0

0

-43

0

-32

0

0

-32

Effets publics et valeurs assimilées

0

70 992

0

0

70 992

0

50 489

0

0

50 489

Valeurs brutes

0

100 590

0

0

100 590

0

92 587

0

0

92 587

Créances rattachées

0

1 377

0

0

1 377

0

935

0

0

935

Dépréciations

0

-296

0

0

-296

0

-41

0

0

-41

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

101 671

0

0

101 671

0

93 481

0

0

93 481

Montants bruts

0

87 703

0

0

87 703

0

116 229

0

0

116 229

Créances rattachées

0

82

0

0

82

0

87

0

0

87

Dépréciations

0

-3

0

0

-3

0

-3

0

0

-3

Actions et autres titres à revenu variable

0

87 782

0

0

87 782

0

116 313

0

0

116 313

Total

0

260 445

0

0

260 445

0

260 283

0

0

260 283

 

— Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

85 704

0

85 704

0

10 000

0

10 000

Titres non cotés

0

14 590

0

14 590

0

19 853

0

19 853

Titres prêtés

0

0

0

0

0

62 693

0

62 693

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

1 377

0

1 377

0

935

0

935

Total

0

101 671

0

101 671

0

93 481

0

93 481

Dont titres subordonnés

0

6 900

0

6 900

0

14 590

0

14 590

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 0.34 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 0.07 millions d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2.44 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 4.71 millions d’euros au 31 décembre 2014.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 70 millions d'euros au 31 décembre 2015.

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

87 700

0

87 700

0

116 226

0

116 226

Créances rattachées

0

82

0

82

0

87

0

87

Total

0

87 782

0

87 782

0

116 313

0

116 313

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 82.3 millions d’euros d’OPCVM dont 82.3 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2015 (contre 110,8 millions d’euros d’OPCVM dont 105.4 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2014).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 0,002 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 0,003 millions d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 74.3 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 81.4 millions au 31 décembre 2014.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement. — Casden ne détient aucun titre d’investissement.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2015

Participations et autres titres détenus à long terme

859 461

9 389

-8

0

0

868 842

Parts dans les entreprises liées

198 955

0

0

0

0

198 955

Valeurs brutes

1 058 416

9 389

-8

0

0

1 067 797

Participations et autres titres à long terme

-31 104

10 560

-488

0

0

-41 177

Parts dans les entreprises liées

-11 219

0

-11 219

0

0

0

Dépréciations

-42 323

10 560

-11 707

0

0

-41 177

Immobilisations financières nettes

1 016 093

19 949

-11 715

0

0

1 026 620

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 millions d’euros au 31 décembre 2015 contre 2,1 millions d’euros au 31 décembre 2014.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts et de résolution de (1,3 millions d’euros), et depuis 2015 les certificats d’associés (1.2 millions d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2015, la plus-value latente s’élève à 90,3 millions d’euros pour les titres BPCE comme au 31/12/2014.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en millions d’euros.

 

Désignation de la valeur

Capitaux

Propres

31/12/2014

Résultat

Exercice

31/12/2014

% Capital

détenu par le groupe

CASDEN

% Capital

détenu par

CASDEN

Montants (en milliers d'euros)

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

début exercice

fin exercice

début exercice

dotation

reprise

fin exercice

début exercice

fin exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

198 955

198 955

 

 

 

 

187 735

198 955

BMF

93 419

14 314

100.00

99.87

104 516

104 516

11 219

 

11 219

0

93 296

104 516

PARNASSE SERVICES

810

-8

 

99.90

248

248

0

 

 

0

248

248

INTER PROMO

1 082

-20

 

45.00

99

99

0

 

 

0

99

99

SAS FINANCE

240

-877

 

90.000

1 834

1 834

0

 

 

0

1 834

1 834

PARNASSE FINANCE

278 210

10 965

100.00

100.00

38 111

38 111

0

 

 

0

38 111

38 111

SCI MONTORGUEIL

2 684

543

 

0.25

2

2

0

 

 

0

2

2

PARNASSE GARANTIES

70 309

2 679

100.00

80.00

54 145

54 145

0

 

 

0

54 145

54 145

Titres de participation

 

 

 

 

829 040

829 039

 

 

 

 

826 452

824 593

BPCE

13 678 000

1 146 000

 

4.79

744 819

744 819

0

 

 

0

744 819

744 819

SGCB

119 150

28 262

 

9.90

20 647

20 647

 

 

 

0

20 647

20 647

BDP

 

 

 

9.90

8 798

8 798

 

1 798

 

1 798

8 798

7 000

FILIA MAIF

236 196

11 367

 

4.998

5 714

5 714

0

 

 

0

5 714

5 714

PARNASSE MAIF

337 277

7 231

 

19.97

24 359

24 359

0

 

 

0

24 359

24 359

SCI TREVINS IMMOBILIER

7 303

-533

 

28.57

4 438

4 438

2 351

525

487

2 389

2 087

2 049

BP DEVELOPPEMENT

633 474

32 451

 

3.08

19 809

19 809

0

22

 

22

19 809

19 787

DIVERS < 1000 K€

 

 

 

 

456

455

237

 

 

237

219

218

AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME > 1500 milliers d’euros

 

 

 

 

30 421

39 804

 

 

 

 

1 905

3 073

SNC PONTHIEU 5

 

 

 

 

 

8 169

 

8 169

 

8 169

 

0

GIE PMT

 

 

 

 

15 437

15 437

15 437

 

 

15 437

0

0

GIE GNIFI

 

 

 

 

5 801

5 801

5 801

 

 

5 801

0

0

GIE KONIAMBO T1

 

 

 

 

3 038

3 038

3 038

 

 

3 038

0

0

GIE KONIAMBO T2

 

 

 

 

4 238

4 238

4 238

 

 

4 238

0

0

Divers

 

 

 

 

1 907

3 121

2

46

 

48

1 905

3 073

Avances en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total général

 

 

 

 

1 058 416

1 067 798

42 323

10 560

11 706

41 177

1 016 092

1 026 621

 

4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI MONTORGUEIL

91, Cours des roches 77186 NOISIEL

SCI

SCI TREVINS IMMOBILIER

40, Rue de la Boétie 75008 PARIS

SCI

SNC KONIAMBO POWER

16, Route du Vélodrome 98807 NOUMEA

SNC

GIE GNIFI

37, Ave Henri Lafleur 98849 NOUMEA Cedex

GIE

SNC PMT FINANCEMENT

1200, Ave du docteur Maurice DONAT 06250 MOUGINS

SNC

SNC PONTHIEU 5

Etang Z'Abricots immeuble AGORA 97200 FORT DE France

SNC

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2015

31/12/2014

Créances

344 993

43 286

388 279

557 604

Dont subordonnées

50 045

0

50 045

50 043

Dettes

86 422

284 242

370 664

417 693

Dont subordonnées

0

192 660

192 660

192 718

Engagements donnés

0

655

655

145 973

Engagements de financement

0

655

655

131 749

Engagements de garantie

0

0

0

14 224

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Total

 

 

759 599

1 121 270

 

Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

23 372

818

-2 077

0

22 113

Droits au bail et fonds commerciaux

92

0

0

0

92

Logiciels

22 603

260

-1 826

0

21 037

Autres

677

558

-251

0

984

Amortissements et dépréciations

-21 149

-805

1 826

0

-20 128

Droits au bail et fonds commerciaux

0

0

0

0

0

Logiciels

-21 149

-805

1 826

0

-20 128

Autres

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

2 223

13

-251

0

1 985

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

55 302

15 567

-4 040

0

66 829

Immobilisations corporelles d'exploitation

55 302

15 567

-4 040

0

66 829

Terrains

2 303

50

-31

0

2 322

Constructions

17 895

450

-277

0

18 068

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres (1)

35 104

15 067

-3 732

0

46 439

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-31 571

-3 233

1 278

252

-33 274

Immobilisations corporelles d'exploitation (2)

-31 571

-3 233

1 278

252

-33 274

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-10 320

-714

236

252

-10 546

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-21 251

-2 519

1 042

0

-22 728

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

23 731

12 334

-2 762

252

33 555

(1) Dont immobilisation en cours : 10.241 millions d’euros, construction du nouveau siège.

(2) Dont une dépréciation de l’immeuble d’exploitation de 0.502 millions d’euros.

 Un amortissement dérogatoire a été pratiqué sur l’immeuble d’exploitation pour un montant de 0.336 million d’euros.

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

0

0

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

30 000

30 000

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

1

3

Total

30 001

30 003

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

227

69

134

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

0

0

5 375

Créances et dettes sociales et fiscales

42 375

10 925

32 628

21 426

Dépôts de garantie reçus et versés

28 205

4

18 032

78 449

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

528

9 453

867

7 423

Total

71 335

20 451

51 661

112 673

 

3.9. Comptes de régularisation

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

42 443

50 009

46 236

51 921

Produits à recevoir/Charges à payer

22 271

37 497

23 329

39 416

Valeurs à l'encaissement

0

0

0

0

Autres

54 175

2 981

56 420

3 929

Total

118 889

90 487

125 985

95 266

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2015

Provisions pour risques de contrepartie

5 963

5 765

-2 228

-4 916

4 584

Provisions pour engagements sociaux

6 202

7 613

0

-6 413

7 402

Provisions pour PEL/CEL

43

44

0

-48

39

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

8 575

9 004

-1 211

-10 847

5 521

Autres

9 592

19 947

-330

-18 899

10 310

Autres provisions pour risques

18 167

28 951

-1 541

-29 746

15 831

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Total

30 375

42 373

-3 769

-41 123

27 856

 

La liquidation du FCC AMAREN II a donné lieu à une reprise de provision de 2.6 millions d’euros.

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2015

Dépréciations sur créances sur la clientèle

55 494

70 375

-915

-68 958

55 996

Dépréciations sur autres créances

42 399

11 436

0

-12 316

41 519

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

97 893

81 811

-915

-81 274

97 515

Provisions sur engagements hors bilan

377

1 023

0

-1 368

32

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle

2 965

4 742

0

-3 155

4 552

Autres provisions

2 621

0

-2 228

-393

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

5 963

5 765

-2 228

-4 916

4 584

Total

103 856

87 576

-3 143

-86 190

102 099

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

1 051 000

979 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

310 996

310 996

Dépôts de garantie à caractère mutuel

720

917

Dettes rattachées

2 047

2 177

Total

1 364 763

1 293 090

 

Casden Banque Populaire a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d'Euros)

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes a durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

250 016

 

 

 

 

 

 

 

 

192 016

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1.45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

35 000

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1.45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

23 000

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1.45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes a durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

60 980

 

 

 

 

 

 

 

 

30 490

EUR

19/05/1998

100.43 %

E3M

2.1

27/06/2008

 

INDETERMINEE

30 490

EUR

16/07/1998

100 %

E3M

2.14

16/07/2008

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

1 051 000

 

 

 

 

 

 

 

 

20 000

EUR

12/12/2005

100 %

E3M

0.2750

 

 

05/01/2016

17 000

EUR

23/05/2006

100 %

E3M

0.1800

 

 

22/07/2016

35 000

EUR

19/02/2007

100 %

E3M

0.1950

 

 

13/03/2017

40 000

EUR

25/06/2007

99.677 %

E3M

0.1550

 

 

10/07/2017

10 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0.8350

27/09/2012

 

27/06/2017

50 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0.8350

27/09/2012

 

27/06/2017

30 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0.8350

27/09/2012

 

27/06/2017

35 000

EUR

07/11/2007

100 %

E3M

0.1950

 

 

07/12/2017

39 000

EUR

28/12/2007

100 %

E3M

0.2950

 

 

29/01/2018

100 000

EUR

21/12/2010

100 %

E3M

1.7000

 

 

13/02/2019

100 000

EUR

27/12/2011

100 %

E3M

2.4000

 

 

13/02/2019

275 000

EUR

17/12/2013

100 %

E3M

2.5200

 

 

18/12/2023

100 000

EUR

27/06/2014

100 %

E3M

1.9400

 

 

27/06/2024

100 000

EUR

12/12/2014

100 %

E3M

2.0900

 

 

12/12/2024

100 000

EUR

18/12/2015

100 %

E3M

2.3500

 

 

18/12/2025

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

720

EUR

 

 

 

 

 

 

 

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2015

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

579 190

646 162

-581 828

0

643 524

Total

579 190

646 162

-581 828

0

643 524

 

Au 31 décembre 2015, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 19.6 millions d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire et 7.9 millions d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle.

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves / autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2013

314 506

544

147 069

66 003

528 122

Mouvements de l'exercice

-32 248

0

56 071

-50 830

-27 007

Total au 31/12/2014

282 258

544

203 140

15 173

501 115

Variation de capital

8 055

0

0

0

8 055

Résultat de la période

0

0

0

13 754

13 754

Distribution de dividendes

0

0

0

-5 525

-5 525

Changement de méthode

0

0

0

0

0

Autres mouvements

0

0

9 010

-9 648

-638

Total au 31/12/2015

290 313

544

212 150

13 754

516 761

 

Le capital social de Casden Banque Populaire s’élève à 290.31 millions d’euros et est composé de 34 154 494 parts sociales de nominal 8.50 euros détenues par les sociétaires

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2015

Total des emplois

1 031 334

1 338 979

3 250 998

4 507 482

7 690

10 136 483

Effets publics et valeurs assimilées

1 035

0

39 957

30 000

0

70 992

Créances sur les établissements de crédit

600 599

550 000

377 446

475 000

0

2 003 045

Opérations avec la clientèle

428 323

752 979

2 803 809

3 975 664

0

7 960 775

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 376

36 000

29 786

26 818

7 690

101 671

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

8 666 089

56 564

536 732

625 000

310 996

10 195 381

Dettes envers les établissements de crédit

3 308 487

39 564

60 564

50 000

0

3 458 615

Opérations avec la clientèle

5 334 834

0

7 168

0

0

5 342 002

Dettes représentées par un titre

1

0

30 000

0

0

30 001

Dettes subordonnées

22 767

17 000

439 000

575 000

310 996

1 364 763

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

125 000

En faveur de la clientèle

401 279

370 033

Ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres ouvertures de crédits confirmés

401 279

370 033

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

401 279

495 033

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

0

640 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

640 000

 

4.1.2. Engagements de garantie

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

2 240

2 241

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

2 240

2 241

D'ordre de la clientèle

17 632 399

15 503 286

Cautions immobilières

0

0

Cautions administratives et fiscales

0

0

Autres cautions et avals donnés

17 606 051

15 468 799

Autres garanties données

26 348

34 487

Total des engagements de garantie donnés

17 634 639

15 505 527

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

11 372

1 200 003

Total des engagements de garantie reçus

11 372

1 200 003

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

3 362 660

 

1 315 346

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

0

16 276 976

1 857 480

17 604 725

Total

3 362 660

16 276 976

3 172 826

17 604 725

 

Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 22.2 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 3 millions d’euros au 31 décembre 2014,

— 3 340.5 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE EBCE Immo contre 1 132.4 millions d’euros au 31/12/2014.

— Il n’y a plus de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

Les autres engagements concernent :

— Engagements reçus :

– Un engagement de garantie reçu de Parnasse Garanties s’élevant à 16 277 millions d’euros contre 17 605 millions d’euros au 31/12/2014 (Parnasse Garantie est destinée, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par Casden Banque Populaire et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies).

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

2 118 616

0

2 118 616

-23 658

2 480 138

0

2 480 138

-15 764

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

2 118 616

0

2 118 616

-23 658

2 480 138

0

2 480 138

-15 764

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations fermes

2 118 616

0

2 118 616

-23 658

2 480 138

0

2 480 138

-15 764

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

 

Opérations de gré à gré

1 350 000

0

1 350 000

-6 137

550 000

0

550 000

-6 511

Options de taux d'intérêt

1 350 000

0

1 350 000

-6 137

550 000

0

550 000

-6 511

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

1 350 000

0

1 350 000

-6 137

550 000

0

550 000

-6 511

Total instruments financiers et change à terme

3 468 616

0

3 468 616

-29 795

3 030 138

0

3 030 138

-22 275

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Casden Banque Populaire sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelle.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

718 616

1 400 000

0

0

2 118 616

743 616

1 736 522

0

0

2 480 138

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

718 616

1 400 000

0

0

2 118 616

743 616

1 736 522

0

0

2 480 138

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

1 350 000

0

0

1 350 000

0

550 000

0

0

550 000

Options de taux d'intérêt

0

1 350 000

0

0

1 350 000

0

550 000

0

0

550 000

Total

718 616

2 750 000

0

0

3 468 616

743 616

2 286 522

0

0

3 030 138

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-6 430

-17 180

-6 185

0

-29 795

-1 413

-15 156

-5 706

0

-22 275

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2015

Opérations fermes

275 000

1 191 000

652 616

2 118 616

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

275 000

1 191 000

652 616

2 118 616

Opérations conditionnelles

0

1 350 000

0

1 350 000

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

1 350 000

0

1 350 000

Total

275 000

2 541 000

652 616

3 468 616

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Casden Banque Populaire n’effectue pas d’opérations en devises.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

9 288

-122 673

-113 385

41 114

-142 531

-101 417

Opérations avec la clientèle

282 445

-17 474

264 971

317 789

-28 886

288 903

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 388

-3 093

2 295

3 796

-1 338

2 458

Dettes subordonnées

1 618

-21 647

-20 029

1 893

-21 312

-19 419

Autres

28 932

-32 949

-4 017

8 163

-13 114

-4 951

Total

327 671

-197 836

129 835

372 755

-207 181

165 574

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actions et autres titres à revenu variable

310

274

Participations et autres titres détenus à long terme

19 824

16 217

Parts dans les entreprises liées

0

0

Total

20 134

16 491

 

5.4. Commissions

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-2 270

-2 270

0

-2 282

-2 282

Opérations avec la clientèle

37 831

-1

37 830

17 201

-2

17 199

Opérations sur titres

0

0

0

0

0

0

Moyens de paiement

29

-42

-13

31

-38

-7

Opérations de change

0

0

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

17 513

-13 661

3 852

16 627

-10 777

5 850

Prestations de services financiers

1 332

0

1 332

1 157

0

1 157

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

56 705

-15 974

40 731

35 016

-13 099

21 917

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — Casden Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation.

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

En milliers d'euros

Exercice 2015

Exercice 2014

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-265

0

-265

536

0

536

Dotations

-875

0

-875

-61

0

-61

Reprises

610

0

610

597

0

597

Résultat de cession

2 284

0

2 284

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

2 019

0

2 019

536

0

536

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Refacturations de charges et produits bancaires

0

-3 969

-3 969

0

-3 851

-3 851

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

581

-491

90

277

-621

-344

Total

581

-4 460

-3 879

277

-4 472

-4 195

 

5.8. Charges générales d'exploitation

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-22 251

-21 137

Charges de retraite et assimilées

-3 505

-3 409

Autres charges sociales

-9 489

-7 282

Intéressement des salariés

-1 268

-1 705

Participation des salariés

-2 433

-2 457

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 041

-3 012

Total des frais de personnel

-41 987

-39 002

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-5 058

-6 170

Autres charges générales d'exploitation

-43 899

-37 915

Total des autres charges d'exploitation

-48 957

-44 085

Total

-90 944

-83 087

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 161 cadres et 350 non cadres, soit un total de 511 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-69 928

68 448

-8 256

10 131

395

-66 388

62 785

-579

619

-3 563

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 024

1 368

0

0

344

-401

24 698

0

0

24 297

Provisions pour risque clientèle

-4 741

3 548

0

0

-1 193

-563

1 266

0

0

703

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

-75 693

73 364

-8 256

10 131

-454

-67 352

88 749

-579

619

21 437

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Reprises de dépréciations utilisées

0

915

0

0

0

0

630

0

0

0

Reprises de provisions devenues sans objet

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Reprises de provisions utilisées

0

2 228

0

0

0

0

0

0

0

0

Total reprises nettes

0

3 143

0

0

0

0

630

0

0

0

 

5.10 Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

1 147

0

251

1 398

686

0

-753

-67

Dotations

-10 560

0

0

-10 560

-13 731

0

-753

-14 484

Reprises

11 707

0

251

11 958

14 417

0

0

14 417

Résultat de cession

47

0

337

384

13 077

0

732

13 809

Total

1 194

0

588

1 782

13 763

0

-21

13 742

 

— les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 10.56 millions d’euros, dont 8.17 millions d’euros relatifs à l’investissement réalisé en 2015 dans le GIE PONTHIEU 5 déprécié à 100 %.

— les reprises de dépréciations sur titres de participation : 11.71 millions d’euros dont 0.248 millions d’euros de reprise sur l’immeuble d’exploitation.

 

5.11. Résultat exceptionnel

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits exceptionnels

53

127

Régularisation TVA

52

52

Divers

1

75

Charges exceptionnelles

-2

0

Divers

-2

 

 

5.12. Impôts sur les bénéfices. — La Casden Banque Populaire est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

5.12.1. Détail des impôts sur le résultat 2015

 

(En milliers d'Euros)

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33 %

15,00 %

Au titre du résultat courant

35 503

 

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

35 503

 

Imputations des déficits

0

 

Bases imposables

35 503

 

Base Effet intégration fiscale

5 699

-261

IS de base Casden

-13 734

-39

+ Contributions 3,3 %

-428

-1

+ majoration de 10,70 % (loi de Finances rectificative 2012)

-1 470

-4

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

8 374

0

Impôt comptabilisé

-7 258

-45

Impôt des territoires Outre Mer

-6 289

 

Taxe sur les distributions

-122

 

Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés

-8 102

 

Provisions pour impôts divers

4 027

 

Total

-17 743

-45

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 0.232 millions d’euros, celle relative au crédit d’impôt PTZ+ à 6.581 millions d’euros et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 0,652 millions d’euros

 

Note 6. – Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, Casden Banque Populaire établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2015 aux organes de direction s’élèvent à 747 milliers d’euros.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2015, Casden Banque Populaire n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

Tableau financier des 5 derniers exercices en €

 

Natures des indications

2011

2012

2013

2014

2015

I.- situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

A) CAPITAL SOCIAL

392 190 000

392 190 000

314 506 418

282 257 945

290 313 199

B1) NOMBRE DE PARTS SOCIALES

36 912 000

36 912 000

37 000 755

33 206 817

34 154 494

B2) NOMBRE DE CERTIFICATS D'INVESTISSEMENT

9 228 000

9 228 000

0

0

0

C) NOMBRE D'OBLIGATIONS CONVERTIBLES EN ACTIONS

0

0

0

0

0

II.- Résultat global des opérations effectives :

 

 

 

 

 

A) CHIFFRE D'AFFAIRES HT

476 326 243

458 739 863

432 376 554

424 121 160

406 905 865

B) RÉSULTAT AVANT IMPOTS/DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS et PROVISIONS

100 971 171

72 637 080

95 227 290

113 938 458

99 180 266

C) IMPOTS SUR LES BENEFICES

34 211 874

47 981 952

30 893 426

39 104 444

17 787 258

D) RÉSULTAT APRES IMPOTS/ DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS et PROVISIONS (1)

14 278 161

11 339 776

66 002 912

15 173 001

13 753 999

E1) INTERETS DISTRIBUES AUX SOCIETAIRES

9 991 030

8 672 208

8 183 298

5 525 216

5 114 478

E2) REMUNERATION DES CERTIFICATS D'INVESTISSEMENT (2)

2 510 016

2 177 808

49 030 979

 

 

 

 

 

 

 

 

III.- résultat des opérations réduit à une seule part de capital (3) :

 

 

 

 

 

A) RÉSULTAT APRES IMPOTS MAIS AVANT DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS et PROVISIONS

1.45

0.53

1.74

2.25

2.38

B) RÉSULTAT APRES IMPOTS/DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS et PROVISIONS

0.31

0.25

1.78

0.46

0.40

C1) INTERET AUX PARTS SOCIALES

0.272

0.236

0.223

0.161

0.153

C2) REMUNERATION DES CERTIFICATS D'INVESTISSEMENT

0.272

0.236

 

 

 

IV.- personnel :

 

 

 

 

 

A) NOMBRE MOYEN DE SALARIES (4)

484

482

489

490

511

B) MONTANT DE LA MASSE SALARIALE

19 821 036

19 938 217

21 096 428

21 726 521

22 797 163

C) MONTANT DES SOMMES VERSEES AU TITRE DES AVANTANGES SOCIAUX

2 928 404

3 163 753

3 246 402

3 238 421

3 306 331

(1):le résultat indiqué ici s'entend après dotation/reprise de provision pour risques bancaires généraux

 

 

 

 

 

2011= - 20 717 718,52

 

 

 

 

 

2012= 90 725 881

 

 

 

 

 

2013= -15 328 591,76

 

 

 

 

 

2014= 95 180 363,51

 

 

 

 

 

2015= 64 333 937,95

 

 

 

 

 

(2) 2013 : revenu distribué au sens fiscal de l’opération YANNE

 

 

 

 

 

(3) reprend le nombre de parts sociales et de certificats d'investissement

 

 

 

 

 

(4) Nouvel indicateur "effectif ETP moyen mensuel" à partir de 2014; l'antériorité a été retraitée

 

 

 

 

 

Permettre la comparabilité des données

 

 

 

 

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

(Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Aux sociétaires

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la société Casden Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

– Dépréciations et provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Votre société comptabilise des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 2.3.2, 2.3.8, 3.2.1, 3.10.2 et 5.9 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme sont évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité basée sur une approche multicritère (notes 2.3.4 et 3.4.1 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments et revu les travaux spécifiques ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre société détient des portefeuilles titres et des instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 exposent les règles et méthodes comptables relatives à ces titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour leur valorisation. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre société et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Autres provisions : Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques et les litiges générés par son activité (notes 2.3.8 et 3.10.1 de l’annexe). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces provisions, ainsi que les principales hypothèses utilisées.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 11 avril 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

1603215

22/04/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1515
Texte de l'annonce :

1601515

22 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et

l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches - 77186 Noisiel.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 Situation au 31 mars 2016.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisses, banques centrales

17 881

Effets publics et valeurs assimilées

128 146

Créances sur les établissements de crédit

2 106 238

Opérations avec la clientèle

7 948 632

Obligations et autres titres a revenu fixe

123 576

Actions et autres titres a revenu variable

76 843

Participations et autres titres détenus a long terme

829 464

Parts dans les entreprises liées

197 157

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

Immobilisations incorporelles

2 140

Immobilisations corporelles

34 198

Autres actifs

70 284

Comptes de régularisation

128 760

Total de l'actif

11 663 319

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 592 871

Opérations avec la clientèle

5 400 247

Dettes représentées par un titre

0

Autres passifs

16 679

Comptes de régularisation

130 577

Provisions

26 498

Dettes subordonnées

1 344 568

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

648 316

Capitaux propres hors FRBG

503 563

Capital souscrit

290 784

Primes d'émission

544

Réserves

204 616

Écart de réévaluation

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

1 217

Report à nouveau

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

0

Total du passif

11 663 319

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

340 055

Engagements de garantie

17 581 150

Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

11 372

Engagements sur titres

0

 

 

1601515

05/02/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 339
Texte de l'annonce :

1600339

5 février 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°16


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches - 77186 NOISIEL.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 décembre 2015.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisses, banques centrales

17 811

Effets publics et valeurs assimilées

70 992

Créances sur les établissements de crédit

2 003 044

Opérations avec la clientèle

7 960 775

Obligations et autres titres a revenu fixe

101 671

Actions et autres titres a revenu variable

87 782

Participations et autres titres détenus a long terme

829 464

Parts dans les entreprises liées

197 157

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

Immobilisations incorporelles

1 985

Immobilisations corporelles

33 555

Autres actifs

70 086

Comptes de régularisation

118 889

Total de l'actif

11 493 211

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 458 615

Opérations avec la clientèle

5 342 002

Dettes représentées par un titre

30 001

Autres passifs

20 451

Comptes de régularisation

104 241

Provisions

27 101

Dettes subordonnées

1 364 763

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

643 030

Capitaux propres hors FRBG

503 007

Capital souscrit

290 313

Primes d'émission

544

Réserves

204 615

Écart de réévaluation

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

1 133

Report à nouveau

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

0

Total du passif

11 493 211

 

Hors – Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

401 279

Engagements de garantie

17 634 639

Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

11 372

Engagements sur titres

0

 

 

1600339

26/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4853
Texte de l'annonce :

1504853

26 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches - 77186 NOISIEL.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 septembre 2015.

(En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisses, banques centrales

17 691

Effets publics et valeurs assimilées

60 981

Créances sur les établissements de crédit

2 393 909

Operations avec la clientèle

8 044 409

Obligations et autres titres a revenu fixe

101 554

Actions et autres titres a revenu variable

110 852

Participations et autres titres détenus a long terme

828 815

Parts dans les entreprises liées

197 157

Operations de crédit-bail et de locations simples

0

Immobilisations incorporelles

2 129

Immobilisations corporelles

23 333

Autres actifs

49 872

Comptes de régularisation

75 900

Total de l'actif

11 906 602

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 939 271

Opérations avec la clientèle

5 289 374

Dettes représentées par un titre

30 002

Autres passifs

88 465

Comptes de régularisation

114 502

Provisions

19 414

Dettes subordonnées

1 292 906

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

633 743

Capitaux propres hors FRBG

498 925

Capital souscrit

286 566

Primes d'émission

544

Réserves

204 616

Écart de réévaluation

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

797

Report à nouveau

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

0

Total du passif

11 906 602

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

541 727

Engagements de garantie

16 978 164

Engagements sur titres

19 885

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

340 000

Engagements de garantie

1 236 911

Engagements sur titres

0

 

 

1504853

22/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 3896
Texte de l'annonce :

1503896

22 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°87


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

Siège social : 91, Cours des Roches 77186 Noisiel

784 275 778 R.C.S. Meaux

 

Situation au 30 juin 2015.

(En milliers d’euros)

Actif

30/06/2015

Caisses, banques centrales

17 691

Effets publics et valeurs assimilées

60 219

Créances sur les établissements de crédit

2 104 193

Opérations avec la clientèle

8 237 465

Obligations et autres titres à revenu fixe

81 510

Actions et autres titres à revenu variable

110 852

Participations et autres titres détenus à long terme

829 104

Parts dans les entreprises liées

197 086

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

Immobilisations incorporelles

2 198

Immobilisations corporelles

23 737

Autres actifs

45 080

Comptes de régularisation

100 869

Total de l'actif

11 810 004

 

Passif

30/06/2015

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

3 939 734

Opérations avec la clientèle

5 194 687

Dettes représentées par un titre

30 002

Autres passifs

97 872

Comptes de régularisation

109 798

Provisions

23 389

Dettes subordonnées

1 292 923

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

624 507

Capitaux propres hors FRBG

497 092

Capital souscrit

284 733

Primes d'émission

544

Réserves

204 616

Écart de réévaluation

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

797

Report à nouveau

6 402

Résultat de l'exercice (+/-)

0

Total du passif

11 810 004

 

Hors-bilan

30/06/2015

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

530 461

Engagements de garantie

16 100 547

Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

440 000

Engagements de garantie

1 292 104

Engagements sur titres

0

 

 

1503896

22/06/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3302
Texte de l'annonce :

1503302

22 juin 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°74


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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et

l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège Social : 91, cours des Roches - 77186 NOISIEL

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2014.

I. — Bilan et hors bilan

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisses, banques centrales

 

17 547

167 392

Effets publics et valeurs assimilées

 

50 489

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 583 025

1 274 601

Opérations avec la clientèle

3.2

8 439 462

8 397 661

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

93 481

101 343

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

116 313

115 803

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

828 357

799 335

Parts dans les entreprises liées

3.4

187 736

155 149

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

2 223

1 505

Immobilisations corporelles

3.6

23 731

23 917

Autres actifs

3.8

51 661

47 258

Comptes de régularisation

3.9

125 985

69 448

Total de l'actif

 

11 520 010

11 153 412

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

495 033

614 711

Engagements de garantie

4.2

15 505 527

14 950 844

Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 866 557

3 854 453

Operations avec la clientèle

3.2

5 011 741

4 803 652

Dettes représentées par un titre

3.7

30 003

30 004

Autres passifs

3.8

112 673

106 716

Comptes de régularisation

3.9

95 266

101 791

Provisions

3.10

30 375

66 442

Dettes subordonnées

3.11

1 293 090

1 178 223

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

579 190

484 009

Capitaux propres hors FRBG

3.13

501 115

528 122

Capital souscrit

 

282 258

314 506

Primes d'émission

 

544

544

Réserves

 

202 339

192 439

Écart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 771

2 549

Report à nouveau

 

-970

-47 919

Résultat de l'exercice (+/-)

 

15 173

66 003

Total du passif

 

11 520 010

11 153 412

 

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

640 000

510 000

Engagements de garantie

4.2

1 200 003

5 101 279

Engagements sur titres

 

0

0

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et produits assimilés

5.1

372 755

389 726

Intérêts et charges assimilées

5.1

-207 181

-235 331

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

16 491

8 176

Commissions (produits)

5.4

35 016

33 709

Commissions (charges)

5.4

-13 099

-7 637

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

 

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

536

6 902

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

277

701

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-4 472

-4 531

Produit net bancaire

 

200 323

191 715

Charges générales d'exploitation

5.8

-83 087

-94 510

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 863

-3 067

Résultat brut d'exploitation

 

113 373

94 138

Coût du risque

5.9

21 437

-3 317

Résultat d'exploitation

 

134 810

90 821

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

13 742

-10 144

Résultat courant avant impôt

 

148 552

80 677

Résultat exceptionnel

5.11

127

-129

Impôt sur les bénéfices

5.12

-39 104

-30 893

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-94 402

16 348

Résultat net

 

15 173

66 003

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs :

 

Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Augmentation de la participation au capital de Parnasse Garanties. — La société Parnasse Garanties, créée en partenariat avec MGEN, en 2013, a fait l’objet d’un agrément en tant que société d’assurance en avril 2014 (publication au JO du 29/04/2014) pour pratiquer en France les opérations correspondant à la branche 15 (Caution) mentionnée à l'article R. 321-1 du Code des assurances.

Elle a fait l’objet, en février 2014, d’une augmentation de capital à laquelle Casden a souscrit à hauteur de 18,4 millions d’euros portant sa participation à 54,1 millions d’euros.

Après cette opération, le capital de Parnasse Garanties est ventilé selon le tableau ci-dessous :

 

Actionnaires

Nombre d’actions ordinaires

Nombre d’Actions de Préférence

Pourcentage en capital

Pourcentage en droit de vote

CASDEN

26 276 153

27 868 647

80 %

66 %

MGEN

13 536 200

0

20 %

34 %

Total

39 812 353

27 868 647

100 %

100 %

soit un nombre total de 67 681 000 actions

 

Le pacte d’actionnaire conclu entre Casden Banque Populaire et MGEN qualifie le contrôle exercé par Casden Banque Populaire de contrôle conjoint qui se traduit par une prise en compte de Parnasse Garanties, dans les comptes consolidés du groupe Casden Banque Populaire, par Mise en Equivalence.

 

Rachat des parts Casden Banque Populaire a SGTI. — Suite au désengagement de Natixis à l’égard des BP par rachat des CCI en août 2013, Casden a racheté, en Juin 2014, à SGTI - structure de portage en miroir des sociétaires- les parts Casden Banque Populaire qu’elle détenait afin de maintenir, pour Casden BP, un capital fixe et un taux de détention par Natixis, au travers des CCI, établi à 20 %.

En décembre 2014, Casden Banque Populaire a également racheté à SGTI, les actions Société Générale Calédonienne de Banque et Banque de Polynésie pour des montants respectifs de 20,7 et 8,8 millions d’euros.

 

Signature d’une promesse de vente en état futur d’achèvement du futur siège social. — Casden BP et Les Nouveaux Constructeurs Entreprise ont signé, en novembre 2014, une promesse de vente en état futur d’achèvement du nouveau siège social situé à Champs sur Marne et prévu pour une livraison 2ème semestre 2017 : projet SOLARIS.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Casden Banque Populaire sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — À compter du 1er janvier 2014, la Casden Banque Populaire applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat.

Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une réduction de 0,97 millions d’euros se ventilant en 1,06 millions d’euros pour les écarts actuariels accumulés et 0,09 millions d’euros pour le coût des services passés non amortis à la date d’ouverture de l’exercice.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et/ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de pension.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste

« Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous-jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) depuis le 31 décembre 2008. Une dépréciation de 0.04 millions d’euros a été enregistrée dans les comptes 2014.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

—Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

CAR-BP

CAR-BP

Taux d'actualisation

1,57 %

2,98 %

Taux d'inflation

1,80 %

1,90 %

Table de mortalité utilisée

TGH05 TGF05

TGH05 TGF05

Duration

15,5

14,3

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

0,90 %

1,28 %

1,08 %

 

1,97 %

2,55 %

2,27 %

 

Taux d'inflation

1,80 %

 

1,80 %

 

1,90 %

 

1,90 %

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

 

 

 

sans objet

 

 

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

 

 

 

 

 

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 TGF05

 

TGH05 TGF05

 

TGH05 TGF05

 

TF00-02 décalage d'âge

 

Duration

8,0

11,0

9,0

 

7,4

10,0

8,4

 

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

Casden Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Note 3. Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Créances à vue

32 940

38 067

Comptes ordinaires

32 940

38 067

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

1 548 970

1 235 375

Comptes et prêts à terme

1 498 970

1 185 375

Prêts subordonnés et participatifs

50 000

50 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

1 115

1 159

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

1 583 025

1 274 601

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 32,9 millions d'euros à vue et 1 074,9 millions d'euros à terme.

 

Passif (En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes à vue

66 767

43 985

Comptes ordinaires créditeurs

66 767

43 985

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

3 776 801

3 785 700

Comptes et emprunts à terme

3 776 801

3 785 700

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées

22 989

24 768

Total

3 866 557

3 854 453

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 7,2 millions d'euros à vue et 3 294 millions d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif (En milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

13 284

14 946

Créances commerciales

0

0

Crédits à l'exportation

0

0

Crédits de trésorerie et de consommation

1 124 186

1 200 856

Crédits à l'équipement

0

0

Crédits à l'habitat

7 182 876

7 064 417

Autres crédits à la clientèle

10 035

10 035

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

7 489

7 489

Autres

70

0

Autres concours à la clientèle

8 324 656

8 282 797

Créances rattachées

21 875

22 715

Créances douteuses

135 139

129 881

Dépréciations des créances sur la clientèle

-55 493

-52 678

Total

8 439 461

8 397 661

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle

 

Passif (En milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Livret A

0

0

PEL / CEL

1 883

2 016

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

4 827 525

4 590 845

Comptes d'épargne à régime spécial

4 829 408

4 592 861

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

124 926

151 141

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

38 264

33 472

Dettes rattachées

19 143

26 178

Total

5 011 741

4 803 652

 (1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

108 136

0

108 136

106 635

0

106 635

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

11 427

11 427

0

38 902

38 902

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

5 363

5 363

0

5 604

5 604

Total

108 136

16 790

124 926

106 635

44 506

151 141

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

62 911

191

191

191

191

Entrepreneurs individuels

0

0

0

0

0

Particuliers

8 256 980

134 948

55 301

63 283

34 269

Administrations privées

2 000

0

0

0

0

Administrations publiques et Sécurité Sociale

0

0

0

0

0

Autres

37 923

0

0

0

0

Total au 31/12/2014

8 359 814

135 139

55 492

63 474

34 460

Total au 31/12/2013

8 320 458

129 881

52 678

60 239

34 570

 

3.2.3. Titrisation Amaren II. — Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025,641 millions d’euros.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25,641 millions d’euros (dont 15,606 millions d’euros ont fait l’objet d’un règlement en 2010).

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90 %.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2014, une reprise de provision de 1,026 millions d’euros a été effectuée. La provision au 31 décembre 2014 s’élève à 2,621 millions d’euros.

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

0

50 000

0

0

50 000

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

521

0

0

521

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-32

0

0

-32

0

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

50 489

0

0

50 489

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

0

92 587

0

0

92 587

0

93 336

7 335

0

100 671

Créances rattachées

0

935

0

0

935

0

725

0

0

725

Dépréciations

0

-41

0

0

-41

0

-53

0

0

-53

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

93 481

0

0

93 481

0

94 008

7 335

0

101 343

Montants bruts

0

116 229

0

0

116 229

0

116 229

0

0

116 229

Créances rattachées

0

87

0

0

87

0

134

0

0

134

Dépréciations

0

-3

0

0

-3

0

-560

0

0

-560

Actions et autres titres à revenu variable

0

116 313

0

0

116 313

0

115 803

0

0

115 803

Total

0

260 283

0

0

260 283

0

209 811

7 335

0

217 146

 

— Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

10 000

0

10 000

0

0

0

0

Titres non cotés

0

19 853

0

19 853

0

14 590

7 335

21 925

Titres prêtés

0

62 693

0

62 693

0

78 693

0

78 693

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

935

0

935

0

725

0

725

Total

0

93 481

0

93 481

0

94 008

7 335

101 343

Dont titres subordonnés

0

14 590

0

14 590

0

14 590

0

14 590

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 50 millions d'euros au 31 décembre 2014.

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

116 226

0

116 226

0

115 669

0

115 669

Créances rattachées

0

87

0

87

0

134

0

134

Total

0

116 313

0

116 313

0

115 803

0

115 803

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 110,8 millions d’euros d’OPCVM dont 105,4 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2014 (contre 110,2 millions d’euros d’OPCVM dont 104,9 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2013).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 0,077 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 0,613 millions d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 81,4 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 74,3 millions au 31 décembre 2013.

 

3.3.2. Évolution des titres d’investissement :

Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2014

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 335

9 166

0

-16 501

0

0

0

0

0

Total

7 335

9 166

0

-16 501

0

0

0

0

0

 

Aucune dépréciation ni aucune plus-value latente n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement au 31/12/2014 comme au 31/12/2013.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2014

Participations et autres titres détenus à long terme

816 939

42 522

0

0

0

859 461

Parts dans les entreprises liées

180 555

18 400

0

0

0

198 955

Valeurs brutes

997 494

60 922

0

0

0

1 058 416

Participations et autres titres à long terme

-17 604

-13 548

48

0

0

-31 104

Parts dans les entreprises liées

-25 406

-181

14 368

0

0

-11 219

Dépréciations

-43 010

-13 729

14 416

0

0

-42 323

Immobilisations financières nettes

954 484

47 193

14 416

0

0

1 016 093

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2,1 millions d’euros au 31 décembre 2014 contre 2,5 millions d’euros au 31 décembre 2013.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (1,3 millions d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2014, la plus-value latente s’élève à 90,3 millions d’euros pour les titres BPCE comme au 31/12/2013.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en millions d’euros.

 

Désignation de la valeur

Capitaux propres 31/12/2013

Résultat Exercice 31/12/2013

% Capital détenu par le groupe CASDEN

% Capital détenu par CASDEN

Montants (en milliers d'euros)

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

début exercice

fin exercice

début exercice

dotation

reprise

fin exercice

début exercice

fin exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

180 556

198 955

 

 

 

 

155 150

187 735

BMF

79 105

1 418

100,00

99,87

104 516

104 516

25 406

109

14 295

11 220

79 110

93 296

PARNASSE SERVICES

817

-7

 

99,90

248

248

0

 

 

0

248

248

INTER PROMO

1 102

7

 

45,00

99

99

0

 

 

0

99

99

SAS FINANCE

1 117

59

 

90,000

1 834

1 834

0

 

 

0

1 834

1 834

PARNASSE FINANCE

267 244

32 637

100,00

100,00

38 111

38 111

0

 

 

0

38 111

38 111

SGTI

25 155

3 501

100,00

0,01

0

0

0

 

 

0

0

0

SCI MONTORGUEIL

2 141

491

 

0,25

2

2

0

 

 

0

2

2

PARNASSE GARANTIES

 

 

100,00

80,00

35 745

54 145

0

72

72

0

35 745

54 145

Titres de participation

 

 

 

 

799 595

829 040

 

 

 

 

797 430

826 452

BPCE

12 505 896

1 146 496

 

4,79

744 819

744 819

0

 

 

0

744 819

744 819

SGCB

 

 

 

9,90

 

20 647

 

 

 

 

 

20 647

BDP

 

 

 

9,90

 

8 798

 

 

 

 

 

8 798

FILIA MAIF

219 884

11 592

 

4,998

5 714

5 714

0

 

 

0

5 714

5 714

PARNASSE MAIF

324 604

7 199

 

19,97

24 359

24 359

0

 

 

0

24 359

24 359

SCI TREVINS IMMOBILIER

7 770

-1 477

 

28,57

4 438

4 438

1 880

471

 

2 351

2 558

2 087

BP DEVELOPPEMENT

 

 

 

3,08

19 809

19 809

0

 

 

0

19 809

19 809

Divers < 1000 K€

 

 

 

 

456

456

285

 

48

237

171

219

Autres titres détenus à long terme > 1500 K€

 

 

 

 

17 344

30 421

 

 

 

 

1 905

1 905

GIE PMT

 

 

 

 

15 437

15 437

15 437

 

 

15 437

0

0

GIE GNIFI

 

 

 

 

 

5 801

 

5 801

 

5 801

 

0

GIE KONIAMBO T1

 

 

 

 

 

3 038

 

3 038

 

3 038

 

0

GIE KONIAMBO T2

 

 

 

 

 

4 238

 

4 238

 

4 238

 

0

Divers

 

 

 

 

1 907

1 907

2

 

 

2

1 905

1 905

Avances en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total général

 

 

 

 

997 495

1 058 416

43 010

13 729

14 415

42 324

954 484

1 016 092

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI MONTORGUEIL

91, Cours des roches 77186 NOISIEL

SCI

SCI TREVINS IMMOBILIER

40, Rue de la Boétie 75008 PARIS

SCI

SNC KONIAMBO POWER

16, Route du Vélodrome 98807 NOUMEA

SNC

GIE GNIFI

37, Ave Henri Lafleur 98849 NOUMEA Cedex

GIE

SNC PMT FINANCEMENT

1200, Ave du docteur Maurice DONAT 06250 MOUGINS

SNC

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2014

31/12/2013

Créances

459 184

98 420

557 604

1 104 233

Dont subordonnées

50 043

0

50 043

160 962

Dettes

121 937

295 756

417 693

1 403 101

Dont subordonnées

0

192 718

192 718

734 526

Engagements donnés

139 224

6 749

145 973

149 367

Engagements de financement

125 000

6 749

131 749

129 654

Engagements de garantie

14 224

0

14 224

19 713

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Engagements reçus

1 188 632

17 604 611

18 793 242

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

1 188 632

17 604 611

18 793 242

0

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Total

 

 

1 121 270

2 656 701

 

Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

21 935

3 087

-1 650

0

23 372

Droits au bail et fonds commerciaux

92

0

0

0

92

Logiciels

20 957

1 646

0

0

22 603

Autres

886

1 441

-1 650

0

677

Amortissements et dépréciations

-20 430

-719

0

0

-21 149

Droits au bail et fonds commerciaux

0

0

0

0

0

Logiciels

-20 430

-719

0

0

-21 149

Autres

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

1 505

2 368

-1 650

0

2 223

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

54 264

3 778

-2 746

6

55 302

Immobilisations corporelles d'exploitation

54 264

3 778

-2 746

6

55 302

Terrains

2 251

0

-26

78

2 303

Constructions

17 434

0

-237

698

17 895

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

34 579

3 778

-2 483

-770

35 104

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-30 347

-3 144

0

2 674

-31 571

Immobilisations corporelles d'exploitation

-30 347

-3 144

0

2 674

-31 571

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-9 187

-1 363

0

230

-10 320

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-21 160

-2 535

0

2 444

-21 251

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

23 917

634

-2 746

2 680

23 731

 

Une dépréciation de l’immeuble d’exploitation a été comptabilisée au 31 décembre à hauteur de 0,754 millions d’euros.

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

0

0

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

30 000

30 000

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

3

4

Total

30 003

30 004

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

134

0

159

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

5 375

0

5 375

Créances et dettes sociales et fiscales

32 628

21 426

42 770

19 240

Dépôts de garantie reçus et versés

18 032

78 449

3 630

74 585

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

867

7 423

699

7 516

Total

51 661

112 673

47 258

106 716

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

46 236

51 921

10 298

49 961

Produits à recevoir/Charges à payer

23 329

39 416

25 287

47 467

Valeurs à l'encaissement

0

0

0

0

Autres

56 420

3 929

33 863

4 363

Total

125 985

95 266

69 448

101 791

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Utilisations

Reprises

Changement de méthode

31/12/2014

Provisions pour risques de contrepartie

44 040

964

0

-39 041

0

5 963

Provisions pour engagements sociaux

6 666

1 713

-1 846

-1 301

970

6 202

Provisions pour PEL/CEL

210

2

0

-169

0

43

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

4 661

6 522

-1 303

-1 305

0

8 575

Autres

10 865

11 918

0

-13 191

0

9 592

Autres provisions pour risques

15 526

18 440

-1 303

-14 496

0

18 167

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Total

66 442

21 119

-3 149

-55 007

970

30 375

 

Le CDS Seven Up est échu en Juin 2014 donnant lieu à une reprise de provisions non utilisées de 24.2 millions d’euros.

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2014

Dépréciations sur créances sur la clientèle

52 678

66 769

-630

-63 324

55 493

Dépréciations sur autres créances

43 623

13 791

0

-15 014

42 400

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

96 301

80 560

-630

-78 338

97 893

Provisions sur engagements hors bilan

24 674

401

0

-24 698

377

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle

2 643

563

0

-241

2 965

Autres provisions

16 723

0

0

-14 102

2 621

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

44 040

964

0

-39 041

5 963

Total

140 341

81 524

-630

-117 379

103 856

 

Les prises de participation dans les GIE GNIFI et KONIAMBO, jusqu’alors comptabilisées en créances clientèle et provisionnées à 100 % en autres provisions pour risques et charges ont été reclassées en autres immobilisations financières et dépréciées à 100 % pour les montants respectifs de 5,8 et 7,3 millions d’euros.

 

3.11. Dettes subordonnées

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

979 000

864 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

310 996

310 996

Dépôts de garantie à caractère mutuel

917

917

Dettes rattachées

2 177

2 310

Total

1 293 090

1 178 223

 

Casden Banque Populaire a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes :

En milliers d'euros

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes a durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

250 016

 

 

 

 

 

 

 

 

192 016

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

35 000

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

23 000

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes a durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

60 980

 

 

 

 

 

 

 

 

30 490

EUR

19/05/1998

100,43 %

E3M

2,1

27/06/2008

 

INDETERMINEE

30 490

EUR

16/07/1998

100 %

E3M

2,14

16/07/2008

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

979 000

 

 

 

 

 

 

 

 

8 000

EUR

03/10/2005

100 %

E3M

0,3000

 

 

29/11/2015

20 000

EUR

12/12/2005

100 %

E3M

0,2750

 

 

05/01/2016

20 000

EUR

19/12/2005

100 %

E3M

0,4150

 

 

19/12/2015

17 000

EUR

23/05/2006

100 %

E3M

0,1800

 

 

22/07/2016

35 000

EUR

19/02/2007

100 %

E3M

0,1950

 

 

13/03/2017

40 000

EUR

25/06/2007

99,677 %

E3M

0,1550

 

 

10/07/2017

10 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

50 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

30 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

35 000

EUR

07/11/2007

100 %

E3M

0,1950

 

 

07/12/2017

39 000

EUR

28/12/2007

100 %

E3M

0,2950

 

 

29/01/2018

100 000

EUR

21/12/2010

100 %

E3M

1,7000

 

 

13/02/2019

100 000

EUR

27/12/2011

100 %

E3M

2,4000

 

 

13/02/2019

275 000

EUR

17/12/2013

100 %

E3M

2,5200

 

 

18/12/2023

100 000

EUR

27/06/2014

100 %

E3M

1,9400

 

 

27/06/2024

100 000

EUR

12/12/2014

100 %

E3M

2,0900

 

 

12/12/2024

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

917

EUR

 

 

 

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2014

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

484 009

97 906

-2 725

0

579 190

Fonds de Garantie Mutuel

8 883

383

-681

 

8 585

Fonds Réseau des BP

23 202

276

-2 044

 

21 434

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

451 924

97 247

 

 

549 171

Total

484 009

97 905

-2 725

0

579 190

 

Au 31 décembre 2014, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 21.4 millions d'euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire et 8.6 millions d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle.

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2012

392 190

233 690

196 630

11 340

833 850

Mouvements de l'exercice

-77 684

-233 146

-49 561

54 663

-305 728

Total au 31/12/2013

314 506

544

147 069

66 003

528 122

Variation de capital

-32 248

0

0

0

-32 248

Résultat de la période

0

0

0

15 173

15 173

Distribution de dividendes

0

0

0

-8 183

-8 183

Changement de méthode

0

0

-970

0

-970

Autres mouvements (1)

0

0

57 041

-57 820

-779

Total au 31/12/2014

282 258

544

203 140

15 173

501 115

 

À compter du 1er janvier 2014, Casden Banque Populaire applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires (cf Note 2.2).

Le capital social de Casden Banque Populaire s’élève à 282.26 millions d’euros et est composé de 33 206 817 parts sociales de nominal 8.50 euros détenues par les sociétaires. Les parts détenues par SGTI Filiale de Casden – structure de portage en miroir des sociétaires- ont fait l’objet d’un rachat par Casden en Juin 2014.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2014

Total des emplois

1 230 176

876 673

3 386 193

4 707 725

7 690

10 208 456

Effets publics et valeurs assimilées

521

0

19 968

30 000

0

50 489

Créances sur les établissements de crédit

748 006

130 000

430 019

275 000

0

1 583 025

Opérations avec la clientèle

475 451

746 673

2 873 513

4 385 825

0

8 481 462

Obligations et autres titres à revenu fixe

6 198

0

62 693

16 900

7 690

93 481

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

8 127 827

503 000

734 566

525 000

310 996

10 201 390

Dettes envers les établissements de crédit

3 120 537

475 000

221 020

50 000

0

3 866 557

Opérations avec la clientèle

5 004 194

0

7 547

0

0

5 011 741

Dettes représentées par un titre

3

0

30 000

0

0

30 003

Dettes subordonnées

3 094

28 000

476 000

475 000

310 996

1 293 090

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

125 000

115 000

En faveur de la clientèle

370 033

499 711

Ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres ouvertures de crédits confirmés

370 033

499 711

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

495 033

614 711

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

640 000

510 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

640 000

510 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

2 241

2 977

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

2 241

2 977

D'ordre de la clientèle

15 503 286

14 947 867

Cautions immobilières

0

0

Cautions administratives et fiscales

0

0

Autres cautions et avals donnés

15 468 799

14 864 165

Autres garanties données

34 487

83 702

Total des engagements de garantie donnés

15 505 527

14 950 844

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 200 003

5 101 279

Total des engagements de garantie reçus

1 200 003

5 101 279

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

1 315 346

0

255 242

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

1 857 480

17 604 725

1 320 054

114

Total

3 172 826

17 604 725

1 575 296

114

 

Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 3 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 255,2 millions d’euros au 31 décembre 2013,

— 1 857,5 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 286,6 millions d’euros au 31 décembre 2013.

— 1 132,4 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE EBCE Immo au 31/12/2014.

 

Les autres engagements concernent :

— Engagements donnés :

– Un engagement de refinancement accordé à BMF s’élevant à 125 millions d’euros au 31/12/2014 contre 115 millions d’euros au 31/12/2013.

– Une garantie accordée à la Société Générale au profit de la filiale Parnasse Finance pour un montant de 14 millions d’euros au 31/12/2014 comme au 31/12/2013.

— Engagements reçus :

– Un engagement de refinancement reçu de BPCE s’élevant à 640 millions d’euros au 31/12/2014 contre 510 millions d’euros au 31/12/2013.

– Un engagement de garantie reçu de Parnasse Garanties s’élevant à 17 605 millions d’euros au 31/12/2014.

Cette structure, créée en 2013, a reçu l’agrément de société d’assurance en avril 2014. Elle est destinée, dans le cadre d’un partenariat avec la MGEN, à garantir les crédits immobiliers délivrés par Casden Banque Populaire et MGEN qui répondent à certaines conditions d’éligibilité prédéfinies.

 

4.2 Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

2 480 138

0

2 480 138

-15 764

2 311 993

0

2 311 993

6 671

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

2 480 138

0

2 480 138

-15 764

2 311 993

0

2 311 993

6 671

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations fermes

2 480 138

0

2 480 138

-15 764

2 311 993

0

2 311 993

6 671

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

 

Opérations de gré à gré

550 000

0

550 000

-6 511

450 000

0

450 000

-3 263

Options de taux d'intérêt

550 000

0

550 000

-6 511

450 000

0

450 000

-3 263

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

550 000

0

550 000

-6 511

450 000

0

450 000

-3 263

Total instruments financiers et change à terme

3 030 138

0

3 030 138

-22 275

2 761 993

0

2 761 993

3 408

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Casden Banque Populairesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

743 616

1 736 522

0

0

2 480 138

683 616

1 628 377

0

0

2 311 993

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

743 616

1 736 522

0

0

2 480 138

683 616

1 628 377

0

0

2 311 993

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autre contrats à terme de tx d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

550 000

0

0

550 000

0

450 000

0

0

450 000

Options de taux d'intérêt

0

550 000

0

0

550 000

0

450 000

0

0

450 000

Total

743 616

2 286 522

0

0

3 030 138

683 616

2 078 377

0

0

2 761 993

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2014

Opérations fermes

538 548

1 248 974

692 616

2 480 138

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

538 548

1 248 974

692 616

2 480 138

Opérations conditionnelles

0

550 000

0

550 000

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

550 000

0

550 000

Total

538 548

1 798 974

692 616

3 030 138

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Casden Banque Populaire n’effectue pas d’opérations en devises.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

41 114

-142 531

-101 417

42 143

-154 058

-111 915

Opérations avec la clientèle

317 789

-28 886

288 903

333 156

-39 190

293 966

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 796

-1 338

2 458

2 980

-137

2 843

Dettes subordonnées

1 893

-21 312

-19 419

1 820

-12 931

-11 111

Autres

8 163

-13 114

-4 951

9 627

-29 015

-19 388

Total

372 755

-207 181

165 574

389 726

-235 331

154 395

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

274

693

Participations et autres titres détenus à long terme

16 217

7 483

Parts dans les entreprises liées

0

0

Total

16 491

8 176

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-2 282

-2 282

0

-2 199

-2 199

Opérations avec la clientèle

17 201

-2

17 199

16 494

-3

16 491

Opérations sur titres

0

0

0

0

0

0

Moyens de paiement

31

-38

-7

149

-110

39

Opérations de change

0

0

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

16 627

-10 777

5 850

15 795

-5 325

10 470

Prestations de services financiers

1 157

0

1 157

1 271

0

1 271

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

35 016

-13 099

21 917

33 709

-7 637

26 072

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — Casden Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation.

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

536

0

536

6 902

0

6 902

Dotations

-61

0

-61

-478

0

-478

Reprises

597

0

597

7 380

0

7 380

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

536

0

536

6 902

0

6 902

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Refacturations de charges et produits bancaires

0

-3 851

-3 851

0

-4 285

-4 285

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

277

-621

-344

701

-246

455

Total

277

-4 472

-4 195

701

-4 531

-3 830

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-21 137

-20 596

Charges de retraite et assimilées (1)

-3 409

-3 370

Autres charges sociales

-7 282

-10 116

Intéressement des salariés

-1 705

-2 420

Participation des salariés

-2 457

-3 204

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 012

-4 667

Total des frais de personnel

-39 002

-44 373

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-6 170

-5 998

Autres charges générales d'exploitation

-37 915

-44 139

Total des autres charges d'exploitation

-44 085

-50 137

Total

-83 087

-94 510

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 144 cadres et 346 non cadres, soit un total de 490 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-66 388

62 785

-579

619

-3 563

-64 416

56 038

-417

265

-8 530

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-401

24 698

0

0

24 297

-30 092

34 947

0

0

4 855

Provisions pour risque clientèle

-563

1 266

0

0

703

-968

1 326

0

0

358

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

-67 352

88 749

-579

619

21 437

-95 476

92 311

-417

265

-3 317

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

686

0

-753

-67

-14 475

0

0

-14 475

Dotations

-13 731

0

-753

-14 484

-22 128

0

0

-22 128

Reprises

14 417

0

0

14 417

7 653

0

0

7 653

Résultat de cession

13 077

0

732

13 809

4 075

0

256

4 331

Total

13 763

0

-21

13 742

-10 400

0

256

-10 144

 

5.11. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits exceptionnels

127

48

Régularisation TVA

52

48

Divers

75

 

Charges exceptionnelles

0

-177

Pénalités s/ redressements fiscaux

 

-176

Divers

 

-1

 

5.12. Impôt sur les bénéfices.

5.12.1. Détail des impôts sur le résultat 2014. — La Casden Banque Populaire est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

En milliers d'euros

Bases imposables aux taux de

33,33 %

15,00%

Au titre du résultat courant

88 304

 

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

88 304

 

Imputations des déficits

0

 

Bases imposables

88 304

 

Base Effet intégration fiscale

-2 910

-1 110

IS de base Casden

-28 464

-167

+ Contributions 3,3%

-914

-5

+ Majoration de 10,70% (loi de Finances rectificative 2012)

-3 046

-18

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

9 074

0

Impôt comptabilisé

-23 350

-190

Impôt des territoires Outre Mer

-4 935

 

Taxe sur les distributions

-217

 

Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés

-8 851

 

Provisions pour impôts divers

-1 561

 

Total

-38 914

-190

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 1,4 millions d’euros, celle relative au crédit d’impôt PTZ+ à 6 millions d’euros et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 0,85 millions d’euros

 

Note 6. – Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, Casden Banque Populaire établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2014 aux organes de direction s’élèvent à 824 milliers d’euros.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2014, Casden Banque Populaire n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

Tableau financier des 5 derniers exercices en €

 

Natures des indications

2010

2011

2012

2013

2014

I.- situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

A) CAPITAL SOCIAL

392 190 000

392 190 000

392 190 000

314 506 418

282 257 945

B1) NOMBRE DE PARTS SOCIALES

36 912 000

36 912 000

36 912 000

37 000 755

33 206 817

B2) NOMBRE DE CERTIFICATS D'INVESTISSEMENT

9 228 000

9 228 000

9 228 000

0

0

C) NOMBRE D'OBLIGATIONS CONVERTIBLES EN ACTIONS

0

0

0

0

0

II.- résultat global des opérations effectives :

 

 

 

 

 

A) CHIFFRE D'AFFAIRES HT

461 744 544

476 326 243

458 739 863

432 376 554

424 121 160

B) RÉSULTAT AVANT IMPOTS/DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS et PROVISIONS

82 222 368

100 971 171

72 637 080

95 227 290

113 938 458

C) IMPOTS SUR LES BENEFICES

46 665 846

34 211 874

47 981 952

30 893 426

39 104 444

D) RÉSULTAT APRES IMPOTS/ DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS et PROVISIONS (1)

28 601 224

14 278 161

11 339 776

66 002 912

15 173 001

E1) INTERETS DISTRIBUES AUX SOCIETAIRES

9 990 606

9 991 030

8 672 208

8 183 298

5 525 216

E2) REMUNERATION DES CERTIFICATS D'INVESTISSEMENT (2)

5 693 676

2 510 016

2 177 808

 

 

III.- résultat des opérations réduit à une seule part de capital (3) :

 

 

 

 

 

A) RÉSULTAT APRES IMPOTS MAIS AVANT DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS et PROVISIONS

0,77

1,45

0,53

1,74

2,25

B) RÉSULTAT APRES IMPOTS/DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS et PROVISIONS

0,62

0,31

0,25

1,78

0,46

C1) INTERET AUX PARTS SOCIALES

0,272

0,272

0,236

0,223

0,161

C2) REMUNERATION DES CERTIFICATS D'INVESTISSEMENT

0,617

0,272

0,236

 

 

IV.- personnel :

 

 

 

 

 

A) NOMBRE MOYEN DE SALARIES (4)

473

484

482

489

490

B) MONTANT DE LA MASSE SALARIALE

18 719 080

19 821 036

19 938 217

21 096 428

21 726 521

C) MONTANT DES SOMMES VERSÉES AU TITRE DES AVANTAGES SOCIAUX

2 798 985

2 928 404

3 163 753

3 246 402

3 238 421

(1) : le résultat indiqué ici s'entend après dotation/reprise de provision pour risques bancaires généraux

2010 = 30 500 000

2011 = - 20 717 718,52

2012 = 90 725 881

2013 = -15 328 591,76

2014 = 95 180 363,51

(2) 2013 : revenu distribué au sens fiscal de l’opération YANNE

(3) reprend le nombre de parts sociales et de certificats d'investissement

(4) Nouvel indicateur "effectif ETP moyen mensuel" à partir de 2014; l'antériorité a été retraitée pour permettre la comparabilité des données

 

 

 

 

 

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à 1'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la CASDEN BANQUE POPUAIRE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l'annexe qui expose les effets de la première application des dispositions de la recommandation de l'Autorité des normes comptables no 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Dépréciations et provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : La société comptabilise des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 2.3.2, 2.3.8, 3.2.1, 3.10.2 et 5.9 de l'annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture à l'actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme détenus par votre banque sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.4 et 3.4.1 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers dont ceux assimilés à des garanties financières : Votre banque détient des positions sur titres et instruments financiers dont certains assimilés à des garanties financières. Les notes 2.3.4, 2.3.8 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers dont ceux assimilés à des garanties financières. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions.

— Autres provisions : La société constitue des provisions pour couvrir les risques et les litiges générés par son activité (notes 2.3.8 et 3.10.1 de l'annexe). Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de ces provisions, ainsi que les principales hypothèses utilisées.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 17 avril 2015.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE au 31 décembre 2014.

I. — Bilan consolidé

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

5.1

18 499

168 346

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

212 535

202 552

Instruments dérivés de couverture

5.3

8 264

9 331

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 494 889

1 482 553

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

1 147 981

825 483

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

8 840 123

8 749 967

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

9 492

8 194

Actifs d'impôts différés

5.9

62 858

74 109

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

150 319

100 644

Actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Participation aux bénéfices différée

5.12

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.13

56 618

0

Immeubles de placement

5.14

19

20

Immobilisations corporelles

5.15

23 796

25 672

Immobilisations incorporelles

5.15

3 039

3 292

Ecarts d'acquisition

5.16

0

0

Total de l'actif

 

12 028 432

11 650 163

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

210 986

208 018

Instruments dérivés de couverture

5.3

32 442

30 523

Dettes envers les établissements de crédit

5.17.1

3 830 499

3 876 407

Dettes envers la clientèle

5.17.2

4 985 256

4 757 507

Dettes représentées par un titre

5.18

30 003

30 004

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

3 242

1 708

Passifs d'impôts différés

5.9

50 020

51 292

Comptes de régularisation et passifs divers

5.19

127 663

142 150

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.20

35 018

23 792

Dettes subordonnées

5.21

1 100 373

985 449

Capitaux propres

 

1 622 930

1 543 313

Capitaux propres part du groupe

 

1 587 911

1 502 530

Capital et primes liées

 

282 802

281 785

Réserves consolidées

 

1 090 047

1 026 450

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

118 682

123 432

Résultat de la période

 

96 380

70 863

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

35 019

40 783

Total du passif

 

12 028 432

11 650 163

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE.

 

II. — Compte de résultat consolidé

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

6.1

369 206

394 771

Intérêts et charges assimilées

6.1

-182 410

-208 779

Commissions (produits)

6.2

34 684

33 140

Commissions (charges)

6.2

-7 287

-3 216

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

16 915

2 146

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

24 457

18 631

Produits des autres activités

6.5

583

3 128

Charges des autres activités

6.5

-13 969

-15 750

Produit net bancaire

 

242 179

224 071

Charges générales d'exploitation

6.6

-88 025

-102 206

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-7 276

-4 204

Résultat brut d'exploitation

 

146 878

117 661

Coût du risque

6.7

-1 524

-10 391

Résultat d'exploitation

 

145 354

107 270

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

2 121

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

732

256

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

148 207

107 526

Impôts sur le résultat

6.11

-50 833

-35 894

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

97 374

71 632

Participations ne donnant pas le contrôle

 

-994

-769

Résultat net part du groupe

 

96 380

70 863

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE.

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

97 374

71 632

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-1 440

598

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

496

-205

Eléments non recyclables en résultat

-944

393

Ecarts de conversion

0

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

6 634

-10 661

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-11 431

34 837

Impôts

698

-9 601

Eléments recyclables en résultat

-4 099

14 575

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

353

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-4 690

14 968

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

92 684

86 600

Part du groupe

91 631

85 837

Participations ne donnant pas le contrôle

1 053

763

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE.

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Totalcapitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2013

353 732

233 690

1 085 088

0

-1 093

130 931

-21 380

0

1 780 968

45 325

1 826 293

Distribution

 

 

-9 607

 

 

 

 

 

-9 607

 

-9 607

Augmentation de capital

5 947

 

0

 

 

 

 

 

5 947

 

5 947

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

393

-8 263

22 844

 

14 974

-6

14 968

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

70 863

70 863

769

71 632

Autres variations

-78 438

-233 146

-49 031

 

 

 

 

 

-360 615

-5 305

-365 920

 

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2013

281 241

544

1 026 450

0

-700

122 668

1 464

70 863

1 502 530

40 783

1 543 313

Affectation du résultat de l'exercice 2013

 

 

70 863

 

 

 

 

-70 863

 

 

 

Impact des normes IFRS10 et IFRS11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2014

281 241

544

1 097 313

0

-700

122 668

1 464

0

1 502 530

40 783

1 543 313

Distribution

 

 

-7 257

 

 

 

 

 

-7 257

 

-7 257

Augmentation de capital

1 017

 

 

 

 

 

 

 

1 017

 

1 017

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-945

3 690

-7 495

 

-4 750

57

-4 693

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

96 380

96 380

994

97 374

Autres variations

 

 

-9

 

 

 

 

 

-9

-6 815

-6 824

Capitaux propres au 31 décembre 2014

282 258

544

1 090 047

0

-1 645

126 358

-6 031

96 380

1 587 911

35 019

1 622 930

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

148 207

107 526

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

5 011

4 205

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions provisions techniques d'assurance)

-170 408

7 427

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-2 121

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-19 159

-3 739

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

-30 094

16 200

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-216 771

24 093

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-299 230

-326 360

Flux liés aux opérations avec la clientèle

136 886

207 565

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-36 097

122 435

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

94 170

2 780

Impôts versés

-36 959

-49 154

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-141 230

-42 734

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-209 794

88 885

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

28 947

129 494

Flux liés aux immeubles de placement

0

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 416

-5 780

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

24 531

123 714

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-46 316

-373 497

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

114 924

275 206

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

68 608

-98 291

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-116 655

114 308

Caisse et banques centrales

168 346

17 354

Caisse et banques centrales (actif)

168 346

17 354

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-14 029

22 655

Comptes ordinaires débiteurs

44 113

78 504

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-58 142

-55 849

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

154 317

40 009

Caisse et banques centrales

18 499

168 346

Caisse et banques centrales (actif)

18 499

168 346

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

19 163

-14 029

Comptes ordinaires débiteurs

43 050

44 113

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-23 887

-58 142

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

37 662

154 317

Variation de la trésorerie nette

-116 655

114 308

 

VI. — Annexe aux états financiers du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Évènements significatifs :

— Augmentation de la participation au capital de Parnasse Garanties : La société Parnasse Garanties, créée en partenariat avec MGEN, en 2013, a fait l’objet d’un agrément en tant que société d’assurance en avril 2014 (publication au JO du 29/04/2014) pour pratiquer en France les opérations correspondant à la branche 15 (Caution) mentionnée à l'article R. 321-1 du code des assurances.

Elle a fait l’objet, en février 2014, d’une augmentation de capital à laquelle Casden a souscrit à hauteur de 18,4 millions d’euros portant sa participation à 54,1 millions d’euros.

Le pacte d’actionnaire conclu entre Casden Banque Populaire et MGEN qualifie le contrôle exercé par Casden Banque Populaire de contrôle conjoint qui se traduit par une prise en compte de Parnasse Garantie, dans les comptes consolidés du groupe Casden Banque Populaire, par Mise en Equivalence.

 

— Exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (Comprehensive Assessment) : confirmation de la solidité financière du groupe BPCE : La Banque centrale européenne (BCE) a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (Asset Quality Review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite est un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro.

La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité (- 29 pb1) et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable ; il fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 de référence à 10,0 % fin 2013. Projeté par la BCE à fin 2016, ce ratio s’établit à 7,0 % dans le scénario de stress adverse2, soit une marge confortable de 150 pb2 par rapport au seuil de 5,5 % fixé par la BCE et l’ABE. Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère ayant des effets majeurs sur l’économie française, avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier (28 % sur 3 ans).

 

— Opération de titrisation interne au groupe BPCE : Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.4. Évènements postérieurs à la clôture. — Néant

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :

http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2014 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014, et plus particulièrement :

— Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités »

La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois.

Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3

En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe CASDEN dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3.

La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels »

— Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers »

La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers.

Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

— Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture »

La Commission européenne a adopté le 19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du groupe.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le Groupe CASDEN n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 «provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique.

Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint.

Le Groupe CASDEN appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du 1er janvier 2015. Son application au 1er janvier 2014 n’aurait pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Pour cette taxe, l’impact sur le résultat 2014 est également non significatif.

 

2.3. Première application des normes IFRS 10, IFRS 11 ET IFRS 12. — Cette note récapitule les impacts de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2013 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2013.

La norme IFRS 10 remplace la norme IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour la partie relative aux états financiers consolidés et l’interprétation SIC 12 « Consolidation - Entités ad hoc. Elle définit un modèle unique de contrôle applicable à l’ensemble des entités qu’il s’agisse ou non d’entités structurées. Le contrôle d’une entité doit désormais être analysé au travers de trois critères cumulatifs : le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, l’exposition aux rendements variables de l’entité et le pouvoir d’influencer les rendements variables obtenus de l’entité.

La norme IFRS 11 se substitue à la norme IAS 31 « Participations dans les coentreprises » et SIC 13 « Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des co-entrepreneurs ». Elle fonde la comptabilisation des partenariats sur leur substance, rendant ainsi nécessaire l’analyse des droits et obligations de l’accord conjoint.

L’application de ces nouvelles normes n’a aucun impact sur le bilan, le compte de résultat consolidé, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et sur le tableau de flux de trésorerie.

 

Le groupe a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12.

La note 3.3 sur les règles de consolidation précise, lorsqu’il existe, le cas d’entités consolidées dont la date de clôture des comptes est différente de l’entité consolidante.

De même, les notes 16 sur le périmètre de consolidation et 5.13 sur les participations dans les entreprises mises en équivalence ont été amendées et complétées en application de la norme IFRS 12.

De nouvelles notes sont intégrées au titre des participations ne donnant pas le contrôle (note 5.24) et au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (note 17).

 

2.4. Recours a des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le directoire du 13 février 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 22 mai 2015.

 

 

 

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE est constituée de la Casden et de 5 filiales.

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe CASDEN figure en note 16 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe CASDEN sont consolidées par intégration globale.

 

— Définition du contrôle : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

— Cas particulier des entités structurées : Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

Avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, le groupe possédait le contrôle exclusif lorsqu’il était en mesure de diriger les politiques opérationnelle et financière d’une entité afin de tirer avantage de ses activités. Cette définition s'appliquait à toutes les entités, à l'exception des entités ad hoc pour lesquelles l'interprétation SIC 12 introduisait des indicateurs de contrôle. L'appréciation du contrôle était fondée sur les droits de vote selon IAS 27, tandis que SIC 12 accordait une grande importance aux droits à la majorité des avantages économiques et aux expositions à la majorité des risques relatifs à l’entité ad hoc.

 

— Méthode de l’intégration globale : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

— Exclusion du périmètre de consolidation : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 16.5.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises

 

— Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

— Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

— Exception à la méthode de mise en équivalence : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

— Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

— Mode de comptabilisation des activités conjointes : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution n’a pas généré d’impact significatif sur les comptes du groupe.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) :

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE,

– certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Cas particuliers :

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 835 087 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des autres crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers :

Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles ( notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Operations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

4.9. Operations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Paiements fondes sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

La charge supportée par le groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.13. Activités de promotion immobilière. — Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services.

Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture.

Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables.

Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats :

— l’acquisition des terrains ;

— les travaux d’aménagement et de construction ;

— les taxes d’urbanisme ;

— les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ;

— les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ;

— les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.) ;

— les frais financiers affectés aux opérations.

Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.

Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice.

Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées.

 

 

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Caisses

0

0

Banques centrales

18 499

168 346

Total caisses, banques centrales

18 499

168 346

 

5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

7 691

7 691

0

14 026

14 026

Titres à revenu fixe

0

7 691

7 691

0

14 026

14 026

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

204 844

 

204 844

188 526

 

188 526

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

204 844

7 691

212 535

188 526

14 026

202 552

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

 

7 691

7 691

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Prêts et opérations de pension

 

 

 

 

Total au 31/12/2014

 

 

7 691

7 691

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 210 986 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (208 018 milliers d’euros au 31 décembre 2013), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

849 138

204 844

204 113

990 993

188 152

179 881

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

849 138

204 844

204 113

990 993

188 152

179 881

Instruments de taux

550 000

0

6 873

450 000

374

3 963

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

550 000

0

6 873

450 000

374

3 963

Dérivés de crédit

0

0

0

50 000

0

24 174

Total des instruments dérivés de transaction

1 399 138

204 844

210 986

1 490 993

188 526

208 018

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

172 000

8 264

9 008

378 833

9 171

8 776

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

172 000

8 264

9 008

378 833

9 171

8 776

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

172 000

8 264

9 008

378 833

9 171

8 776

Instruments de taux

1 750 000

 

22 828

1 282 000

85

16 326

Instruments de change

60 954

 

606

55 008

75

5 421

Opérations fermes

1 810 954

 

23 434

1 337 008

160

21 747

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

1 810 954

 

23 434

1 337 008

160

21 747

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

1 982 954

8 264

32 442

1 715 841

9 331

30 523

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

58 057

32 965

Obligations et autres titres à revenu fixe

240 124

253 032

Titres dépréciés

0

23

Titres à revenu fixe

298 181

286 020

Actions et autres titres à revenu variable

1 219 448

1 221 008

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 517 629

1 507 028

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

-23

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-22 740

-24 452

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 494 889

1 482 553

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

149 316

142 762

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

204 844

0

204 844

0

188 526

0

188 526

Dérivés de taux

0

204 844

0

204 844

0

188 526

0

188 526

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

204 844

0

204 844

0

188 526

0

188 526

Titres

0

0

7 691

7 691

0

6 335

7 691

14 026

Titres à revenu fixe

0

0

7 691

7 691

0

6 335

7 691

14 026

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

7 691

7 691

0

6 335

7 691

14 026

Dérivés de taux

0

8 264

0

8 264

0

9 256

0

9 256

Dérivés de change

0

0

0

0

0

75

0

75

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

8 264

0

8 264

0

9 331

0

9 331

Titres de participation

0

61 863

987 491

1 049 354

0

60 363

1 025 526

1 085 889

Autres titres

167 989

187 043

90 503

445 535

72 984

213 697

109 982

396 663

Titres à revenu fixe

131 705

109 986

56 490

298 181

72 183

141 590

72 223

285 996

Titres à revenu variable

36 284

77 057

34 013

147 354

801

72 107

37 759

110 667

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

167 989

248 906

1 077 994

1 494 889

72 984

274 060

1 135 508

1 482 552

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

210 986

0

210 986

0

183 844

24 174

208 018

Dérivés de taux

0

210 986

0

210 986

0

183 844

0

183 844

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

24 174

24 174

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

210 986

0

210 986

0

183 844

24 174

208 018

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

31 836

0

31 836

0

25 102

0

25 102

Dérivés de change

0

606

0

606

0

5 421

0

5 421

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

32 442

0

32 442

0

30 523

0

30 523

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2014

Au compte de résultat

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

en capitaux propres

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

7 691

 

 

 

 

 

 

 

 

7 691

Titres à revenu fixe

7 691

 

 

 

 

 

 

 

 

7 691

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 691

 

 

 

 

 

 

 

 

7 691

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

1 025 524

 

 

-2 288

 

 

-35 745

 

 

987 491

Autres titres

109 984

-59

374

-649

5 000

-24 147

 

 

 

90 503

Titres à revenu fixe

72 225

-59

 

454

 

-16 130

 

 

 

56 490

Titres à revenu variable

37 759

 

374

-1 103

5 000

-8 017

 

 

 

34 013

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 135 508

-59

374

-2 937

5 000

-24 147

-35 745

 

 

1 077 994

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

24 174

 

-24 174

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

24 174

 

-24 174

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

24 174

 

-24 174

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2014, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations.

Au cours de l’exercice, 24 489 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont -59 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2014.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Aucun transfert.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5 278 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 620 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 21 376 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 20 099 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres".

Le groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE n’a pas d’instrument significatif évalué OU (d’autre instrument significatif évalué) à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêt et créances sur les établissements de crédit

1 147 981

825 483

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 147 981

825 483

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

43 050

44 116

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

1 104 931

781 367

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

0

0

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

1 147 981

825 483

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 108 317 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (788 618 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

8 946 351

8 930 258

Dépréciations individuelles

-103 219

-177 513

Dépréciations sur base de portefeuilles

-3 009

-2 778

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 840 123

8 749 967

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

13 291

14 959

Prêts à la clientèle financière

10 035

10 035

Crédits de trésorerie

1 089 440

1 105 347

Crédits à l'équipement

193

259

Crédits au logement

7 620 285

7 466 526

Crédits à l'exportation

0

0

Opérations de pension

0

0

Opérations de location financement

0

36 222

Autres crédits

14 418

23 543

Prêts subordonnés

7 490

7 489

Autres concours à la clientèle

8 741 861

8 649 421

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

191 199

265 878

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

8 946 351

8 930 258

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Néant.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Aucun reclassement effectué en 2014.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plus-values latentes sur OPCVM

24 130

23 591

GIE fiscaux

2 498

2 498

Provisions pour passifs sociaux

1 545

1 809

Provisions pour activité d'épargne-logement

16

73

Provisions sur base de portefeuilles

9 586

15 417

Autres provisions non déductibles

3 613

16 462

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-19 490

-20 775

Autres sources de différences temporelles

24 611

17 704

Impôts différés liés aux décalages temporels

46 509

56 779

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-33 671

-33 962

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

12 838

22 817

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

62 858

74 109

Au passif du bilan

-50 020

-51 292

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

0

0

Charges constatées d'avance

36 511

1 320

Produits à recevoir

11 934

11 691

Autres comptes de régularisation

58 750

38 348

Comptes de régularisation - actif

107 195

51 359

Dépôts de garantie versés

13 300

2 050

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

29 824

47 235

Actifs divers

43 124

49 285

Total des comptes de régularisation et actifs divers

150 319

100 644

 

Les Banques Populaires ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis.

Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe Casden Banque Populaire a ainsi versé 13 300 milliers d’euros à Natixis, générant une augmentation du poste« Comptes de régularisation et actifs divers »

 

5.11. Actifs non courants destines à être cédés et dettes liées. — Néant

 

5.12. Participation aux bénéfices différée. — Néant

 

5.13. Participations dans les entreprises mises en équivalence :

5.13.1. Partenariats et autres entreprises associées. — Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et entreprises associées suivantes :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Parnasse garanties

56 618

0

Sociétés financières

56 618

0

Sociétés non financières

0

0

Total participation dans les entreprises mises en équivalence

56 618

0

 

5.13.2. Données financières des principaux partenariats et entreprises associées. — Les données financières résumées des coentreprises et/ou des entreprises sous influence notable significatives sont les suivantes

Il est établi sur la base des dernières données disponibles publiées par les entités concernées

 

(En milliers d'euros)

Coentreprise

PARNASSE GARANTIES

Méthode d'évaluation

MEE

Dividendes reçus

 

Principaux agrégats

 

Total actif

112 800

Total dettes

1 787

Compte de résultat

 

Résultat d'exploitation ou PNB

4 022

Impôt sur le résultat

-1 343

Résultat net (a)

2 679

Rapprochement avec la valeur au bilan des entreprises mises en équivalence

 

Capitaux propres des entreprises mises en équivalence

70 309

Pourcentage de détention

80 %

Quote-part du groupe dans les capitaux propres dans les entreprises mises en équivalence

56 247

Goodwill

 

Autres

371

Participation dans les entreprises mises en équivalence

56 618

 

(En milliers d'euros)

Coentreprise

PARNASSE GARANTIES

Valeur comptable de la participation mise en équivalence

56 618

Montant global des quotes-part dans :

 

Résultat net (a)

2 121

Gains et pertes comptabilisées en capitaux propres (b)

353

Participation dans les entreprises mises en équivalence

56 618

 

Par ailleurs, les engagements de financement et engagements de garantie reçus par le groupe de la part de la coentreprise s’élèvent à 17 604 611 milliers d’euros au 31 décembre 2014. (cf extrait annexe 10.1b)

 

5.13.3. Nature et étendue des restrictions importantes. — Le groupe n’a pas été confronté à des restrictions importantes associées aux intérêts détenus dans les entreprises associées et coentreprises.

 

5.14. Immeubles de placement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

Immeubles comptabilisés au coût historique

45

-26

19

45

-25

20

Total des immeubles de placement

45

-26

19

45

-25

20

 

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2 est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.15. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

24 013

-14 649

9 364

23 500

-11 969

11 531

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

42 319

-27 887

14 432

41 794

-27 653

14 141

Total des immobilisations corporelles

66 332

-42 536

23 796

65 294

-39 622

25 672

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

92

0

92

92

0

92

Logiciels

25 511

-23 240

2 271

23 865

-21 551

2 314

Autres immobilisations incorporelles

981

-305

676

1 191

-305

886

Total des immobilisations incorporelles

26 584

-23 545

3 039

25 148

-21 856

3 292

 

Signature d’une promesse de vente en état futur d’achèvement du futur siège social. — Casden BP et Les Nouveaux Constructeurs Entreprise ont signé, en novembre 2014, une promesse de vente en état futur d’achèvement du nouveau siège social situé à Champs sur Marne et prévu pour une livraison 2ème semestre 2017 : projet SOLARIS.

 

5.16. Écarts d’acquisition. — Néant

 

5.17. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.17.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

23 887

58 142

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

1

4

Dettes à vue envers les établissements de crédit

23 888

58 146

Emprunts et comptes à terme

3 783 623

3 793 499

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

22 988

24 762

Dettes à terme envers les établissements de crédit

3 806 611

3 818 261

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 830 499

3 876 407

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 320 377milliers d’euros au 31 décembre 2014 (3 312 436 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.17.2. Dettes envers la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

76 529

53 233

Livret A

0

0

Plans et comptes épargne-logement

1 884

2 017

Autres comptes d'épargne à régime spécial

4 827 524

4 590 843

Dettes rattachées

18 859

25 347

Comptes d'épargne à régime spécial

4 848 267

4 618 207

Comptes et emprunts à vue

39 725

35 218

Comptes et emprunts à terme

20 492

50 015

Dettes rattachées

243

834

Autres comptes de la clientèle

60 460

86 067

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

4 985 256

4 757 507

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.18. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

30 000

30 000

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

30 000

30 000

Dettes rattachées

3

4

Total des dettes représentées par un titre

30 003

30 004

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.19. Comptes de régularisation et passifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

0

0

Produits constatés d'avance

8 836

8 602

Charges à payer

28 516

27 548

Autres comptes de régularisation créditeurs

51 703

54 612

Comptes de régularisation - passif

89 055

90 762

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

14 332

11 439

Dépôts de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers

24 276

39 949

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

38 608

51 388

Total des comptes de régularisation et passifs divers

127 663

142 150

 

Les Banques Populaires ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis.

 

5.20. Provisions

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

7 637

1 713

-1 847

-1 301

1 436

7 638

Provisions pour activité d'épargne-logement

210

2

0

-169

0

43

Provisions pour engagements hors bilan

3 688

127

0

-1 082

0

2 733

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

12 021

14 707

0

-13 836

-99

12 793

Autres (2)

236

48 044

0

-36 568

99

11 811

Autres provisions

16 155

62 880

0

-51 655

0

27 380

Total des provisions

23 792

64 593

-1 847

-52 956

1 436

35 018

 

5.21. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

979 000

864 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

118 980

Dépôts de garantie à caractère mutuel

917

917

Dettes subordonnées et assimilés

1 098 897

983 897

Dettes rattachées

1 476

1 552

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

1 100 373

985 449

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14.

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme

Les dettes subordonnées à durée indéterminée comprennent pour l’essentiel des titres et emprunts

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la BPCE, la BP OCCITANE, LA BRED, LA BP PROVENCE ET CORSE, LA BP VAL DE FRANCE, LA BP BOURGOGNE FRANCHE COMTE, LA MGEN

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Émission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

864 000

200 000

-85 000

 

979 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

 

 

 

118 980

Dépôts de garantie à caractère mutuel

917

 

 

 

917

Dettes rattachées

1 552

 

 

-76

1 476

Réévaluation de la composante couverte

 

 

 

 

 

Total

985 449

200 000

-85 000

-76

1 100 373

 

5.22. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis

5.22.1. Parts sociales :

 

En euros

31/12/2014

31/12/2013

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

33 087 237

8,5

281 241 515

32 387 539

8,5

275 294 082

Augmentation de capital

119 578

8,5

1 016 413

699 698

8,5

5 947 433

Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

Valeur à la clôture

33 206 815

 

282 257 928

33 087 237

 

281 241 515

 

5.23. Participations ne donnant pas le contrôle. — Le montant des participations ne donnant pas le contrôle, considéré comme non significatif, représente 35 019 milliers d’euros.

 

5.24. Variation des gains et pertes directement comptabilises en capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-1 440

598

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

496

-205

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

6 634

-10 661

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

15 565

-10 485

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

-8 931

-176

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-11 431

34 837

Impôts

698

-9 601

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

353

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-4 690

14 968

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-1 440

496

-944

598

-205

393

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

6 634

-3 238

3 396

-10 661

2 393

-8 268

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-11 431

3 936

-7 495

34 837

-11 994

22 843

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

353

0

0

0

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

 

-4 690

 

 

14 968

Part du groupe

 

 

-4 749

 

 

14 974

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

59

 

 

-6

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimiles. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

334 251

-28 922

305 329

350 155

-39 207

310 948

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

334 084

-708

333 376

350 190

-1 197

348 993

Prêts et comptes à terme à régime spécial

167

-28 214

-28 047

-35

-38 010

-38 045

Prêts et créances avec les établissements de crédit

8 925

-115 763

-106 838

5 492

-123 190

-117 698

Opérations de location-financement

11 128

0

11 128

19 991

0

19 991

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

0

-18 232

-18 232

0

-9 872

-9 872

Instruments dérivés de couverture

6 809

-19 493

-12 684

8 165

-36 510

-28 345

Actifs financiers disponibles à la vente

6 223

0

6 223

10 572

0

10 572

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

262

0

262

-246

0

-246

Autres produits et charges d'intérêts

1 608

0

1 608

642

0

642

Total des produits et charges d'intérêts

369 206

-182 410

186 796

394 771

-208 779

185 992

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-2 282

-2 282

0

-2 199

-2 199

Opérations avec la clientèle

27

-2

25

41

-3

38

Prestation de services financiers

51

-2

49

56

-2

54

Vente de produits d'assurance vie

17 279

0

17 279

16 575

0

16 575

Moyens de paiement

13

-38

-25

131

-110

21

Opérations sur titres

1 054

0

1 054

1 167

-1

1 166

Activités de fiducie

36

0

36

40

0

40

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

16 224

-4 963

11 261

15 130

-901

14 229

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total des commissions

34 684

-7 287

27 397

33 140

-3 216

29 924

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

16 213

-2 541

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

293

226

Résultats sur opérations de couverture

409

474

Inefficacité de la couverture de juste valeur

33

5

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

376

469

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

0

3 987

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

16 915

2 146

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

378

3 858

Dividendes reçus

24 079

14 825

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

-52

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente

24 457

18 631

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2014

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-1

-1

0

-1

-1

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Charges refacturées et produits rétrocédés

160

0

160

40

0

40

Autres produits et charges divers d'exploitation

423

-13 656

-13 233

3 077

-15 749

-12 672

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

-312

-312

11

0

11

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

583

-13 968

-13 385

3 128

-15 749

-12 621

Total des produits et charges des autres activités

583

-13 969

-13 386

3 128

-15 750

-12 622

 

Les principaux reclassements portent sur l’imputation des frais généraux par nature alors qu’ils sont imputés par destination dans le format assurance.

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-41 013

-46 166

Impôts et taxes

-6 379

-7 076

Services extérieurs

-40 633

-48 964

Autres frais administratifs

-47 012

-56 040

Total des charges générales d'exploitation

-88 025

-102 206

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Cout du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

3 364

-9 082

Récupérations sur créances amorties

644

266

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-5 532

-1 575

Total coût du risque

-1 524

-10 391

 

Coût du risque de la période par nature d'actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-4 057

17 936

Autres actifs financiers

2 533

-28 327

Total coût du risque

-1 524

-10 391

 

6.8. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Parnasse garanties

2 121

 

Sociétés financières

2 121

0

Sociétés non financières

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

2 121

0

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

732

256

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

732

256

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Non concerné

 

6.11. Impôts sur le résultat.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-39 658

-54 309

Impôts différés

-11 175

18 415

Impôts sur le résultat

-50 833

-35 894

 

 

 

 

 

 

 

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

en milliers d'euros

taux d'impôt

en milliers d'euros

taux d'impôt

Résultat net part du groupe

96 380

 

70 863

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

994

 

769

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

-2 121

 

0

 

Impôts

50 833

 

35 894

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

146 086

 

107 526

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43 %

 

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-50 297

 

-37 021

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0,0 %

0

0,0 %

Effet des différences permanentes

5 266

3,6 %

2 007

1,9 %

Impôts à taux réduit et activités exonérées

403

0,3 %

-676

(0,6 %)

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

-1 153

(0,8 %)

-745

(0,7 %)

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-3 154

(2,2 %)

-2 652

(2,5 %)

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-423

(0,3 %)

796

0,7 %

Autres éléments

-1 475

(1,0 %)

2 397

2,2 %

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-50 833

 

-35 894

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

34,80 %

 

33,38 %

 

Note 7. Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours net 31/12/2014

Encours net 31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

212 535

202 552

Instruments dérivés de couverture

8 264

9 331

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

298 181

285 997

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 147 981

825 483

Prêts et créances sur la clientèle

8 840 123

8 749 967

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition des engagements au bilan

10 507 084

10 073 330

Garanties financières données

15 476 929

14 869 683

Engagements par signature

384 740

492 940

Exposition des engagements au hors bilan

15 861 669

15 362 623

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

26 368 753

25 435 953

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

23

0

0

-23

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

180 291

118 022

-192 085

0

106 228

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

116 657

125 723

-231 663

0

10 717

Dépréciations déduites de l'actif

296 971

243 745

-423 748

-23

116 945

Provisions sur engagements hors bilan

3 688

127

-1 082

0

2 733

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

300 659

243 872

-424 830

-23

119 678

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

26 347

7 914

0

0

87 980

122 241

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Total au 31/12/2014

26 347

7 914

0

0

87 980

122 241

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

31 156

6 800

537

0

88 365

126 858

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Total au 31/12/2013

31 156

6 800

537

0

88 365

126 858

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

68 542

-47 650

866

Hors-bilan

144

0

0

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Néant

 

7.2. Risque de marche. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

Durée résiduelle

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

18 499

 

 

 

 

 

18 499

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

204 844

204 844

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

7 691

7 691

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

8 264

8 264

Instruments financiers disponibles à la vente

16 921

37 207

71 959

82 734

76 583

1 209 485

1 494 889

Prêts et créances sur les établissements de crédit

483 912

29 030

130 000

230 019

275 000

20

1 147 981

Prêts et créances sur la clientèle

180 307

186 147

776 984

2 949 589

4 662 238

84 858

8 840 123

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers par échéance

699 639

252 384

978 943

3 262 342

5 013 821

1 515 162

11 722 291

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

210 986

210 986

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

32 442

32 442

Dettes envers les établissements de crédit

46 875

3 030 782

475 000

221 020

50 000

6 822

3 830 499

Dettes envers la clientèle

4 973 808

400

1 346

9 691

11

 

4 985 256

Dettes subordonnées

1 264

 

28 000

476 000

475 000

120 109

1 100 373

Dettes représentées par un titre

 

 

 

30 003

 

 

30 003

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers par échéance

5 021 947

3 031 182

504 346

736 714

525 011

370 359

10 189 559

Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

18 539

 

5 658

363 275

 

 

387 472

Total engagements de financements donnes

18 539

 

5 658

363 275

 

 

387 472

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

 

 

 

2 241

 

 

2 241

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

398 149

331 570

1 384 924

5 239 152

8 120 800

93

15 474 688

Total engagements de garantie donnes

398 149

331 570

1 384 924

5 241 393

8 120 800

93

15 476 929

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-22 589

-22 202

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-3 736

-3 322

Autres charges sociales et fiscales

-10 480

-14 960

Intéressement et participation

-4 208

-5 682

Total des charges de personnel

-41 013

-46 166

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 620 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe CASDEN accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Une cotisation exceptionnelle de 140 millions d’euros a été payée pour augmenter le montant de la couverture.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 %). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

Les régimes CARBP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

10 481

31

10 512

3 366

1 712

0

15 590

13 531

Juste valeur des actifs du régime

-4 556

-36

-4 592

-3 366

0

0

-7 958

-5 904

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Solde net au bilan

5 925

-5

5 920

0

1 712

0

7 632

7 627

Engagements sociaux passifs

5 925

0

5 925

0

1 713

0

7 638

7 637

Engagements sociaux actifs

 

6

6

0

0

0

6

10

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan. — Variation de la dette actuarielle

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

8 910

27

8 937

3 183

1 411

0

13 531

13 635

Coût des services rendus

0

0

0

0

101

0

101

101

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

260

0

260

0

36

0

296

739

Prestations versées

-361

-1

-362

-292

-124

0

-778

-466

Autres

0

0

0

475

289

0

764

-60

Variations comptabilisées en résultat

-101

-1

-102

183

302

0

383

314

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-34

0

-34

0

 

 

-34

 

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

1 813

2

1 815

0

 

 

1 815

-250

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-106

2

-104

0

 

 

-104

-168

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

1 673

4

1 677

0

 

 

1 677

-418

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

-1

1

0

0

-1

0

-1

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

10 481

31

10 512

3 366

1 712

0

15 590

13 531

 

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

2 684

37

2 721

3 183

0

0

5 904

5 254

Produit financier

90

0

90

475

0

0

565

131

Cotisations reçues

1 573

0

1 573

0

0

0

1 573

357

Prestations versées

-28

0

-28

-292

0

0

-320

-27

Autres

0

-1

-1

0

0

0

-1

9

Variations comptabilisées en résultat

1 635

-1

1 634

183

0

0

1 817

470

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

236

0

236

0

 

 

236

180

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

236

0

236

0

 

 

236

180

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

1

0

1

0

0

0

1

0

Juste valeur des actifs en fin de période

4 556

36

4 592

3 366

0

0

7 958

5 904

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

1 057

13

1 070

0

1 070

1 667

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

1 437

4

1 441

0

1 441

-598

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

 

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

2 494

17

2 511

0

2 511

1 070

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

0

0

-101

0

-101

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

Coût financier

-260

0

0

-36

0

-296

Produit financier

90

0

475

0

0

565

Prestations versées

333

1

0

124

0

458

Cotisations reçues

1 573

0

0

0

0

1 573

Autres (dont plafonnement d'actifs)

0

-1

-475

-289

0

-765

Total de la charge de l'exercice

1 736

0

0

-302

0

1 434

 

8.2.4. Autres informations :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

CAR-BP

CAR-BP

Taux d'actualisation

1,57 %

2,98 %

Taux d'inflation

1,80 %

1,90 %

Table de mortalité utilisée

TGH05 TGF05

TGH05 TGF05

Duration

15,5

14,3

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses :

Au 31 décembre 2014, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros)

CAR-BP

Variation de+ 1 % du taux d'actualisation

9 087

Variation de -1 % du taux d'actualisation

12 346

Variation de+ 1 % du taux d'inflation

12 317

Variation de -1 % du taux d'inflation

9 281

 

Echéancier des paiements- flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'euros)

CAR - BP

N+1 à N+5

2 102

N+6 à N+10

2 150

N+11 à N+15

2 096

N+16 à N+20

1 938

> N+20

5 318

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

 

CAR-BP

Autres compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Instrument de capitaux propres

34,20 %

1 558

0,00 %

0

0,00 %

0

Instrument de dettes

51,60 %

2 351

0,00 %

0

0,00 %

0

Biens immobiliers

0,00 %

0

0,00 %

0

0,00 %

0

Autres actifs

14,20 %

647

100,00 %

36

100,00 %

3 366

Total

100,00 %

4 556

100,00 %

36

100,00 %

3 366

 

8.3. Paiements fondes sur base d’actions. — Sont présentés ici les principaux plans dont le dénouement sera réalisé sous la forme d’actions.

Aucune charge n’a été constatée au titre de l’exercice 2014.

 

Note 9. – Information sectorielle

 

Non significatif

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

387 472

496 628

Ouvertures de crédit confirmées

387 472

496 628

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

387 472

496 628

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

640 000

510 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

640 000

510 000

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

2 241

2 977

D'ordre de la clientèle

15 474 688

14 866 706

Autres engagements donnés

3 152 128

1 575 296

Total des engagements de garantie donnés

18 629 057

16 444 979

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

11 471

11 472

De la clientèle

17 604 766

209

Autres engagements reçus

0

0

Total des engagements de garantie reçus

17 616 237

11 681

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, figurent à ce titre les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative

Filiales

Co-entreprises

Principaux dirigeants

Autres parties liées

Société mère et entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence significative

Filiales

Entreprises associées

Principaux dirigeants

Autres parties liées

Instruments de capitaux propres

835 087

 

56 619

 

23 195

835 087

 

 

 

24 517

Titres de créances

8 000

 

 

 

55 490

 

 

 

 

73 142

Prêts et avances

1 109 917

 

 

 

10 035

789 164

 

 

 

10 035

Autres actifs

10 327

 

35 148

 

1 539

637

 

 

 

8 508

Total des actifs avec les entités liées

1 963 331

 

91 767

 

90 259

1 624 888

 

 

 

116 202

Dépôts

527 222

 

69 498

 

14 403

534 594

 

 

 

22 604

Titres de dette émis

931 234

 

 

 

 

816 283

 

 

 

 

Autres passifs

209

 

 

 

2 621

7

 

 

 

3 776

Total des passifs envers les entités liées

1 458 665

 

69 498

 

17 024

1 350 884

 

 

 

26 380

Intérêts, produits et charges assimilés

-12 446

 

-257

 

572

-2 488

 

 

 

1 176

Commissions

-912

 

-3 964

 

487

-899

 

 

 

557

Résultat net sur opérations financières

15 582

 

 

 

630

 

 

 

 

-6 858

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

2 224

 

-4 221

 

1 689

-3 387

 

 

 

-5 125

Engagements donnés

 

 

 

 

49 101

 

 

 

 

66 662

Engagements reçus

640 000

 

17 604 611

 

 

510 000

 

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

86 522

 

 

 

 

128 377

Total des engagements avec les entités liées

640 000

 

17 604 611

 

135 623

510 000

 

 

 

195 039

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire.

Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux versés en 2014 s’élèvent à 824 milliers d’euros (469 milliers d’euros en 2013).

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie

 

31/12/2014

(En milliers d'euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2014

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

64 473

0

0

0

64 473

Titres de participation

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

64 473

0

0

0

64 473

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

3 152 127

34 375

3 186 502

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

0

3 152 127

87 490

3 239 617

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

64 473

0

3 152 127

87 490

3 304 090

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

64 473

0

1 111 660

87 490

1 263 623

 

31/12/2013

(En milliers d'euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2013

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

81 214

0

0

0

81 214

Titres de participation

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

81 214

0

0

0

81 214

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

1 575 296

141 277

1 716 573

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

0

1 575 296

141 277

1 716 573

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

81 214

0

1 575 296

141 277

1 797 787

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, , BPCE SFH BPCE Home Loans FCT ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

 

12.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer. — Néant.

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

 

13.1. Actifs financiers

Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan :

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

212 985

206 930

0

6 055

197 855

185 660

0

12 195

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

212 985

206 930

0

6 055

197 855

185 660

0

12 195

 

13.2. Passifs financiers :

Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Néant

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

243 430

206 930

13 300

23 200

236 473

185 660

5 347

45 466

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

243 430

206 930

13 300

23 200

236 473

185 660

5 347

45 466

 

 

 

 

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 159 859

0

43 030

1 116 829

827 236

0

54 119

773 117

Prêts et créances sur la clientèle

9 178 213

0

13 292

9 164 921

8 900 887

0

14 978

8 885 909

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 840 672

0

23 888

3 816 784

3 883 256

0

58 146

3 825 110

Dettes envers la clientèle

4 986 075

0

76 485

4 909 590

4 757 647

0

53 158

4 704 489

Dettes représentées par un titre

30 003

0

0

30 003

29 789

0

0

29 789

Dettes subordonnées

1 097 543

0

0

1 097 543

950 705

0

0

950 705

 

Note 15. – Périmètre de consolidation.

 

15.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014. — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014 sont les suivantes :

Évolutions de périmètre liées à la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11. — La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a eu aucun impact.

Autres évolutions de périmètre en 2014. — entrée de périmètre de la filiale d’assurance PARNASSE GARANTIES.

Au cours de la période le groupe n’a pas enregistré sur les filiales de variation significative du pourcentage de détention sans incidence de contrôle desdites filiales.

 

15.2. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées. — Non concerné

 

15.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt de contrôle exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Sociétés

Implantation

Taux d'intérêt

Taux de contrôle

Méthode de consolidation

 

I) ENTITÉ CONSOLIDANTE

 

 

 

 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

France

 

 

 

 

II) filiales

 

 

 

 

 

BMF

France

100 %

100 %

Intégration globale

 

PARNASSE FINANCE

France

100 %

100 %

Intégration globale

 

SGTI

France

100 %

100 %

Intégration globale

 

CAPITALISATION MONETAIRE

France

73 %

73 %

Intégration globale

 

PARNASSE GARANTIES

France

80 %

66 %

mise en équivalence

partenariat

 

NOTE 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

– originateur / structureur / arrangeur ;

– agent placeur ;

– gestionnaire ;

– ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités).

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées :

 

(En milliers d'euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

1 539

0

0

0

1 539

Instruments dérivés de transaction

1 539

0

0

0

1 539

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

1 539

0

0

0

1 539

Actifs financiers disponibles à la vente

56 490

199 701

0

0

256 191

Prêts et créances

10 035

0

0

0

10 035

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

68 064

199 701

0

0

267 765

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

2 621

0

0

0

2 621

Total passif

2 621

0

0

0

2 621

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

1 906 281

0

0

0

1 906 281

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

1 906 281

0

0

0

1 906 281

Taille des entités structurées

178 241

9 865 077

898 174

0

10 941 492

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

– Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

– Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

– Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

– Autres activités, le total bilan.

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Le groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE n’est pas sponsor d’entités structurées (sans détention d’intérêts).

 

Note 17. – Honoraires des commissaires aux comptes.

 

Dans le cas où l’entreprise publie des comptes consolidés, la publication des honoraires des commissaires aux comptes sur base consolidée est obligatoire.

 

Montants en milliers d'euros

PriceWaterhouseCoopers

Deloitte & touche

Caderas

2014

2013

Variation (%)

2014

2013

Variation (%)

2014

2013

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

146

98,6 %

98

100,0 %

49,0 %

208

86,3 %

241

78,8 %

-13,7 %

27

100,0 %

27

100,0 %

0,0 %

Émetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

2

1,4 %

0

0,0 %

0,0 %

33

13,7 %

65

21,2 %

-49,2 %

 

0,0 %

0

0,0 %

N/A

Émetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

148

100,0 %

98

100,0 %

-19,7 %

241

100,0 %

306

100,0 %

-14,9 %

27

100,0 %

27

100,0 %

-10,0 %

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0,0 %

0

0,0 %

N/A

0

0,0 %

0

0,0 %

N/A

0

0,0 %

0

0,0 %

N/A

Total

98

100,0 %

98

100,0 %

100,0 %

306

100,0 %

306

100,0 %

-14,9 %

27

100,0 %

27

100,0 %

0,0 %

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

(Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la CASDEN BANQUE POPULAIRE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause 1'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2

« Normes comptables applicables et comparabilité »de l'annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l'application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 4.1.7, 5.6 et 6.7 de l'annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions y afférentes sur base individuelle et de portefeuilles.

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7 et 5.4 de l'annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu'il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs;

— pour les instruments de dette lorsqu'il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l'identification d'indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5 et 4.1.6 de l'annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 17 avril 2015

Les commissaires aux comptes :

 

 

VIII. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société.

 

1503302

27/04/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1365
Texte de l'annonce :

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27 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°50


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège Social : 91, cours des Roches - 77186 NOISIEL

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 mars 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

17 619

Effets publics et valeurs assimilées

50 909

Créances sur les Établissements de Crédit

1 855 542

Opérations avec la clientèle

8 322 628

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

100 672

Actions et Autres Titres à revenu variable

116 226

Participations et autres titres détenus à long terme

828 844

Parts dans les Entreprises liées

198 884

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

Immobilisations Incorporelles

2 027

Immobilisations corporelles

23 035

Autres Actifs

56 028

Comptes de Régularisation

150 651

TOTAL ACTIF

11 723 065

 

PASSIF

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 934 202

Opérations avec la clientèle

5 113 384

Dettes représentées par un titre

30 002

Autres Passifs

108 627

Comptes de Régularisation

126 692

Provisions

31 765

Dettes subordonnées

1 293 029

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

598 142

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

487 222

Capital souscrit

283 537

Primes d'émission

544

Réserves

202 340

Écart de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 771

Report à nouveau (+/-)

-970

TOTAL PASSIF

11 723 065

 

HORS-BILAN

Montant

ENGAGEMENTS DONNÉS

 

Engagements de financement

503 342

Engagements de garantie

15 570 932

Engagements sur titres

0

ENGAGEMENTS REÇUS

 

Engagements de financement

440 000

Engagements de garantie

1 248 682

Engagements sur titres

0

 

 

1501365

02/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 121
Texte de l'annonce :

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2 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°14


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CASDEN Banque Populaire

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91 cours des Roches – Noisiel – 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 décembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

17 547

Effets publics et valeurs assimilées

50 489

Créances sur les Établissements de Crédit

1 583 025

Opérations avec la clientèle

8 439 462

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

93 481

Actions et Autres Titres à revenu variable

116 314

Participations et autres titres détenus à long terme

828 357

Parts dans les Entreprises liées

187 736

Immobilisations Incorporelles

2 223

Immobilisations corporelles

23 731

Autres Actifs

51 662

Comptes de Régularisation

125 984

Total actif

11 520 011

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 866 557

Opérations avec la clientèle

5 011 742

Dettes représentées par un titre

30 003

Autres Passifs

112 673

Comptes de Régularisation

110 438

Provisions

30 375

Dettes subordonnées

1 293 090

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

579 190

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

485 943

Capital souscrit

282 258

Primes d'émission

544

Réserves

202 340

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 771

Report à nouveau (+/-)

-970

Total passif

11 520 011

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

495 032

Engagements de garantie

15 505 527

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

640 000

Engagements de garantie

1 200 003

 

 

1500121

27/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4917
Texte de l'annonce :

1404917

27 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


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banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 septembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

17 474

Effets publics et valeurs assimilées

30 196

Créances sur les Établissements de Crédit

1 501 886

Opérations avec la clientèle

8 491 539

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

97 926

Actions et Autres Titres à revenu variable

116 226

Participations et autres titres détenus à long terme

799 335

Parts dans les Entreprises liées

181 159

Immobilisations incorporelles

2 128

Immobilisations corporelles

24 084

Autres actifs

40 879

Comptes de Régularisation

78 611

Total actif

11 381 443

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 856 861

Opérations avec la clientèle

4 957 090

Dettes représentées par un titre

30 002

Autres passifs

110 150

Comptes de Régularisation

116 850

Provisions

48 146

Dettes subordonnées

1 228 103

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

548 904

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

485 337

Capital souscrit

281 653

Primes d'émission

544

Réserves

202 340

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 771

Report à nouveau (+/-)

-970

Total passif

11 381 443

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

506 043

Engagements de garantie

15 578 528

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

600 000

Engagements de garantie

1 148 919

 

 

1404917

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4067
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30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


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banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 Juin 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

17 606

Effets publics et valeurs assimilées

20 010

Créances sur les Établissements de Crédit

1 346 454

Opérations avec la clientèle

8 491 073

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

91 318

Actions et Autres Titres à revenu variable

116 227

Participations et autres titres détenus à long terme

799 335

Parts dans les Entreprises liées

180 348

Immobilisations Incorporelles

1 833

Immobilisations corporelles

24 011

Autres Actifs

33 534

Comptes de Régularisation

95 190

Total actif

11 216 939

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 744 732

Opérations avec la clientèle

4 883 980

Dettes représentées par un titre

30 003

Autres Passifs

108 950

Comptes de Régularisation

151 739

Provisions

48 378

Dettes subordonnées

1 228 283

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

538 024

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

482 850

Capital souscrit

279 165

Primes d'émission

544

Réserves

202 340

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 771

Report à nouveau (+/-)

-970

Total passif

11 216 939

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

535 701

Engagements de garantie

15 310 421

Engagements reçus

 

Engagements de financement

730 000

Engagements de garantie

5 441 946

 

 

1404067

13/06/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3019
Texte de l'annonce :

1403019

13 juin 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°71


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et

suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

A. — Comptes individuels annuels au 31/12/2013.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

167 392

16 399

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 274 601

850 048

Operations avec la clientèle

3.2

8 397 661

8 440 056

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

101 343

126 431

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

115 803

133 356

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

799 335

992 121

Parts dans les entreprises liées

3.4

155 149

117 730

Operations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

1 505

600

Immobilisations corporelles

3.6

23 917

21 907

Autres actifs

3.8

47 258

33 504

Comptes de régularisation

3.9

69 448

54 058

Total de l'actif

 

11 153 412

10 786 209

 

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

614 711

475 738

Engagements de garantie

4.2

14 950 844

13 665 310

Engagements sur titres

 

0

0

 

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 854 453

3 678 123

Operations avec la clientèle

3.2

4 803 652

4 581 585

Dettes représentées par un titre

3.7

30 004

30 003

Autres passifs

3.8

106 716

89 522

Comptes de régularisation

3.9

101 791

100 387

Provisions

3.10

66 442

70 396

Dettes subordonnées

3.11

1 178 223

903 005

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

484 009

499 338

Capitaux propres (hors FRBG)

3.13

528 122

833 850

Capital souscrit

 

314 506

392 190

Primes d'émission

 

544

233 690

Réserves

 

192 439

191 872

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

2 549

3 569

Report à nouveau

 

-47 919

1 189

Résultat de l'exercice (+/-)

 

66 003

11 340

Total du passif

 

11 153 412

10 786 209

 

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus

 

 

 

Engagements de financement

4.1

510 000

865 000

Engagements de garantie

4.2

5 101 279

3 864 614

Engagements sur titres

 

0

0

 

 

II. — Compte de résultat.

 

En milliers d'euros

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

389 726

409 975

Intérêts et charges assimilées

5.1

-235 331

-277 000

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

 

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

8 176

9 713

Commissions (produits)

5.4

33 709

38 462

Commissions (charges)

5.4

-7 637

-7 882

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

 

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

6 902

5 163

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

701

1 238

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-4 531

-3 306

Produit net bancaire

 

191 715

176 365

Charges générales d'exploitation

5.8

-94 510

-67 111

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 067

-2 586

Résultat brut d'exploitation

 

94 138

106 668

Coût du risque

5.9

-3 317

10 233

Résultat d'exploitation

 

90 821

116 901

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-10 144

32 173

Résultat courant avant impôt

 

80 677

149 074

Résultat exceptionnel

5.11

-129

-6

Impôt sur les bénéfices

5.12

-30 893

-47 982

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

16 348

-89 746

Résultat net

 

66 003

11 340

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne, les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— La Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— Les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

1.3.1. Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

Les implications de cette opération pour Casden Banque Populaire sont :

– un rachat des CCI à Natixis pour un montant de 360 615 k€ (dont nominal 78 438 k€, prime émission 233 146 k€ et soulte 49 031 k€ prélevée sur le report à nouveau)

– une réduction de capital BPCE à hauteur de 95 890 K€ par réduction de la valeur nominale des actions (portée de 15€ à 5€ /action) soit 14 934 k€ et distribution de résultat pour 80 956 k€.

