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de Villepreux

MOBILIZE FINANCIAL SERVICES

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 01/07/1980
Dénomination usuelle : MOBILIZE FINANCIAL SERVICES
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 70200222100035 / Siren : 702002221 / NIC : 00035
N° de TVA : FR 2 702002221
Effectif en 2021 : 500 à 999 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 08/01/2024
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.9 : Autres activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Ce groupe comprend :
- les activités de services financiers autres que celles réalisées par des institutions monétaires Ce groupe ne comprend pas :
- l’assurance et les caisses de retraite (cf. 65)
64.92 : Autre distribution de crédit
64.92Z : Autre distribution de crédit
Cette sous-classe comprend :
- les activités de services financiers consistant principalement en l’octroi de prêts par des institutions qui ne s’occupent pas d’intermédiation monétaire, le crédit accordé pouvant prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.) et fournissant les types de services suivants : • octroi de crédit à la consommation • financement des échanges internationaux • offre de financement à long terme à l’industrie • prêt d’argent en dehors du système bancaire • octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts
- les sociétés de prêt sur gages

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant aussi des dépôts (cf. 64.19Z)
- la location-bail (cf. 77, selon le type de bien loué)
- l’octroi de subventions par des organisations associatives (cf. 94.99Z) Produits associés : 64.92.11, 64.92.12, 64.92.13, 64.92.14, 64.92.15, 64.92.16, 64.92.19
Coordonnées de l'établissement :
MOBILIZE FINANCIAL SERVICES
Adresse :
14 Avenue DU PAVE NEUF
93160 NOISY-LE-GRAND
Marchés publics :
15/01/2021 : Marché

Objet : 2020-32-A-Location avec Option d'Achat d'un véhicule utilitaire léger tout chemin 4x4 d'une capacité de charge minimum de 4 m3 et maximum de 6m3
Classification : Véhicules à moteur (34100000)

Numéro unique d’identification : 200073096000142020FCN/aTDf9D00
Source : data.gouv.fr_aife
Durée : 48 mois
Forme des prix : Ferme
Montant : 15 866 €
Date de notification : 05/01/2021

Lieu d'exécution : Ardèche
Acheteur : Communauté d'agglomération ARCHE Agglo

Titulaire :
DIAC LOCATION (70200222100035)
15/01/2021 : Marché

Objet : 2020-32-A-Location avec Option d'Achat d'un véhicule utilitaire léger diesel d'une capacité de charge minimum de 4 m3 et maximum de 6m3
Classification : Véhicules à moteur (34100000)

Numéro unique d’identification : 200073096000142020ra90Rpwp8J00
Source : data.gouv.fr_aife
Durée : 48 mois
Forme des prix : Ferme
Montant : 31 316 €
Date de notification : 05/01/2021

Lieu d'exécution : Ardèche
Acheteur : Communauté d'agglomération ARCHE Agglo

Titulaire :
DIAC LOCATION (70200222100035)
Historique de l'établissement :
07/06/2022 : dénomination usuelle
Dénomination usuelle : MOBILIZE FINANCIAL SERVICES
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autre distribution de crédit (NAFRev2 : 64.92Z)
25/12/2001 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1993 : activité principale
Activité principale : Distribution de crédit (NAF1993 : 65.2C)
Accords d'entreprise :
13/12/2022 : Accord relatif aux astreintes au sein de la DIAC
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T09323011435
Code de l'unité signataire : 02
Date de mise à jour : 10/03/2023
Date de dépôt : 06/03/2023
Date du texte : 13/12/2022
Date d'effet : 01/04/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 13/03/2023
Convention collective : Convention collective nationale des sociétés financières (0478)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : DIAC
Siret : 70200222100035
Code APE : 6492Z
Secteur : Autre distribution de crédit

Thèmes de l'accord :
  • 060 - Autres dispositions durée et aménagement du temps de travail

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC

Signataires :
  • 91
Informations de l'unité légale :
Date de création : 01/01/1970
Dénomination : DIAC
Activité principale : Autre distribution de crédit (NAFRev2 : 64.92Z)
Catégorie juridique : SA à conseil d'administration (s.a.i.)
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 1 000 à 1 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Non
Liste des établissements :
MOBILIZE FINANCIAL SERVICES - Noisy-le-Grand (siège)DIAC - Montigny-le-BretonneuxDIAC-DIAC LOCATION - ParisDIAC - Vaulx-en-Velin (fermé)DIAC - Maxéville (fermé)DIAC - RonchinDIAC - Voisins-le-Bretonneux (fermé)DIAC - Bouc-Bel-Air (fermé)DIAC - Le Plessis-RobinsonDIAC - RungisDIAC - Le Plessis-RobinsonDIAC - Boulogne-BillancourtDIAC - Pessac (fermé)DIAC - BougivalDIAC - GuyancourtDIAC - VilleurbanneDIAC - ChartresDIAC - LannionDIAC - CambraiDIAC - AvignonDIAC - Saint-LôDIAC - AngersDIAC - CavaillonDIAC - Le MansDIAC - FontaineDIAC - La Valette-du-VarDIAC - Rennes (fermé)DIAC - CléonDIAC - Cagnes-sur-MerDIAC - FresnesDIAC - Vaulx-en-Velin (fermé)DIAC - Maxéville (fermé)DIAC - Voisins-le-Bretonneux (fermé)DIAC - Bouc-Bel-Air (fermé)DIAC - Wasquehal (fermé)DIAC - Marseille (fermé)DIAC - Boulogne-Billancourt (fermé)DIAC - Noisy-le-Grand (fermé)DIAC - Boulogne-Billancourt (fermé)DIAC - Rueil-Malmaison (fermé)DIAC - Boulogne-Billancourt (fermé)DIAC - Saint-Cloud (fermé)DIAC - Boulogne-Billancourt (fermé)DIAC - Noisy-le-Grand (fermé)DIAC - Boulogne-Billancourt (fermé)DIAC - Pessac (fermé)DIAC - Le Grand-Quevilly (fermé)DIAC - Auch (fermé)DIAC - Marmande (fermé)DIAC - Saint-Marcel (fermé)DIAC - Boulogne-Billancourt (fermé)DIAC - Bougival (fermé)DIAC - Versailles (fermé)DIAC - Saint-Berthevin (fermé)DIAC - Guyancourt (fermé)DIAC - Muret (fermé)DIAC - Soissons (fermé)DIAC - Lisieux (fermé)DIAC - Fécamp (fermé)DIAC - Viry-Châtillon (fermé)DIAC - Corbeil-Essonnes (fermé)DIAC - Melun (fermé)DIAC - Morlaix (fermé)DIAC - Bonneuil-sur-Marne (fermé)DIAC - Paris (fermé)DIAC - Fréjus (fermé)DIAC - Arras (fermé)DIAC - Noisy-le-Grand (fermé)DIAC - Vitry-sur-Seine (fermé)DIAC - Argenteuil (fermé)DIAC - Villemomble (fermé)DIAC - Albi (fermé)DIAC - Rouen (fermé)DIAC - Rennes (fermé)DIAC - Orange (fermé)DIAC - Montpellier (fermé)DIAC - Pessac (fermé)DIAC - Blois (fermé)DIAC - Saint-Denis (fermé)DIAC - Bourgoin-Jallieu (fermé)DIAC - Saint-Léonard (fermé)DIAC - Saint-Lô (fermé)DIAC - Argenteuil (fermé)DIAC - Odos (fermé)DIAC - Trappes (fermé)DIAC - Montrouge (fermé)DIAC - Compiègne (fermé)DIAC - Roubaix (fermé)DIAC - Chelles (fermé)DIAC - Fresnes (fermé)DIAC - Saint-Denis (fermé)DIAC - Champigny-sur-Marne (fermé)DIAC - Pierrelaye (fermé)DIAC - Méry-sur-Oise (fermé)DIAC - Clermont-Ferrand (fermé)DIAC - Auxerre (fermé)DIAC - Annecy (fermé)DIAC - Poisy (fermé)DIAC - Épinal (fermé)DIAC - Massy (fermé)DIAC - Charleville-Mézières (fermé)DIAC - Le Plessis-Robinson (fermé)DIAC - Villeneuve-Loubet (fermé)DIAC - Paris (fermé)DIAC - Noisy-le-Grand (fermé)DIAC - Marseille (fermé)DIAC - Saint-Germain-en-Laye (fermé)DIAC - Viry-Châtillon (fermé)DIAC - Saint-Laurent-Blangy (fermé)DIAC - Clamart (fermé)DIAC - Versailles (fermé)DIAC - Reims (fermé)DIAC - Strasbourg (fermé)DIAC - Brest (fermé)DIAC - Mérignac (fermé)DIAC - Nîmes (fermé)DIAC - Montbéliard (fermé)DIAC - Bayonne (fermé)DIAC - Boulogne-Billancourt (fermé)DIAC - Argenteuil (fermé)DIAC - Boulogne-Billancourt (fermé)DIAC - Strasbourg (fermé)DIAC - Reims (fermé)DIAC - Bourges (fermé)
Marques françaises :
02/08/2010 : RESERVE DE POCHE
N° national/d'enregistrement : 3758088
Date de dépôt : 02/08/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 02/08/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de financement dans le domaine automobile notamment services de prêt et de crédit par carte ou tout autre support technique ; assurances dans le domaine automobile. ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assistance (réparation) en cas de pannes de véhicules. ;
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assistance (remorquage) en cas de pannes de véhicules.

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : Bureau D.A. CASALONGA-JOSSE
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-36
Date du BOPI : 10/09/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-51
Date du BOPI : 24/12/2010

14/01/2008 : LONG DRIVE
N° national/d'enregistrement : 3548828
Date de dépôt : 14/01/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 14/01/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 12
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Véhicules ; appareils de locomotion par terre, par air ou par eau.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Location-vente de véhicules, assurances, services de souscription d'assurances, consultation en matière d'assurances, informations en matière d'assurances, information en matière de location-vente de véhicules, analyse financière, consultation en matière financière, estimations financières (assurances), informations financières, services de financement de véhicules, crédit, crédit-bail, services de cartes de crédit, services de cartes de débit, émission de cartes de crédit, émission de cartes de fidélité (service financier), assurance contre les accidents, assurance contre les incendies, opérations bancaires, opérations financières, paiement par acompte, prêt (finance), prêts financiers, transactions financières, banque directe (home-banking) ; services d'informations, de conseils et d'assistance bancaires, financiers et monétaires ; services bancaires, financiers, monétaires, d'assurances et de location-vente de véhicules en ligne sur des réseaux de télécommunication (y compris téléphones mobiles), des réseaux télématiques et des réseaux de communications informatiques de type Internet et Intranet via des sites électroniques.
  • N° de la classe : 39
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Location de véhicules, distribution (livraison) de véhicules ; remorquage ; entreposage de véhicules ; assistance en cas de pannes de véhicules (remorquage) ; entreposage de supports de données ou de documents stockés électroniquement ; informations en matière de location de véhicules.

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-08
Date du BOPI : 22/02/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-25

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2667004
Date de demande : 19/12/2017
N° de BOPI : 2018-18
Date du BOPI : 04/05/2018

06/07/2001 : PERSONALIS
N° national/d'enregistrement : 3110021
Date de dépôt : 06/07/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 06/07/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Gestion de fichiers relatifs aux prêts financiers. Prêts financiers, prêts personnels renouvelables. Transmission de programmes relatifs à l'établissement de fichiers concernant les prêts financiers ; télécommunications, en particulier transmission d'informations contenues dans des banques de données, transmission de messages et d'images assistée par ordinateur, communications par terminaux d'ordinateurs ; services d'affichage électronique (télécommunications) en particulier transmission d'informations en ligne en matière de prêts financiers ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : CASALONGA, Mme CASALONGA Caroline
Adresse :
31 rue de Fleurus
75006 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2001-32
Date du BOPI : 10/08/2001

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2001-50

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2470482
Date de demande : 12/05/2011
N° de BOPI : 2011-26
Date du BOPI : 01/07/2011

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2781202
Date de demande : 04/05/2021
N° de BOPI : 2021-25
Date du BOPI : 25/06/2021

12/01/2000 : Web CaR
N° national/d'enregistrement : 3001069
Date de dépôt : 12/01/2000
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 12/01/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurance et financement pour automobiles. Entretien et réparation d'automobiles, assistance en cas de pannes de véhicules (réparation). Télécommunications, en particulier transmission d'informations contenues dans des banques de données, transmission de messages et d'images assistée par ordinateur, communications par terminaux d'ordinateurs ; services d'affichage électronique (télécommunications) en particulier transmission d'informations en ligne en matière d'assurance et de financement pour automobiles, d'entretien et de réparation d'automobiles, d'assistance en cas de pannes de véhicules et de location d'automobiles ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial, service d'acheminement et de jonction pour télécommunications, fourniture d'accès à un réseau informatique mondial. Location d'automobiles, assistance en cas de pannes de véhicules (remorquage).
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 37
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 39

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14, avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : Bureau D.A. CASALONGA – JOSSE
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-07
Date du BOPI : 18/02/2000

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2000-24

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2422288
Date de demande : 05/11/2009
N° de BOPI : 2009-53
Date du BOPI : 31/12/2009

11/01/2000 : DIAC-LOCATION CHRYSTAL
N° national/d'enregistrement : 3000886
Date de dépôt : 11/01/2000
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 11/01/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurance et financement pour automobiles. Entretien et réparation d'automobiles, assistance en cas de pannes de véhicules (réparation). Location d'automobiles, assistance en cas de pannes de véhicules (remorquage).
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 37
  • N° de la classe : 39

Déposant 1 : DIAC, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 Avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : CASALONGA, Mme CASALONGA Caroline
Adresse :
31 rue de Fleurus
75006 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-07
Date du BOPI : 18/02/2000

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2000-24

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2422287
Date de demande : 05/11/2009
N° de BOPI : 2009-53
Date du BOPI : 31/12/2009

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2735468
Date de demande : 07/01/2020
N° de BOPI : 2020-20
Date du BOPI : 15/05/2020

28/01/1999 : AMPLIDIAC
N° national/d'enregistrement : 99771648
Date de dépôt : 28/01/1999
Lieu de dépôt : INPI Paris
Date d'expiration : 28/01/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances et finances, en particulier prêt et crédit.

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : CASALONGA
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-10
Date du BOPI : 05/03/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-28

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2388015
Date de demande : 23/10/2008
N° de BOPI : 2008-50

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2700978
Date de demande : 19/12/2018
N° de BOPI : 2019-14
Date du BOPI : 05/04/2019

07/08/1998 : ACCORDIA
N° national/d'enregistrement : 98745455
Date de dépôt : 07/08/1998
Lieu de dépôt : INPI Paris
Date d'expiration : 07/08/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurance et financement pour automobiles. Entretien et réparation d'automobiles, assistance en cas de pannes de véhicules (réparation). Location d'automobiles, assistance en cas de pannes de véhicules (remorquage).
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 37
  • N° de la classe : 39

Déposant 1 : DIAC Société Anonyme
Numéro de SIREN : 702002221

Mandataire 1 : Bureau D.A. CASALONGA-JOSSE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-37
Date du BOPI : 11/09/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2000-14

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2377730
Date de demande : 26/06/2008
N° de BOPI : 2008-41

27/11/1997 : GARANTIE PRESENCE
N° national/d'enregistrement : 97706222
Date de dépôt : 27/11/1997
Lieu de dépôt : INPI Paris
Date d'expiration : 27/11/2017
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Véhicules automobiles terrestres. Publicité ; diffusion d'annonces publicitaires ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; publication de textes publicitaires ; tous ces services étant en relation avec l'industrie des véhicules automobiles terrestres. Services de financement et de crédit dans le domaine de l'industrie des véhicules automobiles terrestres.
  • N° de la classe : 12
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36

Déposant 1 : DIAC Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221

Mandataire 1 : Bureau D.A. CASALONGA – JOSSE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-01
Date du BOPI : 02/01/1998

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1998-19

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2352434
Date de demande : 04/10/2007
N° de BOPI : 2008-29

15/07/1996 : PROFILIO
N° national/d'enregistrement : 96634326
Date de dépôt : 15/07/1996
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/07/2016
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances et finances

Déposant 1 : DIAC Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221

Mandataire 1 : Bureau D.A. CASALONGA – JOSSE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-34
Date du BOPI : 23/08/1996

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1996-52

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2317935
Date de demande : 23/06/2006
N° de BOPI : 2007-29

15/07/1996 : IMPULSO
N° national/d'enregistrement : 96634327
Date de dépôt : 15/07/1996
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/07/2016
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances et finances

Déposant 1 : DIAC Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221

Mandataire 1 : Bureau D.A. CASALONGA – JOSSE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-34
Date du BOPI : 23/08/1996

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1996-52

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2317936
Date de demande : 23/06/2006
N° de BOPI : 2007-29

15/07/1996 : LOGIKA
N° national/d'enregistrement : 96634331
Date de dépôt : 15/07/1996
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/07/2016
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances et finances

Déposant 1 : DIAC Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221

Mandataire 1 : Bureau D.A. CASALONGA – JOSSE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-34
Date du BOPI : 23/08/1996

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1996-52

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2317937
Date de demande : 23/06/2006
N° de BOPI : 2007-29

15/07/1996 : DIAMINO
N° national/d'enregistrement : 96634330
Date de dépôt : 15/07/1996
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/07/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances et finances

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-34
Date du BOPI : 23/08/1996

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1996-52

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2317938
Date de demande : 23/06/2006
N° de BOPI : 2007-29

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2620198
Date de demande : 06/06/2016
N° de BOPI : 2016-41
Date du BOPI : 14/10/2016

17/02/1992 : DIACOM
N° national/d'enregistrement : 92405917
Date de dépôt : 17/02/1992
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 17/02/2022
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Logiciel dans un microordinateur portable et autonome avec une imprimante.Calculs financiers aboutissant par exemple à des propositions de financement pour un objet précis ou à des propositions d'objets précis en fonction de la capacité financière du client.Mise à jour instantanée de logiciels par l'intermédiaire d'un terminal connecté à un centre serveur.Programmation pour ordinateurs
  • N° de la classe : 09
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 42

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : Bureau D.A. CASALONGA – JOSSE
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination ; Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 337962
Date de demande : 31/12/2001

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1992-08
Date du BOPI : 03/04/1992

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1992-26

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2212095
Date de demande : 18/12/2001
N° de BOPI : 2002-12

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2486432
Date de demande : 09/12/2011
N° de BOPI : 2012-06
Date du BOPI : 10/02/2012

06/06/1990 : DIAC
N° national/d'enregistrement : 1615254
Date de dépôt : 06/06/1990
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 06/06/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Commentaires sur la marque : Renouvellement du depot opere le:14 DECEMBRE 1979 à l'INPI No 537300 ET ENREGISTRE SOUS LE No 1116355
Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Véhicules ; appareils de locomotion par terre, par air ou par eau. Publicité et affaires. Assurances et finances.
  • N° de la classe : 12
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 Avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : CASALONGA
Adresse :
31 rue de Fleurus
75006 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination ; Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 286469
Date de demande : 13/10/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-08

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2155106
Date de demande : 15/10/1999
N° de BOPI : 1999-47

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement avec limitation
Référence associée à l'événement : 2422518
Date de demande : 06/11/2009
N° de BOPI : 2009-53
Date du BOPI : 31/12/2009

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2733828
Date de demande : 10/12/2019
N° de BOPI : 2020-17
Date du BOPI : 24/04/2020

23/09/1988 : LOSANGE ASSURANCES
N° national/d'enregistrement : 1490192
Date de dépôt : 23/09/1988
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 23/09/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances;assurances pour véhicules;prêts gratuits de véhicules de remplacement dans le cadre des contrats d'assurances;assistance aux personnes et aux véhicules dans le cadre des contrats d'assurances;assistance (remorquage et/ou réparation) en cas de pannes de véhicules dans le cadre des contrats d'assurances;services médicaux et d'assistance médicale, de services hospitaliers, de maisons de repos et/ou de convalescence dans le cadre des contrats d'assurances; prestations d'assurances liées à l'automobile, tels que: services télématiques et informatiques de souscription, de gestion et de consultation des contrats d'assurances mis à la disposition des clients, des réparateurs et des experts.
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 37
  • N° de la classe : 39
  • N° de la classe : 42
  • N° de la classe : 44

Déposant 1 : DIAC, Société anonyme
Numéro de SIREN : 702002221
Adresse :
14 avenue du Pavé Neuf
93160 NOISY-LE-GRAND
FR

Mandataire 1 : CASALONGA
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 482529
Date de demande : 14/08/2008
N° de BOPI : 2008-46

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1989-10

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2126590
N° de BOPI : 1998-44

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2387684
Date de demande : 20/10/2008
N° de BOPI : 2008-50

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2685737
Date de demande : 26/06/2018
N° de BOPI : 2018-43
Date du BOPI : 26/10/2018

Publications au Bodacc :
22/10/2023 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°5924
NOJO : 9301MYG11742690
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
04/08/2023 : Modifications générales

Annonce N°1831
NOJO : 09301MYG1157693
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration : SCHNEIDER Frédéric ; Directeur général, Administrateur : PALAND Thibault ; Directeur général délégué : HAZARD Ludovic ; Directeur général délégué : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie ; Administrateur : JEANDEAU Caroline ; Administrateur : MATHUR LHERITIER Mallika ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
11/07/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7627
NOJO : 9301MYG11524340
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
06/07/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°20347
NOJO : 9301MYG11517340
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
17/06/2022 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7030
NOJO : 9301MYG10735990
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
17/06/2022 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7031
NOJO : 9301MYG10736000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
22/12/2021 : Modifications générales

Annonce N°2642
NOJO : 09301MYG1039139
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : DOS SANTOS LEANDRO Joao Miguel ; Directeur général, Administrateur : PALAND Thibault ; Directeur général délégué, Administrateur : HAZARD Ludovic ; Directeur général délégué : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie ; Administrateur : JEANDEAU Caroline ; Administrateur : SCHNEIDER Frédéric ; Administrateur : MATHUR LHERITIER Mallika ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
29/06/2021 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°6030
NOJO : 9301MYG99778600
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
29/06/2021 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°6031
NOJO : 9301MYG99781900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
25/10/2020 : Modifications générales

Annonce N°2517
NOJO : 009301MYG944383
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : DOS SANTOS LEANDRO Joao Miguel ; Directeur général, Administrateur : PALAND Thibault ; Directeur général délégué : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie ; Administrateur : JEANDEAU Caroline ; Administrateur : SCHNEIDER Frédéric ; Administrateur : MATHUR LHERITIER Mallika ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
23/06/2020 : Modifications générales

Annonce N°2588
NOJO : 009301MYG917932
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration, le capital.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Directeur général, Administrateur : PALAND Thibault ; Directeur général délégué : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie ; Président du conseil d'administration, Administrateur : DOS SANTOS LEANDRO Joao Miguel ; Administrateur : TAVIER Hélène, Sophie, Anne ; Administrateur : JEANDEAU Caroline ; Administrateur : SCHNEIDER Frédéric ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS
Montant du capital : 415100500.00 EUR
31/05/2020 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2928
NOJO : 9301MYG91550900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
31/05/2020 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2929
NOJO : 9301MYG91551300
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
26/01/2020 : Modifications générales

Annonce N°2342
NOJO : 009301MYG899731
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification survenue sur le capital.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
Montant du capital : 659334050.00 EUR
08/09/2019 : Modifications générales

Annonce N°2254
NOJO : 930119301455667
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS I modification le 06 Novembre 2015 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A modification le 06 Novembre 2015 ; Directeur général délégué : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie en fonction le 01 Août 2016 ; Administrateur : RIVARD, TAVIER Hélène, Sophie, Anne en fonction le 01 Août 2016 ; Directeur général Administrateur : PALAND Thibault modification le 18 Janvier 2019 ; Président du conseil d'administration Administrateur : KINTZINGER Bruno, Robert, Louis modification le 28 Novembre 2018 ; Administrateur : SCHNEIDER Frederic en fonction le 05 Septembre 2019 ; Administrateur : JEANDEAU Caroline en fonction le 05 Septembre 2019
20/06/2019 : Modifications générales

Annonce N°4367
NOJO : 930119301450318
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
Montant du capital : 409355560.00 EUR
12/06/2019 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°11614
NOJO : 119301448760600
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
12/06/2019 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°11615
NOJO : 119301448783407
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
22/01/2019 : Modifications générales

Annonce N°2138
NOJO : 930119301439179
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
Montant du capital : 647265600.00 EUR
19/06/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°4992
NOJO : 119301421359952
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
19/06/2018 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°4993
NOJO : 119301421359954
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
16/06/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7478
NOJO : 119301395387935
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
16/06/2017 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7479
NOJO : 119301395387936
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
15/01/2017 : Modifications générales

Annonce N°1891
NOJO : 930119301385951
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 ; Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS I modification le 06 Novembre 2015 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A modification le 06 Novembre 2015 ; Président du conseil d'administration Administrateur : DE FICCHY Gianluca modification le 27 Avril 2016 ; Administrateur : CLAUDE Patrick, Jean, Michel en fonction le 22 Décembre 2014 ; Directeur général délégué : POULAIN Patrick, François, Jacques en fonction le 22 Décembre 2014 ; Directeur général Administrateur : GUIONNET François en fonction le 12 Janvier 2016 ; Directeur général délégué : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie en fonction le 01 Août 2016 ; Administrateur : ALTEMAIRE Alice, Hélène, Ernesta, Renée en fonction le 01 Août 2016 ; Administrateur : RIVARD Hélène, Sophie, Anne en fonction le 01 Août 2016
04/08/2016 : Modifications générales

Annonce N°944
NOJO : BXB16215002511O
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda modification le 19 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS I modification le 06 Novembre 2015 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A modification le 06 Novembre 2015 Président du conseil d'administration Administrateur : DE FICCHY Gianluca modification le 27 Avril 2016 Administrateur : CLAUDE Patrick, Jean, Michel en fonction le 22 Décembre 2014 Directeur général délégué : POULAIN Patrick, François, Jacques en fonction le 22 Décembre 2014 Directeur général Administrateur : GUIONNET François en fonction le 12 Janvier 2016 Directeur général délégué : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie en fonction le 01 Août 2016 Administrateur : ALTEMAIRE Alice, Hélène, Ernesta, Renée en fonction le 01 Août 2016 Administrateur : PELANDA Hélène, Marie-Claude en fonction le 01 Août 2016 Administrateur : RIVARD Hélène, Sophie, Anne en fonction le 01 Août 2016
09/06/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°9874
NOJO : 119301370365716
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
09/06/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°9873
NOJO : 119301370365813
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
02/05/2016 : Modifications générales

Annonce N°1048
NOJO : BXB16119000657W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : JOUBERT Véronique modification le 30 Juillet 2013 Administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie modification le 27 Avril 2016 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda modification le 19 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS I modification le 06 Novembre 2015 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A modification le 06 Novembre 2015 Président du conseil d'administration Administrateur : DE FICCHY Gianluca modification le 27 Avril 2016 Administrateur : CLAUDE Patrick, Jean, Michel en fonction le 22 Décembre 2014 Directeur général délégué : POULAIN Patrick, François, Jacques en fonction le 22 Décembre 2014 Administrateur : DAVID Laurent, Franck, Christian en fonction le 12 Janvier 2016 Directeur général Administrateur : GUIONNET François en fonction le 12 Janvier 2016
19/01/2016 : Modifications générales

Annonce N°2476
NOJO : BXB160130024356
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : JOUBERT Véronique modification le 30 Juillet 2013 Président du conseil d'administration Administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie modification le 02 Janvier 2014 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda modification le 19 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS I modification le 06 Novembre 2015 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A modification le 06 Novembre 2015 Administrateur : DE FICCHY Gianluca en fonction le 22 Décembre 2014 Administrateur : CLAUDE Patrick, Jean, Michel en fonction le 22 Décembre 2014 Directeur général délégué : POULAIN Patrick, François, Jacques en fonction le 22 Décembre 2014 Administrateur : DAVID Laurent, Franck, Christian en fonction le 12 Janvier 2016 Directeur général Administrateur : GUIONNET François en fonction le 12 Janvier 2016
02/07/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°8244
NOJO : 119301347085121
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
02/07/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°8245
NOJO : 119301347085123
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
31/12/2014 : Modifications générales

Annonce N°2154
NOJO : BXB14357002107T
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : JOUBERT Véronique modification le 30 Juillet 2013 Président du conseil d'administration Administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie modification le 02 Janvier 2014 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda modification le 19 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012 Directeur général Administrateur : BOULIGNY Richard, André modification le 22 Décembre 2014 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS I en fonction le 10 Juin 2014 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 10 Juin 2014 Administrateur : DE FICCHY Gianluca en fonction le 22 Décembre 2014 Administrateur : CLAUDE Patrick, Jean, Michel en fonction le 22 Décembre 2014 Directeur général délégué : POULAIN Patrick, François, Jacques en fonction le 22 Décembre 2014
08/08/2014 : Autre achat, apport, attribution

Annonce N°1282
NOJO : BXA14213001279C
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Catégorie de vente : Autre achat, apport, attribution
Oppositions : Les créanciers des sociétés fusionnantes pourront former opposition à cette fusion dans les conditions et délais prévus par l'article L.236-14 du Code de Commerce.
Descriptif : AVIS DE PROJET DE FUSION SOCIETE DE GESTION D'EXPLOITATION ET DE SERVICES EN MOYENS ADMINSTRATIFS Forme juridique Société à responsabilité limitée à associé unique Au capital de 1250500 EUR Siège social 14 AVE DU PAVE NEUF 93160 NOISY LE GRAND N° RCS 304718786 RCS BOBIGNY, est société absorbée. DIAC Forme juridique Société anonyme Au capital de 61000000 EUR Siège social 14 AVE DU PAVE NEUF 93160 NOISY LE GRAND N° RCS 702002221 RCS BOBIGNY, est société absorbante. Actif : 31129000 euros Passif : 29638000 euros Actif net apporté : 1491000 euros Rapport d'échange des droits sociaux : La société Absorbante détenant la totalité du capital de la société Absorbée jusqu'à la réalisation de la fusion projetée, il n'y aura pas lieu de rémunérer cet apport par la remise d'actions de la société Absorbante, et il ne sera pas nécessaire de procéder à une quelconque augmentation de capital. Montant prévu de la prime de fusion : 237000 euros. Date du projet : 22/07/2014 Date du dépôt : 28/07/2014, lieu du dépôt : Greffe du Tribunal de Commerce de BOBIGNY.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
Montant du capital : 61000000.00 EUR
27/06/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°11676
NOJO : 119301322747663
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
27/06/2014 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°11677
NOJO : 119301322747664
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
19/06/2014 : Modifications générales

Annonce N°2462
NOJO : BXB141630015233
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Administrateur : JOUBERT Véronique modification le 30 Juillet 2013 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du conseil d'administration Administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie modification le 02 Janvier 2014 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda modification le 19 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012 Directeur général Administrateur : BOULIGNY Richard, André modification le 02 Janvier 2014 Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS I en fonction le 10 Juin 2014 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG S.
A en fonction le 10 Juin 2014
10/01/2014 : Modifications générales

Annonce N°1508
NOJO : BXB14003001296U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 01 Juin 2012 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur : JOUBERT Véronique modification le 30 Juillet 2013 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du conseil d'administration Administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie modification le 02 Janvier 2014 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda modification le 19 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012 Directeur général Administrateur : BOULIGNY Richard, André modification le 02 Janvier 2014
11/10/2013 : Modifications générales

Annonce N°1562
NOJO : BXB13277001277K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 01 Juin 2012 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur : JOUBERT Véronique modification le 30 Juillet 2013 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du conseil d'administration Directeur général Administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie en fonction le 20 Octobre 2009 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda modification le 19 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012 Directeur général délégué Administrateur : BOULIGNY Richard, André modification le 03 Octobre 2013
08/08/2013 : Modifications générales

Annonce N°1288
NOJO : BXB13213000813Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 01 Juin 2012 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur : JOUBERT Véronique modification le 30 Juillet 2013 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du conseil d'administration Directeur général Administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie en fonction le 20 Octobre 2009 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda modification le 19 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012 Administrateur : BOULIGNY Richard, André en fonction le 31 Juillet 2013
30/06/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°10006
NOJO : BXC131690089531
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
30/06/2013 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°10007
NOJO : BXC13169008960Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
17/04/2013 : Autre achat, apport, attribution

Annonce N°1738
NOJO : BXA131000035198
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Catégorie de vente : Autre achat, apport, attribution
Oppositions : Les créanciers des sociétés fusionnantes pourront former opposition à cette fusion dans les conditions et délais prévus par l'article L. 236-14 du Code de Commerce.
Descriptif : AVIS DE PROJET DE FUSION COGERA SA Forme juridique Société anonyme Au capital de 14512205 EUR Siège social 14 AVE DU PAVE NEUF 93160 NOISY LE GRAND N° RCS 302491410 RCS BOBIGNY, est société absorbée. DIAC Forme juridique Société anonyme Au capital de 61000000 EUR Siège social 14 AVE DU PAVE NEUF 93160 NOISY LE GRAND N° RCS 702002221 RCS BOBIGNY, est société absorbante. Actif : 2262189000 euros Passif : 2232383000 euros Actif net apporté : 29806000 euros Rapport d'échange des droits sociaux : La société absorbante détenant la totalité du capital de la société absorbée jusqu'à la réalisation de la fusion projetée, il n'y aura pas lieu de rémunérer cet apport par la remise d'actions de la société absorbante, et il ne sera pas nécessaire de procéder à une quelconque augmentation de capital. Montant prévu de la prime de fusion : -21853000 Euros. Date du projet : 26/03/2013 Date du dépôt : 05/04/2013, lieu du dépôt : Greffe du tribunal de commerce de Bobigny.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
Montant du capital : 61000000.00 EUR
25/12/2012 : Modifications générales

Annonce N°1953
NOJO : BXB12354001744K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 01 Juin 2012 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur représentant les salariés : JOUBERT Véronique en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du c.
a.
directeur général et administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie en fonction le 20 Octobre 2009 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012 Administrateur : EBOUA Elen, Frieda en fonction le 17 Décembre 2012 Administrateur : GARY Vincent, François, Guy, Marie en fonction le 17 Décembre 2012
02/07/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°13754
NOJO : BXC12164011827U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
02/07/2012 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°13755
NOJO : BXC12164011828W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
12/06/2012 : Modifications générales

Annonce N°2589
NOJO : BXB121570003300
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT modification le 01 Juin 2012 Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 01 Juin 2012 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur représentant les salariés : JOUBERT Véronique en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du c.
a.
directeur général et administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie en fonction le 20 Octobre 2009 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010 Administrateur représentant les salariés : PELANDA Hélène, Marie-Claude en fonction le 03 Mai 2012 Commissaire aux comptes suppléant : PICARLE ET ASSOCIES en fonction le 01 Juin 2012
15/05/2012 : Modifications générales

Annonce N°2302
NOJO : BXB12128000107E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes suppléant : GILLET Denis Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur représentant les salariés : JOUBERT Véronique en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du c.
a.
directeur général et administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie en fonction le 20 Octobre 2009 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010 Administrateur représentant les salariés : PELANDA Hélène, Marie-Claude en fonction le 03 Mai 2012
27/06/2011 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°14450
NOJO : BXC11161012101W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Adresse :
14 avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
27/06/2011 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°14451
NOJO : BXC11161012102Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Adresse :
14 avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
19/12/2010 : Modifications générales

Annonce N°3641
NOJO : BXB103470031348
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Administrateur représentant les salariés : LEVESQUE Herve modification le 27 Décembre 2001 Commissaire aux comptes suppléant : GILLET Denis Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur représentant les salariés : JONOT Christine en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur représentant les salariés : JOUBERT Véronique en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du c.
a.
directeur général et administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie en fonction le 20 Octobre 2009 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010
07/10/2010 : Modifications générales

Annonce N°2841
NOJO : BXB102730026982
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Administrateur représentant les salariés : LEVESQUE Herve modification le 27 Décembre 2001 Commissaire aux comptes suppléant : GILLET Denis Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 18 Juillet 2005 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE& ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur : PIOTIN Jean Frédéric en fonction le 29 Juin 2006 Administrateur : JOSSELIN Guillaume en fonction le 15 Juin 2007 Administrateur représentant les salariés : JONOT Christine en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur : MESSIER Gilles en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur représentant les salariés : JOUBERT Véronique en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur : CAMBIER Bernard en fonction le 19 Juin 2009 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du c.
a.
directeur général et administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie en fonction le 20 Octobre 2009 Administrateur : CABRIER Patrice, André en fonction le 27 Septembre 2010
09/07/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°9796
NOJO : BXC10169014166L
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Adresse :
14 avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
09/07/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°9797
NOJO : BXC10169014167N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Adresse :
14 avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
29/10/2009 : Modifications générales

Annonce N°2385
NOJO : BXB09295000246W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005 Administrateur représentant les salariés : LEVESQUE Herve modification le 27 Décembre 2001 Commissaire aux comptes suppléant : GILLET Denis Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 18 Juillet 2005 Administrateur : RENAUD Frederic Roger modification le 27 Juin 2005 Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005 Administrateur : PIOTIN Jean Frédéric en fonction le 29 Juin 2006 Administrateur : JOSSELIN Guillaume en fonction le 15 Juin 2007 Administrateur représentant les salariés : JONOT Christine en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur : MESSIER Gilles en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur représentant les salariés : JOUBERT Véronique en fonction le 07 Janvier 2009 Administrateur : CAMBIER Bernard en fonction le 19 Juin 2009 Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009 Président du c.
a.
directeur général et administrateur : THORMANN Dominique, Jean, Werner, Marie en fonction le 20 Octobre 2009
19/07/2009 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°10917
NOJO : BXC081940047892
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Adresse :
14 avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
19/07/2009 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°10918
NOJO : BXC08194004790N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Adresse :
14 avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
28/06/2009 : Modifications générales

Annonce N°1570
NOJO : BXB08174001420Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT.
Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005.
Administrateur représentant les salariés : LEVESQUE Herve modification le 27 Décembre 2001.
Commissaire aux comptes suppléant : GILLET Denis.
Président du c.
a.
directeur général et administrateur : GAMBA Philippe modification le 16 Octobre 2002.
Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 18 Juillet 2005.
Administrateur : RENAUD Frederic Roger modification le 27 Juin 2005.
Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005.
Administrateur : PIOTIN Jean Frédéric en fonction le 29 Juin 2006.
Administrateur : JOSSELIN Guillaume en fonction le 15 Juin 2007.
Administrateur représentant les salariés : JONOT Christine en fonction le 07 Janvier 2009.
Administrateur : MESSIER Gilles en fonction le 07 Janvier 2009.
Administrateur représentant les salariés : JOUBERT Véronique en fonction le 07 Janvier 2009.
Administrateur : CAMBIER Bernard en fonction le 19 Juin 2009.
Administrateur : BUROS Philippe en fonction le 19 Juin 2009.

20/01/2009 : Modifications générales

Annonce N°1374
NOJO : BXB08014004087X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG AUDIT.
Administrateur : SPIELREIN Eric modification le 18 Juillet 2005.
Administrateur représentant les salariés : LEVESQUE Herve modification le 27 Décembre 2001.
Commissaire aux comptes suppléant : GILLET Denis.
Administrateur : FRAMEZELLE Jean Pierre en fonction le 12 Février 1999.
Président du c.
a.
directeur général et administrateur : GAMBA Philippe modification le 16 Octobre 2002.
Commissaire aux comptes suppléant : BEAS modification le 18 Juillet 2005.
Administrateur : RENAUD Frederic Roger modification le 27 Juin 2005.
Administrateur : CHAUVET Jacques en fonction le 18 Juillet 2005.
Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Juillet 2005.
Administrateur : PIOTIN Jean Frédéric en fonction le 29 Juin 2006.
Administrateur : JOSSELIN Guillaume en fonction le 15 Juin 2007.
Administrateur représentant les salariés : JONOT Christine en fonction le 07 Janvier 2009.
Administrateur : MESSIER Gilles en fonction le 07 Janvier 2009.
Administrateur représentant les salariés : JOUBERT Véronique en fonction le 07 Janvier 2009.

26/06/2008 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7298
NOJO : BXC08177002795T
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Adresse :
14 avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
26/06/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7299
NOJO : BXC08177002800W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme

Adresse :
14 avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
27/01/2008 : Modifications générales

Annonce N°3594
NOJO : BXB08044001950M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BOBIGNY (93)
Descriptif : Modification de l'activité de l'établissement principal.

Numéro d'identification : RCS Bobigny 702 002 221
Dénomination : DIAC
Forme juridique : Société anonyme
Historique de l'unité légale :
31/12/2022 : caractère employeur
Caractère employeur : Non
18/01/2019 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autre distribution de crédit (NAFRev2 : 64.92Z)
25/12/1994 : activité principale
Activité principale : Distribution de crédit (NAF1993 : 65.2C)
01/01/1992 : dénomination
Dénomination : DIAC
01/01/1987 : dénomination
Dénomination : DIFFUSION INDUSTR AUTOMOBILE PAR CREDIT
Représentants légaux :
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : DOS SANTOS LEANDRO Joao Miguel
Né le 04/02/1972 à CALDAS (PORTUGAL)
Nationalité : Portugaise
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
12 Rue Duroc
75007 Paris 7e Arrondissement
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : DOS SANTOS LEANDRO Joao Miguel
Né le 04/02/1972 à CALDAS (PORTUGAL)
Nationalité : Portugaise
Qualité : Administrateur

Adresse :
12 Rue Duroc
75007 Paris 7e Arrondissement
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : PALAND Thibault
Né le 05/02/1972 à Nantes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
10 Allée des Vignes
78120 Rambouillet
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : PALAND Thibault
Né le 05/02/1972 à Nantes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
10 Allée des Vignes
78120 Rambouillet
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : HAZARD Ludovic
Né le 19/08/1972 à Rouen (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général délégué

Adresse :
201 Rue de Fontenay
94300 VINCENNES
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie
Né le 09/06/1969 à Suresnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général délégué

Adresse :
26 Rue Jasmin
75016 Paris 16e Arrondissement
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : JEANDEAU Caroline
Né le 22/10/1979 à Lyon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
13 Rue Edouard Vaillant
92300 Levallois-Perret
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : SCHNEIDER Frédéric
Né le 06/08/1976 à Marseille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
203 Rue de Vaugirard
75015 Paris 15e Arrondissement
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : MATHUR (MATHUR LHERITIER) Mallika
Né le 20/09/1976 à GORAKHPUR (INDE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
93 Rue du Général Leclerc
93160 NOISY LE GRAND
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Morale

Nom : KPMG S.A
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
92066 Paris La Défense Cedex
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 Rue Henri Regnault
92075 PARIS LA DEFENSE CEDEX
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : DOS SANTOS LEANDRO Joao Miguel
Né le 04/02/1972 à CALDAS (PORTUGAL)
Nationalité : Portugaise
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
12 Rue Duroc
75007 Paris 7e Arrondissement
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : DOS SANTOS LEANDRO Joao Miguel
Né le 04/02/1972 à CALDAS (PORTUGAL)
Nationalité : Portugaise
Qualité : Administrateur

Adresse :
12 Rue Duroc
75007 Paris 7e Arrondissement
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : PALAND Thibault
Né le 05/02/1972 à Nantes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
10 Allée des Vignes
78120 Rambouillet
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : PALAND Thibault
Né le 05/02/1972 à Nantes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
10 Allée des Vignes
78120 Rambouillet
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : HAZARD Ludovic
Né le 19/08/1972 à Rouen (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général délégué

Adresse :
201 Rue de Fontenay
94300 VINCENNES
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie
Né le 09/06/1969 à Suresnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général délégué

Adresse :
26 Rue Jasmin
75016 Paris 16e Arrondissement
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : JEANDEAU Caroline
Né le 22/10/1979 à Lyon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
13 Rue Edouard Vaillant
92300 Levallois-Perret
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : SCHNEIDER Frédéric
Né le 06/08/1976 à Marseille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
203 Rue de Vaugirard
75015 Paris 15e Arrondissement
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : MATHUR (MATHUR LHERITIER) Mallika
Né le 20/09/1976 à GORAKHPUR (INDE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
93 Rue du Général Leclerc
93160 NOISY LE GRAND
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Morale

Nom : KPMG S.A
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
92066 Paris La Défense Cedex
FRANCE
03/01/2022 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 Rue Henri Regnault
92075 PARIS LA DEFENSE CEDEX
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : DE FICCHY Gianluca
Né le 24/07/1970 à ROMA (ITALIE)
Nationalité : Italienne
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
52 Avenue Bosquet
75007 Paris
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : DE FICCHY Gianluca
Né le 24/07/1970 à ROMA (ITALIE)
Nationalité : Italienne
Qualité : Administrateur

Adresse :
52 Avenue Bosquet
75007 Paris
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : GUIONNET François
Né le 08/10/1961 à Chamalières (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
1 Allée du Merle Moqueur
91370 Verrières-le-Buisson
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : GUIONNET François
Né le 08/10/1961 à Chamalières (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 Allée du Merle Moqueur
91370 Verrières-le-Buisson
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : POULAIN Patrick, François, Jacques
Né le 02/07/1956 à Rouen (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général délégué

Adresse :
22 Rue Kleber
94100 Saint-Maur-des-Fossés
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : CUNY Guillaume, Sébastien, Xavier, Marie
Né le 09/06/1969 à Suresnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général délégué

Adresse :
26 Rue Jasmin
75016 Paris
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : CLAUDE Patrick, Jean, Michel
Né le 11/11/1962 à Épinal (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
126 Rue de Picpus
75012 Paris
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : ALTEMAIRE Alice, Hélène, Ernesta, Renée
Né le 15/11/1977 à Verdun (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
24 Rue de Buci
PARIS
75006 Paris
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Physique

Nom : RIVARD (TAVIER) Hélène, Sophie, Anne
Né le 26/05/1966 à Metz (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
5 Avenue d'Anjou
92330 Sceaux
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Morale

Nom : ERNST ET YOUNG AUDIT
Siren : 344366315
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
1-2 Place DES SAISONS
TOUR FIRST TSA 14444
92037 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Morale

Nom : KPMG S.A
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
2 Avenue Gambetta
Tour Eqho
92066 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Morale

Nom : PICARLE ET ASSOCIES
Siren : 410105894
Forme juridique : Société par actions simplifiée à capital variable
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
1-2 Place des Saisons
- Paris la Défense 1
92400 Courbevoie
FRANCE
11/01/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
2 Avenue Gambetta
Tour Eqho
92066 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
Dépôts des actes :
08/12/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°36877 déposé le 20/12/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
08/12/2021 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°36877 déposé le 20/12/2021
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
06/10/2020 : Acte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°31710 déposé le 21/10/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
06/10/2020 : Acte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°31710 déposé le 21/10/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
20/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19825 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
20/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19825 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/05/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19825 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
20/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19825 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
20/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19825 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
20/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19825 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/05/2020 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19825 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
20/05/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19825 déposé le 18/06/2020
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
10/12/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2965 déposé le 22/01/2020
Etat : Déposé
10/12/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2965 déposé le 22/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
10/12/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2965 déposé le 22/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
10/12/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2965 déposé le 22/01/2020
Etat : Déposé
10/12/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2965 déposé le 22/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
10/12/2019 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2965 déposé le 22/01/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
22/11/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2965 déposé le 22/01/2020
Etat : Déposé
22/11/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2965 déposé le 22/01/2020
Etat : Déposé
25/07/2019 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°43828 déposé le 05/09/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/07/2019 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°44183 déposé le 09/09/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
25/07/2019 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°44183 déposé le 09/09/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/07/2019 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°43828 déposé le 05/09/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/07/2019 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°44183 déposé le 09/09/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
25/07/2019 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°44183 déposé le 09/09/2019
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
23/05/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°26894 déposé le 27/05/2019
Etat : Déposé
23/05/2019 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°26894 déposé le 27/05/2019
Etat : Déposé
22/05/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°30456 déposé le 18/06/2019
Etat : Déposé
22/05/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°30456 déposé le 18/06/2019
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
22/05/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°30456 déposé le 18/06/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
22/05/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°30456 déposé le 18/06/2019
Etat : Déposé
Décision : Fin de mission de commissaire aux comptes suppléant
22/05/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°30456 déposé le 18/06/2019
Etat : Déposé
22/05/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°30456 déposé le 18/06/2019
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
22/05/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°30456 déposé le 18/06/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
22/05/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°30456 déposé le 18/06/2019
Etat : Déposé
Décision : Fin de mission de commissaire aux comptes suppléant
04/04/2019 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24667 déposé le 15/05/2019
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
04/04/2019 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24667 déposé le 15/05/2019
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
10/12/2018 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3083 déposé le 18/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
10/12/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3083 déposé le 18/01/2019
Etat : Déposé
10/12/2018 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3083 déposé le 18/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
10/12/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3083 déposé le 18/01/2019
Etat : Déposé
28/11/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3263 déposé le 21/01/2019
Etat : Déposé
28/11/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3263 déposé le 21/01/2019
Etat : Déposé
23/11/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3083 déposé le 18/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
23/11/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3083 déposé le 18/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
22/05/2018 : Statuts constitutifs
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°40209 déposé le 21/06/2018
Etat : Déposé
22/05/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
22/05/2018 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement de mandat de commissaire aux comptes titulaire
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
22/05/2018 : Statuts constitutifs
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°40209 déposé le 21/06/2018
Etat : Déposé
22/05/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
22/05/2018 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement de mandat de commissaire aux comptes titulaire
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
22/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°41388 déposé le 27/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
26/04/2018 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°40209 déposé le 21/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
26/04/2018 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°40209 déposé le 21/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/04/2018 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°40209 déposé le 21/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
26/04/2018 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°40209 déposé le 21/06/2018
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
27/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20406 déposé le 09/04/2018
Etat : Déposé
27/03/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20406 déposé le 09/04/2018
Etat : Déposé
08/12/2017 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°39117 déposé le 26/12/2017
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
08/12/2017 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°39117 déposé le 26/12/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
08/12/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°39117 déposé le 26/12/2017
Etat : Déposé
08/12/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2026 déposé le 12/01/2018
Etat : Déposé
Décision : suite à erreur matérielle
08/12/2017 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°39117 déposé le 26/12/2017
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
08/12/2017 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°39117 déposé le 26/12/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
08/12/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°39117 déposé le 26/12/2017
Etat : Déposé
08/12/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2026 déposé le 12/01/2018
Etat : Déposé
Décision : suite à erreur matérielle
06/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°39117 déposé le 26/12/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
06/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°39117 déposé le 26/12/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
18/09/2017 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°26038 déposé le 04/10/2017
Etat : Déposé
18/09/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°26038 déposé le 04/10/2017
Etat : Déposé
18/09/2017 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°26038 déposé le 04/10/2017
Etat : Déposé
18/09/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°26038 déposé le 04/10/2017
Etat : Déposé
15/09/2017 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°26038 déposé le 04/10/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/09/2017 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°26038 déposé le 04/10/2017
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
15/12/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°920 déposé le 11/01/2017
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
15/12/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°920 déposé le 11/01/2017
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
15/12/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°920 déposé le 11/01/2017
Etat : Déposé
Décision : Fin de mandat d'administrateur
30/09/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
Décision : Cooptation d'administrateurs
30/09/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/09/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
30/09/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
Décision : Cooptation d'administrateurs
30/09/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/09/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
30/09/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
Décision : Cooptation d'administrateurs
30/09/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/09/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24676 déposé le 11/10/2016
Etat : Déposé
26/07/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19608 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
26/07/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19608 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/07/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19608 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
26/07/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19608 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/07/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19608 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
26/07/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19608 déposé le 01/08/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/04/2016 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11147 déposé le 27/04/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
25/04/2016 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11147 déposé le 27/04/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
25/04/2016 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11147 déposé le 27/04/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
26/11/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°774 déposé le 12/01/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/11/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°774 déposé le 12/01/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
26/11/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°774 déposé le 12/01/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/11/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°774 déposé le 12/01/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
26/11/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°774 déposé le 12/01/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/11/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°774 déposé le 12/01/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
28/05/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13149 déposé le 15/06/2015
Etat : Déposé
28/05/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13149 déposé le 15/06/2015
Etat : Déposé
28/05/2015 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13149 déposé le 15/06/2015
Etat : Déposé
26/11/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°27210 déposé le 22/12/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/11/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°27210 déposé le 22/12/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
26/11/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°27210 déposé le 22/12/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/11/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°27210 déposé le 22/12/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
26/11/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°27210 déposé le 22/12/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/11/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°27210 déposé le 22/12/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
19/09/2014 : Déclaration de conformité
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20907 déposé le 01/10/2014
Etat : Déposé
Décision : Fusion définitive
19/09/2014 : Déclaration de conformité
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20907 déposé le 01/10/2014
Etat : Déposé
Décision : Fusion définitive
19/09/2014 : Déclaration de conformité
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20907 déposé le 01/10/2014
Etat : Déposé
Décision : Fusion définitive
22/07/2014 : Projet
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16814 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
Décision : de SOGESMA SARL par DIAC SA
22/07/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16814 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
22/07/2014 : Projet
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16814 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
Décision : de SOGESMA SARL par DIAC SA
22/07/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16814 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
22/07/2014 : Projet
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16814 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
Décision : de SOGESMA SARL par DIAC SA
22/07/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16814 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
22/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°12532 déposé le 10/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
22/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°12532 déposé le 10/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
22/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°12532 déposé le 10/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
03/12/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20 déposé le 02/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
03/12/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20 déposé le 02/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
03/12/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20 déposé le 02/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
19/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20410 déposé le 03/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
19/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20410 déposé le 03/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
19/09/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°20410 déposé le 03/10/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
23/07/2013 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16513 déposé le 31/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
23/07/2013 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16513 déposé le 31/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
23/07/2013 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°16513 déposé le 31/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de directeur(s) général(aux) délégué(s)
23/05/2013 : Déclaration de conformité
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11978 déposé le 10/06/2013
Etat : Déposé
23/05/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11454 déposé le 04/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
23/05/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11454 déposé le 04/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
23/05/2013 : Déclaration de conformité
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11978 déposé le 10/06/2013
Etat : Déposé
23/05/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11454 déposé le 04/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
23/05/2013 : Déclaration de conformité
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11978 déposé le 10/06/2013
Etat : Déposé
26/03/2013 : Projet de traité de fusion
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7508 déposé le 05/04/2013
Etat : Déposé
Décision : société absorbante: DIAC SA société absorbée: COGERA SA
26/03/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7508 déposé le 05/04/2013
Etat : Déposé
Décision : approbation du projet de fusion
26/03/2013 : Projet de traité de fusion
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7508 déposé le 05/04/2013
Etat : Déposé
Décision : société absorbante: DIAC SA société absorbée: COGERA SA
26/03/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7508 déposé le 05/04/2013
Etat : Déposé
Décision : approbation du projet de fusion
26/03/2013 : Projet de traité de fusion
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7508 déposé le 05/04/2013
Etat : Déposé
Décision : société absorbante: DIAC SA société absorbée: COGERA SA
26/03/2013 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7508 déposé le 05/04/2013
Etat : Déposé
Décision : approbation du projet de fusion
26/11/2012 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24844 déposé le 17/12/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/11/2012 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24844 déposé le 17/12/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/11/2012 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°24844 déposé le 17/12/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
21/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11200 déposé le 01/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
21/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11200 déposé le 01/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
21/05/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11200 déposé le 01/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement de commissaire aux comptes suppléant
20/03/2012 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9470 déposé le 03/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
20/03/2012 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9470 déposé le 03/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
20/03/2012 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9470 déposé le 03/05/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/11/2010 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°22584 déposé le 10/12/2010
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
25/11/2010 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°22584 déposé le 10/12/2010
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
25/11/2010 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°22584 déposé le 10/12/2010
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
20/07/2010 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°17412 déposé le 27/09/2010
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
20/07/2010 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°17412 déposé le 27/09/2010
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
20/07/2010 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°17412 déposé le 27/09/2010
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
05/10/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°18542 déposé le 20/10/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration et directeur général
05/10/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°18542 déposé le 20/10/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration et directeur général
05/10/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°18542 déposé le 20/10/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration et directeur général
25/05/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11298 déposé le 19/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/05/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11298 déposé le 19/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/05/2009 : Procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11298 déposé le 19/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
18/03/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11296 déposé le 19/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
18/03/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11296 déposé le 19/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
18/03/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11296 déposé le 19/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
28/11/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°275 déposé le 07/01/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
28/11/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°275 déposé le 07/01/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
28/11/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°275 déposé le 07/01/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
30/09/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19001 déposé le 10/10/2008
Etat : Déposé
Décision : REDUCTION DE LA DUREE DU MANDAT DES ADMINISTRATEURS MODIFICATION ART 8 BIS PARAGRAPHES 1 ET 2 DES STATUTS
30/09/2008 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19001 déposé le 10/10/2008
Etat : Déposé
30/09/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19001 déposé le 10/10/2008
Etat : Déposé
Décision : REDUCTION DE LA DUREE DU MANDAT DES ADMINISTRATEURS MODIFICATION ART 8 BIS PARAGRAPHES 1 ET 2 DES STATUTS
30/09/2008 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19001 déposé le 10/10/2008
Etat : Déposé
30/09/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19001 déposé le 10/10/2008
Etat : Déposé
Décision : REDUCTION DE LA DUREE DU MANDAT DES ADMINISTRATEURS MODIFICATION ART 8 BIS PARAGRAPHES 1 ET 2 DES STATUTS
30/09/2008 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°19001 déposé le 10/10/2008
Etat : Déposé
04/01/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1110 déposé le 16/01/2008
Etat : Déposé
Décision : Adjonction d'activité(s)
04/01/2008 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1110 déposé le 16/01/2008
Etat : Déposé
04/01/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1110 déposé le 16/01/2008
Etat : Déposé
Décision : Adjonction d'activité(s)
04/01/2008 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1110 déposé le 16/01/2008
Etat : Déposé
04/01/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1110 déposé le 16/01/2008
Etat : Déposé
Décision : Adjonction d'activité(s)
04/01/2008 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1110 déposé le 16/01/2008
Etat : Déposé
16/03/2007 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10779 déposé le 15/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
16/03/2007 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10779 déposé le 15/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
16/03/2007 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10779 déposé le 15/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
22/11/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°457 déposé le 09/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
22/11/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°457 déposé le 09/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
22/11/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°457 déposé le 09/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
30/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10764 déposé le 29/06/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
30/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10764 déposé le 29/06/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
30/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10764 déposé le 29/06/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
30/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11319 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
Décision : FUSION ABSORPTION DE LA STE DELOITTE TOUCHE TOHMATSU PAR LA STE DELOITTE TOUCHE TOHMATSU AUDIT QUI DEVIENT DELOITTE & ASSOCIES.
30/05/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11319 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
30/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11319 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
Décision : FUSION ABSORPTION DE LA STE DELOITTE TOUCHE TOHMATSU PAR LA STE DELOITTE TOUCHE TOHMATSU AUDIT QUI DEVIENT DELOITTE & ASSOCIES.
30/05/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11319 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
30/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11319 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
Décision : FUSION ABSORPTION DE LA STE DELOITTE TOUCHE TOHMATSU PAR LA STE DELOITTE TOUCHE TOHMATSU AUDIT QUI DEVIENT DELOITTE & ASSOCIES.
30/05/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11319 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
16/03/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11316 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
16/03/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11316 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
16/03/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11316 déposé le 18/07/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/11/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9423 déposé le 14/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/11/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9423 déposé le 14/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/11/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9423 déposé le 14/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
24/05/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9829 déposé le 25/06/2004
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
24/05/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9829 déposé le 25/06/2004
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
24/05/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9829 déposé le 25/06/2004
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
19/11/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10877 déposé le 12/07/2004
Etat : Déposé
Décision : NON RENOUVELLEMENT DU MANDAT D ADMINISTRATEUR
19/11/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10877 déposé le 12/07/2004
Etat : Déposé
Décision : NON RENOUVELLEMENT DU MANDAT D ADMINISTRATEUR
19/11/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10877 déposé le 12/07/2004
Etat : Déposé
Décision : NON RENOUVELLEMENT DU MANDAT D ADMINISTRATEUR
29/11/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3195 déposé le 26/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
29/11/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3195 déposé le 26/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
29/11/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3195 déposé le 26/02/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/09/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°15036 déposé le 16/10/2002
Etat : Déposé
Décision : DES STATUTS AVEC LA LOI NRE DU 15 05 2001
25/09/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°15036 déposé le 16/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de directeur général
25/09/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°15036 déposé le 16/10/2002
Etat : Déposé
Décision : DES STATUTS AVEC LA LOI NRE DU 15 05 2001
25/09/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°15036 déposé le 16/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de directeur général
25/09/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°15036 déposé le 16/10/2002
Etat : Déposé
Décision : DES STATUTS AVEC LA LOI NRE DU 15 05 2001
25/09/2002 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°15036 déposé le 16/10/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de directeur général
30/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10876 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
Décision : DES STATUTS AVEC LA LOI NRE DU 15 05 2001
30/05/2002 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10876 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
30/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9608 déposé le 02/07/2002
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT
30/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9608 déposé le 02/07/2002
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT
30/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10876 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
Décision : DES STATUTS AVEC LA LOI NRE DU 15 05 2001
30/05/2002 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10876 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
30/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9608 déposé le 02/07/2002
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT
30/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10876 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
Décision : DES STATUTS AVEC LA LOI NRE DU 15 05 2001
30/05/2002 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10876 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
23/11/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°18507 déposé le 27/12/2001
Etat : Déposé
Décision : ET MODIFICATION DE REPRESENTATN PERMANENT D'UN ADMINISTRATEU R
23/11/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°18507 déposé le 27/12/2001
Etat : Déposé
Décision : ET MODIFICATION DE REPRESENTATN PERMANENT D'UN ADMINISTRATEU R
23/11/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°18507 déposé le 27/12/2001
Etat : Déposé
Décision : ET MODIFICATION DE REPRESENTATN PERMANENT D'UN ADMINISTRATEU R
28/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8013 déposé le 19/06/2001
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA DUREE DU MANDAT DES ADMINISTRATEURS MODIFICATION DE L'ARTICLE 8 BIS DES STATUTS
28/05/2001 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8013 déposé le 19/06/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
28/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8013 déposé le 19/06/2001
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA DUREE DU MANDAT DES ADMINISTRATEURS MODIFICATION DE L'ARTICLE 8 BIS DES STATUTS
28/05/2001 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8013 déposé le 19/06/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
28/05/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8013 déposé le 19/06/2001
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA DUREE DU MANDAT DES ADMINISTRATEURS MODIFICATION DE L'ARTICLE 8 BIS DES STATUTS
28/05/2001 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8013 déposé le 19/06/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
08/01/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3242 déposé le 01/03/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
08/01/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3242 déposé le 01/03/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
08/01/2001 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3242 déposé le 01/03/2001
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
29/11/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°990 déposé le 19/01/2001
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION CAPITAL SOCIAL MODIFICATION ADMINISTRATION
29/11/2000 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°990 déposé le 19/01/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/11/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°990 déposé le 19/01/2001
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION CAPITAL SOCIAL MODIFICATION ADMINISTRATION
29/11/2000 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°990 déposé le 19/01/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/11/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°990 déposé le 19/01/2001
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION CAPITAL SOCIAL MODIFICATION ADMINISTRATION
29/11/2000 : Statuts mis à jour
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°990 déposé le 19/01/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers
03/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°719 déposé le 17/01/2000
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
03/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°719 déposé le 17/01/2000
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
03/11/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°719 déposé le 17/01/2000
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
24/06/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8586 déposé le 22/07/1999
Etat : Déposé
Décision : Divers
24/06/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8586 déposé le 22/07/1999
Etat : Déposé
Décision : Divers
24/06/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8586 déposé le 22/07/1999
Etat : Déposé
Décision : Divers
02/12/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1912 déposé le 12/02/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
02/12/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1912 déposé le 12/02/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
02/12/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1912 déposé le 12/02/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
26/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6766 déposé le 22/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes suppléant
26/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6766 déposé le 22/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes suppléant
26/05/1998 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6766 déposé le 22/06/1998
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes suppléant
03/12/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°178 déposé le 06/01/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
03/12/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°178 déposé le 06/01/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
03/12/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°178 déposé le 06/01/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
29/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7878 déposé le 16/07/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
29/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7878 déposé le 16/07/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
29/05/1997 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7878 déposé le 16/07/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
30/12/1996 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2022 déposé le 13/02/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
30/12/1996 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2022 déposé le 13/02/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
30/12/1996 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2022 déposé le 13/02/1997
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
20/11/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2023 déposé le 13/02/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
20/11/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2023 déposé le 13/02/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
20/11/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2023 déposé le 13/02/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
30/05/1996 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9386 déposé le 09/08/1996
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
30/05/1996 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9386 déposé le 09/08/1996
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
30/05/1996 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°9386 déposé le 09/08/1996
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1490 déposé le 01/02/1996
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DES STATUTS
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1490 déposé le 01/02/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10525 déposé le 23/09/1996
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10525 déposé le 23/09/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1490 déposé le 01/02/1996
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DES STATUTS
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1490 déposé le 01/02/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10525 déposé le 23/09/1996
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10525 déposé le 23/09/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1490 déposé le 01/02/1996
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DES STATUTS
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°1490 déposé le 01/02/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10525 déposé le 23/09/1996
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/01/1996 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°10525 déposé le 23/09/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
29/05/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7541 déposé le 06/07/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/05/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7541 déposé le 06/07/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
29/05/1995 : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7541 déposé le 06/07/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
24/04/1995 : Lettre de démission
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5852 déposé le 22/05/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PDT.
24/04/1995 : Lettre de démission
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5852 déposé le 22/05/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PDT.
24/04/1995 : Lettre de démission
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5852 déposé le 22/05/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PDT.
18/11/1994 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°516 déposé le 12/01/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/11/1994 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°516 déposé le 12/01/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/11/1994 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°516 déposé le 12/01/1995
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/1994 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7710 déposé le 30/06/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/1994 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7710 déposé le 30/06/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers
18/03/1994 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7710 déposé le 30/06/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers
26/01/1994 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5747 déposé le 13/05/1994
Etat : Déposé
Décision : REQUETE N 47/94.
26/01/1994 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5747 déposé le 13/05/1994
Etat : Déposé
Décision : REQUETE N 47/94.
26/01/1994 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5747 déposé le 13/05/1994
Etat : Déposé
Décision : REQUETE N 47/94.
09/03/1993 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5009 déposé le 28/04/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers
09/03/1993 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5009 déposé le 28/04/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers
09/03/1993 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5009 déposé le 28/04/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers
08/03/1993 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5009 déposé le 28/04/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers
08/03/1993 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5009 déposé le 28/04/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers
08/03/1993 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5009 déposé le 28/04/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers
01/12/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°14578 déposé le 17/12/1992
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
01/12/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°14578 déposé le 17/12/1992
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
01/12/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°14578 déposé le 17/12/1992
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/11/1992 : Divers
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°14578 déposé le 17/12/1992
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA DENOMINATION.
30/11/1992 : Divers
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°14578 déposé le 17/12/1992
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA DENOMINATION.
30/11/1992 : Divers
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°14578 déposé le 17/12/1992
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA DENOMINATION.
19/11/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13361 déposé le 20/11/1992
Etat : Déposé
Décision : APPORTS DE LA SOCIETE DIAC EQUIPEMENT.
19/11/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13361 déposé le 20/11/1992
Etat : Déposé
Décision : APPORTS DE LA SOCIETE DIAC EQUIPEMENT.
19/11/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13361 déposé le 20/11/1992
Etat : Déposé
Décision : APPORTS DE LA SOCIETE DIAC EQUIPEMENT.
21/10/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°12231 déposé le 28/10/1992
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTIONDE LA SOCIETE DIAC EQUIPEMENT.
21/10/1992 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13663 déposé le 26/11/1992
Etat : Déposé
Décision : Divers
21/10/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°12231 déposé le 28/10/1992
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTIONDE LA SOCIETE DIAC EQUIPEMENT.
21/10/1992 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13663 déposé le 26/11/1992
Etat : Déposé
Décision : Divers
21/10/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°12231 déposé le 28/10/1992
Etat : Déposé
Décision : ABSORPTIONDE LA SOCIETE DIAC EQUIPEMENT.
21/10/1992 : Lettre de nomination
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°13663 déposé le 26/11/1992
Etat : Déposé
Décision : Divers
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8778 déposé le 03/08/1992
Etat : Déposé
Décision : TRANSFERT DU SIEGE AU 14 AVENUE DU PAVE NEUF, 93160 NOISY LE GRAND.
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8778 déposé le 03/08/1992
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11314 déposé le 06/10/1992
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DES ORGANES ET ASSIMILES.
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8778 déposé le 03/08/1992
Etat : Déposé
Décision : TRANSFERT DU SIEGE AU 14 AVENUE DU PAVE NEUF, 93160 NOISY LE GRAND.
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8778 déposé le 03/08/1992
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11314 déposé le 06/10/1992
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DES ORGANES ET ASSIMILES.
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8778 déposé le 03/08/1992
Etat : Déposé
Décision : TRANSFERT DU SIEGE AU 14 AVENUE DU PAVE NEUF, 93160 NOISY LE GRAND.
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8778 déposé le 03/08/1992
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
20/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°11314 déposé le 06/10/1992
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DES ORGANES ET ASSIMILES.
Etablissements :
03/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
14 Avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/01/1970
Activité : Les opérations de crédit de location avec ou sans faculté d'acquisition par le locataire d'escompte ducroire et d'une manière générale toutes le opérations etc.. En France et à l'étranger pour son compte ou pour des tiers toutes opérations connexes ou extra bancaires telles que le Courtaged'assurances toutes activités de mandataire de commissionnaire ou de courtier et d'une manière générale toutes celles propres à faciliter ou à développer les services de la clientèle la location de véhicules sans conducteur l'émission et la gestion de moyens de paiement. L'intermédiation en assurances, au sens de la loi française du 15/12/2005 de transposition de la Directive Européenne du 09/12/2002, toute activité de mandataire, de commissionnaire ou de courtier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/01/2022 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
14 Avenue du Pave Neuf
93160 Noisy-le-Grand
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/01/1970
Activité : Les opérations de crédit de location avec ou sans faculté d'acquisition par le locataire d'escompte ducroire et d'une manière générale toutes le opérations etc.. En France et à l'étranger pour son compte ou pour des tiers toutes opérations connexes ou extra bancaires telles que le Courtaged'assurances toutes activités de mandataire de commissionnaire ou de courtier et d'une manière générale toutes celles propres à faciliter ou à développer les services de la clientèle la location de véhicules sans conducteur l'émission et la gestion de moyens de paiement. L'intermédiation en assurances, au sens de la loi française du 15/12/2005 de transposition de la Directive Européenne du 09/12/2002, toute activité de mandataire, de commissionnaire ou de courtier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/01/2017 : Etablissement ouvert

Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Siège

Adresse :
14 Avenue DU PAVE NEUF
93160 Noisy-le-Grand
FRANCE
11/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Type : Etablissement principal

Adresse :
14 Avenue DU PAVE NEUF
93160 Noisy-le-Grand
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/01/1970
Activité : Les opérations de crédit de location avec ou sans faculté d'acquisition par le locataire d'escompte ducroire et d'une manière générale toutes le opérations etc.. En France et à l'étranger pour son compte ou pour des tiers toutes opérations connexes ou extra bancaires telles que le Courtaged'assurances toutes activités de mandataire de commissionnaire ou de courtier et d'une manière générale toutes celles propres à faciliter ou à développer les services de la clientèle la location de véhicules sans conducteur l'émission et la gestion de moyens de paiement. L'intermédiation en assurances, au sens de la loi française du 15/12/2005 de transposition de la Directive Européenne du 09/12/2002, toute activité de mandataire, de commissionnaire ou de courtier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Date d’ajout de l’observation : 05/08/1992
Texte de l'observation : Mise en harmonie des statuts avec la loi du 30 décembre 1981 N 81-1160 et 81-1162.
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Date d’ajout de l’observation : 25/07/2002
Texte de l'observation : Mise en harmonie des statuts avec la loi 2001-420 du 15 mai 2001 30/05/2002
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Date d’ajout de l’observation : 06/03/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07004966
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Date d’ajout de l’observation : 10/06/2013
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination COGERA Forme juridique SA Siège social 14 avenue du pavé neuf 93168 Noisy Le Grand cedex Rcs Bobigny 302 491 410. Date d'effet le 18/05/2013
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Date d’ajout de l’observation : 01/10/2014
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination SOGESMA Forme juridique SARL Siège social 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND Rcs de Bobigny 304 718 786 Date d'effet le 09/09/2014
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Date d’ajout de l’observation : 05/08/1992
Texte de l'observation : Mise en harmonie des statuts avec la loi du 30 décembre 1981 N 81-1160 et 81-1162.
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Date d’ajout de l’observation : 25/07/2002
Texte de l'observation : Mise en harmonie des statuts avec la loi 2001-420 du 15 mai 2001 30/05/2002
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Date d’ajout de l’observation : 06/03/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07004966
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Date d’ajout de l’observation : 10/06/2013
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination COGERA Forme juridique SA Siège social 14 avenue du pavé neuf 93168 Noisy Le Grand cedex Rcs Bobigny 302 491 410. Date d'effet le 18/05/2013
03/01/2022 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Date d’ajout de l’observation : 01/10/2014
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination SOGESMA Forme juridique SARL Siège social 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND Rcs de Bobigny 304 718 786 Date d'effet le 09/09/2014
11/01/2017 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Date d’ajout de l’observation : 05/08/1992
Texte de l'observation : Mise en harmonie des statuts avec la loi du 30 décembre 1981 N 81-1160 et 81-1162.
11/01/2017 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 7681
Date d’ajout de l’observation : 25/07/2002
Texte de l'observation : Mise en harmonie des statuts avec la loi 2001-420 du 15 mai 2001 30/05/2002
11/01/2017 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 24423
Date d’ajout de l’observation : 06/03/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07004966
11/01/2017 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Numéro unique d’observation : 52566
Date d’ajout de l’observation : 10/06/2013
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination COGERA Forme juridique SA Siège social 14 avenue du pavé neuf 93168 Noisy Le Grand cedex Rcs Bobigny 302 491 410. Date d'effet le 18/05/2013
11/01/2017 : Ajout
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro unique d’identification d’une observation : 15
Numéro unique d’observation : 23283
Date d’ajout de l’observation : 01/10/2014
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination SOGESMA Forme juridique SARL Siège social 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND Rcs de Bobigny 304 718 786 Date d'effet le 09/09/2014
Personnes morales :
03/01/2022 : DIAC
Greffe : Bobigny (9301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/1981
Date à laquelle le transfert de la personne est effectif (date d’effet) : 20/03/1992

Type de capital : Fixe
Capital : 415100500.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
Durée de vie de la personne morale : 88 années
03/01/2022 : DIAC
Greffe : Bobigny (9301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/1981
Date à laquelle le transfert de la personne est effectif (date d’effet) : 20/03/1992

Type de capital : Fixe
Capital : 415100500.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
Durée de vie de la personne morale : 88 années
11/01/2017 : DIAC
Greffe : Bobigny (9301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/1981
Date à laquelle le transfert de la personne est effectif (date d’effet) : 20/03/1992

Type de capital : Fixe
Capital : 61000000.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 88 années
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°21289 déposé le 25/06/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°21257 déposé le 25/06/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°21289 déposé le 25/06/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°21257 déposé le 25/06/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7326 déposé le 27/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7323 déposé le 27/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7326 déposé le 27/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7323 déposé le 27/05/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7461 déposé le 27/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7451 déposé le 27/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7461 déposé le 27/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°7451 déposé le 27/05/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8219 déposé le 05/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8220 déposé le 05/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8219 déposé le 05/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8220 déposé le 05/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4840 déposé le 01/06/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4841 déposé le 01/06/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4840 déposé le 01/06/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4841 déposé le 01/06/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8072 déposé le 25/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8073 déposé le 25/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8072 déposé le 25/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8073 déposé le 25/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°8072 déposé le 25/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4912 déposé le 15/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4912 déposé le 15/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4913 déposé le 15/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4912 déposé le 15/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4913 déposé le 15/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3722 déposé le 02/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3723 déposé le 02/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3722 déposé le 02/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3723 déposé le 02/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3722 déposé le 02/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4129 déposé le 04/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4129 déposé le 04/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4130 déposé le 04/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4129 déposé le 04/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4130 déposé le 04/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4140 déposé le 29/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4140 déposé le 29/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4141 déposé le 29/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4140 déposé le 29/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4141 déposé le 29/05/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4434 déposé le 03/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4435 déposé le 03/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4434 déposé le 03/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4435 déposé le 03/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4434 déposé le 03/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4309 déposé le 09/06/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4310 déposé le 09/06/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4309 déposé le 09/06/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4310 déposé le 09/06/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4309 déposé le 09/06/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4953 déposé le 23/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4954 déposé le 23/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4953 déposé le 23/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4954 déposé le 23/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4953 déposé le 23/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4214 déposé le 05/06/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4214 déposé le 05/06/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4219 déposé le 05/06/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4214 déposé le 05/06/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4219 déposé le 05/06/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5057 déposé le 26/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5057 déposé le 26/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5059 déposé le 26/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5057 déposé le 26/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5059 déposé le 26/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4446 déposé le 27/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4446 déposé le 27/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4448 déposé le 27/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4446 déposé le 27/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4448 déposé le 27/06/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5881 déposé le 11/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6095 déposé le 12/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5881 déposé le 11/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6095 déposé le 12/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5881 déposé le 11/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4525 déposé le 28/06/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4525 déposé le 28/06/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4735 déposé le 01/07/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4525 déposé le 28/06/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4735 déposé le 01/07/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6217 déposé le 23/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6218 déposé le 23/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6217 déposé le 23/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6218 déposé le 23/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°6217 déposé le 23/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2943 déposé le 24/06/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2944 déposé le 24/06/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2943 déposé le 24/06/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2944 déposé le 24/06/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°2943 déposé le 24/06/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3205 déposé le 20/06/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3205 déposé le 20/06/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3205 déposé le 20/06/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3349 déposé le 21/06/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3349 déposé le 21/06/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3350 déposé le 21/06/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3349 déposé le 21/06/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3350 déposé le 21/06/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3557 déposé le 23/06/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3557 déposé le 23/06/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3613 déposé le 24/06/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3557 déposé le 23/06/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3613 déposé le 24/06/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3108 déposé le 18/06/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3108 déposé le 18/06/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3108 déposé le 18/06/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4100 déposé le 03/07/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4100 déposé le 03/07/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4100 déposé le 03/07/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4455 déposé le 26/06/1996
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4455 déposé le 26/06/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4455 déposé le 26/06/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5290 déposé le 18/07/1995
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5290 déposé le 18/07/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°5290 déposé le 18/07/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4030 déposé le 20/06/1994
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4030 déposé le 20/06/1994
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°4030 déposé le 20/06/1994
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3811 déposé le 29/06/1993
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3811 déposé le 29/06/1993
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Bobigny (9301)
Numéro de gestion : 1988B09790
Dépôt : N°3811 déposé le 29/06/1993
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2021 : Compte annuel banque
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 12947 du 14/06/2022
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 241 6142 167 585
A2ACTIF - Créances sur la clientèle3 494 1233 290 777
A3TOTAL ACTIF8 754 4367 955 595
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit7 926 3787 198 109
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle24 21620 857
P3PASSIF - Capital souscrit61 00061 000
P5PASSIF - Réserves6 1006 100
P7PASSIF - Report à nouveau-35 963-12 476
P8PASSIF - Résultat de l’exercice45 04712 573
P9TOTAL PASSIF8 754 4367 955 595
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés140 839153 747
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-124 808-143 080
31/12/2021 : Compte annuel consolidé
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 12946 du 14/06/2022
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis sans anomalie (00)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 241 6142 167 585
A2Sur valeurs - goodwill3 494 1233 290 777
A3Différence de première consolidation8 754 4367 955 595
P1Ecarts de conversion7 926 3787 198 109
P2Résultat consolidé part du groupe24 21620 857
P3Autres61 00061 000
P5Dans les réserves6 1006 100
P7TOTAL (III)-35 963-12 476
P8Impôts différés45 04712 573
P9Ecarts d’acquisition8 754 4367 955 595
R1Impôts différés140 839153 747
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-124 808-143 080
31/12/2020 : Compte annuel banque
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 21257 du 25/06/2021
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 241 6142 167 585
A2ACTIF - Créances sur la clientèle3 494 1233 290 777
A3TOTAL ACTIF8 754 4367 955 595
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit7 926 3787 198 109
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle24 21620 857
P3PASSIF - Capital souscrit61 00061 000
P5PASSIF - Réserves6 1006 100
P7PASSIF - Report à nouveau-35 963-12 476
P8PASSIF - Résultat de l’exercice45 04712 573
P9TOTAL PASSIF8 754 4367 955 595
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés140 839153 747
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-124 808-143 080
31/12/2020 : Compte annuel consolidé
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 21289 du 25/06/2021
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 241 6142 167 585
A2Sur valeurs - goodwill3 494 1233 290 777
A3Différence de première consolidation8 754 4367 955 595
P1Ecarts de conversion7 926 3787 198 109
P2Résultat consolidé part du groupe24 21620 857
P3Autres61 00061 000
P5Dans les réserves6 1006 100
P7TOTAL (III)-35 963-12 476
P8Impôts différés45 04712 573
P9Ecarts d’acquisition8 754 4367 955 595
R1Impôts différés140 839153 747
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-124 808-143 080
31/12/2019 : Compte annuel banque
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 7323 du 27/05/2020
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 241 6142 167 585
A2ACTIF - Créances sur la clientèle3 494 1233 290 777
A3TOTAL ACTIF8 754 4367 955 595
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit7 926 3787 198 109
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle24 21620 857
P3PASSIF - Capital souscrit61 00061 000
P5PASSIF - Réserves6 1006 100
P7PASSIF - Report à nouveau-35 963-12 476
P8PASSIF - Résultat de l’exercice45 04712 573
P9TOTAL PASSIF8 754 4367 955 595
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés140 839153 747
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-124 808-143 080
31/12/2019 : Compte annuel consolidé
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 7326 du 27/05/2020
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le N.C            
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 241 6142 167 585
A2Sur valeurs - goodwill3 494 1233 290 777
A3Différence de première consolidation8 754 4367 955 595
P1Ecarts de conversion7 926 3787 198 109
P2Résultat consolidé part du groupe24 21620 857
P3Autres61 00061 000
P5Dans les réserves6 1006 100
P7TOTAL (III)-35 963-12 476
P8Impôts différés45 04712 573
P9Ecarts d’acquisition8 754 4367 955 595
R1Impôts différés140 839153 747
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-124 808-143 080
31/12/2018 : Compte annuel banque
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 7451 du 27/05/2019
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 241 6142 167 585
A2ACTIF - Créances sur la clientèle3 494 1233 290 777
A3TOTAL ACTIF8 754 4367 955 595
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit7 926 3787 198 109
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle24 21620 857
P3PASSIF - Capital souscrit61 00061 000
P5PASSIF - Réserves6 1006 100
P7PASSIF - Report à nouveau-35 963-12 476
P8PASSIF - Résultat de l’exercice45 04712 573
P9TOTAL PASSIF8 754 4367 955 595
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés140 839153 747
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-124 808-143 080
31/12/2018 : Compte annuel consolidé
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 7461 du 27/05/2019
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 241 6142 167 585
A2Sur valeurs - goodwill3 494 1233 290 777
A3Différence de première consolidation8 754 4367 955 595
P1Ecarts de conversion7 926 3787 198 109
P2Résultat consolidé part du groupe24 21620 857
P3Autres61 00061 000
P5Dans les réserves6 1006 100
P7TOTAL (III)-35 963-12 476
P8Impôts différés45 04712 573
P9Ecarts d’acquisition8 754 4367 955 595
R1Impôts différés140 839153 747
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-124 808-143 080
31/12/2017 : Compte annuel consolidé
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 8220 du 05/06/2018
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 241 6142 167 585
A2Sur valeurs - goodwill3 494 1233 290 777
A3Différence de première consolidation8 754 4367 955 595
P1Ecarts de conversion7 926 3787 198 109
P2Résultat consolidé part du groupe24 21620 857
P3Autres61 00061 000
P5Dans les réserves6 1006 100
P7TOTAL (III)-35 963-12 476
P8Impôts différés45 04712 573
P9Ecarts d’acquisition8 754 4367 955 595
R1Impôts différés140 839153 747
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-124 808-143 080
31/12/2017 : Compte annuel banque
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 8219 du 05/06/2018
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 241 6142 167 585
A2ACTIF - Créances sur la clientèle3 494 1233 290 777
A3TOTAL ACTIF8 754 4367 955 595
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit7 926 3787 198 109
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle24 21620 857
P3PASSIF - Capital souscrit61 00061 000
P5PASSIF - Réserves6 1006 100
P7PASSIF - Report à nouveau-35 963-12 476
P8PASSIF - Résultat de l’exercice45 04712 573
P9TOTAL PASSIF8 754 4367 955 595
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés140 839153 747
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-124 808-143 080
31/12/2016 : Compte annuel consolidé
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 4841 du 01/06/2017
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 241 6142 167 585
A2Sur valeurs - goodwill3 494 1233 290 777
A3Différence de première consolidation8 754 4367 955 595
P1Ecarts de conversion7 926 3787 198 109
P2Résultat consolidé part du groupe24 21620 857
P3Autres61 00061 000
P5Dans les réserves6 1006 100
P7TOTAL (III)-35 963-12 476
P8Impôts différés45 04712 573
P9Ecarts d’acquisition8 754 4367 955 595
R1Impôts différés140 839153 747
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-124 808-143 080
31/12/2016 : Compte annuel banque
Greffe : BOBIGNY (9301)
Numéro de dépôt : 4840 du 01/06/2017
Numéro de gestion : 1988B09790
Code activité : 6492Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015, durée : 5 mois
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 241 6142 167 585
A2ACTIF - Créances sur la clientèle3 494 1233 290 777
A3TOTAL ACTIF8 754 4367 955 595
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit7 926 3787 198 109
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle24 21620 857
P3PASSIF - Capital souscrit61 00061 000
P5PASSIF - Réserves6 1006 100
P7PASSIF - Report à nouveau-35 963-12 476
P8PASSIF - Résultat de l’exercice45 04712 573
P9TOTAL PASSIF8 754 4367 955 595
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés140 839153 747
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-124 808-143 080
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
30/10/2023 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2304161
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 30 septembre 202 3 (en milliers d'euros). ACTIF 30/0 9 /2023 Créances sur les établissements de crédit 4 420 854 Opérations avec la clientèle 3 972 301 Obligations et autres titres à revenu fixe 517 959 Actions et autres titres à revenu variable 2 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 3 458 238 Immobilisations incorporelles 1 544 Immobilisations corporelles 11 088 Autres actifs 275 785 Comptes de régularisation 180 707 Total de l'actif  12 919 865 PASSIF 30/0 9 /2023 Dettes envers les établissements de crédit  11 632 139 Opérations avec la clientèle  71 231 Dettes représentées par un titre  110 595 Autres passifs 282 244 Comptes de régularisation 310 320 Provisions 46 205 Dettes subordonnées  9 696 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau 825 Total du passif 12 919 866 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 30/0 9 /2023 Engagements donnés  1 627 930 Engagements de financement  938 566 Autres engagements donnés 689 364 Engagements reçus  5 886 707 Engagements de garantie 5 886 707

31/07/2023 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2303478
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 415 100 500 € Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY ____ AVIS DE SECONDE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 € L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC SA, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 21 juillet 2023 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société, au 15, rue d’Uzès – 75002 Paris le 10 aout 2023 à 9 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2022. Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2022 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 8 aout 2023 , heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : BNP PARIBAS SOCIETE GENERALE CACEIS BANK CM – CIC NATIXIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

26/07/2023 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303401
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 30 juin 202 3 (en milliers d'euros). ACTIF 30/06 /2023 Créances sur les établissements de crédit 4 542 025 Opérations avec la clientèle 5 134 814 Obligations et autres titres à revenu fixe 511 854 Actions et autres titres à revenu variable 2 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 3 207 913 Immobilisations incorporelles 1 565 Immobilisations corporelles 12 039 Autres actifs 409 646 Comptes de régularisation 140 337 Total de l'actif  14 041 582 PASSIF 30/06/2023 Dettes envers les établissements de crédit  12 816 830 Opérations avec la clientèle  56 861 Dettes représentées par un titre  111 275 Autres passifs 199 242 Comptes de régularisation 336 123 Provisions 54 247 Dettes subordonnées  9 569 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau 825 Total du passif 14 041 582 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 30/06/2023 Engagements donnés  2 414 561 Engagements de financement  1 066 202 Autres engagements donnés 1 348 359 Engagements reçus  5 315 228 Engagements de garantie 5 315 228

05/07/2023 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2303173
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 415 100 500 € Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY ____ AVIS DE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 € Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société, au 15, rue d’Uzès – 75002 Paris le 21 juillet 2023 à 9 heures éventuellement reportée le 4 août 2023 à 9 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2022. Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2022 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 19 juillet 2023 , heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : BNP PARIBAS SOCIETE GENERALE CACEIS BANK CM – CIC NATIXIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