– le remboursement par BPCE des TSSDI émis en 2012 pour 104 012 k€ (dont nominal 95 892 k€, soulte 4 277 k€ et intérêts 3 844 k€)

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Casden Banque Populaire sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des normes comptables (ANC). Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatifs aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de pension.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifié par le règlement CRBF 95-04 et les règlements n° 2000-02, n° 2002-01, n° 2005-01, n° 2008-07 et n° 2008-17 du Comité de la réglementation comptable ; ce règlement définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres.

 

— le règlement CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous-jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) depuis le 31 décembre 2008. Une dépréciation de 53 K€ a été enregistrée dans les comptes 2013.

Depuis Septembre 2013, les titres d’OPCVM ABS+ ont été valorisés au mark to market (abandon du modèle interne -mark to model- devenu sensiblement équivalent au Mark to market). En 2013, ces titres ont fait l’objet d’une reprise de provisions de 6.8 Millions d’€ (portant la provision de 7.4 à 0.6 Millions d’€).

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régimes CARBP / ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation

3,00

3,63

1,97

2,01

2,55 et 2,27

2,50 et 2,54

Rendement attendu des actifs de couverture

4,60

4,40

3,12

3,12

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Provisions pour garanties financières. — Le CDS en portefeuille est assimilé à une garantie financière pour laquelle CASDEN est vendeur d’une protection. Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français AMF, CNCC, CB et ACAM, cette garantie financière a été évaluée sur la base de modèles internes (mark to model) au 31 décembre 2013. La perte potentielle estimée a été provisionnée.

Le montant de la provision sur le CDS Seven Up s’élève à 24.2 M€ au 31 décembre 2013 après une reprise de 4.9 M€ sur 2013.

 

Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

Casden Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit sont présentées dans le rapport de gestion des risques.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Créances à vue

38 067

74 527

Comptes ordinaires

38 067

74 527

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

1 235 375

774 438

Comptes et prêts à terme

1 185 375

724 438

Prêts subordonnés et participatifs

50 000

50 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

1 159

1 083

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

1 274 601

850 048

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 38 millions d'euros à vue et 750 millions d'euros à terme.

 

Passif (En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes à vue

43 985

27 995

Comptes ordinaires créditeurs

43 985

27 995

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

3 785 700

3 626 251

Comptes et emprunts à terme

3 785 700

3 626 251

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées

24 768

23 877

Total

3 854 453

3 678 123

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 9 millions d'euros à vue et 3 283 millions d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif (En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

14 946

66 490

Créances commerciales

0

0

Crédits à l'exportation

0

0

Crédits de trésorerie et de consommation

1 200 856

1 221 189

Crédits à l'équipement

0

0

Crédits à l'habitat

7 064 417

7 045 021

Autres crédits à la clientèle

10 035

10 035

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

7 489

7 489

Autres

0

0

Autres concours à la clientèle

8 282 797

8 283 734

Créances rattachées

22 715

23 798

Créances douteuses

129 881

114 673

Dépréciations des créances sur la clientèle

-52 678

-48 641

Total

8 397 661

8 440 054

 

 

Passif (En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Livret A

0

0

PEL / CEL

2 016

2 050

Autres comptes d'épargne à régime spécial

4 590 845

4 464 859

Comptes d'épargne à régime spécial

4 592 861

4 466 908

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

151 141

57 174

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

33 472

15 300

Dettes rattachées

26 178

42 203

Total

4 803 652

4 581 585

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

106 635

0

106 635

10 026

0

10 026

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

38 902

38 902

0

40 347

40 347

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

5 604

5 604

0

6 801

6 801

Total

106 635

44 506

151 141

10 026

47 148

57 174

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

127 665

192

192

192

192

Entrepreneurs individuels

0

0

0

0

0

Particuliers

8 151 579

129 689

52 486

60 047

34 378

Administrations privées

1 489

0

0

0

0

Administrations publiques et Sécurité Sociale

0

0

0

0

0

Autres

39 725

0

0

0

0

Total au 31/12/2013

8 320 458

129 881

52 678

60 239

34 570

Total au 31/12/2012

8 374 023

114 673

48 641

59 180

35 218

 

3.2.3. Titrisation Amaren II. — Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025 641 k€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 k€ (dont 15 606 k€ ont fait l’objet d’un règlement en 2010).

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2013, une reprise de provision de 1 326 k€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2013 s’élève à 3 646 k€.

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

0

93 336

7 335

0

100 671

0

117 529

8 226

0

125 755

Créances rattachées

0

725

0

0

725

0

778

0

0

778

Dépréciations

0

-53

0

0

-53

0

-102

0

0

-102

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

94 008

7 335

0

101 343

0

118 205

8 226

0

126 431

Montants bruts

0

116 229

0

0

116 229

0

140 673

0

0

140 673

Créances rattachées

0

134

0

0

134

0

96

0

0

96

Dépréciations

0

-560

0

0

-560

0

-7 413

0

0

-7 413

Actions et autres titres à revenu variable

0

115 803

0

0

115 803

0

133 356

0

0

133 356

Total

0

209 811

7 335

0

217 146

0

251 561

8 226

0

259 787

 

Casden Banque Populaire ne détient pas de titres souverains européens émis par la Grèce, l’Irlande, le Portugal, Chypre, l’Espagne, la Hongrie ou l’Italie.

 

— Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

14 590

7 335

21 925

0

19 590

8 226

27 816

Titres prêtés

0

78 693

0

78 693

0

97 837

0

97 837

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

725

0

725

0

778

0

778

Total

0

94 008

7 335

101 343

0

118 205

8 226

126 431

Dont titres subordonnés

0

14 590

0

14 590

0

14 590

0

14 590

 

Aucune dépréciation ni aucune plus-value latente n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement au 31/12/2013 comme au 31/12/2012.

Aucune part d’obligation ni d’autre titre à revenu fixe n’est émise par des organismes publics.

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

115 669

0

115 669

0

133 260

0

133 260

Créances rattachées

0

134

0

134

0

96

0

96

Total

0

115 803

0

115 803

0

133 356

0

133 356

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 110 229 milliers d’euros d’OPCVM dont 104 854 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2013, contre 127 819 milliers d’euros d’OPCVM dont 98 001 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2012.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 613 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 7 515 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 74 338 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 74 549 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2013

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 226

46 918

0

-47 809

0

0

0

0

7 335

Total

8 226

46 918

0

-47 809

0

0

0

0

7 335

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2013

Participations et autres titres détenus à long terme

993 346

15 437

-191 844

0

0

816 939

Parts dans les entreprises liées

145 039

35 707

-191

0

0

180 555

Valeurs brutes

1 138 385

51 144

-192 035

0

0

997 494

Participations et autres titres à long terme

-1 225

-16 468

89

0

0

-17 604

Parts dans les entreprises liées

-27 309

-5 661

7 564

0

0

-25 406

Dépréciations

-28 534

-22 129

7 653

0

0

-43 010

Immobilisations financières nettes

1 109 851

29 015

-184 382

0

0

954 484

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 559 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 3 591 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (1 268 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Au 31/12/2013 la plus-value latente sur titres BPCE s’élève à 90 268 k€ comme au 31/12/2012.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en millions d’euros.

 

Désignation de la valeur

Capitaux propres 31/12/2012

Résultat exercice 31/12/2012

% capital détenu par le groupe CASDEN

% capital détenu par CASDEN

Montants (en milliers d'euros)

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

début exercice

fin exercice

début exercice

dotation

reprise

fin exercice

début exercice

fin exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

145 039

180 555

 

 

 

 

117 730

155 149

BMF

77 687

45 088

100,00

99,87

104 516

104 516

26 932

5 654

7 180

25 406

77 584

79 110

PARNASSE SERVICES

825

1 041

 

99,90

248

248

248

 

248

0

0

248

INTER PROMO

1 095

0

 

45,00

99

99

0

 

 

0

99

99

SAS FINANCE

1 058

-61

 

90,000

1 834

1 834

0

 

 

0

1 834

1 834

PARNASSE FINANCE

234 607

18 942

100,00

100,00

38 111

38 111

0

 

 

0

38 111

38 111

SGTI

21 654

3 951

100,00

0,01

0

0

0

 

 

0

0

0

SAS PARNASSE ESPACE 1

12

-8

 

-0,00

95

0

84

3

87

0

11

0

SAS PARNASSE ESPACE 2

52

-8

 

-0,00

96

0

45

5

50

0

51

0

SCI MONTORGUEIL

1 650

293

 

0,25

2

2

0

 

 

0

2

2

PARNASSE GARANTIE

 

 

100,00

99,85

37

35 745

0

 

 

0

37

35 745

Titres de participation

 

 

 

 

895 549

799 595

 

 

 

 

894 325

797 430

BPCE

15 129 251

-3 338 778

 

4,79

840 709

744 819

0

 

 

0

840 709

744 819

FILIA MAIF

204 811

5 625

 

4,998

5 714

5 714

0

 

 

0

5 714

5 714

PARNASSE MAIF

307 509

9 471

 

19,97

24 359

24 359

0

 

 

0

24 359

24 359

SCI TREVINS IMMOBILIER

9 247

-1 677

 

28,57

4 438

4 438

850

1 030

 

1 880

3 588

2 558

BP DEVELOPPEMENT

 

 

 

3,08

19 809

19 809

0

 

 

0

19 809

19 809

DIVERS < 1000 milliers d’euros

 

 

 

 

520

456

374

 

89

285

146

171

Autres titres détenus à long terme > 1500 milliers d’euros :

 

 

 

 

97 799

17 344

 

 

 

 

97 797

1 905

TSSDI BPCE

 

 

 

 

95 892

0

 

 

 

 

95 892

0

GIE PMT

 

 

 

 

0

15 437

0

15 437

 

15 437

0

0

Divers

 

 

 

 

1 907

1 907

2

 

 

2

1 905

1 905

Avances en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total général

 

 

 

 

1 138 387

997 494

28 535

22 129

7 654

43 010

1 109 851

954 484

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI MONTORGUEIL

91 Cours des roches 77186 Noisiel

SCI

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2013

31/12/2012

Créances

1 252 090

121 501

1 373 591

1 104 233

Dont subordonnées

50 042

6 901

56 943

160 962

Dettes

1 414 253

292 757

1 707 010

1 403 101

Dont subordonnées

817 441

192 775

1 010 216

734 526

Engagements donnés

132 371

34 090

166 461

149 367

Engagements de financement

115 000

34 090

149 090

129 654

Engagements de garantie

17 371

0

17 371

19 713

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Total

 

 

3 247 062

2 656 701

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

20 741

1 194

0

0

21 935

Droits au bail et fonds commerciaux

92

0

0

0

92

Logiciels

20 599

0

0

358

20 957

Autres

50

1 194

0

-358

886

Amortissements et dépréciations

-20 141

-289

0

0

-20 430

Droits au bail et fonds commerciaux

0

0

0

0

0

Logiciels

-20 141

-289

0

0

-20 430

Autres

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

600

905

0

0

1 505

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

49 855

4 870

-5 470

5 009

54 264

Immobilisations corporelles d'exploitation

49 855

4 870

-5 470

5 009

54 264

Terrains

2 216

52

-17

0

2 251

Constructions

16 781

0

-151

804

17 434

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

30 858

4 818

-5 302

4 205

34 579

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-27 948

-2 778

379

0

-30 347

Immobilisations corporelles d'exploitation

-27 948

-2 778

379

0

-30 347

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-8 724

-608

145

0

-9 187

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-19 224

-2 170

234

0

-21 160

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

21 907

2 092

-5 091

5 009

23 917

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

0

0

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

30 000

30 000

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

4

3

Total

30 004

30 003

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

159

0

176

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

5 375

0

5 375

Créances et dettes sociales et fiscales

42 770

19 240

30 122

20 747

Dépôts de garantie reçus et versés

3 630

74 585

2 420

57 125

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

699

7 516

786

6 275

Total

47 258

106 716

33 504

89 522

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

10 298

49 961

9 191

52 606

Produits à recevoir/Charges à payer

25 287

47 467

33 674

47 455

Valeurs à l'encaissement

0

0

0

0

Autres

33 863

4 363

11 192

326

Total

69 448

101 791

54 058

100 387

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

49 253

31 059

0

-36 273

44 040

Provisions pour engagements sociaux

6 770

1 484

0

-1 588

6 666

Provisions pour PEL/CEL

175

35

0

0

210

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

8 617

1 250

-1 084

-4 122

4 661

Autres

5 581

22 501

-5 102

-12 114

10 865

Autres provisions pour risques

14 198

23 751

-6 186

-16 236

15 526

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Total

70 396

56 329

-6 186

-54 097

66 442

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Dépréciations sur créances sur la clientèle

48 641

65 167

-4 602

-56 528

52 678

Dépréciations sur autres créances

36 049

22 607

0

-15 033

43 623

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

84 690

87 774

-4 602

-71 561

96 301

Provisions sur engagements hors bilan (1)

29 529

30 092

0

-34 947

24 674

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

1 675

968

0

0

2 643

Autres provisions

18 049

0

0

-1 326

16 723

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

49 253

31 059

0

-36 273

44 040

Total

133 943

118 833

-4 602

-107 834

140 341

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

864 000

589 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

310 996

310 996

Dépôts de garantie à caractère mutuel

917

1 055

Dettes rattachées

2 310

1 953

Total

1 178 223

903 005

 

Casden Banque Populaire a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de Casden Banque Populaire au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant(En milliers d'euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes a durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

 

 

250 016

 

 

 

 

 

 

 

 

192 016

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

35 000

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

23 000

EUR

31/12/1998

100 %

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes a durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

 

 

60 980

 

 

 

 

 

 

 

 

30 490

EUR

19/05/1998

100,43 %

E3M

2,1

27/06/2008

 

INDETERMINEE

30 490

EUR

16/07/1998

100 %

E3M

2,14

16/07/2008

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

864 000

 

 

 

 

 

 

 

 

50 000

EUR

22/12/2003

100 %

E3M

0,3950

 

 

13/02/2014

35 000

EUR

18/10/2004

100 %

E3M

0,2775

 

 

06/11/2014

8 000

EUR

03/10/2005

100 %

E3M

0,3000

 

 

29/11/2015

20 000

EUR

12/12/2005

100 %

E3M

0,2750

 

 

05/01/2016

20 000

EUR

19/12/2005

100 %

E3M

0,4150

 

 

19/12/2015

17 000

EUR

23/05/2006

100 %

E3M

0,1800

 

 

22/07/2016

35 000

EUR

19/02/2007

100 %

E3M

0,1950

 

 

13/03/2017

40 000

EUR

25/06/2007

99,677 %

E3M

0,1550

 

 

10/07/2017

10 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

50 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

30 000

EUR

27/06/2007

100 %

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

35 000

EUR

07/11/2007

100 %

E3M

0,1950

 

 

07/12/2017

39 000

EUR

28/12/2007

100 %

E3M

0,2950

 

 

29/01/2018

100 000

EUR

21/12/2010

100 %

E3M

1,7000

 

 

13/02/2019

100 000

EUR

27/12/2011

100 %

E3M

2,4000

 

 

13/02/2019

275 000

EUR

17/12/2013

100 %

E3M

2,5200

 

 

18/12/2023

Dépôts de garantie à caractère mutuel :

 

 

 

 

 

 

 

 

917

EUR

 

 

 

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

499 338

2 341

-17 669

0

484 009

Fonds de Garantie Mutuel

8 055

828

 

 

8 883

Fonds Réseau des BP

21 958

1 512

-268

 

23 202

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

469 325

 

-17 401

 

451 924

Total

499 338

2 341

-17 669

0

484 009

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2011

392 190

233 690

195 832

14 278

835 990

Mouvements de l'exercice

0

0

798

-2 938

-2 140

Total au 31/12/2012

392 190

233 690

196 630

11 340

833 850

Variation de capital

754

0

0

0

754

Résultat de la période

0

0

0

66 003

66 003

Distribution de dividendes

0

0

0

-11 340

-11 340

Changement de méthode

0

0

0

0

0

Opération Yanne (1)

-78 438

-233 146

-49 031

 

-360 615

Autres mouvements

0

0

-530

0

-530

Total au 31/12/2013

314 506

544

147 069

66 003

528 122

(1) Opération Yanne de rachat des CCI détenus par Natixis

 

Le capital social de Casden Banque Populaire s’élève à 314 506 417.50 euros et est composé de 37 000 755 parts sociales de nominal 8.50 euros détenues par les sociétaires et SGTI Filiale de Casden – structure de portage en miroir des sociétaires.

En 2013, chacune des Banques Populaires a entièrement racheté les certificats coopératifs d’investissements (CCI), intégralement détenus par Natixis.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2013

Total des emplois

1 160 231

843 443

2 880 356

4 881 885

7 690

9 773 605

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

627 516

90 000

0

557 085

0

1 274 601

Opérations avec la clientèle

524 655

753 443

2 801 663

4 317 900

0

8 397 661

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 060

0

78 693

6 900

7 690

101 343

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

7 959 185

62 659

1 008 491

525 000

310 996

9 866 331

Dettes envers les établissements de crédit

3 116 661

20 900

666 892

50 000

0

3 854 453

Opérations avec la clientèle

4 789 293

6 759

7 599

0

0

4 803 651

Dettes représentées par un titre

4

0

30 000

0

0

30 004

Dettes subordonnées

53 227

35 000

304 000

475 000

310 996

1 178 223

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

115 000

115 000

En faveur de la clientèle

499 711

360 738

Ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres ouvertures de crédits confirmés

499 711

360 738

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

614 711

475 738

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

510 000

865 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

510 000

865 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

2 977

3 677

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

2 977

3 677

D'ordre de la clientèle

14 947 867

13 661 633

Cautions immobilières

0

0

Cautions administratives et fiscales

0

0

Autres cautions et avals donnés

14 864 165

13 582 178

Autres garanties données

83 702

79 455

Total des engagements de garantie donnés

14 950 844

13 665 310

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

5 101 279

3 864 614

Total des engagements de garantie reçus

5 101 279

3 864 614

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données/reçues aux établissements de crédit

255 242

 

191 467

 

Autres valeurs affectées en garantie données/reçues (*) de la clientèle

1 320 054

114

1 320 038

114

Total

1 575 296

114

1 511 505

114

(*) Caution Le Mans Assurance omise en 2012 pour 114 K€

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 33 462 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 33 435 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 255 242 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 191 467 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 286 592 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 286 573 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les autres engagements concernent :

— Engagements donnés :

– Un engagement de refinancement accordé à BMF s’élevant à 115 millions d’euros au 31/12/2013 comme au 31/12/2012.

– Une garantie accordée à la Société Générale au profit de la filiale Parnasse Finance pour un montant de 14 millions d’euros.

– Engagements reçus :

– Un engagement de refinancement reçu de BPCE s’élevant à 510 millions d’euros au 31/12/2013 contre 865 millions d’euros au 31/12/2012.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

2 311 993

0

2 311 993

6 671

2 462 064

0

2 462 064

214

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

2 311 993

0

2 311 993

6 671

2 462 064

0

2 462 064

214

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations fermes

2 311 993

0

2 311 993

6 671

2 462 064

0

2 462 064

214

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

 

Opérations de gré à gré

450 000

0

450 000

-3 263

300 000

0

300 000

-5 360

Options de taux d'intérêt

450 000

0

450 000

-3 263

300 000

0

300 000

-5 360

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

450 000

0

450 000

-3 263

300 000

0

300 000

-5 360

Total instruments financiers et change à terme

2 761 993

0

2 761 993

3 408

2 762 064

0

2 762 064

-5 146

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Casden Banque Populairesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

683 616

1 628 377

0

0

2 311 993

683 616

1 778 448

0

0

2 462 064

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

683 616

1 628 377

0

0

2 311 993

683 616

1 778 448

0

0

2 462 064

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

450 000

0

0

450 000

0

300 000

0

0

300 000

Options de taux d'intérêt

0

450 000

0

0

450 000

0

300 000

0

0

300 000

Total

683 616

2 078 377

0

0

2 761 993

683 616

2 078 448

0

0

2 762 064

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

En milliers d'euros

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2013

Opérations fermes

633 195

1 126 182

552 616

2 311 993

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

633 195

1 126 182

552 616

2 311 993

Opérations conditionnelles

0

300 000

150 000

450 000

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

300 000

150 000

450 000

Total

633 195

1 426 182

702 616

2 761 993

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Casden Banque Populaire n’effectue pas d’opérations en devises :

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

42 143

-154 058

-111 915

53 833

-158 788

-104 955

Opérations avec la clientèle

333 156

-39 190

293 966

331 961

-55 211

276 750

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 980

-137

2 843

3 756

-3 026

730

Dettes subordonnées

1 820

-12 931

-11 111

313

-17 271

-16 958

Autres

9 627

-29 015

-19 388

20 112

-42 703

-22 591

Total

389 726

-235 331

154 395

409 975

-277 000

132 976

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

693

1 211

Participations et autres titres détenus à long terme

7 483

8 502

Parts dans les entreprises liées

0

0

Total

8 176

9 713

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-2 199

-2 199

0

-2 045

-2 045

Opérations avec la clientèle

16 494

-3

16 491

15 844

-15

15 829

Opérations sur titres

0

0

0

0

-10

-10

Moyens de paiement

149

-110

39

358

-358

0

Opérations de change

0

0

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

15 795

-5 325

10 470

20 027

-5 453

14 574

Prestations de services financiers

1 271

0

1 271

2 234

0

2 234

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

33 709

-7 637

26 072

38 462

-7 882

30 582

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — Casden Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation.

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

6 902

0

6 902

5 163

0

5 163

Dotations

-478

0

-478

-30

0

-30

Reprises

7 380

0

7 380

5 193

0

5 193

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

6 902

0

6 902

5 163

0

5 163

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Refacturations de charges et produits bancaires

0

-4 285

-4 285

0

-3 144

-3 144

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

701

-246

455

1 238

-162

1 076

Total

701

-4 531

-3 830

1 238

-3 306

-2 068

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-19 800

-19 125

Charges de retraite et assimilées

-3 370

-3 196

Autres charges sociales

-10 529

-8 353

Intéressement des salariés

-2 803

-3 103

Participation des salariés

-3 204

-174

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 667

-2 267

Total des frais de personnel

-44 373

-36 220

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-5 998

-5 604

Autres charges générales d'exploitation

-44 139

-25 287

Total des autres charges d'exploitation

-50 137

-30 891

Total

-94 510

-67 111

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 144 cadres et 381 non cadres, soit un total de 525salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel.

 

5.9. Coût du risque :

 

En milliers d'euros

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-64 416

56 038

-417

265

-8 530

-58 809

58 978

-19 020

130

-18 721

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-30 092

34 947

0

0

4 855

-37 147

50 927

0

0

13 780

Provisions pour risque clientèle

-968

1 326

0

0

358

-369

2 072

0

0

1 703

Autres

0

0

0

0

0

0

13 471

0

0

13 471

Total

-95 476

92 311

-417

265

-3 317

-96 325

125 447

-19 020

130

10 233

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-14 475

0

0

-14 475

31 578

0

0

31 578

Dotations

-22 128

0

0

-22 128

-14 091

0

0

-14 091

Reprises

7 653

0

0

7 653

45 669

0

0

45 669

Résultat de cession

4 075

0

256

4 331

49

0

546

595

Total

-10 400

0

256

-10 144

31 627

0

546

32 173

 

5.11. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits exceptionnels

48

0

Régularisation TVA

48

 

Divers

 

 

Charges exceptionnelles

-177

-6

Pénalités s/ redressements fiscaux

-176

 

Divers

-1

-6

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Casden Banque Populaire est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

 

(En milliers d'euros)

Bases imposables aux taux de

33,33 %

15,00 %

Au titre du résultat courant

71 101

 

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

71 101

 

Imputations des déficits

0

 

Bases imposables

71 101

 

Impôt correspondant

-23 700

 

IS de base Casden

23 700

 

IS sociétés bénéficiaires

8 168

 

Abattement CS

-763

 

Base contribution sociale

31 105

 

+ Contributions 3,3%

-1 026

 

IS de base Casden

23 700

 

IS sociétés bénéficiaires

8 168

 

Base majoration

31 868

 

+ majoration de 10,70% (loi de Finances rectificative 2012)

-3 410

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

8 956

 

Impôt comptabilisé

-19 181

 

Impôt des territoires Outre Mer

-3 656

 

Effet intégration fiscale

1 869

 

Taxe sur les distributions

-1 721

 

Réintégration crédits d'impôts non comptabilisés

-8 744

 

Provisions pour impôts divers

538

 

Total

-30 893

 

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 2 486 milliers d’euros, celle relative au crédit d’impôt PTZ+ à 4 951 milliers d’euros et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 893 milliers d’euros.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable,Casden Banque Populaire établit des comptes consolidés conformesau référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2013 aux organes de direction s’élèvent à 435 milliers d’euros.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 avril 2012 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2013, Casden Banque Populaire n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

 

V. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013, sur:

— le contrôle des comptes annuels de la CASDEN BANQUE POPULAIRE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d'administration. ll nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. TI consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 2.3.8, 3.2.1, 3.10.2 et 5.9 de l'annexe aux comptes annuels, votre banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l'actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participation. parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme détenus par votre banque sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.4 et 3.4.1 de l'annexe. Nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers dont ceux assimilés à des garanties financières : Votre banque détient des positions sur titres et instruments financiers dont certains assimilés à des garanties financières. Les notes 2.3.4, 2.3.8 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers dont ceux assimilés à des garanties financières. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre banque et des informations fournies dans les notes de 1'annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine, le 15 avri12014.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2013.

 

Aux Sociétaires,

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

il nous appartient de  vous communiquer, sur la  base des informations qui  nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions. li vous appartient, selon les termes de l'article R.225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R.225-31 du code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'Assemblée Générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

CONVENTIONS SOUMISES A L'APPROBATION DE L'ASSEMBLEE GENERALE

 

Conventions autorisées au cours de l'exercice écoulé

 

En application de l'article  L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'administration.

 

 

1.  Avenant à la convention-cadre du Programme Banques Populaires Covered Bonds

 

Votre Conseil d'administration a autorisé, lors de sa séance du 30 janvier 2013, la signature d'un  avenant à la convention-cadre du Programme Banques Populaires Covered Bonds.

 

La CASDEN  Banque Populaire  participe à un programme d'obligations dites  «sécurisées»

organisé  autour  de  l'émetteur Banques  Populaires  Covered  Bonds,  signé  le  14  décembre

2007.  L'avenant, signé  le  14  mars  2013,  n'est   pas  de  nature  à  rompre  l'équilibre  des engagements de la CASDEN sur le plan économique et financier, mais lui permettra de se conformer  aux  nouveaux  critères  de  notation  de Standard  and  Poor's  afin  de  maintenir  la notation AAA du Programme Banques Populaires Covered Bonds.

 

Personne concernée :

 

M. Pierre DESVERGNES  : Président  Directeur  Général  de CASDEN  Banque  Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

2.  Avenant à la convention-cadre du Programme BPCE SFH

 

Votre Conseil d'administration a autorisé, lors de sa séance du 30 janvier 2013, la signature d'un  avenant à la convention-cadre du Programme BPCE SFH.

 

La CASDEN  Banque Populaire  participe  à un programme d'obligations dites  «sécurisées»

organisé autour de l'émetteur BPCE SFH signé le 19 avril 2011. L'Avenant,  signé le 30 avril

2013, n'est  pas de nature à rompre l'équilibre des engagements  de la CASDEN  sur le plan économique et financier, mais le rendra plus flexible et lui permettra de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard  and Poor's  et de maintenir ainsi la notation AAA du Programme BPCE SFH.

 

Personne concernée :

 

M. Pierre DESVERGNES : Président  Directeur  Général  de CASDEN  Banque  Populaire  et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

3. Protocole d'accord Y ANNE

 

Votre Conseil d'administration a autorisé, lors de sa séance du 3 mai 2013, la signature du protocole d'Accord  relatif à l'opération de rachat et d'annulation  des certificats coopératifs d'investissements «CCI» détenus par Natixis, conclu avec BPCE.

 

Ce protocole prévoit le rachat par la société, de l'intégralité des 9.228.000 certificats coopératifs d'investissements d'un  montant nominal unitaire de 8,50 euros, pour un montant global de 358.150.507 euros. Les autres impacts comptables suite à la réalisation effective des différentes opérations sont mentionnés dans le paragraphe  « Avenant à la convention relative à la participation de la CASDEN  Banque Populaire à 1'émission et à la souscription  de TSS avec le Groupe BPCE »

 

Personne concernée :

 

M. Pierre DESVERGNES: Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

4. Avenant à la convention relative à la participation de  la  CASDEN  Banque Populaire à l'émission et à la souscription de TSS avec le Groupe BPCE

 

En date du 14 mars 2012, votre conseil d'administration a autorisé la signature d'un contrat de souscription  d'obligations super subordonnées  à durée indéterminée  convertibles  en actions BPCE.

 

CASDEN Banque Populaire a souscrit à l'émission  d'obligations super subordonnées  à durée indéterminée  convertibles  en  actions  nouvelles  de  BPCE  en  date  du  26  mars  2012.  La souscription de CASDEN Banque Populaire était de 146.444 titres OCA pour un montant de

95,891 millions d'euros.

 

Votre Conseil d'administration a autorisé, lors de sa séance du 3 mai 2013, la signature du protocole d'Accord relatif à ce contrat,  afin de permettre le remboursement  à la Société  par BPCE de 1'intégralité des 146.144 TSS émis.

 

A la suite de la signature de cet Avenant, les obligations super-subordonnées ont  été remboursées pour un montant total de 100.168.556,21 euros.

 

Personne concernée :

 

M. Pierre DESVERGNES: Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

Convention  approuvée au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé:

 

1. Convention relative à la création d'une société d'assurance caution, commune à la CASDEN Banque Populaire et à la MGEN

 

Votre Conseil d'administration a autorisé, lors de sa séance du 4 juillet 2012, la création d'une société d'assurance caution, commune à la CASDEN Banque Populaire et à la MGEN.

 

La création de cette société étant encore en cours, les effets de cette convention  ont perduré sur l'exercice 2013.

 

Personnes concernées :

 

Madame TOLETTI  et  Monsieur  HENRY:  Administrateurs   au  sein  du  Conseil d'Administration MGEN et également Administrateurs de la CASDEN Banque Populaire.

 

2. Convention relative à la recapitalisation des fonds propres de BMF - filiale bancaire du groupe CASDEN

 

Votre Conseil  d'administration a autorisé,  lors de sa séance du 4 juillet  2012, la signature d'une  convention  portant sur l'abandon  de créance de CASDEN  Banque Populaire  au profit de sa filiale BMF pour un montant de 18,5 millions d'euros,  afin de restructurer le capital de celle-ci. Elle a été signée le 05 Juillet 2012.

 

Une clause de retour à meilleure fortune, expirant le 18 juin 2017, a été établie.

 

Personnes concernées :

 

Messieurs JECHOUX, Christian HEBRARD, Pierre DESVERGNES, administrateurs communs à CASDEN et BMF

 

3. Convention portant sur le dispositif présenté par BPCE, relatif au principe de rémunération des excédents de collecte des parts sociales des établissements du GroupeBPCE

 

Cette convention  a été autorisée par le Conseil d'Administration du 20 novembre 2012. Elle se réfère au dispositif  relatif au principe de rémunération  des excédents de collecte des parts sociales. L'objectif  de collecte de parts sociales étant établi pour chacun des établissements  du groupe BPCE, un seuil de déclenchement a été défini.

 

Pour CASDEN Banque Populaire, le seuil de déclenchement s'établit à 32 millions d'euros. Ce dispositif est en vigueur au 31 Décembre 2013.

 

Personne concernée :

 

Monsieur Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

4. Convention  portant sur  le  dispositif de  contribution aux  fonds  propres du GroupeBPCE

 

Cette convention a été autorisée par le Conseil d'Administration du 13 décembre 2012 et concerne le dispositif de contribution aux fonds propres du Groupe BPCE.

 

Ce dispositif présenté par BPCE est destiné à rémunérer les établissements qui sont en excédent de fonds propres par rapport au ratio cible Groupe, et à appeler une contribution des établissements qui seraient en deçà du ratio réglementaire du Groupe BPCE.

 

Le  mécanisme  repose  sur  la  mesure  de  trois  ratios :  le  ratio  dit  contributif,  le  ratio réglementaire Groupe et le ratio cible Groupe.

 

Personne concernée:

 

Monsieur Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

S.  Convention  relative au  programme  HOME  LOANS  FCT  entre  CASDEN Banque Populaire, BPCE et NATIXIS

 

Ce programme BPCE HOME LOANS FCT consiste en la création d'un  fonds commun de titrisation de prêts immobiliers (en euros) détenus par les Banques Populaires et Caisses d'Epargne du groupe BPCE.  Le Conseil d'administration de CASDEN Banque Populaire en date du 16 mars 2011 a approuvé sa participation à ce programme.

 

La participation au programme Home Loans FCE implique l'établissement d'une convention de garantie financière, par laquelle CASDEN Banque Populaire affectera certaines de ses créances de prêts à l'habitat, en garantie des obligations de BPCE, au titre des créances au profit de Natixis bénéficiaire de la garantie financière. Le Conseil d'administration  de CASDEN Banque Populaire en date du 16 mars 2011 avait également autorisé la conclusion de cette convention financière et la constitution de la garantie et du mandat.

 

La convention HOME LOANS  FCT dénommée  « Collateral Security Agreement »  a été signée entre les parties BPCE, NATIXIS, et les entités collatérales du Groupe dont CASDEN Banque Populaire le 24 mars 2011.

 

Personne concernée :

 

M. Pierre DESVERGNES : Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

6.  Avenant à la convention relative au  programme HOME LOANS  FCT entre CASDEN Banque Populaire, BPCE et NATIXIS

 

Le Conseil  d'administration du  28  septembre  2011  de  CASDEN  Banque  Populaire  avait autorisé la conclusion d'un  avenant à la convention de garantie financière, de la constitution de la garantie et du mandat.

 

Cet avenant à la convention HOME LOANS FCT dénommée « Amendment to the Collateral Security Agreement» a été signé entre les parties BPCE, NATIXIS et les entités collatérales du Groupe, dont CASDEN Banque Populaire en date du 21 octobre 2011.

 

Personne concernée :

 

M. Pierre DESVERGNES : Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 15 avril 2014.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS du groupe CASDEN Banque Populaire au 31 décembre 2013.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

5.1

168 346

17 354

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

202 552

241 817

Instruments dérivés de couverture

5.3

9 331

12 766

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 482 553

1 787 260

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

825 483

373 795

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

8 749 967

8 775 358

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

8 194

2 861

Actifs d'impôts différés

5.9

74 109

58 530

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

100 644

96 158

Actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Participation aux bénéfices différée

5.12

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.13

0

0

Immeubles de placement

5.14

20

21

Immobilisations corporelles

5.15

25 672

23 795

Immobilisations incorporelles

5.15

3 292

3 339

Ecarts d'acquisition

5.16

0

0

Total de l'actif

 

11 650 163

11 393 054

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

208 018

231 230

Instruments dérivés de couverture

5.3

30 523

92 000

Dettes envers les établissements de crédit

5.17.1

3 876 407

3 716 655

Dettes envers la clientèle

5.17.2

4 757 507

4 590 158

Dettes représentées par un titre

5.18

30 004

30 003

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

1 708

2 709

Passifs d'impôts différés

5.9

51 292

44 877

Comptes de régularisation et passifs divers

5.19

142 150

125 283

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

5.20

0

0

Provisions

5.21

23 792

22 543

Dettes subordonnées

5.22

985 449

710 243

Capitaux propres

 

1 543 313

1 827 353

Capitaux propres part du groupe

 

1 502 530

1 782 028

Capital et primes liées

 

281 785

587 422

Réserves consolidées

 

1 026 450

1 067 610

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

123 432

109 551

Résultat de la période

 

70 863

17 445

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

40 783

45 325

Total du passif

 

11 650 163

11 393 054

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

394 771

415 065

Intérêts et charges assimilées

6.1

-208 779

-250 452

Commissions (produits)

6.2

33 140

38 144

Commissions (charges)

6.2

-3 216

-4 670

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

2 146

5 929

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

18 631

7 074

Produits des autres activités

6.5

3 128

14 391

Charges des autres activités

6.5

-15 750

-23 344

Produit net bancaire

 

224 071

202 137

Charges générales d'exploitation

6.6

-102 206

-76 865

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-4 204

-2 868

Résultat brut d'exploitation

 

117 661

122 404

Coût du risque

6.7

-10 391

-108 404

Résultat d'exploitation

 

107 270

14 000

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

256

547

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

107 526

14 547

Impôts sur le résultat

6.11

-35 894

4 824

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

71 632

19 371

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

-769

-1 926

Résultat net part du groupe

 

70 863

17 445

 

Les informations sur l’année 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

71 632

19 371

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

598

0

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-205

0

Eléments non recyclables en résultat

393

0

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-10 661

-19 918

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

34 837

2 536

Impôts

-9 601

-5 523

Eléments recyclables en résultat

14 575

-22 905

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

14 968

-22 905

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

86 600

-3 534

Part du groupe

85 837

-5 445

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

763

1 911

 

Les informations 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19R. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 31 décembre 2012

353 732

233 690

1 067 610

 

 

130 931

-21 380

17 445

1 782 028

45 325

1 827 353

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

17 445

 

 

 

 

-17 445

0

 

0

Changement de méthode IAS 19 révisée

 

 

33

 

-1 093

 

 

0

-1 060

 

-1 060

Capitaux propres au 1er janvier 2013

353 732

233 690

1 085 088

0

-1 093

130 931

-21 380

0

1 780 968

45 325

1 826 293

Distribution

 

 

-9 607

 

 

 

 

 

-9 607

 

-9 607

Augmentation de capital

5 947

 

0

 

 

 

 

 

5 947

 

5 947

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

393

-8 263

22 844

 

14 974

-6

14 968

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

70 863

70 863

769

71 632

Autres variations

-78 438

-233 146

-49 031

 

 

 

 

 

-360 615

-5 305

-365 920

Capitaux propres au 31 décembre 2013

281 241

544

1 026 450

0

-700

122 668

1 464

70 863

1 502 530

40 783

1 543 313

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

107 526

14 546

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

4 205

2 977

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

7 427

95 934

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-3 739

-4 192

Produits/charges des activités de financement

0

12 992

Autres mouvements

16 200

-55 850

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

24 093

51 861

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-326 360

435 999

Flux liés aux opérations avec la clientèle

207 565

142 807

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

122 435

-433 192

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

2 780

-147 903

Impôts versés

-49 154

-13 776

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-42 734

-16 065

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

88 885

50 342

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

129 494

25 241

Flux liés aux immeubles de placement

0

3 029

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-5 780

-7 875

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

123 714

20 395

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

-373 497

-21 561

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

275 206

-13 654

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-98 291

-35 215

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

114 308

35 522

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

17 354

16 798

Caisse et banques centrales (actif)

17 354

16 798

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

22 655

-12 311

Comptes ordinaires débiteurs

78 504

52 731

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-55 849

-65 043

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

40 009

4 487

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

168 346

17 354

Caisse et banques centrales (actif)

168 346

17 354

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-14 029

22 655

Comptes ordinaires débiteurs

44 113

78 504

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-58 142

-55 849

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

154 317

40 009

Variation de la trésorerie nette

114 308

35 522

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses et de Prévoyance et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisse d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— La Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— Les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs :

 

1.3.1. Simplification de la structure du groupe BPCE :

 

Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres supersubordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

Les implications de cette opération pour le groupe Casden Banque Populaire sont :

– un rachat des CCI à Natixis pour un montant de 360 615 k€ (dont nominal 78 438 k€, prime émission 233 146 k€ et soulte 49 031 k€ prélevée sur le report à nouveau)

– un remboursement de titres BPCE par réduction de nominal à hauteur de 95 890 K€

– le remboursement par BPCE des TSSDI émis en 2012 pour 104 012 k€ (dont nominal 95 892 k€, soulte de 4 277 k€ et intérêts 3 844 k€)

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

— La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

Les conséquences de cette norme pour le groupe portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debit Valuation Adjustment - DVA).

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le groupe.

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties. -).

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le groupe.

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

— La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

– comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

– comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

– évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

– les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

– le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

– l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

- étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

- étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

- écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

– les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

(1) Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

— L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

— L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du groupe BPCE. Cette analyse prend en compte les travaux d’interprétation encore en cours par l’IFRIC sur les activités de promotion immobilière. Une position est attendue courant 2014 pouvant éventuellement remettre en cause la consolidation par intégration proportionnelle des opérations immobilières sous contrôle conjoint.

 

2.3. Première application de la norme IAS 19 révisée. — Au 1er janvier 2012, les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sont de -865 milliers d’euros en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur le bilan consolidé et de 33 milliers d’euros en réserves consolidées.

L’impact de la première application de la norme IAS 19 révisée est de -1 093 milliers d’euros en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur le bilan consolidé au 31 décembre 2012.

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 13 mars 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 28 mai 2014.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 17 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;

— des 17 Caisses d’Epargne ;

— des caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe.

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Epargne, dont CE Holding Promotion et ses filiales, principalement Nexity, Habitat en Région ;

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International et Outre-Mer.

Le Groupe BPCE inclut les établissements de crédit ayant signé une convention d’association avec le Crédit Coopératif. Leurs résultats et quote-part de capitaux propres sont inscrits parmi les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires).

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d’influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.2.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers :

 

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d’opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

Cas particulier des activités de capital investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les filiales de capital investissement du groupe Natixis ont choisi d’évaluer les participations concernées selon cette modalité, considérant que ce mode d’évaluation offrait aux investisseurs une information plus pertinente.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.4.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) peuvent être évalués :

– soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)),

– soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— Prêts et créances ;

— Actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ; et

— les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et / ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment son application dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.)).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) :

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— Les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— Les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— Les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Juste valeur de Niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement (à supprimer le cas échéant):

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE,

– Certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« DAY ONE PROFIT »). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2013, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 835 087 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur : Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l’IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers :

Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3 Immobilisations

Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

— constructions : 20 à 60 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées (a supprimer le cas échéant). — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.13. Activités d’assurance. — Les actifs et passifs financiers des sociétés d’assurance suivent les dispositions de la norme IAS 39. Ils sont classés dans les catégories définies par cette norme et en suivent les règles d’évaluation et le traitement comptable.

Les passifs d’assurance restent en grande partie évalués selon le référentiel français, dans l’attente d’un complément au dispositif actuel de la norme IFRS 4.

En effet, en application de la phase I de la norme IFRS 4, les contrats se répartissent en trois catégories :

— les contrats qui génèrent un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4 : cette catégorie recouvre les contrats de prévoyance, retraite, dommages aux biens, contrats d’épargne en unité de compte avec garantie plancher. Les règles de valorisation des provisions techniques définies par le référentiel local sont maintenues sur ces contrats ;

— les contrats financiers tels que les contrats d’épargne qui ne génèrent pas un risque d’assurance sont comptabilisés selon la norme IFRS 4 s’ils contiennent une participation aux bénéfices discrétionnaire, pour lesquels les règles de valorisation des provisions techniques définies par le référentiel local sont également maintenues ;

— les contrats financiers sans participation aux bénéfices discrétionnaire, tels que les contrats en unités de compte sans support euro et sans garantie plancher, relèvent de la norme IAS 39.

La majorité des contrats financiers émis par les filiales du groupe contient une clause de participation discrétionnaire des assurés aux bénéfices.

La clause de participation discrétionnaire octroie aux souscripteurs des contrats d’assurance vie le droit de recevoir, en plus de la rémunération garantie, une quote-part des résultats financiers réalisés. Pour ces contrats, en application des principes de la « comptabilité reflet » définis par la norme IFRS 4, la provision pour participation aux bénéfices différée est ajustée pour refléter les droits des assurés sur les plus-values latentes ou leur participation aux pertes sur les moins-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur en application de la norme IAS 39. La quote-part de plus-values revenant aux assurés est déterminée selon les caractéristiques des contrats susceptibles de bénéficier de ces plus-values.

La variation de participation aux bénéfices différée est enregistrée en capitaux propres pour les variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente et en résultat pour les variations de valeur des actifs financiers à la juste valeur par résultat.

L’application de ces principes est complétée par la réalisation d’un test de suffisance du passif, consistant à vérifier à chaque arrêté que les passifs d’assurance sont suffisants, en utilisant les estimations actuelles de flux de trésorerie futurs issus des contrats d’assurance et des contrats d’investissement avec participation aux bénéfices discrétionnaire. Ce test permet de déterminer la valeur économique des passifs, qui correspond à la moyenne des trajectoires stochastiques. Si la somme de la valeur de rachat et de la participation aux bénéfices différée est inférieure aux provisions d’assurance évaluées à la juste valeur, l’insuffisance est enregistrée en contrepartie du résultat.

 

4.14. Activités de promotion immobilière. — Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services.

Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture.

Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables.

Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats :

— l’acquisition des terrains ;

— les travaux d’aménagement et de construction ;

— les taxes d’urbanisme ;

— les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ;

— les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ;

— les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) ;

— les frais financiers affectés aux opérations.

Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, de travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et de produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.

Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice.

Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

0

0

Banques centrales

168 346

17 354

Total caisses, banques centrales

168 346

17 354

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

14 026

14 026

0

22 344

22 344

Titres à revenu fixe

0

14 026

14 026

0

22 344

22 344

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

188 526

 

188 526

219 473

 

219 473

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

188 526

14 026

202 552

219 473

22 344

241 817

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

0

14 026

14 026

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

0

0

14 026

14 026

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 208 018 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (231 230 milliers d’euros au 31 décembre 2012), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

208 018

231 230

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

208 018

231 230

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

990 993

188 152

179 881

781 064

219 473

196 461

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

990 993

188 152

179 881

781 064

219 473

196 461

Instruments de taux

450 000

374

3 963

300 000

0

5 687

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

450 000

374

3 963

300 000

0

5 687

Dérivés de crédit

50 000

0

24 174

50 000

0

29 082

Total des instruments dérivés de transaction

1 490 993

188 526

208 018

1 131 064

219 473

231 230

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

378 833

9 171

8 776

536 000

12 223

17 882

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

378 833

9 171

8 776

536 000

12 223

17 882

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

378 833

9 171

8 776

536 000

12 223

17 882

Instruments de taux

1 282 000

85

16 326

1 502 000

60

39 605

Instruments de change

55 008

75

5 421

120 538

483

34 513

Opérations fermes

1 337 008

160

21 747

1 622 538

543

74 118

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

1 337 008

160

21 747

1 622 538

543

74 118

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de couverture

1 715 841

9 331

30 523

2 158 538

12 766

92 000

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

32 965

14 007

Obligations et autres titres à revenu fixe

253 032

388 130

Titres dépréciés

23

23

Titres à revenu fixe

286 020

402 160

Actions et autres titres à revenu variable

1 221 008

1 409 882

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 507 028

1 812 042

Dépréciation des créances douteuses

-23

-23

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-24 452

-24 759

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 482 553

1 787 260

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

142 762

153 424

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(Niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(Niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

0

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

188 526

 

188 526

 

219 473

 

219 473

Dont dérivés de taux

 

188 526

 

188 526

 

219 473

 

219 473

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

188 526

0

188 526

0

219 473

0

219 473

Titres

 

6 335

7 691

14 026

 

14 654

7 690

22 344

Dont titres à revenu fixe

 

6 335

7 691

14 026

 

14 654

7 690

22 344

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

6 335

7 691

14 026

0

14 654

7 690

22 344

Dérivés de taux

 

9 256

 

9 256

 

12 283

 

12 283

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

75

 

75

 

483

 

483

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

9 331

0

9 331

0

12 766

0

12 766

Titres de participation

0

60 363

1 025 526

1 085 889

 

155 270

1 080 460

1 235 730

Autres titres

72 984

213 697

109 982

396 663

40 570

316 066

194 894

551 530

Dont titres à revenu fixe

72 183

141 590

72 223

285 996

39 827

167 612

194 794

402 233

Dont titres à revenu variable

801

72 107

37 759

110 667

743

148 454

100

149 297

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

72 984

274 060

1 135 508

1 482 552

40 570

471 336

1 275 354

1 787 260

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

183 844

24 174

208 018

 

202 148

29 082

231 230

Dont dérivés de taux

 

183 844

 

183 844

 

202 148

 

202 148

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

24 174

24 174

 

 

29 082

29 082

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

183 844

24 174

208 018

0

202 148

29 082

231 230

Titres

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

25 102

 

25 102

 

57 487

 

57 487

Dérivés actions

 

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

5 421

 

5 421

 

34 513

 

34 513

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

30 523

0

30 523

0

92 000

0

92 000

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

En milliers d'euros

01/01/2013

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2013

Au compte de résultat

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

7 690

 

1

 

 

 

 

 

 

 

7 691

Dont titres à revenu fixe

7 690

 

1

 

 

 

 

 

 

 

7 691

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 690

 

1

 

 

 

 

 

 

 

7 691

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

1 080 460

 

0

346

5 156

35 708

-96 146

 

 

 

1 025 524

Autres titres

194 894

37 625

153

-8 121

728

 

-115 295

 

 

 

109 984

Dont titres à revenu fixe

194 794

 

153

-8 121

694

 

-115 295

 

 

 

72 225

Dont titres à revenu variable

100

37 625

 

 

34

 

 

 

 

 

37 759

Autres actifs financiers

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

1 275 354

37 625

153

-7 775

5 884

35 708

-211 441

 

 

 

1 135 508

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

36 712

 

-4 908

 

 

 

 

 

 

-7 630

24 174

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

36 712

 

-4 908

 

 

 

 

 

 

-7 630

24 174

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

36 712

 

-4 908

 

 

 

 

 

 

-7 630

24 174

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IFRS 13 apporte des précisions sur les niveaux de hiérarchie de la juste valeur. Ces précisions ont conduit le groupe à réexaminer l’affectation des instruments au sein des trois niveaux. Les changements de niveau relatifs à ces réaffectations figurent dans la colonne « Reclassements », et concernent principalement

Au 31 décembre 2013, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les titres de participations.

Au cours de l’exercice, -12 530 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont -4 755 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2013.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Aucun transfert.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe CASDEN est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 6 021 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 6 380 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 19 097 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 18 067 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

44 116

78 505

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Opérations de pension

0

0

Créances à vue sur les établissements de crédit

44 116

78 505

Comptes et prêts à terme

781 367

295 290

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

0

0

Créances à terme sur les établissements de crédit

781 367

295 290

Opérations de location-financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Créances douteuses

0

0

Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

825 483

373 795

Dépréciation

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

825 483

373 795

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

— Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

44 116

78 505

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

781 367

295 290

Opérations de location financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

825 483

373 795

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 788 618 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (349 511 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

8 930 258

8 978 324

Dépréciations individuelles

-177 513

-201 261

Dépréciations sur base de portefeuilles

-2 778

-1 705

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 749 967

8 775 358

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

14 959

16 429

Prêts à la clientèle financière

10 035

10 035

Crédits de trésorerie

1 105 347

1 127 215

Crédits à l'équipement

259

327

Crédits au logement

7 466 526

7 404 272

Crédits à l'exportation

0

0

Autres crédits

23 543

37 919

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

7 489

7 490

Autres concours à la clientèle

8 613 199

8 587 258

Titres assimilés à des prêts et créances

0

1 304

Autres prêts et créances sur la clientèle

36 222

63 913

Prêts et créances dépréciés

265 878

309 420

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 930 258

8 978 324

 

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent à 18 967 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant de ces prêts et créances restructurés figure en prêts et créances dépréciés.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

Néant

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Pas de reclassement d’actifs financiers effectués.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

23 591

22 356

Gie fiscaux

2 498

0

Provisions pour passifs sociaux

1 809

1 836

Provisions pour activité d'épargne-logement

73

60

Provisions sur base de portefeuilles

15 417

15 090

Autres Provisions non déductibles

16 462

12 301

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-20 775

-11 823

Autres sources de différences temporelles

17 704

7 700

Impôts différés liés aux décalages temporels

56 779

47 520

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-33 962

-33 868

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

22 817

13 652

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

74 109

58 529

Au passif du bilan

-51 292

-44 877

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

0

0

Charges constatées d'avance

1 320

676

Produits à recevoir

11 691

12 653

Autres comptes de régularisation

38 348

11 198

Comptes de régularisation - actif

51 359

24 527

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

49 285

71 631

Actifs divers

49 285

71 631

Total des comptes de régularisation et actifs divers

100 644

96 158

 

5.13. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Néant

 

5.14. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

45

-25

20

45

-24

21

Total des immeubles de placement

45

-25

20

45

-24

21

 

5.15. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

23 500

-11 969

11 531

23 151

-12 060

11 091

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

41 794

-27 653

14 141

37 698

-24 994

12 704

Total des immobilisations corporelles

65 294

-39 622

25 672

60 849

-37 054

23 795

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

92

0

92

92

0

92

Logiciels

23 865

-21 551

2 314

23 493

-20 296

3 197

Autres immobilisations incorporelles

1 191

-305

886

355

-305

50

Total des immobilisations incorporelles

25 148

-21 856

3 292

23 940

-20 601

3 339

 

5.17. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.17.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

58 142

55 849

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

4

3

Dettes à vue envers les établissements de crédit

58 146

55 852

Emprunts et comptes à terme

3 793 499

3 636 928

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

24 762

23 875

Dettes à termes envers les établissements de crédit

3 818 261

3 660 803

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 876 407

3 716 655

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 312 436 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (3 081 205 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.17.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

53 233

10 493

Livret A

0

0

Livret Jeune

0

0

Livret B

4 588 299

4 462 319

PEL/CEL

2 017

2 049

Livret de développement durable

199

167

PEP

2 345

2 372

Autres comptes d'épargne à régime spécial

0

0

Dettes rattachées

25 347

41 336

Comptes d'épargne à régime spécial

4 618 207

4 508 243

Comptes et emprunts à vue

35 218

16 047

Comptes et emprunts à terme

50 015

54 505

Dettes rattachées

834

870

Autres comptes de la clientèle

86 067

71 422

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

4 757 507

4 590 158

 

5.18. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

30 000

30 000

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

30 000

30 000

Dettes rattachées

4

3

Total des dettes représentées par un titre

30 004

30 003

 

5.19. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

0

0

Produits constatés d'avance

8 602

11 210

Charges à payer

27 548

22 673

Autres comptes de régularisation créditeurs

54 612

48 258

Comptes de régularisation - passif

90 762

82 141

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

11 439

14 627

Dépôt de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers

39 949

28 515

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

51 388

43 142

Total des comptes de régularisation et passifs divers

142 150

125 283

 

5.21. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012 (3)

01/01/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

6 770

 

1 484

0

-1 637

1 020

7 637

Provisions pour activité d'épargne-logement

175

 

35

0

0

0

210

Provisions pour engagements hors bilan

4 973

 

30 091

0

-31 376

0

3 688

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

7 531

 

23 687

-5 938

-13 259

0

12 021

Autres (2)

3 094

 

42 905

-331

-45 432

0

236

Autres provisions

15 773

 

96 718

-6 269

-90 067

0

16 155

Total des provisions

22 543

 

98 202

-6 269

-91 704

1 020

23 792

 

5.22. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

864 000

589 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

118 980

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

917

1 055

Total

983 897

709 035

Dettes rattachées

1 552

1 208

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnees

985 449

710 243

 

Évolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Emission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

589 000

275 000

0

0

864 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

0

0

0

118 980

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 055

0

0

-138

917

Dettes rattachées

1 208

 

 

344

1 552

Réévaluation de l composante couverte

0

 

 

0

 

Total

710 243

275 000

0

206

985 449

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme.

Les dettes subordonnées à durée indéterminée comprennent pour l’essentiel des titres et emprunts.

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par la BPCE, la BP OCCITANE, LA BRED, LA BP PROVENCE ET CORSE, LA BP VAL DE France, LA BP BOURGOGNE FRANCHE COMTE, LA MGEN.

 

5.23. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.23.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

32 387 539

8,5

275 294 082

30 816 990

8,5

261 944 415

Augmentation de capital

699 698

8,5

5 947 433

1 570 549

8,5

13 349 667

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

33 087 237

 

281 241 515

32 387 539

8,5

275 294 082

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

9 228 000

8,5

78 438 000

9 228 000

8,5

78 438 000

Augmentation de capital

 

 

0

 

 

0

Réduction de capital

-9 228 000

8,5

-78 438 000

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

0

 

0

9 228 000

8,5

78 438 000

 

Les certificats coopératifs d’investissements émis par les Banques Populaires (78 438 milliers d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du groupe BPCE décrites en note 1.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

350 155

-39 207

310 948

347 840

-55 185

292 655

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

350 190

-1 197

348 993

347 862

-2 040

345 822

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-35

-38 010

-38 045

-22

-53 145

-53 167

Prêts et créances avec les établissements de crédit

5 492

-123 190

-117 698

8 471

-123 456

-114 985

Opérations de location-financement

19 991

0

19 991

23 887

0

23 887

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-9 872

-9 872

////

-16 018

-16 018

Instruments dérivés de couverture

8 165

-36 510

-28 345

19 775

-55 793

-36 018

Actifs financiers disponibles à la vente

10 572

0

10 572

14 704

0

14 704

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

-246

0

-246

388

0

388

Autres produits et charges d'intérêts

642

0

642

0

0

0

Total des produits et charges d'intérêts

394 771

-208 779

185 992

415 065

-250 452

164 613

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

2013

2012

(En milliers d'euros)

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-2 199

-2 199

0

-2 045

-2 045

Opérations avec la clientèle

41

-3

38

46

-15

31

Prestation de services financiers

56

-2

54

192

-1

191

Vente de produits d'assurance vie

16 575

 

16 575

15 797

 

15 797

Moyens de paiement

131

-110

21

340

-358

-18

Opérations sur titres

1 167

-1

1 166

0

-31

-31

Activités de fiducie

40

0

40

2 187

0

2 187

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

15 130

-901

14 229

19 582

-2 220

17 362

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total des commissions

33 140

-3 216

29 924

38 144

-4 670

33 474

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

-2 541

9 290

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

226

854

Résultats sur opérations de couverture

474

-2 283

Inefficacité de la couverture de juste valeur

5

244

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

4 841

7 696

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-4 836

-7 452

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

469

-2 527

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

3 987

-1 932

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

2 146

5 929

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

3 858

1 187

Dividendes reçus

14 825

6 105

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-52

-218

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

18 631

7 074

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 5.4 n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2013

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Primes acquises

0

0

0

0

0

0

Charges de prestations

0

0

0

0

0

0

Variation de provisions pour participation aux bénéfices

0

0

0

0

0

0

Variation des autres provisions

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges techniques

0

0

0

0

0

0

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Revenus

0

0

0

0

0

0

Achats consommés

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Résultat de cession d'immeubles de placement

0

0

0

115

0

115

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

0

-1

-1

647

-414

233

Revenus et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-1

-1

762

-414

348

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Charges refacturées et produits rétrocédés

40

0

40

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 077

-15 749

-12 672

13 574

-22 930

-9 356

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

11

0

11

55

0

55

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

3 128

-15 749

-12 621

13 629

-22 930

-9 301

Total des produits et charges des autres activités

3 128

-15 750

-12 622

14 391

-23 344

-8 953

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-46 166

-38 356

Impôts et taxes

-7 076

-7 097

Services extérieurs

-48 964

-31 412

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-56 040

-38 509

Total des charges générales d'exploitation

-102 206

-76 865

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour 413 milliers d’euros.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-9 082

-107 191

Récupérations sur créances amorties

266

332

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-1 575

-1 545

Total coût du risque

-10 391

-108 404

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

17 936

-33 887

Autres actifs financiers

-28 327

-74 517

Total coût du risque

-10 391

-108 404

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

256

546

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

1

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

256

547

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-54 309

-42 237

Impôts différés

18 415

47 061

Impôts sur le résultat

-35 894

4 824

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

 

Exercice 2013

En milliers d'euros

Taux d'impôt

Résultat net (part du groupe)

70 863

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

769

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

Impôts

35 894

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

107 526

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-37 021

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0,0 %

Effet des différences permanentes

2 007

(1,9 %)

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-676

0,6 %

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

-745

0,7 %

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-2 652

2,5 %

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

796

(0,7 %)

Autres éléments

2 397

(2,2 %)

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

-35 894

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

33,38 %

 

NB : Pour rappel, le taux d’imposition groupe est de 34,43 %.

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement no 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier 1 hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides et les intérêts minoritaires, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20 % est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2013, le Groupe CASDEN a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe CASDEN au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2013

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

202 552

 

 

202 552

241 817

 

 

241 817

Instruments dérivés de couverture

9 331

 

 

9 331

12 766

 

 

12 766

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

285 997

23

-23

285 997

402 137

23

-23

402 137

Opérations interbancaires

825 483

0

0

825 483

373 795

0

0

373 795

Opérations avec la clientèle

8 664 380

265 878

-180 291

8 749 967

8 668 904

309 420

-202 966

8 775 358

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Exposition des engagements au bilan

9 987 743

265 901

-180 314

10 073 330

9 699 419

309 443

-202 989

9 805 873

Garanties financières données

14 846 259

23 424

 

14 869 683

13 561 807

20 226

 

13 582 033

Engagements par signature

496 628

0

-3 688

492 940

370 441

0

-4 973

365 468

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

15 342 887

23 424

-3 688

15 362 623

13 932 248

20 226

-4 973

13 947 501

Exposition globale au risque de crédit

25 330 630

289 325

-184 002

25 435 953

23 631 667

329 669

-207 962

23 753 374

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31/12/2013

Actifs financiers disponibles à la vente

23

0

0

0

0

23

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

202 966

117 197

-135 270

-4 602

0

180 291

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

90 797

110 120

-81 793

-2 467

0

116 657

Dépréciations déduites de l'actif

293 786

227 317

-217 063

-7 069

0

296 971

Provisions sur engagements hors bilan

4 973

30 091

-31 376

0

0

3 688

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

298 759

257 408

-248 439

-7 069

0

300 659

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2013

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

31 156

6 800

537

0

88 365

126 858

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

31 156

6 800

537

0

88 365

126 858

0

 

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2012

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

21 965

5 981

759

0

108 159

136 864 (1)

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

21 965

5 981

759

0

108 159

136 864

0

(1) le total des encours publiés au 31/12/2012 (28 705 K€) ne comprenait pas les encours dépréciés"

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. —

Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

Néant

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Échéances par durée restant à courir. — Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

En milliers d'euros

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

168 346

 

 

 

 

 

168 346

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

188 526

188 526

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

0

 

 

188 526

188 526

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

0

 

 

0

0

Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

0

 

 

0

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

6 336

 

 

7 690

14 026

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

6 336

 

 

7 690

14 026

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

0

 

 

0

0

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

9 331

9 331

Instruments financiers disponibles à la vente

36 337

89 896

42 115

81 213

36 569

1 196 422

1 482 553

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

0

0

0

0

0

1 085 889

1 085 889

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

36 337

89 896

42 115

81 213

36 569

110 533

396 664

Autres actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

288 100

20 249

10 000

0

507 104

30

825 483

Prêts et créances sur la clientèle

176 109

190 544

799 585

2 915 714

4 580 691

87 324

8 749 967

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers par échéance

668 892

300 689

858 036

2 996 927

5 124 364

1 489 323

11 438 232

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

208 018

208 018

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

208 018

208 018

Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

 

0

0

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

0

0

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

0

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

0

0

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

0

0

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

30 523

30 523

Dettes envers les établissements de crédit

71 435

3 022 909

20 900

666 892

50 000

44 270

3 876 407

Dettes envers la clientèle

4 737 640

 

8 549

10 962

356

 

4 757 507

Dettes subordonnées

2 240

50 000

35 000

304 000

475 000

119 209

985 449

Dettes représentées par un titre

4

 

 

30 000

 

 

30 004

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers par échéance

4 811 319

3 072 909

64 449

1 011 854

525 356

402 020

9 887 908

Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

27 017

 

3 999

465 612

 

 

496 628

Total engagements de financements donnes

27 017

0

3 999

465 612

0

0

496 628

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

 

 

 

2 977

 

 

2 977

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

368 994

325 651

1 412 610

4 990 273

7 769 117

61

14 866 706

Total engagements de garantie donnes

368 994

325 651

1 412 610

4 993 250

7 769 117

61

14 869 683

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-22 202

-21 114

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-3 322

-3 733

Autres charges sociales et fiscales

-14 960

-10 602

Intéressement et participation

-5 682

-2 907

Total des charges de personnel

-46 166

-38 356

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Pour les Banques Populaires : le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60%, dont plus de 80% en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40%). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

 

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes Autres

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

8 910

27

8 937

3 183

1 411

 

13 531

Juste valeur des actifs du régime

2 684

37

2 721

3 183

 

 

5 904

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

0

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

0

Solde net au bilan

6 226

-10

6 216

0

1 411

0

7 627

Engagements sociaux passifs

6 226

 

6 226

0

1 411

 

7 637

Engagements sociaux actifs

 

10

10

 

 

 

10

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

 

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

9 396

35

9 431

2 767

1 437

 

13 635

Coût des services rendus

 

 

 

 

101

 

101

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

Dont liquidation et réduction de régime

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

285

1

286

416

37

 

739

Prestations versées

-357

-6

-363

 

-103

 

-466

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

1

1

 

-61

 

-60

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

-72

-4

-76

416

-26

 

314

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-246

-4

-250

 

 

 

-250

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-168

 

-168

 

 

 

-168

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-414

-4

-418

 

 

 

-418

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle calculée en fin de période

8 910

27

8 937

3 183

1 411

 

13 531

 

Variation des actifs de couverture :

 

 

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

2 450

35

2 485

2 769

 

 

5 254

Produit financier

73

1

74

57

 

 

131

Cotisations reçues

 

 

 

357

 

 

357

Versées par l'employeur

 

 

 

 

 

 

 

Versées par les bénéficiaires

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

-19

-8

-27

 

 

 

-27

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

9

9

 

 

 

9

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

54

2

56

414

 

 

470

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

180

 

180

 

 

 

180

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

180

 

180

 

 

 

180

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

2 684

37

2 721

3 183

 

 

5 904

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

8.2.2.4. Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi / Dette actuarielle :

 

 

 

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

1 767

16

1 783

0

1 783

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-414

-4

-418

0

-418

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

1 354

12

1 366

0

1 366

 

8.2.2.5. Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi / Actifs du régime :

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

117

-1

116

0

116

Dont écarts actuariels

0

-1

-1

0

-1

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

180

0

180

0

180

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

297

-1

296

0

296

Dont écarts actuariels

297

-1

296

0

296

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

Non significatif.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

496 628

370 441

Ouvertures de crédit confirmées

496 628

370 441

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

496 628

370 441

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

510 000

865 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

510 000

865 000

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

2 977

3 677

D'ordre de la clientèle

14 866 706

13 578 356

Autres valeurs affectées en garantie

1 575 296

1 511 505

Total des engagements de garantie donnés

16 444 979

15 093 538

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

11 472

125

De la clientèle

209

152

Autres valeurs reçues en garantie

0

0

Engagements de garantie reçus

11 681

277

 

Engagements de garantie. — Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement. Des informations détaillées sur ces instruments et sur les dispositifs concernés sont présentés en note 12.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 17).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable (1)

Co-entreprises

entreprises associées

autres parts liées

société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

entreprises associées

autres parts liées

Prêts et créances

 

789 164

 

 

10 035

 

349 668

 

 

10 035

Instruments de capitaux propres

 

835 087

 

 

24 517

 

1 058 611

 

 

90 740

Autres actifs

 

637

 

 

81 650

 

 

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

 

1 624 888

 

 

116 202

 

1 408 279

 

 

100 775

Dettes

 

534 594

 

 

22 604

 

1 192 937

 

 

19 398

Autres passifs financiers

 

816 283

 

 

 

 

54 230

 

 

 

Autres passifs

 

7

 

 

3 776

 

 

 

 

5 099

Total des passifs envers les entités liées

 

1 350 884

 

 

26 380

 

1 247 167

 

 

24 497

Intérêts, produits et charges assimilés

 

-2 488

 

 

1 176

 

-14 628

 

 

1 659

Commissions

 

-899

 

 

 

 

2 637

 

 

139

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

557

 

890

 

 

5 388

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

-6 858

 

51

 

 

1 715

Total du PNB réalisé avec les entités liées

 

-3 387

 

 

-5 125

 

-11 050

 

 

8 901

Engagements donnés

 

 

 

 

66 662

 

 

 

 

81 763

Engagements reçus

 

510 000

 

 

 

 

865 000

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

128 377

 

882 000

 

 

178 448

Total des engagements avec les entités liées

 

510 000

 

 

195 039

 

1 747 000

 

 

260 211

(1) Natixis n’est plus une partie liée suite à l’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des CCI détenus par Natixis (note 1.3.1).

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire.

Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux versés en 2013 s’élèvent à 469 milliers d’euros (437 milliers d’euros en 2012)

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et

actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

 

31/12/2013

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

81 214

 

 

 

 

81 214

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

Autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

81 214

 

 

 

 

81 214

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 575 296

141 277

141 277

1 716 573

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

1 575 296

141 277

141 277

1 716 573

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

81 214

 

1 575 296

141 277

141 277

1 716 573

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

 

 

 

 

 

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe réalise des opérations de prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés :

Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la SFEF, BP Covered Bonds, BPCE SFH, BPCE Home Loans,

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32 Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— Pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

Les instruments financiers sous accords de compensation non compensés au bilan sont principalement constitués d’opérations de pensions ou d’instruments dérivés traités de gré à gré.

 

13.1. Actifs financiers :

 

 

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

197 855

185 660

 

12 195

Opérations de pension

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

Total

197 855

185 660

 

12 195

 

13.2. Passifs financiers :

 

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

238 539

185 660

7 397

45 482

Opérations de pension

 

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

Total

238 539

185 660

7 397

45 482

 

 

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

827 236

0

54 119

773 117

371 982

Prêts et créances sur la clientèle

8 900 887

0

14 978

8 885 909

8 972 102

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

 

Passifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 883 256

0

58 146

3 825 110

3 732 397

Dettes envers la clientèle

4 757 647

0

53 158

4 704 489

4 590 534

Dettes représentées par un titre

29 789

0

0

29 789

29 177

Dettes subordonnées

950 705

0

0

950 705

628 405

 

Note 16. – Risque souverain.

 

Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés à des difficultés économiques et à une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds monétaire international, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce, l’Irlande, le Portugal et Chypre. Par ailleurs, d’autres États européens, comme l’Espagne, la Hongrie et l’Italie, ont connu une augmentation significative de leur prime de risque depuis 2011.

 

Expositions au titre des activités bancaires. — Au titre de ses activités bancaires, la variation des expositions du groupe sur l’exercice 2013 au titre du risque souverain sur ces pays est la suivante :

 

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2013

Variation de la JV (1)

Recyclage de la réserve AFS au Résultat

Tombée d’échéance

Cession nette de reprise de provision

Acquisition

Solde au 31/12/2013

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

 

 

 

 

 

 

Chypre

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances :

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

Italie

14 000

4

 

-14 000

 

32 961

32 965

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente :

14 000

 

 

-14 000

 

32 961

32 965

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

Hongrie

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

Les dates de maturité du total des expositions nettes au 31 décembre 2013, sont présentées ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

Maturité résiduelle

Total des expositions au 31/12/2013

1 an

2 ans

3 ans

5 ans

10 ans

> 10 ans

Chypre

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

Hongrie

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

Italie

32 965

 

 

 

 

 

32 965

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

Total

32 965

 

 

 

 

 

32 965

 

Note 17. – Périmètre de consolidation.

 

17.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013. — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013 sont les suivantes :

 

17.4. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Sociétés

Implantation

Taux d'intérêt

Méthode de consolidation

I) Entité consolidante :

 

 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

France

 

 

II) Filiales :

 

 

 

BMF

France

100 %

Intégration globale

PARNASSE FINANCE

France

100 %

Intégration globale

SGTI

France

100 %

Intégration globale

CAPITALISATION MONETAIRE

France

72,70 %

Intégration globale

 

Note 18. – Honoraires de commissaires aux comptes.

 

Montants en milliers d'euros

Price waterhouse coopers

Deloitte & touche

2013

2012

Variation (%)

2013

2012

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

98

100,0 %

122

100,0 %

-19,7 %

241

100,0 %

259

72,2 %

18,0 %

Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

N/A

65

0,0%

100

27,8%

N/A

Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

98

100,0 %

122

100,0 %

-19,7 %

306

100,0 %

359

100,0 %

-14,9 %

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0,0 %

0

0,0 %

N/A

0

0,0 %

0

0,0 %

N/A

Total

98

100,0 %

122

100,0 %

-19,7 %

306

100,0 %

359

100,0 %

-14,9 %

 

 

Montants en milliers d'euros

Caderas

2013

2012

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

 

Audit :

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

27

100,0%

30

100,0%

-10,0%

Emetteur

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

 

0,0%

0

0,0%

N/A

Emetteur

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

Sous-total

27

100,0%

30

100,0%

-10,0%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0,0%

0

0,0%

N/A

Total

27

100,0%

30

100,0%

-10,0%

 

Tableau financier des 5 derniers exercices

(En Euros.)

 

Natures des indications

2009

2010

2011

2012

2013

I. Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

A) Capital social

392 190 000

392 190 000

392 190 000

392 190 000

314 506 418

B1) Nombre de parts sociales

36 912 000

36 912 000

36 912 000

36 912 000

37 000 755

B2) Nombre de certificats d'investissement

9 228 000

9 228 000

9 228 000

9 228 000

0

C) Nombre d'obligations convertibles en actions

0

0

0

0

0

II. Résultat global des opérations effectives :

 

 

 

 

 

A) Chiffre d'affaires ht

510 488 653

461 744 544

476 326 243

458 739 863

432 376 554

B) Résultat avant impôts/dotations aux amortissements et provisions

91 113 617

82 222 368

100 971 171

72 637 080

95 227 290

C) Impôts sur les bénéfices

16 971 161

46 665 846

34 211 874

47 981 952

30 893 426

D) Résultat âpres impôts/ dotations aux amortissements et provisions (1)

15 794 105

28 601 224

14 278 161

11 339 776

66 002 912

E1) Intérêts distribues aux sociétaires

10 001 864

9 990 606

9 991 030

8 672 208

8 183 298

E2) rémunération des certificats d'investissement

4 614 000

5 693 676

2 510 016

2 177 808

0

III. Résultat des opérations réduit à une seule part de capital (2) :

 

 

 

 

 

A) Résultat après impôts mais avant dotations aux amortissements et provisions

1,61

0,77

1,45

0,53

1,74

B) Résultat après impôts/dotations aux amortissements et provisions

0,34

0,62

0,31

0,25

1,78

C1) Intérêt aux parts sociales

0,272

0,272

0,272

0,236

0,223

C2) Rémunération des certificats d'investissement

0,50

0,617

0,272

0,236

0,000

IV. Personnel :

 

 

 

 

 

A) Nombre moyen de salaries

501

515

521

519

525

B) Montant de la masse salariale

17 731 478

18 719 080

19 821 036

19 938 217

21 096 428

C) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

2 957 866

2 798 985

2 928 404

3 163 753

3 246 402

(1):Le résultat indiqué ici s'entend après dotation/reprise de provision pour risques bancaires généraux

2009= 44 700 000

2010= 30 500 000

2011= - 20 717 718,52

2012= 90 725 881

2013= -15 328 591

(2) Reprend le nombre de parts sociales et de certificats d'investissement

 

 

Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013, sur:

— Le contrôle des comptes consolidés de la CASDEN BANQUE POPULAIRE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d'administration. ll nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. ll consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2

« Normes comptables applicables et comparabilité » de l'annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l'application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 6.7 de l'annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à 1'appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

 

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7 et 5.4 de l'annexe):

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu'il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu'il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l'identification d'indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

 

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2,

4.1.3, 4.1.4 et 4.1.5 de l'annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de 1'annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.!

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine, le 15 avri12014.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société.

 

 

1403019

30/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1441
Texte de l'annonce :

1401441

30 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CASdeN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 Mars 2014.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

17 292

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 277 735

Opérations avec la clientèle

8 405 985

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

95 719

Actions et Autres Titres à revenu variable

116 227

Participations et autres titres détenus à long terme

799 335

Parts dans les Entreprises liées

173 443

Immobilisations Incorporelles

1 704

Immobilisations corporelles

23 592

Autres Actifs

43 003

Comptes de Régularisation

83 705

TOTAL ACTIF

1 1037 740

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 788 741

Opérations avec la clientèle

4 793 502

Dettes représentées par un titre

30 004

Autres Passifs

100 199

Comptes de Régularisation

180 385

Provisions

56 949

Dettes subordonnées

1 128 220

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

502 787

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

456 953

Capital souscrit

310 309

Primes d'émission

544

Réserves

192 440

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 549

Report à nouveau (+/-)

-48 889

TOTAL PASSIF

11 037 740

 

 

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

543 989

Engagements de garantie

15 289 516

Engagements reçus

 

Engagements de financement

790 000

Engagements de garantie

5 275 820

 

 

1401441

29/01/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 139
Texte de l'annonce :

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29 janvier 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


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CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 Décembre 2013.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

167 392

Créances sur les Établissements de Crédit

1 274 601

Opérations avec la clientèle

8 397 661

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

101 343

Actions et Autres Titres à revenu variable

115 803

Participations et autres titres détenus à long terme

799 335

Parts dans les Entreprises liées

155 149

Immobilisations incorporelles

1 505

Immobilisations corporelles

23 917

Autres actifs

47 257

Comptes de Régularisation

69 448

Total actif

11 153 411

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 854 453

Opérations avec la clientèle

4 803 651

Dettes représentées par un titre

30 004

Autres passifs

106 687

Comptes de Régularisation

150 422

Provisions

66 442

Dettes subordonnées

1 178 223

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

501 410

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

462 119

Capital souscrit

314 506

Primes d'émission

544

Réserves

192 439

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 549

Report à nouveau (+/-)

-47 919

Total passif

11 153 411

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

644 711

Engagements de garantie

14 950 844

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

510 000

Engagements de garantie

5 101 279

 

 

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30/10/2013 : Publications périodiques (74C)

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Numéro d'affaire : 5319
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30 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


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CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 Septembre 2013.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

16 885

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 099 466

Opérations avec la clientèle

8 379 423

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

112 408

Actions et Autres Titres à revenu variable

111 649

Participations et autres titres détenus à long terme

775 036

Parts dans les Entreprises liées

144 901

Immobilisations incorporelles

1 246

Immobilisations corporelles

23 912

Autres actifs

42 767

Comptes de Régularisation

42 537

Total actif

10 750 230

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 805 100

Opérations avec la clientèle

4 734 161

Dettes représentées par un titre

30 003

Autres passifs

93 132

Comptes de Régularisation

121 000

Provisions

83 742

Dettes subordonnées

903 002

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

518 765

Capitaux propres (hors FRBG) (+/-)

461 325

Capital souscrit

313 712

Primes d'émission

544

Réserves

192 439

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 549

Report à nouveau (+/-)

-47 919

Total passif

10 750 230

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

588 230

Engagements de garantie

14 733 952

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

615 000

Engagements de garantie

4 386 321

 

 

1305319

05/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4493
Texte de l'annonce :

1304493

5 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91 cours des Roches - Noisiel

77424 Marne la Vallée Cedex 2

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 juin 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

16738

Créances sur les Etablissements de Crédit

1059041

Opérations avec la clientèle

8419451

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

116428

Actions et Autres Titres à revenu variable

119028

Participations et autres titres détenus à long terme

968022

Parts dans les Entreprises liées

144906

Immobilisations Incorporelles

1034

Immobilisations corporelles

23293

Autres Actifs

35990

Comptes de Régularisation

39229

Total actif

10943161

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3772218

Opérations avec la clientèle

4621211

Dettes représentées par un titre

30003

Autres Passifs

88224

Comptes de Régularisation

111510

Provisions

85543

Dettes subordonnées

902984

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

509489

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

821980

Capital souscrit

392190

Primes d'émission

233690

Réserves

192439

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2549

Report à nouveau (+/-)

1112

Total passif

10943161

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

533891

Engagements de garantie

14208791

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

665000

Engagements de garantie

4198533

 

 

1304493

19/06/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3459
Texte de l'annonce :

1303459

19 juin 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°73


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

A. — Comptes individuels annuels au 31/12/2012.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisses, banques centrales

 

16 399

15 842

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

850 048

2 256 575

Opérations avec la clientèle

3.2

8 440 056

8 350 448

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

126 431

148 594

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

133 356

131 752

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

992 121

896 646

Parts dans les entreprises liées

3.4

117 730

40 138

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

600

381

Immobilisations corporelles

3.6

21 907

19 325

Autres actifs

3.8

33 504

62 270

Comptes de régularisation

3.9

54 058

76 664

Total de l'actif

 

10 786 209

11 998 635

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

475 738

656 471

Engagements de garantie

4.1

13 665 310

13 133 274

Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 678 123

4 485 360

Opérations avec la clientèle

3.2

4 581 585

4 665 698

Dettes representées par un titre

3.7

30 003

400 278

Autres passifs

3.8

89 522

79 634

Comptes de régularisation

3.9

100 387

110 328

Provisions

3.10

70 396

108 428

Dettes subordonnées

3.11

903 005

904 307

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

499 338

408 612

Capitaux propres hors FRBG

3.13

833 849

835 990

Capital souscrit

 

392 190

392 190

Primes d'émission

 

233 690

233 690

Réserves

 

191 872

191 158

Écart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

3 569

4 548

Report à nouveau

 

1 189

126

Résultat de l'exercice (+/-)

 

11 340

14 278

Total du passif

 

10 786 209

11 998 635

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

865 000

90 000

Engagements de garantie

4.1

3 864 614

3 156 110

Engagements sur titres

 

0

0

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

409 975

438 316

Intérêts et charges assimilées

5.1

-277 000

-287 333

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

9 713

2 571

Commissions (produits)

5.4

38 462

35 719

Commissions (charges)

5.4

-7 882

-4 734

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

5 163

-631

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

1 238

767

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-3 306

-4 220

Produit net bancaire

 

176 365

180 455

Charges générales d'exploitation

5.8

-67 111

-78 144

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-2 586

-2 466

Résultat brut d'exploitation

 

106 668

99 845

Coût du risque

5.9

10 233

-14 668

Résultat d'exploitation

 

116 901

85 177

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

32 173

-57 776

Résultat courant avant impôt

 

149 074

27 401

Résultat exceptionnel

5.11

-6

80

Impôt sur les bénéfices

5.12

-47 982

-34 212

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-89 746

21 009

Résultat net

 

11 340

14 278

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 168 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Casden Banque Populaire a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

Casden Banque Populaire a consenti à BMF un abandon partiel de la créance à concurrence de 18 500 000 €, ladite créance se trouvant ramenée de 80 000 000 € à 61 500 000 €.

Une clause de retour à meilleure fortune a été prévue entre les parties pour une durée de 5 années et expirera le 18 juin 2017. Les sommes abandonnées pourront être reversées à Casden Banque Populaire sous un forme et selon des modalités à convenir.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Casden Banque Populairesont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et/ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Casden ne réalise pas d’opérations de pension.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de location simple : Casden ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

2.3.4. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous-jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) depuis le 31 décembre 2008. Une dépréciation de 102 K€ a été enregistrée dans les comptes 2012.

Au 31/12/2012, les titres d’OPCVM ABS+ ont également fait l’objet d’une valorisation à l’aide d’un modèle interne (mark to model) donnant lieu à une reprise de provisions de 4,9 M€ (portant la provision de 12,3 à 7,4 M€).

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

20-40 ans

Fondations/ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.7. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.8. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

3,63%

3,63%

2,01%

2,41%

2,54% et 2,50%

3,10% et 3,11%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40%

4,50%

3,12%

3,27%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Provisions pour garanties financières. — Les CDS et CDO en portefeuille sont assimilés à des garanties financières pour lesquelles CASDEN est vendeur d’une protection. Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français AMF, CNCC, CB et ACAM, ces garanties financières ont été évaluées sur la base de modèles internes (mark to model) au 31 décembre 2012. La perte potentielle estimée a été provisionnée.

Casden BP s’est désengagée de l’opération CDO millésime en 2012 moyennant une soulte de résiliation 2 750 K€ se traduisant comptablement par une reprise de provision pour 5 M€ (dont 2,25 M€ non utilisée).

Le montant de la provision sur le CDS Seven Up s’élève à 29,1 M€ au 31 décembre 2012 après une reprise de 7,6M€ sur 2012.

 

Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

2.3.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.12. Revenus du portefeuille titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

2.3.13. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

Casden Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue

74 527

107 098

Comptes ordinaires

74 527

107 098

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

774 438

2 147 482

Comptes et prêts à terme

724 438

2 147 482

Prêts subordonnés et participatifs

50 000

0

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

1 083

1 995

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

850 048

2 256 575

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 74 495 milliers d'euros à vue et 275 017 milliers d'euros à terme.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue

27 995

10 197

Comptes ordinaires créditeurs

27 995

10 197

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

3 626 251

4 453 065

Comptes et emprunts à terme

3 626 251

4 453 065

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées

23 877

22 098

Total

3 678 123

4 485 360

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 090 milliers d'euros à vue et 3 079 115 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

66 490

131 500

Créances commerciales

0

0

Autres concours à la clientèle

8 283 735

8 131 840

Crédits à l'exportation

0

0

Crédits de trésorerie et de consommation

1 221 189

1 232 659

Crédits à l'équipement

0

0

Crédits à l'habitat

7 045 021

6 881 582

Autres crédits à la clientèle

10 035

10 035

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

7 489

7 564

Autres

0

 

Créances rattachées

23 798

23 739

Créances douteuses

114 673

116 377

Dépréciations des créances sur la clientèle

-48 641

-53 008

Total

8 440 056

8 350 448

Dont créances restructurées

0

0

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

4 466 908

4 447 967

Livret A

0

0

PEL/CEL

2 050

2 054

Autres comptes d'épargne à régime spécial

4 464 859

4 445 913

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

57 174

153 787

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

15 300

16 963

Dettes rattachées

42 203

46 981

Total

4 581 585

4 665 698

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

10 026

 

10 026

19 997

 

19 997

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

40 347

40 347

0

127 082

127 082

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

6 801

6 801

0

6 708

6 708

Total

10 026

47 148

57 174

19 997

133 790

153 787

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

179 193

3 924

3 924

3 924

3 924

Entrepreneurs individuels

 

 

 

 

 

Particuliers

8 152 738

110 750

44 717

55 257

31 294

Administrations privées

1 617

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

 

 

 

 

 

Autres

40 475

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2012

8 374 023

114 673

48 641

59 180

35 218

Total au 31 décembre 2011

8 287 079

116 238

52 869

60 972

37 217

 

3.2.3. Titrisation Amaren II : Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025 641 K€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 K€ (dont 15 606 K€ ont fait l’objet d’un règlement en 2010)..

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2012, une reprise de provision de 1 715 K€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2012 s’élève à 4 972 K€.

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

Valeurs brutes

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

118 205

8 226

 

126 431

 

139 198

9 396

 

148 594

Valeurs brutes

 

117 529

8 226

 

125 755

 

138 521

9 393

 

147 914

Créances rattachées

 

778

0

 

778

 

1 018

3

 

1 021

Dépréciations

 

-102

0

 

-102

 

-342

0

 

-342

Actions et autres titres à revenu variable

0

133 356

 

0

133 356

0

131 752

 

0

131 752

Montants bruts

 

140 673

 

0

140 673

 

143 999

 

0

143 999

Créances rattachées

 

96

 

 

96

 

90

 

 

90

Dépréciations

 

-7 413

 

0

-7 413

 

-12 337

 

0

-12 337

Total

0

251 561

8 226

0

259 787

0

270 950

9 396

0

280 346

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

19 590

8 226

27 816

0

19 590

9 393

28 983

Titres prêtés

0

97 837

0

97 837

0

118 590

0

118 590

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

778

0

778

0

1 018

3

1 021

Total

0

118 205

8 226

126 431

0

139 198

9 396

148 594

Dont titres subordonnés

0

14 590

0

14 590

0

14 590

0

14 590

 

Aucune dépréciation ni aucune plus-value latente n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement au 31/12/2012 comme au 31/12/2011.

Aucune part d’obligation ni d’autre titre à revenu fixe n’est émise par des organismes publics.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

 

 

0

 

 

 

0

Titres non cotés

 

133 260

 

133 260

 

131 662

 

131 662

Créances rattachées

 

96

 

96

 

90

 

90

Total

0

133 356

0

133 356

0

131 752

0

131 752

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 127 819 K€ d’OPCVM dont 98 001 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2012, contre 126 222 K€ d’OPCVM dont 93 076 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 7 515 K€ au 31 décembre 2012 contre 12 679 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 74 549 K€ au 31 décembre 2012 contre 70 432 K€ au 31 décembre 2011.

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Achats

Cessions

Rembour-

sements

Conversion

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2012

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 393

48 600

0

-49 767

0

0

0

0

8 226

Total

9 393

48 600

0

-49 767

0

0

0

0

8 226

 

3.3.3. Reclassements d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2012

Valeurs brutes

996 895

141 996

-506

0

0

1 138 385

Participations et autres titres détenus à long terme

897 960

95 892

-506

0

0

993 346

Parts dans les entreprises liées

98 935

46 104

0

0

0

145 039

Dépréciations

-60 111

-14 093

45 670

0

0

-28 534

Participations et autres titres à long terme

-1 314

-74

163

0

0

-1 225

Parts dans les entreprises liées

-58 797

-14 019

45 507

0

0

-27 309

Immobilisations financières nettes

936 784

127 903

45 164

0

0

1 109 851

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 3 591 K€ au 31 décembre 2012 contre 3 591 K€ au 31 décembre 2011.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (1 268 K€).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Au 31/12/2012 la plus-value latente sur titres BPCE s’élève à 90 268 K€ contre 137 206 K€ au 31/12/2011.

3.4.2. Tableau des filiales et participations : Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Désignation de la valeur

Capitaux Propres 31/12/2011

Résultat Exercice 31/12/2011

% Capital détenu par le groupe CASDEN

% Capital détenu par CASDEN

Montants (en milliers d’euros)

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

début exercice

fin exercice

début exercice

dotation

reprise

fin exercice

début exercice

fin exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

98 934

145 039

 

 

 

 

40 138

117 730

BMF

-13 471

-84 767

100,00

99,87

58 507

104 516

58 507

13 932

45 507

26 932

0

77 584

Parnasse Services

-216

38

 

99,90

248

248

178

70

 

248

70

0

Inter Promo

1 096

15

 

45,00

99

99

0

 

 

0

99

99

SAS Finance

1 119

266

 

90,000

1 834

1 834

0

 

 

0

1 834

1 834

Parnasse Finance

215 666

2 002

100,00

100,00

38 111

38 111

0

 

 

0

38 111

38 111

SGTI

32 716

3 892

100,00

0,01

0

0

0

 

 

0

0

0

SAS Parnasse Espace 1

19

420

 

94,96

95

95

74

10

0

84

21

11

SAS Parnasse Espace 2

-1

-7

 

95,04

38

96

37

8

 

45

1

51

SCI Montorgueil

1 358

485

 

0,25

2

2

0

 

 

0

2

2

Parnasse Garanties

 

 

100,00

99,85

0

37

0

 

 

0

0

37

Titres de participation :

 

 

 

 

895 709

895 549

 

 

 

 

894 415

894 325

BPCE

15 129 251

-3 338 778

 

4,79

840 709

840 709

0

 

 

0

840 709

840 709

Filia Maif

194 429

3 492

 

4,998

5 714

5 714

0

 

 

0

5 714

5 714

Parnasse Maif

295 481

11 581

 

19,97

24 359

24 359

0

 

 

0

24 359

24 359

SCI Trevins Immobilier

10 924

-1 010

 

28,57

4 438

4 438

850

0

0

850

3 588

3 588

BP Développement

 

 

 

3,08

19 809

19 809

0

 

 

0

19 809

19 809

Divers < 1000 K€

 

 

 

 

680

520

444

74

144

374

236

146

Autres titres détenus à long terme > 1500 K€

 

 

 

 

2 253

97 799

 

 

 

 

2 231

97 797

TSSDI BPCE

 

 

 

 

0

95 892

0

 

 

 

0

95 892

Divers

 

 

 

 

2 253

1 907

22

 

20

2

2 231

1 905

Avances en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total général

 

 

 

 

996 896

1 138 387

60 112

14 094

45 671

28 535

936 784

1 109 851

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BMF

91 Cours des roches 77186 NOISIEL

SA

SGTI

91 Cours des roches 77186 NOISIEL

SARL

Parnasse Services

91 Cours des roches 77186 NOISIEL

SA

Parnasse Finance

91 Cours des roches 77186 NOISIEL

SA

Inter Promo

91 Cours des roches 77186 NOISIEL

SARL

SAS Finance

91 Cours des roches 77186 NOISIEL

SAS

Parnasse Garanties

91 Cours des roches 77186 NOISIEL

SA

SCI Montorgueil

91 Cours des roches 77186 NOISIEL

SCI

BPCE

50 Avenue Pierre Mendès France 75013 PARIS

SA à Directoire et CS

IGA

45 Rue Vivienne 75002 PARIS

SA

Filia Maif

200 Avenue Salvador Allende 79000 NIORT

SA

Parnasse Maif

50 Avenue Salvador Allende 79029 NIORT CEDEX

SA

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2012

31/12/2011

Créances

931 158

173 076

1 104 233

2 469 112

Dont subordonnées

154 061

6 901

160 962

6 976

Dettes

1 209 179

193 923

1 403 101

2 429 770

Dont subordonnées

541 763

192 763

734 526

736 109

Engagements donnés

134 713

14 654

149 368

227 168

Engagements de financement

115 000

14 654

129 654

210 239

Engagements de garantie

19 713

 

19 713

16 929

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple. — Casden BP ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

20 381

0

-5

365

20 741

Droits au bail et fonds commerciaux

92

0

0

0

92

Logiciels

20 080

0

-5

524

20 599

Autres

209

0

0

-159

50

Amortissements et dépréciations

-20 000

-146

5

0

-20 141

Droits au bail et fonds commerciaux

0

0

0

0

0

Logiciels

-20 000

-146

5

0

-20 141

Autres

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

381

-146

0

365

600

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

45 678

5 096

-918

-1

49 855

Immobilisations corporelles d'exploitation

45 678

5 096

-918

-1

49 855

Terrains

2 148

0

-27

95

2 216

Constructions

16 149

0

-227

859

16 781

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

27 381

5 096

-664

-955

30 858

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-26 353

-2 440

844

1

-27 948

Immobilisations corporelles d'exploitation

-26 353

-2 440

844

1

-27 948

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-8 342

-609

226

1

-8 724

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-18 011

-1 831

618

0

-19 224

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

19 325

2 656

-74

0

21 907

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

0

0

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

30 000

400 000

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

3

278

Total

30 003

400 278

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

176

0

185

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

5 375

 

5 375

Créances et dettes sociales et fiscales

30 122

20 747

58 919

19 433

Dépôts de garantie reçus et versés

2 420

57 125

1 695

46 235

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

786

6 275

1 471

8 591

Total

33 504

89 522

62 270

79 634

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

9 191

52 606

7 488

50 805

Produits à recevoir/Charges à payer

33 674

47 455

26 482

54 341

Valeurs à l'encaissement

0

0

0

0

Autres

11 192

326

42 694

5 182

Total

54 058

100 387

76 664

110 328

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

64 736

37 516

-2 750

-50 249

49 253

Provisions pour engagements sociaux

6 318

558

 

-107

6 770

Provisions pour PEL/CEL

153

94

 

-72

175

Autres provisions pour risques

37 221

3 495

0

-26 518

14 198

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

8 569

1 050

0

-1 002

8 617

Autres (*)

28 652

2 445

0

-25 516

5 581

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Total

108 428

41 663

-2 750

-76 945

70 396

(*) Dont: reprise Provision pour risques sur BMF de 13 471 K€.

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

125 799

73 102

-985

-113 225

84 691

Dépréciations sur créances sur la clientèle

53 008

58 981

-970

-62 378

48 641

Dépréciations sur autres créances

72 791

14 121

-15

-50 847

36 050

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

64 736

37 516

-2 750

-50 249

49 253

Provisions sur engagements hors bilan

43 309

37 147

-2 750

-48 177

29 529

Provisions pour risque de contrepartie clientèle

1 607

369

0

-301

1 675

Autres provisions

19 820

0

 

-1 771

18 049

Total

190 535

110 618

-3 735

-163 473

133 944

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

589 000

589 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

310 996

310 996

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 055

998

Dettes rattachées

1 953

3 313

Total

903 005

904 307

 

Casden Banque Populaire a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de Casden Banque Populaire au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d’euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

250 016

 

 

 

 

 

 

 

 

192 016

eur

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

indéterminée

35 000

eur

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

indéterminée

23 000

eur

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

indéterminée

Emprunts subordonnes à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

60 980

 

 

 

 

 

 

 

 

30 490

eur

19/05/1998

100,43%

E3M

2,1

27/06/2008

 

indéterminée

30 490

eur

16/07/1998

100%

E3M

2,14

16/07/2008

 

indéterminée

Emprunts subordonnes à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

589 000

 

 

 

 

 

 

 

 

50 000

eur

22/12/2003

100%

E3M

0,3950

 

 

13/02/2014

35 000

eur

18/10/2004

100%

E3M

0,2775

 

 

06/11/2014

8 000

eur

03/10/2005

100%

E3M

0,3000

 

 

29/11/2015

20 000

eur

12/12/2005

100%

E3M

0,2750

 

 

05/01/2016

20 000

eur

19/12/2005

100%

E3M

0,4150

 

 

19/12/2015

17 000

eur

23/05/2006

100%

E3M

0,1800

 

 

22/07/2016

35 000

eur

19/02/2007

100%

E3M

0,1950

 

 

13/03/2017

40 000

eur

25/06/2007

99,677%

E3M

0,1550

 

 

10/07/2017

10 000

eur

27/06/2007

100%

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

50 000

eur

27/06/2007

100%

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

30 000

eur

27/06/2007

100%

E3M

0,8350

27/09/2012

 

27/06/2017

35 000

eur

07/11/2007

100%

E3M

0,1950

 

 

07/12/2017

39 000

eur

28/12/2007

100%

E3M

0,2950

 

 

29/01/2018

100 000

eur

21/12/2010

100%

E3M

1,7000

 

 

13/02/2019

100 000

eur

27/12/2011

100%

E3M

2,4000

 

 

13/02/2019

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

1 055

eur

 

 

 

 

 

 

 

(1) Au-dessus de l'EURIBOR 3 mois.

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Fonds régionaux de solidarité

3 436

 

-3 435

-1

0

Fonds de Garantie Mutuel

5 040

3 015

 

 

8 055

Fonds Réseau des BP

20 881

1 077

 

 

21 958

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

379 255

90 069

 

1

469 325

Total

408 612

94 161

-3 435

0

499 338

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2010

392 190

233 690

183 205

28 601

837 686

Mouvements de l'exercice

 

 

12 627

 

12 627

Total au 31 décembre 2011

392 190

233 690

195 832

14 278

835 990

Variation de capital

 

 

 

 

0

Résultat de la période

 

 

 

11 340

11 340

Distribution de dividendes

 

 

1 777

-14 278

-12 501

Autres mouvements (1)

 

 

-979

 

-979

Total au 31 décembre 2012

392 190

233 690

196 630

11 340

833 850

(1) Dont variation de la provision spéciale pour investissement.

 

Le capital social de la Casden Banque Populaire s’élève à 392 190 K€ et est composé pour 313 752 000 euros de 36 912 000 parts sociales de nominal 8,50 euros détenues par les sociétaires et SGTI Filiale de Casden – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 78 438 000 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2012

Total des emplois

1 011 830

842 414

2 971 991

4 582 610

7 690

9 416 535

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

390 020

90 000

140 000

230 028

0

850 048

Opérations avec la clientèle

550 969

752 414

2 790 991

4 345 682

0

8 440 056

Obligations et autres titres à revenu fixe

70 841

0

41 000

6 900

7 690

126 431

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

Total des ressources

7 409 675

110 567

1 076 478

285 000

310 996

9 192 716

Dettes envers les établissements de crédit

2 855 094

110 237

666 792

46 000

0

3 678 123

Opérations avec la clientèle

4 551 569

330

29 686

0

0

4 581 585

Dettes représentées par un titre

3

0

30 000

0

0

30 003

Dettes subordonnées

3 009

0

350 000

239 000

310 996

903 005

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

115 000

140 000

En faveur de la clientèle

360 738

516 471

Ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres ouvertures de crédits confirmés

360 738

516 471

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

475 738

656 471

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

865 000

90 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

865 000

90 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

3 677

3 533

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

3 677

3 533

D'ordre de la clientèle

13 661 633

13 129 741

Cautions immobilières

0

0

Cautions administratives et fiscales

0

0

Autres cautions et avals donnés

13 582 178

13 047 519

Autres garanties données

79 455

82 222

Total des engagements de garantie donnés

13 665 310

13 133 274

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

3 864 614

3 156 110

Total des engagements de garantie reçus

3 864 614

3 156 110

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

191 467

 

185 712

 

Autres valeurs affectées en garantie en faveur de la clientèle

1 320 038

 

1 489 038

 

Total

1 511 505

0

1 674 750

0

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 33 435 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 184 926 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 191 467 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 185 712 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 1 286 573 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 304 112 K€ au 31 décembre 2011.

Les autres engagements concernent :

— Engagements donnés :

– Un engagement de refinancement accordé à BMF s’élevant à 115 M€ au 31/12/2012 contre 140 M€ au 31/12/2011.

– Une garantie accordée à la Société Générale au profit de la filiale Parnasse Finance pour un montant de 14 M€.

— Engagements reçus :

– Un engagement de refinancement reçu de BPCE s’élevant à 865 M€ au 31/12/2012 contre 90 M€ au 31/12/2011.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur (pied de cps)

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur (pied de cps)

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

2 462 064

0

2 462 064

214

2 567 082

0

2 567 082

-5 627

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

2 462 064

0

2 462 064

214

2 567 082

0

2 567 082

-5 627

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations fermes

2 462 064

0

2 462 064

214

2 567 082

0

2 567 082

-5 627

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

300 000

0

300 000

-5 360

300 000

0

300 000

-1 449

Options de taux d'intérêt

300 000

0

300 000

-5 360

300 000

0

300 000

-1 449

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

300 000

0

300 000

-5 360

300 000

0

300 000

-1 449

Total instruments financiers et change à terme

2 762 064

0

2 762 064

-5 146

2 867 082

0

2 867 082

-7 076

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Casden Banque Populairesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

683 616

1 778 448

0

0

2 462 064

683 616

1 883 466

0

0

2 567 082

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

683 616

1 778 448

0

0

2 462 064

683 616

1 883 466

0

0

2 567 082

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

Opérations conditionnelles

0

300 000

0

0

300 000

0

300 000

0

0

300 000

Options de taux d'intérêt

0

300 000

0

0

300 000

0

300 000

0

0

300 000

Total

683 616

2 078 448

0

0

2 762 064

683 616

2 183 466

0

0

2 867 082

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2012

Opérations fermes

550 000

1 328 448

583 616

2 462 064

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

550 000

1 328 448

583 616

2 462 064

Opérations conditionnelles

0

300 000

300 000

600 000

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

 

300 000

300 000

600 000

Total

550 000

1 628 448

883 616

3 062 064

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Casden Banque Populaire n’effectue pas d’opérations en devises.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

53 833

-158 788

-104 955

64 914

-160 495

-95 581

Opérations avec la clientèle

331 961

-55 211

276 749

334 765

-49 740

285 025

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 756

-3 026

730

5 805

-3 866

1 939

Dettes subordonnées

313

-17 271

-16 958

364

-18 675

-18 311

Autres (*)

20 112

-42 703

-22 590

32 468

-54 557

-22 089

Total

409 975

-277 000

132 975

438 316

-287 333

150 983

(*) Dont -22 581 K€ au titre des opérations de macro-couverture de 2012.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Casden Banque populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

1 211

1 606

Participations et autres titres détenus à long terme

8 502

965

Parts dans les entreprises liées

0

0

Total

9 713

2 571

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-2 045

-2 045

0

-1 777

-1 777

Opérations avec la clientèle

15 844

-15

15 829

15 175

-6

15 169

Opérations sur titres

0

-10

-10

0

-6

-6

Moyens de paiement

358

-358

0

658

-541

117

Opérations de change

0

0

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

20 027

-5 453

14 574

15 002

-2 404

12 598

Prestations de services financiers

2 234

0

2 234

4 884

0

4 884

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

38 462

-7 882

30 580

35 719

-4 734

30 985

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — Casden Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation.

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

5 163

0

5 163

-631

0

-631

Dotations

-30

0

-30

-4 535

0

-4 535

Reprises

5 193

0

5 193

3 904

0

3 904

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

5 163

0

5 163

-631

0

-631

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Refacturations de charges et produits bancaires

0

-3 144

-3 144

0

-3 750

-3 750

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires (*)

1 238

-162

1 076

767

-470

297

Total

1 238

-3 306

-2 068

767

-4 220

-3 453

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-19 125

-19 554

Charges de retraite et assimilées (1)

-3 196

-3 871

Autres charges sociales

-8 353

-7 868

Intéressement des salariés

-3 103

-1 615

Participation des salariés

-174

-200

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 267

-2 120

Total des frais de personnel

-36 220

-35 228

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-5 604

-4 286

Autres charges générales d'exploitation

-25 287

-38 630

Total des autres charges d'exploitation

-30 891

-42 916

Total

-67 111

-78 144

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 138 cadres et 381 non cadres, soit un total de 519 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-58 809

58 978

-19 020

130

-18 721

-59 535

53 860

-951

142

-6 484

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Engagements hors-bilan

-37 147

50 927

 

 

13 780

-41 744

42 268

 

 

524

Provisions pour risque clientèle

-369

2 072

 

 

1 703

-444

5 207

 

 

4 763

Autres (*)

0

13 471

 

 

13 471

-13 471

0

 

 

-13 471

Total

-96 325

125 447

-19 020

130

10 233

-115 194

101 335

-951

142

-14 668

(*) Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provision pour risques sur BMF de 13 471 K€ en 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

58 007

 

 

 

 

52 475

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

970

 

 

 

 

1 385

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

63 720

 

 

 

 

44 934

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

2 750

 

 

 

 

2 541

 

 

 

Total reprises nettes

 

125 447

 

 

 

 

101 335

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

31 578

0

 

31 578

-58 244

0

 

-58 244

Dotations (*)

-14 091

0

 

-14 091

-58 836

0

 

-58 836

Reprises

45 669

0

 

45 669

592

0

 

592

Résultat de cession

49

0

546

595

0

0

475

475

Autres

1

 

 

1

-7

 

 

-7

Total

31 627

0

546

32 173

-58 251

0

475

-57 776

(*) Dont: dépréciation des titre de la BMF pour 58 507 K€ en 2011.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel significatif n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2012.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Casden Banque Populaire est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

102 867 425

 

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

102 867 425

0

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

102 867 425

 

Impôt correspondant

36 022 668

 

Contributions 3,3%

1 118 948

 

Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

 

 

Impôt comptabilisé

37 141 616

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

7 628 703

 

Provisions pour impôts

 

 

Total

44 770 319

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 4 430 K€, celle relative au crédit d’impôt PTZ+ à 4 112 K€ et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 757 K€.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable,Casden Banque Populaire établit des comptes consolidés conformesau référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2012 aux organes de direction s’élèvent à 404 K€.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, Casden Banque Populaire n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Aux Sociétaires ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société CASDEN BANQUE POPULAIRE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 2.3.8 et 5.9 de l’annexe aux comptes annuels, votre banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions déterminées sur base individuelle et de portefeuille.

— Valorisation des titres de participation et parts dans les entreprises liées : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées détenus par votre banque sont évalués selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à l’évaluation des principales lignes du portefeuille. Nous avons également vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes annexes.

— Valorisation des titres et des instruments financiers assimilés à des garanties financières : Votre banque détient des positions sur titres et instruments financiers assimilés à des garanties financières. Les notes 2.3.4, 2.3.8 et 2.3.10 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers assimilés à des garanties financières. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre banque et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 9 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés IFRSau 31 décembre 2012.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Caisse, banques centrales

 

17 354

16 798

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

241 817

268 758

Instruments dérivés de couverture

5.2

12 766

8 852

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 787 260

1 743 365

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

373 795

1 700 530

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

8 775 358

8 823 178

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

2 861

29 015

Actifs d'impôts différés

5.8

58 530

6 108

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

96 158

143 597

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

0

0

Immeubles de placement

5.10

21

2 702

Immobilisations corporelles

5.11

23 795

21 201

Immobilisations incorporelles

5.11

3 339

380

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Total de l'actif

 

11 393 054

12 764 484

 

Passif

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

231 230

213 974

Instruments dérivés de couverture

5.2

92 000

75 990

Dettes envers les établissements de crédit

5.12.1

3 716 655

4 548 981

Dettes envers la clientèle

5.12.2

4 590 158

4 668 497

Dettes représentées par un titre

5.13

30 003

400 278

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

2 709

1 135

Passifs d'impôts différés

5.8

44 877

34 026

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

125 283

157 232

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.15

22 543

116 984

Dettes subordonnées

5.16

710 243

710 905

Capitaux propres

 

1 827 353

1 836 482

Capitaux propres part du groupe

 

1 782 028

1 784 767

Capital et primes liées

 

587 422

574 072

Réserves consolidées

 

1 067 610

1 070 276

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

109 551

132 438

Résultat de la période

 

17 445

7 982

Intérêts minoritaires

 

45 325

51 715

Total du passif

 

11 393 054

12 764 484

 

La présentation des capitaux propres a évolué en 2012. Les réserves liées au capital étaient positionnées sur la ligne capital et réserves liées du passif publié en 2011. Elles sont désormais sur la ligne Réserves consolidées.

Conformément à l’IFRS 8, le résultat et les réserves de 2011 sont corrigés à hauteur du retraitement de la bonification d’intérêt versée par Casden à BMF soit +1 452 milliers d'euros sur le résultat et +5 438 milliers d'euros sur les réserves.

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

415 065

505 523

Intérêts et charges assimilées

6.1

-250 452

-297 226

Commissions (produits)

6.2

38 144

35 568

Commissions (charges)

6.2

-4 670

-2 704

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

5 929

-3 124

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

7 074

5 598

Produits des autres activités

6.5

14 391

1 277

Charges des autres activités

6.5

-23 344

-42 131

Produit net bancaire

 

202 137

202 781

Charges générales d'exploitation

6.6

-76 865

-79 357

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-2 868

-2 578

Résultat brut d'exploitation

 

122 404

120 846

Coût du risque

6.7

-108 404

-121 780

Résultat d'exploitation

 

14 000

-934

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

 

547

475

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

14 547

-459

Impôts sur le résultat

6.9

4 824

8 864

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

19 371

8 405

Résultat net part du groupe

 

17 445

7 982

Intérêts minoritaires

 

1 926

423

 

Conformément à l’IFRS 8, le résultat N-1 est corrigé à hauteur du retraitement de la bonification d’intérêt versée par Casden à BMF. (Résultat N-1 augmenté de 1 452 K€).

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

 

19 371

8 405

Ecarts de conversion

 

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-19 918

-106 526

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

2 536

20 275

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Impôts

5.8

-5 523

-9 540

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-22 905

-95 791

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

-3 534

-87 386

Part du groupe

 

-5 445

-87 826

Intérêts minoritaires

 

1 911

440

 

Conformément à l’IFRS 8, le résultat de 2011 est corrigé à hauteur du retraitement de la bonification d’intérêt versée par Casden à BMF (augmenté de 1 452 K€)

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres 31/12/2012.

(En milliers d’euros.)

 

 

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2011

326 953

233 690

 

 

1 082 609

 

264 587

-36 338

 

1 871 501

51 275

1 922 776

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

13 430

 

 

 

 

 

 

 

 

13 430

 

13 430

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-13 421

 

 

 

 

-13 421

 

-13 421

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

13 430

 

0

0

-13 421

0

0

0

0

9

0

9

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

 

0

0

0

0

-109 106

13 295

0

-95 811

17

-95 794

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

7 982

7 982

423

8 405

Autres variations

 

 

 

 

1 088

 

 

 

 

1 088

 

1 088

Sous-total

0

 

0

0

1 088

0

0

0

7 982

9 070

423

9 493

Capitaux propres au 31 décembre 2011

340 382

233 690

0

0

1 070 276

0

155 481

-23 043

7 982

1 784 767

51 715

1 836 482

Affectation du résultat de l'exercice 2011

 

 

 

 

7 982

 

 

 

-7 982

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

340 382

233 690

0

0

1 078 258

0

155 481

-23 043

0

1 784 767

51 715

1 836 482

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

13 350

 

 

 

 

 

 

 

 

13 350

 

13 350

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-10 679

 

 

 

 

-10 679

 

-10 679

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

13 350

 

0

0

-10 679

0

0

0

0

2 671

0

2 671

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

 

0

0

0

0

-24 550

1 663

0

-22 887

-17

-22 904

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

17 445

17 445

1 926

19 371

Autres variations

 

 

 

 

31

 

 

 

 

31

-8 299

-8 268

Sous-total

0

 

0

0

31

0

0

0

17 445

17 476

-6 373

11 103

Capitaux propres au 31 décembre 2012

353 732

233 690

0

0

1 067 610

0

130 931

-21 380

17 445

1 782 028

45 325

1 827 353

 

Conformément à l’IFRS 8, le résultat et les réserves de 2011 sont corrigés à hauteur du retraitement de la bonification d’intérêt versée par Casden à BMF, soit +1 452 milliers d'euros sur le résultat et +5 438 milliers d'euros sur les réserves.

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

14 546

-2 673

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

2 977

2 781

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

95 934

114 825

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-4 192

-3 894

Produits/charges des activités de financement

12 992

13 287

Autres mouvements

-55 850

-184 701

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

51 861

-57 702

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

435 999

-513 232

Flux liés aux opérations avec la clientèle

142 807

358 530

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-433 192

126 031

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-147 903

-35 004

Impôts versés

-13 776

-56 887

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-16 065

-120 562

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

50 342

-180 937

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

25 241

-124 649

Flux liés aux immeubles de placement

3 029

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 875

-2 306

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

20 395

-126 955

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-21 561

-13 421

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-13 654

77 960

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-35 215

64 539

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

35 522

-243 353

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

16 798

15 825

Caisse et banques centrales (actif)

16 798

15 825

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-12 311

231 989

Comptes ordinaires débiteurs

52 731

327 845

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-65 042

-95 856

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

4 487

247 814

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

17 354

16 798

Caisse et banques centrales (actif)

17 354

16 798

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

22 655

-12 337

Comptes ordinaires débiteurs

78 504

52 731

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-55 849

-65 068

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

40 009

4 461

Variation de la trésorerie nette

35 522

-243 353

 

VI. —Annexe aux états financiers du groupe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statuairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE : International et Outre-mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 168 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs. — Le 26 mars 2012, la CASDEN Banque Populaire a souscrit des titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI ont été structurés pour être éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA. Cette clause de conversion constitue un dérivé incorporé séparable, qui a été séparé du contrat hôte, lui-même classé en AFS. La juste valeur de ce dérivé incorporé au 31 décembre 2012 n’est pas significative. Le dérivé n’est donc pas valorisé dans les comptes clos au 31 décembre 2012.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs Sociétaires

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilite.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement les deux amendements à la norme IFRS 7 ; « Instruments financiers : informations à fournir » relatif aux informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers et « Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers » relatif aux garanties reçues.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. CASDEN Banque Populaire n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date :

— Amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » adopté par la Commission : européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012. Cet amendement vise à enrichir l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres devront être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

— Amendement à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Cet amendement apporte des modifications sur la comptabilisation et la présentation des engagements de retraite et assimilés notamment concernant les écarts actuariels qui seront reconnus immédiatement et en totalité en capitaux propres, les coûts des services passés qui seront comptabilisés immédiatement en résultat et le rendement attendu de l’actif de couverture qui sera remplacé par un produit financier déterminé en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour le passif brut. Le montant avant impôts de ces éléments non encore reconnus, déterminé au 31 décembre 2012 s’élève à 1 613 K€. Le montant de ces éléments non encore reconnus au 1er janvier 2012, s’élève à 1 303 K€.

— Norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur. Cette norme est d’application prospective.

Les impacts liés à l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe sont en cours de détermination.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente des prêts et créances ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs;

— les impôts différés;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition.

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 14 mars 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 29/05/ 2013.

 

Note 3 – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un

contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particuliers :

— Cas particulier des entités ad hoc : Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

– les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

– le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

– le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

– le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

3.4.2. Elimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés.

Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée ; l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire ; déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement ; les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

  • des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;
  • ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

  • Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;
  • Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’evaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au proratatemporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance ; sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle ; figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable :L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière ; la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert ; désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat « intérêts et produits assimilés », symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

Documentation en couverture de flux de trésorerie supprimer le cas échéant). Le Groupe CASDEN documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) ; dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

— Documentation en couverture de juste valeur (à supprimer le cas échéant) : Le Groupe CASDEN documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur ; en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent ;ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation ; soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés organisés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

— Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux ;

des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

– Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit).

La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur communiqués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont fondés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS ; CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

— ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses) :

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire ;

la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle.— Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et ; lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel.

Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

– Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés parl’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier ; tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

— de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles ; comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voirnote 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 Le régime d'épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :
– l'engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phrase d'épargne pour les contrats CEL ;
– L'engagement de devoir rémunérer l'épargne dans le futur à taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d'une formule d'indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

4.9.1. Contrats de location – Financement : Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasitotalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

4.9.2. Contrats de location simple: Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location ; la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement ; participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.10.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-àdire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année ; le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les dérivés.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dérivés.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

22 344

22 344

0

73 279

73 279

Titres à revenu fixe

0

22 344

22 344

0

73 279

73 279

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

219 473

 

219 473

195 479

 

195 479

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

219 473

22 344

241 817

195 479

73 279

268 758

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

0

22 344

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

0

0

22 344

0

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier :

— des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

231 230

213 974

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

231 230

213 974

 

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

781 064

219 473

196 461

887 583

195 479

170 814

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

781 064

219 473

196 461

887 583

195 479

170 814

Instruments de taux

300 000

0

5 687

300 000

0

1 448

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

300 000

0

5 687

300 000

0

1 448

Dérivés de crédit

50 000

0

29 082

55 000

0

41 712

Total des instruments dérivés de transaction

1 131 064

219 473

231 230

1 242 583

195 479

213 974

 

La juste valeur des dérivés était pied de coupons au 31 décembre 2011.

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

536 000

12 223

17 882

665 000

8 852

14 796

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

536 000

12 223

17 882

665 000

8 852

14 796

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

536 000

12 223

17 882

665 000

8 852

14 796

Instruments de taux

1 502 000

60

39 605

1 390 500

 

28 410

Instruments de change

120 538

483

34 513

293 750

 

32 784

Opérations fermes

1 622 538

543

74 118

1 520 601

 

61 194

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

1 622 538

543

74 118

1 520 601

 

61 194

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

2 158 538

12 766

92 000

2 185 601

8 852

75 990

 

La juste valeur des dérivés était pied de coupons au 31 décembre 2011.

Au 31 décembre 2011, les branches euro et devise de l'instrument de change étaient comptabilisées en notionnel. Contrairement au 31 décembre 2012, seule la branche euro est désormais comptabilisée en notionnel.

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Effets publics et valeurs assimilées

14 007

5 008

Obligations et autres titres à revenu fixe

388 130

297 041

Titres dépréciés

23

23

Titres à revenu fixe

402 160

302 072

Actions et autres titres à revenu variable

1 409 882

1 469 197

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 812 042

1 771 269

Dépréciation des créances douteuses

-23

-23

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-24 759

-27 881

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 787 260

1 743 366

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

153 424

173 342

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2012, la valeur nette comptable s’élève à 930 973 K€ pour les titres BPCE

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

219 473

0

219 473

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

219 473

0

219 473

Titres

0

14 654

7 690

22 344

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

14 654

7 690

22 344

Titres

40 570

471 336

1 275 354

1 787 260

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

40 570

471 336

1 275 354

1 787 260

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

202 148

29 082

231 230

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

202 148

29 082

231 230

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

92 000

0

92 000

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

 

31 décembre 2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

195 479

0

195 479

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

195 479

0

195 479

Titres

705

64 884

7 690

73 279

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

64 884

7 690

73 279

Titres

41 827

465 542

1 235 996

1 743 365

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

41 827

465 542

1 235 996

1 743 365

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

172 262

41 712

213 974

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

172 262

41 712

213 974

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

75 990

0

75 990

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En millions d’euros)

1er janvier 2012

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats/émission

Ventes/remboursements

Reclassements de et vers les niveaux 1 et 2

Autres variations

31 décembre 2012

au compte de résultat

directement en capitaux propres

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

7 690

 

 

 

 

 

 

7 690

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 690

 

 

 

 

 

 

7 690

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

1 235 996

8 421

-43 308

95 987

-21 742

 

 

1 275 354

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 235 996

8 421

-43 308

95 987

-21 742

 

 

1 275 354

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

41 712

-12 630

 

 

 

 

 

29 082

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

41 712

-12 630

 

 

 

 

 

29 082

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2012, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement des instruments de capitaux propres.

Au cours de l’exercice, 4 209 K€ de pertes nettes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 59 K€ au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2012.

Ces pertes nettes impactent le produit net bancaire à hauteur de 4 209 K€.

Au cours de l’exercice, 43 308 K€ de pertes nettes ont été comptabilisées directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 42 465 K€ au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2012

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Prêt et créances sur les établissements de crédit

373 795

1 700 530

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

373 795

1 700 530

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 371 982 K€ au 31 décembre 2012 (1 677 321 K€ au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires débiteurs

78 505

52 735

Opérations de pension

0

9 001

Comptes et prêts

295 290

1 638 794

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

373 795

1 700 530

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 349 511 K€ au 31 décembre 2012 (1 677 321 K€ au 31 décembre 2011).

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Prêts et créances sur la clientèle

8 978 324

8 922 503

Dépréciations individuelles

-201 261

-97 697

Dépréciations sur base de portefeuilles

-1 705

-1 628

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 775 358

8 823 178

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 972 102 K€ au 31 décembre 2012 (8 751 161 K€ au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En millions d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires débiteurs

16 429

17 212

Prêts à la clientèle financière

10 035

10 035

Crédits de trésorerie

1 127 215

1 151 602

Crédits à l'équipement

327

394

Crédits au logement

7 404 272

7 199 659

Crédits à l'exportation

0

0

Autres crédits

37 919

32 005

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

7 490

10 256

Autres concours à la clientèle

8 587 258

8 403 951

Titres assimilés à des prêts et créances

1 304

1 304

Autres prêts et créances sur la clientèle

63 913

317 804

Prêts et créances dépréciés

309 420

182 232

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 978 324

8 922 503

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Actifs reclassés concernés par l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A) concerne les reclassements de trading vers AFS ou L&R et d’AFS vers L&R:

Aucun reclassement.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif).

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Total

Total

Plus-values latentes sur OPCVM

22 356

20 579

GIE fiscaux

0

-3 349

Provisions pour passifs sociaux

1 836

1 859

Provisions pour activité d'épargne-logement

60

52

Autres provisions et dépréciations non déductibles

27 391

32 079

Autres sources de différences temporelles

10 838

1 634

Impôts différés liés aux décalages temporels

62 481

52 854

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-11 823

-5 743

Provisions sur base de portefeuilles

0

0

Autres éléments de valorisation du bilan

-3 138

-8 810

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-14 961

-14 553

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-33 868

-62 601

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

13 652

-24 300

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

58 529

6 108

Au passif du bilan

-44 877

-30 408

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variation de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-19 918

-4 650

-24 568

-106 526

-2 559

-109 085

Variation de valeur des instruments de dérivés de couverture

2 536

-873

1 663

20 275

-6 981

13 294

Total des gains et pertes comptabilisés directement

 

 

 

 

 

 

En capitaux propres

-17 382

-5 523

-22 905

-86 251

-9 540

-95 791

Part du groupe

 

 

-22 888

 

 

-95 808

Intérêts minoritaires

 

 

-17

 

 

17

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes d'encaissement

0

0

Charges constatées d'avance

676

1 615

Produits à recevoir

12 653

23 616

Autres comptes de régularisation

11 197

42 696

Comptes de régularisation - actif

24 526

67 927

Dépôts de garantie versés

36 200

31 400

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

35 432

44 270

Actifs divers

71 632

75 670

Total des comptes de régularisation et actifs divers

96 158

143 597

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

45

-24

21

5 198

-2 496

2 702

Total des immeubles de placement

45

-24

21

5 198

-2 496

2 702

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

23 151

-12 060

11 091

29 121

-17 317

11 332

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

37 698

-24 994

12 704

27 410

-18 013

9 869

Total des immobilisations corporelles

60 849

-37 054

23 795

56 531

-35 330

21 201

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

92

0

92

92

0

92

Logiciels

23 493

-20 296

3 197

20 080

-20 001

79

Autres immobilisations incorporelles

355

-305

50

514

-305

209

Total des immobilisations incorporelles

23 940

-20 601

3 339

20 686

-20 306

380

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes à vue

55 849

65 057

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

3

11

Dettes à vue envers les établissements de crédit

55 852

65 068

Emprunts et comptes à terme

3 636 928

4 461 837

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

23 875

22 076

Dettes à termes envers les établissements de crédit

3 660 803

4 483 913

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 716 655

4 548 981

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 081 205 K€ au 31 décembre 2012 (3 933 403 K€ au 31 décembre 2011).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 3 732 397 K€ au 31 décembre 2012 (4 511 969 K€ au 31 décembre 2011).

5.12.2 Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires créditeurs

10 493

12 971

Livret A

0

0

Livret jeune

0

0

Livret B

4 462 319

4 443 518

PEL/CEL

2 049

2 054

Livret de développement durable

167

150

PEP

2 372

2 245

Autres comptes d'épargne à régime spécial

0

0

Dettes rattachées

41 336

45 157

Comptes d'épargne à régime spécial

4 508 243

4 493 124

Comptes et emprunts à vue

16 047

0

Comptes et emprunts à terme

54 505

143 111

Dettes rattachées

870

1 828

Autres comptes de la clientèle

71 422

144 939

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

17 463

Total des dettes envers la clientèle

4 590 158

4 668 497

 

Les comptes à terme incluent notamment 20 951 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Économie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 4 590 534 K€ au 31 décembre 2012 (4 668 225 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

30 000

400 000

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

30 000

400 000

Dettes rattachées

3

278

Total des dettes représentées par un titre

30 003

400 278

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 29 177 K€ au 31 décembre 2012 (396 363 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes d'encaissement

0

0

Produits constatés d'avance

59 143

58 943

Charges à payer

22 673

58 072

Autres comptes de régularisation créditeurs

325

5 273

Comptes de régularisation - passif

82 141

122 288

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

14 627

12 482

Créditeurs divers

28 515

22 462

Passifs divers

43 142

34 944

Total des comptes de régularisation et passifs divers

125 283

157 232

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31 décembre 2012

Provisions pour engagements sociaux

6 318

559

0

-107

0

6 770

Provisions pour activité d'épargne-logement

153

94

0

-72

0

175

Provisions pour engagements hors bilan

1 163

422

0

-1 585

0

0

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

12

3 526

0

-12 412

16 405

7 531

Autres

109 338

0

0

-71 788

-29 483

8 067

Autres provisions

110 666

4 042

0

-85 857

-13 078

15 773

Total des provisions

116 984

4 601

0

-85 964

-13 078

22 543

 

(1) La provision de restitution d'IS pour les gie fiscaux de -13 078 milliers d'euros a été reclassé en diminution de l'actif.

 

5.16. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

589 000

589 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

118 980

Dettes super-subordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 055

998

Total

709 035

708 978

Dettes rattachées

1 208

1 927

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

710 243

710 905

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 628 405 K€ au 31 décembre 2012 (587 314 K€ au 31 décembre 2011).

 

Évolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Émission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31 décembre 2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

589 000

 

 

 

589 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

 

 

 

118 980

Dettes super-subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

998

 

 

57

1 055

Total

708 978

 

 

57

709 035

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme.

Les dettes subordonnées et super subordonnées à durée indéterminée comprennent pour l’essentiel des titres subordonnés et des emprunts subordonnés à durée indéterminée.

Ces dettes subordonnées sont souscrites par la BPCE, la BRED, la BP OCCITANE, la BP PROVENCE ET CORSE, la BP VAL DE France, la BP BOURGOGNE FRANCHE COMTE, la MGEN.

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

— Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En millions d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

30 816 990

8,5

261 944 415

29 237 010

8,5

248 514 585

Augmentation de capital

1 570 549

8,5

13 349 667

1 579 980

8,5

13 429 830

Réduction de capital

 

 

0

 

 

 

Autres variations

 

 

0

 

 

 

Valeur à la clôture

32 387 539

8,5

275 294 082

30 816 990

8,5

261 944 415

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

9 228 000

8,5

78 438 000

9 228 000

8,5

78 438 000

Augmentation de capital

 

 

0

 

 

 

Réduction de capital

 

 

0

 

 

 

Autres variations

 

 

0

 

 

 

Valeur à la clôture

9 228 000

8,5

78 438 000

9 228 000

8,5

78 438 000

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

347 840

-55 185

292 655

345 536

-49 840

295 696

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

347 862

-2 040

345 822

345 567

-4 509

341 058

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-22

-53 145

-53 167

-31

-45 331

-45 362

Prêts et créances avec les établissements de crédit

8 471

-123 456

-114 985

16 091

-123 671

-107 580

Opérations de location-financement

23 887

0

23 887

47 705

0

47 705

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-16 018

-16 018

 

-17 150

-17 150

Instruments dérivés de couverture

19 775

-55 793

-36 018

78 305

-106 565

-28 260

Actifs financiers disponibles à la vente

14 704

0

14 704

17 316

0

17 316

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

388

0

388

570

0

570

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

0

0

0

Total des produits et charges d'intérêts

415 065

-250 452

164 613

505 523

-297 226

208 297

 

Conformément à l’IFRS 8, le résultat et les réserves N-1 sont corrigés à hauteur du retraitement de la bonification d’intérêt versée par Casden à BMF.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-2 045

-2 045

0

-1 778

-1 778

Opérations avec la clientèle

46

-15

31

9 237

-6

9 231

Prestation de services financiers

192

-1

191

110

-1

109

Vente de produits d'assurance vie

15 797

 

15 797

6 073

 

6 073

Moyens de paiement

340

-358

-18

640

-541

99

Opérations sur titres

0

-31

-31

0

-12

-12

Activités de fiducie

2 187

0

2 187

4 891

0

4 891

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

19 582

-2 220

17 362

14 617

-366

14 251

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total des commissions

38 144

-4 670

33 474

35 568

-2 704

32 864

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

9 290

2 189

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

854

-2 980

Résultats sur opérations de couverture

-2 283

-2 007

Résultats sur opérations de change

-1 932

-326

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

5 929

-3 124

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

1 187

11

Dividendes reçus

6 105

8 107

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-218

-2 520

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

7 074

5 598

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location financement

0

0

0

0

-3 263

-3 263

Produits et charges sur immeubles de placement

762

-414

348

99

-203

-104

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

13 629

-22 930

-9 301

1 178

-38 665

-37 487

Total des produits et charges des autres activités

14 391

-23 344

-8 953

1 277

-42 131

-40 854

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Charges de personnel

-38 356

-36 987

Impôts et taxes

-7 097

-5 346

Services extérieurs

-31 412

-37 024

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-38 509

-42 370

Total des charges générales d'exploitation

-76 865

-79 357

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste :

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2012

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-212 650

178 812

-1 545

332

-35 051

Autres actifs financiers

-90 645

16 128

 

 

-74 517

Engagement par signature

-422

1 586

 

 

1 164

Total coût du risque 2012

-303 717

196 526

-1 545

332

-108 404

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-176 108

68 210

-953

187

-108 664

Autres actifs financiers

-13 654

 

 

 

-13 654

Engagement par signature

-18

556

 

 

538

Total coût du risque 2011

-189 780

68 766

-953

187

-121 780

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

546

482

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

1

-7

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

547

475

 

6.9. Impôts sur le résultat :

— Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-42 237

-19 545

Impôts différés

47 061

28 409

Impôts sur le résultat

4 824

8 864

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

17 445

Variations de valeurs des écarts d'acquisition

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

1 926

Impôts

-4 824

Résultat comptable avant impôt

14 547

Taux d'imposition de droit commun

34,43%

Charge - (produit +) d'impôt théorique au taux en vigueur en France

-5 009

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-1 307

Conséquence de l’évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

7 780

Effet des différences permanentes

1 141

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

Différence de taux d'impôt sur les revenus taxés dans la zone Pacifique

-1 099

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-944

Défiscalisation des parts Captalisation CT suite rachat

1 705

Autres éléments

2 557

Impôts sur le résultat

4 824

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres.— Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2012, le Groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE a respecté les ratios prudentiels de solvabilité

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe au risque de crédit.

Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours net31/12/2012

Encours net31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

241 817

268 758

Instruments dérivés de couverture

12 766

8 852

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

402 160

302 072

Opérations interbancaires

373 795

1 700 530

Opérations avec la clientèle

8 775 358

8 823 178

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition des engagements au bilan

9 805 873

11 103 390

Garanties financières données

 

 

Engagements par signature

13 558 130

13 048 010

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

13 558 130

13 048 010

Exposition globale au risque de crédit

23 364 003

24 151 400

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit : Cf informations dans la note 6.7 sur le cout du risque.

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

— Au 31/12/2012 :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2012

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

21 965

5 981

759

0

108 159

28 705

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

21 965

5 981

759

0

108 159

28 705

0

 

Au 31/12/2011 :

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2011

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

14 071

5 021

207

0

84 535

19 299

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

14 071

5 021

207

0

84 535

19 299

0

 

Le Groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE ne détient pas d’instruments de garantie couvrant les arriérés de paiement ou les actifs dépréciés.

7.2.5. Prêts et créances restructurés : Les créances restructurées (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) sont déclassées en défaut. Elles ne figurent pas dans les encours sains.

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

La gestion du risque de change est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques se composent de :

— Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

231 230

 

 

 

 

231 230

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

7 630

0

0

0

0

7 630

Instruments dérivés de couverture

92 000

 

 

 

 

92 000

Dettes envers les établissements de crédit

2 882 822

110 238

670 816

52 779

0

3 716 655

Dettes envers la clientèle

4 552 784

2 193

33 890

1 291

0

4 590 158

Dettes représentées par un titre

3

0

30 000

0

0

30 003

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

1 208

0

350 000

239 000

120 035

710 243

Passifs financiers par échéance

7 767 677

112 431

1 084 706

293 070

120 035

9 377 919

Engagements de financements donnés en faveur des ets de crédit

0

865 000

0

0

0

865 000

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

21 327

4 062

345 052

0

0

370 441

Engagements de financement donnés

21 327

869 062

345 052

0

0

1 235 441

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

6 740

17 672

69 082

101 650

0

195 144

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

525 948

1 373 828

5 097 739

7 900 879

0

14 898 394

Engagements de garanties donnés

532 688

1 391 500

5 166 821

8 002 529

0

15 093 538

 

Note 8 – Avantages au personnel

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

-21 114

-19 539

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-3 733

-3 884

Autres charges sociales et fiscales

-10 602

-10 419

Intéressement et participation

-2 907

-3 145

Total des charges de personnel

-38 356

-36 987

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 144 cadres et 383 non cadres, soit un total de 527 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

8.2.1. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

3,63%

3,63%

2,01%

2,41%

2,50% et 2,54%

3,10% et 3,11%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40%

4,50%

3,12%

3,27%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Impact norme IAS 19 amendée. — La Norme IAS 19 amendée est applicable au 1 er janvier 2013 avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

La provision pour le régime de la CAR-BP au 31/12/2012 es t de 5,333 millions d’euros.

En IAS 19 révisé le montant de la provision pour ce régime en date du 31/12/2012 serait de 6,947 millio ns d’euros.

L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31 /12/2012 est de 1,614 millions d’euros ventilés entre 3 composantes :

— 1,303 M€ au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012.

— 0,036 M€ au titre de la modification de la charge nette de provision par résultat

— 0,347 M€ au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

Néant.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Engagements de financement donnés en faveur

370 441

471 574

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

370 441

471 574

Ouvertures de crédit confirmées

370 441

471 574

Autres engagements

0

0

Engagements de financement reçus

865 000

90 000

D'établissements de crédit

865 000

90 000

De la clientèle

0

0

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Engagements de garantie donnés

15 093 538

13 048 010

D'ordre des établissements de crédit

195 144

3 533

D'ordre de la clientèle

14 898 394

13 044 477

Engagements de garantie reçus

277

125

D'établissements de crédit

125

125

De la clientèle

152

0

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Instruments de capitaux propres

0

0

Instruments de dettes

0

0

Prêts et avances

1 511 505

1 674 750

Autres actifs financiers

0

0

Total

1 511 505

1 674 750

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 33 465 K€ de créances nanties auprès de la SFEF (184 925 K€ au 31 décembre 2011) ;

— 191 467 K€ de crédits immobiliers auprès de BP Covered Bonds contre 185 712 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 1 286 573 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe n’a pas comptabilisé de montants (significatifs) d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la CASDEN Banque Populaire au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En millions d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Natixis

BPCE

Autres

Natixis

BPCE

Autres

Crédits

0

349 668

10 035

1 843

1 664 211

10 035

Autres actifs financiers

0

1 058 611

90 740

0

977 915

23 354

Autres actifs

0

0

0

10 103

29 015

136 181

Total des actifs avec les entités liées

0

1 408 279

100 775

11 946

2 671 141

169 570

Dettes

2 027

1 190 910

19 398

0

1 691 488

28 062

Autres passifs financiers

54 230

0

0

0

541 453

0

Autres passifs

0

0

5 099

50 590

0

0

Total des passifs envers les entités liées

56 257

1 190 910

24 497

50 590

2 232 941

28 062

Intérêts, produits et charges assimilés

-11 161

-3 467

1 659

-10 869

-10 607

8 243

Commissions

0

2 637

139

507

162

173

Résultat net sur opérations financières

890

0

5 388

0

15

933

Produits nets des autres activités

0

51

1 715

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-10 271

-779

8 901

-10 362

-10 430

9 349

Engagements donnés

0

0

81 763

50 000

0

100 458

Engagements reçus

0

865 000

0

0

90 000

0

Engagements sur instruments financiers à terme

882 000

0

178 448

0

0

0

Total des engagements avec les entités liées

882 000

865 000

260 211

50 000

90 000

100 458

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2012 s’élèvent à 437 K€ (439 K€ en 2011).

 

Note 12. – Transfert d’actifs.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés :

— Opérations de pension et de prêts de titres : Le Groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des opérations de prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantage des titres mis en pension ou prêtés Par conséquent, ces deniers n’ont pas été dé-comptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêt de titre financé.

Au 31 décembre 2012, 101 M€ de prêts de titres « secs » ont été transférés, dont 101 M€ en actifs financiers disponibles à la vente.

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

 

13.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2012. — Aucune évolution sur 2012.

 

13.2. Opérations de titrisation. — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan.

Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques créées dans ce cadre ne sont pas consolidées lorsque le groupe n’en a pas le contrôle.

Le contrôle est apprécié au regard des critères de l’interprétation SIC 12.

Le FCC Amaren II n’a pas été consolidé par le groupe du fait de sa non significativité.

 

13.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012 :

 

Détenues

 

Nbre titres Capital

Méthode

Détentrices

Pourcentages

Pourcentages

CASDEN

Parnasse Fin.

BMF

au 31/12/2012

au 31/12/11

Variation/N-1

Dénomination

Qté titres détenus

%

Qté titres détenus

%

Qté titres détenus

%

Contrôle

Ints Groupe

Ints Minos

Contrôle

Ints Groupe

Ints Minos

Contrôle

ints grp

ints minos

Casden

IF

 

IG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parnasse finance

IF

250 000

IG

249 994

100,00%

 

 

1

0,00%

100,00%

100,00%

0%

100,00%

100,00%

0%

0,00%

0,00%

0,00%

BMF

IF

46 070 093

IG

46 008 862

99,87%

61 225

0,13%

 

 

100,00%

100,00%

0%

100,00%

100,00%

0%

0,00%

0,00%

0,00%

Capitalisation CT n°1

 

4 256,65

IG

3 000

70,48%

 

 

 

 

70,48%

70,48%

29,52%

67,28%

67,28%

32,72%

3,20%

3,20%

3,20%

SGTI

IF

1 975 358

IG

1

0,00%

 

 

1 975 357

100,00%

100,00%

100,00%

0,00%

100,00%

100,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

 IG : Intégration Globale

IF : Intégration Fiscale

Note 14. – Autres informations.

 

14.1. Honoraires des commissaires aux comptes :

— Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs reseaux :

 

Montants (en milliers d’euros)

Pricewaterhousecoopers

Deloitte & Touche

Caderas

2012

2011

Variation (%)

2012

2011

Variation

(%)

2012

2011

Variation

(%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

122

100,0%

74

100,0%

65,0%

259

72,2%

184

100,0%

41,0%

30

100,0%

30

100,0%

0,0%

Émetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

 0

 0,0%

 0

 0,0%

 N/A

 100

 27,80%

 0

 0,0%

 N/A

30

100 0

 0

0,0%

 N/A

Émetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 122

 100,0%

 74

 100,0%

 65,0%

 359

 100,0%

 184

 100,0%

95,3%

 30

 100,0%

 30

 100,0%

 0,0%

 Prestation rendues par le réseau aux filiales intégrées globalement               

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0,0%

0

0,0%

N/A

0

0,0%

0

0,0%

N/A

0

0,0%

0

0,0%

N/A

Total

122

100,0%

74

100,0%

65,0%

359

100,0%

184

100,0%

95,3%

30

100,0%

30

100,0%

0,0%

 

Tableau financier des 5 derniers exercices (en euros) :

 

Natures des indications

2008

2009

2010

2011

2012

I. Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

A) Capital social

392 190 000

392 190 000

392 190 000

392 190 000

392 190 000

B 1) Nombre de parts sociales

36 912 000

36 912 000

36 912 000

36 912 000

36 912 000

B 2) Nombre de certificats d'investissement

9 228 000

9 228 000

9 228 000

9 228 000

9 228 000

C) Nombre d'obligations convertibles en actions

0

0

0

0

0

II. Résultat global des opérations effectives :

 

 

 

 

 

A) Chiffre d'affaires HT

583 194 059

510 488 653

461 744 544

476 326 243

458 739 863

B) Résultat avant impôts/dotations aux amortissements et provisions

81 244 190

91 113 617

82 222 368

100 971 171

72 637 080

C) Impôts sur les bénéfices

-7 033 829

16 971 161

46 665 846

34 211 874

47 981 952

D) Résultat apres impôts/ dotations aux amortissements et provisions (1)

14 873 711

15 794 105

28 601 224

14 278 161

11 339 776

E1) Intérêts distribués aux sociétaires

9 768 441

10 001 864

9 990 606

9 991 030

8 672 208

E2) Rémunération des certificats d'investissement

3 695 880

4 614 000

5 693 676

2 510 016

2 177 808

III. Résultat des opérations réduit à une seule part de capital (2) :

 

 

 

 

 

A) Résultat apres impôts mais avant dotations aux amortissements et provisions

1,91

1,61

0,77

1,45

0,53

B) RESULTAT apres impôts/dotations aux amortissements et provisions

0,32

0,34

0,62

0,31

0,25

C1) Intérêt aux parts sociales

0,297

0,272

0,272

0,272

0,236

C2) Rémunération des certificats d'investissement

0,40

0,50

0,617

0,272

0,236

IV. Personnel :

 

 

 

 

 

A) Nombre moyen de salaries

506

501

515

521

519

B) Montant de la masse salariale

17 389 288

17 731 478

18 719 080

19 821 036

19 938 217

C) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

2 961 705

2 957 866

2 798 985

2 928 404

3 163 753

(1) Le résultat indiqué ici s'entend après dotation de provision pour risques bancaires généraux :
— 2008= 18 400 000 ;
— 2009= 44 700 000 ;
— 2010= 30 500 000 ;
— 2011= - 20 717 718,52 ;
— 2012= 90 725 881.
(2) Reprend le nombre de parts sociales et de certificats d'investissement.

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Aux Sociétaires ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société CASDEN BANQUE POPULAIRE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 6.7 de l’annexe, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions déterminées sur base individuelle et de portefeuille.

— Valorisation des actifs et passifs financiers à la juste valeur : Votre Groupe détient des actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et des actifs financiers disponibles à la vente. Les notes 4.1.2 et 4.1.6 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives à ces positions. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable de ces actifs et passifs financiers à la juste valeur et à la détermination des paramètres utilisés pour leur valorisation. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 9 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

VIII. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Aux Sociétaires ;

En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale.

 

Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé. — En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

1. Convention relative à la participation de CASDEN Banque Populaire au programme FCT ORRB1 avec le groupe BPCE : Cette convention a été autorisée lors du conseil d’administration du 14 mars 2012 et concerne la participation de CASDEN Banque Populaire au programme FCT ORRB1 avec le Groupe BPCE.

Toutefois, il est à noter que cette convention est devenue caduque, le programme n’ayant pu être mis en place, l’abandon de cette opération a été notifié lors d’un conseil d’administration ultérieur.

Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES : Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

2. Convention relative à la participation de CASDEN Banque Populaire à l’émission des TSS avec le groupe BPCE : Cette convention a été autorisée par le conseil d’administration du 14 mars 2012 et a été signée le 26 mars 2012. CASDEN Banque Populaire a souscrit à l’émission d’obligation super subordonnée à durée indéterminée convertible en action nouvelle de BPCE à émettre par BPCE.

La souscription de CASDEN Banque Populaire est de 146.444 titres OCA pour un montant de 95,891 M€.

Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES : Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

3. Convention relative à la recapitalisation des fonds propres de BMF – Filiale bancaire du groupe CASDEN Banque Populaire : Cette convention a été autorisée par le conseil d’administration du 04 juillet 2012 et a été signée le 05 juillet 2012. Elle porte sur l’abandon de créance de CASDEN Banque Populaire au profit de sa filiale BMF pour un montant de 18,5 M€, afin de restructurer le capital de celle-ci.

Personnes concernées :M. Pierre DESVERGNES, Claude JECHOUX, Christian HEBRARD siégeant au conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire et également administrateurs de BMF.

4. Convention relative à la création d’une société d’assurance caution, commune à CASDEN Banque Populaire et à la MGEN : Le conseil d’administration du 4 juillet 2012 a autorisé la création d’une société d’assurance caution, commune à CASDEN Banque Populaire et à la MGEN.

Personnes concernées : Madame TOLETTI et Monsieur HENRY administrateurs au sein du conseil d’administration MGEN et également administrateurs de CASDEN Banque Populaire.

5. Convention portant sur le dispositif présenté par BPCE, relatif au principe de rémunération des excédents de collecte des parts sociales des établissements du groupe BPCE : Cette convention a été autorisée par le conseil d’administration du 20 novembre 2012. Elle se réfère au dispositif relatif au principe de rémunération des excédents de collecte des parts sociales. L’objectif de collecte de parts sociales étant établi pour chacun des établissements du groupe BPCE, un seuil de déclenchement a été défini.

Pour CASDEN Banque Populaire, le seuil de déclenchement s’établit à 32 M€.

Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et également membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

6. Convention portant sur le dispositif de contribution aux fonds propres su groupe BPCE : Cette convention a été autorisée par le conseil d’administration du 13 décembre 2012 et concerne le dispositif de contribution aux fonds propres du Groupe BPCE.

Ce dispositif présenté par BPCE est destiné à rémunérer les établissements qui sont en excédent de fonds propres par rapport au ratio cible Groupe, et à appeler une contribution des établissements qui seraient en deçà du ratio réglementaire du Groupe BPCE.

Le mécanisme repose sur la mesure de trois ratios : le ratio dit contributif, le ratio réglementaire Groupe et le ratio cible Groupe.

Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES, Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et également membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale.

 

Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé :

1. Convention relative au programme Société de Financement de l’Habitat (SFH) avec le Groupe BPCE : Dans le cadre de la mise en place d’un cadre légal pour l’émission d’obligations sécurisées, le Groupe BPCE a décidé de mettre en place une Société de Financement Habitat (SFH). Le conseil d’administration CASDEN Banque Populaire en date du 14 septembre 2010 avait autorisé le principe de participer au programme d’émission de cette SFH.

Cette convention a fait l’objet d’une signature le 19 avril 2011 entre BPCE, BPCE SFH et les entités du groupe BPCE dont CASDEN Banque Populaire.

Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES : Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

2. Convention relative au programme HOME LOANS FCT entre CASDEN Banque Populaire, BPCE et NATIXIS : Ce programme BPCE HOME LOANS FCT consiste en la création d’un fonds commun de titrisation de prêts immobiliers (en euros) détenus par les Banques Populaires et Caisses d’Épargne du groupe BPCE. Le conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire en date du 16 mars 2011 a approuvé sa participation à ce programme.

La participation au programme Home Loans FCE implique l’établissement d’une convention de garantie financière, par laquelle CASDEN Banque Populaire affectera certaines de ses créances de prêts à l’habitat, en garantie des obligations de BPCE, au titre des créances au profit de Natixis bénéficiaire de la garantie financière. Le conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire en date du 16 mars 2011 avait également autorisé la conclusion de cette convention financière et la constitution de la garantie et du mandat.

La convention HOME LOANS FCT dénommée « Collateral Security Agreement » a été signée entre les parties BPCE, NATIXIS, et les entités collatérales du Groupe dont CASDEN Banque Populaire le 24 mars 2011.

Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES : Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

3. Avenant à la convention relative au programme HOME LOANS FCT entre CASDEN Banque Populaire, BPCE et NATIXIS : Le conseil d’administration du 28 septembre 2011 de CASDEN Banque Populaire avait autorisé la conclusion d’un avenant à la convention de garantie financière, de la constitution de la garantie et du mandat.

Cet avenant à la convention HOME LOANS FCT dénommée « Amendment to the Collateral Security Agreement » a été signé entre les parties BPCE, NATIXIS et les entités collatérales du Groupe, dont CASDEN Banque Populaire en date du 21 octobre 2011.

Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES : Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 9 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société.

 

1303459

01/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1771
Texte de l'annonce :

1301771

1er et 2 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

Situation au 31 Mars 2013.

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

16 649

Créances sur les Etablissements de Crédit

828 435

Opérations avec la clientèle

8 426 387

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

121 755

Actions et Autres Titres à revenu variable

127 048

Participations et autres titres détenus à long terme

971 960

Parts dans les Entreprises liées

144 908

Immobilisations incorporelles

849

Immobilisations corporelles

22 360

Autres actifs

33 780

Comptes de Régularisation

55 070

Total actif

10 749 201

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 619 148

Opérations avec la clientèle

4 561 858

Dettes représentées par un titre

30 004

Autres passifs

85 077

Comptes de Régularisation

135 926

Provisions

70 065

Dettes subordonnées

902 951

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

521 662

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

822 510

Capital souscrit

392 190

Primes d'émission

233 690

Réserves

191 872

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 569

Report à nouveau (+/-)

1 189

Total passif

10 749 201

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

490 834

Engagements de garantie

13 789 042

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

815 000

Engagements de garantie

4 000 601

 

 

1301771

30/01/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 168
Texte de l'annonce :

1300168

30 janvier 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°13


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

Situation au 31 Décembre 2012

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

16 399

Créances sur les Etablissements de Crédit

849 999

Opérations avec la clientèle

8 440 105

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

126 431

Actions et Autres Titres à revenu variable

133 356

Participations et autres titres détenus à long terme

920 161

Parts dans les Entreprises liées

144 661

Immobilisations incorporelles

600

Immobilisations corporelles

21 907

Autres actifs

33 504

Comptes de Régularisation

54 058

    Total actif

10 741 180

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 678 123

Opérations avec la clientèle

4 581 585

Dettes représentées par un titre

30 003

Autres passifs

89 522

Comptes de Régularisation

111 727

Provisions

78 026

Dettes subordonnées

903 005

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

446 680

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

822 510

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

191 872

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 569

    Report à nouveau (+/-)

1 189

        Total passif

10 741 180

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

475 738

    Engagements de garantie

13 665 310

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

865 000

    Engagements de garantie

3 864 614

 

 

1300168

31/10/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6178
Texte de l'annonce :

1206178

31 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

et aux établissements de crédit.

Siège social: 91, cours des Roches, Noisiel 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 septembre 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

16 180

Créances sur les établissements de crédit

1 385 979

Opérations avec la clientèle

8 428 057

Obligations et autres titres à revenu fixe

131 203

Actions et autres titres à revenu variable

133 671

Participations et autres titres détenus à long terme

919 729

Parts dans les entreprises liées

144 664

Immobilisations incorporelles

363

Immobilisations corporelles

20 770

Autres actifs

48 729

Comptes de régularisation

45 357

    Total actif

11 274 702

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 601 717

Opérations avec la clientèle

4 786 777

Dettes représentées par un titre

410 141

Autres passifs

70 502

Comptes de régularisation

139 568

Provisions

92 305

Dettes subordonnées

903 426

Fonds pour risques bancaires généraux

447 757

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

822 510

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

191 872

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 569

    Report à nouveau (+/-)

1 189

        Total passif

11 274 702

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

470 652

    Engagements de garantie

13 556 670

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

320 000

    Engagements de garantie

3 713 428

 

 

1206178

06/08/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5317
Texte de l'annonce :

1205317

6 août 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches, Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 juin 2012.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

16 086

Créances sur les Établissements de Crédit

1 176 491

Opérations avec la clientèle

8 430 772

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

136 959

Actions et Autres Titres à revenu variable

133 932

Participations et autres titres détenus à long terme

933 948

Parts dans les Entreprises liées

98 623

Immobilisations incorporelles

334

Immobilisations corporelles

20 845

Autres actifs

40 052

Comptes de Régularisation

63 192

        Total actif

11 051 233

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 577 600

Opérations avec la clientèle

4 728 653

Dettes représentées par un titre

292 140

Autres passifs

68 998

Comptes de Régularisation

119 030

Provisions

109 207

Dettes subordonnées

903 631

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

429 466

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

822 510

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

191 872

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 569

    Report à nouveau (+/-)

1 189

        Total passif

11 051 233

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

531 592

    Engagements de garantie

13 412 567

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

565 000

    Engagements de garantie

3 566 561

 

 

1205317

30/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5179
Texte de l'annonce :

1205179

30 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

Situation au 30 juin 2012 .

(En milliers d'euros). 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

16 086

Créances sur les établissements de crédit

1 176 491

Opérations avec la clientèle

8 430 772

Obligations et autres titres à revenu fixe

136 959

Actions et autres titres à revenu variable

133 932

Participations et autres titres détenus à long terme

933 948

Parts dans les entreprises liées

98 623

Immobilisations incorporelles

334

Immobilisations corporelles

20 845

Autres actifs

40 052

Comptes de Régularisation

63 192

    Total actif

11 051 233

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 577 600

Opérations avec la clientèle

4 728 653

Dettes représentées par un titre

292 140

Autres passifs

68 998

Comptes de Régularisation

119 030

Provisions

109 207

Dettes subordonnées

903 631

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

429 466

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

822 510

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

191 872

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 569

    Report à nouveau (+/-)

1 189

        Total passif

11 051 233

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

731 592

    Engagements de garantie

13 412 567

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

565 000

    Engagements de garantie

3 566 561

 

 

1205179

15/06/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4010
Texte de l'annonce :

1204010

15 juin 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°72


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, Cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

A. — Comptes sociaux annuels au 31/12/2011.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisses, banques centrales

 

15 842

14 868

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

2 256 575

1 091 967

Operations avec la clientèle

3.2

8 350 448

8 180 643

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

148 594

698 852

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

131 752

145 781

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

896 646

893 445

Parts dans les entreprises liées

3.4

40 138

98 563

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

381

260

Immobilisations corporelles

3.6

19 325

18 620

Autres actifs

3.8

62 270

22 400

Comptes de régularisation

3.9

76 664

97 976

    Total de l'actif

 

11 998 635

11 263 375

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

656 471

568 908

    Engagements de garantie

4.1

13 133 274

12 129 420

    Engagements sur titres

 

0

0

 

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 485 360

4 172 227

Operations avec la clientèle

3.2

4 665 698

4 361 536

Dettes représentées par un titre

3.7

400 278

393 868

Autres passifs

3.8

79 634

54 998

Comptes de régularisation

3.9

110 328

103 981

Provisions

3.10

108 428

96 969

Dettes subordonnées

3.11

904 307

812 780

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

408 612

429 330

Capitaux propres hors FRBG

3.13

835 990

837 686

    Capital souscrit

 

392 190

392 190

    Primes d'émission

 

233 690

233 690

    Réserves

 

191 158

190 325

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

4 548

4 839

    Report à nouveau

 

126

-11 959

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

14 278

28 601

        Total du passif

 

11 998 635

11 263 375

 

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

90 000

150 000

    Engagements de garantie

4.1

3 156 110

2 122 294

    Engagements sur titres

 

0

0

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

438 316

428 856

Intérêts et charges assimilées

5.1

-287 333

-273 405

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

2 571

2 512

Commissions (produits)

5.4

35 719

30 352

Commissions (charges)

5.4

-4 734

-4 035

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-631

3 712

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

767

655

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-4 220

-5 593

    Produit net bancaire

 

180 455

183 054

Charges générales d'exploitation

5.8

-78 144

-72 757

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-2 466

-2 706

    Résultat brut d'exploitation

 

99 845

107 591

Coût du risque

5.9

-14 668

-1 629

Résultat d'exploitation

 

85 177

105 962

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-57 776

847

    Résultat courant avant impôt

 

27 401

106 809

Résultat exceptionnel

5.11

80

-299

Impôt sur les bénéfices

5.12

-34 212

-46 665

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

21 009

-31 244

    Résultat net

 

14 278

28 601

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— La Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— Les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — La dégradation de la situation financière de notre filiale la Banque Monétaire et Financière liée à son activité de location financière, a nécessité un provisionnement intégral de la participation, ainsi qu’une provision pour risques.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Casden Banque Populaire sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2011

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Casden ne réalise pas d’opérations de pension.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — Casden ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) depuis le 31 décembre 2008. Une dépréciation de 103 K€ a été enregistrée dans les comptes 2011.

Au 31/12/2011, les OPCVM ABS+ ont également fait l’objet d’une valorisation à l’aide d’un modèle interne (mark to model) donnant lieu à une dotation aux provisions de 0.3 Millions d’€ (portant la provision de 12 à 12.3 Millions d’€).

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

– Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3,63%

3,61%

2,41%

2,10%

3,10% et 3,11%

3,09% et 3,24%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50%

5,50%

3,27%

3,27%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

— Provisions pour garanties financières : Les CDS et CDO en portefeuille sont assimilés à des garanties financières pour lesquelles CASDEN est vendeur d’une protection. Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français AMF, CNCC, CB et ACAM, ces garanties financières ont été évaluées sur la base de modèles internes (mark to model) au 31 décembre 2011. La perte potentielle estimée a été provisionnée. Le montant de la provision s’élève à 41,7 M€ au 31 décembre 2011.

 

— Autres provisions : Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits consentis par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus du portefeuille titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

Casden Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue

107 098

346 810

    Comptes ordinaires

107 098

346 810

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

2 147 482

743 846

    Comptes et prêts à terme

2 147 482

743 846

    Prêts subordonnés et participatifs

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

1 995

1 311

Créances douteuses

0

0

    Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

2 256 575

1 091 967

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 45 621 milliers d'euros à vue et 1 618 014 milliers d'euros à terme.

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue

10 197

28 006

    Comptes ordinaires créditeurs

10 197

28 006

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

    Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

4 453 065

4 116 924

    Comptes et emprunts à terme

4 453 065

4 116 924

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées

22 098

27 297

        Total

4 485 360

4 172 227

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 milliers d'euros à vue et 3 933 403 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

131 500

163 480

Créances commerciales

0

0

Autres concours à la clientèle

8 131 840

7 934 069

    Crédits à l'exportation

0

0

    Crédits de trésorerie et de consommation

1 232 659

1 269 824

    Crédits à l'équipement

0

0

    Crédits à l'habitat

6 881 582

6 646 646

    Autres crédits à la clientèle

10 035

10 035

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

7 564

7 564

    Autres

 

 

Créances rattachées

23 739

24 075

Créances douteuses

116 377

110 975

Dépréciations des créances sur la clientèle

-53 008

-51 956

        Total

8 350 448

8 180 643

  

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle(en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

4 447 967

4 075 489

    Livret A

0

0

    PEL / CEL

2 054

2 203

Autres comptes d'épargne à régime spécial

4 445 913

4 073 286

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

153 787

212 680

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

16 963

40 561

Dettes rattachées

46 981

32 806

        Total

4 665 698

4 361 536

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

19 997

////

19 997

16 507

////

16 507

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

127 082

127 082

0

189 704

189 704

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

6 708

6 708

0

6 469

6 469

    Total

19 997

133 790

153 787

16 507

196 173

212 680

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

246 819

6 615

5 941

3 934

3 934

Entrepreneurs individuels

 

 

 

 

 

Particuliers

8 008 958

109 623

46 928

57 038

33 283

Administrations privées

1 746

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

 

 

 

 

 

Autres

29 555

 

 

 

 

    Total au 31 décembre 2011

8 287 079

116 238

52 869

60 972

37 217

    Total au 31 décembre 2010

8 121 624

110 975

51 956

58 336

35 324

 

3.2.3. Titrisation Amaren II. — Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025 641 k€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 k€ (dont 15 606 k€ ont fait l’objet d’un règlement en 2010).

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2011, une reprise de provision de 2 210 k€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2011 s’élève à 6 687 k€.

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

    Valeurs brutes

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

139 198

9 396

 

148 594

0

687 411

11 441

 

698 852

    Valeurs brutes

 

138 521

9 393

 

147 914

 

685 931

11 438

 

697 369

    Créances rattachées

 

1 018

3

 

1 021

 

1 480

3

 

1 483

    Dépréciations

 

-342

0

 

-342

 

0

0

 

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

131 752

 

0

131 752

0

145 781

 

0

145 781

    Montants bruts

 

143 999

 

0

143 999

 

157 739

 

0

157 739

    Créances rattachées

 

90

 

 

90

 

90

 

 

90

    Dépréciations

 

-12 337

 

0

-12 337

 

-12 048

 

0

-12 048

    Total

0

270 950

9 396

0

280 346

0

833 192

11 441

0

844 632

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

19 590

9 393

28 983

0

19 590

11 438

31 028

Titres prêtés

0

118 590

0

118 590

0

666 341

0

666 341

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

1 018

3

1 021

0

1 480

3

1 483

    Total

0

139 198

9 396

148 594

0

687 411

11 441

698 852

 

Aucune dépréciation ni aucune plus-value latente n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement au 31/12/2011 comme au 31/12/2010.

Aucune part d’obligation ni d’autre titre à revenu fixe n’est émise par des organismes publics.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

 

 

0

 

 

 

0

Titres non cotés

 

131 662

 

131 662

 

145 691

 

145 691

Créances rattachées

 

90

 

90

 

90

 

90

    Total

0

131 752

0

131 752

0

145 781

0

145 781

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 126 222 milliers d’euros d’OPCVM dont 93 076 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011, contre 140 251 milliers d’euros d’OPCVM dont 93 365 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 12 679 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 12 048 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 70 432 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 69 333 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2011

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

11 438

64 904

0

-66 949

0

0

0

0

9 393

    Total

11 438

64 904

0

-66 949

0

0

0

0

9 393

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2011

Valeurs brutes

993 875

3 177

-497

0

340

996 895

    Participations et autres titres détenus à long terme

895 014

3 103

-497

0

340

897 960

    Parts dans les entreprises liées

98 861

74

0

0

0

98 935

Dépréciations

-1 867

-58 836

593

0

-1

-60 111

    Participations et autres titres à long terme

-1 569

-315

570

0

0

-1 314

    Parts dans les entreprises liées (*)

-298

-58 521

23

0

-1

-58 797

Immobilisations financières nettes

992 008

-55 659

96

0

339

936 784

(*) Dont provision 100% des titres de la filiale BMF pour 58 507 milliers d’euros

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 3 591 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 3 902 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (1 268 milliers d’euros).

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Désignation de la valeur 

Capitaux propres 31/12/10 

Résultat exercice 31/12/10

% capital détenu par le groupe CASDEN  

% capital détenu par CASDEN

Montants (en milliers d'euros)

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

début exercice

fin exercice

début exercice

dotation

reprise

fin exercice

début exercice

fin exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

98 859

98 934

 

 

 

 

98 560

40 138

BMF (*)

72 043

-14 086

100,00

99,87

58 507

58 507

0

58 507

 

58 507

58 507

0

Parnasse Services

-329

-6

 

99,90

173

248

173

5

 

178

0

70

Inter promo

1 081

-13

 

45,00

99

99

0

 

 

0

99

99

SAS finance

853

88

 

90,000

1 834

1 834

0

 

 

0

1 834

1 834

Parnasse finance

213 664

5 144

100,00

100,00

38 111

38 111

0

 

 

0

38 111

38 111

SGTI

28 824

5 154

100,00

0,01

0

0

0

 

 

0

0

0

Sas parnasse Espace 1

502

-132

 

94,96

95

95

95

2

23

74

0

21

SAS Parnasse Espace 2

6

-9

 

95,04

38

38

31

6

 

37

7

1

SCI Montorgueil

872

416

 

0,25

2

2

0

 

 

0

2

2

Titres de Participation :

 

 

 

 

892 606

895 709

 

 

 

 

891 607

894 415

BPCE

 

 

 

4,79

840 709

840 709

0

 

 

0

840 709

840 709

Filiale MAIF

191 792

1 609

 

4,998

5 714

5 714

0

 

 

0

5 714

5 714

Parnasse MAIF

283 577

13 386

 

19,97

24 359

24 359

0

 

 

0

24 359

24 359

SCI Trevins immobilier

13 573

-3 570

 

28,57

4 438

4 438

539

314

3

850

3 899

3 588

BP Développement

 

 

 

3,08

16 705

19 809

0

 

 

0

16 705

19 809

Divers < 1000 milliers d’euros

 

 

 

 

681

680

460

2

18

444

221

236

Autres titres détenus à long terme > 1500 milliers d’euros :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

 

 

 

2 409

2 253

570

 

548

22

1 839

2 231

Avances en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total général

 

 

 

 

993 875

996 896

1 868

58 836

592

60 112

992 005

936 784

(*) Provision 100% des titres de la filiale BMF

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BMF

91 Cours des Roches 77186 Noisiel

SA

SGTI

91 Cours des Roches 77186 Noisiel

SARL

PARNASSE SERVICES

43 Bd du Montparnasse 75006 Paris

SA

PARNASSE FINANCE

91 Cours des Roches 77186 Noisiel

SA

INTER PROMO

91 Cours des Roches 77186 Noisiel

SARL

SAS FINANCE

91 Cours des Roches 77186 Noisiel

SAS

SCI MONTORGUEIL

91 Cours des Roches 77186 Noisiel

SCI

BPCE

50 Avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

SA à Directoire et CS

IGA

45 Rue Vivienne 75002 Paris

SA

FILIA MAIF

200 Avenue Salvador Allende 79000 Niort

SA

PARNASSE MAIF

50 Avenue Salvador Allende 79029 Niort Cedex

SA

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2011

31/12/2010

Créances

2 230 580

238 532

2 469 112

1 336 521

    Dont subordonnées

 

6 976

6 976

6 975

Dettes

2 225 504

204 266

2 429 770

1 401 646

    Dont subordonnées

542 707

193 403

736 109

644 082

Engagements donnés

156 929

70 239

227 168

165 530

    Engagements de financement

140 000

70 239

210 239

147 770

    Engagements de garantie

16 929

 

16 929

17 760

    Autres engagements donnés

 

 

 

0

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples. — Casden BP ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

20 070

311

0

0

20 381

    Droits au bail et fonds commerciaux

17

75

0

0

92

    Logiciels

20 003

0

0

77

20 080

    Autres

50

236

0

-77

209

Amortissements et dépréciations

-19 810

-190

0

0

-20 000

    Droits au bail et fonds commerciaux

0

0

0

0

0

    Logiciels

-19 810

-190

0

0

-20 000

    Autres

0

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

260

121

0

0

381

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

43 199

3 082

-603

0

45 678

    Immobilisations corporelles d'exploitation

43 199

3 082

-603

0

45 678

        Terrains

2 097

0

-29

80

2 148

        Constructions

15 665

0

-263

747

16 149

        Parts de SCI

0

0

0

0

0

        Autres

25 437

3 082

-311

-827

27 381

    Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-24 579

-2 276

502

0

-26 353

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-24 579

-2 276

502

0

-26 353

        Terrains

0

0

0

0

0

        Constructions

-7 960

-596

214

0

-8 342

        Parts de SCI

0

0

0

0

0

        Autres

-16 619

-1 680

288

0

-18 011

    Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

            Total valeurs nettes

18 620

806

-101

0

19 325

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

0

0

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

400 000

392 700

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

278

1 168

    Total

400 278

393 868

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

 

0

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

185

0

209

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

5 375

 

5 375

Créances et dettes sociales et fiscales

58 919

19 433

18 963

11 643

Dépôts de garantie reçus et versés

1 695

46 235

1 621

30 227

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

1 471

8 591

1 607

7 753

    Total

62 270

79 634

22 400

54 998

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

7 488

50 805

7 192

43 112

Produits à recevoir/Charges à payer

26 482

54 341

24 519

60 553

Valeurs à l'encaissement

0

0

0

0

Autres

42 694

5 182

66 265

316

    Total

76 664

110 328

97 976

103 981

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie

70 022

42 189

-5 900

-41 575

64 736

Provisions pour engagements sociaux

6 436

29

0

-147

6 318

Provisions pour PEL/CEL

122

45

0

-14

153

Autres provisions pour risques

20 389

20 549

-3 717

0

37 221

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôts

8 407

1 256

-1 094

0

8 569

    Autres (*)

11 982

19 293

-2 623

0

28 652

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

        Total

96 969

62 812

-9 617

-41 736

108 428

(*) Dont : Provision pour risque sur BMF de 13 471 K€

 

3.10. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

65 872

86 594

-1 385

-61 763

89 318

Dépréciations sur créances sur la clientèle

51 956

59 704

-1 385

-57 267

53 008

Dépréciations sur autres créances

13 916

26 890

0

-4 496

36 310

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

70 022

42 189

-5 900

-41 575

64 736

Provisions sur engagements hors bilan

43 833

41 744

-3 359

-38 909

43 309

Provisions pour risque de contrepartie clientèle

1 681

382

0

-456

1 607

Autres provisions*

24 508

63

-2 541

-2 210

19 820

    Total

135 894

128 783

-7 285

-103 338

154 054

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

589 000

498 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

310 996

310 996

Dépôts de garantie à caractère mutuel

998

985

Dettes rattachées

3 313

2 299

    Total

904 307

812 780

 

Casden Banque Populaire a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par le réseau des Banques Populaires. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de Casden Banque Populaire au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes a durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

 

 

    250 016

 

 

 

 

 

 

 

 

    192 016

EUR

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

    35 000

EUR

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

    23 000

EUR

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

 

 

    60 980

 

 

 

 

 

 

 

 

    30 490

EUR

19/05/1998

100,43%

E3M

2,1

27/06/2008

 

INDETERMINEE

    30 490

EUR

16/07/1998

100%

E3M

2,14

16/07/2008

 

INDETERMINEE

Emprunts subordonnes à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

    589 000

 

 

 

 

 

 

 

 

    50 000

EUR

22/12/2003

100%

E3M

0,3950

 

 

13/02/2014

    35 000

EUR

18/10/2004

100%

E3M

0,2775

 

 

06/11/2014

    8 000

EUR

03/10/2005

100%

E3M

0,3000

 

 

29/11/2015

    20 000

EUR

12/12/2005

100%

E3M

0,2750

 

 

05/01/2016

    20 000

EUR

19/12/2005

100%

E3M

0,4150

 

 

19/12/2015

    17 000

EUR

23/05/2006

100%

E3M

0,1800

 

 

22/07/2016

    35 000

EUR

19/02/2007

100%

E3M

0,1950

 

 

13/03/2017

    40 000

EUR

25/06/2007

99,677%

E3M

0,1550

 

 

10/07/2017

    10 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

 

27/06/2017

    50 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

 

27/06/2017

    30 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

 

 

27/06/2017

    35 000

EUR

07/11/2007

100%

E3M

0,1950

 

 

07/12/2017

    39 000

EUR

28/12/2007

100%

E3M

0,2950

 

 

29/01/2018

    100 000

EUR

21/12/2010

100%

E3M

1,7000

 

 

13/02/2019

    100 000

EUR

27/12/2011

100%

E3M

2,4000

 

 

13/02/2019

Dépôts de garantie à caractère mutuel :

 

 

 

 

 

 

 

 

    981

EUR

 

 

 

 

 

 

 

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2011

Fonds régionaux de solidarité

5 786

415

-2 765

0

3 436

Fonds de Garantie Mutuel

2 411

2 629

 

 

5 040

Fonds Réseau des BP

21 160

136

-415

 

20 881

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

399 973

0

-20 718

0

379 255

    Total

429 330

3 180

-23 898

0

408 612

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2009

392 190

233 690

193 295

 

819 175

Mouvements de l'exercice

 

 

-10 090

 

-10 090

    Total au 31 décembre 2010

392 190

233 690

183 205

28 601

837 686

Variation de capital

 

 

 

 

0

Résultat de la période

 

 

 

14 278

14 278

Distribution de dividendes

 

 

12 917

-28 601

-15 684

Autres mouvements (1)

 

 

-290

 

-290

    Total au 31 décembre 2011

392 190

233 690

195 832

14 278

835 990

(1) variation de la provision spéciale pour investissement

 

Le capital social de la Casden Banque Populaire s’élève à 392 190 milliers d’euros et est composé pour 313 752 000 euros de 36 912 000 parts sociales de nominal 8.50 euros détenues par les sociétaires et SGTI Filiale de Casden – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 78 438 000 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2011

Total des emplois

2 400 359

855 007

3 021 378

4 471 183

7 690

10 755 617

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

1 690 637

110 000

230 000

225 938

0

2 256 575

Opérations avec la clientèle

616 479

745 007

2 750 617

4 238 345

0

8 350 448

Obligations et autres titres à revenu fixe

93 243

0

40 761

6 900

7 690

148 594

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

    Total des ressources

8 596 938

211 936

825 773

510 000

310 996

10 455 643

Dettes envers les établissements de crédit

3 798 222

0

616 138

71 000

0

4 485 360

Opérations avec la clientèle

4 574 127

61 936

29 635

0

0

4 665 698

Dettes représentées par un titre

220 278

150 000

30 000

0

0

400 278

Dettes subordonnées

4 311

0

150 000

439 000

310 996

904 307

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

140 000

110 000

    En faveur de la clientèle

516 471

458 908

        Ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres ouvertures de crédits confirmés

516 471

458 908

        Autres engagements

0

 

            Total des engagements de financement donnés

656 471

568 908

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

90 000

150 000

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

90 000

150 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

3 533

3 431

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

3 533

3 431

    D'ordre de la clientèle

13 129 741

12 125 989

        Cautions immobilières

0

0

        Cautions administratives et fiscales

0

0

        Autres cautions et avals donnés

13 047 519

12 056 580

        Autres garanties données

82 222

69 409

            Total des engagements de garantie donnés

13 133 274

12 129 420

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

3 156 110

2 122 294

            Total des engagements de garantie reçus

3 156 110

2 122 294

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 489 824

 

980 744

 

Autres valeurs affectées en garantie en faveur de la clientèle

184 926

 

256 054

 

    Total

1 674 750

0

1 236 798

0

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 184 926 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 256 054 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 185 712 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 980 744 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 1 304 112 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

Les autres engagements concernent :

Engagements donnés :

— Un engagement de refinancement accordé à BMF s’élevant à 140 millions d’euros au 31/12/2011.

— Une garantie accordée à la Société Générale au profit de la filiale Parnasse Finance pour un montant de 14 millions d’euros.

Engagements reçus :

— Un engagement de refinancement reçu de BPCE s’élevant à 90 millions d’euros au 31/12/2011.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

2 567 082

0

2 567 082

-5 627

3 041 291

0

3 041 291

-18 624

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

2 567 082

0

2 567 082

-5 627

3 041 291

0

3 041 291

-18 624

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total opérations fermes

2 567 082

0

2 567 082

-5 627

3 041 291

0

3 041 291

-18 624

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

300 000

0

300 000

-1 449

400 000

0

400 000

1 105

    Options de taux d'intérêt

300 000

0

300 000

-1 449

400 000

0

400 000

1 105

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total opérations conditionnelles

300 000

0

300 000

-1 449

400 000

0

400 000

1 105

    Total instruments financiers et change à terme

2 867 082

0

2 867 082

-7 076

3 441 291

0

3 441 291

-17 519

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Casden Banque Populaire sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

683 616

1 883 466

0

0

2 567 082

683 616

2 357 675

0

0

3 041 291

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

683 616

1 883 466

0

0

2 567 082

683 616

2 357 675

0

0

3 041 291

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

/////////

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles

0

300 000

0

0

300 000

0

400 000

0

0

400 000

    Options de taux d'intérêt

0

300 000

0

0

300 000

0

400 000

0

0

400 000

    Total

683 616

2 183 466

0

0

2 867 082

683 616

2 757 675

0

0

3 441 291

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

Opérations fermes

553 028

1 430 438

583 616

2 567 082

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

    Opérations de gré à gré

553 028

1 430 438

583 616

2 567 082

Opérations conditionnelles

0

0

300 000

300 000

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

    Opérations de gré à gré

 

 

300 000

300 000

        Total

553 028

1 430 438

883 616

2 867 082

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Casden Banque Populaire n’effectue pas d’opérations en devises

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

64 914

-160 495

-95 581

54 161

-146 487

-92 326

Opérations avec la clientèle

334 765

-49 740

285 025

336 635

-35 558

301 077

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 805

-3 866

1 939

8 686

-5 287

3 399

Dettes subordonnées

364

-18 675

-18 311

904

-12 544

-11 640

Autres (*)

32 468

-54 557

-22 089

28 470

-73 529

-45 059

    Total

438 316

-287 333

150 983

428 856

-273 405

155 451

(*) Dont -22 089 milliers d’euros au titre des opérations de macro-couverture.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Casden Banque populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

1 606

2 085

Participations et autres titres détenus à long terme

965

47

Parts dans les entreprises liées

0

380

    Total

2 571

2 512

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-1 777

-1 778

0

-1 967

-1 967

Opérations avec la clientèle

15 175

-6

15 169

14 317

-9

14 308

Opérations sur titres

0

-6

-6

0

0

0

Moyens de paiement

658

-541

117

1 056

-681

375

Opérations de change

0

0

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

15 002

-2 404

12 598

13 587

-1 378

12 209

Prestations de services financiers

4 884

0

4 884

1 392

0

1 392

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

    Total

35 719

-4 734

30 984

30 352

-4 035

26 317

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — Casden Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation.

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-631

0

-631

3 778

0

3 778

    Dotations

-4 535

0

-4 535

-255

0

-255

    Reprises

3 904

0

3 904

4 033

0

4 033

    Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

-66

0

-66

        Total

-631

0

-631

3 712

0

3 712

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Refacturations de charges et produits bancaires

0

-3 750

-3 750

0

-3 180

-3 180

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires (*)

767

-470

297

655

-2 413

-1 758

    Total

767

-4 220

-3 453

655

-5 593

-4 938

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-19 554

-14 229

    Charges de retraite et assimilées (1)

-3 871

-3 613

    Autres charges sociales

-7 868

-7 427

    Intéressement des salariés

-1 615

-1 041

    Participation des salariés

-200

-1 988

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 120

-2 056

        Total des frais de personnel

-35 228

-30 354

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-4 286

-4 478

    Autres charges générales d'exploitation

-38 630

-37 925

        Total des autres charges d'exploitation

-42 916

-42 403

        Total

-78 144

-72 757

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 133 cadres et 388 non cadres, soit un total de 521 salariés.

 

 

 

 

 

 

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Clientèle

-59 535

53 860

-951

142

-6 484

-57 688

54 338

-354

113

-3 591

    Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions :

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-41 744

42 268

 

 

524

-41 953

40 218

 

 

-1 735

    Provisions pour risque clientèle

-444

5 207

 

 

4 763

-61

3 758

 

 

3 697

    Autres (*)

-13 471

0

 

 

-13 471

0

0

 

 

0

    Total

-115 194

101 335

-951

142

-14 668

-99 702

98 314

-354

113

-1 629

(*) Dont: Provision pour risques sur BMF de 13 471 milliers d’euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

52 475

 

 

 

 

52 580

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

1 385

 

 

 

 

1 758

 

 

 

    Reprises de provisions devenues sans objet

 

44 934

 

 

 

 

45 734

 

 

 

    Reprises de provisions utilisées

 

2 541

 

 

 

 

-1 758

 

 

 

    Total reprises nettes

 

101 335

 

 

 

 

98 314

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-58 244

0

 

-58 244

21 434

0

 

21 434

    Dotations (*)

-58 836

0

 

-58 836

-804

0

 

-804

    Reprises

592

0

 

592

22 238

0

 

22 238

Résultat de cession

0

0

475

475

-20 570

0

183

-20 387

Autres

-7

 

 

-7

-200

0

 

-200

    Total

-58 251

0

475

-57 776

664

0

183

847

(*) Dont: dépréciation des titres de la BMF pour 58 507 milliers d’euros

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel significatif n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2011.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Casden Banque Populaire est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

 

(En milliers d'euros)

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

    Au titre du résultat courant

50 052 193

 

    Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

50 052 193

0

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

50 052 193

 

Impôt correspondant

17 530 012

 

+ Contributions 3,3%

533 147

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

 

 

Impôt comptabilisé

18 063 159

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

8 331 878

 

Provisions pour impôts

 

 

        Total

26 395 037

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7 136 milliers d’euros, celle relative au crédit d’impôt PTZ+ à 2 522 milliers d’euros et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 614 milliers d’euros.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, Casden Banque Populaire établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes. — Dans le cas où l’entité ne publie pas de comptes consolidés, la publication des honoraires des commissaires aux comptes doit figurer dans les annexes aux comptes sociaux et selon un format de publication bien défini.

Le format de publication est disponible sur le site intranet de Révision Finances BPCE – Rubrique « Contrôle Interne Finances » / « Commissariat aux comptes ».

 

En milliers d'euros

Price waterhouse coopers

Deloitte & Touche

Exercice 2011

Exercice 2010

Exercice 2011

Exercice 2010

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

74

 

109

 

149

 

126

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

0

 

0

 

0

 

23

 

    Total

74

 

109

 

149

0

149

 

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, Casden Banque Populaire n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

 

 

 

 

Tableau financier des 5 derniers exercices en €

 

Natures des indications

2007

2008

2009

2010

2011

I. Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

    a) Capital social

292 187 500

392 190 000

392 190 000

392 190 000

392 190 000

    b1) Nombre de parts sociales

27 500 000

36 912 000

36 912 000

36 912 000

36 912 000

    b2) Nombre de certificats d'investissement

6 875 000

9 228 000

9 228 000

9 228 000

9 228 000

    c) Nombre d'obligations convertibles en actions

0

0

0

0

0

II. Résultat global des opérations effectives :

 

 

 

 

 

    a) Chiffre d'affaires ht

548 482 919

583 194 059

510 488 653

461 744 544

476 326 243

    b) Résultat avant impôts/dotations aux amortissements et provisions

78 915 896

81 244 190

91 113 617

82 222 368

100 971 171

    c) Impôts sur les bénéfices

15 166 284

-7 033 829

16 971 161

46 665 846

34 211 874

    d) Résultat après impôts/ dotations aux amortissements et provisions (1)

14 128 733

14 873 711

15 794 105

28 601 224

14 278 161

    e1) intérêts distribues aux sociétaires

8 126 000

9 768 441

10 001 864

9 990 606

9 991 030

    e2) Rémunération des certificats d'investissement

4 850 760

3 695 880

4 614 000

5 693 676

2 510 016

III. Résultat des opérations réduit à une seule part de capital (2) :

 

 

 

 

 

    a) Résultat après impôts mais avant dotations aux amortissements et provisions

1,85

1,91

1,61

0,77

1,45

    b) Résultat après impôts/dotations aux amortissements et provisions

0,41

0,32

0,34

0,62

0,31

    c1) Intérêt aux parts sociales

0,297

0,297

0,272

0,272

0,272

    c2) Rémunération des certificats d'investissement

0,71

0,40

0,50

0,617

0,272

IV. Personnel :

 

 

 

 

 

    a) Nombre moyen de salaries

504

506

501

515

521

    b) Montant de la masse salariale

17 744 217

17 389 288

17 731 478

18 719 080

19 821 036

    c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

2 885 475

2 961 705

2 957 866

2 798 985

2 928 404

(1): Le résultat indiqué ici s'entend après dotation de provision pour risques bancaires généraux

 

 

 

 

 

2006= 33 600 000

 

 

 

 

 

2007= 42 968 782

 

 

 

 

 

2008= 18 400 000

 

 

 

 

 

2009= 44 700 000

 

 

 

 

 

2010= 30 500 000

 

 

 

 

 

2011= - 20 717 718,52

 

 

 

 

 

(2) reprend le nombre de parts sociales et de certificats d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

IV. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels

(Exercice clos le 31 décembre 2011)

 

 

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la société CASDEN Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

.. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 2.3.8 et 5.9 de l’annexe aux comptes annuels, votre banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions déterminées sur base individuelle et de portefeuille.

— Valorisation des titres de participation et parts dans les entreprises liées : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées détenus par votre banque sont évalués selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à l’évaluation des principales lignes du portefeuille. Nous avons également vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes annexes.

— Valorisation des titres et des instruments financiers assimilés à des garanties financières : Votre banque détient des positions sur titres et instruments financiers assimilés à des garanties financières. Les notes 2.3.4, 2.3.8 et 2.3.10 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers assimilés à des garanties financières. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre banque et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine, le 6 avril 2012

Les Commissaires aux Comptes :

 

Pricewaterhousecoopers Audit :

Deloitte & associés :

Agnès Hussherr ;

Brigitte Drême.

 Le rapport de gestion est disponible sur demande, au siège social de la société.

 

B. — Comptes consolidés IFRS.

 

I. — Bilan consolidés au 31/12/2011.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

 

16 798

15 825

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

5.1

268 758

279 451

Instruments dérivés de couverture

5.2

8 852

7 320

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 743 365

1 793 058

Prêts et créances sur établissements de crédit

5.5

1 700 530

1 216 921

Prêts et créances sur la clientèle

5.5

8 823 178

8 569 060

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

Actifs d'impôts courants

 

29 015

 

Actifs d'impôts différés

5.7

6 108

5 432

Comptes de régularisation et actifs divers

5.8

143 597

207 175

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

5.9

2 702

2 805

Immobilisations corporelles

5.10

21 201

20 579

Immobilisations incorporelles

5.10

380

260

Ecarts d'acquisition

 

0

0

    Total de l'actif

 

12 764 484

12 117 886

 

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1

213 974

186 881

Instruments dérivés de couverture

5.2

75 990

74 273

Dettes envers les établissements de crédit

5.11

4 548 981

4 274 357

Dettes envers la clientèle

5.11

4 668 497

4 369 677

Dettes représentées par un titre

5.12

400 278

393 868

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

1 135

7 982

Passifs d'impôts différés

5.7

30 408

52 325

Comptes de régularisation et passifs divers

5.13

167 739

162 965

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

5.14

116 984

53 123

Dettes subordonnées

5.15

710 905

619 658

Capitaux propres

 

1 829 593

1 922 777

Capitaux propres part du groupe

 

1 777 878

1 871 502

    Capital et réserves liées

 

765 231

750 970

    Réserves consolidées

 

873 679

802 659

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

132 438

228 247

    Résultat de l'exercice

 

6 530

89 626

    Intérêts minoritaires

 

51 715

51 275

        Total du passif

 

12 764 484

12 117 886

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

6.1

503 309

495 134

Intérêts et charges assimilées

6.1

-297 226

-285 360

Commissions (produits)

6.2

35 568

30 688

Commissions (charges)

6.2

-2 704

-2 663

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-3 124

9 651

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

5 598

5 948

Produits des autres activités

6.5

1 277

878

Charges des autres activités

6.5

-42 131

-30 944

    Produit net bancaire

 

200 567

223 332

Charges générales d'exploitation

6.6

-79 357

-78 199

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-2 578

-2 818

    Résultat brut d'exploitation

 

118 632

142 315

Coût du risque

6.7

-121 780

-170

    Résultat d'exploitation

 

-3 148

142 145

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

475

-16

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

    Résultat avant impôts

 

-2 673

142 129

Impôts sur le résultat

6.10

9 626

-50 057

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

    Résultat net

 

6 953

92 072

Résultat net part du groupe

 

6 530

89 627

Intérêts minoritaires

 

423

2 445

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

 

6 953

92 072

Ecarts de conversion

 

 

 

    Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-106 526

32 971

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-106 526

32 971

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

20 275

-9 001

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

 

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Impôts

5.7

-9 540

-5 926

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-95 791

18 044

    Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

-88 838

110 116

Part du groupe

 

-89 278

107 671

Intérêts minoritaires

 

440

2 445

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En

milliers

d'euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe  

Total capitaux propres part du groupe 

Capitaux propres part des minoritaires  

Total capitaux propres consolidés  

Capital  

Primes  

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2010

314 179

233 690

 

994 221

 

240 642

-30 437

 

1 752 295

56 963

1 809 258

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

12 774

 

 

 

 

 

 

 

12 774

 

12 774

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

11

 

 

 

 

11

-8 133

-8 122

Sous-total

12 774

 

0

11

0

0

0

0

12 785

-8 133

4 652

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

23 945

-5 901

 

18 044

 

18 044

Autres variations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

89 625

89 625

2 445

92 070

Autres variations

 

 

 

-1 248

 

 

 

 

-1 248

 

-1 248

Sous-total

0

 

0

-1 248

0

0

0

89 625

88 377

2 445

90 822

Capitaux propres au 31 décembre 2010

326 953

233 690

0

992 984

0

264 587

-36 338

89 625

1 871 501

51 275

1 922 776

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

 

89 625

 

 

 

-89 625

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2011

326 953

233 690

0

1 082 609

0

264 587

-36 338

0

1 871 501

51 275

1 922 776

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

13 430

 

 

 

 

 

 

 

13 430

 

13 430

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

-13 421

 

 

 

 

-13 421

 

-13 421

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

13 430

 

0

-13 421

0

0

0

0

9

0

9

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

-109 106

13 295

 

-95 811

17

-95 794

Autres variations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

6 530

6 530

423

6 953

Autres variations

 

 

 

-4 351

 

 

 

 

-4 351

 

-4 351

Sous-total

0

 

0

-4 351

0

0

0

6 530

2 179

423

2 602

Capitaux propres au 31 décembre 2011

340 383

233 690

0

1 064 837

0

155 481

-23 043

6 530

1 777 878

51 715

1 829 593

 

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

 

2011

2010

Résultat avant impôts

A0

-2 673

142 128

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

A1

2 781

3 019

- Dépréciation des écarts d'acquisition

A2

0

0

+/- Dotations nettes aux provisions

A3

114 825

1 740

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

A4

0

0

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

A5

-3 894

-2 571

+/- (Produits)/ charges des activités de financement

A6

13 287

8 211

+/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie)

A7

-184 701

-229 300

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

 

-57 702

-218 901

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

A8

-513 232

26 853

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

A9

358 530

503 930

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

A10

126 031

153 730

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

A11

-35 004

-113 909

Impôts versés

A12

-56 887

-35 222

Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

 

-120 562

535 382

    Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (a)

 

-180 937

458 609

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations

B1

-124 649

-201 103

+/- Flux liés aux immeubles de placement

B2

0

0

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

B3

-2 306

-2 186

    Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement (b)

 

-126 955

-203 289

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

C1

-13 421

-11 905

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

C2

77 960

20 594

    Total flux net de trésorerie lie aux opérations de financement (c)

 

64 539

8 689

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (d)

D1

0

0

    Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

 

-243 353

264 009

Caisses et banques centrales :

 

 

 

    Caisse et banques centrales (actif)

 

15 825

14 331

    Banques centrales (passif)

 

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit :

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

 

327 845

55 724

    Comptes et prêts à vue

 

0

0

    Comptes créditeurs à vue

 

-95 856

-86 250

    Opérations de pension à vue

 

0

0

    Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

 

247 814

-16 195

Caisses et banques centrales :

 

 

 

    Caisse et banques centrales (actif)

 

16 798

15 825

    Banques centrales (passif)

 

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit :

 

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

 

52 731

327 845

    Comptes et prêts à vue

 

0

0

    Comptes créditeurs à vue

 

-65 068

-95 856

    Opérations de pension à vue

 

0

0

    Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

 

4 461

247 814

    Variation de la trésorerie nette

 

-243 353

264 009

 

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— La Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer (anciennement Financière Océor)) ;

— Les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — La crise économique depuis 2008 a fragilisé les clients locataires des matériels financés par la BMF dans le cadre de son activité de location financière.

Globalement, un montant de 121,6 M€ a été provisionné en coût du risque (annexe note 6.7) en 2011 au titre de l’activité de location financière. L’évaluation du risque a été réalisée sur la base des flux futurs estimés à partir d’hypothèses de recouvrement.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement postérieur à la clôture

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 "IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction".

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

___________________________

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— La juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— Le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— Les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— Les impôts différés (note 4.12) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par conseil d’administration du 4avril 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 30/05/2012.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

 

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.3.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

- des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

- ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

- Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

- Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat :

Cette catégorie comprend :

– les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours BID). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe à l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

– une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

– une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

– un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

– un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

– une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

– il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture).Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

– Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

– Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

– Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

Documentation en couverture de flux de trésorerie :

Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

- des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

- des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable).L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

Documentation en couverture de juste valeur :

Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

- un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

- un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

– Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le BID et le Ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash-flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

- le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

- le paramètre est alimenté périodiquement ;

- le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

- les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

- essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

- les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

- les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

— Cas particuliers :

– Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

- des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

– Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurredlosses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

– Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

– Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne (à supprimer le cas échéant)

— Constructions : 20 à 50 ans ;

— Aménagements : 5 à 20 ans ;

— Mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— Matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— Logiciels : maximum 5 ans.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires (à supprimer le cas échéant)

— Façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— Fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— Ravalements : 10 à 20 ans ;

— Equipements techniques : 10 à 20 ans ;

— Aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

 

4.9.1. Contrats de location – financement. — Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dettes réévalué à la juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les dérivés.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

73 279

73 279

 

76 504

76 504

Titres à revenu fixe

 

73 279

73 279

 

76 504

76 504

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

    Prêts aux établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

    Prêts à la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts

 

 

 

 

 

 

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Dérivés de transaction

195 479

 

195 479

202 947

 

202 947

        Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

195 479

73 279

268 758

202 947

76 504

279 451

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

 

73 279

73 279

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Prêts et opérations de pension

 

 

 

 

    Total

 

 

73 279

73 279

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier

— des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Opérations de pension

 

 

Autres passifs financiers

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

Dérivés de transaction

213 974

186 881

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes subordonnées

 

 

Opérations de pension

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option

 

 

    Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

213 974

186 881

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Opérations fermes

887 582

195 479

170 814

987 312

201 032

143 550

    Instruments de taux

887 582

195 479

170 814

961 791

164 787

143 550

    Instruments sur actions

 

 

 

25 521

36 245

 

    Instruments de change

 

 

 

 

 

 

    Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

300 000

0

1 448

500 000

1 915

1 619

    Instruments de taux

300 000

0

1 448

500 000

1 915

1 619

    Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

 

 

 

 

 

 

    Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

55 000

 

41 712

55 000

 

41 712

        Total

1 242 582

195 479

213 974

1 542 312

202 947

186 881

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

665 000

8 852

14 796

988 000

5 972

17 588

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

665 000

8 852

14 796

988 000

5 972

17 588

    Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

 

 

 

 

 

 

    Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

665 000

8 852

14 796

988 000

5 972

17 588

    Instruments de taux

1 390 500

0

28 410

1 358 500

1 348

31 171

    Instruments de change

293 750

 

32 784

227 584

 

25 514

    Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

1 684 250

0

61 194

1 586 084

1 348

56 685

    Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

 

 

 

 

 

 

    Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

1 684 250

0

61 194

1 586 084

1 348

56 685

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

        Total des instruments dérivés de couverture

2 349 250

8 852

75 990

2 574 084

7 320

74 273

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

5 000

9 000

Obligations et autres titres à revenu fixe

297 072

427 539

Titres à revenu fixe

302 072

436 539

Actions et autres titres à revenu variable

1 469 197

1 381 880

    Prêts aux établissements de crédit

0

0

    Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Créances douteuses

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 771 269

1 818 419

    Dépréciation des créances douteuses

-23

0

    Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-27 881

-25 361

        Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 743 365

1 793 058

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

173 342

279 869

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2010, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2011, la valeur nette comptable s’élève à 977 912 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

0

    Instruments dérivés

 

195 479

 

195 479

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

195 479

 

195 479

    Titres

705

64 884

7 690

73 279

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

    Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

64 884

7 690

73 279

Instruments dérivés de couverture

 

8 852

 

8 852

    Titres

41 827

465 542

1 235 996

1 743 365

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

41 827

465 542

1 235 996

1 743 365

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

0

    Instruments dérivés

 

172 262

41 712

213 974

    Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

172 262

41 712

213 974

    Titres

 

 

 

0

    Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

 

75 990

 

75 990

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

En millions d'euros

31/12/2010

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

0

    Instruments dérivés

 

202 947

 

202 947

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

202 947

 

202 947

    Titres

 

68 814

7 690

76 504

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

68 814

7 690

76 504

Instruments dérivés de couverture

 

7 320

 

7 320

    Titres

10 127

426 998

1 355 933

1 793 058

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

    Actifs financiers disponibles à la vente

10 127

426 998

1 355 933

1 793 058

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

145 169

41 712

186 881

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

74 273

 

74 273

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

 

31/12/2010

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats / émission

Ventes / remboursements

Reclassements

Autres variations

31/12/2011

 

 

au compte de résultat

directement en capitaux propres

 

 

vers la catégorie Prêts et créances

de et vers les niveaux 1 et 2

 

 

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Titres

7 690

 

 

 

 

 

 

 

7 690

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 690

 

 

 

 

 

 

 

7 690

    Titres

1 355 933

-2 633

-96 167

6 859

-28 336

 

340

 

1 235 996

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

1 355 933

-2 633

-96 167

6 859

-28 336

0

340

 

1 235 996

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Instruments dérivés

0

 

 

 

 

 

41 712

 

41 712

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

 

 

 

 

 

41 712

 

41 712

    Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Au 31 décembre 2011, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement des instruments de capitaux propres.

Au cours de l’exercice, 2 633 milliers d’euros de pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 2 633 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2011.

Ces pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 2 633 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, 96 167 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 96 167 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2011.

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 700 530

1 216 921

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 700 530

1 216 921

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 1 677 321 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

— Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

52 731

327 845

Opérations de pension

8 997

20 005

Comptes et prêts

1 637 481

263 846

Opérations de location financement

0

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

0

3 100

Titres assimilés à des prêts et créances

0

601 162

Prêts et créances dépréciés

 

 

Créances rattachées

1 321

963

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 700 530

1 216 921

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 664 376 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

8 922 503

8 635 093

Dépréciations individuelles

-97 697

-64 326

Dépréciations sur base de portefeuilles

-1 628

-1 707

    Total des prêts et créances sur la clientèle

8 823 178

8 569 060

(1) Dont provision de 37 947 milliers d’euros sur crédits liés à la location financière de BMF

 

 

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 751 161 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

17 165

18 314

Prêts à la clientèle financière

10 035

10 035

Crédits de trésorerie et de consommation

1 148 068

1 193 842

Crédits à l'équipement

394

465

Crédits au logement

7 179 947

6 888 416

Crédits à l'exportation

 

 

    Autres crédits

41 285

12 329

Opérations de pension

 

 

Autres concours à la clientèle

8 379 729

8 105 087

Titres assimilés à des prêts et créances

1 304

1 304

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

 

Opérations de location-financement

317 804

351 733

Autres prêts et créances sur la clientèle

46

7 565

Créances rattachées

24 223

24 350

Prêts et créances dépréciés

182 232

126 740

    Total des prêts et créances sur la clientèle

8 922 503

8 635 093

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers :

— Actifs reclassés concernés par l’amendement de 2008 (IFRS 7.12 et 7.12A) concerne les reclassements de trading vers AFS ou L&R et d’AFS vers L&R : Aucun reclassement.

 

5.7. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plus-values latentes sur OPCVM

20 579

19 405

GIE fiscaux

-3 349

-3 576

Provisions pour passifs sociaux

1 859

1 906

Provisions pour activité d'épargne-logement

52

41

Autres provisions non déductibles (1)

32 079

13 295

Autres sources de différences temporelles

1 634

1 536

    Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

52 854

32 607

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-5 743

3 797

Provisions pour activité d'épargne-logement

 

 

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres éléments de valorisation du bilan

-8 810

-20 119

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-14 553

-16 322

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-62 601

-63 177

Impôts différés non constatés

 

 

    Impôts différés nets

-24 300

-46 892

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

6 108

5 432

    Au passif du bilan

-30 408

-52 325

(1) Dont 24 101 milliers d’euros sur provisions sectorielles sur l’activité location financière de BMF

 

 

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

0

 

0

0

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-106 526

-2 559

-109 085

32 971

-9 026

23 945

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

20 275

-6 981

13 294

-9 001

3 100

-5 901

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

 

0

0

 

0

    Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-86 251

-9 540

-95 791

23 970

-5 926

18 044

Part du groupe

 

 

-95 808

 

 

18 044

Intérêts minoritaires

 

 

17

 

 

0

 

5.8. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

 

 

Charges constatées d'avance

1 615

2 028

Produits à recevoir

23 616

23 486

Autres comptes de régularisation (1)

42 696

66 295

    Comptes de régularisation - actif

67 927

91 809

Dépôts de garantie versés

31 400

35 166

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers (2)

44 270

80 200

    Actifs divers

75 670

115 366

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

143 597

207 175

(1) Dont comptes d’ajustement technique BPR livrets ordinaires pour 41 930 milliers d’euros

(2) Dont provision sur des créances de loyers dus sur l’activité location financière de BMF pour 13 653 milliers d’euros.

 

5.9. Immeubles de placement :

 

(En millions d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés à la juste valeur

 

 

0

 

 

0

    Comptabilisés au coût historique

5 198

-2 496

2 702

5 198

-2 393

2 805

        Total des immeubles de placement

5 198

-2 496

2 702

5 198

-2 393

2 805

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 3 740 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (3 734 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

5.10. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

29 121

-17 317

11 804

28 586

-16 823

11 763

    Biens mobiliers donnés en location

 

 

 

 

 

 

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

27 410

-18 013

9 397

25 470

-16 654

8 816

        Total des immobilisations corporelles

56 531

-35 330

21 201

54 056

-33 477

20 579

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

92

 

92

17

 

17

    Logiciels

20 080

-20 001

79

20 004

-19 811

193

    Autres immobilisations incorporelles

514

-305

209

355

-305

50

        Total des immobilisations incorporelles

20 686

-20 306

380

20 376

-20 116

260

 

5.11. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

— Dettes envers les établissements de crédit :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Comptes à vue

65 057

95 837

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

11

19

Dettes à vue envers les établissements de crédit

65 068

95 856

Emprunts et comptes à terme

4 461 837

4 148 135

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

22 076

30 366

Dettes à terme envers les établissements de crédit

4 483 913

4 178 501

    Total des dettes envers les établissements de crédit

4 548 981

4 274 357

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 933 403 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 4 511 969 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

— Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

12 971

12 254

    Livret A

 

 

    PEL / CEL

2 054

2 203

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

4 445 913

4 073 286

    Dettes rattachées

45 157

30 275

Comptes d'épargne à régime spécial

4 493 124

4 105 764

    Comptes et emprunts à vue

 

 

    Comptes et emprunts à terme

143 111

207 542

    Dettes rattachées

1 828

2 537

Autres comptes de la clientèle

144 939

210 079

    A vue

 

 

    A terme

 

 

    Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

17 463

41 580

        Total des dettes envers la clientèle

4 668 497

4 369 677

 

Les comptes à terme incluent notamment 105 119 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 4 668 225 milliers d’euros au 31 décembre 2011

 

5.12. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En millions d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

400 000

392 700

Autres dettes représentées par un titre

 

 

    Total

400 000

392 700

Dettes rattachées

278

1 168

    Total des dettes représentées par un titre

400 278

393 868

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 396 363 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

5.13. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En millions d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

 

 

Produits constatés d'avance

69 450

58 330

Charges à payer

58 072

64 260

Autres comptes de régularisation créditeurs

5 273

317

    Comptes de régularisation - passif

132 795

122 907

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

12 482

14 550

Créditeurs divers

22 462

25 508

Passifs divers

34 944

40 058

    Total des comptes de régularisation et passifs divers

167 739

162 965

 

5.14. Provisions. — Les provisions concernent les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement et principalement des risques sectoriels sur l’activité de location financière de BMF

 

(En millions d'euros)

01/01/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

6 436

29

-147

 

 

6 318

Provisions pour activité d'épargne-logement

122

45

-14

 

 

153

Provisions pour engagements hors bilan

1 701

18

-556

 

 

1 163

Provisions pour activités de promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges

12

 

 

 

 

12

Autres

44 852

78 036

-13 550

 

 

109 338

Autres provisions

46 687

78 099

-14 120

0

0

110 666

    Total des provisions

53 123

 

 

 

 

116 984

(1) Provisions pour risques sectoriels sur l’activité de location financière de la BMF 70 000K€

 

 

 

5.15. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

En millions d'euros

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

589 000

498 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

118 980

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

998

985

    Total

708 978

618 465

Dettes rattachées

1 927

1 193

Réévaluation de la composante couverte

 

 

    Total des dettes subordonnées

710 905

619 658

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 587 314 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

— Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

498 500

100 000

-9 500

 

589 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

 

 

 

118 980

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

 

 

 

0

Actions de préférence

0

 

 

 

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

985

 

 

13

998

    Total

618 465

100 000

-9 500

13

708 978

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts subordonnés à terme.

Les dettes subordonnées et supersubordonnées à durée indéterminée comprennent pour l’essentiel des titres subordonnés et des emprunts subordonnés à durée indéterminée.

Ces dettes subordonnées sont souscrites par la BPCE, la BRED, la BP OCCITANE, la BP PROVENCE ET CORSE, BP VAL DE France, BP BOURGOGNE ET FRANCHE COMPTE, la MGEN.

 

5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

— Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

 

(En millions d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Nombre

Nominal

Nombre

Nominal

Parts sociales

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

29 237 010

248 514 585

27 734 213

235 740 811

    Augmentation de capital

1 579 980

13 429 830

1 502 797

12 773 775

    Réduction de capital

 

 

 

 

    Autres variations

 

 

 

 

Valeur à la clôture

30 816 990

261 944 415

29 237 010

248 514 585

    Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

9 228 000

78 438 000

9 228 000

78 438 000

    Augmentation de capital

 

 

 

 

    Réduction de capital

 

 

 

 

    Autres variations

 

 

 

 

Valeur à la clôture

9 228 000

78 438 000

9 228 000

78 438 000

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations avec la clientèle

343 322

-49 840

293 482

342 190

-35 663

306 527

Opérations avec les établissements de crédit

16 091

-123 671

-107 580

10 893

-111 341

-100 448

Opérations de location-financement

47 705

0

47 705

43 874

0

43 874

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-17 150

-17 150

 

-13 482

-13 482

Instruments dérivés de couverture

78 305

-106 565

-28 260

71 270

-124 874

-53 604

Actifs financiers disponibles à la vente

17 316

 

17 316

26 180

 

26 180

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

0

 

 

0

Actifs financiers dépréciés

570

 

570

727

 

727

Autres produits et charges d'intérêts

 

 

0

 

 

0

    Total des produits et charges d'intérêts

503 309

-297 226

206 083

495 134

-285 360

209 774

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-1 778

-1 778

0

-1 967

-1 967

Opérations avec la clientèle

9 237

-6

9 231

8 868

-9

8 859

Prestations de services financiers

110

-1

109

95

-1

94

Vente de produits d'assurance vie

6 073

/////

6 073

5 581

/////

5 581

Opérations sur moyens de paiement

640

-541

99

1 038

-681

357

Opérations sur titres

0

-12

-12

0

-4

-4

Activités de fiducie

4 891

0

4 891

1 510

0

1 510

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

14 617

-366

14 251

13 596

-1

13 595

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

    Total des commissions

35 568

-2 704

32 864

30 688

-2 663

28 025

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat sur instruments financiers de transaction

2 189

16 961

Résultat sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-2 980

-4 105

Résultats sur opérations de couverture

-2 007

650

Résultats sur opérations de change

-326

-3 855

    Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-3 124

9 651

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

11

-22 701

    Plus value

38

82

    Moins value

-27

-22 783

Dividendes reçus

8 107

9 745

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-2 520

18 904

    Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

5 598

5 948

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges des activités immobilières

99

-203

-104

0

-642

-642

Opérations de location financement

0

-3 263

-3 263

0

0

0

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

0

0

0

0

0

0

Opérations de location simple

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

0

 

0

0

 

0

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

1 178

-38 665

-37 487

878

-30 302

-29 424

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

1 178

-38 665

-37 487

878

-30 302

-29 424

    Total des produits et charges des autres activités

1 277

-42 131

-40 854

878

-30 944

-30 066

(1) Dont 9 millions d’euros de diminution sur des créances de loyers liées à l’activité de location financière de BMF

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-36 987

-32 499

Impôts et taxes

-5 346

-5 105

Services extérieurs

-37 024

-40 595

Charges liées aux fusions

0

0

Autres

0

0

Autres frais administratifs

-42 370

-45 700

    Total des charges générales d'exploitation

-79 357

-78 199

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Prêts et créances interbancaires

0

0

0

0

0

Prêts et créances avec la clientèle

-176 108

68 210

-953

187

-108 664

Autres actifs financiers

-13 654

0

 

 

-13 654

Engagements par signature

-18

556

 

 

538

Coût du risque

-189 780

68 766

-953

187

-121 780

 

(1) Dont 121 millions d’euros dotés sur l’activité de location financière de BMF.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Prêts et créances interbancaires

0

0

0

0

0

Prêts et créances avec la clientèle

-70 260

70 470

-356

171

25

Autres actifs financiers

0

0

 

 

0

Engagements par signature

-225

30

 

 

-195

Coût du risque

-70 485

70 500

-356

171

-170

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

482

184

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

 

Autres

-7

-200

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

475

-16

 

6.9. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Il n’y a eu aucune variation de valeurs des écarts d’acquisition sur 2011 et 2010.

 

6.10. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-19 545

-53 456

Impôts différés

29 171

3 399

Impôts sur le résultat

9 626

-50 057

(1) Dont 24 101 milliers d’euros sur provision sectorielle liée à l’activité de location financière de BMF

 

— Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

 

Exercice 2011

+ Résultat net consolidé (part du groupe)

6 530

+ Parts des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

423

+ Impôt de l'exercice

-9 626

+/- Différences fiscales permanentes en social hors IS

2 116

Total réintégration / déduction au taux réduit

-698

+/- Retraitements consolidés permanents

274

= Résultat fiscal consolidé

-981

X Taux d'impôt théorique

33,33%

= Charge (produit) d'impôt théorique au taux en vigueur en France

327

+ Effets de l'intégration fiscale

274

Impôts au taux réduit

11 652

+ Contributions exceptionnelles

244

+ Redressements fiscaux

-127

+ Différences de taux TOM

-903

+ Correction sur exercice antérieur

349

+ Crédit d'impôt

264

+ Autres

-2 453

= Impôts sur le résultat

9 626

Dont :

 

    Impôt exigible

-19 545

    Impôt différé

29 171

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2011, le Groupe Casden Banque Populaire a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent:

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Casden Banque populaire au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours net 31/12/2011

Encours net 31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

268 758

279 451

Instruments dérivés de couverture

8 852

7 320

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

302 072

436 539

Opérations interbancaires

1 700 530

1 216 921

Opérations avec la clientèle

8 823 178

8 569 060

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Exposition des engagements au bilan

11 103 390

10 509 291

Garanties financières données

 

 

Engagements par signature

13 048 010

12 061 063

Provisions pour engagements par signature

-1 163

-1 701

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

13 046 847

12 059 362

Exposition globale au risque de crédit

24 150 237

22 568 653

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit. — Cf informations dans note 6.7 cout du risque

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2011

 Instruments de garantie couvant ces encours

 

<= 90 jours

> 90 jrs <= 180jrs

> 180 jrs <= 1 an

> 1 an

 

 

 

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

14 071

5 021

207

0

84 535

19 299

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

    Total au 31/12/2011

14 071

5 021

207

0

84 535

19 299

 0

    Total au 31/12/2010

18 221

5 375

153

0

62 414

23 749

 0

 

Le Groupe Casden Banque Populaire ne détient pas d’instruments de garantie couvrant les arriérés de paiement ou les actifs dépréciés.

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Les créances restructurées (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) du Groupe Casden sont déclassées en défaut. Elles ne figurent pas dans les encours sains

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le Groupe Casden Banque Populaire n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

La gestion du risque de change est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

— Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de transaction

213 974

 

 

 

 

213 974

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

75 990

 

 

 

 

75 990

Dettes envers les établissements de crédit

3 663 195

80 052

742 516

63 217

 

4 548 980

Dettes envers la clientèle

4 568 067

63 715

35 054

1 661

 

4 668 497

Dettes représentées par un titre

220 278

150 000

30 000

 

 

400 278

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

2 604

 

117 920

345 112

245 269

710 905

Passifs financiers par échéance

8 744 108

293 767

925 490

409 990

245 269

10 618 624

    Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

 

0

    Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

20 768

5 685

445 121

 

 

471 574

Engagements de financement donnés

20 768

5 685

445 121

0

0

471 574

    Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

 

3 533

 

 

3 533

    Engagements de garantie en faveur clientèle

473 171

1 216 603

4 490 188

6 864 515

 

13 044 477

Engagements de garantie donnés

473 171

1 216 603

4 493 721

6 864 515

0

13 048 010

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

-19 539

-19 542

Charges sociales et fiscales

-14 303

-9 871

Intéressement et participation

-3 145

-3 086

    Total des charges de personnel

-36 987

-32 499

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 146 cadres et 382 non cadres, soit un total de 528 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le groupe CASDEN BANQUE POPULAIRE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux:

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Le montant des passifs sociaux au 31/12/2011 est de 6 318 milliers d’euros, avec une baisse de 118 milliers d’euros par rapport au 31/12/2010.

 

 

8.2.1. Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Exercice 2011

31/12/2010

 

CARBP

Retraites

Autres engagements

CARBP

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

3,63%

2,41%

3,10% et 3,11%

3,61%

2,10%

3,09% et 3,24%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50%

3,27%

 

5,50%

3,27%

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Note 9. – Informations sectorielles.

 

Néant.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

471 574

461 663

    Des établissements de crédit

0

0

    De la clientèle

471 574

461 663

        Ouvertures de crédit confirmées

471 574

456 675

        Autres engagements

0

4 988

Engagements de financement reçus

90 000

150 000

    D'établissements de crédit

90 000

150 000

    De la clientèle

0

0

 

— Engagements de garantie :

 

En milliers d'euros

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

13 048 010

12 061 063

    D'ordre des établissements de crédit

3 533

3 431

    D'ordre de la clientèle

13 044 477

12 054 201

Engagements de garantie reçus

125

25

    D'établissements de crédit

125

25

    De la clientèle

 

 

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Instruments de capitaux propres

 

 

Instruments de dettes

 

32 921

Prêts et avances

1 674 750

1 236 798

    Total

1 674 750

1 269 719

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement:

— 184 925 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF (256 053 milliers d’euros au 31 décembre 2010),

— 185 712 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de BP Covered Bonds contre 980 744 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 1 304 112milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe n’a pas comptabilisé de montants (significatifs) d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Pour les Banques Populaires :

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— Les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la CASDEN Banque Populaire au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— L’organe central BPCE ;

— Les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— Les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— Les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Autres parties liées

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Autres parties liées

Crédits

1 664 211

 

 

11 878

565 353

 

 

10 035

Autres actifs financiers

977 915

 

 

23 354

1 082 767

 

 

19 857

Autres actifs

29 015

 

 

146 284

13 000

 

 

183 743

    Total des actifs avec les entités liées

2 671 141

0

0

181 516

1 661 120

0

0

213 635

Dettes

1 691 488

 

 

28 062

720 879

 

 

102 142

Autres passifs financiers

541 453

 

 

 

651 261

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

50 590

 

 

 

55 127

    Total des passifs envers les entités liées

2 232 941

0

0

78 652

1 372 140

0

0

157 269

Intérêts, produits et charges assimilés

-10 607

 

 

-2 626

-9 846

 

 

-2 838

Commissions

162

 

 

680

 

 

 

213

Résultat net sur opérations financières

15

 

 

933

 

 

 

12

Produits nets des autres activités

0

 

 

0

 

 

 

 

    Total du PNB réalisé avec les entités liées

-10 430

0

0

-1 013

-9 846

0

0

-2 613

Engagements donnés

 

 

 

150 458

 

 

 

176 131

Engagements reçus

90 000

 

 

 

150 000

 

 

 

    Total des engagements avec les entités liées

90 000

0

0

150 458

150 000

0

0

176 131

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la CASDEN Banque Populaire.

 

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Les rémunérations versées en 2011 s’élèvent à 439 milliers d’euros (397 milliers d’euros en 2010).

 

Note 12. – Périmètre de consolidation.

 

12.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2011. — Aucune évolution.

 

12.2. Opérations de titrisation. — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques créées dans ce cadre ne sont pas consolidées lorsque le groupe n’en a pas le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de l’interprétation SIC 12.

Le FCC Amaren n’a pas été consolidé par le groupe du fait de non significativité.

 

12.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

 

 

 

 

 

 

Détenues

Méthode

détentrices

Casden

Parnasse Fin.

BMF

Dénomination

Nbre titres capital

Qté titres détenus

%

Qté titres détenus

%

Qté titres détenus

%

Casden IF

 

IG

 

 

 

 

 

 

Parnasse Fin. IF

250 000

IG

249 994

100,00%

 

 

1

0,00%

BMF IF

151 100 000

IG

150 899 186

99,87%

200 809

0,13%

 

 

CAPI Ct n°1

4 458,65

IG

3 000

67,28%

 

 

 

 

SGTI IF

1 975 358

IG

1

0,00%

 

 

1 975 357

100,00%

IG = Intégration Globale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Détenues

Méthode

Pourcentages au 31/12/2011

Dénomination

Nbre titres capital

 

Contrôle

Ints. Groupe

Ints. Minos

Casden IF

 

IG

 

 

 

Parnasse Fin. IF

250 000

IG

100,00%

100,00%

0%

BMF IF

151 100 000

IG

100,00%

100,00%

0%

CAPI Ct n°1

4 458,65

IG

67,28%

67,28%

32,72%

SGTI IF

1 975 358

IG

100,00%

100,00%

0,00%

IG = Intégration Globale

 

 

 

 

 

 

Détenues

Méthode

Pourcentages au 31/12/2011

Variation / N-1

Dénomination

Nbre titres capital

Contrôle

Ints. Groupe

Ints. Minos

Contrôle

Ints. Groupe

Ints. Minos

Casden IF

 

IG

 

 

 

 

 

 

Parnasse Fin. IF

250 000

IG

100,00%

100,00%

0%

0,00%

0,00%

0,00%

BMF IF

151 100 000

IG

100,00%

100,00%

0%

0,00%

0,00%

0,00%

CAPI Ct n°1

4 458,65

IG

67,28%

67,28%

32,72%

0,00%

0,00%

0,00%

SGTI IF

1 975 358

IG

100,00%

100,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

IG = Intégration Globale

 

Note 13. – Autres informations.

 

13.1. Honoraires des commissaires aux comptes. — Dans le cas où l’entreprise publie des comptes consolidés, la publication des honoraires des commissaires aux comptes sur base consolidée est obligatoire. Le format de publication est disponible sur le site intranet de Révision Finances BPCE – Rubrique « Contrôle Interne Finances » / « Commissariat aux comptes ».

 

Montants en milliers d'euros

Price Waterhouse Coopers

Deloitte & Touche

Caderas

exercice 2011

exercice 2010

Variation (%) (3) 

exercice 2011

exercice 2010

Variation (%) (3) 

exercice 2011

exercice 2010

Variation (%) (3)

Montant 

% 

Montant

% 

Montant 

% 

Montant 

% 

Montant 

% 

Montant 

% 

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

74

100,0%

109

100,0%

-32,1%

184

100,0%

190

89,2%

-3,2%

30

100,0%

28

100,0%

7,1%

- Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

0,0%

0

0,0%

23

10,8%

-100,0%

0

0,0%

0

0,0%

0,0%

- Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOUS-TOTAL

74

100,0%

109

100,0%

-32,1%

184

100,0%

213

100,0%

-13,6%

30

100,0%

28

100,0%

7,1%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0,0%

0

0,0%

0,0%

0

0,0%

0

0,0%

0,0%

0

0,0%

0

0,0%

0,0%

Total

74

100,0%

109

100,0%

-32,1%

184

100,0%

213

100,0%

-13,6%

30

100,0%

28

100,0%

7,1%

 

Le rapport de gestion est disponible sur demande, au siège social de la société.

 

VI. — Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées.

 

Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2011.

 

 

Aux Sociétaires,

En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale :

— Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé : En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'administration.

1. Convention d’abandon de créances en faveur de Parnasse Services : Dans le cadre de la recapitalisation de sa filiale Parnasse Services, CASDEN Banque Populaire a consenti un abandon de créance de 332 400 € à sa filiale.

Cette convention a été autorisée par le Conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire en date du 12 décembre 2011.

– Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES,

Président Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire et administrateur au sein du Conseil d’administration de Parnasse Services.

2. Convention relative au programme HOME LOANS FCT entre CASDEN Banque Populaire, BPCE et NATIXIS :

Ce programme BPCE HOME LOANS FCT consiste en la création d’un fonds commun de titrisation de prêts immobiliers (en euros) détenus par les Banques Populaires et Caisses d’Epargne du groupe BPCE. Le Conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire en date du 16 mars 2011 a approuvé sa participation à ce programme.

La participation au programme Home Loans FCE implique l’établissement d’une convention de garantie financière, par laquelle CASDEN Banque Populaire affectera certaines de ses créances de prêts à l’habitat, en garantie des obligations de BPCE, au titre des créances au profit de Natixis bénéficiaire de la garantie financière. Le Conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire en date du 16 mars 2011 a également autorisé la conclusion de cette convention financière et la constitution de la garantie et du mandat.

La convention HOME LOANS FCT dénommée « Collateral Security Agreement » a été signée entre les parties BPCE, NATIXIS, et les entités collatérales du Groupe dont CASDEN Banque Populaire le 24 mars 2011.

Le Conseil d’administration du 28 septembre 2011 de CASDEN Banque Populaire a autorisé la conclusion d’un avenant à la convention de garantie financière, la constitution de la garantie et du mandat. L’avenant à la convention HOME LOANS FCT dénommée « Amendment to the Collateral Security Agreement » a été signée entre les parties BPCE, NATIXIS et les entités collatérales du Groupe, dont CASDEN Banque Populaire en date du 21 octobre 2011.

Au 31 décembre 2011, le montant des créances mobilisées au titre de cette opération s’élève à 1.304.112.542 €. La CASDEN Banque Populaire a enregistré un produit de 528.061 € au titre de la rémunération du collatéral mis à disposition du FCT BPCE Home Loans sur l’exercice 2011.

– Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES :

Président Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, déjà approuvée par l’Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

1. Convention cadre relative au programme Covered Bond avec le Groupe BPCE : Le Conseil d’administration a autorisé lors de sa séance du 27 mai 2009 la signature de la convention cadre relative au Programme Covered Bond avec le Groupe BPCE. La signature était intervenue le 13 Novembre 2009.

Au cours de l’exercice 2011, CASDEN Banque Populaire a utilisé ce dispositif à hauteur de 36 millions d’euros.

– Personne concernée : M. Pierre DESVERGNES : Président Directeur Général de la CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

2. Convention relative au programme Société de Financement de l’Habitat (SFH) avec le Groupe BPCE : Dans le cadre de la mise en place d’un cadre légal pour l’émission d’obligations sécurisées, le Groupe BPCE a décidé de mettre en place une Société de Financement Habitat (SFH). Le Conseil d’administration CASDEN en date du 14 Septembre 2010 avait autorisé le principe de participer au programme d’émission de cette SFH.

Cette convention a fait l’objet d’une signature le 19 avril 2011 entre BPCE, BPCE SFH et les entités du groupe BPCE dont CASDEN Banque Populaire. Au cours de l’exercice 2011, la CASDEN Banque Populaire n’a pas utilisé ce dispositif.

– Personne concernée :

M. Pierre DESVERGNES :

Président Directeur Général de CASDEN Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

Neuilly-sur-Seine, le 6 avril 2012.

Les Commissaires aux Comptes :

 

Pricewaterhousecoopers Audit :

Deloitte & Associes :

Agnès Hussherr ;

Brigitte Drême.

 

 

 

VII. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés

(Exercice clos le 31 décembre 2011)

 

 

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— Le contrôle des comptes consolidés de la société CASDEN Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2010 retraitées selon les mêmes règles.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 6.7 de l’annexe, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions déterminées sur base individuelle et de portefeuille.

— Valorisation des actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat : Votre Groupe détient des actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. Les notes 4.1.2 et 4.1.6 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives à ces positions. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable de ces actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et à la détermination des paramètres utilisés pour leur valorisation. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine, le 6 avril 2012.

Les Commissaires aux Comptes :

 

Pricewaterhousecoopers Audit :

Deloitte & Associes :

Agnès Hussherr ;

Brigitte Drême.

 

 

 

1204010

02/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2050
Texte de l'annonce :

1202050

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

Situation au 31 Mars 2012.

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

15 759

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 138 329

Opérations avec la clientèle

8 419 606

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

142 861

Actions et Autres Titres à revenu variable

133 869

Participations et autres titres détenus à long terme

934 031

Parts dans les Entreprises liées

98 572

Immobilisations incorporelles

356

Immobilisations corporelles

19 919

Autres actifs

58 184

Comptes de Régularisation

61 610

    Total actif

11 023 095

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 520 040

Opérations avec la clientèle

4 688 987

Dettes représentées par un titre

340 255

Autres passifs

81 047

Comptes de Régularisation

139 010

Provisions

108 662

Dettes subordonnées

904 291

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

419 093

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

821 712

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

191 158

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 548

    Report à nouveau (+/-)

126

        Total passif

11 023 095

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

569 258

    Engagements de garantie

13 252 119

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

690 000

    Engagements de garantie

3 380 175

 

 

1202050

01/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 196
Texte de l'annonce :

1200196

1 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches - Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 Décembre 2011.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

15 842

Créances sur les Établissements de Crédit

2 256 575

Opérations avec la clientèle

8 350 448

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

148 594

Actions et Autres Titres à revenu variable

131 752

Participations et autres titres détenus à long terme

896 646

Parts dans les Entreprises liées

98 645

Immobilisations incorporelles

381

Immobilisations corporelles

19 325

Autres actifs

33 255

Comptes de Régularisation

76 665

        Total actif

12 057 142

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 485 361

Opérations avec la clientèle

4 665 698

Dettes représentées par un titre

400 278

Autres passifs

50 620

Comptes de Régularisation

125 899

Provisions

94 957

Dettes subordonnées

904 307

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

479 297

Capitaux propres hors FRBG (±)

821 712

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

191 158

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 548

    Report à nouveau (±)

126

        Total passif

12 057 142

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

656 471

    Engagements de garantie

13 133 274

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

90 000

    Engagements de garantie

3 156 110

 

 

1200196

04/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Cadsen Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6192
Texte de l'annonce :

1106192

4 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°132


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CASDEN BANQUE POPULAIRE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches, Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

 

Situation au 30 Septembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

15 665

Créances sur les Établissements de Crédit

1 928 550

Opérations avec la clientèle

8 341 109

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

122 710

Actions et Autres Titres à revenu variable

135 048

Participations et autres titres détenus à long terme

896 643

Parts dans les Entreprises liées

98 579

Immobilisations incorporelles

309

Immobilisations corporelles

19 207

Autres actifs

33 524

Comptes de Régularisation

59 906

        Total actif

11 651 250

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 329 450

Opérations avec la clientèle

4 671 637

Dettes représentées par un titre

280 349

Autres passifs

57 568

Comptes de Régularisation

126 396

Provisions

94 846

Dettes subordonnées

804 249

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

465 044

Capitaux propres hors FRBG (±)

821 712

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

191 158

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 548

    Report à nouveau (±)

126

        Total passif

11 651 250

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

591 205

    Engagements de garantie

12 922 924

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

90 000

    Engagements de garantie

2 948 044

 

 

 

1106192

05/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5101
Texte de l'annonce :

1105101

5 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CASDEN BANQUE POPULAIRE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches - Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 juin 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

15 441

Créances sur les Établissements de Crédit

1 718 838

Opérations avec la clientèle

8 232 985

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

120 765

Actions et Autres Titres à revenu variable

142 833

Participations et autres titres détenus à long terme

893 581

Parts dans les Entreprises liées

98 559

Immobilisations incorporelles

270

Immobilisations corporelles

19 164

Autres actifs

28 602

Comptes de Régularisation

47 882

        Total actif

11 318 921

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 230 038

Opérations avec la clientèle

4 520 980

Dettes représentées par un titre

210 346

Autres passifs

70 392

Comptes de Régularisation

106 771

Provisions

97 346

Dettes subordonnées

803 926

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

457 412

Capitaux propres hors FRBG (±)

821 712

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

191 158

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 548

    Report à nouveau (±)

126

        Total passif

11 318 921

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

658 075

    Engagements de garantie

12 763 879

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

150 000

    Engagements de garantie

2 662 765

    Engagements sur titres

10 021

 

 

 

1105101

22/06/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3482
Texte de l'annonce :

1103482

22 juin 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°74


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

 et l'ensemble des textes relatifs au groupe BPCE et aux établissements de crédit

Siège social : 91, cours des Roches Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

Exercice 2010.

 

A. — Comptes sociaux annuel s.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

 

14 868

13 373

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 091 967

1 021 232

Opérations avec la clientèle

3.2

8 180 643

8 031 577

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

698 852

248 398

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

145 781

144 868

Participations et autres titres detenus a long terme

3.4

893 445

711 106

Parts dans les entreprises liées

3.4

98 563

98 569

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

260

189

Immobilisations corporelles

3.6

18 620

18 665

Autres actifs

3.9

22 400

33 149

Comptes de régularisation

3.9

97 976

99 938

        Total de l'actif

 

11 263 375

10 421 064

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés ;

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

568 908

387 136

    Engagements de garantie

4.1

12 129 420

10 579 995

    Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 172 227

3 815 656

Opérations avec la clientèle

3.2

4 361 536

3 997 872

Dettes representées par un titre

3.7

393 868

348 995

Autres passifs

3.9

54 998

41 469

Comptes de régularisation

3.9

103 981

105 041

Provisions

3.10

96 969

94 756

Dettes subordonnées

3.11

812 780

783 476

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

429 330

398 830

Capitaux propres hors FRBG

3.13

837 686

834 969

    Capital souscrit

 

392 190

392 190

    Primes d'émission

 

233 690

233 690

    Réserves

 

190 325

188 985

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

4 839

4 095

    Report à nouveau

 

-11 959

215

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

28 601

15 794

        Total du passif

 

11 263 375

10 421 064

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

150 000

0

    Engagements de garantie

4.1

2 122 294

1 175 122

    Engagements sur titres

 

0

0

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

5.1

428 856

458 854

Intérêts et charges assimilées

5.1

-273 405

-336 982

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

2 512

18 978

Commissions (produits)

5.4

30 352

32 283

Commissions (charges)

5.4

-4 035

-8 167

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

3 712

9 690

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

655

940

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-5 593

-1 790

    Produit net bancaire

 

183 054

173 806

Charges générales d'exploitation

5.8

-72 757

-72 329

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-2 706

-2 717

    Résultat brut d'exploitation

 

107 591

98 760

Coût du risque

5.9

-1 629

-17 604

    Résultat d'exploitation

 

105 962

81 156

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

847

-19 886

    Résultat courant avant impôt

 

106 809

61 270

    Résultat exceptionnel

5.11

-299

-33

Impôt sur les bénéfices

5.12

-46 665

-16 971

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-31 244

-28 472

    Résultat net

 

28 601

15 794

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 M€ au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Épargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Épargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100% par les Caisses d’Épargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

— Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 K€ souscrite en juillet 2010 par la CASDEN BANQUE POPULAIRE à hauteur de 681 K€.