03/07/2023 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2303132
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 41 5 100 500 Eur os Siège social  : 14 avenue du Pavé-Neuf 93160 8 Noisy-Le-Grand 70 2 002 221 R.C.S. BOBIGNY Comptes sociaux Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l ’ audit des comptes annuels de la société DIAC S.A. relatifs à l ’ exercice clos le 3 1 déc embre 2022, tels qu ’ ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l ’ exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L ’ opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d ’ audit. Fondement de l ’ opinion Référentiel d ’ audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d ’ exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "   Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes annuels   " du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d ’ audit dans le respect des règles d ’ indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er   janvier 2022 à la date d ’ émission de notre rapport, et notamment nous n ’ avons pas fourni de services interdits par l ’ article   5, paragraphe   1, du règlement (UE) n°  537/2014. Justification des appréciations -   Points clés de l ’ audit En application des dispositions des articles L.   823-9 et R.   823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l ’ audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l ’ audit des comptes annuels de l ’ exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s ’ inscrivent dans le contexte de l ’ audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n ’ exprimons pas d ’ opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Appréciation du risque de crédit et dépréciations afférentes Description du point clé de l ’ audit DIAC S.A. constitue des provisions pour dépréciation afin de couvrir les risques de non-recouvrement des créances de crédits accordés aux réseaux de concessionnaires et à la clientèle. Comme indiqué dans la note 2 de l ’ annexe aux comptes annuels, les dépréciations pour risque de crédit sont calculées sur une base individuelle ou collective selon le type de créance (saine, incidentée, douteuse, compromise). Nous avons considéré que les dépréciations pour risque de crédit constituent un point clé de l ’ audit compte tenu de l ’ importance du montant des crédits à la clientèle finale et au réseau des concessionnaires à l ’ actif du bilan, de l ’ utilisation de nombreux paramètres et hypothèses dans le calcul des dépréciations et provisions déterminées de manière statistique, et l ’ exercice important du jugement intervenant dans leur détermination. Ces dépréciations ont été estimées compte-tenu du contexte macro-économique incertain qui se traduit notamment par le retour de l ’ inflation et la hausse des taux . Les dépréciations au titre du risque de crédit réseau et clientèle sont présentées dans la note 2 de l ’ annexe et s ’ élèvent au 3 1 déc embre 2022 à 9 9 mill ions d ’ euros pour un encours de crédit de 4 732 mill ions d ’ euros. Notre approche d ’ audit Avec l ’ appui de nos équipes spécialisées, nos travaux ont notamment consisté à  : •   Evaluer les contrôles clés mis en place pour valider les méthodes de calcul des provisions déterminées de manière statistique  ; •   Examiner les provisions complémentaires comptabilisées et notamment les provisions individuelles à dire d ’ expert  ; •   Tester la qualité des interfaces applicatives des systèmes d ’ information qui supportent le calcul et la comptabilisation des provisions pour dépréciations sur le risque de crédit  ; •   Examiner le processus mis en place pour s ’ assurer de l ’ exhaustivité et de la qualité des données utilisées pour la détermination des dépréciations  ; •   Réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours de crédits à la clientèle et au réseau de concessionnaires, et des dépréciations pour risque de crédit d ’ un exercice à l ’ autre  ; •   Examiner la conformité des informations publiées dans les notes de l ’ annexe aux comptes annuels au regard des règles comptables applicables. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires Nous n ’ avons pas d ’ observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d ’ administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires. Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l ’ article D.   441-6 du code de commerce. Rapport sur le gouvernement d ’ entreprise Nous attestons de l ’ existence, dans le rapport du Conseil d ’ administration sur le gouvernement d ’ entreprise, des informations requises par l ’ article L.   225-37-4 du code de commerce. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Format de présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel Nous avons également procédé, conformément à la norme d ’ exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d ’ information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n°  2019/815 du 1 7 déc embre 2018 dans la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l ’ article L.   451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d ’ information électronique unique européen. En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d ’ information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport. Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l ’ AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société DIAC S.A. par l ’ assemblée générale du 22   mai 2014 pour le cabinet KPMG et du 29   avril 2020 pour le cabinet Mazars. Au 3 1 déc embre 2022, le cabinet KPMG était dans la 9 ème   année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 3 ème   année de sa mission. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d ’ entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d ’ établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu ’ elle estime nécessaire à l ’ établissement de comptes annuels ne comportant pas d ’ anomalies significati ves, que celles- ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs. Lors de l ’ établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d ’ évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d ’ exploitation et d ’ appliquer la convention comptable de continuité d ’ exploitation, sauf s ’ il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d ’ audit de suivre le processus d ’ élaboration de l ’ information financière et de suivre l ’ efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l ’ audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d ’ administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes annuels Objectif et démarche d ’ audit Il nous appartient d ’ établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d ’ obtenir l ’ assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d ’ anomalies significatives. L ’ assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d ’ assurance, sans toutefois garantir qu ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d ’ erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l ’ on peut raisonnablement s ’ attendre à ce qu ’ elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l ’ article L.   823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre  : •  il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs, définit et met en œuvre des procédures d ’ audit face à ces risques, et recueille des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d ’ une anomalie significative provenant d ’ une fraude est plus élevé que celui d ’ une anomalie significative résultant d ’ une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne  ; •  il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l ’ audit afin de définir des procédures d ’ audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d ’ exprimer une opinion sur l ’ efficacité du contrôle interne  ; •  il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels  ; •  il apprécie le caractère approprié de l ’ application par la direction de la convention comptable de continuité d ’ exploitation et, selon les éléments collectés, l ’ existence ou non d ’ une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s ’ appuie sur les éléments collectés jusqu ’ à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d ’ exploitation. S ’ il conclut à l ’ existence d ’ une incertitude significative, il attire l ’ attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier  ; •  il apprécie la présentation d ’ ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité des comptes et de l ’ audit Nous remettons au comité d ’ audit un rapport qui présente notamment l ’ étendue des travaux d ’ audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d ’ audit figurent les risques d ’ anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l ’ audit des comptes annuels de l ’ exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l ’ audit, qu ’ il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d ’ audit la déclaration prévue par l ’ article 6 du règlement (UE) n°  537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu ’ elles sont fixées notamment par les articles L.   822-10 à L.   822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d ’ audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les Commissaires aux comptes, Paris La Défense, le 25 avril 2023 Paris La Défense, le 25 avril 2023 KPMG S.A. Mazars Ulrich SARFATI Anne VEAUTE Associé Associée BILAN au 31 décembre 2022 ACTIF - en milliers d ’ euros Notes 12/2022 12/2021 Créances sur les établissements de crédit 1 4 566 615 4 068 098 Opérations avec la clientèle 2 4 632 777 2 954 773 Obligations et autres titres à revenu fixe 3 461 647 467 061 Actions et autres titres à revenu variable 4 2 2 Parts dans les entreprises liées 5 81 387 81 387 Crédit-bail et location avec option d ’ achat 6 2 794 122 2 517 551 Immobilisations incorporelles 7 1 427 2 021 Immobilisations corporelles 8 11 509 13 583 Autres actifs 9 182 152 194 847 Comptes de régularisation 10 108 943 113 966 TOTAL ACTIF 12 840 581 10 413 289 PASSIF - en milliers d ’ euros Notes 12/2022 12/2021 Dettes envers les établissements de crédit 11 11 459 605 9 121 328 Opérations avec la clientèle 12 46 189 43 172 Dettes représentées par un titre 13 164 937 170 206 Autres passifs 14 279 463 175 142 Comptes de régularisation 15 273 171 320 085 Provisions 16 78 064 133 195 Dettes subordonnées 17 9 315 9 315 Capitaux propres 529 837 440 846 Capital souscrit 18 415 101 415 101 Réserves 18 41 510 41 510 Report à nouveau 18 (15 765) 7 221 Résultat de l ’ exercice 18 88 991 (22 986) TOTAL PASSIF 12 840 581 10 413 289 ENGAGEMENTS HORS-BILAN En milliers d ’ euros Notes 12/2022 12/2021 Engagements donnés 19 2 388 631 1 317 686 Engagements de financement 1 127 693 836 756 Engagements de garantie 67 67 Autres engagements donnés 1 260 871 480 863 Engagements reçus 20 4 896 194 4 220 720 Engagements de garantie 4 896 194 4 220 720 COMPTE DE R E SULTAT En milliers d ’ euros Notes 12/2022 12/2021 Intérêts et produits assimilés 22 170 232 136 631 Intérêts et charges assimilées 23 (167 434) (124 059) Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 2 346 933 2 244 744 Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 (2 054 954) (2 074 833) Revenus des titres à revenu variable 25 166 132 172 216 Commissions (Produits) 26 20 869 19 783 Commissions (Charges) 26 (950) (1 444) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 27 1 719 4 296 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilées 27 247 Autres produits d ’ exploitation 28 194 439 178 875 Autres charges d ’ exploitation 29 (31 862) (34 652) PRODUIT NET BANCAIRE 645 124 521 804 Charges générales d ’ exploitation 30 (376 880) (347 047) Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles (5 574) (5 806) RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION 262 670 168 951 Coût du risque 31 (111 686) (158 628) RESULTAT D ’ EXPLOITATION 150 984 10 323 RESULTAT COURANT AVANT IMPOT 150 984 10 323 Impôts sur les bénéfices 32 (61 993) (33 309) RESULTAT NET 88 991 (22 986) ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX DIAC S . A est une société anonyme à conseil d ’ administration, au capital de 41 5 100 500 eur os entièrement libérés, entreprise soumise à l ’ ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 70 2 002 221 . Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX. DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l ’ Alliance. 1.   APPROBATION DES COMPTES -   DISTRIBUTIONS Les comptes sociaux de DIAC S.A, pour l ’ année   2022, seront arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 2 7 mars 2023 et seront présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 19   mai 2023. Pour mémoire, les comptes sociaux de DIAC S.A, pour l ’ année   2021, ont été arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 2 4 mars 2022 et présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale Ordinaire du 20   mai 2022. Les comptes sociaux sont exprimés en milliers d ’ euros, sauf indication contraire. 2.   FAITS MARQUANTS Changement de nom commercial «  Mobilize Financial Services France  » Afin de renforcer ses liens avec Mobilize, la branche mobilité du Groupe Renault, la société modifie le nom de sa marque commerciale «  DIAC  » et devient «  Mobilize Financial Services France  » . Ce changement n ’ impacte en rien le nom de la société qui reste Diac S.A. Guerre en Ukraine Mobilize Financial Services France n ’ a pas de lien économique avec la Russie ou avec l ’ Ukraine. Nouvelles émissions de Fonds communs de titrisation  : Mobilize Financial Services France a mis en place un nouveau programme de titrisation publique (compartiment «  Cars Alliance Auto Loans France V2022  » ) pour refinancer les crédits originés par Mobilize Financial Services France. Mobilize Financial Services France a émis 65 0 M € de titres classe A et de 52, 3 M € de titres de classe B et 44, 8 M E. Crise sanitaire Covid-19  : A l ’ issue de plusieurs exercices marqués par la crise Covid-19, l ’ approche visant à systématiser l ’ identification et le traitement des clients fragiles reste une démarche de fonds. A fin décembre   2022, il n ’ y a plus de moratoires «  Covid-19  » , sur le portefeuille Clientèle (hors concessionnaires) et sur l ’ activité financement Réseaux (concessionnaires), le montant des expositions ayant fait l ’ objet d ’ un report d ’ échéance non expirée est nul. Mobilize Financial Services France n ’ est pas concerné par l ’ octroi de prêts garantis par l ’ E tat (PGE). 3.   REGLES ET METHODES COMPTABLES Les comptes annuels de Mobilize Financial Services France sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France. Mobilize Financial Services France applique le règlement n°  2014-07 du 2 6 nov embre 2014 modifié du Règlement n °  2020-10 du 2 2 déc embre 2020 de l ’ Autorité des Normes Comptables (ANC) relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire. En outre, conformément à ce règlement, les commissions versées aux apporteurs d ’ affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont présentés au bilan, avec l ’ encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l ’ actif immobilisé concerné. A) Evolution des principes comptables d ’ évaluation et de présentation de comptes. Il n ’ y a pas eu d ’ évolution significative en termes d ’ évaluation ou de présentation des comptes au cours de l ’ année. B) Crédits à la clientèle et au réseau non titrisés Les crédits à la clientèle et au réseau figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation. Toute créance présentant un risque avéré de non-recouvrement partiel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes  : •  Encours douteux  : le classement en créance douteuse intervient si un des deux critères, quantitatif ou qualitatif, est rempli. ○  Critère quantitatif  : un seuil absolu de créances impayées, de 10 0 eur os pour les encours grand public, de 50 0 eur os pour les encours entreprises, et un seuil relatif des impayés de 1 % sont dépassés depuis plus de 90   jours consécutifs pour une contrepartie. ○  Critère qualitatif  : des signes d ’ une probable absence de paiement apparaissent pour les contreparties dont la gestion est assurée par les services contentieux suite à déchéance du terme, surendettement, ouverture d ’ une procédure judiciaire, fraude … •  Encours douteux compromis  : l ’ identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. A compter de la date à laquelle la contrepartie ne remplit plus aucun critère douteux et n ’ a plus d ’ impayé, une période probatoire de 3   mois est appliquée avant de revenir en non douteux. Les encours identifiés comme restructurés au sens de l ’ article   2221-5 du règlement 2014-07 de l ’ ANC correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l ’ intérêt cesse d ’ être comptabilisé. Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés. Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision. Une approche de dépréciation sur base individuelle est appliquée à l ’ activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l ’ encours douteux, l ’ encours compromis et l ’ encours avec incident de paiement, contrat par contrat. Les créances «  Clientèle  » sont dépréciées selon leur groupe de risque représentatifs des types de financement et des biens financés. Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation individuelle sont déterminés par l ’ application au montant des créances lors du défaut, d ’ un taux de récupération périodique en fonction de la durée écoulée suite au passage en douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l ’ issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l ’ observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12   mois. La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. L ’ encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s ’ agit d ’ incurred loss, le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3   mois. En complément, une provision complémentaire d ’ expertise sur base statistique est également constatée. Les dépréciations pour risques de crédit de l ’ activité réseau sont calculées selon 4   types de créances  : saine, incidentée, douteuse et compromise, dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après. L ’ estimation des pertes à provisionner sur les créances incidentées se base exclusivement sur des méthodes statistiques. Le classement dans la catégorie des créances incidentées est toujours généré par des faits tels que  : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock. Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d ’ occasion, pièces de rechange, cash, … ) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d ’ alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par les opérationnels du groupe RCI Banque. En complément, une provision complémentaire d ’ expertise sur base statistique est également constatée. C) Crédits à la clientèle et au réseau titrisés Mobilize Financial Services France titrise la grande majorité de son portefeuille d ’ encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 2 3 déc embre 1998 modifiée le 2 2 déc embre 2010. Les créances titrisées Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes  : •  Les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6   ans  ; •  Les prêts sont affectés à l ’ acquisition d ’ un véhicule automobile neuf ou d ’ occasion  ; •  Les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel  ; •  Les prêts doivent avoir fait l ’ objet d ’ au moins une facturation avant leur cession  ; •  Les créances titrisées ne doivent faire l ’ objet d ’ aucun impayé à la date de leur cession  ; •  Une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Mobilize Financial Services France pour être éventuellement recédée sur un autre FCT. Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1 er   jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de Mobilize Financial Services France en perte d e s la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Mobilize Financial Services France. Conformément au règlement 2014-07 de l ’ ANC, les créances cédées cessent de figurer à l ’ actif du bilan (opérations avec la clientèle) de Mobilize Financial Services France à la date de remise du bordereau de cession. Les véhicules d ’ Emission CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2022 -  I CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau) Reversement des flux liés aux contrats titrisés Après cession, Mobilize Financial Services France continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre, Mobilize Financial Services France perçoit mensuellement une commission de recouvreur d ’ affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions. Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement  : •  Aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession  ; •  Aux intérêts de retard et indemnités sur impayés  ; •  Aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT. Les fonds communs de titrisation assument le risque client de non-recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à  : •  10 0 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux  ; •  10 0 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux. Les reversements de fonds s ’ effectuent tous les jours via un compte d ’ affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par Mobilize Financial Services France au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés. Les mécanismes de couverture des risques Pour garantir ses obligations de reversement, Mobilize Financial Services France a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l ’ actif de Mobilize Financial Services France en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération. Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Mobilize Financial Services France. La rémunération de la part résiduelle Dans le but d ’ appréhender le résultat du FCT, Mobilize Financial Services France a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l ’ actif de la société en titres de placement à revenu variable. Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez Mobilize Financial Services France lors de son encaissement. D) Opérations de crédit-bail et assimilées non titrisées Les immobilisations faisant l ’ objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d ’ achat ou de location longue durée figurent à l ’ actif du bilan pour leur coût d ’ acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d ’ acquisition comprend l ’ ensemble des frais accessoires d ’ acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers. Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d ’ utilisation des biens concernés, à savoir  : •  Selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d ’ équipement). •  Sur des durées variant de 4 à 7   ans selon le type de matériel. Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l ’ exercice en fonction d ’ un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats. Toute créance présentant un risque avéré de non-recouvrement partiel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes  : •  Encours douteux  : le classement en créance douteuse intervient si un des deux critères, quantitatif ou qualitatif, est rempli. ○  Critère quantitatif  : un seuil absolu de créances impayées, de 10 0 eur os pour les encours grand public, de 50 0 eur os pour les encours entreprises, et un seuil relatif des impayés de 1 % sont dépassés depuis plus de 90   jours consécutifs pour une contrepartie. ○  Critère qualitatif  : des signes d ’ une probable absence de paiement apparaissent pour les contreparties dont la gestion est assurée par les services contentieux suite à déchéance du terme, surendettement, ouverture d ’ une procédure judiciaire, fraude … •  Encours douteux compromis  : l ’ identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. A compter de la date à laquelle la contrepartie ne remplit plus aucun critère douteux et n ’ a plus d ’ impayé, une période probatoire de 3   mois est appliquée avant de revenir en non douteux. Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l ’ article   6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d ’ être comptabilisés. Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés. Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision. Une approche de dépréciation sur base individuelle est appliquée aux créances échues. Elle vise à estimer la perte finale sur l ’ encours douteux, l ’ encours compromis et l ’ encours avec incident de paiement, contrat par contrat. Ces créances sont dépréciées selon leur groupe de risque représentatifs des types de financement et des biens financés. Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation individuelle sont déterminés par l ’ application au montant des créances lors du défaut, d ’ un taux de récupération périodique en fonction de la durée écoulée suite au passage en douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l ’ issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l ’ observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12   mois. La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. L ’ encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s ’ agit d ’ incurred loss, le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3   mois. E) Opérations de crédit-bail et assimilées titrisées Mobilize Financial Services France titrise la grande majorité de son portefeuille d ’ encours de location avec option d ’ achat. Une distinction est effectuée entre les loyers d ’ une part, et la valeur résiduelle associée aux contrats d ’ autre part. Les créances titrisées Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes  : •  La location avec option achat doit être consentie à une personne physique (hors personnel du groupe Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6   ans  ; •  La location avec option d ’ achat concerne un véhicule automobile neuf ou d ’ occasion  ; •  Le loyer est fixe et à paiement mensuel  ; •  La créance titrisée ne doit faire l ’ objet d ’ aucun impayé à la date de leur cession  ; Les encours sont cédés le 21 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1 er   jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de Mobilize Financial Services France en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Mobilize Financial Services France. Les créances cédées figurent en diminution de l ’ actif du bilan (crédit-bail et location avec option d ’ achat) de Mobilize Financial Services France à la date de remise du bordereau de cession. Les Fonds Commun de Titrisation émetteurs CARS Alliance Auto Leases France FCT MASTER CARS Alliance Auto Leases France V 2020 -   I CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER Reversement des flux liés aux contrats titrisés Après cession, Mobilize Financial Services France continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Mobilize Financial Services France perçoit mensuellement une commission de recouvreur d ’ affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions. Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement  : •  Aux loyers des contrats à partir de la date de jouissance de la cession  ; •  Aux montants de valeur résiduelle des contrats  ; •  Aux intérêts de retard et indemnités de résiliation  ; •  Aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT. Les fonds communs de titrisation assument le risque client de non-recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT. Elle est équivalente à  : •  10 0 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux  ; •  10 0 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux. Les reversements de fonds s ’ effectuent tous les jours via un compte d ’ affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 21 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par Mobilize Financial Services France au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés. Les mécanismes de couverture des risques Pour garantir ses obligations de reversement, Mobilize Financial Services France a constitué des réserves en faveur des F CT qui sont comptabilisés à l ’ actif de Mobilize Financial Services France en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération. Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Mobilize Financial Services France. F) Bonifications Dans le cadre d ’ opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l ’ écart de taux par le biais de bonifications. Sur le plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d ’ intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l ’ étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Sur le plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d ’ être soumises à l ’ impôt lors de l ’ exercice de paiement par le constructeur ou le réseau. G) Indemnités et intérêts de retard Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l ’ encaissement. Les indemnités d ’ assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité. H) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d ’ acquisition, hors frais accessoires d ’ achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l ’ année de leur mise en distribution. I) Immobilisations corporelles et incorporelles Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l ’ approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition. Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d ’ utilisation estimées suivantes  : - Constructions 15 à 40 ans - Autres immobilisations corporelles 4 à 10 ans - Logiciels informatiques acquis 1 à 3 ans J) Primes de remboursement Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie. K) Provisions Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l ’ arrêté. Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature. L) Engagements de retraite Conformément à la recommandation de l ’ ANC n°  2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS   19 révisée). Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l ’ acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l ’ ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l ’ entreprise à la date de départ en retraite ou à l ’ âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date. Concernant la répartition des droits à prestations et conformément à la mise à jour publiée en novembre   2021 de la recommandation de l ’ ANC 2013-02, les engagements de retraite ont fait l ’ objet sur l ’ exercice   2021 d ’ une reprise de provision comptabilisée en contrepartie des capitaux propres. Cette reprise correspond à la reconnaissance des droits à prestations de la partie plafonnée des primes de retraite des salariés, reconnue sur les années de présence nécessaire au salarié pour obtenir cette prime lors de son départ à la retraite. Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. M) Contrats d ’ échange de taux d ’ intérêt négociés sur des marchés de gré à gré Ces opérations s ’ inscrivent dans le cadre d ’ une gestion du risque global de taux d ’ intérêt. Conformément au règlement 2014-07 de l ’ ANC, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisées. Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat. Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif. Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie. N) Risque de contrepartie sur produits dérivés Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel Mobilize Financial Services France est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l ’ exposition réelle au risque, s ’ effectuer de manière consolidée. Il n ’ est donc pas fait de calcul individualisé d ’ exposition au risque de contrepartie pour la société. Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes  : •  Le risque global de couverture encouru sur l ’ ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L ’ équivalent -   crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d ’ instrument ( 3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 1 0 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l ’ opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l ’ adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n ’ est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques. •  Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s ’ appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l ’ actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés  : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays. O) Informations géographiques et sectorielles La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français. La société a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence  : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l ’ axe stratégique développé par l ’ entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le «  principal décideur opérationnel  » . •  L ’ activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l ’ alliance Renault-Nissan. •  L ’ activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. •  Les activités de holding sont regroupées au sein des «  Autres activités  » . P) Entreprises liées Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat. Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché. Q) Consolidation Le groupe DIAC SA établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l ’ IASB (International Accounting Standards Board) au 3 1 déc embre 2022 et tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne à la date de clôture des comptes. DIAC S.A est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe Rci Banque S.A 15, Rue d ’ Uzès –  75002 PARIS, FR9 5   30 6 523 358 , eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault. 4 .  EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Il n ’ y a pas d ’ événements postérieurs à la clôture significatifs. 5.   ADAPTATION A L ’ ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque SA, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe Mobilize Financial Service France, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité La liquidité du groupe Mobilize Financial Service France est gérée en central par RCI Banque SA pour la plus grande partie des filiales. RCI Banque SA porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l ’ entreprise a largement diversifié ses sources de financement. L ’ extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d ’ élargir la base d ’ investisseurs. Enfin, l ’ activité de collecte de dépôts, lancée en février   2012 vient compléter cette diversification et permet à l ’ entreprise de s ’ adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle   3. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque SA prend en compte les recommandations de l ’ EBA relatives à l ’ Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants  : •  Appétit pour le risque  : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d ’ Administration. •  Refinancement  : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d ’ accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l ’ objet de recadrages réguliers qui permettent d ’ ajuster le plan de financement. •  Réserve de liquidité  : L ’ entreprise vise à disposer en permanence d ’ une réserve de liquidité en adéquation avec l ’ appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d ’ actifs hautement liquides (HQLA) et d ’ actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. •  Prix de transfert  : Le refinancement des entités européennes du groupe est principalement assuré par la Trésorerie groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. •  Scénarios de stress  : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. •  Plan d ’ urgence  : Un plan d ’ urgence établi permet d ’ identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l ’ activité de crédit A la suite d ’ une année   2021 marquée par la pandémie du Covid-19 et l ’ adaptation des processus d ’ acceptation et de recouvrement au contexte particulier, où il a été également organisé et planifié la fin des reports d ’ échéance pour accompagner les clients dans la poursuite du paiement de leurs échéances et les aider à traverser cette période difficile, l ’ année   2022 à connu une certaine stabilité des processus. L ’ approche visant à systématiser l ’ identification et le traitement des clients fragiles reste une démarche de fond. En outre. Le groupe Mobilize Financial Services France conserve l ’ objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et ses cibles de profitabilité. Rentabilité Le groupe Mobilize Financial Services revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d ’ activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l ’ objet d ’ un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Le comité de gestion France suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales. Environnement macroéconomique L ’ activité économique mondiale s ’ est contractée au deuxième trimestre 2022, principalement du fait de la guerre en Ukraine et par la baisse de l ’ activité en Chine en raison des restrictions découlant de sa politique zéro COVID. En dépit de quelques éléments favorables liés à la poursuite de l ’ allègement des tensions sur les chaînes d ’ approvisionnement, les risques à la baisse sur la croissance mondiale persistent. Aux E tats-Unis, après la contraction de l ’ activité au premier semestre, la croissance devrait rester modérée sur les prochains trimestres. Le marché du travail demeure robuste avec un taux de chômage qui reste à des niveaux bas (3, 5 % à fin décembre). L ’ inflation reste très élevée mais commence à montrer ses premiers signes de ralentissement (6, 5 % en décembre contre 7, 1 % en novembre, 7, 8 % en octobre, 8, 3 % en août). La persistance d ’ un marché du travail tendu et d ’ une inflation élevée a conduit la Fed à amorcer son cycle de resserrement monétaire à partir du mois de mars. La cible des taux des Fed Funds a ainsi été relevée de 425   bp pour atteindre 4,25-4,5 0 % à fin décembre. La BCE a augmenté son taux directeur de 250   bp au cours de l ’ année   2022, faisant passer le taux de dépôt marginal de -0,5 0 % à 2,0 0 % . Elle prévoit de relever encore les taux d ’ intérêt afin d ’ assurer le retour rapide de l ’ inflation à sa cible à moyen terme de 2 % . La BCE a aussi précisé qu ’ elle entamera la réduction de son bilan à partir de début mars   2023 (le portefeuille du programme d ’ achats d ’ actifs «  APP  » sera réduit de 1 5 mill iards d ’ euros par mois en moyenne jusqu ’ à la fin du deuxième trimestre 2023, puis son rythme sera ajusté au fil du temps). La Banque d ’ Angleterre (Bo E ), une des premières banques centrales à avoir enclenché le cycle de resserrement monétaire, a relevé son taux directeur à plusieurs reprises pour le porter à 3,5 0 % contre 0,2 5 % à fin 2021. Les craintes de stagflation ont entraîné une forte volatilité sur les marchés financiers. En Europe, les rendements obligataires ont augmenté dans le sillage des taux américains. Le taux des obligations souveraines allemandes à dix ans a dépassé la barre des 2 % pour s ’ établir à 2,5 7 % , contre un niveau de -0,1 9 % à fin 2021. A la suite de l ’ inflexion constatée sur le front de l ’ inflation aux Etats-Unis et en Europe, les actions et les obligations d ’ entreprise qui avaient souffert au deuxième et troisième trimestre ont commencé à rebondir en fin d ’ année. Après avoir touché un point bas à -2 5 % fin septembre, l ’ Euro Stoxx 50 termine l ’ année à 3793 sur un repli de -11,7 4 % . Les spreads de crédit ont connu une évolution similaire  : après un plus haut à 138   bps en juillet, l ’ index IBOXX Corporate Bond Euro s ’ établit à 99   bps à fin décembre   2022 contre 61   bps à fin décembre   2021. R efinancement Mobilize Financial Services France se refinance auprès du groupe RCI Banque. Ses besoins de liquidité sont suivis et assurés par le groupe. 6.   NOTES SUR LES COMPTES SOCIAUX Note   1  : Créances sur les établissements de crédit (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Créances à vue sur établissements de crédit 332 048 167 745 Comptes ordinaires débiteurs 332 047 167 745 Créances rattachées 1 Créances à terme sur établissements de crédit 4 234 567 3 900 353 Comptes et prêts à terme 4 231 572 3 899 436 Créances rattachées 2 995 917 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 4 566 615 4 068 098 (*) Dont entreprises liées 4 234 567 3 900 353 Ces créances ne comportent pas de part subordonnée. Ventilation par durées résiduelles 12/2022 12/2021 Inférieur à 3 mois 1 449 843 1 100 161 De 3 à 12 mois 1 577 600 803 900 De 1 à 5 ans 1 539 172 2 164 037 Supérieur à 5 ans Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 4 566 615 4 068 098 Ces opérations sont toutes réalisées à partir de la France. Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé. Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT. Note   2  : Opérations avec la clientèle (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Crédits non douteux à la clientèle 3 959 359 2 449 664 Encours de crédit affecté non titrisé 716 356 716 228 Encours Carte et prêts personnels revolving 38 650 41 908 Encours sur financement stock réseaux 3 029 381 1 579 438 Encours sur financement d ’ exploitation 184 742 129 788 Créances rattachées sur contrats non douteux 3 007 1 850 Provisions sur créances impayées (12 777) (19 548) Crédits douteux à la clientèle 31 462 40 242 Créances rattachées sur contrats douteux 29 32 Créances sur contrats douteux 40 227 33 815 Provisions sur contrats douteux (17 263) (13 347) Créances rattachées sur contrats douteux compromis 270 314 Créances sur contrats douteux compromis 77 620 79 365 Provisions sur contrats douteux compromis (69 421) (59 937) Concours divers 569 102 401 856 Prêts au personnel 152 177 Créances commerciales 121 985 93 012 Prêts à la clientèle financière 383 706 300 822 Autres concours à la clientèle 7 892 6 612 Valeurs non imputées 38 444 657 Créances rattachées sur concours divers 533 117 Créances douteuses sur concours divers 16 390 459 Comptes ordinaires 74 312 63 302 Comptes ordinaires sains 72 539 62 169 Comptes ordinaires douteux 1 419 765 Comptes ordinaires douteux compromis 354 368 Etalements (1 458) (291) Etalement des bonifications (18 361) (19 676) Etalement des frais de dossier reçus (1 434) (3 242) Etalement des commissions versées 7 276 6 065 Etalement des autres charges versées 11 061 16 562 Total net des créances sur la clientèle (*) 4 632 777 2 954 773 (*) Dont entreprises liées 311 678 292 360 Ventilation par durées résiduelles 12/2022 12/2021 Inférieur à 3 mois 1 910 725 1 296 412 De 3 à 12 mois 2 187 922 1 141 135 De 1 à 5 ans 515 660 503 738 Supérieur à 5 ans 18 470 13 488 Total net des créances sur la clientèle 4 632 777 2 954 773 Ventilation par secteurs d ’ activité 12/2022 12/2021 Financement clientèle 912 421 887 058 Valeur brute des encours 1 004 100 964 252 Dépréciation des encours (91 679) (77 194) Financement réseaux 3 594 454 1 962 027 Valeur brute des encours 3 602 236 1 977 665 Dépréciation des encours (7 782) (15 638) Autres créances sur la clientèle 125 902 105 688 Valeur brute des encours 125 902 105 688 Dépréciation des encours Total net des créances sur la clientèle 4 632 777 2 954 773 Note   3  : Obligations et autres titres à revenu fixe (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Titres de placement 461 647 467 061 Titres à revenu fixe 461 300 466 705 Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe 347 356 Total des obligations et autres titres à revenu fixe 461 647 467 061 Dans le cadre de ses titrisations, la société Mobilize Financial Services a souscrit  : -   les titres Class B non notés émis par le FCT Master Cars Alliance Auto Loans France, -   les titres Class C non notés émis par le FCT Cars Alliance Auto Loans France V2022-1, -   les titres Class B non notés émis par le CARS Alliance Auto Leases France FCT Master, -   les titres Class C non notés émis par le CARS Alliance Auto Leases France V 2020 –  I, -   les titres Class A non notés et les titres de Class B non notés émis par le Cars Alliance Auto Leases France RV MASTER. Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois. Détail des titres de placement acquis dans le cadre d ’ opérations de titrisation Entités cédantes DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA Date de début mai-12 octobre-20 juillet-13 octobre-20 mars-21 mai-22 Véhicule d ’ émission Cars Alliance Auto Loans France FCT Master Cars Alhance Auto FCT Leases France FCT Master FCT Cars Alliance DFP France Cars Alliance Auto Leases France FCT V 2020-1 Cars Alliance Auto Leases France FCT Master VR Cars Alliance Auto Loans France V2022-1 Nature des créances cédées Crédits automobiles à la clientèle LOA automobiles (loyer) Créances concessionnaires indépendants LOA automobiles (loyer) LOA automobiles (valeurs résiduelles) Crédits automobiles à la clientèle Montant (en Keur) des titres souscrits au 31-12-22 Class A Notation AAA Class A Notation AAA Class A Notation AA Class A Notation AAA Class A Non notées Class A Notation AAA 666 500 1 025 900 1 000 000 727 396 150 000 650 000 Class B Non notées Class B Non notées Class B Notation AA Class B Non notées Class B Notation AA 102 400 27 500 41 500 134 100 52 300 Montant (en Keur) des titres souscrits Class C Non notées Class C Non notées 52 500 44 800 Note   4  : Actions et autres titres à revenu variable (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Titres à revenu variable 2 2 Total des actions et autres titres à revenu variable 2 2 Note   5  : Parts dans les entreprises liées (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Parts dans les entreprises liées non cotées 81 387 81 387 Total des parts dans les entreprises liées 81 387 81 387 Note   6  : Crédit-bail et location avec option d ’ achat (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Immobilisations brutes 8 772 367 8 068 314 Amortissements (3 785 559) (3 636 537) Loyers échus 13 255 11 931 Provisions sur créances impayées (25) (28) Créances rattachées 100 545 100 281 Encours Crédit Bail et location avec option d ’ achat titrisés (2 297 629) (2 043 864) Loyers douteux 4 667 4 083 Provisions sur loyers douteux (4 553) (3 004) Loyers douteux compromis 61 266 58 190 Provisions sur loyers douteux compromis (61 227) (57 529) Etalement des bonifications (27 453) (16 199) Etalement des commissions versées 12 821 12 530 Etalement des autres charges versées 5 647 19 383 Total des opérations de crédit-bail et location avec option d ’ achat (*) 2 794 122 2 517 551 (*) Dont entreprises liées (10 013) 10 808 Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par rapport à celle des immobilisations nettes) s ’ établit à 1 305 , 9 M eur au 3 1 déc embre 2021 et à 1 265 , 1 M eur au 3 1 déc embre 2022. Note   7  : Immobilisations incorporelles (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Valeur brute des immobilisations incorporelles 24 772 24 541 Concessions, brevet et droits similaires 23 531 23 300 Autres immobilisations incorporelles 1 241 1 241 Amortissements des immobilisations incorporelles (23 345) (22 520) Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires (22 815) (22 002) Amortissements sur autres immobilisations incorporelles (530) (518) Total des immobilisations incorporelles 1 427 2 021 Note   8  : Immobilisations corporelles (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Valeur brute des immobilisations corporelles 80 546 77 872 Terrains 2 091 2 091 Constructions 17 607 17 607 Installations générales, AA des constructions 10 523 9 976 Installations générales, AA divers 15 513 15 130 Matériel et mobilier de bureau 4 462 4 439 Matériel et mobilier informatique 30 350 28 629 Amortissements des immobilisations corporelles (69 037) (64 289) Amortissements sur constructions (16 515) (16 354) Amortissements sur installations générales, AA des constructions (9 661) (9 559) Amortissements sur installations générales, AA divers (12 013) (10 777) Amortissements sur matériel et mobilier de bureau (4 228) (4 138) Amortissements sur matériel et mobilier informatique (26 620) (23 461) Total des immobilisations corporelles 11 509 13 583 Note   9  : Autres actifs (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Etat 24 037 18 737 Créances sociales 344 689 Débiteurs divers 98 344 35 239 Créances rattachées sur débiteurs divers 59 427 140 182 Total des autres actifs 182 152 194 847 Note   10  : Comptes de régularisation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Charges à répartir sur frais et primes d ’ émission des emprunts 4 216 3 679 Charges constatées d ’ avance 1 237 1 060 Produits à recevoir sur swaps ou IFT 129 Autres produits à recevoir 259 1 155 Valeurs à l ’ encaissement 102 397 107 209 Autres comptes de régularisation actif 834 734 Total des comptes de régularisation 108 943 113 966 Note   11  : Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Dettes à vue sur établissements de crédit 110 376 397 644 Comptes ordinaires créditeurs 108 755 397 143 Dettes rattachées 1 621 501 Créances à terme sur établissements de crédit 11 349 229 8 723 684 Comptes et emprunts à terme 11 282 000 8 683 000 Dettes rattachées 67 229 40 684 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 11 459 605 9 121 328 (*) Dont entreprises liées 11 449 870 9 025 770 Ventilation par durées résiduelles 12/2022 12/2021 Inférieur à 3 mois 3 569 666 2 327 045 De 3 à 12 mois 3 557 939 2 311 293 De 1 à 5 ans 4 332 000 4 482 990 Supérieur à 5 ans Total des dettes envers les établissements de crédit 11 459 605 9 121 328 Note   12  : Opérations avec la clientèle (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Dettes à vue sur opérations avec la clientèle 46 189 43 172 Comptes ordinaires créditeurs 38 017 37 829 Acomptes et autres sommes dues 5 992 4 690 Dettes vis-à-vis de la clientèle financière 661 Dettes rattachées 1 519 653 Total des opérations avec la clientèle 46 189 43 172 Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois. Note   13  : Dettes représentées par un titre (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Dettes représentées par un titre 164 937 170 206 Titres de créances négociables 164 937 170 206 Total des dettes représentées par un titre 164 937 170 206 Ventilation par durées résiduelles 12/2022 12/2021 Inférieur à 3 mois 164 937 85 026 De 3 à 12 mois 85 180 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans Total des dettes représentées par un titre 164 937 170 206 Note   14  : Autres passifs (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Etat 24 490 23 352 Fourn d ’ immos 4 904 5 053 Dettes sociales 84 996 79 516 Créditeurs divers 12 955 14 020 Dettes rattachées sur créditeurs divers 152 068 53 135 Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et assimilées 50 66 Total des autres passifs 279 463 175 142 Note   15  : Comptes de régularisation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Produits à répartir sur primes d ’ émission des emprunts 3 114 9 717 Produits constatés d ’ avance sur opérations de crédit-bail et assimilées 201 341 247 944 Produits constatés d ’ avance sur opérations avec la clientèle 21 160 16 393 Autres charges à payer 47 439 45 877 Autres comptes de régularisation passif 117 154 Total des comptes de régularisation 273 171 320 085 Note   16  : Provisions (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2021 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2022 Utilisées Non utilisées Provisions sur opérations bancaires 104 678 (60 907) (172) 1 43 600 Engagements par signature 263 272 (172) 1 364 Autres risques et charges 104 415 (61 179) 43 236 Provisions sur opérations non bancaires 28 517 16 294 (2 988) (7 359) 34 464 Engagements de retraite 21 112 3 121 (2 086) 22 147 Plans sociaux et de restructuration 5 302 9 700 (4 953) 10 049 Autres litiges avec le personnel 525 404 (505) (180) 244 Autres risques et charges 1 578 3 069 (397) (2 226) 2 024 Total des provisions 133 195 (44 613) (3 160) (7 359) 1 78 064 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n ’ ayant pas été provisionnées. Un stock de provision de restructuration de 1 0 049 K € est comptabilisé à fin décembre 2022  : il concerne les plans de dispense d ’ activité. Il s ’ agit de provisions pour plan social (départ anticipé pour retraite). Une provision spéciale a été comptabilisée en miroir du profit constaté au moment de la première cession de contrats au FCT CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER en 2021. Le montant de cette provision correspond à la valeur nette comptable des valeurs résiduelles titrisées à la date de première cession de contrats au FCT CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER. La provision est reprise en fonction de l ’ amortissement des encours de référence et du débouclage de contrats, que le client exerce ou non son option d ’ achat. Note   16.1  : Provisions pour engagements de retraite et assimilés (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature Valeur actuarielle des engagements Valeur actuarielle des fonds investis Engagements nets des fonds investis Ecarts actuariels Provision au bilan Solde au 31 décembre 2020 40 941 0 40 941 (13 525) 27 416 Charge nette de l ’ exercice 2021 (3 957) (3 957) (3 957) Prestations et contributions payées (2 347) (2 347) (2 347) Ecarts actuariels (2 298) (2 298) 2 298 Solde au 31 décembre 2021 32 339 0 32 339 (11 227) 21 112 Variation de l ’ exercice 2022 3 382 3 382 3 382 Prestations et contributions payées (2 347) (2 347) (2 347) Ecarts actuariels (1 035) (1 035) 1 035 Solde au 31 décembre 2022 32 339 0 32 339 (10 192) 22 147 Principales hypothèses actuarielles retenues 12/2022 12/2021 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 1,84 % 1,82 % Taux d ’ actualisation financière 3,10 % 0,92 % Taux de départ des salariés de l ’ entreprise 6,99 % 6,48 % Note   16.2  : Provisions sur opérations bancaires (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2021 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2022 Dépréciation 153 393 59 463 (47 592) 2 165 266 Opérations avec la clientèle 153 393 59 463 (47 592) 2 165 266 Provisions sur opérations bancaires 104 678 (60 907) (172) 1 43 600 Engagements par signature 263 272 (172) 1 364 Autres risques et charges 104 415 (61 179) 43 236 Total 258 071 (1 444) (47 764) 3 208 866 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Les dépréciations d ’ opérations avec la clientèle afférentes à des encours douteux sont de 2 1 816 K € , les provisions afférentes à des encours compromis sont de 13 0 648 K € . Note   17  : Dettes subordonnées (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Titres participatifs 9 188 9 188 Dettes rattachées sur titres participatifs 127 127 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Ventilation par durées résiduelles 12/2022 12/2021 Inférieur à 3 mois De 3 à 12 mois 127 127 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans 9 188 9 188 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac SA pour un montant de 50 0 000 000   Francs Le système de rémunération comprend  : •  une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) •  une partie variable obtenue en appliquant à 4 0 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 10 0 % et 13 0 % du TAM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6, 5 % . L ’ emprunt est perpétuel. Note   18  : Capitaux propres (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2021 Affectation Résultat 2021 Variation 2022 12/2022 Capital souscrit 415 101 415 101 Réserve légale 41 510 41 510 Report à nouveau 7 221 (22 986) (15 765) Résultat de l ’ exercice (22 986) 22 986 88 991 88 991 Total des capitaux propres 440 846 88 991 529 837 Le capital est constitué de 9 6 535 000   actions ordinaires d ’ une valeur nominale de 4,3 0 eur os conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Note   19  : Engagements donnés (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Engagements de financement 1 127 692 836 756 Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle 1 123 864 834 359 Autres engagement en faveur des établissements de la clientèle 3 828 2 397 Engagements de garantie 67 67 Cautions, avals et autres garanties d ’ ordre d ’ établissements de crédit 67 67 Autres engagements donnés 1 260 872 480 863 Valeurs affectées en garantie 1 260 872 480 863 Total des engagements donnés (*) 2 388 631 1 317 686 (*) Dont entreprises liées 67 67 Ventilation par durées résiduelles 12/2022 12/2021 Inférieur à 3 mois 2 385 856 1 315 439 De 3 à 12 mois 67 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans 2 775 2 180 Total des engagements donnés 2 388 631 1 317 686 Note   20  : Engagements reçus (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Engagements de garantie 4 896 194 4 220 720 Cautions, avals et autres garanties reçus d ’ établissements de crédit 9 444 10 489 Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle 635 067 553 473 Gages et autres suretés réelles reçus de la clientèle 22 050 2 050 Engagement de reprise des véhicules loués 4 229 633 3 654 708 Total des engagements reçus (*) 4 896 194 4 220 720 (*) Dont entreprises liées 1 626 962 1 466 571 Ventilation par durées résiduelles 12/2022 12/2021 Inférieur à 3 mois 1 618 566 1 239 195 De 3 à 12 mois 1 248 876 1 238 178 De 1 à 5 ans 2 028 752 1 743 347 Supérieur à 5 ans Total des engagements reçus 4 896 194 4 220 720 Note   21  : Instruments financiers à terme et change au comptant (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/22 Juste valeur 12/22 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 1 471 196 1 471 196 Ventes (Prêts) de swaps de taux 1 471 196 1 471 196 Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/22 Juste valeur 12/22 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 1 112 022 1 112 022 Ventes (Prêts) de swaps de taux 1 112 022 1 112 022 Les opérations sur instruments financiers de taux d ’ intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d ’ intérêt. Les interventions sur les marchés d ’ instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l ’ exposition aux risques de taux d ’ intérêt. Note   22  : Intérêts et produits assimilés (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit 46 392 29 967 Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle 100 366 91 596 Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe 11 307 11 321 Intérêts et produits sur autres opérations 12 167 3 747 Total des intérêts et produits assimilés 170 232 136 631 Note   23  : Intérêts et charges assimilées (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit (152 494) (108 333) Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle (8 407) (11 413) Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe (5 932) (3 712) Intérêts et charges sur dettes subordonnées (601) (601) Total des intérêts et charges assimilées (167 434) (124 059) Note   24  : Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 2 346 933 2 244 744 Loyers 1 554 956 1 423 352 Intérêts de retard 1 907 1 258 Plus-values sur cession immobilisations 791 244 820 788 Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts) (1 355) (1 530) Reprises de provisions 228 903 Dotations aux provisions (47) (27) Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées (2 054 954) (2 074 833) Dotation aux amortissements (2 044 076) (1 913 203) Reprises d ’ amortissements 76 151 Etalement des commissions et autres charges versées (24 193) (15 381) Moins-values sur cession immobilisations 21 338 (136 908) Autres charges (8 099) (9 492) Total sur opérations de crédit bail et assimilées 291 979 169 911 Mobilize Financial Services France cède ses créances au profit du FCT CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER pour la valeur de son capital restant dû, c ’ est-à-dire la valeur financière du contrat comprenant son amortissement financier calculé selon l ’ échéancier client, sur la durée du contrat, sur une base hors valeur résiduelle. La valeur de l ’ actif au bilan social de Diac est calculée selon un amortissement linéaire sur la base de la valeur brute du contrat y compris valeur résiduelle. La plus-value réalisée correspond à la différence entre l ’ amortissement social et l ’ amortissement financier calculée pour chaque contrat titrisé, pour sa partie loyer et pour sa valeur résiduelle. Note   25  : Revenus des titres à revenu variable (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Revenus du portefeuille de placement 166 130 172 214 Revenus des titres détenus à long terme 2 2 Total des revenus des titres à revenu variable 166 132 172 216 Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT. Note   26  : Commissions (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Commissions (Produits) 20 869 19 783 Commissions clientèles 32 52 Commissions titres 20 140 19 645 Commissions autres 697 86 Commissions (Charges) (950) (1 444) Commissions autres (950) (1 444) Total de commissions 19 919 18 339 Note   27  : Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 1 719 4 296 Opérations de change (4) 51 Opérations de taux 1 723 4 245 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilées 247 Gains ou perte sur opérations de portefeuilles de placement et assimilées 247 Total des gains ou perte sur opérations financières 1 719 4 543 Note   28  : Autres produits d ’ exploitation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Autres produits d ’ exploitation bancaire 192 442 176 495 Produits des prestations accessoires aux contrats de financement 147 199 144 899 Transferts de charges (dt ind. d ’ assurances reçues sur sinistres véhicules) 27 490 30 296 Opérations faites en commun 72 Autres produits d ’ exploitation bancaire 17 681 1 300 Autres produits d ’ exploitation 1 997 2 380 Produits des prestations des activités de service 1 918 2 077 Autres produits d ’ exploitation 79 303 Total des autres produits d ’ exploitation 194 439 178 875 Note   29  : Autres charges d ’ exploitation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Autres charges d ’ exploitation bancaire (31 697) (34 635) Charges des prestations accessoires aux contrats de financement (25 825) (23 974) Opérations faites en commun (163) (1 006) Autres charges d ’ exploitation bancaire (5 459) (9 775) Variation des provisions pour risques et charges d ’ exploitation bancaire (250) 120 Autres charges d ’ exploitation (165) (17) Autres charges d ’ exploitation (165) (17) Total des autres charges d ’ exploitation (31 862) (34 652) Note   30  : Charges générales d ’ exploitation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Frais de personnel (78 182) (65 168) Salaires et traitements (102 778) (99 121) Charges sociales sur retraites (13 078) (11 757) Autres charges sociales (43 374) (39 351) Participation des salariés (6 903) (3 887) Intéressement des salariés (2 033) (1 583) Refacturation des frais de personnel 94 731 85 172 Autres frais de personnel (4 747) 5 359 Autres frais administratifs (298 698) (281 879) Impôts et taxes (20 363) (24 340) Travaux, fournitures et services extérieurs (77 622) (79 342) Commissions non étalables versées au réseau commercial (248 954) (218 572) Variation des provisions sur autres frais administratif 85 74 Refacturation des frais administratifs 48 156 40 301 Total des autres charges générales d ’ exploitation (*) (376 880) (347 047) (*) dont honoraires de commissariat aux comptes (263) (263) Effectif moyen 12/2022 12/2021 Employés Agents de maîtrise 729 530 Cadres 937 926 Contrats à durée déterminée 12 4 Total 1 678 1 460 Note   31  : Coût du risque par catégorie de clientèle (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Coût du risque sur opérations de location (25 177) (55 767) Dotations aux provisions (19 560) (62 704) Reprises de provisions 14 135 48 142 Abandons de créances (27 855) (54 583) Récupérations sur créances amorties 8 103 13 378 Coût du risque sur opérations de crédit (86 403) (102 887) Dotations aux provisions (39 641) (78 922) Reprises de provisions 32 757 67 966 Abandons de créances (88 431) (93 509) Récupérations sur créances amorties 8 912 1 578 Coût du risque sur autres opérations avec la clientèle (6) 25 Dotations aux provisions (21) Reprises de provisions 29 Abandons de créances (52) (38) Récupérations sur créances amorties 46 55 Coût du risque sur autres opérations (100) 1 Dotations aux provisions (272) (156) Reprises de provisions 172 157 Total du coût du risque (111 686) (158 628) Note   32  : Impôts sur les bénéfices Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Impôts courants (61 993) (33 533) Variation nette des provisions pour impôts 224 Total des impôt sur les bénéfices (61 993) (33 309) La charge d ’ impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l ’ impôt exigible en France au titre de l ’ exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d ’ impôt. La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L ’ impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l ’ absence d ’ intégration fiscale. Note   33  : Résultat par secteurs d ’ activité (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2022 12/2021 Financement Clientèle Produit net bancaire 511 013 413 329 Résultat brut d ’ exploitation 179 245 107 239 Résultat d ’ exploitation 120 569 5 229 Résultat courant avant impôt 120 569 5 229 Financement Réseaux Produit net bancaire 134 109 108 473 Résultat brut d ’ exploitation 83 423 61 710 Résultat d ’ exploitation 30 413 5 092 Résultat courant avant impôt 30 413 5 092 Autres activités Produit net bancaire 2 2 Résultat brut d ’ exploitation 2 2 Résultat d ’ exploitation 2 2 Résultat courant avant impôt 2 2 Toutes activités Produit net bancaire 645 124 521 804 Résultat brut d ’ exploitation 262 670 168 951 Résultat d ’ exploitation 150 984 10 323 Résultat courant avant impôt 150 984 10 323 TABLEAU DES FILIALES ET DES PARTICIPATION Tableau des filiales et des participation (En milliers d ’ euros) Détail des participations dont la valeur excède 1 % du capital de la société (en KEUR) Pays Capital social Capitaux propres (hors capital social) % de détention Résultats nets du dernier exercice clos Filiales détenues à + de 50 % Diac Location SA 14, avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy le Grand France 29 241 885 161 100,00 % (10 447) Renseignements globaux sur toutes les filiales et participations (en KEUR) Filiales Participations Autres sociétés Français Etrangères Français Etrangères Français Etrangères Valeur comptable brute des titres détenus 81 347 40 0 Valeur comptable nette des titres détenus 81 347 40 0 Prêts et avances consentis par la société Cautions et avals donnés par la société Dividendes encaissés par la société 1 Affectation du résultat L ’ Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, décide ďaffecter le résultat de l ’ exercice comme suit  : Résultat net de l ’ exercice 2022 88 990 794,82 EUR Report a nouveau antérieur -15 764 833,99 EUR Solde disponible 73 225 960,83 EUR Dividendes 72 401 250,00 EUR Solde du compte report à nouveau 824 710,83 EUR L ’ Assemblée générale décide dedistribuer un dividende de 0 ,7 5 eur o par action au titre de l ’ exercice   2022. Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été  : -   Au titre de l ’ exercice   2019, il n ’ y a pas eu de dividende distribué. -   Au titre de l ’ exercice   2020, un dividende de 0,71   EUR par action a été distribué, -   Au titre de l ’ exercice   2021, il n ’ y a pas eu de dividende distribué. Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social Comptes consilidés Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par l ’ assemblée générale, nous avons effectué l ’ audit des comptes consolidés de la société DIAC S.A. relatifs à l ’ exercice clos le 3 1 déc embre 2022, tels qu ’ ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l ’ exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l ’ exercice, de l ’ ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L ’ opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes et de l ’ audit. Fondement de l ’ opinion Référentiel d ’ audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d ’ exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "   Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes consolidés   " du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d ’ audit dans le respect des règles d ’ indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er   janvier 2022 à la date d ’ émission de notre rapport, et notamment nous n ’ avons pas fourni de services interdits par l ’ article   5, paragraphe   1, du règlement (UE) n°  537/2014. J ustification des appréciations -   Points clés de l ’ audit En application des dispositions des articles L.   823-9 et R.   823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l ’ audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l ’ audit des comptes consolidés de l ’ exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s ’ inscrivent dans le contexte de l ’ audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n ’ exprimons pas d ’ opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Appréciation du risque de crédit et évaluation des dépréciations (S1/S2/S3) Description du point clé de l ’ audit Le Groupe DIAC constitue des provisions pour dépréciation pour couvrir les risques de pertes résultant de l ’ incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers. En conformité avec la norme IFRS   9 «  Instruments financiers  » , le groupe DIAC calcule des dépréciations sur pertes de crédit attendues sur les actifs sains (bucket 1) et sur les actifs dont le risque s ’ est dégradé depuis la comptabilisation initiale (bucket   2) et calcule des dépréciations sur pertes de crédit avérées sur les actifs défaillants (bucket   3), tel que décrit dans la note   3. E) des états financiers consolidés. Nous considérons que les provisions pour dépréciations pour pertes de crédit sur les opérations avec la clientèle et au réseau de concessionnaires constituent un point clé de l ’ audit en raison de leur importance à l ’ actif du bilan du groupe, de l ’ utilisation de nombreux paramètres et hypothèses dans les modèles de calcul et du recours important au jugement par la direction. Les modalités d ’ estimation des dépréciations prennent en compte le contexte macro-économique incertain marqué par le retour de l ’ inflation et la hausse des taux. Ces modalités sont décrites dans les «  Faits marquants  » des états financiers. Les provisions pour dépréciation au titre du risque de crédit sont présentées dans les notes   3 et 4 de l ’ annexe aux comptes consolidés et s ’ élèvent à 35 6 mill ions d ’ euros pour un encours de 1 7 814 mill ions d ’ euros de valeur brute. Notre approche d ’ audit Avec l ’ appui de nos équipes spécialisées, nos travaux ont notamment consisté à  : Apprécier les méthodologies appliquées pour déterminer les paramètres utilisés dans le modèle de dépréciation et leur correcte insertion opérationnelle dans les systèmes d ’ information  ; •   Evaluer les contrôles clés mis en place pour valider les changements de paramètres et les hypothèses clés qui soutiennent le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues  ; •   Apprécier les ajustements de dépréciation à dire d ’ expert et examiner la documentation sous tendant les dépréciations complémentaires constituées  ; •   Apprécier les hypothèses utilisées dans la détermination des modèles de Forward-Looking, notamment la pondération des différents scenarii retenue, et la gouvernance sous-tendant le choix des  ; •   Examiner le processus mis en place pour s ’ assurer de l ’ exhaustivité et de la qualité des données utilisées pour la détermination des provisions pour dépréciation  ; •   Tester la qualité des interfaces applicatives informatiques qui supportent le calcul et la comptabilisation des dépréciations pour pertes de crédit attendues  ; •   Apprécier le processus de classification des actifs par catégorie  ; •   Réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours de crédits à la clientèle finale et au réseau de concessionnaires, et des dépréciations du risque de crédit d ’ un exercice à l ’ autre  ; •   Examiner la conformité des informations publiées dans les notes de l ’ annexe aux comptes consolidés au regard des règles comptables applicables. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d ’ administration. Nous n ’ avons pas d ’ observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel Nous avons également procédé, conformément à la norme d ’ exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d ’ information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n°  2019/815 du 1 7 déc embre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l ’ article L.   451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S ’ agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d ’ information électronique unique européen. En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d ’ information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport. Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l ’ AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société DIAC S.A. par l ’ assemblée générale du 22   mai 2014 pour le cabinet KPMG S.A. et du 29   avril 2020 pour le cabinet MAZARS. Au 3 1 déc embre 2022, le cabinet KPMG SA était dans la 9 ème   année de sa mission sans interruption et le cabinet MAZARS dans la 3 ème   année de sa mission. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d ’ entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d ’ établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu ’ elle estime nécessaire à l ’ établissement de comptes consolidés ne comportant pas d ’ anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs. Lors de l ’ établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d ’ évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d ’ exploitation et d ’ appliquer la convention comptable de continuité d ’ exploitation, sauf s ’ il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité des comptes et de l ’ audit de suivre le processus d ’ élaboration de l ’ information financière et de suivre l ’ efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l ’ audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d ’ administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes consolidés Objectif et démarche d ’ audit Il nous appartient d ’ établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d ’ obtenir l ’ assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d ’ anomalies significatives. L ’ assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d ’ assurance, sans toutefois garantir qu ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d ’ erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l ’ on peut raisonnablement s ’ attendre à ce qu ’ elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l ’ article L.   823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre  : •   il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs, définit et met en œuvre des procédures d ’ audit face à ces risques, et recueille des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d ’ une anomalie significative provenant d ’ une fraude est plus élevé que celui d ’ une anomalie significative résultant d ’ une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne  ; •  il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l ’ audit afin de définir des procédures d ’ audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d ’ exprimer une opinion sur l ’ efficacité du contrôle interne  ; •  il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés  ; •  il apprécie le caractère approprié de l ’ application par la direction de la convention comptable de continuité d ’ exploitation et, selon les éléments collectés, l ’ existence ou non d ’ une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s ’ appuie sur les éléments collectés jusqu ’ à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d ’ exploitation. S ’ il conclut à l ’ existence d ’ une incertitude significative, il attire l ’ attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier  ; •  il apprécie la présentation d ’ ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle  ; •  concernant l ’ information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidés, il collecte des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l ’ audit des comptes consolidés ainsi que de l ’ opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité des comptes et de l ’ audit Nous remettons au comité des comptes et de l ’ audit un rapport qui présente notamment l ’ étendue des travaux d ’ audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes et de l ’ audit figurent les risques d ’ anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l ’ audit des comptes consolidés de l ’ exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l ’ audit, qu ’ il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité des comptes et de l ’ audit la déclaration prévue par l ’ article 6 du règlement (UE) n°  537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu ’ elles sont fixées notamment par les articles L.   822-10 à L.   822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes et de l ’ audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les Commissaires aux comptes, KPMG S.A. Mazars Paris La Défense, le 25 avril 2023 Courbevoie, le 25 avril 2023 Ulrich SARFATI Anne VEAUTE BILAN CONSOLIDE au 31 décembre 2022 ACTIF - En millions d ’ euros Notes 12/2022 12/2021 Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit 2 4 733 4 287 Prêts et créances au coût amorti sur la clientèle 3 et 4 17 009 14 937 Actifs d ’ impôts courants 5 0 3 Actifs d ’ impôts différés 5 1 3 Créances fiscales hors impôts courants 5 36 30 Comptes de régularisation et actifs divers 5 337 419 Opérations de location opérationnelle 3 et 4 449 534 Immobilisations corporelles et incorporelles 6 15 18 TOTAL ACTIF 22 580 20 231 PASSIF - En millions d ’ euros Notes 12/2022 12/2021 Dettes envers les établissements de crédit 7.1 14 214 12 300 Dettes envers la clientèle 7.2 76 82 Dettes représentées par un titre 7.3 4 480 4 175 Passifs d ’ impôts courants 9 2 4 Passifs d ’ impôts différés 9 512 495 Dettes fiscales hors impôts courants 9 4 3 Comptes de régularisation et passifs divers 9 651 622 Provisions 10 56 59 Dettes subordonnées 12 15 17 Capitaux propres 2 570 2 474 - Dont capitaux propres part du groupe 2 570 2 474 Capital souscrit et réserves liées 415 415 Réserves consolidées et autres 2 067 1 952 Gains ou pertes latents (2) (8) Résultat de l ’ exercice 90 115 TOTAL PAS SIF 22 580 20 231 COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE En millions d ’ euros Notes 12/2022 12/2021 Intérêts et produits assimilés 19 508 430 Intérêts et charges assimilées 20 (266) (197) Commissions (Produits) 21 355 348 Commissions (Charges) 21 (188) (186) Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 22 2 (3) Produits des autres activités 23 195 220 Charges des autres activités 23 (172) (217) PRODUIT NET BANCAIRE 434 395 Charges générales d ’ exploitation 24 (183) (163) Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles (6) (7) RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION 245 225 Coût du risque 25 (72) (16) RESULTAT D ’ EXPLOITATION 173 209 Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés RESULTAT AVANT IMPOTS 173 209 Impôts sur les bénéfices 26 (83) (94) RESULTAT NET 90 115 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 90 115 Résultat net par action (1) et en euros 0,93 1,19 Résultat net dilué par action et en euros 0,93 1,19 (1) Résultat net - Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d ’ actions Le groupe Mobilize Financial Services France applique IAS   33 et sur cette base considère que le résultat de base par action est calculé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre d ’ actions émises, ordinaires, en circulation pendant la période. Le groupe n ’ a pas d ’ actions propres. Le résultat dilué par action reflète la dilution potentielle qui pourrait survenir en cas de conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires. Le groupe n ’ a pas émis d ’ instruments dilutifs en actions ordinaires. ETAT DE RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 RESULTAT NET 90 115 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieur à l ’ emploi 6 2 Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net 6 2 Autres éléments du résultat global 6 2 RESULTAT GLOBAL 96 117 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 96 117 T ABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES En millions d ’ euros Capital (1) Réserves liées au capital Réserves consolidées Ecarts de conversion Gains ou pertes latents ou différés Résultat net (Part des actionnaires de la société mère) Capitaux propres (Part des actionnaires de la société mère) Capitaux propres (Part des part. ne donnant pas le contrôle) Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 31 décembre 2020 415 1 882 (10) 139 2 426 2 426 Affectation du résultat de l ’ exercice précédent 139 (139) Capitaux propres au 1 er  janvier 2021 415 2 021 (10) 2 426 2 426 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieurs à l ’ emploi. 2 2 2 Résultat de la période avant affectation 115 115 115 Résultat global de la période 2 115 117 117 Distribution de l ’ exercice (69) (69) (69) Capitaux propres au 31 décembre 2021 415 1 952 (8) 115 2 474 2 474 Affectation du résultat de l ’ exercice précédent 115 (115) Capitaux propres au 1 er  janvier 2022 415 2 067 (8) 2 474 2 474 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieurs à l ’ emploi. 6 6 6 Résultat de la période avant affectation 90 90 90 Résultat global de la période 6 90 96 96 Capitaux propres au 31 décembre 2022 415 2 067 (2) 90 2 570 2 570 (1) Au 31 décembre 2022, le capital social de DIAC S.A. de 415 100 500 euros est composé de 96 535 000 actions de 4,30 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère 90 115 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 6 7 Dotations nettes aux provisions 49 (34) Produits et charges d ’ impôts différés 18 53 Autres (portefeuille d ’ instruments dérivés en juste valeur par résultat) (2) 4 Capacité d ’ autofinancement 161 145 Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d ’ avance) 99 (153) Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements 170 (123) Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 1 814 (987) - Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit (332) (147) - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit 2 146 (840) Flux liés aux opérations avec la clientèle (2 028) 638 - Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle (2 030) 635 - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle 2 3 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 332 273 - Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres 306 201 - Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l ’ encaissement 26 72 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 118 (76) Flux net de trésorerie généré par l ’ activité opérationnelle (A) 378 (84) Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (3) (3) Flux net de trésorerie lié aux opérations d ’ investissement (B) (3) (3) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 0 (69) - Dividendes versés 0 (69) Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C) 0 (69) Effet des var. des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents (D) (2) (1) Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A+ B+C+D) 373 (157) Trésorerie et équivalents de trésorerie à l ’ ouverture : (27) 130 - Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit (27) 130 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture : 346 (27) - Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit 499 387 - Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit (153) (414) Variation de la trésorerie nette 373 (157) La ligne «  Trésorerie et équivalents de trésorerie  » est composé d ’ opérations au jour le jour et de dépôts à vue. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 2 et 7.1. ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES DIAC S.A., société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d ’ administration, au capital de 41 5 100 500 eur os entièrement libéré, entreprise soumise à l ’ ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n°  SIREN 70 2 002 221 . Le siège social de DIAC S.A. est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand, France. DIAC S.A. a pour principale activité le financement des marques de l ’ Alliance. Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC S.A. au 31  d écembre 2022 portent sur la Société et ses filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint. APPROBATION DES COMPTES -   DISTRIBUTIONS Les comptes consolidés du groupe Moiblize Financial Services France, pour l ’ année   2022, seront arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 2 7 mars 2023 et seront présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 19   mai 2023. Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe Mobilize Financial Services France, pour l ’ année   2021, ont été arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 2 5 mars 2022 et présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale Ordinaire du 20   mai 2022. Les comptes consolidés sont exprimés en millions d ’ euros, sauf indication contraire. FAITS MARQUANTS Changement de nom commercial «  Mobilize Financial Services France  » Afin de renforcer ses liens avec Mobilize, la branche mobilité du Groupe Renault, le groupe modifie le nom de sa marque commerciale «  DIAC  » et devient «  Mobilize Financial Services France  » . Ce changement n ’ impacte en rien le nom de la société qui reste Diac S.A. Guerre en Ukraine Mobilize Financial Services France n ’ a aucun lien économique avec la Russie et avec l ’ Ukraine. Nouvelles émissions de Fonds communs de titrisation  : Sur le marché de la titrisation le groupe Mobilize Financial Services France a placé courant mai une opération pour environ 70 0 mill ions d ’ euros adossés à des prêts automobiles (dont 65 0 mill ions d ’ euros de titres senior et environ 5 0 mill ions d ’ euros de titres subordonnés). Crise sanitaire Covid-19  : Lors de la crise covid-19, les moratoires «  covid-19  » ont été appliqués dans le cadre des définitions de l ’ EBA. Compte tenu de leur non-renouvellement courant 2021, le groupe Mobilize Financial Services France n ’ a plus d ’ encours soumis à des moratoires actifs à fin décembre   2022. A noter  : Le groupe Mobilize Financial Services France n ’ est pas concerné par l ’ octroi de prêts garantis par l ’ E tat (PGE). Coût du risque La norme IFRS   9 introduit dans le calcul des pertes attendues liées au risque de crédit (ECL) la notion de forward-looking. A travers cette notion, de nouvelles exigences en termes de suivi et de mesure du risque de crédit sont introduites avec le recours à des données prospectives, notamment de type macro-économique. Le coût du risque à fin décembre 2022 s ’ établit à 7 2 M € (0,4 8 % des actifs productifs moyens APM) dont 8 1 M € sur les financements clientèle (0,6 6 % des APM clientèle) et une reprise de 9 M € sur les financements réseau (-0,3 2 % des APM réseau). En comparaison avec l ’ année 2021 (coût du risque 1 6 M € 0,1 1 % APM), le coût du risque à fin décembre 2022 a augmenté de 5 6 M €. Cette évolution s ’ explique principalement par  : •   Une augmentation sur l ’ année 2022, des dépréciations pour les créances avec la clientèle (note 4) de 5 0 M € contre une baisse de 9 M € sur l ’ année 2021. Cet écart s ’ explique principalement par  : ○   la variation du taux de couverture sur les créances dépréciées  : en décembre 2022 le taux de couverture global des créances clientèles s ’ établit à 2, 6 % en hausse de 0,3   points par rapport à décembre 2021. ○   la variation des encours clientèle augmente de 40 0 M € sur l ’ année 2022. En 2021, ils avaient augmenté de 102   M€. •   L ’ augmentation du taux de couverture global est principalement liée à  : 1) la mise à jour des paramètres de calcul IFRS9 et plus particulièrement de la Loss Given Default au premier semestre 2022, qui avaient été figés en octobre 2021 2) l ’ impact de la mise à jour des provisions forward-looking 3) la mise en place d ’ un ajustement pour le risque Inflation sur les portefeuilles Grand Public et d ’ un ajustement sur les clients fragiles. Sur le réseau de concessionnaires, le coût du risque est constitué d ’ une reprise de provisions pour dépréciation de 9   M€. L ’ ajustement «  forward-looking  » compris dans ces chiffres intègre une composante macro-économique et une composante collective. Sur la clientèle l ’ ajustement «  forward-looking  » est en dotation de 8, 3 M €  : •   15, 7 M € d ’ augmentation au titre de la mise à jour de la composante macro-économique, pour laquelle des modèles internes de stress des paramètres PD et LGD ont été utilisés. •   7, 4 M € de reprise au titre de la provision collective sur les acteurs économiques dont les secteurs sont les plus touchés par la crise du Covid. Sur le réseau l ’ ajustement «  forward-looking  » est en reprise de 8, 9 M €. La proportion de créances clientèle en défaut a légèrement baissé de 2, 7 % en diminution de 0,2   points par rapport à décembre 2021. La ventilation des opérations avec la clientèle et les provisions associées à chaque classe IFRS   9 sont détaillées en notes   4 et 25. Hypothèses significatives pour les calculs de pertes attendues IFRS 9  : Elles sont proches de celles retenues au cours de l ’ exercice précédent. Forward-looking La provision «  forward-looking  » est composée d ’ une provision statistique et d ’ une provision d ’ expertise sectorielle. Evolutions des paramètres de calcul du forward-looking statistique en 2022  : Mobilize Financial Services France (MFSF) ne disposait pas dans le passé de modèle interne afin d ’ effectuer les projections des paramètres de risque de crédit tels que la PD (Probabilité de Défaut) et la LGD (Loss Given Default) nécessaires au calcul des provisions IFRS9 forward-looking. A la place étaient utilisés des benchmarks fournis par l ’ EBA (European Banking Authority) dans le cadre des exercices de Stress-Tests bancaires menés tous les 2   ans sous la supervision de la BCE (Banque Central Européenne). Les benchmarks ainsi utilisés dataient du dernier exercice de stress-testing (1 er   trimestre 2021). Dans le cadre du SREP (Supervisory review and evaluation process), la BCE a toutefois demandé à MFSF, de disposer de modèle interne. MFSF a par conséquent développé un modèle interne et a utilisé ce modèle pour le calcul des provisions forward-looking statistiques en 2022. La provision statistique est basée sur 3   scénarios  : •   Scénario «  Stability  »  : Stabilité pendant 3   ans des paramètres de provisions des pertes attendues (ECL  : Expected Credit Losses), sur la base des derniers paramètres de risque disponibles  ; •   Scénario «  Baseline  »  : Utilisation des paramètres de stress issus de modèles internes développés en 2022. Les projections sont basées sur des données macro-économiques utilisées pour l ’ ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) de l ’ institution datant de 09/2022. Cela permet ainsi de stresser les PD et LGD, et donc les ECL (Expected Credit Losses) sur les portefeuilles disposant de modèles. •   Scénario «  Adverse  »  : Approche similaire au scénario «  Baseline  » mais avec une utilisation de données macro-économiques dégradées amenant à des ECL plus élevés. Les différents scénarios sont ensuite pondérés pour tenir compte des dernières projections macro-économiques à date de l ’ OCDE (PIB, Taux de chômage et inflation) et ainsi calculer une provision forward looking statistique (Montant de la provision obtenue par différence avec les provisions comptables IFRS   9 du scénario stability). Entre décembre   2021 et décembre   2022, les scénarios macro-économiques de l ’ OCDE retenus pour les pondérations ont évolué négativement compte tenu de l ’ évolution de l ’ environnement économique  : •   L ’ OCDE a revue à la baisse les prévisions de PIB sur 2022 et 2023 sur la majorité de pays. Sur 2022 les prévisions ont été abaissées de -1,6   points sur la France. Sur 2023 la dégradation des prévisions de PIB a été de -1,5   points sur la France. •   Les prévisions de chômage sur 2022 et 2023 sont stables en France. •   En ce qui concerne l ’ inflation, la France a connu une inflation à 5, 9 % en 2022. En 2023, l ’ inflation prévue par l ’ OCDE est de 5, 7 % . Depuis la crise du Covid-19, le forward-looking intègre également une provision sectorielle et a donc 2 composantes, une provision statistique et une provision sectorielle. Le calcul est réalisé après retraitement dans la provision statistique des provisions sectorielles pour ne pas avoir de doubles provisions sur les encours. Forward-looking -   Approche sectorielle Le forward-looking sectoriel regroupe les particuliers travaillant pour un employeur se situant dans des secteurs à risque. De la même manière qu ’ au 3 1 déc embre 2021, l ’ estimation de la provision forward-looking a été complétée sur des segments de clientèle Grand Public et Corporate jugés plus particulièrement impactés par la crise. En l ’ absence de retards de paiement matérialisé, les segments concernés ont été maintenus dans leur bucket d ’ origine. S ’ agissant des expositions Grand Public, les clients France employés dans des secteurs d ’ activité risqués ont fait l ’ objet d ’ un ajustement amenant le taux de couverture à celui du Stage   2 de chaque secteur considéré. Cet ajustement porte sur 142   M€ d ’ encours. Quant aux expositions Corporate sur des clients opérant dans des secteurs d ’ activité particulièrement affectés par la crise mais pour lesquels une analyse individuelle n ’ était pas envisageable, là aussi l ’ ajustement réalisé a consisté à porter le taux de provisionnement au taux constaté sur les encours des mêmes segments comptabilisés en bucket   2. Les encours Corporate concernés s ’ élèvent à 248   M€. Depuis fin 2020, les principaux secteurs d ’ activité touchés par la crise Covid-19 (hôtellerie, restauration, transport de passagers, etc.) ont fait l ’ objet d ’ une couverture additionnelle en appliquant le taux de couverture des encours B2, aux expositions B1. Ils ont été ponctuellement complétés de quelques secteurs propres. La provision au bilan résultant de cet ajustement représente 13, 1 M € à fin décembre 2022 contre 2 1 M € à fin décembre 2021. Forward-looking -   Approche statistique Du fait de l ’ utilisation des modèles internes dans le calcul du forward-looking statistique, le scénario Baseline est devenu le scénario avec des projections des données macro-économiques les plus en ligne avec celles de l ’ OCDE (datant de novembre 2022). Compte tenu de la forte volatilité observée au cours des dernières années (covid en 2019, confinements, guerre en Ukraine, crise des semi-conducteurs) et des changements macro-économiques observés en 2022 (accélération de l ’ inflation), la probabilité d ’ occurrence du scénario «  Stability  » a été considérée comme relativement faible. Il reste donc comme un scénario potentiel mais le poids de ce scénario a été réduit par rapport aux exercices précédents afin notamment d ’ obtenir une meilleure représentativité du scénario «  Baseline  » étant donné son alignement avec les projections de l ’ OCDE de novembre 2022. Ainsi, par rapport aux pondérations du 3 1 déc embre 2021, le groupe Mobilize Financial Services France a ainsi décidé de réduire le poids du scénario Stabilité et d ’ augmenter le poids du scénario «  Baseline  » . FL Scenario Poids - Decembre 2021 FL Scenario Poids - Decembre 2022 2022 vs 2021 stability Baseline Adverse stability Baseline Adverse stability Baseline Adverse France 0.75 0.05 0.20 0.10 0.65 0.25 -0.65 0.60 0.05 •   Activité financement clientèle  : les scénarios «  Stability  » ont été diminués à 1 0 % afin de prendre en compte l ’ utilisation des modèles internes et un scénario baseline plus en phase avec les dernières données économiques. Les scénarios «  Baseline  » étant les plus en ligne avec les prévisions macro-économiques de l ’ OCDE ont été pondérés à 6 5 % . Les scenarios Adverse ont été pondérés à 2 5 % . •   Activité financement réseaux  : La pondération de chacun des scénarios a été alignée avec les pondérations observées sur l ’ activité de financement clientèle. Réseau FL Scenario Poids - Decembre 2021 FL Scenario Poids - Decembre 2022 2022 vs 2021 stability Baseline Adverse stability Baseline Adverse stability Baseline Adverse France 0.65 0.05 0.30 0.10 0.65 0.25 -0.55 0.60 -0.05 Suite à ces changements de pondérations, la provision de forward-looking statistique s ’ établit à 34, 8 M € contre 28, 1 M € en décembre 2021. Sensibilité du forward-looking statistique  : L ’ application d ’ une pondération de 10 0 % au scénario stabilité reviendrait à calculer les ECL sans application de stress et conduirait à une réduction de la provision forward-looking statistique de 28, 1 M €. L ’ application d ’ une pondération de 10 0 % au scénario baseline conduirait à une réduction de 3, 5 M € la provision forward-looking statistique. L ’ application d ’ une pondération de 10 0 % au scénario adverse conduirait à une augmentation de 47, 2 M € la provision forward-looking statistique. La provision statistique et sectorielle s ’ établie à 47, 9 M EUR contre 48, 6 M EUR en décembre 2021 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Total 12/2022 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Groupe MFSF 28,8 16,8 1,2 1,0 0,0 0,0 47,9 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Total 12/2021 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Groupe MFSF 27,3 5,8 5,6 9,5 0,4 0,0 48,6 Provisions d ’ expertise (ajustements complémentaires hors modèle) Un ajustement d ’ expert des provisions peut être éventuellement apporté au niveau local en cas de nécessité. L ’ expert peut ajuster l ’ allocation dans les buckets   1 et 2 d ’ une exposition ainsi que l ’ ECL calculée s ’ il a des informations complémentaires. Ces ajustements doivent être justifiés et sont classés en six catégories  : Clients fragiles, Inflation, Loueurs, Individuel, Paramètres de risque IFRS9, Autres. Clients fragiles Le risque de crédit spécifique sur les clients ayant bénéficié de reports ou de différés d ’ échéances pendant la crise Covid-19 est à présent évalué comme faible ou nul, l ’ ensemble des clients ayant repris le remboursement de leur prêt depuis plus d ’ un an. En outre, le dispositif sur les clients fragiles a été étendu et renforcé en 2022 pour permettre la détection précoce des clients Grand Public susceptibles d ’ être en difficulté, à travers des arbres de décision ou des scores spécifiques. Les clients en bucket   1 qui se sont vu ainsi attribuer un grade de sévérité moyen ou élevé ont alors été couverts au taux du bucket   2. Inflation Sur les portefeuilles Grand Public, un ajustement lié à une dégradation de la solvabilité des clients qui voient le coût de la vie impacté par l ’ inflation a été généralisé fin 2022. La méthodologie utilisée pour calibrer cet ajustement consiste à estimer quelle part du portefeuille en bucket   1 serait susceptible de basculer en bucket   2 en stressant les éléments de coût de la vie, et de couvrir cette partie du portefeuille en bucket 1 sur la base du taux de provisionnement du bucket 2. Le stock de cette expertise Inflation représente à fin décembre 2022 une provision de 12, 2 M €. Il a été vérifié que ce montant ne se recoupait pas avec le forward-looking. Loueurs Il s ’ agit d ’ expertises liées aux sociétés de location courte durée. Le stock de cette expertise représente 2, 5 M € à fin décembre   2022. Individual En cas d ’ ajustement hors modèle faisant suite à une revue individuelle de contreparties corporate (hors réseau), l ’ exposition saine est déclassée en B2. L ’ application de la forbearance ne doit pas conduire à un déclassement systématique d ’ un bucket à un autre (et notamment du bucket 1 au bucket 2) mais il doit faire l ’ objet d ’ une analyse (sur base individuelle ou collective) des contreparties pour déterminer celles qui subissent une véritable dégradation de leur risque de crédit sur la durée de vie de l ’ actif de celles qui ne rencontrent que des «  problèmes de liquidités temporaires  » . Ces expertises sont appliquées lors de revues individuelles d ’ entreprises réalisées à partir d ’ un seuil minimum d ’ encours. Elles représentent 12,8   M€ à fin décembre   2022, en reprise de 10,1   M€ par rapport à fin décembre   2021. Cette reprise s ’ explique par l ’ amélioration des indicateurs financiers des entreprises soumises à revue individuelle. Paramètres Risque IFRS9 Ces expertises sont réalisées afin de couvrir des biais ou incertitudes sur les paramètres de risque. Elles peuvent également être appliquées pour anticiper des évolutions de paramètres ou des changements de modèles. Ces expertises sont estimées à zéro pour le groupe MFSF fin 2021 et fin 2022. Autres Les expertises de ce type sont celles qui n ’ ont pas été classées dans une des cinq autres catégories. Celles-ci réduisent la provision de 9,2   M€ à fin décembre 2022. Application de la nouvelle définition du défaut  : Le groupe Mobilize Financial Services France a finalisé en 2021 son projet de mise en conformité à la nouvelle définition du défaut en méthode avancée. Les paramètres de provisionnement (probabilité de défaut, évaluation de la perte encourue en cas de défaut d ’ une contrepartie) sont établis aujourd ’ hui selon les modalités applicables au nouveau défaut (reconstitution des historiques de calcul, compteur de «  days past due  » adapté, etc.). Le paramètre de la perte encourue en cas de défaut d ’ une contrepartie est mis à jour en rythme mensuel depuis juin 2022. REGLES ET METHODES COMPTABLES Les états financiers du groupe Mobilize Financial Services France arrêtés au 3 1 déc embre 2022 ont été préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l ’ IASB (International Accounting Standards Board) au 3 1 déc embre 2022 et tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne à la date de clôture des comptes. A)   Evolutions des principes comptables Le groupe Mobilize Financial Services France applique les normes et amendements parus au Journal Officiel de l ’ Union européenne d ’ application obligatoire à compter du 1 er   janvier 2022.   Nouveaux textes d ’ application obligatoire au 1 er   janvier 2022 Amendement IAS 16 Produits générés avant l ’ utilisation prévue Amendement IFRS 3 Mise à jour de la référence au cadre conceptuel Amendement IAS 37 Coûts à prendre en compte pour déterminer si le contrat est déficitaire Améliorations annuelles (cycle 2018-2020) Processus annuel d ’ amélioration des normes L ’ application de ces amendements à compter du 1 er   janvier 2022 est sans effet significatif sur les états financiers du groupe.   Nouveaux textes non appliqués par anticipation par le groupe Amendement IAS 1 Information sur les méthodes comptables significatives 1 er  janvier 2023 Amendement IAS 8 Définition des estimations comptables 1 er  janvier 2023 Amendement IAS 12 Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d ’ une même transaction 1 er  janvier 2023 Le groupe Mobilize Financial Services France n ’ anticipe à ce stade aucun impact significatif sur les comptes consolidés du fait de l ’ application des amendements à IAS   1, IAS   8, IAS   12.   Autres normes et amendements non encore adoptés par l ’ Union Européenne Amendement IAS 1 Classement des passifs en tant que passifs courants ou non courants. 1 er  janvier 2023 Amendement IFRS 16 Passif de location dans le cadre d ’ une cession-bail 1 er  janvier 2024 Le groupe Mobilize Financial Services France est en train d ’ analyser les impacts potentiels mais à ce stade n ’ anticipe aucun impact significatif sur les comptes consolidés du fait de l ’ application de ces amendements. B)   Principes de consolidation Périmètre et méthodes de consolidation Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d ’ IFRS   10 (entreprises associées ou contrôle conjoint –   co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales). Les actifs titrisés de DIAC S.A., pour lesquels le groupe Mobilize Financial Services France a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l ’ actif du bilan. En effet, le Groupe garde le contrôle, selon IFRS   10, sur les véhicules fonds commun de titrisation-FCT qu ’ il crée dans le cadre de ses titrisations car il garde les parts les plus risquées. Ce sont elles qui déterminent qui a le pouvoir dans le véhicule fonds commun de titrisation-FCT. Ainsi, ayant le contrôle, le Groupe peut consolider et éliminer les opérations réciproques  ; tout en conservant les créances cédées. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l ’ actif du bilan du groupe. En parallèle, les emprunts obligataires émis par le Fonds sont intégrés au passif du bilan du groupe ainsi que les charges y afférents. Ainsi, lors de la titrisation le Groupe ne décomptabilise pas les créances titrisées car le véhicule (fonds commun de titrisation-FCT), qui gère la titrisation reste sous le contrôle du groupe Mobilize Financial Services France. Le paragraphe   3.2.4 IFRS   9, vient appuyer cette absence de dé-comptabilisation des créances cédées dans le cadre des programmes de titrisation. A noter que dans le cadre du business model de «  collecte  » , dans le cadre de la politique comptable et de seuils pratiquée par le Groupe, les cessions de créances via la titrisation sont les cessions peu fréquentes mais significatives. Ces cessions de créances via la titrisation ne remettent pas en cause le business model de «  collecte  » appliqué à ces portefeuilles. Les transactions significatives entre les sociétés consolidées sont éliminées. Les sociétés consolidées par Mobilize Financial Services France sont les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan, Dacia ainsi que les sociétés de service associées. C)   Présentation des états financiers Les états de synthèse sont établis sur la base du format proposé par l ’ Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation n°  2017-02 du 1 4 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales. Le résultat d ’ exploitation inclut l ’ ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu ’ ils résultent de décisions ou d ’ opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration. D)   Estimations et jugements Pour établir ses comptes, le groupe Mobilize Financial Services France doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d ’ actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l ’ annexe. Le groupe Mobilize Financial Services France revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l ’ expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l ’ évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d ’ estimations et jugements. Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes. Des modifications ont été apportées aux jugements et hypothèses retenus par rapport à décembre   2021 concernant  : •   Le forward looking pour lequel des modèles internes ont été utilisés pour déterminer certains paramètres de calcul •   Les ajustements d ’ ECL passés en complément des ECL issus des modèles de calcul pour prendre en compte le contexte d ’ arrêté particulier en lien avec la situation macro-économique. Mis à part les deux points ci-dessus, les principales zones de jugement et d ’ estimation pour l ’ établissement des comptes consolidés restent identiques. E)   Prêts et créances sur la clientèle et contrats de «  Location Financement  » Principe d ’ évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des «  prêts et créances émis par l ’ entreprise  » . A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif. Le taux d ’ intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu ’ à l ’ échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu ’ à la date la plus proche de refixation du taux. L ’ amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l ’ échéance est calculé selon la méthode du TIE. Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d ’ intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l ’ objet d ’ un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés. Les contrats de «  Location Financement  » identifiés selon les règles décrites au point F sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes. A noter que lorsque les commissions sont rattachées à un contrat de financement crédit ou location financière, l ’ évaluation des commissions se fait actuariellement en fonction du TIE du contrat. L ’ étalement de ces commissions se fait sur la durée de vie du contrat. En effet, ces commissions sont directement liées à l ’ établissement du contrat et sont donc traitées comme des coûts marginaux selon IFRS 9. Lorsque les commissions sont en «  stand alone  » , elles ne sont pas rattachées à un contrat de financement. Ces commissions sont comptabilisées en application d ’ IFRS   15. Elles sont reconnues en résultat lorsque l ’ obligation de performance est remplie c ’ est-à-dire soit à un instant précis soit à l ’ avancement (cf Note   21). Les résultats des opérations de revente de véhicules à l ’ issue des contrats de location financière sont classés parmi les «  Produits (et charges) net(te)s des autres activités  » . Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l ’ occasion de sinistres et les indemnités d ’ assurance correspondantes sont classés dans les "   Autres produits d ’ exploitation bancaire   " et "   Autres charges d ’ exploitation bancaire   ". Dégradation significative du risque (définition du bucketting)  : Chaque prêt ou créance, en date d ’ arrêté, est classé dans une catégorie de risque selon qu ’ il a subi ou non de détérioration significative du risque de crédit depuis sa comptabilisation initiale. De cette classification dépend le niveau de la provision pour perte de valeur attendue à comptabiliser pour chaque instrument  : -   Bucket   1  : aucune dégradation ou dégradation non significative du risque de crédit depuis l ’ origination  ; -   Bucket   2  : dégradation significative du risque de crédit depuis l ’ origination ou contrepartie financière non investment grade -   Bucket   3  : détérioration telle que la perte est avérée (catégorie du défaut). Cette segmentation des encours par niveau de risque, induite par la norme IFRS 9, est intégrée dans les processus de suivi et de gestion des risques de crédit des entités du groupe et implémentée dans les systèmes opérationnels. La date d ’ origination est définie au niveau de chaque prêt ou créance et non pas au niveau de la contrepartie (e.g. date d ’ entrée en relation). La date d ’ origination est définie comme suit  : -   pour les engagements de financement irrévocables, la date d ’ origination est la date de signature de l ’ engagement ou pour les engagements de financement Réseau la date de dernière revue des limites -   pour les encours de crédits classiques, de location financière ou opérationnelle, la date d ’ origination est la date de son passage en gestion, i.e. date à laquelle l ’ engagement de financement est extourné et la créance enregistrée au bilan. -   pour les encours «  comptes uniques  » de crédit Réseau, la date d ’ origination correspondra à la date de dernier passage en solde débiteur. -   pour les titres, la date d ’ origination correspond à la date d ’ achat. Identification du risque de crédit Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe Mobilize Financial Services France  : -   Une notation groupe pour les emprunteurs «  Réseau  » , utilisée aux différentes phases de la relation avec l ’ emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement), -   Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie, -   Pour les emprunteurs «  Clientèle  » , différents systèmes de score d ’ acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés. De ce fait, la dégradation significative du risque de crédit s ’ apprécie au niveau de la transaction, c ’ est-à-dire au niveau du contrat de financement (activité financement Clientèle particuliers et entreprises) ou de la ligne de financement (activité Financement Réseau). Pour les portefeuilles en notation IRB-A, largement majoritaire dans le Groupe, un déclassement du bucket   1 vers le bucket   2 est effectué en fonction de la dégradation de la notation de la transaction par rapport à l ’ origination. Exemple  : si le rating d ’ une transaction s ’ est dégradé de x crans à la date de reporting vs la date d ’ origination, nous déclassons du bucket   1 vers le bucket   2 la transaction concernée. Le nombre de crans "   x   " est déterminé selon le portefeuille considéré. La note de crédit n ’ est pas projetée sur la durée de vie de la transaction, ni sur 12   mois. Les contrats restructurés (forborne) sont également déclassés en bucket   2. Pour les portefeuilles en méthode standard (non notés), le déclassement du bucket   1 en bucket   2 s ’ effectue en fonction d ’ arbres de décision différents entre les activités Clientèle et Réseau, tenant compte entre autres de la présence d ’ impayés et des restructurations de contrats (forborne). Les portefeuilles sont découpés en quatre segments sur lesquels sont développés des scores de comportement  : Grand Public, Entreprises, Très Grandes Entreprises (France uniquement), Réseau Les variables de score sont spécifiques à chaque pays et à chaque segment  : -   Critères qualitatifs  : forme juridique de l ’ entreprise, âge de l ’ entreprise, type de véhicule (Véhicule Neuf/Véhicule Occasion), pourcentage d ’ apport comptant, état civil, mode d ’ habitation, profession… -   Critères quantitatifs  : durée de l ’ impayé en cours, durée écoulée depuis le dernier impayé régularisé, exposition, durée initiale de financement, ratios bilantiels usuels. Encours restructurés Le groupe Mobilize Financial Services France applique, pour l ’ identification des encours restructurés, la définition de l ’ European Banking Authority (EBA) donnée dans son ITS (Implementing Technical Standards) 2013/03 rev1 du 24.07.2014. La restructuration de crédit (ou Forbearance) consiste dans la mise en place de concessions envers un client emprunteur qui rencontre ou est sur le point de rencontrer des difficultés financières pour honorer ses engagements. Elle désigne ainsi les cas  : •   de modification des clauses et des conditions d ’ un contrat afin de redonner au client en difficulté financière la possibilité d ’ honorer ses engagements (exemple  : changement du nombre d ’ échéances, report de la date d ’ échéance, changement du montant des échéances, changement du taux client), •   de refinancement total ou partiel d ’ un engagement d ’ une contrepartie en difficulté (au lieu de le résilier), qui n ’ aurait pas eu lieu si le client n ’ avait pas connu de difficultés financières. La classification d ’ un contrat en encours restructuré est indépendante du provisionnement (par exemple un contrat qui sera restructuré et retournera en encours sain n ’ aura pas de provisions et sera pourtant qualifié d ’ encours restructuré durant la période probatoire). Sont exclues des créances restructurées, les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de difficultés financières. L ’ encours restructuré se définit au niveau du contrat ( «  facility  » ) qui est restructuré, et non au niveau du tiers (pas de principe de contagion). Les difficultés financières s ’ appréhendent en revanche au niveau du client. Les conditions de sortie d ’ un contrat des encours restructurés sont cumulatives et sont les suivantes  : •   Le contrat est considéré comme performant (sain ou incidenté) et l ’ analyse de la situation du client confirme qu ’ il a recouvré sa solvabilité et sa capacité à honorer ses engagements, •   Un minimum de 2 ans de période probatoire s ’ est écoulé depuis que le contrat restructuré est revenu en encours performant, •   Des remboursements réguliers et significatifs ont été effectués par le client au cours, à minima, de la moitié de la période probatoire, •   Aucune des expositions du client ne présente d ’ impayés de plus de 30   jours à la fin de la période probatoire. Si un contrat sorti des encours restructurés bénéficie à nouveau de mesures de restructuration (extension de durée, etc.) ou s ’ il présente des impayés de plus de 30 jours, il doit être reclassé en encours restructuré. Dépréciation pour risque de crédit Selon la norme IFRS   9, il n ’ est plus nécessaire qu ’ un fait générateur intervienne pour constater une dépréciation comme c ’ était le cas sous IAS   39 ( «  incurred loss  » ). Ainsi, tous les instruments financiers entrant dans le champ de la norme se voient affecter une dépréciation pour pertes attendues dès l ’ origine (à l ’ exception de ceux originés ou acquis en présence d ’ un évènement de défaut)  : •   A l ’ origine, l ’ instrument est affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes attendues à 12   mois (Bucket   1). •   En cas de détérioration significative du risque de crédit depuis l ’ origine, l ’ instrument est alors affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. Définition de l ’ Expected Credit Loss La norme IFRS9 définit l ’ ECL comme l ’ espérance de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Cette espérance constituera le montant de la provision allouée à une facilité ou à un portefeuille. Pour calculer les ECL, la norme exige d ’ utiliser les informations internes et externes pertinentes (validées) et raisonnablement disponibles, afin de faire des estimations de perte prospectives / forward-looking, qui incluent les évènements passés, les conditions actuelles et les prévisions d ’ évènements futurs et de conditions économiques. Formule générique de l ’ ECL Sur la base des éléments susmentionnés, la formule de calcul de l ’ ECL utilisée par le groupe Mobilize Financial Services France peut être présentée de manière générique comme suit  : Avec  :   M =   maturité   EAD i =   exposition attendue au moment de l ’ entrée en défaut l ’ année considérée (en prenant en compte les remboursements anticipés éventuels)  PD i 9 =   probabilité de faire défaut durant l ’ année considérée   ELBE 0 9 =   meilleure estimation de la perte en cas de défaut de la facilité   t =   taux d ’ actualisation Chacun de ses paramètres doit faire l ’ objet d ’ un calibrage dédié. Les pertes de crédit attendues pour les 12   mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie qui surviendraient advenant une défaillance dans les 12   mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l ’ instrument financier est inférieure à 12   mois), pondérées par la probabilité qu ’ il y ait défaillance. Par conséquent L ’ ECL à un an (12-month EL) se déduit de la formule ci-dessous en se restreignant à mesurer des paramètres sur les 12   mois suivants. Il apparaît donc que, pour les contrats dont la maturité est inférieure à 12   mois, la provision sera identique que l ’ opération soit classée en Bucket   1 ou en Bucket   2. Pour le groupe Mobilize Financial Services France cela aura notamment un impact sur le périmètre Réseau puisqu ’ il s ’ agit principalement de financements court-terme. Probabilité de défaut –   PD  : Le groupe Mobilize Financial Services France capitalise sur les dispositifs bâlois pour calculer ses paramètres IFRS   9. Meilleure estimation de la perte en cas de défaut –   ELBE9 IFRS   9  : La norme IFRS   9 ne comporte aucune mention spécifique concernant la période d ’ observation et de collecte de données historiques utilisées pour le calcul des paramètres LGD. Il est par conséquent possible, pour les pays concernés, d ’ utiliser les estimations de LGD telles que déterminées dans l ’ environnement prudentiel en approche IRB comme point de départ (des ajustements sont réalisés si nécessaires). Lors de la comptabilisation initiale  : La norme précise que les pertes attendues doivent être actualisées à la date de reporting au taux d ’ intérêt effectif (TIE) de l ’ actif (ou une estimation approximative de ce taux déterminé lors de la comptabilisation initiale). Compte tenu de la structure générique des contrats du groupe Mobilize Financial Services France, le choix a été fait d ’ approximer le TIE par le taux du contrat. Perspective prospective –   forward-looking  : La norme IFRS   9 introduit dans le calcul des pertes attendues liées au risque de crédit (ECL) la notion de forward looking. A travers cette notion, de nouvelles exigences en termes de suivi et de mesure du risque de crédit sont introduites avec le recours aux données prospectives, notamment de type macroéconomique. L ’ intégration du forward looking n ’ a pas pour objectif de déterminer une marge de prudence sur le montant des provisions. Il s ’ agit essentiellement de tenir compte du fait que les observations passées ne reflètent pas nécessairement les anticipations futures et par conséquent des ajustements sont nécessaires par rapport à un montant de provision déterminé sur base de paramètres calibrés exclusivement sur base historique. Ces ajustements du montant de provision peuvent se faire à la hausse comme à la baisse et doivent être dûment documentés. La méthodologie de Mobilize Financial Services France repose sur une approche multi-scénario (3   scénarii). Pour chaque scénario des PD et LGD sont déterminés afin de calculer les pertes attendues pour chacun. Des indicateurs macroéconomiques (PIB, taux long terme, …) et éléments sectoriels sont utilisés pour associer une probabilité d ’ occurrence à chaque scénario et ainsi obtenir le montant final du forward looking. Les projections macro-économiques sont utilisées pour l ’ ensemble des contrats en portefeuille, indépendamment du produit (crédit, location financière, location opérationnelle). Dans le Groupe la provision forward looking couvre deux composantes  : -   La provision statistique qui tient compte de scenarios macro-économiques et appliquée à l ’ ensemble des encours Clientèle et Réseau -   La provision sectorielle pour la Clientèle Corporate dont l ’ objet est de couvrir les secteurs identifiés comme fragilisés (notamment durant la crise Covid-19). Définition du défaut utilisée chez Mobilize Financial Services France Critères de passage en défaut pour le secteur Rétail  : •   Critère quantitatif  : le seuil absolu et le seuil relatif sont dépassés depuis plus de 90 jours consécutifs. ou •   Critère qualitatif  : Unlikeliness To Pay (UTP)  : signes d ’ une probable absence de paiement. A savoir  : -   il existe un ou plusieurs impayés depuis 3   mois au moins (en application des règles de comptage du retard conforme à nouveau défaut), -   ou la situation financière dégradée de la contrepartie se traduit par un risque de non recouvrement. En particulier, en cas de procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal international. -   ou il existe des procédures contentieuses entre l ’ établissement et sa contrepartie. Les critères quantitatifs de passage en défaut sont  : a)   seuil de matérialité absolu (SA) •   La valeur du seuil absolu a été fixée par le régulateur à 500   EUR pour les encours «  Non Retail  » La valeur du seuil absolu est à comparer avec l ’ ensemble de tous les impayés non techniques du client (single obligor) au jour du calcul. Le seuil est considéré comme atteint si  : ∑ (Impayés non techniques J) du client > SA Ce calcul de l ’ ensemble des impayés non techniques du client doit être réalisé sur une base quotidienne. b)   La valeur du seuil relatif a été fixée par la BCE à 1 % . La valeur du seuil relatif de 1 % est à comparer avec le ratio Somme de tous les impayés du client au jour J sur la Somme des Montants de l ’ encours bilan (y compris impayés) du client au jour J. Ce calcul doit être réalisé sur une base quotidienne pour les impayés ainsi que pour les encours bilan. Le seuil est considéré comme atteint si  : (∑(Impayés J) / ∑(Encours Bilan J)) > SR Client Client Structure du fichier quotidien des encours dans le chapitre description des flux. L ’ encours Bilan du client sera calculé de la manière suivante  : ENCOURS = +   Encours à échoir restant dû -   Encours créditeurs -   Reliquat du dépôt de garantie + ICNE + Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (principal) + Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (frais de recouvrement) + Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (IR) + Solde non exigible (principal) La définition du défaut pour les concessionnaires repose sur la présence d ’ au moins un des critères de défaut suivants, commun à l ’ ensemble du périmètre MFSF  : Défaut  : 1.   Comptage des jours de retard 2.   Impossibilité de payer  : a)   une abstention b)   Procédure judiciaire et contentieuse c)   Anomalies d ’ audit des stocks d)   Fraude e)   Autres indications d ’ improbabilité de paiement (cf. comme détaillé ci-dessous) f)   Contagion g)   Fin de contrat financier 3.   Liquidation judiciaire 4.   Déchéance du terme Pour le secteur retail et pour le secteur concessionnaire, sont exclus des créances en défaut  : -   les créances litigieuses  : créances faisant l ’ objet d ’ un refus de paiement de la part du client suite à contestation de l ’ interprétation des clauses du contrat (si la situation financière du client n ’ apparaît pas compromise), -   les clients à conditions de paiement négociables si et seulement si, il n ’ y a aucun doute sur le recouvrement, Les opérations de prêt au jour le jour avec la Banque Centrale figurent dans la rubrique «  Caisse, Banques Centrales  » . Règles de passage en pertes (write-off) Le traitement des write-offs est précisé dans la norme IFRS   9 §5.4.4  : la valeur brute comptable d ’ un actif financier est réduite lorsqu ’ il n ’ y a pas d ’ attente raisonnable de rétablissement. Les filiales du groupe Mobilize Financial Services France doivent sortir du bilan les encours par la contrepartie d ’ un compte de perte, et reprendre la dépréciation associée, lorsque le caractère irrécouvrable des créances est confirmé et donc au plus tard lorsque ses droits en tant que créancier sont éteints. En particulier, les créances deviennent irrécouvrables et donc sorties du bilan s ’ il s ’ agit  : •   de créances ayant fait l ’ objet d ’ abandons de créances négociés avec le client notamment dans le cadre d ’ un plan de redressement •   de créances prescrites •   de créances ayant fait l ’ objet d ’ un jugement légal défavorable (résultat négatif des poursuites engagées ou de l ’ action d ’ un contentieux) •   de créances envers un client disparu. Transferts de bucket (informations complementaires) En complément des éléments déjà présentés dans la section Identification et analyse du risque de crédit, les conditions retenues pour le retour en bucket   1 des transactions précédemment classées en bucket   2 sont les suivantes  : -   pour les portefeuilles retail et réseau, notés en IRB-A, le retour en bucket   1 se fait lorsque le rating de la transaction s ’ est amélioré. -   pour les portefeuilles Clientèle en approche standard non notés, le retour en bucket   1 s ’ opère douze mois après la date de régularisation du dernier impayé. -   pour les portefeuilles Réseau en approche standard, le retour en bucket   1 s ’ opère au travers de l ’ amélioration du statut risque du tiers. De plus le retour en bucket   2 des instruments classés en bucket 3 s ’ opère lorsque le client a remboursé l ’ intégralité de ses impayés et qu ’ il ne rencontre plus de critère de défaut. Pour l ’ activité Clientèle, l ’ apurement des impayés du client permet le retour de bucket   3 à bucket   2. Pour l ’ activité Réseau, les lignes de financement originées lorsque le client était en défaut (POCI) restent en bucket   3. En cas de retour sain, les nouvelles expositions suivent ce statut. Dépréciation des valeurs résiduelles Le groupe Mobilize Financial Services France assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d ’ occasion afin notamment d ’ optimiser la tarification des opérations de financement. La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l ’ utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage. Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n ’ est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant  : a)   la valeur économique du contrat  : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d ’ évaluation et actualisés au taux du contrat  ; b)   la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation. La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l ’ évolution récente et connue du marché des véhicules d ’ occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur). La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels. F)   Les contrats de «  location opérationnelle  » (IFRS   16), côté bailleur En application de la norme IFRS   16, le groupe Mobilize Financial Services France opère une distinction entre les contrats de «  location financement  » et les contrats de «  location opérationnelle  » , côté bailleur. Le principe général conduisant le groupe Mobilize Financial Services France à qualifier ses contrats de location en «  location opérationnelle  » est toujours celui du «  non-transfert  » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe Mobilize Financial Services France sont qualifiés de contrat de «  location opérationnelle  » , la majorité des risques et avantages n ’ étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe Mobilize Financial Services France tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le Groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l ’ ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle. La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe Mobilize Financial Services France des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée de 8 à 10   ans, durée bien plus longue que les contrats de location. Les contrats de «  location opérationnelle  » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s ’ ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s ’ effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L ’ évaluation du risque de contrepartie et l ’ appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification. Les résultats des opérations de revente de véhicules à l ’ issue des contrats de location opérationnelle sont classés parmi les «  Produits (et charges) net(te)s des autres activités  » . G)   Les contrats de «  location opérationnelle  » (IFRS   16), côté preneur En application de la norme IFRS   16, tous les contrats de location sont comptabilisés au bilan par la constatation d ’ un actif représentatif du droit d ’ utilisation du bien pris en location, en contrepartie d ’ une dette locative, correspondant à la valeur actualisée des loyers à décaisser sur la durée raisonnablement certaine du contrat qualifié de location. La durée du contrat de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d ’ utiliser le bien loué, à laquelle s ’ ajoutent les options de renouvellement que le groupe a la certitude raisonnable d ’ exercer. Le droit d ’ utilisation engendre des charges d ’ amortissement alors que l ’ existence d ’ une dette génère des charges financières. Le groupe a par ailleurs opté pour l ’ exemption des contrats de faible valeur et de courte durée. En effet, le groupe Mobilize Financial Services France n ’ applique IFRS   16 que sur ses contrats de location jugés significatifs. Ces contrats sont majoritairement représentés par des locations immobilières significatives. H)   Opérations entre le groupe Mobilize Financial Services France et l ’ alliance Renault -   Nissan Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées. Le groupe Mobilize Financial Services France contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l ’ alliance Renault-Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale. Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants  : L ’ aide à la vente Au 3 1 déc embre 2022, le groupe Mobilize Financial Services France a assuré 5 443 mill ions d ’ euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 5 755 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2021. Relations avec le réseau de concessionnaires Le groupe Mobilize Financial Services France agit en partenaire financier afin de maintenir et s ’ assurer la bonne santé financière des réseaux de distribution de l ’ alliance Renault-Nissan. Au 3 1 déc embre 2022, les financements réseaux nets de dépréciations s ’ élèvent à 4 554 mill ions d ’ euros contre 2 960 millions d ’ euros au 3 1 déc embre 2021. Au 3 1 déc embre 2022, 30 4 mill ions d ’ euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 26 6 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2021. Au 3 1 déc embre 2022, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu ’ apporteur d ’ affaires, une rémunération de 27 0 mill ions d ’ euros contre 24 1 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2021. Relations avec les constructeurs Le groupe Mobilize Financial Services France règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l ’ inverse, en fin de contrat, le groupe Mobilize Financial Services France est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s ’ est porté garant. Ces opérations génèrent d ’ importants flux de trésorerie entre les deux groupes. Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe Mobilize Financial Services France. Au 3 1 déc embre 2022, cette participation s ’ élève à 8 2 mill ions d ’ euros, contre 9 6 mill ions d ’ euros en décembre 2021. I)   Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres Le portefeuille de titres de Mobilize Financial Services France est classé suivant les catégories d ’ actifs financiers fixées par la norme IFRS   9. Titres évalués en juste valeur par résultat (JVP&L) Les OPCVM et les FCPR (parts de fond) sont réputés non SPPI et seront donc valorisés à la juste valeur par résultat. Les titres de sociétés ni contrôlées ni sous influence notable rentrent également dans cette catégorie dont l ’ évaluation se fait par le résultat. La juste valeur de ces actifs financiers est déterminée en priorité par référence au prix de marché, ou, à défaut, sur la base de méthodes de valorisation non basées sur des données de marché. Titres évalués en juste valeur par capitaux propres (JVOCI) Cette catégorie regroupe les titres qui sont gérés dans le cadre d ’ un modèle de gestion de collecte et vente et passent les tests SPPI et chez Mobilize Financial Services France il s ’ agit de  ; -   Les instruments de dettes L ’ évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. La dépréciation de ce type de titre suit les modèles préconisés par la norme IFRS   9 en fonction des ECL. J)   Immobilisations (IAS   16 / IAS   36) Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l ’ approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur le cas échéant. Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amortis linéairement sur les durées estimées d ’ utilisation suivantes  : - Constructions 15 à 30 ans - Autres immobilisations corporelles 4 à 8 ans Les immobilisations incorporelles comprennent essentiellement des logiciels amortis linéairement sur trois ans. K)   Impôts sur les résultats (IAS   12) Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d ’ imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d ’ un actif ou d ’ un passif est différente de sa valeur fiscale. Ces différences donnent lieu à la constatation d ’ impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe Mobilize Financial Services France, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d ’ impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d ’ une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d ’ entités redevable de l ’ impôt auprès de l ’ administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d ’ impôts exigibles. Les actifs d ’ impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n ’ est pas probable. Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d ’ impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distribution dont le versement est anticipé par le groupe. L)   Engagements de retraite et assimilés (IAS   19) Présentation des régimes Le groupe Mobilize Financial Services France a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés  : Régimes à prestations définies  : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière. Régimes à cotisations définies  : Le groupe verse des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Ces régimes libèrent l ’ employeur de toutes obligations ultérieures, l ’ organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se rapportent. Méthode d ’ évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l ’ emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d ’ acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d ’ acquisition des droits n ’ est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures. Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d ’ hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d ’ intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d ’ une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué. Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l ’ expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global. La charge nette de l ’ exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuées de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel. M)   Les passifs financiers Le groupe Mobilize Financial Services France enregistre un passif financier constitué d ’ emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit et de dépôts Epargne auprès de la clientèle. Les éventuels frais d ’ émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif sur la durée de l ’ émission. Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission. A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d ’ émission et les primes d ’ émission ou de remboursement. Les passifs faisant l ’ objet d ’ une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point  : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture. Les programmes d ’ émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette. N)   Emissions structurées et dérivés incorporés Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable. Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe Mobilize Financial Services F rance correspondent à des sous- jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l ’ émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti. Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurées sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction. O)   Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture Risques La gestion des risques financiers par le groupe Mobilize Financial Services France (risque de taux, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre ’ Les risques financiers ’ annexé au présent document. Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe Mobilize Financial Services France dans le cadre de sa politique de gestion des risques de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu ’ instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture. Les instruments financiers utilisés par Mobilize Financial Services France peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs. Le groupe Mobilize Financial Services France applique les dispositions d ’ IFRS   9 pour la désignation et le suivi de ses relations de couvertures. E valuation Les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée. Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 «  Evaluation de la juste valeur  » , au prix qui serait reçu pour la vente d ’ un actif ou payé pour le transfert d ’ un passif lors d ’ une transaction normale entre participants de marché à la date d ’ évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d ’ un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d ’ un actif ou payé pour le transfert d ’ un passif (valeur de sortie). La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d ’ intérêts courants à la date de clôture. Ajustement de crédit Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré à l ’ exclusion de ceux compensés en chambre au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment). L ’ exposition (EAD -   Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d ’ un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n°  575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 2 6 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d ’ investissement, article 274). La perte en cas de défaut (LGD -   Loss Given Default) est estimée par défaut à 6 0 % . La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Credit Default Swap) de chaque contrepartie. Couverture de juste valeur Le groupe Mobilize Financial Services France a choisi d ’ appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur ( «  fair value hedge  » ) à ses couvertures du risque de taux d ’ un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable. Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d ’ une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d ’ efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté. Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat. Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti. En cas d ’ arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d ’ actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l ’ élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur. Couverture de flux de trésorerie Le groupe Mobilize Financial Services France a choisi d ’ appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie ( «  cash-flow hedge  » ) dans les cas suivants  : •   Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe  ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe  ; •   Couverture du risque de taux sur des ensembles composés d ’ un passif à taux fixe et d ’ un swap payeur variable / receveur fixe par un swap payeur fixe receveur variable  ; Des tests d ’ efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s ’ assurer de l ’ éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. Le groupe calcule un ratio de couverture pour s ’ assurer que les nominaux des couvertures n ’ excèdent pas les nominaux couverts. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s ’ assurer que l ’ exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture. Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation. Opérations de transaction On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture de change pour lesquelles le groupe Mobilize Financial Services France n ’ a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture. Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat. P)   Secteurs opérationnels (IFRS   8) Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 «  Secteurs opérationnels  » . Le groupe Mobilize Financial Services France a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence  : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L ’ organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l ’ intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux. Conformément à la norme IFRS   8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l ’ axe stratégique développé par l ’ entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le «  principal décideur opérationnel  » au sens de la norme IFRS   8. Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l ’ encours moyen productif. Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1 er   janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché «  Clientèle  » ), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS   8 a suivi la même segmentation. L ’ activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l ’ alliance Renault-Nissan. L ’ activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément. Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des «  Autres activités  » . Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun sont regroupées. Activité Clientèle Réseau Crédit Location Financière NA Location Opérationnelle NA Services NA Q)   Tableau des flux de trésorerie Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du groupe Mobilize Financial Services France. Les flux d ’ impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d ’ investissement représentent les flux de trésorerie pour l ’ acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. ADAPTATION A L ’ ENVIRONNEMENT E CONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque SA, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe Mobilize Financial Service France, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité La liquidité du groupe Mobilize Financial Service France est gérée en central par RCI Banque SA pour la plus grande partie des filiales. RCI Banque SA porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l ’ entreprise a largement diversifié ses sources de financement. L ’ extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d ’ élargir la base d ’ investisseurs. Enfin, l ’ activité de collecte de dépôts, lancée en février   2012 vient compléter cette diversification et permet à l ’ entreprise de s ’ adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle   3. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque SA prend en compte les recommandations de l ’ EBA relatives à l ’ Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants  : •   Appétit pour le risque  : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d ’ Administration. •   Refinancement  : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d ’ accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l ’ objet de recadrages réguliers qui permettent d ’ ajuster le plan de financement. •   Réserve de liquidité  : L ’ entreprise vise à disposer en permanence d ’ une réserve de liquidité en adéquation avec l ’ appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d ’ actifs hautement liquides (HQLA) et d ’ actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. •   Prix de transfert  : Le refinancement des entités européennes du groupe est principalement assuré par la Trésorerie groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. •   Scénarios de stress  : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressées sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. •   Plan d ’ urgence  : Un plan d ’ urgence établi permet d ’ identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l ’ activité de crédit Contrairement à une année   2021 marquée par la pandémie du Covid-19 et l ’ adaptation des processus d ’ acceptation et de recouvrement au contexte particulier, où il a été également organisé et planifié la fin des reports d ’ échéance dans tous les pays pour accompagner nos clients dans la poursuite du paiement de leur échéances de crédit et les aider à traverser cette période difficile, l ’ année   2022 a connu une certaine stabilité des processus. La qualité du portefeuille Clientèle est globalement stable en 2022  : on constate que 2,7 3 % des encours clientèles sont en défaut en décembre 2022, soit une légère baisse du taux de NPE par rapport à décembre 2021 à 2,8 7 % , mais une stabilité en valeur, avec des encours en défaut s ’ élevant à 356M€ à fin décembre 2022, contre 363M€ à fin 2021. Des ajustements hors modèles ont été retenus. L ’ approche visant à systématiser l ’ identification et le traitement des clients fragiles reste une démarche de fond. En outre, une expertise sur les clients Grand Public dont la solvabilité a été dégradée par l ’ inflation a été mise en place fin 2022. Elle consiste à stresser le reste à vivre des clients Grand Public, ce qui permet d ’ estimer la part des encours en Stage   1 qui sont susceptibles de se dégrader et pour lesquels le taux de couverture est alors augmenté au niveau de celui du Stage   2. Le groupe Mobilize Financial Services France conserve l ’ objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et ses cibles de profitabilité. Rentabilité Le groupe Mobilize Financial Services revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d ’ activité. Gouvernance Les comités risques et reporting suivent systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée du groupe MFS France. Exposition au risque de crédit non commercial Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou par des produits dérivés. Ces opérations sont très majoritairement réalisées auprès de la maison mère RCI Banque S.A. Par ailleurs, les opérations de couverture du risque de taux des opérations de titrisation par des produits dérivés font l ’ objet de technique de mitigation du risque de contrepartie par échange de collatéral en bilatéral. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30   jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), le groupe Mobilize Financial Services investit dans des actifs liquides tels que définis dans l ’ Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d ’ états, ou supranationaux. La duration moyenne du portefeuille de titres était inférieure à un an. Environnement macroéconomique L ’ activité économique mondiale s ’ est contractée au deuxième trimestre 2022, principalement du fait de la guerre en Ukraine et par la baisse de l ’ activité en Chine en raison des restrictions découlant de sa politique zéro COVID. En dépit de quelques éléments favorables liés à la poursuite de l ’ allègement des tensions sur les chaînes d ’ approvisionnement, les risques à la baisse sur la croissance mondiale persistent. Aux E tats-Unis, après la contraction de l ’ activité au premier semestre, la croissance devrait rester modérée sur les prochains trimestres. Le marché du travail demeure robuste avec un taux de chômage qui reste à des niveaux bas (3,5   % à fin décembre). L ’ inflation reste très élevée mais commence à montrer ses premiers signes de ralentissement (6, 5 % en décembre contre 7, 1 % en novembre, 7, 8 % en octobre, 8, 3 % en août). La persistance d ’ un marché du travail tendu et d ’ une inflation élevée a conduit la Fed à amorcer son cycle de resserrement monétaire à partir du mois de mars. La cible des taux des Fed Funds a ainsi été relevée de 425   bp pour atteindre 4,25-4,5 0 % à fin décembre. La BCE a augmenté son taux directeur de 250   bp au cours de l ’ année 2022, faisant passer le taux de dépôt marginal de -0,5 0 % à 2,0 0 % . Elle prévoit de relever encore les taux d ’ intérêt afin d ’ assurer le retour rapide de l ’ inflation à sa cible à moyen terme de 2 % . La BCE a aussi précisé qu ’ elle entamera la réduction de son bilan à partir de début mars 2023 (le portefeuille du programme d ’ achats d ’ actifs «  APP  » sera réduit de 1 5 mill iards d ’ euros par mois en moyenne jusqu ’ à la fin du deuxième trimestre 2023, puis son rythme sera ajusté au fil du temps). La Banque d ’ Angleterre (BoE), une des premières banques centrales à avoir enclenché le cycle de resserrement monétaire, a relevé son taux directeur à plusieurs reprises pour le porter à 3,5 0 % contre 0,2 5 % à fin 2021. Les craintes de stagflation ont entraîné une forte volatilité sur les marchés financiers. En Europe, les rendements obligataires ont augmenté dans le sillage des taux américains. Le taux des obligations souveraines allemandes à dix ans a dépassé la barre des 2 % pour s ’ établir à 2,5 7 % , contre un niveau de -0,1 9 % à fin 2021. Suite à l ’ inflexion constatée sur le front de l ’ inflation aux Etats-Unis et en Europe, les actions et les obligations d ’ entreprise qui avaient souffert au deuxième et troisième trimestre ont commencé à rebondir en fin d ’ année. Après avoir touché un point bas à -2 5 % fin septembre, l ’ Euro Stoxx 50 termine l ’ année à 3793 sur un repli de -11,7 4 % . Les spreads de crédit ont connu une évolution similaire  : après un plus haut à 138   bps en juillet, l ’ index IBOXX Corporate Bond Euro s ’ établit à 99   bps à fin décembre contre 61   bps à fin décembre 2021. NOTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES Note   1  : Secteurs opérationnels 1.1   - Segmentation par marché En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2022 Encours productif moyen 11 804 2 710 14 514 Produit net bancaire 388 46 434 Résultat brut d ’ exploitation 214 31 245 Résultat d ’ exploitation 133 40 173 Résultat avant impôts 133 40 173 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2021 Encours productif moyen 11 451 2 828 14 279 Produit net bancaire 348 47 395 Résultat brut d ’ exploitation 190 35 225 Résultat d ’ exploitation 167 42 209 Résultat avant impôts 168 41 209 Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l ’ encours moyen productif. Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe Mobilize Financial Services France provient d ’ intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d ’ intérêts. La détermination des résultats par secteur d ’ activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d ’ activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes. L ’ Encours Productif Moyen est l ’ indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l ’ actif du groupe Mobilize Financial Services France tels que présentés aux notes   3 et 4 des Annexes  : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d ’ activité. Les Actifs Productifs Moyens sont un autre indicateur utilisé pour le suivi des encours. Il correspond aux encours productifs moyens auxquels sont ajoutés les actifs liés aux activités de location opérationnelle. Pour la clientèle, il s ’ agit de la moyenne des actifs productifs à fin. Pour le réseau il s ’ agit de la moyenne des actifs productifs journaliers. 1.2   - Segmentation géographique L ’ intégralité des opérations du groupe Mobilize Financial Services France est réalisée en France. Note   2  : Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Créances à vue sur les établissements de crédit 499 387 Comptes ordinaires débiteurs 499 387 Créances à terme sur les établissements de crédit 4 234 3 900 Comptes et prêts à terme sains 4 231 3 899 Créances rattachées 3 1 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 4 733 4 287 (*) Dont entreprises liées 4 235 4 003 Les créances à vue sont un élément constitutif du poste «  Trésorerie et équivalents de trésorerie  » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. Les comptes courants bancaires détenus par les fonds communs de titrisation contribuent pour partie au rehaussement de crédit des fonds. Ils s ’ élèvent à 37 6 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2022 et sont classés parmi les comptes ordinaires débiteurs. Note   3  : Opérations avec la clientèle et assimilées En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Prêts et créances sur la clientèle 17 009 14 937 Opérations avec la clientèle 7 290 5 531 Opérations de location financière 9 719 9 406 Opérations de location opérationnelle 449 534 Total opérations avec la clientèle et assimilées 17 458 15 471 Au 3 1 déc embre 2022, les financements réseaux nets de dépréciations s ’ élèvent à 4 554 mill ions d ’ euros contre 2 960   millions d ’ euros au 3 1 déc embre 2021. Au 3 1 déc embre 2022, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu ’ apporteur d ’ affaires, une rémunération de 27 0 mill ions d ’ euros contre 24 1 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2021. Au titre de leur politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, les constructeurs participent à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe Mobilize Financial Services France. Au 3 1 déc embre 2022, cette participation s ’ élève à 8 2 mill ions d ’ euros, contre 9 6 mill ions d ’ euros en décembre 2021. La valeur brute des encours restructurés, suite à l ’ ensemble des mesures de concessions envers les clients emprunteurs qui rencontrent (ou sont susceptibles à l ’ avenir de rencontrer) des difficultés financières, s ’ élève à 8 8 M € et est dépréciée à hauteur de 3 0 M € au 3 1 déc embre 2022. 3.1   - Opérations avec la clientèle En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Créances sur la clientèle 7 287 5 536 Affacturage sain 116 84 Affacturage dégradé depuis l ’ origination 6 9 Autres crédits à la clientèle saines 6 691 4 986 Autres crédits à la clientèle dégradés depuis l ’ origination 184 191 Comptes ordinaires débiteurs sains 148 144 Créances en défaut 142 122 Créances rattachées sur clientèle 5 3 Autres crédits à la clientèle en non défaut 5 3 Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle 123 114 Etalement des frais de dossiers et divers (6) (15) Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (10) (8) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires 139 137 Dépréciation des créances sur la clientèle (125) (122) Dépréciation sur créances saines (19) (23) Dépréciation sur créances dégradées depuis l ’ origination (16) (11) Dépréciation des créances en défaut (90) (88) Total net des créances sur la clientèle 7 290 5 531 Les opérations de titrisation n ’ ont pas eu pour conséquence de déconsolider l ’ encours cédé. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l ’ actif du bilan du groupe. Les créances d ’ affacturage résultent de l ’ acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l ’ alliance Renault-Nissan. 3.2   - Opérations de location financière En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Créances sur opérations de location financière 9 731 9 430 Crédit-bail et location longue durée contrats sains 8 399 8 033 Crédit-bail et location longue durée contrats dégradés depuis l ’ origination 1 118 1 156 Créances en défaut 214 241 Créances rattachées sur opérations de location financière 6 6 Crédit-bail et location longue durée en non défaut 6 6 Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière 199 149 Etalement des frais de dossiers et divers 54 75 Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (118) (155) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires 263 229 Dépréciation des créances sur opérations de location financière (217) (179) Dépréciation sur créances saines (53) (30) Dépréciation sur créances dégradées depuis l ’ origination (51) (49) Dépréciation des créances en défaut (113) (100) Total net des créances sur opérations de location financière 9 719 9 406 Rapprochement entre l ’ investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir En millions d ’ euros < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2022 Location financière - Investissement net 4 661 5 274 1 9 936 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 349 334 683 Location financière - Investissement brut 5 010 5 608 1 10 619 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe Diac 4 124 3 379 7 503 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 2 632 1 847 4 479 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d ’ IAS 17) 2 378 3 761 1 6 140 En millions d ’ euros < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2021 Location financière - Investissement net 4 624 4 960 1 9 585 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 274 254 528 Location financière -   Investissement brut 4 898 5 214 1 10 113 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe Diac 3 755 3 177 6 932 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 2 534 1 964 4 498 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d ’ IAS 17) 2 364 3 250 1 5 615 3.3   - Opérations de location opérationnelle En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Immobilisations données en location 452 538 Valeur brute des immobilisations données en location 805 836 Amortissements sur immobilisations données en location (353) (298) Créances sur opérations de location opérationnelle 11 8 Créances saines et dégradées depuis l ’ origine 7 5 Créances en défaut 4 3 Dépréciation des opérations de location opérationnelle (14) (12) Dépréciation des créances en défaut (3) (2) Dépréciation de la valeur résiduelle (11) (10) Total net des opérations de location opérationnelle 449 534 Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Inférieur à 1 an 26 38 De 1 an à 5 ans Supérieur à 5 ans Total 26 38 3.4   - Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe MFSF L ’ exposition consolidée maximale au risque de crédit s ’ établit à 2 4 324 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2022 contre 2 1 440 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2021. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe Mobilize Financial Services France (cf. note   17 Engagements donnés). Montant des créances échues En millions d ’ euros 12/2022 dont non défaut (1) 12/2021 dont non défaut (1) Depuis 0 à 3 mois 313 158 280 131 Depuis 3 à 6 mois 2 2 Depuis 6 mois à 1 an 4 4 Depuis plus de 1 an 6 7 Total des créances échues 325 158 293 131 (1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non classées en bucket 3. Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l ’ objet d ’ une évaluation (par système de score) et d ’ un suivi par type d ’ activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées. Par ailleurs, il n ’ existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes. Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 42 1 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2022 contre 403   M€ au 3 1 déc embre 2021. Note   4  : Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d ’ activité En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2022 Valeur brute 13 054 4 564 196 17 814 Créances saines 11 397 4 549 194 16 140 En % du total des créances 87,3 % 99,7 % 99,0 % 90,6 % Créances dégradées depuis l ’ origination 1 301 13 1 314 En % du total des créances 10,0 % 0,3 % 7,4 % Créances en défaut 356 2 2 360 En % du total des créances 2,7 % 0,0 % 1,0 % 2,0 % Dépréciation (344) (10) (2) (356) Dépréciation créances saines (75) (7) (1) (83) En % du total des dépréciations 21,8 % 70,0 % 50,0 % 23,3 % Dépréciation créances dégradées depuis l ’ origination (66) (1) (67) En % du total des dépréciations 19,2 % 10,0 % 18,8 % Dépréciation créances en défaut (203) (2) (1) (206) En % du total des dépréciations 59,0 % 20,0 % 50,0 % 57,9 % Taux de couverture 2,6 % 0,2 % 1,0 % 2,0 % Créances saines 0,7 % 0,2 % 0,5 % 0,5 % Créances dégradées depuis l ’ origination 5,1 % 7,7 % 5,1 % Créances en défaut 57,0 % 100,0 % 50,0 % 57,2 % Total des valeurs nettes (*) 12 710 4 554 194 17 458 (*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 3 304 46 353 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2021 Valeur brute 12 654 2 977 153 15 784 Créances saines 10 945 2 961 152 14 058 En % du total des créances 86,5 % 99,5 % 99,3 % 89,1 % Créances dégradées depuis l ’ origination 1 346 14 1 360 En % du total des créances 10,6 % 0,5 % 8,6 % Créances en défaut 363 2 1 366 En % du total des créances 2,9 % 0,1 % 0,7 % 2,3 % Dépréciation (294) (17) (2) (313) Dépréciation créances saines (47) (14) (2) (63) En % du total des dépréciations 16,0 % 82,4 % 100,0 % 20,1 % Dépréciation créances dégradées depuis l ’ origination (59) (1) (60) En % du total des dépréciations 20,1 % 5,9 % 19,2 % Dépréciation créances en défaut (188) (2) (190) En % du total des dépréciations 63,9 % 11,8 % 60,7 % Taux de couverture 2,3 % 0,6 % 1,3 % 2,0 % Créances saines 0,4 % 0,5 % 1,3 % 0,4 % Créances dégradées depuis l ’ origination 4,4 % 7,1 % 4,4 % Créances en défaut 51,8 % 100,0 % 51,9 % Total des valeurs nettes (*) 12 360 2 960 151 15 471 (*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 12 266 69 347 La classification «  Autres  » regroupe principalement les comptes acheteurs et ordinaires avec les concessionnaires et le groupe Renault. Sur l ’ activité clientèle, le taux de provisionnement des buckets 2 augmente légèrement de 4, 4 % à 5, 1 % sous l ’ effet défavorable du forward-looking et des paramètres LGD, en partie compensé par une amélioration du paramètre PD, tandis que le taux de provisionnement des buckets 3 passe de 51, 8 % à 57, 0 % entre fin décembre 2021 et fin décembre 2022, sous l ’ effet du forward-looking et du paramètre LGD. Quant au taux de provisionnement du bucket 1, il passe de 0, 4 % à 0, 7 % . Note   4.1  : Variation des opérations avec la clientèle En millions d ’ euros 12/2021 Augentation (1) Transfert (2) Rembours . Abandons 12/2022 Créances saines 14 058 22 968 (436) (20 450) 16 140 Créances dégradées depuis l ’ origination 1 360 358 (404) 1 314 Créances en défaut 366 78 (43) (41) 360 Total opérations avec la clientèle (VB) 15 784 22 968 (20 897) (41) 17 814 (1) Augmentations =   Nouvelle production (2) Transfert =   Changement de classification Note   4.2  : Variation des dépréciations des opérations avec la clientèle En millions d ’ euros 12/2021 Augentati o n (1) Diminution (2) Transfert (3) Variations (4) Autres (5) 12/2022 Dépréciation sur créances saines (*) 63 39 (28) 8 1 83 Dépréciation sur créances dégradées depuis l ’ origination 60 7 (4) 4 67 Dépréciation des créances en défaut 190 5 (33) 44 206 Total dépréciations des opérations avec la clientèle 313 51 (65) 56 1 356 (1) Augmentations = Dotation suite à nouvelle production (2) Diminution = Reprise suite à remboursements, cessions ou abandons (3) Transfert = Changement de classification (3) Variations = Variation suite à ajustem ents des critères de risques (PD, LGD, ECL, Bucket…) (5) Autres variations = Reclassem ent, effet des variations de change, effet de la variation du périm ètre Note   5  : Comptes de régularisation et actifs divers En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Créances d ’ impôts et taxes fiscales 37 36 Actifs d ’ impôts courants 3 Actifs d ’ impôts différés 1 3 Créances fiscales hors impôts courants 36 30 Comptes de régularisation et actifs divers 337 419 Autres débiteurs divers 227 299 Comptes de régularisation actif 3 4 Valeurs reçues à l ’ encaissement 107 116 Total des comptes de régularisation et actifs divers (*) 374 455 (*) Dont entreprises liées 208 183 Les actifs d ’ impôts différés sont analysés en note   26. Note   6  : Immobilisations corporelles et incorporelles En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Valeur nette des immobilisations incorporelles 2 2 Valeur brute 25 25 Amortissements et provisions (23) (23) Valeur nette des immobilisations corporelles 13 16 Valeur brute 84 81 Amortissements et provisions (71) (65) Total net des immobilisations corporelles et incorporelles 15 18 Note   7  : Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre 7.1   - Dettes envers les établissements de crédit En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Dettes à vue envers les établissements de crédit 153 414 Comptes ordinaires créditeurs 128 302 Autres sommes dues 23 111 Dettes rattachées 2 1 Dettes à terme envers les établissements de crédit 14 061 11 886 Comptes et emprunts à terme 13 973 11 827 Dettes rattachées 88 59 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 14 214 12 300 (*) Dont entreprises liées 14 192 12 189 Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste «  Trésorerie et équivalents de trésorerie  » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. 7.2   - Dettes envers la clientèle En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Comptes créditeurs de la clientèle 56 58 Comptes ordinaires créditeurs 56 58 Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées 20 24 Autres sommes dues à la clientèle 12 8 Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue 8 16 Total des dettes envers la clientèle (*) 76 82 (*) Dont entreprises liées 3 1 7.3   - Dettes représentées par un titre En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Titres de créances négociables (1) 165 170 Certificats de dépôt 165 170 Autres dettes représentées par un titre (2) 4 315 4 005 Autres dettes représentées par un titre 4 312 4 004 Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre 3 1 Total des dettes représentées par un titre (*) 4 480 4 175 (*) Dont entreprises liées 2 859 2 948 (1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par DIAC S.A. (2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A.). 7.4   - Ventilation des dettes par méthode d ’ évaluation En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Dettes évaluées au coût amorti -   Hors couverture juste valeur 18 770 16 557 Dettes envers les établissements de crédit 14 214 12 300 Dettes envers la clientèle 76 82 Dettes représentées par un titre 4 480 4 175 Total des dettes financières 18 770 16 557 7.5   - Ventilation de l ’ endettement par taux avant dérivés En millions d ’ euros Variable Fixe 12/2022 Dettes sur les établissements de crédit 1 288 12 926 14 214 Dettes envers la clientèle 13 63 76 Titres de créances négociables 165 165 Autres dettes représentées par un titre 3 643 672 4 315 Total de l ’ endettement par taux 4 944 13 826 18 770 En millions d ’ euros Variable Fixe 12/2021 Dettes sur les établissements de crédit 1 606 10 694 12 300 Dettes envers la clientèle 8 74 82 Titres de créances négociables 170 170 Autres dettes représentées par un titre 2 868 1 137 4 005 Total de l ’ endettement par taux 4 482 12 075 16 557 La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3   mois. Note   8  : Titrisation TITRIS ATION - Opérations publiques Pays France France France France France Entités cédantes DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA Collatéral concerné Crédits automobile à la clientèle Créances concessionaires indépendantes LOA automobiles (Loyer) LOA automobiles (Loyer) Crédits automobiles à la clientèle Véhicule d ’ émission ARS Alliance Auto Loans France FCT Master FCT Cars Alliance DFP France CARS Alliance Auto Leases France V 2020-1 CARS Alliance Auto Leases France Master CARS Alliance Auto Loans France V 2022-1 Date de début mai 2012 juillet 2013 octobre 2020 octobre 2020 mai 2022 Maturité légale des fonds août 2030 juillet 2028 octobre 2036 octobre 2038 novembre 2032 Montant des créances cédées à l ’ origine 715 M€ 1 020 M€ 1 057 M€ 533 M€ 759 M€ Réhaussement de crédit à la date initiale Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 13,3 % Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 12,5 % Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 9 % Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 11,05 % Cash reserve pour 0,7 % Sur-collatéralisation en créances de 13,7 % Créances cédées au 31décembre 2022 747 M€ 1 267 M€ 770 M€ 1 082 M€ 748 M€ Class A Notation : AAA 667 M€ Class A Notation : AA 1 000 M€ Class A Notation : AAA 727 M€ Class A Notation : AAA 1 026 M€ Class A Notation : AAA 650 M€ Titres émis au 31 décembre 2022 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe Diac) Class B Non noté 102 M€ Class B Notation : AA 42 M€ Class B Non noté 128 M€ Class B Notation : AA 52 M€ Class C Non noté 53 M€ Class C Non noté 45 M€ Période Revolving Revolving Amortissement Revolving Revolving Nature de l ’ opération Autto-souscrite Auto-souscrite Marché Auto-souscrite Marché En 2022, le groupe Mobilize Financial Services France a mis en place un nouveau programme de titrisation publique ( «  CARS Alliance Auto Loans France V 2022-1  » ) adossé à des prêts automobiles accordés par DIAC SA. Pour mémoire en 2021, le groupe n ’ a procédé à aucune opération de titrisations publiques. En 2022, le groupe n ’ a procédé à aucune opération de titrisations privés. Pour mémoire en 2021, le groupe avait procédé à une opération de titrisation privée (compartiment «  Cars Alliance Auto Leases France RV MASTER  » ) pour refinancer les valeurs résiduelles des contrats de Location avec Option d ’ Achat (LOA) originés par DIAC SA. Au 31  d écembre 2022, le montant total des financements obtenus à travers les titrisations privées est de 15 0 M €, le montant des financements obtenus par les titrisations publiques placées sur les marchés est de 1 471 M €. Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l ’ exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l ’ article   405 de la directive européenne n°  575/2013. Ces opérations n ’ ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s ’ élève à 4 916 M € au 3 1 déc embre 2022 ( 4 297 M € au 3 1 déc embre 2021), soit  : -   pour les titrisations placées sur le marché  : 1 518 M € -   pour les titrisations auto-souscrites  : 3 096 M € -   pour les titrisations privées  : 302   M€ La juste valeur de ces créances est de 2 753 M € au 3 1 déc embre 2022. Un passif de 4 315 M € a été comptabilisé en «  Autres dettes représentées par un titre  » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 4 338 M € au 3 1 déc embre 2022. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu ’ à la quote-part des titres conservés par le groupe Mobilize Financial Services France, constituant une réserve de liquidité. Note   9  : Comptes de régularisation et passifs divers En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Dettes d ’ impôts et taxes fiscales 518 502 Passifs d ’ impôts courants 2 4 Passifs d ’ impôts différés 512 495 Dettes fiscales hors impôts courants 4 3 Comptes de régularisation et passifs divers 651 622 Dettes sociales 44 43 Autres créditeurs divers 178 169 Comptes de régularisation passif 182 206 Dettes rattachées sur autres créditeurs divers 247 201 Comptes d ’ encaissement 3 Total des comptes de régularisation et passifs divers (*) 1 169 1 124 (*) Dont entreprises liées 130 193 Les passifs d ’ impôts différés sont analysés en note   26. Le poste autres créditeurs divers, intègrent les dettes sur actifs loués activés sous IFRS 16. De plus, les autres créditeurs divers et les dettes rattachées sur créditeurs divers concernent les factures non parvenues, les provisions des commissions d ’ apporteurs d ’ affaires à payer. Note   10  : Provisions En millions d ’ euros 12/2021 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2022 Utilisées Non Utilisées Provisions sur opérations bancaires 18 10 (11) (1) 16 Provisions sur engagement par signature 8 10 (8) (1) 9 Autres provisions 10 (3) 7 Provisions sur opérations non bancaires 41 18 (11) (8) 40 Provisions pour engagements de retraite et ass. 32 3 (2) (8) 25 Provisions pour restructurations 8 12 (6) 14 Provisions pour risques fiscaux et litiges 1 (1) Autres provisions 3 (2) 1 Total des provisions 59 28 (11) (11) (9) 56 (*) Autres variations = Reclassement, Variation par capitaux propres Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC S.A. ou DIAC Location sont impliqués fait l ’ objet d ’ un examen à la date d ’ arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés. Les provisions sur opération bancaire concernent les provisions au titre d ’ IFRS9 pour les engagements de financement hors bilan et la provision des terminés non cédés sur DIAC Location. MFSF fait périodiquement l ’ objet de contrôles fiscaux. Les rappels d ’ impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir. Les provisions pour restructuration correspondent au plan de dispense d ’ activité, un dispositif d ’ aménagement des fins de carrière financé par l ’ entreprise. Provisions pour engagements de retraite et assimilés Filiales sans fond de pension Principales hypothèses actuarielles retenues France 12/2022 12/2021 Age de dép art à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 1,84 % 1,82 % Taux d ’ actualisation financière 3,10 % 0,92 % Taux de dép art 9,80 % 7,24 % Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l ’ exercice En millions d ’ euros Valeur actuarielle de l ’ obligation Juste valeur des actifs du régime Plafonnement de l ’ actif Passif (actif) net au titre de prestations définies (A) (B) (C) (A)-(B)-(C ) Solde à l ’ ouverture de la période 32 32 Coût des services rendus de la période 2 2 Intérêt net sur le passif (actif) net 1 1 Charge (produit) au compte de résultat 3 3 Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des changements d ’ hypothèses financières (8) (8) Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des effets d ’ expérience 2 2 Réévaluation du passif (actif) net en Autres éléments du résultat global (6) (6) Prestations pay ées au titre du régime (2) (2) Effet des variations de cours de change (2) (2) Solde à la clôture de l ’ exercice 25 25 Note   11  : Dépréciations et provisions constituées en couverture d ’ un risque de contrepartie En millions d ’ euros 12/2021 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2022 Utilisées Non Utilisées Dépréciations sur opérations bancaires 313 150 (94) (14) 1 356 Opérations avec la clientèle 313 150 (94) (14) 1 356 Dont dépréciation sur créances saines 63 45 (16) (10) 1 83 Dont dépréciation sur créances dégradées depuis l ’ origination 60 45 (38) 67 Dont dépréciation des créances en défaut 190 60 (40) (4) 206 Provisions sur opérations non bancaires 1 (1) Autres couvertures d ’ un risque de contrepartie 1 (1) Provisions sur opérations bancaires 8 10 (8) (1) 9 Provisions sur engagement par signature 8 10 (8) (1) 9 Total couverture des risques de contreparties 322 160 (95) (22) 365 (*) Autres variations =   Reclassement La ventilation par marché des dépréciations de l ’ actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note   4. Note   12  : Dettes subordonnées En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Titres participatifs 15 17 Total des dettes subordonnées 15 17 Les titres participatifs ont été émis en 1985 par DIAC S.A. pour un montant initial de 50 0 000 000 Francs Le système de rémunération comprend  : •   une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) •   une partie variable obtenue en appliquant à 4 0 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 10 0 % et 13 0 % du TAM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6. 5 % . L ’ emprunt est perpétuel. Note   13  : Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2022 Actifs financiers 5 538 7 814 8 358 32 21 742 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 616 1 578 1 539 4 733 Prêts et créances sur la clientèle 3 922 6 236 6 819 32 17 009 Passifs financiers 4 535 6 870 7 365 15 18 785 Dettes envers les établissements de crédit 4 127 5 425 4 662 14 214 Dettes envers la clientèle 76 76 Dettes représentées par un titre 332 1 445 2 703 4 480 Dettes subordonnées 15 15 En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2021 Actifs financiers 4 751 5 860 8 589 24 19 224 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 319 804 2 164 4 287 Prêts et créances sur la clientèle 3 432 5 056 6 425 24 14 937 Passifs financiers 3 079 4 730 8 748 17 16 574 Dettes envers les établissements de crédit 2 770 4 258 5 272 12 300 Dettes envers la clientèle 82 82 Dettes représentées par un titre 227 472 3 476 4 175 Dettes subordonnées 17 17 Note   14  : Ventilation des flux futurs contractuels par échéance En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2022 Passifs financiers 4 548 7 024 7 674 10 19 256 Dettes envers les établissements de crédit 4 088 5 375 4 662 14 125 Dettes envers la clientèle 68 68 Dettes représentées par un titre 329 1 445 2 703 4 477 Dettes subordonnées 10 10 Intérêts futurs à payer 63 204 309 576 Engagements de financements et garanties donnés 2 125 2 125 Total flux futurs contractuels par échéance 6 673 7 024 7 674 10 21 381 En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2021 Passifs financiers 3 071 4 750 8 803 9 16 633 Dettes envers les établissements de crédit 2 743 4 226 5 272 12 241 Dettes envers la clientèle 66 66 Dettes représentées par un titre 220 472 3 476 4 168 Dettes subordonnées 9 9 Intérêts futurs à payer 42 52 55 149 Engagements de financements et garanties donnés 1 497 1 497 Total flux futurs contractuels par échéance 4 568 4 750 8 803 9 18 130 La somme des flux futurs contractuels n ’ est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés. Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts. Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d ’ intérêt en vigueur au 3 1 déc embre 2022. Note   15  : Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d ’ IFRS   7 et d ’ IFRS   13) et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur En millions d ’ euros - 31/12/2022 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 21 742 4 733 16 918 21 651 (91) Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 733 4 733 4 733 Prêts et créances sur la clientèle 17 009 16 918 16 918 (91) Passifs financiers 18 785 15 18 793 18 808 (23) Dettes envers les établissements de crédit 14 214 14 214 14 214 Dettes envers la clientèle 76 76 76 Dettes représentées par un titre 4 480 4 503 4 503 (23) Dettes subordonnées 15 15 15 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents En millions d ’ euros - 31/12/2021 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 19 224 4 287 14 927 19 214 (10) Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 287 4 287 4 287 Prêts et créances sur la clientèle 14 937 14 927 14 927 (10) Passifs financiers 16 574 17 16 636 16 653 (79) Dettes envers les établissements de crédit 12 300 12 379 12 379 (79) Dettes envers la clientèle 82 82 82 Dettes représentées par un titre 4 175 4 175 4 175 Dettes subordonnées 17 17 17 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents Les prêts et créances sur la clientèle, classés en Niveau 3, sont évalués au coût amorti au bilan. Les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d ’ information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n ’ ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l ’ être en pratique. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de la banque dont le modèle de gestion est un modèle d ’ encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées ci-dessous. Hypothèses et méthodes retenues La hiérarchie à 3   niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante  : -   Niveau   1  : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques. -   Niveau   2  : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables. -   Niveau   3  : techniques d ’ évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables. Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d ’ évaluation appropriées selon les types d ’ instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l ’ interprétation des données du marché. L ’ utilisation d ’ hypothèses différentes et/ou de méthodes d ’ évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées. Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l ’ effet des variations ultérieures. En règle générale, quand l ’ instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe Mobilize Financial Services France ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d ’ établissements financiers de premier plan. Les principales hypothèses et méthodes d ’ évaluation retenues sont  : •   Actifs financiers Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe Mobilize Financial Services France au 3 1 déc embre 2021 et au 3 1 déc embre 2022 pour des prêts de conditions et échéances similaires. •   Prêts et créances à la clientèle Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 3 1 déc embre 2021 et au 3 1 déc embre 2022. Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d ’ écart significatif avec la valeur nette comptable. •   Passifs financiers La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l ’ actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe Mobilize Financial Services France au 3 1 déc embre 2021 et au 3 1 déc embre 2022 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC S.A. des émissions sur le marché secondaire contre 3 mois. Note   16  : Accords de compensation et autres engagements similaires Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers En millions d ’ euros - 31/12/2022 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors bilan Actifs 370 370 368 2 Créances de financements Réseau (1) 370 370 368 2 En millions d ’ euros - 31/12/2021 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors bilan Actifs 269 269 269 Créances de financements Réseau (1) 269 269 269 (1) La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 37 0 M € à celles du groupe Renault Retail Group en 2022, contre 26 9 M € à fin décembre 2021. Leurs expositions sont couvertes à hauteur de 36 8 M € par un gage espèces accordé par le constructeur Renault au groupe MFSF. Note   17  : Engagements donnés En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Engagements de financement 2 128 1 499 Engagements en faveur de la clientèle 2 128 1 499 Autres engagements donnés 1 Engagements sur locations mobilières et immobilières 1 Total des engagements donnés 2 128 1 500 Note   18  : Engagements reçus En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Engagements de financement 100 Engagements reçus d ’ établissements de crédit 100 Engagements de garantie 8 169 7 498 Engagements reçus d ’ établissements de crédit 9 10 Engagements reçus de la clientèle 657 556 Engagements de reprise reçus 7 503 6 932 Total des engagements reçus (*) 8 269 7 498 (*) Dont entreprises liées 4 579 4 344 La majeure partie des engagements reçus des parties liées concerne les engagements de reprise convenus avec les constructeurs dans le cadre de la location financière. Garanties et collatéraux Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l ’ insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissements, lettres d ’ intention, garanties bancaires à la première demande pour l ’ octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l ’ objet d ’ une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement. Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe Mobilize Financial Services France amène donc une gestion active et rigoureuse de ses suretés notamment en les diversifiant  : assurance-crédit, garanties personnelles et autres. Note   19  : Intérêts et produits assimilés En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Intérêts et produits assimilés 742 654 Opérations avec les établissements de crédit 57 32 Opérations avec la clientèle 192 171 Opérations de location financière 470 437 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 3 4 Intérêts courus et échus des instruments financiers 20 10 Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires (234) (224) Opérations avec la clientèle (86) (86) Opérations de location financière (148) (138) Total des intérêts et produits assimilés (*) 508 430 (*) Dont entreprises liées 152 160 La hausse des intérêts et produits assimilés s ’ explique principalement par la hausse des taux de marché en 2022 qui a abouti à une hausse des taux facturés aux clients afin de protéger notre marge financière. La titrisation des créances n ’ ayant pas fait l ’ objet d ’ une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle. Note   20  : Intérêts et charges assimilées En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Opérations avec les établissements de crédit (210) (162) Intérêts courus et échus des instruments de couverture (2) Charges sur dettes représentées par un titre (53) (34) Autres intérêts et charges assimilées (1) (1) Total des intérêts et charges assimilées (*) (266) (197) (*) Dont entreprises liées (227) (178) N ote   21  : Commissions En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Produits sur commissions 355 348 Commissions 1 Commissions sur activités de services 72 73 Commissions d ’ assurance accessoires aux contrats de financement 119 114 Commissions d ’ entretien accessoires aux contrats de financement 119 111 Autres commissions accessoires aux contrats de financement 44 50 Charges sur commissions (188) (186) Commissions (3) (4) Commissions sur les activités de services (70) (70) Commissions d ’ assurance accessoires aux contrats de financement (8) Commissions d ’ entretien accessoires aux contrats de financement (87) (81) Autres commissions accessoires aux contrats de financement (20) (31) Total des commisions nettes (*) 167 162 (*) Dont entreprises liées 71 67 Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d ’ assurance et d ’ entretien. Note   22  : Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur 2 (3) Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur 2 (3) Les produits d ’ intérêts relatifs aux actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables sont non significatifs à fin décembre 2022. Note   23  : Produits et charges nets des autres activités En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Autres produits d ’ exploitation bancaire 189 209 Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux 87 101 dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles 3 2 Opérations de location opérationnelle 97 98 Autres produits d ’ exploitation bancaire 5 10 dont reprise de provisions pour risques bancaires 3 7 Autres charges d ’ exploitation bancaire (165) (207) Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux (75) (77) dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles (4) (4) Coûts de distribution non assimilables à des intérêts (4) (17) Opérations de location opérationnelle (77) (79) Autres charges d ’ exploitation bancaire (9) (34) dont dotation aux provisions pour risques bancaires (5) Autres produits et charges d ’ exploitation (1) 1 Autres produits d ’ exploitation 6 11 Autres charges d ’ exploitation (7) (10) Total des produits et charges nets des autres activités (*) 23 3 (*) Dont entreprises liées (1) Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services sont présentés en note   21. Note   24  : Charges générales d ’ exploitation et des effectifs En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Frais de personnel (126) (101) Rémunération du personnel (41) (41) Charges de retraites et assimilées (13) (5) Autres charges sociales (50) (47) Autres charges de personnel (22) (8) Autres frais administratifs (57) (62) Impôts et taxes hors IS (13) (12) Loyers (3) (3) Autres frais administratifs (41) (47) Total des charges générales d ’ exploitation (*) (183) (163) (*) Dont entreprises liées 82 70 Les honoraires des commissaires aux comptes sont analysés dans la note   28 -   honoraires des commissaires aux comptes. De plus, les services autres que la certification des comptes fournis par KPMG S.A. et Mazars au cours de l ’ exercice à DIAC S.A. et aux entités qu ’ elle contrôle concernent essentiellement (i) des lettres de confort dans le cadre d ’ émissions obligataires (ii) des missions d ’ attestation, et (iii) des procédures convenues réalisées principalement pour des raisons de règlementation locale. Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel pour un montant de -1 2 mill ions d ’ euro au 3 1 déc embre 2022 contre zéro au 3 1 déc embre 2021. Effectif moyen en nombre 12/2022 12/2021 Financements et services en France 1 801 1 750 Total Groupe Diac 1 801 1 750 Note   25  : Coût du risque par catégorie de clientèle En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Coût du risque sur financement clientèle (81) (23) Dotations pour dépréciation (151) (239) Reprises de dépréciation 99 251 Pertes sur créances irrécouvrables (41) (51) Récupérations sur créances amorties 12 16 Coût du risque sur financement des Réseaux 9 7 Dotations pour dépréciation (3) (2) Reprises de dépréciation 12 9 Total du coût du risque (72) (16) Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties. Le coût du risque sur l ’ activité Clientèle (financement des particuliers et des entreprises) augmente de 58   M€ sur l ’ année 2022 principalement lié à la mise à jour des paramètres de pertes en cas de défaut (Loss Given Default -   LGD) IFRS   9 sur l ’ entité France. Les mouvements intervenus en 2022 sont  : -   Une augmentation de provision de 1 6 M € sur les encours non performants -   Une augmentation de provision de 3 6 M € sur les encours performants -   Les pertes nettes sur créances irrécouvrable s ’ établissent à 2 9 M € Sur le segment réseau, la reprise nette de 9 M € est principalement composée de deux mouvements  : -   Une reprise de 1 2 M € (dont une reprise de provision forward-looking de 9 M €) -   Une dotation de 3 M € en lien avec la hausse des expositions réseau de 1, 6 M rds sur l ’ exercice 2022 Note   26  : Impôts sur les bénéfices En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 Impôts exigibles (65) (41) Impôts courants sur les bénéfices (65) (41) Impôts différés (18) (53) Impôts différés (18) (53) Total de la charge d ’ impôts sur les bénéfices (83) (94) Le montant de CVAE classé en impôts courants sur les bénéfices s ’ élève à -2, 8 M €. La charge d ’ impôt courant est égale aux montants d ’ impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l ’ exercice, en fonction des règles et des taux d ’ imposition en vigueur. Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d ’ impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses. Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés En millions d ’ euros 12/2022 12/2021 ID sur provisions 40 35 ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement 4 (13) ID sur déficits reportables 76 95 ID sur autres actifs et passifs 76 83 ID sur opérations de location (707) (692) Total des impôts différés nets au bilan (511) (492) Rapprochement entre la charge réelle d ’ impôts comptabilisée et la charge théorique En % 12/2022 12/2021 Taux d ’ impôt sur les bénéfices en vigueur en France 25,83 % 28,41 % Différentiel de taux d ’ imposition 20 -1 Autres impacts 1 20 Taux effectif d ’ impôt 48,06 % 46,79 % Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global En millions d ’ euros Var. 2022 des capitaux propres Var. 2021 des capitaux propres Avant IS IS Net Avant IS IS Net Ecarts actuariels sur engagements de retraite 8 (2) 6 3 (1) 2 Note   27  : Evènements postérieurs à la clôture Il n ’ y a pas d ’ événement postérieur à la clôture du 3 1 déc embre 2022 à constater. Note 28  : Honoraires des commissaires aux comptes Au titre de l ’ exercice 2022 KPMG MAZARS Montants en milliers d ’ euros Montant % Montant % Mission de certification des comptes 232 100 % 229 100 % - DIAC S.A. 163 70 % 160 70 % - filiales intégrées globalement 69 30 % 69 30 % Services autres que la certification des comptes 8 100 % 8 100 % - DIAC S.A. 8 100 % 8 100 % - filiales intégrées globalement Total 240 237 Au titre de l ’ exercice 2021 KPMG MAZARS Montants en milliers d ’ euros Montant % Montant % Mission de certification des comptes 174 100 % 181 100 % - DIAC S.A. 110 63 % 117 63 % - filiales intégrées globalement 64 37 % 64 37 % Services autres que la certification des comptes 22 100 % 22 100 % - DIAC S.A. 18 82 % 18 82 % - filiales intégrées globalement 4 18 % 4 18 % Total 196 203 LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES Pays Pourcentage de contrôle et d ’ intérêt 2022 2021 SOCIETE MERE : DIAC S.A. France SOCIETES INTEGREES GLOBALEMENT : Financement des ventes : DIAC Location S.A. France 100,00 100,00 ANNEXE  : LES RISQUES FINANCIERS La gestion des risques financiers du groupe Mobilize Financial Services France est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe Mobilize Financial Services. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l ’ essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe Mobilize Financial Services. REFINANCEMENT ET GESTION DE BILAN La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au refinancement centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l ’ activité commerciale (émission d ’ obligations et de titres de créances négociables, titrisations, emprunts interbancaires…), procède aux équilibrages actif-passif et aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe, tout en gérant et minimisant l ’ exposition aux risques financiers par l ’ utilisation des swaps de taux d ’ intérêt et de change ainsi que d ’ opérations de change au comptant et à terme. Les principes de politique financière s ’ étendent à l ’ ensemble des filiales consolidées du groupe Mobilize Financial Services et sont adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n ’ est pas centralisé. Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l ’ essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe. L ’ ORGANISATION DU CONTR O LE DES RISQUES DE MARCH E Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s ’ inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe Mobilize Financial Services, selon des normes validées par le Conseil d ’ administration de RCI Banque. La gestion des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s ’ y rapportent sont assurés, pour l ’ ensemble du périmètre groupe Mobilize Financial Services, par la Direction Financements et Trésorerie de RCI Banque SA. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l ’ actionnaire et périodiquement actualisé. Le Service des Risques Financiers, rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion des Risques), assure la production d ’ un reporting quotidien et la surveillance de l ’ exposition du groupe aux risques financiers. Une liste des produits autorisés, validée par le Directeur Général de RCI Banque SA, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d ’ être utilisées au titre de la gestion des risques de marché. LA GESTION DES RISQUES GLOBAUX DE TAUX D ’ INT E R E T, DE CHANGE, DE CONTREPARTIE ET DE LIQUIDIT E LE RISQUE DE TAUX Le risque global de taux d ’ intérêt représente l ’ impact d ’ une variation potentielle des taux sur la valeur économique et les revenus futurs. L ’ objectif du groupe Mobilize Financial Services est de limiter au maximum ce risque. Deux indicateurs de suivi sont utilisés en interne pour le risque de taux  : -   La sensibilité actualisée (economic value -   EV), qui consiste à mesurer à un instant t l ’ impact d ’ une variation des taux d ’ intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d ’ une entité. La valeur de marché est déterminée par l ’ actualisation des flux futurs aux taux de marché à l ’ instant t. Cette mesure sert à fixer les limites applicables aux entités de gestion du groupe. -   La marge nette d ’ intérêt qui consiste à mesurer un gain ou une perte, selon une vision compte de résultat. Il est présenté comme la différence de revenu d ’ intérêts futurs sur un horizon défini. La particularité de la sensibilité en vision MNI, comparativement à la vision actuarielle de la sensibilité, est la linéarisation de l ’ impact des nouvelles opérations. Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale. Cette souplesse se traduit par l ’ attribution d ’ une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le comité financier, déclinaison individuelle de la limite globale définie par le Conseil d ’ Administration de RCI Banque. Limite centrale de refinancement : 32 M€ Limite des filiales de financement des ventes : 25,15 M€ Non Alloués : 12,85 M€ Total limite de sensibilité en M€ accordé par le Conseil d ’ administration sur avis du Comité des Risques de RCI Banque : 70 M€ Conformément aux évolutions réglementaires (EBA/GL/2018/12), RCI Banque mesure également la sensibilité de la marge nette d ’ intérêts (MNI) et la sensibilité de la valeur économique des Fonds Propres (EVE). Les calculs sont basés sur des échéanciers (gap) actif et passif moyens mensuels qui intègrent les opérations à taux fixe et les opérations à taux variable jusqu ’ à leur prochaine date de révision. Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipés, etc.), complétés d ’ hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, etc.). Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe Mobilize Financial Services. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers, qui est rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion des Risques). La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l ’ impose. Le résultat des contrôles fait l ’ objet d ’ un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu ’ avec les notes de procédure en vigueur. Au 31  d écembre 2022, la sensibilité globale au risque de taux du groupe Mobilize Financial Services s ’ est maintenue en dessous de la limite fixée (7 0 M €). La sensibilité en valeur absolue du groupe MFSF au risque de taux (variation uniforme de la courbe de taux de +100   bps) constatée au 31  d écembre 2022 est de + 1,82 2 mill ions d ’ euros, en dessous de la limite de 4, 1 mill ions d ’ euros. Au 31  d écembre 2022, une hausse des taux de 100bps en valeur relative de la sensibilité de la MNI aurait un impact positif de 1 438 K € sur DIAC S.A., un impact négatif de -31 2 K € sur Diac Location S.A. et un impact négatif de -5 6 K € sur l ’ activité carte de la société DIAC S.A. La somme des valeurs absolues des sensibilités à la MNI des filiales du groupe MFSF s ’ élève à 1 806 K €. L ’ ANALYSE DU RISQUE DE TAUX FAIT RESSORTIR LES POINTS SUIVANTS  : -   FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois. Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu ’ un risque de taux résiduel. Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d ’ intérêt de macro-couverture. -   CENTRALE DE REFINANCEMENT L ’ activité principale de RCI Holding est d ’ assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe. Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à t aux fixe, pour certaines micro- couvertes par des swaps de taux d ’ intérêt, et à des ressources à taux variable. Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d ’ intérêt, permettent de maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (3 2 M €). Ces swaps sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément à la norme I FRS 9. Ces opérations de macro- couverture couvrent des ressources à taux variables et / ou des ressources à taux fixe variabilisées par la microcouverture de swaps. Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier  : -   l ’ efficacité de la couverture des ressources à taux fixe par les swaps d ’ intérêts les micro-couvrant  ; -   la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux variable / à taux fixe variabilisées Ces données sont calculées sur la base de scenarios simplifiés, en partant de l ’ hypothèse que toutes les positions courent jusqu ’ à leur maturité et qu ’ elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles conditions de marché. La sensibilité des réserves à une variation des taux d ’ intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement être représentative d ’ un impact sur les résultats futurs. LE RISQUE DE LIQUIDITE RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. A cette fin, RCI Banque s ’ impose des normes internes strictes. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants  : -   La liquidité statique Cet indicateur mesure l ’ écart entre le passif et l ’ actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif ou d ’ actif. Il matérialise des impasses ou «  gaps  » de liquidité statique. La politique du groupe est de refinancer ses actifs par des passifs d ’ une durée supérieure, maintenant ainsi des gaps de liquidité statique positifs sur l ’ ensemble des pôles du bilan. -   La réserve de liquidité La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d ’ urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elle se compose d ’ actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d ’ actifs financiers non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers. Au sein du périmètre de refinancement centralisé et pour les entités en refinancement local matérielles, des niveaux minimum et adéquat de réserve de liquidité sont définis semestriellement par le Comité Financier. -   Scénarios de stress Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressées sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. LE RISQUE DE CHANGE Depuis 2022, Mobilize Financial Services dispose d ’ une allocation de capital couvrant son exposition au risque de change structurel. Le Groupe bénéficie d ’ une dérogation de la BCE pour les cinq devises les plus significatives (GBP, BRL, KRW, CHF et MAD) lui permettant, pour ces devises, de ne prendre en compte que l ’ excédent de capital par rapport à la moyenne du CET1 Groupe. Le risque de change structurel est inclus dans le dispositif d ’ appétit au risque de Mobilize Financial Services, la position du Groupe dans toutes les devises est contrôlée mensuellement lors du Comité Capital et Liquidité et communiquée trimestriellement au Superviseur. RCI Banque encadre par des limites sa position de change transactionnelle qui provient des cash-flows libellés dans des devises autres que la devise patrimoniale. -   CENTRALE DE REFINANCEMENT Très faible historiquement, la position de change de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s ’ est maintenue en dessous de sa limite, à 10   M€, tout au long de l ’ année. Aucune position n ’ est admise dans le cadre de la gestion du refinancement  : la salle des marchés assure à cet égard, la couverture systématique de la totalité des flux concernés. Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion d ’ une trésorerie multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l ’ objet d ’ un suivi quotidien et obéissent au même souci de couverture. Toute autre opération de change (notamment au titre de l ’ anticipation de la couverture des dividendes prévisionnels) ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et Trésorerie. -   FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES Les filiales de financement des ventes ont l ’ obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées. Par exception, des limites sont allouées aux filiales où les activités de financement des ventes ou le refinancement sont multidevises, ainsi qu ’ à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale. Le groupe MFSF se refinance dans sa devise patrimoniale et n ’ a donc à ce titre pas de position de change transactionnelle. LE RISQUE DE CONTREPARTIE Le risque de contrepartie bancaire chez Mobilize Financial Servies résulte de diverses opérations de marché réalisées par les entités du groupe dans le cadre de leurs activités quotidiennes (placements des excédents de trésorerie, opérations de couverture de taux ou de change, investissements en actifs liquides…). Les opérations sont réalisées auprès d ’ établissements bancaires de premier ordre et dont le risque est encadré par des limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe. La calibration des limites s ’ appuie sur une méthode interne basée sur le niveau des fonds propres, la notation «  long terme  » par les agences de notation et l ’ appréciation qualitative de la contrepartie. Ces limites sont suivies quotidiennement. L ’ ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30   jours «  Liquidity Coverage Ratio  » (LCR), RCI Banque a constitué un portefeuille d ’ investissements en actifs liquides. Ces derniers sont encadrés par des limites en montant et en durée définies pour chaque émetteur. RCI a également investi dans des fonds monétaires, des titres de dettes d ’ entreprises et un fonds composé de titres de créances émises par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Chacun de ces investissements fait l ’ objet d ’ une limite spécifique validée en comité financier et revue au moins une fois par an. Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu ’ elles puissent investir dans des bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident. Ces limites font également l ’ objet d ’ un suivi quotidien et sont remontées mensuellement au comité financier RCI Banque. S ’ agissant des entités financières, le risque prend en compte l ’ exposition cash (dépôts et intérêts courus) ainsi que l ’ exposition sur instruments dérives calculé par la méthode forfaitaire interne telle que présenté ci-après lorsqu ’ il n ’ existe pas de dispositif de mitigation du risque par échange de collatéral. Méthode forfaitaire  : Mobilize Financial Services a revu sa méthode d ’ évaluation au risque de marché en mars   2022. L ’ utilisation croissante du mécanisme des chambres de compensation dans la gestion des dérivés a incité Mobilize Financial Services à revoir sa méthode d ’ évaluation au risque de marché. La gestion des échanges de flux et des variations de valeur est de moins en moins laissée en gestion gré à gré entre deux contreparties de manière à limiter le risque systémique que pourrait occasionner un défaut de paiement. Le risque est mutualisé via la chambre de compensation Mobilize Financial Services a distingué, dans son stock, les dérivés en chambre de compensation, en bilatérale et non compensés et affecté un coefficient de risque à chaque situation Le coefficient appliqué dépend de la durée pendant laquelle Mobilize Financial Services est exposé à de potentielles variations de valeurs défavorables des instruments dérivés qu ’ elle détient, ce qui l ’ obligerait à poster du cash ou du collatéral supplémentaire. Ces variations de valeurs dépendent des variations des taux d ’ intérêt -   Pour les dérivés compensés en chambre, Mobilize Financial Services est en position 1 jour -   Pour les dérivés compensés en bilatérale, Mobilize Financial Services est en position 7 jours -   Pour les dérivés non compensés, Mobilize Financial Services est en position de manière permanente -   Avec l ’ ajout d ’ une composante change pour les swaps de change A la suite des différentes analyses sur les courbes de taux, Mobilize Financial Services a opté pour les évaluations de risque suivante  : -   0 % sur les dérivés en chambre de compensation, -   2 % pour les swaps gérés en bilatérale, -   6 % pour les swaps de change (qui ont en plus d ’ une dépendance aux variations de taux ont également une dépendance aux variations des taux de change) Pour s ’ assurer du caractère conservateur de cette méthode, l ’ exposition sur dérivés est recalculée périodiquement selon la méthode réglementaire «  mark to market positif + add-on  » présentée ci-dessous  : Méthode «  mark to market positif + add-on  »  : Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L ’ exposition sur produits dérivés (taux et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de la valeur de remplacement des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains potentiels, augmentée d ’ un «  add-on  » représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est déterminé par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n°  575/2013 du parlement européen et du conseil du 2 6 juin 2013 article   274) comme suit  : Durée résiduelle Contrats sur taux d ’ intérêts (en % du nominal) Contrats sur taux de change et sur l ’ or (en % du nominal) <= 1 an 0 % 1 % 1 an < durée <= 5 ans 0,50 % 5 % > 5 ans 1,50 % 7,50 % Selon la méthode forfaitaire, il s ’ élève à 23 7 mill ions d ’ euros au 31  d écembre 2022, contre 20 1 mill ions d ’ euros au 3 1 déc embre 2021. Selon la méthode «  mark to market positif + add on  » , l ’ équivalent risque de contrepartie s ’ élève à 4 3 mill ions d ’ euros au 31  d écembre 2022, contre 2 7 mill ions d ’ euros au 31  d écembre 2021. Ces montants ne concernent que des établissements de crédit. Ils ont été déterminés sans prendre en compte les accords de compensation conformément à la méthodologie décrite ci-dessus. Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social.