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82%), GCE SEM (100%), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25%) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Épargne.

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 K€ réservée aux Banques Populaires, dont 92 565 K€ pour l’établissement.

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Épargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, dont 86 623 K€ pour l’établissement.

 

Remboursement de l’État. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’État à l’occasion de la création du nouveau groupe :

— 60% des actions de préférence détenues par l’État ont été rachetées, soit 1 200 M€ début août et 600 M€ à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

— Un complément de 1 300 M€ de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75% la part des titres super subordonnés souscrits par l’État et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Casden Banque Populaire sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 10 034 K€ sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 33 K€ comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 1 978 K€ sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

Casden n’applique pas cette règle, elle laisse les créances restructurées en douteux.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de pension.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples : Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

2.3.4. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction,

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) depuis le 31 décembre 2008. Aucune dépréciation n’a été enregistrée dans les comptes 2010.

Au 31/12/2010, les OPCVM ABS+ ont également fait l’objet d’une valorisation à l’aide d’un modèle interne (mark to model) donnant lieu à une reprise de provisions de 3.2 Millions d’euros (portant la provision de 15.2 à 12 Millions d’euros).

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Façades/couverture/étanchéité

20-40 ans

Fondations/ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.7. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.8. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,82%

0,86%

1,01%

3,09% et 3,24%

3,26% et 3,59%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,82%

3,40%

2,39%

2,39%

3,09%

3,54%

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Provisions pour garanties financières. — Les CDS et CDO en portefeuille sont assimilés à des garanties financières pour lesquelles Casden est vendeur d’une protection. Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français AMF, CNCC, CB et ACAM, ces garanties financières ont été évaluées sur la base de modèles internes (mark to model) au 31 décembre 2010. La perte potentielle estimée a été provisionnée. Le montant de la provision s’élève à 41,7 M€ au 31 décembre 2010.

 

Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits consentis par les Banques Populaires aux sociétaires Casden, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements.

 

2.3.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.12. Revenus du Portefeuille Titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

2.3.13. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

CASDEN Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Créances à vue

346 810

489 511

    Comptes ordinaires

346 810

489 511

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

    Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

743 846

529 905

    Comptes et prêts à terme

743 846

526 094

    Prêts subordonnés et participatifs

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

3 811

Créances rattachées

1 311

1 816

Créances douteuses

0

0

    Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

1 091 967

1 021 232

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 313 034 milliers d'euros à vue et 244 454 milliers d'euros à terme.

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

28 006

5 955

    Comptes ordinaires créditeurs

28 006

5 955

    Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

    Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

4 116 924

3 778 356

    Comptes et emprunts à terme

4 116 924

3 778 356

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

    Dettes rattachées

27 797

31 345

        Total

4 172 727

3 815 656

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 7 846 milliers d'euros à vue et 3 052 173 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

163 480

259 624

Créances commerciales

0

0

Autres concours à la clientèle

7 934 069

7 693 329

    Crédits à l'exportation

0

0

    Crédits de trésorerie et de consommation

1 269 824

1 191 063

    Crédits à l'équipement

0

0

    Crédits à l'habitat

6 646 646

6 469 060

    Autres crédits à la clientèle

10 035

25 642

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

7 564

7 564

    Autres

 

 

Créances rattachées

24 075

24 441

Créances douteuses

110 975

105 164

Dépréciations des créances sur la clientèle

-51 956

-50 981

        Total

8 180 643

8 031 577

Dont créances restructurées

0

0

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

4 075 489

3 702 962

    Livret A

0

0

    PEL/CEL

2 203

2 239

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

4 073 286

3 700 723

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

212 680

231 930

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

40 561

23 217

Dettes rattachées

32 806

39 763

        Total

4 361 536

3 997 872

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

16 507

 

16 507

16 262

 

16 262

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

189 704

189 704

0

209 690

209 690

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

6 469

6 469

0

5 978

5 978

        Total

16 507

196 173

212 680

16 262

215 668

231 930

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

292 748

7 254

6 205

4 185

4 185

Entrepreneurs individuels

 

 

 

 

 

Particuliers

7 809 472

103 721

45 751

54 151

31 139

Administrations privées

1 880

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

 

 

 

 

 

Autres

17 524

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2010

8 121 624

110 975

51 956

58 336

35 324

        Total au 31 décembre 2009

7 977 394

105 164

50 981

54 436

33 748

 

3.2.3. Titrisation Amaren II : Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025 641 K€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 K€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2010, une reprise de provision de 2 797 K€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2010 s’élève à 8 898 K€.

En avril 2010, conformément aux dispositions de l’article 10 de la Convention de Cession de créances et de l’article 25.2.2 du règlement Particulier, le FCC Amaren II a réglé le solde du compte de Distribution Casden pour un montant de 15 606 K€

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

    Valeurs brutes

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

///

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

687 411

11 441

 

698 852

0

235 180

13 218

 

248 398

    Valeurs brutes

 

685 931

11 438

 

697 369

 

234 645

13 216

 

247 861

    Créances rattachées

 

1 480

3

 

1 483

 

535

2

 

537

    Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

145 781

 

0

145 781

0

144 868

 

0

144 868

    Montants bruts

 

157 739

 

0

157 739

 

160 694

 

0

160 694

    Créances rattachées

 

90

 

 

90

 

 

 

 

0

    Dépréciations

 

-12 048

 

0

-12 048

 

-15 826

 

0

-15 826

        Total

0

833 192

11 441

0

844 632

0

380 048

13 218

0

393 266

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

19 590

11 438

31 028

0

154 590

13 216

167 806

Titres prêtés

0

666 341

0

666 341

0

80 055

0

80 055

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

1 480

3

1 483

0

535

2

537

        Total

0

687 411

11 441

698 852

0

235 180

13 218

248 398

Dont titres subordonnés

0

14 590

0

14 590

0

14 590

0

14 590

 

Aucune dépréciation ni aucune plus-value latente n’est constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement au 31 décembre 2010 comme au 31 décembre 2009.

Aucune part d’obligations et d’autres titres à revenu fixe n’est émise par des organismes publics.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

 

 

0

 

 

 

0

Titres non cotés

 

145 691

 

145 691

 

144 868

 

144 868

Créances rattachées

 

90

 

90

 

 

 

0

        Total

0

145 781

0

145 781

0

144 868

0

144 868

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 140 251 K€ d’OPCVM dont 93 365 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010, contre 139 639 K€ d’OPCVM dont 90 240 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009.

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2010

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

13 216

69 538

0

-71 316

0

0

0

0

11 438

        Total

13 216

69 538

0

-71 316

0

0

0

0

11 438

 

3.3.3. Reclassements d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes

832 978

180 029

-36

0

-19 096

993 875

Participations et autres titres détenus à long terme

734 117

180 029

-36

0

-19 096

895 014

Parts dans les entreprises liées

98 861

0

0

0

0

98 861

Dépréciations

-23 303

-804

22 238

0

2

-1 867

Participations et autres titres à long terme

-23 011

-796

22 238

0

0

-1 569

Parts dans les entreprises liées

-292

-8

0

0

2

-298

Immobilisations financières nettes

809 675

179 225

22 202

0

-19 094

992 008

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 3 902 K€ au 31 décembre 2010 contre 1 112 K€ au 31 décembre 2009.

Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de 840 709 milliers d’euros et 0 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre un montant respectif avant dépréciation de 661 512 milliers d’euros et 18 460 milliers d’euros au 31 décembre.

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Désignation de la valeur

Capitaux propres 31/12/2009

Résultat exercice 31/12/2009

% capital détenu par le groupe CASDEN

% capital détenu par CASDEN

Montants (en milliers d’euros)

 

 

 

 

 

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

 

 

 

 

 

Début exercice

Fin exercice

Début exercice

Dotation

Reprise

Fin exercice

Début exercice

Fin exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

98 568

98 561

    BMF

86 543

-11 813

100,00

99,87

58 507

58 507

0

 

 

0

58 507

58 507

    Parnasse Services

-323

-15

 

99,90

173

173

173

 

 

173

0

0

    Inter Promo

1 938

844

 

45,00

99

99

0

 

 

0

99

99

    SAS Finance

764

192

 

90,000

1 834

1 834

0

 

 

0

1 834

1 834

    Parnasse Finance

208 519

4 756

100,00

100,00

38 111

38 111

0

 

 

0

38 111

38 111

    SGTI

23 670

4 584

100,00

0,01

0

0

0

 

 

0

0

0

    SAS Parnasse Espace 1

655

-207

 

94,96

95

95

95

 

 

95

0

0

    SAS Parnasse Espace 2

14

-7

 

95,04

38

38

23

8

 

31

15

7

    SCI Montorgueil

456

322

 

0,25

2

2

0

 

 

0

2

2

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

709 701

891 606

    BP Participation (ex BFBP)

 

 

 

 

18 460

0

18 460

681

19 141

0

0

0

    BPCE

 

 

 

3,97

661 512

840 709

 

 

 

0

661 512

840 709

    Filia Maif

191 942

-7 478

 

4,998

5 714

5 714

0

 

 

0

5 714

5 714

    Parnasse Maif

282 698

15 076

 

19,97

24 359

24 359

0

 

 

0

24 359

24 359

    SCI Trevins Immobilier

13 573

-3 570

 

28,57

4 438

4 438

3 328

 

2 789

539

1 110

3 899

    BP Developpement

 

 

 

3,08

16 705

16 705

0

 

 

0

16 705

16 705

    Divers < 1000 K€

 

 

 

 

681

681

380

115

33

460

301

220

Autres titres detenus a long terme > 1500 K€

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Divers

 

 

 

 

2 249

2 409

844

0

274

570

1 405

1 839

Avances en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total général

 

 

 

 

832 977

993 874

23 303

804

22 238

1 868

809 674

992 005

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BMF

91 Cours des roches 77186 Noisiel

SA

SGTI

91 Cours des roches 77186 Noisiel

SARL

PARNASSE SERVICES

43 Bd du Montparnasse 75006 Paris

SA

PARNASSE FINANCE

91 Cours des roches 77186 Noisiel

SA

INTER PROMO

91 Cours des roches 77186 Noisiel

SARL

SAS FINANCE

91 Cours des roches 77186 Noisiel

SAS

SCI MONTORGUEIL

91 Cours des roches 77186 Noisiel

SCI

BPCE

50 Avenue Pierre Mendès France 75013 Paris

SA à directoire et CS

IGA

45 rue Vivienne 75002 Paris

SA

FILIA MAIF

200 Avenue Salvador Allende 79000 Niort

SA

PARNASSE MAIF

50 Avenue Salvador Allende 79029 Niort Cedex

SA

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances

1 065 838

270 683

1 336 521

908 091

    Dont subordonnées

0

6 975

6 975

6 975

Dettes

1 202 016

199 630

1 401 646

1 715 220

    Dont subordonnées

450 960

193 122

644 082

614 171

Engagements donnés

127 760

37 770

165 530

25 607

Engagements de financement

110 000

37 770

147 770

25 607

Engagements de garantie

17 760

 

17 760

 

Autres engagements donnés

 

 

0

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes :

19 708

362

0

0

20 070

    Droits au bail et fonds commerciaux

17

0

0

0

17

    Logiciels

19 631

0

0

372

20 003

    Autres

60

362

0

-372

50

Amortissements et dépréciations :

-19 519

-291

0

0

-19 810

    Droits au bail et fonds commerciaux

0

0

0

0

0

    Logiciels

-19 519

-291

0

0

-19 810

    Autres

0

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

189

71

0

0

260

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

41 190

2 439

-431

0

43 199

    Immobilisations corporelles d'exploitation

41 190

2 439

-431

0

43 199

        Terrains

2 074

0

-18

41

2 097

        Constructions

15 463

0

-164

365

15 664

        Parts de SCI

0

0

0

0

0

        Autres

23 653

2 439

-249

-407

25 436

    Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-22 524

-2 416

361

0

-24 579

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-22 524

-2 416

361

0

-24 579

        Terrains

0

0

0

0

0

        Constructions

-7 528

-591

159

0

-7 960

        Parts de SCI

0

0

0

0

0

        Autres

-14 996

-1 825

202

0

-16 619

    Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

            Total valeurs nettes

18 666

23

-70

0

18 620

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

0

818

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

392 700

347 950

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

1 168

227

        Total

393 868

348 995

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

 

0

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

209

0

178

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

5 375

 

10 511

Créances et dettes sociales et fiscales

18 963

11 643

 

0

Dépôts de garantie reçus et versés

1 621

30 227

 

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

1 607

7 753

32 971

30 958

        Total

22 400

54 998

33 149

41 469

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

7 192

43 112

6 955

42 338

Produits à recevoir/Charges à payer

24 519

60 553

24 612

62 624

Valeurs à l'encaissement

0

0

0

0

Autres

66 265

316

68 371

79

        Total

97 976

103 981

99 938

105 041

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

Changement de Méthode

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

70 005

42 014

-665

-43 310

1 978

70 022

Provisions pour engagements sociaux

6 600

67

0

-231

 

6 436

Provisions pour PEL/CEL

79

43

0

0

 

122

Autres provisions pour risques

18 072

8 850

-2 759

-3 774

 

20 389

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

 

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

 

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

 

0

    Provisions pour impôts

5 214

5 952

-2 759

0

 

8 407

    Autres

12 858

2 898

 

-3 774

 

11 982

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

 

0

    Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

        Total

94 756

50 974

-3 424

-47 315

1 978

96 969

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

Changement de méthode

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

90 110

59 048

-21 172

-62 114

 

65 872

Dépréciations sur créances sur la clientèle

50 981

57 989

-1 756

-55 258

 

51 956

Dépréciations sur autres créances

39 129

1 059

-19 416

-6 856

 

13 916

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

70 005

42 014

-665

-43 310

1 978

70 022

Provisions sur engagements hors bilan

42 098

41 953

-2

-40 216

 

43 833

Provisions pour risque de contrepartie clientèle

0

0

0

-297

1 978

1 681

Autres provisions

27 907

61

-663

-2 797

 

24 508

        Total

160 115

101 062

-21 837

-105 424

1 978

135 894

 

La reprise au 01/01/2010 des « autres provisions » a été ramenée de 52 658 K€ (montant au 31/12/2009) à 27 907 K€ suite à une correction d’erreur 2009 (ventilation requise uniquement pour les risques de contrepartie).

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

498 500

468 794

Dettes subordonnées à durée indéterminée

310 996

310 996

Dépôts de garantie à caractère mutuel

985

981

Dettes rattachées

2 299

2 705

        Total

812 780

783 476

 

CASDEN Banque Populaire a émis des dettes subordonnées remboursables souscrites par le réseau des Banques Populaires. Ces dettes subordonnées, prises en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de CASDEN Banque Populaire au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d’euros)

Soscripteur 

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes a durée indeterminee

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    250 016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    192 016

 P.FINANCE

EUR

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

indeterminee

    35 000

 BRED

EUR

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

indeterminee

    23 000

 MGEN

EUR

31/12/1998

100%

E3M

1,45

06/01/2009

 

indeterminee

Emprunts subordonnes a durée indeterminee

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    60 980

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    30 490

 BPCE

EUR

19/05/1998

100,43%

E3M

2,1

27/06/2008

 

indeterminee

    30 490

 BPCE

EUR

16/07/1998

100%

E3M

2,14

16/07/2008

 

indeterminee

Emprunts subordonnes a terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    498 500

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    9 500

 BPCE

EUR

01/02/2001

100%

E3M

0,2750

 

 

16/02/2011

    50 000

 BPCE

EUR

22/12/2003

100%

E3M

0,3950

 

 

13/02/2014

    35 000

 BPCE

EUR

18/10/2004

100%

E3M

0,2775

 

 

06/11/2014

    8 000

 BPCE

EUR

03/10/2005

100%

E3M

0,3000

 

 

29/11/2015

    20 000

 BPCE

EUR

12/12/2005

100%

E3M

0,2750

 

 

05/01/2016

    20 000

 BP Val de France

EUR

19/12/2005

100%

E3M

0,4150

 

 

19/12/2015

    17 000

BPCE

EUR

23/05/2006

100%

E3M

0,1800

 

 

22/07/2016

    35 000

BPCE

EUR

19/02/2007

100%

E3M

0,1950

 

 

13/03/2017

    40 000

BPCE

EUR

25/06/2007

99,677%

E3M

0,1550

 

 

10/07/2017

    10 000

 

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

 

27/06/2017

    50 000

 BP Bourgogne & Franche Comté

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

 

27/06/2017

    30 000

 BP Occitane

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

 

 

27/06/2017

    35 000

 BP Provence & Corse

EUR

07/11/2007

100%

E3M

0,1950

 

 

07/12/2017

    39 000

 BPCE

EUR

28/12/2007

100%

E3M

0,2950

 

 

29/01/2018

    100 000

 BPCE

EUR

21/12/2010

100%

E3M

1,7000

 

 

13/02/2019

Dépôts de garantie a caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    981

 BPCE

EUR

 

 

 

 

 

 

 

(1) Au-dessus de l'EURIBOR 3 mois.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds régionaux de solidarité

28 398

0

0

-22 612

5 786

Fonds de Garantie Mutuel

959

 

 

1 452

2 411

Fonds Réseau des BP

 

 

 

21 160

21 160

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

369 473

30 500

0

0

399 973

        Total

398 830

30 500

0

0

429 330

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2008

392 190

233 146

192 984

 

818 320

Mouvements de l'exercice

 

544

311

15 794

16 649

        Total au 31 décembre 2009

392 190

233 690

193 295

15 794

834 969

Variation de capital

 

 

 

 

0

Résultat de la période

 

 

 

28 601

28 601

Distribution de dividendes

 

 

1 178

-15 794

-14 616

Autres mouvements

 

 

-11 268

 

-11 268

    Dont changement méthode coût amorti

 

 

-10 034

 

 

    Dont changement méthode provisions collectives

 

 

-1 978

 

 

        Total au 31 décembre 2010

392 190

233 690

183 205

28 601

837 686

 

Le capital social de Casden Banque Populaire s’élève à 392 190 K€ et est composé pour 313 752 000 euros de 36 912 000 parts sociales de nominal 8,50 euros détenues par les sociétaires et SGTI Filiales de Casden – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 78 438 000 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 11 268 K€ sur les capitaux propres de l’établissement dont

— 1 978 K€ au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

— 10 034 K€ au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Total des emplois

1 546 676

964 970

2 904 124

4 548 002

7 690

9 971 462

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

558 378

220 000

190 000

123 589

0

1 091 967

Opérations avec la clientèle

647 886

744 970

2 709 124

4 078 663

0

8 180 643

Obligations et autres titres à revenu fixe

340 412

0

5 000

345 750

7 690

698 852

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

        Total des ressources

7 226 714

169 182

946 519

1 087 000

310 996

9 740 411

Dettes envers les établissements de crédit

2 780 989

140 000

570 238

681 000

0

4 172 227

Opérations avec la clientèle

4 221 773

26 482

113 281

0

0

4 361 536

Dettes représentées par un titre

211 168

2 700

150 000

30 000

0

393 868

Dettes subordonnées

12 784

0

113 000

376 000

310 996

812 780

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

110 000

0

    En faveur de la clientèle

458 908

387 136

        Ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres ouvertures de crédits confirmés

458 908

382 236

        Autres engagements

 

4 900

            Total des engagements de financement donnés

568 908

387 136

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

150 000

0

    De la clientèle

0

0

        Total des engagements de financement reçus

150 000

0

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

3 431

3 419

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

3 431

3 419

    D'ordre de la clientèle

12 125 989

10 576 576

        Cautions immobilières

0

0

        Cautions administratives et fiscales

0

0

        Autres cautions et avals donnés

12 056 580

10 491 571

        Autres garanties données

69 409

85 005

            Total des engagements de garantie donnés

12 129 420

10 579 995

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 122 294

1 175 122

            Total des engagements de garantie reçus

2 122 294

1 175 122

 

En 2010, Casden Banque Populaire a signé une convention de garantie des prêts immobiliers ACEF avec la Banque Populaire Lorraine Champagne.

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie/établissements de crédit

980 744

 

 

 

Autres valeurs affectées en garantie/clientèle

256 054

 

253 492

 

        Total

1 236 798

0

253 492

0

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 296 054 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 253 492 K€ au 31 décembre 2009,

— 980 744 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 0 K€ au 31 décembre 2009,

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par Casden Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

        Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

        Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

3 041 291

0

3 041 291

-18 624

3 132 141

0

3 132 141

-30 116

        Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

        Swaps de taux d'intérêt

3 041 291

0

3 041 291

-18 624

3 132 140

0

3 132 140

-30 116

        Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats à terme

0

0

0

0

1

0

1

0

            Total opérations fermes

3 041 291

0

3 041 291

-18 624

3 132 141

0

3 132 141

-30 116

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

400 000

0

400 000

1 105

850 000

0

850 000

-6 269

        Options de taux d'intérêt

400 000

0

400 000

1 105

850 000

0

850 000

-6 269

        Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

            Total opérations conditionnelles

400 000

0

400 000

1 105

850 000

0

850 000

-6 269

            Total instruments financiers et change à terme

3 441 291

0

3 441 291

-17 519

3 982 141

0

3 982 141

-36 385

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Casden Banque Populaire sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes :

683 616

2 357 675

0

0

3 041 291

681 910

2 450 230

0

0

3 132 140

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

683 616

2 357 675

0

0

3 041 291

681 910

2 450 230

0

0

3 132 140

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

400 000

0

0

400 000

0

850 000

0

0

850 000

    Options de taux d'intérêt

0

400 000

0

0

400 000

0

850 000

0

0

850 000

        Total

683 616

2 757 675

0

0

3 441 291

681 910

3 300 230

0

0

3 982 140

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations fermes

623 076

1 809 599

608 616

3 041 291

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

    Opérations de gré à gré

623 076

1 809 599

608 616

3 041 291

Opérations conditionnelles

100 000

0

300 000

400 000

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

    Opérations de gré à gré

100 000

 

300 000

400 000

        Total

723 076

1 809 599

908 616

3 441 291

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Casden Banque Populaire n’effectue pas d’opérations en devises.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

54 161

-146 487

-92 326

59 664

-166 595

-106 931

Opérations avec la clientèle

336 635

-35 558

301 077

335 683

-41 946

293 737

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 686

-5 287

3 399

5 275

-5 918

-643

Dettes subordonnées

904

-12 544

-11 640

4 635

-23 371

-18 736

Autres (*)

28 470

-73 529

-45 059

53 597

-99 152

-45 555

        Total

428 856

-273 405

155 451

458 854

-336 982

121 872

(*) Dont – 45 059 milliers d’euros au titre des opérations de macro-couverture.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

2 085

2 632

Participations et autres titres détenus à long terme

47

16 276

Parts dans les entreprises liées

380

70

        Total

2 512

18 978

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-1 967

-1 967

0

-7 130

-7 130

Opérations avec la clientèle

14 317

-9

14 308

16 845

-159

16 686

Opérations sur titres

0

0

0

0

0

0

Moyens de paiement

1 056

-681

375

1 262

-773

489

Opérations de change

0

0

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

13 587

-1 378

12 209

12 532

-105

12 427

Prestations de services financiers

1 392

0

1 392

1 644

0

1 644

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

        Total

30 352

-4 035

26 317

32 283

-8 167

24 116

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — CASDEN Banque Populaire n’a réalisé aucune opération sur portefeuille de négociation.

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

3 778

0

3 778

10 712

0

10 712

    Dotations

-255

0

-255

-11 414

0

-11 414

    Reprises

4 033

0

4 033

22 126

0

22 126

Résultat de cession

0

0

0

-969

0

-969

Autres éléments

-66

0

-66

-53

0

-53

        Total

3 712

0

3 712

9 690

0

9 690

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Refacturations de charges et produits bancaires

0

-3 180

-3 180

0

-1 628

-1 628

Activités immobilères

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires (*)

655

-2 413

-1 758

940

-162

778

        Total

655

-5 593

-4 938

940

-1 790

-850

(*) Dont 377 360 euros/an au titre du versement exceptionnel au fonds de garantie des dépôts pour les années 2010, 2011 et 2012 et un règlement de 847 751 euros au titre de la quote part de Casden sur une amende de l'ACP pour le groupe des Banques Populaires.

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-14 229

-17 379

    Charges de retraite et assimilées (1)

-3 613

-2 859

    Autres charges sociales

-7 427

-6 680

    Intéressement des salariés

-1 041

-1 607

    Participation des salariés

-1 988

-1 965

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 056

-1 895

        Total des frais de personnel

-30 354

-32 385

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-4 478

-3 569

    Autres charges générales d'exploitation

-37 925

-36 375

        Total des autres charges d'exploitation

-42 403

-39 944

        Total

-72 757

-72 329

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux.

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 124 cadres et 391 non cadres, soit un total de 515 salariés.

Les rémunérations versées en 2010 aux organes de direction s’élèvent à 367 K€.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Clientèle

-57 688

54 338

-354

113

-3 591

-53 095

44 179

-349

153

-9 112

    Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

2

1

0

3

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-41 953

40 218

 

 

-1 735

-10 143

1 338

 

 

-8 805

    Provisions pour risque clientèle

-61

3 758

 

 

3 697

-4 963

5 273

 

 

310

    Autres

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

        Total

-99 702

98 314

-354

113

-1 629

-68 201

50 792

-348

153

-17 604

 

 Dont :

 

 

- Reprises de dépréciations devenues sans objet 

52 580 

41 730 

 - Reprises de dépréciations utilisées

1 758 

2 451 

 - Reprises de provisions devenues sans objet

45 734 

9 062 

 - Rprises de provisions utilisées

-1 758 

-2 451 

     Total reprises nettes

98 314 

50 792 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

21 434

0

 

21 434

-20 056

0

 

-20 056

    Dotations

-804

0

 

-804

-20 235

0

 

-20 235

    Reprises

22 238

0

 

22 238

179

0

 

179

Résultat de cession

-20 570

0

183

-20 387

-25

0

195

170

Autres

-200

 

 

-200

 

 

 

 

        Total

664

0

183

847

-20 081

0

195

-19 886

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel significatif n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2010.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — CASDEN Banque Populaire est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

 

(En milliers d’euros)

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

    Au titre du résultat courant

102 493 573

 

    Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

102 493 573

0

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

102 493 573

 

Impôt correspondant

34 164 524

 

Contributions 3,3%

1 156 059

 

Déductions au titre des crédits d'impôts*

 

 

Impôt comptabilisé

35 320 583

 

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

7 891 320

 

Provisions pour impôts

 

 

        Total

43 211 903

 

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 8 276 K€.et celle relative au crédit d’impôt Ecoprêt à 420 K€.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, CASDEN Banque Populaire établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Price waterhouse Coopers

Deloitte & Touche

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Montant

Montant (HT)

Montant

Montant (HT)

Audit :

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

109

73

126

96

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

0

0

23

5

        Total

109

73

149

101

 

En 2010, les montants déclarés correspondent aux montants comptabilisés en charges.(TVA non récupérable incluse)

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2010 CASDEN Banque Populaire n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

Tableau des 5 derniers exercices en €

NATURE DES INDICATIONS 

 2006

2007 

2008 

2009 

2010 

 I.—  Situation financière en fin exercice :

 

 

 

 

 

 a) Capital social

292 187 500

292 187 500

392 190 000

392 190 000

392 190 000

 b1) Nombre de parts sociales

34 375 000

27 500 000

36 912 000

36 912 000

36 912 000

 b2) Nombre de certificats d'investissements

0

6 875 000

9 228 000

9 228 000

9 228 000

 c) Nombre d'obligations conveetibles en actions

0

0

0

0

0

 II.— Résultats global des opérations effectives :

 

 

 

 

 

 a) Chiffre d'affaires HT

393 455 609

548 482 919

583 194 059

510 488 653

461 744 544

 b) Résultat avant impôts/Dotations aux amortissements & provisions

68 761 000

78 951 000

81 244 190

91 113 617

82 222 368

 c) Impôts sur le bénéfices

26 200 366

15 166 284

-7 033 829

16 971 161

46 665 846 

 d) Résultats aprés impôts/Dotations aux amortissements & Provisions (1)

11 209 138

14 128 733

14 873 711

 15 794 105

28 601 224

 e1) Interêts distribués aux sociétaires

6 095 700

8 126 000

9 768 441

10 001 864

 9 990 606

 e2) Rémunération des certificats d'investissements

 

4 850 760

3 695 880

4 614 000

5 693 676

 III.— Résultat des opérations réduit à une seule part de capital (2) :

 

 

 

 

 

 a) Résultat aprés impôts mais avant dotations aux amort. & provisions

1.24

 1.85

1.91

1.61

0.77

 b) Résultat aprés impôt/Dotations aux amortissements & provisions

0.33

0.41

0.32

0.34

0.62

 c1) Interêt aux parts sociales

0.225

0.297

0.297

0.272

0.272

 c2) Rémunération des certificats d'invesstissement

 

0.71

0.40

0.50

0.617

 IV.— Personnel :

 

 

 

 

 

a) Nombre moyen de salariés 

493

504

506

501

515

 b) Montant de la masse salarial

16 577 621

17 744 217

17 389 288

17 731 478

18 719 080

 c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

2 731 010

2 885 475

2 961 705

2 957 866

2 798 985

 (1) le résultat indiqué ici s'entend aprés dotation de provision pour risques bancaires généraux

 

 

 

 

 

 2006 = 33 600 000

 

 

 

 

 

 2007 = 42968 782

 

 

 

 

 

 2008 = 18 400 000

 

 

 

 

 

 2009 = 44 700 000

 

 

 

 

 

 2010 = 30 500 000

 

 

 

 

 

 (2) reprend le nombre de parts sociales et de certificats d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2010.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la CASDEN Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

— l’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

II. Justification des appreciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 2.3.8 de l’annexe aux comptes annuels, votre banque constitue des dépréciations et des provisions pour risques pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle. Nous avons par ailleurs revu les nouvelles modalités de détermination des provisions sur base de portefeuille et d’identification des encours douteux.

– Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre banque sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des titres et des instruments financiers assimilés à des garanties financières : Votre banque détient des positions sur titres et instruments financiers assimilés à des garanties financières. Les notes 2.3.4, 2.3.8 et 2.3.10 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers assimilés à des garanties financières. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre banque et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre banque constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre banque constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Verifications et informations specifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine, le 30 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit :

Constantin Associés :

Agnès Hussherr ;

Brigitte Drême.

 

B. — Comptes consolidés annuels.

 

I. — Bilan et hors bilan consolidés.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

640 584

640 156

Opérations avec la clientèle

4.2

8 199 881

7 995 604

Opérations de crédit-bail et assimilées

4.3

351 733

359 747

Obligations, actions, autres titres a revenu fixe et variable

4.4

1 234 544

775 999

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

976 654

795 339

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

23 644

24 372

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

212 839

177 673

        Total de l'actif

 

11 639 879

10 768 890

 

 Hors bilan

Notes 

31/12/2010 

 31/12/2009

 Engagements donnés :

 

 

 

     Engagement de financement

 5.1

461 663

393 202

     Engagement de garantie

 5.1

12 112 632

10 561 346

     Engagement sur titres

 

 

 

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

4 268 771

3 913 088

Opérations avec la clientèle

4.2

4 369 677

4 029 566

Dettes representées par un titre

4.9

393 868

348 995

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

235 151

206 436

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

Provisions

4.11

96 542

92 585

Dettes subordonnées

4.12

619 658

590 447

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

436 030

402 530

Intérêts minoritaires

4.14

51 275

56 962

Capitaux propres part du groupe

4.14

1 168 907

1 128 281

Capital souscrit

 

326 953

314 179

Primes d'émission

 

233 690

233 690

Réserves consolidées et autres

 

560 370

531 646

Résultat de l'exercice

 

47 894

48 766

        Total du passif

 

11 639 879

10 768 890

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

150 000

0

    Engagements de garantie

5.1

26

25

    Engagements sur titres

 

 

5 500

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(en milliers d'euros) 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

6.1

481 325

508 858

Intérêts et charges assimilées

6.1

-276 109

-336 813

Revenus des titres à revenu variable

6.2

9 745

23 426

Commissions nettes

6.3

28 025

24 582

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

-3 855

-2 491

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

3 351

6 532

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

-29 496

-15 961

Produits nets des autres activités

 

72

8

    Produit net bancaire

 

213 058

208 141

Charges générales d'exploitation

6.7

-78 199

-78 161

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 460

-2 899

    Résultat brut d'exploitation

 

131 399

127 081

Coût du risque

6.8

-1 905

-19 536

Résultat d'exploitation

 

129 494

107 545

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.9

79

-21 248

Résultat courant avant impôt

 

129 573

86 297

    Résultat exceptionnel

6.10

 

0

Impôts sur le résultat

6.11

-45 734

-8 146

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

0

Dotations et reprises de FRBG

 

-33 500

-28 161

Intérêts minoritaires

 

-2 445

-1 224

    Résultat net part du groupe

 

47 894

48 766

 

III. — Notes annexes aux comptes consolidés annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 M€ au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations :Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Épargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Épargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100% par les Caisses d’Épargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

— Augmentation de capital de BP Participations : L’assemblée générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 K€ souscrite en juillet 2010 par la CASDEN Banque Populaire à hauteur de 681 K€.

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82%), GCE SEM (100%), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25%) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Épargne.

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 K€ réservée aux Banques Populaires, dont 92 565 K€ pour l’établissement.

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Épargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés (ou Produits et charges exceptionnels).

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, dont 82 623 K€ pour l’établissement.

 

Remboursement de l’État. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’État à l’occasion de la création du nouveau groupe :

— 60% des actions de préférence détenues par l’État ont été rachetées, soit 1 200 M€ début août et 600 M€ à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

— Un complément de 1 300 M€ de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75% la part des titres super subordonnés souscrits par l’État et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de l’établissement et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de l’établissement et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle résulte de leur accord.

— Mise en équivalence : Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est présumée dès lors que l’entité consolidante détient au moins 20% des droits de vote.

Pour ces entreprises, la différence entre la quote-part des capitaux propres y compris le résultat de l’exercice et la valeur comptable des titres détenus est enregistrée à l’actif du bilan dans le poste « Participations, parts dans les entreprises liées » et au passif du bilan dans les réserves consolidées.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables : Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

2.4.2. Retraitements de consolidation : Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les opérations de crédit-bail et assimilées sont inscrites à l’actif du bilan au poste « Opérations de crédit-bail et assimilées » (ou) en « Opérations interbancaires » et en « Opérations avec la clientèle » selon la nature de la contrepartie.

Ces encours sont inscrits dans les comptes consolidés selon la comptabilité financière qui se substitue aux encours sociaux déterminés selon une conception patrimoniale.

La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d'impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les loyers sont ventilés entre amortissements financiers et intérêts. Les indemnités de résiliation sont enregistrées au niveau des intérêts et produits assimilés.

Pour les opérations de crédit-bail et assimilées, les encours financiers sont déclassés dès lors qu’ils présentent un impayé de plus de trois mois (mobilier) ou six mois (immobilier). Le principe de contagion de l’ensemble des contrats de crédit-bail est également appliqué dans la comptabilité financière des entités concernées dès lors qu’un contrat de crédit-bail est inscrit en créances douteuses.

Les immeubles donnés en crédit-bail font l’objet d’un provisionnement lorsque leur valeur comptable est supérieure à leur valeur estimée de marché et lorsqu’il existe un risque probable ou certain que l’immeuble, objet du contrat, demeure, à terme, la propriété du crédit bailleur.

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées afin de les faire apparaître à l'actif du bilan comme si elles avaient été acquises à crédit. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.

Elles font l'objet d'un plan d'amortissement dont les dotations apparaissent au compte de résultat en « Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles ».

Les opérations de cession-bail ont été retraitées dans les comptes consolidés avec annulation de la plus-value. Les plus values de cession-bail sont étalées sur la durée du contrat.

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

Le taux normal de l’impôt sur les bénéfices est de 33,33%, auquel s’ajoute une contribution sociale de 3.3%. Ce qui donne un taux d’impôt de 34.43%.

Le Groupe a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Pour les sociétés concernées par l'intégration fiscale :

— La casden a une convention de type 2 et de type3,

— La BMF a une convention de type 3,

— Parnasse Finance et SGTI ont une convention de type 2.

Le solde net d’impôt différé figure au passif du bilan en compte de régularisation.

2.4.3. Elimination des opérations réciproques : Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

Les plus-values d’apport issues d’opérations de restructuration interne antérieures à l’application du CRC 99-07 sont maintenues dans les capitaux propres. Par contre, les autres plus-values relatives sont éliminées.

2.4.4. Ecarts d’acquisition : L'écart d’acquisition est la différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Le coût d’acquisition des titres est égal à la rémunération remise au vendeur majorée de tous les coûts directement imputables à l’acquisition. Ces coûts directs (droits d’enregistrement, honoraires..) sont déterminés nets de l’économie d’impôt

Les écarts positifs font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée de 5 ans fixée en fonction des objectifs et des caractéristiques de l'acquisition. Pour les montants non significatifs, l'amortissement se fait sur un an.

Le plan d'amortissement peut être modifié si une dégradation de la situation de la société le justifie.

Les écarts d'acquisition négatifs sont inscrits au passif du bilan et font l'objet d'une reprise en fonction des objectifs fixés lors de l’acquisition. Cette durée est de 5 ans.

En cas de cession partielle des titres, l'écart restant à amortir, qu'il soit positif ou négatif, est repris au prorata des titres cédés.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 6 820 K€ (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 1 328 K€ (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

 

3.2. Comparabilité des comptes. — Pas de circonstances empêchant la comparaison d’un exercice à l’autre de postes du bilan ou du compte de résultat 

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes

3.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

3.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

3.3.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciation sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si le Groupe a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

Le groupe n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers en 2010.

 

3.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

20-40 ans

Fondations/ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

3.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

3.3.6. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

3.3.7. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,82%

0,86%

1,01%

3,09% et 3,24%

3,26% et 3,59%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,82%

3,40%

2,39%

2,39%

3,09%

3,54%

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

3.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

3.3.9. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

3.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

3.3.11. Revenus des portefeuilles titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

3.3.12. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. – Informations sur le bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Caisse, banques centrales

15 825

14 331

Effets publics et valeurs assimilées

9 000

 

Créances sur les établissements de crédit

615 759

625 825

    Créances saines

 

 

Comptes ordinaires

327 845

55 724

Comptes et prets à terme

263 846

536 094

Prêts subordonnés et participatifs

3 100

 

Valeurs et titres reçus en pension à terme

20 005

32 461

    Créances douteuses nettes

 

 

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

    Valeurs non imputées

 

 

    Créances rattachées

963

1 546

        Total

640 584

640 156

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 327 644 milliers d'euros à vue et 244 454 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 18 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

 

Comptes et emprunts

4 238 386

3 880 365

    Dettes à vue

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

95 837

86 239

    Dettes à terme

 

 

Comptes et emprunts à terme

4 142 549

3 794 126

Autres sommes dues

 

 

Dettes rattachées

30 385

32 723

        Total

4 268 771

3 913 088

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 7 846 milliers d'euros à vue et 3 052 173 milliers d'euros à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

18 314

23 615

Créances commerciales

12 329

 

Autres concours à la clientèle

8 082 473

7 889 467

Crédits à l'exportation

 

 

Crédits de trésorerie et de consommation

1 193 842

1 204 523

Crédits à l'équipement

465

549

Crédits à l'habitat

6 870 567

6 651 189

Autres crédits à la clientèle

10 035

25 642

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension

 

 

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

7 564

7 564

Créances rattachées et valeurs non imputées

24 351

24 478

Créances douteuses nettes

62 414

58 044

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

Autres

 

 

        Total

8 199 881

7 995 604

 

— Titrisation Amaren II : Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025 641 K€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 K€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2010, une reprise de provision de 2 797 K€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2010 s’élève à 8 898 K€.

En avril 2010, conformément aux dispositions de l’article 10 de la Convention de Cession de créances et de l’article 25.2.2 du règlement Particulier, le FCC Amaren II a réglé le solde du compte de Distribution Casden pour un montant de 15 606 K€.

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

4 295 285

3 966 233

    Livret A

 

 

    PEL/CEL

2 203

2 239

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

4 073 286

3 700 723

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

17 838

20 111

Comptes ordinaires créditeurs

12 254

33 470

Emprunts auprès de la clientèle financière

189 704

209 690

Autres sommes dues

43 826

25 813

Dettes rattachées

30 566

37 520

        Total

4 369 677

4 029 566

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

49 060

14 714

12 772

4 185

4 185

Entrepreneurs individuels

 

667

227

 

 

Particuliers

8 040 901

111 125

51 061

54 151

31 139

Administrations privées

18 196

388

420

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

11 618

 

 

 

 

Autres

17 692

 

 

 

 

        Total au 31/12/2010

8 137 467

126 894

64 480

58 336

35 324

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

 

30 310

321 423

351 733

 

49 103

310 644

359 747

Biens temporairement non loués

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours douteux nets

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

30 310

321 423

351 733

 

49 103

310 644

359 747

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investisse-ment

TAP

Total

Transaction

Placement

Investisse-ment

TAP

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

1 095 099

11 441

 

1 106 540

 

635 096

13 218

 

648 314

    Valeurs brutes

 

1 094 076

11 438

 

1 105 514

 

636 083

13 216

 

649 299

    Créances rattachées

 

4 363

3

 

4 366

 

3 381

2

 

3 383

    Dépréciations

 

-3 340

 

 

-3 340

 

-4 368

 

 

-4 368

Actions et autres titres à revenu variable

 

103 728

 

24 276

128 004

 

106 267

 

21 418

127 685

    Valeurs brutes

 

116 132

 

27 334

143 466

 

123 222

 

25 979

149 201

    Créances rattachées

 

90

 

 

90

 

8

 

 

8

    Dépréciations

 

-12 494

 

-3 058

-15 552

 

-16 963

 

-4 561

-21 524

        Total

 

1 198 827

11 441

24 276

1 234 544

 

741 363

13 218

21 418

775 999

 

Le montant des créances représentatives de titres prêtés s’élève à 667 504 K€.

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

70 275

 

70 275

 

85 560

 

85 560

Titres non cotés

 

356 297

11 438

367 735

 

468 650

13 216

481 866

Titres prêtés

 

667 504

 

667 504

 

81 873

 

81 873

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

1 094 076

11 438

1 105 514

 

636 083

13 216

649 299

Dont titres subordonnés

 

14 590

 

14 590

 

14 590

 

14 590

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

1 475

 

1 475

 

1 476

 

1 476

Titres non cotés

 

114 657

27 334

141 991

 

121 746

25 979

147 725

Créances rattachées

 

90

 

90

 

8

 

8

        Total

 

116 222

27 334

143 556

 

123 230

25 979

149 209

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 114 557 K€ d’OPCVM dont 59 336 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010.

4.4.2 ; Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote/surcote

Transferts

Autres

31/12/2010

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

13 218

69 536

 

-71 316

 

 

 

3

11 441

        Total

13 218

69 536

 

-71 316

 

 

 

3

11 441

 

4.4.3. Reclassements d’actifs : Le groupe n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières brutes

4.5.2

978 704

820 270

Dépréciations

4.5.2

-2 050

-24 931

Immobilisations financières nettes

4.5.2

976 654

795 339

Participations mises en équivalence

 

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

 

        Total

 

976 654

795 339

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

816 841

180 030

-21 596

 

 

975 275

    Parts dans les entreprises liées

3 429

 

 

 

 

3 429

        Sous-total

820 270

180 030

-21 596

 

 

978 704

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-24 631

-1 814

24 702

 

 

-1 743

    Parts dans les entreprises liées

-300

-9

 

 

2

-307

        Sous-total

-24 931

-1 823

24 702

 

2

-2 050

        Total

795 339

178 207

3 106

 

2

976 654

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 3 899 K€ au 31 décembre 2010 contre 1 112 K€ au 31 décembre 2009.

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

20 376

-20 116

260

20 014

-19 825

189

        Droits au bail et fonds commerciaux

17

 

17

17

 

17

        Logiciels

20 004

-19 811

193

19 632

-19 520

112

        Autres

355

-305

50

365

-305

60

    Immobilisations corporelles

54 057

-33 477

20 580

52 048

-33 063

18 985

        Terrains

2 209

 

2 209

2 186

 

2 186

        Constructions

26 377

-16 823

9 554

26 175

-18 031

8 144

        Autres

25 471

-16 654

8 817

23 687

-15 032

8 655

            Total

74 433

-53 593

20 840

72 062

-52 888

19 174

Immobilisations hors exploitation

5 198

-2 394

2 804

5 198

 

5 198

    Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

        Total

79 631

-55 987

23 644

77 260

-52 888

24 372

 

4.7. Ecarts d’acquisition :

4.7.1. Ecarts d’acquisition – Actif :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Variations de l'exercice

31/12/2010

Valeurs brutes

 

 

 

BMF

274

 

274

Amortissements

-274

 

-274

Ecarts d'acquisition nets - Actif

0

 

0

 

4.7.2. Ecarts d’acquisition – Passif :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Variations de l'exercice

31/12/2010

Valeurs brutes

 

 

 

BMF

1 263

 

1 263

Amortissements

-1 263

 

-1 263

Ecarts d'acquisition nets - Passif

0

 

0

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs et emplois divers

181 355

145 892

    Comptes de réglement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels achetés

233

254

    Débiteurs divers

181 122

145 638

Comptes de régularisation

31 484

31 781

    Comptes d'encaissement

 

 

    Comptes d'ajustement

 

 

    Comptes d'écart

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Charges constatées d'avance

7 460

7 173

    Autres comptes de régularisation

24 024

24 608

        Total

212 839

177 673

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

 

818

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

392 700

347 950

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 168

227

        Total

393 868

348 995

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs

84 042

80 721

    Comptes de réglement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels vendus

 

 

    Impôts différés passifs

36 002

38 469

    Dettes de titres

 

 

    Créditeurs divers

48 040

42 252

Comptes de régularisation

151 109

125 715

    Comptes d'encaissement

 

 

    Comptes d'ajustement

28 201

5 256

    Comptes d'écart

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Produits constatés d'avance

58 330

54 476

    Charges à payer

64 260

65 903

    Autres comptes de régularisation

318

80

        Total

235 151

206 436

 

4.11. Provisions :

4.11.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12//2009

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

69 613

41 998

-43 996

 

 

2 025

69 640

Provisions pour engagements sociaux

6 600

67

-231

 

 

 

6 436

Provisions pour PEL/CEL

79

43

 

 

 

 

122

Autres provisions pour risques

16 293

10 645

-6 594

 

 

 

20 344

    Provisions pour impôts

3 251

5 285

-547

 

 

 

7 989

    Autres

13 042

5 360

-6 047

 

 

 

12 355

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

        Total

92 585

52 753

-50 821

0

0

2 025

96 542

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

498 500

468 794

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

118 980

Dépôts de garantie à caractère mutuel

985

981

Dettes rattachées

1 193

1 692

        Total

619 658

590 447

 

Le Groupe a émis un emprunt subordonné remboursable souscrit par la BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels du Groupe au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Souscripteur (en milliers d’euros)

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnés à durée indeterminee

58 000

 

 

 

 

 

 

 

    BRED

35 000

EUR

31/12/1998

100%

E3M

0,7000

06/01/2009

Indeterminee

    MGEN

23 000

EUR

31/12/1998

100%

E3M

0,7000

06/01/2009

Indeterminee

Emprunts subordonnes a durée indeterminée

60 980

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

30 490

EUR

19/05/1998

100,43%

E3M

0,6000

27/06/2008

Indeterminee

    BPCE

30 490

EUR

16/07/1998

100%

E3M

0,6400

16/07/2008

Indeterminee

Emprunts subordonnes à terme

498 500

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

9 500

EUR

01/02/2001

100%

E3M

0,2750

 

16/02/2011

    BPCE

50 000

EUR

22/12/2003

100%

E3M

0,3950

 

13/02/2014

    BPCE

35 000

EUR

18/10/2004

100%

E3M

0,2775

 

06/11/2014

    BPCE

8 000

EUR

03/10/2005

100%

E3M

0,3000

 

29/11/2015

    BPCE

20 000

EUR

12/12/2005

100%

E3M

0,2750

 

05/01/2016

    BP Val de France

20 000

EUR

19/12/2005

100%

E3M

0,4150

 

19/12/2015

    BPCE

17 000

EUR

23/05/2006

100%

E3M

0,1800

 

22/07/2016

    BPCE

35 000

EUR

19/02/2007

100%

E3M

0,1950

 

13/03/2017

    BPCE

40 000

EUR

25/06/2007

99,677%

E3M

0,3350

 

10/07/2017

    BP Bourgogne et Franche Comté

10 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

27/06/2017

    BP Occitane

50 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

27/06/2017

    BP Provence et Corse

30 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

 

27/06/2017

    BPCE

35 000

EUR

07/11/2007

100%

E3M

0,1950

 

07/12/2017

    BPCE

39 000

EUR

28/12/2007

100%

E3M

0,2950

 

29/01/2018

    BPCE

100 000

EUR

21/12/2010

100%

E3M

1,7000

 

13/02/2019

Dettes rattachées

1 193

 

 

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie a caractère mutuel

985

EUR

 

 

 

 

 

 

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds Régionaux de Solidarité

28 398

 

 

-22 612

5 786

Fonds de Garantie Mutuel

959

 

 

1 452

2 411

Fonds de Garantie des banques populaires

 

 

 

21 160

21 160

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

373 173

33 500

 

 

406 673

        Total

402 530

33 500

 

 

436 030

 

4.14. Capitaux propres :

 

 

 Capitaux propres : part du groupe capital 

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves et RAN

Ecarts de réévaluation

Résultat de l'exercice

Total

Intérêts minoritaires

Position au 31/12/2008

303 935

233 146

500 460

 

43 197

1 080 738

65 971

Variations de capital de l'entreprise consolidante

10 244

 

 

 

 

10 244

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

43 197

 

-43 197

 

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

48 766

48 766

1 224

Distribution de l'exercice

 

 

-11 570

 

 

-11 570

 

Autres variations

 

544

-441

 

 

103

-10 233

Position au 31/12/2009

314 179

233 690

531 646

 

48 766

1 128 281

56 962

Variations de capital de l'entreprise consolidante

12 774

 

 

 

 

12 774

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

36 861

 

-36 861

 

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

47 894

47 894

2 445

Distribution de l'exercice

 

 

 

 

-11 905

-11 905

 

Incidence des changements de méthode comptable

 

 

-8 148

 

 

-8 148

 

Autres variations

 

 

11

 

 

11

-8 132

Position au 31/12/2010

326 953

233 690

560 370

 

47 894

1 168 907

51 275

 

Le capital social de la Casden Banque Populaire s’élève à 326 953 K€ et est composé pour 248 514 585 euros de 29 237 010 parts sociales de nominal 8,50 euros détenues par les sociétaires et pour 78 438 000 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 8 148 K€ sur les capitaux propres de l’établissement dont

— 1 328 K€ au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit (net d’impôts différés) ;

— 6 820 K€ au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours (net d’impôts différés).

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

Brut

Dépréciation

Total 31/12/10

Créances sur établissements de crédit

142 362

0

30 000

123 589

 

295 951

 

295 951

Opérations avec la clientèle

310 094

766 751

2 805 960

4 211 997

 

8 094 802

 

8 094 802

Obligations et autres titres à revenu fixe

492 092

127 893

61 604

416 235

7 690

1 105 514

-3 340

1 102 174

        Total des emplois

944 548

894 644

2 897 564

4 751 821

7 690

9 496 267

-3 340

9 492 927

Dettes envers établissements de crédit

2 725 686

165 625

570 238

681 000

 

 

 

4 142 549

Opérations avec la clientèle

60 661

26 521

116 061

8 550

 

 

 

211 793

Dettes représentées par un titre

210 000

2 700

150 000

30 000

 

 

 

392 700

Dettes subordonnés

9 500

 

113 000

376 000

118 980

 

 

617 480

        Total des ressources

3 005 847

194 846

949 299

1 095 550

118 980

 

 

5 364 522

 

Note 5.– Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

461 663

393 202

        Ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres ouvertures de crédits confirmés

456 675

382 122

        Autres engagements

4 988

11 080

            Total des engagements de financement donnés

461 663

393 202

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

150 000

 

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

150 000

 

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

3 431

3 419

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

3 431

3 419

    D'ordre de la clientèle

12 109 201

10 557 927

        Cautions immobilières

 

 

        Cautions administratives et fiscales

 

 

        Autres cautions et avals donnés

12 040 212

10 473 326

        Autres garanties données

68 989

84 601

            Total des engagements de garantie donnés

12 112 632

10 561 346

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

26

25

            Total des engagements de garantie reçus

26

25

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements données

Engagements données

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédits

1 013 665

46 219

Autres valeurs affectées en garantie en faveur de la clientèle

256 053

253 492

        Total

1 269 718

299 711

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 256 053 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 253 492 K€ au 31 décembre 2009,

— 980 744 K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds.

Les autres engagements concernent des obligations Amaren II, données en garantie à la société générale pour 32 921 K€.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

 

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

 

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

 

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux

3 308 291

-20 201

 

 

3 308 291

3 346 640

-32 125

 

 

3 346 640

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps financiers de devises

227 584

-25 514

 

 

227 584

204 639

-2 380

 

 

204 639

        Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations fermes

3 535 875

-45 715

 

 

3 535 875

3 551 279

-34 505

 

 

3 551 279

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

500 000

295

 

 

500 000

950 000

-8 467

 

 

950 000

            Total opérations conditionnelles

500 000

295

 

 

500 000

950 000

-8 467

 

 

950 000

            Total instruments financiers et change à terme

4 035 875

-45 420

 

 

4 035 875

4 501 279

-42 972

 

 

4 501 279

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

918 200

2 617 675

 

 

3 535 875

916 049

2 635 230

 

 

3 551 279

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

690 616

2 617 675

 

 

3 308 291

711 410

2 635 230

 

 

3 346 640

    Swaps financiers de devises

227 584

 

 

 

227 584

204 639

 

 

 

204 639

    Autres contrats à terme de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

500 000

 

 

500 000

 

950 000

 

 

950 000

    Options de taux

 

500 000

 

 

500 000

 

950 000

 

 

950 000

        Total

918 200

3 117 675

 

 

4 035 875

916 049

3 585 230

 

 

4 501 279

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations sur marches organises :

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marches de gré a gré :

 

 

 

 

    Opérations fermes

1 047 660

1 879 599

608 616

3 535 875

    Opérations conditionnelles

200 000

 

300 000

500 000

        Total

1 247 660

1 879 599

908 616

4 035 875

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-146 742

48 712

-98 030

-167 005

57 091

-109 914

Opérations avec la clientèle

-35 663

342 283

306 620

-42 085

340 811

298 726

Opérations de crédit bail

 

43 874

43 874

 

40 473

40 473

Obligations et autres titres à revenu fixe

-13 553

15 502

1 949

-23 415

14 699

-8 716

Opérations de macro-couverture

-80 151

30 343

-49 808

-104 308

55 318

-48 990

Dotations nettes aux provisions sur intérets douteux

 

611

611

 

466

466

        Total

-276 109

481 325

205 216

-336 813

508 858

172 045

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros) 

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

2 186

2 744

Titres de l'activité de portefeuille

3 512

1 249

Participations et autres titres détenus à long terme

4 047

19 433

        Total

9 745

23 426

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-1 967

 

-1 967

-7 130

0

-7 130

Opérations avec la clientèle

-9

14 449

14 440

-159

17 093

16 934

Opérations sur titres

-4

105

101

-20

96

76

Opérations sur moyens de paiement

-681

1 038

357

-773

1 244

471

Opérations de change

 

 

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

-1

13 596

13 595

-1

12 555

12 554

Prestations de services financiers

-1

1 500

1 499

-1

1 678

1 677

Activités de conseil

0

0

0

0

0

 

        Total

-2 663

30 688

28 025

-8 084

32 666

24 582

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

-3 855

-2 491

Instruments financiers à terme

0

0

        Total

-3 855

-2 491

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-1 037

-764

-1 801

-12 442

-3 199

-15 641

    Reprises

6 767

2 267

9 034

25 809

393

26 202

Résultat de cession

81

 

81

-1 140

0

-1 140

Autres éléments

-3 963

 

-3 963

-2 889

0

-2 889

        Total

1 848

1 503

3 351

9 338

-2 806

6 532

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

 

0

0

 

0

Refacturations de charges et produits bancaires

-1 391

 

-1 391

-47

 

-47

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

0

0

 

0

    Résultats de cession

 

 

0

 

1 777

1 777

    Dépréciations

 

 

0

 

2 545

2 545

    Autres produits et charges

 

 

0

 

199

199

        Sous-total

-1 391

0

-1 391

-47

4 521

4 474

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

-28 911

806

-28 105

-21 421

986

-20 435

        Total

-30 302

806

-29 496

-21 468

5 507

-15 961

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-16 164

-19 305

    Charges de retraite et assimilées (1)

-3 636

-2 888

    Autres charges sociales

-7 536

-6 792

    Intéressement des salariés

-1 061

-1 625

    Participation des salariés

-2 025

-1 973

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 077

-1 924

        Total « Frais de personnel »

-32 499

-34 507

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-5 105

-4 140

    Autres charges générales d'exploitation

-40 595

-39 514

        Total « Autres charges d'exploitation »

-45 700

-43 654

        Total

-78 199

-78 161

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 125 cadres et 399 non cadres, soit un total de 524 personnes.

Les rémunérations versées en 2010 aux organes de direction s’élèvent à 397 K€.

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises

Pertes non couvertes

Récup sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises

Pertes non couvertes

Récup sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Clientèle

-70 199

66 687

-356

170

-3 698

-70 985

62 215

-352

176

-8 946

    Titres et débiteurs divers

-210

4

 

 

-206

-2 467

2

1

0

-2 464

 

-70 409

66 691

-356

170

-3 904

-73 452

62 217

-351

176

-11 410

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-41 937

40 218

 

 

-1 719

-9 739

1 315

 

 

-8 424

    Provisions pour risques clientèle

-61

3 779

 

 

3 718

-4 975

5 273

 

 

298

    Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-41 998

43 997

 

 

1 999

-14 714

6 588

 

 

-8 126

        Total

-112 407

110 688

-356

170

-1 905

-88 166

68 805

-351

176

-19 536

 

6.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-4 220

 

 

-4 220

-21 618

 

 

-21 618

    Reprises

26 898

 

 

26 898

200

 

 

200

Résultat de cession

-22 783

 

184

-22 599

-25

 

195

 

        Total

-105

 

184

79

-21 443

 

195

-21 248

 

6.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2010.

 

6.11. Impôt sur les bénéfices. — L’établissement est membre du groupe fiscal constitué par BPCE.

6.11.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe est la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Résultat net consolidé

50 339

Impôt de l'exercice

45 734

Différences fiscales permanentes en social hors IS

30 800

        Total réintégration/déduction taux réduit

-3 825

Retraitements consolidés permanents

-897

Résultat des sociétés en équivalence

0

Résultat fiscal consolidé (B)

122 151

Taux d'impôt théorique

33,33%

Impôt théorique

-40 717

Effets de l'intégration fiscale

-3 614

Impôts au taux réduit

-137

Contributions exceptionnelles

-1 330

Redressements fiscaux

373

Différences de taux TOM

-1 293

Correction sur exercice antérieur

-867

Défiscalisation des parts Capi rachetées

2 241

Crédit d'impôt

48

Autres

-438

Charge d'impôt consolidée de l'exercice (A)

-45 734

Dont :

 

    Impôt exigible

-43 923

    Impôt différé

-1 811

 

6.11.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Decalages temporaires

-4 820

8 202

    Provisions pour retraite

-1 906

-1 946

    Provision épargne logement

-41

-26

    Provision médaille du travail non déduite

0

-40

    Provisions collectives

-588

 

    Provisions non déduites

-10 693

-8 477

    Provisions TVA

-1 343

-747

    Provision retc réserve latente

 

0

    Participation des salariés

-694

-685

    Plus-values latentes sur OPCVM

-19 405

-15 461

    Fiscalisation du résultat du fcp Capitalisation CT

31 407

33 320

    Cession interne

-804

-705

    CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

-677

-868

    Commissions liées à l'octroi d'un concours

-3 683

 

    Organic

-331

-307

    GIE fiscaux

3 576

3 642

    Crédit bail : construction

673

713

    Autres éléments

-311

-211

Autres decalages

40 821

30 266

    Réserve latente sur crédit-bail et location simple

31 901

21 683

        ID/réserve latente brute

 

 

        ID/réserve latente exonérée (SICOMI)

 

 

    Décalages bilantiels Long Terme

 

0

        PV/titres conso en sursis d'impôt

 

 

        PV/titres non conso en sursis d'impôt

 

 

        Autres éléments (à expliquer en note)

 

 

    Décalages bilantiels Court Terme

8 920

8 583

        Apport d'actifs en régime de faveur

 

 

        Autres éléments (à expliquer en note)

 

 

    Déficits ordinaires et ARD

 

 

            Total des sources brutes d'impôts différés

36 001

38 468

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

            Total des sources nettes d'Impôts différés

36 001

38 468

Impôts différés total comptabilisés

36 001

38 468

Dont :

 

 

    Impôt différé actif

-40 476

-29 473

    Impôt différé passif

76 477

67 941

 

6.12. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Price waterhouse coopers

Deloitte & Touche

Caderas

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2009

Exercice 2009

 

Montant

Montant (HT)

Montant

Montant (HT)

Montant

Montant (HT)

Audit :

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

109

73

190

157

28

27

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

0

0

23

5

 

 

        Total

109

73

213

162

28

27

 

Note 7. – Perimetre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation :

 

Denomination

Etablissements francais

Méthode

Taux de controle

Taux d'intérêt

Sociale

 

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

    Casden Banque Populaire

X

M

100,00

100,00

100,00

100,00

    Banque monétaire et financière (BMF)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Entreprises à caractère financier

 

 

 

 

 

 

    Parnasse Finance

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

    Capitalisation court terme n°1 FCP

X

IG

67,28

64,38

67,28

64,38

    Société de gestion et de transaction immobilière (SGTI)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Mouvements de perimetre au cours de l'exercice 2010

 

 

 

 

 

 

    Aucun

 

 

 

 

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2010.

 

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société Casden Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

— l’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Règles et principes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 3.3.2 Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle, § « dépréciations » de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour risques pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle. Nous avons par ailleurs revu les nouvelles modalités de détermination des provisions sur base de portefeuille et d’identification des encours douteux.

– Valorisation des titres et des instruments financiers assimilés à des garanties financières : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers assimilés à des garanties financières. Les notes 3.3.3 et 3.3.9 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers assimilés à des garanties financières. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 3.3.7 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 3.3.7 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine, le 30 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Pricewaterhousecoopers Audit :

Constantin Associés :

Agnès Hussherr ;

Brigitte Drême.

 

C. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010.

 

Aux Sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisées ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale :

— Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé : En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

— Convention réglementée relative à l’opération U2 : Dans le cadre de la simplification structurelle du Groupe BPCE, le conseil d’administration de CASDEN Banque Populaire a autorisé, en date du 1er juin 2010, la mise en oeuvre de l’opération U2, en vue d’une détention directe par BPCE des participations détenues par BP Participations et CE Participations. Les principes de l’opération U2 ont été annoncés au marché par le groupe BPCE le 25 février 2010.

La convention a été signée le 3 juin 2010.

– Personne concernée : M. Pierre Desvergnes : Président directeur Général de Casden Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE

— Convention cadre relative au programme Société de Financement de l’Habitat (SFH) avec le Groupe BPCE : Dans le cadre de la mise en place d’un cadre légal pour l’émission d’obligations sécurisées, le Groupe BPCE a décidé de mettre en place une Société de Financement Habitat (SFH). Le conseil d’administration CASDEN en date du 14 septembre 2010 a autorisé le principe de participer au programme d’émission de cette SFH.

– Personne concernée : M. Pierre Desvergnes : Président directeur Général de Casden Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale :

— Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé : En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

— Convention cadre relative au programme Covered Bond avec le Groupe BPCE : Le conseil d’administration a autorisé lors de sa séance du 27 mai 2009 la signature de la convention cadre relative au Programme Covered Bond avec le Groupe BPCE. La signature était intervenue le 13 novembre 2009.

Au cours de l’exercice 2010, Casden Banque Populaire a utilisé ce dispositif à hauteur de 700 millions d’euros.

– Personne concernée : M.Pierre Desvergnes : Président directeur Général de Casden Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

Neuilly-sur-Seine, le 30 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Pricewaterhousecoopers Audit :

Constantin Associés :

Agnès Hussherr ;

Brigitte Drême.

 

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société.

 

 

 

1103482

04/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1851
Texte de l'annonce :

1101851

4 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

 

Situation au 31 Mars 2011.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

15 102

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 427 426

Opérations avec la clientèle

8 143 139

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

94 297

Actions et Autres Titres à revenu variable

147 151

Participations et autres titres détenus à long terme

893 721

Parts dans les Entreprises liées

98 559

Immobilisations incorporelles

212

Immobilisations corporelles

18 750

Autres actifs

23 527

Comptes de Régularisation

71 228

    Total actif

10 933 111

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 961 104

Opérations avec la clientèle

4 400 880

Dettes représentées par un titre

202 951

Autres passifs

68 092

Comptes de Régularisation

143 977

Provisions

97 060

Dettes subordonnées

803 530

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

446 432

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

809 086

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

190 326

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 839

    Report à nouveau (+/-)

-11 959

        Total passif

10 933 111

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

602 361

    Engagements de garantie

12 401 770

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

150 000

    Engagements de garantie

2 348 815

    Engagements sur titres

1 749

 

 

1101851

02/02/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 215
Texte de l'annonce :

1100215

2 février 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 Décembre 2010.

(En milliers d'Euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

14 868

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 091 967

Opérations avec la clientèle

8 180 643

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

698 852

Actions et Autres Titres à revenu variable

145 781

Participations et autres titres détenus à long terme

893 445

Parts dans les Entreprises liées

98 561

Immobilisations incorporelles

261

Immobilisations corporelles

18 620

Autres actifs

22 402

Comptes de Régularisation

97 976

        Total actif

11 263 375

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

4 172 226

Opérations avec la clientèle

4 361 536

Dettes représentées par un titre

393 868

Autres passifs

54 997

Comptes de Régularisation

132 582

Provisions

96 970

Dettes subordonnées

812 781

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

429 330

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

809 086

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

190 326

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 839

    Report à nouveau (+/-)

-11 959

        Total passif

11 263 375

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

568 908

    Engagements de garantie

12 129 419

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

150 000

    Engagements de garantie

2 122 294

 

 

1100215

08/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5867
Texte de l'annonce :

1005867

8 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

Situation au 30 septembre 2010 .

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

14 280

Créances sur les établissements de crédit

1 623 275

Opérations avec la clientèle

8 127 991

Obligations et autres titres à revenu fixe

705 400

Actions et autres titres à revenu variable

145 996

Participations et autres titres détenus à long terme

890 496

Parts dans les entreprises liées

98 567

Immobilisations incorporelles

315

Immobilisations corporelles

18 588

Autres actifs

31 342

Comptes de régularisation

38 731

        Total actif

11 694 980

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

4 248 165

Opérations avec la clientèle

4 289 350

Dettes représentées par un titre

902 772

Autres passifs

63 308

Comptes de régularisation

129 751

Provisions

98 802

Dettes subordonnées

718 549

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

432 523

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

811 761

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

190 326

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

4 839

    Report à nouveau (+/-)

-9 284

        Total passif

11 694 980

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

413 831

    Engagements de garantie

11 549 345

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 886 820

 

 

1005867

30/07/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4653
Texte de l'annonce :

1004653

30 juillet 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches-Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

 

Situation au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

14 029

Créances sur les Établissements de Crédit

1 416 672

Opérations avec la clientèle

8 142 467

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

707 971

Actions et Autres Titres à revenu variable

144 409

Participations et autres titres détenus à long terme

711 024

Parts dans les Entreprises liées

98 567

Immobilisations incorporelles

283

Immobilisations corporelles

18 751

Autres actifs

30 341

Comptes de Régularisation

41 510

        Total actif

11 326 025

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 068 395

Opérations avec la clientèle

4 137 940

Dettes représentées par un titre

869 331

Autres passifs

69 781

Comptes de Régularisation

108 963

Provisions

97 475

Dettes subordonnées

734 324

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

418 719

Capitaux propres hors FRBG (±)

821 098

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

190 326

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 839

    Report à nouveau (±)

54

        Total passif

11 326 025

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

702 212

    Engagements de garantie

11 245 576

    Engagements sur titres

3 000

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

10 238

    Engagements de garantie

1 651 983

 

 

 

1004653

18/06/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3696
Texte de l'annonce :

1003696

18 juin 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°73


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de Banque Populaire régie par les art.512.2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs au Groupe BPCE et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, Cours des Roches, Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan social au 31 décembre 2009.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisses, banques centrales

 

13 373

12 101

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 021 232

794 686

Opérations avec la clientèle

3.2

8 031 577

7 958 236

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

248 398

290 744

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

144 868

132 018

Participations et autres titres detenus a long terme

3.4

711 106

711 316

Parts dans les entreprises liées

3.4

98 569

98 644

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

189

243

Immobilisations corporelles

3.6

18 665

16 899

Autres actifs

3.9

33 149

50 267

Comptes de régularisation

3.9

99 938

117 299

        Total de l'actif

 

10 421 064

10 182 453

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

387 136

602 421

    Engagements de garantie

4.1

10 579 995

10 531 496

    Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 815 656

4 002 079

Opérations avec la clientèle

3.2

3 997 872

3 356 654

Dettes representées par un titre

3.7

348 995

579 565

Autres passifs

3.9

41 469

18 653

Comptes de régularisation

3.9

105 041

99 033

Provisions

3.10

94 756

80 146

Dettes subordonnées

3.11

783 476

843 874

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

398 830

370 669

Capitaux propres hors FRBG

3.13

834 969

831 780

    Capital souscrit

 

392 190

392 190

    Primes d'émission

 

233 690

233 146

    Réserves

 

188 985

187 741

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

4 095

3 784

    Report à nouveau

 

215

45

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

15 794

14 874

        Total du passif

 

10 421 064

10 182 453

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

0

0

    Engagements de garantie

4.1

1 175 122

26

    Engagements sur titres

 

0

0

 

II. — Compte de résultat.  

(En milliers d’euros.)

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

5.1

458 854

514 668

Intérêts et charges assimilées

5.1

-336 982

-425 900

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

18 978

33 109

Commissions (produits)

5.4

32 283

33 421

Commissions (charges)

5.4

-8 167

-7 485

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

0

-76

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

9 690

-20 530

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

940

2 340

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 790

-1 931

Produit net bancaire

 

173 806

127 616

Charges générales d'exploitation

5.8

-72 329

-68 346

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-2 717

-2 155

Résultat brut d'exploitation

 

98 760

57 115

Coût du risque

5.9

-17 604

-29 168

Résultat d'exploitation

 

81 156

27 947

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-19 886

-1 321

Résultat courant avant impôt

 

61 270

26 626

Résultat exceptionnel

5.11

-33

2

Impôt sur les bénéfices

5.12

-16 971

7 034

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-28 472

-18 788

Résultat net

 

15 794

14 874

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Les Caisses d’Épargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne,

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations) ;

– et la CNCE pour les Caisses d’Épargne renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques populaires et des Caisses d'épargne et de prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 M€). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 M€ (10 M€ par les Banques Populaires et 10 M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

— Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

— Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Afin de préparer un programme d’émission de Covered Bonds, la BMF cautionne les prêts consentis par la Casden à ses sociétaires personnes physiques et destinés au financement de l’acquisition,, de la construction ou de l’amélioration d’habitations à usage de résidence principale, secondaire ou locative, réglementés par les dispositions des articles L.312 et suivants du code de la consommation.

Ce cautionnement est entré en vigueur depuis le 13/06/2008.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de CASDEN Banque Populaire.

Casden Banque Populaire n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

— et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

2.3.1. Opérations en devises. — Casden Banque Populaire n’a aucune activité en devises.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés.

Casden n’applique pas cette règle, elle laisse les créances restructurées en douteux.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de pension.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de location simple : Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

2.3.4. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) depuis le 31 décembre 2008. Aucune dépréciation n’a été enregistrée dans les comptes 2009.

Au 31/12/2009, les OPCVM ABS+ ont également fait l’objet d’une valorisation à l’aide d’un modèle interne (mark to model) donnant lieu à une reprise de provisions de 8.9 Millions d’euros (portant la provision de 24,1 à 15,2 millions d’euros).

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Façades/couverture/étanchéité

20-40 ans

Fondations/ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.7. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.8. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

3,82%

 

1,01%

 

3,26% et 3,59%

 

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

 

2,36%

 

3,54%

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

Pour les banques populaires et la CGR

 

 

 

 

 

 

Table de mortalité TGH/TGF 05

 

 

 

 

 

 

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Provisions pour garanties financières. — Les CDS et CDO en portefeuille sont assimilés à des garanties financières pour lesquelles CASDEN est vendeur d’une protection. Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français AMF, CNCC, CB et ACAM, ces garanties financières ont été évaluées sur la base de modèles internes (mark to model) au 31 décembre 2009. La perte potentielle estimée a été provisionnée. Le montant de la provision s’élève à 40,2 M€ au 31 décembre 2009.

 

Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits consentis par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

2.3.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert. Elles peuvent également être rapportées en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.12. Revenus des portefeuilles titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

2.3.13. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

Casden Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Créances à vue (1)

489 511

414 056

    Comptes ordinaires

489 511

414 056

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Créances à terme (1)

529 905

377 958

    Comptes et prêts à terme

526 094

374 147

    Prêts financiers

0

0

    Prêts subordonnés et participatifs

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

3 811

3 811

Valeurs non imputées

0

0

Créances rattachées

1 816

2 672

Créances douteuses

0

0

    Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations sur créances douteuses

0

0

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

1 021 232

794 686

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 35 927 milliers d'euros à vue et 506 777 milliers d'euros à terme.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes à vue (1)

5 955

32 737

    Comptes ordinaires créditeurs

5 955

32 737

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Dettes à terme (1)

3 778 356

3 926 585

    Comptes et emprunts à terme

3 778 356

3 926 585

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Autres sommes dues

0

0

Dettes rattachées

31 345

42 757

        Total

3 815 656

4 002 079

(1) Opération avec le réseau inclus.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 093 milliers d'euros à vue et 3 439 080 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

259 624

276 503

Créances commerciales

0

0

Autres concours à la clientèle

7 693 329

7 607 560

    Crédits à l'exportation

0

0

    Crédits de trésorerie et de consommation

1 191 063

1 218 185

    Crédits à l'équipement

0

0

    Crédits à l'habitat

6 469 060

6 353 050

    Autres crédits à la clientèle

25 642

25 642

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

7 564

10 683

Autres

 

 

Créances rattachées

24 441

23 886

Créances douteuses

105 164

95 280

Dépréciations des créances douteuses

50 981

44 993

        Total

8 031 577

7 958 236

Dont :

 

 

    Créances restructurées aux conditions de marché

0

0

    Créances restructurées hors conditions de marché

0

0

    Décote nette

0

0

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'épargne à régime spécial

3 702 962

3 192 963

    Livret A

0

0

    PEL/CEL

2 239

2 221

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 700 723

3 190 742

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

231 930

95 727

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

23 217

21 107

Dettes rattachées

39 763

46 857

        Total

3 997 872

3 356 654

* A détailler le cas échéant.

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Exercice 2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

16 262

 

16 262

15 551

 

15 551

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

209 690

209 690

0

74 259

74 259

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

5 978

5 978

0

5 917

5 917

        Total

16 262

215 668

231 930

15 551

80 176

95 727

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

286 397

8 724

7 674

5 655

5 654

Entrepreneurs individuels

 

 

 

 

 

Particuliers

7 651 072

96 440

43 307

48 781

29 094

Administrations privées

2 219

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

 

 

 

 

 

Autres

37 706

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2009

7 977 394

105 164

50 981

54 436

34 748

        Total au 31 décembre 2008

7 907 949

93 273

44 993

47 494

31 386

 

Titrisation Amaren II. — Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances Amaren II pour un montant de 1 025 641 K€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds Amaren II, pour un montant de 25 641 K€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2009, une reprise de provision de 3 454 K€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2009 s’élève à 11 695 K€.

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Valeurs brutes

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

    Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

235 180

13 218

0

248 398

0

127 285

163 459

0

290 744

    Valeurs brutes

0

234 645

13 216

 

248 398

0

127 406

163 436

 

291 527

    Créances rattachées

 

535

2

 

 

 

662

23

 

 

    Dépréciations

0

0

0

 

0

0

-783

0

 

-783

Actions et autres titres à revenu variable

0

144 868

0

0

144 868

0

132 018

0

0

132 018

    Montants bruts

0

160 694

 

0

160 694

0

157 571

 

0

157 571

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

0

-15 826

 

0

-15 826

0

-25 553

 

0

-25 553

        Total

0

380 048

13 218

0

393 266

0

259 303

163 459

0

422 762

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

154 590

13 216

167 806

0

29 698

163 436

193 134

Titres prêtés

0

80 055

0

80 055

0

97 708

0

97 708

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

535

2

537

0

662

23

685

        Total

0

235 180

13 218

248 398

0

128 068

163 459

291 527

Dont titres subordonnés

0

14 590

0

14 590

0

14 698

0

14 698

 

Aucune dépréciation ni aucune plus-value latente ne sont constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement au 31 décembre 2009 comme au 31 décembre 2008.

Aucunes parts d’obligations et d’autres titres à revenu fixe ne sont émises par des organismes publics.

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres non cotés

 

160 694

 

 

 

157 571

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

0

160 694

0

160 694

0

157 571

0

157 571

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 139 639 K€ d’OPCVM dont 90 240 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009, contre 130 382 K€ d’OPCVM dont 81 319 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2008.

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursement

Conversion

Décote/surcote

Transferts

Autres variations

31/12/2009

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

163 436

13 216

0

-163 436

0

0

0

0

13 216

        Total

163 436

13 216

0

-163 436

0

0

0

0

13 216

 

3.3.3. Reclassements d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes

813 207

20 742

-2 239

0

1 268

832 978

    Participations et autres titres détenus à long terme

714 308

18 603

-62

0

1 268

734 117

    Parts dans les entreprises liées

98 899

2 139

-2 177

0

0

98 861

Dépréciations

-3 247

-20 235

179

0

0

-23 303

    Participations et autres titres à long terme

-2 992

-20 178

159

0

0

-23 011

    Parts dans les entreprises liées

-255

-57

20

0

0

-292

Immobilisations financières nettes

809 960

507

-2 060

0

1 268

809 675

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 112 K€ au 31 décembre 2009 contre 2 824 K€ au 31 décembre 2008.

Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de 661 512 K€ et 18 460 K€ au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 661 369 K€ au 31 décembre 2008.

 

Création de BPCE. — Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 13 838 K€, constitue un dividende à concurrence de 728 K€ et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 13 110 K€.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

— détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 645 924 K€ ;

— réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

— maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

(En milliers d’euros)

31/12/08

Réinvestissement dividendes ou rachat actions 2009

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

31/12/09

Titres BPCE

 

1 750

13 838

645 924

661 512

Titres BP Participations (ex-BFBP)

661 369

16 125

-13 110

-645 924

18 460

Valeur brute

661 369

17 875

728

0

679 972

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations. — Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 18 460 milliers d’euros des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ».

3.4.2. Tableau des filiales et participations (en milliers d’euros) :

 

Releve des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et de l'activité de portefeuille

Capitaux propres31/12/2008

Résultat exercice 31/12/2008

% capital detenu par le groupe Casden

% capital detenu par Casden

Valeur brute comptable

Dépréciations

Valeur nette comptable

Debut d'exercice

Fin d'exercice

Debut d'exercice

Dotation

Reprise

Fin d'exercice

Debut d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

98 643

98 568

    BMF

98 356

-825

100,00

99,87

58 507

58 507

0

 

 

0

58 507

58 507

    Parnasse Service

-308

-354

 

99,90

173

173

173

 

 

173

0

0

    Maine Gestion

484

71

 

 

38

0

 

 

 

 

38

 

    Parnasse Finance

203 764

18 056

100,00

100,00

38 111

38 111

0

 

 

0

38 111

38 111

    SAS Finance

572

117

 

90,00

1 834

1 834

 

 

 

0

1 834

1 834

    Interpromo

1 094

-2

 

45,00

99

99

0

 

 

0

99

99

    SCI Montorgueil

134

175

 

0,25

2

2

 

 

 

0

2

2

    SAS Parnasse Espace 1

824

-116

 

94,96

95

95

43

52

 

95

52

0

    SGTI

19 086

1 380

100,00

0,01

 

0

0

 

 

0

0

0

    SAS Parnasse Espace 2

21

-6

 

95,04

38

38

38

5

20

23

0

15

Titres de participation :

 

 

 

 

 

 

0

 

 

0

711 146

709 701

    BP Participation (ex BFBP)

6 695

299

 

9,56

661 369

18 460

0

18 460

 

18 460

661 369

0

    BPCE

 

 

 

3,84

 

661 512

 

 

 

 

0

661 512

    Filia Maif

199 043

4 708

 

4,998

5 714

5 714

0

 

 

0

5 714

5 714

    Parnasse Maif

267 152

2 521

 

19,97

24 359

24 359

0

 

 

0

24 359

24 359

    BP Developpement

549 511

-3 023

 

4,63

16 706

16 705

0

 

 

0

16 706

16 705

    SCI Trevins Immobilier

17 144

-5 094

 

28,57

4 438

4 438

1 617

1 711

 

3 328

2 821

1 110

    Divers < 1000 K€

 

 

 

 

679

681

502

7

129

380

177

301

Autres titres detenus à long terme > 1 500 K€ :

 

 

 

 

 

 

0

 

 

0

0

 

    Divers

 

 

 

 

1 042

2 249

874

 

30

844

168

1 405

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

0

 

 

0

0

 

        Total

 

 

 

 

813 204

832 977

3 247

20 235

179

23 303

809 957

809 674

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

642 431

265 660

908 091

1 159 305

    Dont subordonnées

 

6 975

6 975

145

Dettes

1 521 640

193 580

1 715 220

1 581 992

    Dont subordonnées

421 142

193 029

614 171

479 316

Engagements donnés

 

25 607

25 607

199 711

    Engagements de financement

 

25 607

25 607

199 711

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit bail.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

19 368

340

0

0

19 708

    Droits au bail et fonds commerciaux

17

0

0

0

17

    Logiciels

19 192

0

0

439

19 631

    Autres

159

340

0

-439

60

Amortissements et dépréciations

-19 125

-394

0

0

-19 519

    Droits au bail et fonds commerciaux

0

0

0

0

0

    Logiciels

-19 125

-394

0

0

-19 519

    Autres

0

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

243

 

 

 

189

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

37 851

4 211

-872

0

41 190

    Immobilisations corporelles d'exploitation

37 851

4 211

-872

0

41 190

        Terrains

1 974

0

-22

122

2 074

        Constructions

14 536

0

-174

1 101

15 463

        Parts de SCI

0

0

0

0

0

        Autres

21 341

4 211

-676

-1 223

23 653

    Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-20 952

-2 324

754

-2

-22 524

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-20 952

-2 324

754

-2

-22 524

        Terrains

0

0

0

0

0

        Constructions

-7 075

-582

131

-2

-7 528

        Autres

-13 877

-1 742

623

0

-14 996

    Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

            Total valeurs nettes

16 899

 

 

 

18 666

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

2009

2008

Bons de caisse et bons d'épargne

818

342

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

347 950

577 999

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

227

1 224

        Total

348 995

579 565

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

 

0

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

178

0

539

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

10 511

 

11 011

Créances et dettes sociales et fiscales

 

0

 

0

Dépôts de garantie reçus et versés

 

0

 

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

32 971

30 958

49 728

7 642

        Total

33 149

41 469

50 267

18 653

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance (1)

6 955

42 338

3 469

36 880

Produits à recevoir/Charges à payer

24 612

62 624

49 705

61 570

Valeurs à l'encaissement

0

0

0

0

Autres (2)

68 371

79

64 125

583

        Total

99 938

105 041

117 299

99 033

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

61 509

15 107

-1 826

-4 785

70 005

Provisions pour engagements sociaux

6 485

178

0

-63

6 600

Provisions pour PEL/CEL

48

31

0

0

79

Autres provisions pour risques

12 104

8 544

-2 576

0

18 072

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôts

2 432

4 853

-2 071

0

5 214

    Autres

9 672

3 691

-505

0

12 858

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

        Total

80 146

23 860

-4 402

-4 848

94 756

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

74 576

85 180

-69 848

202

90 110

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

44 993

53 531

-1 708

-45 835

50 981

    Dépréciations sur autres créances

29 583

31 852

-20 176

-2 130

39 129

Provisions inscrites au passif

80 146

23 860

-4 402

-4 848

94 756

    Provisions sur engagements hors bilan

33 292

10 144

-6

-1 332

42 098

    Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle

0

0

0

0

0

    Autres provisions

46 854

13 716

-4 396

-3 516

52 658

        Total

154 722

109 040

-74 250

-4 646

184 866

 

3.10.3. Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) :

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 504 K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

468 794

524 367

Dettes subordonnées à durée indéterminée

310 996

310 996

Dépôts de garantie à caractère mutuel

981

854

Dettes rattachées

2 705

7 657

        Total

783 476

843 874

 

Casden Banque Populaire a émis des dettes subordonnées remboursables souscrites par le réseau des Banques Populaires. Ces dettes subordonnées, prises en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de CASDEN Banque Populaire au titre de l'article 4d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d’euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes a durée indeterminée :

 

 

 

 

 

 

 

 

    250 016

 

 

 

 

 

 

 

 

    192 016

eur

31/12/1998

100%

E3M

0,7

06/01/2009

 

indeterminee

    35 000

eur

31/12/1998

100%

E3M

0,7

06/01/2009

 

indeterminee

    23 000

eur

31/12/1998

100%

E3M

0,7

06/01/2009

 

indeterminee

Emprunts subordonnes a durée indeterminee :

 

 

 

 

 

 

 

 

    60 980

 

 

 

 

 

 

 

 

    30 490

eur

19/05/1998

100,43%

E3M

0,6

27/06/2008

 

indeterminee

    30 490

eur

16/07/1998

100%

E3M

0,64

16/07/2008

 

indeterminee

Emprunts subordonnes à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

    468 794

 

 

 

 

 

 

 

 

    18 294

eur

16/12/1997

100%

6,38

 

 

 

09/06/2010

    30 000

eur

29/02/2000

100%

E6M

0,3350

 

 

04/05/2010

    16 000

eur

29/06/2000

100%

E3M

0,2550

 

 

18/08/2010

    6 000

eur

02/10/2000

100%

E6M

0,2500

 

 

21/11/2010

    9 500

eur

01/02/2001

100%

E3M

0,2750

 

 

16/02/2011

    50 000

eur

22/12/2003

100%

E3M

0,3950

 

 

13/02/2014

    35 000

eur

18/10/2004

100%

E3M

0,2775

 

 

06/11/2014

    8 000

eur

03/10/2005

100%

E3M

0,3000

 

 

29/11/2015

    20 000

eur

12/12/2005

100%

E3M

0,2750

 

 

05/01/2016

    20 000

eur

19/12/2005

100%

E3M

0,4150

 

 

19/12/2015

    17 000

eur

23/05/2006

100%

E3M

0,1800

 

 

22/07/2016

    35 000

eur

19/02/2007

100%

E3M

0,1950

 

 

13/03/2017

    40 000

eur

25/06/2007

99,677%

E3M

0,3350

 

 

10/07/2017

    10 000

eur

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

 

27/06/2017

    50 000

eur

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

 

27/06/2017

    30 000

eur

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

 

 

27/06/2017

    35 000

eur

07/11/2007

100%

E3M

0,1950

 

 

07/12/2017

    39 000

eur

28/12/2007

100%

E3M

0,2950

 

 

29/01/2018

Dépôts de garantie a caractère mutuel :

 

 

 

 

 

 

 

 

    981

eur

 

 

 

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds Régionaux de Solidarité

45 896

 

-16 539

-959

28 398

Fonds de garantie mutuel

 

 

 

959

959

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

324 773

44 700

 

 

369 473

        Total

370 669

44 700

-16 539

0

398 830

 

3.13. Capitaux propres :

 

Détail des capitaux propres

N-1

Résultat

Variations

Affectation

Dividendes

Autres

N

Capital

392 190

 

 

 

 

 

392 190

Prime d'émission

233 146

 

 

 

 

 

233 146

Prime de fusion

0

 

 

 

 

544

544

Réserve légale

18 439

 

 

744

 

 

19 183

Autres réserves

169 303

 

 

500

 

 

169 803

Provisions reglementées

3 784

 

311

 

 

 

4 095

Report a nouveau

45

 

 

13 630

-13 460

 

215

Résultat de l'exercice

14 874

15 794

 

-14 874

 

 

15 794

        Sous total : Capitaux propres hors FRBG

831 781

15 794

311

0

-13 460

544

834 970

FRBG Banque

324 773

 

44 700

 

 

 

369 473

FRBG Groupe (FRS)

45 896

 

-16 539

 

 

-959

29 357

FRBG - FMG

 

 

 

 

 

959

0

        Total général : Capitaux propres avec FRBG

1 202 450

 

28 472

0

 

 

1 233 800

 

Le capital social de Casden Banque Populaire s’élève à 392 190 K€ et est composé pour 313 752 000 euros de 36 912 000 parts sociales de nominal 8,50 euros détenues par les sociétaires et SGTI filiale de CASDEN – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 78 438 000 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

Total des emplois

507 707

1 198 490

2 776 935

3 977 101

10 862

8 471 095

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

98 932

400 000

30 000

973

0

529 905

Opérations avec la clientèle

285 559

768 490

2 666 880

3 969 228

3 172

7 693 329

Obligations et autres titres à revenu fixe

123 216

30 000

80 055

6 900

7 690

247 861

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

0

0

0

0

0

0

        Total des ressources

2 776 494

605 661

643 687

790 000

310 996

5 126 838

Dettes envers les établissements de crédit

2 577 356

530 000

215 000

456 000

0

3 778 356

Opérations avec la clientèle

49 120

117

170 687

0

0

219 924

Dettes représentées par un titre

150 018

5 250

163 500

30 000

0

348 768

Dettes subordonnées

0

70 294

94 500

304 000

310 996

779 790

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

0

0

    En faveur de la clientèle

387 136

602 421

        Ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres ouvertures de crédits confirmés

382 236

599 139

        Autres engagements

4 900

3 282

            Total des engagements de financement donnés

387 136

602 421

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

0

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

0

0

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

3 419

3 410

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

3 419

3 410

    D'ordre de la clientèle

10 576 576

10 528 086

        Cautions immobilières

0

0

        Cautions administratives et fiscales

0

0

        Autres cautions et avals donnés

10 491 571

10 450 446

        Autres garanties données

85 005

77 640

            Total des engagements de garantie donnés

10 579 995

10 531 496

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 175 122

26

            Total des engagements de garantie reçus

1 175 122

26

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 253 492 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 49 248 K€ au 31 décembre 2008.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par Casden Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

        Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

        Swaps de taux

3 132 140

0

3 132 140

-30 116

3 550 681

0

3 550 681

-17 845

        Swaps cambistes

0

0

0

0

0

0

0

0

        Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats à terme

1

0

1

0

1

0

1

0

            Total opérations fermes

3 132 141

0

3 132 141

-30 116

3 550 682

0

3 550 682

-17 845

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

850 000

0

850 000

-6 269

1 220 000

0

1 220 000

-4 373

        Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

            Total opérations conditionnelles

850 000

0

850 000

-6 269

1 220 000

0

1 220 000

-4 373

            Total instruments financiers et change à terme

3 982 141

0

3 982 141

-36 385

4 770 682

0

4 770 682

-22 218

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de CASDEN Banque Populaire sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

681 910

2 450 230

0

0

3 132 140

760 910

2 789 771

0

0

3 550 681

    Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux

681 910

2 450 230

0

0

3 132 140

760 910

2 789 771

0

0

3 550 681

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles :

0

850 000

0

0

850 000

0

1 220 000

0

0

1 220 000

    Options de taux

0

850 000

0

0

850 000

0

1 220 000

0

0

1 220 000

        Total

681 910

3 300 230

0

0

3 982 140

760 910

4 009 771

0

0

4 770 681

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Opérations sur marches organisés :

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marches de gré à gré :

 

 

 

 

    Opérations fermes

433 294

1 648 500

1 050 346

3 132 140

    Opérations conditionnelles

750 000

100 000

 

850 000

        Total

1 183 294

1 748 500

1 050 346

3 982 140

 

Ventilation du bilan par devise. — Casden Banque Populaire n’effectue pas d’opérations en devises.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-166 595

59 664

-106 931

-240 828

103 977

-136 851

Opérations avec la clientèle

-41 946

335 683

293 737

-48 841

316 445

267 604

Obligations et autres titres à revenu fixe

-5 918

5 275

-643

-13 748

5 294

-8 454

Dettes subordonnées

-23 371

4 635

-18 736

-48 214

3 455

-44 759

Autres (*)

-99 152

53 597

-45 555

-74 269

85 497

11 228

        Total

-336 982

458 854

121 872

-425 900

514 668

88 768

(*) Dont 45 555 K€ au titre des opérations de macro-couverture.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Casden Banque Populaire ne réalise pas d’opérations de crédit-bail.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

2 632

2 886

Participations et autres titres détenus à long terme

16 276

30 155

Parts dans les entreprises liées

70

68

        Total

18 978

33 109

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-7 130

0

-7 130

-6 427

0

-6 427

Opérations avec la clientèle

-159

16 845

16 686

-507

18 121

17 614

Opérations sur titres

0

0

0

0

0

0

Opérations sur moyens de paiement

-773

1 262

489

-551

1 052

501

Opérations de change

0

0

0

0

0

0

Engagements hors-bilan

-105

12 532

12 427

0

12 263

12 263

Prestations de services financiers

0

1 644

1 644

0

1 985

1 985

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions (1)

0

0

0

0

0

0

        Total

-8 167

32 283

24 116

-7 485

33 421

25 936

(1) Détailler le cas échéant les montants les plus significatifs.

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

0

0

Instruments financiers à terme

0

-76

        Total

0

-76

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

10 712

0

10 712

-21 766

0

-21 766

    Dotations

-11 414

0

-11 414

-23 365

0

-23 365

    Reprises

22 126

0

22 126

1 599

0

1 599

Résultat de cession

-969

0

-969

1 136

0

1 136

Autres éléments

-53

0

-53

100

0

100

        Total

9 690

0

9 690

-20 530

0

-20 530

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

0

0

Refacturations de charges et produits bancaires

-1 628

0

-1 628

-1 856

0

-1 856

Activités immobilères

0

0

0

0

0

0

Prestations et développement de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

-162

940

778

-75

2 340

2 265

        Total

-1 790

940

-850

-1 931

2 340

409

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-17 379

-17 480

    Charges de retraite et assimilées (1)

-2 859

-2 376

    Autres charges sociales

-6 680

-6 653

    Intéressement des salariés

-1 607

-1 397

    Participation des salariés

-1 965

-1 597

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-1 895

-1 982

        Total ds frais de personnel

-32 385

-31 485

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-3 569

-2 762

    Autres charges générales d'exploitation

-36 375

-34 099

        Total des autres charges d'exploitation

-39 944

-36 861

        Total

-72 329

-68 346

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 117 cadres et 384 non cadres, soit un total de 501 personnes.

Les rémunérations versées en 2009 aux organes de direction s’élèvent à 325 K€.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Clientèle

-53 095

44 179

-349

153

-9 112

-54 212

54 725

-340

84

257

    Titres et débiteurs divers

0

2

1

0

3

-51

1 219

0

0

1 168

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-10 143

1 338

 

 

-8 805

-33 631

2 199

 

 

-31 432

    Provisions pour risque clientèle

-4 963

5 273

 

 

310

-3 179

4 018

 

 

839

    Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

        Total coût du risque

-68 201

50 792

-348

153

-17 604

-91 073

62 161

-340

84

-29 168

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

50 792

 

 

 

 

62 161

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

2 451

 

 

 

 

1 662

 

 

 

        Total reprises

 

53 243

 

 

 

 

63 823

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-2 451

 

 

 

 

-1 662

 

 

 

Reprises nettes

 

50 792

 

 

 

 

62 161

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations aux dépréciations

-20 235

0

 

-20 235

-1 785

0

 

-1 785

Reprises de dépréciations

179

0

 

179

68

0

 

68

Résultat de cession

-25

0

195

170

289

0

107

396

        Total

-20 081

0

195

-19 886

-1 428

0

107

-1 321

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel significatif n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — Casden Banque Populaire est membre du groupe fiscal constitué par BP participations.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d’euros) :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

    Au titre du résultat courant

26 985 747

 

 

    Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

 

26 985 747

0

0

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

26 985 747

 

 

Impôt correspondant

8 995 249

 

 

Incidence de la quote part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

Contributions 3,3%

 

 

328 256

Déductions au titre des crédits d'impôts

 

 

 

Impôt comptabilisé

 

 

9 323 505

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

4 524 925

Provisions pour impôts

 

 

 

        Total

 

 

13 848 430

 

Note 6 . – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, CASDEN Banque Populaire établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Pricewaterhousecoopers

Constantin Associes (groupe Deloitte)

 

Montant (HT) N

Montant (HT) N-1

Montant (HT) N

Montant (HT) N-1

Audit :

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

73

84

96

94

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

0

0

5

5

        Total

73

84

101

99

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2009, Casden Banque Populaire n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

Tableau financier des 5 derniers exercices.

 

(En euros.)

 

Natures des indications

2005

2006

2007

2008

2009

I. Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

A) Capital social

193 718 184

292 187 500

292 187 500

392 190 000

392 190 000

B1) Nombre de parts sociales

24 214 773

34 375 000

27 500 000

36 912 000

36 912 000

B2) Nombre de certificats d'investissement

0

0

6 875 000

9 228 000

9 228 000

C) Nombre d'obligations convertibles en actions

0

0

0

0

0

II. Résultat global des opérations effectives :

 

 

 

 

 

A) Chiffre d'affaires HT

366 676 227

393 455 609

548 482 919

583 194 059

510 488 653

B) Résultat avant impôts/dotations aux amortissements et provisions

65 927 000

68 761 000

78 915 896

81 244 190

91 113 617

C) Impôts sur les bénéfices

15 646 545

26 200 366

15 166 284

-7 033 829

16 971 161

D) Résultat apres impôts/ dotations aux amortissements et provisions (1)

13 681 037

11 209 138

14 128 733

14 873 711

15 794 105

E1) Intérêts distribues aux societaires

5 605 700

6 095 700

8 126 000

9 768 441

10 001 864

E2) Rémunération des certificats d'investissement

 

 

4 850 760

3 695 880

4 614 000

III. Résultat des opérations réduit à une seule part de capital (2) :

 

 

 

 

 

A) Résultat apres impôts mais avant dotations aux amortissements et provisions

2,08

1,24

1,85

1,91

1,61

B) Résultat apres impôts/dotations aux amortissements et provisions

0,56

0,33

0,41

0,32

0,34

C1) Intérêt aux parts sociales

0,240

0,255

0,297

0,297

0,272

C2) Rémunération des certificats d'investissement

 

 

0,71

0,40

0,50

IV. Personnel :

 

 

 

 

 

A) Nombre moyen de salaries

496

493

504

506

501

B) Montant de la masse salariale

15 873 162

16 577 621

17 744 217

17 389 288

17 731 478

C) Montant des sommes versées au titre des avantanges sociaux

2 579 407

2 731 010

2 885 475

2 961 705

2 957 866

(1) Le résultat indiqué ici s'entend après dotation de provision pour risques bancaires généraux :

— 2005= 24 200 000 ;

— 2006= 33 600 000 ;

— 2007= 42 968 782 ;

— 2008= 18 400 000 ;

— 2009= 44 700 000.

(2) Reprend le nombre de parts sociales et de certificats d'investissement.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Casden Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en OEuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification de nos appreciations. — La dégradation des conditions de marché et de l’environnement économique a toujours de multiples impacts sur les établissements de crédit, notamment sur leurs activités, leurs résultats et leurs risques. Cette situation crée des conditions spécifiques cette année encore pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Valorisation des instruments financiers assimilés à des garanties financières et de certains titres : Votre société utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments financiers assimilés à des garanties financières (note 2.3.8 de l’annexe) et pour la valorisation de certaines lignes du portefeuille de titres (note 2.3.4 de l’annexe), qui ne sont pas traités sur des marchés actifs. Nos travaux ont consisté à revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés, à apprécier les données et hypothèses utilisées ainsi que la prise en compte des risques et résultats associés à ces instruments et à ces titres.

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 2.3.8 de l’annexe aux comptes annuels, votre société constitue des dépréciations et des provisions pour risques pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations et des provisions.

— Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre société sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et BP Participations.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre société constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux (note 2.3.8 et 3.10.1 de l’annexe). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Verifications et informations specifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Neuilly-sur-Seine et Levallois-Perret, le 31 mars 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

Pricewaterhousecoopers Audit :

Constantin Associés :

Agnès Hussherr ;

Brigitte Drême.

 

Le rapport de gestion est tenu a la disposition du public au siege social de la société.

 

 

 

 

1003696

09/06/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3260
Texte de l'annonce :

1003260

9 juin 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches - Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

 

B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2009.  

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

640 156

450 026

Opérations avec la clientèle

4.2

7 995 604

7 898 004

Opérations de crédit-bail et assimilées

4.3

359 747

296 159

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

4.4

775 999

823 023

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

795 339

797 413

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

24 372

19 358

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

177 673

225 348

        Total de l'actif

 

10 768 890

10 509 331

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

393 202

426 171

    Engagements de garantie

5.1

10 561 346

10 510 694

    Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

3 913 088

4 100 737

Opérations avec la clientèle

4.2

4 029 566

3 382 791

Dettes representées par un titre

4.9

348 995

576 365

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

206 436

196 690

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

Provisions

4.11

92 585

82 605

Dettes subordonnées

4.12

590 447

649 064

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

402 530

374 369

Intérêts minoritaires

4.14

56 962

65 971

Capitaux propres part du groupe

4.14

1 128 281

1 080 739

    Capital souscrit

 

314 179

303 936

    Primes d'émission

 

233 690

233 146

    Réserves consolidées et autres

 

531 646

500 460

    Résultat de l'exercice

 

48 766

43 197

        Total du passif

 

10 768 890

10 509 331

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

0

0

    Engagements de garantie

5.1

25

26

    Engagements sur titres

 

5 500

5 000

 

 

II. — Compte de résultat consolidé. 

(En milliers d'euros.) 

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

6.1

508 858

563 632

Intérêts et charges assimilées

6.1

-336 813

-417 560

Revenus des titres à revenu variable

6.2

23 426

38 713

Commissions nettes

6.3

24 582

26 431

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

-2 491

1 408

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

6 532

-23 752

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

-15 961

-13 574

Produits nets des autres activités

 

8

8

Produit net bancaire

 

208 141

175 306

Charges générales d'exploitation

6.7

-78 161

-71 071

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-2 899

-2 276

Résultat brut d'exploitation

 

127 081

101 959

Coût du risque

6.8

-19 536

-28 288

Résultat d'exploitation

 

107 545

73 671

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-21 248

-1 687

Résultat courant avant impôt

 

86 297

71 984

Résultat exceptionnel

 

0

0

Impôts sur le résultat

6.12

-8 146

-8 199

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

0

0

Dotations et reprises de FRBG

 

-28 161

-18 257

Intérêts minoritaires

 

-1 224

-2 331

Résultat net part du groupe

 

48 766

43 197

 

III. — Annexe aux comptes conolidés.

 

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne.— Le Groupe BPCE est un groupe coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

BPCE. — Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

— Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers,

— GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne,

— BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

— Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

— Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

— Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

— BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

— CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

— GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne,

— i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

BP Participations et CE Participations. — Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent respectivement également 100% de leur ancien organe central :

— la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

— et la CNCE pour les Caisses d’Épargne, renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contractées par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des deux fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 M€). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 M€ (10 M€ par les Banques Populaires et 10 M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

— BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

— Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

— Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Épargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Néant.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Le Groupe n’anticipe pas l’application du règlement n° 2009-09 afférent à l'actualisation du règlement n° 99-07 relatif aux comptes consolidés.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Casden Banque Populaire et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

 

Intégration globale. — Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Casden Banque Populaire et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Intégration proportionnelle. — Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle résulte de leur accord.

 

Mise en équivalence. — Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est présumée dès lors que l’entité consolidante détient au moins 20% des droits de vote.

Pour ces entreprises, la différence entre la quote-part des capitaux propres y compris le résultat de l’exercice et la valeur comptable des titres détenus est enregistrée à l’actif du bilan dans le poste "Participations, parts dans les entreprises liées" et au passif du bilan dans les réserves consolidées.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables : Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

2.4.2. Retraitements de consolidation : Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les opérations de crédit-bail et assimilées sont inscrites à l’actif du bilan au poste "Opérations de crédit-bail et assimilées" (ou) en "Opérations interbancaires" et en "Opérations avec la clientèle" selon la nature de la contrepartie.

Ces encours sont inscrits dans les comptes consolidés selon la comptabilité financière qui se substitue aux encours sociaux déterminés selon une conception patrimoniale.

La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d'impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les loyers sont ventilés entre amortissements financiers et intérêts. Les indemnités de résiliation sont enregistrées au niveau des intérêts et produits assimilés.

Pour les opérations de crédit-bail et assimilées, les encours financiers sont déclassés dès lors qu’ils présentent un impayé de plus de trois mois (mobilier) ou six mois (immobilier). Le principe de contagion de l’ensemble des contrats de crédit-bail est également appliqué dans la comptabilité financière des entités concernées dès lors qu’un contrat de crédit-bail est inscrit en créances douteuses.

Les immeubles donnés en crédit-bail font l’objet d’un provisionnement lorsque leur valeur comptable est supérieure à leur valeur estimée de marché et lorsqu’il existe un risque probable ou certain que l’immeuble, objet du contrat, demeure, à terme, la propriété du crédit bailleur.

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées afin de les faire apparaître à l'actif du bilan comme si elles avaient été acquises à crédit. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.

Elles font l'objet d'un plan d'amortissement dont les dotations apparaissent au compte de résultat en "Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles".

Les opérations de cession-bail ont été retraitées dans les comptes consolidés avec annulation de la plus-value. Les plus values de cession-bail sont étalées sur la durée du contrat.

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

Le taux normal de l’impôt sur les bénéfices est de 33,33%, auquel s’ajoute une contribution sociale de 3,30%. Ce qui donne un taux d’impôt exigible de 34,43%.

Le Groupe Casden Banque Populaire a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portées en informations complémentaires.

Le solde net d’impôt différé figure au passif du bilan en compte de régularisation.

2.4.3. Conversion des comptes des entités étrangères : Les éléments de bilan sont convertis au cours de la devise à la date de clôture. Les charges et produits du compte de résultat sont convertis au cours moyen de l’exercice.

Les comptes de capitaux propres et les dotations en capital des succursales étrangères sont maintenus au cours historique.

Les différences sur le résultat entre cours moyen et cours de clôture et sur les capitaux propres entre cours historique et cours de clôture sont inscrits en écart de conversion dans les réserves consolidées pour la part groupe.

Les écarts de conversion relatifs aux filiales et succursales de la zone euro sont maintenus dans les capitaux propres jusqu’à la cession.

2.4.4. Elimination des opérations réciproques : Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

Les plus-values d’apport issues d’opérations de restructuration interne antérieures à l’application du CRC 99-07 sont maintenues dans les capitaux propres. Par contre, les autres plus-values sont éliminées.

2.4.5. Ecarts d’acquisition : L'écart d’acquisition est la différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Le coût d’acquisition des titres est égal à la rémunération remise au vendeur majorée de tous les coûts directement imputables à l’acquisition. Ces coûts directs (droits d’enregistrement, honoraires..) sont déterminés nets de l’économie d’impôt.

Les écarts positifs font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée de 5 ans fixée en fonction des objectifs et des caractéristiques de l'acquisition. Pour les montants non significatifs, l'amortissement se fait sur un an.

Le plan d'amortissement peut être modifié si une dégradation de la situation de la société le justifie.

Les écarts d'acquisition négatifs sont inscrits au passif du bilan et font l'objet d'une reprise en fonction des objectifs fixés lors de l’acquisition. Cette durée est de 5 ans.

En cas de cession partielle des titres, l'écart restant à amortir, qu'il soit positif ou négatif, est repris au prorata des titres cédés.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe.

Le Groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

3.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

3.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Le groupe Casden n’applique pas cette règle, il laisse les créances restructurées en douteux.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par "contagion" dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en "Coût du risque" à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en "Intérêts et produits assimilés". La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en "Intérêts et assimilés".

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

3.3.3. Titres : Le terme "titres" recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) depuis le 31 décembre 2008. Une dépréciation est constatée dans les comptes consolidés 2009 pour 4,2 M€.

Au 31/12/2009, les OPCVM ABS+ ont également fait l’objet d’une valorisation à l’aide d’un modèle interne (mark to model) donnant lieu à une reprise de provisions de 8,9 M€ (portant la provision de 24,1 à 15,2 M€).

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés".

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie "Titres de transaction" ou de la catégorie "Titres de placement" avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Le groupe Casden Banque Populaire n’a pas utilisé cette faculté de reclassement d’actifs financiers.

 

3.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif à la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

20-40 ans

Fondations/ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

3.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

3.3.6. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

3.3.7. Provisions  : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de parnasse MAIF.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions pour garanties financières. — Les CDS et CDO en portefeuille sont assimilés à des garanties financières pour lesquelles CASDEN Banque Populaire est vendeur d’une protection. Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français AMF, CNCC, CB et ACAM, ces garanties financières ont été évaluées sur la base de modèles internes (mark to model) au 31 décembre 2009. La perte potentielle estimée a été provisionnée. Le montant de la provision s’élève à 40,2 M€ au 31 décembre 2009.

 

Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits consentis par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, les crédits gérés par la filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

3.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

3.3.9. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en "Intérêts et produits assimilés" et "Intérêts et charges assimilées". Le poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes "Intérêts et produits assimilés" et "Intérêts et charges assimilées". Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

3.3.11. Revenus des portefeuilles titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

3.3.12. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Casden Banque Populaire a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la créance ou la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. – Informations sur les postes du bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit : Les créances saines sur les établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

55 724

536 094

591 818

47 040

384 147

431 187

Prêts financiers

 

 

 

 

 

 

Valeurs et titres reçus en pension

 

32 461

32 461

 

3 811

3 811

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

        Total

55 724

568 555

624 279

47 040

387 958

434 998

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 35 927 milliers d'euros à vue et 506 777 milliers d'euros à terme.

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

 

 

Comptes et emprunts

(1)

3 880 365

4 057 494

Autres sommes dues

 

 

 

Dettes rattachées

 

32 723

43 243

        Total

 

3 913 088

4 100 737

 

(1) Les comptes et emprunts vis-à-vis des établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

86 238

 

86 238

122 624

 

122 624

Comptes et emprunts

1

3 794 126

3 794 127

-16

3 934 886

3 934 870

Valeurs et titres donnés en pension

 

 

 

 

 

 

        Total

86 239

3 794 126

3 880 365

122 608

3 934 886

4 057 494

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 093 milliers d'euros à vue et 3 049 080 milliers d'euros à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

 

23 615

24 977

Créances commerciales

 

 

 

Autres concours à la clientèle

(1)

7 889 467

7 793 076

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

24 478

24 543

Créances douteuses nettes

 

58 044

55 408

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

Autres

 

 

 

        Total

 

7 995 604

7 898 004

 

 

(1) Les autres concours à la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Crédits à l'exportation

 

 

Crédits de trésorerie et de consommation

1 204 523

1 226 441

Crédits à l'équipement

549

745

Crédits à l'habitat

6 651 189

6 529 565

Autres crédits à la clientèle

25 642

25 642

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

7 564

10 683

        Total

7 889 467

7 793 076

 

Titrisation Amaren II. — Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025 641 K€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 K€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2009, une reprise de provision de 3 454 K€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2009 s’élève à 11 695 K€.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Comptes et emprunts

(1)

3 966 233

3 314 652

Dépôts de garantie

 

 

 

Autres sommes dues

 

25 813

21 533

Dettes rattachées

 

37 520

46 606

        Total

 

4 029 566

3 382 791

 

(1) Les comptes et emprunts auprès de la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)  

31/12/2009

31/12/2008

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

3 698 706

4 256

3 702 962

3 188 725

4 238

3 192 963

    Livret A

 

 

 

 

 

 

    PEL/CEL

163

2 076

2 239

149

2 072

2 221

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

3 698 543

2 180

3 700 723

3 188 576

2 166

3 190 742

Comptes et emprunts

33 470

20 111

53 581

23 777

23 653

47 430

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

209 690

209 690

 

74 259

74 259

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

        Total

3 732 176

234 057

3 966 233

3 212 502

102 150

3 314 652

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

 

49 103

310 644

359 747

5 019

43 338

247 802

296 159

Biens temporairement non loués

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours douteux nets

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

49 103

310 644

359 747

5 019

43 338

247 802

296 159

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Transaction

Placement

Investisse-ment

TAP

Total

Transaction

Placement

Investisse-ment

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

635 096

13 218

 

648 314

 

551 143

163 459

 

714 602

    Valeurs brutes

 

636 083

13 216

 

649 299

 

552 351

163 436

 

715 787

    Créances rattachées

 

3 381

2

 

3 383

 

4 954

23

 

4 977

    Dépréciations

 

-4 368

 

 

-4 368

 

-6 162

 

 

-6 162

Actions et autres titres à revenu variable

 

106 267

 

21 418

127 685

 

83 532

 

24 889

108 421

    Valeurs brutes

 

123 222

 

25 979

149 201

 

111 852

 

26 644

138 496

    Créances rattachées

 

8

 

 

8

 

14

 

 

14

    Dépréciations

 

-16 963

 

-4 561

-21 524

 

-28 334

 

-1 755

-30 089

        Total

 

741 363

13 218

21 418

775 999

 

634 675

163 459

24 889

823 023

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

85 560

 

85 560

 

97 188

 

97 188

Titres non cotés

 

468 650

13 216

481 866

 

354 822

163 436

518 258

Titres prêtés

 

81 873

 

81 873

 

100 341

 

100 341

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

636 083

13 216

649 299

 

552 351

163 436

715 787

Dont titres subordonnés

 

14 590

 

14 590

 

14 698

 

14 698

 

Aucune dépréciation n’a été constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement au 31 décembre 2009 comme au 31 décembre 2008.

Aucune obligation et autres titres à revenu fixe ne sont émises par des organismes publics.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

1 476

 

1 476

 

683

 

683

Titres non cotés

 

121 746

25 979

147 725

 

111 169

26 644

137 813

Créances rattachées

 

8

 

8

 

14

 

14

        Total

 

123 230

25 979

149 209

 

111 866

26 644

138 510

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 115 335 K€ d’OPCVM dont 57 019 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009.