21/04/2023 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301040
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 31 mars 202 3 (en milliers d'euros). ACTIF 31/ 03/2023 Créances sur les établissements de crédit 4 489 801 Opérations avec la clientèle 4 209 527 Obligations et autres titres à revenu fixe 481 865 Actions et autres titres à revenu variable 2 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 955 294 Immobilisations incorporelles 1 518 Immobilisations corporelles 11 131 Autres actifs 18 5 974 Comptes de régularisation 1 44 814 Total de l'actif  12 561 313 PASSIF 31/ 03/2023 Dettes envers les établissements de crédit  11 121 706 Opérations avec la clientèle  56 214 Dettes représentées par un titre  1 09 688 Autres passifs 361 292 Comptes de régularisation 309 736 Provisions 63 398 Dettes subordonnées  9 442 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau 73 226 Total du passif 12 561 313 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 31/ 03/2023 Engagements donnés  2 017 644 Engagements de financement  1 239 202 Autres engagements donnés 778 442 Engagements reçus  5 113 554 Engagements de garantie 5 113 554

20/01/2023 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300069
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 31 décembre 2022 (en milliers d'euros). ACTIF 31/12/2022 Créances sur les établissements de crédit 4 566 615 Opérations avec la clientèle 4 632 777 Obligations et autres titres à revenu fixe 461 647 Actions et autres titres à revenu variable 2 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 794 122 Immobilisations incorporelles 1 427 Immobilisations corporelles 11 509 Autres actifs 182 152 Comptes de régularisation 108 943 Total de l'actif  12 840 581 PASSIF 31/12/2022 Dettes envers les établissements de crédit  11 459 605 Opérations avec la clientèle  46 189 Dettes représentées par un titre  164 937 Autres passifs 279 463 Comptes de régularisation 273 171 Provisions 78 064 Dettes subordonnées  9 315 Capitaux propres 529 837 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau (15 765) Résultat de l'exercice 88 991 Total du passif 12 840 581 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 31/12/2022 Engagements donnés  2 388 631 Engagements de financement  1 127 693 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 1 260 871 Engagements reçus  4 896 194 Engagements de garantie 4 896 194

21/10/2022 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204149
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 30 septembre 2022 (en milliers d'euros). ACTIF 30/0 9 /2022 Créances sur les établissements de crédit 4 340 817 Opérations avec la clientèle 2 748 497 Obligations et autres titres à revenu fixe 461 711 Actions et autres titres à revenu variable 2 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 739 486 Immobilisations incorporelles 1 617 Immobilisations corporelles 12 613 Autres actifs 147 420 Comptes de régularisation 125 942 Total de l'actif  1 0 659 492 PASSIF 30/06/2022 Dettes envers les établissements de crédit  9 258 176 Opérations avec la clientèle  42 769 Dettes représentées par un titre  164 574 Autres passifs 273 175 Comptes de régularisation 377 887 Provisions 92 369 Dettes subordonnées  9 696 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau (15 765) Total du passif 1 0 659 492 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 30/0 9/ 2022 Engagements donnés  1  500 305 Engagements de financement  1  142 940 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 357 298 Engagements reçus  4  774 709 Engagements de garantie 4  774 709

20/07/2022 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203426
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 30 juin 2022 (en milliers d'euros). ACTIF 30/06 /2022 Créances sur les établissements de crédit 4 068 919 Opérations avec la clientèle 3 520 779 Obligations et autres titres à revenu fixe 434 890 Actions et autres titres à revenu variable 2 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 644 992 Immobilisations incorporelles 1 799 Immobilisations corporelles 13 708 Autres actifs 232 324 Comptes de régularisation 135 505 Total de l'actif  11 134 305 PASSIF 30/06/2022 Dettes envers les établissements de crédit  9 965 521 Opérations avec la clientèle  43 861 Dettes représentées par un titre  55 089 Autres passifs 152 124 Comptes de régularisation 359 022 Provisions 108 273 Dettes subordonnées  9 569 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau (15 765) Total du passif 11 134 305 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 30/06/2022 Engagements donnés  1 798 703 Engagements de financement  1 279 414 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 519 222 Engagements reçus  4 694 610 Engagements de garantie 4 694 610

22/06/2022 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2203035
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 10 0 500 Euros Siège social  : 14 avenue du Pavé-Neuf 93160 8 Noisy-Le-Grand 70 2 002 221 R.C.S. BOBIGNY A. — Comptes sociaux I. – Bilan au 31 décembre 2021 . ACTIF - en milliers d ’ euros Notes 12/2021 12/2020 Créances sur les établissements de crédit 1 4 068 098 3 910 990 Opérations avec la clientèle 2 2 954 773 3 701 217 Obligations et autres titres à revenu fixe 3 467 061 311 959 Actions et autres titres à revenu variable 2 2 Participations et autres titres détenus à long terme 4 56 Parts dans les entreprises liées 5 81 387 81 387 Crédit-bail et location avec option d ’ achat 6 2 517 551 2 632 125 Immobilisations incorporelles 7 2 021 2 084 Immobilisations corporelles 8 13 583 16 242 Autres actifs 9 194 847 118 922 Comptes de régularisation 10 113 966 140 465 TOTAL ACTIF 10 413 289 10 915 449 PASSIF - en milliers d ’ euros Notes 12/2021 12/2020 Dettes envers les établissements de crédit 11 9 121 328 9 493 354 Opérations avec la clientèle 12 43 172 43 795 Dettes représentées par un titre 13 170 206 128 048 Autres passifs 14 175 142 305 065 Comptes de régularisation 15 320 085 369 314 Provisions 16 133 195 40 863 Dettes subordonnées 17 9 315 9 315 Capitaux propres 440 846 525 695 Capital souscrit 18 415 101 415 101 Réserves 18 41 510 6 100 Report à nouveau 18 7 221 (618) Résultat de l ’ exercice 18 (22 986) 105 112 TOTAL PASSIF 10 413 289 10 915 449 E ngagements hors-bilan . En milliers d ’ euros Notes 12/2021 12/2020 Engagements donnés 19 1 317 686 1 230 308 Engagements de financement 836 756 544 672 Engagements de garantie 67 67 Autres engagements donnés 480 863 685 569 Engagements reçus 20 4 220 720 3 844 196 Engagements de garantie 4 220 720 3 844 196 II. — C ompte de résultat . (En milliers d ’ euros) Notes 12/2021 12/2020 Intérêts et produits assimilés 22 136 631 150 189 Intérêts et charges assimilées 23 (124 059) (143 730) Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 2 244 744 2 179 320 Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 (2 074 833) (1 961 539) Revenus des titres à revenu variable 25 172 216 131 451 Commissions (Produits) 26 19 783 9 737 Commissions (Charges) 26 (1 444) (635) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 27 4 296 3 013 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilées 27 247 Autres produits d ’ exploitation 28 178 875 168 047 Autres charges d ’ exploitation 29 (34 652) (27 977) PRODUIT NET BANCAIRE 521 804 507 876 Charges générales d ’ exploitation 30 (347 047) (307 532) Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles (5 806) (6 022) RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION 168 951 194 322 Coût du risque 31 (158 628) (89 119) RESULTAT D ’ EXPLOITATION 10 323 105 203 RESULTAT COURANT AVANT IMPOT 10 323 105 203 Impôts sur les bénéfices 32 (33 309) (91) RESULTAT NET (22 986) 105 112 III. — Affectation du résultat . L ’ Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, décide d ’ affecter le résultat de l ’ exercice comme suit : Résultat net de l ’ exercice 2020 -22 986 008,04 EUR Report à nouveau antérieur 544 174,05 EUR Solde disponible 6 677 000,00 EUR Dotation à la réserve légale -15 764 833,99 EUR Dividendes 0,00 EUR Solde du compte report à nouveau 2020 - 15 764 833,99 EUR L ’ Assemblée générale décide de ne pas distribuer de dividende au titre de l ’ exercice 2021. Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A. ont été : - Au titre de l ’ exercice 2018, il n ’ y a pas eu de dividende distribué. - Au titre de l ’ exercice 2019, il n ’ y a pas eu de dividende distribué. - Au titre de l ’ exercice 2020, un dividende d ’ un montant de 68 539 850 EUR a été distribué, soit 0,71 EUR par action. Cette résolution est adopté à l’unanimité. IV. — A nnexe aux comptes sociaux . DIAC S.A est une société anonyme à conseil d ’ administration, au capital de 41 5 100 500 eur os entièrement libérés, entreprise soumise à l ’ ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 70 2 002 221 . Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX. DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l ’ Alliance. 1.  APPROBATION DES COMPTES - DISTRIBUTIONS Les comptes sociaux de la société DIAC, pour l ’ année 2021, seront arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 2 4 mars 2022 et seront présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 20 mai 2022. Pour mémoire, les comptes sociaux de la société DIAC, pour l ’ année   2020, ont été arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 1 8 mars 2021 et présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale Ordinaire du 20   mai 2021. Cette dernière a décidé de distribuer un dividende de 6 8 539 850 eur os à 0,7 1 eur os par action sur le résultat 2020. Les comptes sociaux sont exprimés en milliers d ’ euros, sauf indication contraire. 2.  FAITS MARQUANTS Nouvelles émissions de Fonds communs de titrisation  : DIAC S.A. a mis en place un nouveau programme de titrisation privée (compartiment «  Cars Alliance Auto Leases France RV MASTER  » ) pour refinancer les valeurs résiduelles des contrats de Location avec Option d ’ Achat (LOA) originés par DIAC S.A. Celui-ci, actuellement utilisé pour un montant symbolique de 150  M€ de titres classe A et de 127,8  M€ pour les titres de classe B auto-souscrits par DIAC S.A. Ce montant pourra être augmenté et représente une source de financement sécurisée potentielle et nouvelle pour l ’ entreprise. Crise sanitaire Covid-19  : Si le contexte reste incertain et perturbé par l ’ évolution de la pandémie sur l ’ année 2021, il est différent de celui subit en 2020. L ’ année 2020 traduisait le plein effet de la crise Covid-19, avec des mesures de confinement strictes. Le télétravail est resté largement appliqué au sein du Groupe en 2021. En 2021, les effets de la crise Covid-19 sur l ’ économie s ’ atténuent progressivement, grâce aux plans de soutien menés par les gouvernements et à des mesures de confinement moins restrictives grâce à l ’ accélération des campagnes de vaccination. Cependant le contexte lié à la pandémie du Covid-19 a continué de légèrement perturber l ’ activité de crédit. Les entrées en recouvrement sont restées en moyenne à un niveau inférieur ou égal à ceux connus avant la crise C ovid- 19 alors que les dispositifs de gestion du risque restaient dimensionnés de manière prudente. En interne, la société DIAC a fait évoluer son organisation et ses processus de recouvrement pour ajuster ses moyens à l ’ activité. Les performances du recouvrement se sont améliorées. De plus, en matière de politique d ’ octroi de crédit, les dispositifs 2020 ont été dans la plupart des cas reconduits. Ils ont visé à ajuster les critères d ’ acceptation de sorte à maintenir une qualité de crédit à la production compatible avec les exigences en matière d ’ appétit au risque. Ainsi, des mesures ciblées sur des secteurs d ’ activité ont été prises pour atténuer les effets de la crise et un grand nombre de nos systèmes d ’ acception (scores d ’ octroi, règles métiers, système anti-fraude) a été revu pour davantage tenir compte de la situation. Enfin, à l ’ issue des deux derniers exercices marqués par la crise Covid-19, l ’ approche visant à systématiser l ’ identification et le traitement des clients fragiles reste une démarche de fonds. A fin décembre   2021, il n ’ y a plus de moratoires «  Covid-19  » , sur notre portefeuille Clientèle (hors concessionnaires) et sur l ’ activité financement Réseaux (concessionnaires), le montant des expositions ayant fait l ’ objet d ’ un report d ’ échéance non expirée est nul. La société DIAC n ’ est pas concerné par l ’ octroi de prêts garantis par l ’E tat (PGE). Projet de convergence des outils de provisionnement La société DIAC a finalisé en 2021 son projet de convergence des outils de calculs du provisionnement pour le portefeuille de financement Réseaux et le portefeuille Clientèle. 3.  REGLES ET METHODES COMPTABLES Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France. DIAC S.A applique le règlement n°   2014-07 du 2 6 nov embre 2014 modifié du Règlement n °   2020-10 du 2 2 déc embre 2020 de l ’ Autorité des Normes Comptables (ANC) relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire. En outre, conformément à ce règlement, les commissions versées aux apporteurs d ’ affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont présentés au bilan, avec l ’ encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l ’ actif immobilisé concerné. A)  Evolution des principes comptables d ’ évaluation et de présentation de comptes. Il n ’ y a pas eu d ’ évolution significative en termes d ’ évaluation ou de présentation des comptes au cours de l ’ année. Le 5 nov embre 2021, l ’ ANC a modifié sa recommandation relative aux règles d ’ évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à prestations pour les régimes à prestations définies conditionnant l ’ octroi d ’ une prestation à la fois en fonction de l ’ ancienneté pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu ’ il atteint l ’ âge de la retraite. Il s ’ agit principalement des Indemnités de Fin de de Carrière (IFC). La société Diac applique ce texte de manière anticipée au 3 1 déc embre 2021. La méthode retenue est de répartir les droits à prestation à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l ’ acquisition des droits à prestation. Cette évolution constitue un changement de méthode comptable ayant pour effet une baisse des provisions de 6.7  M€ sur la période 2021 en contrepartie des capitaux propres (report à nouveau). Les informations comparatives au titre de l ’ exercice   2020 n ’ ont été retraitées mais font l ’ objet d ’ une mention spécifique en note   18. Les autres textes adoptés par l ’ Autorité de normes comptables et d ’ application en 2021 n ’ ont pas d ’ impact significatif sur les comptes individuels de DIAC S.A. B)  Crédits à la clientèle et au réseau non titrisés Les crédits à la clientèle et au réseau figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes  : • Encours douteux  : le classement en créance douteuse intervient si un des deux critères, quantitatif ou qualitatif, est rempli. ○  Critère quantitatif  : un seuil absolu de créances impayées, de 10 0 eur os pour les encours grand public, de 50 0 eur os pour les encours entreprises, et un seuil relatif des impayés de 1 % sont dépassés depuis plus de 90   jours consécutifs pour une contrepartie. ○  Critère qualitatif  : des signes d ’ une probable absence de paiement apparaissent pour les contreparties dont la gestion est assurée par les services contentieux suite à déchéance du terme, surendettement, ouverture d ’ une procédure judiciaire, fraude … • Encours douteux compromis  : l ’ identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. A compter de la date à laquelle la contrepartie ne remplit plus aucun critère douteux et n ’ a plus d ’ impayé, une période probatoire de 3   mois est appliquée avant de revenir en non douteux. Les encours identifiés comme restructurés au sens de l ’ article   2221-5 du règlement 2014-07 de l ’ ANC correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l ’ intérêt cesse d ’ être comptabilisé. Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés. Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision. Une approche de dépréciation sur base individuelle est appliquée à l ’ activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l ’ encours douteux, l ’ encours compromis et l ’ encours avec incident de paiement, contrat par contrat. Les créances «  Clientèle  » sont dépréciées selon leur groupe de risque représentatifs des types de financement et des biens financés. Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation individuelle sont déterminés par l ’ application au montant des créances lors du défaut, d ’ un taux de récupération périodique en fonction de la durée écoulée suite au passage en douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l ’ issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l ’ observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12   mois. La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. L ’ encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s ’ agit d ’ incurred loss, le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3   mois. En complément, une provision complémentaire d ’ expertise sur base statistique est également constatée. Les dépréciations pour risques de crédit de l ’ activité réseau sont calculées selon 4   types de créances  : saine, incidentée, douteuse et compromise, dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après. L ’ estimation des pertes à provisionner sur les créances incidentées se base exclusivement sur des méthodes statistiques. Le classement dans la catégorie des créances incidentées est toujours généré par des faits tels que  : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock. Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d ’ occasion, pièces de rechange, cash, … ) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d ’ alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par les opérationnels du groupe RCI Banque. En complément, une provision complémentaire d ’ expertise sur base statistique est également constatée. C)  Crédits à la clientèle et au réseau titrisés La société DIAC titrise la grande majorité de son portefeuille d ’ encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 2 3 déc embre 1998 modifiée le 2 2 déc embre 2010. Les créances titrisées Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes  : • les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6   ans  ; • les prêts sont affectés à l ’ acquisition d ’ un véhicule automobile neuf ou d ’ occasion  ; • les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel  ; • les prêts doivent avoir fait l ’ objet d ’ au moins une facturation avant leur cession  ; • les créances titrisées ne doivent faire l ’ objet d ’ aucun impayé à la date de leur cession  ; • une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par la société DIAC pour être éventuellement recédée sur un autre FCT. Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1 er   jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de la société DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par la société DIAC. Conformément au règlement 2014-07 de l ’ ANC, les créances cédées cessent de figurer à l ’ actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société DIAC SA à la date de remise du bordereau de cession. Les véhicules d ’ Emission CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2018 - 1 CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra) Reversement des flux liés aux contrats titrisés Après cession, la société DIAC continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre, la société DIAC perçoit mensuellement une commission de recouvreur d ’ affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions. Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement  : • aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession  ; • aux intérêts de retard et indemnités sur impayés  ; • aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT. Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à  : • 10 0 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux  ; • 10 0 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux. Les reversements de fonds s ’ effectuent tous les jours via un compte d ’ affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par la société DIAC au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés. Les mécanismes de couverture des risques Pour garantir ses obligations de reversement, la société DIAC a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l ’ actif de la société DIAC en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération. Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par la société DIAC. La rémunération de la part résiduelle Dans le but d ’ appréhender le résultat du FCT, la société DIAC a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l ’ actif de la société en titres de placement à revenu variable. Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez la société DIAC lors de son encaissement. D)  Opérations de crédit-bail et assimilées non titrisées Les immobilisations faisant l ’ objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d ’ achat ou de location longue durée figurent à l ’ actif du bilan pour leur coût d ’ acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d ’ acquisition comprend l ’ ensemble des frais accessoires d ’ acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers. Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d ’ utilisation des biens concernés, à savoir  : • selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d ’ équipement). • sur des durées variant de 4 à 7   ans selon le type de matériel. Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l ’ exercice en fonction d ’ un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes  : • Encours douteux  : le classement en créance douteuse intervient si un des deux critères, quantitatif ou qualitatif, est rempli. ○  Critère quantitatif  : un seuil absolu de créances impayées, de 10 0 eur os pour les encours grand public, de 50 0 eur os pour les encours entreprises, et un seuil relatif des impayés de 1 % sont dépassés depuis plus de 90   jours consécutifs pour une contrepartie. ○  Critère qualitatif  : des signes d ’ une probable absence de paiement apparaissent pour les contreparties dont la gestion est assurée par les services contentieux suite à déchéance du terme, surendettement, ouverture d ’ une procédure judiciaire, fraude … • Encours douteux compromis  : l ’ identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. A compter de la date à laquelle la contrepartie ne remplit plus aucun critère douteux et n ’ a plus d ’ impayé, une période probatoire de 3   mois est appliquée avant de revenir en non douteux. Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l ’ article   6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d ’ être comptabilisés. Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d ’ intérêts futurs. Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision. Une approche de dépréciation sur base individuelle est appliquée aux créances échues. Elle vise à estimer la perte finale sur l ’ encours douteux, l ’ encours compromis et l ’ encours avec incident de paiement, contrat par contrat. Ces créances sont dépréciées selon leur groupe de risque représentatifs des types de financement et des biens financés. Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation individuelle sont déterminés par l ’ application au montant des créances lors du défaut, d ’ un taux de récupération périodique en fonction de la durée écoulée suite au passage en douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l ’ issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l ’ observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12   mois. La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. L ’ encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s ’ agit d ’ incurred loss, le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3   mois. E)  Opérations de crédit-bail et assimilées titrisées La société DIAC titrise la grande majorité de son portefeuille d ’ encours de location avec option d ’ achat. Une distinction est effectuée entre les loyers d ’ une part, et la valeur résiduelle associée aux contrats d ’ autre part. Les créances titrisées Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes  : • La location avec option achat doit être consentie à une personne physique (hors personnel du groupe Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6   ans  ; • La location avec option d ’ achat concerne un véhicule automobile neuf ou d ’ occasion  ; • Le loyer est fixe et à paiement mensuel  ; • La créance titrisée ne doit faire l ’ objet d ’ aucun impayé à la date de leur cession  ; Les encours sont cédés le 21 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1 er   jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de la société DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par la société DIAC. Les créances cédées figurent en diminution de l ’ actif du bilan (crédit-bail et location avec option d ’ achat) de la société DIAC à la date de remise du bordereau de cession. Les Fonds Commun de Titrisation émetteurs CARS Alliance Auto Leases France FCT MASTER CARS Alliance Auto Leases France V 2020 - 1 CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER Reversement des flux liés aux contrats titrisés Après cession, la société DIAC continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre la société DIAC perçoit mensuellement une commission de recouvreur d ’ affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions. Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement  : • aux loyers des contrats à partir de la date de jouissance de la cession  ; • aux montants de valeur résiduelle des contrats  ; • aux intérêts de retard et indemnités de résiliation  ; • aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT. Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT. Elle est équivalente à  : • 10 0 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux  ; • 10 0 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux. Les reversements de fonds s ’ effectuent tous les jours via un compte d ’ affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 21 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par la société DIAC au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés. Les mécanismes de couverture des risques Pour garantir ses obligations de reversement, la société DIAC a constitué des réserves en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l ’ actif de la société DIAC en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération. Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par la société DIAC. F)  Bonifications Dans le cadre d ’ opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l ’ écart de taux par le biais de bonifications. Sur le plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d ’ intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l ’ étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Sur le plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d ’ être soumises à l ’ impôt lors de l ’ exercice de paiement par le constructeur ou le réseau. G)  Indemnités et intérêts de retard Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l ’ encaissement. Les indemnités d ’ assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité. H)  Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d ’ acquisition, hors frais accessoires d ’ achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l ’ année de leur mise en distribution. I)  Immobilisations corporelles et incorporelles Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l ’ approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition. Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d ’ utilisation estimées suivantes  : - Constructions 15 à 40 ans - Autres immobilisations corporelles 4 à 10 ans - Logiciels informatiques acquis 1 à 3 ans J)  Primes de remboursement Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie. K)  Provisions Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l ’ article L .  311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l ’ article L .  311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l ’ échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l ’ arrêté. Elles incluent également les provisions sur engagements de retraite. Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature. L)  Engagements de retraite Conformément à la recommandation de l ’ ANC n°   2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS   19 révisée). Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l ’ acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l ’ ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l ’ entreprise à la date de départ en retraite ou à l ’ âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date. Concernant la répartition des droits à prestations et conformément à la mise à jour publiée en n ovembre   2021 de la recommandation de l ’ ANC 2013-02, les engagements de retraite ont fait l ’ objet sur l ’ exercice   2021 d ’ une reprise de provision comptabilisée en contrepartie des capitaux propres. Cette reprise correspond à la reconnaissance des droits à prestations de la partie plafonnée des primes de retraite des salariés, reconnue sur les années de présence nécessaire au salarié pour obtenir cette prime lors de son départ à la retraite. Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. M)  Contrats d ’ échange de taux d ’ intérêt négociés sur des marchés de gré à gré Ces opérations s ’ inscrivent dans le cadre d ’ une gestion du risque global de taux d ’ intérêt. Conformément au règlement 2014-07 de l ’ ANC, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisées. Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat. Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif. Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie. N)  Risque de contrepartie sur produits dérivés Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société DIAC est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l ’ exposition réelle au risque, s ’ effectuer de manière consolidée. Il n ’ est donc pas fait de calcul individualisé d ’ exposition au risque de contrepartie pour la société. Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes  : • Le risque global de couverture encouru sur l ’ ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L ’ équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d ’ instrument ( 3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 1 0 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l ’ opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l ’ adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n ’ est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques. • Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s ’ appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l ’ actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés  : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays. O) Informations géographiques et sectorielles La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français. La société a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence  : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l ’ axe stratégique développé par l ’ entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le «  principal décideur opérationnel  » . • L ’ activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l ’ alliance Renault-Nissan. • L ’ activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. • Les activités de holding sont regroupées au sein des «  Autres activités  » . P)  Entreprises liées Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat. Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché. Q)  Consolidation Le groupe DIAC S.A établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l ’ IASB (International Accounting Standards Board) au 3 1 déc embre 2021 et tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne à la date de clôture des comptes. La société Diac S.A est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe Rci Banque S.A 15, Rue d ’ Uzès – 75002 PARIS, FR9 5 306 523 358 , eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault. 4.  EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE La guerre russo-ukrainienne déclenchée le 2 4 fév rier 2022 étant intervenue entre la date de clôture et le 2 4 mars 2022, date à laquelle le Conseil a arrêté les comptes, constitue donc un événement postérieur au 3 1 déc embre 2021 qui n ’ a pas donné lieu à un ajustement des comptes annuels clos au 3 1 déc embre 2021. 5.  ADAPTATION A L ’ ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Filiale de RCI Banque, Diac bénéficie de la politique financière prudente de sa maison mère et de son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité décrit ci-dessous  : Liquidité Le groupe RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l ’ entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base historique d ’ investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès. L ’ extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Par ailleurs le groupe accède aux marchés obligataires dans des devises multiples que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner son développement hors Europe. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d ’ élargir la base d ’ investisseurs. Enfin, l ’ activité de collecte de dépôts, lancée en février   2012 vient compléter cette diversification et vient renforcer le ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR). Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l ’ EBA relatives à l ’ Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants  : - Appétit pour le risque   : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d ’ Administration. - Refinancement   : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d ’ accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l ’ objet de recadrages réguliers qui permettent d ’ ajuster le plan de financement. - Réserve de liquidité  : L ’ entreprise vise à disposer en permanence d ’ une réserve de liquidité en adéquation avec l ’ appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d ’ actifs hautement liquides (HQLA) et d ’ actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. - Prix de transfert  : Le refinancement de Diac et des autres entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier de RCI Banque et sont utilisés par Diac pour la construction de sa tarification. - Scénarios de stress  : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. - Plan d ’ urgence  : Un plan d ’ urgence établi permet d ’ identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l ’ activité de crédit En 2021, le contexte lié à la pandémie du COVID-19 a continué de perturber l ’ activité de crédit, notamment à cause des périodes de confinement. Ainsi, dans la continuité de 2020, en interne, la société Diac a fait évoluer son organisation et ses processus de recouvrement pour ajuster ses moyens à l ’ activité. Une attention particulière a été portée sur les pratiques et ressources de recouvrement. En conséquence, il a été organisé et planifié la fin des reports d ’ échéance dans tous les pays pour accompagner nos clients dans la poursuite du paiement de leur échéances de crédit et les aider à traverser cette période difficile. De plus, en matière de politique d ’ octroi de crédit, les dispositifs 2020 ont été dans la plupart des cas reconduits. Ils ont visé, compte tenu du contexte économique et sanitaire, à ajuster les critères d ’ acceptation de sorte à maintenir une qualité de crédit à la production compatible avec les exigences en matière d ’ appétit au risque. Ainsi, des mesures ciblées sur des secteurs d ’ activité ont été prises pour atténuer les effets de la crise et un grand nombre de nos systèmes d ’ acception (scores d ’ octroi, règles métiers, système anti-fraude) a été revu pour davantage tenir compte de la situation. Le groupe conserve l ’ objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et ses cibles de profitabilité. Rentabilité La société DIAC prend en compte la revue régulière des coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d ’ activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l ’ objet d ’ un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Le comité de gestion de la société DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité. Environnement macroéconomique Le recul de la pandémie de coronavirus en Europe et aux E tats-Unis a permis aux gouvernements de rétablir une activité économique proche de la normale en 2021. Alimentée par une flambée des prix de l ’ énergie et des tensions sur la chaîne d ’ approvisionnement, l ’ inflation a été au centre des préoccupations des investisseurs depuis septembre. Les chiffres d ’ inflation atteignent leur plus haut niveau depuis 10 ans dans la zone euro (+4, 9 % en rythme annualisé sur n ovembre, après des hausses de 1, 8 % et 2, 8 % respectivement sur le deuxième et le troisième trimestre), et entraînent une remontée des taux d ’ intérêts à long terme. La croissance de l ’ activité économique mondiale se ralentit en raison notamment des goulets d ’ étranglement persistants au niveau de l ’ offre. Le ralentissement de la dynamique de la croissance reflète aussi une normalisation par rapport au rebond post-COVID-19, au fur et à mesure que les effets de base liés aux réouvertures s ’ atténuent et que les mesures de soutien se réduisent. 5.  REFINANCEMENT La société DIAC se refinance auprès du groupe RCI Banque. Ses besoins de liquidité sont suivis et assurés par le groupe. 6.  NOTES SUR LES COMPTES SOCIAUX Note   1  : Créances sur les établissements de crédit (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Créances à vue sur établissements de crédit 167 745 157 650 Comptes ordinaires débiteurs 167 745 157 650 Créances à terme sur établissements de crédit 3 900 353 3 753 340 Comptes et prêts à terme 3 899 436 3 752 514 Créances rattachées 917 826 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 4 068 098 3 910 990 (*) Dont entreprises liées 3 900 353 3 766 640 Ces créances ne comportent pas de part subordonnée. Ventilation par durées résiduelles 12/2021 12/2020 Inférieur à 3 mois 1 100 161 1 227 376 De 3 à 12 mois 803 900 480 900 De 1 à 5 ans 2 164 037 2 202 714 Supérieur à 5 ans Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 4 068 098 3 910 990 Ces opérations sont toutes réalisées à partir de la France. Note   2  : Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Crédits non douteux à la clientèle 2 449 664 3 184 252 Encours de crédit affecté non titrisé 716 228 694 490 Encours Carte et prêts personnels revolving 41 908 44 814 Encours sur financement stock réseaux 1 579 438 2 318 929 Encours sur financement d ’ exploitation 129 788 149 532 Créances rattachées sur contrats non douteux 1 850 2 673 Provisions sur créances impayées (19 548) (26 186) Crédits douteux à la clientèle 40 242 49 307 Créances rattachées sur contrats douteux 32 72 Créances sur contrats douteux 33 815 7 797 Provisions sur contrats douteux (13 347) (4 054) Créances rattachées sur contrats douteux compromis 314 481 Créances sur contrats douteux compromis 79 365 97 636 Provisions sur contrats douteux compromis (59 937) (52 625) Concours divers 401 856 421 676 Prêts au personnel 177 160 Créances commerciales 93 012 101 518 Prêts à la clientèle financière 300 822 307 921 Autres concours à la clientèle 6 612 3 362 Valeurs non imputées 657 8 127 Créances rattachées sur concours divers 117 507 Créances douteuses sur concours divers 459 81 Comptes ordinaires 63 302 50 721 Comptes ordinaires sains 62 169 50 340 Comptes ordinaires douteux 765 7 Provisions sur comptes ordinaires (6) Comptes ordinaires douteux compromis 368 382 Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis (2) Etalements (291) (4 739) Etalement des bonifications (19 676) (23 263) Etalement des frais de dossier reçus (3 242) (6 881) Etalement des commissions versées 6 065 3 763 Etalement des autres charges versées 16 562 21 642 Total net des créances sur la clientèle (*) 2 954 773 3 701 217 (*) Dont entreprises liées 292 360 815 280 Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé. Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT. Ventilation par durées résiduelles 12/2021 12/2020 Inférieur à 3 mois 1 296 412 2 105 096 De 3 à 12 mois 1 141 135 1 147 999 De 1 à 5 ans 503 738 437 118 Supérieur à 5 ans 13 488 11 004 Total net des créances sur la clientèle 2 954 773 3 701 217 Ventilation par secteurs d ’ activité 12/2021 12/2020 Financement clientèle 887 058 880 457 Valeur brute des encours 964 252 941 549 Dépréciation des encours (77 194) (61 092) Financement réseaux 1 962 027 2 733 956 Valeur brute des encours 1 977 665 2 755 729 Dépréciation des encours (15 638) (21 773) Autres créances sur la clientèle 105 688 86 804 Valeur brute des encours 105 688 86 812 Dépréciation des encours (8) Total net des créances sur la clientèle 2 954 773 3 701 217 Note   3  : Obligations et autres titres à revenu fixe (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Titres de placement 467 061 311 959 Titres à revenu fixe 466 705 311 705 Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe 356 254 Total des obligations et autres titres à revenu fixe 467 061 311 959 Dans le cadre de ses titrisations, la société Diac a souscrit  : - les titres Class B non notés émis par le FCT Master Cars Alliance Auto Loans France, - les titres Class C non notés émis par le FCT Cars Alliance Auto Loans France V2018-1, - les titres Class B non notés émis par le CARS Alliance Auto Leases France FCT Master, - les titres Class C non notés émis par le CARS Alliance Auto Leases France V 2020 – 1, - les titres Class A non notés et les titres de Class B non notés émis par le Cars Alliance Auto Leases France RV MASTER. Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois. Détail des titres de placement acquis dans le cadre d ’ opérations de titrisation Entités cédantes DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA Date de début mai-12 octobre-20 avril-18 juillet-13 octobre-20 mars-21 Véhicule d ’ émission Cars Alliance Auto Loans France FCT Master Cars Alliance Auto Leases France FCT Master Cars Alliance Auto Loans France V2018- 1 FCT Cars Alliance DFP France Cars Alliance Auto Leases France FCT V 2020-1 Cars Alliance Auto Leases France FCT Master VR Nature des créances cédées Crédits automobiles à la clientèle LOA automobiles (loyer) Crédits automobiles à la clientèle Créances concessionnaires indépendants LOA automobiles (loyer) LOA automobiles (valeurs résiduelles) Montant (en Keur) des titres souscrits au 31-12-21 Class A Notation AAA 1 125 600 Class A Notation AAA 609 800 Class A Notation AAA 97 721 Class A Notation AA 1 000 000 Class A Notation AAA 950 000 Class A Non notées 150 000 Class B Non notées 172 500 Class B Non notées 75 700 Class B Notation AA 22 800 Class B Notation AA 41 500 Class B Non notées 127 900 Montant (en Keur) des titres souscrits Class C Non notées 38 105 Class C Non notées 52 500 Note   4  : Participations et autres titres détenus à long terme (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Valeurs brutes des titres 56 Autres titres détenus à long terme non cotés 56 Total des participations et autres titres détenus à long terme 56 La société Diac a cédé ses titres Bpifrance. Note   5  : Parts dans les entreprises liées (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Parts dans les entreprises liées non cotées 81 387 81 387 Total des parts dans les entreprises liées 81 387 81 387 La société Diac détient 10 0 % de la société Diac Location. Note   6  : Crédit-bail et location avec option d ’ achat (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Immobilisations brutes 8 068 314 7 680 592 Amortissements (3 636 537) (3 552 517) Loyers échus 11 931 15 774 Provisions sur créances impayées (28) (137) Créances rattachées 100 281 99 990 Encours Crédit Bail et location avec option d ’ achat titrisés (2 043 864) (1 659 682) Loyers douteux 4 083 4 323 Provisions sur loyers douteux (3 004) (869) Loyers douteux compromis 58 190 55 497 Provisions sur loyers douteux compromis (57 529) (45 869) Etalement des bonifications (16 199) (29 807) Etalement des commissions versées 12 530 10 747 Etalement des autres charges versées 19 383 54 083 Total des opérations de crédit-bail et location avec option d ’ achat (*) 2 517 551 2 632 125 (*) Dont entreprises liées 10 808 (8 853) Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par rapport à celle des immobilisations nettes) s ’ établit à 1 255 ,6   Meur au 3 1 déc embre 2020 et à 1 305 ,9   Meur au 3 1 déc embre 2021. Note   7  : Immobilisations incorporelles (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Valeur brute des immobilisations incorporelles 24 541 23 618 Concessions, brevet et droits similaires 23 300 22 377 Autres immobilisations incorporelles 1 241 1 241 Amortissements des immobilisations incorporelles (22 520) (21 534) Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires (22 002) (21 029) Amortissements sur autres immobilisations incorporelles (518) (505) Total des immobilisations incorporelles 2 021 2 084 Note   8  : Immobilisations corporelles (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Valeur brute des immobilisations corporelles 77 872 75 711 Terrains 2 091 2 091 Constructions 17 607 17 607 Installations générales, AA des constructions 9 976 9 772 Installations générales, AA divers 15 130 14 479 Matériel et mobilier de bureau 4 439 4 398 Matériel et mobilier informatique 28 629 27 364 Amortissements des immobilisations corporelles (64 289) (59 469) Amortissements sur constructions (16 354) (16 191) Amortissements sur installations générales, AA des constructions (9 559) (9 507) Amortissements sur installations générales, AA divers (10 777) (9 543) Amortissements sur matériel et mobilier de bureau (4 138) (4 020) Amortissements sur matériel et mobilier informatique (23 461) (20 208) Total des immobilisations corporelles 13 583 16 242 Note   9  : Autres actifs (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Etat 18 737 17 620 Créances sociales 689 788 Débiteurs divers 35 239 36 235 Créances rattachées sur débiteurs divers 140 182 64 279 Total des autres actifs 194 847 118 922 Note   10  : Comptes de régularisation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Charges à répartir sur frais et primes d ’ émission des emprunts 3 679 3 327 Charges constatées d ’ avance 1 060 1 985 Produits à recevoir sur swaps ou IFT 129 150 Autres produits à recevoir 1 155 555 Valeurs à l ’ encaissement 107 209 133 713 Autres comptes de régularisation actif 734 735 Total des comptes de régularisation 113 966 140 465 Note   11  : Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Dettes à vue sur établissements de crédit 397 644 6 384 Comptes ordinaires créditeurs 397 143 6 112 Dettes rattachées 501 272 Créances à terme sur établissements de crédit 8 723 684 9 486 970 Comptes et emprunts à terme 8 683 000 9 441 000 Dettes rattachées 40 684 45 970 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 9 121 328 9 493 354 (*) Dont entreprises liées 9 025 770 9 491 505 Ventilation par durées résiduelles 12/2021 12/2020 Inférieur à 3 mois 2 327 045 3 474 033 De 3 à 12 mois 2 311 293 2 416 081 De 1 à 5 ans 4 482 990 3 603 240 Supérieur à 5 ans Total des dettes envers les établissements de crédit 9 121 328 9 493 354 Note   12  : Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Dettes à vue sur opérations avec la clientèle 43 172 43 795 Comptes ordinaires créditeurs 37 829 37 959 Acomptes et autres sommes dues 4 690 4 869 Dettes rattachées 653 967 Total des opérations avec la clientèle 43 172 43 795 Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois. Note   13  : Dettes représentées par un titre (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Dettes représentées par un titre 170 206 128 048 Titres de créances négociables 170 206 128 048 Total des dettes représentées par un titre 170 206 128 048 Ventilation par durées résiduelles 12/2021 12/2020 Inférieur à 3 mois 85 026 128 048 De 3 à 12 mois 85 180 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans Total des dettes représentées par un titre 170 206 128 048 Note   14  : Autres passifs (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Etat 23 352 20 539 Fourn d ’ immos 5 053 4 373 Dettes sociales 79 516 75 792 Créditeurs divers 14 020 110 062 Dettes rattachées sur créditeurs divers 53 135 94 133 Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et assimilées 66 166 Total des autres passifs 175 142 305 065 Note   15  : Comptes de régularisation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Produits à répartir sur primes d ’ émission des emprunts 9 717 13 464 Produits constatés d ’ avance sur opérations de crédit-bail et assimilées 247 944 274 406 Produits constatés d ’ avance sur opérations avec la clientèle 16 393 13 710 Autres charges à payer 45 877 38 242 Autres comptes de régularisation passif 154 29 492 Total des comptes de régularisation 320 085 369 314 Note   16  : Provisions (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2020 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2021 Utilisées Non utilisées Provisions sur opérations bancaires 265 104 571 (157) (1) 104 678 Engagements par signature 265 156 (157) (1) 263 Autres risques et charges 104 415 104 415 Provisions sur opérations non bancaires 40 598 10 727 (10 522) (5 609) (6 677) 28 517 Engagements de retraite 27 416 9 397 (9 024) (6 677) 21 112 Plans sociaux et de restructuration 10 661 (5 359) 5 302 Autres litiges avec le personnel 599 1 330 (1 274) (130) 525 Autres risques et charges 1 922 (224) (120) 1 578 Total des provisions 40 863 115 298 (10 679) (5 609) (6 678) 133 195 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n ’ ayant pas été provisionnées. Une provision de restructuration constituée en 2020 au titre du plan de dispense d ’ activité pour 1 0 661   K€ a été utilisée à hauteur de 5 302   KE sur l ’ exercice 2021. Il s ’ agit d ’ une provision pour plan social (départ anticipé pour retraite). Dans les autres provisions pour risques et charges sur opérations bancaires, une provision spéciale d ’ un montant de 10 4 415   K€ est comptabilisée en miroir du profit constaté au moment de la première cession de contrats au FCT CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER. Le montant de cette provision correspond à la valeur nette comptable des valeurs résiduelles titrisées à la date de première cession de contrats au FCT CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER. La provision est reprise en fonction de l ’ amortissement des encours de référence et du débouclage de contrats, que le client exerce ou non son option d ’ achat. Note   16.1  : Provisions pour engagements de retraite et assimilés (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature Valeur actuarielle des engagements Valeur actuarielle des fonds investis Engagements nets des fonds investis Ecarts actuariels Provision au bilan Solde au 31 décembre 2019 41 211 0 41 211 (13 304) 27 907 Charge nette de l ’ exercice 2020 2 562 2 562 2 562 Prestations et contributions payées (3 053) (3 053) (3 053) Ecarts actuariels 221 221 (221) Solde au 31 décembre 2020 40 941 0 40 941 (13 525) 27 416 Variation de l ’ exercice 2021 (3 957) (3 957) (3 957) Prestations et contributions payées (2 347) (2 347) (2 347) Ecarts actuariels (2 298) (2 298) 2 298 Solde au 31 décembre 2021 32 339 0 32 339 (11 227) 21 112 Principales hypothèses actuarielles retenues 12/2021 12/2020 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 1,82 % 2,20 % Taux d ’ actualisation financière 0,92 % 0,60 % Taux de départ des salariés de l ’ entreprise 6,48 % 5,75 % Note   16.2  : Provisions sur opérations bancaires (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2020 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2021 Dépréciation 129 748 143 714 (120 069) 153 393 Opérations avec la clientèle 129 748 143 714 (120 069) 153 393 Provisions sur opérations bancaires 265 104 571 (157) (1) 104 678 Engagements par signature 265 156 (157) (1) 263 Autres risques et charges 104 415 104 415 Total 130 013 248 285 (120 226) (1) 258 071 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Les dépréciations d ’ opérations avec la clientèle afférentes à des encours douteux sont de 1 6 351   K€, les provisions afférentes à des encours compromis sont de 11 7 466   K€. Note   17  : Dettes subordonnées (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Titres participatifs 9 188 9 188 Dettes rattachées sur titres participatifs 127 127 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Ventilation par durées résiduelles 12/2021 12/2020 Inférieur à 3 mois De 3 à 12 mois 127 127 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans 9 188 9 188 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac SA pour un montant de 50 0 000 000   Francs . Le système de rémunération comprend  : • une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) • une partie variable obtenue en appliquant à 4 0 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 10 0 % et 13 0 % du TAM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6, 5 % . L ’ emprunt est perpétuel. Note   18  : Capitaux propres (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2020 Affectation Résultat 2020 Variation 2021 12/2021 Capital souscrit 415 101 415 101 Réserve légale 6 100 35 410 41 510 Report à nouveau (618) 1 162 6 677 7 221 Résultat de l ’ exercice 105 112 (105 112) (22 986) (22 986) Total des capitaux propres 525 695 (68 540) (16 309) 440 846 Le capital est constitué de 9 6 535 000 actions ordinaires d ’ une valeur nominale de 4,3 0 eur os conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. La variation de 6 677   K€ dans le report à nouveau correspond à l ’ impact du changement de méthode induit par la modification de la recommandation de l ’ ANC du 5 nov embre 2021 relative aux règles d ’ évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Note   19  : Engagements donnés (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Engagements de financement 836 756 544 671 Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle 834 359 542 783 Autres engagement en faveur des établissements de la clientèle 2 397 1 888 Engagements de garantie 67 67 Cautions, avals et autres garanties d ’ ordre d ’ établissements de crédit 67 67 Autres engagements donnés 480 863 685 570 Valeurs affectées en garantie 480 863 685 570 Total des engagements donnés (*) 1 317 686 1 230 308 (*) Dont entreprises liées 67 67 Ventilation par durées résiduelles 12/2021 12/2020 Inférieur à 3 mois 1 315 439 1 228 607 De 3 à 12 mois 67 De 1 à 5 ans 67 Supérieur à 5 ans 2 180 1 634 Total des engagements donnés 1 317 686 1 230 308 Note   20  : Engagements reçus (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Engagements de garantie 4 220 720 3 844 196 Cautions, avals et autres garanties reçus d ’ établissements de crédit 10 489 11 669 Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle 553 473 531 554 Gages et autres sûretés réelles reçus de la clientèle 2 050 2 050 Engagement de reprise des véhicules loués 3 654 708 3 298 923 Total des engagements reçus (*) 4 220 720 3 844 196 (*) Dont entreprises liées 1 466 571 1 324 432 Ventilation par durées résiduelles 12/2021 12/2020 Inférieur à 3 mois 1 239 195 1 022 015 De 3 à 12 mois 1 238 178 1 042 103 De 1 à 5 ans 1 743 347 1 780 078 Supérieur à 5 ans Total des engagements reçus 4 220 720 3 844 196 Note   21  : Instruments financiers à terme et change au comptant (En milliers d’euros) Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/21 Juste valeur 12/21 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 1 112 022 1 112 022 Ventes (Prêts) de swaps de taux 1 112 022 1 112 022 Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/20 Juste valeur 12/20 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 1 290 214 1 290 214 Ventes (Prêts) de swaps de taux 1 290 214 1 290 214 Les opérations sur instruments financiers de taux d ’ intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d ’ intérêt. Les interventions sur les marchés d ’ instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l ’ exposition aux risques de taux d ’ intérêt. Note   22  : Intérêts et produits assimilés (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit 29 967 14 600 Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle 91 596 129 728 Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe 11 321 4 741 Intérêts et produits sur autres opérations 3 747 1 120 Total des intérêts et produits assimilés 136 631 150 189 Note   23  : Intérêts et charges assimilées (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit (108 333) (125 322) Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle (11 413) (16 684) Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe (3 712) (1 123) Intérêts et charges sur dettes subordonnées (601) (601) Total des intérêts et charges assimilées (124 059) (143 730) Note   24  : Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 2 244 744 2 179 320 Loyers 1 423 352 1 721 652 Intérêts de retard 1 258 1 242 Plus-values sur cession immobilisations 820 788 457 452 Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts) (1 530) (1 605) Reprises de provisions 903 893 Dotations aux provisions (27) (314) Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées (2 074 833) (1 961 539) Dotation aux amortissements (1 913 203) (1 817 565) Reprises d ’ amortissements 151 82 Etalement des commissions et autres charges versées (15 381) (99 765) Moins-values sur cession immobilisations (136 908) (33 257) Autres charges (9 492) (11 034) Total sur opérations de crédit bail et assimilées 169 911 217 781 La société DIAC cède ses créances au profit du FCT CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER pour la valeur de son capital restant dû, c ’ est-à-dire la valeur financière du contrat comprenant son amortissement financier calculé selon l ’ échéancier client, sur la durée du contrat, sur une base hors valeur résiduelle. La valeur de l ’ actif au bilan social de Diac est calculée selon un amortissement linéaire sur la base de la valeur brute du contrat y compris valeur résiduelle. La plus-value réalisée correspond à la différence entre l ’ amortissement social et l ’ amortissement financier calculée pour chaque contrat titrisé, pour sa partie loyer et pour sa valeur résiduelle. Note   25  : Revenus des titres à revenu variable (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Revenus du portefeuille de placement 172 214 131 450 Revenus des titres détenus à long terme 2 1 Total des revenus des titres à revenu variable 172 216 131 451 Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT. Note   26  : Commissions (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Commissions (Produits) 19 783 9 737 Commissions clientèles 52 36 Commissions titres 19 645 9 608 Commissions autres 86 93 Commissions (Charges) (1 444) (635) Commissions autres (1 444) (635) Total des commissions 18 339 9 102 Note   27  : Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 4 296 3 013 Opérations de change 51 (60) Opérations de taux 4 245 3 073 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilées 247 Gains ou perte sur opérations de portefeuilles de placement et assimilées 247 Total des gains ou perte sur opérations financières 4 543 3 013 Note   28  : Autres produits d ’ exploitation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Autres produits d ’ exploitation bancaire 176 495 165 955 Produits des prestations accessoires aux contrats de financement 144 899 134 827 Transferts de charges (dt ind. d ’ assurances reçues sur sinistres véhicules) 30 296 30 341 Autres produits d ’ exploitation bancaire 1 300 787 Autres produits d ’ exploitation 2 380 2 092 Produits des prestations des activités de service 2 077 2 091 Autres produits d ’ exploitation 303 1 Total des autres produits d ’ exploitation 178 875 168 047 Note   29  : Autres charges d ’ exploitation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Autres charges d ’ exploitation bancaire (34 635) (27 977) Charges des prestations accessoires aux contrats de financement (23 974) (21 152) Opérations faites en commun (1 006) (1 222) Autres charges d ’ exploitation bancaire (9 775) (5 603) Variation des provisions pour risques et charges d ’ exploitation bancaire 120 Autres charges d ’ exploitation (17) Autres charges d ’ exploitation (17) Total des autres charges d ’ exploitation (34 652) (27 977) Note   30  : Charges générales d ’ exploitation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Frais de personnel (65 168) (64 225) Salaires et traitements (99 121) (92 539) Charges sociales sur retraites (11 757) (10 324) Autres charges sociales (39 351) (38 996) Participation des salariés (3 887) (5 430) Intéressement des salariés (1 583) (1 437) Refacturation des frais de personnel 85 172 88 460 Autres frais de personnel 5 359 (3 959) Autres frais administratifs (281 879) (243 307) Impôts et taxes (24 340) (17 023) Travaux, fournitures et services extérieurs (79 342) (70 671) Commissions non étalables versées au réseau commercial (218 572) (200 458) Variation des provisions sur autres frais administratif 74 751 Refacturation des frais administratifs 40 301 44 094 Total des autres charges générales d ’ exploitation (*) (347 047) (307 532) (*) dont honoraires de commissariat aux comptes (263) (237) Effectif moyen 12/2021 12/2020 Employés Agents de maîtrise 530 640 Cadres 926 807 Contrats à durée déterminée 4 2 Total 1 460 1 448 Note   31  : Coût du risque par catégorie de clientèle (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Coût du risque sur opérations de location (55 767) (6 533) Dotations aux provisions (62 704) (8 205) Reprises de provisions 48 142 2 196 Abandons de créances (54 583) (14 177) Récupérations sur créances amorties 13 378 13 653 Coût du risque sur opérations de crédit (102 887) (82 676) Dotations aux provisions (78 922) (32 063) Reprises de provisions 67 966 30 897 Abandons de créances (93 509) (83 913) Récupérations sur créances amorties 1 578 2 403 Coût du risque sur autres opérations avec la clientèle 25 54 Dotations aux provisions (21) (76) Reprises de provisions 29 80 Abandons de créances (38) (50) Récupérations sur créances amorties 55 100 Coût du risque sur autres opérations 1 36 Dotations aux provisions (156) (159) Reprises de provisions 157 195 Total du coût du risque (158 628) (89 119) Note   32  : Impôts sur les bénéfices La charge d ’ impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l ’ impôt exigible en France au titre de l ’ exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d ’ impôt. La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L ’ impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l ’ absence d ’ intégration fiscale. Note   33  : Résultat par secteurs d ’ activité (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2021 12/2020 Financement Clientèle Produit net bancaire 413 329 405 274 Résultat brut d ’ exploitation 107 239 137 026 Résultat d ’ exploitation 5 229 95 630 Résultat courant avant impôt 5 229 95 630 Financement Réseaux Produit net bancaire 108 473 102 601 Résultat brut d ’ exploitation 61 710 57 295 Résultat d ’ exploitation 5 092 9 572 Résultat courant avant impôt 5 092 9 572 Autres activités Produit net bancaire 2 1 Résultat brut d ’ exploitation 2 1 Résultat d ’ exploitation 2 1 Résultat courant avant impôt 2 1 Toutes activités Produit net bancaire 521 804 507 876 Résultat brut d ’ exploitation 168 951 194 322 Résultat d ’ exploitation 10 323 105 203 Résultat courant avant impôt 10 323 105 203 V. — T ableau des filiales et des participations . (En milliers d ’ euros) Détail des participations dont la valeur excède 1 % du capital de la société (en KEUR) Pays Capital social Capitaux propres (hors capital social) % de détention Résultats nets du dernier exercice clos Filiales détenues à + de 50 % Diac Location SA 14, avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy le Grand France 29 241 885 161 100,00 % (10 447) Renseignements globaux sur toutes les filiales et participations (en KEUR) Filiales Participations Autres sociétés Françaises Etrangères Françaises Etrangères Françaises Etrangères Valeur comptable brute des titres détenus 81 347 40 0 Valeur comptable nette des titres détenus 81 347 40 0 Prêts et avances consentis par la société Cautions et avals donnés par la société Dividendes encaissés par la société 1 V I . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l ’ audit des comptes annuels de la société DIAC S.A. relatifs à l ’ exercice clos le 3 1 déc embre 2021, tels qu ’ ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l ’ exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L ’ opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes et de l ’ audit. Fondement de l ’ opinion Référentiel d ’ audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d ’ exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie «  Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes annuels  » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d ’ audit dans le respect des règles d ’ indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er   janvier 2021 à la date d ’ émission de notre rapport, et notamment nous n ’ avons pas fourni de services interdits par l ’ article   5, paragraphe   1, du règlement (UE) n°   537/2014. Observation Sans remettre en cause l ’ opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note «  3.A) Evolution des principes comptables d ’ évaluation et de présentation de comptes  » de l ’ annexe aux comptes annuels qui détaille l ’ impact du changement de méthode comptable induit par la mise à jour par l ’ ANC de sa recommandation 2013-02 sur l ’ évaluation des engagements de retraite. Justification des appréciations - Points clés de l ’ audit La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l ’ audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l ’ état d ’ urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d ’ avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l ’ organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C ’ est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles   L.   823-9 et R.   823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l ’ audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l ’ audit des comptes annuels de l ’ exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s ’ inscrivent dans le contexte de l ’ audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n ’ exprimons pas d ’ opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Appréciation du risque de crédit et dépréciations afférentes Risque identifié DIAC S.A. comptabilise des dépréciations pour couvrir les risques de pertes résultant de l ’ incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers. Comme indiqué dans la section Règles et méthodes comptables de l ’ annexe aux comptes annuels, les dépréciations pour risque de crédit sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances incidentées, douteuses et douteuses compromises. Elles sont déterminées sur base individuelle ou sur base collective. Ces dépréciations ont été estimées dans le contexte évolutif de la crise Covid-19 qui a engendré des incertitudes sur l ’ économie mondiale pour les prochaines années. Compte tenu de ce contexte, du niveau de complexité des hypothèses utilisées dans le calcul des provisions déterminées de manière statistique, et de l ’ exercice du jugement intervenant dans la détermination des dépréciations individuelles et collectives, nous avons considéré que l ’ appréciation du risque de crédit et l ’ évaluation des dépréciations qui y sont rattachées constituent un point clé de l ’ audit. Les dépréciations des encours de crédit à la clientèle et au réseau des concessionnaires sont présentées dans la note   2 de l ’ annexe aux comptes annuels et s ’ élèvent au 31 décembre 2021 à 93 millions d ’ euros pour un encours brut de 3 048 millions d ’ euros. Notre réponse Avec l ’ appui de nos équipes spécialisées, nos travaux ont notamment consisté à : • Apprécier la pertinence des hypothèses retenues par la direction pour évaluer l ’ impact de la crise Covid-19 sur l ’ estimation des dépréciations relatives au risque de crédit ; • Examiner la justification des dépréciations individuelles à dire d ’ expert ; • Evaluer les contrôles clés relatifs à la gouvernance mise en place pour valider les méthodes de calcul des dépréciations déterminées de manière statistique ; • Tester la qualité des interfaces applicatives des systèmes d ’ information qui supportent le calcul et la comptabilisation des dépréciations relatives au risque de crédit ; • Réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours de crédits à la clientèle et au réseau de concessionnaires, et des dépréciations afférentes d ’ un exercice à l ’ autre ; • Examiner la conformité des informations publiées dans les notes de l ’ annexe aux comptes annuels au regard des règles comptables applicables. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires Nous n ’ avons pas d ’ observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d ’ administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires à l ’ exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l ’ article   D.   441-6 du code de commerce appellent de notre part l ’ observation suivante  : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n ’ incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu ’ elles n ’ entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d ’ entreprise Nous attestons de l ’ existence, dans le rapport du Conseil d ’ administration sur le gouvernement d ’ entreprise, des informations requises par les articles   L.   225-37-4 et L.   22-10-10 du code de commerce. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel Nous avons également procédé, conformément à la norme d ’ exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d ’ information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n°   2019/815 du 1 7 déc embre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l ’ article   L.   451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d ’ information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l ’ AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société RCI Banque S.A. par l ’ assemblée générale du 22   mai 2014 pour le cabinet KPMG S.A. et du 29   avril 2020 pour le cabinet Mazars. Au 3 1 déc embre 2021, le cabinet KPMG S.A. était dans la 8 ème   année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 2 ème   année de sa mission. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d ’ entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d ’ établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu ’ elle estime nécessaire à l ’ établissement de comptes annuels ne comportant pas d ’ anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs. Lors de l ’ établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d ’ évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d ’ exploitation et d ’ appliquer la convention comptable de continuité d ’ exploitation, sauf s ’ il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité des comptes et de l ’ audit de suivre le processus d ’ élaboration de l ’ information financière et de suivre l ’ efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l ’ audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d ’ administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes annuels Objectif et démarche d ’ audit Il nous appartient d ’ établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d ’ obtenir l ’ assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d ’ anomalies significatives. L ’ assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d ’ assurance, sans toutefois garantir qu ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d ’ erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l ’ on peut raisonnablement s ’ attendre à ce qu ’ elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l ’ article   L.   823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre  : • il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs, définit et met en œuvre des procédures d ’ audit face à ces risques, et recueille des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d ’ une anomalie significative provenant d ’ une fraude est plus élevé que celui d ’ une anomalie significative résultant d ’ une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne  ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l ’ audit afin de définir des procédures d ’ audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d ’ exprimer une opinion sur l ’ efficacité du contrôle interne  ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels  ; • il apprécie le caractère approprié de l ’ application par la direction de la convention comptable de continuité d ’ exploitation et, selon les éléments collectés, l ’ existence ou non d ’ une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s ’ appuie sur les éléments collectés jusqu ’ à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d ’ exploitation. S ’ il conclut à l ’ existence d ’ une incertitude significative, il attire l ’ attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier  ; • il apprécie la présentation d ’ ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité des comptes et de l ’ audit Nous remettons au comité des comptes et de l ’ audit un rapport qui présente notamment l ’ étendue des travaux d ’ audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes et de l ’ audit figurent les risques d ’ anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l ’ audit des comptes annuels de l ’ exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l ’ audit, qu ’ il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité des comptes et de l ’ audit la déclaration prévue par l ’ article   6 du règlement (UE) n°   537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu ’ elles sont fixées notamment par les articles   L.   822-10 à L.   822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes et de l ’ audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les Commissaires aux comptes, Mazars KPMG S.A. Courbevoie, le 7 avril 2022 Paris la Défense, le 7 avril 2022 Anne VEAUTE Ulrich SARFATI Associée Associé VI I . — Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social. B. — B ilan consolidé I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2021 . ACTIF - En millions d ’ euros Notes 12/2021 12/2020 Retraité* Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit 2 4 287 4 014 Prêts et créances au coût amorti sur la clientèle 3 et 4 14 937 15 495 Actifs d ’ impôts courants 5 3 Actifs d ’ impôts différés 5 3 4 Créances fiscales hors impôts courants 5 30 54 Comptes de régularisation et actifs divers 5 419 364 Opérations de location opérationnelle 3 et 4 534 619 Immobilisations corporelles et incorporelles 6 18 21 TOTAL ACTIF 20 231 20 571 PASSIF - En millions d ’ euros Notes 12/2021 12/2020 Retraité* Dettes envers les établissements de crédit 7.1 12 300 12 867 Dettes envers la clientèle 7.2 82 76 Dettes représentées par un titre 7.3 4 175 3 980 Passifs d ’ impôts courants 9 4 1 Passifs d ’ impôts différés 9 495 441 Dettes fiscales hors impôts courants 9 3 3 Comptes de régularisation et passifs divers 9 622 684 Provisions 10 59 79 Dettes subordonnées 12 17 14 Capitaux propres 2 474 2 426 - Dont capitaux propres part du groupe 2 474 2 426 Capital souscrit et réserves liées 415 415 Réserves consolidées et autres 1 952 1 882 Gains ou pertes latents -8 -10 Résultat de l ’ exercice 115 139 TOTAL PASSIF 20 231 20 571 * Les comptes 2020 ont fait l ’ objet d ’ un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l ’ exercice. II. — C ompte de résultat consolid é. (En millions d ’ euros) Notes 12/2021 12/2020 Retraité* Intérêts et produits assimilés 19 430 415 Intérêts et charges assimilées 20 -197 -195 Commissions (Produits) 21 348 330 Commissions (Charges) 21 -186 -168 Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 22 -3 1 Produits des autres activités 23 220 177 Charges des autres activités 23 -217 -150 PRODUIT NET BANCAIRE 395 410 Charges générales d ’ exploitation 24 -163 -163 Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles -7 -7 RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION 225 240 Coût du risque 25 -16 -116 RESULTAT D ’ EXPLOITATION 209 124 Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés RESULTAT AVANT IMPOTS 209 124 Impôts sur les bénéfices 26 -94 15 RESULTAT NET 115 139 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 115 139 Résultat net par action (1) et en euros 1,19 1,44 Résultat net dilué par action et en euros 1,19 1,44 (1) Résultat net - Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d ’ actions * Les comptes 2020 ont fait l ’ objet d ’ un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l ’ exercice. Le groupe DIAC S.A. applique IAS 33 et sur cette base considère que le résultat de base par action est calculé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre d ’ actions émises, ordinaires, en circulation pendant la période. Le groupe n ’ a pas d ’ actions propres. Le résultat dilué par action reflète la dilution potentielle qui pourrait survenir en cas de conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires. Le groupe n ’ a pas émis d ’ instruments dilutifs en actions ordinaires. E tat de résultat global consolidé . En millions d ’ euros 12/2021 12/2020 Retraité* RESULTAT NET 115 139 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieur à l ’ emploi 2 (1) Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net 2 (1) Autres éléments du résultat global 2 (1) RESULTAT GLOBAL 117 138 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 117 138 * Les comptes 2020 ont fait l ’ objet d ’ un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l ’ exercice. III. — T ableau de variation des capitaux propres consolidés . En millions d ’ euros Capital (1) Réserves liées au capital Réserves consolidée s Ecarts de conversion Gains ou pertes latents ou différés Résultat net (Part des actionnaires de la société mère) Capitaux propres (Part des actionnaires de la société mère) Capitaux propres (Part des part. ne donnant pas le contrôle) Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 31 décembre 2019* 659 1 529 (9) 120 2 300 2 300 Affectation du résultat de l ’ exercice précédent 120 (120) Retraitement des capitaux propres d ’ ouverture* (12) (12) (12) Capitaux propres au 1 er  janvier 2020* 659 1 638 (9) 2 288 2 288 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieurs à l ’ emploi. (1) (1) (1) Résultat de la période avant affectation 139 139 139 Résultat global de la période (1) 139 138 138 Effet des augmentations de capital (244) 244 Capitaux propres au 31 décembre 2020* 415 1 882 (10) 139 2 426 2 426 Affectation du résultat de l ’ exercice précédent 139 (139) Capitaux propres au 1 er  janvier 2021 415 2 021 (10) 2 426 2 426 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieurs à l ’ emploi. 2 2 2 Résultat de la période avant affectation 115 115 115 Résultat global de la période 2 115 117 117 Distribution de l ’ exercice (2) (69) (69) (69) Capitaux propres au 31 décembre 2021 415 1 952 (8) 115 2 474 2 474 (1) En 31 décembre 2021, le capital social de DIAC S.A. de 415 100 500 euros est composé de 96 535 000 actions de 4,30 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA. (2) Au 31 décembre 2021, DIAC S.A. a procédé au versement d ’ un dividende de 68 540 000 euros * Les comptes 2020 ont fait l ’ objet d ’ un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l ’ exercice. IV. — T ableau des flux de trésorerie consolidés . En millions d ’ euros 12/2021 12/2020 Retraité* Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère 115 139 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 7 7 Dotations nettes aux provisions (34) 85 Produits et charges d ’ impôts différés 53 (18) Autres (portefeuille d ’ instruments dérivés en juste valeur par résultat) 4 (1) Capacité d ’ autofinancement 145 212 Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d ’ avance) (153) 126 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements (123) 199 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit (987) (1 793) - Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit (147) (1 644) - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit (840) (149) Flux liés aux opérations avec la clientèle 638 (337) - Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle 635 (369) - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle 3 32 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 273 1 921 - Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres 201 1 825 - Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l ’ encaissement 72 96 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles (76) (209) Flux net de trésorerie généré par l ’ activité opérationnelle (A) (84) 129 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (3) (6) Flux net de trésorerie lié aux opérations d ’ investissement (B) (3) (6) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (69) - Dividendes versés (69) Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C) (69) Effet des var. des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents (D) (1) 2 Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A+ B+C+D) (157) 125 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l ’ ouverture : 130 5 - Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit 130 5 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture : (27) 130 - Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit 387 261 - Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit (414) (131) Variation de la trésorerie nette (157) 125 * Les comptes 2020 ont fait l ’ objet d ’ un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l ’ exercice. La ligne «  Trésorerie et équivalents de trésorerie  » est composé d ’ opérations au jour le jour et de dépôts à vue. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes   2 et 7.1. V. — A nnexe aux comptes consolidés . DIAC S.A., société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d ’ administration, au capital de 41 5 100 500 eur os entièrement libéré, entreprise soumise à l ’ ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n°   SIREN 70 2 002 221 . Le siège social de DIAC S.A. est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand, France. DIAC S.A. a pour principale activité le financement des marques de l ’ Alliance. Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC S.A. au 31  d écembre 2021 portent sur la Société et ses filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint. APPROBATION DES COMPTES - DISTRIBUTIONS Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l ’ année 2021, seront arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 25  m ars 2022 et seront présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 20   mai 2022. Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l ’ année 2020, ont été arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 1 8 mars 2021 et présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale Ordinaire du 20   mai 2021. Les comptes consolidés sont exprimés en millions d ’ euros, sauf indication contraire. FAITS MARQUANTS   Nouvelles émissions de Fonds communs de titrisation  : DIAC S.A. a mis en place un nouveau programme de titrisation privée (compartiment «  Cars Alliance Auto Leases France RV MASTER  » ) pour refinancer les valeurs résiduelles des contrats de Location avec Option d ’ Achat (LOA) originés par DIAC S.A. Celui-ci, actuellement utilisé pour un montant symbolique de 150   M€ de titres classe A et de 127,8   M€ pour les titres de classe B auto-souscrits par DIAC S.A. Ce montant pourra être augmenté et représente une source de financement sécurisée potentielle et nouvelle pour l ’ entreprise.   Crise sanitaire Covid-19  : Si le contexte reste incertain et perturbé par l ’ évolution de la pandémie, il est sur l ’ année 2021 différent de celui subi en 2020. Le télétravail est resté largement appliqué au sein du Groupe. L ’ année 2020 traduisait le plein effet de la crise Covid-19, avec des mesures de confinement strictes. En 2021, les effets de la crise Covid-19 sur l ’ économie s ’ atténuent progressivement, grâce aux plans de soutien menés par les gouvernements et à des mesures de confinement moins restrictives grâce à l ’ accélération des campagnes de vaccination. Cependant le contexte lié à la pandémie du COVID-19 a continué à légèrement perturber l ’ activité de crédit. Les entrées en recouvrement sont restées en moyenne à un niveau inférieur ou égal à ceux connus avant la crise Covid-19 alors que les dispositifs de gestion du risque restaient dimensionnés de manière prudente. Les performances au recouvrement se sont améliorées. Une attention particulière a été portée sur les pratiques et ressources de recouvrement. En conséquence, il a été organisé et planifié la fin des reports d ’ échéance dans tous les pays pour accompagner nos clients dans la poursuite du paiement de leur échéances de crédit et les aider à traverser cette période difficile. De plus, en matière de politique d ’ octroi de crédit, les dispositifs 2020 ont été dans la plupart des cas reconduits. Ils ont visé à ajuster les critères d ’ acceptation de sorte à maintenir une qualité de crédit à la production compatible avec les exigences en matière d ’ appétit au risque. Ainsi, des mesures ciblées sur des secteurs d ’ activité ont été prises pour atténuer les effets de la crise et un grand nombre de nos systèmes d ’ acception (scores d ’ octroi, règles métiers, système anti-fraude) a été revu pour davantage tenir compte de la situation. Enfin, à l ’ issue des deux derniers exercices marqués par la crise COVID-19, l ’ approche visant à systématiser l ’ identification et le traitement des clients fragiles restera une démarche de fond. A fin décembre   2021, il n ’ y a plus de moratoires «  covid-19  » , sur notre portefeuille Clientèle (hors concessionnaires) et sur l ’ activité financement Réseaux (concessionnaires) le montant des expositions ayant fait l ’ objet d ’ un report d ’ échéance non expirée est nul. A noter  : Le groupe DIAC n ’ est pas concerné par l ’ octroi de prêts garantis par l ’ E tat (PGE). A fin   2021, l ’ encours de la clientèle particulier et entreprise classé en Bucket   3 atteint 363   M€ contre 288   M€ fin 2020 (cf. note   4). Cette hausse apparente est principalement résulte de l ’ application de la nouvelle définition qui impose le paiement total des sommes dues pour arrêter le compteur d ’ impayés et prévoient le déclassement en Bucket   3 dès lors que le débiteur présente un arriéré de plus de 90   jours. A iso méthodologie (ancien défaut) les encours classés en bucket   3 seraient en baisse par rapport à fin   2020. Cette évolution traduit l ’ orientation favorable des paramètres de risque et les bonnes performances au recouvrement observées (baisse des entrées en recouvrement et défaut, récupérations au défaut, amélioration des LGD). La pénurie mondiale de véhicules neufs, liée à la crise des semi-conducteurs, participe également favorablement à la performance de revente des véhicules saisis. Le contexte économique restant incertain, l ’ approche prudente retenue à fin   2020 et mi-2021 a été maintenue. • Reclassement de certaines créances au bucket   2 (créances dégradées depuis l ’ origination). Il s ’ agit d ’ ajustement hors modèle, concernant principalement des expositions corporate hors réseau sur lesquelles une revue individuelle est réalisée régulièrement. • Provisionnement complémentaire (ajustement hors modèle) des certaines créances lorsque des signes d ’ un possible dégradation sont identifiés. De la même manière qu ’ au 3 1 déc embre 2020, l ’ estimation de la provision forward-looking a été complétée sur des segments de clientèle jugés plus particulièrement impactés par la crise. En l ’ absence de retards de paiement matérialisé, les segments concernés ont été maintenus dans leur bucket d ’ origine. Il s ’ agit de l ’ ensemble des expositions Retail sur des clients opérant dans des secteurs d ’ activité particulièrement affectés par la crise mais pour lesquels une analyse individuelle n ’ était pas envisageable. Les encours concernés s ’ élèvent à 1 412   M€. Là aussi l ’ ajustement réalisé a consisté à porter le taux de provisionnement au taux constaté sur les encours des mêmes segments comptabilisés en bucket   2. Au total, le taux de provisionnement des buckets   2 passe de 5, 8 % à 4, 4 % , tandis que le taux de provisionnement du bucket   3 passe de 56, 9 % à 51, 8 % entre fin   2020 et fin décembre 2021, la baisse du taux de couverture étant imputable à la mise en œuvre de la Nouvelle Définition du Défaut. Le taux de couverture du B1 est stable à 0, 4 % , et la contribution de l ’ ajustement forward looking sectoriel est également stable. Les ajustements complémentaires contribuent respectivement à hauteur de 1, 6 % et 4, 3 % aux taux de couverture des buckets   2 et 3.   Coût du risque  : La norme IFRS   9 introduit dans le calcul des pertes attendues liées au risque de crédit (ECL) la notion de forward- looking. A travers cette notion, de nouvelles exigences en termes de suivi et de mesure du risque de crédit sont introduites avec le recours à des données prospectives, notamment de type macroéconomique. Les principes de calcul des provisions pour risque de crédit sont décrits dans l ’ annexe aux comptes annuels 2021. La charge du risque clientèle cumulée à fin décembre   2021 atteint 0,1 9 % des actifs productifs moyens, contre 0,9 2 % à fin décembre   2020. Elle s ’ explique principalement par  : • Des abandons nets des récupérations en baisse mesurée de -6, 6 % par rapport à l ’ exercice   2020, à 35,5   M€ ou 0,3 0 % des encours moyens. Cette hausse traduit notamment la mise en place d ’ une politique d ’ abandons (premiers abandons réalisés au cours de cet exercice). • Des ajustements d ’ expertise complémentaires de 0,0 8 % des encours moyens clientèles, portés essentiellement par a) des analyses de contreparties entreprises «  au cas par cas  » comme indiqué ci-dessus et dans le cadre de la pratique courante de couverture des expositions corporate b) la couverture jusqu ’ à 10 0 % des expositions sur les fraudes financées détectées (impact de 3   bp) dans le contexte économique particulier traversé et c) la couverture, dans certains cas à l ’ aide de données externes, d ’ expositions ayant bénéficié de moratoires «  covid 19  » jusque récemment ou dont le profil s ’ avère plus risqué après plus de recul. Sur le réseau de concessionnaires, le coût du risque s ’ établit à 0,2 4 % de l ’ actif productif moyen soit une reprise de provisions pour dépréciation de 6,8   M€. A fin décembre 2020, le coût du risque réseau représentait une charge de 9,4   M€ L ’ ajustement «  forward-looking  » compris dans ces chiffres intègre une composante macro-économique et une composante collective. Sur la clientèle l ’ ajustement «  forward looking  » contribue par une charge de 5,7   M€ au coût du risque contre 23,5   M€ en 2020  : • 3,1   M€ au titre de la mise à jour de la composante macro-économique / «  statistique  » dans laquelle la pondération du scénario adverse a été augmenté compte tenu de perspectives économiques. • 2,6   M€ au titre de la provision collective sur les acteurs économiques dont les secteurs sont les plus touchés par la crise du Covid. Sur le réseau de concessionnaires, la mise à jour de l ’ ajustement «  forward looking  » a entrainé une reprise de 2,9   M€ sur l ’ exercice   2021. Il est aussi à noter que les pertes en cas de défaut utilisées pour calibrer les provisions, qui avaient été négativement impactées par la crise sanitaire sur l ’ année   2020, montrent des signes d ’ amélioration sur l ’ année   2021, avec le retour à la normale des processus de recouvrement. La pénurie de véhicules neufs, liée à la crise des semi-conducteurs, participe également favorablement à la performance de revente des véhicules saisis La ventilation des opérations avec la clientèle et les provisions associées à chaque classe IFRS9 sont détaillées en notes   4 et 25. Hypothèses significatives pour les calculs de pertes attendues IFRS   9  : Elles sont proches de celles retenues au cours de l ’ exercice   2020, auxquelles s ’ ajoutent l ’ effet défavorable prévisible sur le montant des provisions de l ’ application de la nouvelle définition du défaut pour le périmètre traité en méthode avancé. - Forward looking La provision «   forward looking  » est composée d ’ une provision statistique et d ’ une provision d ’ expertise sectorielle. La provision statistique est basée sur 3   scénarios  : - «  Stability  »  : qui prévoit une stabilité pendant 3   ans des paramètres de provisions des pertes attendues (ECL  : Expected Credit Losses), sur la base des derniers paramètres de risque disponibles  ; - «  Baseline  »  : Scénario le plus optimiste qui utilise les paramètres des stress tests de la Banque Centrale Européenne (BCE) de février   2021 et qui permet de stresser les PD et LGD, et donc les ECL sur la France dans l ’ outil de provision de RCI banque  ; - «  Adverse  »  : Scénario le moins optimiste, qui découle également des stress tests de la BCE pour la partie retail et des données historiques internes pour l ’ activité réseau. Les scénarios sont ensuite pondérés pour tenir compte des projections macro-économiques (PIB, Taux de chômage…) et ainsi obtenir un forward looking statistique qui est obtenu par différence avec les provisions comptables selon IFRS   9. Depuis la crise du Covid-19, le forward looking intègre une provision sectorielle et est donc composé d ’ une provision statistique + sectoriel, après retraitement dans la provision statistique des provisions sectorielles pour ne pas avoir une double provision sur les encours. - Forward Looking - Approche sectorielle Actualisation de l ’ approche sectorielle qui a conduit à ientifier de nouveaux segments, d ’ une part de nouveaux segments ont été ajoutés suite à la note de l ’ INSEE et d ’ autres ont été retirés. D ’ autre part, le Forward Looking sectoriel regroupe dorénavant une nouvelle catégorie, les particuliers travaillant pour un employeur se situant dans des secteurs à risque. Les principaux secteurs d ’ activité touchés par la crise Covid-2019 (hôtellerie, restauration, transport de passagers, etc.) ont fait l ’ objet d ’ une couverture additionnelle en appliquant le taux de couverture des encours B2, aux expositions B1, comme à fin   2020. Les provisions au bilan de cet ajustement représentent 21   M€ à fin décembre   2021 contre 18   M€ fin   2020. - Forward looking - Approche statistique Après une année   2020 marquée par la Covid-19 et ses incertitudes en termes d ’ impact macro-économiques, l ’ année   2021 permet d ’ avoir davantage de recul sur les projections économiques à long terme. Par rapport aux pondérations du 3 0 juin 2021, le groupe DIAC a ainsi décidé de maintenir la prépondérance du scénario «  stability  » . Suite à ces changements de pondérations, la provision de forward looking statistique s ’ établit à 28,1   MEUR contre 27,9   MEUR en décembre   2020. - La provision statistique et sectorielle s ’ établie à 48,6   MEUR contre 45,9   MEUR en décembre   2020 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Total 12/2021 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Groupe DIAC 27,3 5,8 5,6 9,5 0,4 0 48,6 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Total 12/2020 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Groupe DIAC 23,3 7,6 2,1 12,4 0,5 0 45,9 - Provisions d ’ expertise (ajustements complémentaires hors modèle) Clients fragiles Selon les modalités d ’ octroi de moratoires Covid-19 applicables, un complément de provision a été appliqué sur les expositions en ayant bénéficié au cours de 2020-2021, que ces expositions aient été déclassées ou non en forbearance. La méthode a consisté notamment à évaluer le risque sur ces portefeuilles à la vue de données externes et / ou avec un recul suffisant sur le comportement des expositions depuis la sortie de moratoire. Hors bénéfice de moratoires, des clients fragiles ont pu être identifiés le cas échéant à l ’ aide de données externe. Ils ont donné lieu à une couverture complémentaire. Fraudes Dans le contexte incertain de l ’ exercice, la couverture des expositions identifiées comme fraudes a été renforcée en 2021 par une provision complémentaire de 3,8   M€. - Classements des actifs par bucket En cas d ’ ajustement hors modèle faisant suite à une revue individuelle de contreparties corporate (hors réseau), l ’ exposition saine est déclassée en B2. Les encours concernés par cette revue atteignent 278   M€ fin   2021, la provision correspondante s ’ élève à 28   M€ fin   2021. L ’ application de la forbearance ne doit pas conduire à un déclassement systématique d ’ un bucket à un autre (et notamment du bucket   1 au bucket   2) mais il doit faire l ’ objet d ’ une analyse (sur base individuelle ou collective) des contreparties pour déterminer celles qui subissent une véritable dégradation de leur risque de crédit sur la durée de vie de l ’ actif de celles qui ne rencontrent que des «  problèmes de liquidités temporaires  » . Dans le groupe DIAC cette analyse a été faite au cas par cas sans avoir recours à des déclassements systématiques (cf   4.1).   Application de la nouvelle définition du défaut L’EBA/GL/2016/07 « Guidelines on the application of the default définition » émis par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) le 18/01/2017 a pour but de emplacer et harmoniser les pratiques des Etablissements de crédit dans l’identification des encours en défaut en fournissant une clarification détaillée sur les différents motifs de défaut (dont le comptage des jours en arriérés), les conditions du retour en non défaut et les process associés. Ce texte s’applique à compter du 01/01/2021. En complément, l’EBA/RTS/2016/06 « Final draft RTS on materiality threshold of past due credit obligations », également produit par l’ABE et publié le 28/09/2016, introduit une méthodologie unique pour le comptage des jours en arriérés (Day Past Due counting) basée sur l’application de seuils de matérialité absolus et relatifs. Dans son règlement UE 2018/1845 du 21/11/2018, la BCE a fixé, pour les établissements de crédit de l’Union Européenne considérés comme importants, : • le seuil absolu à 100 EUR pour les expositions sur la clientèle de détail et à 500 EUR pour les autres expositions • le seuil relatif (rapport entre le montant total des arriérés d’un débiteur et le montant total des expositions à l’égard de ce débiteur figurant au bilan de l’établissement) à 1 %. Par ailleurs, la BCE demande l’application des deux seuils de matérialité au plus tard le 01/01/2021. DIAC a lancé son projet de mise en conformité à la nouvelle définition du défaut en 2018. Elle a fait le choix de l’approche « One Step » qui consiste à appliquer la nouvelle définition du défaut et à procéder aux ajustements de ses modèles internes de manière concomitante et ce à la fois pour le portefeuille Réseau et le portefeuille Clientèle. Pour le calcul du ratio de solvabilité, la mission de la BCE relative au calibrage du Nouveau Défaut a été finalisée en décembre 2020. Il est à noter que l’application du nouveau défaut ne change pas la méthodologie de provisionnement IFRS 9, ceci dit voici les impacts sur le coût du risque retail à fin décembre 2021 : Les créances identifiées comme douteuses compte tenu de la nouvelle définition du défaut, restent couvertes selon des méthodes de provisionnement inchangées Les paramètres de provisionnement (PD, LGD) sont établis aujourd’hui selon les modalités applicables au nouveau défaut (reconstitution des historiques de calcul, compteur de « day past due » adapté, etc.). Réseau : Le passage au nouveau défaut n’a eu d’impact sur le coût du risque qu’au travers de la mise à jour des PD et LGD.   Corrections d’erreurs Au cours de l’exercice, le Groupe Diac a corrigé une erreur de calcul dans la détermination des avoirs à établir sur les intérêts liés aux contrats clôturés de location financière. Cette correction a généré une perte globale avant impôt sur exercice antérieurs de 23 M€, dont 5 M€ au titre de 2020 et 18 M€ sur les exercices antérieurs, présente dans l’agrégat opération avec la clientèle de la Note   19. Cette erreur a été imputée sur les capitaux propres d’ouverture de l’exercice 2020 à hauteur de 12 M€ après prise en compte de 6 M€ d’impôts différés. Cette erreur a été incorporée dans les états financiers du groupe Diac en colonne « Retraités 31/12/2020 » et dont les principales variations sont exposées ci-après. D’une façon plus précise, les comptes retraités 2020, font apparaître les variations suivantes : Nature de la variation N° Note Retraité 1/1/2020 Publiés 31/12/2020 (1) Retraités 31/12/2020 (2) Variations (2-1) Prêts et créances au coût amorti sur la clientèle (annulation du stock d’avoir à établir ancienne méthode) 3.2 15 242 15 506 15 495 -11 Dettes envers la clientèle (imputation du stock d’avoir à établir nouvelle méthode) 7.2 -44 -64 -76 -12 Passifs d’impôts différés (Constatation de l’économie d’impôt sur la correction) 9 -471 -448 -441 +7 Réserves consolidées (Part de la correction après impôt sur es années 2019 et antérieures) Var Cap -1521 -1 894 -1 882 +12 Résultat net de l’année (Part de la correction après impôt sur l’année) Var Cap -116 -143 -139 4 Intérêts et produits assimilés (impact de la correction sur les loyers) 19 420 415 -5 Impôts sur les bénéfices (impact de la correction sur les impôts 2020) 26 14 15 1 Résultat net de l’année -4 Les autres postes du bilan ou du compte de résultat 2020 non mentionnés ci-dessus ne sont pas impactés par ses corrections. Cette correction d’erreur s’impute de la même façon sur le résultat de base et le résultat dilué. REGLES ET METHODES COMPTABLES En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les comptes consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2021 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2021 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes. A) Evolutions des principes comptables Le groupe DIAC applique les normes et amendements parus au Journal Officiel de l’Union européenne d’application obligatoire à compter du 1 er  janvier 2021.   Nouveaux textes d’application obligatoire au 1 er  janvier 2021 Amendements IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 Réforme des taux d’intérêts – Phase 2 Amendement IFRS 4 Contrats d’assurance – Prolongation de l’exemption provisoire d’application d’IFRS 9 jusqu’aux exercices ouverts avant le 1 er  janvier 2023 L’amendement des normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 relatives aux instruments financiers, portant sur la réforme des taux d’intérêts Phase 2, a été appliqué par anticipation par le Groupe dans ses comptes au 31 décembre 2020. Le groupe DIAC a adhéré en 2020 à l’« ISDA 2020 IBOR Fallbacks Protocol » et en 2021 à l’« ISDA 2018 Benchmarks Supplement Protocol ». Le Groupe considère ne pas avoir d’incertitude quant à l’avenir de l’indice Euribor depuis la validation de la conformité de cet indice par l’European Banking Authority. De ce fait, il n’existe plus aucune relation qualifiée de couverture de taux d’intérêt au sens d’IFRS 9 qui inclurait un indice concerné par la réforme des taux dans les comptes du Groupe DIAC au 31 décembre 2021. L’application des autres amendements à compter du 1 er  janvier 2021 est sans effet sur les états financiers du Groupe.   Nouveau texte en vigueur à compter du 1 er  avril 2021 L’IASB a publié en mars 2021 un amendement à IFRS 16 « Allègements de loyers liés à la pandémie Covid-19 au- delà du 30 juin 2021 » entrant en vigueur au 1 er  avril 2021, qui prolonge la période d’application de l’amendement de 2020 relatif aux « Allègement de loyers liés à la pandémie Covid-19 ». Le Groupe n’a pas appliqué l’amendement dans les comptes de l’exercice 2021, en cohérence avec la position retenue pour l’exercice 2020. Les allègements dont a bénéficié le Groupe en 2021 n’ont pas d’impact significatif, comme en 2020.   Nouveaux textes non appliqués par anticipation par le Groupe Amendement IAS 16 Produits générés avant l’utilisation prévue 1 er  janvier 2022 Amendement IFRS 3 Mise à jour de la référence au cadre conceptuel 1 er  janvier 2022 Amendement IAS 37 Coûts à prendre en compte pour déterminer si le contrat est déficitaire 1 er  janvier 2022 Améliorations annuelles (cycle 2018-2020) Processus annuel d’amélioration des normes 1 er  janvier 2022 Le Groupe est en train d’analyser les impacts potentiels mais n’anticipe à ce stade aucun impact significatif sur les comptes consolidés du fait de l’application de ces amendements. Autres normes et amendements non encore adoptés par l’Union Européenne Par ailleurs, l’IASB a publié de nouvelles normes et amendements non adoptés à ce jour par l’Union Européenne. Amendement IAS 1 Classement des passifs en tant que passifs courants ou non courants. 1 er  janvier 2023 Amendement IAS 1 Information sur les méthodes comptables significatives 1 er  janvier 2023 Amendement IAS 8 Définition des estimations comptables 1 er  janvier 2023 Amendement IAS 12 Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d’une même transaction 1 er  janvier 2023 Le Groupe est en train d’analyser les impacts potentiels mais à ce stade n’anticipe aucun impact significatif sur les comptes consolidés du fait de l’application de ces amendements.   Interprétation de l’IFRIC relative à l’attribution d’avantages aux périodes de service (IAS 19) L’IFRIC a publié en mai 2021 une décision visant à clarifier la période de provisionnement des indemnités de fins de carrières dans le cas de programmes pour lesquels : • L’indemnité est due au salarié si ce dernier est présent dans l’entreprise au moment de son départ à la retraite • L’indemnité est calculée en fonction du nombre d’années passées par le salarié dans l’entité mais est plafonnée à un certain nombre de mois de salaires. La décision clarifie que dans ce cas et en application d’IAS 19, il convient d’attribuer le coût de ces avantages aux dernières années de service nécessaires à leur acquisition avant l’âge de départ en retraite (et de ne pas reconnaître l’avantage de façon étalée sur l’intégralité de la carrière du salarié). Le montant de la provision au titre des droits acquis a été modifié dans les comptes 2021 afin de tenir compte de cette interprétation pour un montant non significatif.   Interprétation de l’IFRIC relative aux coûts de configuration et personnalisation d’un contrat de type SaaS pour un logiciel (IAS 38) Concernant l’interprétation de l’IFRIC d’avril 2021, relative à la comptabilisation des coûts de configuration et personnalisation d’un contrat de type SaaS pour un logiciel, aucun impact significatif n’a cependant été identifié à ce stade. B) Principes de consolidation Périmètre et méthodes de consolidation Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d’IFRS 10 (entreprises associées ou contrôle conjoint – co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales). Les actifs titrisés de DIAC S.A., pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan. En effet, le Groupe garde le contrôle, selon IFRS 10, sur les véhicules fonds commun de titrisation-FCT qu’il crée dans le cadre de ses titrisations car il garde les parts les plus risquées. Ce sont elles qui déterminent qui a le pouvoir dans le véhicule fonds commun de titrisation-FCT. Ainsi, ayant le contrôle, le Groupe peut consolider et éliminer les opérations réciproques ; tout en conservant les créances cédées. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe. En parallèle, les emprunts obligataires émis par le Fonds sont intégrés au passif du bilan du groupe ainsi que les charges y afférents. Ainsi, lors de la titrisation le Groupe ne décomptabilise pas les créances titrisées car le véhicule (fonds commun de titrisation-FCT), qui gère la titrisation reste sous le contrôle du groupe DIAC. Le paragraphe 3.2.4 IFRS9, vient appuyer cette absence de dé-comptabilisation des créances cédées dans le cadre des programmes de titrisation. A noter que dans le cadre du business model de « collecte », dans le cadre de la politique comptable et de seuils pratiqués par le Groupe, les cessions de créances via la titrisation sont les cessions peu fréquentes mais significatives. Ces sessions de créances via la titrisation ne remettent pas en cause le business model de « collecte »appliqué à ces portefeuilles. Les entreprises associées et co-entreprises sont comptabilisées par mise en équivalence (IFRS 11). Les transactions significatives entre les sociétés consolidées sont éliminées. Les sociétés consolidées par DIAC S.A. sont les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan, Dacia ainsi que les sociétés de service associées. C) Présentation des états financiers Les états de synthèse sont établis sur la base du format proposé par l’Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation n° 2017-02 du 14 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales. Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration. D) Estimations et jugements Pour établir ses comptes, le groupe DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. Le groupe DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements. Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes. Compte tenu du contexte d’arrêté particulier et des impacts lié à la Covid-19, des modifications ont été apportées aux jugements et hypothèses retenus par rapport à décembre 2019 concernant : - Le Forward-looking (voir le paragraphe « Coût du risque » dans la section 2. Faits marquants) - Les modèles d’estimation des provisions : Les modèles d’estimation intègrent depuis le 2 nd  semestre 2021 le passage à la nouvelle définition du défaut Mis à part les deux points ci-dessus, les principales zones de jugement et d’estimation pour l’établissement des comptes consolidés restent identiques. E) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE. Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés. Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point F sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes. A noter que lorsque les commissions sont rattachées à un contrat de financement crédit ou location financière, l’évaluation des commissions se fait actuariellement en fonction du TIE du contrat. L’étalement de ces commissions se fait sur la durée de vie du contrat. En effet, ces commissions sont directement liées à l’établissement du contrat et sont donc traitées comme des coûts marginaux selon IFRS 9. Lorsque les commissions sont en « stand alone », elles ne sont pas rattachées à un contrat de financement. Ces commissions sont comptabilisées en application d’IFRS 15. Elles sont reconnues en résultat lorsque l’obligation de performance est remplie c’est-à-dire soit à un instant précis soit à l’avancement (cf Note 27). Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ». Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les "Autres produits d’exploitation bancaire" et "Autres charges d’exploitation bancaire". Dégradation significative du risque (définition du bucketting) : Chaque prêt ou créance, en date d’arrêté, est classé dans une catégorie de risque selon qu’il a subi ou non de détérioration significative du risque de crédit depuis sa comptabilisation initiale. De cette classification dépend le niveau de la provision pour perte de valeur attendue à comptabiliser pour chaque instrument : - Bucket 1 : aucune dégradation ou dégradation non significative du risque de crédit depuis l’origination ; - Bucket 2 : dégradation significative du risque de crédit depuis l’origination ou contrepartie financière non investment grade - Bucket 3 : détérioration telle que la perte est avérée (catégorie du défaut). Cette segmentation des encours par niveau de risque, induite par la norme IFRS 9, est intégrée dans les processus de suivi et de gestion des risques de crédit des entités du groupe et implémentée dans les systèmes opérationnels. La date d’origination est définie au niveau de chaque prêt ou créance et non pas au niveau de la contrepartie (e.g. date d’entrée en relation). La date d’origination est définie comme suit : - pour les engagements de financement irrévocables, la date d’origination est la date de signature de l’engagement ou pour les engagements de financement Réseau la date de dernière revue des limites - pour les encours de crédits classiques, de location financière ou opérationnelle, la date d’origination est la date de son passage en gestion, i.e. date à laquelle l’engagement de financement est extourné et la créance enregistrée au bilan. - pour les encours « comptes uniques » de crédit Réseau, la date d’origination correspondra à la date de dernier passage en solde débiteur. - pour les titres, la date d’origination correspond à la date d’achat. Identification du risque de crédit Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC : - Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement), - Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie, - Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés. De ce fait, la dégradation significative du risque de crédit s’apprécie au niveau de la transaction, c’est-à-dire au niveau du contrat de financement (activité financement Clientèle particuliers et entreprises) ou de la ligne de financement (activité Financement Réseau). Pour les portefeuilles en notation IRB-A, largement majoritaire dans le Groupe, un déclassement du bucket 1 vers le bucket 2 est effectué en fonction de la dégradation de la notation de la transaction par rapport à l’origination. Exemple : si le rating d’une transaction s’est dégradé de x crans à la date de reporting vs la date d’origination, nous déclassons du bucket 1 vers le bucket 2 la transaction concernée. Le nombre de crans "x" est déterminé selon le portefeuille considéré. La note de crédit n’est pas projetée sur la durée de vie de la transaction, ni sur 12 mois. Les contrats restructurés (forborne) sont également déclassés en bucket 2. Pour les portefeuilles en méthode standard (non notés), le déclassement du bucket 1 en bucket 2 s’effectue en fonction d’arbres de décision différents entre les activités Clientèle et Réseau, tenant compte entre autres de la présence d’impayés et des restructurations de contrats (forborne). Les portefeuilles sont découpés en quatre segments sur lesquels sont développés des scores de comportement : Grand Public, Entreprises, Très Grandes Entreprises (France uniquement), Réseau Les variables de score sont spécifiques à chaque pays et à chaque segment : - Critères qualitatifs : forme juridique de l’entreprise, âge de l’entreprise, type de véhicule Véhicule Neuf/Véhicule Occasion, pourcentage d’apport comptant, état civil, mode d’habitation, profession… - Critères quantitatifs : durée de l’impayé en cours, durée écoulée depuis le dernier impayé régularisé, exposition, durée initiale de financement, ratios bilantiels usuels. Encours restructurés Le groupe DIAC applique, pour l’identification des encours restructurés, la définition de l’European Banking Authority (EBA) donnée dans son ITS (Implementing Technical Standards) 2013/03 rev1 du 24.07.2014. La restructuration de crédit (ou Forbearance) consiste dans la mise en place de concessions envers un client emprunteur qui rencontre ou est sur le point de rencontrer des difficultés financières pour honorer ses engagements. Elle désigne ainsi les cas : • de modification des clauses et des conditions d’un contrat afin de redonner au client en difficulté financière la possibilité d’honorer ses engagements (exemple : changement du nombre d’échéances, report de la date d’échéance, changement du montant des échéances, changement du taux client), • de refinancement total ou partiel d’un engagement d’une contrepartie en difficulté (au lieu de le résilier), qui n’aurait pas eu lieu si le client n’avait pas connu de difficultés financières. La classification d’un contrat en encours restructuré est indépendante du provisionnement (par exemple un contrat qui sera restructuré et retournera en encours sain n’aura pas de provisions et sera pourtant qualifié d’encours restructuré durant la période probatoire). Sont exclues des créances restructurées, les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de difficultés financières. L’encours restructuré se définit au niveau du contrat (« facility ») qui est restructuré, et non au niveau du tiers (pas de principe de contagion). Les difficultés financières s’appréhendent en revanche au niveau du client. Les conditions de sortie d’un contrat des encours restructurés sont cumulatives et sont les suivantes : • Le contrat est considéré comme performant (sain ou incidenté) et l’analyse de la situation du client confirme qu’il a recouvré sa solvabilité et sa capacité à honorer ses engagements, • Un minimum de 2 ans de période probatoire s’est écoulé depuis que le contrat restructuré est revenu en encours performant, • Des remboursements réguliers et significatifs ont été effectués par le client au cours, à minima, de la moitié de la période probatoire, • Aucune des expositions du client ne présente d’impayés de plus de 30 jours à la fin de la période probatoire. • Si un contrat sorti des encours restructurés bénéficie à nouveau de mesures de restructuration (extension de durée, etc.) ou s’il présente des impayés de plus de 30 jours, il doit être reclassé en encours restructuré. Dépréciation pour risque de crédit Selon la norme IFRS 9, il n’est plus nécessaire qu’un fait générateur intervienne pour constater une dépréciation comme c’était le cas sous IAS 39 (« incurred loss »). Ainsi, tous les instruments financiers entrant dans le champ de la norme se voient affecter une dépréciation pour pertes attendues dès l’origine (à l’exception de ceux originés ou acquis en présence d’un évènement de défaut) : • A l’origine, l’instrument est affecté d’une perte de valeur représentant les pertes attendues à 12 mois (Bucket 1). • En cas de détérioration significative du risque de crédit depuis l’origine, l’instrument est alors affecté d’une perte de valeur représentant les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. Définition de l’Expected Credit Loss La norme IFRS9 définit l’ECL comme l’espérance de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Cette espérance constituera le montant de la provision allouée à une facilité ou à un portefeuille. Pour calculer les ECL, la norme exige d’utiliser les informations internes et externes pertinentes (validées) et raisonnablement disponibles, afin de faire des estimations de perte prospectives / forward-looking, qui incluent les évènements passés, les conditions actuelles et les prévisions d’évènements futurs et de conditions économiques. Formule générique de l’ECL Sur la base des éléments susmentionnés, la formule de calcul de l’ECL utilisée par le groupe DIAC peut être présentée de manière générique comme suit : Avec :   M = maturité   = exposition attendue au moment de l’entrée en défaut l’année considérée (en prenant en compte les remboursements anticipés éventuels)   = probabilité de faire défaut durant l’année considérée   = meilleure estimation de la perte en cas de défaut de la facilité   t = taux d’actualisation Chacun de ses paramètres doit faire l’objet d’un calibrage dédié. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie qui surviendraient advenant une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Par conséquent L’ECL à un an (12-month EL) se déduit de la formule ci-dessous en se restreignant à mesurer des paramètres sur les 12 mois suivants. Il apparaît donc que, pour les contrats dont la maturité est inférieure à 12 mois, la provision sera identique que l’opération soit classée en Bucket 1 ou en Bucket 2. Pour le groupe DIAC cela aura notamment un impact sur le périmètre Réseau puisqu’il s’agit principalement de financements court-terme. Probabilité de défaut –   PD : Le groupe DIAC capitalise sur les dispositifs bâlois pour calculer ses paramètres IFRS 9. Meilleure estimation de la perte en cas de défaut –   ELBE9 IFRS 9 : La norme IFRS 9 ne comporte aucune mention spécifique concernant la période d’observation et de collecte de données historiques utilisées pour le calcul des paramètres LGD. Il est par conséquent possible, pour les pays concernés, d’utiliser les estimations de LGD telles que déterminées dans l’environnement prudentiel en approche IRB comme point de départ (des ajustements sont réalisés si nécessaires). Lors de la comptabilisation initiale : La norme précise que les pertes attendues doivent être actualisées à la date de reporting au taux d’intérêt effectif (TIE) de l’actif (ou une estimation approximative de ce taux déterminé lors de la comptabilisation initiale). Compte tenu de la structure générique des contrats du groupe DIAC, le choix a été fait approximer le TIE par le taux du contrat. Perspective prospective – forward-looking La norme IFRS 9 introduit dans le calcul des pertes attendues liées au risque de crédit (ECL) la notion de forward looking. A travers cette notion, de nouvelles exigences en termes de suivi et de mesure du risque de crédit sont introduites avec le recours aux données prospectives, notamment de type macroéconomique. L’intégration du forward looking n’a pas pour objectif de déterminer une marge de prudence sur le montant des provisions. Il s’agit essentiellement de tenir compte du fait que les observations passées ne reflètent pas nécessairement les anticipations futures et par conséquent des ajustements sont nécessaires par rapport à un montant de provision déterminé sur base de paramètres calibrés exclusivement sur base historique. Ces ajustements du montant de provision peuvent se faire à la hausse comme à la baisse et doivent être dûment documentés. La méthodologie de DIAC repose sur une approche multi-scénario (3 scénarii). Pour chaque scénario des PD et LGD sont déterminés afin de calculer les pertes attendues pour chacun. Des indicateurs macroéconomiques (PIB, taux long terme, …) et éléments sectoriels sont utilisés pour associer une probabilité d’occurrence à chaque scénario et ainsi obtenir le montant final du forward looking. Les projections macro-économiques sont utilisées pour l’ensemble des contrats en portefeuille, indépendamment du produit (crédit, location financière, location opérationnelle). Dans le Groupe la provision forward looking couvre deux composantes : - La provision statistique qui tient compte de scenarios macro-économiques et appliquée à l’ensemble des encours Clientèle et Réseau - La provision sectorielle pour la Clientèle Corporate dont l’objet est de couvrir les secteurs identifiés comme fragilisés (notamment durant la crise COVID). Définition du défaut utilisée chez DIAC Critères de passage en défaut pour le secteur Rétail  : • Critère quantitatif : le seuil absolu et le seuil relatif sont dépassés depuis plus de 90 jours consécutifs. ou • Critère qualitatif : Unlikeliness To Pay (UTP) : signes d’une probable absence de paiement. A savoir : - il existe un ou plusieurs impayés depuis 3 mois au moins (en application des règles de comptage du retard conforme à nouveau défaut), - ou la situation financière dégradée de la contrepartie se traduit par un risque de non recouvrement. En particulier, en cas de procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal international. - ou il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie. Les critères quantitatifs de passage en défaut sont : a) seuil de matérialité absolu (SA) • La valeur du seuil absolu a été fixée par le régulateur à 500 EUR pour les encours « Non Retail » La valeur du seuil absolu est à comparer avec l’ensemble de tous les impayés non techniques du client (single obligor) au jour du calcul. Le seuil est considéré comme atteint si : ∑ (Impayés non techniques J) du client > SA Ce calcul de l’ensemble des impayés non techniques du client doit être réalisé sur une base quotidienne. Valeur du seuil en devise hors Euro : Pour les pays hors zone Euro, le seuil absolu doit correspondre à l’équivalent des 100 et 500 EUR en monnaie nationale. Les taux de change appliqués dans le groupe RCI sont toujours ceux utilisés par Renault. Le calcul du seuil de matérialité sera effectué à partir du taux de change de fin 2020, étant entendu qu’à fin 2021 aucune évolution significative de change n’est constatée. b) La valeur du seuil relatif a été fixée par la BCE à 1 %. La valeur du seuil relatif de 1 % est à comparer avec le ratio Somme de tous les impayés du client au jour J sur la Somme des Montants de l’encours bilan (y compris impayés) du client au jour J. Ce calcul doit être réalisé sur une base quotidienne pour les impayés ainsi que pour les encours bilan. Le seuil est considéré comme atteint si : (∑(Impayés J) / ∑(Encours Bilan J)) > SR Client Client Structure du fichier quotidien des encours dans le chapitre description des flux. L’encours Bilan du client sera calculé de la manière suivante : ENCOURS = + Encours à échoir restant dû - Encours créditeurs - Reliquat du dépôt de garantie + ICNE + Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (principal) + Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (frais de recouvrement) + Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (IR) + Solde non exigible (principal) La définition du défaut pour les concessionnaires repose sur la présence d’au moins un des critères de défaut suivants, commun à l’ensemble du périmètre RCI : Défaut  : 1. Comptage des jours de retard 2. Impossibilité de payer :une abstention a) une abstention b) Procédure judiciaire et contentieuse c) Anomalies d’audit des stocks d) Fraude e) Autres indications d’improbabilité de paiement (cf. comme détaillé ci-dessous) f) Contagion g) Fin de contrat financier 3. Liquidation judiciaire 4. Déchéance du terme Pour le secteur retail et pour le secteur concessionnaire, sont exclus des créances en défaut : - les créances litigieuses : créances faisant l’objet d’un refus de paiement de la part du client suite à contestation de l’interprétation des clauses du contrat (si la situation financière du client n’apparaît pas compromise), - les clients à conditions de paiement négociables si et seulement si, il n’y a aucun doute sur le recouvrement, - les créances sur lesquelles ne pèse qu’un risque pays : une créance ne doit pas être considérée comme douteuse du seul fait de l’existence d’un risque pays. Les opérations de prêt au jour le jour avec la Banque Centrale figurent dans la rubrique « Caisse, Banques Centrales ». Règles de passage en pertes (write-off) Le traitement des write-offs est précisé dans la norme IFRS 9 §5.4.4 : la valeur brute comptable d’un actif financier est réduite lorsqu’il n’y a pas d’attente raisonnable de rétablissement. Les filiales du groupe DIAC doivent sortir du bilan les encours par la contrepartie d’un compte de perte, et reprendre la dépréciation associée, lorsque le caractère irrécouvrable des créances est confirmé et donc au plus tard lorsque ses droits en tant que créancier sont éteints. En particulier, les créances deviennent irrécouvrables et donc sorties du bilan s’il s’agit : • de créances ayant fait l’objet d’abandons de créances négociés avec le client notamment dans le cadre d’un plan de redressement • de créances prescrites • des créances ayant fait l’objet d’un jugement légal défavorable (résultat négatif des poursuites engagées ou de l’action d’un contentieux) • des créances envers un client disparu. Transferts de bucket (informations complémentaires) En complément des éléments déjà présentés dans la section Identification et analyse du risque de crédit, les conditions retenues pour le retour en bucket 1 des transactions précédemment classées en bucket 2 sont les suivantes : - pour les portefeuilles retail et réseau, notés en IRB-A, le retour en bucket 1 se fait lorsque le rating de la transaction s’est amélioré. - pour les portefeuilles Clientèle en approche standard non notés, le retour en bucket 1 s’opère douze mois après la date de régularisation du dernier impayé. - pour les portefeuilles Réseau en approche standard, le retour en bucket 1 s’opère au travers de l’amélioration du statut risque du tiers. De plus le retour en bucket 2 des instruments classés en bucket 3 s’opère lorsque le client a remboursé l’intégralité de ses impayés et qu’il ne rencontre plus de critère de défaut. Pour l’activité Clientèle, l’apurement des impayés du client permet le retour de bucket 3 à bucket 2. Pour l’activité Réseau, les lignes de financement originées lorsque le client était en défaut (POCI) restent en bucket 3. En cas de retour sain, les nouvelles expositions suivent ce statut. Dépréciation des valeurs résiduelles Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement. La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage. Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant : a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ; b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation. La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur). La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels. F) Les contrats de « location opérationnelle » (IFRS 16), côté bailleur En application de la norme IFRS 16, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « location financement » et les contrats de « location opérationnelle », côté bailleur. Cette nouvelle norme n’implique pas de changement chez le bailleur par rapport à la norme qu’elle remplace IAS 17. Le principe général conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est toujours celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le Groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle. La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe DIAC des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée de 8 à 10 ans, durée bien plus longue que les contrats de location. Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s’effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification. Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location opérationnelle sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ». G) Les contrats de « location opérationnelle » (IFRS 16), côté preneur En application de la norme IFRS 16, tous les contrats de location sont comptabilisés au bilan par la constatation d’un actif représentatif du droit d’utilisation du bien pris en location, en contrepartie d’une dette locative, correspondant à la valeur actualisée des loyers à décaisser sur la durée raisonnablement certaine du contrat qualifié de location. La durée du contrat de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien loué, à laquelle s’ajoutent les options de renouvellement que le groupe a la certitude raisonnable d’exercer. Le droit d’utilisation engendre des charges d’amortissement alors que l’existence d’une dette génère des charges financières. Le groupe a par ailleurs opté pour l’exemption des contrats de faible valeur et de courte durée. En effet, le groupe DIAC n’applique IFRS 16 que sur ses contrats de location jugés significatifs. Ces contrats sont majoritairement représentés par des locations immobilières significatives. H) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault - Nissan Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées. Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault-Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale. Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants : L’aide à la vente Au 31 décembre 2021, le groupe DIAC a assuré 5 755 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 5 790 millions d’euros au 31 décembre 2020. Relations avec le réseau de concessionnaires Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de maintenir et s’assurer la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault-Nissan. Au 31 décembre 2021, les financements réseaux nets de dépréciations s’élèvent à 2 960 millions d’euros contre 3 733 millions d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2021, 266 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 794 millions d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2021, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 241 millions d’euros contre 230 millions d’euros au 31 décembre 2020. Relations avec les constructeurs Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes. Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC. Au 31 décembre 2021, cette participation s’élève à 96 millions d’euros, contre 158 millions d’euros en décembre 2020. I) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres Le portefeuille de titres de DIAC est classé suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IFRS 9. Titres évalués en juste valeur par résultat (JVP&L) Les OPCVM et les FCPR (parts de fond) sont réputés non SPPI et seront donc valorisés à la juste valeur par résultat. Les titres de sociétés ni contrôlées ni sous influence notable rentrent également dans cette catégorie dont l’évaluation se fait par le résultat. La juste valeur de ces actifs financiers est déterminée en priorité par référence au prix de marché, ou, à défaut, sur la base de méthodes de valorisation non basées sur des données de marché. Il n’y a plus de dépréciation pour ces titres sous IFRS 9. Titres évalués en juste valeur par capitaux propres (JVOCI) Cette catégorie regroupe les titres qui passent les tests SPPI et chez DIAC il s’agit de ; - Les instruments de dettes L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. La dépréciation de ce type de titre suit les modèles préconisés par la norme IFRS 9 en fonction des ECL. J) Immobilisations (IAS 16 / IAS 36) Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur le cas échéant. Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amortis linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes : - Constructions 15 à 30 ans - Autres immobilisations corporelles 4 à 8 ans Les immobilisations incorporelles comprennent essentiellement des logiciels amortis linéairement sur trois ans. K) Impôts sur les résultats (IAS 12) Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale. Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable. Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distribution dont le versement est anticipé par le groupe. L) Engagements de retraite et assimilés (IAS 19) Présentation des régimes Le groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés : Régimes à prestations définies  : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière. Régimes à cotisations définies  : Le groupe verse, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Ces régimes libèrent l’employeur de toutes obligations ultérieures, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se rapportent. Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures. Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d’une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué. Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global. La charge nette de l’exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuées de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel. M) Les passifs financiers Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué d’emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit et de dépôts Epargne auprès de la clientèle. Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission. Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission. A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement. Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture. Les programmes d’émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette. N) Emissions structurées et dérivés incorporés Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable. Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti. Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurées sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction. O) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture Risques La gestion des risques financiers par le groupe DIAC (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre ’Les risques financiers’ annexé au présent document. Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture. Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs. Le groupe DIAC applique les dispositions d’IFRS 9 pour la désignation et le suivi de ses relations de couvertures. Evaluation Les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée. Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre participants de marché à la date d’évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif (valeur de sortie). - La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture. Elle intègre par ailleurs la valorisation des effets « de base » des swaps de taux et change. - Celle des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture. Ajustement de crédit Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré à l’exclusion de ceux compensés en chambre au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment). L’exposition (EAD - Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d’un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 26 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, article 274). La perte en cas de défaut (LGD - Loss Given Default) est estimée par défaut à 60 %. La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Credit Default Swap) de chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l’information n’est pas disponible, la probabilité de défaut est approchée avec celle du pays de la contrepartie. Couverture de juste valeur Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») à ses couvertures du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable. Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté. Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat. Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti. En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur. Couverture de flux de trésorerie Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants : • Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe ; • Couverture du risque de taux sur des ensembles composés d’un passif à taux fixe et d’un swap payeur variable / receveur fixe par un swap payeur fixe receveur variable ; Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture. Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation. Opérations de transaction On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture de change pour lesquelles le groupe DIAC n’a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture. Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat. P) Secteurs opérationnels (IFRS 8) Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ». DIAC a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux. Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8. Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif. Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1 er  janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation. L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan. L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément. Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ». Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun sont regroupées. Activité Clientèle Réseau Crédit Location Financière NA Location Opérationnelle NA Services NA Q) Tableau des flux de trésorerie Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du groupe DIAC. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. ADAPTATION A ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque. RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base historique d’investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès. L’extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Par ailleurs le groupe s’est présenté sur les marchés obligataires dans des devises multiples (GBP, CHF, BRL, ARS, KRW, MAD, COP, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs. Enfin, l’activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 et désormais déployée dans six pays, vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle 3. Un partenariat a également été lancé en juillet 2021 avec la plateforme raisin.nl pour la distribution de produits d’épargne aux Pays-Bas afin d’élargir l’offre proposée par RCI Banque. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l’EBA relative à l’Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants : - Appétit pour le risque : Cet élément est défini par le comité des risques du Conseil d’Administration. - Refinancemen t : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d’accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l’objet de recadrages réguliers qui permettent d’ajuster le plan de financement. - Réserve de liquidité : L’entreprise vise à disposer en permanence d’une réserve de liquidité en adéquation avec l’appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politiques monétaire de la BCE ou de la Banque d’Angleterre, d’actifs hautement liquides (HQLA) et d’actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. - Prix de transfert : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes - sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. - Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de pertes ou d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et sont sujettes à des back-testings réguliers. - Plan d’urgence : Un plan d’urgence établit permet d’identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l’activité de crédit En 2021, le contexte lié à la pandémie du COVID-19 a continué de perturber l’activité de crédit, notamment à cause des périodes de confinement. Ainsi, dans la continuité de 2020, Diac a fait évoluer son organisation et ses processus de recouvrement pour ajuster ses moyens à l’activité. De plus, en matière de politique d’octroi de crédit, les dispositifs 2020 ont été, pour la plupart, reconduits. Ils ont visé, compte tenu du contexte économique et sanitaire, à ajuster les critères d’acceptation de sorte à maintenir une qualité de crédit à la production compatible avec les exigences en matière d’appétit au risque. Ainsi, des mesures ciblées sur des secteurs d’activité ont été prises pour atténuer les effets de la crise et un grand nombre de nos systèmes d’acception (scores d’octroi, règles métiers, système anti-fraude) a été revu pour davantage tenir compte de la situation. Diac conserve l’objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et ses cibles de profitabilité. Rentabilité RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales. Exposition au risque de crédit non commercial Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont très majoritairement réalisées auprès de la maison mère RCI Banque SA. Par ailleurs, les opérations de couverture du risque de taux des opérations de titrisation par des produits dérivés font l’objet de technique de mitigation du risque de contrepartie par échange de collatéral en bilatéral. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit dans des actifs liquides tels que définis dans l’Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d’états, ou supranationaux (la duration moyenne du portefeuille de titres était inférieure à un an au 31/12/2021). NOTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES Note 1 : Secteurs opérationnels 1.1 - Segmentation par marché En millions d’euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2021 Encours productif moyen 11 451 2 828 14 279 Produit net bancaire 348 47 395 Résultat brut d’exploitation 190 35 225 Résultat d’exploitation 167 42 209 Résultat avant impôts 168 41 209 En millions d’euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2020 Encours productif moyen 11 037 3 383 14 420 Produit net bancaire 356 54 410 Résultat brut d’exploitation 201 39 240 Résultat d’exploitation 95 29 124 Résultat avant impôts 94 30 124 Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif. Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe DIAC provient d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts. La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes. L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe DIAC tels que présentés aux notes 3 et 4 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité. Les Actifs Productifs Moyens sont un autre indicateur utilisé pour le suivi des encours. Il correspond aux encours productifs moyens auxquels sont ajoutés les actifs liés aux activités de location opérationnelle. Pour la clientèle, il s’agit de la moyenne des actifs productifs à fin. Pour le réseau il s’agit de la moyenne des actifs productifs journaliers. 1.2 - Segmentation géographique L’intégralité des opérations du groupe DIAC est réalisée en France. Note 2 : Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit En millions d’euros 12/2021 12/2020 Créances à vue sur les établissements de crédit 387 261 Comptes ordinaires débiteurs 387 261 Créances à terme sur les établissements de crédit 3 900 3 753 Comptes et prêts à terme sains 3 899 3 752 Créances rattachées 1 1 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 4 287 4 014 (*) Dont entreprises liées 4 003 3 767 Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. Les comptes courants bancaires détenus par les fonds communs de titrisation contribuent pour partie au rehaussement de crédit des fonds. Ils s’élèvent à 277 millions d’euros au 31 décembre 2021 et sont classés parmi les comptes ordinaires débiteurs. Note 3 : Opérations avec la clientèle et assimilées En millions d’euros 12/2021 12/2020 Prêts et créances sur la clientèle 14 937 15 495 Opérations avec la clientèle 5 531 6 248 Opérations de location financière 9 406 9 247 Opérations de location opérationnelle 534 619 Total opérations avec la clientèle et assimilées 15 471 16 114 Au 31 décembre 2021, les financements réseaux nets de dépréciations s’élèvent à 2 960 millions d’euros contre 3 733 millions d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2021, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 241 millions d’euros contre 230 millions d’euros au 31 décembre 2020. Au titre de leur politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, les constructeurs participent à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC. Au 31 décembre 2021, cette participation s’élève à 96 millions d’euros, contre 158 millions d’euros en décembre 2020. La valeur brute des encours restructurés, suite à l’ensemble des mesures de concessions envers les clients emprunteurs qui rencontrent (ou sont susceptibles à l’avenir de rencontrer) des difficultés financières, s’élève à 97 M€ et est dépréciée à hauteur de 33 M€ au 31 décembre 2021. 3.1 - Opérations avec la clientèle En millions d’euros 12/2021 12/2020 Créances sur la clientèle 5 536 6 267 Affacturage sain 84 100 Affacturage dégradé depuis l’origination 9 2 Autres crédits à la clientèle saines 4 986 5 741 Autres crédits à la clientèle dégradés depuis l’origination 191 192 Comptes ordinaires débiteurs sains 144 119 Créances en défaut 122 113 Créances rattachées sur clientèle 3 4 Autres crédits à la clientèle en non défaut 3 4 Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle 114 101 Etalement des frais de dossiers et divers (15) (26) Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (8) (8) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires 137 135 Dépréciation des créances sur la clientèle (122) (124) Dépréciation sur créances saines (23) (32) Dépréciation sur créances dégradées depuis l’origination (11) (16) Dépréciation des créances en défaut (88) (76) Total net des créances sur la clientèle 5 531 6 248 Les opérations de titrisation n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe. Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l’alliance Renault-Nissan. 3.2 - Opérations de location financière En millions d’euros 12/2021 12/2020 Créances sur opérations de location financière 9 430 9 345 Crédit-bail et location longue durée contrats sains 8 033 7 751 Crédit-bail et location longue durée contrats dégradés depuis l’origination 1 156 1 417 Créances en défaut 241 177 Créances rattachées sur opérations de location financière 6 6 Crédit-bail et location longue durée en non défaut 6 6 Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière 149 92 Etalement des frais de dossiers et divers 75 90 Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (155) (212) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires 229 214 Dépréciation des créances sur opérations de location financière (179) (196) Dépréciation sur créances saines (30) (28) Dépréciation sur créances dégradées depuis l’origination (49) (79) Dépréciation des créances en défaut (100) (89) Total net des créances sur opérations de location financière 9 406 9 247 Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir En millions d’euros < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2021 Location financière - Investissement net 4 624 4 960 1 9 585 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 274 254 528 Location financière - Investissement brut 4 898 5 214 1 10 113 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe Diac 3 755 3 177 6 932 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 2 534 1 964 4 498 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17) 2 364 3 250 1 5 615 En millions d’euros < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2020 Location financière - Investissement net 4 545 4 898 9 443 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 290 262 552 Location financière - Investissement brut 4 835 5 160 9 995 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe Diac 3 464 3 225 6 689 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 2 513 2 062 4 575 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17) 2 322 3 098 5 420 3.3 - Opérations de location opérationnelle En millions d’euros 12/2021 12/2020 Immobilisations données en location 538 618 Valeur brute des immobilisations données en location 836 850 Amortissements sur immobilisations données en location (298) (232) Créances sur opérations de location opérationnelle 8 10 Créances saines et dégradées depuis l’origine 5 8 Créances en défaut 3 2 Dépréciation des opérations de location opérationnelle (12) (9) Dépréciation des créances en défaut (2) (2) Dépréciation de la valeur résiduelle (10) (7) Total net des opérations de location opérationnelle 534 619 Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables En millions d’euros 12/2021 12/2020 Inférieur à 1 an 38 57 De 1 an à 5 ans Supérieur à 5 ans Total 38 57 3.4 - Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe Diac L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 21 440 millions d’euros au 31 décembre 2021 contre 21 356 millions d’euros au 31 décembre 2020. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe DIAC (cf. note 17 Engagements donnés). Montant des créances échues En millions d’euros 12/2021 dont non défaut (1) 12/2020 dont non défaut (1) Depuis 0 à 3 mois 280 131 311 162 Depuis 3 à 6 mois 2 2 Depuis 6 mois à 1 an 4 3 Depuis plus de 1 an 7 6 Total des créances échues 293 131 322 162 (1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non classées en bucket 3. Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées. Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes. Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 403 millions d’euros au 31 décembre 2021 (RS+Cl). Note 4 : Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité En millions d’euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2021 Valeur brute 12 654 2 977 153 15 784 Créances saines 10 945 2 961 152 14 058 En % du total des créances 86,5 % 99,5 % 99,3 % 89,1 % Créances dégradées depuis l’origination 1 346 14 1 360 En % du total des créances 10,6 % 0,5 % 8,6 % Créances en défaut 363 2 1 366 En % du total des créances 2,9 % 0,1 % 0,7 % 2,3 % Dépréciation (294) (17) (2) (313) Dépréciation créances saines (47) (14) (2) (63) En % du total des dépréciations 16,0 % 82,4 % 100,0 % 20,1 % Dépréciation créances dégradées depuis l’origination (59) (1) (60) En % du total des dépréciations 20,1 % 5,9 % 19,2 % Dépréciation créances en défaut (188) (2) (190) En % du total des dépréciations 63,9 % 11,8 % 60,7 % Taux de couverture 2,3 % 0,6 % 1,3 % 2,0 % Créances saines 0,4 % 0,5 % 1,3 % 0,4 % Créances dégradées depuis l’origination 4,4 % 7,1 % 4,4 % Créances en défaut 51,8 % 100,0 % 51,9 % Total des valeurs nettes (*) 12 360 2 960 151 15 471 (*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 12 266 69 347 En millions d’euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2020 Valeur brute 12 552 3 757 134 16 443 Créances saines 10 657 3 744 133 14 534 En % du total des créances 84,9 % 99,7 % 99,3 % 88,4 % Créances dégradées depuis l’origination 1 607 10 1 617 En % du total des créances 12,8 % 0,3 % 9,8 % Créances en défaut 288 3 1 292 En % du total des créances 2,3 % 0,1 % 0,7 % 1,8 % Dépréciation (303) (24) (2) (329) Dépréciation créances saines (45) (20) (2) (67) En % du total des dépréciations 14,9 % 83,3 % 100,0 % 20,4 % Dépréciation créances dégradées depuis l’origination (94) (1) (95) En % du total des dépréciations 31,0 % 4,2 % 28,9 % Dépréciation créances en défaut (164) (3) (167) En % du total des dépréciations 54,1 % 12,5 % 50,8 % Taux de couverture 2,4 % 0,6 % 1,5 % 2,0 % Créances saines 0,4 % 0,5 % 1,5 % 0,5 % Créances dégradées depuis l’origination 5,8 % 10,0 % 5,9 % Créances en défaut 56,9 % 100,0 % 57,2 % Total des valeurs nettes (*) 12 249 3 733 132 16 114 (*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 9 794 65 868 La classification « Autres » regroupe principalement les comptes acheteurs et ordinaires avec les concessionnaires et le groupe Renault. Sur l’activité clientèle, le passage à la nouvelle définition du défaut sur l’ensemble du périmètre du Groupe au cours de l’exercice explique l’augmentation du B3 de 26,04 % comparé à décembre 2020. Le B3 estimé à fin 2021 en neutralisant les encours classés B3 sur la base des nouveaux critères s’inscrivent en baisse de 18 % par rapport à fin 2020. De ce fait, le taux de provisionnement observé au B3 s’inscrit à 51,8 % contre 56,9 % en fin d’exercice précédent. Il est à noter que nous présentons des informations relatives à la qualité de crédit à savoir informations relatives à l’exposition au risque de crédit (illustrés par un croisement des classes de notation interne avec les différents niveaux de buckets) par catégorie d’agent économique (segment clientèle : particulier et entreprise / segment réseau : concessionnaire) et par zone géographique pour les actifs financiers, dans la partie risque de crédit du PILIER 3 rapport annuel. Note 4.1 : Variation des opérations avec la clientèle En millions d’euros 12/2020 Augentation (1) Transfert (2) Remboursements Abandons 12/2021 Créances saines 14 534 21 875 (282) (22 069) 14 058 Créances dégradées depuis l’origination 1 617 100 (357) 1 360 Créances en défaut 292 182 (57) (51) 366 Total opérations avec la clientèle (VB) 16 443 21 875 (22 483) (51) 15 784 (1) Augmentations = Nouvelle production (2) Transfert = Changement de classification Note 4.2 : Variation des dépréciations des opérations avec la clientèle En millions d’euros 12/2020 Augentation (1) Diminution (2) Transfert (3) Variations (4) Autres (5) 12/2021 Dépréciation sur créances saines 67 60 (33) (28) (3) 63 Dépréciation sur créances dégradées depuis l’origination 95 9 (6) (38) 60 Dépréciation des créances en défaut 167 6 (43) 60 190 Total dépréciations des opérations avec la clientè le 329 75 (82) (6) (3) 313 (1) Augmentations = Dotation suite à nouvelle production (2) Diminution = Reprise suite à remboursements, cessions ou abandons (3) Transfert = Changement de classification (3) Variations = Variation suite à ajustements des critères de risques (PD, LGD, ECL, Bucket…) (5) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre Note 5 : Comptes de régularisation et actifs divers En millions d’euros 12/2021 12/2020 Créances d’impôts et taxes fiscales 36 58 Actifs d’impôts courants 3 Actifs d’impôts différés 3 4 Créances fiscales hors impôts courants 30 54 Comptes de régularisation et actifs divers 419 364 Autres débiteurs divers 299 214 Comptes de régularisation actif 4 4 Valeurs reçues à l’encaissement 116 146 Total des comptes de régularisation et actifs divers (*) 455 422 (*) Dont entreprises liées 183 204 Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 26. Note 6 : Immobilisations corporelles et incorporelles En millions d’euros 12/2021 12/2020 Valeur nette des immobilisations incorporelles 2 2 Valeur brute 25 24 Amortissements et provisions (23) (22) Valeur nette des immobilisations corporelles 16 19 Valeur brute 81 80 Amortissements et provisions (65) (61) Total net des immobilisations corporelles et incorporelles 18 21 Note 7 : Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre 7.1 - Dettes envers les établissements de crédit En millions d’euros 12/2021 12/2020 Dettes à vue envers les établissements de crédit 414 131 Comptes ordinaires créditeurs 302 5 Emprunts au jour le jour 115 Autres sommes dues 111 11 Dettes rattachées 1 Dettes à terme envers les établissements de crédit 11 886 12 736 Comptes et emprunts à terme 11 827 12 668 Dettes rattachées 59 68 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 12 300 12 867 (*) Dont entreprises liées 12 189 12 856 Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. 7.2 - Dettes envers la clientèle En millions d’euros 12/2021 12/2020 Comptes créditeurs de la clientèle 58 66 Comptes ordinaires créditeurs 58 66 Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées 24 10 Autres sommes dues à la clientèle 8 9 Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue 16 1 Total des dettes envers la clientèle (*) 82 76 (*) Dont entreprises liées 1 1 7.3 - Dettes représentées par un titre En millions d’euros 12/2021 12/2020 Titres de créances négociables (1) 170 128 Certificats de dépôt 170 128 Autres dettes représentées par un titre (2) 4 005 3 852 Autres dettes représentées par un titre 4 004 3 851 Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre 1 1 Total des dettes représentées par un titre (*) 4 175 3 980 (*) Dont entreprises liées 2 948 2 763 (1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par DIAC S.A. (2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A.). 7.4 - Ventilation des dettes par méthode d’évaluation En millions d’euros 12/2021 12/2020 Dettes évaluées au coût amorti - Hors couverture juste valeur 16 557 16 923 Dettes envers les établissements de crédit 12 300 12 867 Dettes envers la clientèle 82 76 Dettes représentées par un titre 4 175 3 980 Total des dettes financières 16 557 16 923 7.5 - Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés En millions d’euros Variable Fixe 12/2021 Dettes sur les établissements de crédit 1 606 10 694 12 300 Dettes envers la clientèle 8 74 82 Titres de créances négociables 170 170 Autres dettes représentées par un titre 2 868 1 137 4 005 Total de l’endettement par taux 4 482 12 075 16 557 En millions d’euros Variable Fixe 12/2020 Dettes sur les établissements de crédit 3 180 9 687 12 867 Dettes envers la clientèle 23 53 76 Titres de créances négociables 128 128 Autres dettes représentées par un titre 2 836 1 016 3 852 Total de l’endettement par taux 6 039 10 884 16 923 La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois. 7.6 - Ventilation de l’endettement par durée restant à courir La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 13. Note 8 : Titrisation TITRISATION - Opérations publiques Pays France France France France France Entités cédantes DIAC SA DIAC SA DIAC SA DIAC SA Diac SA Collatéral concerné Crédits automobile à la clientèle Crédits automobile à la clientèle Créances concessionaires indépendantes LOA automobiles (Loyer) LOA automobiles (Loyer) Véhicule d’émission CARS Alliance Auto Loans France FCT Master Cars Alliance Auto-loans France V2018-1 FCT Cars Alliance DFP France CARS Alliance Auto Leases France V 2020-1 CARS Alliance Auto Leases France Master Date de début mai 2012 avril 2018 juillet 2013 octobre 2020 octobre 2020 Maturité légale des fonds août 2030 octobre 2029 juillet 2028 octobre 2036 octobre 2038 Montant des créances cédées à l’origine 715 M€ 799 M€ 1 020 M€ 1 057 M€ 533 M€ Réhaussement de crédit à la date initiale Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 13,3 % Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 8 % Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 12,5 % Cash réserve pour 1 % Sur- collatéralisation en créances de 9 % Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 11,05 % Créances cédées au 31 décembre 2021 1 268 M€ 154 M€ 1 271 M€ 968 M€ 636 M€ Titres émis au 31 décembre 2021 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe Diac) Class A Notation : AAA 1 126 M€ Class A Notation : AAA 98 M€ Class A Notation : AA 1 000 M€ Class A Notation : AAA 950 M€ Class A Notation : AAA 610 M€ Class B Non noté 153 ME Class B Notation : AA 23ME Class B Notation : AA 42ME Class B Non noté 68 M€ Période Revolving Amortissement Revolving Revolving Revolving Nature de l’opération Auto-souscrite Marché Auto-souscrite Marché Auto-souscrite En 2021 le groupe DIAC n’a procédé à aucune opération de titrisations publiques. Pour mémoire en 2020, le groupe avait procédé à deux opérations de titrisation publiques en France basée sur des loyers de contrats de LOA (Location avec Option d’Achat). En 2021, le groupe DIAC a mis en place un nouveau programme de titrisation privée (compartiment « Cars Alliance Auto Leases France RV MASTER ») pour refinancer les valeurs résiduelles des contrats de Location avec Option d’Achat (LOA) originés par DIAC. En complément et dans le cadre de la diversification du refinancement, des opérations ont été assurées par des banques ou des conduits et ces émissions étant privées, leurs modalités ne sont pas détaillées dans le tableau ci-dessus. Au 31 décembre 2021, le montant total des financements obtenus à travers les titrisations privées est de 150 M€, le montant des financements obtenus par les titrisations publiques placées sur les marchés est de 1 112 M€. Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l’exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l’article 405 de la directive européenne n° 575/2013. Ces opérations n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s’élève à 4 297 M€ au 31 décembre 2021 (4 400 M€ au 31 décembre 2020), soit : - pour les titrisations placées sur le marché : 1 122 M€ - pour les titrisations auto-souscrites : 3 174 M€ La juste valeur de ces créances est de 2 680 M€ au 31 décembre 2021. Un passif de 4 005 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 4 004 M€ au 31 décembre 2021. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par le groupe DIAC, constituant une réserve de liquidité. Note 9 : Comptes de régularisation et passifs divers En millions d’euros 12/2021 12/2020 Dettes d’impôts et taxes fiscales 502 445 Passifs d’impôts courants 4 1 Passifs d’impôts différés 495 441 Dettes fiscales hors impôts courants 3 3 Comptes de régularisation et passifs divers 622 684 Dettes sociales 43 43 Autres créditeurs divers 169 129 Comptes de régularisation passif 206 212 Dettes rattachées sur autres créditeurs divers 201 268 Comptes d’encaissement 3 32 Total des comptes de régularisation et passifs divers (*) 1 124 1 129 (*) Dont entreprises liées 193 193 Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 26. Le poste autres créditeurs divers, intègrent les dettes sur actifs loués activés sous IFRS 16. De plus, les autres créditeurs divers et les dettes rattachées sur créditeurs divers concernent les factures non parvenues, les provisions des commissions d’apporteurs d’affaires à payer. Note 10 : Provisions En millions d’euros 12/2020 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2021 Utilisées Non Utilisées Provisions sur opérations bancaires 22 19 (1) (23) 1 18 Provisions sur engagement par signature 10 14 (1) (16) 1 8 Autres provisions 12 5 (7) 10 Provisions sur opérations non bancaires 57 4 (16) (4) 41 Provisions pour engagements de retraite et ass. 41 3 (9) (3) 32 Provisions pour restructurations 15 (6) (1) 8 Provisions pour risques fiscaux et litiges 1 1 (1) 1 Total des provisions 79 23 (17) (23) (3) 59 (*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC S.A. ou des sociétés du groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés. Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir. Les provisions pour restructuration correspondent au plan de dispense d’activité. Il s’agit d’une provision pour plan social (départ anticipé pour retraite). Les provisions restantes concernent les provisions au titre d’IFRS 9 pour les engagements de financement hors bilan et la provision des terminés non cédés sur DIAC Location. Provisions pour engagements de retraite et assimilés Filiales sans fond de pension Principales hypothèses actuarielles retenues France 12/2021 12/2020 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 1,82 % 2,20 % Taux d’actualisation financière 0,92 % 0,60 % Taux de départ 7,24 % 6,53 % Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice En millions d’euros Valeur actuarielle de l’obligation Juste valeur des actifs du régime Plafonnement de l’actif Passif (actif) net au titre de prestations définies (A) (B) (C) (A)-(B)-(C ) Solde à l’ouverture de la période 41 41 Coût des services rendus de la période (4) (4) Charge (produit) au compte de résultat (4) (4) Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses démographiques 2 2 Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses financières (2) (2) Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des effets d’expérience (2) (2) Réévaluation du passif (actif) net en Autres éléments du résultat global (2) (2) Prestations payées au titre du régime (2) (2) Effet des variations de cours de change (1) (1) Solde à la clôture de l’exercice 32 32 Note 11 : Dépréciations et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie En millions d’euros 12/2020 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2021 Utilisées Non Utilisées Dépréciations sur opérations bancaires 329 235 (233) (15) (3) 313 Opérations avec la clientèle 329 235 (233) (15) (3) 313 Dont dépréciation sur créances saines 67 34 (21) (14) (3) 63 Dont dépréciation sur créances dégradées depuis l’origination 95 61 (96) 60 Dont dépréciation des créances en défaut 167 140 (116) (1) 190 Provisions sur opérations non bancaires 1 1 (1) 1 Autres couvertures d’un risque de contrepartie 1 1 (1) 1 Provisions sur opérations bancaires 10 14 (1) (16) 1 8 Provisions sur engagement par signature 10 14 (1) (16) 1 8 Total couverture des risques de contreparties 340 250 (235) (31) (2) 322 (*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 4. Note 12 : Dettes subordonnées En millions d’euros 12/2021 12/2020 Titres participatifs 17 14 Total des dettes subordonnées 17 14 Les titres participatifs ont été émis en 1985 par DIAC S.A. pour un montant initial de 500 000 000 Francs Le système de rémunération comprend : • une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) • une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6.5 %. L’emprunt est perpétuel. Note 13 : Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir En millions d’euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2021 Actifs financiers 4 751 5 860 8 589 24 19 224 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 319 804 2 164 4 287 Prêts et créances sur la clientèle 3 432 5 056 6 425 24 14 937 Passifs financiers 3 079 4 730 8 748 17 16 574 Dettes envers les établissements de crédit 2 770 4 258 5 272 12 300 Dettes envers la clientèle 82 82 Dettes représentées par un titre 227 472 3 476 4 175 Dettes subordonnées 17 17 En millions d’euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2020 Actifs financiers 5 573 5 416 8 497 23 19 509 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 330 481 2 203 4 014 Prêts et créances sur la clientèle 4 243 4 935 6 294 23 15 495 Passifs financiers 4 500 4 586 7 817 34 16 937 Dettes envers les établissements de crédit 4 132 4 207 4 508 20 12 867 Dettes envers la clientèle 76 76 Dettes représentées par un titre 292 379 3 309 3 980 Dettes subordonnées 14 14 Note 14 : Ventilation des flux futurs contractuels par échéance En millions d’euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2021 Passifs financiers 3 071 4 750 8 803 9 16 633 Dettes envers les établissements de crédit 2 743 4 226 5 272 12 241 Dettes envers la clientèle 66 66 Dettes représentées par un titre 220 472 3 476 4 168 Dettes subordonnées 9 9 Intérêts futurs à payer 42 52 55 149 Engagements de financements et garanties donnés 1 497 1 497 Total flux futurs contractuels par échéance 4 568 4 750 8 803 9 18 130 En millions d’euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2020 Passifs financiers 4 471 4 609 7 853 29 16 962 Dettes envers les établissements de crédit 4 104 4 167 4 508 20 12 799 Dettes envers la clientèle 63 63 Dettes représentées par un titre 280 379 3 309 3 968 Dettes subordonnées 9 9 Intérêts futurs à payer 24 63 36 123 Engagements de financements et garanties donnés 1 343 1 343 Total flux futurs contractuels par échéance 5 814 4 609 7 853 29 18 305 La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés. Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts. Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre 2021. Note 15 : Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7 et d’IFRS 13) et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur En millions d’euros - 31/12/2021 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 19 224 4 287 14 927 19 214 (10) Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 287 4 287 4 287 Prêts et créances sur la clientèle 14 937 14 927 14 927 (10) Passifs financiers 16 574 17 16 636 16 653 (79) Dettes envers les établissements de crédit 12 300 12 379 12 379 (79) Dettes envers la clientèle 82 82 82 Dettes représentées par un titre 4 175 4 175 4 175 Dettes subordonnées 17 17 17 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents En millions d’euros - 31/12/2020 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 19 509 4 014 15 373 19 387 (122) Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 014 4 014 4 014 Prêts et créances sur la clientèle 15 495 15 373 15 373 (122) Passifs financiers 16 937 14 16 978 16 992 (55) Dettes envers les établissements de crédit 12 867 12 924 12 924 (57) Dettes envers la clientèle 76 76 76 Dettes représentées par un titre 3 980 3 978 3 978 2 Dettes subordonnées 14 14 14 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents Les prêts et créances sur la clientèle, classés en Niveau 3, sont évalués au coût amorti au bilan. Les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de la banque dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en ci-dessous. Hypothèses et méthodes retenues La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante : - Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques. - Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables. - Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables. Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées. Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures. En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan. Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont : • Actifs financiers Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe DIAC au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2021 pour des prêts de conditions et échéances similaires. • Prêts et créances à la clientèle Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2021. Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable. • Passifs financiers La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe DIAC au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2021 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC des émissions sur le marché secondaire contre 3   mois. Note 16 : Accords de compensation et autres engagements similaires Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers En millions d’euros - 31/12/2021 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors bilan Actifs 269 269 269 Créances de financements Réseau (1) 269 269 269 En millions d’euros - 31/12/2020 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors bilan Actifs 792 792 534 258 Créances de financements Réseau (1) 792 792 534 258 (1) La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 269 M€ à celles sur le groupe Renault Retail Groupe en 2021, contre 792 M€ à fin décembre 2020. Leurs expositions sont entièrement couvertes par un gage espèces accordé par le constructeur Renault au groupe DIAC.. Note 17 : Engagements donnés En millions d’euros 12/2021 12/2020 Engagements de financement 1 499 1 344 Engagements en faveur de la clientèle 1 499 1 344 Autres engagements donnés 1 Engagements sur locations mobilières et immobilières 1 Total des engagements donnés 1 500 1 344 Note 18 : Engagements reçus En millions d’euros 12/2021 12/2020 Engagements de financement 340 Engagements reçus d’établissements de crédit 340 Engagements de garantie 7 498 7 234 Engagements reçus d’établissements de crédit 10 12 Engagements reçus de la clientèle 556 533 Engagements de reprise reçus 6 932 6 689 Total des engagements reçus (*) 7 498 7 574 (*) Dont entreprises liées 4 344 4 587 La majeure partie des engagements reçus des parties liées concerne les engagements de reprise convenus avec les constructeurs dans le cadre de la location financière. Garanties et collatéraux Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l’insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissements, lettres d’intention, garanties bancaires à la première demande pour l’octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l’objet d’une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement. Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe DIAC amène donc une gestion active et rigoureuse de ses sûretés notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres. Note 19 : Intérêts et produits assimilés En millions d’euros 12/2021 12/2020 Intérêts et produits assimilés 654 626 Opérations avec les établissements de crédit 32 16 Opérations avec la clientèle 171 184 Opérations de location financière 437 421 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 4 3 Intérêts courus et échus des instruments financiers 10 2 Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires (224) (211) Opérations avec la clientèle (86) (83) Opérations de location financière (138) (128) Total des intérêts et produits assimilés (*) 430 415 (*) Dont entreprises liées 160 134 La titrisation des créances n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle. Note 20 : Intérêts et charges assimilées En millions d’euros 12/2021 12/2020 Opérations avec les établissements de crédit (162) (179) Charges sur dettes représentées par un titre (34) (15) Autres intérêts et charges assimilées (1) (1) Total des intérêts et charges assimilées (*) (197) (195) (*) Dont entreprises liées (178) (186) Note 21 : Commissions En millions d’euros 12/2021 12/2020 Produits sur commissions 348 330 Commissions sur activités de services 73 64 Commissions d’assurance accessoires aux contrats de financement 114 106 Commissions d’entretien accessoires aux contrats de financement 111 111 Autres commissions accessoires aux contrats de financement 50 49 Charges sur commissions (186) (168) Commissions (4) (2) Commissions sur les activités de services (70) (59) Commissions d’entretien accessoires aux contrats de financement (81) (72) Autres commissions accessoires aux contrats de financement (31) (35) Total des commissions nettes (*) 162 162 (*) Dont entreprises liées 67 62 Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien. Note 22 : Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En millions d’euros 12/2021 12/2020 Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur (3) 1 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur (3) 1 Les produits d’intérêts relatifs aux actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables sont non significatifs à fin décembre 2021. Note 23 : Produits et charges nets des autres activités En millions d’euros 12/2021 12/2020 Autres produits d’exploitation bancaire 209 175 Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux 101 80 dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles 2 3 Opérations de location opérationnelle 98 92 Autres produits d’exploitation bancaire 10 3 dont reprise de provisions pour risques bancaires 7 Autres charges d’exploitation bancaire (207) (150) Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux (77) (66) dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles (4) (5) Coûts de distribution non assimilables à des intérêts (17) 3 Opérations de location opérationnelle (79) (75) Autres charges d’exploitation bancaire (34) (12) dont dotation aux provisions pour risques bancaires (5) (4) Autres produits et charges d’exploitation 1 2 Autres produits d’exploitation 11 2 Autres charges d’exploitation (10) Total des produits et charges nets des autres activités (*) 3 27 (*) Dont entreprises liées 2 Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services sont présentés en note 21. Note 24 : Charges générales d’exploitation et des effectifs En millions d’euros 12/2021 12/2020 Frais de personnel (101) (109) Rémunération du personnel (41) (33) Charges de retraites et assimilées (5) (11) Autres charges sociales (47) (47) Autres charges de personnel (8) (18) Autres frais administratifs (62) (54) Impôts et taxes hors IS (12) (11) Loyers (3) (3) Autres frais administratifs (47) (40) Total des charges générales d’exploitation (*) (163) (163) (*) Dont entreprises liées 70 80 Les honoraires des commissaires aux comptes sont analysés dans la note 28 - honoraires des commissaires aux comptes. De plus, les services autres que la certification des comptes fournis par KPMG S.A. et Mazars au cours de l’exercice à DIAC S.A. et aux entités qu’elle contrôle concernent essentiellement (i) des lettres de confort dans le cadre d’émissions obligataires (ii) des missions d’attestation, et (iii) des procédures convenues réalisées principalement pour des raisons de règlementation locale. Effectif moyen en nombre 12/2021 12/2020 Financements et services en France 1 750 1 689 Total Groupe Diac 1 750 1 689 Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux intéressement et participation des salariés en 2021. Note 25 : Coût du risque par catégorie de clientèle En millions d’euros 12/2021 12/2020 Coût du risque sur financement clientèle (23) (107) Dotations pour dépréciation (239) (283) Reprises de dépréciation 251 213 Pertes sur créances irrécouvrables (51) (54) Récupérations sur créances amorties 16 17 Coût du risque sur financement des Réseaux 7 (9) Dotations pour dépréciation (2) (14) Reprises de dépréciation 9 5 Total du coût du risque (16) (116) Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties. Le coût du risque sur l’activité Clientèle (financement des particuliers et des entreprises) est en forte amélioration sur l’année 2021 : - Les pertes nettes sur créances irrécouvrable s’établissent à -35 M€, en baisse de 2 M€ par rapport à l’année passée ; - Les dépréciations sur les encours non performing (B3) s’établissement à 24 M€ en hausse de 14 M€ ; - Reprise de dépréciations sur les encours performing de 36 M€. Ces éléments favorables ont impacté positivement le montant des dotations nettes sur provisions, qui sont en reprise de 12 M€ sur l’année 2021 contre une dotation de 70 M€ en 2020. Sur l’activité Réseaux (financement des concessionnaires), le coût du risque est principalement lié à une baisse de provisions nettes de 4,1 M€ essentiellement liée à la baisse des stocks de véhicules au sein du réseau de concessionnaires consécutive à la crise des semi-conducteurs. Ce montant inclut sur l’année 2021 une reprise de 2,9 M€ liée à la mise à jour des prévisions macro-économiques dans le cadre du provisionnement forward-looking IFRS9. Note 26 : Impôts sur les bénéfices En millions d’euros 12/2021 12/2020 Impôts exigibles (41) (3) Impôts courants sur les bénéfices (41) (3) Impôts différés (53) 18 Impôts différés (53) 18 Total de la charge d’impôts sur les bénéfices (94) 15 Le taux effectif d’impôt au 31 décembre 2021 positif s’explique par : • Depuis 2016, le taux effectif d’impôt du groupe intègre l’effet de la baisse du taux d’IS prévu dans la loi finance française. A fin décembre 2021, cet impact a généré une charge d’impôts différés de -30,7 M€ • L’imputation de déficit fiscaux antérieurs La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice, en fonction des règles et des taux d’imposition en vigueur dans le pays. Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses. Le montant de CVAE classé en impôts courants sur les bénéfices s’élève à -7,7 M€. Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés En millions d’euros 12/2021 12/2020 ID sur provisions 35 44 ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement (13) 22 ID sur déficits reportables 95 134 ID sur autres actifs et passifs 83 90 ID sur opérations de location (692) (727) Total des impôts différés nets au bilan (492) (437) Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique En % 12/2021 12/2020 Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France 28 32,02 % Différentiel de taux d’imposition -1 -63 Autres impacts 20 19 Taux effectif d’impôt 46,79 % -11,59 % Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global En millions d’euros Var. 2021 des capitaux propres Var. 2020 des capitaux propres Avant IS IS Net Avant IS IS Net Ecarts actuariels sur engagements de retraite 3 (1) 2 (1) (1) Note 27 : Evènements postérieurs à la clôture La guerre russo-ukrainienne déclenchée le 24 février 2022 étant intervenue entre la date de clôture et le 25 mars 2022, date à laquelle le Conseil a arrêté les comptes, constitue donc un événement postérieur au 31 décembre 2021 qui n’a pas donné lieu à un ajustement des comptes annuels clos au 31 décembre 2021. Note 28 : Honoraires des commissaires aux comptes Au titre de l’exercice 2021 KPMG MAZARS montants en milliers d’euros Montant % Montant % Mission de certification des comptes 174,0 100 % 181,0 100 % - DIAC S.A. 110,0 63 % 117,0 63 % - filiales intégrées globalement 64,0 37 % 64,0 37 % Services autres que la certification des comptes 22,0 100 % 22,0 100 % - DIAC S.A. 18,0 82 % 18,0 82 % - filiales intégrées globalement 4,0 18 % 4,0 18 % Total 196,0 203,0 Au titre de l’exercice 2020 KPMG MAZARS montants en milliers d’euros Montant % Montant % Mission de certification des comptes 173,6 100 % 181,0 100 % - DIAC S.A. 110,0 63 % 117,0 65 % - filiales intégrées globalement 63,6 37 % 64,0 35 % Services autres que la certification des comptes 2,0 100 % 2,0 100 % - DIAC S.A. 2,0 100 % 2,0 100 % - filiales intégrées globalement 0,0 0 % 0,0 0 % Total 175,6 183,0 LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES Pays Pourcentage de contrôle et d’intérêt 2021 2020 SOCIETE MERE : DIAC S.A. France SOCIETES INTEGREES GLOBALEMENT : Financement des ventes : DIAC Location S.A. France 100,00 100,00 ANNEXE LES RISQUES FINANCIERS La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque. REFINANCEMENT ET GESTION DE BILAN La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au refinancement centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l’activité commerciale (émission d’obligations et de titres de créances négociables, titrisations, emprunts interbancaires…), procède aux équilibrages actif-passif et aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe, tout en gérant et minimisant l’exposition aux risques financiers par l’utilisation des swaps de taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme. Les principes de politique financière s’étendent à l’ensemble des filiales consolidées du groupe RCI Banque et sont adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n’est pas centralisé. Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe. L’ORGANISATION DU CONTROLE DES RISQUES DE MARCHE Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par le Conseil d’administration de RCI Banque. La gestion des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s’y rapportent sont assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la Direction Financements et Trésorerie de RCI Banque. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l’actionnaire et périodiquement actualisé. Le Service des Risques Financiers, rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion des Risques), assure la production d’un reporting quotidien et la surveillance de l’exposition du groupe aux risques financiers. Une liste des produits autorisés, validée par le Directeur Général de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisées au titre de la gestion des risques de marché. LA GESTION DES RISQUES GLOBAUX DE TAUX D’INTERET, DE CHANGE, DE CONTREPARTIE ET DE LIQUIDITE LE RISQUE DE TAUX Le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation potentielle des taux sur la valeur économique et les revenus futurs. L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque. Deux indicateurs de suivi sont utilisés en interne pour le risque de taux : - La sensibilité actualisée (economic value - EV), qui consiste à mesurer à un instant t l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d’une entité. La valeur de marché est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t. Cette mesure sert à fixer les limites applicables aux entités de gestion du groupe. - La marge nette d’intérêt qui consiste à mesurer un gain ou une perte, selon une vision compte de résultat. Il est présenté comme la différence de revenu d’intérêts futurs sur un horizon défini. La particularité de la sensibilité en vision MNI, comparativement à la vision actuarielle de la sensibilité, est la linéarisation de l’impact des nouvelles opérations. Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale. Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le comité financier, déclinaison individuelle de la limite globale définie par le Conseil d’Administration de RCI Banque. Limite centrale de refinancement : 32 M€ Limite des filiales de financement des ventes : 29,5 M€ Non Alloués : 8,5 M€ Total limite de sensibilité en M€ accordé par le Conseil d’administration sur avis du Comité des Risques de RCI Banque : 70 M€ Conformément aux évolutions réglementaires (EBA/GL/2018/12), RCI Banque mesure également la sensibilité de la marge nette d’intérêts (MNI) et la sensibilité de la valeur économique des Fonds Propres (EVE). Les calculs sont basés sur des échéanciers (gap) actif et passif moyens mensuels qui intègrent les opérations à taux fixe et les opérations à taux variable jusqu’à leur prochaine date de révision. Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipés, etc.), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, etc.). Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers, qui est rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion des Risques). La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose. Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur. Au 31 décembre 2021, la sensibilité globale au risque de taux de RCI Banque s’est maintenue en dessous de la limite fixée par le groupe (70 M€). La sensibilité en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe de taux de + 100bps) constatée au 31 décembre 2021 est de + 0.369 millions d’euros, en dessous de la limite de 4,45 millions d’euros. Au 31 décembre 2021, une hausse des taux de 100bps en valeur relative de la sensibilité de la MNI aurait un impact positif de -210 K€ sur DIAC, un impact négatif de -170 K€ sur Diac Location et un impact positif de 5 K€ sur l’activité carte de la société DIAC. La somme des valeurs absolues des sensibilités à la MNI des filiales du groupe DIAC s’élève à + 385 K€. L’ANALYSE DU RISQUE STRUCTUREL DE TAUX FAIT RESSORTIR LES POINTS SUIVANTS : - FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois. Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel. Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro-couverture. - CENTRALE DE REFINANCEMENT L’activité principale de RCI Holding est d’assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe. Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à taux fixe, pour certaines micro- couvertes par des swaps de taux d’intérêt, et à des ressources à taux variable. Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d’intérêt, permettent de maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (32 M€). Ces swaps sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément à la norme IFRS 9. Ces opérations de macro- couverture couvrent des ressources à taux variables et / ou des ressources à taux fixe variabilisées par la microcouverture de swaps. Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier : - l’efficacité de la couverture des ressources à taux fixe par les swaps d’intérêts les micro-couvrant ; - la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux variable / à taux fixe variabilisées Ces données sont calculées sur la base de scenarios simplifiés, en partant de l’hypothèse que toutes les positions courent jusqu’à leur maturité et qu’elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles conditions de marché. La sensibilité des réserves à une variation des taux d’intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement être représentative d’un impact sur les résultats futurs. LE RISQUE DE LIQUIDITE RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants : - La liquidité statique Cet indicateur mesure l’écart entre le passif et l’actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif ou d’actif. Il matérialise des impasses ou « gaps » de liquidité statique. La politique du groupe est de refinancer ses actifs par des passifs d’une durée supérieure, maintenant ainsi des gaps de liquidité statique positifs sur l’ensemble des pôles du bilan. - La réserve de liquidité La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d’urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elle se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers. Au sein du périmètre de refinancement centralisé et pour les entités en refinancement local matérielles, des niveaux minimum et adéquat de réserve de liquidité sont définis semestriellement par le Comité Financier. - Scénarios de stress Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressées sont très conservatrices et font l’objet de backtestings réguliers. LE RISQUE DE CHANGE Depuis mai 2009, RCI Banque a été autorisée par l’ACPR à exclure les actifs durables et structurels de sa position de change compte tenu du respect des conditions de l’article   331 de l’arrêté du 20 février 2007. En conséquence, la position de change se situant en dessous du seuil de 2 % des fonds propres défini à l’article 293-2 de l’arrêté du 20 février 2007, RCI Banque ne calcule plus d’exigences en fonds propres au titre du risque de change. RCI Banque encadre néanmoins par des limites sa position de change transactionnelle qui provient des cash-flows libellés dans des devises autres que la devise patrimoniale. - CENTRALE DE REFINANCEMENT Très faible historiquement, la position de change de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s’est maintenue en dessous de 4 M€ tout au long de l’année. Aucune position n’est admise dans le cadre de la gestion du refinancement : la salle des marchés assure à cet égard, la couverture systématique de la totalité des flux concernés. Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion d’une trésorerie multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l’objet d’un suivi quotidien et obéissent au même souci de couverture. Toute autre opération de change (notamment au titre de l’anticipation de la couverture des dividendes prévisionnels) ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et Trésorerie. - FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES Les filiales de financement des ventes ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées. Par exception, des limites sont allouées aux filiales où les activités de financement des ventes ou le refinancement sont multidevises, ainsi qu’à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale. La limite globale du groupe RCI Banque accordée par le Président du Comité d’Administration sur avis du Président du Comité des Risques du Conseil est de 35 M€. Au 31 décembre 2021, la position de change transactionnelle consolidée du groupe RCI Banque est à 4,2 M€. LE RISQUE DE CONTREPARTIE Le risque de contrepartie bancaire chez RCI Banque résulte de diverses opérations de marché réalisées par les entités du groupe dans le cadre de leurs activités quotidiennes (placements des excédents de trésorerie, opérations de couverture de taux ou de change, investissements en actifs liquides…). Les opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre et dont le risque est encadré par des limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe. La calibration des limites s’appuie sur une méthode interne basée sur le niveau des fonds propres, la notation « long terme » par les agences de notation et l’appréciation qualitative de la contrepartie. Ces limites sont suivies quotidiennement. L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours « Liquidity Coverage Ratio » (LCR), RCI Banque a constitué un portefeuille d’investissements en actifs liquides. Ces derniers sont encadrés par des limites en montant et en durée définies pour chaque émetteur. RCI a également investi dans des fonds monétaires, des titres de dettes d’entreprises et un fonds composé de titres de créances émises par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Chacun de ces investissements fait l’objet d’une limite spécifique validée en comité financier et revue au moins une fois par an. Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu’elles puissent investir dans des bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident. Ces limites font également l’objet d’un suivi quotidien et sont remontées mensuellement au comité financier RCI Banque. S’agissant des entités financières, le risque prend en compte l’exposition cash (dépôts et intérêts courus) ainsi que l’exposition sur instruments dérives calculé par la méthode forfaitaire interne telle que présenté ci-après lorsqu’il n’existe pas de dispositif de mitigation du risque par échange de collatéral. Méthode forfaitaire : L’exposition au risque de contrepartie est mesurée en utilisant des coefficients de pondération qui dépendent du type d’instruments et de la durée de l’opération. Durée résiduelle Coefficient Taux (en % du nominal) Durée initiale Coefficient Change (en % du nominal) Entre 0 et 1 an 2 % Entre 0 et 1 an 6 % Entre 1 et 2 ans 5 % Entre 1 et 2 ans 18 % Entre 2 et 3 ans 8 % Entre 2 et 3 ans 22 % Entre 3 et 4 ans 11 % Entre 3 et 4 ans 26 % Entre 4 et 5 ans 14 % Entre 4 et 5 ans 30 % Entre 5 et 6 ans 17 % Entre 5 et 6 ans 34 % Entre 6 et 7 ans 20 % Entre 6 et 7 ans 38 % Entre 7 et 8 ans 23 % Entre 7 et 8 ans 42 % Entre 8 et 9 ans 26 % Entre 8 et 9 ans 46 % Entre 9 et 10 ans 29 % Entre 9 et 10 ans 50 % Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Pour s’assurer du caractère conservateur de cette méthode, l’exposition sur dérivés est recalculée périodiquement selon la méthode réglementaire « mark to market positif + add-on » présentée ci-dessous : Méthode « mark to market positif + add-on » : Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L’exposition sur produits dérivés (taux et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de la valeur de remplacement des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains potentiels, augmentée d’un « add-on » représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est déterminé par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du parlement européen et du conseil du 26 juin 2013 article 274) comme suit : Durée résiduelle Contrats sur taux d’intérêts (en % du nominal) Contrats sur taux de change et sur l’or (en % du nominal) <= 1 an 0 % 1 % 1 an < durée <= 5 ans 0,50 % 5 % > 5 ans 1,50 % 7,50 % Selon la méthode forfaitaire, il s’élève à 201 millions d’euros au 31 décembre 2021, contre 239 millions d’euros au 31 décembre 2020. Selon la méthode « mark to market positif + add on », l’équivalent risque de contrepartie s’élève à 27 millions d’euros au 31 décembre 2021, contre 18 millions d’euros au 31 décembre 2020. Ces montants ne concernent que des établissements de crédit. Ils ont été déterminés sans prendre en compte les accords de compensation conformément à la méthodologie décrite ci-dessus. VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société DIAC S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes et de l’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er  janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Appréciation du risque de crédit et évaluation des dépréciations (buckets 1, 2 et 3) Risque identifié DIAC S.A. constitue des dépréciations pour couvrir les risques de pertes résultant de l’incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers. En conformité avec la norme IFRS 9 « Instruments financiers », DIAC S.A. calcule des dépréciations sur pertes de crédit attendues sur les actifs sains (bucket 1), sur les actifs dont le risque s’est dégradé depuis la comptabilisation initiale (bucket 2) et sur les actifs défaillants (bucket 3). Nous considérons que les dépréciations pour pertes attendues sur le financement des ventes constituent un point clé de l’audit en raison de l’importance du montant des crédits à la clientèle et au réseau de concessionnaires à l’actif du bilan du groupe, de l’utilisation de nombreux paramètres et hypothèses dans les modèles de calcul et du recours au jugement par la direction pour l’estimation des pertes de crédit attendues. Ces jugements sont plus importants compte tenu du contexte évolutif de la crise Covid-19 qui a engendré des incertitudes sur l’économie mondiale pour les prochaines années. Les modalités d’estimation des impacts de l’évolution de la crise Covid-19 sont décrites dans la note   2 « Faits marquants » des états financiers et ont principalement consisté à constituer des dépréciations complémentaires sur les segments de clientèle plus particulièrement touchés par la crise et à modifier les pondérations des scénarios utilisés dans le calcul du « forward looking ». Les dépréciations déterminées en application d’IFRS 9 sont détaillées dans la note 4 des annexes aux comptes consolidés et s’élèvent au 31 décembre 2021 à 313 millions d’euros pour un encours de 15 784 millions d’euros de valeur brute. Notre réponse Avec l’appui de nos équipes spécialisées, nos travaux ont notamment consisté à : • Evaluer les contrôles clés relatifs à la gouvernance mise en place pour valider les changements de paramètres et les hypothèses clés qui soutiennent le calcul de dépréciations pour pertes de crédit attendues ; • Apprécier le processus de classification des actifs par catégorie et plus particulièrement l’identification d’une hausse significative du risque de crédit ; • Tester l’efficacité du dispositif visant à s’assurer de l’exhaustivité et de la qualité des données utilisées pour la détermination des dépréciations ; • Apprécier les méthodologies appliquées pour déterminer les paramètres utilisés dans le modèle de dépréciation et leur correcte insertion opérationnelle dans le système d’information ; • Examiner la documentation sous tendant les hypothèses prises pour la détermination des dépréciations complémentaires constituées pour intégrer les impacts de la crise Covid-19 ; • Apprécier les hypothèses utilisées dans la détermination des dépréciations Forward Looking statistique, notamment la pondération des différents scenarios retenue ; • Réaliser des procédures analytiques sur l’évolution des encours de crédits à la clientèle et au réseau de concessionnaires, et des dépréciations afférentes d’un exercice à l’autre ; • Examiner la conformité des informations publiées dans les notes de l’annexe aux comptes consolidés au regard des règles comptables applicables. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société DIAC S.A. par l’assemblée générale du 22 mai 2014 pour le cabinet KPMG S.A. et du 29 avril 2020 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG S.A. était dans la 8 ème  année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 2 ème  année de sa mission. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité des comptes et de l’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; • concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité des comptes et de l’audit Nous remettons au comité des comptes et de l’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes et de l’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité des comptes et de l’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes et de l’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les Commissaires aux comptes, Mazars KPMG S.A. Courbevoie, le 7 avril 2022 Paris la Défense, le 7 avril 2022 Anne VEAUTE Ulrich SARFATI VII. — Rapport de gestion . Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social.