4.4.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote/surcote

Transferts

Autres

31/12/2009

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

163 459

13 216

 

163 459

 

 

 

2

13 218

        Total

163 459

13 216

 

163 459

 

 

 

2

13 218

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières brutes

4.5.2

820 270

800 925

Dépréciations

4.5.2

-24 931

-3 512

Immobilisations financières nettes

4.5.2

795 339

797 413

Participations mises en équivalence

 

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

 

        Total

 

795 339

797 413

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

797 016

18 603

-82

 

1 304

816 841

    Parts dans les entreprises liées

3 909

2 139

-2 619

 

 

3 429

        Sous-total

800 925

20 742

-2 701

 

1 304

820 270

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-3 252

-21 558

179

 

 

-24 631

    Parts dans les entreprises liées

-260

-61

21

 

 

-300

        Sous-total

-3 512

-21 619

200

 

 

-24 931

        Total

797 413

-877

-2 501

 

1 304

795 339

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 112 K€ au 31 décembre 2009 contre 2 824 K€ au 31 décembre 2008.

Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne "Titres de participation" pour un montant respectif avant dépréciation de 708 560 K€ et 19 779 K€ au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 709 736 K€ au 31 décembre 2008.

 

Création de BPCE. — Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 13 838 K€, constitue un dividende à concurrence de 728 K€ et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 13 110 K€.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

— détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 692 972 K€ ;

— réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

— maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

(En milliers d'euros)

31/12/08

Réinvestissement dividendes ou rachat actions 2009

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

31/12/09

Titres BPCE

 

1 750

13 838

692 972

19 779

Titres BP Participations (ex-BFBP)

709 736

16 125

-13 110

-692 972

708 560

Valeur brute

709 736

17 875

728

0

728 339

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations. — Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 19 779 milliers d’euros des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en "Gains et pertes sur actifs immobilisés".

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

20 014

-19 825

189

19 674

-19 431

243

        Droits au bail et fonds commerciaux

17

 

17

17

 

17

        Logiciels

19 632

-19 520

112

19 193

-19 126

67

        Autres

365

-305

60

464

-305

159

    Immobilisations corporelles

52 048

-33 063

18 985

48 710

-29 637

19 073

        Terrains

2 186

 

2 186

2 086

 

2 086

        Constructions

26 175

-18 031

8 144

25 250

-15 733

9 531

        Autres

23 687

-15 032

8 655

21 374

-13 904

7 476

            Total

72 062

-52 888

19 174

68 384

-49 068

19 316

Immobilisations hors exploitation

5 198

 

5 198

45

-3

42

Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

            Total

77 260

-52 888

24 372

68 429

-49 071

19 358

 

4.7. Ecarts d’acquisition :

4.7.1. Ecarts d’acquisition – Actif :

 

Sociétés (en milliers d'euros)

Brut

Dotation des écarts d'acquisition actifs

Valeurs nettes

Valeurs nettes

 

2008

Variation

2009

2008

Augmentation

Diminution

2009

2009

2008

BMF

274

 

274

274

 

 

274

 

 

        Total

274

 

274

274

 

 

274

 

 

 

4.7.2. Ecarts d’acquisition – Passif :

 

Sociétés

Brut

Reprise des écarts d'acquisition passifs

Valeurs nettes

Valeurs nettes

 

2008

Variation

2009

2008

Augmentation

Diminution

2009

2009

2008

BMF

1 263

 

1 263

1 263

 

 

1 263

0

0

        Total

1 263

 

1 263

1 263

 

 

1 263

0

0

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs et emplois divers

145 892

151 728

    Comptes de réglement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels achetés

254

727

    Impôts différés actifs

 

 

    Débiteurs divers

145 638

151 001

Comptes de régularisation

31 781

73 620

    Comptes d'encaissement

 

 

    Comptes d'ajustement

 

16 826

    Comptes d'écart

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Charges constatées d'avance

7 173

3 558

    Autres comptes de régularisation

24 608

53 236

        Total

177 673

225 348

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et bons d'épargne

818

342

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

347 950

574 799

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

227

1 224

        Total

348 995

576 365

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs

80 721

83 264

    Comptes de réglement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels vendus

 

 

    Impôts différés passifs

38 469

44 801

    Dettes de titres

 

 

    Créditeurs divers

42 252

38 463

Comptes de régularisation

125 715

113 426

    Comptes d'encaissement

 

 

    Comptes d'ajustement

5 256

 

    Comptes d'écart

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Produits constatés d'avance

54 476

48 980

    Charges à payer

65 903

63 863

    Autres comptes de régularisation

80

583

        Total

206 436

196 690

 

4.11. Provisions  :

4.11.1. Tableau de variations des provisions (en milliers d'euros) :

 

Provisions

2008

Augmentations

Diminutions

Changement de méthode comptable

2009

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors-bilan

33 269

9 739

-1 314

 

41 694

    Provisions pour litiges clientèle

 

12

 

 

12

    Autres provisions clientèle

28 218

4 963

-5 274

 

27 907

        Sous-total

61 487

14 714

-6 588

 

69 613

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

    Portefeuille titre et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

    Autres

2 338

 

-2 338

 

 

        Sous-total

2 338

 

-2 338

 

 

Provisions pour charges d'exploitation :

 

 

 

 

 

    Provisions pour engagements sociaux

6 485

178

-63

 

6 600

    Charges d'impôts et taxes

2 432

2 890

-2 071

 

3 251

    Autres provisions pour frais généraux futurs

9 815

3 740

-513

 

13 042

    Autres

48

31

 

 

79

        Sous-total

18 780

6 839

-2 647

 

22 972

        Total provisions pour risques et charges

82 605

21 553

-11 573

 

92 585

 

4.11.3. Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 512 K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

468 794

524 367

Dettes subordonnées à durée indéterminée

118 980

118 980

Dépôts de garantie à caractère mutuel

981

854

Dettes rattachées

1 692

4 863

        Total

590 447

649 064

 

Les dettes subordonnées ont les caractéristiques suivantes (en milliers d'euros) :

 

Souscripteur

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Date d'échéance si non indéterminée

Titres subordonnes à durée indeterminée

58 000

 

 

 

 

 

 

 

    MGEN

35 000

EUR

31/12/1998

100%

E3M

0,7

06/01/2009

indéterminée

    BRED

23 000

EUR

31/12/1998

100%

E3M

0,7

06/01/2009

indéterminée

Emprunts subordonnes a durée indeterminee

60 980

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

30 490

EUR

19/05/1998

100,43%

E3M

0,6

27/06/2008

indéterminée

    BPCE

30 490

EUR

16/07/1998

100%

E3M

0,64

16/07/2008

indéterminée

Emprunts subordonnes à terme

468 794

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

18 294

EUR

16/12/1997

100%

6,38

 

 

09/06/2010

    BPCE

30 000

EUR

29/02/2000

100%

E6M

0,3350

 

04/05/2010

    BPCE

16 000

EUR

29/06/2000

100%

E3M

0,2550

 

18/08/2010

    BPCE

6 000

EUR

02/10/2000

100%

E6M

0,2500

 

21/11/2010

    BPCE

9 500

EUR

01/02/2001

100%

E3M

0,2750

 

16/02/2011

    BPCE

50 000

EUR

22/12/2003

100%

E3M

0,3950

 

13/02/2014

    BPCE

35 000

EUR

18/10/2004

100%

E3M

0,2775

 

06/11/2014

    BPCE

8 000

EUR

03/10/2005

100%

E3M

0,3000

 

29/11/2015

    BPCE

20 000

EUR

12/12/2005

100%

E3M

0,2750

 

05/01/2016

    BP Val de France

20 000

EUR

19/12/2005

100%

E3M

0,4150

 

19/12/2015

    BPCE

17 000

EUR

23/05/2006

100%

E3M

0,1800

 

22/07/2016

    BPCE

35 000

EUR

19/02/2007

100%

E3M

0,1950

 

13/03/2017

    BPCE

40 000

EUR

25/06/2007

99,677%

E3M

0,3350

 

10/07/2017

    BP Bourgogne et Franche Comté

10 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

27/06/2017

    BP Occitane

50 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

27/09/2012

27/06/2017

    BP Provence et Corse

30 000

EUR

27/06/2007

100%

E3M

0,3350

 

27/06/2017

    BPCE

35 000

EUR

07/11/2007

100%

E3M

0,1950

 

07/12/2017

    BPCE

39 000

EUR

28/12/2007

100%

E3M

0,2950

 

29/01/2018

Dettes rattachées

1 692

 

 

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie a caractère mutuel

981

EUR

 

 

 

 

 

 

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds Régionaux de Solidarité

45 896

 

-16 539

-959

28 398

Fonds de Garantie Mutuel

 

 

 

959

959

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

328 473

44 700

 

 

373 173

        Total

374 369

44 700

-16 539

 

402 530

 

4.14. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capitaux propres : part du groupe

Intérêts minoritaires

Capital

Primes d'émission

Réserves & ran

Ecarts de réévaluation

Résultat de l'exercice

Position au 31/12/2007

284 303

233 146

475 141

 

37 877

64 180

Variations de capital de l'entreprise consolidante

19 632

 

 

 

 

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

37 877

 

-37 877

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

43 197

2 331

Distribution de l'exercice

 

 

-12 563

 

 

 

Déconsolidation de parnassienne de crédit

 

 

 

 

 

-585

Autres variations

 

 

5

 

 

45

Position au 31/12/2008

303 935

233 146

500 460

 

43 197

65 971

Variations de capital de l'entreprise consolidante

10 244

 

 

 

 

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

43 197

 

-43 197

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

48 766

1 224

Distribution de l'exercice

 

 

-11 570

 

 

 

Autres variations

 

544

-441

 

 

-10 233

    Position au 31/12/2009

314 179

233 690

531 646

 

48 766

56 962

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

Brut

Dépréciation

Total 31/12/09

Créances sur établissements de crédit

127 582

410 000

30 000

973

 

568 555

 

568 555

Opérations avec la clientèle

291 562

784 818

2 741 091

4 068 824

3 172

7 889 467

 

7 889 467

Obligations et autres titres à revenu fixe

278 813

34 000

240 333

88 463

7 690

649 299

-4 368

644 931

        Total des emplois

697 957

1 228 818

3 011 424

4 158 260

10 862

9 107 321

-4 368

9 102 953

Dettes envers établissements de crédit

2 577 356

530 000

230 770

456 000

 

 

 

3 794 126

Opérations avec la clientèle

49 120

133

171 049

13 755

 

 

 

234 057

Dettes représentées par un titre

150 018

5 250

163 500

30 000

 

 

 

348 768

Dettes subordonnés

 

70 294

94 500

304 000

118 980

 

 

587 774

        Total des ressources

2 776 494

605 677

659 819

803 755

118 980

 

 

4 964 725

 

Note 5. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

393 202

426 171

        Ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres ouvertures de crédits confirmés

382 122

416 468

        Autres engagements

11 080

9 703

            Total des engagements de financement donnés

393 202

426 171

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

 

 

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

 

 

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

3 419

3 410

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

3 419

3 410

    D'ordre de la clientèle

10 557 927

10 507 284

        Cautions immobilières

 

 

        Cautions administratives et fiscales

 

 

        Autres cautions et avals donnés

10 473 326

10 429 666

        Autres garanties données

84 601

77 618

            Total des engagements de garantie donnés

10 561 346

10 510 694

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

25

26

            Total des engagements de garantie donnés

25

26

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 253 492 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 49 248 K€ au 31 décembre 2008,

— Les autres engagements concernent des obligations Amaren données en garantie à la Société Générale pour un montant de 46 219 K€.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Couverture notionnel

Couverture juste valeur

Autres opérations notionnel

Autres opérations juste valeur

Total

Couverture notionnel

Couverture  juste valeur

Autres opérations

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux

3 346 640

-32 125

 

 

3 346 640

3 707 181

-18 981

 

3 707 181

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps financiers de devises

204 639

-2 380

 

 

204 639

182 556

17 411

 

182 556

        Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations fermes

3 551 279

-34 505

 

 

3 551 279

3 889 737

-1 570

 

3 889 737

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

950 000

-8 467

 

 

950 000

1 520 000

-6 513

 

1 520 000

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total opérations conditionnelles

950 000

-8 467

 

 

950 000

1 520 000

-6 513

 

1 520 000

            Total instruments financiers et change à terme

4 501 279

-42 972

 

 

4 501 279

5 409 737

-8 083

 

5 409 737

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Casden Banque Populaire sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

916 049

2 635 230

 

 

3 551 279

1 029 966

2 859 771

 

 

3 889 737

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

711 410

2 635 230

 

 

3 346 640

847 410

2 859 771

 

 

3 707 181

    Swaps financiers de devises

204 639

 

 

 

204 639

182 556

 

 

 

182 556

    Autres contrats à terme de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

950 000

 

 

950 000

 

1 520 000

 

 

1 520 000

    Options de taux

 

950 000

 

 

950 000

 

1 520 000

 

 

1 520 000

        Total

916 049

3 585 230

 

 

4 501 279

1 029 966

4 379 771

 

 

5 409 737

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés de gré a gré

 

 

 

 

    Opérations fermes

653 487

2 239 176

658 616

3 551 279

    Opérations conditionnelles

750 000

200 000

 

950 000

        Total

1 403 487

2 439 176

658 616

4 501 279

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-167 005

57 091

-109 914

-242 538

95 790

-146 748

Opérations avec la clientèle

-42 085

340 811

298 726

-48 951

322 751

273 800

Opérations de crédit bail

 

40 473

40 473

 

28 015

28 015

Obligations et autres titres à revenu fixe

-23 415

14 699

-8 716

-51 022

29 485

-21 537

Opérations de macro-couverture

-104 308

55 318

-48 990

-75 049

86 833

11 784

Dotations nettes aux provisions sur intérets douteux

 

466

466

 

758

758

        Total

-336 813

508 858

172 045

-417 560

563 632

146 072

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

2 744

3 006

Participations et autres titres détenus à long terme

1 249

2 195

Parts dans les entreprises liées

19 433

33 512

        Total

23 426

38 713

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-7 130

 

-7 130

-6 427

 

-6 427

Opérations avec la clientèle

-159

17 093

16 934

-507

18 249

17 742

Opérations sur titres

-20

96

76

 

102

102

Opérations sur moyens de paiement

-773

1 244

471

-551

1 039

488

Opérations de change

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1

12 555

12 554

0

12 281

12 281

Prestations de services financiers

-1

1 678

1 677

-37

2 282

2 245

Activités de conseil

 

 

 

 

 

 

        Total

-8 084

32 666

24 582

-7 522

33 953

26 431

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

-2 491

1 484

Instruments financiers à terme

 

-76

        Total

-2 491

1 408

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-12 442

-3 199

-15 641

-32 975

-438

-33 413

    Reprises

25 809

393

26 202

8 988

62

9 050

Résultat de cession

-1 140

 

-1 140

2 649

-129

2 520

Autres éléments

-2 889

 

-2 889

-1 909

 

-1 909

        Total

9 338

-2 806

6 532

-23 247

-505

-23 752

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

 

 

 

 

 

 

Refacturations de charges et produits bancaires

-47

 

-47

-520

 

-520

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

1 777

1 777

 

 

 

    Dépréciations

 

2 545

2 545

-206

 

-206

    Autres produits et charges

 

199

199

 

236

236

        Sous-total

-47

4 521

4 474

-726

236

-490

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

-21 421

986

-20 435

-15 597

2 513

-13 084

        Total

-21 468

5 507

-15 961

-16 323

2 749

-13 574

 

Les rémunérations versées en 2009 aux organes de direction s’élèvent à 355 K€.

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-19 305

-19 131

    Charges de retraite et assimilées (1)

-2 888

-2 489

    Autres charges sociales

-6 792

-6 672

    Intéressement des salariés

-1 625

-1 415

    Participation des salariés

-1 973

-1 625

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-1 924

-2 005

        Total "Frais de personnel"

-34 507

-33 337

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-4 140

-3 131

    Autres charges générales d'exploitation

-39 514

-34 603

        Total "Autres charges d'exploitation"

-43 654

-37 734

        Total

-78 161

-71 071

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 118 cadres et 391 non cadres, soit un total de 509 personnes.

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Dotations

Reprises

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-70 985

62 215

-352

176

-8 946

-54 396

56 976

-351

230

2 459

    Titres et débiteurs divers

-2 467

2

1

 

-2 464

-153

 

 

 

-153

 

-73 452

62 217

-351

176

-11 410

-54 549

56 976

-351

230

2 306

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-9 739

1 315

 

 

-8 424

-33 631

2 199

 

 

-31 432

    Provisions pour risques clientèle

-4 975

5 273

 

 

298

-3 180

4 018

 

 

838

    Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-14 714

6 588

 

 

-8 126

-36 811

6 217

 

 

-30 594

        Total

-88 166

68 805

-351

176

-19 536

-91 360

63 193

-351

230

-28 288

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-21 618

 

 

-21 618

-1 949

 

 

-1 949

    Reprises

200

 

 

200

480

 

 

480

Résultat de cession

-25

 

195

 

-325

 

107

-218

        Total

-21 443

 

195

-170 248

-1 794

 

107

-1 687

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — La Casden Banque Populaire est membre du groupe fiscal constitué par BP participations.

6.12.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe est la suivante (en milliers d'euros) :

 

Rationalisation de l'impôt

2009

+ Résultat net consolidé

49 990

+ Impôt de l'exercice

8 146

+/- Différences fiscales permanentes hors IS

14 000

+/- Retraitements consolidés permanents

3 180

- Résultat des sociétés en équivalence

0

    = Résultat fiscal consolidé (B)

75 316

x Taux d'impôt théorique

33,33%

   = Impôt théorique

-25 105

+ Effets de l'intégration fiscale

4 477

+ Contributions exceptionnelles

-548

+ Redressements fiscaux

-156

+ Différences de taux TOM

-931

+ Utilisation des déficits antérieurs

0

+ Déficit fiscal

-4 080

+ Correction sur exercice antérieur

-1 234

+ Régularisation ID GIE fiscaux

18 890

+ Défiscalisation des parts Capi rachetées

735

+ Crédit d'impôt

337

+ Autres

-530

+ Effets variation taux d'impôt

0

    Charge d'impôt consolidée de l'exercice (A)

-8 146

        Dont : - impôt exigible

-14 478

                    - impôt différé

6 332

 

6.12.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Décalages temporaires

8 202

25 661

    Provisions pour retraite

-1 946

-1 960

    Provision épargne logement

-26

-16

    Provision médaille du travail non déduite

-40

 

    Participation des salariés

-685

-551

    Plus-values latentes sur OPCVM

-15 461

-19 023

    Fiscalisation du résultat du FCP Capitalisation CT

33 320

33 334

    Cession interne

-705

-524

    Provisions non déduites

-8 477

-8 758

    Provisions TVA

-747

 

    Provision R&C réserve latente

0

921

    CRC 2002-03 (effet TPS sur provisions)

-868

-753

    CRC 2002-10 (amortissements)

 

-13

    Organic

-307

-254

    GIE fiscaux

3 642

22 618

    Crédit bail : construction

713

751

    Autres éléments

-211

-111

Autres décalages

30 266

19 140

    Réserve latente sur crédit-bail et location simple

21 683

10 557

    Décalages bilantiels Court Terme

8 583

8 583

    Déficits ordinaires et ARD

        Total des sources brutes d'impôts différés

38 468

44 801

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

        Total des sources nettes d'Impôts différés

38 468

44 801

Impôts différés total comptabilisés

38 468

44 801

    Dont :

 

 

        Impôt différé actif

-29 473

-31 963

        Impôt différé passif

67 941

76 764

 

En 2009, une régularisation de la base fiscale des GIE fiscaux a généré une reprise des impôts différés passifs pour un montant de 19 208 K€.

 

Note 7. – Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation :

 

Denomination sociale

Etablissement français

Méthode

Taux de controle

Taux d'intérêt

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

    Casden Banque Populaire

X

M

100,00

100,00

100,00

100,00

    Banque monétaire et financière (BMF)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Entreprises a caractère financier

 

 

 

 

 

 

    Parnasse Finance

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

    Capitalisation court terme n°1 FCP

X

IG

64,38

61,02

64,38

61,02

    Société de gestion et de transaction immobilière (SGTI)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Mouvements de perimetre au cours de l'exercice 2009

 

 

 

 

 

 

    Aucun

 

 

 

 

 

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société Casden Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport;

— la justification de nos appréciations;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification de nos appréciations. — La dégradation des conditions de marché et de l’environnement économique a toujours de multiples impacts sur les établissements de crédit, notamment sur leurs activités, leurs résultats et leurs risques. Cette situation crée des conditions spécifiques cette année encore pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Votre société utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments financiers assimilés à des garanties financières (note 3.3.7 Provisions, § "Provisions pour garanties financières") et pour la valorisation de certaines lignes du portefeuille de titres (note 3.3.3. Titres, § "Titres de placement"), qui ne sont pas traitées sur des marchés actifs. Nos travaux ont consisté à revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés, à apprécier les données et hypothèses utilisées ainsi que la prise en compte des risques et résultats associés à ces instruments et à ces titres.

Votre société enregistre des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 3.3.2 Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle, § "dépréciations" et note 3.3.7 Provisions, § "autres provisions"). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification et au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à la couverture des pertes de valeur par des provisions et dépréciations.

Les titres de participation, les parts dans les entreprises liées et les autres titres détenus à long terme, composés pour l’essentiel d’entités du groupe BPCE, sont évalués à leur valeur d’utilité selon les modalités décrites dans l’annexe (note 3.3.3 Titres). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 4.5.2 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et BP Participations.

Votre société constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux (notes 3.3.7 Provisions et 4.11.1 Tableau de variation des provisions). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 3.3.7 Provisions (§ Engagements sociaux)

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine, le 31 mars 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

Constantin Associes :

Pricewaterhousecoopers Audit :

Brigitte Drême ;

Agnès Hussherr.

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Aux Sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Conventions autorisées au cours de l’exercice

En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d'administration.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Convention cadre relative au Programme Covered bond avec le Groupe BPCE. — Votre Conseil a autorisé lors de sa séance du 27 mai 2009 :

— la signature de l’acte d’adhésion à la convention cadre du Programme Covered Bonds avec le Groupe BPCE ;

— la signature, dans le cadre de la convention cadre, d’un avenant de mise à jour des cautions intra-groupes à la convention cadre du Programme Covered bonds.

La signature est intervenue le 13 novembre 2009.

La Casden Banque Populaire n’a pas utilisé ce dispositif au cours de l’exercice 2009.

Personne concernée :

— Pierre Desvergnes : Président-Directeur général de Casden Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

2. Convention d’intégration fiscale avec BP Participations (ex-BFBP). — Votre Conseil a autorisé lors de sa séance du 15 décembre 2009 la signature d’une convention d’intégration fiscale avec BP Participations (Ex-BFBP).

La convention, signée le 31 décembre 2009, a été appliquée en 2009.

Selon la convention, le coût de sortie du Groupe d’intégration fiscale Casden Banque Populaire au 1er janvier 2009 est pris en charge par le groupe BPCE. Aussi, aucune somme n’est enregistrée à ce titre en 2009 dans les comptes de la Casden.

Personne concernée :

— Pierre Desvergnes : Président-Directeur général de Casden Banque Populaire et administrateur de BP Participations.

 

3. Convention d’intégration fiscale avec le Groupe BPCE . — Votre Conseil a autorisé lors de sa séance du 15 décembre 2009 la signature d’une convention d’intégration fiscale avec BPCE.

La convention, signée le 4 janvier 2010, ne produira d’effets qu’à compter du 1er janvier 2010.

Personne concernée

— Pierre Desvergnes : Président-Directeur général de Casden Banque Populaire et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

 

Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine, le 31 mars 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

Constantin Associes :

Pricewaterhousecoopers Audit :

Brigitte Drême ;

Agnès Hussherr.

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la société.

 

 

 

 

 

1003260

05/05/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1842
Texte de l'annonce :

1001842

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CASDEN BANQUE POPULAIRE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91 cours des Roches - Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 mars 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

13 805

Créances sur les Établissements de Crédit

1 066 353

Opérations avec la clientèle

8 073 460

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

161 952

Actions et Autres Titres à revenu variable

145 244

Participations et autres titres détenus à long terme

711 105

Parts dans les Entreprises liées

98 567

Immobilisations incorporelles

179

Immobilisations corporelles

18 640

Autres actifs

35 695

Comptes de Régularisation

60 352

        Total actif

10 385 353

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 663 578

Opérations avec la clientèle

4 074 325

Dettes représentées par un titre

348 993

Autres passifs

49 221

Comptes de Régularisation

132 099

Provisions

94 867

Dettes subordonnées

783 762

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

419 330

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

819 175

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

188 986

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 095

    Report à nouveau (+/-)

215

        Total passif

10 385 353

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

430 509

    Engagements de garantie

11 085 643

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 405 337

 

 

1001842

03/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 197
Texte de l'annonce :

1000197

3 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°15


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

13 373

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 021 233

Opérations avec la clientèle

8 031 576

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

248 398

Actions et Autres Titres à revenu variable

144 868

Participations et autres titres détenus à long terme

727 644

Parts dans les Entreprises liées

98 569

Immobilisations incorporelles

189

Immobilisations corporelles

18 666

Autres actifs

33 993

Comptes de Régularisation

99 938

        Total actif

10 438 447

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 815 656

Opérations avec la clientèle

3 997 873

Dettes représentées par un titre

348 995

Autres passifs

42 439

Comptes de Régularisation

120 709

Provisions

94 755

Dettes subordonnées

783 476

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

415 369

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

819 175

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 690

    Réserves

188 986

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 095

    Report à nouveau (+/-)

215

        Total passif

10 438 447

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

387 136

    Engagements de garantie

10 579 994

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 175 122

 

 

1000197

06/11/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7803
Texte de l'annonce :

0907803

6 novembre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


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CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches - Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2

784 275 778 R.C.S. Meaux.  

Situation au 30 Septembre 2009

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

13 142

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 041 870

Opérations avec la clientèle

7 987 659

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

314 078

Actions et Autres Titres à revenu variable

144 778

Participations et autres titres détenus à long terme

727 567

Parts dans les Entreprises liées

98 608

Immobilisations incorporelles

201

Immobilisations corporelles

18 192

Autres actifs

37 305

Comptes de Régularisation

68 630

    Total actif

10 452 030

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 851 687

Opérations avec la clientèle

3 902 002

Dettes représentées par un titre

369 365

Autres passifs

29 009

Comptes de Régularisation

140 111

Provisions

79 808

Dettes subordonnées

828 288

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

433 128

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

818 632

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 146

    Réserves

188 986

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 095

    Report à nouveau (+/-)

215

        Total passif

10 452 030

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

559 941

    Engagements de garantie

10 537 832

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

26

 

 

0907803

10/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6496
Texte de l'annonce :

0906496

10 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 Juin 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

12 894

Créances sur les établissements de crédit

994 890

Opérations avec la clientèle

7 972 774

Obligations et autres titres à revenu fixe

199 750

Actions et autres titres à revenu variable

142 576

Participations et autres titres détenus à long terme

726 947

Parts dans les entreprises liées

98 612

Immobilisations incorporelles

294

Immobilisations corporelles

18 346

Autres actifs

33 861

Comptes de régularisation

55 027

        Total actif

10 255 971

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 943 358

Opérations avec la clientèle

3 695 287

Dettes représentées par un titre

319 610

Autres passifs

39 937

Comptes de régularisation

116 115

Provisions

82 554

Dettes subordonnées

827 749

Fonds pour risques bancaires généraux

412 729

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

818 632

    Capital souscrit

392 190

    Primes d’émission

233 146

    Réserves

188 986

    Provisions réglementées et Subventions d’investissement

4 095

    Report à nouveau (+/-)

215

        Total passif

10 255 971

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

565 827

    Engagements de garantie

10 622 641

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

26

 

 

0906496

03/07/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 5448
Texte de l'annonce :

0905448

3 juillet 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°79


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

 

Documents comptables annuels.

 

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

12 100

12 947

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

794 687

646 208

Opérations avec la Clientèle

7 958 234

7 594 789

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

290 744

86 357

Actions et Autres Titres à revenu variable

132 018

174 089

Participations et autres titres détenus à long terme

711 314

552 762

Parts dans les Entreprises liées

98 643

99 338

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

243

120

Immobilisations corporelles

16 900

14 350

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

50 267

45 204

Comptes de Régularisation

117 303

89 556

    Total actif

10 182 453

9 315 720

 

 

Passif

2008

2007

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 002 079

3 649 766

Opérations avec la Clientèle

3 356 656

3 355 482

Dettes représentées par un titre

579 565

212 551

Autres passifs

18 653

27 355

Comptes de Régularisation

99 031

95 684

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions

80 145

50 174

Dettes subordonnées

843 874

842 946

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

370 669

352 269

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

831 781

729 493

    Capital souscrit

392 190

292 187

    Primes d'émission

233 146

233 146

    Réserves

187 742

186 136

    Ecarts de Réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 784

3 396

    Report à nouveau (+/-)

45

499

    Résultat de l'exercice (+/-)

14 874

14 129

        Total passif

10 182 453

9 315 720

 

 

Hors-bilan

2008

2007

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

602 421

592 510

    Engagements de garantie

10 531 496

9 807 714

    Engagements sur titres

 

 

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

    Engagements de garantie

26

 

    Engagements sur titres

 

 

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

2008

2007

+ Intérêts et produits assimilés

514 668

472 486

- Intérêts et charges assimilées

425 901

391 774

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

+ Produits sur opérations de location simple

 

 

- Charges sur opérations de location simple

 

 

+ Revenus des titres à revenu variable

33 110

34 244

+ Commission (produits)

33 420

28 882

- Commissions (charges)

7 485

7 044

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-75

708

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-20 530

6 917

+ Autres produits d'exploitation bancaire

2 340

1 668

- Autres charges d'exploitation bancaire

1 931

1 773

Produit net bancaire

127 616

144 314

- Charges générales d'exploitation

68 346

66 657

- Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations Incorporelles et corporelles

2 155

2 730

Résultat brut d'exploitation

57 115

74 927

+/- Coût du risque

-29 168

-2 950

Résultat d'exploitation

27 947

71 977

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-1 321

81

Résultat courant avant impôt

26 626

72 058

+/- Résultat exceptionnel

2

0

- Impôt sur les bénéfices

-7 034

15 166

+/- Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-18 788

-42 763

Résultat net

14 874

14 129

 

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Règles et principes généraux.

 

 

1. Référentiel comptable : Les comptes annuels de CASDEN BANQUE POPULAIRE, sont établis conformément aux principes comptables applicables aux établissements de crédit, définis par les règlements du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF), du Conseil National de la Comptabilité (CNC) ainsi que par les instructions de la Commission Bancaire.

La présentation des états financiers est conforme au règlement 2000-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’actions (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

 

2 .Présentation des comptes : Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices

31 décembre 2008 et 31 décembre 2007

 

 

Changements de méthodes comptables intervenus au cours de l’exercice 2008.

 

Néant.

Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

 

Les principales règles et méthodes comptables appliquées sont les suivantes :

 

 

1. — Crédits a la clientèle.

 

Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les crédits sont essentiellement constitués de :

 

– crédits à la consommation

 

– prêts immobiliers

 

consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales.

 

Les engagements en hors-bilan correspondent principalement, à des crédits accordés par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, avec la garantie de cette dernière.

 

Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés, lors de leur encaissement et en priorité, par rapport aux intérêts du prêt et au capital.

 

Les intérêts courus ou échus non perçus sont enregistrés et intégralement dépréciés.

 

La CASDEN applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 tel que modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit. Les encours de crédits sont classés conformément aux dispositions du règlement comme suit :

 

— Créances saines : Sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas, tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.

 

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales, le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois.

 

Cette identification s’applique aux découverts, en application du nouvel article 3 bis du règlement CRC 2002-03 modifié par le règlement CRC 2007-06.

 

Les dépréciations pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif, et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques Populaires et garantis par la CASDEN, font l'objet d'une provision au passif.

 

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne, le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute, mais dépréciés à due concurrence, et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

 

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises ». Il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées, et pour lesquelles, un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

 

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées, pour risque de non recouvrement, sont enregistrées en «Coût du risque», à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés».

 

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» du compte de résultat, pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés», pour la partie des intérêts.

 

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

 

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

 

 

2. — Portefeuilles titres.

 

Les portefeuilles titres suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 modifié du CRBF et de l’Instruction 90-03 de la Commission Bancaire modifié par les règlements CRC 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

 

Titres de placement. — Les titres de placement figurent au bilan pour leur coût d’acquisition, net des éventuelles provisions pour dépréciation. Une dépréciation est enregistrée dès lors que la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition. La valeur d’inventaire des titres de placement correspond à leur valeur de réalisation.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les dotations et reprises pour dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». En cas de cession d’un titre, les reprises de dépréciations constituées au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

 

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) au 31 décembre 2008.  Aucune dépréciation n’a été enregistrée dans les comptes.

 

Titres d’investissement. — Les titres de créances négociables et les obligations classées en titres d’investissement, sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

Aucune dépréciation n’est enregistrée sur ce portefeuille, sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

 

 

3. — Immobilisations financières.

 

Les immobilisations financières, définies à l’article 3.2 du règlement 90-01 du CRBF, sont constituées des titres de participation, des parts dans les entreprises liées et des titres de l’activité de portefeuille. Ces titres sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de dépréciation, lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d'acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l'estimation de la valeur d'utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

 

4. — Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Depuis le 01 janvier 2005, la CASDEN applique les dispositions du CRC 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs et celles du CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation :

 

Les encours bruts des immobilisations corporelles d’exploitation sont ventilés en composant; la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

 

Le cas échéant, les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par CASDEN BANQUE POPULAIRE sont conformes aux normes préconisées par le groupe BP. Ces durées sont les suivantes :

 

Façades/ étanchéité

20 - 40 ans

Fondations / ossatures

33 - 60 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Equipements techniques

10 - 20 ans

Aménagements intérieurs

.8 - 15 ans

 

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles et, s’agissant des immeubles, il est considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part « terrain ».

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation :

 

Mobilier

6 – 8 ans linéaire

Matériel de bureau

5 ans dégressif

Matériel informatique

3 - 5 ans dégressif

 

 

— Immobilisations incorporelles :

 

Conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.

 

Les frais d’acquisition d’immobilisations sont totalement comptabilisés en charges sur l’exercice.

 

 

5. — Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées.

 

Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP).

 

Les frais d'émissions sont portés au compte de résultat dès l'émission.

 

Les primes d’émission et de remboursement des emprunts obligataires sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie de l’emprunt, par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

 

6. — Provisions.

 

Les provisions comprennent, principalement, les provisions sur engagements par signature, les provisions latentes sur instruments financiers à terme, les provisions sur litiges et les provisions pour passifs sociaux, ainsi que, les provisions pour impôt différé constituées pour compenser l’incidence dans le temps du calcul de l’impôt et du résultat net de la banque.

 

I. Provisions pour passifs sociaux. — La provision des passifs sociaux comptabilisée au bilan correspond :

 

– à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité, selon la méthode des unités de crédit projetées

 

– minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements,

 

– minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

 

1. des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

 

2. des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

 

3. des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les hypothèses actuarielles retenues pour l’exercice 2008 sont les suivantes :

 

– pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82%  et le rendement attendu des actifs de 4,30%; le taux d’inflation retenu est de 1,8%.

 

– pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,79% 

 

– pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,54%.

 

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n'est pas comptabilisée; la fraction excédant ce corridor est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l'exercice suivant.

 

En 2008, aucun écart actuariel n'a dépassé les bornes du corridor. Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l'exercice correspondent donc :

 

– aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges)

 

– aux droits liquidés sur l’exercice (produits)

 

– au coût financier des engagements existants en début d’exercice (charges)

 

– au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

 

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF

 

II. Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). — Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions Natixis (SAGA) autorisés par les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la CASDEN ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

 

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la CASDEN ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Leur coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 505.000 euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

La CASDEN n’a pas comptabilisé l’impact du CRC 2008-15 du 4 décembre 2008 visant à faire une reprise de 473.000 euros par report à nouveau et une dotation de provision risques et charges de 252.000 euros en raison de sa non-significativité.

 

III. Provisions épargne-logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

 

Les risques couverts sont de deux nature :

 

- le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

 

- le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

 

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

 

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés.

 

IV. Provisions pour garanties financières. — Les CDS et CDO en portefeuille sont assimilés à des garanties financières pour lesquelles CASDEN est vendeur d’une protection. Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français AMF, CNCC, CB et ACAM, ces garanties financières ont été évaluées sur la base de modèles internes (mark to model) au 31 décembre 2008. La perte potentielle estimée a été provisionnée. Le montant de la provision s’élève à 31,7 M€ au 31 décembre 2008.

 

V. Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits consentis par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

 

7. — FRBG.

 

Le poste « fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le Conseil d’Administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général.

 

Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité (1.922.055,76 euros en 2008).

 

Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

 

 

8. — Capitaux propres.

 

Les CCI émis par la CASDEN en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion est maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI doit être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

En 2008, CASDEN BANQUE POPULAIRE a augmenté son capital social d’un montant de 80 002 000 euros. De ce fait, CASDEN BANQUE POPULAIRE a du émettre 2.353.000 Certificats Coopératifs d’Investissements (CCI) représentant un montant de 20.000.500 euros.

 

 

9. — Engagements sur instruments financiers a terme.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux :

 

Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

– micro-couverture (couverture affectée)

 

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

 

– positions spéculatives

 

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

 

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits ou charges assimilés". Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "intérêts et produits ou charges assimilées".

 

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

 

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

 

10. — Engagement donnant lieu a mise en garantie d’actifs.

 

Dans le cadre des dispositions prises par l’Etat pour faciliter le financement de l’économie, CASDEN BANQUE POPULAIRE a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 25,9 millions d’euros, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts dont l’objet est le crédit automobile. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 49 millions d’euros.

 

 

11. — Compte de résultat.

 

I. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

 

– commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

 

– commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

II. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

III. Charges générales d’exploitation – frais de personnel. —Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

 

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

 

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

 

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

 

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

 

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés ;

 

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 28 916.

 

IV. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés, conformément à la définition réglementaire du caractère exceptionnel d’un résultat.

 

V. Impôts. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice mais également le crédit d’impôt sur les prêts à taux zéro.

 

Il ne comprend aucun autre élément de fiscalité différée que celui appréhendé dans les provisions (à l’exception de celles sur les GIE fiscaux).

 

Le régime de l'intégration fiscale continue à s'appliquer au groupe CASDEN en 2008 et concerne les filiales suivantes : BMF, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, SAS Finance, Parnasse Espace 1 et Parnasse Espace 2. A ce titre, la CASDEN est seule redevable de l'impôt sur les sociétés et de la contribution sociale de 3,3% sur le résultat de l'ensemble du groupe formé entre elle et ses filiales.

 

 

12. — Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires.

 

Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et

 

L. 512-12 du Code monétaire et financier et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

 

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

 

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

 

En tant qu’organe central la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l'agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement.

 

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale et, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

 

 

13 — Fonds de garantie de place.

 

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Le dispositif de garantie est articulé autour de trois fonds de garantie :

 

– Fonds de garantie des dépôts 

 

– Fonds de garantie des titres

 

– Fonds de garantie des cautions

 

Ces fonds ont été crées afin de sécuriser le système bancaire

 

– Fonds de garantie des dépôts

 

Ce fonds est alimenté par les cotisations versées par les établissements adhérents et par des certificats d’association souscrits par ces établissements.

 

 

14. — Titrisation AMAREN II

 

Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025 641 k€.

 

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 k€.

 

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

 

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

 

Au cours de l’exercice 2008, une reprise de provision de 4 018 k€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2008 s’élève à 15 149 k€.

 

 

15. — Gestion de liquidité.

 

Conditions de refinancement sur la période septembre 2008-décembre 2008

 

Après la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, la Casden au même titre que les autres banques de la place a été confrontée à la crise de liquidité du marché interbancaire. Cela s’est traduit au plus fort de la crise par l’impossibilité d’emprunter à terme. Des refinancements au jour le jour ont néanmoins toujours été possibles avec comme contrepartie la trésorerie de la Banque Fédérale des Banques Populaires et des OPCVM du Groupe Banque Populaire. A noter aussi que la Casden a bénéficié en octobre 2008 d’une avance de la CDC de 30.5 M€ et en novembre 2008 du premier emprunt SFEF de 25.9 M€.

 

La Casden assure qu’elle ne prévoit pas de difficulté pour respecter ses obligations financières à l’avenir, eu égard à sa capacité à mobiliser ses actifs auprès de la SFEF et de la BCE et des mécanismes de solidarité mis en place au sein du Groupe Banque Populaire.

 

Au 31 décembre 2008, le Groupe Casden Banque Populaire fait apparaître une impasse de liquidité en moyenne négative de 75 M€ pour l’année 2009 avec un point bas du 4ème trimestre 2009 de – 309 M€.

 

 

16. — Evénement post clôture.

 Annexe aux comptes sociaux

Néant.

 

 

— Ventilation d'éléments d'actif selon la durée restant à courir :

 

Actif

Durée restant à courir

Total

Total

Total

<=3

mois

3 mois

<D<=1an

1 an

<D<=5

ans

>5

ans

non

Ventilé

brut

Dépréciations

net

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

794 687

 

794 687

    Créances à terme

27 959

 

350 000

 

 

377 959

 

377 959

    Créances à vue

 

 

 

 

414 055

414 055

 

414 055

    Créances rattachées

 

 

 

 

2 673

2 673

 

2 673

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

8 003 227

44 993

7 958 234

    Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

276 502

276 502

 

276 502

    Autres concours à la clientèle

279 338

749 288

2 697 940

3 879 830

 

7 606 396

 

7 606 396

    Créances rattachées et valeurs non imputées

 

 

 

 

27 056

27 056

 

27 056

    Créances douteuses

 

 

 

 

93 273

93 273

44 993

48 280

Dont créances rattachées

 

 

 

 

2 007

2 007

2 007

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

261 144

5 000

10 000

14 698

685

291 527

783

290 744

 

 

— Ventilation des créances sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir :

 

Créances sur les établissements

de crédit à terme

Durée restant à courir

Montant

Montant

Total

< =3 mois

3 mois < D <=1 an

1 an < D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Comptes et prêts à terme

24 148

 

350 000

 

 

374 148

 

374 148

Prêts financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension à terme

3 811

 

 

 

 

3 811

 

3 811

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

0

 

0

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

1 224

1 224

 

1 224

    Total

27 959

0

350 000

0

1 224

379 183

 

379 183

 

 

— Ventilation des créances sur la clientèle selon la durée restant à courir :

 

Créances sur la clientèle

Durée restant à courir

Total brut

Total

Net

< =3 mois

3 mois < D <= 1 an

1 an < D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

Total

Prêts à terme à la clientèle financière

 

 

 

25 642

 

25 642

 

25 642

Valeurs reçues en pension à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres concours à la clientèle

279 193

749 288

2 694 891

3 846 699

 

7 570 071

 

7 570 071

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

145

 

3 049

7 489

 

10 683

 

10 683

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

276 502

276 502

 

276 502

Crédits à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

93 273

93 273

44 993

48 280

Créances rattachées

 

 

 

 

29 063

29 063

2 007

27 056

    Total

279 338

749 288

2 697 940

3 879 830

398 838

8 005 234

47 000

7 958 234

 

 

— Détail des opérations avec la clientèle :

 

Opérations avec la clientèle

2007

2008

Créances commerciales

 

 

Autres concours à la clientèle

7 670 774

7 127 646

    Crédits de trésorerie

1 218 184

1 302 614

    Crédits à l'équipement

0

0

    Crédits à l'habitat

6 353 051

5 733 527

    Autres crédits à la clientèle

25 642

25 642

    Créances rattachées

23 610

19 215

    Créances douteuses nettes

50 287

46 648

Comptes ordinaires débiteurs

276 502

456 895

    Créances rattachées

199

784

Prêts subordonnés à terme

3 214

145

    IGA

145

145

    EDL

3 069

 

Prêts subordonnés à terme douteux nets

 

 

    EDL

0

1 829

Prêts participatifs

 

 

    UMR

7 545

7 490

        Total

7 958 234

7 594 789

 

 

— Encours sains restructures :

 

Actif

2008

2007

Montants à ventiler

Non restructures

Restructures aux conditions de marche

Restructures hors conditions de marche

Montants à ventiler

Non restructures

Restructures aux conditions de marche

Restructures hors conditions de marche

Encours sains

 

 

 

 

 

 

 

 

(Y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

806 788

806 788

 

 

659 155

659 155

 

 

Subordonnées sur établissement de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

    Totaux sur établissements de crédit

806 788

806 788

 

 

659 155

659 155

 

 

Sur la clientèle

7 897 190

 

 

 

7 540 818

 

 

 

Subordonnées sur clientèle

10 683

 

 

 

7 634

 

 

 

    Totaux sur la clientèle

7 907 873

0

0

0

7 548 452

0

0

0

Sur titres à revenu fixe

28 915

28 915

 

 

68 789

68 789

 

 

Sur débiteurs divers

50 642

50 642

 

 

57 357

57 357

 

 

 

 

— Ventilation compromis / non compromis :

 

Actif

2008

2007

Montants à ventiler

Douteux

Douteux compromis

Montants à ventiler

Douteux

Douteux compromis

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

(Y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

93 117

45 622

47 495

92 222

48 399

43 823

Sur titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Sur débiteurs divers

156

 

156

105

 

105

Subordonnées

 

 

 

3 069

3 069

 

Sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

Sur location simple

 

 

 

 

 

 

    Totaux

93 273

45 622

47 651

95 396

51 468

43 928

Dépréciations sur créances douteuses

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

44 837

13 451

31 386

47 715

17 269

30 446

Sur titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Sur débiteurs divers

156

 

156

105

 

105

Subordonnées

 

 

 

1 239

1 239

 

    Totaux

44 993

13 451

31 542

49 059

18 508

30 551

 

 

— Echéances des obligations et autres titres à revenu fixe :

 

Obligations et autres titres

à revenu fixe

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

< =3 mois

3 mois < D <= 1 an

1 an < D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

Total

Obligations

 

 

 

 

 

0

 

0

Titres de créances négociables

163 436

5 000

10 000

 

 

178 436

783

177 653

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

 

 

 

14 698

 

14 698

 

14 698

Titres prêtés

97 708

 

 

 

 

97 708

 

97 708

Créances rattachées

 

 

 

 

685

685

 

685

    Total

261 144

5 000

10 000

14 698

685

291 527

783

290 744

 

 

— Ventilation des actifs subordonnés :

 

Actifs subordonnés

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Obligations et autres titres

Total

N

N-1

N

N-1

N

N-1

N

N-1

Prêts participatifs

 

 

7 489

7 489

 

 

7 489

7 489

Autres prêts subordonnés

 

 

3 194

145

 

 

3 194

145

Titres subordonnés remboursables

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés a durée indéterminée

 

 

 

 

7 798

7 690

7 798

7 690

Créances douteuses

 

 

 

1 810

 

 

 

1 810

Créances rattachées

 

 

75

20

4

 

79

20

    Total

 

 

10 758

9 464

7 802

7 690

18 560

17 154

 

 

— Indications des surcotes et des décotés pour les titres de placement et d'investissement :

 

Portefeuille titres

(En milliers d’euros)

Valeur brute comptable

Valeur de marché

Valeur de remboursement

Surcote

Décote

Provision sur moins value latente

Plus value latente

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

Titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

— Ventilation des parts d'OPCVM (appartenant à la rubrique actions et autres titres à revenu variable) :

 

Actif

(En milliers d’euros)

OPCVM résidents

OPCVM non résidents

Total

OPCVM de capitalisation

Autres OPCVM

OPCVM de capitalisation

Autres OPCVM

Parts d'OPCVM

81 319

49 063

 

 

130 382

 

 

— Titres de transaction - De placement - D'investissement - De l'activité du portefeuille :

 

Portefeuille titres

(En milliers d’euros)

2008

Transaction

Placement

Invest.

TAP

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

127 406

163 436

 

290 842

Créances rattachées

 

662

23

 

685

Dépréciations

 

-783

 

 

-783

        Sous total obligations et autres titres à RF

 

127 285

163 459

 

290 744

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

157 571

 

 

157 571

Dépréciations

 

-25 553

 

 

-25 553

        Sous total actions et autres titres à RV

 

132 018

 

 

132 018

    Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

 

259 303

163 459

 

422 762

Plus values latentes non comptabilisées

 

67 626

 

 

67 626

 

 

 

Portefeuille titres

(En milliers d’euros)

2007

Transaction

Placement

Invest.

TAP

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

69 698

17 319

 

87 017

Créances rattachées

 

225

24

 

249

Dépréciations

 

-909

 

 

-909

        Sous total obligations et autres titres à RF

 

69 014

17 343

 

86 357

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

177 749

 

 

177 749

Dépréciations

 

-3 660

 

 

-3 660

        Sous total actions et autres titres à RV

 

174 089

 

 

174 089

    Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

 

243 103

17 343

 

260 446

Plus values latentes non comptabilisées

 

63 797

 

 

63 797

 

 

— Valeur nette comptable des titres de participation et titres détenus à long terme :

 

 

Valeur nette comptable

Titres cotés

Titres non cotés

Total

N

N-1

N

N-1

N

N-1

Parts dans les entreprises liées

 

 

98 643

99 337

98 643

99 337

Autres titres de participation

 

 

711 146

552 563

711 146

552 563

Autres titres détenus à long terme

 

 

168

200

168

200

 

0

0

809 957

652 100

809 957

652 100

 

 

— Opérations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles il existe un lien de participation (actif) :

 

Opérations avec des parties liées et avec lesquelles existe un lien de participation

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Obligations et autres titres à revenu fixe

Entreprises liées :

 

 

 

BMF

374 208

 

 

PARNASSE FINANCE

 

251 622

 

INTER PROMO

 

223

 

SAS FINANCE

 

15 391

 

SCI MONTORGEUIL

 

3 111

 

SGTI

 

5 500

 

PARNASSE SERVICES

 

304

 

Entreprise avec lesquelles il existe un lien de participation

 

 

 

BFBP

500 590

 

 

IGA

 

145

 

FILIA MAIF

 

1 203

 

PARNASSE MAIF

 

 

6 900

MFPP

 

 

108

 

 

— Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et de l'activité de portefeuille

Capitaux propres 31/12/2007

Résultat exercice 31/12/2007

% capital détenu par le groupe CASDEN

% capital détenu par CASDEN

Valeur brute comptable

Dépréciations

Valeur net comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotation

Reprise

Fin d'exercice

Début d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BMF

98 947

366

100,00

99,87

58 507

58 507

 

 

 

 

58 507

58 507

PARNASSIENNE DE CREDIT

6 268

295

 

T.U.P 05/2008

573

 

 

 

123

 

573

 

PARNASSE SERVICE

45

-11

 

99,90

173

173

123

50

 

173

50

 

MAINE GESTION

481

68

 

99,79

38

38

 

 

 

 

38

38

PARNASSE FINANCE

185 707

15 720

100,00

100,00

38 111

38 111

 

 

 

 

38 111

38 111

SAS FINANCE

455

-288

 

90,00

1 834

1 834

 

 

 

 

1 834

1 834

INTERPROMO

1 096

-3

 

45,00

99

99

 

 

 

 

99

99

SCI MONTORGUEIL

-41

170

 

0,25

2

2

 

 

 

 

2

2

SAS PARNASSE ESPACE 1

827

-7

 

94,96

95

95

 

43

 

43

95

52

SGTI

17 706

3 359

100,00

0,01

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS PARNASSE ESPACE 2

27

-6

 

95,04

38

38

11

27

 

38

27

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

5 189 200

-106 856

 

9,67

509 070

661 369

 

 

 

 

509 070

661 369

FILIA MAIF

197 802

14 016

 

4,998

5 714

5 714

 

 

 

 

5 714

5 714

PARNASSE MAIF

275 131

13 141

 

19,97

24 359

24 359

 

 

 

 

24 359

24 359

BP DEVELOPPEMENT

320 517

18 956

 

4,63

8 786

16 706

 

 

 

 

8 786

16 706

SCI TREVINS IMMOBILIER

23 237

979

 

28,57

4 438

4 438

 

1 617

 

1 617

4 438

2 821

DIVERS < 1000 Milliers d’euros

 

 

 

 

749

679

552

12

62

502

197

177

Autres titres détenus a long terme >

1 500 milliers d’euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

 

 

 

1 044

1 042

844

30

 

874

200

168

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

 

 

 

653 630

813 204

1 530

1 779

185

3 247

652 100

809 957

 

 

— Relevé des acquisitions et cessions des parts dans les entreprises liées, de titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille :

 

Relevé des acquisitions et cessions de parts dans les entreprises liées, titres de participations et de l'activité de portefeuille

Valeur brute comptable d'acquisition

Valeur nette comptable de cession

Autres mouvements

Dotations pour dépréciations

Reprises sur dépréciations

moins-value de cession

plus-value de cession

Valeurs acquises

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

Parnassienne de crédit

1

 

 

 

 

 

 

PARNASSE SERVICES

 

 

 

50

 

 

 

SAS FINANCE

 

 

 

 

 

 

 

SAS ESPACE 1

 

 

 

43

 

 

 

SAS ESPACE 2

 

 

 

27

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

152 298

 

 

 

 

 

 

D + E

 

 

 

 

9

 

 

Altair It Shared Services

1

 

 

 

 

 

 

BP Développement

7 919

 

 

 

 

 

 

MFPP

 

 

 

5

 

 

 

IGA

 

 

 

1

 

 

 

SCI TREVINS

 

 

 

1 617

 

 

 

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

CAMIF

 

 

 

0

 

 

 

CAMIF Habitat

 

 

 

30

 

 

 

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs cédées

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

Parnassienne de crédit

 

922

 

 

 

 

348

D+E

 

7

 

 

-9

13

 

ALTAIR +X

 

0

 

 

 

 

0

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

SAS GUIDEO

 

2

 

 

49

47

 

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

 

 

 

 

 

Arts voyages

 

2

 

 

 

 

0

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

— Etat des mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Mouvements sur immobilisations

Valeur brute comptable N-1

Acquisitions

Cessions

Autres variations

Changement de méthode

Valeur brute comptable N

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles en cours

50

259

 

-150

 

158

Droit au bail

17

 

 

 

 

17

Frais d'établissement

 

 

 

 

 

 

Logiciels

19 042

 

 

150

 

19 192

    Total

19 109

259

 

 

 

19 368

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Exploitation

 

 

 

 

 

 

Immobilisations en cours

255

4 125

 

-1 827

 

2 553

Terrains

1 893

 

16

98

 

1 975

Constructions

8 432

 

147

886

 

9 172

Façades / étanchéité

567

 

 

 

 

567

Fondations / ossature

2 621

 

 

 

 

2 621

Ravalement

457

 

 

 

 

457

Equipements techniques

895

 

 

 

 

895

Aménagements intérieurs

823

 

 

 

 

823

Autres

17 769

496

318

843

 

18 790

Hors exploitation

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

 

 

 

 

 

Constructions

 

 

 

 

 

 

    Total

33 712

4 621

481

 

 

37 852

 

 

Mouvements sur immobilisations

Amortissements

Dépréciations

Valeur nette comptable N

Valeur nette comptable N-1

Dotations

Changement de méthode

Cumul

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles en cours

 

 

 

 

158

50

Droit au bail

 

 

 

 

17

17

Frais d'établissement

 

 

 

 

 

 

Logiciels

136

 

19 125

 

67

53

    Total

136

 

19 125

 

243

120

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Exploitation

 

 

 

 

 

 

Immobilisations en cours

 

 

 

 

2 553

255

Terrains

 

 

 

 

1 975

1 893

Constructions

327

 

4 901

 

4 270

3 739

Façades / étanchéité

20

 

219

 

348

368

Fondations / ossature

76

 

887

 

1 734

1 810

Ravalement

23

 

176

 

281

304

Equipements techniques

50

 

365

 

530

580

Aménagements intérieurs

69

 

527

 

296

365

Autres

1 455

 

13 877

 

4 913

5 036

Hors exploitation

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

 

 

 

 

 

Constructions

 

 

 

 

 

 

    Total

2 019

 

20 952

 

16 900

14 350

 

 

— Détail des autres actifs et comptes de régularisation :

 

Autres actifs et comptes de régularisation (Actif)

Montant N

Montant N-1

Instruments conditionnels achetés

539

710

Débiteurs divers

49 728

44 494

Charges constatées d'avance

3 416

2 107

Produits à recevoir

49 705

44 824

Charge à repartir

53

89

Comptes de liaison succursales

61 005

39 749

Autres comptes de régularisation

3 124

2 787

    Total

167 570

134 760

 

 

— Ventilation des commissions par catégories d'opérations :

 

Commissions

N

N -1

Charges

Produits

Charges

Produits

Operations de trésorerie et interbancaires

6 427

 

5 798

 

Operations avec la clientèle

507

4 932

241

3 333

Operations sur titres

0

 

3

 

Operations de change

 

 

 

 

Engagements sur titres

 

 

 

 

Operations sur instruments financiers a terme

 

 

 

 

Engagement hors-bilan

 

12 263

479

10 936

Commissions sur titres gérés ou en dépôts

 

1 911

 

2 460

Autres commissions sur services financiers

551

14 314

523

12 153

Autres commissions

 

 

 

 

    Total

7 485

33 420

7 044

28 882

 

 

— Détail des dépréciations par postes d'actif :

 

Dépréciations

N

N - 1

Créances douteuses s/opérations avec les établissements de crédit

 

 

Créances douteuses s/opérations avec la clientèle

44 993

49 058

Obligations et autres titres à revenu fixe

783

909

Actions et autres titres à revenu variable

25 553

3 660

Participations et parts dans les entreprises liées

3 247

1 530

Immobilisations

 

 

Crédit bail et location simple

 

 

Autres actifs

 

 

    Total

74 576

55 157

 

 

— Ventilation d’éléments de passif selon la durée restant à courir :

 

Passif

Durée restant à courir

< = 3 mois

3 mois < D < =1 an

1 an < D < =5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total

Dettes sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

4 002 079

    A terme

2 705 585

20 000

720 000

481 000

 

3 926 585

    A vue

 

 

 

 

32 738

32 738

    Dettes rattachées

 

 

 

 

42 756

42 756

Dettes sur la clientèle

 

 

 

 

 

3 356 656

    A terme

50 174

564

33 677

 

 

84 415

    A vue

 

 

 

 

3 204 276

3 204 276

    Dettes rattachées et autres sommes dues

 

 

 

 

67 965

67 965

Dettes représentées par un titre

360 361

20 030

167 950

30 000

1 224

579 565

 

 

— Ventilation des dettes sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir :

 

Dettes sur les établissements de crédit à terme

Durée restant à courir

Net

< =3 mois

3 mois

< D <= 1

an

1 an < D

< = 5 ans

> 5 ans

Non

ventilés

Total

Comptes et emprunts à terme

2 705 585

20 000

720 000

481 000

 

3 926 585

Comptes à vue

 

 

 

 

32 738

32 738

Valeurs données en pension à terme

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

42 756

42 756

    Total

2 705 585

20 000

720 000

481 000

75 494

4 002 079

 

 

Ventilation des dettes sur la clientèle selon la durée restant à courir :

 

Dettes sur la clientèle

Durée restant à courir

Total

< =3 mois

3 mois

< D <= 1

an

1 an < D <

= 5 ans

> 5 ans

Non

ventilés

Comptes d'épargne à régime spécial

1 871

22

2 346

 

 

4 239

Emprunts à terme à la clientèle financière

48 303

 

25 956

 

 

74 259

Valeurs données en pension à terme

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Comptes créditeurs à terme

 

542

5 375

 

 

5 917

Comptes à vue

 

 

 

 

3 204 276

3 204 276

Dettes rattachées et autres sommes dues

 

 

 

 

67 965

67 965

    Total

50 174

564

33 677

 

3 272 241

3 356 656

 

 

Ventilations des dettes représentées par un titre selon la durée restant à courir :

 

Dettes représentées par un titre

Durée restant à courir

Total

< =3 mois

3 mois

< D <= 1

an

1 an < D

< = 5 ans

> 5 ans

Non

ventilés

Bons de caisse et bons d'épargne

312

30

 

 

 

342

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

360 049

20 000

167 950

30 000

 

577 999

Obligations

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par titre

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 224

1 224

    Total

360 361

20 030

167 950

30 000

1 224

579 565

 

 

— Détail des dettes subordonnées :

 

Nature de la dette

Montant de l'emprunt

Taux d'intérêt

Date d'échéance

Conditions du remboursement anticipe

Condition de la subordination

Titres subordonnés à durée indéterminée

250 016

 

 

L'émetteur s'interdit de procéder pendant la durée de l'emprunt à l'amortissement anticipe de l'emprunt

En cas de liquidation de la société, les titres et emprunts subordonnes seront rembourses à un prix égal au pair

Parnasse finance 12/98

192 016

Taux révisable

Indéterminée

 

 

    BRED 12/98

35 000

Taux révisable

Indéterminée

 

 

    MGEN 12/98

23 000

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Emprunts subordonnes à durée indéterminée

60 980

 

 

 

 

    BFBP 05/98

30 490

Taux révisable

Indéterminée

 

 

    BFBP 07/98

30 490

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Emprunts subordonnés à terme

524 367

 

 

 

 

    BFBP 12/97

18 294

Taux fixe

09/06/2010

 

 

    BFBP 12/98

4 573

Taux révisable

05/02/2009

 

 

    BFBP 02/99

8 000

Taux révisable

02/03/2009

 

 

    BFBP 11/99

33 000

Taux fixe

27/11/2009

 

 

    BFBP 02/00

30 000

Taux révisable

04/05/2010

 

 

    BFBP 06/00

10 000

Taux révisable

27/11/2009

 

 

    BFBP 06/00

16 000

Taux révisable

18/08/2010

 

 

    BFBP 10/00

6 000

Taux révisable

21/11/2010

 

 

    BFBP 02/01

9 500

Taux révisable

16/02/2011

 

 

    BFBP 12/03

50 000

Taux révisable

13/02/2014

 

 

    BFBP 10/04

35 000

Taux révisable

06/11/2014

 

 

    BFBP 10/05

8 000

Taux révisable

29/11/2015

 

 

    BFBP 12/05

20 000

Taux révisable

05/01/2016

 

 

    BP Val de France 12/05

20 000

Taux révisable

19/12/2015

 

 

    BFBP 05/06

17 000

Taux révisable

22/07/2016

 

 

    BFBP 02/07

35 000

Taux révisable

13/03/2017

 

 

    BFBP 06/07

40 000

Taux révisable

10/07/2017

 

 

    BP Franche comté 06/07

10 000

Taux révisable

27/06/2017

 

 

    BP OCCITANE 06/07

50 000

Taux révisable

27/06/2017

 

 

    BP Provence et Corse 06/07

30 000

Taux révisable

27/06/2017

 

 

    BFBP 11/07

35 000

Taux révisable

07/12/2017

 

 

    BFBP 12/07

39 000

Taux révisable

29/01/2018

 

 

    Dettes rattachées

7 657

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

854

 

 

 

 

        Total

843 874

 

 

 

 

 

 

— Opérations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles il existe un lien de participation (Passif) :

 

Opérations avec des parties liées et avec lesquelles il existe un lien de participation

Dettes sur les établissements de crédit

Dettes sur la clientèle

Dettes représentées par un titre

Dettes subordonnées

Entreprises liées (à ventiler par sociétés)

 

 

 

 

MAINE GESTION

 

41

 

 

SAS PARNASSE ESPACE 1

 

52

 

 

SAS PARNASSE ESPACE 2

 

25

 

 

SGTI

 

454

 

 

Entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation (à ventiler par sociétés)

 

 

 

 

BFBP

1 102 104

 

 

479 316

 

 

— Ventilation des capitaux propres :

 

Détail des capitaux propres

N-1

Résultat

Variations

Affectation

Dividendes

Autres

N

Capital

292 187

 

100 003

 

 

 

392 190

Prime d'émission

233 146

 

 

 

 

 

233 146

Réserve légale

17 733

 

 

706

 

 

18 439

Autres réserves

168 403

 

 

900

 

 

169 303

Provisions réglementées

3 396

 

388

 

 

 

3 784

Report à nouveau

499

 

 

12 523

-12 977

 

45

Résultat de l'exercice

14 129

14 874

 

-14 129

 

 

14 874

        Sous total : Capitaux propres hors FRBG

729 493

14 874

100 391

0

-12 977

0

831 781

    FRBG Banque

308 295

 

16 478

 

 

 

324 773

    FRBG Groupe (FRS)

43 974

 

1 922

 

 

 

45 896

        Total général : Capitaux propres avec FRBG

1 081 762

 

118 791

0

 

 

1 202 450

 

 

Le nombre de parts sociales au 31/12/2008 est de 46 140 000 pour une valeur nominale de 8,50 €.

— Affectation du résultat social :

 

Affectation du résultat social

N

Proposition

N-1

Résultat de l'exercice

14 874

14 129

Report à nouveau

45

499

    Total à affecter

14 919

14 628

Affectation en réserves

1 244

1 607

Intérêts verses aux sociétaires et aux porteurs de CCI

13 460

12 977

Solde affecte en report à nouveau

215

45

 

 

— Détail des autres passifs et comptes de régularisation :

 

Autres passifs et comptes de régularisation (Passif)

Montant N

Montant N-1

Versement restant à effectuer sur titres de l'activité de portefeuille

6 750

13 000

Instruments conditionnels vendus

 

 

Créditeurs divers

7 641

13 488

Dettes rattachées

 

 

Versement restant à effectuer sur titres de participation

4 261

867

Comptes d'ajustement

 

 

Produits constates d'avance

36 881

30 669

Charges à payer

61 571

64 855

Autres comptes de régularisation

580

160

    Total

117 684

123 039

 

 

— Ventilation des provisions :

 

Nature de la provision

N-1

Dotations

Reprises disponibles

Reprises utilisées

Changement de méthode

Autres mouvements

N

Opérations non bancaires ou connexes

 

 

 

 

 

 

 

Provisions pour engagements sociaux

6 645

46

207

 

 

 

6 484

Provisions pour impôts

12 027

12

 

3 085

 

 

8 954

Provision surdimensionnement FCC AMAREN II

19 167

 

4 020

2 317

 

 

12 830

Autres provisions

9 939

8 646

 

 

 

 

18 585

Opérations bancaires ou connexes

 

 

 

 

 

 

 

Provisions sur engagement hors bilan - non compromis

1 787

1 962

2 079

116

 

 

1 554

Provisions sur engagement hors bilan - compromis

22

 

1

 

 

 

21

Provisions crédit default Swap

51

31 669

3

 

 

 

31 717

Autres provisions

536

 

536

 

 

 

0

    Total

50 174

42 335

6 846

5 518

0

0

80 145

 

 

— Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêts :

 

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

Spéculation

Couverture affectée

Gestion globale

Gestion spécialisée

CONTRAT SUR MARCHES ORGANISES

 

 

 

 

Instruments fermes

 

 

 

 

CONTRAT D'ECHANGE DE TAUX D'INTERET

 

760 910

2 789 771

 

PRET TF / EMPRUNT TV

 

406 602

481 271

 

PRET TV / EMPRUNT TF

 

304 308

2 308 500

 

PRET TV / EMPRUNT TV

 

50 000

 

 

CONTRATS ASSIMILES

 

0

1 220 000

 

Contrat de garantie de taux d'intérêt :

 

 

 

 

    Achat de floor

 

 

100 000

 

    Vente de floor

 

 

 

 

    Collar - achat de capitaux

 

 

560 000

 

    Collar - vente de floor

 

 

560 000

 

 

 

— Ventilation des instruments financiers à terme de taux d'intérêt par durée résiduelle :

 

Instruments financiers à terme de taux d'intérêt

Durée résiduelle

Total

<= 1 an

1 an-5 ans

> 5 ans

SUR MARCHES ORGANISES

 

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

 

 

 

0

SUR MARCHES DE GRE A GRE

 

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

629 004

2 129 866

791 811

3 550 681

OPERATIONS CONDITIONNELLES DE COUVERTURE

 

 

 

 

Contrats d'assurance de taux d'intérêt

370 000

850 000

0

1 220 000

Achat de floor

50 000

50 000

 

 

Vente de floor

 

 

 

 

Collar - achat de capitaux

160 000

400 000

 

 

Collar - vente de floor

160 000

400 000

 

 

OPERATIONS FERMES DE SPECULATION

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

 

 

 

0

 

 

— Opérations sur instruments financiers à terme de taux d'intérêt :

 

Instruments financiers à terme de taux d'intérêt

Operations de couverture

Autres opérations

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

Opérations fermés

 

 

 

 

Sur marchés organisés et assimilés

 

 

 

 

Emprunt notionnel

 

 

 

 

PIBOR trois mois

 

 

 

 

Autres contrats de taux sur marché à terme

 

 

 

 

Sur marches de gré a gré

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

3 550 681

-17 845

 

 

FRA - contrats de taux futur

 

 

 

 

Contrats d'assurance de taux d'intérêt

 

 

 

 

Autres opérations

 

 

 

 

Operations conditionnelles

 

 

 

 

Sur marchés organisés et assimilés

 

 

 

 

Options sur notionnel

 

 

 

 

Options sur PIBOR 3 mois

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Sur marches de gré à gré

 

 

 

 

Capitaux / floor

 

 

 

 

Achetés

660 000

185

 

 

Vendus

560 000

-4 558

 

 

Options sur titres de créances

 

 

 

 

Options sur contrat de taux futur (FRA)

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

— Ventilation des engagements reçus et donnés :

 

 

N

N-1

ENGAGEMENTS DONNES :

 

 

Engagement de financement

 

 

    En faveur d'établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

602 421

592 510

Engagement de garantie

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

3 410

3 149

    D'ordre de la clientèle

10 528 086

9 804 565

Engagement sur titres

 

 

    Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

    Autres

 

 

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

 

Engagement de financement

 

 

    Reçus d'établissements de crédit

 

 

Engagement de garantie

 

 

    Reçus d'établissements de crédit

26

 

Engagements sur titres : titres à recevoir

 

 

        Total

11 133 943

10 400 224

 

 

— Revenus des titres à revenu variable :

 

Dividendes et assimilés

N

N-1

Actions et autres titres en portefeuille

2 886

1 466

De placement

 

 

Titres de participations et titres d'activité de portefeuille

30 224

32 778

Parts dans les entreprises liées

0

0

    Total

33 110

34 244

 

 

— Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

Titres de placement

N

N-1

Dotations pour dépréciations

-23 365

-3 290

Reprises sur dépréciations

1 598

677

Moins-values de cession

 

-2 586

Plus-values de cession

1 136

12 042

Divers

101

74

    Total

-20 530

6 917

 

 

Gains et pertes sur Actifs immobilisés.

 

 

Dotations pour dépréciations

Reprises sur dépréciations

Plus-values

Moins-values

Net

N

N-1

N

N-1

N

N-1

N

N-1

N

N-1

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

160

19

53

16

107

3

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

1 664

5

69

31

 

 

61

 

-1 656

26

Parts dans les entreprises liées

121

20

 

72

349

 

 

 

228

52

    Total

1 785

25

69

103

509

19

114

16

-1 321

81

 

 

— Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

Types d'opérations

N

N-1

Opérations sur titres de transaction

 

 

Opérations de change

 

 

Opérations sur instruments financiers à terme

-75

708

    Total

-75

708

 

 

— Charges générales d'exploitation :

 

Frais généraux

N

N-1

Salaires et traitements

18 764

20 965

Charges de retraite

2 376

2 066

Autres charges sociales

6 653

6 593

Intéressement des salariés

1 398

1 541

Participation des salariés

1 597

2 000

Impôts et taxes liés aux rémunérations

1 982

1 642

    Sous-total charges de personnel

32 770

34 807

Impôts et taxes

2 762

2 512

Autres charges générales d'exploitation

34 440

31 101

    Sous-total charges générales d'exploitation

37 202

33 613

Charges refacturées

-1 626

-1 764

    Total

68 346

66 656

 

 

Le montant global des rémunérations brutes des membres de direction (mandataires sociaux) pour l'année 2008 s'élève à 319 milliers d'euros.

 

— Ventilation du coût du risque selon ses composantes :

 

Coût du risque

N

N-1

Charges

Produits

Charges

Produits

SUR CREANCES ET TITRES

56 266

57 691

29 940

24 730

Opérations avec établissements de crédit

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

54 212

57 607

27 317

24 644

Opérations sur titres et débiteurs divers

51

 

 

 

Autres dépréciations

 

 

 

 

Pertes sur créances irrécouvrables

2 003

 

2 623

 

Récupérations sur créances amorties

 

84

 

86

SUR RISQUES ET HORS BILAN

 

 

 

 

PROVISIONS

36 810

6 217

2 223

4 483

Opérations du bilan

3 179

4 018

582

4 411

Opérations du hors bilan

33 631

2 199

1 641

72

    Total

93 076

63 908

32 163

29 213

 

-29 168

-2 950

 

 

— Ventilation par nature des charges et produits exceptionnels :

 

Charges et produits exceptionnels

N

N-1

Charges

Produits

Charges

Produits

Ventilation par nature

13

15

52

52

Redressement fiscal GIE Olivia Bail

 

9

 

7

Divers

13

6

52

45

 

 

— Opérations avec le réseau :

 

Opérations faites dans le réseau des B.P.

N

N-1

Actif :

 

 

OPERATIONS DE TRESORERIE

395 554

356 442

    Comptes à vue

40 669

1 235

    Comptes à terme

354 885

355 207

Titres de placement

 

30 000

Titres d'investissement

163 436

17 319

Créances rattachées

660

893

        Total actif

559 650

404 654

Passif :

 

 

OPERATIONS DE TRESORERIE

3 589 177

3 263 870

    Comptes à vue

2 245

61 972

    Comptes à terme

3 586 932

3 201 898

DETTES REPRESENTEES PAR DES TITRES

167 950

167 950

DETTES SUBORDONNEES

620 347

620 347

DETTES RATTACHEES

47 880

39 080

        TOTAL PASSIF

4 425 354

4 091 247

HORS BILAN

 

 

Cautions, avals, autres garanties reçues

26

 

 

 

— Informations relatives au personnel :

 

Informations relatives au personnel

N

N-1

Effectif moyen du personnel en activité (Ventilé par catégories socioprofessionnelles)

 

 

Techniciens des métiers de la banque

390

393

Cadres

116

111

    Total

506

504

 

 

— Ventilation des produits et charges d'intérêts :

 

Intérêts et produits assimilés

N

N-1

Opérations avec les établissements de crédits

168 746

185 185

Opérations avec la clientèle

337 153

278 683

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 769

8 618

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

    Total

514 668

472 486

 

 

Intérêts et charges assimilées

N

N-1

Opérations avec les établissements de crédits

287 918

302 030

Opérations avec la clientèle

76 021

40 477

Obligations et autres titres à revenu fixe

61 962

49 267

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

    Total

425 901

391 774

 

 

— Ventilation des « Autres produits d'exploitation bancaire » :

 

Autres produits d'exploitation bancaire

Montant

N

N-1

Promotion immobilière

 

 

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

 

 

Charges refacturées

 

 

Quote part des frais de siège social

 

 

Produits accessoires

993

180

Transferts de charges

 

 

Rétrocession de commission d'aval

 

 

Reprise des rompus sur ristournes clientèle

 

 

Rémunération fonds garantie des dépôts

90

85

Produits sur opérations de location simple à titre accessoire

 

 

Plus-value de cession d'immeuble hors exploitation

 

 

Autres produits divers

1 257

1 403

    Total

2 340

1 668

 

 

— Ventilation des « Autres charges d'exploitation bancaire » :

 

Autres charges d'exploitation bancaire

Montant

N

N-1

Promotion immobilière

 

 

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

 

 

Produits rétrocédés

 

 

Quote part des frais de siège social

 

 

Bonification sur prêts parentaux BMF

1 856

1 645

Cotisation fonds garantie des dépôts

1

1

Charges sur opérations de location simple à titre accessoire

 

 

Moins-value de cession d'immeuble hors exploitation

 

 

Charges diverses d'exploitation

74

127

    Total

1 931

1 773

 

 

— Détail des dotations et reprises sur FRBG :

 

Fonds pour risques bancaires Généraux

Dotations

Reprises

A détailler :

 

 

FRBG groupe - FRS -

1 922

 

FRBG Banque

16 478

 

    Total

18 400

 

 

 

Résultats au cours des cinq derniers exercices :

 

 

2004

2005

2006

2007

2008

1. CAPITAL EN FIN D'EXERCICE :

 

 

 

 

 

    A) capital social au 31 décembre

183 757 896

193 718 184

292 187 500

292 187 500

392 190 000

    B) nombre de sociétaires au 31 décembre

1 015 669

1 051 800

1 091 949

1 129 010

1 157 976

    C) parts sociales au 31 décembre

183 757 896

193 718 184

292 187 500

233 750 000

313 752 000

    D) nombre de parts sociales au 31 décembre

22 969 737

24 214 773

34 375 000

27 500 000

36 912 000

    E) certificats d'investissement au 31 décembre

 

 

 

58 437 500

78 438 000

    F) nombre de certificats d'investissement au 31 décembre

 

 

 

6 875 000

9 228 000

2. OPERATIONS ET RESULTAT DE L'EXERCICE :

 

 

 

 

 

    A) chiffre d'affaires hors taxes

357 194 886

366 676 227

393 455 609

548 482 919

583 194 059

    B) Résultat brut d'exploitation

103 702 711

64 444 254

68 156 942

74 926 663

57 115 556

    C) impôt sur les bénéfices

45 717 341

15 763 279

26 200 366

15 166 284

-7 033 829

    D) participation des salariés

1 960 867

1 988 182

2 354 094

2 000 361

1 596 735

    E) résultat net comptable (*)

15 194 924

13 681 037

11 209 138

14 128 733

14 873 711

    F) intérêts distribués aux sociétaires

5 288 200

5 605 700

6 095 700

8 126 000

9 768 441

    G) rémunérations des CCI

 

 

 

4 850 760

3 695 880

    H) ristournes distribuées aux sociétaires

 

 

 

 

 

    I) total résultat distribué

5 288 200

5 605 700

6 095 700

12 976 760

13 464 321

3. PERSONNEL :

 

 

 

 

 

    A) effectif moyen des salaries pendant l'exercice

473

496

493

504

506

    B) montant de la masse salariale de l'exercice

14 916 027

15 873 162

16 577 621

17 744 217

17 389 288

    C) dotation ce et CIE

291 777

298 113

315 218

332 877

427 544

(*) Le chiffre de résultat indiqué ici s'entend après dotation de provision pour risques bancaires généraux :

    2004 = 22 311 171 ;

    2005 = 24 200 000 ;

    2006 = 33 600 000 ;

    2007 = 42 968 782 ;

    2008 = 18 400 000.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2008.)

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— Le contrôle des comptes annuels de la CASDEN Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— La justification de nos appréciations ;

 

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — La crise financière qui s’est progressivement accompagnée d’une crise économique comporte de multiples conséquences pour les entreprises et notamment au plan de leur activité et de leur financement. La très grande volatilité sur les marchés financiers demeurés actifs, la raréfaction des transactions sur des marchés financiers devenus inactifs, ainsi que le manque de visibilité sur le futur créent des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables qui sont requises en application des principes comptables.

Dans ce contexte, en application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Valorisation des instruments financiers assimilés à des garanties financières et de certains titres : Votre société utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments financiers assimilés à des garanties financières (note 6 IV de l’annexe) et pour la valorisation de certaines lignes du portefeuille de titres (note 2 de l’annexe), qui ne sont pas traités sur des marchés actifs. Nos travaux ont consisté à revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés, à apprécier les données et hypothèses utilisées ainsi que la prise en compte des risques et résultats associés à ces instruments et à ces titres.

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Votre société comptabilise des dépréciations et des provisions pour risques pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 1 et 6 V de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification et au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations et des provisions.

— Valorisation des titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme, composés pour l’essentiel d’entités du groupe Banque Populaire, sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant principalement une approche fondée sur l’actif net réévalué tel que communiqué par ces dernières (note 3 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination de valeurs d’utilité pour les titres du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Neuilly-sur-Seine et Levallois-Perret, le 31 mars 2009.

 

Les commissaires aux comptes : 

Constantin Associés :

PRICEWATERHOUSE COOPERS Audit :

Brigitte DREME ;

Pierre CLAVIE.

 

 

B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2008.

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

2008

2007

Opérations interbancaires et assimilées

1

450 026

465 497

Opérations avec la clientèle

2

7 898 004

7 339 820

Opérations de crédit-bail et assimilées

 

296 159

199 564

Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

3

823 023

773 845

Participations, Parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

4

797 413

638 954

Immobilisations corporelles et incorporelles

5

19 358

16 807

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

225 348

155 910

    Total actif

 

10 509 331

9 590 397

 

 

Passif

Notes

2008

2007

Opérations interbancaires et assimilées

6

4 100 737

3 653 390

Opérations avec la clientèle

7

3 382 791

3 382 451

Dettes représentées par un titre

8

576 365

212 551

Comptes de régularisation et passifs divers

 

196 690

190 203

Ecarts d'acquisition

9

 

 

Provisions

10

82 605

52 739

Dettes subordonnées

11

649 064

648 447

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

374 369

355 969

Intérêts minoritaires

12

65 971

64 180

Capitaux propres part du Groupe (hors FRBG)

12

1 080 739

1 030 467

    Capital souscrit

 

303 936

284 303

    Primes d'émission

 

233 146

233 146

    Réserves consolidées et autres (+/-)

 

500 460

475 141

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

43 197

37 877

        Total passif

 

10 509 331

9 590 397

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

2008

2007

Intérêts et produits assimilés

13

563 632

518 925

Intérêts et charges assimilées

13

-417 560

-384 091

Revenu des titres à revenu variable

14

38 713

39 531

Commissions (produits)

15

33 953

29 391

Commissions (charges)

15

-7 522

-7 150

Résultat sur opérations des portefeuilles de négociation

16

1 408

922

Résultat sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

17

-23 752

-952

Autres produits d'exploitation bancaire

 

2 749

1 808

Autres charges d'exploitation bancaire

 

-16 323

-11 351

Produits nets des autres activités

 

8

26

Produit net bancaire

 

175 306

187 059

Charges générales d'exploitation

18

-71 071

-69 661

Dotations aux amortissements et dépréciation sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-2 276

-2 855

Résultat brut d'exploitation

 

101 959

114 543

+/- Coût du risque

19

-28 288

-2 661

Résultat d'exploitation

 

73 671

111 882

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou perte sur actifs immobilisés

20

-1 687

542

Résultat courant avant impôt

 

71 984

112 424

Résultat exceptionnel

21

 

 

Impôt sur les bénéfices

22

-8 199

-29 699

Reprises nettes sur écarts d'acquisition

 

 

 

Dotations / Reprises au FRBG

 

-18 257

-42 969

Intérêts minoritaires

 

2 331

1 879

Résultat net - part du groupe

 

43 197

37 877

 

 

Hors-bilan

Notes

2008

2007

Engagements donnés de l'activité bancaire :

 

 

 

    Engagements donnés :

 

10 936 865

10 384 963

    Engagements de financement

23

426 171

598 676

    Engagements de garantie

23

10 510 694

9 786 287

    Engagements sur titres

 

 

 

Engagements reçus de l'activité bancaire :

 

 

 

    Engagements reçus :

 

5 026

 

    Engagements de financement

 

 

 

    Engagements de garantie

23

26

0

    Engagements sur titres

 

5 000

 

 

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

 

Principes comptables et présentation des états financiers consolidés.

 

Les comptes consolidés du Groupe CASDEN sont établis conformément aux dispositions de la réglementation française relative à la consolidation des comptes des établissements de crédit, énoncées dans le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n°99-07 du 24 novembre 1999 relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

La CASDEN applique depuis l’exercice 2000 le règlement CRC n° 2000-04 modifié du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

 

 

I. – Périmètre de consolidation.

 

Dans le respect des dispositions du règlement du CRC n° 99-07, la CASDEN applique pour la détermination de son périmètre de consolidation un seuil de matérialité. Les états financiers consolidés incluent les comptes de la CASDEN et de toutes les filiales et participations détenues directement ou indirectement dont le total du bilan est supérieur à 1 % du total du bilan consolidé du Groupe Casden.

L’examen des caractéristiques de l’opération AMAREN II au regard des dispositions de l’avis n°2004-D du 13 octobre 2004 du comité d’urgence du CNC a conduit à ne pas consolider le fonds commun de créances AMAREN II.

 

 

II. – Sociétés intégrées globalement.

 

Les entreprises sous le contrôle exclusif de la CASDEN et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières sont consolidées par intégration globale.

 

 

III. – Sociétés traitées par intégration proportionnelle.

 

Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle en résulte.

 

 

IV. – Sociétés mises en équivalence.

 

Les entreprises dans lesquelles le Groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. De même, celles sous contrôle exclusif ou conjoint ayant une structure de comptes différente et dont l’activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de l’entreprise consolidante sont mises en équivalence.

 

 

V. – Modalités de consolidation.

 

Les comptes ont fait l'objet de retraitements d'homogénéité pour l'application des méthodes d'évaluation retenues par le groupe.

 

 

VI. – Sociétés sorties du périmètre.

 

Parnassienne de Crédit a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans les comptes de la BMF en 2008.

 

 

VII. – Sociétés entrées dans le périmètre.

 

Aucune entrée en 2008.

 

VIII. – Opérations réciproques.

 

Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les produits et charges résultant d'opérations internes au groupe et ayant une importance significative au niveau des comptes consolidés ont été éliminés. Les résultats de cessions internes portant sur un secteur d'activité sont maintenus en réserves.

 

 

IX. – Changements de méthode comptable sur 2008.

 

Néant.

 

X. – Opérations de crédit bail & assimilées.

 

Les opérations de crédit bail sont portées au bilan consolidé pour leurs encours déterminés d'après la comptabilité financière (règlement n° 99-07), ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.

 

Les opérations assimilées comprennent les locations avec option d'achat et les locations financières définies dans l'Instruction 91-06 article 4. Ces opérations sont inscrites à l'actif du bilan d'après la comptabilité dite financière ; ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.

 

La réserve latente obtenue par différence entre les encours financiers et les encours comptables est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d'imposition différée (instruction n° 91-06 du 14 juin 1991).

 

 

XI. – Crédits à la clientèle.

 

Les crédits à la clientèle comprennent essentiellement des crédits à la consommation et des prêts immobiliers consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales. Ils sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés lors de leur encaissement et par priorité par rapport aux intérêts du prêt et au capital.

La CASDEN applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit. Les encours de crédits sont classés conformément au disposition du règlement comme suit :

 

Créances saines : Sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas, tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.

 

Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales, le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois.

 

Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts, en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations au titre des encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque, par la Casden, sur les encours concernés au 31 décembre 2006 et donc dans le bilan d’ouverture 2007.

 

— Suite à l’homologation du ratio Mac Donough par la Commission Bancaire et aux préconisations de la Banque Fédérale des Banques Populaires, la Casden Banque Populaire a homogénéisé les traitements bâlois et comptable, du déclassement en créances douteuses :

 

– des dossiers en surendettement :

 

Et ;

 

– Des Prêts Mutualistes Garantis (engagements en hors-bilan des crédits effectués par les Banques Populaires aux sociétaires Casden).

 

Les dépréciations pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif, et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques Populaires et garantis par la Casden, font l'objet d'une provision au passif.

 

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne, le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute, mais dépréciés à due concurrence, et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

 

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées, et pour lesquelles, un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

 

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées, pour risque de non recouvrement, sont enregistrées en «Coût du risque», à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés».

 

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» du compte de résultat, pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés», pour la partie des intérêts.

 

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

Créances restructurées : Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

 

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

 

 

XII. – Titrisation Amaren II.

 

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II en 2004, pour un montant de 25 641 M€.

 

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

 

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été provisionné au 31 décembre 2008 à hauteur de 15 149M€.

 

 

XIII. – Emprunts obligataires.

 

Les frais inhérents à l'émission des emprunts obligataires sont considérés comme une charge de l'exercice au cours duquel l'émission a eu lieu. Les primes de remboursement sont réparties sur la durée des emprunts obligataires car les conditions qui prévalent lors de la fixation de ces primes conduisent à les considérer comme l'une des composantes du taux d'intérêt lié à ces ressources. Elles sont classées en compte de régularisation.

 

 

XIV. – Conversion des actifs et passifs libellés en devises.

 

Les actifs, passifs et les engagements hors-bilan libellés en devises, monétaires ou non monétaires, sont convertis aux cours de change officiel à la date de clôture de l’exercice. Les pertes et gains résultant de ces conversions ainsi que les différences de change réalisées sur les opérations de l'exercice sont enregistrés dans le compte de résultat.

 

 

XV. – Portefeuille titres.

 

A/ Titres de transaction et de placement. — Ces portefeuilles suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et de l'Instruction 90-03 de la Commission Bancaire. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués individuellement à leur valeur de marché. La moins-value latente correspondant à l'écart entre la valeur de marché et la valeur d'acquisition fait l'objet d'une provision. Les plus‑values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Ces portefeuilles se retrouvent au bilan dans les postes « Effets Publics et Valeurs Assimilées », « Obligations et Autres Titres à Revenu Fixe » et « Actions et Autres Titres à Revenu Variable ».

 

Conformément aux possibilités qu’offre le règlement CRB n°90-01, l’option d’étalement de la surcote ou décote sur l’ensemble du portefeuille des titres de placement à revenus fixes a été retenue. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français (AMF, CNCC, CB et ACAM), en l’absence d’un marché actif, les obligations Amaren II, dont les sous jacents sont des crédits immobiliers titrisés octroyés par la Casden Banque Populaire, ont été valorisées à l’aide d’un modèle interne (mark to model) au 31 décembre 2008. La dépréciation en résultant a été enregistrée dans les comptes, elle s’élève à 4 754 K€ au 31 décembre 2008.

 

B/ Titres d'investissement. — Les titres de créances négociables, les obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable classés en titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition sur la ligne « Obligations et autres Titres à Revenu Fixe ». La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement fait l'objet d'un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

C/ Immobilisations financières hors titres d’investissement (article 3.2 CRB 90-01). — Un titre est considéré comme une immobilisation financière lorsqu'il est destiné à servir de façon durable à l'activité de l'établissement.

 

Les participations, les parts dans les entreprises liées, les autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'achat hors frais.

 

A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d’acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

 

 

XVI. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

 

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

 

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

 

Les immeubles et le matériel figurent au coût d'acquisition ou au coût réévalué conformément aux lois de finances de 1977 et 1978.

 

Les immobilisations acquises en crédit bail par la banque figurent à la rubrique « Immobilisations », les dotations aux amortissements correspondants à ces actifs sont inscrites à la rubrique « Dotations de l'exercice au compte d'amortissements » du compte de résultat. L’approche par composant a été effectuée pour l’immobilisation acquise en crédit bail.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Mobilier

6-8 ans linéaire

Matériel de bureau

5 ans dégressif

Matériel informatique

3-5 ans dégressif

 

 

— Immobilisations incorporelles : Conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.

 

 

XVII. – Provisions & FRBG.

 

Les provisions comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions latentes sur instruments financiers à terme, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

 

1. Les passifs sociaux sont provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité :

 

La provision comptabilisée au bilan correspond :

 

— À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

 

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

 

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

 

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

 

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

 

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

 

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendus des actifs de 4,30% ; le taux d’inflation retenu est de 1,8% ;

 

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,54% ;

 

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,79%.

 

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n'est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce corridor est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l'exercice suivant. En 2008, aucun écart actuariel n'a dépassé les bornes du corridor. Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l'exercice correspondent donc :

 

– Aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges) ;

 

– Aux droits liquidés sur la période (produits) ;

 

– Aux coûts financiers des engagements existants en début d’exercice (charges) ;

 

– Au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

 

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

 

2. Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA) : Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisés par les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

 

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 513 000 euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

La CASDEN n’a pas comptabilisé l’impact du CRC 2008-15 du 4 décembre 2008 visant à faire une reprise de 473 000 euros par report à nouveau et une dotation de provision risques et charges de 252 000 euros en raison de sa non-significativité.

 

3. Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

 

Les risques couverts sont de deux nature :

 

— Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

 

— Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

 

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

 

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés.

 

4. Les CDS et CDO en portefeuille sont assimilées à des garanties financières pour lesquelles CASDEN est vendeur d’une protection. Conformément aux dispositions du communiqué conjoint du 15 octobre 2008 des régulateurs et normalisateurs français AMF, CNCC, CB et ACAM, ces garanties financières ont été évaluées sur la base de modèles internes (mark to model) au 31 décembre 2008. La perte potentielle estimée a été provisionnée. Le montant de la provision s’élève à 31 700K€ au 31 décembre 2008.

 

5. Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits faits par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan

 

6. Le poste « fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le Conseil d’Administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général. Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

 

 

XVIII. – Capitaux propres.

 

Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis. En 2008, CASDEN BANQUE POPULAIRE a augmenté son capital social d’un montant de 80 002 000 euros. De ce fait, CASDEN BANQUE POPULAIRE a du émettre 2 353 000 Certificats Coopératifs d’Investissements (CCI) représentant un montant de 20 000 500

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

 

XIX. – Ecart d’acquisition.

 

L’écart d’acquisition correspond à la différence constatée entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise.

 

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

 

Les écarts d’acquisition sont amortis linéairement sur cinq ans, sauf si les montants qu'ils représentent sont « non significatifs » dans ce cas ils sont par exception amortis sur l'exercice.

 

En cas de cession partielle des titres, l'écart restant à amortir est repris au prorata du nombre total de titres détenus.

 

 

XX. – Compte de résultat.

 

— Intérêts et assimilés, commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

 

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

 

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

— Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

— Charges générales d’exploitation – frais de personnel : Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

 

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

 

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

 

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

 

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

 

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

— Résultat exceptionnel : Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés, conformément à la définition réglementaire du caractère exceptionnel d’un résultat.

 

— Impôt : L'impôt sur les bénéfices constitue une charge de la période à laquelle se rapportent les produits et les charges, quelle que soit la date de son paiement effectif.

 

Le poste impôt sur les bénéfices comprend en sus de l’impôt exigible :

 

– Les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation.

 

– Les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

 

La méthode du report variable et la conception étendue, rendues obligatoires par le CRC 99-07 ont été appliquées.

 

Le taux normal de l'impôt sur les bénéfices est de 33,1/3 % en 2008 (même taux qu'en 2007). A ce taux s’ajoute la contribution sociale de 3,3%.

 

Le taux d’impôt différé retenu est de 34,43%.

 

Le régime de l'intégration fiscale continue à s’appliquer au groupe CASDEN en 2008 et concerne les filiales suivantes : BMF, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, SAS Finance, Parnasse Espace 1 et Parnasse Espace 2. A ce titre, la CASDEN est seule redevable de l’impôt sur les sociétés et de la contribution sociale de 3,3%.

 

 

XXI. – Engagements sur instruments financiers à terme.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

– Micro-couverture (couverture affectée) ;

 

– Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

 

– Positions spéculatives ;

 

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en “intérêts et produits ou charges assimilés”. Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

 

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste “gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation”.

 

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

 

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

 

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

 

XXII. – Engagements donnant lieu à mise en garantie d’actifs.

 

Dans le cadre des dispositions prises par l’Etat pour faciliter le financement de l’économie, CASDEN BANQUE POPULAIRE a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 25 956 K€, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts dont l’objet est le crédit automobile. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 49 millions d’euros

 

 

XXIII. – Evénement post-clôture.

 

Néant.

 

XXIV. – Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des banques populaires.

 

Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

 

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

 

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

 

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l'agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement.

 

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

 

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

 

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

— Périmètre de consolidation :

 

Dénomination Sociale

Siège social

Activité

Etablissements de crédit :

 

 

CASDEN Banque Populaire

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Banque

Banque Monétaire et Financière (BMF)

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Banque

Entreprises à caractère financier :

 

 

Parnasse Finance

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Holding

 

 

Prendre des participations pour son compte et celui de tiers dans toutes sociétés

Capitalisation court terme n°1

16/18 rue Jules César, 75012 Paris

FCP Monétaire

Société de gestion et de transaction Immobilière (SGTI)

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

SARL

 

 

— Périmètre de consolidation :

 

Dénomination sociale

Ets Français

Méthode

Taux de contrôle

Taux d'intérêt

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2008

31/12/2007

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Casden Banque Populaire

X

M

100,00

100,00

100,00

100,00

Banque Monétaire et Financière (BMF)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Entreprises à caractère financier

 

 

 

 

 

 

Parnasse Finance

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Capitalisation court terme n°1 FCP

X

IG

61,02

61,02

61,02

61,02

Société de gestion et de transaction immobilière (SGTI)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

 

 

MOUVEMENTS DE PERIMETRE AU COURS DE L'EXERCICE 2008

 

 

 

 

 

 

Sortie

 

 

 

 

 

 

Parnassienne de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 1. — Opérations interbancaires et assimilées.

 

Actif

2008

2007

Caisse, CCP, banques centrales

13 057

13 893

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur Ets de crédit

436 969

451 604

    A vue

47 040

3 466

    A terme

387 958

445 868

    Créances rattachées

1 971

2 270

        Total

450 026

465 497

 

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

 

Actif

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

24 977

26 491

Autres concours à la clientèle

7 793 076

7 239 663

Créances ratt. et valeurs non imputées

24 543

22 762

Créances douteuses nettes

55 408

50 904

    Total

7 898 004

7 339 820

 

 

Note 3. – Obligations, actions et autres titres a revenu fixe et variable.

 

Portefeuille titres

2008

transaction

placement

TAP

invest.

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

0

    Autres émetteurs

 

552 351

 

163 436

715 787

Créances rattachées

 

4 954

 

23

4 977

Dépréciation

 

-6 162

 

 

-6 162

        Sous total obligations et autres titres à RF

 

551 143

0

163 459

714 602

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

111 852

26 644

 

138 496

Créances rattachées

 

14

 

 

14

Dépréciation

 

-28 334

-1 755

 

-30 089

        Sous total actions et autres titres à RV

0

83 532

24 889

 

108 421

        Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

0

634 675

24 889

163 459

823 023

 

 

 

Portefeuille titres

2007

transaction

placement

TAP

invest.

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

0

    Autres émetteurs

 

597 257

 

17 319

614 576

Créances rattachées

 

5 724

 

24

5 748

Dépréciation

 

-6 806

 

 

-6 806

        Sous total obligations et autres titres à RF

 

596 175

0

17 343

613 518

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

135 238

30 145

 

165 383

Créances rattachées

 

25

 

 

25

Dépréciation

 

-3 702

-1 379

 

-5 081

        Sous total actions et autres titres à RV

0

131 561

28 766

 

160 327

        Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

0

727 736

28 766

17 343

773 845

 

 

Note 4. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus a long terme.

 

Immobilisations financières

2007

Augment.

Dimin.

Variation de périmètre

Transf.

Autres variations

2008

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

3 909

0

0

0

0

0

3 909

Participations et autres titres à long terme

637 090

160 378

-452

0

0

 

797 016

Parts de sociétés civiles immobilières

0

 

 

 

0

0

0

    Total montants bruts

640 999

160 378

-452

0

0

0

800 925

Dépréciation

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

-136

-124

0

 

0

 

-260

Participations et autres titres à long terme

-1 909

-1 824

481

 

0

0

-3 252

Parts de sociétés civiles immobilières

0

 

 

 

 

 

0

    Total provisions

-2 045

-1 948

481

0

0

0

-3 512

    Total immobilisations financières

638 954

158 430

29

 

0

0

797 413

 

 

Titres mis en équivalence

2 007

 

 

 

 

 

2 008

Participations financières

0

 

 

 

 

 

0

Participations non financières

0

 

 

 

 

 

0

    Total titres mis en équivalence

0

 

 

 

 

 

0

    Total part., PEL, ATDLT

638 954

 

 

 

 

 

797 413

 

 

Note 5. — mouvements des immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

2007

Augment.

Dimin.

Reclass.

changement de méthode comptable

variation de périmètre

2008

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations – incorporelles en cours

50

259

 

-150

 

 

159

Immobilisations – incorporelles / droit au bail

17

 

 

 

 

 

17

Immobilisations – incorporelles / fonds commercial

0

 

 

 

 

 

0

Immobilisations – incorporelles / logiciels

19 043

 

 

150

 

 

19 193

Immobilisations – incorporelles / autres éléments

305

 

 

 

 

 

305

    Sous-total

19 415

259

0

0

 

0

19 674

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations – corporelles en cours

254

4 125

 

-1 827

 

 

2 552

Immobilisations – corporelles – terrain

2 004

 

-16

98

 

 

2 086

Immobilisations - corporelles - constructions .Façades destructibles/étanch.

1 869

 

 

 

 

 

1 869

Immobilisations - corporelles - constructions .Fondations ossatures

15 921

 

-146

-455

 

 

15 320

Immobilisations – corporelles - constructions .Ravalement

1 431

 

 

 

 

 

1 431

Immobilisations - corporelles - constructions .Equipements techniques

2 728

 

 

 

 

 

2 728

Immobilisations - corporelles - constructions .Aménagements intérieurs

3 947

 

 

 

 

 

3 947

Immobilisations – corporelles – autres

16 463

496

-321

2 184

 

 

18 822

    Sous-total 1)

44 617

4 621

-483

0

 

0

48 755

    Total montants bruts

64 032

4 880

-483

0

 

0

68 429

Amortissements

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - fds de comm

0

 

 

 

 

 

0

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - logiciels

-18 990

-136

 

 

 

 

-19 126

Immobilisations - Amortissements / immobilisations autres incorp

-305

 

 

 

 

 

-305

    Sous-total

-19 295

-136

0

0

 

0

-19 431

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - constructions façades destructibles/ étanch

-1 193

-63

 

 

 

 

-1 256

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - constructions fondations ossatures

-7 129

-473

119

 

 

 

-7 483

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - constructions ravalement

-1 125

-23

 

 

 

 

-1 148

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - constructions equipements techniques

-2 148

-50

 

 

 

 

-2 198

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - constructions aménagements intérieurs

-3 582

-69

 

 

 

 

-3 651

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - autres

-12 753

-1 462

311

 

 

 

-13 904

    Sous-total

-27 930

-2 140

430

0

0

0

-29 640

    Total amortissements

-47 225

-2 276

430

0

0

0

-49 071

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations - corporelles - constructions

0

 

 

 

 

 

0

Immobilisations d'exploitation nettes

16 807

2 604

-53

0

0

0

19 358

 

 

Note 6. – Opérations interbancaires et assimilées.

 

Passif

2008

2007

Comptes et emprunts :

 

 

    A vue

122 608

87 466

    A terme

3 934 886

3 528 426

Dettes rattachées

43 243

37 498

        Total interbancaire passif

4 100 737

3 653 390

 

 

Note 7. – Opérations avec la clientèle.

 

Passif

2008

2007

Comptes et emprunts :

 

 

    A vue

3 212 502

3 233 795

    A terme

102 150

92 638

Autres sommes dues

21 533

17 335

Dettes rattachées

46 606

38 683

        Total opérations avec la clientèle

3 382 791

3 382 451

 

 

Note 8. – Dettes représentées par un titre.

 

Dettes représentées par un titre

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

342

466

Titres de créances négociables

574 799

210 999

Obligations émises

 

 

Dettes rattachées

1 224

1 086

    Total dettes représentées par un titre

576 365

212 551

 

 

Note 9. – Ecarts d'acquisition négatifs.

 

Sociétés

Brut

Reprise des écarts d'acquisition passifs

Valeurs nettes

Valeurs nettes

2007

Variation

2008

2007

Augment.

Diminution

2008

2008

2007

BMF

1 263

 

1 263

1 263

 

 

1 263

0

0

    Total

1 263

0

1 263

1 263

0

0

1 263

0

0

 

 

Ecarts d'acquisition positifs :

 

Sociétés

Brut

Dotation des écarts d'acquisition actifs

Valeurs nettes

Valeurs nettes

 

2007

Variation

2008

2007

Augment.

Diminution

2008

2008

2007

BMF

274

 

274

274

 

 

274

0

0

    Total

274

0

274

274

0

0

274

0

0

 

 

Note 10. – Provisions.

 

Provisions

2007

Augment.

Dimin.

Changement de méthode comptable

2008

Provisions pour risques de contrepartie

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors-bilan

1 837

33 631

-2 199

 

33 269

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

29 199

3 180

-4 161

 

28 218

    Sous-total

31 036

36 811

-6 360

0

61 487

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

Portefeuille titre et instruments financiers à terme

536

 

-536

 

0

Autres

2 338

 

 

 

2 338

    Sous-total

2 874

0

-536

0

2 338

Provisions pour charges d'exploitation

 

 

 

 

 

Engagements de retraite du personnel

6 646

46

-207

 

6 485

Charges d'impôts et taxes

5 505

12

-3 085

 

2 432

Autres provisions pour frais généraux futurs

6 628

5 504

-2 317

 

9 815

Autres

50

 

-2

 

48

    Sous-total

18 829

5 562

-5 611

0

18 780

    Total provisions pour risques et charges

52 739

42 373

-12 507

0

82 605

 

 

Note 11. – Détails des dettes subordonnées.

 

Dettes subordonnées

Montant de l'emprunt

Devise de l'emprunt

Taux d'intérêt

Contrepartie

Dettes subordonnées

643 347

 

 

 

Emprunt subordonnés à terme Taux variable

473 073

 

 

 

TD TV 12/98-02/2009

4 573

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 03/99-03/2009

8 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 02/00-05/2010

30 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 06/00-08/2010

16 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 06/00-11/2009

10 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 10/00-11/2010

6 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 02/01-02/2011

9 500

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/03-12/2014

50 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/04-11/2014

35 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 10/05-11/2015

8 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/05-01/2016

20 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/05-12/2015

20 000

EUR

Révisable

BP Val de France

TD TV 05/06-07/2016

17 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 02/07-03/2017

35 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 06/07-07/2017

40 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 11/07-12/2017

35 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 06/07-06/2017

10 000

EUR

Révisable

BP Bourgogne & Franche Comté

TD TV 06/07-06/2017

50 000

EUR

Révisable

BP Occitane

TD TV 06/07-06/2017

30 000

EUR

Révisable

BP Provence & Corse

TD TV 12/07-01/2018

39 000

EUR

Révisable

BFBP

Emprunt subordonnés à terme Taux fixe

51 294

 

 

 

TD TF 12/97-06/2010

18 294

EUR

Fixe

BFBP

TD TF 11/99-11/2009

33 000

EUR

Fixe

BFBP

Emprunts subordonnés à durée indéterminée Taux variable

60 980

 

 

 

TD TV 12/1998

30 490

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 09/1995

30 490

EUR

Révisable

BFBP

Titres subordonnés à durée indéterminée Taux fixe

58 000

 

 

 

TD TF 09/1995

35 000

EUR

Fixe

MGEN

TD TF 09/1995

23 000

EUR

Fixe

BRED

    Total des emprunts

643 347

Montant ventilé par durée restant à courir, disponible en annexe

Dépôts de garantie caractère mutuel

854

 

 

 

Dettes rattachées

4 863

 

 

 

    Total dettes subordonnées

649 064

 

 

 

 

 

Conditions du remboursement : l'émetteur s'interdit de procéder pendant la durée de l'emprunt à l'amortissement ;

 

Condition de la subordination : les titres subordonnés seront remboursés à un prix égal au pair.

 

 

Note 12. – Tableau de variations des capitaux propres hors FRBG et des intérêts minoritaire.

 

 

Capitaux propres : part du groupe

Intérêts

Minoritaires

capital

Primes d'émission

Réserves & RAN

Ecarts de réévaluation

Titres de l'entité consolidante

Résultat de l'exercice

Total

Position au 31 décembre 2006

292 187

233 146

432 114

 

-16 626

47 956

988 777

62 265

Variations de capital de l'entreprise consolidante

9 781

 

 

 

 

 

9 781

 

Reclassement d'élimination parts sociales détenues par SGTI en 2006

-17 665

 

1 039

 

16 626

 

0

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

47 956

 

 

-47 956

0

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

 

37 877

37 877

1 879

Distribution de l'exercice

 

 

-5 916

 

 

 

-5 916

 

Incidence des changements de méthode comptable

 

 

-49

 

 

 

-49

 

Autres variations

 

 

-3

 

 

 

-3

36

Position au 31 décembre 2007

284 303

233 146

475 141

0

0

37 877

1 030 467

64 180

Variations de capital de l'entreprise consolidante

19 632

 

 

 

 

 

19 632

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

37 877

 

 

-37 877

0

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

 

43 197

43 197

2 331

Distribution de l'exercice

 

 

-12 563

 

 

 

-12 563

 

Incidence des changements de méthode comptable

 

 

0

 

 

 

0

 

Déconsolidation de parnassienne de crédit

 

 

 

 

 

 

 

-585

Autres variations

 

 

5

 

 

 

5

45

Position au 31 décembre 2008

303 935

233 146

500 460

 

0

43 197

1 080 738

65 971

 

 

Note 13. – Intérêts et assimilés.

 

Intérêts et assimilés

2008

2007

Charges

Produits

Charges

Produits

Opérations avec établissements de crédit

-242 538

95 790

-241 291

120 186

Opérations avec la clientèle

-48 951

322 751

-40 726

285 236

Opérations de crédit-bail

 

28 015

 

18 586

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-51 022

29 485

-39 865

30 225

Opérations de macro-couverture

-75 049

86 833

-62 209

63 802

Dotations nettes aux provisions sur intérêts douteux

 

758

 

890

    Total intérêts et assimilés

-417 560

563 632

-384 091

518 925

 

 

Note 14. – Revenu des titres a revenu variable.

 

Produits sur titres à revenu variable

2008

2007

Actions et autres titres à revenu variable

3 006

1 502

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

2 195

1 444

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

33 512

36 585

    Total

38 713

39 531

 

 

Note 15. – Commissions.

 

Commissions

2008

2007

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-6 427

 

-6 427

-5 798

 

-5 798

Opérations sur moyens de paiement

-551

1 039

488

-558

369

-189

Opérations avec la clientèle

-507

18 249

17 742

-242

3 442

3 200

Opérations sur titres

 

102

102

-6

90

84

Opérations de change

 

 

0

 

 

0

Engagements hors-bilan

 

12 281

12 281

-479

10 984

10 505

Prestations de services financiers

-37

2 282

2 245

-67

14 506

14 439

    Total commissions et assimilées

-7 522

33 953

26 431

-7 150

29 391

22 241

 

 

Note 16. – Gain ou perte sur opération du portefeuille de négociation.

 

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2008

2007

Résultat sur titres de transaction

 

24

Résultat sur opérations de change

1 484

190

Résultat sur instruments financiers à terme

-612

 

Provisions pour risques et charge sur instruments financiers à terme

536

708

    Total

1 408

922

 

 

Note 17. – Gain ou perte sur opération du portefeuille de placement et assimilés

 

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2008

2007

Dotations pour dépréciations

-33 413

-9 679

Reprises sur dépréciations

9 050

797

Moins values de cession

-129

-2 599

Plus values de cession

2 649

13 186

Autres éléments

-1 909

-2 657

    Total

-23 752

-952

 

 

Note 18. – Charges générales d'exploitation.

 

Frais généraux

2008

2007

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitement

-19 131

-21 264

Charges de retraite

-2 489

-2 169

Autres charges sociales

-6 672

-6 610

Intéressement des salariés

-1 415

-1 558

Participation des salariés

-1 625

-2 040

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 005

-1 662

    Sous-total charges de personnel

-33 337

-35 303

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-3 131

-3 022

Autres charges générales d'exploitation

-34 603

-31 336

    Sous-total autres charges générales d'exploitation

-37 734

-34 358

    Total

-71 071

-69 661

 

 

Les rémunérations brutes des mandataires sociaux pour l'année 2008, s'élèvent à 346 milliers d'euros.

 

— Répartition du résultat net comptable par secteur d'activité :

 

Sociétés

Résultat net comptable 31/12/2008

Résultat net comptable 31/12/2007

Activité bancaire

43 197

39 756

Gestion de portefeuille

 

 

Divers

 

 

        Total

43 197

39 756

    Dont résultat groupe

43 197

37 877

    Dont résultat minoritaire

2 331

1 879

 

 

Note 19. – Coût du risque :

 

Cout du risque

2008

2007

Dotations / Reprises

Pertes non couvertes par provisions

Récup. sur créances amorties

Net

Dotations / Reprises

Pertes non couvertes par provisions

Récup. sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

 

0

 

 

 

0

Encours sur la clientèle

2 580

-351

230

2 459

-5 005

-32

122

-4 915

Titres et débiteurs divers

-153

 

 

-153

 

-1

 

-1

    Sous - total

2 427

-351

230

2 306

-5 005

-33

122

-4 916

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-31 432

 

 

-31 432

-1 575

 

 

-1 575

Risques clientèle

838

 

 

838

3 830

 

 

3 830

    Sous - total

-30 594

0

0

-30 594

2 255

0

0

2 255

    Total coût du risque

-28 167

-351

230

-28 288

-2 750

-33

122

-2 661

 

 

Note 20. – Résultat sur actifs immobilisés.

 

Résultat sur actifs immobilisés

2008

2007

Participations et ATLT

titres d'investissement

Immo corp. et incorp.

Total

Participations et ATLT

titres d'investissement

Immo corp. et incorp.

Total

Dotations / Reprises sur dépréciations

-1 469

 

 

-1 469

2 427

 

 

2 427

Plus ou moins values de cession

-325

 

107

-218

-1 888

 

3

-1 885

Résultat sur valeurs immobilisées

-1 794

 

107

-1 687

539

 

3

542

 

 

Note 21. – impôts :

 

Impôts

2008

2007

Impôt exigible

267

22 195

Impôt différé

7 932

7 504

    Total

8 199

29 699

 

 

— Impôt différé détaillé par nature :

 

Nature des impôts différés

 

Mouvements 2008

 

Impôts différés 2008

Charges ou crédit d'impôt

Ajustement impôt différé changement de méthode

Impôts différés 2007

Impôt différé social :

 

 

 

 

Indemnités Prêts d'Accession à la Propriété

0

 

 

0

Impôts différés consolidés :

 

 

 

 

Crédit bail : construction

751

-38

 

789

Participation

-551

152

 

-703

Provisions réglementées

0

 

 

0

Provisions congés payés

-8

-1

 

-7

OPCVM

-19 023

-1 027

 

-17 997

Prêts à taux zéro

0

 

 

0

GIE Fiscaux

22 618

3 958

 

18 660

Organic

-254

-38

 

-216

Fiscalisation du résultat du FCP CAPI CT

33 334

2 839

 

30 495

Cession interne

-524

-524

 

0

Réserve latente

10 557

3 421

 

7 136

Provision retc réserve latente

921

186

 

735

Retraite

-1 960

51

 

-2 011

Provision retc clientèle

-805

 

 

-805

Provision retc produits dérivés

-848

-848

 

0

Provision retc redressement URSSAF

-1 882

-1 882

 

0

Intérêts courus non déductibles

-112

77

 

-189

Provision retc dépôt de garantie Amaren 2

-5 215

1 384

 

-6 599

Approche par composant / amortissement

-12

12

 

-24

Actualisation dépréciation créances douteuses

-753

209

 

-962

Provision retc PEL

-16

1

 

-17

+ - Value en sursis d'imposition

8 583

 

 

8 583

    Sous-total impôts différés consolidés

44 801

7 932

0

36 868

    Total

44 801

7 932

0

36 868

 

 

Note 22. – Hors-bilan.