02/05/2022 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2201343
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 415 100 500 euros Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY ____ AVIS DE SECONDE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 € L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayan t pu délibérer valablement le 26 avril 2022 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société ,   au 15, rue d’Uzès – 75002 Paris le 12 mai 20 2 2 à 9 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 20 21 . Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 20 21 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fi xée pour l'assemblée, soit le 10 mai 2022 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : BNP PARIBAS SOCIETE GENERALE CACEIS BANK CM – CIC NATIXIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

22/04/2022 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201055
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 31 mars 2022 (en milliers d'euros). ACTIF 31/03/2022 Créances sur les établissements de crédit 4 612 294 Opérations avec la clientèle 2 085 413 Obligations et autres titres à revenu fixe 477 671 Actions et autres titres à revenu variable 2 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 617 794 Immobilisations incorporelles 1 879 Immobilisations corporelles 14 304 Autres actifs 136 751 Comptes de régularisation 96 024 Total de l'actif  10 123 519 PASSIF 31/03/2022 Dettes envers les établissements de crédit  8 623 898 Opérations avec la clientèle  104 251 Dettes représentées par un titre  155 190 Autres passifs 326 610 Comptes de régularisation 345 397 Provisions 117 885 Dettes subordonnées  9 442 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau (15 765) Total du passif 10 123 519 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 31/03/2022 Engagements donnés  1 261 635 Engagements de financement  1 114 631 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 146 937 Engagements reçus  4 520 731 Engagements de garantie 4 520 731

08/04/2022 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2200806
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 415 100 500 € Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY ____ AVIS DE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 € Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'A dministration de ladite Société ,   au 15 , rue d’Uzès – 75002 Paris le 26 avril 2022 à 9 h eures éventuellement reportée le 12 mai 2022 à 9 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Soc i été au cours de l'exercice 2021 . Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 20 21 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaire s de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée , soit le 22 avril 20 2 2 à 0 heure, heure de P aris , faire parveni r l’attestation de participation établ i par l'intermédiaire habilité , aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : BNP PARIBAS SOCIETE GENERALE CACEIS BANK CM – CIC NAT I XIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

21/01/2022 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200073
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros). ACTIF 31/12 /202 1 Créances sur les établissements de crédit 4 068 098 Opérations avec la clientèle 2 954 773 Obligations et autres titres à revenu fixe 467 061 Actions et autres titres à revenu variable 2 Participations et autres titres détenus à long terme 81 387 Parts dans les entreprises liées 2 517 551 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 021 Immobilisations incorporelles 13 583 Immobilisations corporelles 194 847 Autres actifs 113 966 Comptes de régularisation 4 068 098 Total de l'actif  10 413 289 PASSIF 31/12 /2021 Dettes envers les établissements de crédit  9 121 328 Opérations avec la clientèle  43 172 Dettes représentées par un titre  170 206 Autres passifs 175 142 Comptes de régularisation 320 085 Provisions 133 195 Dettes subordonnées  9 315 Capitaux propres 440 846 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau 7 221 Résultat de l'exercice -22 986 Total du passif 10 413 289 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 31/12 /2021 Engagements donnés  1 317 686 Engagements de financement  836 756 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 480 863 Engagements reçus  4 220 720 Engagements de garantie 4 220 720

15/10/2021 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104058
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 30 septembre 2021 (en milliers d'euros). ACTIF 3 0 / 0 9 /202 1 Créances sur les établissements de crédit 4 135 448 Opérations avec la clientèle 2 237 985 Obligations et autres titres à revenu fixe 458 822 Actions et autres titres à revenu variable 2 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 399 114 Immobilisations incorporelles 2 206 Immobilisations corporelles 14 121 Autres actifs 75 317 Comptes de régularisation 114 768 Total de l'actif  9 519 226 PASSIF 3 0 /0 9 /2021 Dettes envers les établissements de crédit  8 158 264 Opérations avec la clientèle  41 726 Dettes représentées par un titre  134 111 Autres passifs 263 777 Comptes de régularisation 290 077 Provisions 164 420 Dettes subordonnées  9 696 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau 544 Total du passif 9 519 226 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 3 0 /0 9 /2021 Engagements donnés  978 392 Engagements de financement  791 293 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 187 032 Engagements reçus  4 291 492 Engagements de financement 200 000 Engagements de garantie 4 091 492

21/07/2021 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103409
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 30 juin 2021 (en milliers d'euros). ACTIF 3 0 / 0 6 /202 1 Créances sur les établissements de crédit 4 075 320 Opérations avec la clientèle 3 483 473 Obligations et autres titres à revenu fixe 451 116 Actions et autres titres à revenu variable 2 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 425 288 Immobilisations incorporelles 2 425 Immobilisations corporelles 14 695 Autres actifs 200 636 Comptes de régularisation 117 375 Total de l'actif  10 851 773 PASSIF 3 0 /0 6 /2021 Dettes envers les établissements de crédit  9 538 680 Opérations avec la clientèle  66 156 Dettes représentées par un titre  159 156 Autres passifs 151 163 Comptes de régularisation 294 037 Provisions 175 857 Dettes subordonnées  9 569 Capital souscrit  415 101 Réserves 41 510 Report à nouveau 544 Total du passif 10 851 773 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 3 0 /0 6 /2021 Engagements donnés  1 306 303 Engagements de financement  766 601 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 539 635 Engagements reçus  4 187 175 Engagements de financement 150 000 Engagements de garantie 4 037 175

30/04/2021 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2101324
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 415 100 500 EUR Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex SIREN 702 002 221 R.C.S BOBIGNY *** AVIS DE REUNION VALANT CONVOCATION Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le jeudi 2 0 mai 20 2 1 à 9 heures au 15, Rue d’Uzès – 75002 PARIS et statuera sur l'ordre du jour et les résolutions suivant es : A titre ordinaire : Approbation des comptes annuels 2020 Approbation des comptes consolidés 2020 Affectation du résultat et détermination d u dividende Renouvellement du mandat de Monsieur Thibault Paland en qualité d’administrateur Renouvellement du mandat de Madame Caroline Jeandeau en qualité d’administrateur Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé Absence de conventions réglementées Pouvoirs en vue des formalités Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes : A titre o rdinaire PREMIERE RESOLUTION (Approbation des comptes annuels) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, et après avoir pris connaissanc e des rapport s du Conseil d’administration et des rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes , approuve les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2020 comprenant le bilan , le compte de résultat et l’annexe et faisant ressortir un résultat net bénéficiaire de 105 112 021,92 euros . DEUXIEME RESOLUTION (Approbation des comptes consolidés) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblée générales ordinaires, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2020 comprenant le bilan, le compte de résultat et l’annexe, établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de Commerce faisant ressortir un bénéfice net d e 1 43 438 milliers d’euros. TROISIEME RESOLUTION (Affectation du résultat et détermination du dividende ) L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, décide d’affecter le résultat de l’exercice comme suit : Résultat net de l'exercice 2020 105 112 021,92 EUR Report à nouveau antérieur - 617 947,87 EUR Solde disponible 104 494 074,05 EUR Dotation à la réserve légale 35 410 050,00 EUR Dividendes 68 539 850,00 EUR Solde du compte report à nouveau 2020 544 174,05 EUR Il est proposé de distribuer un dividende de 68 539 850 EUR au titre de l’exercice 2020 à 0,71 EUR par action sur le résultat 2020. Ce dividende ouvre droit à un abattement de 40% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ; Et n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas. Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été : - Au titre de l’exercice 2017, il n’y a pas eu de dividende distribué. - Au titre de l’exercice 2018, il n’y a pas eu de dividende distribué. - Au titre de l’exercice 2019, il n’y a pas eu de dividende distribué. QUATRIEME RESOLUTION (Renouvellement du mandat de Monsieur Thibault Paland en qualité d’administrateur) L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration, renouvelle le mandat de M onsieur Thibault Paland en qualité d’administrateur pour une durée de six ans qui viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 202 6 . CINQUIEME RESOLUTION (Renouvellement du mandat de Madame Caroline Jeandeau en qualité d’administrateur) L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration, renouvelle le mandat de M adame Caroline Jeandeau en qualité d’administrateur pour une durée de six ans qui viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 202 6 . SIXIEME RESOLUTION (Quitus aux administrateurs) L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice 2020. SEPTIEME RESOLUTION (Absence de Conventions Réglementées) L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial du Commissaire aux comptes mentionnant l'absence de conventions de la nature de celles visées à l'article L 225-38 et suivants du Code de commerce, en prend acte purement et simplement. HUITIEME RESOLUTION (Pouvoirs) L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires. *** Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 2 0 mai 2021 . Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation. Le Conseil d'Administration

28/04/2021 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101112
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 3 1 mars 2021 (en milliers d'euros). ACTIF 31/ 03 /202 1 Créances sur les établissements de crédit 4 104 972 Opérations avec la clientèle 2 702 214 Obligations et autres titres à revenu fixe 444 311 Actions et autres titres à revenu variable 2 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 298 394 Immobilisations incorporelles 2 057 Immobilisations corporelles 15 798 Autres actifs 104 166 Comptes de régularisation 108 852 Total de l'actif  9 862 209 PASSIF 31/ 03 /202 1 Dettes envers les établissements de crédit  8 579 718 Opérations avec la clientèle  44 062 Dettes représentées par un titre  45 059 Autres passifs 322 741 Comptes de régularisation 295 336 Provisions 40 156 Dettes subordonnées  9 442 Capital souscrit  415 101 Réserves 6 100 Report à nouveau 104 494 Total du passif 9 862 209 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 31/ 03 /202 1 Engagements donnés  898 695 Engagements de financement  679 587 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 219 041 Engagements reçus  4 056 835 Engagements de financement 100 000 Engagements de garantie 3 956 835

26/04/2021 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2101152
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 415 100 500 € Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY ____ AVIS DE SECONDE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 € Avis important concernant la participation à l'Assemblée Générale du 26 avril 2021 reportée au 6 mai 2021 Compte tenu du contexte de crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, et conformément aux dispositions de l’ordonnance n°2020-321 du 25 mars 2020 telle que prorogée et modifiée par l’ordonnance du n°2020-1497 du 2 décembre 2020 et par le décret n° 2021-255 du 9 mars 2021 , cette assemblée générale se tiendra hors la présence physique des actionnaires , de leurs mandataires et de toute autre personne ayant le droit d’y assister . Vous êtes invités en conséquence à exprimer votre vote par correspondance ou envoyé un pouvoir soit par courrier postal , soit par voie électronique à l’adresse suivante ct-assemblees@caceis.com Il ne convient pas dans ce contexte d'effectuer u ne demande de carte d'admission. L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayan t pu délibérer valablement le 26 avril 2021 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société ,   au siège social de DIAC SA le 6 mai 20 2 1 à 8 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 20 20 . Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 20 20 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fi xée pour l'assemblée, soit le 4 mai 2021 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : BNP PARIBAS SOCIETE GENERALE CACEIS BANK CM – CIC NATIXIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

09/04/2021 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2100837
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 415 100 500 € Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY ____ AVIS DE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 € Avis important concernant la participation à l'Assemblée Générale du 26 avril 2021 reportée au 6 mai 2021 Compte tenu du contexte de crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, et conformément aux dispositions de l’ordonnance n°2020-321 du 25 mars 2020 telle que prorogée et modifiée par l’ordonnance du n°2020-1497 du 2 décembre 2020 et par le décret n° 2021-255 du 9 mars 2021 , cette assemblée générale se tiendra hors la présence physique des actionnaires , de leurs mandataires et de toute autre personne ayant le droit d’y assister . Vous êtes invités en conséquence à exprimer votre vote par correspondance ou envoyé un pouvoir soit par courrier postal , soit par voie électronique à l’adresse suivante ct-assemblees@caceis.com Il ne convient pas dans ce contexte d'effectuer u ne demande de carte d'admission. Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'A dministration de ladite Société ,   au siège social de DIAC SA, 14, Avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy le Grand cedex le 26 avril 2021 à 8 h eures éventuellement reportée le 6 mai 2021 à 8 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Soc iété au cours de l'exercice 2020 . Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 20 20 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée , soit le 22 avril 20 2 1 à 0 heure, heure de P aris , faire parveni r l’attestation de participation établ i par l'intermédiaire habilité , aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : BNP PARIBAS SOCIETE GENERALE CACEIS BANK CM – CIC NAT I XIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

25/01/2021 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100074
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 3 1 décembre 2020 (en milliers d'euros). ACTIF 31/12/2020 Créances sur les établissements de crédit 3 910 990 Opérations avec la clientèle 3 646 236 Obligations et autres titres à revenu fixe 311 959 Actions et autres titres à revenu variable 2 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 2 595 181 Immobilisations incorporelles 2 084 Immobilisations corporelles 16 242 Autres actifs 118 922 Comptes de régularisation 140 465 Total de l'actif  10 823 524 PASSIF 31/12/2020 Dettes envers les établissements de crédit  9 493 354 Opérations avec la clientèle  43 795 Dettes représentées par un titre  128 048 Autres passifs 213 140 Comptes de régularisation 369 314 Provisions 40 863 Dettes subordonnées  9 315 Capitaux propres 525 695 Capital souscrit  415 101 Réserves 6 100 Report à nouveau - 618 Résultat de l’exercice 105 112 Total du passif 10 823 524 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 31/12/2020 Engagements donnés  1 230 308 Engagements de financement  544 672 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 685 569 Engagements reçus  3 844 196 Engagements de garantie 3 844 196

21/10/2020 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004255
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny Situation au 3 1 septembre 2020 (en milliers d'euros). ACTIF 3 0 / 0 9 /2020 Créances sur les établissements de crédit 2 304 856 Opérations avec la clientèle 3 211 984 Obligations et autres titres à revenu fixe 172 136 Actions et autres titres à revenu variable 1 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 4 196 520 Immobilisations incorporelles 2 010 Immobilisations corporelles 17 420 Autres actifs 74 047 Comptes de régularisation 112 127 Total de l'actif  10 172 544 PASSIF 30/09 /2020 Dettes envers les établissements de crédit  8 887 901 Opérations avec la clientèle  43 629 Dettes représentées par un titre  135 023 Autres passifs 241 976 Comptes de régularisation 397 979 Provisions 35 757 Dettes subordonnées  9 696 Capital souscrit  415 101 Réserves 6 100 Report à nouveau - 618 Total du passif 10 172 544 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 30/09 /2020 Engagements donnés  1 102 960 Engagements de financement  667 434 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 435 459 Engagements reçus  3 807 757 Engagements de garantie 3 807 757

14/10/2020 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2004207
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 409.335.560 EUR Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 N oisy le Grand Cedex SIREN 702 002 221 R.C.S Bobigny *** AVIS DE REUNION Messieurs l es Actionnaires de Diac SA s ont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra mardi 24 novembre 2020 à 9 heures au siège social, 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 N oisy le Grand Cedex et statuera sur l'ordre du jour et les résolutions suivantes : A titre ordinaire Ratification de la nomination par cooptation d ’un nouvel administrateur ( M me . Mathur Lheritier) A titre extraordinaire Augmentation de capital social : Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social dans la limite d’un montant nominal maximum de 6 00.000.000 € ( six cent millions d’euros) par émission d'actions à libérer en numéraire Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de RCI Banque S.A Délégation de pouvoirs au Conseil d'administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital Augmentation de capital réservée aux salariés ; et délégation à conférer au Conseil d'administration en vue de procéder, le cas échéant, à ladite augmentation de capital A titre ordinaire Pouvoirs en vue des formalités Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes : A titre ordinaire  PREMIERE RESOLUTION (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur) L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, conformément aux dispositions de l’article L. 225-24 du code de commerce, ratifie la nomination, faite à titre provisoire par le Conseil d’administration du 6 octobre 2020, de Madame Mallika Mathur Lheritier en qualité d’administrateur en remplacement de Madame Hélène Tavier et ce, pour la durée du mandat restant à courir de cette dernière, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023. DEUXIEME RESOLUTION (Quitus donné à Madame Hélène Tavier ) L'Assemblée Générale donne quitus à Madame Hélène Tavier , administrateur démissionnaire au cours de l’exercice 2020 de sa gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif . A titre e xtraordinaire TROISIEME RESOLUTION (Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social) L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, délègue au Conseil d'administration sa compétence pour décider d'augmenter le capital social en une fois, dans la limite d'un montant nominal maximum de six cent millions d’euros ( 6 00.000.000 €), par l'émission d'actions nouvelles à libérer en numéraire, au moyen de versement d'espèces. Cette délégation est donnée pour une durée de d ouze (1 2 ) mois, à compter de la présente Assemblée. QUATRIEME RESOLUTION (Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires, au profit de RCI Banque S.A) L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, sur proposition du Conseil d'administration, décide de supprimer le droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée au profit de RCI Banque S.A, actionnaire majoritaire. CINQUIEME RESOLUTION (Délégation au Conseil d’administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital) L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, confère tous pouvoirs au Conseil d'administration à l'effet, conformément aux résolutions qui précèdent, de mettre en œuvre la délégation de compétence conférée par l'Assemblée s'il le décide, en une fois et au moment qu'il décidera, de fixer les conditions d'émission dans les proportions qu'il appréciera, de mener à bonne fin les opérations concourant à la réalisation de l’augmentation de capital, en constater la réalisation définitive et procéder à la modification corrélative des statuts. SIXIEME RESOLUTION (Augmentation de capital réservée aux salariés) L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, constat e que les délibérations visées aux précédentes résolutions de la présente Assemblée emportent l'obligation pour l'Assemblée générale de se prononcer sur un projet de résolution tendant à la réalisation d'une augmentation de capital réservée aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise, statuant en application des articles L. 225-129-6 et L. 225-135 du Code de commerce et des articles L. 3332-18 et suivants du Code du travail . A cet égard, l’Assemblée générale : autorise le Conseil d'administration, s'il le juge opportun, sur ses seules décisions, à augmenter le capital social en une fois par l'émission d'actions de numéraire réservées aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions prévues à l'article L. 225-180 du Code de commerce et adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise ; supprime en faveur de ces personnes le droit préférentiel de souscription aux actions qui pourront être émises en vertu de la présente autorisation ; fixe à 12 mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de cette autorisation ; limite le montant nominal maximum de l’augmentation pouvant être réalisée par utilisation de la présente autorisation à 1 % du montant du capital social; décide que le prix des actions à souscrire sera déterminé conformément aux méthodes indiquées à l'article L. 3332-20 du Code du travail ; confère tous les pouvoirs au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la présente autorisation, prendre toutes mesures et procéder à toutes formalités nécessaires. A titre ordinaire SEPTIEME RESOLUTION (Pouvoirs en vue des formalités) L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires. *** Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 24 novembre 2020 . Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation. Le Conseil d'Administration

17/07/2020 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003277
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 415 101 000 e uros . Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-le-Grand Cedex . 702 002 221 R.C.S. Bobigny . Situation trimestrielle au 30 juin 2020 . (En milliers d’euros). Actif Montants Créances sur les établissements de crédit  : 2 229 896 Opérations avec la clientèle  : 3 623 194 Obligations et autres titres à revenu fixe 148 205 Actions et autres titres à revenu variable 1 Participation et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d’achat 4 141 519 Immobilisation incorporelles 1 976 Immobilisation corporelles 18 122 Autres actifs 109 234 Comptes de régularisation 122 867 Total de l'actif 10 476 457 Passif Montants Dettes envers les établissements de crédit  : 9 378 539 Opérations avec la clientèle 34 845 Dettes représentées par un titre 50 041 Autres passifs 195 871 Comptes de régularisation 350 503 Provisions 36 507 Dettes subordonnées 9 569 Capital souscrit 415 101 Réserves 6 100 Provisions réglementées et subventions d’investissement (1) Report à nouveau ( 618 ) Total du passif 10 476 457 Hors bilan   Montants Engagements donnés 1 392 902 Engagements de financement 780 717 Engagements de garantie  : 67 Engagement sur titres (100 000) Autres e ngagements donnés  : 712 118 Engagements reçus 3 762 842 Engagements de garantie  : 3 762 842