 

Hors Bilan

2008

2007

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

 

 

    Engagements en faveur d'établissement de crédit

 

5 000

    Engagements en faveur de la clientèle

426 171

593 676

Engagements de garantie

 

 

    Engagements d'ordre d'établissement de crédit

3 410

3 149

    Engagements d'ordre de la clientèle

10 507 284

9 783 138

Engagements sur titres

 

 

    Tit. Acquis av. Faculté rachat/reprise

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

 

 

    Engagements reçus d'établissement de crédit

 

 

Engagements de garantie

 

 

    Engagements reçus d'établissement de crédit

26

0

Engagements sur titres

 

 

    Titres vendus av. Fac. Rachat/reprise

 

 

    Autres engagements reçus

 

 

 

 

— Informations relatives au personnel :

 

Informations relatives au personnel

2008

2007

Effectif moyen du personnel en activité

516

513

Techniciens des métiers de la banque

396

399

Cadres

120

114

 

 

— Ventilation des encours sains :

 

Encours

2008

2007

Non restructurés

Restructurés aux conditions de marché

Restructurés hors conditions de marché

Total

Total

Encours sains (y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédits

450 026

 

 

450 026

465 497

Créances sur la clientèle

7 842 596

 

 

7 842 596

7 288 916

Créances sur titres à revenu fixe

714 602

 

 

714 602

613 518

Créances sur crédit-bail et location simple

296 159

 

 

296 159

199 564

 

 

— Ventilation d'éléments de passif selon la durée restant à courir :

 

Passif

Durée restant à courir

Total

<=3 mois

3 mois

<D<=1an

1 an<D

<=5 ans

>5 ans

non Ventilé

Dettes sur établissement de crédit à terme

2 705 585

20 000

728 301

481 000

 

3 934 886

Dettes sur la clientèle à terme

50 174

578

34 522

16 876

 

102 150

Dettes représentées par un titre

357 161

20 030

167 950

30 000

 

575 141

Emprunts subordonnés

12 573

43 000

79 794

389 000

118 980

643 347

 

 

— Titres de participations non consolidés :

 

Titres de participations non consolides

Capitaux propres 31/12/2007

Résultat exercice 31/12/2007

% capital détenu par le groupe CASDEN

Valeur brute comptable

Dépréciations

Valeur nette comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotation

Reprise

Fin d'exercice

Début d'exercice

Fin d'exercice

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

5 296 056

-106 856

9,67

557 437

709 736

 

 

 

 

557 437

709 736

Banque française

20 761

1 513

5,01

1 144

1 144

103

 

39

64

1 041

1 080

SGCB

69 240

25 022

9,90

13 761

13 761

 

 

 

 

13 761

13 761

BDP

52 853

18 627

9,90

12 205

12 205

 

 

 

 

12 205

12 205

Autres à caractère financier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers < 2 500 milliers d’euros

 

 

 

2 849

2 727

202

6

121

87

2 647

2 640

Autres sociétés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FILIA MAIF

183 786

14 016

5,00

5 714

5 714

 

 

 

 

5 714

5 714

Parnasse MAIF

261 990

13 141

19,97

29 114

29 114

 

 

 

 

29 114

29 114

BP Développement

301 561

18 956

3,08

8 566

16 485

 

 

 

 

8 566

16 485

SCI Trevins immobilier

21 210

979

28,57

4 438

4 438

 

1 617

 

1 617

4 438

2 821

Divers < 2 500 milliers d’euros

 

 

 

817

646

758

170

321

607

59

39

    Total

 

 

 

636 045

795 970

1 063

1 793

481

2 375

634 982

793 595

 

— Ventilation d'éléments d'actif Selon la durée restant à courir :

 

Actif

Durée restant à courir

Total

Total

Total

<=3 mois

3 mois

<D<=1an

1 an<D

<=5 ans

>5 ans

Non

ventilé

Brut

Provisions

Net

Créances sur établissements de crédit à terme

27 958

 

360 000

 

 

387 958

 

387 958

Créances sur la clientèle à terme

286 283

763 456

2 768 065

3 975 272

 

7 793 076

 

7 793 076

Obligations et autres titres à revenu fixe

450 777

7 000

140 605

109 607

7 798

715 787

6 162

709 625

 

 

— Opérations sur instruments dérivés :

 

Instruments dérivés

Opérations de couverture

Autres opérations

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

Sur marchés organises et assimilés

0

 

 

0

Sur marchés de gré à gré

3 707 181

-18 981

0

0

Swaps, contrat d'échange de taux d'intérêt

3 707 181

-18 981

0

0

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Contrats de change à terme

182 556

17 411

 

 

Contrat de change euro à recevoir / devise à livrer

182 556

17 411

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Sur marchés organisés et assimilés

0

 

0

0

Autres options vendues

 

 

 

 

Sur marches de gré à gré

1 520 000

-6 513

 

 

Options de taux achetés

850 000

79

 

 

Options de taux vendues

670 000

-6 592

 

 

    Total

5 409 737

-8 083

0

0

 

 

— Rationalisation de l'impôt :

 

 

 

2008

+

Résultat net consolidé

45 528

+

Impôt de l'exercice

8 199

+/-

différences fiscales permanentes hors IS

-19 941

+/-

retraitements consolidés permanents

445

 

Résultat des sociétés en équivalence

0

=

Résultat fiscal consolidé (B)

34 231

X

taux d'impôt théorique

33,33%

=

Impôt théorique

-11 410

+

avoirs fiscaux

0

+

Effets de l'intégration fiscale

323

+

Contributions exceptionnelles

-266

+

Impôts au taux réduit

0

+

Redressements fiscaux

3 153

+

Différences de taux DOM TOM

-221

+

Impôts différés sur + value en sursis d'imposition

0

+

Utilisation des déficits antérieurs

0

+

Correction sur exercice antérieur

-11

+

Provisions pour risques et charges

0

+

Défiscalisation des parts CAPI rachetées

155

+

Crédit d'impôt

116

+

Autres

-38

+

Effets variation taux d'impôt

0

=

Charge d'impôt consolidée de l'exercice (A)

-8 199

 

Dont :     - impôt exigible

-267

 

    - Impôt différé

-7 932

 

 

— Ventilation des encours douteux compromis / non compromis :

 

Encours

2008

2007

douteux

douteux compromis

Total

douteux

douteux compromis

Total

Créances douteuses brutes (y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses sur établissement de crédit

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses sur la clientèle

48 845

68 769

117 614

49 471

67 305

116 776

Créances douteuses sur débiteurs divers

 

489

489

 

105

105

Créances douteuses subordonnées clientèle

 

 

0

3 069

 

3 069

Provision sur créances douteuses

 

 

 

 

 

 

Provision sur Créances douteuses sur établissement de crédit

 

 

 

 

 

 

Provision sur Créances douteuses sur la clientèle

-13 853

-48 353

-62 206

-17 587

-50 114

-67 701

Provision sur Créances douteuses sur débiteurs divers

 

-489

-489

 

-105

-105

Provision sur Créances douteuses subordonnées clientèle

 

 

0

-1 240

 

-1 240

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2008.)

 

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— Le contrôle des comptes consolidés de la société CASDEN BANQUE POPULAIRE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— La justification de nos appréciations ;

 

— La vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — La crise financière qui s’est progressivement accompagnée d’une crise économique emporte de multiples conséquences pour les entreprises et notamment au plan de leur activité et de leur financement. La très grande volatilité sur les marchés financiers demeurés actifs, la raréfaction des transactions sur des marchés financiers devenus inactifs ainsi que le manque de visibilité sur le futur créent des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables qui sont requises en application des principes comptables.

 

Dans ce contexte, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables effectuées dans le cadre de l’activité bancaire

 

— Votre société utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments financiers assimilés à des garanties financières (note XVII.4 de l’annexe) et pour la valorisation de certaines lignes du portefeuille de titres (note XV.A de l’annexe), qui ne sont pas traités sur des marchés actifs. Nos travaux ont consisté à revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés, à apprécier les données et hypothèses utilisées ainsi que la prise en compte des risques et résultats associés à ces instruments et à ces titres.

 

— La couverture des risques de crédit constitue un domaine d'estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société enregistre des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note XI de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification et au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations.

 

— Les titres de participation, les parts dans les entreprises liées et les autres titres détenus à long terme, composés pour l’essentiel d’entités du groupe Banque Populaire, sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant principalement une approche fondée sur l’actif net réévalué tel que communiqué par ces dernières (note XV.C de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination de valeurs d’utilité pour les titres du portefeuille.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine, le 31 mars 2009.

 

Les commissaires aux comptes : 

Constantin Associés :

PRICEWATERHOUSE COOPERS Audit :

Brigitte DREME ;

Pierre CLAVIE.

 

 

 

V. — Sur les conventions réglementées.

 

Aux Sociétaires,

 

En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n'entre pas dans notre mission de rechercher l'existence éventuelle de telles conventions.

 

Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention soumise aux dispositions de l'article L. 225-38 du Code de commerce.

 

 

Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine, le 31 mars 2009

 

Les commissaires aux comptes :  

Constantin Associés :

PRICEWATERHOUSE COOPERS Audit :

Brigitte DREME ;

Pierre CLAVIE.

 

 

 

VI. — Rapport de gestion.

 

 

Rapport de gestion à la disposition de toute personne intéressée au siège de la société.

 

 

 

 

 

0905448

13/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2953
Texte de l'annonce :

0902953

13 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

 

Situation au 31 mars 2009.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

12 441

Créances sur les Etablissements de Crédit

878 884

Opérations avec la clientèle

7 955 447

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

383 592

Actions et Autres Titres à revenu variable

125 803

Participations et autres titres détenus à long terme

711 314

Parts dans les Entreprises liées

98 592

Immobilisations incorporelles

327

Immobilisations corporelles

17 874

Autres actifs

52 594

Comptes de Régularisation

97 596

Total actif

10 334 464

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

4 006 192

Opérations avec la clientèle

3 504 269

Dettes représentées par un titre

570 512

Autres passifs

24 408

Comptes de Régularisation

129 580

Provisions

81 911

Dettes subordonnées

830 016

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

370 669

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

816 907

    Capital souscrit

392 190

    Primes d’émission

233 146

    Réserves

187 742

    Provisions réglementées et Subventions d’investissement

3 784

    Report à nouveau (+/-)

45

        Total passif

10 334 464

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

539 013

    Engagements de garantie

10 524 799

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

26

 

 

0902953

11/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 519
Texte de l'annonce :

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11 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°18


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CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches - Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

 

Situation au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

12 100

Créances sur les Etablissements de Crédit

794 687

Opérations avec la clientèle

7 958 234

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

290 744

Actions et Autres Titres à revenu variable

132 019

Participations et autres titres détenus à long terme

711 314

Parts dans les Entreprises liées

98 643

Immobilisations incorporelles

243

Immobilisations corporelles

16 900

Autres actifs

51 180

Comptes de Régularisation

117 303

    Total actif

10 183 367

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

4 002 079

Opérations avec la clientèle

3 356 656

Dettes représentées par un titre

579 565

Autres passifs

18 653

Comptes de Régularisation

114 122

Provisions

71 742

Dettes subordonnées

843 874

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

379 769

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

816 907

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 146

    Réserves

187 742

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 784

    Report à nouveau (+/-)

45

        Total passif

10 183 367

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

602 421

    Engagements de garantie

10 581 496

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

26

 

 

0900519

07/11/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13894
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7 novembre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches - Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cédex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 septembre 2008.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

11 734

Créances sur les établissements de crédit

1 256 375

Opérations avec la clientèle

7 996 856

Obligations et autres titres à revenu fixe

56 562

Actions et autres titres à revenu variable

144 838

Participations et autres titres détenus à long terme

707 068

Parts dans les entreprises liées

98 714

Immobilisations incorporelles

161

Immobilisations corporelles

16 003

Autres actifs

46 571

Comptes de régularisation

52 563

        Total actif

10 387 445

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

4 527 179

Opérations avec la clientèle

3 382 641

Dettes représentées par un titre

202 521

Autres passifs

31 266

Comptes de régularisation

146 063

Provisions

54 574

Dettes subordonnées

845 325

Fonds pour risques bancaires généraux

380 969

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

816 907

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 146

    Réserves

187 742

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 784

    Report à nouveau (+/-)

45

        Total passif

10 387 445

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

596 173

    Engagements de garantie

10 427 647

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

26

 

 

0813894

13/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11763
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0811763

13 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


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Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

  

Situation au 30 juin 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

11 650

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 208 141

Opérations avec la clientèle

7 884 305

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

127 119

Actions et Autres Titres à revenu variable

150 164

Participations et autres titres détenus à long terme

580 186

Parts dans les Entreprises liées

98 714

Immobilisations incorporelles

104

Immobilisations corporelles

15 079

Autres actifs

39 001

Comptes de Régularisation

44 198

    Total actif

10 158 661

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

4 331 594

Opérations avec la clientèle

3 369 308

Dettes représentées par un titre

212 511

Autres passifs

39 587

Comptes de Régularisation

112 595

Provisions

54 692

Dettes subordonnées

843 698

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

377 769

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

816 907

    Capital souscrit

392 190

    Primes d'émission

233 146

    Réserves

187 742

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 784

    Report à nouveau (+/-)

45

        Total passif

10 158 661

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

612 781

    Engagements de garantie

10 240 458

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

80 000

 

 

0811763

28/07/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 10658
Texte de l'annonce :

0810658

28 juillet 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


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CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Rectificatif à l’avis paru dans le Bulletin des Annonces légales obligatoires du 18 juin 2008.

 

 

    Dans la partie des comptes sociaux ; il convient de lire :

 

    I. — Bilan au 31 décembre 2007

 

    Au lieu de : I. — Bilan au 31 décembre 2005.

 

0810658

18/06/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8635
Texte de l'annonce :

0808635

18 juin 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°74


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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Documents comptables annuels. 

 

A. — Comptes sociaux.  

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

2007

2006

Caisse, banques centrales, CCP

12 947

10 425

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

646 208

691 545

Opérations avec la clientèle

7 594 789

6 710 258

Obligations et autres titres à revenu fixe

86 357

120 982

Actions et autres titres à revenu variable

174 089

305 331

Participations et autres titres détenus à long terme

552 762

458 088

Parts dans les entreprises liées

99 338

97 378

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

120

439

Immobilisations corporelles

14 350

14 880

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

45 204

14 446

Comptes de régularisation

89 556

59 639

    Total actif

9 315 720

8 483 411

 

 

Passif

2007

2006

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 649 766

3 299 610

Opérations avec la Clientèle

3 355 482

3 124 044

Dettes représentées par un titre

212 551

212 620

Autres passifs

27 355

45 800

Comptes de Régularisation

95 684

60 993

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions

50 174

48 374

Dettes subordonnées

842 946

661 457

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

352 269

309 300

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

729 493

721 213

    Capital souscrit

292 187

292 187

    Primes d'émission

233 146

233 146

    Réserves

186 136

180 975

    Ecarts de Réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 396

3 602

    Report à nouveau (+/-)

499

94

    Résultat de l'exercice (+/-)

14 129

11 209

        Total passif

9 315 720

8 483 411

 

 

Hors-bilan

2007

2006

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

592 510

485 722

    Engagements de garantie

9 807 714

8 577 476

    Engagements sur titres

 

 

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

    Engagements de garantie

 

317 841

    Engagements sur titres

 

 

 

II. — Compte de résultat publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

2007

2006

+ Intérêts et produits assimilés

472 486

352 448

- Intérêts et charges assimilées

391 774

246 157

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

+ Produits sur opérations de location simple

 

 

- Charges sur opérations de location simple

 

 

+ Revenus des titres à revenu variable

34 244

11 941

+ Commission (produits)

28 882

28 224

- Commissions (charges)

7 044

7 505

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

708

-1 244

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

6 917

309

+ Autres produits d'exploitation bancaire

1 668

1 392

- Autres charges d'exploitation bancaire

1 773

1 588

Produit net bancaire

144 314

137 820

- Charges générales d'exploitation

66 657

65 845

- Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisation incorporelles et corporelles

2 730

3 819

Résultat brut d'exploitation

74 927

68 156

+/- Coût du risque

-2 950

-222

Résultat d'exploitation

71 977

67 934

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

81

2 888

Résultat courant avant impôt

72 058

70 822

+/- Résultat exceptionnel

0

-22

- Impôt sur les bénéfices

15 166

26 200

+/- Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-42 763

-33 391

Résultat net

14 129

11 209

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Règles et principes généraux.

 

1. Référentiel comptable : Les comptes annuels de CASDEN BANQUE POPULAIRE, sont établis conformément aux principes comptables généralement admis par la profession bancaire en France, ainsi qu’aux dispositions réglementaires applicables aux établissements de crédit, définies par les règlements du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF), et par les instructions de la Commission Bancaire.

La présentation des états financiers est conforme au règlement 2000-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable.

 

2. Présentation des comptes : Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007.

 

En application de l’avis 2006-02 du Conseil National de la Comptabilité, les risques aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode sur les capitaux propres s’élève à -75 milliers d’euros.

En application de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du Conseil National de la Comptabilité, relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro suite au régime de financement par l’Etat, un changement de méthode par capitaux propres a été constaté pour un montant de + 527 milliers d’euros.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Les principales règles et méthodes comptables appliquées sont les suivantes :

 

1. – Crédits à la clientèle.

 

Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

Les crédits sont essentiellement constitués de :

– crédits à la consommation ;

– prêts immobiliers ;

consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales.

Les engagements en hors-bilan correspondent principalement, à des crédits accordés par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, avec la garantie de cette dernière.

Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés, lors de leur encaissement et en priorité, par rapport aux intérêts du prêt et au capital.

Les intérêts courus ou échus non perçus sont enregistrés et intégralement dépréciés.

La CASDEN applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit. Les encours de crédits sont classés conformément aux dispositions du règlement comme suit :

 

— Créances saines : Sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas, tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.

 

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales, le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois.

Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts, en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations au titre des encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque, par la CASDEN, sur les encours concernés au 31 décembre 2006 et donc dans le bilan d’ouverture 2007.

Suite à l’homologation du ratio Mac Donough de la Commission Bancaire et aux préconisations de la Banque Fédérale des Banques Populaires, la CASDEN Banque Populaire a homogénéisé les traitements bâlois et comptable, du déclassement en créances douteuses :

– des dossiers en surendettement : (codification des évènements graves dans la base de donnée clients) ;

Et ;

– des Prêts Mutualistes Garantis (engagements en hors-bilan des crédits effectués par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN): suivant les notes de Bâle II (DX, RX, CX)

 

Les dépréciations pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif, et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques Populaires et garantis par la CASDEN, font l'objet d'une provision au passif.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne, le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute, mais dépréciés à due concurrence, et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées, et pour lesquelles, un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées, pour risque de non recouvrement, sont enregistrées en «Coût du risque», à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés».

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» du compte de résultat, pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés», pour la partie des intérêts.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

 

2. – Portefeuilles titres.

 

Les portefeuilles titres suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 du CRBF et de l’Instruction 90-03 de la Commission Bancaire.

 

Titres de placement. — Les titres de placement figurent au bilan pour leur coût d’acquisition, net des éventuelles provisions pour dépréciation. Une dépréciation est enregistrée dès lors que la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition. La valeur d’inventaire des titres de placement correspond à leur valeur de réalisation.

Les dépréciations sont évaluées de manière individuelle. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Titres d’investissement. — Les titres de créances négociables et les obligations classées en titres d’investissement, sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

Aucune dépréciation n’est enregistrée sur ce portefeuille, sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

 

3. – Immobilisations financières.

 

Les immobilisations financières, définies à l’article 3.2 du règlement 90-01 du CRBF, sont constituées des titres de participation, des parts dans les entreprises liées et des titres de l’activité de portefeuille. Ces titres sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais.

A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de dépréciation, lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d'acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l'estimation de la valeur d'utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

 

4. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Depuis le 1er janvier 2005, la CASDEN applique les dispositions du CRC 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs et celles du CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation :

Les encours bruts des immobilisations corporelles d’exploitation sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par CASDEN BANQUE POPULAIRE sont conformes aux normes préconisées par le groupe BP. Ces durées sont les suivantes :

 

Façades/ étanchéité

20 - 40 ans

Fondations / ossatures

33 - 60 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Equipements techniques

10 - 20 ans

Aménagements intérieurs

8 - 15 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation :

 

Mobilier

6 – 8 ans linéaires

Matériel de bureau

5 ans dégressifs

Matériel informatique

3 - 5 ans dégressifs

 

— Immobilisations incorporelles :

Conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.

Les frais d’acquisition d’immobilisations sont totalement amortis sur l’exercice.

 

5. – Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées.

 

Les frais d'émissions sont portés au compte de résultat dès l'émission.

Les primes d’émission et de remboursement des emprunts obligataires sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie de l’emprunt, par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

6. – Provisions.

 

Les provisions comprennent, principalement, les provisions sur engagements par signature, les provisions latentes sur instruments financiers à terme, les provisions sur litiges et les provisions pour passifs sociaux, ainsi que, les provisions pour impôt différé constituées pour compenser l’incidence dans le temps du calcul de l’impôt et du résultat net de la banque.

 

I. Provisions pour passifs sociaux. — La provision des passifs sociaux comptabilisée au bilan correspond :

– à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

1. des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

2. des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

3. des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les hypothèses actuarielles retenues pour l’exercice 2007 sont les suivantes :

– pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu ;

– des actifs de 6,10%; le taux d’inflation retenu est de 2% ;

– pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,50% et le taux de rendement attendu est de 4,97% ;

– pour les médailles de travail, le taux d’actualisation est de 4,17%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n'est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce corridor est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l'exercice suivant. En 2007, aucun écart actuariel n'a dépassé les bornes du corridor. Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l'exercice correspondent donc :

– aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges) ;

– aux droits liquidés sur la période (produits) ;

– aux coûts financiers des engagements existants en début d’exercice (charges) ;

– au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

 

II. Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA). — Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (2009). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (2011).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 505 milliers d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

III. Provisions épargne-logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux nature :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés.

 

IV. Autres provisions. — Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits faits par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

7. – FRBG.

 

Le poste « fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le Conseil d’Administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général.

Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

 

8. – Capitaux propres.

 

Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

9. – Engagements sur instruments financiers à terme.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux :

Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

10. – Compte de résultat.

 

I. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

– commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

II. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

III. Charges générales d’exploitation – frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

IV. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés, conformément à la définition réglementaire du caractère exceptionnel d’un résultat.

 

V. Impôts. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice mais également le crédit d’impôt sur le prêt à taux zéro.

Il ne comprend aucun autre élément de fiscalité différée que celui mentionné dans les provisions (à l’exception de celles sur les GIE fiscaux).

Le régime de l'intégration fiscale continue à s'appliquer au groupe CASDEN en 2007 et concerne les filiales suivantes : BMF, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, SAS Finance, Parnasse Kerfons, Parnasse Espace 1 et Parnasse Espace 2. A ce titre, la CASDEN est seule redevable de l'impôt sur les sociétés et de la contribution sociale de 3,3% sur le résultat de l'ensemble du groupe formé entre elle et ses filiales.

 

11. – Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires.

 

Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des Banques populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l'agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

12. – Fonds de garantie de place.

 

Le dispositif de garantie est maintenant complet et repose sur trois fonds de garantie :

– Fonds de garantie des dépôts ;

– Fonds de garantie des titres ;

– Fonds de garantie des cautions.

Ces fonds ont été créés afin de sécuriser le système bancaire.

 

— Fonds de garantie des dépôts : Ce fonds est alimenté par les cotisations versées par les établissements adhérents et par des certificats d’association souscrits par ces établissements.

 

13. – Titrisation AMAREN II

 

Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour un montant de 1 025 641 M€.

 

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 M€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2007, une reprise de provision de 3 951 k€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2007 s’élève à 19 167K€.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

Ventilation d'éléments d'actif selon la durée restant à courir :

 

Actif

Durée restant à courir

Total

Total

Total

 

<=3 mois

3 mois

<D<=1an

1 an<

D<=5 ans

>5 ans

Non ventilé

Brut

Dépréciations

Net

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

646 208

 

646 208

    Créances à terme

27 969

 

350 000

 

 

377 969

 

377 969

    Créances à vue

 

 

 

 

265 390

265 390

 

265 390

    Créances rattachées

 

 

 

 

2 849

2 849

 

2 849

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

7 643 848

49 059

7 594 789

    Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

456 895

456 895

 

456 895

    Autres concours à la clientèle

275 498

733 305

2 629 111

3 431 502

 

7 069 416

 

7 069 416

    Créances rattachées et valeurs non imputées

 

 

 

 

22 141

22 141

 

22 141

    Créances douteuses

 

 

 

 

95 396

95 396

49 059

46 337

Dont créances rattachées

 

 

 

 

2 142

2 142

2 142

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

47 319

 

20 000

19 698

249

87 266

909

86 357

 

Ventilation des créances sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir :

 

Créances sur les établissements de crédit à terme

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

 

< =3 mois

3 mois < D <= 1 an

1 an < D

< = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

Total

Comptes et prêts à terme

24 158

 

350 000

 

 

374 158

 

374 158

Prêts financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension à terme

3 811

 

 

 

 

3 811

 

3 811

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

0

 

0

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

1 326

1 326

 

1 326

    Total

27 969

0

350 000

0

1 326

379 295

 

379 295

 

Ventilation des créances sur la clientèle selon la durée restant à courir :

 

Créances sur la clientèle

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

 

< =3 mois

3 mois < D <= 1 an

1 an < D

< = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

Total

Prêts à terme à la clientèle financière

 

 

 

25 642

 

25 642

 

25 642

Valeurs reçues en pension à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres concours à la clientèle

275 353

733 305

2 629 111

3 398 371

 

7 036 140

 

7 036 140

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

145

 

 

7 489

 

7 634

 

7 634

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

456 895

456 895

 

456 895

Crédits à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

95 396

95 396

46 917

48 479

Créances rattachées

 

 

 

 

22 141

22 141

2 142

19 999

    Total

275 498

733 305

2 629 111

3 431 502

574 432

7 643 848

49 059

7 594 789

 

Détail des opérations avec la clientèle :

 

Opérations avec la clientèle

2007

2006

Créances commerciales

 

 

Autres concours à la clientèle

7 127 646

6 123 724

    Crédits de trésorerie

1 302 614

1 303 963

    Crédits à l'équipement

0

0

    Crédits à l'habitat

5 733 527

4 721 048

    Autres crédits à la clientèle

25 642

25 642

    Créances rattachées

19 215

18 291

    Créances douteuses nettes

46 648

54 780

Comptes ordinaires débiteurs

456 895

576 466

    Créances rattachées

784

552

Prêts subordonnés à terme

145

216

    IGA

145

216

Prêts subordonnés à terme douteux nets

 

 

    EDL

1 829

1 810

Prêts participatifs

 

 

    UMR

7 490

7 490

        Total

7 594 789

6 710 258

 

Encours sains restructures :

 

Actif

2007

2006

 

Montants à ventiler

Non restructures

Restructures aux conditions de marché

Restructures hors conditions de marché

Montants à ventiler

Non restructures

Restructures aux conditions de marché

Restructures hors conditions de marché

Encours sains

 

 

 

 

 

 

 

 

(Y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

659 155

659 155

 

 

701 970

701 970

 

 

Subordonnées sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

    Totaux sur établissements de crédit

659 155

659 155

 

 

701 970

701 970

 

 

Sur la clientèle

7 540 818

7 540 818

 

 

6 645 964

6 636 757

2 447

6 760

Subordonnées sur clientèle

7 634

7 634

 

 

7 706

7 706

 

 

    Totaux sur la clientèle

7 548 452

7 548 452

0

0

6 653 670

6 644 463

2 447

6 760

Sur titres à revenu fixe

68 789

68 789

 

 

99 176

99 176

 

 

Sur débiteurs divers

57 357

57 357

 

 

13 793

13 793

 

 

 

Ventilation compromis / non compromis :

 

Actif

2007

2006

 

Montants à ventiler

Douteux

Douteux compromis

Montants à ventiler

Douteux

Douteux compromis

Créances douteuses (Y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

92 222

48 399

43 823

100 641

53 729

46 912

Sur titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Sur débiteurs divers

105

 

105

105

 

105

Subordonnées

3 069

3 069

 

3 069

3 069

 

Sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

Sur location simple

 

 

 

 

 

 

    Totaux

95 396

51 468

43 928

103 815

56 798

47 017

Dépréciations sur créances douteuses

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

47 715

17 269

30 446

45 881

13 285

32 596

Sur titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Sur débiteurs divers

105

 

105

105

 

105

Subordonnées

1 239

1 239

 

1 239

1 239

 

    Totaux

49 059

18 508

30 551

47 225

14 524

32 701

 

Echéances des obligations et autres titres à revenu fixe :

 

Obligations et autres titres

à revenu fixe

 

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

< =3 mois

3 mois < D <= 1 an

1 an < D

< = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

total

Obligations

 

 

 

 

 

0

 

0

Titres de créances négociables

47 319

 

20 000

5 000

 

72 319

909

71 410

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

 

 

 

14 698

 

14 698

 

14 698

Titres prêtés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

249

249

 

249

    Total

47 319

0

20 000

19 698

249

87 266

909

86 357

 

Ventilation des actifs subordonnés :

 

Actifs subordonnés

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Obligations et autres titres à revenu fixe

Total

 

2007

2006

2007

2006

2007

2006

2007

2006

Prêts participatifs

 

 

7 489

7 489

 

 

7 489

7 489

Autres prêts subordonnés

 

 

145

216

 

 

145

216

Titres subordonnes remboursables

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

 

7 690

7 690

7 690

7 690

Créances douteuses

 

 

1 810

1 830

 

 

1 810

1 830

Créances rattachées

 

 

20

3

 

2

20

5

    Total

 

 

9 464

9 538

7 690

7 692

17 154

17 230

 

Indications des surcotes et des décotes pour les titres de placement et d’investissement :

 

Portefeuille titres

(En milliers d’euros)

Valeur brute comptable

Valeur de marché

Valeur de remboursement

Surcote

Décote

Provision sur moins value latente

Plus value latente

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

Titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ventilation des parts d’OPCVM (appartenant à la rubrique actions et autres titres à revenu variable) :

 

Actif

(En milliers d’euros)

OPCVM résidents

OPCVM non résidents

Total

 

OPCVM de capitalisation

autres OPCVM

OPCVM de capitalisation

autres OPCVM

 

Parts d'OPCVM

123 140

49 492

 

 

172 632

 

Titres de transaction - de placement - d'investissement - de l'activité du portefeuille :

 

Portefeuille titres en milliers d’euros

2007

2006

 

transaction

placement

Invest.

TAP

Total

transaction

placement

invest.

TAP

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

69 698

17 319

 

87 017

 

99 698

21 296

 

120 994

Créances rattachées

 

225

24

 

249

 

486

24

 

510

Dépréciations

 

-909

 

 

-909

 

-522

 

 

-522

        Sous total obligations et autres titres à RF

 

69 014

17 343

 

86 357

 

99 662

21 320

 

120 982

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

177 749

 

 

177 749

 

306 767

 

 

306 767

Dépréciations

 

-3 660

 

 

-3 660

 

-1 436

 

 

-1 436

        Sous total actions et autres titres à RV

 

174 089

 

 

174 089

 

305 331

 

 

305 331

        Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

 

243 103

17 343

 

260 446

 

404 993

21 320

 

426 313

 

Valeur nette comptable des titres de participation et titres détenus à long terme :

 

 

Valeur nette comptable

 

Titres cotés

Titres non cotés

Total

 

2007

2006

2007

2006

2007

2006

PEL

 

 

99 337

97 378

99 337

97 378

Autres titres de participation

 

 

552 563

457 888

552 563

457 888

Autres titres détenus à long terme

 

 

200

200

200

200

 

0

0

652 100

555 466

652 100

555 466

 

Opérations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles il existe un lien de participation (actif) :

 

Opérations avec des parties liées et avec

lesquelles existe un lien de participation

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Obligations et autres titres à revenu fixe

Entreprises liées :

 

 

 

BMF

265 003

 

 

PARNASSE FINANCE

 

430 406

 

INTER PROMO

 

220

 

SAS FINANCE

 

16 501

 

SCI MONTORGEUIL

 

3 088

 

SGTI

 

9 000

 

PARNASSE SERVICES

 

296

 

Entreprise avec lesquelles il existe un lien de participation

 

 

 

BFBP

350 696

 

 

IGA

 

145

 

FILIA MAIF

 

1 504

 

PARNASSE MAIF

 

 

6 507

MFPP

 

 

108

 

Relève des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

Relève des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et de l'activité de portefeuille

Capitaux propres 31/12/2006

Résultat exercice 31/12/2006

% capital détenu par le groupe CASDEN

% capital détenu par CASDEN

Valeur brute

Dépréciations

Valeur nette

 

 

 

 

 

Comptable début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotation

Reprise

Fin d'exercice

Comptable début d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BMF

97 999

5 851

100,00

99,87

58 507

58 507

 

 

 

 

58 507

58 507

PARNASSIENNE DE CREDIT

5 973

149

90,44

15,04

573

573

 

 

 

 

573

573

PARNASSE SERVICE

6

-5

 

99,90

123

173

117

6

 

123

6

50

MAINE GESTION

413

11

 

99,90

38

38

 

 

 

 

38

38

PARNASSE FINANCE

169 987

32 937

100,00

100,00

38 111

38 111

 

 

 

 

38 111

38 111

SAS FINANCE

-1 256

-88

 

90,00

34

1 834

34

 

34

 

 

1 834

INTERPROMO

1 099

-1

 

45,00

99

99

 

 

 

 

99

99

SCI MONTORGUEIL

-211

70

 

0,25

2

2

2

 

2

 

 

2

SAS PARNASSE ESPACE 1

2

-6

 

94,96

38

95

30

 

30

 

8

95

SGTI

14 347

2 190

100,00

0,01

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS PARNASSE ESPACE 2

33

-7

 

95,04

38

38

2

9

 

11

36

27

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

4 506 898

171 771

 

9,54

414 421

509 070

 

 

 

 

414 421

509 070

FILIA MAIF

183 654

1 734

 

4,998

5 714

5 714

 

 

 

 

5 714

5 714

PARNASSE MAIF

260 293

21 030

 

19,97

24 359

24 359

 

 

 

 

24 359

24 359

BP DEVELOPPEMENT

328 418

24 399

 

3,00

8 786

8 786

 

 

 

 

8 786

8 786

SCI TREVINS IMMOBILIER

24 032

1 532

 

28,57

4 438

4 438

 

 

 

 

4 438

4 438

DIVERS < 1000 MILLIERS D’EUROS

 

 

 

 

749

749

579

 

27

552

170

197

autres titres détenus a long terme > 1 500 milliers d’euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

 

 

 

1 044

1 044

844

 

 

844

200

200

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

 

 

 

557 074

653 630

1 608

15

93

1 530

555 466

652 100

 

Relève des acquisitions et cessions des parts dans les entreprises liées, de titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille

 

Relève des acquisitions et cessions de parts dans les entreprises liées, titres de participations et de l'activité de portefeuille

Valeur brute comptable d'acquisition

Valeur nette comptable de cession

Autres mouvements

Dotations pour dépréciations

Reprises sur dépréciations

Moins-value de cession

Plus-value de cession

Valeurs acquises

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

PARNASSE SERVICES

50

 

 

6

 

 

 

SAS FINANCE

1 800

 

 

 

34

 

 

SAS PARNASSE ESPACE 1

57

 

 

 

30

 

 

SAS PARNASSE ESPACE 2

 

 

 

9

 

 

 

SCI MONTORGUEIL

 

 

 

 

2

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

94 649

 

 

 

 

 

 

D + E

 

 

 

 

29

 

 

MFPP

 

 

 

5

 

 

 

IGA

 

 

 

 

3

 

 

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs cédées

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

 

 

 

 

 

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

Etat des mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Mouvements sur immobilisations

Valeur brute comptable N-1

Acquisitions

Cessions

Autres variations

changement de méthode

Valeur brute comptable 2007

Amortissements

Dépréciations

Valeur nette comptable 2007

Valeur nette comptable 2006

 

 

 

 

 

 

 

dotations

changement de méthode

Cumul

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles en cours

74

376

 

-400

 

50

 

 

 

 

50

74

Droit au bail

17

 

 

 

 

17

 

 

 

 

17

17

Frais d'établissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Logiciels

18 639

 

 

403

 

19 042

698

 

18 989

 

53

348

    Total

18 730

376

 

3

 

19 109

698

 

18 989

 

120

439

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations en cours

297

1 311

 

-1 353

 

255

 

 

 

 

255

297

Terrains

1 874

 

 

19

 

1 893

 

 

 

 

1 893

1 874

Constructions

8 261

 

 

171

 

8 432

303

 

4 693

 

3 739

3 871

Façades / étanchéité

567

 

 

 

 

567

22

 

199

 

368

390

Fondations / ossature

2 621

 

 

 

 

2 621

76

 

811

 

1 810

1 886

Ravalement

457

 

 

 

 

457

23

 

153

 

304

327

Equipements techniques

895

 

 

 

 

895

50

 

315

 

580

630

Aménagements intérieurs

823

 

 

 

 

823

69

 

458

 

365

433

Autres

16 426

212

29

1 160

 

17 769

1 490

 

12 733

 

5 036

5 172

Hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Constructions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

32 221

1 523

29

-3

 

33 712

2 033

 

19 362

 

14 350

14 880

 

Détail des autres actifs et comptes de régularisation :

 

Autres actifs et comptes de régularisation (Actif)

Montant 2007

Montant 2006

Instruments conditionnels achetés

710

653

Débiteurs divers

44 494

13 793

Charges constatées d'avance

2 107

773

Produits à recevoir

44 824

25 752

Charge à repartir

89

126

Comptes de liaison succursales

39 749

31 968

Autres comptes de régularisation

2 787

1 020

    Total

134 760

74 085

 

Ventilation des commissions par catégories d'opérations :

 

Commissions

2007

2006

 

Charges

Produits

Charges

Produits

Opérations de trésorerie et interbancaires

5 798

 

5 034

 

Opérations avec la clientèle

241

3 333

1 179

3 276

Opérations sur titres

3

 

25

 

Opérations de change

 

 

 

 

Engagements sur titres

 

 

 

 

Opérations sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

Engagement hors-bilan

479

10 936

753

10 829

Prestations de services financiers

523

14 613

514

14 119

Commissions sur titres gérés ou en dépôts

 

2 460

 

3 372

Autres commissions sur services financiers

523

12 153

514

10 747

Autres commissions

 

 

 

 

    Total

7 044

28 882

7 505

28 224

 

Détail des dépréciations par postes d'actif :

 

Dépréciations

N

N - 1

Créances douteuses s/opérations avec les établissements de crédit

 

 

Créances douteuses s/opérations avec la clientèle

49 059

47 225

Obligations et autres titres à revenu fixe

909

522

Actions et autres titres à revenu variable

3 660

1 436

Participations et parts dans les entreprises liées

1 530

1 608

Immobilisations

 

 

Crédit bail et location simple

 

 

Autres actifs

 

 

    Total

55 158

50 791

 

Ventilation d’éléments de passif selon la durée restant à courir :

 

Passif

Durée restant à courir

Total

 

< = 3 mois

3 mois < D

< =1 an

1 an < D

< =5 ans

> 5 ans

Non ventilés

 

Dettes sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

3 649 766

    A terme

2 312 404

10 000

660 000

541 000

 

3 523 404

    A vue

 

 

 

 

88 937

88 937

    Dettes rattachées

 

 

 

 

37 425

37 425

Dettes sur la clientèle

 

 

 

 

 

3 355 482

    A terme

61 779

378

8 550

 

 

70 707

    A vue

 

 

 

 

3 245 876

3 245 876

    Dettes rattachées et autres sommes dues

 

 

 

 

38 899

38 899

Dettes représentées par un titre

338

10 128

170 999

30 000

1 086

212 551

 

Ventilation des dettes sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir :

 

Dettes sur les établissements

de crédit à terme

Durée restant à courir

Net

 

< =3 mois

3 mois < D <= 1 an

1 an < D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

total

Comptes et emprunts à terme

2 312 404

10 000

660 000

541 000

 

3 523 404

Comptes à vue

 

 

 

 

88 937

88 937

Valeurs données en pension à terme

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

37 425

37 425

    Total

2 312 404

10 000

660 000

541 000

126 362

3 649 766

 

Ventilation des dettes sur la clientèle selon la durée restant à courir :

 

Dettes sur la clientèle

Durée restant à courir

Total

 

< =3 mois

3 mois < D <= 1 an

1 an < D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

 

Comptes d'épargne à régime spécial

2 048

74

2 125

 

 

4 247

Emprunts à terme à la clientèle financière

59 716

 

 

 

 

59 716

Valeurs données en pension à terme

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Comptes créditeurs à terme

15

304

6 425

 

 

6 744

Comptes à vue

 

 

 

 

3 245 876

3 245 876

Dettes rattachées et autres sommes dues

 

 

 

 

38 899

38 899

    Total

61 779

378

8 550

 

3 284 775

3 355 482

 

Ventilation des dettes représentées par un titre selon la durée restant à courir :

 

Dettes représentées

par un titre

Durée restant à courir

Total

 

< =3 mois

3 mois < D <= 1 an

1 an < D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

 

Bons de caisse et bons d'épargne

338

128

 

 

 

466

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

 

10 000

170 999

30 000

 

210 999

Obligations

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par titre

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 086

1 086

    Total

338

10 128

170 999

30 000

1 086

212 551

 

Détail des dettes subordonnées :

 

Nature de la dette

Montant de l'emprunt

Taux d'intérêt

Date d'échéance

Conditions du remboursement anticipe

Condition de la subordination

Titres subordonnés à durée indéterminée

250 016

 

 

L'émetteur s'interdit de procéder pendant la durée de l'emprunt à l'amortissement anticipe de l'emprunt

En cas de liquidation de la société, les titres et emprunts subordonnés seront rembourses à un prix égal au pair

Parnasse finance 12/98

192 016

Taux révisable

Indéterminée

 

 

BRED 12/98

35 000

Taux révisable

Indéterminée

 

 

MGEN 12/98

23 000

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Emprunts subordonnés à durée indéterminée

60 980

 

 

 

 

BFBP 05/98

30 490

Taux révisable

Indéterminée

 

 

BFBP 07/98

30 490

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Emprunts subordonnes à terme

524 367

 

 

 

 

BFBP 12/97

18 294

Taux fixe

09/06/2010

 

 

BFBP 12/98

4 573

Taux révisable

05/02/2009

 

 

BFBP 02/99

8 000

Taux révisable

02/03/2009

 

 

BFBP 11/99

33 000

Taux fixe

27/11/2009

 

 

BFBP 02/00

30 000

Taux révisable

04/05/2010

 

 

BFBP 06/00

10 000

Taux révisable

27/11/2009

 

 

BFBP 06/00

16 000

Taux révisable

18/08/2010

 

 

BFBP 10/00

6 000

Taux révisable

21/11/2010

 

 

BFBP 02/01

9 500

Taux révisable

16/02/2011

 

 

BFBP 12/03

50 000

Taux révisable

13/02/2014

 

 

BFBP 10/04

35 000

Taux révisable

06/11/2014

 

 

BFBP 10/05

8 000

Taux révisable

29/11/2015

 

 

BFBP 12/05

20 000

Taux révisable

05/01/2016

 

 

BP Val de France 12/05

20 000

Taux révisable

19/12/2015

 

 

BFBP 05/06

17 000

Taux révisable

22/07/2016

 

 

BFBP 02/07

35 000

Taux révisable

13/03/2017

 

 

BFBP 06/07

40 000

Taux révisable

10/07/2017

 

 

BP Franche Comté 06/07

10 000

Taux révisable

27/06/2017

 

 

BP OCCITANE 06/07

50 000

Taux révisable

27/06/2017

 

 

BP Provence et Corse 06/07

30 000

Taux révisable

27/06/2017

 

 

BFBP 11/07

35 000

Taux révisable

07/12/2017

 

 

BFBP 12/07

39 000

Taux révisable

29/01/2018

 

 

Dettes rattachées

6 753

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

830

 

 

 

 

    Total

842 946

 

 

 

 

 

Opérations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles il existe un lien de participation (Passif) :

 

Operations avec des parties liées et avec

lesquelles il existe un lien de participation

Dettes sur les établissements de crédit

Dettes sur la clientèle

Dettes représentées par un titre

Dettes subordonnées

Entreprises liées (à ventiler par sociétés)

 

 

 

 

PARNASSIENNE DE CREDIT

8 937

 

 

 

MAINE GESTION

 

93

 

 

SAS PARNASSE ESPACE 1

 

61

 

 

SAS PARNASSE ESPACE 2

 

30

 

 

SGTI

 

846

 

 

Entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation (à ventiler par sociétés)

 

 

 

 

BFBP

1 074 360

 

 

491 060

 

Ventilation des capitaux propres :

 

Détail des capitaux propres

N-1

Résultat

Variations

Affectation

Dividendes

Autres

2007

Capital

292 187

 

 

 

 

 

292 187

Prime d'émission

233 146

 

 

 

 

 

233 146

Reserve légale

17 172

 

 

561

 

 

17 733

Autres réserves

163 803

 

 

4 600

 

 

168 403

Provisions réglementées

3 602

 

-206

 

 

 

3 396

Report à nouveau

94

 

 

6 048

-6 095

452

499

Résultat de l'exercice

11 209

14 129

 

-11 209

 

 

14 129

        Sous total : Capitaux propres hors FRBG

721 213

14 129

-206

0

-6 095

452

729 493

    FRBG Banque

269 936

 

38 359

 

 

 

308 295

    FRBG Groupe (F R S)

39 364

 

4 610

 

 

 

43 974

        Total général : Capitaux propres avec FRBG

1 030 513

 

42 763

0

 

 

1 081 762

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le nombre de parts sociales au 31 décembre 2007 est de 34 375 000 pour une valeur nominale de 8,50€.

 

Affectation du résultat social :

 

Affectation du résultat social

2007

2006

Résultat de l'exercice

14 129

11 209

Report à nouveau

499

94

    Total à affecter

14 628

11 303

Affectation en réserves

1 606

5 161

Dividendes verses aux actionnaires

12 977

6 096

Solde affecte en report à nouveau

45

47

 

Détail des autres passifs et comptes de régularisation :

 

Autres passifs et comptes de régularisation (Passif)

Montant

Montant

 

2007

2006

Versement restant à effectuer sur titres de l'activité de portefeuille

13 000

26 000

Instruments conditionnels vendus

 

 

Créditeurs divers

13 488

17 720

Dettes rattachées

 

 

Versement restant à effectuer sur titres de participation

867

2 080

Comptes d'ajustement

 

 

Produits constates d'avance

30 669

19 446

Charges à payer

64 855

41 132

Autres comptes de régularisation

160

415

    Total

123 039

106 793

 

Ventilation des provisions :

 

Nature de la provision

2006

Dotations

Reprises disponibles

Reprises utilisées

Changement de méthode

Autres mouvements

2007

Opérations non bancaires ou connexes

 

 

 

 

 

 

 

Provisions pour charges de retraite

6 714

86

155

 

 

 

6 645

Provisions pour impôts

7 240

7 990

 

3 203

 

 

12 027

Autres provisions

32 885

587

4 441

 

75

 

29 106

Opérations bancaires ou connexes

 

 

 

 

 

 

 

Provisions sur engagement hors bilan - non compromis

263

1 641

 

67

 

 

1 837

Provisions sur engagement hors bilan - compromis

28

 

5

 

 

 

23

Autres provisions

1 244

1 202

1 910

 

 

 

536

    Total

48 374

11 506

6 511

3 270

75

0

50 174

 

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêts :

 

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

Spéculation

Couverture affectée

Gestion globale

Gestion spécialisée

Contrat sur marchés organises

 

 

 

 

Instruments fermes

 

 

 

 

Contrat d'échange de taux d'intérêt

25 000

1 283 511

1 796 076

 

PRET TF / EMPRUNT TV

 

692 903

587 576

 

PRET TV / EMPRUNT TF

 

580 608

1 208 500

 

PRET TV / EMPRUNT TV

 

10 000

 

 

Contrats assimilés

 

0

1 180 000

 

Contrat de garantie de taux d'intérêt :

 

 

 

 

    Achat de floor

 

 

 

 

    Vente de floor

 

 

 

 

    Collar - achat de capitaux

 

 

780 000

 

    Collar - vente de floor

 

 

400 000

 

 

Ventilation des instruments financiers à terme de taux d'intérêt par durée résiduelle.

 

Instruments financiers à terme de taux d'intérêt

Durée résiduelle

Total

 

<= 1 an

1 an-5 ans

> 5 ans

 

Sur marches organises

 

 

 

 

Opérations fermes de couverture

 

 

 

0

Sur marches de gré à gré

 

 

 

 

Opérations fermes de couverture

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

132 100

1 255 831

1 691 657

3 079 588

Opérations conditionnelles de couverture

 

 

 

 

Contrats d'assurance de taux d'intérêt

380 000

800 000

0

1 180 000

Achat de floor

 

 

 

 

Vente de floor

 

 

 

 

Collar - achat de capitaux

380 000

400 000

 

 

Collar - vente de floor

 

400 000

 

 

Opérations fermes de spéculation

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

25 000

 

 

25 000

 

Opérations sur instruments financiers à terme de taux d'intérêt :

 

Instruments financiers à terme de taux d'intérêt

Operations de couverture

Autres opérations

 

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

Sur marchés organisés et assimilés

 

 

 

 

Emprunt notionnel

 

 

 

 

PIBOR trois mois

 

 

 

 

Autres contrats de taux sur marché à terme

 

 

 

 

Sur marchés de gré à gré

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

3 104 588

4 080

25 000

-536

FRA - contrats de taux futur

 

 

 

 

Contrats d'assurance de taux d'intérêt

 

 

 

 

Autres opérations

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Sur marchés organisés et assimilés

 

 

 

 

Options sur notionnel

 

 

 

 

Options sur PIBOR 3 mois

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Sur marches de gré à gré

 

 

 

 

Capitaux / floor

 

 

 

 

Achetés

780 000

6 248

 

 

Vendus

400 000

-140

 

 

Options sur titres de créances

 

 

 

 

Options sur contrat de taux futur (FRA)

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

Ventilation des engagements reçus et donnés :

 

 

2007

2006

Engagements donnés :

 

 

Engagement de financement

 

 

    En faveur d'établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

592 510

485 722

Engagement de garantie

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

3 149

10 052

    D'ordre de la clientèle

9 804 565

8 567 424

Engagement sur titres

 

 

    Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

    Autres

 

 

Engagements reçus :

 

 

Engagement de financement

 

 

    Reçus d'établissements de crédit

 

 

Engagement de garantie

 

 

    Reçus d'établissements de crédit

 

317 841

Engagements sur titres : titres à recevoir

 

 

        Total

10 400 224

9 381 039

 

Revenus des titres à revenu variable :

 

Dividendes et assimilés

2007

2006

Actions et autres titres en portefeuille de placement

1 466

1 415

Titres de participations et titres d'activité de portefeuille

32 778

10 526

Parts dans les entreprises liées

0

0

    Total

34 244

11 941

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

Titres de placement

 

2007

2006

Dotations pour dépréciations

-3 290

-749

Reprises sur dépréciations

677

511

Moins-values de cession

-2 586

-8

Plus-values de cession

12 042

544

Divers

74

11

    Total

6 917

309

 

 

 

Dotations pour dépréciations

Reprises sur dépréciations

Plus-values

Moins-values

Net

 

2007

2006

2007

2006

2007

2006

2007

2006

2007

2006

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

19

481

16

47

3

434

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

5

462

31

1

 

2 922

 

 

26

2 461

Parts dans les entreprises liées

20

7

72

 

 

 

 

 

52

-7

    Total

25

469

103

1

19

3 403

16

47

81

2 888

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

Types d'opérations

2007

2006

Opérations sur titres de transaction

 

 

Opérations de change

 

 

Opérations sur instruments financiers à terme

708

-1 244

    Total

708

-1 244

 

Charges générales d'exploitation :

 

Frais généraux

2007

2006

Salaires et traitements

20 965

20 604

Charges de retraite

2 066

2 020

Autres charges sociales

6 594

6 162

Intéressement des salariés

1 541

1 710

Participation des salariés

2 000

2 354

Impôts et taxes liés aux rémunérations

1 642

1 780

    Sous-total charges de personnel

34 808

34 630

Impôts et taxes

2 512

1 803

Autres charges générales d'exploitation

31 101

31 059

    Sous-total charges générales d'exploitation

33 613

32 862

Charges refacturées

-1 764

-1 646

    Total

66 657

65 846

 

 

 

 

Le montant global des rémunérations brutes des membres de direction (mandataires sociaux) pour l'année 2007 s'élève à 318 milliers d'euros.

 

Ventilation du coût du risque selon ses composantes :

 

Coût du risque

2007

2006

 

Charges

Produits

Charges

Produits

Sur créances et titres :

29 940

24 730

42 676

34 504

Opérations avec établissements de crédit

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

27 317

24 644

31 443

34 408

Opérations sur titres et débiteurs divers

 

 

 

 

Autres dépréciations

 

 

610

 

Pertes sur créances irrecouvrables

2 623

 

10 623

 

Recupérations sur créances amorties

 

86

 

96

Sur risques et hors bilan

 

 

 

 

Provisions

2 223

4 483

5 130

13 080

Opérations du bilan

582

4 411

4 948

11 969

Opérations du hors bilan

1 641

72

182

1 111

    Total

32 163

29 213

47 806

47 584

 

-2 950

-222

 

Ventilation par nature des charges et produits exceptionnels :

 

Charges et produits exceptionnels

2007

2006

 

Charges

Produits

Charges

Produits

Ventilation par nature

52

52

31

9

Ajustement augmentation capital

 

 

19

 

Redressement fiscal GIE Olivia Bail

 

7

 

5

Divers

52

45

12

4

 

Opérations avec le réseau :

 

Opérations faites dans le réseau des B.P.

2007

2006

Actif

 

 

Opérations de trésorerie

356 442

486 721

    Comptes à vue

1 235

86 122

    Comptes à terme

355 207

400 599

Titres de placement

30 000

30 000

Titres d'investissement

17 319

21 296

Créances rattachées

893

1 387

        Total actif

404 654

539 404

Passif

 

 

Opérations de trésorerie

3 263 870

2 990 969

    Comptes à vue

61 972

 

    Comptes à terme

3 201 898

2 990 969

Dettes représentées par des titres

167 950

10 000

Dettes subordonnées

620 347

404 278

Dettes rattachées

39 080

35 423

    Total passif

4 091 247

3 440 670

Hors bilan

 

 

Cautions, avals, autres garanties reçues

 

 

 

Informations relatives au personnel :

 

Informations relatives au personnel

2007

2006

Effectif moyen du personnel en activité (Ventilé par catégories socioprofessionnelles)

 

 

Techniciens des métiers de la banque

393

389

Cadres

111

104

    Total

504

493

 

Ventilation des produits et charges d'intérêts :

 

Intérêts et produits assimilés

2007

2006

Opérations avec les établissements de crédits

185 185

81 747

Opérations avec la clientèle

278 683

257 584

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 618

13 117

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

    Total

472 486

352 448

 

 

Intérêts et charges assimilées

2007

2006

Opérations avec les établissements de crédits

302 030

179 591

Opérations avec la clientèle

40 477

31 267

Obligations et autres titres à revenu fixe

49 267

35 299

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

    Total

391 774

246 157

 

Ventilation des « autres produits d'exploitation bancaire » :

 

Autres produits d'exploitation bancaire

Montant

 

2007

2006

Promotion immobilière

 

 

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

 

 

Charges refacturées

 

 

Quote part des frais de siège social

 

 

Produits accessoires

180

135

Transferts de charges

 

 

Rétrocession de commission d'aval

 

 

Reprise des rompus sur ristournes clientèle

 

 

Rémunération fonds garantie des dépôts

85

61

Produits sur opérations de location simple à titre accessoire

 

 

Plus-value de cession d'immeuble hors exploitation

 

 

Autres produits divers

1 403

1 196

    Total

1 668

1 392

 

Ventilation des « autres charges d'exploitation bancaire » :

 

Autres charges d'exploitation bancaire

Montant

 

2007

2006

Promotion immobilière

 

 

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

 

 

Produits rétrocédés

 

 

Quote part des frais de siège social

 

 

Bonification sur prêts parentaux BMF

1 645

1 354

Cotisation fonds garantie des dépôts

1

158

Charges sur opérations de location simple à titre accessoire

 

 

Moins-value de cession d'immeuble hors exploitation

 

 

Charges diverses d'exploitation

127

76

    Total

1 773

1 588

 

Détail des dotations et reprises sur F.R.B.G.

 

Fonds pour risques bancaires

Dotations

Reprises

Généraux

 

 

A détailler :

 

 

FRBG Groupe - F.R.S -

4 610

 

FRBG Banque

38 359

 

    Total

42 969

 

 

Résultats au cours des cinq derniers exercices :

 

 

2003

2004

2005

2006

2007

1) capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

    a. capital social au 31 décembre

171 298 136

183 757 896

193 718 184

292 187 500

292 187 500

    b. nombre de sociétaires au 31 décembre

975 719

1 015 669

1 051 800

1 091 949

1 129 010

    c. parts sociales au 31 décembre

171 298 136

183 757 896

193 718 184

292 187 500

233 750 000

    d. nombre de parts sociales au 31 décembre

21 412 267

22 969 737

24 214 773

34 375 000

27 500 000

    e. certificats d'investissement au 31 décembre

 

 

 

 

58 437 500

    f. nombre de certificats d'investissement au 31 décembre

 

 

 

 

6 875 000

2) opérations et résultat de l'exercice :

 

 

 

 

 

    a. chiffre d'affaires hors taxes

348 304 498

357 194 886

366 676 227

393 455 609

548 482 919

    b. Résultat brut d'exploitation

88 581 233

103 702 711

64 444 254

68 156 942

74 926 663

    c. impôt sur les bénéfices

28 051 308

45 717 341

15 763 279

26 200 366

15 166 284

    d. participation des salariés

1 655 472

1 960 867

1 988 182

2 354 094

2 000 361

    e. résultat net comptable (*)

15 273 192

15 194 924

13 681 037

11 209 138

14 128 733

    f. intérêts distribués aux sociétaires

4 657 800

5 288 200

5 605 700

6 095 700

8 126 000

    g. rémunérations des CCI

 

 

 

 

4 850 760

    h. ristournes distribuées aux sociétaires

 

 

 

 

 

    i. total résultat distribué

4 657 800

5 288 200

5 605 700

6 095 700

12 976 760

3) personnel :

 

 

 

 

 

    a. effectif moyen des salaries pendant l'exercice

448

473

496

493

504

    b. montant de la masse salariale de l'exercice

13 900 320

14 916 027

15 873 162

16 577 621

17 744 217

    c. dotation ce et Cie

341 052

291 777

298 113

315 218

332 877

(*) : Le chiffre de résultat indiqué ici s'entend après dotation de provision pour risques bancaires généraux.

2003 = 40 000 000

2004 = 22 311 171

2005 = 24 200 000

2006 = 33 600 000

2007 = 42 968 782

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

– le contrôle des comptes annuels de la société CASDEN BANQUE POPULAIRE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

– la justification de nos appréciations ;

– les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L. 232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur la note « changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007 » de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre :

– de l’avis 2006-02 du Conseil National de la Comptabilité (CNC) relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement ;

– de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif de prêt à taux 0%.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes suivis par votre société, nous avons vérifié notamment que les changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus sont justifiés et leurs effets sont correctement calculés et présentés.

— Estimations comptables : La couverture des risques de crédit constitue un domaine d'estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société enregistre des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 1 – « Crédits à la clientèle » de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Verifications et informations specifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris et Neuilly sur Seine, le 20 mars 2008.

 

Les commissaires aux comptes.

 

Constantin Associés :

DELOITTE Marque et Gendrot :

 

 

Brigitte DREME ;

Joël ASSAYAH.

 

B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2007.  

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

2007

2006

Opérations interbancaires et assimilées

1

465 497

555 653

Opérations avec la clientèle

2

7 339 820

6 330 457

Opérations de crédit-bail et assimilées

 

199 564

126 582

Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

3

773 845

1 074 514

Participations, Parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

4

638 954

542 633

Immobilisations corporelles et incorporelles

5

16 807

17 889

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

155 910

85 690

    Total actif

 

9 590 397

8 733 418

 

 

Passif

Notes

2007

2006

Opérations interbancaires et assimilées

6

3 653 390

3 310 175

Opérations avec la clientèle

7

3 382 451

3 157 242

Dettes représentées par un titre

8

212 551

212 620

Comptes de régularisation et passifs divers

 

190 203

170 893

Ecarts d'acquisition

9

 

 

Provisions

10

52 739

50 927

Dettes subordonnées

11

648 447

467 519

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

355 969

313 000

Intérêts minoritaires

12

64 180

62 265

Capitaux propres part du Groupe (hors FRBG)

12

1 030 467

988 777

    Capital souscrit

 

284 303

292 187

    Primes d'émission

 

233 146

233 146

    Réserves consolidées et autres (+/-)

 

475 141

415 488

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

37 877

47 956

        Total passif

 

9 590 397

8 733 418

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

2007

2006

Intérêts et produits assimilés

13

518 925

396 865

Intérêts et charges assimilées

13

-384 091

-239 250

Revenu des titres à revenu variable

14

39 531

18 808

Commissions (produits)

15

29 391

28 727

Commissions (charges)

15

-7 150

-7 721

Résultat sur opérations des portefeuilles de négociation

16

922

-1 228

Résultat sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

17

-952

2 011

Autres produits d'exploitation bancaire

 

1 808

1 411

Autres charges d'exploitation bancaire

 

-11 351

-13 235

Produits nets des autres activités

 

26

40

Produit net bancaire

 

187 059

186 428

Charges générales d'exploitation

18

-69 661

-69 177

Dotations aux amortissements et dépréciation sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-2 855

-3 939

Résultat brut d'exploitation

 

114 543

113 312

Coût du risque

19

-2 661

1 383

Résultat d'exploitation

 

111 882

114 695

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou perte sur actifs immobilisés

20

542

13 426

Résultat courant avant impôt

 

112 424

128 121

Résultat exceptionnel

21

 

 

Impôt sur les bénéfices

22

-29 699

-41 541

Reprises nettes sur écarts d'acquisition

 

 

 

Dotations / Reprises au FRBG

 

-42 969

-37 307

Intérêts minoritaires

 

1 879

1 317

Résultat net - part du groupe

 

37 877

47 956

 

 

Hors-bilan

Notes

2007

2006

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

23

598 676

478 949

    Engagements de garantie

23

9 786 287

8 555 793

    Engagements sur titres

 

 

 

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

    Engagements de garantie

23

0

317 841

    Engagements sur titres

 

 

 

Dans le HB pub. Les HB douteux sont ventilés par nature.

 

 

 

Dans le cas présent le HB douteux est un eng. De Garantie

 

 

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

Principes comptables et présentation des états financiers consolidés.

 

Les comptes consolidés du Groupe CASDEN sont établis conformément aux dispositions de la réglementation française relative à la consolidation des comptes des établissements de crédit, énoncées dans le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n°99-07 du 24 novembre 1999 relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

La CASDEN applique depuis l’exercice 2000 le règlement CRC n° 2000-04 modifié du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

I. – Périmètre de consolidation.

 

Dans le respect des dispositions du règlement du CRC n° 99-07, la CASDEN applique pour la détermination de son périmètre de consolidation un seuil de matérialité. Les états financiers consolidés incluent les comptes de la CASDEN et de toutes les filiales et participations détenues directement ou indirectement dont le total du bilan est supérieur à 1 % du total du bilan consolidé du Groupe CASDEN.

L’examen des caractéristiques de l’opération AMAREN II au regard des dispositions de l’avis n°2004-D du 13 octobre 2004 du comité d’urgence du CNC a conduit à ne pas consolider le fonds commun de créances AMAREN II.

 

II. – Sociétés intégrées globalement.

 

Les entreprises sous le contrôle exclusif de la CASDEN et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières sont consolidées par intégration globale.

 

III. – Sociétés traitées par intégration proportionnelle.

 

Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle en résulte.

 

IV. – Sociétés mises en équivalence.

 

Les entreprises dans lesquelles le Groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. De même, celles sous contrôle exclusif ou conjoint ayant une structure de comptes différente et dont l’activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de l’entreprise consolidante sont mises en équivalence.

 

V. – Modalités de consolidation.

 

Les comptes ont fait l'objet de retraitements d'homogénéité pour l'application des méthodes d'évaluation retenues par le groupe.

 

VI. – Sociétés sorties du périmètre.

 

SOFINCIL a fait l’objet d’un transfert universel de patrimoine dans les comptes de la BMF en 2007.

 

VII. – Sociétés entrées dans le périmètre.

 

Aucune entrée en 2007.

 

VIII. – Opérations réciproques.

 

Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les produits et charges résultant d'opérations internes au groupe et ayant une importance significative au niveau des comptes consolidés ont été éliminés. Les résultats de cessions internes portant sur un secteur d'activité sont maintenus en réserves.

 

IX. – Changements de méthode comptable sur 2007.

 

– En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode sur les capitaux propres s’élève à < 49 > milliers d’euros (net d’impôt différé).

 

X. – Opérations de crédit bail & assimilées.

 

Les opérations de crédit bail sont portées au bilan consolidé pour leurs encours déterminés d'après la comptabilité financière (règlement n° 99-07), ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.

Les opérations assimilées comprennent les locations avec option d'achat et les locations financières définies dans l'Instruction 91-06 article 4. Ces opérations sont inscrites à l'actif du bilan d'après la comptabilité dite financière ; ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.

La réserve latente obtenue par différence entre les encours financiers et les encours comptables est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d'imposition différée (instruction n° 91-06 du 14 juin 1991).

 

XI. – Crédits à la clientèle.

 

Les crédits à la clientèle comprennent essentiellement des crédits à la consommation et des prêts immobiliers consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales. Ils sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés lors de leur encaissement et par priorité par rapport aux intérêts du prêt et au capital.

La CASDEN applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit. Les encours de crédits sont classés conformément au disposition du règlement comme suit :

 

Créances saines : Sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas, tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.

 

Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales, le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois.

Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts, en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations au titre des encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque, par la CASDEN, sur les encours concernés au 31 décembre 2006 et donc dans le bilan d’ouverture 2007.

Suite à l’homologation du ratio Mac Donough par la Commission Bancaire et aux préconisations de la Banque Fédérale des Banques Populaires, la CASDEN Banque Populaire a homogénéisé les traitements bâlois et comptable, du déclassement en créances douteuses :

– des dossiers en surendettement :

Et ;

– des Prêts Mutualistes Garantis (engagements en hors-bilan des crédits effectués par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN).

Les dépréciations pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif, et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques Populaires et garantis par la CASDEN, font l'objet d'une provision au passif.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute, mais dépréciés à due concurrence, et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées, et pour lesquelles, un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées, pour risque de non recouvrement, sont enregistrées en «Coût du risque», à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés».

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» du compte de résultat, pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés», pour la partie des intérêts.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

Créances restructurées : Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur, maintenues en défaut dans le calcul du ratio Mac Donough, sont déclassées dans la catégorie douteuse et dépréciées en comptabilité.

Il en résulte que les dépréciations constatées, doivent au moins couvrir le montant des décotes résiduelles, pour les prêts restructurés hors conditions de marché.

 

XII. – Titrisation amaren II.

 

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II en 2004, pour un montant de 25 641 M€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été provisionné au 31 décembre 2007 à hauteur de 19 167M€.

 

XIII. – Emprunts obligataires.

 

Les frais inhérents à l'émission des emprunts obligataires sont considérés comme une charge de l'exercice au cours duquel l'émission a eu lieu. Les primes de remboursement sont réparties sur la durée des emprunts obligataires car les conditions qui prévalent lors de la fixation de ces primes conduisent à les considérer comme l'une des composantes du taux d'intérêt lié à ces ressources. Elles sont classées en compte de régularisation.

 

XIV. – Conversion des actifs et passifs libellés en devises.

 

Les actifs, passifs et les engagements hors-bilan libellés en devises, monétaires ou non monétaires, sont convertis aux cours de change officiel à la date de clôture de l’exercice. Les pertes et gains résultant de ces conversions ainsi que les différences de change réalisées sur les opérations de l'exercice sont enregistrés dans le compte de résultat.

 

XV. – Portefeuille titres

 

A. Titres de transaction et de placement : Ces portefeuilles suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et de l'Instruction 90-03 de la Commission Bancaire. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués individuellement à leur valeur de marché. La moins-value latente correspondant à l'écart entre la valeur de marché et la valeur d'acquisition fait l'objet d'une provision. Les plus‑values latentes ne sont pas comptabilisées.

Ces portefeuilles se retrouvent au bilan dans les postes « Effets Publics et Valeurs Assimilées », « Obligations et Autres Titres à Revenu Fixe" et "Actions et Autres Titres à Revenu Variable ».

Conformément aux possibilités qu’offre le règlement CRB n°90-01, l’option d’étalement de la surcote ou décote sur l’ensemble du portefeuille des titres de placement à revenus fixes a été retenue. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

B. Titres d'investissement : Les titres de créances négociables, les obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable classés en titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition sur la ligne « Obligations et autres Titres à Revenu Fixe ». La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement fait l'objet d'un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

C. Immobilisations financières hors titres d’investissement (article 3.2 CRB 90-01) : Un titre est considéré comme une immobilisation financière lorsqu'il est destiné à servir de façon durable à l'activité de l'établissement.

Les participations, les parts dans les entreprises liées, les autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'achat hors frais.

A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d’acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

 

XVI. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composants ; la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couvertures / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les immeubles et le matériel figurent au coût d'acquisition ou au coût réévalué conformément aux lois de finances de 1977 et 1978.

Les immobilisations acquises en crédit bail par la banque figurent à la rubrique « Immobilisations », les dotations aux amortissements correspondants à ces actifs sont inscrites à la rubrique « Dotations de l'exercice au compte d'amortissements » du compte de résultat. L’approche par composant a été effectuée pour l’immobilisation acquise en crédit bail.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Mobilier

6-8 ans linéaires

Matériel de bureau

5 ans dégressifs

Matériel informatique

3-5 ans dégressifs

 

— Immobilisations incorporelles : Conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.

 

XVII. – PROVISIONS & FRBG.

 

Les provisions comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions latentes sur instruments financiers à terme, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

 

1. Les passifs sociaux sont provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité :

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

- des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

- des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ; le taux d’inflation retenu est de 2% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,17% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3.50% et le taux de rendement attendu de 4,97%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n'est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce corridor est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l'exercice suivant. En 2007, aucun écart actuariel n'a dépassé les bornes du corridor. Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l'exercice correspondent donc : - aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges) :

– aux droits liquidés sur la période (produits) ;

– aux coûts financiers des engagements existants en début d’exercice (charges) ;

– au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de PARNASSE MAIF.

 

2. Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) : Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (2009). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (2011).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 513 milliers d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

3. Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés.

 

4. Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits faits par les Banques Populaires aux sociétaires CASDEN, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

5. Le poste « fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le Conseil d’Administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général. Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

 

XVIII. – Capitaux propres.

 

Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

XIX. – Ecart d’acquisition.

 

L’écart d’acquisition correspond à la différence constatée entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Les écarts d’acquisition sont amortis linéairement sur cinq ans, sauf si les montants qu'ils représentent sont « non significatifs » dans ce cas ils sont par exception amortis sur l'exercice.

En cas de cession partielle des titres, l'écart restant à amortir est repris au prorata du nombre total de titres détenus.

 

XX. – Compte de résultat.

 

— Intérêts et assimilés, commissions :

Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

– commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

— Revenus des titres :

Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

— Charges générales d’exploitation – frais de personnel :

Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

— Résultat exceptionnel :

Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés, conformément à la définition réglementaire du caractère exceptionnel d’un résultat.

 

— Impôt :

L'impôt sur les bénéfices constitue une charge de la période à laquelle se rapportent les produits et les charges, quelle que soit la date de son paiement effectif.

Le poste impôt sur les bénéfices comprend en sus de l’impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

La méthode du report variable et la conception étendue, rendues obligatoires par le CRC 99-07 ont été appliquées.

Le taux normal de l'impôt sur les bénéfices est de 33,1/3 % en 2007 (même taux qu'en 2006). A ce taux s’ajoute la contribution sociale de 3,3%.

Le taux d’impôt différé retenu est de 34,43%.

Le régime de l'intégration fiscale continue à s’appliquer au groupe CASDEN en 2007 et concerne les filiales suivantes : BMF, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Services, SGTI, SAS Finance, Parnasse Kerfons, Parnasse Espace 1 et Parnasse Espace 2. A ce titre, la CASDEN est seule redevable de l’impôt sur les sociétés et de la contribution sociale de 3,3%.

 

XXI. – Engagements sur instruments financiers à terme.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

XXII. – Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des banques populaires.

 

Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l'agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande

 

Périmètre de consolidation :

 

Dénomination sociale

Siège social

Activité

Etablissements de crédit :

 

 

CASDEN Banque Populaire

91, cours des Roches

77186 Noisiel

Banque

Banque Monétaire et Financière (BMF)

91, cours des Roches

77186 Noisiel

Banque

Parnassienne de crédit

43, Boulevard Montparnasse

75006 Paris

Etablissement de crédit

Toutes opérations à titre principal en

matière de financement immobilier et

de biens d’équipements

Entreprises à caractère financier :

 

 

Parnasse Finance

43, Boulevard Montparnasse

75006 Paris

Holding

Prendre des participations pour son compte

et celui de tiers dans toutes sociétés

Capitalisation court terme n°1

16/18 rue Jules César

75012 Paris

FCP Monétaire

Société de gestion et de transaction

Immobilière (SGTI)

91, cours des Roches

77186 Noisiel

SARL

 

Périmètre de consolidation :

 

Dénomination sociale

Ets français

Méthode

Taux de français

Taux d’intérêt

 

 

 

31/12/2007

31/12/2006

31/12/2007

31/12/2006

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

CASDEN Banque Populaire

X

M

100,00

100,00

100,00

100,00

Banque monétaire et financière (BMF)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Parnassienne de crédit

X

IG

90,44

90,44

90,44

90,44

Entreprises à caractère financier

 

 

 

 

 

 

Parnasse finance

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Capitalisation court terme n°1 FCP

X

IG

61,02

61,03

61,02

61,03

Société de gestion et de transaction immobilière (SGTI)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Mouvements de périmètre au cours de l’exercice 2007

 

 

 

 

 

 

Sortie

 

 

 

 

 

 

Ste financière des comités interprofessionnels du logement (SOFINCIL)

 

 

 

 

 

 

 

Note 1. – Opérations interbancaires et assimilées.

 

Actif

2007

2006

Caisse, CCP, banques centrales

13 893

10 970

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur établissement de crédit

451 604

544 683

    A vue

3 466

87 794

    A terme

445 868

454 264

    Créances rattachées

2 270

2 625

        Total

465 497

555 653

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

 

Actif

2007

2006

Comptes ordinaires débiteurs

26 491

26 806

Autres concours à la clientèle

7 239 663

6 221 817

Créances ratt. Et valeurs non imputées

22 762

19 482

Créances douteuses nettes

50 904

62 352

    Total

7 339 820

6 330 457

 

Ventilation des encours sains :

 

Encours

2007

2006

 

Non restructurés

Restructurés aux conditions de marché

Restructurés hors conditions de marché

Total

Total

Encours sains (y compris créances rattachées) :

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédits

465 497

 

 

465 497

555 653

Créances sur la clientèle

7 288 916

 

 

7 288 916

6 268 105

Créances sur titres à revenu fixe

613 518

 

 

613 518

776 820

Créances sur crédit-bail et location simple

199 564

 

 

199 564

126 582

 

Ventilation des encours douteux compromis / non compromis :

 

Encours

2007

2006

 

douteux

douteux compromis

Total

douteux

douteux compromis

Total

Créances douteuses brutes (y compris créances rattachées) :

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses sur établissement de crédit

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses sur la clientèle

49 471

67 305

116 776

55 723

72 238

127 961

Créances douteuses sur débiteurs divers

 

105

105

 

105

105

Créances douteuses subordonnées clientèle

3 069

 

3 069

3 068

 

3 068

Provision sur créances douteuses :

 

 

 

 

 

 

Provision sur Créances douteuses sur établissement de crédit

 

 

 

 

 

 

Provision sur Créances douteuses sur la clientèle

-17 587

-50 114

-67 701

-13 633

-53 805

-67 438

Provision sur Créances douteuses sur débiteurs divers

 

-105

-105

 

-105

-105

Provision sur Créances douteuses subordonnées clientèle

-1 240

 

-1 240

-1 239

 

-1 239

 

Note 3. – Obligations, actions et autres titres a revenu fixe et variable.

 

Portefeuille titres

2007

2006

 

transaction

placement

TAP

invest.

Total

transaction

placement

TAP

invest.

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Autres émetteurs

 

597 257

 

17 319

614 576

 

749 723

 

21 296

771 019

Créances rattachées

 

5 724

 

24

5 748

 

6 418

 

24

6 442

Dépréciation

 

-6 806

 

 

-6 806

 

-641

 

 

-641

        Sous total obligations et autres titres à RF

 

596 175

0

17 343

613 518

 

755 500

0

21 320

776 820

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

135 238

30 145

 

165 383

679

265 700

33 658

 

300 037

Créances rattachées

 

25

 

 

25

 

22

 

 

22

Dépréciation

 

-3 702

-1 379

 

-5 081

 

-1 436

-929

 

-2 365

        Sous total actions et autres titres à RV

0

131 561

28 766

 

160 327

679

264 286

32 729

 

297 694

        Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

0

727 736

28 766

17 343

773 845

679

1 019 786

32 729

21 320

1 074 514

 

 

Note 4. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

Immobilisations financières

2006

Augment.

Dimin.

Variation de périmètre

Transf.

Autres variations

2007

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

1 775

2 112

0

0

22

0

3 909

Participations et autres titres à long terme

545 329

94 649

-2 866

0

-22

 

637 090

Parts de sociétés civiles immobilières

0

 

 

 

0

0

0

    Total montants bruts

547 104

96 761

-2 866

0

0

0

640 999

Dépréciation :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

-191

-22

77

 

0

 

-136

Participations et autres titres à long terme

-4 280

-33

2 404

 

0

0

-1 909

Parts de sociétés civiles immobilières

0

 

 

 

 

 

0

    Total provisions

-4 471

-55

2 481

0

0

0

-2 045

    Total immobilisations financières

542 633

96 706

-385

 

0

0

638 954

Titres mis en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

Participations financières

0

 

 

 

 

 

0

Participations non financières

0

 

 

 

 

 

0

    Total titres mis en équivalence

0

 

 

 

 

 

0

    Total part., PEL, ATDLT

542 633

 

 

 

 

 

638 954

 

Méthodologie :

1. recopier les données Carat ;

2. analyser la col. autres variation pour reclassement vers col. appropriée.

 

Note 4. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme (suite).

 

Immobilisations financières

2006

Augment.

Dimin.

Variation de périmètre

Transf.

Autres variations

2007

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

1 775

2 112

0

0

22

0

3 909

Régate

1 775

2 112

0

46

-24

0

3 909

Aug de K SAS Finance

 

2 000

 

 

 

 

 

Aug de K parnasse espace

 

60

 

 

 

 

 

Recapitalisation parnasse service

 

50

 

 

 

 

 

Différence

 

2

 

 

 

 

 

Regul deconso SOFINCIL

 

 

 

46

-46

 

 

Reclassement inter promo

 

 

 

 

22

 

 

Participations et autres titres à long terme

545 329

94 649

-2 866

0

-22

 

637 090

Régate

540 891

94 649

-2 865

-1

-22

0

632 652

Regul N-1 SCI Trévins

4 438

 

 

 

 

 

 

Regul

 

 

-1

1

 

 

 

Reclassement inter promo

 

 

 

 

-22

 

 

Augmentation de K BFBP

 

94 649

 

 

 

 

 

Cession titres CFG

 

 

-2 211

 

 

 

 

Cession titres agro audace

 

 

-653

 

 

 

 

Parts de sociétés civiles immobilières

0

 

 

 

0

0

0

Régate

4 438

 

 

 

 

 

 

Regul N-1 SCI Trévins

-4 438

 

 

 

 

 

 

    Total montants bruts

547 104

96 761

-2 866

0

0

0

640 999

Dépréciation :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

-191

-22

77

 

0

 

-136

Régate

-191

-21

77

 

-1

 

-136

Regul

 

-1

 

 

1

 

 

Parnasse Espace 1

 

6

38

 

 

 

 

Parnasse Espace 2

 

9

 

 

 

 

 

SAS Finance

 

 

38

 

 

 

 

Montorgueil

 

 

1

 

 

 

 

Parnasse service

 

5

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-4 280

-33

2 404

 

0

0

-1 909

CARAT

-4 280

-33

2 403

 

1

 

-1 909

Regul

 

 

1

 

-1

 

 

Banque française

 

 

162

 

 

 

 

CFG

 

 

2 211

 

 

 

 

Achat pro

 

-28

 

 

 

 

 

MFP

 

-5

 

 

 

 

 

IGA

 

 

2

 

 

 

 

D+E

 

 

28

 

 

 

 

Parts de sociétés civiles immobilières

0

 

 

 

 

 

0

    Total provisions

-4 471

-55

2 481

0

0

0

-2 045

    Total immobilisations financières

542 633

96 706

-385

 

0

0

638 954

Titres mis en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

Participations financières

0

 

 

 

 

 

0

Participations non financières

0

 

 

 

 

 

0

    Total titres mis en équivalence

0

 

 

 

 

 

0

    Total part., PEL, ATDLT

542 633

 

 

 

 

 

638 954

 

Note 5. – Mouvements des immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

2006

Augment.

Dimin.

Reclass.

Changement de méthode comptable

Variation de périmètre

2007

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations – incorporelles en cours

74

376

 

-400

 

 

50

Immobilisations – incorporelles / droit au bail

17

 

 

 

 

 

17

Immobilisations – incorporelles / fonds commercial

0

 

 

 

 

 

0

Immobilisations – incorporelles / logiciels

18 640

 

 

403

 

 

19 043

Immobilisations – incorporelles / autres éléments

305

 

 

 

 

 

305

    Sous-total

19 036

376

0

3

 

0

19 415

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations – corporelles en cours

297

1 311

 

-1 354

 

 

254

Immobilisations – corporelles – terrain

1 985

0

 

19

 

 

2 004

Immobilisations – corporelles – constructions façades destructibles/étanch

1 918

 

-49

 

 

 

1 869

Immobilisations – corporelles – constructions .Fondations ossatures

14 553

211

-173

1 330

 

 

15 921

Immobilisations – corporelles – constructions .Ravalement

1 456

 

-25

 

 

 

1 431

Immobilisations – corporelles – constructions .Equipements techniques

2 740

 

-12

 

 

 

2 728

Immobilisations – corporelles – constructions .Aménagements intérieurs

3 959

 

-12

 

 

 

3 947

Immobilisations – corporelles – autres

16 461

 

 

2

 

 

16 463

    Sous-total (1)

43 369

1 522

-271

-3

 

0

44 617

    Total montants bruts

62 405

1 898

-271

0

 

0

64 032

Amortissements

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations – Amortissements / immobilisations - fonds de comm

0

 

 

 

 

 

0

Immobilisations – Amortissements / immobilisations - logiciels

-18 292

-698

 

 

 

 

-18 990

Immobilisations – Amortissements / immobilisations autres incorporelles

-305

 

 

 

 

 

-305

    Sous-total

-18 597

-698

0

0

 

0

-19 295

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations – Amortissements / immobilisations – constructions façades destructibles/ étanch

-1 147

-66

20

 

 

 

-1 193

Immobilisations – Amortissements / immobilisations – constructions fondations ossatures

-6 716

-450

37

 

 

 

-7 129

Immobilisations – Amortissements / immobilisations – constructions ravalement

-1 116

-24

15

 

 

 

-1 125

Immobilisations – Amortissements / immobilisations – constructions équipements techniques

-2 110

-50

12

 

 

 

-2 148

Immobilisations – Amortissements / immobilisations – constructions aménagements intérieurs

-3 526

-68

12

 

 

 

-3 582

Immobilisations – Amortissements / immobilisations – autres

-11 266

-1 499

12

 

 

 

-12 753

    Sous-total

-25 881

-2 157

108

0

0

0

-27 930

    Total amortissements

-44 478

-2 855

108

0

0

0

-47 225

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations – corporelles – constructions

-38

 

38

 

 

 

0

Immobilisations d’exploitation nettes

17 889

-957

-125

0

0

0

16 807

(1) Les immobilisations corporelles hors exploitation ne représentent que 45 milliers d’euros.

 

Note 6. – Opérations interbancaires et assimilées.

 

Passif

2007

2006

Comptes et emprunts :

 

 

    A vue

87 466

21 169

    A terme

3 528 426

3 257 531

Dettes rattachées

37 498

31 475

        Total interbancaire passif

3 653 390

3 310 175

 

Note 7. – Opérations avec la clientèle.

 

Passif

2007

2006

Comptes et emprunts :

 

 

    A vue

3 233 795

2 999 789

    A terme

92 638

103 108

Autres sommes dues

17 335

24 445

Dettes rattachées

38 683

29 900

        Total opérations avec la clientèle

3 382 451

3 157 242

 

Note 8. – Dettes représentées par un titre.

 

Dettes représentées par un titre

2007

2006

Bons de caisse et bons d'épargne

466

591

Titres de créances négociables

210 999

210 999

Obligations émises

 

 

Dettes rattachées

1 086

1 030

    Total dettes représentées par un titre

212 551

212 620

 

Note 9. – Ecarts d'acquisition négatifs.

 

Sociétés

Brut

Reprise des écarts d’acquisition passifs

Valeurs nettes

Valeurs nettes

 

2006

Variation

2007

2006

Augment.

Diminution

2007

2007

2006

BMF

1 263

 

1 263

1 263

 

 

1 263

0

0

    Total

1 263

0

1 263

1 263

0

0

1 263

0

0

 

Ecarts d'acquisition positifs.

 

Sociétés

Brut

Dotation des écarts d'acquisition actifs

Valeurs nettes

Valeurs nettes

 

2006

Variation

2007

2006

Augment.

Diminution

2007

2007

2006

BMF

274

 

274

274

 

 

274

0

0

    Total

274

0

274

274

0

0

274

0

0

 

Note 10. – Provisions.

 

Provisions

2006

Augment.

Dimin.

Changement de méthode comptable

2007

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors-bilan

263

1 641

-67

 

1 837

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

33 029

581

-4 411

 

29 199

    Sous-total

33 292

2 222

-4 478

0

31 036

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titre et instruments financiers à terme

1 244

1 202

-1 910

 

536

Autres

2 338

 

 

 

2 338

    Sous-total

3 582

1 202

-1 910

0

2 874

Provisions pour charges d'exploitation :

 

 

 

 

 

Engagements de retraite du personnel

6 715

86

-155

 

6 646

Charges d'impôts et taxes

3 539

5 169

-3 203

 

5 505

Autres provisions pour frais généraux futurs

3 799

2 829

 

 

6 628

Autres

0

5

-30

75

50

    Sous-total

14 053

8 089

-3 388

75

18 829

    Total provisions pour risques et charges

50 927

11 513

-9 776

75

52 739

 

Note 11. – Détails des dettes subordonnées.

 

Dettes subordonnées

Montant de l'emprunt

Devise de l'emprunt

Taux d'intérêt

Contrepartie

Dettes subordonnées

643 347

 

 

 

Emprunt subordonnés à terme Taux variable

473 073

 

 

 

TD TV décembre 1998 - février 2009

4 573

EUR

Révisable

BFBP

TD TV mars 1999 – mars 2009

8 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV février 2000 – mai 2010

30 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV juin 2000 - août 2010

16 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV juin 2000 - novembre 2009

10 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV octobre 2000 - novembre 2010

6 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV février 2001- février 2011

9 500

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 2003 - décembre 2014

50 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 2004 - novembre 2014

35 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV octobre 2005 - novembre 2015

8 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 2005 - janvier 2016

20 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 2005 - décembre 2015

20 000

EUR

Révisable

BP Val de France

TD TV mai 2006 - juillet 2016

17 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV février 2007- mars 2017

35 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV juin 2007- juillet 2017

40 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV novembre 2007- décembre 2017

35 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV juin 2007- juin 2017

10 000

EUR

Révisable

BP Bourgogne & Franche Comté

TD TV juin 2007- juin 2017

50 000

EUR

Révisable

BP Occitane

TD TV juin 2007- juin2017

30 000

EUR

Révisable

BP Provence & Corse

TD TV décembre 2007- janvier 2018

39 000

EUR

Révisable

BFBP

Emprunt subordonnés à terme Taux fixe

51 294

 

 

 

TD TF décembre 2097- juin 2010

18 294

EUR

Fixe

BFBP

TD TF novembre 2099 - novembre 2009

33 000

EUR

Fixe

BFBP

Emprunts subordonnés à durée indéterminée Taux variable

60 980

 

 

 

TD TV décembre 1998

30 490

EUR

Révisable

BFBP

TD TV septembre 1995

30 490

EUR

Révisable

BFBP

Titres subordonnés à durée indéterminée Taux fixe

58 000

 

 

 

TD TF septembre 1995

35 000

EUR

Fixe

MGEN

TD TF septembre 1995

23 000

EUR

Fixe

BRED

    Total des emprunts

643 347

Montant ventilé par durée restant à courir, disponible en annexe

Dépôts de garantie caractère mutuel

829

 

 

 

Dettes rattachées

4 271

 

 

 

    Total dettes subordonnées

648 447

 

 

 

 

Conditions du remboursement : l'émetteur s'interdit de procéder pendant la durée de l'emprunt à l'amortissement.

Condition de la subordination : les titres subordonnés seront remboursés à un prix égal au pair.

 

Note 12. – Tableau de variations des capitaux propres hors FRBG et des intérêts minoritaires.

 

 

Capitaux propres : part du groupe

Intérêts

 

Capital

Primes d'émission

Réserves & RAN

Ecarts de réévaluat.

Titres de l'entité consolidante

Résultat de l'exercice

Total

minoritaires

Position au 31 décembre 2005

193 718

 

396 556

 

 

54 836

645 110

60 947

Variations de capital de l'entreprise consolidante

26 282

 

 

 

 

 

26 282

 

Emission CCI

58 437

233 146

 

 

 

 

291 583

 

Incorporations de réserves au capital

13 750

 

-13 750

 

 

 

0

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

54 836

 

 

-54 836

0

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

 

47 956

47 956

1 317

Distribution de l'exercice

 

 

-5 606

 

 

 

-5 606

 

Titres détenus par SGTI

 

 

 

 

-16 626

 

-16 626

 

Incidence des changements de méthode comptable

 

 

7

 

 

 

7

 

Autres variations

 

 

71

 

 

 

71

 

Position au 31 décembre 2006

292 187

233 146

432 114

0

-16 626

47 956

988 777

62 265

Variations de capital de l'entreprise consolidante

9 781

 

 

 

 

 

9 781

 

Reclassement d'élimination parts sociales détenues par SGTI en 2006

-17 665

 

1 039

 

16 626

 

0

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

47 956

 

 

-47 956

0

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

 

37 877

37 877

1 879

Distribution de l'exercice

 

 

-5 916

 

 

 

-5 916

 

Incidence des changements de méthode comptable

 

 

-49

 

 

 

-49

 

Autres variations

 

 

-3

 

 

 

-3

36

Position au 31 décembre 2007

284 303

233 146

475 141

 

0

37 877

1 030 467

64 180

 

Note 13. – Intérêts et assimilés.

 

Intérêts et assimilés

2007

2006

 

Charges

Produits

Charges

Produits

Opérations avec établissements de crédit

-241 291

120 186

-128 870

32 401

Opérations avec la clientèle

-40 726

285 236

-31 616

263 801

Opérations de crédit-bail

 

18 586

 

15 035

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-39 865

30 225

-28 231

33 779

Opérations de macro-couverture

-62 209

63 802

-50 533

50 398

Dotations nettes aux provisions sur intérêts douteux

 

890

 

1 451

    Total intérêts et assimilés

-384 091

518 925

-239 250

396 865

 

Note 14. – Revenu des titres à revenu variable.

 

Produits sur titres à revenu variable

2007

2006

Actions et autres titres à revenu variable

1 502

1 475

Dividendes reçus sur titres de l’activité de portefeuille

1 444

3 815

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

36 585

13 518

    Total

39 531

18 808

 

Note 15. – Commissions.

 

Commissions

2007

2006

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-5 798

 

-5 798

-5 034

 

-5 034

Opérations sur moyens de paiement

-558

369

-189

-535

693

158

Opérations avec la clientèle

-242

3 442

3 200

-1 179

3 356

2 177

Opérations sur titres

-6

90

84

-170

93

-77

Opérations de change

 

 

0

 

 

0

Engagements hors-bilan

-479

10 984

10 505

-753

10 888

10 135

Prestations de services financiers

-67

14 506

14 439

-50

13 697

13 647

    Total commissions et assimilées

-7 150

29 391

22 241

-7 721

28 727

21 006

 

Note 16. – Gain ou perte sur opération du portefeuille de négociation.

 

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2007

2006

Résultat sur titres de transaction

24

 

Résultat sur opérations de change

190

16

Résultat sur instruments financiers à terme

 

 

Provisions pour risques et charge sur instruments financiers à terme

708

-1 244

    Total

922

-1 228

 

Note 17. – Gain ou perte sur opération du portefeuille de placement et assimilés.

 

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2007

2006

Dotations pour dépréciations

-9 679

-1 030

Reprises sur dépréciations

797

1 827

Moins values de cession

-2 599

-395

Plus values de cession

13 186

2 272

Autres éléments

-2 657

-663

    Total

-952

2 011

 

Note 18. – Charges générales d’exploitation.

 

Frais généraux

2007

2006

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitement

-21 264

-20 996

Charges de retraite

-2 169

-2 108

Autres charges sociales

-6 610

-6 181

Intéressement des salariés

-1 558

-1 733

Participation des salariés

-2 040

-2 394

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-1 662

-1 809

    Sous-total charges de personnel

-35 303

-35 221

Autres charges d’exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-3 022

-2 498

Autres charges générales d’exploitation

-31 336

-31 458

    Sous-total autres charges générales d’exploitation

-34 358

-33 956

    Total

-69 661

-69 177

 

Les rémunérations brutes des mandataires sociaux pour l'année 2007, s'élèvent à 344 milliers d'euros.

 

Note 19. – Coût du risque.

 

Coût du risque

2007

2006

 

Dotations / Reprises

Pertes non couvertes par provisions

Récup. sur créances amorties

Net

Dotations / Reprises

Pertes non couvertes par provisions

Récup. sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

 

0

 

 

 

0

Encours sur la clientèle

-5 005

-32

122

-4 915

-5 980

-72

99

-5 953

Titres et débiteurs divers

 

-1

 

-1

-611

 

 

-611

    Sous - total

-5 005

-33

122

-4 916

-6 591

-72

99

-6 564

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 575

 

 

-1 575

927

 

 

927

Risques clientèle

3 830

 

 

3 830

7 020

 

 

7 020

    Sous - total

2 255

0

0

2 255

7 947

0

0

7 947

    Total coût du risque

-2 750

-33

122

-2 661

1 356

-72

99

1 383

 

Note 20. – Résultat sur actifs immobilisés.

 

Résultat sur actifs immobilisés

2007

2006

 

Participations et ATLT

titres d’investissement

Immo corp. Et incorp.

Total

Participations et ATLT

titres d’investissement

Immo corp. Et incorp.

Total

Dotations / Reprises sur dépréciations

2 427

 

 

2 427

-449

 

 

-449

Plus ou moins values de cession

-1 888

 

3

-1 885

13 440

 

435

13 875

Résultat sur valeurs immobilisées

539

 

3

542

12 991

 

435

13 426

 

Note 21. – Impôts.

 

Impôts

2007

2006

Impôt exigible

22 195

40 582

Impôt différé

7 504

959

    Total

29 699

41 541

 

Impôt différé détaillé par nature :

 

Nature des impôts différés

Mouvements 2007

 

Impôts différés 2007

Charges ou crédit d’impôt

Ajustement impôt différé changement de méthode

Impôts différés 2006

Impôt différé social :

 

 

 

 

Indemnités Prêts d’Accession à la Propriété

0

 

 

0

Impôts différés consolidés :

 

 

 

 

Crédit bail : construction

828

0

 

828

Participation

-820

0

 

-820

Provisions réglementées

56

0

 

56

Provisions congés payés

-7

0

 

-7

OPCVM

-19 278

0

 

-19 279

Prêts à taux zéro

0

0

399

-399

GIE Fiscaux

18 601

0

 

18 601

Organic

-222

0

 

-222

Réserve latente

4 323

0

 

4 323

Provision retc réserve latente

1 162

0

 

1 162

Fiscalisation du résultat du FCP CAPI CT

28 001

0

 

28 001

Cession interne

0

0

 

0

Retraite

-2 048

0

 

-2 048

Provision retc clientèle

-805

0

 

-805

Intérêts courus non déductibles

-189

0

 

-189

Provision retc dépôt de garantie amaren 2

-7 960

0

 

-7 960

Approche par composant / amortissement

-37

0

 

-37

Actualisation dépréciation créances douteuses

-981

0

 

-981

Provision retc P.E.L

-26

0

-26

0

+ - Value en sursis d’imposition

8 766

0

 

8 766

    Sous-total impôts différés consolidés

29 364

0

373

28 990

    Total

29 364

0

373

28 990

 

Répartition du résultat net comptable par secteur d’activité :

 

Sociétés

Résultat net

Résultat net

 

Comptable 31/12/2007

Comptable 31/12/2006

Activité bancaire

39 756

49 273

Gestion de portefeuille

 

 

Divers

 

 

    Total

39 756

49 273

Dont résultat groupe

37 877

47 956

Dont résultat minoritaire

1 879

1 317

 

Note 22.

 

Hors-bilan

2007

2006

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

 

 

    Engagements en faveur d'établissement de crédit

5 000

 

    Engagements en faveur de la clientèle

593 676

478 949

Engagements de garantie

 

 

    Engagements d'ordre d'établissement de crédit

3 149

10 053

    Engagements d'ordre de la clientèle

9 783 138

8 545 740

Engagements sur titres

 

 

    Tit. Acquis av. Faculté rachat/reprise

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

 

 

    Engagements reçus d'établissement de crédit

 

 

Engagements de garantie

 

 

    Engagements reçus d'établissement de crédit

0

317 841

Engagements sur titres

 

 

    Titres vendus av. Fac. rachat/reprise

 

 

    Autres engagements reçus

 

 

 

Informations relatives au personnel :

 

Informations relatives au personnel

2007

2006

Effectif moyen du personnel en activité

513

503

Techniciens des métiers de la banque

399

395

Cadres

114

108

 

Ventilation d’éléments d’actif selon la durée restant à courir :

 

Actif

Durée restant à courir

Total

Total

Total

 

<=3 mois

3 mois<

D<=1an

1 an<

D<=5 ans

>5 ans

Non ventilé

Brut

Provisions

Net

Créances sur établissements de crédit à terme

85 868

 

360 000

 

 

445 868

 

445 868

Créances sur la clientèle à terme

281 144

747 141

2 693 062

3 518 316

 

7 239 663

 

7 239 663

Obligations et autres titres à revenu fixe

176 319

0

178 899

251 560

7 798

614 576

6 806

607 770

 

Opérations sur instruments dérivés :

 

Instruments dérivés

Operations de couverture

Autres opérations

 

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

Sur marchés organises et assimilés

0

 

 

0

Sur marches de gré à gré

3 117 484

4 276

25 000

-536

Swaps, contrat d'échange de taux d'intérêt

3 117 484

4 276

25 000

-536

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Contrats de change à terme

100 256

3 049

 

 

Contrat de change euro à recevoir / devise à livrer

100 256

3 049

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Sur marches organises et assimilés

0

 

0

0

Autres options vendues

 

 

 

 

Sur marches de gré à gré

1 380 000

6 621

 

 

Options de taux achetés

920 000

6 761

 

 

Options de taux vendues

460 000

-140

 

 

    Total

4 597 740

13 946

25 000

-536

 

Ventilation d'éléments de passif selon la durée restant à courir :

 

Passif

Durée restant à courir

Total

 

<=3 mois

3 mois<

D<=1an

1 an<D

<=5 ans

>5 ans

non Ventilé

 

Dettes sur établissement de crédit à terme

2 312 404

10 000

665 022

541 000

 

3 528 426

Dettes sur la clientèle à terme

61 778

238

1 272

29 350

 

92 638

Dettes représentées par un titre

339

10 127

170 999

30 000

 

211 465

Emprunts subordonnés

 

 

135 367

389 000

118 980

643 347

 

Rationalisation de l'impôt :

 

 

2007

Résultat net consolidé

39 756

Impôt de l'exercice

29 699

différences fiscales permanentes hors IS

5 234

retraitements consolidés permanents

647

Résultat des sociétés en équivalence

0

Résultat fiscal consolidé (B)

75 336

taux d'impôt théorique

33,33%

Impôt théorique

-25 112

avoirs fiscaux

0

Effets de l'intégration fiscale

2

Contributions exceptionnelles

-692

Impôts au taux réduit

-43

Redressements fiscaux

-3 520

Différences de taux DOM TOM

-2 694

Impôts différés sur + value en sursis d'imposition

159

Utilisation des déficits antérieurs

54

Correction sur exercice antérieur

995

Provisions pour risques et charges

0

Limitation IDA

0

Défiscalisation des parts CAPI rachetées

0

Crédit d'impôt

127

Autres

1 042

Effets variation taux d'impôt

0

Charge d'impôt consolidée de l'exercice (A)

-29 699

    dont :

 

    - impôt exigible

-22 195

    - impôt différé

-7 504

 

 

Titres de participations non consolidés :

 

Titres de participations non consolidés

Capitaux propres 31/12/2006

Résultat exercice 31/12/2006

% capital détenu par le groupe CASDEN

Valeur brute comptable 2007

Dépréciations 2007

Valeur nette comptable 2007

 

 

 

 

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotation

Reprise

Fin d'exercice

Début d'exercice

Fin d'exercice

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

4 335 128

171 771

9,53

462 788

557 437

 

 

 

 

462 788

557 437

Banque française

19 281

1 481

5,01

1 144

1 144

265

 

162

103

879

1 041

SGCB

65 170

25 022

9,90

13 761

13 761

 

 

 

 

13 761

13 761

BDP

48 399

18 627

9,90

12 205

12 205

 

 

 

 

12 205

12 205

Autres à caractère financier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers < 2 500 milliers d’euros

 

 

 

5 060

2 849

2 410

5

2 213

202

2 650

2 647

Autres sociétés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FILIA MAIF

181 920

1 734

5,00

5 714

5 714

 

 

 

 

5 714

5 714

Parnasse MAIF

239 263

21 030

19,97

29 114

29 114

 

 

 

 

29 114

29 114

BP Développement

304 019

24 399

3,00

8 566

8 566

 

 

 

 

8 566

8 566

SCI Trevins immobilier

22 500

1 532

28,57

4 438

4 438

 

 

 

 

4 438

4 438

Divers < 2 500 milliers d’euros

 

 

 

1 494

817

759

28

29

758

735

59

    Total

 

 

 

544 284

636 045

3 434

33

2 404

1 063

540 850

634 982

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la CASDEN BANQUE POPULAIRE, relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournis sent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L. 232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur la note IX « changements de méthodes comptables sur 2007 » de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre de l’avis 2006-02 du Conseil National de la Comptabilité (CNC) relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes suivis par votre société, nous avons vérifié notamment que le changement de méthode comptable mentionné ci-dessus est justifié et ses effets sont correctement calculés et présentés.

— Estimations comptables : La couverture des risques de crédit constitue un domaine d'estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société enregistre des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note XI – « Crédits à la clientèle » de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification et au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de l’opinion exprimée dans la première partie de ce rapport

 

3. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris et Neuilly sur Seine, le 20 mars 2008.

 

Les commissaires aux comptes.

 

 

Constantin Associés :

DELOITTE Marque et Gendrot :

 

 

Brigitte DRÊME ;

Joël ASSAYAH.

 

 

0808635

14/05/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6139
Texte de l'annonce :

0806139

14 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

Situation au 31 mars 2008

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

11 366

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 177 053

Opérations avec la clientèle

7 733 539

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

54 153

Actions et Autres Titres à revenu variable

170 902

Participations et autres titres détenus à long terme

552 762

Parts dans les Entreprises liées

99 330

Immobilisations incorporelles

127

Immobilisations corporelles

15 041

Autres actifs

51 959

Comptes de Régularisation

48 260

    Total actif

9 914 492

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

4 251 627

Opérations avec la clientèle

3 351 678

Dettes représentées par un titre

212 487

Autres passifs

32 969

Comptes de Régularisation

100 558

Provisions

53 269

Dettes subordonnées

844 270

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

352 269

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

715 365

    Capital souscrit

292 188

    Primes d'émission

233 146

    Réserves

186 136

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 396

    Report à nouveau (+/-)

499

        Total passif

9 914 492

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

603 600

    Engagements de garantie

10 008 458

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

500 000

 

 

 

 

0806139

08/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 868
Texte de l'annonce :

0800868

8 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

12 947

Créances sur les Etablissements de Crédit

646 208

Opérations avec la clientèle

7 594 789

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

86 357

Actions et Autres Titres à revenu variable

174 089

Participations et autres titres détenus à long terme

552 762

Parts dans les Entreprises liées

99 338

Immobilisations incorporelles

120

Immobilisations corporelles

14 350

Autres actifs

58 067

Comptes de Régularisation

89 556

    Total actif

9 328 583

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 649 766

Opérations avec la clientèle

3 355 482

Dettes représentées par un titre

212 551

Autres passifs

40 583

Comptes de Régularisation

108 548

Provisions

51 643

Dettes subordonnées

842 946

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

351 300

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

715 764

    Capital souscrit

292 188

    Primes d'émission

233 146

    Réserves

186 136

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 396

    Report à nouveau (+/-)

898

        Total passif

9 328 583

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

592 510

    Engagements de garantie

9 807 714

Engagements reçus

 

 

 

0800868

12/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16978
Texte de l'annonce :

0716978

12 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°136


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches, Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

10 912

Créances sur les établissements de crédit

635 008

Opérations avec la clientèle

7 347 717

Obligations et autres titres à revenu fixe

89 036

Actions et autres titres à revenu variable

314 260

Participations et autres titres détenus à long terme

553 270

Parts dans les entreprises liées

97 411

Immobilisations incorporelles

191

Immobilisations corporelles

14 481

Autres actifs

49 075

Comptes de régularisation

61 134

        Total actif

9 172 495

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 570 181

Opérations avec la clientèle

3 323 145

Dettes représentées par un titre

212 596

Autres passifs

44 714

Comptes de régularisation

114 812

Provisions pour risques et charges

47 566

Dettes subordonnées

800 717

Fonds pour risques bancaires généraux

343 528

Capitaux propres hors FRBG (±)

715 236

    Capital souscrit

292 188

    Primes d'émission

233 145

    Réserves

186 136

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 396

    Report à nouveau (±)

371

        Total passif

9 172 495

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

768 857

    Engagements de garantie

9 547 820

 Engagements reçus :

 

 

0716978

08/08/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12582
Texte de l'annonce :

0712582

8 août 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 91 cours des Roches-Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

10 107

Créances sur les Etablissements de Crédit

748 332

Opérations avec la clientèle

7 063 833

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

88 840

Actions et Autres Titres à revenu variable

335 572

Participations et autres titres détenus à long terme

458 621

Parts dans les Entreprises liées

97 417

Immobilisations incorporelles

293

Immobilisations corporelles

14 618

Autres actifs

36 914

Comptes de Régularisation

50 039

    Total actif

8 904 586

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 432 741

Opérations avec la clientèle

3 230 670

Dettes représentées par un titre

212 408

Autres passifs

46 631

Comptes de Régularisation

84 812

Provisions pour Risques et Charges

50 002

Dettes subordonnées

798 590

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

333 495

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

715 237

    Capital souscrit

292 188

    Primes d'émission

233 146

    Réserves

186 136

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 396

    Report à nouveau (+/-)

371

        Total passif

8 904 586

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

691 213

    Engagements de garantie

9 110 543

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

280 443

 

 

 

 

0712582

04/07/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 10090
Texte de l'annonce :

0710090

4 juillet 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°80


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et
financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.
784.275.778 R.C.S. Meaux.
 

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros.)

Actif

2006

2005

Caisse, Banques Centrales, CCP

10 425

8 138

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

691 545

641 288

Opérations avec la clientèle

6 710 258

6 272 293

Obligations et autres titres à revenu fixe

120 982

243 537

Actions et autres titres a revenu variable

305 331

177 449

Participations et autres titres détenus a long terme

458 088

267 293

Parts dans les entreprises liées

97 378

97 385

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

439

1 681

Immobilisations corporelles

14 880

15 299

Capital souscrit non verse

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

14 446

17 515

Comptes de régularisation

59 639

97 313

    Total actif

8 483 411

7 839 191

 

Passif

2006

2005

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 299 610

3 300 218

Opérations avec la clientèle

3 124 044

2 824 295

Dettes représentées par un titre

212 620

184 072

Autres passifs

45 800

49 877

Comptes de régularisation

60 993

54 935

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

48 374

48 263

Dettes subordonnées

661 457

703 878

Fonds pour risques bancaires généraux

309 300

275 700

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

721 213

397 953

    Capital souscrit

292 187

193 718

    Primes d'émission

233 146

 

    Réserves

180 975

192 141

    Ecarts de réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 602

3 810

    Report à nouveau (+/-)

94

-5 397

    Résultat de l'exercice (+/-)

11 209

13 681

        Total passif

8 483 411

7 839 191

 

Hors-bilan

2006

2005

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

485 722

487 353

    Engagements de garantie

8 577 476

7 266 282

    Engagements sur titres

 

 

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

    Engagements de garantie

317 841

407 924

    Engagements sur titres

 

 

 

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.).

 

 

2006

2005

Intérêts et produits assimilés

352 448

329 329

Intérêts et charges assimilées

246 157

228 978

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Produits sur opérations de location simple

 

 

Charges sur opérations de location simple

 

 

Revenus des titres à revenu variable

11 941

8 833

Commission (produits)

28 224

25 716

Commissions (charges)

7 505

6 188

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-1 244

0

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

309

1 990

Autres produits d'exploitation bancaire

1 392

1 116

Autres charges d'exploitation bancaire

1 588

1 508

    Produit net bancaire

137 820

130 310

Charges générales d'exploitation

65 845

61 245

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations Incorporelles et corporelles

3 819

4 621

    Résultat brut d'exploitation

68 156

64 444

Coût du risque

-222

-12 612

    Résultat d'exploitation

67 934

51 832

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

2 888

659

    Résultat courant avant impôt

70 822

52 491

Résultat exceptionnel

-22

-87

Impôt sur les bénéfices

26 200

15 647

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-33 391

-23 076

    Résultat net

11 209

13 680

 

 

 

III. — Annexe aux comptes sociaux - exercice 2006.

 

Règles et principes généraux.

 

1. Référentiel comptable.

Les comptes annuels de Casden Banque Populaire sont établis conformément aux principes comptables généralement admis par la profession bancaire en France ainsi qu’aux dispositions réglementaires applicables aux établissements de crédit définies par les règlements du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) et par les instructions de la Commission Bancaire.

La présentation des états financiers est conforme au règlement 2000-03 modifié du Comité de la réglementation comptable.

 

2. Présentation des comptes.

Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2006. — Néant.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Les principales règles et méthodes comptables appliquées sont les suivantes :

 

1. Crédits à la clientèle.

Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les crédits sont essentiellement constitués de :

— crédits à la consommation ;

— prêts immobiliers ;

consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales.

Les engagements en hors-bilan correspondent principalement à des crédits accordés par les Banques Populaires aux sociétaires Casden, avec la garantie de cette dernière.

Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés lors de leur encaissement et par priorité par rapport aux intérêts du prêt et au capital.

Les intérêts courus ou échus non perçus sont enregistrés et ils sont intégralement dépréciés.

 

La Casden applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit. Les encours de crédits sont classés conformément à la disposition du règlement comme suit :

— Créances saines : Sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

Les dépréciations pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques Populaires et garantis par la Casden font l'objet d'une provision au passif.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

— Créances restructurées : Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Les restructurations reclassées parmi les créances saines sont spécifiquement identifiées.

Sur la base de l’étude estimative réalisée par la Casden au 31 décembre 2006 la décote relative aux créances restructurées, des différents encours, à des conditions hors marché n’a pas été enregistrée car d’un montant considéré comme non significatif.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est définitivement déclassée en créance douteuse compromise.

 

2. Portefeuilles titres.

Les portefeuilles titres suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 du CRBF et de l’Instruction 90-03 de la Commission Bancaire.

Titres de placement. — Les titres de placement figurent au bilan pour leur coût d’acquisition net des éventuelles provisions pour dépréciation. Une dépréciation est enregistrée dès lors que la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition. La valeur d’inventaire des titres de placement correspond à leur valeur de réalisation.

Les dépréciations sont évaluées de manière individuelle. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Titres d’investissement. — Les titres de créances négociables et les obligations classées en titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

Aucune dépréciation n’est enregistrée sur ce portefeuille sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

 

3. Immobilisations financières.

Les immobilisations financières, définies à l’article 3.2 du règlement 90-01 du CRBF, sont constituées des titres de participation, des parts dans les entreprises liées et des titres de l’activité de portefeuille. Ces titres sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais.

A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d'acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l'estimation de la valeur d'utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

La plus value sur titres Natexis-BP apportés à la BFBP dans le cadre de l’opération Natixis est inscrite en « Résultat sur actifs immobilisés » dans les comptes de l’exercice 2006.

 

4. Immobilisations corporelles et incorporelles.

Depuis le 1er janvier 2005, la Casden applique les dispositions du CRC 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs et celles du CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts des immobilisations corporelles d’exploitation sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par Casden Banque Populaire sont conformes aux normes préconisées par le groupe BP. Ces durées sont les suivantes :

 

Façades. étanchéité

20 - 40 ans

Fondations. ossatures

33 - 60 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Equipements techniques

10 - 20 ans

Aménagements intérieurs

8 - 15 ans

 

 

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de SA durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation :

 

Mobilier

6 – 8 ans linéaire

Matériel de bureau

5 ans dégressif

Matériel informatique

3 - 5 ans dégressif

 

 

 

— Immobilisations incorporelles : Conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.

Les frais d’acquisition d’immobilisations sont totalement amortis sur l’exercice.

 

5. Dettes représentées par un titre.

Les frais d’émission ainsi que les primes d’émission et de remboursement des emprunts obligataires sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie de l’emprunt, par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

6. Dettes subordonnées.

Les frais d'émissions des emprunts subordonnés sont portés au compte de résultat dès l'émission. Les primes d'émission des emprunts subordonnés sont étalées de façon linéaire sur la durée de vie de l'emprunt.

 

7. FRBG - provisions.

Les provisions comprennent, principalement, les provisions sur engagements par signature, les provisions latentes sur instruments financiers à terme, les provisions sur litiges et les provisions pour passifs sociaux, ainsi que, les provisions pour impôt différé constituées pour compenser l’incidence dans le temps du calcul de l’impôt et du résultat net de la banque.

 

La provision des passifs sociaux comptabilisée au bilan correspond :

— à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

1. des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

2. des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

3. des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les hypothèses actuarielles retenues pour l’exercice 2006 sont les suivantes :

— pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,04% et le rendement attendus des actifs de 6%;

— pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,50% et le taux de rendement attendu est de 4,97%;

— pour les médailles de travail, le taux d’actualisation est de 3,65%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n'est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce corridor est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l'exercice suivant.

En 2006, aucun écart actuariel n'a dépassé les bornes du corridor. Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l'exercice correspondent donc :

— aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges) ;

— aux droits liquidés sur la période (produits) ;

— aux coûts financier des engagements existants en début d’exercice (charges) ;

— au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

 

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

Le poste « fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le conseil d’administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général.

Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits faits par les Banques Populaires aux sociétaires Casden, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

8. Capitaux propres.

En 2006, Casden Banque Populaire avec l’autorisation de la Banque fédérale des Banques populaires et dans le respect des dispositions réglementaires régissant les incorporations de réserves a procédé à une incorporation de réserves au capital social d’un montant de 13 750 000 €. Cette opération a été réalisée par une élévation du montant nominal de la part sociale portée de 8.00 € à 8,50 €.

En 2006, Casden Banque Populaire a augmenté son capital social de 58 437 500 € par l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs, assortis d’une prime d’émission de 233 145 546 €, en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

9. Impôts.

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice.

Il ne comprend aucun autre élément de fiscalité différée que celui mentionné dans les provisions (à l’exception de celles sur les GIE fiscaux).

 

Le régime de l'intégration fiscale continue à s'appliquer au groupe Casden en 2006 et concerne les filiales suivantes : BMF, Sofincil, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, SAS Finance, Parnasse Kerfons, Parnasse Espace 1 et Parnasse Espace 2. A ce titre, la Casden est seule redevable de l'impôt sur les sociétés et de la contribution sociale de 3,3% sur le résultat de l'ensemble du groupe formé entre elle et ses filiales.