12/06/2020 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2002504
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 659 334 050 Euros Siège social  : 14 avenue du Pavé-Neuf 93160 Noisy-Le-Grand 702   002   221 R.C.S. B OBIGNY A. – Comptes sociaux I. – BILAN AU 31 DECEMBRE 2019 ACTIF - en milliers d ’ euros Notes 12/2019 12/2018 Caisse, Banques centrales et CCP 1 Créances sur les établissements de crédit 1 2 169 683 2 259 086 Opérations avec la clientèle 2 4 148 977 3 863 622 Obligations et autres titres à revenu fixe 3 109 176 119 602 Actions et autres titres à revenu variable 1 2 Participations et autres titres détenus à long terme 4 56 56 Parts dans les entreprises liées 5 81 387 81 387 Crédit-bail et location avec option d ’ achat 6 4 129 262 3 798 055 Immobilisations incorporelles 7 2 196 2 931 Immobilisations corporelles 8 16 609 14 571 Autres actifs 9 146 577 150 280 Comptes de régularisation 10 178 023 136 512 TOTAL ACTIF 10 981 947 10 426 105 PASSIF - en milliers d ’ euros Notes 12/2019 12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 11 9 639 119 9 105 371 Opérations avec la clientèle 12 34 114 31 764 Dettes représentées par un titre 13 110 068 177 102 Autres passifs 14 247 495 214 796 Comptes de régularisation 15 483 073 437 815 Provisions 16 38 181 34 969 Dettes subordonnées 17 9 315 9 315 Capitaux propres 420 582 414 973 Capital souscrit 18 659 334 647 266 Réserves 18 6 100 6 100 Report à nouveau 18 (462) (81) Résultat de l ’ exercice 18 (244 390) (238 312) TOTAL PASSIF 10 981 947 10 426 105 ENGAGEMENTS HORS-BILAN En milliers d ’ euros Notes 12/2019 12/2018 Engagements donnés 19 971 813 1 665 980 Engagements de financement 565 672 554 914 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 406 074 1 111 066 Engagements reçus 20 3 531 338 3 035 911 Engagements de garantie 3 531 338 3 035 911 II. – COMPTE DE RESULTAT AU 31/12/2019 En milliers d ’ euros Notes 12/2019 12/2018 Intérêts et produits assimilés 22 149 204 147 460 Intérêts et charges assimilées 23 (147 715) (124 783) Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 1 620 938 1 253 897 Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 (1 731 643) (1 408 837) Revenus des titres à revenu variable 25 145 055 141 180 Commissions (Produits) 26 7 964 8 416 Commissions (Charges) 26 (643) (475) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 27 3 911 3 107 Autres produits d ’ exploitation 28 160 976 133 925 Autres charges d ’ exploitation 29 (21 690) (19 075) PRODUIT NET BANCAIRE 186 357 134 815 Charges générales d ’ exploitation 30 (315 945) (268 904) Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles (5 477) (5 050) RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION (135 065) (139 139) Coût du risque 31 (109 341) (98 923) RESULTAT D ’ EXPLOITATION (244 406) (238 062) RESULTAT COURANT AVANT IMPOT (244 406) (238 062) Impôts sur les bénéfices 32 16 (250) RESULTAT NET (244 390) (238 312) III. – AFFECTATION DU RESULTAT L ’ Assemblée Générale décide d ’ affecter le résultat déficitaire de l ’ exercice comme suit  : Résultat net de l ’ exercice 2019 - 244 389 628,65 EUR Report à nouveau antérieur - 461 869,22 EUR Solde disponible - 244 851 497,87 EUR Dividendes à distribuer 0.00 EUR Solde du compte report à nouveau 2019 - 244 851 497,87 EUR Il est donc décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 2019. Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été  : -  Au titre de l ’ exercice 2016, de 11,27   EUR par action -  Au titre de l ’ exercice 2017, pas de dividende distribué -  Au titre de l ’ exercice 2018, pas de dividende distribué. Cette résolution est adoptée à l ’ unanimité IV. – ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX DIAC S.A est une société anonyme à conseil d’administration, au capital de 65 9 334 050 eur os entièrement libérés, entreprise soumise à l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 70 2 002 221 . Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX. DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l’Alliance. 1.   APPROBATION DES COMPTES - DISTRIBUTIONS Les comptes sociaux de la société DIAC, pour l’année 2019, seront arrêtés par le Conseil d’Administration du 1 9 mars 2020 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 20 mai 2020. Pour mémoire, les comptes sociaux de la société DIAC, pour l’année 2018, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 2 5 mars 2019 et présentés pour approbation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 22   mai 2019.Cette dernière a décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 2018. Les comptes sociaux sont exprimés en milliers d’euros, sauf indication contraire. 2.   FAITS MARQUANTS R é duction de capital social  : Afin d’apurer partiellement la perte dans les comptes annuels du dernier exercice clos le 3 1 déc embre 2018, DIAC a réduit le montant de son capital social d’un montant global de 237.930.04 0 eur os par réduction de 3,9 7 eur os de la valeur nominale des 59.932.000 actions existantes et imputé le montant de cette réduction de capital, soit 237.930.04 0 eur os sur le compte «  report à nouveau  » dont le solde débiteur est en conséquence réduit à 461.869,2 2 eur os. En date du 22   mai 2019, le capital social est donc réduit de 647.265.60 0 eur os à 409.335.56 0 eur os divisé en 59.932.000   actions de 6,8 3 eur os de valeur nominale. Augmentation de capital social  : Lors d’une Assemblée générale mixte des actionnaires statuant à titre extraordinaire le 2 2 nov embre 2019, le Conseil d’administration a décidé d’augmenter le capital social de 249.998.49 0 eur os pour le porter de 409.335.56 0 eur os à 659.334.05 0 eur os. L’augmentation de capital a été réalisée par émissions de 36.603.000 actions ordinaires, de 6.8 6 eur os de valeur nominale chacune. Le versement en numéraire a été effectivement réalisé le 1 1 déc embre 2019. 3.   REGLES ET METHODES COMPTABLES Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France. La société Diac SA applique le règlement n°   2014-07 du 2 6 nov embre 2014 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire. En outre, conformément à ce règlement, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné. A)   Evolution des principes comptables d ’ évaluation et de présentation de comptes. Il n’y a pas eu d’évolution significative en termes d’évaluation ou de présentation des comptes au cours de l’année. B)   Crédits à la clientèle et au réseau non titrisés Les crédits à la clientèle et au réseau figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes  : •  Encours douteux  : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné  ; •  Encours douteux compromis  : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés. Les encours identifiés comme restructurés au sens de l ’ article   2221-5 du règlement 2014-07 de l’ANC correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l ’ intérêt cesse d ’ être comptabilisé. Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés. Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision. Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d ’ une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux. L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Les dépréciations sur encours réseau douteux sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d ’ occasion, pièces de rechange, cash, … ) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d ’ alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs suivants  : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock. Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 10 0 % . Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent. Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte. C)   Crédits à la clientèle et au réseau titrisés La société Diac SA titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 2 3 déc embre 1998 modifiée le 2 2 déc embre 2010. Les créances titrisées Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes  : •  les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6   ans  ; •  les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion  ; •  les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel  ; les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession  ; •  les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession  ; •  une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Diac SA pour être éventuellement recédée sur un autre FCT. Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1 er   jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Diac SA. Conformément au règlement 2014-07 de l’ANC, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac SA à la date de remise du bordereau de cession. Les véhicules d’Emission CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2018 - 1 CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra) Reversement des flux liés aux contrats titrisés Après cession, la société Diac SA continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac SA perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions. Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement  : •  aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession  ; •  aux intérêts de retard et indemnités sur impayés  ; •  aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT. Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à  : •  10 0 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux  ; •  10 0 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux. Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par Diac SA au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés. Les mécanismes de couverture des risques Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l’actif de Diac SA en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération. Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Diac SA. La rémunération de la part résiduelle Dans le but d’appréhender le résultat du FCT, Diac SA a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable. Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement. D)   Opérations de crédit-bail et assimilées Les immobilisations faisant l ’ objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l ’ actif du bilan pour leur coût d ’ acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d ’ acquisition comprend l ’ ensemble des frais accessoires d ’ acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers. Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d ’ utilisation des biens concernés, à savoir  : •  selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d ’ équipement). •  sur des durées variant de 4 à 7   ans selon le type de matériel. Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l ’ exercice en fonction d ’ un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes  : •  Contrats douteux  : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné  ; •  Contrats douteux compromis  : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés. Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l ’ article   6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d ’ être comptabilisés. Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d ’ intérêts futurs. Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision. Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d ’ une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement. Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux. L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 10 0 % . La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent. La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte. E)   Bonifications Dans le cadre d ’ opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l ’ écart de taux par le biais de bonifications. Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d ’ intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l ’ étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d ’ être soumises à l ’ impôt lors de l ’ exercice de paiement par le constructeur ou le réseau. F)   Indemnités et intérêts de retard Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement. Les indemnités d ’ assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité. G)   Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d ’ acquisition, hors frais accessoires d ’ achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution. H)   Immobilisations corporelles et incorporelles Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition. Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d ’ utilisation estimées suivantes  : - Constructions 15 à 40 ans - Autres immobilisations corporelles 4 à 10 ans - Logiciels informatiques acquis 1 à 3 ans I)   Primes de remboursement Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie. J)   Provisions Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l ’ arrêté. Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature. K)   Engagements de retraite Conformément à la recommandation de l’ANC n°   2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS   19 révisée). Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l ’ ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l ’ entreprise à la date de départ en retraite ou à l ’ âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date. Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. L)   Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré Ces opérations s ’ inscrivent dans le cadre d ’ une gestion du risque global de taux d ’ intérêt. Conformément au règlement 2014-07 de l’ANC, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisées. Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat. Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif. Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie. M)   Risque de contrepartie sur produits dérivés Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac SA est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l ’ exposition réelle au risque, s ’ effectuer de manière consolidée. Il n ’ est donc pas fait de calcul individualisé d ’ exposition au risque de contrepartie pour la société. Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes  : •  Le risque global de couverture encouru sur l ’ ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L ’ équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d ’ instrument ( 3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 1 0 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l ’ opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l ’ adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n ’ est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques. •  Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s ’ appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l ’ actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés  : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays. N)   Informations géographiques et sectorielles La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français. La société a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence  : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le «  principal décideur opérationnel  » . •  L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan. •  L’activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. •  Les activités de holding sont regroupées au sein des «  Autres activités  » . O)   Entreprises liées Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat. Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché. P)   Consolidation Le groupe DIAC SA établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 3 1 déc embre 2019 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes. La société Diac SA est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe RCI BANQUE SA 15, Rue d’Uzès –   75002 PARIS, FR9 5 306 523 358 , eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault. 4.   EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Il n’y a pas d’événements postérieurs à la clôture significatifs. 5.   ADAPTATION A L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque. RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base historique d’investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès. L’extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Par ailleurs le groupe s’est présenté sur les marchés obligataires dans des devises multiples (EUR, CHF, BRL, KRW, MAD, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs. Enfin, l’activité de collecte de dépôts, lancée en février   2012 et désormais déployée dans quatre pays, vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle   3. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l’EBA relatives à l’Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants  : -   Appétit pour le risque  : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d’Administration. -   Refinancement  : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d’accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l’objet de recadrages réguliers qui permettent d’ajuster le plan de financement. -   Réserve de liquidité  : L’entreprise vise à disposer en permanence d’une réserve de liquidité en adéquation avec l’appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d’actifs hautement liquides (HQLA) et d’actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. -   Prix de transfert  : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. -   Scénarios de stress  : Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l’objet de backtestings réguliers. -   Plan d’urgence  : Un plan d’urgence établi permet d’identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l’activité de crédit Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés. Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress tests mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs. Dans un environnement en évolution permanente, le groupe DIAC a pour objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité. Rentabilité RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales. Exposition au risque de crédit non commercial Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30   jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit dans des actifs liquides tels que définis dans l’Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d’états ou supranationaux. La duration moyenne du portefeuille de titres était d’environ 6   mois. En outre, RCI Banque a également investi dans un fonds dont les actifs sont constitués de titres de créances émis par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Son exposition moyenne au risque de crédit est de six ans avec une limite à neuf ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de deux ans. 6.   REFINANCEMENT Aucun refinancement matériel externe au groupe Diac n’a été réalisé au cours de l’exercice. 7.   NOTES SUR LES COMPTES SOCIAUX Note   1  : Créances sur les établissements de crédit (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Créances à vue sur établissements de crédit 125 338 25 292 Comptes ordinaires débiteurs 125 338 25 292 Créances à terme sur établissements de crédit 2 044 345 2 233 794 Comptes et prêts à terme 2 044 000 2 233 300 Créances rattachées 345 494 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 2 169 683 2 259 086 (*) Dont entreprises liées 2 046 577 2 233 794 Ces créances ne comportent pas de part subordonnée. Ventilation par durées résiduelles 12/2019 12/2018 Inférieur à 3 mois 406 283 436 986 De 3 à 12 mois 159 200 99 300 De 1 à 5 ans 1 604 200 1 722 800 Supérieur à 5 ans Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 2 169 683 2 259 086 Ces opérations sont toutes réalisées à partir de la France. Note   2  : Opérations avec la clientèle (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Crédits non douteux à la clientèle 3 599 821 3 196 988 Encours de crédit affecté non titrisé 938 164 701 821 Encours Carte et prêts personnels revolving 52 988 55 102 Encours sur financement stock réseaux 2 427 108 2 292 534 Encours sur financement d ’ exploitation 204 037 172 898 Créances rattachées sur contrats non douteux 4 107 3 604 Provisions sur créances impayées (26 583) (28 971) Crédits douteux à la clientèle 54 585 56 167 Créances rattachées sur contrats douteux 105 99 Créances sur contrats douteux 6 119 5 757 Provisions sur contrats douteux (5 405) (4 297) Créances rattachées sur contrats douteux compromis 315 178 Créances sur contrats douteux compromis 103 418 105 059 Provisions sur contrats douteux compromis (49 967) (50 629) Concours divers 461 716 585 499 Prêts au personnel 149 166 Créances commerciales 263 327 345 331 Prêts à la clientèle financière 195 587 238 556 Autres concours à la clientèle 1 387 Valeurs non imputées 788 495 Créances rattachées sur concours divers 478 951 Comptes ordinaires 34 570 22 854 Comptes ordinaires sains 34 133 22 109 Comptes ordinaires douteux 284 Provisions sur comptes ordinaires (25) Comptes ordinaires douteux compromis 449 497 Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis (12) (11) Etalements (1 715) 2 114 Etalement des bonifications (20 597) 6 918 Etalement des frais de dossier reçus (11 529) (6 707) Etalement des commissions versées 3 414 1 903 Etalement des autres charges versées 26 997 Total net des créances sur la clientèle (*) 4 148 977 3 863 622 (*) Dont entreprises liées 516 839 453 206 Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé. Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT (gages-espèces notamment). Ventilation par durées résiduelles 12/2019 12/2018 Inférieur à 3 mois 1 821 609 2 011 732 De 3 à 12 mois 1 645 699 1 326 940 De 1 à 5 ans 665 345 506 295 Supérieur à 5 ans 16 324 18 655 Total net des créances sur la clientèle 4 148 977 3 863 622 Ventilation par secteurs d ’ activité 12/2019 12/2018 Financement clientèle 1 306 186 1 159 060 Valeur brute des encours 1 363 256 1 218 104 Dépréciation des encours (57 070) (59 044) Financement réseaux 2 776 277 2 648 294 Valeur brute des encours 2 801 162 2 673 147 Dépréciation des encours (24 885) (24 853) Autres créances sur la clientèle 66 514 56 268 Valeur brute des encours 66 526 56 304 Dépréciation des encours (12) (36) Total net des créances sur la clientèle 4 148 977 3 863 622 Note   3  : Obligations et autres titres à revenu fixe (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Titres de placement 109 176 119 602 Titres à revenu fixe 109 105 119 505 Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe 71 97 Total des obligations et autres titres à revenu fixe 109 176 119 602 Les titres Class B non notés émis par le FCT Master Cars Alliance Auto Loans France et les titres Class C non notés émis par le FCT Cars Alliance Auto Loans France V2018-1 ont été souscrits par la société Diac SA. Ventilation par durées résiduelles 12/2019 12/2018 Inférieur à 3 mois 71 071 81 497 De 3 à 12 mois De 1 à 5 ans 38 105 38 105 Supérieur à 5 ans Total des obligations et autres titres à revenu fixe 109 176 119 602 Détail des titres de placement acquis dans le cadre d ’ opérations de titrisation Entités cédantes DIAC SA DIAC SA DIAC SA Date de début mai-12 avril-18 juillet-13 Véhicule d ’ émission Cars Alliance Auto Loans France FCT Master Cars Alliance Auto Loans France V2018-1 FCT Cars Alliance DFP France Nature des créances cédées Crédits automobiles à la clientèle Crédits automobiles à la clientèle Créances concessionnaires indépendants Montant (en Keur) des titres souscrits au 31-12-19 Class A Notation AAA Class A Notation AAA Class A N otation AA 439 800 581 400 1 000 000 Class B Non notées Class B Notation AA 71 000 22 800 Montant (en Keur) des titres souscrits Class C Non notées 38 105 Note   4  : Participations et autres titres détenus à long terme (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Valeurs brutes des titres 56 56 Autres titres détenus à long terme non cotés 56 56 Total des participations et autres titres détenus à long terme 56 56 Note   5  : Parts dans les entreprises liées (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Parts dans les entreprises liées non cotées 81 387 81 387 Total des parts dans les entreprises liées 81 387 81 387 Note   6  : Crédit-bail et location avec option d ’ achat (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Immobilisations brutes 7 043 150 6 116 551 Amortissements (2 966 830) (2 371 494) Loyers échus 12 960 10 149 Provisions sur créances impayées (149) (155) Créances rattachées 100 983 102 440 Loyers douteux 2 302 2 686 Provisions sur loyers douteux (741) (715) Loyers douteux compromis 53 055 45 242 Provisions sur loyers douteux compromis (40 555) (33 613) Etalement des bonifications (169 249) (90 264) Etalement des commissions versées 18 705 17 228 Etalement des autres charges versées 75 631 Total des opérations de crédit-bail et location avec option d ’ achat (*) 4 129 262 3 798 055 (*) Dont entreprises liées (88 589) (81 949) Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par rapport à celle des immobilisations nettes) s’établit à 1 021 , 4 M eur au 3 1 déc embre 2019 et à 745, 0 M eur au 3 1 déc embre 2018. Note   7  : Immobilisations incorporelles (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Valeur brute des immobilisations incorporelles 22 571 21 681 Concessions, brevet et droits similaires 21 330 20 440 Autres immobilisations incorporelles 1 241 1 241 Amortissements des immobilisations incorporelles (20 375) (18 750) Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires (19 882) (18 269) Amortissements sur autres immobilisations incorporelles (493) (481) Total des immobilisations incorporelles 2 196 2 931 Note   8  : Immobilisations corporelles (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Valeur brute des immobilisations corporelles 71 213 65 325 Terrains 2 091 2 091 Constructions 17 607 17 607 Installations générales, AA des constructions 9 705 9 560 Installations générales, AA divers 13 996 13 542 Matériel et mobilier de bureau 4 323 4 246 Matériel et mobilier informatique 23 491 18 279 Amortissements des immobilisations corporelles (54 604) (50 754) Amortissements sur constructions (16 023) (15 856) Amortissements sur installations générales, AA des constructions (9 457) (9 408) Amortissements sur installations générales, AA divers (8 303) (7 112) Amortissements sur matériel et mobilier de bureau (3 761) (3 489) Amortissements sur matériel et mobilier informatique (17 060) (14 889) Total des immobilisations corporelles 16 609 14 571 Note   9  : Autres actifs (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Etat 36 119 49 771 Créances sociales 76 58 Débiteurs divers 44 512 24 882 Créances rattachées sur débiteurs divers 65 870 75 569 Total des autres actifs 146 577 150 280 Le CICE a été supprimé à compter du 1 er   janvier 2019. Note   10  : Comptes de régularisation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Charges à répartir sur frais et primes d ’ émission des emprunts 1 839 2 465 Charges constatées d ’ avance 1 855 1 569 Produits à recevoir sur swaps ou IFT 93 117 Autres produits à recevoir 458 432 Valeurs à l ’ encaissement 173 046 131 196 Autres comptes de régularisation actif 732 733 Total des comptes de régularisation 178 023 136 512 Note   11  : Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Dettes à vue sur établissements de crédit 160 262 242 234 Comptes ordinaires créditeurs 14 241 884 Emprunts au jour le jour 160 000 Dettes rattachées 248 350 Créances à terme sur établissements de crédit 9 478 857 8 863 137 Comptes et emprunts à terme 9 434 014 8 819 264 Dettes rattachées 44 843 43 873 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 9 639 119 9 105 371 (*) Dont entreprises liées 9 639 003 9 104 896 Ventilation par durées résiduelles 12/2019 12/2018 Inférieur à 3 mois 4 035 154 3 507 848 De 3 à 12 mois 1 937 965 1 692 199 De 1 à 5 ans 3 666 000 3 905 324 Supérieur à 5 ans Total des dettes envers les établissements de crédit 9 639 119 9 105 371 Note   12  : Opérations avec la clientèle (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Dettes à vue sur opérations avec la clientèle 34 004 31 764 Comptes ordinaires créditeurs 30 337 29 987 Acomptes et autres sommes dues 2 383 1 317 Dettes rattachées 1 284 460 Dettes à terme sur opérations avec la clientèle 110 Dettes rattachées 110 Total des opérations avec la clientèle (*) 34 114 31 764 (*) Dont entreprises liées 500 218 Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois. Note   13  : Dettes représentées par un titre (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Dettes représentées par un titre 110 068 177 097 Titres de créances négociables 110 068 177 097 Dettes rattachées sur dettes représentées par un titre 5 Titres de créances négociables 5 Total des dettes représentées par un titre 110 068 177 102 Ventilation par durées résiduelles 12/2019 12/2018 Inférieur à 3 mois 25 009 29 019 De 3 à 12 mois 85 059 148 083 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans Total des dettes représentées par un titre 110 068 177 102 Note   14  : Autres passifs (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Etat 20 000 19 646 Fourn d ’ immos 14 351 2 209 Dettes sociales 60 688 68 517 Créditeurs divers 15 800 16 229 Dettes rattachées sur créditeurs divers 135 890 105 840 Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et assimilées 766 2 355 Total des autres passifs 247 495 214 796 Note   15  : Comptes de régularisation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Produits à répartir sur primes d ’ émission des emprunts 1 531 2 092 Produits constatés d ’ avance sur opérations de crédit-bail et assimilées 432 744 386 112 Produits constatés d ’ avance sur opérations avec la clientèle 11 584 11 349 Autres charges à payer 37 022 36 268 Autres comptes de régularisation passif 192 1 994 Total des comptes de régularisation 483 073 437 815 Note   16  : Provisions (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2018 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2019 Utilisées Non utilisées Provisions sur opérations bancaires 236 235 (170) (1) 300 Engagements par signature 236 235 (170) (1) 300 Provisions sur opérations non bancaires 34 733 6 959 (2 573) (1 238) 37 881 Engagements de retraite 27 506 1 924 (1 523) 27 907 Plans sociaux et de restructuration 5 600 2 050 (948) 6 702 Autres litiges avec le personnel 265 2 135 (1 050) 1 350 Autres risques et charges 1 362 850 (290) 1 922 Total des provisions 34 969 7 194 (2 743) (1 238) (1) 38 181 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées. Une provision de restructuration de 6 702 K € a été comptabilisée au 31/12/2019 et concerne le plan de dispense d’activité. Il s’agit d’une provision pour plan social (départ anticipé pour retraite). Note   16.1  : Provisions pour engagements de retraite et assimilés (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature Valeur actuarielle des engagements Valeur actuarielle des fonds investis Engagements nets des fonds investis Ecarts actuariels Provision au bilan Solde au 31 décembre 2017 31 949 0 31 949 (4 308) 27 641 Charge nette de l ’ exercice 2018 2 186 2 186 2 186 Prestations et contributions payées (2 321) (2 321) (2 321) Ecarts actuariels 1 770 1 770 (1 770) Solde au 31 décembre 2018 33 584 0 33 584 (6 078) 27 506 Charge nette de l ’ exercice 2019 1 924 1 924 1 924 Prestations et contributions payées (1 523) (1 523) (1 523) Ecarts actuariels 7 226 7 226 (7 226) Solde au 31 décembre 2019 41 211 0 41 211 (13 304) 27 907 Principales hypothèses actuarielles retenues 12/2019 12/2018 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 2,06 % 1,80 % Taux d ’ actualisation financière 0,68 % 1,95 % Taux de départ des salariés de l ’ entreprise 5,52 % 5,44 % Note   16.2  : Provisions constituées en couverture d ’ un risque de contrepartie (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2018 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2019 Dépréciation 118 416 35 201 (30 204) (1) 123 412 Opérations avec la clientèle 118 416 35 201 (30 204) (1) 123 412 Provisions sur opérations bancaires 236 235 (170) (1) 300 Engagements par signature 236 235 (170) (1) 300 Total 118 652 35 436 (30 374) (2) 123 712 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Les dépréciations d’opérations avec la clientèle afférentes à des encours douteux sont de 3 2 848 keuros, les provisions afférentes à des encours contentieux sont de 9 0 534 keuros. Note   17  : Dettes subordonnées (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Titres participatifs 9 188 9 188 Dettes rattachées sur titres participatifs 127 127 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Ventilation par durées résiduelles 12/2019 12/2018 Inférieur à 3 mois De 3 à 12 mois 127 127 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans 9 188 9 188 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac SA pour un montant de 50 0 000 000 Francs Le système de rémunération comprend  : •  une partie fixe calculée en appliquant au nominal du titre un taux égal à 6 0 % TAM (Taux Annuel Monétaire) •  une partie variable obtenue en appliquant à 4 0 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 10 0 % et 13 0 % du TAM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6, 5 % . L’emprunt est perpétuel. Note   18  : Capitaux propres (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2018 Affectation Résultat 2018 Variation 2019 12/2019 Capital souscrit 647 266 12 068 659 334 Réserve légale 6 100 6 100 Report à nouveau (81) (238 312) 237 931 (462) Résultat de l ’ exercice (238 312) 238 312 (244 390) (244 390) Total des capitaux propres 414 973 5 609 420 582 Le capital est constitué de 9 6 535 000   actions ordinaires d ’ une valeur nominale de 6,8 3 eur os conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Note   19  : Engagements donnés (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Engagements de financement 565 672 554 914 Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle 563 947 553 264 Autres engagement en faveur des établissements de la clientèle 1 725 1 650 Engagements de garantie 67 Cautions, avals et autres garanties d ’ ordre d ’ établissements de crédit 67 Autres engagements donnés 406 074 1 111 066 Valeurs affectées en garantie 406 074 1 111 066 Total des engagements donnés (*) 971 813 1 665 980 (*) Dont entreprises liées 3 886 458 Ventilation par durées résiduelles 12/2019 12/2018 Inférieur à 3 mois 970 533 1 665 116 De 3 à 12 mois De 1 à 5 ans 67 Supérieur à 5 ans 1 213 864 Total des engagements donnés 971 813 1 665 980 Note   20  : Engagements reçus (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Engagements de garantie 3 531 338 3 035 911 Cautions, avals et autres garanties reçus d ’ établissements de crédit 11 734 14 109 Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle 522 550 517 069 Engagement de reprise des véhicules loués 2 997 054 2 504 733 Total des engagements reçus (*) 3 531 338 3 035 911 (*) Dont entreprises liées 1 167 480 951 386 Ventilation par durées résiduelles 12/2019 12/2018 Inférieur à 3 mois 873 740 799 184 De 3 à 12 mois 825 172 621 309 De 1 à 5 ans 1 832 426 1 615 416 Supérieur à 5 ans 2 Total des engagements reçus 3 531 338 3 035 911 Note   21  : Instruments financiers à terme et change au comptant (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/19 Juste valeur 12/19 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 604 200 604 200 Ventes (Prêts) de swaps de taux 604 200 604 200 Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/18 Juste valeur 12/18 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 722 800 722 800 Ventes (Prêts) de swaps de taux 722 800 722 800 Les opérations sur instruments financiers de taux d ’ intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d ’ intérêt. Les interventions sur les marchés d ’ instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l ’ exposition aux risques de taux d ’ intérêt. Note   22  : Intérêts et produits assimilés (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit 14 578 18 829 Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle 130 847 123 703 Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe 3 217 4 500 Intérêts et produits sur autres opérations 562 428 Total des intérêts et produits assimilés 149 204 147 460 Note   23  : Intérêts et charges assimilées (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit (127 425) (123 581) Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle (18 918) 200 Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe (771) (801) Intérêts et charges sur dettes subordonnées (601) (601) Total des intérêts et charges assimilées (147 715) (124 783) Note   24  : Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 1 620 938 1 253 897 Loyers 1 257 544 1 032 999 Intérêts de retard 1 357 1 005 Plus-values sur cession immobilisations 362 469 221 646 Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts) (1 334) (1 255) Reprises de provisions 1 334 226 Dotations aux provisions (432) (724) Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées (1 731 643) (1 408 837) Dotation aux amortissements (1 639 401) (1 361 176) Reprises d ’ amortissements 135 104 Etalement des commissions et autres charges versées (41 955) 2 508 Moins-values sur cession immobilisations (35 080) (29 903) Autres charges (15 342) (20 370) Total sur opérations de crédit bail et assimilées (110 705) (154 940) Note   25  : Revenus des titres à revenu variable (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Revenus du portefeuille de placement 145 054 141 178 Revenus des titres détenus à long terme 1 2 Total des revenus des titres à revenu variable 145 055 141 180 Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT. Note   26  : Commissions (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Commissions (Produits) 7 964 8 416 Commissions clientèles 53 316 Commissions titres 7 793 7 978 Commissions autres 118 122 Commissions (Charges) (643) (475) Commissions titres (3) (5) Commissions autres (640) (470) Total des commissions 7 321 7 941 Note   27  : Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3 911 3 107 Opérations de change 3 (14) Opérations de taux 3 908 3 121 Total des gains ou perte sur opérations financières 3 911 3 107 Note   28  : Autres produits d ’ exploitation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Autres produits d ’ exploitation bancaire 158 695 131 479 Produits des prestations accessoires aux contrats de financement 126 180 106 512 Transferts de charges (dt ind. d ’ assurances reçues sur sinistres véhicules) 31 338 22 660 Autres produits d ’ exploitation bancaire 1 177 2 307 Autres produits d ’ exploitation 2 281 2 446 Produits des prestations des activités de service 2 280 2 415 Autres produits d ’ exploitation 1 31 Total des autres produits d ’ exploitation 160 976 133 925 Note   29  : Autres charges d ’ exploitation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Autres charges d ’ exploitation bancaire (21 609) (19 072) Charges des prestations accessoires aux contrats de financement (19 570) (18 925) Opérations faites en commun (1 177) (1 496) Autres charges d ’ exploitation bancaire (302) (17) Variation des provisions pour risques et charges d ’ exploitation bancaire (560) 1 366 Autres charges d ’ exploitation (81) (3) Autres charges d ’ exploitation (81) (3) Total des autres charges d ’ exploitation (21 690) (19 075) Note   30  : Charges générales d ’ exploitation (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Frais de personnel (57 967) (59 182) Salaires et traitements (92 176) (84 207) Charges sociales sur retraites (10 673) (9 369) Autres charges sociales (36 925) (34 562) Participation des salariés (4 038) (3 459) Intéressement des salariés (1 101) (943) Refacturation des frais de personnel 88 048 78 958 Autres frais de personnel (1 102) (5 600) Autres frais administratifs (257 978) (209 722) Impôts et taxes (12 628) (15 299) Travaux, fournitures et services extérieurs (82 382) (76 926) Commissions non étalables versées au réseau commercial (202 427) (160 969) Variation des provisions sur autres frais administratif (1 085) (36) Refacturation des frais administratifs 40 544 43 508 Total des autres charges générales d ’ exploitation (*) (315 945) (268 904) (*) dont honoraires de commissariat aux comptes (210) (210) Effectif moyen 12/2019 12/2018 Employés 0 Agents de maîtrise 588 646 Cadres 857 795 Contrats à durée déterminée 5 13 Total 1 450 1 454 Note   31  : Coût du risque par catégorie de clientèle (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Coût du risque sur opérations de location (5 770) (2 344) Dotations aux provisions (12 320) (7 189) Reprises de provisions 4 456 2 208 Abandons de créances (11 968) (10 026) Récupérations sur créances amorties 14 062 12 663 Coût du risque sur opérations de crédit (103 428) (96 562) Dotations aux provisions (22 081) (75 240) Reprises de provisions 22 529 73 957 Abandons de créances (105 477) (111 194) Récupérations sur créances amorties 1 601 15 915 Coût du risque sur autres opérations avec la clientèle (78) (8) Dotations aux provisions (55) (164) Reprises de provisions 68 190 Abandons de créances (91) (34) Coût du risque sur autres opérations (65) (9) Dotations aux provisions (235) (162) Reprises de provisions 170 153 Total du coût du risque (109 341) (98 923) Note   32  : Impôts sur les bénéfices La charge d ’ impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l ’ impôt exigible en France au titre de l ’ exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d ’ impôt. La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale. Note   33  : Résultat par secteurs d ’ activité (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2019 12/2018 Financement Clientèle Produit net bancaire 147 458 101 484 Résultat brut d ’ exploitation (126 573) (125 732) Résultat d ’ exploitation (189 094) (186 844) Résultat courant avant impôt (189 094) (186 844) Financement Réseaux Produit net bancaire 38 898 33 329 Résultat brut d ’ exploitation (8 493) (13 409) Résultat d ’ exploitation (55 313) (51 220) Résultat courant avant impôt (55 313) (51 220) Autres activités Produit net bancaire 1 2 Résultat brut d ’ exploitation 1 2 Résultat d ’ exploitation 1 2 Résultat courant avant impôt 1 2 Toutes activités Produit net bancaire 186 357 134 815 Résultat brut d ’ exploitation (135 065) (139 139) Résultat d ’ exploitation (244 406) (238 062) Résultat courant avant impôt (244 406) (238 062) TABLEAU DES FILIALES ET DES PARTICIPATIONS Tableau des filiales et des participation (En milliers d ’ euros) Détail des participations dont la valeur excède 1 % du capital de la société (en KEUR) Pays Capital social Capitaux propres (hors capital social) % de détention Résultats nets du dernier exercice clos Filiales détenues à + de 50 % Diac Location SA 14, avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy le Grand France 29 241 770 843 100,00 % (71 011) Renseignements globaux sur toutes les filiales et participations (en KEUR) Filiales Participations Autres sociétés Françaises Etrangères Françaises Etrangères Françaises Etrangères Valeur comptable brute des titres détenus 81 347 96 0 Valeur comptable nette des titres détenus 81 347 96 0 Prêts et avances consentis par la société Cautions et avals donnés par la société Dividendes encaissés par la société 1 V. – R APPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Diac S.A, relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019 tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le Conseil d ’ administration le 19 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Fondement de l’opinion Référentiel d ’ audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er  janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.   823-9 et R.   823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s ’ inscrivent dans le contexte de l ’ audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciations individuelles crédit réseau Risque identifié DIAC S.A. constitue des provisions pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances de crédits accordés aux réseaux de concessionnaires. Comme indiqué dans la note   3.B. de l’annexe aux comptes annuels, les provisions pour risque de crédit de l’activité réseau sont calculées sur une base individuelle ou collective selon le type de créance (saine, incidentée, douteuse, compromise). Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours et de la classification attribuée aux contreparties. Ces dépréciations sur base individuelle comportent une part significative d ’ appréciation pour notre audit compte tenu du recours important au jugement de la direction et du risque d’incidence matérielle sur les résultats de la société. Compte tenu de la complexité des hypothèses utilisées pour l ’ estimation de ces risques de crédit e t des dépréciations qui y sont rattachées et du jugement de la direction qu’elles requièrent, nous avons considéré que la détermination de la valeur recouvrable de ces créances constitue un point clé de l’audit. Les dépréciations au titre du risque de crédit réseau sont présentées dans la note   7.2 de l ’ annexe et s ’ élèvent au 31 décembre 2019 à 25   millions d’euros pour un encours de crédit de 2.801   millions d’euros. Procédures d’audit mises en œuvre en réponse à ce risque Dans le cadre de notre audit des comptes sociaux, nos travaux sur le provisionnement sur base individuelle ont consisté à : •   prendre connaissance du processus d ’ évaluation de ces dépréciations ainsi que des procédures de contrôle interne portant sur : l’identification des indicateurs de risque de non-recouvrement ; la gouvernance des processus de provisionnement ; le processus de surveillance des dépréciations ; •   rapprocher les encours faisant l ’ objet d’une dépréciation individuelle avec les encours utilisés dans le calcul des dépréciations ; •   apprécier le bien-fondé des hypothèses de pertes ; •   réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours et des dépréciations. Dépréciations statistiques crédit clientèle Risque identifié Les créances de crédits à la clientèle représentent 1.363   millions d’euros au bilan de la société DIAC au 31 décembre 2019. Comme indiqué dans la note   3.B. de l’annexe aux comptes annuels, les dépréciations pour risque de crédit à la clientèle sont calculées sur une base individuelle et avec des techniques de modélisation statistique. Compte tenu du niveau de complexité des hypothèses utilisées pour l’estimation du provisionnement statistique relatif au risque de crédit à la clientèle, nous avons considéré que ce dernier constitue un point clé de l’audit. Les dépréciations au titre du risque de crédit à la clientèle sont présentées dans la note   7.2 de l’annexe aux comptes annuels et s’élèvent au 31 décembre 2019 à 57   millions d’euros. Procédures d ’ audit mises en œuvre en réponse à ce risque Dans le cadre de notre audit des comptes annuels, nos travaux sur le provisionnement statistique ont consisté à : •   prendre connaissance du processus d’évaluation de ces dépréciations ainsi que des procédures de contrôle interne portant sur l ’ identification des indicateurs de dépréciation et la calibration des modèles statistiques de provisionnement ; •   effectuer une analyse des comportements de paiement observés au regard des paramètres de provisionnement retenus ; •   tester les matrices statistiques de migrations de défaut ; •   examiner le correct déversement dans les comptes des données calculées par les modèles de provisions statistiques des créances sur la clientèle ; •   réaliser des procédures analytiques sur l’évolution des encours et des dépréciations. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires Nous n ’ avons pas d ’ observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d ’ administration arrêté le 19 mars 2020, et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d ’ arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l ’ objet d’une communication à l ’ assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l ’ article D.   441-4 du Code de commerce appelle de notre part l ’ observation suivante ; comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et connexes, votre société considérant qu ’ elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d ’ entreprise Nous attestons de l ’ existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d ’ entreprise, des informations requises par l ’ article L.   225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d ’ autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Diac S.A. par votre assemblée générale du 22   mai 2014 pour le cabinet KPMG et du 28 juin 1982 pour le cabinet ERNST &YOUNG Audit. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 6 ème   année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la 38 ème   année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptés annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu ’ elle estime nécessaire à l ’ établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s ’ il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d ’ administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d ’ établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L ’ assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu ’ elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.   823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : •   il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d ’ une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; •   il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; •   il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; •   il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d ’ exploitation e t, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité d e l a société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s ’ appuie sur les éléments collectés jusqu ’ à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S ’ il conclut à l ’ existence d ’ une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; •   il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Paris La Défense, le 26 mars 2020 KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Valéry Foussé Luc Valvarde Associé Associé B. – Comptes consolidés I. – BILAN CONSOLIDE AU 31/12/2019 ACTIF - En millions d ’ euros Notes 12/2019 12/2018 Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit 2 2 303 2 488 Prêts et créances au coût amorti sur la clientèle 3 et 4 15 248 14 043 Actifs d ’ impôts courants 5 Actifs d ’ impôts différés 5 4 2 Créances fiscales hors impôts courants 5 94 75 Comptes de régularisation et actifs divers 5 450 376 Opérations de location opérationnelle 3 et 4 575 440 Immobilisations corporelles et incorporelles 6 22 18 TOTAL ACTIF 18 696 17 442 PASSIF - En millions d ’ euros Notes 12/2019 12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 7.1 13 072 12 152 Dettes envers la clientèle 7.2 32 32 Dettes représentées par un titre 7.3 2 154 2 410 Passifs d ’ impôts courants 9 Passifs d ’ impôts différés 9 465 358 Dettes fiscales hors impôts courants 9 3 2 Comptes de régularisation et passifs divers 9 592 488 Provisions 10 64 53 Provisions techniques des contrats d ’ assurance 10 Dettes subordonnées 12 15 13 Capitaux propres 2 299 1 934 - Dont capitaux propres part du groupe 2 299 1 934 Capital souscrit et réserves liées 659 647 Réserves consolidées et autres 1 529 1 132 Gains ou pertes latents (9) (4) Résultat de l ’ exercice 120 159 TOTAL PASSIF 18 696 17 442 II. – COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE AU 31/12/2019 En millions d ’ euros Notes 12/2019 12/2018 Intérêts et produits assimilés 19 436 418 Intérêts et charges assimilées 20 (191) (186) Commissions (Produits) 21 317 292 Commissions (Charges) 21 (163) (151) Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 22 (2) (1) Produits des autres activités 23 176 148 Charges des autres activités 23 (139) (105) PRODUIT NET BANCAIRE 434 415 Charges générales d ’ exploitation 24 (158) (155) Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles (7) (5) RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION 269 255 Coût du risque 25 (41) (49) RESULTAT D ’ EXPLOITATION 228 206 Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés RESULTAT AVANT IMPOTS 228 206 Impôts sur les bénéfices 26 (108) (47) RESULTAT NET 120 159 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 120 159 Résultat net par action (1) et en euros 1,24 2,65 Résultat net dilué par action et en euros 1,24 2,65 (1) Résultat net - Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d ’ actions ETAT DE RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 RESULTAT NET 120 159 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieur à l ’ emploi (5) (1) Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net (5) (1) Autres éléments du résultat global (5) (1) RESULTAT GLOBAL 115 158 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 115 158 II I . – TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES En millions d’euros Capital Réserves liées au capital Réserves consolidées Ecarts de conversion Gains ou pertes latents ou différés Résultat net Capitaux propres Capitaux propres Total capitaux propres consolidés (1) (Part des actionnaires de la société mère) (Part des actionnaires de la société mère) (Part des part. ne donnant pas le contrôle) Capitaux propres au 31 décembre 2017 561 872 (3) 130 1 560 1 560 Affectation du résultat de l’exercice précédent 130 (130) Retraitement des capitaux propres d’ouverture (34) (34) (34) Capitaux propres au 1 er  janvier 2018 561 968 (3) 1 526 1 526 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieurs à l’emploi. (1) (1) (1) Résultat de la période avant affectation 159 159 159 Résultat global de la période (1) 159 158 158 Effet des augmentations de capital 86 164 250 250 Capitaux propres au 31 décembre 2018 647 1 132 (4) 159 1 934 1 934 Affectation du résultat de l’exercice précédent 159 (159) Capitaux propres au 1 er  janvier 2019 647 1 291 (4) 1 934 1 934 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieurs à l’emploi. (5) (5) (5) Résultat de la période avant affectation 120 120 120 Résultat global de la période (5) 120 115 115 Effet des augmentations de capital 12 238 250 250 Capitaux propres au 31 décembre 2019 659 1 529 (9) 120 2 299 2 299 (1) En date du 22 mai 2019.Diac a réduit son capital social initialement de 647.265.600 euros pour le porter à 409.335.560 euros, afin d’apurer la perte dans les comptes annuels de l’exercice clos au 31/12/2018. Dans le cadre d’une Assemblée générale mixte des actionnaires statuant à titre extraordinaire le 22 novembre 2019, le Conseil d’administration a décidé d’augmenter le capital social de 249.998.490 euros pour le porter de 409.335.560 euros à 659.334.050 euros. L’augmentation de capital a été réalisée par émissions de 36.603.000 actions ordinaires, de 6.86 euros de valeur nominale chacune. Le versement en numéraire a été effectivement réalisé le 11 décembre 2019. IV. – TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère 120 159 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 7 5 Dotations nettes aux provisions 11 29 Produits et charges d ’ impôts différés 106 46 Autres (portefeuille d ’ instruments dérivés en juste valeur par résultat) 1 Capacité d ’ autofinancement 245 239 Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d ’ avance) 34 (251) Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements 160 (170) Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 1 274 481 - Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit 222 (231) - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit 1 052 712 Flux liés aux opérations avec la clientèle (1 341) (1 104) - Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle (1 341) (1 114) - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle 10 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (281) 300 - Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres (256) 261 - Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l ’ encaissement (25) 39 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles (348) (323) Flux net de trésorerie généré par l ’ activité opérationnelle (A) (68) (334) Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (7) (7) Flux net de trésorerie lié aux opérations d ’ investissement (B) (7) (7) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 250 250 - Var. de trésorerie provenant d ’ opérations avec les participations ne donnant pas le contrôle 250 250 Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C) 250 250 Effet des var. des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents (D) Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A+ B+C+D) 175 (91) Trésorerie et équivalents de trésorerie à l ’ ouverture : (170) (79) - Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit (170) (79) Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture : 5 (170) - Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit 194 156 - Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit (189) (326) Variation de la trésorerie nette 175 (91) La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composé d ’ opérations au jour le jour et de dépôts à vue. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 2 et 7.1. V. – ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES DIAC S.A, société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d ’ administration, au capital de 659 334 050 euros entièrement libérés, entreprise soumise à l ’ ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 702 002 221. Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX. DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l ’ Alliance. Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC S.A au 31 décembre 2019 portent sur la Société et ses filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint. 1. APPROBATION DES COMPTES - DISTRIBUTIONS Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l ’ année 2019, seront arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 19 mars 2020 et seront présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 20 mai 2020. Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l ’ année 2018, ont été arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 25 mars 2019 et présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale Ordinaire du 22 mai 2019.Cette dernière a décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 2018. Les comptes consolidés sont exprimés en millions d ’ euros, sauf indication contraire. 2. FAITS MARQUANTS Reduction de capital social : Afin d ’ apurer partiellement la perte dans les comptes annuels du dernier exercice clos le 31 décembre 2018, DIAC a réduit le montant de son capital social d ’ un montant global de 237.930.040 euros par réduction de 3,97 euros de la valeur nominale des 59.932.000 actions existantes et imputé le montant de cette réduction de capital, soit 237.930.040 euros sur le compte « report à nouveau » dont le solde débiteur est en conséquence réduit à 461.869,22 euros. En date du 22 mai 2019, le capital social est donc réduit de 647.265.600 euros à 409.335.560 euros divisé en 59.932.000 actions de 6,83 euros de valeur nominale. Augmentation de capital social : Lors d ’ une Assemblée générale mixte des actionnaires statuant à titre extraordinaire le 22 novembre 2019, le Conseil d ’ administration a décidé d ’ augmenter le capital social de 249.998.490 euros pour le porter de 409.335.560 euros à 659.334.050 euros. L ’ augmentation de capital a été réalisée par émissions de 36.603.000 actions ordinaires, de 6.86 euros de valeur nominale chacune. Le versement en numéraire a été effectivement réalisé le 11 décembre 2019. 3. REGLES ET METHODES COMPTABLES En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les comptes consolidés du groupe DIAC de l ’ exercice 2019 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l ’ IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2019 et tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne à la date de clôture des comptes. A) Evolutions des principes comptables Le groupe Diac, étant intégré dans le groupe RCI Banque, il applique les normes et amendements parus au Journal Officiel de l ’ Union européenne d ’ application obligatoire à compter du 1 er  janvier 2019. Nouveaux textes d ’ application obligatoire au 1 er  janvier 2019 IFRS 16 Contrats de location IFRIC 23 Incertitude relative au traitement des impôts sur le résultat Amendement IAS 28 Intérêts à long terme dans des entreprises associées et des coentreprises Amendement IFRS 9 Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative Amendement IAS 19 Modification, réduction ou liquidation d ’ un régime Améliorations annuelles des IFRS – cycle 2015-2017 Diverses dispositions concernant : - Amendements à IFRS 3 « Regroupements d ’ entreprises » et IFRS 11 « Partenariats » intitulés « Intérêts antérieurement détenus dans des entreprises communes » ; - Amendements à IAS 12 « Impôts sur le résultat » intitulés « Conséquences fiscales des paiements sur instruments financiers classés en capitaux propres » ; - Amendements à IAS 23 « Coûts d ’ emprunts » intitulés « Coûts d ’ emprunt éligibles à la capitalisation ». Les changements liés à l ’ application des normes IFRIC 23 et IFRS 16 sont présentés ci-après. Les autres normes et amendements d ’ application obligatoire à compter du 1 er  janvier 2019 sont sans effet significatif sur les états financiers du groupe. IFRS 23 « Incertitude relative au traitement des impôts sur le résultat »  : L ’ entrée en vigueur de l ’ interprétation IFRIC 23 « Incertitude relative au traitement des impôts » sur le résultat n ’ a pas conduit à identifier des situations remettant en cause les positions comptables prises dans les états financiers arrêtés au 31 décembre 2019. Pour évaluer les provisions pour positions fiscales incertaines, le Groupe utilise une méthode d ’ évaluation individuelle basée en général sur le montant le plus probable. IFRS 16 « Contrats de location »  : Le 9 novembre 2017, l ’ Union Européenne a publié au Journal Officiel la norme IFRS 16 « Contrats de location ». Elle est appliquée dans les comptes consolidés du groupe DIAC à compter du 1 er  janvier 2019. Cette norme remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations IFRIC et SIC associées. Elle supprime la distinction précédemment faite entre les contrats de location simple et les contrats de location-financement côté preneur. Selon IFRS 16, un preneur comptabilise un actif lié au droit d ’ utilisation et une dette financière représentative de l ’ obligation locative. L ’ actif lié au droit d ’ utilisation est amorti sur la durée de location et l ’ obligation locative, évaluée initialement à la valeur actualisée des paiements locatifs sur la durée de location, est désactualisée au taux implicite du contrat de location s ’ il peut être facilement déterminé ou au taux d ’ emprunt marginal sinon. Les changements résultant de l ’ adoption d ’ IFRS 16 ont été appliqués de manière rétrospective simplifiée dans les comptes de 2019. Les comptes consolidés de l ’ exercice 2018 présentés en période comparative n ’ ont pas fait l ’ objet de retraitements au titre de l ’ application de la norme IFRS 16 et sont donc identiques aux états financiers publiés en 2018 selon les principes comptables en vigueur au titre de la norme IAS 17. Le groupe DIAC n ’ applique IFRS 16 que sur ses contrats de location significatifs, à savoir les contrats de locations immobilières. Il a donc retenu d ’ appliquer les exemptions et les mesures de simplification suivantes pour la transition : - Exclusion des contrats de location de courte durée (durée initiale inférieure ou égale à 12 mois) et ceux portant sur des actifs de faible valeur ; - exclusion des coûts directs initiaux de l ’ évaluation de l ’ actif représentant les droits d ’ utilisation lors de la transition ; - exclusion des contrats de location mobilière car non significatifs. La durée du contrat de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d ’ utiliser le bien loué, à laquelle s ’ ajoutent les options de renouvellement que le groupe a la certitude raisonnable d ’ exercer. Au bilan au 1 er  janvier 2019, les passifs financiers liés aux contrats de location correspondent à la valeur actualisée des paiements de loyers restant à décaisser, déterminée à l ’ aide du taux d ’ emprunt marginal au 31 décembre 2018 défini en fonction de la duration restante du contrat. Par simplification, le taux d ’ emprunt marginal, calculé par zone monétaire, correspond au taux sans risque en vigueur dans la zone, augmenté de la prime de risque du groupe applicable pour la devise locale. Le taux d ’ emprunt marginal moyen pondéré appliqué aux passifs de location au 1 er  janvier 2019 était de 2,35 %. Les actifs liés au droit d ’ utilisation ont été évalués au 1 er   janvier 2019 à un montant égal à la valeur des dettes locatives à cette date ajustée des loyers payés d ’ avance ou à payer qui étaient comptabilisés dans l ’ état de la situation financière relativement à ces contrats au 31 décembre 2018. L ’ explication de l ’ écart, en KEUR, entre la dette locative comptabilisée à la date de la première application, et les engagements de loyers de location simple présentés en annexes au 31 décembre 2018 conformément à IAS 17, est la suivante : (En KEUR) 01/2019 Engagements hors bilan des locations simples au 31 décembre 2018 4 097 Exclusion car faible valeur (hors scope IFRS16 et à durée = < 12 mois) - 178 Effet d ’ actualisation des contrats de location - 119 Effets liés à des décalages de la date de prise d ’ effet Autres effets 607 Dette locative au 1 er  janvier 2019 4 407 Les contrats activés sous IFRS 16 sont les contrats immobiliers comme précisé plus haut. Toutes ces opérations sont réalisées dans le cadre courant de nos activités. Les impacts de la première application d ’ IFRS 16 sur les postes de la situation financière consolidée au 1 er  janvier 2019 se résument ainsi : (En KEUR) 01/2019 Droit d ’ utilisation des actifs loués (immobilisation) 4 695 Charges constatées d ’ avance (payées d ’ avance sur la dette locative) 288 Coût amorti : Autres dettes sur actifs loués 4 407 Voici le tableau de variation entre l ’ ouverture et au 31 décembre 2019 : En KEUR 01/2019 Augmentation Diminution 12/2019 Droit d ’ utilisation des actifs loués 4 695 3 562 Valeur Brute 4 695 4 695 Amortissement du droit d ’ utilisation - 1 133 - 1 133 Coût amorti : Autres dettes sur actifs loués 4 407 - 1 117 3 290 Au 31 décembre 2019, les charges relatives aux contrats de location comptabilisés selon IFRS 16 se détaillent comme suit : En KEUR 12/2019 Charge d ’ intérêts sur les dettes locatives - 38 Dotation aux amortissements des droits d ’ utilisation - 1 133 La ventilation par échéance des flux futurs relatifs à la dette locative se détaillent comme suit : Dette locative au 31/12/2019 en KEUR <3 mois De 3 à 12 mois De 1 à 5 ans > 5 ans 3290 288 864 1970 168 IFRS 17 « contrats d’assurance »  : Par ailleurs, le groupe étudie la nouvelle norme IFRS 17 « contrats d ’ assurance ». Nouvelles normes IFRS non adoptées par l ’ Union Européenne Date d ’ application selon l ’ IASB IFRS 17 Contrats d ’ assurance 1 er  janvier 2022 La norme IFRS 17 sur les contrats d ’ assurance a été publiée le 18 mai 2017 par l ’ IASB. Sous réserve d ’ adoption par l ’ Union Européenne, elle entrera en vigueur en 2022, en lieu et place de l ’ actuelle norme IFRS 4. Le groupe n ’ envisage pas, à ce stade, d ’ appliquer cette norme par anticipation. B) Principes de consolidation Périmètre et méthodes de consolidation Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d ’ IFRS 10 (entreprises associées ou contrôle conjoint – co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales). Les entreprises associées et co-entreprises sont comptabilisées par mise en équivalence (IFRS11). Les actifs titrisés de Diac SA, pour lesquels le groupe Diac a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l ’ actif du bilan. Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés sont éliminées. Les sociétés consolidées par Diac S.A. sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan, Dacia, ainsi que les sociétés de service associées. C) Présentation des états financiers Les états de synthèse sont établis sur la base du format proposé par l ’ Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation RECO n° 2013-04 du 7 novembre 2013 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales. Le résultat d ’ exploitation inclut l ’ ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu ’ ils résultent de décisions ou d ’ opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration. D) Estimations et jugements Pour établir ses comptes, le groupe Diac doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d ’ actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l ’ annexe. Le groupe Diac revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l ’ expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l ’ évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d ’ estimations et jugements. Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes. E) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » Principe d ’ évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l ’ entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif. Le taux d ’ intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu ’ à l ’ échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu ’ à la date la plus proche de refixation du taux. L ’ amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l ’ échéance est calculé selon la méthode du TIE. Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d ’ intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l ’ objet d ’ un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés. Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes. Les résultats des opérations de revente de véhicules à l ’ issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ». Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l ’ occasion de sinistres et les indemnités d ’ assurance correspondantes sont classés dans les "Autres produits d ’ exploitation bancaire" et "Autres charges d ’ exploitation bancaire". Identification du risque de crédit Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC : - Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l ’ emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement), - Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie, - Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d ’ acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés. Encours restructurés Le groupe DIAC applique, pour l ’ identification des encours restructurés, la définition de l ’ European Banking Authority (EBA) donnée dans son ITS (Implementing Technical Standards) 2013/03 rev1 du 24.07.2014. La restructuration de crédit (ou Forbearance) consiste dans la mise en place de concessions envers un client emprunteur qui rencontre ou est sur le point de rencontrer des difficultés financières pour honorer ses engagements. Elle désigne ainsi les cas : • de modification des clauses et des conditions d ’ un contrat afin de redonner au client en difficulté financière la possibilité d ’ honorer ses engagements (exemple : changement du nombre d ’ échéances, report de la date d ’ échéance, changement du montant des échéances, changement du taux client), • de refinancement total ou partiel d ’ un engagement d ’ une contrepartie en difficulté (au lieu de le résilier), qui n ’ aurait pas eu lieu si le client n ’ avait pas connu de difficultés financières. La classification d ’ un contrat en encours restructuré est indépendante du provisionnement (par exemple un contrat qui sera restructuré et retournera en encours sain n ’ aura pas de provision et sera pourtant qualifié d ’ encours restructuré durant la période probatoire). Sont exclues des créances restructurées, les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de difficultés financières. L ’ encours restructuré se définit au niveau du contrat (« facility ») qui est restructuré, et non au niveau du tiers (pas de principe de contagion). Les difficultés financières s ’ appréhendent en revanche au niveau du client. Les conditions de sortie d ’ un contrat des encours restructurés sont cumulatives et sont les suivantes : • Le contrat est considéré comme performant (sain ou incidenté) et l ’ analyse de la situation du client confirme qu ’ il a recouvré sa solvabilité et sa capacité à honorer ses engagements, • Un minimum de 2 ans de période probatoire s ’ est écoulé depuis que le contrat restructuré est revenu en encours performant, • Des remboursements réguliers et significatifs ont été effectués par le client au cours, à minima, de la moitié de la période probatoire, • Aucune des expositions du client ne présente d ’ impayés de plus de 30 jours à la fin de la période probatoire. Si un contrat sorti des encours restructurés bénéficie à nouveau de mesures de restructuration (extension de durée, etc.) ou s ’ il présente des impayés de plus de 30 jours, il doit être reclassé en encours restructuré. Dépréciation pour risque de crédit Selon la norme IFRS 9, il n ’ est plus nécessaire qu ’ un fait générateur intervienne pour constater une dépréciation comme c ’ était le cas sous IAS 39 (« incurred loss »). Ainsi, tous les instruments financiers entrant dans le champ de la norme se voient affecter une dépréciation pour pertes attendues dès l ’ origine (à l ’ exception de ceux originés ou acquis en présence d ’ un évènement de défaut) : • A l ’ origine, l ’ instrument est affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes attendues à 12 mois (Bucket 1). • En cas de détérioration significative du risque de crédit depuis l ’ origine, l ’ instrument est alors affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. Définition de l’Expected Credit Loss La norme IFRS9 définit l ’ ECL comme l ’ espérance de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Cette espérance constituera le montant de la provision allouée à une facilité ou à un portefeuille. Pour calculer les ECL, la norme exige d ’ utiliser les informations internes et externes pertinentes (validées) et raisonnablement disponibles, afin de faire des estimations de perte prospectives / forward-looking, qui incluent les évènements passés, les conditions actuelles et les prévisions d ’ évènements futures et de conditions économiques. Formule générique de l’ECL Sur la base des éléments susmentionnés, la formule de calcul de l ’ ECL utilisée par le groupe RCI Banque peut être présentée de manière générique comme suit : Avec : Chacun de ses paramètres doit faire l ’ objet d ’ un calibrage dédié. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie qui surviendraient advenant une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l ’ instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu ’ il y ait défaillance. Par conséquent L ’ ECL à un an (12-month EL) se déduit de la formule ci-dessous en se restreignant à mesurer des paramètres sur les 12 mois suivants. Il apparaît donc que, pour les contrats dont la maturité est inférieure à 12 mois, la provision sera identique que l ’ opération soit classée en Bucket 1 ou en Bucket 2. Pour le groupe Diac cela aura notamment un impact sur le périmètre Réseau puisqu ’ il s ’ agit principalement de financements court-termes. Probabilité de défaut – PD : Le groupe Diac va capitaliser sur les dispositifs bâlois pour calculer ses paramètres IFRS 9. Meilleure estimation de la perte en cas de défaut – ELBE9 IFRS 9 : La norme IFRS 9 ne comporte aucune mention spécifique concernant la période d ’ observation et de collecte de données historiques utilisées pour le calcul des paramètres LGD. Il est par conséquent possible, pour les pays concernés, d ’ utiliser les estimations de LGD telles que déterminées dans l ’ environnement prudentiel en approche IRB comme point de départ (des ajustements sont réalisés si nécessaires). Actualisation : La norme précise que les pertes attendues doivent être actualisées à la date de reporting au taux d ’ intérêt effectif (TIE) de l ’ actif (ou une estimation approximative de ce taux déterminé lors de la comptabilisation initiale. Compte tenu de l ’ option laissée par la norme, et compte tenu de la structure générique des contrats du groupe RCI, le TIE peut être approximé par le taux du contrat. Perspective prospective – forward-looking : La norme IFRS 9 introduit dans le calcul des pertes attendues liées au risque de crédit (ECL) la notion de forward looking. A travers cette notion, de nouvelles exigences en termes de suivi et de mesure du risque de crédit sont introduites avec le recours aux données prospectives, notamment de type macroéconomique. L ’ intégration du forward looking n ’ a pas pour objectif de déterminer une marge de prudence sur le montant des provisions. Il s ’ agit essentiellement de tenir compte du fait que les observations passées ne reflètent pas nécessairement les anticipations futures et par conséquent des ajustements sont nécessaires par rapport à un montant de provision déterminé sur base de paramètres calibrés exclusivement sur base historique. Ces ajustements du montant de provision peuvent se faire à la hausse comme à la baisse et doivent être dûment documentés. La méthodologie de Diac repose sur une approche multi-scénario (3 scénarios). Pour chaque scénario des PD et LGD sont déterminés afin de calculer les pertes attendues pour chacun. Des indicateurs macroéconomiques (PIB, taux long terme, …) et éléments sectoriels sont utilisés pour associer une probabilité d ’ occurrence à chaque scénario et ainsi obtenir le montant final du forward looking. Définition du défaut utilisée chez DIAC La définition du risque de défaillance sous IAS 39 n ’ est pas remise en cause par IFRS9. DIAC va donc conserver ces définitions de douteux et de compromis pour constituer son bucketting B3. Il a été choisi de se baser sur la notion de douteux comptable existante sous IAS39 pour identifier les actifs en B3 pour les raisons suivantes : - Ecarts peu significatifs entre les 2 notions - Continuité sur l ’ assiette de douteux entre IAS39 et IFRS9 Pour rappel sur la Clientèle, la créance est considérée comme douteuse dès que : - il existe un ou plusieurs impayés depuis 3 mois au moins, - ou la situation financière dégradée de la contrepartie se traduit par un risque de non recouvrement. En particulier, en cas de procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal international. - ou il existe des procédures contentieuses entre l ’ établissement et sa contrepartie. Sur le périmètre Réseau, la définition du défaut, fait l ’ objet d ’ une procédure dédiée s ’ appuyant sur : - l ’ existence d ’ un impayé depuis plus de 3 mois (ou premier impayé sur un prêt restructuré) - l ’ existence d ’ une procédure collective - la présence d ’ indicateurs qui permettent de traduire l ’ incertitude sur le paiement futur de type fin de contrat financier, fraude avérée… Pour rappel : Les encours douteux/compromis sont des encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquels un passage en perte à terme est envisagé. L ’ identification des encours douteux/compromis intervient à l ’ échéance du terme ou, en matière de crédit-bail à la résiliation du contrat et en tout état de cause au plus tard un an après la classification en encours douteux. Lorsqu ’ après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux/compromis. A noter que la présomption réfutable de dégradation significative à 90 jours d ’ impayés, offerte par IFRS 9 est alignée avec la définition actuelle du défaut au sein du groupe DIAC. Par conséquent, le groupe a décidé de ne pas réfuter cette hypothèse et de considérer en bucket 3 toutes facilités ayant plus de 90 jours de retard de paiement. Les Purchased or originated credit impaired loans (POCI), ces actifs financiers dépréciés dès leur création (prêts à un concessionnaire douteux par exemple) sont traités différemment car ils sont dépréciés dès leur comptabilisation initiale. Ces opérations sont classées en Bucket 3 dès la comptabilisation initiale. Au sein du groupe DIAC, cette catégorie concerne principalement la clientèle Réseau qui peut continuer de faire l ’ objet de financements même lorsque le concessionnaire a été classé en défaut. Cette catégorie d ’ encours doit être limitée et faire l ’ objet d ’ un accord au niveau du Comité des Risques. L ’ acquisition de créances (douteuses ou saines) ne fait pas partie du business model du groupe DIAC. Sont exclus des créances en défaut : - les créances litigieuses : créances faisant l ’ objet d ’ un refus de paiement de la part du client suite à contestation de l ’ interprétation des clauses du contrat (si la situation financière du client n ’ apparaît pas compromise), - les clients à conditions de paiement négociables si et seulement si, il n ’ y a aucun doute sur le recouvrement, - les créances sur lesquelles ne pèse qu ’ un risque pays : une créance ne doit pas être considérée comme douteuse du seul fait de l ’ existence d ’ un risque pays. Règles de passage en pertes (writ-off) Le traitement des write-offs est précisé dans la norme IFRS 9 §5.4.4 : la valeur brute comptable d ’ un actif financier est réduite lorsqu ’ il n ’ y a pas d ’ attente raisonnable de rétablissement. Les filiales du groupe Diac doivent sortir du bilan les encours par la contrepartie d ’ un compte de perte, et reprendre la dépréciation associée, lorsque le caractère irrécouvrable des créances est confirmé et donc au plus tard lorsque ses droits en tant que créancier sont éteints. En particulier, les créances deviennent irrécouvrables et donc sorties du bilan s ’ il s ’ agit : • de créances ayant fait l ’ objet d ’ abandons de créances négociés avec le client notamment dans le cadre d ’ un plan de redressement • de créances prescrites • des créances ayant fait l ’ objet d ’ un jugement légal défavorable (résultat négatif des poursuites engagées ou de l ’ action d ’ un contentieux) • des créances envers un client disparu. Dépréciation des valeurs résiduelles Le groupe Diac assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d ’ occasion afin notamment d ’ optimiser la tarification des opérations de financement. La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l ’ utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage. Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n ’ est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant : a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d ’ évaluation et actualisés au taux du contrat ; b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation. La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l ’ évolution récente et connue du marché des véhicules d ’ occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur). La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels. F) Les contrats de « location opérationnelle » (IFRS 16), côté bailleur En application de la norme IFRS 16, le groupe RCI Banque opère une distinction entre les contrats de « location financement » et les contrats de « location opérationnelle », côté bailleur. Cette nouvelle norme n ’ implique pas de changement chez le bailleur par rapport à la norme qu ’ elle remplace IAS 17. Le principe général conduisant le groupe RCI Banque à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est toujours celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe RCI Banque sont qualifiés de contrat de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n ’ étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe RCI Banque tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le Groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l ’ ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle. La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe RCI Banque des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée de 8 à 10 ans, durée bien plus longue que les contrats de location. Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s ’ ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s ’ effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L ’ évaluation du risque de contrepartie et l ’ appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification. Les résultats des opérations de revente de véhicules à l ’ issue des contrats de location opérationnelle sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ». G )  Opérations entre le groupe Diac et l’alliance Renault - Nissan Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées. Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l ’ alliance Renault-Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale. Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants : L ’ aide à la vente Au 31 décembre 2019, le groupe Diac a assuré 6 411 millions d ’ euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 6 078 millions d ’ euros au 31 décembre 2018. Relations avec le réseau de concessionnaires Le groupe Diac agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l ’ alliance Renault-Nissan. Au 31 décembre 2019, les financements réseaux nets de dépréciations s ’ élèvent à 3 791 millions d ’ euros contre 3 662 millions d ’ euros au 31 décembre 2018. Au 31 décembre 2019, 476 millions d ’ euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 417 millions d ’ euros au 31 décembre 2018. Au 31 décembre 2019, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu ’ apporteur d ’ affaires, une rémunération de 244 millions d ’ euros contre 203 millions d ’ euros au 31 décembre 2018. Relations avec les constructeurs Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l ’ inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s ’ est porté garant. Ces opérations génèrent d ’ importants flux de trésorerie entre les deux groupes. Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC. Au 31 décembre 2019, cette participation s ’ élève à 176 millions d ’ euros, contre 106 millions d ’ euros en décembre 2018. H) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres Le portefeuille de titres de Diac est classé suivant les catégories d ’ actifs financiers fixées par la norme IFRS 9. Titres évalués en juste valeur par résultat (JVP&L) Les OPCVM et les FCPR (parts de fond) sont réputés non SPPI et seront donc valorisés à la juste valeur par résultat. Les titres de sociétés ni contrôlées ni sous influence notable rentrent également dans cette catégorie dont l ’ évaluation se fait par le résultat. La juste valeur de ces actifs financiers est déterminée en priorité par référence au prix de marché, ou, à défaut, sur la base de méthodes de valorisation non basées sur des données de marché. Il n ’ y a plus de dépréciation pour ces titres sous IFRS 9. Titres évalués en juste valeur par capitaux propres (JVOCI) Cette catégorie regroupe les titres qui passent les tests SPPI et chez Diac il s ’ agit de - Les instruments de dettes : L ’ évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. La dépréciation de ce type de titre suit les modèles préconisés par la norme IFRS 9 en fonction des ECL. I) Immobilisations (IAS16 / IAS36) Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l ’ approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur le cas échéant. Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d ’ utilisation suivantes : - Constructions 5 à 30 ans - Autres immobilisations corporelles 4 à 8 ans Les immobilisations incorporelles comprennent essentiellement des logiciels amortis linéairement sur trois ans. J) Impôts sur les résultats (IAS12) Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d ’ imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d ’ un actif ou d ’ un passif est différente de sa valeur fiscale. Ces différences donnent lieu à la constatation d ’ impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe Diac, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d ’ impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d ’ une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d ’ entités redevable de l ’ impôt auprès de l ’ administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d ’ impôts exigibles. Les actifs d ’ impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n ’ est pas probable. Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d ’ impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distribution dont le versement est anticipé par le groupe. K) Engagements de retraite et assimilés (IAS19) Présentation des régimes Le groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés : Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière. Régimes à cotisations définies : Le groupe verse, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Ces régimes libèrent l ’ employeur de toutes obligations ultérieures, l ’ organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se rapportent. Méthode d ’ évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l ’ emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d ’ acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d ’ acquisition des droits n ’ est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures. Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d ’ hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d ’ intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d ’ une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué. Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l ’ expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global. La charge nette de l ’ exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuée de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel. L) Les passifs financiers Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué d ’ emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit. Les éventuels frais d ’ émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif sur la durée de l ’ émission. Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission. A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d ’ émission et les primes d ’ émission ou de remboursement. Les passifs faisant l ’ objet d ’ une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture. Les programmes d ’ émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette. M) Emissions structurées et dérivés incorporés Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable. Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l ’ émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti. Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurées sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction. N) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture Risques La gestion des risques financiers par le groupe DIAC (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre ’ Les risques financiers ’ annexé au présent document. Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu ’ instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture. Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs. Evaluation Les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée. Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour la vente d ’ un actif ou payé pour le transfert d ’ un passif lors d ’ une transaction normale entre participants de marché à la date d ’ évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d ’ un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d ’ un actif ou payé pour le transfert d ’ un passif (valeur de sortie). - La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture. Elle intègre par ailleurs la valorisation des effets « de base » des swaps de taux et change. - Celle des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d ’ intérêts courants à la date de clôture. Ajustement de crédit Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré à l ’ exclusion de ceux compensés en chambre au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment). L ’ exposition (EAD - Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d ’ un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 26 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d ’ investissement, article 274). La perte en cas de défaut (LGD - Loss Given Default) est estimée par défaut à 60 %. La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Credit Default Swap) de chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l ’ information n ’ est pas disponible, la probabilité de défaut est approchée avec celle du pays de la contrepartie. Couverture de juste valeur Le groupe Diac a choisi d ’ appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants : - Couverture du risque de taux d ’ un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable ; - Couverture du risque de change d ’ un actif ou passif en devises par un cross currency swap. Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d ’ une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d ’ efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté. Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat. Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti. En cas d ’ arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d ’ actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l ’ élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur. Couverture de flux de trésorerie Le groupe Diac a choisi d ’ appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants : • couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s ’ agit de la macro- couverture) ; • couverture de flux futurs ou probables en devises. Des tests d ’ efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s ’ assurer de l ’ éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s ’ assurer que l ’ exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture. Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation. Opérations de transaction On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture de change pour lesquelles le groupe Diac n ’ a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture. Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat. Il s ’ agit essentiellement : - des opérations de change dont la durée initiale est inférieure à 1 an, - des dérivés incorporés identifiés dans le cadre des émissions structurées du groupe et des swaps qui leurs sont associés, - des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation, - des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d ’ émissions à taux variable. O) Secteurs opérationnels (IFRS 8) Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ». Diac a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L ’ organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l ’ intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux. Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l ’ axe stratégique développé par l ’ entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8. Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l ’ encours moyen productif. Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1 er  janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation. L ’ activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l ’ alliance Renault-Nissan. L ’ activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément. Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ». Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun sont regroupées. Activité Clientèle Réseau Crédit √ √ Location Financière √ NA Location Opérationnelle √ NA Services √ NA P) Tableau des flux de trésorerie Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du groupe RCI. Les flux d ’ impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d ’ investissement représentent les flux de trésorerie pour l ’ acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. 4. ADAPTATION A L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque. RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l ’ entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base historique d ’ investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès. L ’ extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Par ailleurs le groupe s ’ est présenté sur les marchés obligataires dans des devises multiples (EUR, CHF, BRL, KRW, MAD, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d ’ élargir la base d ’ investisseurs. Enfin, l ’ activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 et désormais déployée dans quatre pays, vient compléter cette diversification et permet à l ’ entreprise de s ’ adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle 3. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l ’ EBA relatives à l ’ Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants : -  Appétit pour le risque : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d ’ Administration. -  Refinancement : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d ’ accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l ’ objet de recadrages réguliers qui permettent d ’ ajuster le plan de financement. -  Réserve de liquidité : L ’ entreprise vise à disposer en permanence d ’ une réserve de liquidité en adéquation avec l ’ appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d ’ actifs hautement liquides (HQLA) et d ’ actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. -  Prix de transfert : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. -  Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. -  Plan d ’ urgence : Un plan d ’ urgence établi permet d ’ identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l’activité de crédit Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés. Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d ’ acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d ’ acceptation est ajusté en fonction de stress tests mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs. Dans un environnement en évolution permanente, le groupe DIAC a pour objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité. Rentabilité RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d ’ activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l ’ objet d ’ un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales. Exposition au risque de crédit non commercial Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d ’ établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit dans des actifs liquides tels que définis dans l ’ Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d ’ états ou supranationaux. La duration moyenne du portefeuille de titres était d ’ environ 6 mois. En outre, RCI Banque a également investi dans un fonds dont les actifs sont constitués de titres de créances émis par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Son exposition moyenne au risque de crédit est de six ans avec une limite à neuf ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de deux ans. 5. REFINANCEMENT Aucun refinancement matériel externe au groupe Diac n ’ a été réalisé au cours de l ’ exercice. 6. NOTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES Note 1 : Secteurs opérationnels 1.1 - Segmentation par marché En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2019 Encours productif moyen 10 452 3 535 13 987 Produit net bancaire 377 57 434 Résultat brut d ’ exploitation 227 42 269 Résultat d ’ exploitation 183 45 228 Résultat avant impôts 184 44 228 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2018 Encours productif moyen 9 434 3 719 13 153 Produit net bancaire 355 60 415 Résultat brut d ’ exploitation 211 44 255 Résultat d ’ exploitation 159 47 206 Résultat avant impôts 159 47 206 Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l ’ encours moyen productif. Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe Diac provient d ’ intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d ’ intérêts. La détermination des résultats par secteur d ’ activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d ’ activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes. L ’ Encours Productif Moyen est l ’ indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l ’ actif du groupe Diac tels que présentés aux notes 3 et 4 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d ’ activité. 1.2 - Segmentation géographique L ’ intégralité des opérations du groupe Diac est réalisée en France. Note 2 : Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Créances à vue sur les établissements de crédit 194 156 Comptes ordinaires débiteurs 194 156 Créances à terme sur les établissements de crédit 2 109 2 332 Comptes et prêts à terme sains 2 109 2 331 Créances rattachées 1 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 2 303 2 488 (*) Dont entreprises liées 2 111 2 332 Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. Les comptes courants bancaires détenus par les fonds communs de titrisation contribuent pour partie au rehaussement de crédit des fonds. Ils s ’ élèvent à 109 millions d ’ euros au 31 décembre 2019 et sont classés parmi les comptes ordinaires débiteurs. Note 3 : Opérations avec la clientèle et assimilées En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Prêts et créances sur la clientèle 15 248 14 043 Opérations avec la clientèle 6 593 6 365 Opérations de location financière 8 655 7 678 Opérations de location opérationnelle 575 440 Total opérations avec la clientèle et assimilées 15 823 14 483 La valeur brute des encours restructurés, suite à l ’ ensemble des mesures et de concessions envers les clients emprunteurs qui rencontrent (ou sont susceptibles à l ’ avenir de rencontrer) des difficultés financières, s ’ élève à 93 millions d ’ euros et est dépréciée à hauteur de 38 millions d ’ euros au 31 décembre 2019. 3.1 - Opérations avec la clientèle En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Créances sur la clientèle 6 606 6 392 Affacturage sain 211 311 Affacturage dégradé depuis l ’ origination 41 34 Autres crédits à la clientèle saines 5 777 5 574 Autres crédits à la clientèle dégradés depuis l ’ origination 206 193 Comptes ordinaires débiteurs sains 238 157 Créances en défaut 133 123 Créances rattachées sur clientèle 6 6 Autres crédits à la clientèle en non défaut 6 6 Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle 104 94 Etalement des frais de dossiers et divers (25) (24) Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (1) (3) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires 130 121 Dépréciation des créances sur la clientèle (123) (127) Dépréciation sur créances saines (22) (27) Dépréciation sur créances dégradées depuis l ’ origination (17) (18) Dépréciation des créances en défaut (84) (82) Total net des créances sur la clientèle 6 593 6 365 Les opérations de titrisation n ’ ont pas eu pour conséquence de déconsolider l ’ encours cédé. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l ’ actif du bilan du groupe. Les créances d ’ affacturage résultent de l ’ acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l ’ alliance Renault-Nissan. 3.2 - Opérations de location financière En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Créances sur opérations de location financière 8 693 7 749 Crédit-bail et location longue durée contrats sains 7 664 6 576 Crédit-bail et location longue durée contrats dégradés depuis l ’ origination 911 1 062 Créances en défaut 118 111 Créances rattachées sur opérations de location financière 13 9 Crédit-bail et location longue durée en non défaut 12 9 Créances en défaut 1 Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière 77 40 Etalement des frais de dossiers et divers 96 18 Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (217) (127) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires 198 149 Dépréciation des créances sur opérations de location financière (128) (120) Dépréciation sur créances saines (23) (30) Dépréciation sur créances dégradées depuis l ’ origination (33) (29) Dépréciation des créances en défaut (72) (61) Total net des créances sur opérations de location financière 8 655 7 678 Rapprochement entre l ’ investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir En millions d ’ euros < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2019 Location financière - Investissement net 3 915 4 867 1 8 783 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 257 255 512 Location financière - Investissement brut 4 172 5 122 1 9 295 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque 2 868 3 253 6 121 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 2 117 2 019 4 136 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d ’ IAS 17) 2 055 3 103 1 5 159 En millions d ’ euros < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2018 Location financière - Investissement net 3 287 4 510 1 7 798 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 271 258 529 Location financière - Investissement brut 3 558 4 768 1 8 327 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque 2 326 2 894 5 220 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 1 745 1 787 3 532 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d ’ IAS 17) 1 813 2 981 1 4 795 3.3 - Opérations de location opérationnelle En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Immobilisations données en location 576 441 Valeur brute des immobilisations données en location 741 561 Amortissements sur immobilisations données en location (165) (120) Créances sur opérations de location opérationnelle 6 4 Créances saines et dégradées depuis l ’ origine 5 2 Créances en défaut 1 2 Dépréciation des opérations de location opérationnelle (7) (5) Dépréciation des créances en défaut (1) (1) Dépréciation de la valeur résiduelle (6) (4) Total net des opérations de location opérationnelle 575 440 Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Inférieur à 1 an 141 92 De 1 an à 5 ans 41 72 Supérieur à 5 ans Total 182 164 3.4 - Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe RCI Banque L ’ exposition consolidée maximale au risque de crédit s ’ établit à 19.459 millions d ’ euros au 31 décembre 2019. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe Diac (cf. note 17 Engagements donnés). Montant des créances échues En millions d ’ euros 12/2019 Dont non défaut (1) 12/2018 Dont non défaut (1) Depuis 0 à 3 mois 409 260 341 195 Depuis 3 à 6 mois 1 1 Depuis 6 mois à 1 an 3 2 Depuis plus de 1 an 5 5 Total des créances échues 418 260 349 195 (1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non classées en bucket 3. Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l ’ objet d ’ une évaluation (par système de score) et d ’ un suivi par type d ’ activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées. Par ailleurs, il n ’ existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes. Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 324 millions d ’ euros au 31 décembre 2019 (RS+Cl). Note 4 : Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2019 Valeur brute 12 031 3 806 244 16 081 Créances saines 10 636 3 790 241 14 667 Créances dégradées depuis l ’ origination 1 148 13 1 161 Créances en défaut 247 3 3 253 % des créances en défaut sur le total des créances 2,05 % 0,08 % 1,23 % 1,57 % Dépréciation (242) (15) (1) (258) Dépréciation créances saines (38) (12) (1) (51) Dépréciation créances dégradées depuis l ’ origination (50) (50) Dépréciation créances en défaut (154) (3) (157) Total des valeurs nettes (*) 11 789 3 791 243 15 823 (*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 19 476 205 700 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2018 Valeur brute 10 895 3 680 160 14 735 Créances saines 9 390 3 661 158 13 209 Créances dégradées depuis l ’ origination 1 272 18 1 290 Créances en défaut 233 1 2 236 % des créances en défaut sur le total des créances 2,14 % 0,03 % 1,25 % 1,60 % Dépréciation (233) (18) (1) (252) Dépréciation créances saines (43) (17) (1) (61) Dépréciation créances dégradées depuis l ’ origination (46) (1) (47) Dépréciation créances en défaut (144) (144) Total des valeurs nettes (*) 10 662 3 662 159 14 483 (*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 10 418 133 561 La classification «   Autres   » regroupe principalement les comptes acheteurs et ordinaires avec les concessionnaires et le groupe Renault. Note 5 : Comptes de régularisation et actifs divers En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Créances d ’ impôts et taxes fiscales 98 77 Actifs d ’ impôts différés 4 2 Créances fiscales hors impôts courants 94 75 Comptes de régularisation et actifs divers 450 376 Autres débiteurs divers 260 228 Comptes de régularisation actif 4 4 Valeurs reçues à l ’ encaissement 186 144 Total des comptes de régularisation et actifs divers (*) 548 453 (*) Dont entreprises liées 251 220 Les actifs d ’ impôts différés sont analysés en note 26. Note 6 : Immobilisations corporelles et incorporelles En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Valeur nette des immobilisations incorporelles 3 3 Valeur brute 23 22 Amortissements et provisions (20) (19) Valeur nette des immobilisations corporelles 19 15 Valeur brute 75 65 Amortissements et provisions (56) (50) Total net des immobilisations corporelles et incorporelles 22 18 Note 7 : Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre 7.1 - Dettes envers les établissements de crédit En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Dettes à vue envers les établissements de crédit 189 326 Comptes ordinaires créditeurs 19 318 Emprunts au jour le jour 160 Autres sommes dues 10 8 Dettes à terme envers les établissements de crédit 12 883 11 826 Comptes et emprunts à terme 12 818 11 765 Dettes rattachées 65 61 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 13 072 12 152 (*) Dont entreprises liées 12 996 12 045 Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. 7.2   - Dettes envers la clientèle En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Comptes créditeurs de la clientèle 27 28 Comptes ordinaires créditeurs 27 28 Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées 5 4 Autres sommes dues à la clientèle 4 4 Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue 1 Total des dettes envers la clientèle (*) 32 32 (*) Dont entreprises liées 2 7.3 - Dettes représentées par un titre En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Titres de créances négociables (1) 110 177 Certificats de dépôt 110 112 BMTN et assimilés 65 Autres dettes représentées par un titre (2) 2 044 2 233 Autres dettes représentées par un titre 2 044 2 233 Total des dettes représentées par un titre (*) 2 154 2 410 (*) Dont entreprises liées 1 440 1 511 (1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par Diac S.A. (2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A). 7.4 - Ventilation des dettes par méthode d ’ évaluation En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Dettes évaluées au coût amorti - Hors couverture juste valeur 15 258 14 594 Dettes envers les établissements de crédit 13 072 12 152 Dettes envers la clientèle 32 32 Dettes représentées par un titre 2 154 2 410 Total des dettes financières 15 258 14 594 7.5 - Ventilation de l ’ endettement par taux avant dérivés En millions d ’ euros Variable Fixe 12/2019 Dettes sur les établissements de crédit 2 775 10 297 13 072 Dettes envers la clientèle 5 27 32 Titres de créances négociables 110 110 Autres dettes représentées par un titre 1 602 442 2 044 Total de l ’ endettement par taux 4 382 10 876 15 258 En millions d ’ euros Variable Fixe 12/2018 Dettes sur les établissements de crédit 3 219 8 933 12 152 Dettes envers la clientèle 5 27 32 Titres de créances négociables 65 112 177 Autres dettes représentées par un titre 1 720 513 2 233 Total de l ’ endettement par taux 5 009 9 585 14 594 La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois. 7.6 - Ventilation de l ’ endettement par durée restant à courir La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 13. Note 8 : Titrisation TITRISATION - Opérations publiques Pays France France France Entités cédantes Diac SA Diac SA DIAC SA Collatéral concerné Crédits automobile à la clientèle Crédits automobile à la clientèle Créances concessionaires indépendantes Véhicule d ’ émission CARS Alliance Auto Loans France FCT Master CARS Alliance Auto Loans France V 2018 1 FCT Cars Alliance DFP France Date de début mai 2012 avril 2018 juillet 2013 Maturité légale des fonds août 2030 octobre 2029 juillet 2028 Montant des créances cédées à l ’ origine 715 M€ 799 M€ 1 020 M€ Réhaussement de crédit à la date initiale Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 13,8 % Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 8 % Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 12,5 % Créances cédées au 31 décembre 2019 507 M€ 651 M€ 1 198 M€ Class A Class A Class A Notation : AAA Notation : AAA Notation : AA 440 M€ 581 M€ 1 000 M€ Titres émis au 31 décembre 2019 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque) Class B Class B Non noté Notation : AA 71 M€ 23 M€ Class C Notation : non noté 38 M€ Période Revolving Amortissement Revolving Nature de l ’ opération Auto-souscrite Marché Auto-souscrite Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l ’ exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l ’ article 405 de la directive européenne n° 575/2013. Ces opérations n ’ ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s ’ élève à 2 356 M€ au 31 décembre 2019 (2 485 M€ au 31 décembre 2018), soit : - pour les titrisations placées sur le marché : 651 M€ - pour les titrisations auto-souscrites : 1 705 M€ La juste valeur de ces créances est de 2 343 M€ au 31 décembre 2019. Un passif de 2 044 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 2 042 M€ au 31 décembre 2019. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu ’ à la quote-part des titres conservés par le groupe Diac, constituant une réserve de liquidité Note 9 : Comptes de régularisation et passifs divers En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Dettes d ’ impôts et taxes fiscales 468 360 Passifs d ’ impôts différés 465 358 Dettes fiscales hors impôts courants 3 2 Comptes de régularisation et passifs divers 592 488 Dettes sociales 42 40 Autres créditeurs divers 152 103 Comptes de régularisation passif 195 175 Dettes rattachées sur autres créditeurs divers 201 168 Comptes d ’ encaissement 2 2 Total des comptes de régularisation et passifs divers (*) 1 060 848 (*) Dont entreprises liées 107 69 Les passifs d ’ impôts différés sont analysés en note 26. Note 10 : Provisions En millions d ’ euros 12/2018 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2019 Utilisées Non Utilisées Provisions sur opérations bancaires 11 11 (1) (10) 2 13 Provisions sur engagement par signature 2 6 (1) (6) 2 3 Autres provisions 9 5 (4) 10 Provisions sur opérations non bancaires 42 7 (4) 6 51 Provisions pour engagements de retraite et ass. 34 2 (2) 7 41 Provisions pour restructurations 8 3 (1) (1) 9 Provisions pour risques fiscaux et litiges 2 (1) 1 Total des provisions 53 18 (5) (10) 8 64 (*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC SA ou des sociétés du groupe sont impliqués fait l ’ objet d ’ un examen à la date d ’ arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés. Les sociétés du groupe font périodiquement l ’ objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées. Les rappels d ’ impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir. Les provisions pour restructuration correspondent au plan de dispense d ’ activité. Il s ’ agit d ’ une provision pour plan social (départ anticipé pour retraite). Provisions pour engagements de retraite et assimilés Filiales sans fond de pension Principales hypothèses actuarielles retenues France 12/2019 12/2018 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 2,06 % 1,80 % Taux d ’ actualisation financière 0,68 % 1,95 % Taux de départ 6,21 % 5,19 % Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l ’ exercice En millions d ’ euros Valeur actuarielle de l ’ obligation Juste valeur des actifs du régime Plafonnement de l ’ actif Passif (actif) net au titre de prestations définies (A) (B) (C) (A)-(B)-(C) Solde à l ’ ouverture de la période 34 34 Coût des services rendus de la période 2 2 Charge (produit) au compte de résultat 2 2 Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des changements d ’ hypothèses démographiques (1) (1) Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des changements d ’ hypothèses financières 7 7 Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des effets d ’ expérience (1) (1) Réévaluation du passif (actif) net en Autres éléments du résultat global 5 5 Prestations payées au titre du régime (2) (2) Effet des variations de cours de change 2 2 Solde à la clôture de l ’ exercice 41 41 Note 11 : Dépréciations et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie En millions d ’ euros 12/2018 Dottions Reprises Autres (*) variations 12/2019 Utilisées Non Utilisées Dépréciations sur opérations bancaires 252 126 (110) (11) 1 258 Opérations avec la clientèle 252 126 (110) (11) 1 258 Provisions sur opérations non bancaires 2 8 (2) (6) 2 4 Provisions sur engagement par signature 2 6 (1) (6) 2 3 Autres couvertures d ’ un risque de contrepartie 2 (1) 1 Total couverture des risques de contreparties 254 134 (112) (17) 3 262 (*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre La ventilation par marché des dépréciations de l ’ actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 4. Note 12 : Dettes subordonnées En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Titres participatifs 15 13 Total des dettes subordonnées 15 13 La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par Diac SA comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du sous-groupe Diac de l ’ exercice par rapport à celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6.5 %. Note 13 : Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2019 Actifs financiers 4 280 5 348 7 896 27 17 551 Prêts et créances sur les établissements de crédit 475 224 1 604 2 303 Prêts et créances sur la clientèle 3 805 5 124 6 292 27 15 248 Passifs financiers 5 172 4 038 5 973 90 15 273 Dettes envers les établissements de crédit 4 969 3 606 4 422 75 13 072 Dettes envers la clientèle 32 32 Dettes représentées par un titre 171 432 1 551 2 154 Dettes subordonnées 15 15 En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2018 Actifs financiers 4 416 4 458 7 630 27 16 531 Prêts et créances sur les établissements de crédit 568 132 1 788 2 488 Prêts et créances sur la clientèle 3 848 4 326 5 842 27 14 043 Passifs financiers 4 497 3 213 6 784 113 14 607 Dettes envers les établissements de crédit 4 365 2 899 4 788 100 12 152 Dettes envers la clientèle 32 32 Dettes représentées par un titre 100 314 1 996 2 410 Dettes subordonnées 13 13 Note 14 : Ventilation des flux futurs contractuels par échéance En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2019 Passifs financiers 5 177 4 096 6 049 88 15 410 Dettes envers les établissements de crédit 4 938 3 572 4 422 75 13 007 Dettes envers la clientèle 31 31 Dettes représentées par un titre 171 432 1 551 2 154 Dettes subordonnées 10 10 Intérêts futurs à payer 37 92 76 3 208 Engagements de financements et garanties donnés 1 277 1 277 Total flux futurs contractuels par échéance 6 454 4 096 6 049 88 16 687 En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2018 Passifs financiers 4 505 3 266 6 928 116 14 815 Dettes envers les établissements de crédit 4 335 2 868 4 788 100 12 091 Dettes envers la clientèle 32 32 Dettes représentées par un titre 100 314 1 996 2 410 Dettes subordonnées 9 9 Intérêts futurs à payer 38 84 144 7 273 Engagements de financements et garanties donnés 1 093 1 093 Total flux futurs contractuels par échéance 5 598 3 266 6 928 116 15 908 La somme des flux futurs contractuels n ’ est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés. Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts. Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d ’ intérêt en vigueur au 31 décembre 2019. Note 15 : Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7 et d’IFRS 13) et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur En millions d ’ euros - 31/12/2019 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 17 551 2 303 15 196 17 499 (52) Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 303 2 303 2 303 Prêts et créances sur la clientèle 15 248 15 196 15 196 (52) Passifs financiers 15 273 15 15 352 15 367 (94) Dettes envers les établissements de crédit 13 072 13 167 13 167 (95) Dettes envers la clientèle 32 32 32 Dettes représentées par un titre 2 154 2 153 2 153 1 Dettes subordonnées 15 15 15 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents En millions d ’ euros - 31/12/2018 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 16 531 2 488 13 936 16 424 (107) Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 488 2 488 2 488 Prêts et créances sur la clientèle 14 043 13 936 13 936 (107) Passifs financiers 14 607 13 14 624 14 637 (30) Dettes envers les établissements de crédit 12 152 12 185 12 185 (33) Dettes envers la clientèle 32 32 32 Dettes représentées par un titre 2 410 2 407 2 407 3 Dettes subordonnées 13 13 13 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents Hypothèses et méthodes retenues La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante : - Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques. - Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables. - Niveau 3 : techniques d ’ évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables. Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d ’ évaluation appropriées selon les types d ’ instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l ’ interprétation des données du marché. L ’ utilisation d ’ hypothèses différentes et/ou de méthodes d ’ évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées. Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l ’ effet des variations ultérieures. En règle générale, quand l ’ instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe Diac ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d ’ établissements financiers de premier plan. Les principales hypothèses et méthodes d ’ évaluation retenues sont : • Actifs financiers Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe DIAC au 31 décembre 2018 et au 31 décembre 2019 pour des prêts de conditions et échéances similaires. Les titres en niveau 3 correspondent aux titres de participations non consolidés pour lesquels il n ’ existe pas de cotation. • Prêts et créances à la clientèle Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2018 et au 31 décembre 2019. Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d ’ écart significatif avec la valeur nette comptable. • Passifs financiers La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l ’ actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe DIAC au 31 décembre 2018 et au 31 décembre 2019 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC des émissions sur le marché secondaire contre 3 mois. Note 16 : Accords de compensation et autres engagements similaires Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers En millions d’euros - 31/12/2019 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors bilan Actifs 475 475 461 14 Créances de financements Réseau (1) 475 475 461 14 En millions d’euros - 31/12/2018 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors bilan Actifs 417 417 417 Créances de financements Réseau (1) 417 417 417 (1) La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 475 M€ à celles sur le groupe Renault Retail Groupe en 2019, contre 417 M€ à fin décembre 2018. Leurs expositions sont couvertes à hauteur de 461 M€ par un gage espèces accordé par le constructeur Renault au groupe RCI Banque. Note 17 : Engagements donnés En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Engagements de financement 1 278 1 094 Engagements en faveur de la clientèle 1 278 1 094 Autres engagements donnés 4 Engagements sur locations mobilières et immobilières 4 Total des engagements donnés (*) 1 278 1 098 (*) Dont entreprises liées 4 Note 18 : Engagements reçus En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Engagements de financement 190 100 Engagements reçus d ’ établissements de crédit 190 100 Engagements de garantie 6 720 5 849 Engagements reçus d ’ établissements de crédit 77 112 Engagements reçus de la clientèle 522 517 Engagements de reprise reçus 6 121 5 220 Total des engagements reçus (*) 6 910 5 949 (*) Dont entreprises liées  4 335 3 730 Garanties et collatéraux Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l ’ insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissements, lettres d ’ intention, garanties bancaires à la première demande pour l ’ octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l ’ objet d ’ une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement. Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe Diac mène donc une gestion active et rigoureuse de ses suretés notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres. Note 19 : Intérêts et produits assimilés En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Intérêts et produits assimilés 623 589 Opérations avec les établissements de crédit 15 20 Opérations avec la clientèle 196 208 Opérations de location financière 406 357 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 4 3 Intérêts courus et échus des instruments financiers 2 1 Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires (187) (171) Opérations avec la clientèle (79) (85) Opérations de location financière (108) (86) Total des intérêts et produits assimilés (*) 436 418 (*) Dont entreprises liées 126 104 La titrisation des créances n ’ ayant pas fait l ’ objet d ’ une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle. Note 20 : Intérêts et charges assimilées En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Opérations avec les établissements de crédit (176) (167) Charges sur dettes représentées par un titre (14) (18) Autres intérêts et charges assimilées (1) (1) Total des intérêts et charges assimilées (*) (191) (186) (*) Dont entreprises liées (183) (178) Note 21 : Commissions En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Produits sur commissions 317 292 Commissions sur activités de services 66 59 Commissions d ’ assurance accessoires aux contrats de financement 97 82 Commissions d ’ entretien accessoires aux contrats de financement 110 109 Autres commissions accessoires aux contrats de financement 44 42 Charges sur commissions (163) (151) Commissions (2) (1) Commissions sur les activités de services (53) (50) Commissions d ’ entretien accessoires aux contrats de financement (75) (65) Autres commissions accessoires aux contrats de financement (33) (35) Total des commisions nettes (*) 154 141 (*) Dont entreprises liées 57 44 Pour des raisons de meilleure lisibilité des états financiers, un reclassement de présentation a été réalisé pour les commissions tirées des contrats de financement, activités de services et courtage en assurance, des autres produits et charges d ’ activité. Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d ’ assurance et d ’ entretien. Note 22 : Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur (2) (1) Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur (2) (1) Note 23 : Produits et charges nets des autres activités En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Autres produits d ’ exploitation bancaire 167 144 Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux 80 60 dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles 2 1 Opérations de location opérationnelle 79 64 Autres produits d ’ exploitation bancaire 8 20 dont reprise de provisions pour risques bancaires 4 5 Autres charges d ’ exploitation bancaire (133) (101) Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux (70) (54) dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles (4) (1) Coûts de distribution non assimilables à des intérêts 5 5 Opérations de location opérationnelle (60) (43) Autres charges d ’ exploitation bancaire (8) (9) dont dotation aux provisions pour risques bancaires (4) (5) Autres produits et charges d ’ exploitation 3 Autres produits d ’ exploitation 9 4 Autres charges d ’ exploitation (6) (4) Total des produits et charges nets des autres activités 37 43 (*) Dont entreprises liées (2) Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services sont présentés en note 21. Note 24 : Charges générales d’exploitation et des effectifs En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Frais de personnel (102) (105) Rémunération du personnel (36) (36) Charges de retraites et assimilées (10) (10) Autres charges sociales (44) (43) Autres charges de personnel (12) (16) Autres frais administratifs (56) (50) Impôts et taxes hors IS (9) (9) Loyers (3) (4) Autres frais administratifs (44) (37) Total des charges générales d ’ exploitation (*) (158) (155) (*) Dont entreprises liées 77 72 Effectif moyen en nombre 12/2019 12/2018 Financements et services en France 1 611 1 545 Total Groupe RCI Banque 1 611 1 545 Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel. Note 25 : Coût du risque par catégorie de clientèle En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Coût du risque sur financement clientèle (44) (51) Dotations pour dépréciation (121) (267) Reprises de dépréciation 112 244 Pertes sur créances irrécouvrables (52) (43) Récupérations sur créances amorties 17 15 Coût du risque sur financement des Réseaux 3 3 Dotations pour dépréciation (9) (33) Reprises de dépréciation 12 35 Récupérations sur créances amorties 1 Coût du risque sur autres activités (1) Variation des dépréciations des autres créances (1) Total du coût du risque (41) (49) Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties. Note 26 : Impôts sur les bénéfices En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 Impôts exigibles (2) (1) Impôts courants sur les bénéfices (2) (1) Impôts différés (106) (46) Impôts différés (106) (46) Total de la charge d ’ impôts sur les bénéfices (108) (47) La charge d ’ impôt courant est égale aux montants d ’ impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l ’ exercice, en fonction des règles et des taux d ’ imposition en vigueur dans le pays. Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d ’ impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses. Le montant de CVAE classé en impôts courants sur les bénéfices s ’ élève à 1,5 M€. Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés En millions d ’ euros 12/2019 12/2018 ID sur provisions 37 36 ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement 19 16 ID sur déficits reportables 109 71 ID sur autres actifs et passifs 106 99 ID sur opérations de location (732) (578) Total des impôts différés nets au bilan (461) (356) Rapprochement entre la charge réelle d ’ impôts comptabilisée et la charge théorique En % 12/2019 12/2018 Taux d ’ impôt sur les bénéfices en vigueur en France 34,43 % 34,43 % Différentiel de taux d ’ imposition 16,54 % - 3,61 % Autres impacts - 3,55 % 1,27 % Taux effectif d ’ impôt 47,42 % 32,09 % Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global En millions d ’ euros Var. 2019 des capitaux propres Var. 2018 des capitaux propres Avant IS IS Net Avant IS IS Net Ecarts actuariels sur engagements de retraite (7) 2 (5) (2) 1 (1) Note 27 : Evènements postérieurs à la clôture Aucun événement postérieur à la clôture et susceptible d ’ avoir une incidence significative sur les comptes du 31 décembre 2019 n ’ est intervenu entre la date de clôture et le 19 mars 2020, date à laquelle le Conseil a arrêté les comptes. 7. LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES Pays Pourcentage de contrôle et d ’ intérêt 2019 2018 SOCIETE MERE : DIAC S.A France SOCIETES INTEGREES GLOBALEMENT : Financement des ventes : DIAC Location S.A. France 100,00 100,00 ANNEXE : LES RISQUES FINANCIERS La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l ’ essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque. Refinancement et gestion de bilan La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au refinancement centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l ’ activité commerciale (émission d ’ obligations et de titres de créances négociables, titrisations, emprunts interbancaires…), procède aux équilibrages actif-passif et aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe, tout en gérant et minimisant l ’ exposition aux risques financiers par l ’ utilisation des swaps de taux d ’ intérêt et de change ainsi que d ’ opérations de change au comptant et à terme. Les principes de politique financière s ’ étendent à l ’ ensemble des filiales consolidées du groupe RCI Banque et sont adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n ’ est pas centralisé. Le refinancement des filiales situées dans un pays hors zone euro dont le risque de transfert et convertibilité est jugé matériel par RCI Banque est généralement réalisé localement afin de limiter tout risque « transfrontière ». Les procédures Groupe prévoient néanmoins la possibilité pour la centrale de refinancement d ’ accorder ponctuellement des financements cross border aux filiales situées dans ces pays pour des montants limités, ou dans le cas où une police d ’ assurance couvre le risque de non convertibilité et de non transfert. Ces filiales sont également soumises aux mêmes exigences de suivi des risques financiers que les autres filiales du groupe : respect des limites de risque de taux et de change, suivi du risque de liquidité, limitation du risque de contrepartie et suivi spécifique par le biais d ’ un comité financier dédié et d ’ un reporting ad hoc . Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l ’ essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe. L ’ ORGANISATION DU CONTR O LE DES RISQUES DE MARCH E Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s ’ inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par le Conseil d ’ administration. La gestion des risques de marché (risque de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s ’ y rapportent sont assurés, pour l ’ ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la Direction Financements et Trésorerie de RCI Banque. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l ’ actionnaire et périodiquement actualisé. Le Service des Risques Financiers, rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion des Risques), assure la production d ’ un reporting quotidien et la surveillance de l ’ exposition du groupe aux risques financiers. Une liste des produits autorisés, validée par le comité financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d ’ être utilisés au titre de la gestion des risques de marché. LA GESTION DES RISQUES GLOBAUX DE TAUX D ’ INTERET, DE CHANGE, DE CONTREPARTIE ET DE LIQUIDITE RISQUE DE TAUX Le risque global de taux d ’ intérêt représente l ’ impact d ’ une variation potentielle des taux sur la valeur économique et les revenus futurs. L ’ objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque. Deux indicateurs de suivi sont utilisés en interne pour le risque de taux : - La sensibilité actualisée (economic value - EV), qui consiste à mesurer à un instant t l ’ impact d ’ une variation des taux d ’ intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d ’ une entité. La valeur de marché est déterminée par l ’ actualisation des flux futurs aux taux de marché à l ’ instant t. Cette mesure sert à fixer les limites applicables aux entités de gestion du groupe. - La marge nette d ’ intérêt qui consiste à mesurer un gain ou une perte, selon une vision compte de résultat. Il est présenté comme la différence de revenu d ’ intérêts futurs sur un horizon défini. La particularité de la sensibilité en vision MNI, comparativement à la vision actuarielle de la sensibilité, est la linéarisation de l ’ impact des nouvelles opérations Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale. Cette souplesse se traduit par l ’ attribution d ’ une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le comité financier, déclinaison individuelle de la limite globale définie par le Conseil d ’ Administration de RCI Banque. Limite centrale de refinancement : 32 M€ Limite des filiales de financement des ventes : 14,5 M€ Non Alloués : 3,5 M€ Total limite de sensibilité en M€ accordé par le Conseil d ’ administration sur avis du comité des risque de RCI Banque : 50 M€ Conformément aux évolutions réglementaires (EBA/GL/2018/02), RCI Banque mesure également la sensibilité de la valeur économique des Fonds Propres (EVE). Les calculs sont basés sur des échéanciers (gap) actif et passif moyens mensuels qui intègrent les opérations à taux fixe et les opérations à taux variable jusqu ’ à leur prochaine date de révision. Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipés, etc.), complétés d ’ hypothèses sur certains agrégats (allocation des fonds propres, etc.). Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers, qui est rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion des Risques). La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l ’ impose. Le résultat des contrôles fait l ’ objet d ’ un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu ’ avec les notes de procédure en vigueur. Sur l ’ année 2019, la sensibilité globale au risque de taux de RCI Banque s ’ est maintenue en dessous de la limite fixée par le groupe (50 M€). Au 31  d écembre 2019, la sensibilité à la MNI suite à une hausse des taux de 100 points aurait un impact de : - +   0,9 M€ en GBP, - +   0,5 M€ en KRW, - +   0,2 M€ en PLN, - -   0,2 M€ en CZK, - -   0,5 M€ en BRL, - -   0,8 M€ en CHF - 1,0 M€ en EUR. La somme des valeurs absolues des sensibilités dans chaque devise s ’ élève à 4,5 M€. L ’ ANALYSE DU RISQUE STRUCTUREL DE TAUX FAIT RESSORTIR LES POINTS SUIVANTS : FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois. Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu ’ un risque de taux résiduel. Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d ’ intérêt de macro-couverture. CENTRALE DE REFINANCEMENT L ’ activité principale de RCI Holding est d ’ assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe. Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à taux fixe, pour certaines micro- couvertes par des swaps de taux d ’ intérêt, et à des ressources à taux variables. Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d ’ intérêt, permettent de maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (32 M€). Ces swaps ainsi que les titres disponibles à la vente sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément aux normes IFRS. Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier : - l ’ efficacité de la couverture des ressources à taux fixes par les swaps d ’ intérêts les micro-couvrant ; - la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux variable. Ces données sont calculées sur la base de scenarios simplifiés, en partant de l ’ hypothèse que toutes les positions courent jusqu ’ à leur maturité et qu ’ elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles conditions de marché. La sensibilité des réserves à une variation des taux d ’ intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement être représentative d ’ un impact sur les résultats futurs. LE RISQUE DE LIQUIDITE RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. A cette fin, le groupe s ’ impose des normes internes strictes. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants : La liquidité statique Cet indicateur mesure l ’ écart entre le passif et l ’ actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif ou d ’ actif. Il matérialise des impasses ou « gaps » de liquidité statique. La politique du groupe est de refinancer ses actifs par des passifs d ’ une durée supérieure, maintenant ainsi des gaps de liquidité statique positifs sur l ’ ensemble des pôles du bilan. La réserve de liquidité La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d ’ urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elle se compose d ’ actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d ’ actifs financiers non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers. Au sein du périmètre de refinancement centralisé et pour les entités en refinancement local matérielles, des niveaux minimum et adéquat de réserve de liquidité sont définis semestriellement. Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressées sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. LE RISQUE DE CHANGE Depuis mai 2009, RCI Banque a été autorisée par l ’ ACPR à exclure les actifs durables et structurels de sa position de change compte tenu du respect des conditions de l ’ article 331 de l ’ arrêté du 20 février 2007. En conséquence, la position de change transactionnelle se situant en dessous du seuil de 2 % des fonds propres défini à l ’ article 293-2 de l ’ arrêté du 20 février 2007, RCI Banque ne calcule plus d ’ exigences en fonds propres au titre du risque de change. CENTRALE DE REFINANCEMENT Très faible historiquement, la position de change transactionnelle de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s ’ est maintenue en dessous de 4 M€ tout au long de l ’ année. Aucune position n ’ est admise dans le cadre de la gestion du refinancement : la salle des marchés assure à cet égard, la couverture systématique de la totalité des flux concernés. Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion d ’ une trésorerie multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l ’ objet d ’ un suivi quotidien et obéissent au même souci de couverture. Toute autre opération de change (notamment au titre de l ’ anticipation de la couverture des dividendes prévisionnels) ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et Trésorerie. FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES Les filiales de financement des ventes ont l ’ obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées. Par exception, des limites sont allouées aux filiales où les activités de financement des ventes ou le refinancement sont multidevises, ainsi qu ’ à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale. La limite globale de change transactionnel du groupe RCI Banque accordée par le Président du Comité d ’ Administration sur avis de la Présidente du Comité des Risques du Conseil est de 35 M€. Au 31 décembre 2019, la position de change transactionnelle consolidée du groupe RCI Banque est à 6.3 M€. LE RISQUE DE CONTREPARTIE Le risque de contrepartie bancaire chez RCI Banque résulte de diverses opérations de marché réalisées par les entités du groupe dans le cadre de leurs activités quotidiennes (placements des excédents de trésorerie, opérations de couverture de taux ou de change, investissements en actifs liquides…). Les opérations sont réalisées auprès d ’ établissements bancaires de premier ordre et dont le risque est encadré par des limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe. La calibration des limites s ’ appuie sur une méthode interne basée sur le niveau des fonds propres, la notation « long terme » par les agences de notation et l ’ appréciation qualitative de la contrepartie. Ces limites sont suivies quotidiennement. L ’ ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours « Liquidity Coverage Ratio » (LCR), RCI Banque a constitué un portefeuille d ’ investissements en actifs liquides. Ces derniers sont encadrés par des limites en montant et en durée définies pour chaque émetteur. RCI a également investi dans des fonds monétaires, des titres de dettes d ’ entreprises et un fonds composé de titres de créances émises par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Chacun de ces investissements fait l ’ objet d ’ une limite spécifique validée en comité financier et revue au moins une fois par an. Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu ’ elles puissent investir dans des bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident. Ces limites font également l ’ objet d ’ un suivi quotidien et sont remontées mensuellement au comité financier RCI Banque. S ’ agissant des entités financières, le risque prend en compte l ’ exposition cash (dépôts et intérêts courus) ainsi que l ’ exposition sur instruments dérives calculé par la méthode forfaitaire interne telle que présenté ci-après. Méthode forfaitaire : L ’ exposition au risque de contrepartie est mesurée en utilisant des coefficients de pondération qui dépendent du type d ’ instruments et de la durée de l ’ opération. Durée résiduelle (en % du nominal) Coefficient Taux Durée initiale (en % du nominal) Coefficient Change Entre 0 et 1 an 2 % Entre 0 et 1 an 6 % Entre 1 et 2 ans 5 % Entre 1 et 2 ans 18 % Entre 2 et 3 ans 8 % Entre 2 et 3 ans 22 % Entre 3 et 4 ans 11 % Entre 3 et 4 ans 26 % Entre 4 et 5 ans 14 % Entre 4 et 5 ans 30 % Entre 5 et 6 ans 17 % Entre 5 et 6 ans 34 % Entre 6 et 7 ans 20 % Entre 6 et 7 ans 38 % Entre 7 et 8 ans 23 % Entre 7 et 8 ans 42 % Entre 8 et 9 ans 26 % Entre 8 et 9 ans 46 % Entre 9 et 10 ans 29 % Entre 9 et 10 ans 50 % Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l ’ adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n ’ est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Pour s ’ assurer du caractère conservateur de cette méthode, l ’ exposition sur dérivés est recalculée périodiquement selon la méthode réglementaire « mark to market positif + add-on » présentée ci-dessous : Méthode « mark to market positif + add-on » : Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L ’ exposition sur produits dérivés (taux et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de la valeur de remplacement des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains potentiels, augmentée d ’ un « add-on » représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est déterminé par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du parlement européen et du conseil du 26 juin 2013 article 274) comme suit : Durée résiduelle et sur l’or Contrats sur taux d’intérêts Contrats sur taux de change (En % du nominal) (En % du nominal) <= 1 an 0 % 1 % 1 an < durée <= 5 ans 0,50 % 5 % > 5 ans 1,50 % 7,50 % Selon la méthode forfaitaire, il s ’ élève à 318 millions d ’ euros au 31  d écembre 2019, contre 423 millions d ’ euros au 31 décembre 2018. Selon la méthode « mark to market positif + add on », l ’ équivalent risque de contrepartie s ’ élève à 12 millions d ’ euros au 31 décembre 2019, contre 29 millions d ’ euros au 31 décembre 2018. Ces montants ne concernent que des établissements de crédit. Ils ont été déterminés sans prendre en compte les accords de compensation conformément à la méthodologie décrite ci-dessus. VI. – RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l ’ audit des comptes consolidés de la société Diac relatifs à l ’ exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu ’ ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d ’ administration le 19 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l ’ exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l ’ exercice, de l ’ ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Fondement de l’opinion  Référentiel d ’ audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d ’ exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes consolidés  » du présent rapport.  Indépendance Nous avons réalisé notre mission d ’ audit dans le respect des règles d ’ indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er  janvier 2019 à la date d ’ émission de notre rapport, et notamment nous n ’ avons pas fourni de services interdits par l ’ article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation Sans remettre en cause l ’ opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3.A « Evolution des principes comptables » de l ’ annexe aux comptes consolidés qui décrit notamment les modalités d ’ application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » à compter du 1 er  janvier 2019. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l ’ audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l ’ audit des comptes consolidés de l ’ exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s ’ inscrivent dans le contexte de l ’ audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n ’ exprimons pas d ’ opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.  Calcul des pertes attendues sur les crédits, conformément à la norme IFRS 9 Point clé de l ’ audit Notre réponse Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de pertes résultant de l ’ incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers. Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés de votre société, nos travaux ont notamment consisté à : Depuis le 1 er  janvier 2019, votre société applique la norme IFRS 9 « Instruments financiers », qui définit en particulier une nouvelle méthodologie d ’ estimation des provisions fondée sur les pertes de crédit attendues sur les encours sains (« bucket 1 »), dégradés depuis l ’ origination (« bucket 2 »), ou incidentés/en défaut (« bucket 3 »).  examiner les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, afin de contrôler leur conformité, dans leurs aspects significatifs, avec les principes de la norme IFRS 9 ;  apprécier la gouvernante établie en termes de validation de changement des paramètres et des hypothèses clés appliquées dans ces modèles ; Nous avons considéré que le calcul des pertes attendues sur les crédits constituait un point clé de l ’ audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l ’ établissement des comptes et font appel au jugement de la direction dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et des modalités de calculs des dépréciations pour les encours sains, dégradés depuis l ’ origination et incidentés/en défaut.  procéder à une évaluation des contrôles clés portant sur les processus, les applications informatiques, les déversements de données gestion-comptabilité du portefeuille de crédits à la clientèle et réseau, et de sa ventilation par bucket ainsi que l ’ interfaçage des applications propres au calcul des pertes de crédit attendues. Nos équipes d ’ audit ont à cet effet intégré des membres ayant des compétences particulières en audit des systèmes d ’ information et en modélisation des risques de crédit : Les dépréciations au titre du risque de crédit sont présentées dans la note 4 de l ’ annexe aux comptes consolidés et s ’ élèvent à M€ 258 pour un encours de M€ 16 081.  sur le périmètre de crédits à la clientèle :  tester, sur la base d ’ un échantillon représentatif de contrats de crédits à la clientèle, le correct appariement des paramètres de « Probabilité de Défaut » et de « Perte en cas de défaut » avec les contrats correspondants ;  sur le périmètre de crédit réseau :  recalculer les « Pertes attendues » au 31 décembre 2019 sur la base des paramètres déterminés et des EAD calculées ;  apprécier la méthodologie appliquée pour déterminer la composante prospective de l ’ estimation des pertes attendues (« forward looking »). L ’ accent a été mis notamment sur les hypothèses retenues dans l ’ établissement des scénarii macro-économiques, la pondération de ces scénarii et leur impact sur les paramètres de risque ;  réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours de crédits à la clientèle et des dépréciations du risque de crédit réseau d ’ un exercice à l ’ autre ;  apprécier le caractère approprié des informations présentées dans le paragraphe E et la note 4 de l ’ annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d ’ administration arrêté le 19 mars 2020. S ’ agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d ’ arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu ’ ils feront l ’ objet d ’ une communication à l ’ assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. Nous n ’ avons pas d ’ observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires  Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Diac par votre assemblée générale du 22 mai 2014 pour le cabinet KPMG S.A. et du 28 juin 1982 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG S.A. était dans la sixième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la trente-huitième année (dont trente-cinq années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolides Il appartient à la direction d ’ établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu ’ elle estime nécessaire à l ’ établissement de comptes consolidés ne comportant pas d ’ anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs. Lors de l ’ établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d ’ évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d ’ exploitation et d ’ appliquer la convention comptable de continuité d ’ exploitation, sauf s ’ il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d ’ administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes Il nous appartient d ’ établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d ’ obtenir l ’ assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d ’ anomalies significatives. L ’ assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d ’ assurance, sans toutefois garantir qu ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d ’ erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l ’ on peut raisonnablement s ’ attendre à ce qu ’ elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l ’ article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :  il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs, définit et met en œuvre des procédures d ’ audit face à ces risques, et recueille des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d ’ une anomalie significative provenant d ’ une fraude est plus élevé que celui d ’ une anomalie significative résultant d ’ une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;  il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l ’ audit afin de définir des procédures d ’ audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d ’ exprimer une opinion sur l ’ efficacité du contrôle interne ;  il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ;  il apprécie le caractère approprié de l ’ application par la direction de la convention comptable de continuité d ’ exploitation et, selon les éléments collectés, l ’ existence ou non d ’ une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s ’ appuie sur les éléments collectés jusqu ’ à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d ’ exploitation. S ’ il conclut à l ’ existence d ’ une incertitude significative, il attire l ’ attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;  il apprécie la présentation d ’ ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ;  concernant l ’ information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l ’ audit des comptes consolidés ainsi que de l ’ opinion exprimée sur ces comptes. Paris-La Défense, le 26 mars 2020 Les Commissaires aux Comptes KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Valéry Foussé Luc Valverde VII. – RAPPORT DE GESTION Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social.