 

10. Titrisation synthétique.

Casden Banque Populaire a cédé le 28 décembre 2000 à Merrill Lynch le risque de crédit lié à un portefeuille de prêts, par le biais d’un swap « Crédit Default Swap ».

 

Portefeuille de crédits concerné par l’opération, sans transfert de propriété :

— 502 M€ de prêts immobiliers privilégiés Casden ;

— 498 M€ de prêts mutualistes garantis BRED.

Casden et la BRED continuent d’encaisser les intérêts liés aux crédits.

Casden garde un risque crédit sur les 7,2 M€ de premières pertes en capital, « First Loss ».

Au-delà de 7,2 M€ de pertes, Merrill Lynch indemnisera Casden du montant des pertes en capital supportées.

Au 31 décembre 2006, le capital restant dû de cette opération se porte à 317,3 M€.

 

11. Engagements sur instruments financiers à terme. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction Générale.

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

12. Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des banques populaires.

Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en SA qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

13. Fonds de garantie de place.

Le dispositif de garantie est maintenant complet et repose sur trois fonds de garantie :

— Fonds de garantie des dépôts ;

— Fonds de garantie des titres ;

— Fonds de garantie des cautions.

 

Ces fonds ont été créés afin de sécuriser le système bancaire.

— Fonds de garantie des dépôts : Ce fonds est alimenté par les cotisations versées par les établissements adhérents et par des certificats d’association souscrits par ces établissements.

 

14. Résultat exceptionnel.

Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés, conformément à la définition réglementaire du caractère exceptionnel d’un résultat.

 

15. Titrisation Amaren II.

Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances Amaren II pour une montant de 1 025 641 M€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds Amaren II, pour un montant de 25 641 M€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Au cours de l’exercice 2006, une reprise de provision de 2 392 K€ a été effectuée. La provision au 31 décembre 2006 s’élève à 23 118 K€.

 

Ventilation d'éléments d'actif selon la durée restant à courir.

 

 

Actif

 

 

Durée restant à courir

Total brut 

Total dépréciations 

Total Net 

<=3 mois

3 mois<D<=1an

1 an<D<=5 ans

>5 ans

Non ventilé

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

691 545

 

691 545

    Créances à terme

72 614

0

350 000

0

 

422 614

 

422 614

    Créances a vue

 

 

 

 

266 631

266 631

 

266 631

    Créances rattachées

 

 

 

 

2 300

2 300

 

2 300

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 757 484

47 226

6 710 258

    Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

576 466

576 466

 

576 466

    Autres concours à la clientèle

265 913

697 420

2 386 601

2 708 425

 

6 058 359

 

6 058 359

    Créances rattachées et valeurs non imputées

 

 

 

 

18 844

18 844

 

18 844

    Créances douteuses

 

 

 

 

103 815

103 815

47 226

56 589

Dont créances rattachées

 

 

 

 

2 461

2 461

2 461

0

Obligations et autres titres a revenu fixe

36 296

25 000

40 000

19 697

510

121 503

521

120 982

 

 

 

Ventilation des créances sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir.

 

Créances sur

les établissements

de crédit à terme

Durée restant à courir

Total brut montant

 

Dépréciations montant 

Net total 

<=3

mois

3 mois<D<=1 an

1 an<D<=5 ans

>5 ans

Non

ventilés

Comptes et prêts à terme

68 803

0

350 000

0

 

418 803

 

418 803

Prêts financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension à terme

3 811

 

 

 

 

3 811

 

3 811

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

0

 

0

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

1 412

1 412

 

1 412

        Total

72 614

0

350 000

0

1 412

424 026

 

424 026

 

 

 

Ventilation des créances sur la clientèle selon la durée restant à courir.

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

<=3 mois

3 mois<D<=1 an

1 an<D<=5 ans

>5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

Total

Prêts à terme à la clientèle financière

 

 

 

25 642

 

25 642

 

25 642

Valeurs reçues en pension à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres concours à la clientèle

265 913

697 204

2 386 601

2 675 294

 

6 025 012

 

6 025 012

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

216

 

7 489

 

7 705

 

7 705

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

576 466

576 466

 

576 466

Crédits à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

101 354

101 354

44 765

56 589

Créances rattachées

 

 

 

 

21 305

21 305

2461

18 844

        Total

265 913

697 420

2 386 601

2 708 425

699 125

6 757 484

47 226

6 710 258

 

 

 

Détail des opérations avec la clientèle.

 

Opérations avec la clientèle

2006

2005

Créances commerciales

 

 

Autres concours à la clientèle

6 123 724

5 601 501

    Crédits de trésorerie

1 303 963

1 226 168

    Crédits à l'équipement

0

0

    Crédits à l'habitat

4 721 048

4 232 635

    Autres crédits à la clientèle

25 642

76 607

    Créances rattachées

18 291

20 678

    Créances douteuses nettes

54 780

45 413

Comptes ordinaires débiteurs

576 466

660 389

    Créances rattachées

552

185

Prêts subordonnés à terme

216

289

    IGA

216

289

Prêts subordonnés à terme douteux nets

 

 

    EDL

1 810

2 439

Prêts participatifs

 

 

    UMR

7 490

7 490

        Total

6 710 258

6 272 293

 

 

 

Encours sains restructures.

 

 

Actif

 

2006

2005

Montants à ventiler

Non restructurés

Restructurés aux conditions de marche

Restructurés hors conditions de marche

Montants à ventiler

Non restructurés

Restructurés aux conditions de marche

Restructurés hors conditions de marche

Encours sains (Y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

701 970

701 970

 

 

641 288

641 288

 

 

Subordonnées sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

        Totaux sur établissements de crédit

701 970

701 970

 

 

641 288

641 288

 

 

Sur la clientèle

6 645 964

6 636 757

2 447

6 760

6 214 128

6 201 733

4 230

8 165

Subordonnées sur clientèle

7 706

7 706

 

 

7 778

7 778

 

 

        Totaux sur la clientèle

6 653 670

6 644 463

2 447

6 760

6 221 906

6 209 511

4 230

8 165

Sur titres a revenu fixe

99 176

99 176

 

 

243 537

243 537

 

 

Sur débiteurs divers

13 793

13 793

 

 

16 846

16 846

 

 

 

 

 

Ventilation compromis/non compromis.

 

 

Actif

 

2006

2005

Montants

à ventiler

Douteux

Douteux

compromis

Montants

à ventiler

Douteux

Douteux

compromis

Créances douteuses (Y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

100 641

53 729

46 912

97 900

51 073

46 827

Sur titres a revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Sur débiteurs divers

105

 

105

105

 

105

Subordonnées

3 069

3 069

 

3 069

3 069

 

Sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

Sur location simple

 

 

 

 

 

 

        Totaux

103 815

56 798

47 017

101 074

54 142

46 932

Dépréciations sur créances douteuses

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

45 881

13 285

32 596

49 952

17 094

32 858

Sur titres a revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Sur débiteurs divers

105

 

105

105

 

105

Subordonnées

1 239

1 239

 

630

630

 

        Totaux

47 225

14 524

32 701

50 687

17 724

32 963

Échéances des obligations et autres titres a revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres.

 

 

A revenu fixe

 

 

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

<=3 mois

3 mois<D<=1 an

1 an<D<=5 ans

>5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

Total

Obligations

 

 

5 000

5 000

 

10 000

 

10 000

Titres de créances négociables

36 296

25 000

35 000

 

 

96 296

277

96 019

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

 

 

 

14 698

 

14 698

244

14 454

Titres prêtés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

509

509

 

509

        Total

36 296

25 000

40 000

19 698

509

121 503

521

120 982

 

 

 

Ventilation des actifs subordonnés.

 

 

Actifs subordonnes

 

 

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Obligations et autres titres a revenu fixe

Total

2006

2005

2006

2005

2006

2005

2006

2005

Prêts participatifs

 

 

7 489

7 489

 

 

7 489

7 489

Autres prêts subordonnes

 

 

216

289

 

 

216

289

Titres subordonnes remboursables

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnes a durée indéterminée

 

 

 

 

7 690

7 690

7 690

7 690

Créances douteuses

 

 

1 830

2 420

 

 

1 830

2 420

Créances rattachées

 

 

3

20

2

2

5

22

        Total

 

 

9 538

10 218

7 692

7 692

17 230

17 910

 

 

Prêts participatifs indications des surcotes et des décotes pour les titres de placement et d'investissement.

 

Portefeuille titres

(en milliers d’euros)

Valeur brute comptable

Valeur de marché

Valeur de remboursement

Surcoté

Décote

Provision sur moins value latente

Plus value latente

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

Titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ventilation des parts d'OPCVM (appartenant a la rubrique actions et autres titres a revenu variable).

 

 

Actif (en milliers d’euros)

 

 

OPCVM résidents

OPCVM non résidents

Total

 

OPCVM de capitalisation

autres OPCVM

OPCVM de capitalisation

autres OPCVM

Parts d'OPCVM

252 858

50 867

 

403

304 128

 

 

 

Titres de transaction- de placement- d'investissement- de l'activité du portefeuille.

 

Portefeuille titres (en milliers d’euros)

2006

2005

Transaction

Placement

Invest.

TAP

Total

Transaction

Placement

Invest.

TAP

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

99 698

21 296

 

120 994

 

214 698

28 410

 

243 108

Créances rattachées

 

486

24

 

510

 

679

32

 

711

Dépréciations

 

-522

 

 

-522

 

-282

 

 

-282

    Sous-total obligations et autres titres à RF

 

99 662

21 320

 

120 982

 

215 095

28 442

 

243 537

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

306 767

 

 

306 767

 

178 887

 

50 000

178 887

Dépréciations

 

-1 436

 

 

-1 436

 

-1 438

 

 

-1 438

    Sous-total actions et autres titres à RV

 

305 331

 

 

305 331

 

177 449

 

 

177 449

        Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

 

404 993

21 320

 

426 313

 

392 544

28 442

 

420 986

 

 

 

Valeur nette comptable des titres de participation et titres détenus à long terme.

 

 

 

 

Valeur nette comptable

Titres cotés

Titres non cotés

Total

2006

2005

2006

2005

2006

2005

Pel

 

 

97 378

97 385

97 378

97 385

Autres titres de participation

 

 

457 888

266 859

457 888

266 859

Autres titres détenus à long terme

 

 

200

200

200

200

 

0

0

555 466

364 444

555 466

364 444

 

 

 

Opérations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles il existe un lien de participation (actif).

 

Opérations avec des parties liées et avec lesquelles existe un lien de participation

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Obligations et autres titres a revenu fixe

Entreprises liées :

 

 

 

BMF

180 509

 

 

Parnasse Finance

 

549 665

 

Inter Promo

 

218

 

SAS Finance

 

18 805

 

SCI Montorgeuil

 

3 190

 

SGTI

 

12 500

 

Parnasse Services

 

4

 

Entreprise avec lesquelles il existe un lien de participation :

 

 

 

BFBP

476 856

 

 

IGA

 

216

 

Filia Maif

 

758

 

Parnasse Maif

 

 

6 655

MFPP

 

 

108

 

 

 

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et autres titres détenus à long terme.

 

 Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et de l'activité de portefeuille

Capitaux

propres

12/31/05

Résultat

exercice

12/31/05 

% capital détenu par le groupe Casden

% capital détenu par Casden

Valeur brute

comptable

Dépréciations

Valeur nette

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotation

Reprise

Fin d'exercice

Début d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BMF

92 141

5 767

100,00

99,87

58 507

58 507

 

 

 

 

58 507

58 507

Parnassienne de Crédit

5 817

120

90,44

15,04

573

573

 

 

 

 

573

573

Parnasse Service

11

-6

 

99,90

123

123

112

5

 

117

11

6

Maine Gestion

402

44

 

99,79

38

38

 

 

 

 

38

38

Parnasse Finance

137 050

28 926

100,00

100,00

38 111

38 111

 

 

 

 

38 111

38 111

SAS Finance

-1 168

-39

 

90,00

34

34

34

 

 

34

 

 

Interpromo

1 101

12

 

45,00

99

99

 

 

 

 

99

99

SCI Montorgueil

-280

 

 

0,25

2

2

2

 

 

2

 

 

Sas Parnasse Espace 1

8

-5

 

95,04

38

38

30

 

 

30

8

8

SGTI

7 157

6 991

100,00

0,01

 

 

 

 

 

 

 

 

Sas Parnasse Espace 2

40

 

 

95,04

38

38

 

2

 

2

38

36

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

2 447 689

108 317

 

9,53

222 930

414 421

 

 

 

 

222 930

414 421

Filia Maif

177 420

21 630

 

4 998

5 714

5 714

 

 

 

 

5 714

5 714

Parnasse Maif

235 911

22 956

 

19,97

24 359

24 359

 

 

 

 

24 359

24 359

BP Developpement

308 160

4 355

 

3,00

8 786

8 786

 

 

 

 

8 786

8 786

SCI Trevins immobilier

22 500

-2 254

 

28,57

4 438

4 438

 

 

 

 

4 438

4 438

Divers<1000 K€

 

 

 

 

750

749

118

462

 

579

632

170

Autres titres détenus a long terme>1 500 K€

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

 

 

 

1 044

1 044

844

 

 

844

200

200

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCI Guyen

 

 

 

 

234

 

 

 

 

 

234

 

        Total

 

 

 

 

365 818

557 074

1 140

469

 

1 608

364 678

555 466

 

 

 

Relevé des acquisitions et cessions des parts dans les entreprises liées, de titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille.

 

Relève des acquisitions et cessions de parts dans les entreprises liées, titres de participations et de l'activité de portefeuille

Valeur brute comptable d'acquisition

Valeur nette comptable de cession

Autres mouvements

Dotations pour dépréciations

Reprises sur dépréciations

Moins-value de cession

Plus-value de cession

Valeurs acquises :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

Parnasse services

 

 

 

5

 

 

 

Sas parnasse espace 2

 

 

 

2

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

191 491

 

 

 

 

 

 

Guyen Sci

 

207

 

 

1

 

206

D+e

 

 

 

456

 

 

 

MFPP

 

 

 

2

 

 

 

IGA

 

 

 

5

 

 

 

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

SCI Guyen

 

 

-234

 

 

 

 

Valeurs cédées

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

 

 

 

 

 

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

État des mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles.

 

 

Mouvements sur immobilisations

 

Valeur brute Comptable 2005

Acquisitions

Cessions 

Autres Variations

Changement de Méthode

Valeur brute Comptable 2006 

Amortissements

Valeur nette Comptable 2006

Valeur nette Comptable 2005 

Dotations

Changement de Méthode

Cumul

Dépréciations

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles en cours

145

511

 

-582

 

74

 

 

 

 

74

145

    Droit au bail

17

 

 

 

 

17

 

 

 

 

17

17

    Frais d'établissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Logiciels

18 296

 

239

582

 

18 639

1 753

 

18 291

 

348

1 519

        Total

18 458

511

239

 

 

18 730

1 753

 

18 291

 

439

1 681

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations en cours

113

1 377

 

-1 193

 

297

 

 

 

 

297

2 814

    Terrains

1 870

 

22

26

 

1 874

 

 

 

 

1 874

1 870

    Constructions

8 232

 

206

235

 

8 261

302

 

4 390

 

3 871

 

    Façades/étanchéité

567

 

 

 

 

567

23

 

177

 

390

413

    Fondations/ossature

2 621

 

 

 

 

2 621

76

 

735

 

1 886

5 908

    Ravalement

457

 

 

 

 

457

23

 

130

 

327

350

    Equipements techniques

895

 

 

 

 

895

50

 

265

 

630

680

    Aménagements intérieurs

823

 

 

 

 

823

69

 

390

 

433

502

    Autres

15 583

323

412

932

 

16 426

1 525

 

11 254

 

5 172

2 762

    Hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Terrains

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Constructions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

31 161

1 700

640

 

 

32 221

2 068

 

17 341

 

14 880

15 299

 

 

 

Détail des autres actifs et comptes de régularisation.

 

Autres actifs et comptes de régularisation (actif)

2006

2005

Instruments conditionnels achetés

653

668

Débiteurs divers

13 793

16 846

Charges constatées d'avance

773

918

Produits à recevoir

25 752

26 471

Charge à repartir

126

162

Comptes de liaison succursales

31 968

69 227

Autres comptes de régularisation

1 020

536

        Total

74 085

114 828

 

 

 

Ventilation des commissions par catégories d'opérations.

 

 Commissions

2006

2005

Charges

Produits

Charges

Produits

Opérations de trésorerie et interbancaires

5 034

 

4 087

 

Opérations avec la clientèle

1 179

3 276

436

3 101

Opérations sur titres

25

 

43

 

Opérations de change

 

 

 

 

Engagements sur titres

 

 

 

 

Opérations sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

Engagement hors-bilan

753

10 829

855

8 472

Prestations de services financiers

514

14 119

767

14 143

Commissions sur titres gérés ou en dépôts

 

3 372

 

3 902

Autres commissions sur services financiers

514

10 747

767

10 241

Autres commissions

 

 

 

 

        Total

7 505

28 224

6 188

25 716

 

 

 

Détail des dépréciations par postes d'actif.

 

Dépréciations

2006

2005

Créances douteuses sur opérations avec les établissements de crédit

 

 

Créances douteuses sur opérations avec la clientèle

47 225

50 686

Obligations et autres titres à revenu fixe

522

282

Actions et autres titres à revenu variable

1 436

1 438

Participations et parts dans les entreprises liées

1 608

1 654

Immobilisations

 

 

Crédit bail et location simple

 

 

Autres actifs

 

 

        Total

50 791

54 060

 

 

 

Ventilation d'éléments de passif selon la durée restant à courir.

 

 Passif

Durée restant à courir

Total

<=3 mois

3 mois<D<=1 an

1 an<D<=5 ans

>5 ans

Non ventilés

Dettes sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

3 299 610

    A terme

 

2 071 531

670 000

516 000

 

3 257 531

    A vue

 

 

 

 

10 574

10 574

    Dettes rattachées

 

 

 

 

31 505

31 505

Dettes sur la clientèle

 

 

 

 

 

3 124 044

    A terme

67 074

577

8 219

 

 

75 870

    A vue

 

 

 

 

2 994 100

2 994 100

    Dettes rattachées et autres sommes dues

 

 

 

 

54 074

54 074

Dettes représentées par un titre

320

108

31 162

180 000

1 030

212 620

 

 

 

Ventilation des dettes sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir.

 

Dettes sur les établissements

de crédit à terme 

Durée restant à courir

Net total

 

<=3 mois

3 mois<D<=1 an

1 an<D<=5 ans

>5 ans

Non ventilés

Comptes et emprunts à terme

 

2 071 531

670 000

516 000

 

3 257 531

Comptes à vue

 

 

 

 

10 574

10 574

Valeurs données en pension à terme

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

31 505

31 505

        Total

0

2 071 531

670 000

516 000

42 079

3 299 610

 

 

 

Ventilation des dettes sur la clientèle selon la durée restant à courir.

 

Dettes sur la clientèle 

Durée restant à courir

Total

<=3 mois

3 mois<D<=1 an

1 an<D<=5 ans

>5 ans

Non ventilés

Comptes d'épargne à régime spécial

2 156

262

2 022

 

 

4 440

Emprunts à terme à la clientèle financière

63 672

 

 

 

 

63 672

Valeurs données en pension à terme

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Comptes créditeurs à terme

1 246

315

6 197

 

 

7 758

Comptes à vue

 

 

 

 

2 994 100

2 994 100

Dettes rattachées et autres sommes dues

 

 

 

 

54 074

54 074

        Total

67 074

577

8 219

 

3 048 174

3 124 044

 

 

 

Ventilation des dettes représentées par un titre selon la durée restant à courir.

 

Dettes représentées par

un titre 

Durée restant à courir

Total 

<=3 mois

3 mois<D<=1 an

1 an<D<=5 ans

>5 ans

Non ventilés

Bons de caisse et bons d'épargne

320

108

163

 

 

591

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

 

 

30 999

180 000

 

210 999

Obligations

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par titre

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 030

1 030

        Total

320

108

31 162

180 000

1 030

212 620

 

 

 

Détail des dettes subordonnées.

 

Nature de la dette

Montant de l'emprunt

Taux d'intérêt

Date d'échéance

Conditions

du remboursement

anticipe

Condition

de la subordination

 

Titres subordonnes a durée indéterminée

 

250 016

 

 

L'émetteur s'interdit de procéder pendant la durée de l'emprunt a l'amortissement anticipe de l'emprunt

En cas de liquidation de la société, les titres et emprunts subordonnes seront rembourses a un prix égal au pair

Parnasse finance 12/98

192 016

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Bred 12/98

35 000

Taux révisable

Indéterminée

 

 

MGEN 12/98

23 000

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Emprunts subordonnes a durée indéterminée

60 980

 

 

 

 

BFBP 05/98

30 490

Taux révisable

Indéterminée

 

 

BFBP 07/98

30 490

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Emprunts subordonnes à terme

343 298

 

 

 

 

BFBP 10/95

30 490

Taux révisable

06/11/2007

 

 

BFBP 03/95

15 245

Taux fixe

05/04/2007

 

 

BFBP 03/97

12 196

Taux fixe

25/06/2007

 

 

BFBP 12/97

18 294

Taux fixe

09/06/2010

 

 

BFBP 12/98

4 573

Taux révisable

05/02/2009

 

 

BFBP 02/99

8 000

Taux révisable

02/03/2009

 

 

BFBP 11/99

33 000

Taux fixe

27/11/2009

 

 

BFBP 02/00

30 000

Taux révisable

04/05/2010

 

 

BFBP 06/00

10 000

Taux révisable

27/11/2009

 

 

BFBP 06/00

16 000

Taux révisable

18/08/2010

 

 

BFBP 10/00

6 000

Taux révisable

21/11/2010

 

 

BFBP 02/01

9 500

Taux révisable

16/02/2011

 

 

BFBP 12/03

50 000

Taux révisable

13/02/2014

 

 

BFBP 10/04

35 000

Taux révisable

06/11/2014

 

 

BFBP 10/05

8 000

Taux révisable

29/11/2015

 

 

BFBP 12/05

20 000

Taux révisable

05/01/2016

 

 

BP Vf 12/05

20 000

Taux révisable

19/12/2015

 

 

BFBP 05/06

17 000

Taux révisable

22/07/2016

 

 

Dettes rattachées

6 363

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

800

 

 

 

 

        Total

661 457

 

 

 

 

 

 

Opérations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles il existe un lien de participation (passif).

 

Opérations avec des parties liées et avec lesquelles il existe un lien de participation

Dettes sur les établissements de crédit

Dettes sur la clientèle

Dettes représentées par un titre

Dettes subordonnées

Entreprises liées (à ventiler par sociétés)

 

 

 

 

Parnassienne de crédit

5 443

 

 

 

Parnasse services

 

80

 

 

Sas parnasse espace 1

 

10

 

 

SGTI

 

995

 

 

Entreprises avec lesquelles il existe un lien

 

 

 

 

De participation (à ventiler par sociétés)

 

 

 

 

BFBP

1 011 739

 

 

387 750

 

 

Ventilation des capitaux propres.

 

Détail des capitaux propres

2005

Résultat

Variations

Affectation

Dividendes

Autres

2006

Capital

193 718

 

84 719

 

 

13 750

292 187

Prime d'émission

0

 

233 146

 

 

 

233 146

Réserve légale

16 488

 

 

684

 

 

17 172

Autres réserves

175 653

 

 

1 900

 

-13 750

163 803

Provisions réglementées

3 810

 

-208

 

 

 

3 602

Report à nouveau

-5 397

 

 

11 097

-5 606

 

94

Résultat de l'exercice

13 681

11 209

 

-13 681

 

 

11 209

    Sous-total : capitaux propres hors FRBG

397 953

11 209

317 657

0

-5 606

0

721 213

    FRBG banque

240 781

 

29 155

 

 

 

269 936

    FRBG groupe (frs)

34 919

 

4 445

 

 

 

39 364

        Total général : capitaux propres avec FRBG

673 653

 

351 257

0

 

 

1 030 513

Le nombre de parts sociales au 31 décembre 2006 est de 34 375 000 pour une valeur nominale de 8,50 €

   

 

 

Affectation du résultat social.

 

Affectation du résultat social

2006

2005

Résultat de l'exercice

11 209

13 681

Report à nouveau

94

-5 397

        Total a affecter

11 303

8 284

Affectation en réserves

5 161

2 584

Dividendes verses aux actionnaires

6 096

5 606

Solde affecte en report à nouveau

47

94

 

 

 

Détail des autres passifs et comptes de régularisation.

 

Autres passifs et comptes de régularisation (passif)

2006

2005

Versement restant à effectuer sur titres de l'activité de portefeuille

26 000

46 000

Instruments conditionnels vendus

 

15

Créditeurs divers

17 720

1 736

Dettes rattachées

 

8

Versement restant a effectuer sur titres de participation

2 080

2 118

Comptes d'ajustement

 

 

Produits constates d'avance

19 446

14 476

Charges à payer

41 132

40 339

Autres comptes de régularisation

415

120

        Total

106 793

104 812

 

 

Ventilation des provisions.

 

Nature de la provision

2005

Dotations

Reprises disponibles

Reprises utilisées

Changement de méthode

Autres mouvements

2006

Opérations non bancaires ou connexes

 

 

 

 

 

 

 

Provisions pour charges de retraite

6 813

66

 

165

 

 

6 714

Provisions pour impôts

325

6 915

 

 

 

 

7 240

Autres provisions

39 906

4 948

 

11 969

 

 

32 885

Opérations bancaires ou connexes

 

 

 

 

 

 

 

Provisions sur engagement hors bilan- non compromis

1 190

182

1 109

 

 

 

263

Provisions sur engagement hors bilan- compromis

29

 

1

 

 

 

28

Autres provisions

0

1 693

449

 

 

 

1 244

        Total

48 263

13 804

1 559

12 134

0

0

48 374

   

 

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêts.

 

Contrats d'échange de taux d'intérêt

et de devises

Spéculation

Couverture

Gestion globale

Gestion

spécialisée

Contrat sur marches organises

 

 

 

 

Instruments fermes

 

 

 

 

Contrat échange de taux d'intérêt

25 000

1 340 953

1 715 263

 

Preti tf/emprunt tv

 

710 344

716 763

 

Preti tv/emprunt tf

 

605 609

998 500

 

Preti tv/emprunt tv

 

25 000

 

 

Contrats assimilés

 

0

700 000

 

Contrat de garantie de taux d'intérêt :

 

 

 

 

    Achat de floor

 

 

 

 

    Vente de floor

 

 

 

 

    Collar- achat de cap

 

 

400 000

 

    Collar- vente de floor

 

 

300 000

 

 

 

Ventilation des instruments financiers a terme de taux d'intérêt par durée résiduelle.

 

 Instruments financiers à terme

de taux d'intérêt

Durée résiduelle

<=1 an

1 an-5 ans

>5 ans

Total

Sur marches organises

 

 

 

 

Opérations fermes de couverture

 

 

 

0

Sur marches de gré a gré

 

 

 

 

Opérations fermes de couverture

 

 

 

 

Swaps- contrats d'échange de taux d'intérêt

57 440

522 294

2 476 482

3 056 216

Opérations conditionnelles de couverture

 

 

 

 

Contrats d'assurance de taux d'intérêt

100 000

600 000

0

700 000

Achat de floor

 

 

 

 

Vente de floor

 

 

 

 

Collar- achat de cap

100 000

300 000

 

 

Collar- vente de floor

 

300 000

 

 

Opérations fermes de spéculation

 

 

 

 

Swaps- contrats d'échange de taux d'intérêt

25 000

 

 

25 000

 

 

Opérations sur instruments financiers à terme de taux d'intérêt.

 

 Instruments financiers à terme

de taux d'intérêt

Opérations de couverture

Autres Opérations

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

Sur marches organises et assimilés

 

 

 

 

Emprunt notionnel

 

 

 

 

Pibor trois mois

 

 

 

 

Autres contrats de taux sur marché à terme

 

 

 

 

Sur marches de gré a gré

 

 

 

 

Swaps- contrats d'échange de taux d'intérêt

3 056 216

5 429

25 000

-1 244

Fra- contrats de taux futur

 

 

 

 

Contrats d'assurance de taux intérêt

 

 

 

 

Autres opérations

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Sur marches organises et assimilés

 

 

 

 

Options sur notionnel

 

 

 

 

Options sur Pibor 3 mois

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Sur marches de gré a gré

 

 

 

 

Cap/floor

 

 

 

 

Achetés

400 000

4 601

 

 

Vendus

300 000

-260

 

 

Options sur titres de créances

 

 

 

 

Options sur contrat de taux futur (fra)

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

Ventilation des engagements reçus et donnés.

 

 

2006

2005

Engagements donnés

 

 

Engagement de financement

 

 

    En faveur d'établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

485 722

487 353

Engagement de garantie

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

10 052

60 053

    D'ordre de la clientèle

8 567 424

7 206 229

Engagement sur titres

 

 

    Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

    Autres

 

 

Engagements reçus

 

 

Engagement de financement

 

 

    Reçus d'établissements de crédit

 

 

Engagement de garantie

 

 

    Reçus d'établissements de crédit

317 841

407 925

Engagements sur titres : titres à recevoir

 

 

        Total

9 381 039

8 161 560

 

 

Revenus des titres a revenu variable.

 

Dividendes et assimilés

2006

2005

Actions et autres titres en portefeuille de placement

1 415

255

Titres de participations et titres d'activité de portefeuille

10 526

8 578

Parts dans les entreprises liées

0

0

        Total

11 941

8 833

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

 

Titres de placement

2006

2005

Dotations pour dépréciations

-749

-167

Reprises sur dépréciations

511

426

Moins-values de cession

-8

0

Plus-values de cession

544

1 780

Divers

11

-49

        Total

309

1 990

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

 

 

 

Dotations

pour dépréciations

Reprises

sur dépréciations

Plus-values

Moins-values

Net

2006

2005

2006

2005

2006

2005

2006

2005

2006

2005

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

481

316

47

173

434

143

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus a long terme

462

94

1

619

2,922

316

 

314

2,461

527

Parts dans les entreprises liées

7

11

 

 

 

 

 

 

-7

-11

        Total

469

105

1

619

3,403

632

47

487

2,888

659

 

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

 

Types d'opérations

2006

2005

Opérations sur titres de transaction

 

 

Opérations de change

 

 

Opérations sur instruments financiers à terme

-1 244

 

        Total

-1244

Néant

 

 

Charges générales d'exploitation.

 

Frais généraux

2006

2005

Salaires et traitements

20 604

16 152

Charges de retraite

2 020

1 995

Autres charges sociales

6 162

5 845

Intéressement des salariés

1 710

1 111

Participation des salariés

2 354

1 988

Impôts et taxes liés aux rémunérations

1 780

1 740

        Sous-total charges de personnel

34 630

28 831

Impôts et taxes

1 803

3 036

Autres charges générales d'exploitation

31 059

31 090

        Sous-total charges générales d'exploitation

32 862

34 126

Charges refacturées

-1 647

-1 711

        Total

65 845

61 246

 
 

 

Le montant global des rémunérations brutes des membres de direction (mandataires sociaux) pour l'année 2006 s'élève à 306 milliers d'euros.

 

Ventilation du coût du risque selon ses composantes.

 

 Coût du risque

2006

2005

Charges

Produits

Charges

produits

Sur créances et titres

42 676

34 504

34 610

21 923

Opérations avec établissements de crédit

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

31 443

34 408

31 127

21 660

Opérations sur titres et débiteurs divers

 

 

 

8

Autres dépréciations

610

 

 

 

Pertes sur créances irrécouvrables

10 623

 

3 483

 

Récupérations sur créances amorties

 

96

 

255

Sur risques et hors bilan

 

 

 

 

Provisions

5 130

13 080

7 253

7 328

Opérations du bilan

4 948

11 969

7 239

2138

Opérations du hors bilan

182

1 111

14

5 190

        Total

47 806

47 584

41 863

29 251

 

-222

-12 612

   
 

 

Ventilation par nature des charges et produits exceptionnels.

 

 Charges et produits exceptionnels

Charges

Produits

Charges

Produits

Ventilation par nature

31

9

218

131

Ajustement augmentation capital

19

 

 

 

Redressement fiscal GIE Olivia Bail

 

5

210

81

 

 

Opérations avec le réseau.

 

Opérations faites dans le réseau des B.P.

2006

2005

Actif :

 

 

Opérations de trésorerie

486 721

427 901

    Comptes à vue

86 122

71 986

    Comptes à terme

400 599

355 915

Titres de placement

30 000

150 000

Titres d'investissement

21 296

26 125

Créances rattachées

1 387

956

        Total actif

539 404

604 982

Passif :

 

 

Opérations de trésorerie

2 990 969

3 014 000

    Comptes à vue

 

 

    Comptes à terme

2 990 969

3 014 000

Dettes représentées par des titres

10 000

14 573

Dettes subordonnées

404 278

483 013

Dettes rattachées

35 423

31 144

        Total passif

3 440 670

3 542 730

Hors bilan :

 

 

Cautions, avals, autres garanties reçues

 

 

 

Eligibilité au refinancement de la banque de France

Eligibles

Non éligibles

Créances sur établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

Informations relatives au personnel.

 

Informations relatives au personnel

2006

2005

Effectif moyen du personnel en activité (Ventilé par catégories socioprofessionnelles)

 

 

Techniciens des métiers de la banque

389

397

Cadres

104

99

        Total

493

496

 

 

Ventilation des produits et charges d'intérêts.

 

Intérêts et produits assimilés

2006

2005

Opérations avec les établissements de crédits

81 747

65 368

Opérations avec la clientèle

257 584

253 641

Obligations et autres titres à revenu fixe

13 117

10 320

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

        Total

352 448

329 329

 

Intérêts et charges assimilées

2006

2005

Opérations avec les établissements de crédits

179 591

175 338

Opérations avec la clientèle

31 267

24 952

Obligations et autres titres à revenu fixe

35 299

28 688

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

        Total

246 157

228 978

 

 

Ventilation des « autres produits d'exploitation bancaire ».

 

Autres produits d'exploitation bancaire

2006

2005

Promotion immobilière

 

 

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

 

15

Charges refacturées

 

 

Quote part des frais de siège social

 

 

Produits accessoires

135

159

Transferts de charges

 

 

Rétrocession de commission d'aval

 

 

Reprise des rompus sur ristournes clientèle

 

 

Rémunération fonds garantie des dépôts

61

59

Produits sur opérations de location simple à titre accessoire

 

 

Plus-value de cession d'immeuble hors exploitation

 

 

Autres produits divers

1 196

883

        Total

1 392

1 116

 

 

Ventilation des « autres charges d'exploitation bancaire ».

 

Autres charges d'exploitation bancaire

2006

2005

Promotion immobilière

 

 

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

 

 

Produits rétrocèdes

 

 

Quote part des frais de siège social

 

 

Bonification sur prêts parentaux BMF

1354

1 305

Cotisation fonds garantie des dépôts

158

165

Charges sur opérations de location simple à titre accessoire

 

 

Moins-value de cession d'immeuble hors exploitation

 

 

Charges diverses d'exploitation

76

38

        Total

1 588

1 508

 

 

Détail des dotations et reprises sur F.R.B.G.

 

Fonds pour risques bancaires

Dotations

Reprises

Généraux

 

 

A détailler :

 

 

FRBG groupe- f.r.s.

4 445

 

FRBG banque

29 155

 

        Total

33 600

 

 

 

 

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société Casden Banque Populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables. — La couverture des risques de crédit constitue un domaine d'estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société enregistre des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 1 – « Crédits à la clientèle » de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification et au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

3. Verifications et informations specifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris, le 30 mars 2007.

Les commissaires aux comptes :

 

Constantin Associés :

BDO Marque et Gendrot :

Brigitte DRÊME ;

Joël ASSAYAH.

 
 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

2006

2005

Opérations interbancaires et assimilées

555 653

505 165

Opérations avec la clientèle

6 330 457

5 804 038

Opérations de crédit-bail et assimilées

126 582

102 236

Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

1 074 514

1 148 350

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

542 633

352 982

Immobilisations corporelles et incorporelles

17 889

19 670

Ecarts d'acquisition

 

0

Comptes de régularisation et actifs divers

85 690

114 714

        Total actif

8 733 418

8 047 155

 

Passif

Notes

2006

2005

Opérations interbancaires et assimilées

6

3 310 175

3 298 588

Opérations avec la clientèle

7

3 157 242

2 860 579

Dettes représentées par un titre

8

212 620

184 072

Comptes de régularisation et passifs divers

 

170 893

163 242

Ecarts d'acquisition

9

 

0

Provisions

10

50 927

48 386

Dettes subordonnées

11

467 519

510 531

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

313 000

275 700

Intérêts minoritaires

12

62 265

60 947

Capitaux propres part du Groupe (hors FRBG)

12

988 777

645 110

    Capital souscrit

 

292 187

193 718

    Primes d'émission

 

233 146

0

    Réserves consolidées et autres

 

415 488

396 556

    Résultat de l'exercice

 

47 956

54 836

        Total passif

 

8 733 418

8 047 155

 

Hors-bilan

Notes

2006

2005

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

22

478 949

338 886

    Engagements de garantie

22

8 555 793

7 249 596

    Engagements sur titres

 

 

 

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

    Engagements de garantie

22

317 841

407 924

    Engagements sur titres

 

 

 


 

 

II. — Compte de résultat.

(En millier d’euros)

Notes

2006

2005

Intérêts et produits assimilés

13

396 865

382 198

Intérêts et charges assimilées

13

-239 250

-234 203

Revenu des titres à revenu variable

14

18 808

12 070

Commissions (produits)

15

28 727

26 157

Commissions (charges)

15

-7 721

-6 463

Résultat sur opérations des portefeuilles de négociation

16

-1 228

637

Résultat sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

17

2 011

17 992

Autres produits d'exploitation bancaire

 

1 411

1 800

Autres charges d'exploitation bancaire

 

-13 235

-13 966

Produits nets des autres activités

 

40

33

    Produit net bancaire

 

186 428

186 255

Charges générales d'exploitation

18

-69 177

-64 509

Dotations aux amort. et dépréciation sur immo. Incorporelles et corporelles

 

-3 939

-4 764

    Résultat brut d'exploitation

 

113 312

116 982

Coût du risque

19

1 383

-12 000

    Résultat d'exploitation

 

114 695

104 982

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains ou perte sur actifs immobilisés

20

13 426

9 722

    Résultat courant avant impôt

 

128 121

114 704

Résultat exceptionnel

 

 

0

Impôt sur les bénéfices

21

-41 541

-33 969

Reprises nettes sur écarts d'acquisition

 

 

40

Dotations/Reprises au FRBG

 

-37 307

-24 200

Intérêts minoritaires

 

1 317

1 739

    Résultat net- part du groupe

 

47 956

54 836

 
 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

Principes comptables et présentation des états financiers consolidés.

 

Les comptes consolidés du Groupe Casden sont établis conformément aux dispositions de la réglementation française relative à la consolidation des comptes des établissements de crédit, énoncées dans le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n°99-07 du 24 novembre 1999 relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

La Casden applique depuis l’exercice 2000 le règlement CRC n° 2000-04 modifié du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

I. Périmètre de consolidation.

Dans le respect des dispositions du règlement du CRC n° 99-07, la Casden applique pour la détermination de son périmètre de consolidation un seuil de matérialité. Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Casden et de toutes les filiales et participations détenues directement ou indirectement dont le total du bilan est supérieur à 1% du total du bilan consolidé du Groupe Casden.

L’examen des caractéristiques de l’opération Amaren II au regard des dispositions de l’avis n°2004-D du 13 octobre 2004 du comité d’urgence du CNC a conduit à ne pas consolider le fonds commun de créances Amaren II.

 

II. Sociétés intégrées globalement.

Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Casden et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières sont consolidées par intégration globale.

 

III. Sociétés traitées par intégration proportionnelle.

Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle en résulte.

 

IV. Sociétés mises en équivalence.

Les entreprises dans lesquelles le Groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. De même, celles sous contrôle exclusif ou conjoint ayant une structure de comptes différente et dont l’activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de l’entreprise consolidante sont mises en équivalence.

 

V. Modalités de consolidation.

Les comptes ont fait l'objet de retraitements d'homogénéité pour l'application des méthodes d'évaluation retenues par le groupe.

 

VI. Sociétés sorties du périmètre.

Aucune sortie en 2006.

 

VII. Sociétés entrées dans le périmètre.

Aucune entrée en 2006.

 

VIII. Opérations réciproques.

Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les produits et charges résultant d'opérations internes au groupe et ayant une importance significative au niveau des comptes consolidés ont été éliminés. Les résultats de cessions internes portant sur un secteur d'activité sont maintenus en réserves.

 

IX. Changements de méthode comptable sur 2006.

Néant.

 

X. Opérations de crédit bail et assimilées.

Les opérations de crédit bail sont portées au bilan consolidé pour leurs encours déterminés d'après la comptabilité financière (règlement n° 99-07), ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.

Les opérations assimilées comprennent les locations avec option d'achat et les locations financières définies dans l'Instruction 91-06 article 4. Ces opérations sont inscrites à l'actif du bilan d'après la comptabilité dite financière ; ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.

La réserve latente obtenue par différence entre les encours financiers et les encours comptables est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d'imposition différée (instruction n° 91-06 du 14 juin 91).

 

XI. Crédits à la clientèle.

Les crédits à la clientèle comprennent essentiellement des crédits à la consommation et des prêts immobiliers consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales. Ils sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés lors de leur encaissement et par priorité par rapport aux intérêts du prêt et au capital.

La Casden applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit. Les encours de crédits sont classés conformément au disposition du règlement comme suit :

 

— Créances saines : Sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.

 

Créances douteuses. — L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

Les dépréciations pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques Populaires et garantis par la Casden font l'objet d'une provision au passif.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis, le 1er janvier 2005, ces dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats.

Les dotations nettes de reprises, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne ‘coût du risque’ au compte de résultat, à l’exception des dotations aux provisions relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi provisionnés, dans le ‘produit net bancaire’. L’étalement actuariel de la décote sur créances restructurées figure au même titre que les intérêts dans le ‘produit net bancaire’.

 

Créances restructurées. — Lorsque la restructuration d’une créance reclassée parmi les créances saines a été conclue à des conditions hors marché, celle-ci est spécifiquement identifiée et donne lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre les nouvelles conditions de rémunération et le taux le plus faible entre le taux d’origine de la créance et le taux de marché prévalant au moment de la restructuration, sur les flux futurs attendus. Sur la base de l’étude estimative réalisée par la Casden au 31 décembre 2006 la décote relative aux créances restructurées, des différents encours, à des conditions hors marché n’a pas été enregistrée car d’un montant considéré comme non significatif.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration dont les termes sont respectés sont également reclassées en créances saines.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est définitivement déclassée en créance douteuse compromise.

 

XII. Titrisation Amaren II.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds Amaren II en 2004, pour un montant de 25 641 M€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été provisionné au 31 décembre 2006 à hauteur de 23 118 M€.

 

XIII. Emprunts obligataires.

Les frais inhérents à l'émission des emprunts obligataires sont considérés comme une charge de l'exercice au cours duquel l'émission a eu lieu. Les primes de remboursement sont réparties sur la durée des emprunts obligataires car les conditions qui prévalent lors de la fixation de ces primes conduisent à les considérer comme l'une des composantes du taux d'intérêt lié à ces ressources. Elles sont classées en compte de régularisation.

 

XIV. Conversion des actifs et passifs libelles en devises.

Les actifs, passifs et les engagements hors-bilan libellés en devises, monétaires ou non monétaires, sont convertis aux cours de change officiel à la date de clôture de l’exercice. Les pertes et gains résultant de ces conversions ainsi que les différences de change réalisées sur les opérations de l'exercice sont enregistrés dans le compte de résultat.

 

XV. Portefeuille titres.

A. Titres de transaction et de placement. — Ces portefeuilles suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et de l'Instruction 90-03 de la Commission Bancaire. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués individuellement à leur valeur de marché. La moins-value latente correspondant à l'écart entre la valeur de marché et la valeur d'acquisition fait l'objet d'une provision. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Ces portefeuilles se retrouvent au bilan dans les postes « Effets Publics et Valeurs Assimilées », « Obligations et Autres Titres à Revenu Fixe » et « Actions et Autres Titres à Revenu Variable ».

Conformément aux possibilités qu’offre le règlement CRB n°90-01, l’option d’étalement de la surcote ou décote sur l’ensemble du portefeuille des titres de placement à revenus fixes a été retenue. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

B. Titres d'investissement. — Les titres de créances négociables, les obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable classés en titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition sur la ligne « Obligations et autres Titres à Revenu Fixe ». La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement fait l'objet d'un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

C. Immobilisations financières hors titres d’investissement (article 3.2 CRB 90-01). — Un titre est considéré comme une immobilisation financière lorsqu'il est destiné à servir de façon durable à l'activité de l'établissement.

Les participations, les parts dans les entreprises liées, les autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'achat hors frais.

A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d’acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

 

XVI. Immobilisations corporelles et incorporelles.

Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades, couverture. étanchéité

20-40 ans

Fondations. ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

 

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de SA durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les immeubles et le matériel figurent au coût d'acquisition ou au coût réévalué conformément aux lois de finances de 1977 et 1978.

Les immobilisations acquises en crédit bail par la banque figurent à la rubrique « Immobilisations », les dotations aux amortissements correspondants à ces actifs sont inscrites à la rubrique « Dotations de l'exercice au compte d'amortissements » du compte de résultat. L’approche par composant a été effectuée pour l’immobilisation acquise en crédit bail.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Mobilier

6-8 ans linéaire

Matériel de bureau

5 ans dégressif

Matériel informatique

3-5 ans dégressif

 

 
 

— Immobilisations incorporelles : Conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.

 

XVII. Provisions et FRBG.

Les provisions comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

Les passifs sociaux sont provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 1er du conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

— À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

— des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

— des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

— des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,04% et le rendement attendus des actifs de 6% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,65% ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,5%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n'est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce corridor est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l'exercice suivant.

En 2006, aucun écart actuariel n'a dépassé les bornes du corridor. Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l'exercice correspondent donc :

— aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges) ;

— aux droits liquidés sur la période (produits) ;

— aux coûts financiers des engagements existants en début d’exercice (charges) ;

— au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

Le poste « fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le conseil d’administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général. Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

 

XVIII. Capitaux propres.

En 2006, Casden Banque Populaire avec l’autorisation de la Banque fédérale des Banques populaires et dans le respect des dispositions réglementaires régissant les incorporations de réserves a procédé à une incorporation de réserves au capital social d’un montant de 13 750 000 €. Cette opération a été réalisée par une élévation du montant nominal de la part sociale portée de 8.00 € à 8,50 €.

En 2006, Casden Banque Populaire a augmenté son capital social de 58 437 500 € par l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs, assortis d’une prime d’émission de 233 145 546 €, en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

XIX. Ecart d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspond à la différence constatée entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Les écarts d’acquisition sont amortis linéairement sur cinq ans, sauf si les montants qu'ils représentent sont « non significatifs » dans ce cas ils sont par exception amortis sur l'exercice.

En cas de cession partielle des titres, l'écart restant à amortir est repris au prorata du nombre total de titres détenus.

 

XX. Impôts sur les bénéfices.

L'impôt sur les bénéfices constitue une charge de la période à laquelle se rapportent les produits et les charges, quelle que soit la date de son paiement effectif.

Le poste impôt sur les bénéfices comprend en sus de l’impôt exigible ;

— les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation.

— les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

La méthode du report variable et la conception étendue, rendues obligatoires par le CRC 99-07 ont été appliquées.

Le taux normal de l'impôt sur les bénéfices est de 33, 1,3% en 2006 (même taux qu'en 2005). A ce taux s’ajoute la contribution sociale de 3,3%.

Le taux d’impôt différé retenu est de 34,43%.

Le régime de l'intégration fiscale continue à s’appliquer au groupe Casden en 2006 et concerne les filiales suivantes : BMF, Sofincil, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, SAS Finance, Parnasse Kerfons, Parnasse Espace 1 et Parnasse Espace 2. A ce titre, la Casden est seule redevable de l’impôt sur les sociétés et de la contribution sociale de 3,3%.

 

XXI. Engagements sur instruments financiers à terme.

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction Générale.

— Instruments fermes de taux ;

Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

XXII. Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des banques populaires.

Le système de garantie de liquidité et la solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant tout amortissement et toute répartition et minoré de l’incidence de l’impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Le système de garantie du réseau des Banques Populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L512.69 du Code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au crédit Maritime Mutuel.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Périmètre de consolidation.

 

Dénomination sociale

Ets français

Méthode 

Taux de contrôle

Taux d'intérêt

31/12/2006

31/12/2005

31/12/2006

31/12/2005

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Casden banque populaire

X

M

100,00

100,00

100,00

100,00

Banque monétaire et financière (BMF)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Parnassienne de crédit

X

IG

90,44

90,44

90,44

90,44

Ste financière des comités interprofessionnels du logement (Sofincil)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Entreprises à caractère financier

 

 

 

 

 

 

Parnasse finance

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Capitalisation court terme N°1 FCP

X

IG

61,03

61,03

61,03

61,03

Société de gestion et de transaction immobilière (SGTI)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

 
 

Mouvements de périmètre au cours de l'exercice 2006. — Aucun.

 

Note 1. Opérations interbancaires et assimilées.

 

Actif

2006

2005

Caisse, CCP, banques centrales

10 970

8 812

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur établissements de crédit

544 683

496 353

    A vue

87 794

74 943

    A terme

454 264

419 674

Créances rattachées

2 625

1 736

        Total

555 653

505 165

 

 

Note 2. Opérations avec la clientèle.

 

Actif

2006

2005

Comptes ordinaires débiteurs

26 806

26 493

Autres concours à la clientèle

6 221 817

5 703 355

Créances rattachées et valeurs non imputées

19 482

19 060

Créances douteuses nettes

62 352

55 130

        Total

6 330 457

5 804 038

 

 

Note 3. Obligations, actions et autres titres a revenu fixe et variable.

 

 

Portefeuille titres

 

 

2006

2005

Transaction

Placement

TAP

Investissements

Total

Transaction

Placement

TAP

Investissements

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Autres émetteurs

 

749 723

 

21 296

771 019

 

906 430

 

68 410

974 840

Créances rattachées

 

6 418

 

24

6 442

 

5 559

 

116

5 675

Dépréciation

 

-641

 

 

-641

 

-282

 

 

-282

    Sous-total obligations et autres titres à RF

 

755 500

0

21 320

776 820

 

911 707

0

68 526

980 233

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

679

265 700

33 658

 

300 037

 

89 779

81 839

 

171 618

Créances rattachées

 

22

 

 

22

 

21

 

 

21

Dépréciation

 

-1 436

-929

 

-2 365

 

-1 673

-1 849

 

-3 522

    Sous-total actions et autres titres à RV

679

264 286

32 729

 

297 694

0

88 127

79 990

 

168 117

        Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

679

1 019 786

32 729

21 320

1 074 514

0

999 834

79 990

68 526

1 148 350

 

 

Ventilation des encours sains.

 

Encours

Notes

Non restructurés

Restructurés aux conditions de marché

Restructurés hors conditions de marché

Total

Total

Encours sains (y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédits

1

555 653

 

 

555 653

505 165

Créances sur la clientèle

2

6 258 898

2 447

6 760

6 268 105

5 748 908

Créances sur titres à revenu fixe

3

776 820

 

 

776 820

980 233

Créances sur crédit-bail et location simple

 

126 582

 

 

126 582

102 236

 

 

Ventilation des encours douteux compromis/non compromis.

 

 

Encours

 

 

2006

2005

Douteux

Douteux compromis

Total

Douteux

Douteux compromis

Total

Créances douteuses brutes (y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses sur la clientèle

55 723

72 238

127 961

51 880

78 316

130 196

Créances douteuses sur débiteurs divers

 

105

105

 

433

433

Créances douteuses subordonnées clientèle

3 068

 

3 068

3 068

 

3 068

Provision sur créances douteuses

 

 

 

 

 

 

Provision sur créances douteuses sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Provision sur créances douteuses sur la clientèle

-13 633

-53 805

-67 438

-17 294

-60 211

-77 505

Provision sur créances douteuses sur débiteurs divers

 

-105

-105

 

-433

-433

Provision sur créances douteuses subordonnées clientèle

-1 239

 

-1 239

-629

 

-629

Créances douteuses nettes cf. note 2

 

 

62 352

 

 

55 130

 

 

Note 4. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus a long terme.

 

Immobilisations

financières

2005

Augmentation

Diminution

Variation

de périmètre

Transferts

Autres variations

2006

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

1 775

0

0

0

0

0

1 775

Participations et autres titres à long terme

354 994

379 391

-191 432

 

0

2 376

545 329

Parts de sociétés civiles immobilières

234

 

-234

 

0

0

0

        Total montants bruts

357 003

379 391

-191 666

0

0

2 376

547 104

Dépréciation

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

-184

-7

0

 

 

 

-191

Participations et autres titres à long terme

-3 837

-490

47

 

 

0

-4 280

Parts de sociétés civiles immobilières

0

 

 

 

 

 

0

        Total provisions

-4 021

-497

47

0

0

0

-4 471

        Total immobilisations financières

352 982

378 894

-191 619

 

0

2 376

542 633

Titres mis en équivalence

2 005

 

 

 

 

 

2 006

Participations financières

0

 

 

 

 

 

0

Participations non financières

0

 

 

 

 

 

0

        Total titres mis en équivalence

0

 

 

 

 

 

0

        Total participations, entreprises liées autres titres à long terme

352 982

 

 

 

 

 

542 633

 

 

Note 5. Mouvements des immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Immobilisations corporelles

et incorporelles

2005

Augmentation

Diminution

Reclassement

Changement de méthode comptable

Variation de périmètre

2006

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations- incorporelles en cours

145

511

 

-582

 

 

74

 

Immobilisations- incorporelles /droit au bail

17

 

 

 

 

 

17

 

Immobilisations- incorporelles /fds commercial

0

 

 

 

 

 

0

 

Immobilisations- incorporelles /logiciels

18 297

 

-239

582

 

 

18 640

 

Immobilisations- incorporelles /autres éléments

305

 

 

 

 

 

305

 

    Sous-total

18 764

511

-239

0

 

0

19 036

 

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations- corporelles en cours

113

1 376

 

-1 192

 

 

297

 

Immobilisations corporelles terrain

1 982

 

-22

25

 

 

1 985

 

Immobilisations- corporelles constructions.

0

 

 

 

 

 

0

 

Immobilisations- corporelles constructions façades destructibles/étanchement

1 918

 

 

 

 

 

1 918

1 918

Immobilisations corporelles constructions fondations ossatures

14 524

 

-206

235

 

 

14 553

14 553

Immobilisations corporelles constructions ravalement

1 456

 

 

 

 

 

1 456

1 456

Immobilisations- corporelles constructions équipements techniques

2 740

 

 

 

 

 

2 740

2 740

Immobilisations corporelles constructions, aménagements intérieurs

3 959

 

 

 

 

 

3 959

3 959

Immobilisations corporelles autres

15 617

323

-411

932

 

 

16 461

 

Sous-total (1)

42 309

1 699

-639

0

 

0

43 369

 

        Total montants bruts

61 073

2 210

-878

0

 

0

62 405

 

Amortissements

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations amortissements/immobilisations fonds de comm.

0

 

 

 

 

 

0

 

Immobilisations- amortissements/immobilisations logiciels

-16 779

-1 753

240

 

 

 

-18 292

 

Immobilisations- amortissements/immobilisations autres incorporelles

-305

 

 

 

 

 

-305

 

    Sous-total

-17 084

-1 753

240

0

 

0

-18 597

 

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations- amortissements/immobilisations constructions

0

 

 

 

 

 

0

 

Immobilisations- amortissements/immobilisations constructions façades destructibles/étanchement

-1 122

-68

 

43

 

 

-1 147

-1 147

Immobilisations- amortissements/immobilisations constructions fondations ossatures

-6 419

-450

198

-43

 

 

-6 714

-6 716

Immobilisations- amortissements/immobilisations constructions ravalement

-1 092

-24

 

 

 

 

-1 116

-1 116

Immobilisations- amortissements/immobilisations constructions équipements techniques

-2 060

-50

 

 

 

 

-2 110

-2 110

Immobilisations- amortissements/immobilisations constructions aménagements intérieurs

-3 458

-68

 

 

 

 

-3 526

-3 526

Immobilisations- amortissements/h immobilisations autres

-10 123

-1 533

388

 

 

 

-11 268

-11 266

        Sous-total

-24 274

-2 193

586

0

0

0

-25 881

 

        Total amortissements

-41 358

-3 946

826

0

0

0

-44 478

 

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations- corporelles construction

-45

 

7

 

 

 

-38

 

Immobilisations d'exploitation nettes

19 670

-1 736

-45

0

0

0

17 889

 

(1) Les immobilisations corporelles hors exploitation ne représentent que 289 K€

 

 

Note 6. Opérations interbancaires et assimilées.

 

Passif

2006

2005

Comptes et emprunts :

 

 

    A vue

21 169

87

    A terme

3 257 531

3 270 239

Dettes rattachées

31 475

28 262

        Total interbancaire passif

3 310 175

3 298 588

 

 

Note 7. Opérations avec la clientèle.

 

Passif

2006

2005

Comptes et emprunts :

 

 

    A vue

2 999 789

2 695 561

    A terme

103 108

112 391

Autres sommes dues

24 445

29 488

Dettes rattachées

29 900

23 139

        Total opérations avec la clientèle

3 157 242

2 860 579

 

 

Note 8. Dettes représentées par un titre.

 

Dettes représentées par un titre

2006

2005

Bons de caisse et bons d'épargne

591

676

Titres de créances négociables

210 999

182 523

Obligations émises

 

0

Dettes rattachées

1 030

873

        Total dettes représentées par un titre

212 620

184 072

 

 

Note 9. Ecarts d'acquisition négatifs.

 

 

Sociétés

 

Brut

Reprise des écarts d'acquisition passifs

Valeurs

nettes

Valeurs

nettes

2005

Variation

2006

2005

Augment.

Diminution

2006

2006

2005

BMF

1 263

 

1 263

1 263

 

 

1 263

0

0

Sofincil

241

0

241

241

 

 

241

0

0

        Total

1 504

0

1 504

1 504

0

0

1 504

0

0

 

 

Ecarts d'acquisition positifs.

 

 

Sociétés

 

 

Brut

Dotation des écarts d'acquisition actifs

Valeurs nettes 2006 

Valeurs nettes 2005 

2005

Variation

2006

2005

Augment.

Diminution

2006

BMF

274

 

274

274

 

 

274

0

0

Sofincil

195

 

195

195

 

 

195

0

0

        Total

470

0

470

470

0

0

470

0

0

 

 

Note 10. Provisions.

 

Provisions

2005

Augmentation

Diminution

Changement

de méthode

comptable

2006

Provisions pour risques de contrepartie

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors-bilan

1 188

184

-1 109

 

263

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

40 043

4 955

-11 969

 

33 029

    Sous-total

41 231

5 139

-13 078

0

33 292

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

Portefeuille titre et instruments financiers à terme

0

1 693

-449

 

1 244

Autres

0

2 338

 

 

2 338

        Sous-total

0

4 031

-449

0

3 582

Provisions pour charges d'exploitation

 

 

 

 

 

Engagements de retraite du personnel

6 830

66

-181

 

6 715

Charges d'impôts et taxes

325

3 214

 

 

3 539

Autres provisions pour frais généraux futurs

0

3 799

 

 

3 799

        Sous-total

7 155

7 079

-181

0

14 053

        Total provisions pour risques et charges

48 386

16 249

-13 708

0

50 927

 

 

Note 11. Détails des dettes subordonnées.

 

Dettes subordonnées

Montant

de l'emprunt

Devise

de l'emprunt

Taux d'intérêt

Contrepartie

Dettes subordonnées

462 278

 

 

 

Emprunt subordonnés à terme taux variable

264 563

 

 

 

TD TV 09/95-11/2007

30 490

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/98-02/2009

4 573

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 03/99-03/2009

8 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 02/00-05/2010

30 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 06/00-08/2010

16 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 06/00-11/2009

10 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 10/00-11/2010

6 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 02/01-02/2011

9 500

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/03-12/2014

50 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/04-06 novembre 2014

35 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 10/05-29 novembre 2015

8 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/05-05 janvier 2016

20 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 12/05-19 décembre 2015

20 000

EUR

Révisable

BPVF

TD TV 05/06- 22 juillet 2016

17 000

EUR

Révisable

BFBP

Emprunt subordonnés à terme taux fixe

78 735

 

 

 

TD TF03/95-04/2007

15 245

EUR

Fixe

BFBP

TD TF03/97-06/2007

12 196

EUR

Fixe

BFBP

TD TF12/97-06/2010

18 294

EUR

Fixe

BFBP

TD TF11/99-11/2009

33 000

EUR

Fixe

BFBP

Emprunts subordonnés à durée indéterminée taux variable

60 980

 

 

 

TD TV 12/1998

30 490

EUR

Révisable

BFBP

TD TV 09/1995

30 490

EUR

Révisable

BFBP

Titres subordonnés à durée indéterminée taux fixe

58 000

 

 

 

TD TF09/1995

35 000

EUR

Fixe

MGEN

TD TF09/1995

23 000

EUR

Fixe

Bred

        Total des emprunts

462 278

Montant ventilé par durée restant à courir, disponible en annexe

 

 

Dépôts de garantie caractère mutuel

800

 

 

 

Dettes rattachées

4 441

 

 

 

        Total dettes subordonnées

467 519

 

 

 

Conditions du remboursement : l'émetteur s'interdit de procéder pendant la durée de l'emprunt à l'amortissement

 

 

 

 

Condition de la subordination : les titres subordonnés seront remboursés à un prix égal au pair

 

 

 

 

 

 

Note 12. Tableau de variations des capitaux propres hors FRBG et des intérêts minoritaires.

 

 

Capitaux propres : part du groupe

Intérêts

minoritaires 

 

Capital

Primes

d'émission

Réserves
et RAN

Ecarts

de réévaluation

Titres
de l'entité consolidante

Résultat

de l'exercice

Total

Position au 31 décembre 2004

183 758

 

359 461

 

 

46 332

589 551

65 200

Variations de capital de l'entreprise consolidante

9 960

 

 

 

 

 

9 960

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

46 332

 

 

-46 332

0

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

 

54 836

54 836

1 739

Distribution de l'exercice

 

 

-5 288

 

 

 

-5 288

0

Incidence des changements de méthode comptable

 

 

-3 947

 

 

 

-3 947

 

Rachat de parts du FCP CAPI CT par les minoritaires

 

 

 

 

 

 

0

-5 992

Autres variations

 

 

-2

 

 

 

-2

 

    Position au 31 décembre 2005

193 718

 

396 556

 

 

54 836

645 110

60 947

Variations de capital de l'entreprise consolidante

26 282

 

 

 

 

 

26 282

 

Émission CCI

58 437

233 146

 

 

 

 

291 583

 

Incorporations de réserves au capital

13 750

 

-13 750

 

 

 

0

 

Résultat consolidé de l'exercice n-1

 

 

54 836

 

 

-54 836

0

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

 

47 956

47 956

1 317

Distribution de l'exercice

 

 

-5 606

 

 

 

-5 606

 

Titres détenus par SGTI

 

 

 

 

-16 626

 

-16 626

 

Incidence des changements de méthode comptable

 

 

7

 

 

 

7

 

Autres variations

 

 

71

 

 

 

71

 

    Position au 31 décembre 2006

292 187

233 146

432 114

 

-16 626

47 956

988 777

62 265

 

 

Note 13. Intérêts et assimilés.

 

 Intérêts et assimilés

2006

2005

Charges

Produits

Charges

Produits

Opérations avec établissements de crédit

-128 870

32 401

-109 572

20 750

Opérations avec la clientèle

-31 616

263 801

-25 424

261 683

Opérations de crédit-bail

 

15 035

 

16 413

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-28 231

33 779

-23 163

28 558

Opérations de macro-couverture

-50 533

50 398

-76 044

54 863

Dotations nettes aux provisions sur intérêts douteux

 

1 451

 

-69

        Total intérêts et assimilés

-239 250

396 865

-234 203

382 198

 
 

Note 14. Revenu des titres a revenu variable.

 

Produits sur titres à revenu variable

2006

2005

Actions et autres titres à revenu variable

1 475

325

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

3 815

2 585

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

13 518

9 160

        Total

18 808

12 070

 

 

Note 15. Commissions.

 

 Commissions

2006

2005

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-5 034

 

-5 034

-4 144

 

-4 144

Opérations sur moyens de paiement

-535

693

158

-784

1 007

223

Opérations avec la clientèle

-1 179

3 356

2 177

-436

3 596

3 160

Opérations sur titres

-170

93

-77

-190

58

-132

Opérations de change

 

 

0

 

 

0

Engagements hors-bilan

-753

10 888

10 135

-855

8 522

7 667

Prestations de services financiers

-50

13 697

13 647

-54

12 974

12 920

        Total commissions et assimilées

-7 721

28 727

21 006

-6 463

26 157

19 694

 

 

Note 16. Gain ou perte sur opération du portefeuille de négociation.

 

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2006

2005

Résultat sur titres de transaction

 

 

Résultat sur opérations de change

16

 

Résultat sur instruments financiers a terme

 

637

Provisions pour risques et charge sur instruments financiers à terme

-1 244

 

        Total

-1 228

637

 
 

Note 17. Gain ou perte sur opération du portefeuille de placement et assimilés.

 

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2006

2005

Dotations pour dépréciations

-1 030

-431

Reprises sur dépréciations

1 827

2 037

Moins values de cession

-395

-1 230

Plus values de cession

2 272

17 753

Autres éléments

-663

-137

        Total

2 011

17 992

 
 

Note 18. Charges générales d'exploitation.

 

Frais généraux

2006

2005

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitement

-20 996

-16 486

Charges de retraite

-2 108

-2 110

Autres charges sociales

-6 181

-5 866

Intéressement des salariés

-1 733

-1 125

Participation des salariés

-2 394

-2 023

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-1 809

-1 774

    Sous-total charges de personnel

-35 221

-29 384

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-2 498

-3 587

Autres charges générales d'exploitation

-31 458

-31 538

    Sous-total autres charges générales d'exploitation

-33 956

-35 125

        Total

-69 177

-64 509

 

 

Note 19. Coût du risque.

 

Coût du risque

 

2006

2005

Dotations/Reprises

Pertes non couvertes par provisions

Récup. sur créances amorties

Net

Dotations/reprises

Pertes non couvertes par provisions

Récup. sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

 

0

 

 

 

0

Encours sur la clientèle

-5 980

-72

99

-5 953

-11 786

-998

413

-12 371

Titres et débiteurs divers

-611

 

 

-611

8

 

 

8

    Sous-total

-6 591

-72

99

-6 564

-11 778

-998

413

-12 363

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

927

 

 

927

5 190

 

 

5 190

Risques clientèle

7 020

 

 

7 020

-4 827

 

 

-4 827

        Sous-total

7 947

0

0

7 947

363

0

0

363

        Total coût du risque

1 356

-72

99

1 383

-11 415

-998

413

-12 000

 

 

 

Note 20. Résultat sur actifs immobilises.

 

Résultat sur actifs

immobilisés 

2006

2005

Participations et ATLT

titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et ATLT

titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations/reprises sur dépréciations

-449

 

 

-449

283

 

 

283

Plus ou moins values de cession

13 440

 

435

13 875

9 296

 

143

9 439

Résultat sur valeurs immobilisées

12 991

 

435

13 426

9 579

 

143

9 722

 

Note 21. Impôts.

 

Impôts

2006

2005

Impôt exigible

40 582

34 366

Impôt différé

959

-397

        Total

41 541

33 969

 
 

Impôt différé détaille par nature.

 

 

Nature des impôts différés

 

Mouvements 2006

Impôts différés 2005 

Impôts différés

2006

Charges ou crédit

d'impôt

Ajustement impôt

différé

Impôt différé social

 

 

 

 

Indemnités prêts d'accession à la propriété

0

 

 

0

Impôts différés consolidés

 

 

 

 

Crédit bail : construction

828

-39

 

867

Participation

-820

-123

 

-697

Provisions réglementées

56

-345

 

401

Provisions congés payés

-7

1

 

-8

OPCVM

-19 279

-2 988

 

-16 291

Prêts à taux zéro

-399

-325

 

-74

GIE fiscaux

18 601

3 336

 

15 265

Organic

-222

3

 

-225

Réserve latente

4 323

-348

 

4 671

Provision retc réserve latente

1 162

375

 

787

Fiscalisation du résultat du FCP CAPI CT

28 001

1 746

 

26 255

Cession interne

0

11

 

-11

Retraite

-2 048

60

 

-2 108

Provision retc clientèle

-805

-805

 

0

Intérêts courus non déductibles

-189

-189

 

0

Provision retc dépôt de garantie Amaren 2

-7 960

824

 

-8 784

Approche par composant/amortissement

-37

7

 

-44

Actualisation dépréciation créances douteuses

-981

-316

 

-665

Value en sursis d'imposition

8 766

74

 

8 692

    Sous-total impôts différés consolidés

28 990

959

0

28 031

        Total

28 990

959

0

28 031

 

Note 22.

 

Hors-bilan

2006

2005

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

 

 

            Engagements en faveur d’établissements de crédit

 

15 000

            Engagements en faveur de la clientèle

478 949

323 886

    Engagements de garantie

 

 

            Engagements d'ordre d’établissements de crédit

10 053

60 053

            Engagements d'ordre de la clientèle

8 545 740

7 189 543

    Engagements sur titres

 

 

            Tit. acquis av. faculté rachat/reprise

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

            Engagements reçus d » d'établissements de crédit

 

 

    Engagements de garantie

 

 

            Engagements reçus d'établissement de crédit

317 841

407 924

    Engagements sur titres

 

 

            Titres vendus av. Fac. Rachat/reprise

 

 

    Autres engagements reçus

 

 

 
 

Informations relatives au personnel.

 

Informations relatives au personnel

2006

2005

Effectif moyen du personnel en activité

503

507

Techniciens des métiers de la banque

395

404

Cadres

108

103

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Casden Banque Populaire, relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables. — La couverture des risques de crédit constitue un domaine d'estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société enregistre des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note X – « Crédits à la clientèle » de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification et au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de l’opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
 

 

Paris, le 30 mars 2007.

Constantin Associés :

BDO Marque et Gendrot :

Brigitte DRÊME ;

Joël ASSAYAH.

 

 

C. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

0710090

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6058
Texte de l'annonce :

0706058

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.    

Situation au 31 mars 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

13 058

Créances sur les établissements de crédit

571 059

Opérations avec la clientèle

6 861 151

Obligations et autres titres à revenu fixe

205 330

Actions et autres titres à revenu variable

338 818

Participations et autres titres détenus à long terme

458 088

Parts dans les entreprises liées

97 378

Immobilisations incorporelles

371

Immobilisations corporelles

14 672

Autres actifs

25 004

Comptes de régularisation

82 118

  Total actif

8 667 047

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 353 375

Opérations avec la clientèle

3 164 388

Dettes représentées par un titre

212 528

Autres passifs

53 953

Comptes de régularisation

111 659

Provisions pour risques et charges

48 204

Dettes subordonnées

698 280

Fonds pour risques bancaires généraux

314 820

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

709 840

  Capital souscrit

292 188

  Primes d'émission

233 146

  Réserves

180 975

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 437

  Report à nouveau (+/-)

94

    Total passif

8 667 047

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

622 715

  Engagements de garantie

8 850 860

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

299 477

 

0706058

07/02/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 896
Texte de l'annonce :

0700896

7 février 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 91 cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

Situation au 31 décembre 2006.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

10 425

Créances sur les Etablissements de Crédit

691 545

Opérations avec la clientèle

6 710 258

Obligations et autres titres à revenu fixe

120 981

Actions et autres titres à revenu variable

305 331

Participations et autres titres détenus à long terme

458 088

Parts dans les entreprises liées

97 378

Immobilisations incorporelles

439

Immobilisations corporelles

14 879

Autres actifs

14 446

Comptes de Régularisation

59 642

    Total actif

8 483 412

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 299 610

Opérations avec la clientèle

3 124 044

Dettes représentées par un titre

212 620

Autres passifs

49 175

Comptes de Régularisation

71 598

Provisions pour Risques et Charges

45 171

Dettes subordonnées

661 457

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

309 732

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

710 005

  Capital souscrit

292 188

  Primes d'émission

233 146

  Réserves

180 975

  Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 602

  Report à nouveau (+/-)

94

    Total passif

8 483 412

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

485 722

  Engagements de garantie

8 577 476

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

317 841

 

 

0700896

10/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16614
Texte de l'annonce :

0616614

10 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2,

et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 91, Cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux. 

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

10 451

Créances sur les Etablissements de Crédit

676 941

Opérations avec la clientèle

6 553 812

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

248 716

Actions et Autres Titres à revenu variable

307 556

Participations et autres titres détenus à long terme

267 055

Parts dans les Entreprises liées

97 385

Immobilisations incorporelles

661

Immobilisations corporelles

14 680

Autres actifs

33 152

Comptes de Régularisation

54 928

    Total actif

8 265 337

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 370 424

Opérations avec la clientèle

3 091 012

Dettes représentées par un titre

212 579

Autres passifs

66 282

Comptes de Régularisation

71 536

Provisions pour Risques et Charges

47 200

Dettes subordonnées

677 084

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

310 549

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

418 671

    Capital souscrit

220 000

    Réserves

194 725

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 852

    Report à nouveau (+/-)

94

        Total passif

8 265 337

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

536 904

    Engagements de garantie

8 322 158

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

337 757

 

 

 

0616614

09/08/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12822
Texte de l'annonce :

0612822

9 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 juin 2006.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

189 195

Créances sur les établissements de crédit

1 362 942

Operations avec la clientèle

8 030 633

Obligations et autres titres à revenu fixe

89 178

Actions et autres titres à revenu variable

36 233

Participations et autres titres détenus à long terme

224 502

Parts dans les entreprises liées

10 002

Crédit-bail et location avec option d'achat

439 294

Location simple

55 280

Immobilisations incorporelles

7 455

Immobilisations corporelles

145 573

Autres actifs

58 063

Comptes de régularisation

259 474

  Total actif

10 907 825

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

883 949

Operations avec la clientèle

6 904 301

Dettes représentées par un titre

1 737 020

Autres passifs

95 317

Comptes de régularisation

259 377

Provisions pour risques et charges

92 524

Dettes subordonnées

153 594

Fonds pour risques bancaires généraux

178 641

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

603 100

  Capital souscrit

278 652

  Primes d’émission

93 111

  Réserves

216 913

  Provisions réglementées et subventions d’investissement

4 425

  Report à nouveau (+/-)

10 000

    Total passif

10 907 825

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

950 979

  Engagements de garantie

745 033

  Engagements sur titres

30

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement

20 235

  Engagements de garantie

2 139 485

  Engagements sur titres

30

 

0612822

30/06/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Casden Banque Populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 9746
Texte de l'annonce :

0609746

30 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°78


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

 784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En euros.)

Actif

2005 

2004 

Caisse, banques centrales, ccp

8 138

7 043

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

641 288

304 944

Opérations avec la clientèle

6 272 293

6 222 835

Obligations et autres titres a revenu fixe

243 537

65 367

Actions et autres titres à revenu variable

177 449

62 266

Participations et autres titres détenus à long terme

267 293

246 725

Parts dans les entreprises liées

97 385

99 279

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

1 681

3 597

Immobilisations corporelles

15 299

14 887

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

17 515

16 066

Comptes de régularisation

97 313

69 698

    Total actif

7 839 191

7 112 707

 

Passif

2005 

2004 

Banques centrales, ccp

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 300 218

2 985 853

Opérations avec la clientèle

2 824 295

2 405 667

Dettes représentées par un titre

184 072

284 204

Autres passifs

49 877

45 349

Comptes de régularisation

54 935

50 697

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

48 263

43 892

Dettes subordonnées

703 878

655 721

Fonds pour risques bancaires généraux

275 700

251 500

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

397 953

389 824

  Capital souscrit

193 718

183 758

  Primes d'émission

 

 

  Réserves

192 141

184 640

  Ecarts de Réévaluation

 

 

  Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 810

4 934

  Report à nouveau (+/-)

-5 397

1 297

  Résultat de l'exercice (+/-)

13 681

15 195

    Total passif

7 839 191

7 112 707

 

Hors-bilan

2005 

2004 

Engagements donnés :

 

 

  Engagements de financement

487 353

352 321

  Engagements de garantie

7 266 282

6 050 501

  Engagements sur titres

 

 

Engagements reçus :

 

 

  Engagements de financement

 

 

  Engagements de garantie

407 924

514 169

  Engagements sur titres

 

 

 

II. — Compte de résultat 2005. 

(En euros.)

 

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

329 329

316 705

Intérêts et charges assimilées

228 978

182 801

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Produits sur opérations de location simple

 

 

Charges sur opérations de location simple

 

 

Revenus des titres à revenu variable

8 833

9 146

Commission (produits)

25 716

29 207

Commissions (charges)

6 188

6 304

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

0

640

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

1 990

792

Autres produits d'exploitation bancaire

1 116

2 049

Autres charges d'exploitation bancaire

1 508

1 010

    Produit net bancaire

130 310

168 424

Charges générales d'exploitation

61 245

59 834

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations Incorporelles et corporelles

4 621

4 886

    Résultat brut d'exploitation

64 444

103 703

Coût du risque

-12 612

-27 439

    Résultat d'exploitation

51 832

76 264

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

659

6 670

    Résultat courant avant impôt

52 491

82 934

Résultat exceptionnel

-87

402

Impôt sur les bénéfices

15 647

45 359

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-23 076

-22 781

    Résultat net

13 681

15 195

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.

Principes et méthodes comptables.

Les comptes annuels de Casden Banque populaire sont établis conformément aux principes comptables généralement admis par la profession bancaire en France ainsi qu’aux dispositions réglementaires applicables aux établissements de crédit définies par les règlements du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) et par les instructions de la Commission Bancaire.

La présentation des états financiers est conforme au règlement 2000-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices : 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

 

Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005.

Le Règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des dépréciations en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à -1 542 milliers d’euros sur les capitaux propres.

Le Règlement 2002-10 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux au 1er janvier 2005 est de +114 milliers d’euros.

La Casden Banque populaire applique depuis le 1er janvier la recommandation 2003-R01 du Conseil National de la Comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. A ce titre, l’effet de l’application a conduit à prélever 4 413 milliers d’euros sur les capitaux propres d’ouverture.

Les principales règles et méthodes comptables appliquées sont les suivantes :

 

1. Crédits a la clientèle. — Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

Les crédits sont essentiellement constitués de :

— crédits à la consommation ;

— prêts immobiliers ;

Consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales.

Les engagements en hors-bilan correspondent principalement à des crédits accordés par les Banques Populaires aux sociétaires Casden, avec la garantie de cette dernière.

Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés lors de leur encaissement et par priorité par rapport aux intérêts du prêt et au capital.

Les intérêts courus ou échus non perçus sont enregistrés et font l’objet d’un provisionnement intégral.

La Casden applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit. Les encours de crédits sont classés conformément au disposition du règlement comme suit :

 

— Créances saines : sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.

 

— Créances douteuses : l'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

Les dépréciations pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques Populaires et garantis par la Casden font l'objet d'une provision au passif

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis, le 1er janvier 2005, ces dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats.

Les dotations nettes de reprises , les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne ‘coût du risque’ au compte de résultat, à l’exception des dotations aux provisions relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi provisionnés, dans le « produit net bancaire ». L’étalement actuariel de la décote sur créances restructurées figure au même titre que les intérêts dans le « produit net bancaire ».

 

— Créances restructurées : lorsque la restructuration d’une créance reclassée parmi les créances saines a été conclue à des conditions hors marché, celle-ci est spécifiquement identifiée et donne lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre les nouvelles conditions de rémunération et le taux le plus faible entre le taux d’origine de la créance et le taux de marché prévalant au moment de la restructuration, sur les flux futurs attendus. Sur la base de l’étude estimative réalisée par la Casden au 31 décembre 2005 la décote relative aux créances restructurées, des différents encours, à des conditions hors marché n’a pas été enregistrée car d’un montant considéré comme non significatif.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration dont les termes sont respectés sont également reclassées en créances saines.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est définitivement déclassée en créance douteuse compromise.

 

2. Portefeuilles titres. — Les portefeuilles titres suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 du CRBF et de l’Instruction 90-03 de la Commission Bancaire.

— Titres de transaction et titres de placement : les titres de placement figurent au bilan pour leur coût d’acquisition net des éventuelles provisions pour dépréciation. Une dépréciation est enregistrée dès lors que la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition. La valeur d’inventaire des titres de placement correspond à leur valeur de réalisation.

Les dépréciations sont évaluées de manière individuelle. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

— Titres d’investissement : les titres de créances négociables et les obligations classées en titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

Aucune dépréciation n’est enregistrée sur ce portefeuille sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

 

3. Immobilisations financières. — Les immobilisations financières, définies à l’article 3.2 du règlement 90-01 du CRBF, sont constituées des titres de participation, des parts dans les entreprises liées et des titres de l’activité de portefeuille. Ces titres sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais.

A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d'acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l'estimation de la valeur d'utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

 

4. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : les encours bruts des immobilisations corporelles d’exploitation sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par Casden Banque populaire sont conformes aux normes préconisées par le groupe BP. Ces durées sont les suivantes :

 

Façades/ étanchéité

20 - 40 ans

Fondations / ossatures

33 - 60 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Equipements techniques

 10 - 20 ans

Aménagements intérieurs

8 - 15 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation :

 

Mobilier

6 – 8 ans linéaire

Matériel de bureau

5 ans dégressif

Matériel informatique

3 - 5 ans dégressif

 

— Immobilisations incorporelles : conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.

Les frais d’acquisition d’immobilisations sont totalement amortis sur l’exercice.

 

5. Dettes représentées par un titre. — Les frais d’émission ainsi que les primes d’émission et de remboursement des emprunts obligataires sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie de l’emprunt, par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

6. Dettes subordonnées. — Les frais d'émissions des emprunts subordonnés sont portés au compte de résultat dès l'émission. Les primes d'émission des emprunts subordonnés sont étalées de façon linéaire sur la durée de vie de l'emprunt.

 

7. FRBG – Provisions. — Les provisions comprennent, principalement, les provisions sur engagements par signature, les provisions latentes sur instruments financiers à terme, les provisions sur litiges et les provisions pour passifs sociaux, ainsi que, les provisions pour impôt différé constituées pour compenser l’incidence dans le temps du calcul de l’impôt et du résultat net de la banque.

La provision des passifs sociaux comptabilisée au bilan correspond :

— à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les hypothèses actuarielles retenues pour l’exercice 2005 sont les suivantes :

— pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,76% et le rendement attendus des actifs de 6%;

— pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,60% et le taux de rendement attendu est de 3,80%;

— pour les médailles de travail, le taux d’actualisation est de 3,42%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n'est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce corridor est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l'exercice suivant. En 2005, aucun écart actuariel n'a dépassé les bornes du corridor. Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l'exercice correspondent donc :

- aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges)

- aux droits liquidés sur la période (produits)

- aux coûts financier des engagements existants en début d’exercice (charges)

- au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

Le complément de pension bancaire CAR a fait l’objet d’une revalorisation résultant de l’accord de branche de février 2005. Le coût pour la Casden est de 89 milliers d’euros. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charge de manière immédiate sur 2005.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF

Le poste « fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le Conseil d’Administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général.

Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

Les autres provisions affectées à des engagements hors-bilan notamment les crédits faits par les Banques Populaires aux sociétaires Casden, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

 

8. Impôts. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice.

Il ne comprend aucun autre élément de fiscalité différée que celui mentionné dans les provisions (à l’exception de celles sur les GIE fiscaux).

Le régime de l'intégration fiscale continue à s'appliquer au groupe Casden en 2005 et concerne les filiales suivantes : BMF, Sofincil, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, SAS Finance, Parnasse Kerfons et Parnasse Espace 1. A ce titre, la Casden est seule redevable de l'impôt sur les sociétés, de la contribution de 3%, de la contribution sociale de 3,3% ainsi que du précompte dû sur le résultat de l'ensemble du groupe formé entre elle et ses filiales.

 

9. Titrisation synthétique. — Casden Banque Populaire a cédé le 28 décembre 2000 à Merrill Lynch le risque de crédit lié à un portefeuille de prêts, par le biais d’un swap « Crédit Default Swap ».

Portefeuille de crédits concerné par l’opération, sans transfert de propriété :

— 502 millions d’euros de prêts immobiliers privilégiés Casden ;

— 498 millions d’euros de prêts mutualistes garantis BRED.

Casden et la BRED continuent d’encaisser les intérêts liés aux crédits.

Casden garde un risque crédit sur les 7,2 millions d’euros de premières pertes en capital, « First Loss ».

Au-delà de 7,2 millions d’euros de pertes, Merrill Lynch indemnisera Casden du montant des pertes en capital supportées.

Au 31 décembre 2005, le capital restant dû de cette opération se porte à 433,6 millions d’euros.

 

10. Engagements sur instruments financiers a terme. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits ou charges assimilés". Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Instruments conditionnels.

Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

11. Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires. — Le système de garantie de liquidité et la solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L 511-31, L 511-32 et L. 512-12 du code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale.

D’autres part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant tout amortissement et toute répartition et minoré de l’incidence de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

12. Fonds de garantie de place. — Le dispositif de garantie est maintenant complet et repose sur trois fonds de garantie :

— Fonds de garantie des dépôts ;

— Fonds de garantie des titres ;

— Fonds de garantie des cautions.

Ces fonds ont été créés afin de sécuriser le système bancaire.

 

— Fonds de garantie des dépôts : ce fonds est alimenté par les cotisations versées par les établissements adhérents et par des certificats d’association souscrits par ces établissements.

 

13. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés, conformément à la définition réglementaire du caractère exceptionnel d’un résultat.

 

14. Titrisation Amaren II. — Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances AMAREN II pour une montant de 1 025 641 M€.

Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds AMAREN II, pour un montant de 25 641 M€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné au 31 décembre 2004.

Une reprise de provision a été effectuée au 31 décembre 2005 de 131 k€.

 

Ventilation d'éléments d'actif selon la durée restant a courir.

(En milliers d’euros.)

Actif

Durée restant a courir 

Total brut

Total dépréciation

Total net

≤3 mois

3 mois<D≤1an

1 an<D≤5 ans

>5 ans

Non ventilé

Créances sur établissements de crédit :

 

 

 

 

 

641 288

 

641 288

Créances à terme

28 044

0

350 000

0

 

378 044

 

378 044

Créances à vue

 

 

 

 

261 790

261 790

 

261 790

Créances rattachées

 

 

 

 

1 454

1 454

 

1 454

Créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

6 322 980

50 687

6 272 293

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

660 389

660 389

 

660 389

Autres concours à la clientèle

249 716

644 957

2 186 940

2 461 576

 

5 543 189

 

5 543 189

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

 

 

 

18 328

18 328

 

18 328

Créances douteuses

 

 

 

 

101 074

101 074

50 687

50 387

  Dont créances rattachées

 

 

 

 

2 555

2 555

2 555

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

121 124

37 287

65 000

19 698

710

243 819

282

243 537

 

Ventilation des créances sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir.

(En milliers d’euros.)

Créances sur les établissements de crédit a terme

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

≤3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

Total

Comptes et prêts à terme

24 233

0

350 000

0

 

374 233

 

374 233

Prêts financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension à terme

3 811

 

 

 

 

3 811

 

3 811

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

0

 

0

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

1 002

1 002

 

1 002

    Total

28 044

0

350 000

0

1 002

379 046

 

379 046

 

Ventilation des créances sur la clientèle selon la durée restant a courir.

(En milliers d’euros.)

 

Créances sur la clientèle

 

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

≤3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Montant

Montant

Total

Prêts à terme à la clientèle financière

 

 

 

25 642

 

25 642

 

25 642

Valeurs reçues en pension à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres concours à la clientèle

249 716

644 957

2 186 940

2 428 156

 

5 509 769

 

5 509 769

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

289

7 489

 

7 778

 

7 778

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

660 389

660 389

 

660 389

Crédits à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

98 518

98 518

50 687

47 831

Créances rattachées

 

 

 

 

20 884

20 884

 

20 884

    Total

249 716

644 957

2 187 229

2 461 287

779 791

6 322 980

50 687

6 272 293

 

Détail des opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

Operations avec la clientèle

2005

2004

Créances commerciales

 

 

Autres concours à la clientèle

5 601 501

5 164 711

Crédits de trésorerie

1 226 168

1 220 883

Crédits à l'équipement

0

65

Crédits à l'habitat

4 232 635

3 824 282

Autres crédits à la clientèle

76 607

53 907

Créances rattachées

20 678

19 790

Créances douteuses nettes

45 413

45 784

Comptes ordinaires débiteurs

660 389

1 047 439

Créances rattachées

185

159

Prêts subordonnés à terme

289

596

IGA

289

596

Prêts subordonnés à terme douteux nets

 

 

EDL

2 439

2 440

Prêts participatifs

 

 

UMR

7 490

7 490

    Total

6 272 293

6 222 835

 

Encours sains restructures.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

 

2005

2004

 

Montants a ventile

Non restructurés 

Restructures aux conditions de marche

Restructures hors conditions de march

 Montants a ventile

Non restructurés 

Restructures aux conditions de marche 

Restructures hors conditions de marche 

Encours sains (y compris créances rattachées)

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

641 288

304 943

 

 

304 943

304 943

 

 

Subordonnées sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

    Totaux sur établissements de crédit

641 288

304 943

 

 

304 943

304 943

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

6 214 128

6 201 733

4 230

8 165

6 164 068

6 152 666

4 446

6 956

Subordonnées sur clientèle

7 778

7 778

 

 

8 085

8 085

 

 

    Totaux sur la clientèle

6 221 906

6 209 511

4 230

8 165

6 172 153

6 160 751

4 446

6 956

Sur titres a revenu fixe

243 537

243 537

 

 

65 367

65 367

 

 

Sur débiteurs divers

16 846

16 846

 

 

15 892

15 892

 

 

 

Ventilation compromis / non compromis.

(En milliers d’euros.)

 Actif

2005

2004

Montants à ventiler

Douteux

Douteux compromis

Montants à ventiler

Douteux

Douteux compromis

Créances douteuses (y compris créances rattachées) :

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

97 900

51 073

46 827

87 108

48 945

38 163

Sur titres a revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Sur débiteurs divers

105

 

105

113

 

113

Subordonnées

3 069

3 069

 

3 069

3 069

 

Sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

Sur location simple

 

 

 

 

 

 

    Totaux

101 074

54 142

46 932

90 290

52 014

38 276

Dépréciations sur créances douteuses :

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Sur la clientèle

49 952

17 094

32 858

38 865

22 242

16 623

Sur titres a revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Sur débiteurs divers

105

 

105

113

 

113

Subordonnées

630

630

 

630

630

 

    Totaux

50 687

17 724

32 963

39 608

22 872

16 736

 

Obligations et autres titres a revenu fixe

Durée restant à courir

Total brut

Total dépréciations

Net

≤3 mois

3 mois < D ≤ 1 an 

1 an < D ≤ 5 ans 

> 5 ans 

Non ventilés 

Montant

Montant 

Total 

Obligations

 

 

5 000

5 000

 

10 000

 

10 000

Titres de créances négociables

121 124

37 287

60 000

 

 

218 411

282

218 129

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

 

 

 

 

14 698

14 698

 

14 698

Titres prêtés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

710

710

 

710

    Total

121 124

37 287

65 000

5 000

15 408

243 819

282

243 537

 

Ventilation des actifs subordonnés.

(En milliers d’euros.)

Actifs subordonnés

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Obligations et autres titres à revenu fix

Total 

2005

2004 

2005

2004

2005

2004

2005

2004

Prêts participatifs

 

 

7 489

7 489

 

 

7 489

7 489

Autres prêts subordonnés

 

 

289

582

 

 

289

582

Titres subordonnes remboursables

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnes a durée indéterminée

 

 

 

 

7 690

7 798

7 690

7 798

Créances douteuses

 

 

2 420

2 439

 

 

2 420

2 439

Créances rattachées

 

 

20

15

2

1

22

16

    Total

 

 

10 218

10 525

7 692

7 799

17 910

18 324

 

Indications des surcotes et des décotes pour les titres de placement et d'investissement.

Portefeuille titres (en milliers d’euros)

Valeur brute comptable

Valeur de marché

Valeur de remboursement

Surcote

Décot

Provision sur moins value latente

Plus value latente

Titres de placement

 

 

 

 

 

 

 

Titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ventilation des parts d'OPCVM (appartenant a la rubrique actions et autres titres a revenu variable).

Actif (en milliers d’euros)

OPCVM résidents

OPCVM non résidents

Total 

OPCVM de capitalisation 

Autres OPCVM

OPCVM de capitalisation

Autres OPCVM

Parts d'OPCVM

122 487

876

 

513

123 876

 

Titres de transaction - de placement - d'investissement - de l'activité du portefeuille.

Portefeuille titres (en milliers d’euros) 

2005

2004

transaction

placement

Investissement

TAP

Total

transaction

placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres émetteurs

 

214 698

28 410

 

243 108

 

63 042

2 287

 

65 329

Créances rattachées

 

679

32

 

711

 

450

12

 

462

Dépréciations

 

-282

 

 

-282

 

-424

 

 

-424

    Sous total obligations et autres titres à revenu fixe

 

215 095

28 442

 

243 537

 

63 068

2 299

 

65 367

Actions et autres titres à revenu variable :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

178 887

 

50 000

178 887

 

63 821

 

 

63 821

Dépréciations

 

-1 438

 

 

-1 438

 

-1 555

 

 

-1 555

    Sous total actions et autres titres à revenu variable

 

177 449

 

 

177 449

 

62 266

 

 

62 266

    Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

 

392 544

28 442

 

420 986

 

125 334

2 299

 

127 633

 

Valeur nette comptable des titres de participation et titres détenus a long terme. 

 

Valeur nette comptable

 

Titres cotés

Titres non cotés

Total

 

2005

2004

2005

2004

2005

2004

PEL

 

 

97 385

99 279

97 385

99 279

Autres titres de participation

 

 

266 859

246 292

266 859

246 292

Autres titres détenus a long terme

 

 

200

199

200

199

 

0

0

364 444

345 770

364 444

345 770

 

Operations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles il existe un lien de participation (actif).

(En milliers d’euros.) 

Operations avec des parties liées et avec lesquelles existe un lien de participation

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Obligations et autres titres à revenu fixe

Entreprises liées :

 

 

 

BMF

188 570

 

 

Parnasse Finance

 

633 003

 

Inter Promo

 

215

 

SAS Finance

 

19 020

 

SCI Montorgeuil

 

3 173

 

SGTI

 

19 000

 

Entreprise avec lesquelles il existe un lien de participation :

 

 

 

BFBP

350 593

 

 

IGA

 

289

 

Filia Maif

 

808

 

Parnasse Maif

 

 

6 902

MFPP

 

 

108

 

 

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et autres titres détenus a long terme.

(En milliers d’euros.)

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et de l'activité de portefeuille

 

Capitaux propres 31/12/2004

 

Résultat exercice 31/12/2004

% capital détenu par le groupe Casden 

 

% capital détenu par Casden

 

 

Valeur brute comptable

Dépréciations

Valeur nette comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotation

Reprise

Fin d'exercice

Début d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BMF

82 458

4 660

100,00

99,87

58 507

58 507

 

 

 

 

58 507

58 507

Parnassienne de Crédit

5 517

182

90,44

15,04

573

573

 

 

 

 

573

573

Parnasse Service

24

-8

 

99,90

123

123

106

6

 

112

17

11

Maine Gestion

323

36

 

99,79

38

38

 

 

 

 

38

38

Parnasse Invest

2 134

17

 

 

1 921

 

 

 

 

 

1 921

 

Parnasse Finance

90 223

17 900

100,00

100,00

38 111

38 111

 

 

 

 

38 111

38 111

SAS Finance

-653

-276

 

90,00

34

34

34

 

 

34

 

 

Interpromo

1 098

-10

 

45,00

99

99

 

 

 

 

99

99

SCI Montorgueil

-93

 

 

0,25

2

2

2

 

 

2

 

 

SAS Parnasse Espace 1

21

-8

 

95,04

38

38

25

5

 

30

13

8

SGTI

-946

2 362

100,00

0,01

 

 

 

 

 

 

 

 

SAS Parnasse Espace 2

 

 

 

95,04

 

38

 

 

 

 

 

38

Titres de participation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

2 102 565

125 016

 

9,70

203 866

222 930

 

 

 

 

203 866

222 930

SBE

 

 

 

 

1 980

 

 

 

 

 

1 980

 

Filia Maif

127 804

22 242

 

4,998

5 714

5 714

 

 

 

 

5 714

5 714

Parnasse Maif

188 408

22 002

 

19,97

24 359

24 359

 

 

 

 

24 359

24 359

Bp Developpement

173 186

16 543

 

3,00

4 888

8 786

 

 

 

 

4 888

8 786

SCI Trevins Immobilier

18 003

1 996

 

28,57

4 438

4 438

 

 

 

 

4 438

4 438

Divers < 1000 milliers d’euros

 

 

 

 

1 308

750

261

94

237

118

1 047

632

Autres titres détenus a long terme > 1 500 milliers d’euros :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

 

 

 

1 054

1 044

855

 

11

844

199

200

Avance en compte courant :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCI Guyen

 

 

 

 

234

234

 

 

 

 

234

234

Calédonie Invest

 

 

 

 

370

 

370

 

370

 

 

 

    Total

 

 

 

 

347 657

365 818

1 653

105

619

1 140

346 004

364 678

 

Relevé des acquisitions et cessions des parts dans les entreprises liées, de titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille.

(En milliers d’euros.)

Relevé des acquisitions et cessions de parts dans les entreprises liées, titres de participations et de l'activité de portefeuille

Valeur brute comptable d'acquisition

Valeur nette comptable de cession

Autres mouvements

Dotations pour dépréciations

Reprises sur dépréciations

Moins-value de cession

Plus-value de cession

Valeurs acquises :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

SAS Paransse Espace 2

38

 

 

 

 

 

 

Titres de participation :

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

19 064

 

 

 

 

 

 

BP Developpement

3 898

 

 

 

 

 

 

D + E

466

 

 

 

 

 

 

Autres titres détenus a long terme

 

 

 

 

 

 

 

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs cédées :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

Parnasse Invest Gie

 

 

-1 921

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

SAS/SBE

 

505

 

 

 

 

81

SBE

 

1 980

 

 

 

 

235

Ogpp Ecran Media

 

519

 

87

236

303

 

Valmy 1

 

1

 

 

1

1

 

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

 

 

 

 

 

Midi valeur

 

 

 

 

11

 

 

Avance en compte courant

 

 

 

 

 

 

 

Caledonnie Insvestissement

 

 

 

 

370

 

 

 

Etat des mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles.

(En milliers d’euros.)

Mouvements sur immobilisations

Valeur brute comptable 2004

acquisitions

Cessions

Autres variations

changement de méthode

Valeur brute comptable 2005

Amortissements dotations

Changement de méthode

cumul

dépréciations

Valeur nette comptable 2005

Valeur nette comptable 2004

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles en cours

431

821

 

-1 107

 

145

 

 

 

 

145

431

Droit au bail

17

 

 

 

 

17

 

 

 

 

17

17

Frais d'établissement

10

 

10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Logiciels

17 195

 

 

1 101

 

18 296

2 731

 

16 777

 

1 519

3 149

    Total

17 653

821

10

-6

 

18 458

2 731

 

16 777

 

1 681

3 597

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations en cours

1 016

1 804

6

 

 

2 814

 

 

 

 

2 814

1 016

Terrains

1 869

 

34

35

 

1 870

 

 

 

 

1 870

1 869

Constructions

13 729

 

 

 

-13 729

 

 

 

 

 

 

8 219

Façades / étanchéité

 

 

 

 

567

567

23

132

154

 

413

 

Fondations / ossature

 

 

304

99

11 059

10 854

389

-751

4 946

 

5 908

 

Ravalement

 

 

 

 

457

457

23

84

107

 

350

 

Equipements techniques

 

 

 

72

823

895

47

168

215

 

680

 

Aménagements intérieurs

 

 

 

 

823

823

68

253

321

 

502

 

Autres

12 717

624

260

-200

 

12 881

1 406

 

10 119

 

2 762

3 783

Hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Constructions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

29 331

2 428

604

6

 

31 161

1 956

-114

15 862

 

15 299

14 887

 

Détail des autres actifs et comptes de régularisation.

(En milliers d’euros.)

Autres actifs et comptes de régularisation (actif)

Montant 2005

Montant 2004

Instruments conditionnels achetés

668

175

Débiteurs divers

16 846

15 891

Charges constatées d'avance

918

939

Produits a recevoir

26 471

17 048

Charge a repartir

162

198

Comptes de liaison succursales

69 227

50 881

Autres comptes de régularisation

536

632

    Total

114 828

85 764

 

Ventilation des commissions par catégories d'opérations.

(En milliers d’euros.)

Commissions

2005

2004

Charges

Produits

Charges

Produits

Operations de trésorerie et interbancaires

4 087

 

3 658

 

Operations avec la clientèle

436

3 101

718

3 506

Operations sur titres

43

 

44

 

Operations de change

 

 

 

 

Engagements sur titres

 

 

 

 

Operations sur instruments financiers a terme

 

 

 

 

Engagement hors-bilan

855

8 472

984

11 197

Prestations de services financiers

767

14 143

900

14 504

Commissions sur titres gérés ou en dépôts

 

3 902

 

3 914

Autres commissions sur services financiers

767

10 241

900

10 590

Autres commissions

 

 

 

 

    Total

6 188

25 716

6 304

29 207

 

Détail des dépréciations par postes d'actif.

(En milliers d’euros.)

Dépréciations

2005

2004

Créances douteuses s/opérations avec les établissements de crédit

 

 

Créances douteuses s/opérations avec la clientèle

50 686

39 608

Obligations et autres titres à revenu fixe

282

424

Actions et autres titres à revenu variable

1 438

1 555

Participations et parts dans les entreprises liées

1 653

1 654

Immobilisations

 

 

Crédit bail et location simple

 

 

Autres actifs

 

 

    Total

54 059

43 241

 

Ventilation d'éléments de passif selon la durée restant a courir.

(En milliers d’euros.)

Passif

Durée restant a courir

Total

≤ 3 mois

3 mois < D ≤1 an

1 an < D ≤5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Dettes sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

3 300 218

A terme

1 999 239

70 000

555 000

646 000

 

3 270 239

A vue

 

 

 

 

1 508

1 508

Dettes rattachées

 

 

 

 

28 471

28 471

Dettes sur la clientèle

 

 

 

 

 

2 824 295

A terme

70 966

628

7 510

 

 

79 104

A vue

 

 

 

 

2 693 052

2 693 052

Dettes rattachées et autres sommes dues

 

 

 

 

52 139

52 139

Dettes représentées par un titre

1 882

55

18 562

162 700

873

184 072

 

Ventilation des dettes sur les établissements de crédit selon la durée restant a courir.

(En milliers d’euros.)

Dettes sur les établissements de crédit a terme

Durée restant à courir

Net

≤3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total

Comptes et emprunts à terme

1 999 239

70 000

555 000

646 000

 

3 270 239

Comptes à vue

 

 

 

 

1 508

1 508

Valeurs données en pension à terme

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

28 471

28 471

    Total

1 999 239

70 000

555 000

646 000

29 979

3 300 218

 

Ventilation des dettes sur la clientèle selon la durée restant a courir.

(En milliers d’euros.)

Dettes sur la clientèle

Durée restant à courir

Total 

≤3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Comptes d'épargne à régime spécial

2 344

378

2 285

 

 

5 007

Emprunts à terme à la clientèle financière

67 410

 

 

 

 

67 410

Valeurs données en pension à terme

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Comptes créditeurs à terme

1 212

250

5 225

 

 

6 687

Comptes à vue

 

 

 

 

2 693 052

2 693 052

Dettes rattachées et autres sommes dues

 

 

 

 

52 139

52 139

    Total

70 966

628

7 510

 

2 745 191

2 824 295

 

Ventilation des dettes représentées par un titre selon la durée restant a courir.

(En milliers d’euros.) 

Dettes représentées par un titre

Durée restant à courir

Total

≤3 mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Bons de caisse et bons d'épargne

358

54

263

 

 

675

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

1 525

 

18 299

162 700

 

182 524

Obligations

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par titre

 

 

 

 

 

 

Dettes rattachées

 

 

 

 

873

873

    Total

1 883

54

18 562

162 700

873

184 072

 

Détail des dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

Nature de la dette

Montant de l'emprunt

Taux d'intérêt

Date d'échéance

Conditions du remboursement anticipé

Condition de la subordination

Titres subordonnes a durée indéterminée

250 016

 

 

L'émetteur s'interdit de procéder pendant la durée de l'emprunt a l'amortissement anticipé de l'emprunt

En cas de liquidation de la société, les titres et emprunts subordonnes seront remboursés à un prix égal au pair

Parnasse finance 12/98

192 016

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Bred 12/98

35 000

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Mgen 12/98

23 000

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Emprunts subordonnes a durée indéterminée

60 980

 

 

 

 

BFBP 05/98

30 490

Taux révisable

Indéterminée

 

 

BFBP 07/98

30 490

Taux révisable

Indéterminée

 

 

Emprunts subordonnes a terme

387 033

 

 

 

 

BFBP 10/95

30 490

Taux révisable

6 novembre 2007

 

 

BFBP 03/95

15 245

Taux fixe

5 avril 2007

 

 

BFBP 03/96

45 735

Taux révisable

17 avril 2006

 

 

BFBP 03/97

12 196

Taux fixe

25 juin 2007

 

 

BFBP 12/97

18 294

Taux fixe

9 juin 2010

 

 

BFBP 12/98

4 573

Taux révisable

5 février 2009

 

 

BFBP 02/99

8 000

Taux révisable

2 mars 2009

 

 

BFBP 11/99

33 000

Taux fixe

27 novembre 2009

 

 

BFBP 02/00

30 000

Taux révisable

4 mai 2010

 

 

BFBP 06/00

10 000

Taux révisable

27 novembre 2009

 

 

BFBP 06/00

16 000

Taux révisable

18 août 2010

 

 

BFBP 10/00

6 000

Taux révisable

21 novembre 2010

 

 

BFBP 02/01

9 500

Taux révisable

16 février 2011

 

 

BFBP 06/01

15 000

Taux révisable

5 juin 2011

 

 

BFBP 12/03

50 000

Taux révisable

13 février 2014

 

 

BFBP 10/04

35 000

Taux révisable

6 novembre 2014

 

 

BFBP 10/05

8 000

Taux révisable

29 novembre 2015

 

 

BFBP 12/05

20 000

Taux révisable

5 janvier 2016

 

 

Bp vf 12/05

20 000

Taux révisable

19 décembre 2015

 

 

Dettes rattachées

5 166

 

 

 

 

Dépôts de garantie a caractère mutuel

683

 

 

 

 

    Total

703 878

 

 

 

 

 

Operations avec les entreprises liées et celles avec lesquelles il existe un lien de participation (passif)

(En milliers d’euros.)

Operations avec des parties liées et avec lesquelles il existe un lien de participation

Dettes sur les établissements de crédit

Dettes sur la clientèle

Dettes représentées par un titre

Dettes subordonnées

Entreprises liées (à ventiler par sociétés)

 

 

 

 

Parnassienne de crédit

1 104

 

 

 

Maine gestion

 

72

 

 

Parnasse services

 

3

 

 

SAS parnasse espace 1

 

16

 

 

SGTI

 

989

 

 

Entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation (à ventiler par sociétés)

 

 

 

 

BFBP

1 011 403

 

 

431 443

 

 

 

Ventilation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

Détail des capitaux propres

2004

Variations

Changement de méthode

2005

Capital

183 758

9 960

 

193 718

Reserve légale

15 729

759

 

16 488

Autres réserves

168 911

6 742

 

175 653

Provisions réglementées

4 934

-1 124

 

3 810

Report a nouveau

1 297

-853

-5 841

-5 397

    Sous total : Capitaux propres hors FRBG

374 629

15 484

-5 841

384 272

FRBG banque

220 086

20 709

 

240 795

FRBG groupe (F R S)

31 414

3 491

 

34 905

    Total général : Capitaux propres avec FRBG

626 129

39 684

-5 841

659 972

 

Le nombre de parts sociales au 31 décembre 2005 est de 24 214 773 pour une valeur nominale de 8,00€.

 

Affectation du résultat social.

(En milliers d’euros.)

Affectation du résultat social

2005

2004

Résultat de l'exercice

13 681

15 195

Report a nouveau

-5 397

1 297

    Total a affecter

8 284

16 492

  Affectation en réserves

2 584

10 760

  Dividendes verses aux actionnaires

5 606

5 288

  Solde affecte en report a nouveau

94

444

 

Détail des autres passifs et comptes de régularisation.

(En milliers d’euros.)

Autres passifs et comptes de régularisation (passif)

Montant 2005

Montant 2004

Versement restant a effectuer sur titres de l'activité de portefeuille

46 000

 

Instruments conditionnels vendus

15

50

Créditeurs divers

1 736

43 727

Dettes rattachées

8

6

Versement restant a effectuer sur titres de participation

2 118

1 566

Comptes d'ajustement

 

 

Produits constates d'avance

14 476

15 048

Charges a payer

40 339

35 380

Autres comptes de régularisation

120

269

Total

104 812

96 046

 

Ventilation des provisions.

(En milliers d’euros.)

Nature de la provision

2004

Dotations

Reprises disponibles

Reprises utilisées

Changement de méthode

Autres mouvements

2005

Operations non bancaires ou connexes :

 

 

 

 

 

 

 

Provisions pour charges de retraite

2 184

279

 

63

4 413

 

6 813

Provisions pour impôts

441

325

441

 

 

 

325

Provisions pour grosses réparations

66

 

66

 

 

 

0

Autres provisions

34 807

7 239

 

2 140

 

 

39 906

Operations bancaires ou connexes :

 

 

 

 

 

 

 

Provisions sur engagement hors bilan - non compromis

6 394

15

5 190

 

 

 

1 219

Provisions sur engagement hors bilan - compromis

0

 

 

 

 

 

0

Autres provisions

0

11

11

 

 

 

0

    Total

43 892

7 869

5 708

2 203

4 413

0

48 263

 

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêts.

(En milliers d’euros.)

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

Spéculation

Couverture affectée

Gestion globale

Gestion spécialisée

Contrat sur marches organisés :

 

 

 

 

Instruments fermes

 

 

 

 

Contrat d'échange de taux d'intérêt

25 000

1 349 433

1 779 965

 

Prêt tf / emprunt tv

 

712 084

881 465

 

Prêt tv / emprunt tf

 

612 349

898 500

 

Prêt tv / emprunt tv

 

25 000

 

 

Contrats assimilés :

 

0

1 000 000

 

Contrat de garantie de taux d'intérêt :

 

 

 

 

Achat de floor

 

 

 

 

Vente de floor

 

 

 

 

Collar - achat de capitaux

 

 

500 000

 

Collar - vente de floor

 

 

500 000

 

 

Ventilation des instruments financiers a terme de taux d'intérêt par durée résiduelle.

(En milliers d’euros.)

Instruments financiers a terme de taux d'intérêt

Durée résiduelle

≤ 1 an

1 an-5 ans

> 5 ans

Total

Sur marches organisés :

 

 

 

 

Opérations fermes de couverture

 

 

 

0

Sur marchés de gré a gré

 

 

 

 

Opérations fermes de couverture

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

502 900

575 633

2 050 865

3 129 398

Opérations conditionnelles de couverture

 

 

 

 

Contrats d'assurance de taux d'intérêt

600 000

400 000

0

1 000 000

Achat de floor

 

 

 

 

Vente de floor

 

 

 

 

Collar - achat de capitaux

300 000

200 000

 

 

Collar - vente de floor

300 000

200 000

 

 

Opérations fermes de spéculation

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

25 000

 

 

25 000

 

Operations sur instruments financiers a terme de taux d'intérêt.

(En milliers d’euros.)

Instruments financiers a terme de taux d'intérêt

Operations de couverture

Autres opérations

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

Operations fermes :

 

 

 

 

Sur marchés organises et assimilés

 

 

 

 

Emprunt notionnel

 

 

 

 

PIBOR trois mois

 

 

 

 

Autres contrats de taux sur marché à terme

 

 

 

 

Sur marches de gré a gré :

 

 

 

 

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

3 129 398

17 679

25 000

1 351

FRA - contrats de taux futur

 

 

 

 

Contrats d'assurance de taux d'intérêt

 

 

 

 

Autres opérations

 

 

 

 

Operations conditionnelles :

 

 

 

 

Sur marchés organises et assimiles

 

 

 

 

Options sur notionnel

 

 

 

 

Options sur PIBOR 3 mois

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Sur marchés de gré a gré

 

 

 

 

Capitaux / floor

 

 

 

 

Achetés

500 000

2 029

 

 

Vendus

500 000

-662

 

 

Options sur titres de créances

 

 

 

 

Options sur contrat de taux futur (FRA)

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

Ventilation des engagements reçus et donnés.

(En milliers d’euros.)

 

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

  Engagement de financement

 

 

    En faveur d'établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

487 353

352 321

  Engagement de garantie

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

60 053

57 200

    D'ordre de la clientèle

7 206 229

5 993 301

  Engagement sur titres

 

 

    Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

    Autres

 

 

Engagements reçus :

 

 

  Engagement de financement

 

 

    Reçus d'établissements de crédit

 

 

  Engagement de garantie

 

 

    Reçus d'établissements de crédit

407 924

514 170

  Engagements sur titres : titres à recevoir

 

 

        Total

8 161 559

6 916 992

 

Revenus des titres a revenu variable.

(En milliers d’euros.)

Dividendes et assimilés

2005

2004

Actions et autres titres en portefeuille

255

307

De placement

 

 

Titres de participations et titres d'activité de

8 578

8 839

Portefeuille

 

 

Parts dans les entreprises liées

0

0

    Total

8 833

9 146

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

(En milliers d’euros.)

 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

Titres de placement

2005

2004

Dotations pour dépréciations

-167

-128

Reprises sur dépréciations

426

674

Moins-values de cession

0

-1

Plus-values de cession

1 780

247

Divers

-49

 

    Total

1 990

792

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros.)

 

 

Dotations pour dépréciations

Reprises sur dépréciations

Plus-values

Moins-values

Net

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

2005

2004

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

316

11

173

1

143

10

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus a long terme

94

108

619

1 556

316

6 438

314

1 660

527

6 226

Parts dans les entreprises liées

11

20

 

 

 

454

 

 

-11

434

    Total

105

128

619

1 556

632

41 358

487

1 661

659

6 670

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

(En milliers d’euros.)

Types d'opérations

2005

2004

Operations sur titres de transaction

 

640

Operations de change

 

 

Operations sur instruments financiers a terme

 

 

    Total

Néant

640

 

Charges générales d'exploitation.

(En milliers d’euros.)

Frais généraux

2005

2004

Salaires et traitements

16 152

15 623

Charges de retraite

1 995

2 099

Autres charges sociales

5 845

5 669

Intéressement des salariés

1 111

1 350

Participation des salariés

1 988

1 960

Impôts et taxes liés aux rémunérations

1 740

1 465

    Sous-total charges de personnel

28 831

28 166

 

 

 

Impôts et taxes

3 036

3 355

Autres charges générales d'exploitation

31 090

29 990

    Sous-total charges générales d'exploitation

34 126

33 345

Charges refacturées

-1 712

-1 677

    Total

61 245

59 834

 

Le montant global des rémunérations brutes des membres de direction (mandataires sociaux) pour l'année 2005 s'élève à 301 milliers d'euros)

 

Ventilation du coût du risque selon ses composantes.

(En milliers d’euros.)

Coût du risque

2005

2004

Charges

Produits

Charges

Produits

Sur créances et titres :

34 610

21 923

18 599

16 213

  Operations avec établissements de crédit

 

 

 

 

  Operations avec la clientèle

31 127

21 660

14 088

16 113

  Operations sur titres et débiteurs divers

 

8

113

 

  Autres dépréciations

 

 

 

 

  Pertes sur créances irrécouvrables

3 483

 

4 398

 

  Récupérations sur créances amorties

 

255

 

100

Sur risques et hors bilan :

 

 

 

 

  Provisions

7 253

7 328

30 235

5 182

    Operations du bilan

7 239

2 138

29 707

1 524

    Operations du hors bilan

14

5 190

528

3 658

        Total

41 863

29 251

48 834

21 395

 

-12 612

-27 439

 

Ventilation du coût du risque selon ses composantes.

(En milliers d’euros.)

Coût du risque

2005

2004

Charges

Produits

Charges

Produits

Sur créances et titres

34 610

21 923

18 599

16 213

  Operations avec établissements de crédit

 

 

 

 

  Operations avec la clientèle

31 127

21 660

14 088

16 113

  Operations sur titres et débiteurs divers

 

8

113

 

  Autres dépréciations

 

 

 

 

  Pertes sur créances irrécouvrables

3 483

 

4 398

 

  Récupérations sur créances amorties

 

255

 

100

Sur risques et hors bilan :

 

 

 

 

  Provisions

7 253

7 328

30 235

5 182

    Operations du bilan

7 239

2 138

29 707

1 524

    Operations du hors bilan

14

5 190

528

3 658

        Total

41 863

29 251

48 834

21 395

 

Ventilation par nature des charges et produits exceptionnels.

(En milliers d’euros.)

Charges et produits exceptionnels

2005

2004

Charges

Produits

Charges

Produits

 Ventilation par nature

218

131

1

403

  Boni / liquidation Fcc Amaren I

 

 

 

170

  Solde compte ordinaire Fcc Amaren I

 

 

 

233

  Redressement fiscal Gie Olivia bail

210

81

 

 

  Divers

8

50

1

 

 

Operations avec le réseau.

(En milliers d’euros.)

Operations faites dans le réseau des B.P.

2005

2004

Actif :

 

 

  Operations de trésorerie

427 901

69 324

  Comptes à vue

71 986

53 320

  Compte à terme

355 915

16 004

  Titres de placement

150 000

 

  Titres d'investissement

26 124

 

  Créances rattachées

956

8 614

    Total actif

604 981

77 938

Passif :

 

 

  Operations de trésorerie

3 014 000

2 730 938

  Comptes à vue

 

 

  Compte à terme

3 014 000

2 730 938

  Dettes représentées par des titres

14 573

24 573

  Dettes subordonnées

483 013

400 013

  Dettes rattachées

31 144

29 364

    Total passif

3 542 730

3 184 888

Hors bilan :

 

 

  Cautions, avals, autres garanties reçues

 

 

 

Informations relatives au personnel.

(En milliers d’euros.)

Informations relatives au personnel

2005

2004

Effectif moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) :

 

 

  Techniciens des métiers de la banque

397

380

  Cadres

99

93

    Total

496

473

 

Ventilation des produits et charges d'intérêts.

(En milliers d’euros.)

Intérêts et produits assimilés

2005

2004

Opérations avec les établissements de crédits

65 368

32 459

Opérations avec la clientèle

253 641

281 496

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 320

2 750

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

    Total

329 329

316 705

 

Intérêts et charges assimilées

2005

2004

Opérations avec les établissements de crédits

175 338

127 778

Opérations avec la clientèle

24 952

21 439

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 688

33 584

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

    Total

228 978

182 801

 

Ventilation des « autres produits d'exploitation bancaire ».

(En milliers d’euros.)

Autres produits d'exploitation bancaire 

Montant

2005

2004

Promotion immobilière

 

 

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

15

 

Charges refacturées

 

 

Quote part des frais de siège social

 

 

Produits accessoires

159

1 147

Transferts de charges

 

 

Rétrocession de commission d'aval

 

38

Reprise des rompus sur ristournes clientèle

 

 

Rémunération fonds garantie des dépôts

59

63

Produits sur opérations de location simple a titre accessoire

 

 

Plus-value de cession d'immeuble hors exploitation

 

 

Autres produits divers

883

801

    Total

1 116

2 049

 

Ventilation des « autres charges d'exploitation bancaire ».

(En milliers d’euros.)

Autres charges d'exploitation bancaire

Montant

2005

2004

Promotion immobilière

 

 

Quote part réalisée sur opérations faites en commun

 

 

Produits rétrocédés

 

 

Quote part des frais de siège social

 

 

Bonification sur prêts parentaux bmf

1 305

793

Cotisation fonds garantie des dépôts

165

164

Charges sur opérations de location simple a titre accessoire

 

 

Moins-value de cession d'immeuble hors exploitation

 

 

Charges diverses d'exploitation

38

53

    Total

1 508

1 010

 

Détail des dotations et reprises sur F.R.B.G.

(En milliers d’euros.)

Fonds pour risques bancaires

Dotations

Reprises

Généraux

 

 

A détailler :

 

 

  FRBG groupe - f.r.s -

3 491

 

  FRBG banque

20 709

 

    Total

24 200

 

 

Résultats au cours des cinq derniers exercices.

(En milliers d’euros.)

 

2001

2002

2003

2004

2005

1) Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

  A) Capital social au 31 décembre

142 941 623

153 131 008

171 298 136

183 757 896

193 718 184

  B) Nombre de sociétaires au 31 décembre

888 802

930 207

975 719

1 015 669

1 051 800

  C) Capital souscrit au 31 décembre

142 941 623

153 131 008

171 298 136

183 757 896

193 718 184

  D) Nombre de parts sociales au 31 décembre

17 867 703

19 141 376

21 412 267

22 969 737

24 214 773

2) Operations et résultat de l'exercice :

 

 

 

 

 

  A) Chiffre d'affaires hors taxes

295 066 507

321 821 479

348 304 498

357 194 886

366 676 227

  B) Résultat brut d'exploitation

44 588 876

75 604 682

88 581 233

103 702 711

64 444 254

  C) Impôt sur les bénéfices

28 445 158

27 824 321

28 051 308

45 717 341

15 763 279

  D) Participation des salariés

2 663 626

1 915 601

1 655 472

1 960 867

1 988 182

  E) Résultat net comptable (*)

88 226 542

45 108 016

15 273 192

15 194 924

13 681 037

  F) Intéréts distribués aux sociétaires

7 252 000

5 117 700

4 657 800

5 288 200

5 605 700

  G) Ristournes distribuées aux sociétaires

 

 

 

 

 

  H) Total résultat distribué

7 252 000

5 117 700

4 657 800

5 288 200

5 605 700

3) Personnel :

 

 

 

 

 

  A) Effectif moyen des salaries pendant l'exercice

406

447

448

473

496

  B) Montant de la masse salariale de l'exercice

12 232 936

13 142 726

13 900 320

14 916 027

15 873 162

  C) Dotation ce et Cie

274 243

278 028

341 052

291 777

298 113

(*):Le chiffre de résultat indiqué ici s'entend après dotation de provision pour risques bancaires généraux :

2001= 42 888 391 ;

2002= 28 000 000 ;

2003= 40 000 000 ;

2004= 22 311 171 ;

2005= 24 200 000.

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société Casden Banque populaire, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L.232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur la note IX « changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 » de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre :

— du règlement 2002-03 du CRC relatif au risque de crédit ;

— du règlement 2002-10 du CRC relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— de la recommandation 2003-R01 du CNC relatif au provisionnement des passifs sociaux.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : dans le cadre de notre appréciation des règles et principes suivis par votre société, nous avons vérifié notamment que les changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus sont justifiés et leurs effets sont correctement calculés et présentés.

— Estimations comptables : la couverture des risques de crédit constitue un domaine d'estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société enregistre des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 1 – « Crédits à la clientèle » de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Verifications et informations specifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Paris, le 31 mars 2006,

Les commissaires aux comptes :

 

Constantin Associés :

Cabinet Lafonta :

Brigitte DRÊME ;

Dominique DUCERF.

 

V. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2005.

(En euros.)

Actif

Notes

2005

2004

Opérations interbancaires et assimilées

1

505 165

157 249

Opérations avec la clientèle

2

5 804 038

5 334 388

Opérations de crédit-bail et assimilées

 

102 236

106 725

Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

3

1 148 350

1 209 727

Participations, Parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

4

352 982

366 648

Immobilisations corporelles et incorporelles

5

19 670

20 890

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Comptes de régularisation et actifs divers

 

114 714

91 701

    Total actif

 

8 047 155

7 287 328

 

Passif

Notes

2005

2004

Opérations interbancaires et assimilées

6

3 298 588

2 984 520

Opérations avec la clientèle

7

2 860 579

2 448 082

Dettes représentées par un titre

8

184 072

284 203

Comptes de régularisation et passifs divers

 

163 242

157 461

Ecarts d'acquisition

9

0

40

Provisions

10

48 386

44 386

Dettes subordonnées

11

510 531

462 387

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

275 700

251 500

Intérêts minoritaires

12

60 947

65 200

Capitaux propres part du Groupe (hors FRBG)

12

645 110

589 549

  Capital souscrit

 

193 718

183 758

  Primes d'émission

 

0

0

  Réserves consolidées et autres (+/-)

 

396 556

359 459

  Résultat de l'exercice (+/-)

 

54 836

46 332

    Total passif

 

8 047 155

7 287 328

 

Hors-bilan

Notes

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

 

  Engagements de financement

23

338 886

358 247

  Engagements de garantie

23

7 249 596

6 030 858

  Engagements sur titres

 

 

 

Engagements reçus :

 

 

 

  Engagements de financement

 

 

 

  Engagements de garantie

23

407 924

514 254

  Engagements sur titres

 

 

 

 

II. — Compte de résultats consolidé 2005.

(En milliers d’euros.)

 

Notes

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

13

382 198

354 585

Intérêts et charges assimilées

13

-234 203

-180 659

Revenu des titres à revenu variable

14

12 070

13 601

Commissions (produits)

15

26 157

29 686

Commissions (charges)

15

-6 463

-6 475

Résultat sur opérations des portefeuilles de négociation

16

637

3 428

Résultat sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

17

17 992

4 069

Autres produits d'exploitation bancaire

 

1 800

2 530

Autres charges d'exploitation bancaire

 

-13 966

-16 738

Produits nets des autres activités

 

33

97

    Produit net bancaire

 

186 255

204 124

Charges générales d'exploitation

18

-64 509

-62 879

Dotations aux amortissements et dépréciation sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 764

-5 388

    Résultat brut d'exploitation

 

116 982

135 857

Coût du risque

19

-12 000

-27 629

    Résultat d'exploitation

 

104 982

108 228

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou perte sur actifs immobilisés

20

9 722

8 912

    Résultat courant avant impôt

 

114 704

117 140

Résultat exceptionnel

21

0

400

Impôt sur les bénéfices

22

-33 969

-47 569

Reprises nettes sur écarts d'acquisition

 

40

40

Dotations / Reprises au FRBG

 

-24 200

-22 305

Intérêts minoritaires

 

1 739

1 374

    Résultat net - part du groupe

 

54 836

46 332

 

III. — Annexes aux comptes consolidés.

Principes comptables et présentation des états financiers consolidés.

Les comptes consolidés du Groupe Casden sont établis conformément aux dispositions de la réglementation française relative à la consolidation des comptes des établissements de crédit, énoncées dans le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n°99-07 du 24 novembre 1999 relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

La Casden applique depuis l’exercice 2000 le règlement CRC n° 2000-04 modifié du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

 

I. Périmètre de consolidation. — Dans le respect des dispositions du règlement du CRC n° 99-07, la Casden applique pour la détermination de son périmètre de consolidation un seuil de matérialité. Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Casden et de toutes les filiales et participations détenues directement ou indirectement dont le total du bilan est supérieur à 1 % du total du bilan consolidé du Groupe Casden.

L’examen des caractéristiques de l’opération AMAREN II au regard des dispositions de l’avis n°2004-D du 13 octobre 2004 du comité d’urgence du CNC a conduit à ne pas consolider le fonds commun de créances AMAREN II

 

II. Sociétés intégrées globalement. — Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Casden et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières sont consolidées par intégration globale.

 

III. Sociétés traitées par intégration proportionnelle. — Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle en résulte.

 

IV. Sociétés mises en équivalence. — Les entreprises dans lesquelles le Groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. De même, celles sous contrôle exclusif ou conjoint ayant une structure de comptes différente et dont l’activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de l’entreprise consolidante sont mises en équivalence.

 

V. Modalités de consolidation. — Les comptes ont fait l'objet de retraitements d'homogénéité pour l'application des méthodes d'évaluation retenues par le groupe.

 

VI. Sociétés sorties du périmètre. — Aucune sortie en 2005

 

VII. Sociétés entrées dans le périmètre. — Aucune entrée en 2005.

 

VIII. Operations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les produits et charges résultant d'opérations internes au groupe et ayant une importance significative au niveau des comptes consolidés ont été éliminés. Les résultats de cessions internes portant sur un secteur d'activité sont maintenus en réserves.

 

IX. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 :

— le règlement 2002.03 du comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des dépréciations en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à -1 294 milliers d’euros sur les capitaux propres.

— le Règlement 2002.10 du comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003.07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux au 1er janvier 2005 est de +252 milliers d’euros.

— la Casden Banque Populaire applique depuis le 1er janvier la recommandation 2003-r01 du conseil de la comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. A ce titre, l’effet de l’application a conduit à prélever -2 905 milliers d’euros sur les capitaux propres d’ouvertures.

 

X. Operations de crédit bail et assimilées. — Les opérations de crédit bail sont portées au bilan consolidé pour leurs encours déterminés d'après la comptabilité financière (règlement n° 99-07), ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.

Les opérations assimilées comprennent les locations avec option d'achat et les locations financières définies dans l'Instruction 91-06 article 4. Ces opérations sont inscrites à l'actif du bilan d'après la comptabilité dite financière ; ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.

La réserve latente obtenue par différence entre les encours financiers et les encours comptables est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d'imposition différée (instruction n° 91-06 du 14/06/91).

 

XI. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle comprennent essentiellement des crédits à la consommation et des prêts immobiliers consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales. Ils sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés lors de leur encaissement et par priorité par rapport aux intérêts du prêt et au capital.

La Casden applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit. Les encours de crédits sont classés conformément au disposition du règlement comme suit :

 

— Créances saines : sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.

 

— Créances douteuses : l'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

Les dépréciations pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques Populaires et garantis par la Casden font l'objet d'une provision au passif

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis, le 1er janvier 2005, ces dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats.

Les dotations nettes de reprises , les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne « coût du risque » au compte de résultat, à l’exception des dotations aux provisions relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi provisionnés, dans le « produit net bancaire ». L’étalement actuariel de la décote sur créances restructurées figure au même titre que les intérêts dans le ‘produit net bancaire’.

 

— Créances restructurées : lorsque la restructuration d’une créance reclassée parmi les créances saines a été conclue à des conditions hors marché, celle-ci est spécifiquement identifiée et donne lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre les nouvelles conditions de rémunération et le taux le plus faible entre le taux d’origine de la créance et le taux de marché prévalant au moment de la restructuration, sur les flux futurs attendus. Sur la base de l’étude estimative réalisée par la Casden au 31 décembre 2005 la décote relative aux créances restructurées, des différents encours, à des conditions hors marché n’a pas été enregistrée car d’un montant considéré comme non significatif.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration dont les termes sont respectés sont également reclassées en créances saines.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est définitivement déclassée en créance douteuse compromise.

 

XII. Titrisation Amaren II. — Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds Amaren II en 2004, pour un montant de 25 641 M€.

Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90%.

En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été provisionné au 31 décembre 2005 à hauteur de 25 511 M€

 

XIII. Emprunts obligataires. — Les frais inhérents à l'émission des emprunts obligataires sont considérés comme une charge de l'exercice au cours duquel l'émission a eu lieu. Les primes de remboursement sont réparties sur la durée des emprunts obligataires car les conditions qui prévalent lors de la fixation de ces primes conduisent à les considérer comme l'une des composantes du taux d'intérêt lié à ces ressources. Elles sont classées en compte de régularisation.

 

XIV. Conversion des actifs et passifs libelles en devises. — Les actifs et passifs libellés en devises, monétaires ou non monétaires, sont convertis aux cours de change officiel à la date de clôture de l’exercice. Les pertes et gains résultant de ces conversions ainsi que les différences de change réalisées sur les opérations de l'exercice sont enregistrés dans le compte de résultat.

 

XV. Portefeuille titres :

A. Titres de transaction et de placement. — Ces portefeuilles suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et de l'Instruction 90-03 de la Commission Bancaire. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués individuellement à leur valeur de marché. La moins-value latente correspondant à l'écart entre la valeur de marché et la valeur d'acquisition fait l'objet d'une provision. Les plus‑values latentes ne sont pas comptabilisées.

Ces portefeuilles se retrouvent au bilan dans les postes « effets publics et valeurs assimilées », « obligations et autres titres a revenu fixe » et « actions et autres titres a revenu variable ».

Conformément aux possibilités qu’offre le règlement CRB n°90-01, l’option d’étalement de la surcote ou décote sur l’ensemble du portefeuille des titres de placement à revenus fixes a été retenue. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

B. Titres d'investissement. — Les titres de créances négociables, les obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable classés en titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition sur la ligne « obligations et autres titres a revenu fixe ». La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement fait l'objet d'un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.

 

C. Immobilisations financières hors titres d’investissement (article 3.2 CRB 91-01). — Un titre est considéré comme une immobilisation financière lorsqu'il est destiné à servir de façon durable à l'activité de l'établissement.

Les participations, les parts dans les entreprises liées, les autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'achat hors frais.

A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d’acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

 

XVI. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les immeubles et le matériel figurent au coût d'acquisition ou au coût réévalué conformément aux lois de finances de 1977 et 1978.

Les immobilisations acquises en crédit bail par la banque figurent à la rubrique « Immobilisations », les dotations aux amortissements correspondants à ces actifs sont inscrites à la rubrique « Dotations de l'exercice au compte d'amortissements » du compte de résultat. L’approche par composant a été effectuée pour l’immobilisation acquise en crédit bail.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Mobilier

6-8 ans linéaire

Matériel de bureau

5 ans dégressif

Matériel informatique

3-5 ans dégressif

 

— Immobilisations incorporelles : conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.

 

XVII. Provisions et- FRBG. — Les provisions comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

Les passifs sociaux sont provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

— À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2005 sont les suivantes :

— pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,76% et le rendement attendus des actifs de 6% ;

— pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,42% ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés. La fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n'est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce corridor est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l'exercice suivant. En 2005, aucun écart actuariel n'a dépassé les bornes du corridor. Les effets résultat relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l'exercice correspondent donc :

— aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges)

— aux droits liquidés sur la période (produits) ;

— aux couts financier des engagements existants en début d’exercice (charges) ;

— au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

Le complément de pension bancaire CAR a fait l’objet d’une revalorisation résultant de l’accord de branche de février 2005. Le coût pour la Casden Banque Populaire est de 89 milliers d’euros. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charge de manière immédiate sur 2005.

Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse MAIF.

Le poste « fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le Conseil d’Administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général. Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

 

XVIII. Écart d’acquisition. — L’écart d’acquisition correspond à la différence constatée entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable des ces éléments.

Les écarts d’acquisition sont amortis linéairement sur cinq ans, sauf si les montants qu'ils représentent sont « non significatif » dans ce cas ils sont par exception amortis sur l'exercice.

En cas de cession partielle des titres, l'écart restant à amortir est repris au prorata du nombre total de titres détenus.

 

XIX. Impôts sur les bénéfices. — L'impôt sur les bénéfices constitue une charge de la période à laquelle se rapportent les produits et les charges, quelle que soit la date de son paiement effectif.

Le poste impôt sur les bénéfices comprend en sus de l’impôt exigible :

— les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;

— les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

La méthode du report variable et la conception étendue, rendues obligatoires par le CRC 99-07 ont été appliquées.

Le taux normal de l'impôt sur les bénéfices est de 33,1/3 % en 2005 (même taux qu'en 2004). A ce taux s’ajoutent : la contribution permanente de 1,5% créée par la loi de finance rectificative de 1995 modifiée en 2005 et la contribution sociale de 3,3%.

Le taux d’impôt différé retenu est de 34,43%.

Le régime de l'intégration fiscale continue à s’appliquer au groupe Casden en 2005 et concerne les filiales suivantes : BMF, Sofincil, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, SAS Finance, Parnasse Kerfons et Parnasse Espace 1. A ce titre, la Casden est seule redevable de l’impôt sur les sociétés, de la contribution de 1.5%, de la contribution sociale de 3,3% ainsi que du précompte dû sur le résultat de l’ensemble du groupe formé entre elle et ses filiales.

 

XX. Engagements sur instruments financiers à terme. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

— Instruments fermes de taux : les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Instruments conditionnels : le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

XXI. Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des banques populaires. — Le système de garantie de liquidité et la solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L 511-31, L 511-32 et L. 512-12 du code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autres part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant tout amortissement et toute répartition et minoré de l’incidence de l’impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Le système de garantie du réseau des Banques Populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L512.69 du code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au crédit Maritime Mutuel.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Périmètre de consolidation.

Dénomination sociale

Etablissements français

Méthode

Taux de contrôle

Taux d'intérêt

31/12/2005

31/12/2004

31/12/2005

31/12/2004

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

  Casden Banque Populaire

X

M

100,00

100,00

100,00

100,00

  Banque Monétaire et Financière (BMF)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

  Parnassienne de Crédit

X

IG

90,44

90,44

90,44

90,44

  Ste Financière Des Comites Interprofessionnels Du Logement (Sofincil)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Entreprises a caractère financier :

 

 

 

 

 

 

  Parnasse Finance

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

  Capitalisation Court Terme N°1 Fcp

X

IG

61,03

58,97

61,03

58,97

  Société se Gestion et de Transaction Immobilière (SGTI)

X

IG

100,00

100,00

100,00

100,00

Mouvements de périmètre au cours de l'exercice 2005 :

 

 

 

 

 

 

  Aucun

 

 

 

 

 

 

 

Dénomination sociale

Siege social

Activité

Etablissements de crédit :

 

 

  Casden Banque Populaire

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Banque

  Banque Monétaire et Financière (BMF)

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Banque

  Parnassienne de Crédit

43, Bld Montparnasse, 75006 Paris

Etablissement de crédit

 

 

Toutes opérations à titre principal en matière de financement immobilier et de biens d'équipements

  Ste Financière Des Comites Interprofessionnels Du Logement (sofincil)

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Etablissement de crédit

 

 

Toutes opérations à titre principal en matière de financement immobilier

Entreprises a caractère financier :

 

 

  Parnasse Finance

43, Bld Montparnasse, 75006 Paris

Holding

 

 

Prendre des participations pour son compte et celui de tiers dans toutes sociétés

  Capitalisation Court Terme N°1

16/18 rue Jules César, 75012 Paris

FCP Monétaire

  Société de Gestion et de Transaction Immobilière (SGTI)

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

SARL

 

Note 1. Opérations interbancaires et assimilées.

Actif

2005

2004

Caisse, CCP, banques centrales

8 812

7 388

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur Ets de crédit

496 353

149 861

  A vue

74 943

53 885

  A terme

419 674

86 175

Créances rattachées

1 736

9 801

    Total

505 165

157 249

 

Note 2. Opérations avec la clientèle.

Actif

2005

2004

Comptes ordinaires débiteurs

26 493

25 937

Autres concours à la clientèle

5 703 355

5 232 670

Créances rattachées et valeurs non imputées

19 060

18 306

Créances douteuses nettes

55 130

57 475

    Total

5 804 038

5 334 388

 

Note 3 : Obligations, actions et autres titres a revenu fixe et variable.

Portefeuille titres

2005

2004

transaction

placement

TAP

Investissement

Total

transaction

placement

TAP

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres émetteurs

 

906 430

 

68 410

974 840

 

1 088 380

 

42 287

1 130 667

Créances rattachées

 

5 559

 

116

5 675

 

3 594

 

94

3 688

Dépréciation

 

-282

 

 

-282

 

-646

 

 

-646

    Sous total obligations et autres titres à RF

 

911 707

0

68 526

980 233

 

1 091 328

0

42 381

1 133 709

Actions et autres titres à revenu variable :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

89 779

81 839

 

171 618

731

54 782

25 247

 

80 760

Créances rattachées

 

21

 

 

21

 

22

 

 

22

Dépréciation

 

-1 673

-1 849

 

-3 522

 

-2 825

-1 939

 

-4 764

    Sous total actions et autres titres à RV

0

88 127

79 990

 

168 117

731

51 979

23 308

 

76 018

   Total obligations, actions et autres titres

0

999 834

79 990

68 526

1 148 350

731

1 143 307

23 308

42 381

1 209 727

 

Ventilation des encours sains.

Encours

2005

2004

Non restructurés

Restructurés aux conditions de marché

Restructurés hors conditions de marché

Total

Total

Encours sains (y compris créances rattachées) :

 

 

 

 

 

  Créances sur établissements de crédits (note 1)

505 165

 

 

505 165

157 249

  Créances sur la clientèle (note 2)

5 736 513

4 230

8 165

5 748 908

5 276 913

  Créances sur titres à revenu fixe (note 3)

980 233

 

 

980 233

1 133 709

  Créances sur crédit-bail et location simple

102 236

 

 

102 236

106 725

 

Ventilation des encours douteux compromis / non compromis.

Encours

2005

2004

Douteux

Douteux compromis

Total

Douteux

Douteux compromis

Total

Créances douteuses brutes (y compris créances rattachées) :

 

 

 

 

 

 

  Créances douteuses sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

0

  Créances douteuses sur la clientèle

51 880

78 316

130 196

50 152

72 246

122 398

  Créances douteuses sur débiteurs divers

 

433

433

 

447

447

  Créances douteuses subordonnées clientèle

3 068

 

3 068

3 069

 

3 069

Provision sur créances douteuses :

 

 

 

 

 

 

  Provision sur créances douteuses sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

  Provision sur créances douteuses sur la clientèle

-17 294

-60 211

-77 505

-22 556

-44 806

-67 362

  Provision sur créances douteuses sur débiteurs divers

 

-433

-433

 

-447

-447

  Provision sur Créances douteuses subordonnées clientèle

-629

 

-629

-630

 

-630

 

Indications des surcotes et des décotes pour les titres de placement et d'investissement.

Portefeuille titres

Valeur brute comptable

Valeur de marché

Valeur de remboursement

Surcote

Décote

Provision sur moins value latente

Plus value latente

Titres de placement

231 217

231 217

231 240

0

23

0

0

Titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ventilation d'éléments d'actif selon la durée restant a courir.

Actif

Durée restant a courir

Total brut

Total provisions

 

Total net

 

≤3 mois

3 mois<D≤1an

1 an<D≤5 ans

>5 ans

Non ventilé

Créances sur établissements de crédit a terme

54 674

10 000

355 000

 

 

419 674

 

419 674

Créances sur la clientèle a terme

255 554

659 493

2 253 584

2 527 235

7 489

5 703 355

 

5 703 355

Obligations et autres titres a revenu fixe

250 865

107 787

48 692

559 698

7 798

974 840

282

974 558

 

Note 4. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus a long terme.

Immobilisations financières

2004

Augmentation

Diminution

Variation de périmètre

Transfert

Autres variations

2005

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

3 871

40

-2 136

0

0

0

1 775

Participations et autres titres à long terme

366 478

49 572

-61 056

 

0

0

354 994

Parts de sociétés civiles immobilières

604

 

-370

 

 

0

234

    Total montants bruts

370 953

49 612

-63 562

0

0

0

357 003

Dépréciation :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

-173

-11

0

 

 

 

-184

Participations et autres titres à long terme

-3 762

-332

257

 

 

0

-3 837

Parts de sociétés civiles immobilières

-370

 

370

 

 

 

0

    Total dépréciations

-4 305

-343

627

0

0

0

-4 021

    Total immobilisations financières

366 648

49 269

-62 935

 

0

0

352 982

Titres mis en équivalence :

 

 

 

 

 

 

 

Participations financières

0

 

 

 

 

 

0

Participations non financières

0

 

 

 

 

 

0

Total titres mis en équivalence

0

 

 

 

 

 

0

    Total participation, PEL, autres titres détenus à long terme

366 648

 

 

 

 

 

352 982

 

Titres de participations non consolidés.

Titres de participations non consolidés

Capitaux propres 31/12/2004

 

Résultat exercice 31/12/2004 

% Capital détenu par le groupe Casden 

Valeur brute comptable

Dépréciations

Valeur nette comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotation

Reprise

Fin d'exercice

Début d'exercice

Fin d'exercice

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

BFBP

2 102 565

125 016

9,71

252 233

271 297

 

 

 

0

252 233

271 297

Banque française

16 262

744

5,01

1 144

1 144

272

 

7

265

872

879

SGCB

nc

nc

9,90

 

13 761

 

 

 

 

0

13 761

BDP

nc

nc

9,90

 

12 205

 

 

 

 

0

12 205

NBP

 

 

 

56 374

 

 

 

 

 

56 374

0

SBE

 

 

-0,00

1 980

 

 

 

 

 

1 980

0

Autres a caractère financier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Divers < 2 500 milliers d’euros

 

 

 

4 315

3 559

2 233

172

 

2 405

2 082

1 154

Autres sociétés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Filia Maif

127 804

22 242

5,00

5 714

5 714

 

 

 

0

5 714

5 714

Parnasse Maif

188 408

22 002

19,97

29 114

29 114

 

 

 

0

29 114

29 114

BP Développement

173 186

16 543

4,05

4 668

8 566

 

 

 

0

4 668

8 566

SCI Trevins Immobilier

18 003

1 996

28,57

4 438

4 438

 

 

 

0

4 438

4 438

FTF

11 281

1 483

11,33

2 610

2 610

 

 

 

 

2 610

2 610

Divers < 2 500 milliers d’euros

 

 

 

2 832

1 540

402

158

239

321

2 430

1 219

    Total

 

 

 

365 422

353 948

2 907

330

246

2 991

362 515

350 957

 

Note 5. Mouvements des immobilisations corporelles et incorporelles.

Immobilisations corporelles et incorporelles

2004

Augmentation

Diminution

Reclassement

Changement de méthode comptable

Variation de périmètre

2005

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles en cours

431

821

 

-1 107

 

 

145

Immobilisations incorporelles / droit au bail

17

 

 

 

 

 

17

Immobilisations incorporelles / fonds commercial

305

 

-305

 

 

 

0

Immobilisations incorporelles / logiciels

17 196

 

 

1 101

 

 

18 297

Immobilisations incorporelles / autres éléments

305

 

 

 

 

 

305

    Sous-total

18 254

821

-305

-6

 

0

18 764

Immobilisations corporelles :

 

 

 

(2)

 

 

 

Immobilisations corporelles en cours

1 015

1 803

-6

-2 699

 

 

113

Immobilisations corporelles terrain

1 981

 

-34

35

 

 

1 982

Immobilisations corporelles constructions.

24 729

 

 

-24 729

 

 

0

Immobilisations corporelles constructions façades destructibles/étanch.

 

 

 

1 918

 

 

1 918

Immobilisations corporelles constructions .Fondations ossatures

 

 

-303

14 827

 

 

14 524

Immobilisations corporelles constructions .Ravalement

 

 

 

1 456

 

 

1 456

Immobilisations corporelles constructions .Equipements techniques

 

 

 

2 740

 

 

2 740

Immobilisations corporelles constructions Aménagements intérieurs

 

 

 

3 959

 

 

3 959

Immobilisations corporelles autres

12 722

656

-260

2 499

 

 

15 617

    Sous-total (1)

40 447

2 459

-603

6

 

0

42 309

    Total montants bruts

58 701

3 280

-908

0

 

0

61 073

Amortissements :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - fonds de commerce

-305

 

305

 

 

 

0

Immobilisations - Amortissements / immobilisations - logiciels

-14 048

-2 731

 

 

 

 

-16 779

Immobilisations - Amortissements / immobilisations autres incorporelles

-256

-49

 

 

 

 

-305

    Sous-total

-14 609

-2 780

305

0

 

0

-17 084

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations Amortissements / immobilisations constructions

-14 184

 

 

 

14 184

 

0

Immobilisations Amortissements / immobilisations constructions façades destructibles/ étanch

 

-68

 

 

-1 054

 

-1 122

Immobilisations Amortissements / immobilisations constructions fondations ossatures

 

-462

205

 

-6 162

 

-6 419

Immobilisations Amortissements / immobilisations constructions ravalement

 

-23

 

 

-1 069

 

-1 092

Immobilisations Amortissements / immobilisations constructions équipements techniques

 

-48

 

 

-2 012

 

-2 060

Immobilisations Amortissements / immobilisations constructions aménagements intérieurs

 

-69

 

 

-3 389

 

-3 458

Immobilisations Amortissements / immobilisations autres

-8 938

-1 405

220

 

 

 

-10 123

    Sous-total

-23 122

-2 075

425

0

498

0

-24 274

    Total amortissements

-37 731

-4 855

730

0

498

0

-41 358

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles constructions

-80

 

35

 

 

 

-45

Immobilisations d'exploitation nettes

20 890

-1 575

-143

0

498

0

19 670

(1) Les immobilisations corporelles hors exploitation ne représentent que 289 milliers d’euros.

(2) Reclassement lié à l'approche par composant.

 

Note 6. Operations interbancaires et assimilées.

Passif

2005

2004

Comptes et emprunts :

 

 

  A vue

87

2 803

  A terme

3 270 239

2 954 945

  Dettes rattachées

28 262

26 772

    Total interbancaire passif

3 298 588

2 984 520

 

Note 7. Operations avec la clientèle.

Passif

2005

2004

Comptes et emprunts :

 

 

  A vue

2 695 561

2 343 117

  A terme

112 391

59 582

  Autres sommes dues

29 488

17 028

  Dettes rattachées

23 139

28 355

    Total opérations avec la clientèle

2 860 579

2 448 082

 

Note 8. Dettes représentées par un titre.

Dettes représentées par un titre

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

676

761

Titres de créances négociables

182 523

282 523

Obligations émises

0

0

Dettes rattachées

873

919

    Total dettes représentées par un titre

184 072

284 203

 

Note 9. Ecarts d'acquisition négatifs.

 

Sociétés

 

Brut

Reprise des écarts d'acquisition passifs

Valeurs nettes

Valeurs nettes

2004

Variation

2005

2004

Augmentation

Diminution

2005

2005

2004

BMF

1 263

 

1 263

1 263

 

 

1 263

0

0

Sofincil

241

0

241

201

40

 

241

0

40

    Total

1 504

0

1 504

1 464

40

0

1 504

0

40

 

Ecarts d'acquisition positifs.

Sociétés 

Brut

Dotation des écarts d'acquisition actifs

Valeurs nettes

Valeurs nettes

2004

Variation

2005

2004

Augmentation

Diminution

2005

2005

2004

BMF

274

 

274

274

 

 

274

0

0

Sofincil

195

 

195

195

 

 

195

0

0

    Total

470

0

470

470

0

0

470

0

0

 

Note 10. Provisions.

Provisions

2004

Augmentation

Diminution

Changement de méthode comptable

2005

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors-bilan

6 378

 

-5 190

 

1 188

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

35 216

6 965

-2 138

 

40 043

    Sous-total

41 594

6 965

-7 328

0

41 231

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titre et instruments financiers à terme

0

12

-12

 

0

Autres

0

 

 

 

0

    Sous-total

0

12

-12

0

0

Provisions pour charges d'exploitation :

 

 

 

 

 

Engagements de retraite du personnel

2 185

278

-63

4 430

6 830

Charges d'impôts et taxes

441

325

-441

 

325

Autres provisions pour frais généraux futurs

166

 

-166

 

0

    Sous-total

2 792

603

-670

4 430

7 155

    Total provisions pour risques et charges

44 386

7 580

-8 010

4 430

48 386

 

Note 11. Détails des dettes subordonnées.

Dettes subordonnées

Montant de l'emprunt

Devise de l'emprunt

Taux d'intérêt

Contrepartie

Dettes subordonnées

506 013

 

 

 

Emprunt subordonnés à terme taux variable

308 298

 

 

 

TD TV septembre 1995 – novembre 2007

30 490

EUR

Révisable

BFBP

TD TV mars 1996 – avril 2006

45 735

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 1998 – février 2009

4 573

EUR

Révisable

BFBP

TD TV mars 1999 – mars 2009

8 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV février 2000 – mai 2010

30 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV juin 2000 – aout 2010

16 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV juin 2000 – novembre 2009

10 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV octobre 2000 – novembre 2010

6 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV février 2001 – février 2011

9 500

EUR

Révisable

BFBP

TD TV juin 2001 – juin 2011

15 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 2003 - décembre 2014

50 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 2004 – 06 novembre 2014

35 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV octobre 2005 – 29 novembre 2015

8 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 2005 – 05 janvier 2016

20 000

EUR

Révisable

BFBP

TD TV décembre 2005 – 19 décembre 2015

20 000

EUR

Révisable

BPVF

Emprunt subordonnés à terme Taux fixe

78 735

 

 

 

TD TF mars 1995 – avril 2007

15 245

EUR

Fixe

BFBP

TD TF mars 1997 – juin 2007

12 196

EUR

Fixe

BFBP

TD TF décembre 1997 – juin 2010

18 294

EUR

Fixe

BFBP

TD TF novembre 1999 – novembre 2009

33 000

EUR

Fixe

BFBP

Emprunts subordonnés à durée indéterminée Taux variable

60 980

 

 

 

TD TV décembre 1998

30 490

EUR

Révisable

BFBP

TD TV septembre 1995

30 490

EUR

Révisable

BFBP

Titres subordonnés à durée indéterminée Taux fixe

58 000

 

 

 

TD TF septembre 1995

35 000

EUR

Fixe

MGEN

TD TF septembre 1995

23 000

EUR

Fixe

BRED

    Total des emprunts

506 013

Montant ventilé par durée restant à courir, disponible en annexe

Dépôts de garantie caractère mutuel

684

 

 

 

Dettes rattachées

3 834

 

 

 

    Total dettes subordonnées

510 531

 

 

 

 

Conditions du remboursement : l'émetteur s'interdit de procéder pendant la durée de l'emprunt à l'amortissement.

Condition de la subordination : les titres subordonnés seront remboursés à un prix égal au pair.

 

Ventilation d'éléments de passif selon la durée restant a courir.

Passif

Durée restant a courir

Total

≤3 mois

3 mois<D≤1an

1 an<D≤5 ans

>5 ans

Non ventilé

Dettes sur établissements de crédit a terme

1 999 239

70 000

555 000

646 000

 

3 270 239

Dettes sur la clientèle a terme

71 040

636

7 776

32 939

 

112 391

Dettes représentées par un titre

1 882

55

18 562

162 700

 

183 199

Emprunts subordonnes

 

45 735

183 798

157 500

118 980

506 013

 

Note 12. Tableau de variations des capitaux propres hors FRBG et des intérêts minoritaires.

 

 

Capitaux propres : part du groupe

Intérêts minoritaires

Capital

Primes

Réserves et report à nouveau

Ecarts de réévaluation

Résultat de l’exercice

Total

Position au 31 décembre 2003

171 298

 

330 421

 

33 694

535 413

65 980

Variations de capital de l'entreprise consolidante

12 460

 

 

 

 

12 460

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

33 694

 

-33 694

0

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

46 332

46 332

1 374

Distribution de l'exercice

 

 

-4 657

 

 

-4 657

0

Rachat de parts du FCP Capi Ct par les minoritaires

 

 

 

 

 

0

-2 154

Autres variations

 

 

3

 

 

3

 

    Position au 31 décembre 2004

183 758

 

359 461

 

46 332

589 551

65 200

Variations de capital de l'entreprise consolidante

9 960

 

 

 

 

9 960

 

Résultat consolidé de l'exercice N-1

 

 

46 332

 

-46 332

0

 

Résultat consolidé de l'exercice

 

 

 

 

54 836

54 836

1 739

Distribution de l'exercice

 

 

-5 288

 

 

-5 288

0

Incidence des changements de méthode comptable

 

 

-3 947

 

 

-3 947

 

Rachat de parts du FCP Capi Ct par les minoritaires

 

 

 

 

 

0

-5 992

Autres variations

 

 

-2

 

 

-2

 

    Position au 31 décembre2005

193 718

 

396 556

 

54 836

645 110

60 947

 

Répartition du résultat net comptable par secteur d'activité.

Sociétés

Résultat net comptable 31/12/2005

Résultat net comptable 31/12/2004

Activité bancaire

56 575

47 706

Gestion de portefeuille

 

 

Divers

 

 

    Total

56 575

47 706

  Dont résultat groupe

54 836

46 332

  Dont résultat minoritaire

1 739

1 374

 

Note 13. Intérêts et assimilés.

 

Intérêts et assimilés

 

2005

2004

Charges

Produits

Charges

Produits

Opérations avec établissements de crédit

-109 572

20 750

-103 953

18 280

Opérations avec la clientèle

-25 424

261 683

-22 040

290 160

Opérations de crédit-bail

 

16 413

 

21 411

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-23 163

28 558

-28 650

10 781

Opérations de macro-couverture

-76 044

54 863

-26 016

14 310

Dotations nettes aux provisions sur intéréts douteux

 

-69

 

-357

    tal intérêts et assimilés

-234 203

382 198

-180 659

354 585

 

Note 14. Revenu des titres a revenu variable.

Produits sur titres à revenu variable

2005

2004

Actions et autres titres à revenu variable

325

2 483

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

2 585

683

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

9 160

10 435

    Total

12 070

13 601

 

Note 15. Commissions.

Commissions

2005

2004

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-4 144

 

-4 144

-3 719

 

-3 719

Opérations sur moyens de paiement

-784

1 007

223

-937

2 221

1 284

Opérations avec la clientèle

-436

3 596

3 160

-718

3 600

2 882

Opérations sur titres

-190

58

-132

-59

71

12

Opérations de change

 

 

0

 

 

0

Engagements hors-bilan

-855

8 522

7 667

-984

11 208

10 224

Prestations de services financiers

-54

12 974

12 920

-58

12 586

12 528

    Total commissions et assimilées

-6 463

26 157

19 694

-6 475

29 686

23 211

 

Note 16. Gain ou perte sur opérations du portefeuille de négociation.

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2005

2004

Résultat sur titres de transaction

 

640

Résultat sur opérations de change

 

6

Résultat sur instruments financiers a terme

637

2 782

    Total

637

3 428

 

Note 17. — Gain ou perte sur opérations du portefeuille de placement et assimilés.

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2005

2004

Dotations pour dépréciations

-431

-915

Reprises sur dépréciations

2 037

1 333

Moins values de cession

-1 230

-336

Plus values de cession

17 753

3 821

Autres éléments

-137

166

    Total

17 992

4 069

 

Note 18. Charges générales d'exploitation.

Frais généraux

2005

2004

Frais de personnel :

 

 

  Salaires et traitement

-16 486

-15 946

  Charges de retraite

-2 110

-2 193

  Autres charges sociales

-5 866

-5 690

  Intéressement des salariés

-1 125

-1 371

  Participation des salariés

-2 023

-2 014

  Impôts et taxes liés aux rémunérations

-1 774

-1 498

    Sous-total charges de personnel

-29 384

-28 712

Autres charges d'exploitation :

 

 

  Impôts et taxes

-3 587

-3 704

  Autres charges générales d'exploitation

-31 538

-30 463

    Sous-total autres charges générales d'exploitation

-35 125

-34 167

    Total

-64 509

-62 879

 

Les rémunérations brutes des mandataires sociaux pour l'année 2005, s'élèvent à 301 milliers d'euros.

 

Note 19. Cout du risque.

 

Coût du risque

 

 

2005

2004

Dotations / Reprises

Pertes non couvertes par provisions

Récupération sur créances amortie

Net

Dotations / Reprises

Pertes non couvertes par provisions

Récup. sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

  Encours interbancaires

 

 

 

0

 

 

 

0

  Encours sur la clientèle

-11 786

-998

413

-12 371

-1 020

-1 388

121

-2 287

  Titres et débiteurs divers

8

 

 

8

848

-7

 

841

    Sous - total

-11 778

-998

413

-12 363

-172

-1 395

121

-1 446

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

  Engagements hors-bilan

5 190

 

 

5 190

2 274

 

 

2 274

  Risques clientèle

-4 827

 

 

-4 827

-28 457

 

 

-28 457

    Sous - total

363

0

0

363

-26 183

0

0

-26 183

    Total coût du risque

-11 415

-998

413

-12 000

-26 355

-1 395

121

-27 629

 

Note 20. Résultat sur actifs immobilises.

Résultat sur actifs immobilisés 

2005

2004

Participations et autres titres à long terme

titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles.

Total

Participations et autres titres à long terme

titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations / Reprises sur dépréciations

283

 

 

283

3 013

 

 

3 013

Plus ou moins values de cession

9 296

 

143

9 439

5 889

 

10

5 899

    Résultat sur valeurs immobilisées

9 579

 

143

9 722

8 902

 

10

8 912

 

Note 21 : Ventilation par nature des charges et produits exceptionnels.

 

Charges et produits exceptionnels

 

2005

2004

Charges

Produits

Charges

Produits

Ventilation par nature

 

 

 

 

Boni de liquidation et solde du compte Amaren

 

 

 

404

Divers

 

 

4

 

    Sous total

0

0

4

404

    Résultat exceptionnel

0

400

 

Note 22. Impôts.

Impôts

2005

2004

Impôt exigible

34 366

59 772

Impôt différé

-397

-12 203

    Total

33 969

47 569

 

Impôt différé détaillé par nature. 

Nature des impôts différés

Impôts différés 2005

Mouvements 2005

Impôts différés 2004

Charges ou crédit d'impôt

Ajustement impôt différé

Impôt différé social :

 

 

 

 

Indemnités prêts d'accession à la propriété

0

-1

 

1

Impôts différés consolidés :

 

 

 

 

Crédit bail : construction

867

-38

141

764

Participation

-697

-81

 

-616

Provisions réglementées

401

-466

 

867

Provisions congés payés

-8

1

 

-9

OPCVM

-16 291

-2 121

 

-14 170

Prêts à taux zéro

-74

-74

 

0

GIE fiscaux

15 265

2 205

 

13 060

Organic

-225

-12

 

-213

Réserve latente

4 671

-410

 

5 081

Provision risque et charge réserve latente

787

121

 

666

Fiscalisation du résultat du FCP Capi Ct

26 255

389

 

25 866

Cession interne

-11

 

 

-11

Retraite

-2 108

-4

-1 526

-578

Provision pour grosse réparation

0

23

 

-23

Provision risque et charge dépôt de garantie Amaren 2

-8 784

45

 

-8 829

Approche par composant / amortissement

-44

11

-55

0

Actualisation dépréciation créances douteuses

-665

15

-680

0

+ - Value en sursis d'imposition

8 692

 

-1

8 693

    Sous-total impôts différés consolidés

28 031

-396

-2 121

30 548

    Total

28 031

-397

-2 121

30 549

 

Rationalisation de l'impôt.

 

2005

Résultat net consolidé

56 575

Impôt de l'exercice

33 969

différences fiscales permanentes hors IS

-3 795

retraitements consolidés permanents

-1 824

Résultat des sociétés en équivalence

0

    Résultat fiscal consolidé (B)

84 925

taux d'impôt théorique

33,33%

    Impôt théorique

-28 308

avoirs fiscaux

5

Effets de l'intégration fiscale

25

Contributions exceptionnelles

-1 422

Impôts au taux réduit

-1 832

Différences de taux DOM TOM

-3 411

Correction sur exercice antérieur

-218

Provisions pour risques et charges

116

Défiscalisation des parts Capi rachetées

825

Autres

251

Effets variation taux d'impôt

0

Charge d'impôt consolidée de l'exercice (A)

-33 969

    Impôt exigible

-34 365

    Impôt différé

396

 

Note 23. Hors bilan.

Hors-bilan

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

  Engagements de financement :

 

 

    Engagements en faveur d'établissement de crédit

15 000

10 000

  Engagements en faveur de la clientèle :

323 886

348 247

    Engagements de garantie

 

 

  Engagements d'ordre d'établissement de crédit :

60 053

57 201

    Engagements d'ordre de la clientèle

7 189 543

5 973 657

  Engagements sur titres :

 

 

    Titres acquis avant faculté rachat/reprise

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

Engagements reçus :

 

 

  Engagements de financement :

 

 

    Engagements reçus d'établissement de crédit

 

 

  Engagements de garantie :

 

 

    Engagements reçus d'établissement de crédit

407 924

514 254

  Engagements sur titres :

 

 

    Titres vendus avant Fac. Rachat/reprise

 

 

    Autres engagements reçus

 

 

 

Operations sur instruments financiers a terme de taux d'intérêt.

Instruments financiers a terme de taux d'intérêt

Operations de couverture

Autres opérations

Notionnel

Juste valeur

Notionnel

Juste valeur

Operations fermes :

 

 

 

 

  Sur marchés organises et assimiles

0

 

 

0

  Sur marchés de gré a gré

3 241 914

17 557

25 000

1 351

  Swaps, contrat d'échange de taux d'intérêt

3 241 914

17 557

25 000

1 351

  Autres contrats a terme

 

 

 

 

Contrats de change a terme :

5 039

-16

 

 

  Contrat de change euro a recevoir / devise a livrer

5 039

-16

 

 

Operations conditionnelles :

 

 

 

 

  Sur marches organises et assimiles

0

 

0

0

  Autres options vendues

 

 

 

 

  Sur marchés de gré a gré

1 096 524

1 408

 

 

  Options de taux achetés

586 524

2 103

 

 

  Options de taux vendues

510 000

-695

 

 

    Total

4 343 477

18 949

25 000

1 351

 

Informations relatives au personnel.

Informations relatives au personnel

2005

2004

Effectif moyen du personnel en activité

507

484

  Techniciens des métiers de la banque

404

387

  Cadres

103

97

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Casden Banque populaire, relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L.232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur la note IX « changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 » de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre :

— du règlement 2002-03 du CRC relatif au risque de crédit ;

— du règlement 2002-10 du CRC relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— de la recommandation 2003-R01 du CNC relatif aux provisionnement des passifs sociaux.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Changements comptables : dans le cadre de notre appréciation des règles et principes suivis par votre société, nous avons vérifié notamment que les changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus sont justifiés et leurs effets sont correctement calculés et présentés.

 

— Estimations comptables : la couverture des risques de crédit constitue un domaine d'estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société enregistre des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note XI – « Crédits à la clientèle » de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de l’opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris, le 31 mars 2006,

Les commissaires aux comptes :

 

Constantin Associés :

Cabinet Lafonta :

Brigitte DREME ;

Dominique DUCERF.

 

 

0609746

17/05/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6645
Texte de l'annonce :

0606645

17 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CASDEN BANQUE POPULAIRE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 91, cours des Roches – Noisiel, 77424 Marne la Vallée Cedex 2.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

Situation au 31 mars 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

8 213

Créances sur les établissements de crédit

580 630

Opérations avec la clientèle

6 289 475

Obligations et autres titres à revenu fixe

348 015

Actions et autres titres à revenu variable

238 613

Participations et autres titres détenus à long terme

267 059

Parts dans les entreprises liées

97 385

Immobilisations incorporelles

1 475

Immobilisations corporelles

15 225

Autres actifs

24 432

Comptes de régularisation

51 421

  Total actif

7 921 943

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 241 740

Opérations avec la clientèle

2 906 718

Dettes représentées par un titre

212 380

Autres passifs

54 665

Comptes de régularisation

77 733

Provisions pour risques et charges

48 901

Dettes subordonnées

705 760

Fonds pour risques bancaires généraux

288 184

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

385 861

  Capital souscrit

195 558

  Réserves

192 141

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 560

  Report à nouveau (+/-)

-5 397

    Total passif

7 921 943

 

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

614 570

  Engagements de garantie

7 536 736

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

383 346

 

0606645

20/02/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Casden Banque populaire
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1407
Texte de l'annonce :

0601407

20 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

casden bANQUE pOPULAIRE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 91, cours des Roches, 77424 Cedex.

784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP    

8 138

Créances sur les établissements de crédit    

641 288

Opérations avec la clientèle    

6 276 024

Obligations et autres titres à revenu fixe    

243 534

Actions et autres titres à revenu variable    

177 449

Participations et autres titres détenus à long terme    

267 293

Parts dans les entreprises liées    

97 385

Immobilisations incorporelles    

1 681

    Immobilisations corporelles    

15 299

Autres actifs    

17 359

Comptes de régularisation    

97 313

      Total actif    

7 842 766

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

3 300 218

Opérations avec la clientèle    

2 823 230

Dettes représentées par un titre    

184 072

Autres passifs    

51 233

Comptes de régularisation    

68 600

Provisions pour risques et charges    

48 263

Dettes subordonnées    

703 878

Fonds pour risques bancaires généraux    

279 000

Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

384 272

  Capital souscrit    

193 718

  Réserves    

192 141

  Provisions réglementées et subventions d'investissement    

3 810

  Report à nouveau (+/-)    

-5 397

        Total passif    

7 842 766

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement    

487 353

  Engagements de garantie    

7 269 105

Engagements reçus :

 

      Engagements de financement    

407 924

 

 

 

0601407

23/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Casden Banque populaire
Siège : 91, cours des Roches, 77494 Noisel.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 5961
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social  : 91, cours des Roches, 77494 Noisel.
784 275 778 R.C.S. Meaux.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montant
Caisse, banques centrales, C.C.P. 9 744
Créances sur les établissements de crédit 278 302
Opérations avec la clientèle 6 291 968
Obligations et autres titres à revenu fixe 141 441
Actions et autres titres à revenu variable 245 081
Participations et autres titres détenus à long terme 256 162
Parts dans les entreprises liées 97 359
Immobilisations incorporelles 2 460
Immobilisations corporelles 15 162
Autres actifs 38 004
Comptes de régularisation     48 238
      Total actif 7 423 921

 

 

Passif Montant
Dettes envers les établissements de crédit 2 956 950
Opérations avec la clientèle 2 752 227
Dettes représentées par un titre 193 996
Autres passifs 77 355
Comptes de régularisation 71 512
Provisions pour risques et charges 49 328
Dettes subordonnées 656 617
Fonds pour risques bancaires généraux 284 439
Capitaux propres hors FRBG 381 497
    Capital souscrit 190 897
    Réserves 192 141
    Provisions réglementées et Subventions d'investissement 3 856
    Report à nouveau     - 5 397
      Total passif 7 423 921

 

 

Hors bilan Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 693 180
    Engagements de garantie 7 077 334
Engagements reçus  :  
    Engagements de garantie 434 800

 


05961

19/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Casden Banque populaire
Siège : 91, cours des Roches, 77424 Noisiel.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 96128
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 91, cours des Roches, 77424 Noisiel.
784 275 778 R.C.S. Meaux.

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

8 368

Créances sur les établissements de crédit

273 698

Opérations avec la clientèle

6 209 101

Obligations et autres titres à revenu fixe

126 160

Actions et autres titres à revenu variable

157 499

Participations et autres titres détenus à long terme

264 766

Parts dans les entreprises liées

99 280

Immobilisations incorporelles

2 773

Immobilisations corporelles

15 328

Autres actifs

27 778

Comptes de régularisation

41 192

Total actif

7 225 943

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 909 053

Opérations avec la clientèle

2 633 629

Dettes représentées par un titre

233 941

Autres passifs

33 209

Comptes de régularisation

57 939

Provisions pour risques et charges

49 188

Dettes subordonnées

655 089

Fonds pour risques bancaires généraux

275 439

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

378 456

Capital souscrit

187 547

Réserves

192 141

Provisions réglementées et subventions d'investissement

4 179

Report à nouveau (+/–)

– 5 411

Total passif

7 225 943

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

689 094

Engagements de garantie

6 664 218

Engagements reçus :

Engagements de garantie

462 100






96128

15/07/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Casden Banque populaire
Siège : 91, cours des Roches, 77424 Noisiel.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 93500
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de Banque populaire à capital variable.
Siège social : 91, cours des Roches, Noisiel, 77424 Marne-la-Vallée, Cedex 2.
784 275 778 00842 R.C.S. Meaux.

Documents comptables annuels approuvés par l’assemblée générale du 27 mai 2005.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Caisse, banques centrales, C.C.P.

7 043

8 458

Effets publics et valeurs assimilées

Créances sur les établissements de crédit

304 944

377 976

Opérations avec la clientèle

6 222 835

5 704 968

Obligations et autres titres à revenu fixe

65 367

59 592

Actions et autres titres à revenu variable

62 266

62 030

Participations et autres titres détenus à long terme

246 725

239 060

Parts dans les entreprises liées

99 279

193 635

Crédit-bail et location avec option d’achat

Location simple

Immobilisations incorporelles

3 597

5 427

Immobilisations corporelles

14 887

13 124

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de négociation et de règlement

Autres actifs

16 066

9 555

Comptes de régularisation

69 698

91 283

Total actif

7 112 707

6 765 108

Passif

2004

2003

Banques centrales, C.C.P.

Dettes envers les établissements de crédit

2 985 853

2 736 818

Opérations avec la clientèle

2 405 667

2 083 327

Dettes représentées par un titre

284 204

631 268

Autres passifs

45 349

25 208

Comptes de régularisation

50 697

52 762

Comptes de négociation et de règlement

Provisions pour risques et charges

43 892

18 583

Dettes subordonnées

655 721

621 596

Fonds pour risques bancaires généraux

251 500

229 189

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

389 824

366 357

Capital souscrit

183 758

171 298

Primes d’émission

Réserves

184 640

175 093

Ecarts de réévaluation

Provisions réglementées et subventions d’investissement

4 934

4 464

Report à nouveau (+/–)

1 297

229

Résultat de l’exercice (+/–)

15 195

15 273

Total passif

7 112 707

6 765 108

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements de financement

352 321

268 262

Engagements de garantie

6 050 501

5 598 354

Engagements sur titres

Engagements reçus :

Engagements de financement

Engagements de garantie

514 169

659 357

Engagements sur titres

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

316 705

317 732

Intérêts et charges assimilées

182 801

196 210

Produits sur opérations de crédit-bail et
assimilées

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

Produits sur opérations de location simple

Charges sur opérations de location simple

Revenus des titres à revenu variable

9 146

8 352

Commission (produits)

29 207

19 632

Commissions (charges)

6 304

5 733

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

640

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

792

1 292

Autres produits d’exploitation bancaire

2 049

1 001

Autres charges d’exploitation bancaire

1 010

936

Produit net bancaire

168 424

145 131

Charges générales d’exploitation

59 834

52 856

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

4 887

3 693

Résultat brut d’exploitation

103 703

88 581

Coût du risque

– 27 439

– 7 509

Résultat d’exploitation

76 264

81 072

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6 670

4 221

Résultat courant avant impôt

82 934

85 293

Résultat exceptionnel

402

– 330

Impôt sur les bénéfices

45 359

28 045

Dotations/Reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 22 782

– 41 645

Résultat net

15 195

15 273

III. — Annexe aux comptes sociaux.

Principes et méthodes comptables.

Les comptes annuels de Casden Banque populaire sont établis conformément aux principes comptables généralement admis par la profession bancaire en France ainsi qu’aux dispositions réglementaires applicables aux établissements de crédit définies par les règlements du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) et par les instructions de la Commission bancaire.
La présentation des états financiers est conforme au règlement 2000-03 du Comité de la réglementation comptable.
Les principales règles et méthodes comptables appliquées sont les suivantes :

1. Crédits à la clientèle. — Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
Les crédits sont essentiellement constitués de :
— crédits à la consommation ;
— prêts immobiliers,
consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales.
Les engagements en hors bilan correspondent principalement à des crédits accordés par les Banques populaires aux sociétaires Casden, avec la garantie de cette dernière.
Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés lors de leur encaissement et par priorité par rapport aux intérêts du prêt et au capital.
Les intérêts courus ou échus non perçus sont enregistrés et font l’objet d’un provisionnement intégral.
Les provisions sur créances douteuses sont calculées individuellement pour les crédits aux personnes morales et les crédits à l’habitat aux personnes physiques. Les autres crédits aux personnes physiques sont provisionnés de manière statistique. Les provisions pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif et au passif en provisions pour risques et charges pour les prêts figurant au hors bilan (prêts garantis).
Les dotations nettes de reprises de provisions, les créances passées en perte sur l’exercice et les récupérations sur créances amorties constituent la charge du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.
La Casden a appliqué le règlement du CRC 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit à compter du 1er janvier 2003. Ce dernier a notamment pour conséquence la création de nouvelles catégories de créances, les créances restructurées et les créances douteuses compromises.
— Créances saines : Sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.
— Créances restructurées : Les crédits restructurés à des conditions hors marché correspondent aux créances restructurées du fait de la situation financière de la contrepartie pour lesquelles le taux renégocié est inférieur aux conditions de marché au jour de la restructuration. La décote enregistrée en coût du risque lors de la restructuration est réintégrée dans la marge sur la durée de vie du crédit.
Sur la base de l’étude estimative réalisée par la Casden au 31 décembre 2004 la décote relative aux créances restructurées, des différents encours, à des conditions hors marché n’a pas été enregistrée car d’un montant considéré comme non significatif (796 K€, dont 361 K€ pour l’exercice 2004).
Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur sont à nouveau inscrites en encours sain si la restructuration s’est faite aux conditions de marché à la date de la restructuration et dès lors que les échéances sont respectées.
Si un débiteur après retour en encours sain ne respecte pas les échéances fixées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis.
— Créances douteuses : Sont qualifiées de créances douteuses les créances, même assorties de garanties, qui à l’exception d’impayés dus à des causes non liées à la situation du débiteur, présentent un risque de crédit avéré révélé par l’existence d’un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins ou six mois pour les crédits immobiliers.
Sont également classés en douteux les encours sur les contreparties présentant une situation financière dégradée se traduisant par un risque de non recouvrement ou lorsqu’il existe des procédures contentieuses entre la banque et sa contrepartie.
Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.
Les encours douteux pour lesquels les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondants aux échéances contractuelles d’origine sont portées à nouveau en encours sain.
— Créances douteuses compromises : Sont considérées comme douteuses compromises, les créances pour lesquelles la déchéance du terme a été prononcée, les créances issues de restructurations pour lesquelles le débiteur est à nouveau en défaut, ainsi que les créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du Comité d’urgence du CNC du 18 décembre 2003.

2. Portefeuilles-titres. — Les portefeuilles-titres suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 du CRBF et de l’instruction 90-03 de la Commission bancaire.
— Titres de transaction et titres de placement : Les titres de placement figurent au bilan pour leur coût d’acquisition net des éventuelles provisions pour dépréciation. Une provision pour dépréciation est constituée dès lors que la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition. La valeur d’inventaire des titres de placement correspond à leur valeur de réalisation.
Les provisions sont évaluées de manière individuelle. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
— Titres d’investissement : Les titres de créances négociables et les obligations classées en titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.
Aucune provision n’est dotée sur ce portefeuille sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

3. Immobilisations financières. — Les immobilisations financières, définies à l’article 3.2 du règlement 90-01 du CRBF, sont constituées des titres de participation, des parts dans les entreprises liées et des titres de l’activité de portefeuille. Ces titres sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais.
A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d’acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

4. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations sont comptabilisées au bilan à leur coût d’acquisition ou à leur coût réévalué selon les dispositions légales s’appliquant aux biens détenus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée probable d’utilisation :

Immeubles

25 ans linéaire

Agencements

10 ans linéaire

Mobilier

6 à 8 ans linéaire

Matériel de bureau

5 ans dégressif

Matériel informatique

3 et 5 ans dégressif

Logiciels acquis

1 an

Conformément aux possibilités fiscales, les logiciels font l’objet d’un amortissement exceptionnel dérogatoire sur un an.
Les frais d’acquisition d’immobilisations sont totalement amortis sur l’exercice.
La Casden a décidé de ne pas appliquer par anticipation le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002, applicable au 1er janvier 2005, relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Néanmoins, elle applique les mesures transitoires prévues par l’article 15, modifié, du règlement n° 2002-10, applicables jusqu’au 1er janvier 2005, en matière de traitement comptable des dépenses de grosses réparations.
Dans ce cadre, la Casden a opté, en respect des dispositions du règlement n° 2000-06 du CRC sur les passifs, pour l’enregistrement de provisions pour gros entretiens ou grandes révisions. Une provision pour gros entretien portant sur le ravalement de l’immeuble social a été comptabilisée en provisions pour risques et charges.

5. Dettes représentées par un titre. — Les frais d’émission ainsi que les primes d’émission et de remboursement des emprunts obligataires, émis avant 1986, sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie de l’emprunt, par le biais d’un compte de charge à répartir.

6. Dettes subordonnées. — Les frais d’émissions des emprunts subordonnés sont portés au compte de résultat dès l’émission. Les primes d’émission des emprunts subordonnés sont étalées de façon linéaire sur la durée de vie de l’emprunt.

7. FRBG - Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent, principalement, les provisions sur engagements par signature, les provisions latentes sur instruments financiers à terme, les provisions sur litiges et les provisions pour retraite, ainsi que, les provisions pour impôt différé constituées pour compenser l’incidence dans le temps du calcul de l’impôt et du résultat net de la banque.
Le poste « Fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le conseil d’administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général.
Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.
Les autres provisions affectées à des engagements hors bilan notamment les crédits faits par les Banques populaires aux sociétaires Casden, les crédits gérés par notre filiale BMF, et les risques hors exploitation font l’objet d’une provision au passif du bilan.

8. Impôts. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice.
Il ne comprend aucun autre élément de fiscalité différée que celui mentionné dans les provisions pour risques et charges (à l’exception de celles sur les GIE fiscaux).
Le régime de l’intégration fiscale continue à s’appliquer au groupe Casden en 2004 et concerne les filiales suivantes : BMF, Sofincil, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, S.A.S. Finance, Parnasse Kerfons et Parnasse Espace 1. A ce titre, la Casden est seule redevable de l’impôt sur les sociétés, de la contribution de 3 %, de la contribution sociale de 3,3 % ainsi que du précompte dû sur le résultat de l’ensemble du groupe formé entre elle et ses filiales.

9. Titrisation synthétique. — Casden Banque populaire a cédé le 28 décembre 2000 à Merrill Lynch le risque de crédit lié à un portefeuille de prêts, par le biais d’un swap « Crédit Default Swap ».
Portefeuille de crédits concerné par l’opération, sans transfert de propriété :
— 502 millions d’euros de prêts immobiliers privilégiés Casden ;
— 498 millions d’euros de prêts mutualistes garantis Bred.
Casden et la Bred continueront d’encaisser les intérêts liés aux crédits.
Casden garde un risque crédit sur les 7,2 millions d’euros de premières pertes en capital, « First Loss ».
Au-delà de 7,2 millions d’euros de pertes, Merrill Lynch indemnisera Casden du montant des pertes en capital supportées.
Au 31 décembre 2004, le capital restant dû de cette opération se porte à 512,9 millions d’euros.

10. Engagements sur instruments financiers à terme. — Pour l’enregistrement des contrats d’échange de taux et produits assimilés il est fait application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF. Les contrats sont ventilés en trois catégories :
— Portefeuille de micro-couverture ;
— Portefeuille de macro-couverture ;
— Portefeuille de positions ouvertes isolées.
Pour les swaps la méthode retenue, dite méthode obligataire, consiste à actualiser, d’une part la branche Taux fixe, dont le montant nominal du contrat est réputé payée au terme du contrat, et, d’autre part, la branche à taux variable, comprenant également le montant nominal du contrat, qui est assimilée à une branche à taux fixe dont l’échéance est la prochaine date de paiement des intérêts.
Pour les opérations sur options de taux ou de change, il est fait application du règlement 88-02 du CRBF. Les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente. A la clôture de l’exercice, les primes sont évaluées au prix du marché et la différence par rapport à leur valeur comptable est constatée en compte de résultat. Lors de la revente, du rachat, de l’exercice ou à l’expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.
Pour les instruments optionnels du type CAP, la méthode dite du coût de remplacement est appliquée.
Les risques encourus sur ces opérations font l’objet d’un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par les dirigeants responsables.

11. Engagements de retraite. — Le régime de retraite CAR du groupe Banque populaire a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques populaires par l’accord groupe du 7 janvier 1994.
L’engagement de retraite du groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au groupe Banque populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la Sécurité sociale, l’Arrco et l’Agirc et les compléments spécifiques Banques populaires.
Cet engagement est recalculé chaque année à partir de données individuelles mises à jour. Le complément de pens projections sont effectuées avec les tables de mortalités prospectives (TPG93) et au taux d’actualisation de 3,5 % net d’inflation. Les hypothèses retenues pour l’exercice 2004 sont celles de l’exercice 2003 : sur la base d’une inflation de 2 %, les revalorisations des pensions retenues sont respectivement de 2 % pour la Sécurité sociale, 2 % pour l’Arrco jusqu’en 2015 et 1,5 % au-delà, pour l’Agirc.
L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du groupe Banque populaire) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.
La part de cet engagement à la charge de la banque au 31 décembre 2004 s’élève à 5 197 milliers d’euros et compte tenu d’une provision au bilan de 1 679 milliers d’euros, la part restant à couvrir s’élève à 3 518 milliers d’euros.
Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse Maif.
Les primes de retraites complémentaires versées au titre des contrats souscrits auprès de compagnies d’assurance figurent dans les charges de l’exercice.
En 2004, les médailles du travail ont fait l’objet d’une provision au bilan pour 506 K€.

12. Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques populaires. — Le système de garantie de liquidité et la solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.
Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
La Banque fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale.
D’autres part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant tout amortissement et toute répartition et minoré de l’incidence de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.
Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

13. Fonds de garantie de place. — Le dispositif de garantie est maintenant complet et repose sur trois fonds de garantie :
— Fonds de garantie des dépôts ;
— Fonds de garantie des titres ;
— Fonds de garantie des cautions.
Ces fonds ont été créés afin de sécuriser le système bancaire.
— Fonds de garantie des dépôts : Ce fonds est alimenté par les cotisations versées par les établissements adhérents et par des certificats d’association souscrits par ces établissements.

14. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés, conformément à la définition réglementaire du caractère exceptionnel d’un résultat.

15. Titrisation Amaren II. — Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances Amaren II pour une montant de 1 025 641 M€.
Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds Amaren II, pour un montant de 25 641 M€.
Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90 %.
En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné.

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
— le contrôle des comptes annuels de la Casden Banque populaire, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
— la justification de nos appréciations ;
— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Le provisionnement des risques de crédit constitue un domaine d’estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 1 - « Crédits à la clientèle » de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et générales.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve exprimée dans la première partie de ce rapport.

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Paris, le 18 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
Constantin Associés :
brigitte drême ;
Cabinet Lafonta :
dominique ducerf.

V. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

157 249

203 104

Opérations avec la clientèle

5 334 388

5 734 354

Opérations de crédit-bail et assimilées

106 725

102 124

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

1 209 727

393 175

Placement des entreprises d’assurance

0

0

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

366 648

361 335

Immobilisations corporelles et incorporelles

20 890

21 464

Ecart d’acquisition

Comptes de négociation et de règlement

Autres comptes de régularisation et actifs divers

91 701

114 067

Total actif

7 287 328

6 929 623

Passif

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

2 984 520

2 739 383

Opérations avec la clientèle

2 448 082

2 127 507

Dettes représentées par un titre

284 203

631 268

Provisions techniques des entreprises d’assurance

Comptes de négociation et de règlement

Autres comptes de régularisation et passifs divers

157 461

146 515

Ecarts d’acquisition

40

80

Provisions pour risques et charges

44 386

17 850

Dettes subordonnées

462 387

436 438

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

251 500

229 189

Intérêts minoritaires

65 200

65 980

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

589 549

535 413

Capital souscrit

183 758

171 298

Primes d’émission

Réserves consolidées et autres (+/–)

359 459

330 421

Résultat de l’exercice (+/–)

46 332

33 694

Total passif

7 287 328

6 929 623

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements donnés de l’activité bancaire

6 389 105

5 858 314

Engagements de financement

358 247

273 468

Engagements de garantie

6 030 858

5 584 846

Engagements sur titres

Engagements donnés de l’activité d’assurance

Engagements reçus :

Engagements reçus de l’activité bancaire

514 254

659 442

Engagements de financement

Engagements de garantie

514 254

659 442

Engagements sur titres

Engagements reçus de l’activité d’assurance

II. — Compte de résultat consolidé.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

354 585

361 002

Intérêts et charges assimilées

180 659

198 243

Revenus des titres à revenu variable

13 601

8 865

Commission (produits)

29 686

20 230

Commissions (charges)

6 475

5 814

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

3 428

– 7

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

4 069

644

Autres produits d’exploitation bancaire

2 530

1 287

Autres charges d’exploitation bancaire

16 738

16 826

Marge brute des activités d’assurance

0

Produits nets des autres activités

97

57

Produit net bancaire

204 124

171 195

Charges générales d’exploitation

62 879

56 435

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

5 388

4 294

Résultat brut d’exploitation

135 857

110 466

Coût du risque

– 27 629

– 5 851

Résultat d’exploitation

108 228

104 615

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

917

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

8 912

3 118

Résultat courant avant impôt

117 140

108 650

Résultat exceptionnel

400

– 693

Impôt sur les bénéfices

47 569

31 736

Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition

– 40

– 40

Dotations/Reprises des fonds pour risques bancaires généraux

– 22 305

– 40 007

Intérêts minoritaires

1 374

2 560

Résultat net - Part du groupe

46 332

33 694

Résultat par action

Résultat dilué par action

III. — Annexe aux comptes consolidés.

Principes comptables et présentation des états financiers consolidés.

Les comptes consolidés du groupe Casden sont établis conformément aux dispositions de la réglementation française relative à la consolidation des comptes des établissements de crédit, énoncées dans le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 99-07 du 24 novembre 1999 relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.
La Casden applique depuis l’exercice 2000 le règlement CRC n° 2000-04 du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

I. Périmètre de consolidation. — Dans le respect des dispositions du règlement du CRC n° 99-07, la Casden applique pour la détermination de son périmètre de consolidation un seuil de matérialité. Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Casden et de toutes les filiales et participations détenues directement ou indirectement dont le total du bilan est supérieur à 1 % du total du bilan consolidé du groupe Casden.

II. Sociétés intégrées globalement. — Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Casden et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières sont consolidées par intégration globale.

III. Sociétés traitées par intégration proportionnelle. — Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle en résulte.

IV. Sociétés mises en équivalence. — Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. De même, celles sous contrôle exclusif ou conjoint ayant une structure de comptes différente et dont l’activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de l’entreprise consolidante sont mises en équivalence.

V. Modalités de consolidation. — Les comptes ont fait l’objet de retraitements d’homogénéité pour l’application des méthodes d’évaluation retenues par le groupe.

VI. Sociétés sorties du périmètre. — La société C2C, consolidée en 2003 par mise en équivalence et la société LFI2, consolidée par intégration proportionnelle sortent du périmètre de consolidation au 1er janvier 2004 suite à la cession totale des titres.

VII. Sociétés entrées dans le périmètre. — Aucune entrée en 2004.
L’examen des caractéristiques de l’opération Amaren II au regard des dispositions de l’avis n° 2004-D du 13 octobre 2004 du Comité d’urgence du CNC a conduit à ne pas consolider le fonds commun de créances Amaren II.

VIII. Opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les produits et charges résultant d’opérations internes au groupe et ayant une importance significative au niveau des comptes consolidés ont été éliminés. Les résultats de cessions internes portant sur un secteur d’activité sont maintenus en réserves.

IX. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les opérations de crédit-bail sont portées au bilan consolidé pour leurs encours déterminés d’après la comptabilité financière (règlement n° 99-07) ; ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.
Les opérations assimilées comprennent les locations avec option d’achat et les locations financières définies dans l’instruction 91-06 article 4. Ces opérations sont inscrites à l’actif du bilan d’après la comptabilité dite financière ; ces encours sont substitués à ceux déterminés d’après les règles juridiques et fiscales.
La réserve latente obtenue par différence entre les encours financiers et les encours comptables est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d’imposition différée (instruction n° 91-06 du 14 juin 1991).

X. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle comprennent essentiellement des crédits à la consommation et des prêts immobiliers consentis à des personnes physiques ou à des personnes morales. Ils sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.
Les intérêts de retard et les pénalités afférents aux créances douteuses sont comptabilisés lors de leur encaissement et par priorité par rapport aux intérêts du prêt et au capital.
Les provisions sur créances douteuses sont calculées individuellement pour les crédits aux personnes morales et les crédits à l’habitat aux personnes physiques. Les autres crédits aux personnes physiques sont provisionnés de manière statistique. Les provisions pour créances douteuses sont affectées en déduction d’actif et celles relatives aux prêts mutualistes accordés par les Banques populaires et garantis par la Casden font l’objet d’une provision pour risques et charges au passif.
La Casden applique le règlement du CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 relatif au traitement comptable du risque de crédit à compter du 1er janvier 2003. Ce dernier a notamment pour conséquence la création de nouvelles catégories de créances, les créances restructurées et les créances douteuses compromises.
— Créances saines : Sont qualifiées de créances saines les encours qui ne sont pas porteurs d’un risque de crédit avéré. Un risque de crédit est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution.
— Créances restructurées : Les crédits restructurés à des conditions hors marché correspondent aux créances restructurées du fait de la situation financière de la contrepartie pour lesquelles le taux renégocié est inférieur aux conditions de marché au jour de la restructuration. La décote enregistrée en coût du risque lors de la restructuration est réintégrée dans la marge d’intérêt sur la durée de vie du crédit.
Sur la base de l’étude estimative réalisée par Casden au 31 décembre 2004 la décote relative aux créances restructurées, des différents encours, à des conditions hors marché n’a pas été enregistrée car d’un montant considéré comme non significatif (796 K€, dont 361 K€ pour l’exercice 2004).
Les créances restructurées du fait de la situation financière d’un débiteur sont à nouveau inscrites en encours sain si la restructuration s’est faite aux conditions de marché à la date de la restructuration et dès lors que les échéances sont respectées. Si un débiteur après un retour en encours sain ne respecte pas les échéances fixées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis.
— Créances douteuses : Sont qualifiées de créances douteuses les créances, même assorties de garanties, qui à l’exception d’impayés dus à des causes non liées à la situation du débiteur, présentent un risque de crédit avéré révélé par l’existence d’un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins ou six mois pour les crédits immobiliers.
Sont également classées en douteux les encours sur les contreparties présentant une situation financière dégradée se traduisant par un risque de non recouvrement ou lorsqu’il existe des procédures contentieuses entre la banque et sa contrepartie.
Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.
Les encours douteux pour lesquels les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondants aux échéances contractuelles d’origine sont portés à nouveau en encours sain.
— Créances douteuses compromises : Sont considérées comme douteuses compromises, les créances pour lesquelles la déchéance du terme a été prononcée, les créances issues de restructurations pour lesquelles le débiteur est à nouveau en défaut, ainsi que les créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis de Comité d’urgence du CNC du 18 décembre 2003.

XI. Titrisation Amaren II. — Une opération de titrisation de créances a été réalisée le 17 décembre 2004. 28 890 créances résultant de prêts immobiliers ont été cédées au fonds commun de créances Amaren II pour un montant de 1 025 641 M€.
Une garantie a été constituée sous la forme d’un surdimensionnement des créances cédées au fonds Amaren II, pour un montant de 25 641 M€.
Conformément à la réglementation en vigueur, ce surdimensionnement a été comptabilisé à l’actif parmi les créances distribuées. Il a été calculé de telle sorte à assurer sur la durée de vie de l’opération, la couverture des pertes pouvant affecter le portefeuille cédé avec un intervalle de confiance de 90 %.
En application de ces mêmes modalités de calcul, il a été intégralement provisionné.

XII. Emprunts obligataires. — Les frais inhérents à l’émission des emprunts obligataires sont considérés comme une charge de l’exercice au cours duquel l’émission a eu lieu. Les primes de remboursement sont réparties sur la durée des emprunts obligataires car les conditions qui prévalent lors de la fixation de ces primes conduisent à les considérer comme l’une des composantes du taux d’intérêt lié à ces ressources. Elles sont classées en compte de régularisation.

XIII. Conversion des actifs et passifs libellés en devises. — Les actifs et passifs libellés en devises, monétaires ou non monétaires, sont convertis aux cours de change officiel à la date de clôture de l’exercice. Les pertes et gains résultant de ces conversions ainsi que les différences de change réalisées sur les opérations de l’exercice sont enregistrés dans le compte de résultat.

XIV. Portefeuille-titres :
A. Titres de transaction et de placement : Ces portefeuilles suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et de l’instruction 90-03 de la Commission bancaire. A la clôture de l’exercice, les titres de placement sont évalués individuellement à leur valeur de marché. La moins-value latente correspondant à l’écart entre la valeur de marché et la valeur d’acquisition fait l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
Ces portefeuilles se retrouvent au bilan dans les postes « Effets publics et valeurs assimilées », « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable ».
Conformément aux possibilités qu’offre le règlement CRB n° 90-01, l’option d’étalement de la surcote ou décote sur l’ensemble du portefeuille des titres de placement à revenus fixes a été retenue. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.
B. Titres d’investissement : Les titres de créances négociables, les obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable classés en titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition sur la ligne « Obligations et autres titres à revenu fixe ». La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement fait l’objet d’un amortissement actuariel sur la durée de vie résiduelle des titres.
C. Immobilisations financières hors titres d’investissement (article 3.2 CRB 91-01) : Un titre est considéré comme une immobilisation financière lorsqu’il est destiné à servir de façon durable à l’activité de l’établissement.
Les participations, les parts dans les entreprises liées, les autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais.
A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure à leur coût d’acquisition. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, la quote-part de situation nette et la valeur boursière.

XV. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immeubles et le matériel figurent au coût d’acquisition ou au coût réévalué conformément aux lois de finances de 1977 et 1978.
Les immobilisations acquises en crédit-bail par la banque figurent à la rubrique « Immobilisations », les dotations aux amortissements correspondants à ces actifs sont inscrites à la rubrique « Dotations de l’exercice au compte d’amortissements » du compte de résultat. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.
Le fonds de commerce acquis par la BMF est totalement amorti depuis la clôture de l’exercice 1998.
La Casden a décidé de ne pas appliquer par anticipation le règlement du CRC n° 2002-10 du 12 décembre 2002, applicable au 1er janvier 2005, relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Néanmoins, elle applique les mesures transitoires prévues par l’article 15, modifié, du règlement n° 2002-10, applicables jusqu’au 1er janvier 2005, en matière de traitement comptable des dépenses de grosses réparations.
Dans ce cadre, la Casden a opté, en respect des dispositions du règlement n° 2000-06 du CRC sur les passifs, pour l’enregistrement de provisions pour gros entretiens ou grandes révisions. Une provision pour gros entretien portant sur le ravalement de l’immeuble social a été comptabilisée en provisions pour risques et charges.

XVI. Provisions pour risques et charges FRBG. — Les provisions affectées à des engagements hors bilan notamment les crédits accordés par les Banques populaires aux sociétaires Casden (prêts mutualistes garantis) et les risques hors exploitation, figurent au passif du bilan sous la rubrique « Provisions pour risques et charges ».
Le poste « Fonds pour risques bancaires généraux » enregistre les montants que le conseil d’administration de la banque décide d’affecter à la couverture de risque à caractère général. Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.

XVII. Ecart d’acquisition. — L’écart d’acquisition correspond à la différence constatée entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise.
Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable des ces éléments.
Les écarts d’acquisition sont amortis linéairement sur cinq ans, sauf si les montants qu’ils représentent sont « non significatif » dans ce cas ils sont par exception amortis sur l’exercice.
En cas de cession partielle des titres, l’écart restant à amortir est repris au prorata du nombre total de titres détenus.

XVIII. Impôts sur les bénéfices. — L’impôt sur les bénéfices constitue une charge de la période à laquelle se rapportent les produits et les charges, quelle que soit la date de son paiement effectif.
Le poste Impôt sur les bénéfices comprend en sus de l’impôt exigible :
— les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;
— les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.
La méthode du report variable et la conception étendue, rendues obligatoires par le CRC 99-07 ont été appliquées.
Le taux normal de l’impôt sur les bénéfices est de 33,1/3 % en 2004 (même taux qu’en 2003). A ce taux s’ajoutent : la contribution permanente de 3 % créée par la loi de finance rectificative de 1995 et la contribution sociale de 3,3 %.
Le taux d’impôt différé retenu est de 35,43 %.
Le régime de l’intégration fiscale continue à s’appliquer au groupe Casden en 2004 et concerne les filiales suivantes : BMF, Sofincil, Inter Promo, Parnasse Finance, Parnasse Service, SGTI, S.A.S. Finance, Parnasse Kerfons et Parnasse Espace 1. A ce titre, la Casden est seule redevable de l’impôt sur les sociétés, de la contribution de 3 %, de la contribution sociale de 3,3 % ainsi que du précompte dû sur le résultat de l’ensemble du groupe formé entre elle et ses filiales.
Une taxe exceptionnelle de 2,5 % a été comptabilisée dans les comptes consolidés concernant le transfert de la réserve spéciale des plus-values à long terme en réserves ordinaires.

XIX. Engagements sur instruments financiers à terme. — Pour l’enregistrement des contrats d’échange de taux et produits assimilés il est fait application du règlement CRB 90-15 modifié. Les contrats sont ventilés en trois catégories :
— Portefeuille de micro-couverture ;
— Portefeuille de macro-couverture ;
— Portefeuille de positions ouvertes isolées.

XX. Engagements de retraite. — Le régime de retraite CAR du groupe Banque populaire a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques populaires par l’accord groupe du 7 janvier 1994.
L’engagement de retraite du groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au groupe Banque populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la Sécurité sociale, l’Arrco et l’Agirc et les compléments spécifiques Banques populaires.
Cet engagement est recalculé chaque année à partir de données individuelles mises à jour. Les projections sont effectuées avec les tables de mortalités prospectives (TPG93) et au taux d’actualisation de 3,5 % net d’inflation. Les hypothèses retenues pour l’exercice 2004 sont les mêmes que l’exercice 2003 : sur la base d’une inflation de 2 %, les revalorisations des pensions retenues sont respectivement de 2 % pour la Sécurité sociale, 2 % pour l’Arrco jusqu’en 2015 et 1,5 % au-delà, 1,5 % pour l’Agirc.
L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du groupe Banque populaire) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.
La part de cet engagement à la charge de la banque au 31 décembre 2004 s’élève à 5 197 milliers d’euros et compte tenu d’une provision au bilan de 1 679 milliers d’euros, la part restant à couvrir s’élève à 3 518 milliers d’euros.
Les indemnités de fin de carrière sont couvertes par un contrat souscrit auprès de Parnasse Maif.
Les primes de retraites complémentaires versées au titre des contrats souscrits auprès de compagnies d’assurance figurent dans les charges de l’exercice.
En 2004, les médailles du travail ont fait l’objet d’une provision au bilan pour 506 K€.

XXI. Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité de Banques populaires. — Le système de garantie de liquidité et la solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.
Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
La Banque fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autres part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant tout amortissement et toute répartition et minoré de l’incidence de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.
Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

Périmètre de consolidation.

Dénomination sociale

Siège social

Activité

Etablissements de crédit :

Casden Banque populaire

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Banque

Banque monétaire et financière (BMF)

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Banque

Parnassienne de Crédit

43, boulevard Montparnasse, 75006 Paris

Etablissement de crédit : Toutes opérations à titre principal en matière de financement immobilier et de biens d’équipements

Société financière des comités interprofessionnels du logement (Sofincil)

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

Etablissement de crédit : Toutes opérations à titre principal en matière de financement immobilier

Entreprises à caractère financier :

Parnasse Finance

43, boulevard Montparnasse, 75006 Paris

Holding : Prendre des participations pour son compte et celui de tiers dans toutes sociétés

Capitalisation court terme n° 1

16-18, rue Jules César, 75012 Paris

FCP Monétaire

Société de gestion et de transaction immobilière (SGTI)

91, cours des Roches, 77186 Noisiel

S.A.R.L.

Périmètre de consolidation.

Dénomination sociale

Etablissements français

Méthode

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

31/12/04

31/12/03

31/12/04

31/12/03

Etablissements de crédit :

Casden Banque populaire

X

M

100,00

100,00

100,00

100,00

Banque monétaire et financière (BMF)

X

I.G.

100,00

100,00

100,00

100,00

Parnassienne de Crédit

X

I.G.

90,44

90,44

90,44

90,44

Société financière des comités interprofessionnels du logement (Sofincil)

X

I.G.

100,00

100,00

100,00

100,00

Entreprises à caractère financier :

Parnasse Finance

X

I.G.

100,00

100,00

100,00

100,00

Capitalisation court terme n° 1 FCP

X

I.G.

58,97

58,25

58,97

58,25

Société de gestion et de transaction immobilière (SGTI)

X

I.G.

100,00

100,00

100,00

100,00

Mouvements de périmètre au cours de l’exercice 2004 :

Sociétés sorties du périmètre en 2004 :

Société de crédit à la consommation CAMIF (C2C)

X

Déconsolidé

0,00

48,99

0,00

48,99

La Financière Immobilière (LFI2)

X

Déconsolidé

0,00

66,01

0,00

66,01

Note 1. – Opérations interbancaires et assimilées. (En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Caisse, C.C.P., banques centrales

7 388

8 715

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur établissements de crédit

149 861

194 389

A vue

53 885

14 149

A terme

86 175

170 557

Créances rattachées

9 801

9 683

Total

157 249

203 104

Note 2. – Opérations avec la clientèle. (En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Comptes ordinaires débiteurs

25 937

25 601

Autres concours à la clientèle

5 232 670

5 631 694

Créances rattachées et valeurs non imputées

18 306

20 428

Créances douteuses nettes

57 475

56 631

Total

5 334 388

5 734 354

Note 3. – Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable. (En milliers d’euros.)

Portefeuille-titres

2004

2003

Transaction

Placement

TAP

Investissements

Total

Transaction

Placement

TAP

Invest.

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Montants bruts

Emis par des organismes publics

0

0

Autres Emetteurs

1 088 380

42 287

1 130 667

269 563

42 287

311 850

Créances rattachées

3 594

94

3 688

2 399

1 085

3 484

Provisions pour dépréciation

– 646

– 646

– 1 379

– 1 379

Sous-total obligations et autres titres à RF

1 091 328

0

42 381

1 133 709

270 583

0

43 372

313 955

Actions et autres titres à revenu variable :

Montants bruts

731

54 782

25 247

80 760

60 046

23 622

83 668

Créances rattachées

22

22

Provisions pour dépréciation

– 2 825

– 1 939

– 4 764

– 3 135

– 1 313

– 4 448

Sous-total actions et autres titres à RV

731

51 979

23 308

76 018

0

56 911

22 309

79 220

Total obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

731

1 143 307

23 308

42 381

1 209 727

0

327 494

22 309

43 372

393 175

Ventilation des encours sains (en milliers d’euros) :

Encours

2004

2003

Non restructurés

Restructurés aux conditions de marché

Hors conditions de marché

Total

Total

Encours sains (y compris créances rattachées) :

Créances sur établissements de crédits

157 249

157 249

203 104

Créances sur la clientèle

5 265 511

4 446

6 956

5 276 913

5 677 722

Créances sur titres à revenu fixe

1 133 709

1 133 709

313 955

Créances sur crédit-bail et location simple

106 725

106 725

102 124

Ventilation des encours douteux compromis/non compromis (en milliers d’euros) :

Encours

2004

2003

Douteux

Douteux compromis

Total

Douteux

Douteux compromis

Total

Créances douteuses brutes (y compris créances rattachées) :

Créances douteuses sur établissement de crédit

0

Créances douteuses sur la clientèle

50 152

72 246

122 398

47 789

80 752

128 541

Créances douteuses sur débiteurs divers

447

447

32

351

383

Créances douteuses subordonnées clientèle

3 069

3 069

3 069

3 069

Provision sur créances douteuses :

Provision sur créances douteuses sur établissement de crédit

Provision sur créances douteuses sur la clientèle

– 22 556

– 44 806

– 67 362

– 22 412

– 51 024

– 73 436

Provision sur créances douteuses sur débiteurs divers

– 447

– 447

– 32

– 351

– 383

Provision sur créances douteuses subordonnées clientèle

– 630

– 630

– 1 544

– 1 544

Indications des surcotes et des décotes pour les titres de placement et d’investissement (en milliers d’euros) :

Portefeuille-titres

Valeur brute comptable

Valeur de marché

Valeur de remboursement

Surcote

Décote

Provision sur moins-value

Plus-value latente

Titres de placement

18 562

18 341

18 300

294

31

221

Titres d’investissement

Note 4. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. (En milliers d’euros.)

Immobilisations financières

2003

Augmentations

Diminutions

Variation de périmètre

Transformations

Autres variations

2004

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

3 890

0

– 19

0

0

0

3 871

Participations et autres titres à long terme

358 133

12 701

– 4 358

 

0

2

366 478

Parts de sociétés civiles immobilières

604

 

 

 

 

 

604

Total montants bruts

362 627

12 701

– 4 377

0

0

2

370 953

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

– 186

– 20

33

 

 

 

– 173

Participations et autres titres à long terme

– 7 132

– 127

3 127

 

 

370

– 3 762

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

– 370

– 370

Total provisions

– 7 318

– 147

3 160

0

0

0

– 4 305

Total immobilisations financières

355 309

12 554

– 1 217

 

0

2

366 648

Titres mis en équivalence

2003

2004

Participations financières

6 026

– 6 026

0

C2C

6 026

0

Total titres mis en équivalence

6 026

0

Total participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

361 335

 

366 648

Note 5. – Mouvements des immobilisations corporelles et incorporelles. (En milliers d’euros.)

Immobilisations corporelle et incorporelles

2003

Augmentation

Diminution

Reclassements

Variation
de périmètre

2004

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles en cours

2 794

978

 

– 3 341

 

431

Immobilisations incorporelles/Droit au bail

17

 

 

 

 

17

Immobilisations incorporelles/Fonds commercial

305

 

 

 

 

305

Immobilisations incorporelles/Logiciels

13 572

336

 

3 288

 

17 196

Immobilisations incorporelles/Autres éléments

305

 

 

 

 

305

Sous-total

16 993

1 314

0

– 53

0

18 254

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles en cours

177

2 472

 

– 1 634

 

1 015

Immobilisations corporelles - Terrain

1 868

 

 

113

 

1 981

Immobilisations corporelles - Constructions

23 502

 

 

1 227

 

24 729

Immobilisations corporelles - Autres

11 500

1 011

– 83

294

 

12 722

Sous-total

37 047

3 483

– 83

0

0

40 447

Total montants bruts

54 040

4 797

– 83

– 53

0

58 701

Amortissements :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations - Amortissements/ Immobilisations - Fonds de commun

– 305

 

 

 

 

– 305

Immobilisations - Amortissements/ Immobilisations - Logiciels

– 10 956

– 3 145

53

 

 

– 14 048

Immobilisations - Amortissements/ Immobilisations autres incorporelles

– 154

– 102

 

 

 

– 256

Sous-total

– 11 415

– 3 247

53

0

0

– 14 609

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations - Amortissements/ Immobilisations - Constructions

– 13 250

– 504

 

– 430

 

– 14 184

Immobilisations - Amortissements/ Immobilisations – Autres

– 7 802

– 1 209

73

 

 

– 8 938

Sous-total

– 21 052

– 1 713

73

– 430

0

– 23 122

Total amortissements

– 32 467

– 4 960

126

– 430

0

– 37 731

Provisions :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles - Constructions

– 109

 

29

 

 

– 80

Immobilisations d’exploitation nettes

21 464

– 163

72

– 483

0

20 890

Note 6. – Opérations interbancaires et assimilées. (En milliers d’euros.)

Passif

2004

2003

Comptes et emprunts :

 

 

A vue

2 803

10 283

A terme

2 954 945

2 700 630

Dettes rattachées

26 772

28 470

Total interbancaire passif

2 984 520

2 739 383

Note 7. – Opérations avec la clientèle. (En milliers d’euros.)

Passif

2004

2003

Comptes et emprunts :

 

 

A vue

2 343 117

2 010 176

A terme

59 582

63 849

Autres sommés dues

17 028

28 487

Dettes rattachées

28 355

24 995

Total opérations avec la clientèle

2 448 082

2 127 507

Note 8. – Dettes représentées par un titre. (En milliers d’euros.)

Dettes représentées par un titre

2004

2003

Bons de caisse et bons d’épargne

761

939

Titres de créances négociables

282 523

627 799

Obligations émises

0

0

Dettes rattachées

919

2 530

Total dettes représentées par un titre

284 203

631 268

Note 9. – Ecarts d’acquisition négatifs. (En milliers d’euros.)

Sociétés

Brut

Reprises écarts d’acquisition passifs

Valeurs nettes 2004

Valeurs nettes 2003

2003

Variation

2004

2003

Augmentation

Diminution

2004

2004

2003

BMF

1 263

 

1 263

1 263

 

 

1 263

0

0

Sofincil

241

0

241

161

40

 

201

40

80

Total

1 504

0

1 504

1 424

40

0

1 464

40

80

Ecarts d’acquisition positifs (en milliers d’euros) :

Société

Brut

Dotations des écarts d’acquisition actifs

Valeurs nettes 2004

Valeurs nettes 2003

2003

Variation

2004

2003

Augmentation

Diminution

2004

2004

2003

BMF

274

 

274

274

 

 

274

0

0

Sofincil

195

 

195

195

 

 

195

0

0

Total

470

0

470

470

0

0

470

0

0

Note 10. – Provisions pour risques et charges. (En milliers d’euros.)

Provisions pour risques et charges

2003

Augmentation

Diminution

Autres variations

2004

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

8 653

520

– 2 795

 

6 378

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

6 765

29 981

– 1 530

 

35 216

Sous-total

15 418

30 501

– 4 325

0

41 594

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titre et instruments financiers à terme

0

 

 

 

0

Autres

0

 

 

 

0

Sous-total

0

0

0

0

0

Provisions pour charges d’exploitation :

 

 

 

 

 

Engagements de retraite du personnel en activité

383

123

 

 

506

Engagements de retraite du personnel en retraite

1 478

220

– 19

 

1 679

Charges d’impôts et taxes

527

 

– 86

 

441

Autres provisions pour frais généraux futurs

44

22

 

100

166

Sous-total

2 432

365

– 105

100

2 792

Total provisions pour risques et charges

17 850

30 866

– 4 430

100

44 386

Note 11. – Détails des dettes subordonnées. (En milliers d’euros.)

Dettes subordonnées

Montant de l’emprunt

Devise
de l’emprunt

Taux
de l’intérêt

Contre-
partie

Dettes subordonnées

458 013

 

 

 

Emprunt subordonnés à terme - Taux variable

260 298

 

 

 

TD TV septembre 1995-novembre 2007

30 490

EUR

Revisable

BFBP

TD TV mars 1996-avril 2006

45 735

EUR

Revisable

BFBP

TD TV décembre 1998-février 2009

4 573

EUR

Revisable

BFBP

TD TV mars 1999-mars 2009

8 000

EUR

Revisable

BFBP

TD TV février 2000-mai 2010

30 000

EUR

Revisable

BFBP

TD TV juin 2000-août 2010

16 000

EUR

Revisable

BFBP

TD TV juin 2000-novembre 2009

10 000

EUR

Revisable

BFBP

TD TV octobre 2000-novembre 2010

6 000

EUR

Revisable

BFBP

TD TV février 2001-février 2011

9 500

EUR

Revisable

BFBP

TD TV juin 2001-juin 2011

15 000

EUR

Revisable

BFBP

TD TV décembre 2003-décembre 2014

50 000

EUR

Revisable

BFBP

TD TV décembre 2004-6 novembre 2014

35 000

EUR

Revisable

BFBP

Emprunt subordonnés à terme - Taux fixe

78 735

 

 

 

TD TF mars 1995-avril 2007

15 245

EUR

Fixe

BFBP

TD TF mars 1997-juin 2007

12 196

EUR

Fixe

BFBP

TD TF décembre 1997-juin 2010

18 294

EUR

Fixe

BFBP

TD TF novembre 1999-novembre 2009

33 000

EUR

Fixe

BFBP

Emprunts subordonnés à durée indéterminée - Taux variable

60 980

 

 

 

TD TV décembre 1998

30 490

EUR

Revisable

BFBP

TD TV septembre 1995

30 490

EUR

Revisable

BFBP

Titres subordonnés à durée indéterminée - Taux fixe

58 000

 

 

 

TD TF septembre 1995

35 000

EUR

Fixe

MGEN

TD TF septembre 1995

23 000

EUR

Fixe

BRED

Total des emprunts

458 013

Montant ventilé par durée restant à courir, disponible en annexe

Dépôts de garantie caractère mutuel

627

 

 

 

Dettes rattachées

3 747

 

 

 

Total dettes subordonnées

462 387

 

 

 

Conditions du remboursement. — L’Emetteur s’interdit de procéder pendant la durée de l’emprunt à l’amortissement.

Condition de la subordination. — Les titres subordonnés seront remboursés à un prix égal au pair.

Ventilation d’éléments de passif selon la durée restant à courir (en milliers d’euros) :

Passif

Durée restant à courir

Total

= 3 mois

3 mois
< D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilé

Dettes sur établissements de crédit à terme

2 033 945

0

120 000

801 000

 

2 954 945

Dettes sur la clientèle à terme

3 406

10 517

7 519

38 140

 

59 582

Dettes représentées par un titre

50 331

10 076

14 927

207 950

 

283 284

Emprunts subordonnés

 

 

159 239

179 794

118 980

458 013

Note 12. – Tableau de variations des capitaux propres hors fonds pour risques bancaires généraux et des intérêts minoritaires. (En milliers d’euros.)

Capitaux propres parts du groupe

Intérêts minoritaires

Capital

Primes

Réserves et RAN

Ecart de réévaluation

Résultat de l’exercice

Total

Position au 31 décembre 2002

153 131

 

289 130

 

46 640

488 901

79 141

Variations de capital de l’entreprise consolidante

18 167

 

 

 

 

18 167

 

Résultat consolidé de l’exercice N – l

 

 

46 640

 

– 46 640

0

 

Résultat consolidé de l’exercice

 

 

 

 

33 694

33 694

2 560

Distribution de l’exercice

 

 

– 5 118

 

 

– 5 118

– 38

Rachat de parts du FCP Capi Ct par les minoritaires

 

 

 

 

 

0

– 15 683

Autres variations

 

 

– 231

 

 

– 231

 

Position au 31 décembre 2003

171 298

 

330 421

 

33 694

535 413

65 980

Variations de capital de l’entreprise consolidante

12 460

 

 

 

 

12 460

 

Résultat consolidé de l’exercice N – l

 

 

33 694

 

– 33 694

0

 

Résultat consolidé de l’exercice

 

 

 

 

46 332

46 332

1 374

Distribution de l’exercice

 

 

– 4 657

 

 

– 4 657

0

Rachat de parts du FCP Capi Ct par les minoritaires

 

 

 

 

 

0

– 2 154

Autres variations

 

 

3

 

 

3

 

Position au 31 décembre 2004

183 758

 

359 461

 

46 332

589 551

65 200

Note 13. – Intérêts et assimilés. (En milliers d’euros.)

Intérêts et assimilés

2004

2003

Charges

Produits

Charges

Produits

Opérations avec établissements de crédit

– 103 953

18 280

– 103 698

30 204

Opérations avec la clientèle

– 22 040

290 160

– 19 477

276 427

Opérations de crédit-bail

 

21 411

 

23 010

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 28 650

10 781

– 48 189

16 526

Opérations de macro-couverture

– 26 016

14 310

– 26 879

16 190

Dotations nettes aux provisions sur intérêts douteux

 

– 357

 

– 1 355

Total intérêts et assimilés

– 180 659

354 585

– 198 243

361 002

Note 14. – Revenu des titres à revenu variable. (En milliers d’euros.)

Produits et autres titres à revenu variable

2004

2003

Actions et autres titres à revenu variable

2 483

2 159

Dividendes reçus sur titres de l’activité de portefeuille

683

327

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

10 435

6 379

Total

13 601

8 865

Note 15. – Commissions. (En milliers d’euros.)

Commissions

2004

2003

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

– 3 719

 

– 3 719

– 2 943

 

– 2 943

Opérations sur moyens de paiement

– 937

2 221

1 284

– 976

892

– 84

Opérations avec la clientèle

– 718

3 600

2 882

– 620

3 987

3 367

Opérations sur titres

– 59

71

12

– 94

85

– 9

Opérations de change

 

 

0

 

 

0

Engagements hors bilan

– 984

11 208

10 224

– 1 119

6 512

5 393

Prestations de services financiers

– 58

12 586

12 528

– 62

8 754

8 692

Total commissions et assimilées

– 6 475

29 686

23 211

– 5 814

20 230

14 416

Note 16. – Gain ou perte sur opération du portefeuille de négociation. (En milliers d’euros.)

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2004

2003

Résultat sur titres de transaction

640

 

Résultat sur opérations de change

6

– 26

Résultat sur instruments financiers à terme

2 782

19

Total

3 428

– 7

Note 17. – Gain ou perte sur opération du portefeuille de placement et assimilés. (En milliers d’euros.)

Gain ou perte sur portefeuille de placement et assimilés

2004

2003

Dotations aux provisions

– 915

– 921

Reprises de provisions

1 333

4 708

Moins-values de cession

– 336

– 3 374

Plus-values de cession

3 821

289

Autres éléments

166

– 58

Total

4 069

644

Note 18. – Charges générales d’exploitation. (En milliers d’euros.)

Frais généraux

2004

2003

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitement

– 15 946

– 14 391

Charges de retraite

– 2 193

– 2 338

Autres charges sociales

– 5 690

– 4 614

Intéressement des salariés

– 1 371

– 1 347

Participation des salariés

– 2 014

– 1 696

Impôts et taxes liés aux rémunérations

– 1 498

– 1 105

Sous-total charges de personnel

– 28 712

– 25 491

Autres charges d’exploitation :

 

 

Impôts et taxes

– 3 704

– 2 263

Autres charges générales d’exploitation

– 30 463

– 28 681

Sous-total autres charges générales d’exploitation

– 34 167

– 30 944

Total

– 62 879

– 56 435

Note 19. – Coût du risque. (En milliers d’euros.)

Coût du risque

2004

2003

Dotations, reprises de provisions

Pertes non couvertes par provisions

Récoup. sur créances amorties

Net

Dotations, reprises de provisions

Pertes non couvertes par provisions

Récoup. sur créances amorties

Net

Provisions affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

 

0

 

 

 

0

Encours sur la clientèle

– 1 020

– 1 388

121

– 2 287

3 190

– 960

256

2 486

Titres et débiteurs divers

848

– 7

 

841

– 1 524

 

11

– 1 513

Sous-total

– 172

– 1 395

121

– 1 446

1 666

– 960

267

973

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

2 274

 

 

2 274

– 1 840

 

 

– 1 840

Risques clientèle

– 28 457

 

 

– 28 457

– 4 984

 

 

– 4 984

Sous-total

– 26 183

0

0

– 26 183

– 6 824

0

0

– 6 824

Total coût du risque

– 26 355

– 1 395

121

– 27 629

– 5 158

– 960

267

– 5 851

Note 20. – Résultat sur actifs immobilisés. (En milliers d’euros.)

Résultat sur actifs immobilisés

2004

2003

Participations et autres titres à long terme

Titres d’investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d’investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations/Reprises de provisions

3 013

 

 

3 013

– 1 354

 

 

– 1 354

Plus ou moins-values de cession

5 889

 

10

5 899

2 472

1 879

121

4 472

Résultat sur valeurs immobilisées

8 902

 

10

8 912

1 118

 

121

3 118

Note 21. – Ventilation par nature des charges et produits exceptionnels. (En milliers d’euros.)

Charges et produits exceptionnels

2004

2003

Charges

Produits

Charges

Produits

Ventilation par nature :

 

 

 

 

Mise au rebut logiciel

 

 

326

 

Résultats non affectés antérieurs à l’entrée de SGTI dans le périmètre de consolidation

 

 

353

 

Boni de liquidation et solde du compte Amaren

 

404

 

 

Divers

4

 

14

 

Sous-total

4

404

693

0

Résultat exceptionnel

400

– 693

Note 22. – Impôts. (En milliers d’euros.)

Impôts

2004

2003

Impôt exigible

59 772

32 895

Impôt différé

– 12 203

– 1 159

Total

47 569

31 736

Impôt différé détaillé par nature (en milliers d’euros) :

Nature des impôts différés

Impôts différés 2004

Mouvements 2004

Impôts différés 2003

Charges ou crédit d’impôt

Ajustement impôts différés

Impôt différé social :

 

 

 

 

Indemnités Prêts d’accession à la propriété

1

– 3

 

4

Impôts différés consolidés :

 

 

 

 

Crédit-bail : construction

764

– 174

 

938

Participation

– 616

3

 

– 619

Provisions réglementées

867

– 25

 

892

Provisions congés payés

– 9

– 1

 

– 8

OPCVM

– 14 170

– 570

 

– 13 600

GIE fiscaux

13 060

914

 

12 146

Organic

– 213

– 29

27

– 211

Réserve latente

5 081

42

 

5 039

Provision R&C réserve latente

666

260

 

406

Fiscalisation du résultat du FCP Capi Ct

25 866

357

 

25 509

Cession interne

– 11

0

 

– 11

Retraite

– 578

– 54

 

– 524

Provision pour grosse réparation

– 23

– 7

 

– 16

Provision R&C dépôt de garantie Amaren 2

– 8 829

– 8 829

 

0

Plus/moins-value en sursis d’imposition

8 693

– 4 087

 

12 780

Sous-total impôts différés consolidés

30 548

– 12 200

27

42 721

Total

30 549

– 12 203

27

42 725

Rationalisation de l’impôt (en milliers d’euros) :

2004

Résultat net consolidé

47 706

Impôt de l’exercice

47 569

Différences fiscales permanentes hors IS

– 9 321

Retraitements consolidés permanents

6 027

Résultat des sociétés en équivalence

0

Résultat fiscal consolidé (B)

91 981

 

Taux d’impôt théorique

33,33 %

Impôt théorique

– 30 660

Avoirs fiscaux

0

Effets de l’intégration fiscale

257

Contributions exceptionnelles

– 2 545

IFA

0

Impôts au taux réduits

– 2 776

Redressements fiscaux

– 10 988

Différences de taux DOM TOM

– 3 251

Impôts différés sur + value en sursis d’imposition

0

Utilisation des déficits antérieurs

0

Correction sur exercice antérieur

423

Provisions pour risques et charges

0

Limitation IDA

0

Défiscalisation des parts Capi rachetées

166

Exit tax

– 3 368

Autres

– 2

Effets variation taux d’impôt

5 174

Charge d’impôt consolidée de l’exercice (A)

– 47 569

Dont :

 

Impôt exigible

– 59 773

Impôt différé

12 203

Ecart

1

Note 23. Hors bilan. (En milliers d’euros.)

2004

2003

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement :

 

 

Engagements en faveur d’établissements de crédit

10 000

5 000

Engagements en faveur de la clientèle

348 247

268 468

Engagements de garantie :

 

 

Engagements d’ordre d’établissements de crédit

57 201

7 200

Engagements d’ordre de la clientèle

5 973 657

5 577 645

Engagements sur titres :

 

 

Titres acquis avant faculté rachat/reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement :

 

 

Engagements reçus d’établissements de crédit

 

 

Engagements de garantie :

 

 

Engagements reçus d’établissements de crédit

514 254

659 442

Engagements sur titres :

 

 

Titres vendus avant faculté rachat/reprise

 

 

Autres engagements reçus

 

 

Opérations sur instruments financiers à terme de taux d’intérêt (en milliers d’euros) :

Instruments financiers à terme de taux d’intérêt

Opérations de couverture

Autres opérations

Notionnel

Juste-valeur

Notionnel

Juste-valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

Sur marchés organisés et assimilés

0

 

 

0

Sur marchés de gré à gré

3 432 762

– 222

 

0

Swaps, contrat d’échange de taux d’intérêt

3 432 762

– 222

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Contrats de change à terme

1 574

108

 

 

Contrat de change euro à recevoir/Devise à livrer

1 574

108

 

 

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

Sur marchés organisés et assimilés

0

 

15 750

187

Autres options vendues

 

 

15 750

187

Sur marchés de gré à gré

948 524

– 155

 

 

Options de taux achetés

497 524

365

 

 

Options de taux vendues

451 000

– 520

 

 

Total

4 382 860

– 269

15 750

187

Informations relatives au personnel. (En milliers d’euros.)

Informations relatives au personnel

2004

2003

Effectif moyen du personnel en activité

484

459

Techniciens des métiers de la banque

387

373

Cadres

97

86

Honoraires des commissaires aux comptes. (En milliers d’euros.)

Honoraires (H.T.)

2004

2003

Lafonta

Constantin Associés

Total

Lafonta

Constantin Associés

Total

Audit des comptes

 

 

0

 

 

0

Certification des comptes annuels

59

135

194

60

148

208

Attestation des comptes au 30 juin

3

10

13

3

11

14

Projet IAS

2

30

32

 

 

 

Total

64

175

239

63

159

222

IV. — Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Casden Banque populaire, relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Le provisionnement des risques de crédit constitue un domaine d’estimation comptable significative dans toute activité bancaire : votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note X - « Crédits à la clientèle » de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et générales.
Les appréciations ainsi portées, s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve exprimée dans la première partie de ce rapport.

3. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Paris, le 18 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
Constantin Associés :
brigitte drême ;
Cabinet Lafonta :
dominique ducerf.






93500

23/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Casden Banque populaire
Siège : 91, cours des Roches, 77424 Noisiel.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 89084
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 91, cours des Roches, 77424 Noisiel.
784 275 778 R.C.S. Meaux.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

7 399

Créances sur les établissements de crédit

411 624

Opérations avec la clientèle

6 066 544

Obligations et autres titres à revenu fixe

99 937

Actions et autres titres à revenu variable

62 446

Participations et autres titres détenus à long terme

246 725

Parts dans les entreprises liées

99 279

Immobilisations incorporelles

3 219

Immobilisations corporelles

15 069

Autres actifs

22 986

Comptes de régularisation

52 854

Total actif

7 088 082

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 804 045

Opérations avec la clientèle

2 609 789

Dettes représentées par un titre

233 916

Autres passifs

34 624

Comptes de régularisation

70 304

Provisions pour risques et charges

45 680

Dettes subordonnées

657 109

Fonds pour risques bancaires généraux

256 571

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

376 044

Capital souscrit

185 332

Réserves

184 640

Provisions réglementées et subventions d'investissement

4 775

Report à nouveau (+/–)

1 297

Total passif

7 088 082

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

666 354

Engagements de garantie

6 322 556

Engagements reçus :

Engagements de garantie

487 584






89084

02/03/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Casden Banque populaire
Siège : 91, cours des Roches, 77424 Noisiel.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 83345
Texte de l'annonce :

CASDEN BANQUE POPULAIRE

CASDEN BANQUE POPULAIRE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 91, cours des Roches, 77424 Noisiel.
784 275 778 R.C.S. Meaux.

Situation au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

7 043

Créances sur les établissements de crédit

304 944

Opérations avec la clientèle

6 197 193

Obligations et autres titres à revenu fixe

65 367

Actions et autres titres à revenu variable

62 266

Participations et autres titres détenus à long terme

246 725

Parts dans les entreprises liées

99 279

Immobilisations incorporelles

3 597

Immobilisations corporelles

14 887

Autres actifs

16 066

Comptes de régularisation

69 698

Total actif

7 087 065

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 985 853

Opérations avec la clientèle

2 405 667

Dettes représentées par un titre

284 204

Autres passifs

45 131

Comptes de régularisation

65 702

Provisions pour risques et charges

17 958

Dettes subordonnées

655 721

Fonds pour risques bancaires généraux

252 200

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

374 629

Capital souscrit

183 758

Réserves

184 640

Provisions réglementées et subventions d’investissement

4 934

Report à nouveau (+/–)

1 297

Total passif

7 087 065

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

352 321

Engagements de garantie

6 050 501

Engagements reçus :

Engagements de garantie

514 169






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