06/05/2020 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2001394
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 659 334 050 euros Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY ____ AVIS DE SECONDE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 € Avis important concernant la participation à l'Assemblée Générale du 6 mai 2020 reportée au 18 mai 2020 Conformément à l’article 5 de l’Ordonnance n°2020-321 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19-, cette assemblée générale se tiendra hors la présence physique des actionnaires. Vous êtes invités en conséquence à exprimer votre vote soit par courrier postal soit par voie électronique à l’adresse suivante ct-assemblees@caceis.com . Vous pouvez voter par correspondance , donner pouvoir au Président de l’Assemblée Générale ou donner mandat à un tiers (pour voter par correspondance) , Il ne convient pas dans ce contexte d'effectuer une dem ande de carte d'admission. L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayan t pu délibérer valablement le 6 mai 2020 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société ,   au siège social de DIAC SA le 1 8 mai 20 20 à 8 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 201 9 . Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 201 9 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fi xée pour l'assemblée, soit le 14 mai 2020 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : BNP PARIBAS SOCIETE GENERALE CACEIS BANK CM – CIC NATIXIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

24/04/2020 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001065
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 6 59 334  000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny. Situation au 3 1 mars 2020 (en milliers d'euros). ACTIF 31/ 03/2020 Créances sur les établissements de crédit 1 993 107 Opérations avec la clientèle 3   573 590 Obligations et autres titres à revenu fixe 111 778 Actions et autres titres à revenu variable 1 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 4 139 778 Immobilisations incorporelles 2 226 Immobilisations corporelles 18 871 Autres actifs 163 025 Comptes de régularisation 81 381 Total de l'actif  10 165 200 PASSIF 31/ 03/2020 Dettes envers les établissements de crédit  8 853 768 Opérations avec la clientèle  25 755 Dettes représentées par un titre  115 073 Autres passifs 229 810 Comptes de régularisation 472 974 Provisions 37 795 Dettes subordonnées  9 442 Capital souscrit  659 334 Réserves 6 100 Report à nouveau - 244 851 Total du passif 10 165 200 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 31/0 3/2020 Engagements donnés  914 641 Engagements de financement  558 190 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 356 384 Engagements reçus  3 668 394 Engagements de financement  50 000 Engagements de garantie 3 618 394

20/04/2020 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2000960
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 659 334   050 euros Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY AVIS DE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 € Avis important concernant la participation à l'Assemblée Générale du 6 mai 2020 reportée au 18 mai 2020 Conformément à l’article 5 de l’Ordonnance n°2020-321 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19-, cette assemblée générale se tiendra hors la présence physique des actionnaires. Vous êtes invités en conséquence à exprimer votre vote soit par courrier postal soit par voie électronique à l’adresse suivante ct-assemblees@caceis.com . Vous pouvez aussi donner pouvoir au président. Il ne convient pas dans ce contexte d'effectuer une demande de carte d'admission ni de donner mandat à un tiers. Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'A dministration de ladite Société ,   au siège social de DIAC SA, 14, Avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy le Grand cedex le 6 mai 2020 à 8 h eures éventuellement reportée le 1 8 mai 2020 à 8 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 201 9 . Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 201 9 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée , soit le 4 mai 20 20 à 0 heure, heure de P aris , faire parveni r l’attestation de participation établ i par l'intermédiaire habilité , aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : BNP PARIBAS SOCIETE GENERALE CACEIS BANK CM – CIC NAT I XIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

15/04/2020 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : DIAC
Numéro d'affaire : 2000877
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 6 59   334   050 EUR Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex SIREN 702 002 221 R.C.S BOBIGNY *** AVIS DE REUNION Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le merc r edi 2 0   mai   20 20 à 9 heures au 15, Rue d’Uzès – 75002 PARIS et statuera sur l'ordre du jour et les résolutions suivant es : A titre ordinaire : Augmentation de capital du 11 décembre 201 9  : Rapport complémentaire du Conseil sur l’augmentation de capital Rapport complémentaire des Commissaires aux comptes Rapport du C onseil sur la gestion du groupe Rapport sur le Gouvernement d’entreprise Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport général des Commissaires aux com ptes sur les comptes sociaux Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur les conventions et sur les éléments servant à la détermination de la rémuné ration des titres participatifs Approbation des comptes consolidés 201 9 Approbation des comptes sociaux 201 9 Affectation du résultat, détermination d u dividende Renouvellement du mandat du Cabinet KPMG SA en qualité de Commissaire aux comptes titulaire Non-renouvellement du mandat du Cabinet KPMG Audit FS I en qualité de Commissaire aux comptes suppléant Nomination du Cabinet Mazars en qualité de Commissaire aux comptes titulaire Absence de conventions réglementées Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé A titre extraordinaire : Réduction du capital social de la Société et modifications corrélatives des statuts Pouvoirs en vue des formalités Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes : A titre Ordinaire : PREMIERE RESOLUTION ( Précédente a ugmentation du capital social du 11 décembre 201 9 ) L’Assemblée Générale prend acte du rapport complémentaire du Conseil d’administration et du rapport   complémentaire des Commissaires aux comptes, sur les conditions définitives de l’augmentation de capital réalisée le 11 décembre 201 9 , conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée le 2 2   novembre 201 9 . DEUXIEME RESOLUTION (Approbation des comptes consolidés) L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 201 9 , approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de Commerce , faisant ressortir un bénéfice net de 119 948 milliers d’euros. Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports. TROISIEME RESOLUTION (Approbation des comptes sociaux ) L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport sur le gouvernement d’entreprise et des rapport s des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 20 1 9 , et sur les conventions réglementées, approuve tels qui ont été présentés, les comptes de cet exercice se soldant par un résultat net déficitaire de -244 389 628,65 euros . Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports. QUATRIEME RESOLUTION (Affectation du résultat) L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat déficitaire de l’exercice comme suit : Résultat net de l'exercice 201 9    -244 389 628,65 EUR Report à nouveau antérieur - 461 869,22 EUR Solde disponible                           -244 851 497,87 EUR Dividendes à distribuer 0.00 EUR Solde du compte report à nouveau 201 9 - 244 851 497,87 EUR Il est donc décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 201 9 . Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été : - Au titre de l’exercice 201 6 , de 11,27 EUR par action - Au titre de l’exercice 201 7 , pas de dividende distribué - Au titre de l’exercice 201 8 , pas de dividende distribué. CINQUIEME RESOLUTION (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs) L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs . SIXIEME RESOLUTION ( Renouvellement du mandat d’un commissaire aux comptes titulaire) Le mandat de la société KPMG SA, Commissaire aux comptes titulaire, représentée par Monsieur Valery FOUSSE, prenant fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de renouveler pour 6 exercices, le mandat de la société KPMG SA, représentée par Monsieur Ulrich SARFATI e n remplacement de Monsieur Valery FOUSSE. Le mandat de la société KPMG SA prendra fin en 2026 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2025 S EPTIEME RESOLUTION ( non-renouvellement du mandat du Cabinet KPMG Audit FS I en qualité de Commissaire aux comptes suppléants ) L’Assemblée G énérale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les A ssemblées G énérales ordinaires, après avoir constaté l’expiration du mandat du cabinet KPMG Audit FS I, Commissaire aux comptes suppléant, à l’issue de la présente Assemblée G énérale, et après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide de ne pas renouveler le mandat de ce dernier. HUITIEME RESOLUTION ( Nomination du Cabinet Mazars en qualité de Commissaire aux comptes titulaire) L’Assemblée G énérale, après avoir constaté la démission du cabinet ERNST & YOUNG Audit Commissaire aux comptes titulaire, prenant effet à l’issue de la présente Assemblée G énérale, et après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide de nommer le CABINET MAZARS en qualité de Commissaire aux comptes titulaire, en remplacement du cabinet ERNST & YOUNG Audit , démissionnaire, pour une durée du mandat de ce dernier restant à courir , soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée G énérale statuant sur les comptes clos le 31 décembre 202 3 . NEUVIEME RESOLUTION (Absence de Conventions Réglementées) L' A ssemblée G énérale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial du Commissaire aux comptes mentionnant l'absence de conventions de la nature de celles visées à l'article L 225-38 et suivants du Code de commerce, en prend acte purement et simplement . DIXIEME RESOLUTION (Quitus aux administrateurs) L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à M adame Alice ALTEMAIRE Messieurs KINTZINGER et R OSSINI . A titre Extraordinaire : ONZIEME R E SOLUTION (Réduction du capital social de la Société) L'Assemblée Générale, après lecture du rapport du C onseil d'administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, décide de réduire de 659 . 334 . 050  euros à 415.100.500 euros le montant du capital social pour résorption partielle de la perte apparaissant dans les comptes annuels du dernier exercice clos le 31 décembre 201 9 dûment approuvés. Cette réduction de capital – qui prend effet ce jour – est réalisée par voie de minoration de 2,53 euros de la valeur nominale de chacune des 96 . 535. 000 actions existant à ce jour, laquelle est ramenée de 6,83 euros à 4 , 30 euros. DOUZIEME RESOLUTION (Modification des statuts corrélative à la réduction du capital social de la Société) L'Assemblée Générale, en conséquence de l'adoption de la précédente résolution, décide de modifier, avec effet de ce jour, ainsi qu'il suit, l ’article 6 des statuts : « Article 6 : Capital I. Le capital social converti en Euros par le Conseil d’administration du 29 novembre 2000, sur délégation de l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2000, était fixé à 61.000.000 € (soixante et un millions d’euros) divisé en 4.000.000 (quatre millions) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 septembre 2017, le Conseil d’administration du 18   septembre 2017 a ensuite porté le capital à 310.978.000 € (trois cent dix millions neuf cent soixante-dix-huit mille euros) divisé en 20.392.000 (vingt millions trois cent quatre-vingt-douze mille) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 6 décembre 2017, le Conseil d’administration du 8 décembre 2017 a décidé d’augmenter le capital pour le porter de 310.978.000 € à son capital actuel de 560.956.000 € (cinq cent soixante millions neuf cent cinquante-six mille euros) divisé en 36.784.000 (trente-six millions sept cent quatre-vingt-quatre mille) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. L’Assemblée Générale Mixte du 22 mai 2018 a décidé de réduire le capital social pour le porter de 560.956.000 € à son capital actuel de 397.267.200 € (trois cent quatre-vingt-dix-sept millions deux cent soixante-sept mille deux cents euros) divisé en 36.784.000 (trente-six millions sept cent quatre-vingt-quatre mille) actions de 10,80 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 novembre 2018, le Conseil d’administration du 10   décembre 2018 a décidé d’augmenter le capital pour le porter de 397.267.200 € à son capital actuel de 647.265.600 € (six cent quarante-sept millions deux cent-soixante-cinq mille six-cent s euros) divisé en 59.932.000 (cinquante-neuf millions neuf cent trente-deux mille) actions de 10,80 € de valeur nominale chacune .  L’Assemblée Générale Mixte du 22 mai 2019 a décidé de réduire le capital social pour le porter de 647.265.600 € à son capital actuel de 409.335.560 € (quatre cent neuf millions trois cent trente-cinq mille cinq cent soixante euros) divisé en 59.932.000 ( cinquante-neuf millions neuf cent trente-deux mille ) actions de 6,83 € de valeur nominale chacune.   Sur autorisation de l’Assemblée Générale Mixte du 22 novembre 2019, le Conseil d’administration du 10 décembre 2019 a décidé d’augmenter le capital pour le porter de 409.335.560€ à son capital actuel de 659.334.050€ (six cent cinquante-neuf millions trois cent trente-quatre mille cinquante euros ) divisé en 96.535.000 ( quatre-vingt-seize millions cinq cent trente-cinq mille ) actions de 6.83 € de valeur nominale chacune. L’Assemblée Générale Mixte du 20 mai 2020 a décidé de réduire le capital social pour le porter de 659.334.050 € à son capital actuel de 415.100.500  € (quatre cent quinze millions cent mille cinq cents euros) divisé en 96.535.000 (quatre-vingt-seize millions cinq cent trente-cinq mille) actions de 4,30 € de valeur nominale chacune. » TREIZIEME RESOLUTION (Pouvoirs) L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires. *** Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 2 0   mai 2020. Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation. Le Conseil d'Administration

20/01/2020 : Publications périodiques (4)

Société : DIAC
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000051
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 659 334 050 e uros . Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf 93168 Noisy-le-Grand Cedex . 702 002 221 R.C.S. Bobigny . Situation trimestrielle au 3 1 décembre 201 9 . (En milliers d’euros). Actif Montants Créances sur les établissements de crédit  : 2 169 683 Opérations avec la clientèle  : 4 148 977 Obligations et autres titres à revenu fixe 109 176 Actions et autres titres à revenu variable 1 Participation et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d’achat 4 129 262 Immobilisation incorporelles 2 196 Immobilisation corporelles 16 609 Autres actifs 146 577 Comptes de régularisation 178 023 Total de l'actif 10 981 947 Passif Montants Dettes envers les établissements de crédit  : 9 639 119 Opérations avec la clientèle 34 114 Dettes représentées par un titre 110 068 Autres passifs 247 495 Comptes de régularisation 483 073 Provisions 38 181 Dettes subordonnées 9 315 Capitaux propres 420 582 Capital souscrit 659 334 Réserves 6 100 Report à nouveau (462) Résultat de l’exercice (244 390) Total du passif 10 981 947 Engagements h ors - bilan   Montants Engagements donnés 971 813 Engagements de financement 565 672 Engagements de garantie  : 67 Autres e ngagements donnés  : 406 074 Engagements reçus 3 531 338 Engagements de garantie  : 3 531 338

16/10/2019 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : Diac
Numéro d'affaire : 1904509
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 409.335.560 EUR Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex SIREN 702 002 221 R.C.S BOBIGNY AVIS DE REUNION Messieurs l es Actionnaires de Diac SA s ont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra vendredi 2 2 novembre 2019 à 9 heures au siège social, 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour et les résolutions suivantes : A titre ordinaire  : Ratification de la nomination par cooptation de 3 administrateurs (J. Miguel Dos Santos Leandro, C. Jeandeau, F. Schneider) Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la société, pour l’exercice 2019. Quitus aux administrateurs pour l’exercice écoulé A titre extraordinaire : Augmentation de capital social : Rapport du Conseil sur l’augmentation de capital Rapport spécial des Commissaires aux comptes Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social dans la limite d’un montant nominal maximum de 400.000.000 € ( quatre cent millions d’euros) par émission d'actions à libérer en numéraire Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de RCI Banque S.A Délégation de pouvoirs au Conseil d'administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital Augmentation de capital réservée aux salariés ; délégation à conférer au Conseil d'administration en vue de procéder, le cas échéant, à ladite augmentation de capital Pouvoirs en vue des formalités Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes : A titre ordinaire  : PREMIERE RESOLUTION (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur) L’Assemblée Générale prend acte de la démission de Monsieur Bruno Kintzinger, de son mandat d’administrateur à compter du 1 er septembre 2019 , et ratifie la nomination par cooptation de Monsieur Joao Miguel Dos Santos Leandro à compter du 1 er septembre 2019 , enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 25 juillet 2019. En conséquence, Monsieur Joao Miguel Dos Santos Leandro exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 2024 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2023. DEUXIEME RESOLUTION ( Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur) L’Assemblée Générale prend acte de la démission de Madame Alice Altemaire, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 25 juillet 2019 et ratifie la nomination par cooptation de Madame Caroline Jeandeau, enregistrée lors de la même séance. En conséquence, Madame Caroline Jeandeau exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 2021 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 20 20 . TROISIEME RESOLUTION ( Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur) L’Assemblée Générale prend acte de la démission de Monsieur Enrico Rossini, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 25 juillet 2019 et ratifie la nomination par cooptation de Monsieur Frédéric Schneider, enregistrée lors de la même séance. En conséquence, Monsieur Frédéric Schneider exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 20 24 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 20 23 . QUATRIEME RESOLUTION (Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 2019) L’Assemblée Générale, approuve les principes et les critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au Président ( J oao Miguel Dos Santos Leandro ), Directeur Général (Thibault Paland) et Directeur Général Délégué (Guillaume Cuny), pour l’exercice 2019, tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. CINQUIEME RESOLUTION : (Quitus aux administrateurs) L'Assemblée Générale donne quitus à Monsieur Bruno Kintzinger, Madame Alice Altemaire et Monsieur Enrico Rossini, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2019 de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif . A titre Extraordinaire  : SIXIEME RESOLUTION (Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social) L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, délègue au Conseil d'administration sa compétence pour décider d'augmenter le capital social en une fois, dans la limite d'un montant nominal maximum de 400.000.000 € ( quatre cent millions d’euros), par l'émission d'actions nouvelles à libérer en numéraire, au moyen de versement d'espèces. Cette délégation est donnée pour une durée de douze ( 12 ) mois, à compter de la présente Assemblée. SEPTIEME RESOLUTION (Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires, au profit de RCI Banque S.A) L'Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d'administration décide de supprimer le droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de RCI Banque S.A, actionnaire majoritaire. HUITIEME RESOLUTION (Délégation au Conseil d’administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital) L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au Conseil d'administration à l'effet, conformément aux résolutions qui précèdent, de mettre en œuvre la délégation de compétence conférée par l'Assemblée s'il le décide, en une fois et au moment qu'il décidera, de fixer les conditions d'émission dans les proportions qu'il appréciera, de mener à bonne fin les opérations concourant à la réalisation de l’augmentation de capital, en constater la réalisation définitive et procéder à la modification corrélative des statuts. NEUVIEME RESOLUTION (Augmentation de capital réservée aux salariés) L'Assemblée générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, constatant que les délibérations visées aux précédentes résolutions de la présente Assemblée emportent l'obligation pour l'Assemblée générale de se prononcer sur un projet de résolution tendant à la réalisation d'une augmentation de capital réservée aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise, statuant en application des articles L. 225-129-6 et L. 225-135 du Code de commerce et des articles L. 3332-18 et suivants du Code du travail : autorise le Conseil d'administration, s'il le juge opportun, sur ses seules décisions, à augmenter le capital social en une fois par l'émission d'actions de numéraire réservées aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions prévues à l'article L. 225-180 du Code de commerce et adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise ; supprime en faveur de ces personnes le droit préférentiel de souscription aux actions qui pourront être émises en vertu de la présente autorisation ; fixe à 12 mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de cette autorisation ; limite le montant nominal maximum de l’augmentation pouvant être réalisée par utilisation de la présente autorisation à 1 % du montant du capital social; décide que le prix des actions à souscrire sera déterminé conformément aux méthodes indiquées à l'article L. 3332-20 du Code du travail ; confère tous les pouvoirs au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la présente autorisation, prendre toutes mesures et procéder à toutes formalités nécessaires. DIXIEME RESOLUTION (Pouvoirs en vue des formalités) L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires. Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 2 2 novembre 201 9 . Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation. Le Conseil d'Administration

17/07/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Diac
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1903735
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 409 335 560 Euros "siège social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex SIREN : 702 002 221 RCS Bobigny" Situation au 30 juin 2019 (en milliers d'euros) ACTIF 30/06/2019 Caisse, Banques centrales et CCP 1 Créances sur les établissements de crédit 2 239 026 Opérations avec la clientèle 4 120 637 Obligations et autres titres à revenu fixe 109 284 Actions et autres titres à revenu variable 1 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 3 970 467 Immobilisations incorporelles 2 644 Immobilisations corporelles 16 978 Autres actifs 103 237 Comptes de régularisation 149 877 TOTAL ACTIF 10 793 595 PASSIF 30/06/2019 Dettes envers les établissements de crédit 9 664 821 Opérations avec la clientèle 38 305 Dettes représentées par un titre 113 113 Autres passifs 163 323 Comptes de régularisation 353 938 Provisions 35 552 Dettes subordonnées 9 569 Capital souscrit 409 336 Réserves 6 100 Report à nouveau (462) TOTAL PASSIF 10 793 595 ENGAGEMENTS HORS-BILAN 30/06/2019 Engagements donnés 1 404 119 Engagements de financement 636 812 Engagements de garantie 67 Autres engagements donnés 767 240 Engagements reçus 3 293 835 Engagements de garantie 3 293 835

14/06/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Diac
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1902830
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 647 265  6 00 Euros Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf – 93160 Noisy-Le-Grand 702 002 221 R.C.S. BOBIGNY A.  — Compte sociaux I. Bilan au 31 décembre 2018 (En milliers d ’ euros.) ACTIF Notes 12/2018 12/2017 Caisse, Banques centrales et CCP 1 1 Créances sur les établissements de crédit 1 2 259 086 2 009 635 Opérations avec la clientèle 2 3 863 622 4 067 321 Obligations et autres titres à revenu fixe 3 119 602 215 578 Actions et autres titres à revenu variable 2 1 Participations et autres titres détenus à long terme 4 56 56 Parts dans les entreprises liées 5 81 387 81 387 Crédit-bail et location avec option d ’ achat 6 3 798 055 3 220 853 Immobilisations incorporelles 7 2 931 3 314 Immobilisations corporelles 8 14 571 12 629 Autres actifs 9 150 280 147 767 Comptes de régularisation 10 136 512 172 083 TOTAL ACTIF 10 426 105 9 930 625 PASSIF Notes 12/2018 12/2017 Dettes envers les établissements de crédit 11 9 105 371 8 619 354 Opérations avec la clientèle 12 31 764 28 048 Dettes représentées par un titre 13 177 102 179 157 Autres passifs 14 214 796 298 735 Comptes de régularisation 15 437 815 362 355 Provisions 16 34 969 30 374 Dettes subordonnées 17 9 315 9 315 Capitaux propres 414 973 403 287 Capital souscrit 18 647 266 560 956 Réserves 18 6 100 6 100 Report à nouveau 18 (81) 4 Résultat de l ’ exercice 18 (238 312) (163 773) TOTAL PASSIF 10 426 105 9 930 625 ENGAGEMENTS HORS-BILAN En milliers d ’ euros Notes 12/2018 12/2017 Engagements donnés 19 1 665 980 1 670 068 Engagements de financement 554 914 564 241 Autres engagements donnés 1 111 066 1 105 827 Engagements reçus 20 3 035 911 2 891 713 Engagements de financement 9 000 Engagements de garantie 3 035 911 2 882 713 II.   – C ompte de résultat (En milliers d’euros.) Notes 12/2018 12/2017 Intérêts et produits assimilés 22 147 460 143 556 Intérêts et charges assimilées 23 (124 783) (119 384) Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 1 253 897 1 011 269 Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 (1 408 837) (1 092 323) Revenus des titres à revenu variable 25 141 180 128 370 Commissions (Produits) 26 8 416 9 561 Commissions (Charges) 26 (475) (554) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 27 3 107 816 Autres produits d ’ exploitation 28 133 925 110 698 Autres charges d ’ exploitation 29 (19 075) (18 125) PRODUIT NET BANCAIRE 134 815 173 884 Charges générales d ’ exploitation 30 (268 904) (269 089) Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations (5 050) (4 387) incorporelles et corporelles RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION (139 139) (99 592) Coût du risque 31 (98 923) (64 250) RESULTAT D ’ EXPLOITATION (238 062) (163 842) RESULTAT COURANT AVANT IMPOT (238 062) (163 842) Impôts sur les bénéfices 32 (250) 31 Dotation et reprises de FRBG et provisions réglementées 38 RESULTAT NET (238 312) (163 773) III.  – Affectation du résultat. L ’ Assemblée Générale décide d ’ affecter le résultat déficitaire de l ’ exercice comme suit : Résultat net de l ’ exercice 2018 - 238.311.753,67 EUR Report à nouveau antérieur - 80.155,55 EUR Solde disponible - 238 391 909,22 EUR Dividendes à distribuer 0,00 EUR Solde du compte report à nouveau 2018 - 238.391.909,22   EUR Il est donc décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 2018. Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été : - Au titre de l ’ exercice 2015, de 3,14 EUR par action - Au titre de l ’ exercice 2016, de 11,27 EUR par action - Au titre de l ’ exercice 2017, pas de dividende distribué. IV.  – A nnexe aux comptes sociaux Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France. 1. REGLES ET METHODES COMPTABLES La société Diac SA applique le règlement n° 2014-07 du 26 novembre 2014 de l ’ Autorité des Normes Comptables (ANC) relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire. En outre, conformément à ce règlement, les commissions versées aux apporteurs d ’ affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont présentés au bilan, avec l ’ encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l ’ actif immobilisé concerné. A) Evolution des principes comptables d ’ évaluation et de présentation de comptes. Il n ’ y a pas eu d ’ évolution significative en termes d ’ évaluation ou de présentation des comptes au cours de l ’ année. B) Crédits à la clientèle et au réseau non titrisés Les crédits à la clientèle et au réseau figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes : •  Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu ’ une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l ’ intégralité des encours du client concerné ; •  Encours douteux compromis : l ’ identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. Le retour d ’ un encours douteux vers l ’ encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés. Les encours identifiés comme restructurés au sens de l ’ article 2221-5 du règlement 2014-07 de l ’ ANC correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l ’ intérêt cesse d ’ être comptabilisé. Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés. Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision. Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d ’ une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l ’ encours douteux, l ’ encours compromis et l ’ encours avec incident de paiement. Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux. L ’ encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Les dépréciations sur encours réseau douteux sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d ’ occasion, pièces de rechange, cash,..) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d ’ alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs suivants : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock. Au-delà d ’ une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %. Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d ’ actif auxquels elles se rattachent. Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d ’ intérêts et produits auquel elle se rapporte. C) Crédits à la clientèle et au réseau titrisés La société Diac SA titrise la grande majorité de son portefeuille d ’ encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010. Les créances titrisées Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes : •  les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ; •  les prêts sont affectés à l ’ acquisition d ’ un véhicule automobile neuf ou d ’ occasion ; •  les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ; •  les prêts doivent avoir fait l ’ objet d ’ au moins une facturation avant leur cession ; •  les créances titrisées ne doivent faire l ’ objet d ’ aucun impayé à la date de leur cession ; •  une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Diac SA pour être éventuellement recédée sur un autre FCT. Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1 er   jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Diac SA. Conformément au règlement 2014-07 de l ’ ANC, les créances cédées cessent de figurer à l ’ actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac SA à la date de remise du bordereau de cession. Les véhicules d ’ Emission CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2018 - 1 CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra) Reversement des flux liés aux contrats titrisés Après cession, la société Diac SA continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac SA perçoit mensuellement une commission de recouvreur d ’ affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions. Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement : •  aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ; •  aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ; •  aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT. Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à : •  100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ; •  100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux. Les reversements de fonds s ’ effectuent tous les jours via un compte d ’ affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par Diac SA au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés. Les mécanismes de couverture des risques Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l ’ actif de Diac SA en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération. Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Diac SA. La rémunération de la part résiduelle Dans le but d ’ appréhender le résultat du FCT, Diac SA a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l ’ actif de la société en titres de placement à revenu variable. Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement. D) Opérations de crédit-bail et assimilées Les immobilisations faisant l ’ objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d ’ achat ou de location longue durée figurent à l ’ actif du bilan pour leur coût d ’ acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d ’ acquisition comprend l ’ ensemble des frais accessoires d ’ acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers. Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d ’ utilisation des biens concernés, à savoir : •  selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d ’ équipement). •  sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel. Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l ’ exercice en fonction d ’ un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes : •  Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu ’ une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l ’ intégralité des impayés du client concerné ; •  Contrats douteux compromis : l ’ identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. Le retour en sain d ’ un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés. Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l ’ article 6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d ’ être comptabilisés. Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d ’ intérêts futurs. Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision. Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d ’ une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement. Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux. L ’ encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Au-delà d ’ une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %. La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d ’ actif auxquels elles se rattachent. La part d ’ intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d ’ intérêts et produits auquel elle se rapporte. E) Bonifications Dans le cadre d ’ opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l ’ écart de taux par le biais de bonifications. Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d ’ intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l ’ étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d ’ être soumises à l ’ impôt lors de l ’ exercice de paiement par le constructeur ou le réseau. F) Indemnités et intérêts de retard Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l ’ encaissement. Les indemnités d ’ assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité. G) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d ’ acquisition, hors frais accessoires d ’ achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l ’ année de leur mise en distribution. H) Immobilisations corporelles et incorporelles Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l ’ approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition. Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d ’ utilisation estimées suivantes : - Constructions 15 à 40 ans - Autres immobilisations corporelles 4 à 10 ans - Logiciels informatiques acquis 1 à 3 ans I) Primes de remboursement Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie. J) Provisions Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l ’ arrêté. Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature. K) Engagements de retraite Conformément à la recommandation de l ’ ANC n° 2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée). Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l ’ acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l ’ ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l ’ entreprise à la date de départ en retraite ou à l ’ âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date. Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. L) Contrats d ’ échange de taux d ’ intérêt négociés sur des marchés de gré à gré Ces opérations s ’ inscrivent dans le cadre d ’ une gestion du risque global de taux d ’ intérêt. Conformément au règlement 2014-07 de l ’ ANC, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisées. Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat. Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif. Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie. M)  Risque de contrepartie sur produits dérivés Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac SA est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l ’ exposition réelle au risque, s ’ effectuer de manière consolidée. Il n ’ est donc pas fait de calcul individualisé d ’ exposition au risque de contrepartie pour la société. Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes : • Le risque global de couverture encouru sur l ’ ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L ’ équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d ’ instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l ’ opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l ’ adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n ’ est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques. • Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s ’ appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l ’ actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays. N) Informations géographiques et sectorielles La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français. La société a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l ’ axe stratégique développé par l ’ entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel ». • L ’ activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l ’ alliance Renault-Nissan. • L ’ activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. • Les activités de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ». O) Entreprises liées Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat. Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché. P) Consolidation Le groupe DIAC SA établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS tel qu ’ approuvé par l ’ Union Européenne à la date de préparation de ses états financiers, conformément à l ’ option prévue en France pour les groupes publiant des comptes consolidés. La société Diac SA est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe RCI Banque SA, eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault. 2. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Il n ’ y a pas d ’ événements postérieurs à la clôture significatifs. 3. ADAPTATION A L ’ ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque. RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l ’ entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base historique d ’ investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès. L ’ extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Par ailleurs le groupe se refinance sur les marchés de capitaux dans des devises multiples (USD, GBP, CHF, BRL, ARS, KRW, MAD, CO, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d ’ élargir la base d ’ investisseurs. Enfin, l ’ activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 et désormais déployée dans quatre pays, vient compléter cette diversification et permet à l ’ entreprise de s ’ adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle 3. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l ’ EBA et de la BCE relatives à l ’ Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants : -  Appétit pour le risque : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d ’ Administration. -  Refinancement : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d ’ accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l ’ objet de recadrages réguliers qui permettent d ’ ajuster le plan de financement. -  Réserve de liquidité : L ’ entreprise vise à disposer en permanence d ’ une réserve de liquidité en adéquation avec l ’ appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d ’ actifs hautement liquides (HQLA) et d ’ actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. -  Prix de transfert : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. -  Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. -  Plan d ’ urgence : Un plan d ’ urgence établi permet d ’ identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l ’ activité de crédit Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés. Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d ’ acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d ’ acceptation est ajusté en fonction de stress tests mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs. Dans un environnement en évolution permanente, le groupe DIAC a pour objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité. Rentabilité Diac revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d ’ activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l ’ objet d ’ un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales. Exposition au risque de crédit non commercial Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d ’ établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. Diac porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit dans des actifs liquides tels que définis dans l ’ Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d ’ états ou supranationaux. La duration moyenne du portefeuille de titres était d ’ environ 18 mois. En outre, RCI Banque a également investi dans un fonds dont les actifs sont constitués de titres de créances émis par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Son exposition moyenne au risque de crédit est de six ans avec une limite à neuf ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de deux ans. 4. REFINANCEMENT Aucun refinancement matériel externe au groupe RCI Banque n ’ a été réalisé au cours de l ’ exercice. 5. NOTES SUR LES COMPTES SOCIAUX Note 1 : Créances sur les établissements de crédit (En milliers d ’ euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Créances à vue sur établissements de crédit 25 292 38 845 Comptes ordinaires débiteurs 25 292 38 845 Créances à terme sur établissements de crédit 2 233 794 1 970 790 Comptes et prêts à terme 2 233 300 1 969 927 Créances rattachées 494 863 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 2 259 086 2 009 635 (*) Dont entreprises liées 2 233 794 1 970 790 Ces créances ne comportent pas de part subordonnée. Ventilation par durées résiduelles 12/2018 12/2017 Inférieur à 3 mois 436 986 381 608 De 3 à 12 mois 99 300 1 628 027 De 1 à 5 ans 1 722 800 Supérieur à 5 ans Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 2 259 086 2 009 635 Ces opérations sont toutes réalisées à partir de la France. Note 2 : Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Crédits non douteux à la clientèle 3 196 988 3 263 197 Encours de crédit affecté non titrisé 701 821 512 367 Encours Carte et prêts personnels revolving 55 102 58 344 Encours sur financement stock réseaux 2 292 534 2 544 643 Encours sur financement d ’ exploitation 172 898 169 768 Créances rattachées sur contrats non douteux 3 604 3 402 Provisions sur créances impayées (28 971) (25 327) Crédits douteux à la clientèle 56 167 75 958 Créances rattachées sur contrats douteux 99 145 Créances sur contrats douteux 5 757 22 180 Provisions sur contrats douteux (4 297) (9 080) Créances rattachées sur contrats douteux compromis 178 319 Créances sur contrats douteux compromis 105 059 109 387 Provisions sur contrats douteux compromis (50 629) (46 993) Concours divers 585 499 710 497 Prêts au personnel 166 220 Créances commerciales 345 331 397 085 Prêts à la clientèle financière 238 556 309 599 Autres concours à la clientèle 2 Valeurs non imputées 495 3 046 Créances rattachées sur concours divers 951 545 Comptes ordinaires 22 854 9 664 Comptes ordinaires sains 22 109 8 825 Comptes ordinaires douteux 284 444 Provisions sur comptes ordinaires (25) (25) Comptes ordinaires douteux compromis 497 457 Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis (11) (37) Etalements 2 114 8 005 Etalement des bonifications 6 918 11 799 Etalement des frais de dossier reçus (6 707) (5 497) Etalement des commissions versées 1 903 1 703 Total net des créances sur la clientèle (*) 3 863 622 4 067 321 (*) Dont entreprises liées 453 206 609 940 Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé. Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT (gages-espèces notamment). Ventilation par durées résiduelles 12/2018 12/2017 Inférieur à 3 mois 2 011 732 2 153 407 De 3 à 12 mois 1 326 940 1 539 752 De 1 à 5 ans 506 295 359 179 Supérieur à 5 ans 18 655 14 983 Total net des créances sur la clientèle 3 863 622 4 067 321 Ventilation par secteurs d ’ activité 12/2018 12/2017 Financement clientèle 1 159 060 1 038 408 Valeur brute des encours 1 218 104 1 092 882 Dépréciation des encours (59 044) (54 474) Financement réseaux 2 648 294 2 973 770 Valeur brute des encours 2 673 147 3 000 696 Dépréciation des encours (24 853) (26 926) Autres créances sur la clientèle 56 268 55 143 Valeur brute des encours 56 304 55 205 Dépréciation des encours (36) (62) Total net des créances sur la clientèle 3 863 622 4 067 321 Note 3 : Obligations et autres titres à revenu fixe (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Titres de placement 119 602 215 578 Titres à revenu fixe 119 505 215 400 Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe 97 178 Total des obligations et autres titres à revenu fixe 119 602 215 578 Ventilation par durées résiduelles 12/2018 12/2017 Inférieur à 3 mois 81 497 181 578 De 3 à 12 mois De 1 à 5 ans 38 105 34 000 Supérieur à 5 ans Total des obligations et autres titres à revenu fixe 119 602 215 578 Détail des titres de placement acquis dans le cadre d ’ opérations de titrisation Entités cédantes DIAC SA DIAC SA DIAC SA Date de début mai-12 avril-18 juillet-13 Véhicule d ’ émission Cars Alliance Auto Loans F rance FCT Master Cars Alliance Auto Loans France V2018-1 FCT Cars Alliance DFP France Nature des créances cédées Crédits automobiles à la clientèle Crédits automobiles à la clientèle Créances concessionnaires indépendants Montant (en Keur) des titres souscrits au 31-12-18 Class A Class A Class A Notation AAA Notation AAA Notation AA 511 000 700 000 1 000 000 Class B Class B Non notées Notation AA 90 000 23 000 Montant (en Keur) des titres souscrits Class C Non notées 38 000 Note 4 : Participations et autres titres détenus à long terme (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Valeurs brutes des titres 56 56 Autres titres détenus à long terme 56 56 Total des participations et autres titres détenus à long terme 56 56 Note 5 : Parts dans les entreprises liées (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Parts dans les entreprises liées 81 387 81 387 Total des parts dans les entreprises liées 81 387 81 387 Note 6 : Crédit-bail et location avec option d ’ achat (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Immobilisations brutes 6 116 551 4 866 638 Amortissements (2 371 494) (1 721 548) Loyers échus 10 149 7 668 Provisions sur créances impayées (155) (112) Créances rattachées 102 440 102 973 Loyers douteux 2 686 1 937 Provisions sur loyers douteux (715) (596) Loyers douteux compromis 45 242 38 841 Provisions sur loyers douteux compromis (33 613) (28 296) Etalement des bonifications (90 264) (61 372) Etalement des commissions versées 17 228 14 720 Total des opérations de crédit-bail et location avec option d ’ achat (*) 3 798 055 3 220 853 (*) Dont entreprises liées (81 949) (47 361) Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par rapport à celle des immobilisations nettes) s ’ établit à 745,0 Meur au 31 décembre 2018 et à 475,7 Meur au 31 décembre 2017. Note 7 : Immobilisations incorporelles (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Valeur brute des immobilisations incorporelles 21 681 20 017 Concessions, brevet et droits similaires 20 440 18 776 Autres immobilisations incorporelles 1 241 1 241 Amortissements des immobilisations incorporelles (18 750) (16 703) Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires (18 269) (16 235) Amortissements sur autres immobilisations incorporelles (481) (468) Total des immobilisations incorporelles 2 931 3 314 Note 8 : Immobilisations corporelles (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Valeur brute des immobilisations corporelles 65 325 60 379 Terrains 2 091 2 091 Constructions 17 607 17 608 Installations générales, AA des constructions 9 560 9 509 Installations générales, AA divers 13 542 11 684 Matériel et mobilier de bureau 4 246 4 178 Matériel et mobilier informatique 18 279 15 309 Amortissements des immobilisations corporelles (50 754) (47 750) Amortissements sur constructions (15 856) (15 689) Amortissements sur installations générales, AA des constructions (9 408) (9 350) Amortissements sur installations générales, AA divers (7 112) (5 998) Amortissements sur matériel et mobilier de bureau (3 489) (3 176) Amortissements sur matériel et mobilier informatique (14 889) (13 537) Total des immobilisations corporelles 14 571 12 629 Note 9 : Autres actifs (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Etat 49 771 45 798 Créances sociales 58 57 Débiteurs divers 24 882 26 435 Créances rattachées sur débiteurs divers 75 569 75 477 Total des autres actifs 150 280 147 767 Le montant du CICE enregistré dans les comptes au titre de l ’ année 2018 s ’ élève à 1 333 K€. Note 10 : Comptes de régularisation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Charges à répartir sur frais et primes d ’ émission des emprunts 2 465 182 Charges constatées d ’ avance 1 569 1 645 Produits à recevoir sur swaps ou IFT 117 5 Autres produits à recevoir 432 627 Valeurs à l ’ encaissement 131 196 169 622 Autres comptes de régularisation actif 733 2 Total des comptes de régularisation 136 512 172 083 Note 11 : Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Dettes à vue sur établissements de crédit 242 234 138 994 Comptes ordinaires créditeurs 241 884 20 522 Emprunts au jour le jour 118 000 Dettes rattachées 350 472 Créances à terme sur établissements de crédit 8 863 137 8 480 360 Comptes et emprunts à terme 8 819 264 8 439 923 Dettes rattachées 43 873 40 437 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 9 105 371 8 619 354 (*) Dont entreprises liées 9 104 896 8 607 701 Ventilation par durées résiduelles 12/2018 12/2017 Inférieur à 3 mois 3 507 848 3 735 631 De 3 à 12 mois 1 692 199 2 311 401 De 1 à 5 ans 3 905 324 2 572 322 Supérieur à 5 ans Total des dettes envers les établissements de crédit 9 105 371 8 619 354 Note 12 : Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Dettes à vue sur opérations avec la clientèle 31 764 28 048 Comptes ordinaires créditeurs 29 987 25 517 Acomptes et autres sommes dues 1 317 422 Dettes rattachées 460 2 109 Total des opérations avec la clientèle (*) 31 764 28 048 (*) Dont entreprises liées 218 235 Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois. Note 13 : Dettes représentées par un titre (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Dettes représentées par un titre 177 097 179 154 Titres de créances négociables 177 097 179 154 Dettes rattachées sur dettes représentées par un titre 5 3 Titres de créances négociables 5 3 Total des dettes représentées par un titre 177 102 179 157 Ventilation par durées résiduelles 12/2018 12/2017 Inférieur à 3 mois 29 019 3 De 3 à 12 mois 148 083 114 154 De 1 à 5 ans 65 000 Supérieur à 5 ans Total des dettes représentées par un titre 177 102 179 157 Note 14 : Autres passifs (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Etat 19 646 19 103 Fournisseurs 2 209 3 110 Dettes sociales 68 517 66 530 Créditeurs divers 16 229 11 599 Dettes rattachées sur créditeurs divers 105 840 194 379 Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et assimilées 2 355 4 014 Total des autres passifs 214 796 298 735 Note 15 : Comptes de régularisation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Produits à répartir sur primes d ’ émission des emprunts 2 092 Produits constatés d ’ avance sur opérations de crédit-bail et assimilées 386 112 323 889 Produits constatés d ’ avance sur opérations avec la clientèle 11 349 9 867 Autres charges à payer 36 268 27 834 Autres comptes de régularisation passif 1 994 765 Total des comptes de régularisation 437 815 362 355 Note 16 : Provisions (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2017 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2018 Utilisées Non utilisées Provisions sur opérations bancaires 162 (153) 227 236 Engagements par signature 162 (153) 227 236 Provisions sur opérations non bancaires 30 374 8 813 (3 054) (1 400) 34 733 Engagements de retraite 27 641 2 186 (2 321) 27 506 Plans sociaux et de restructuration 5 600 5 600 Autres litiges avec le personnel 229 769 (733) 265 Autres risques et charges 2 504 258 (1 400) 1 362 Total des provisions 30 374 8 975 (3 207) (1 400) 227 34 969 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n ’ ayant pas été provisionnées. Une provision de restructuration de 5 600 K€ a été comptabilisée au 31/12/2018 et concerne le plan de dispense d ’ activité. Il s ’ agit d ’ une provision pour plan social (départ anticipé pour retraite). Note 16.1 : Provisions pour engagements de retraite et assimilés (En milliers d’euros) Ventilation par nature Valeur actuarielle des engagements Valeur actuarielle des fonds investis Engagements nets des fonds investis Ecarts actuariels Provision au bilan Solde au 31 décembre 2016 32 571 0 32 571 (5 398) 27 173 Charge nette de l ’ exercice 2017 2 210 2 210 2 210 Prestations et contributions payées (1 742) (1 742) (1 742) Ecarts actuariels (1 090) (1 090) 1 090 Solde au 31 décembre 2017 31 949 0 31 949 (4 308) 27 641 Charge nette de l ’ exercice 2018 2 186 2 186 2 186 Prestations et contributions payées (2 321) (2 321) (2 321) Ecarts actuariels 1 770 1 770 (1 770) Solde au 31 décembre 2018 33 584 0 33 584 (6 078) 27 506 Principales hypothèses actuarielles retenues 12/2018 12/2017 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 1,80 % 1,52 % Taux d ’ actualisation financière 1,95 % 1,90 % Taux de départ des salariés de l ’ entreprise 5,44 % 5,26 % Note 16.2 : Provisions constituées en couverture d ’ un risque de contrepartie (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2017 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2018 Dépréciation 110 466 86 822 (79 863) 991 118 416 Opérations avec la clientèle 110 466 86 822 (79 863) 991 118 416 Provisions sur opérations bancaires 162 (153) 227 236 Engagements par signature 162 (153) 227 236 Total 110 466 86 984 (80 016) 1 218 118 652 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Note 17 : Dettes subordonnées (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Titres participatifs 9 188 9 188 Dettes rattachées sur titres participatifs 127 127 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Ventilation par durées résiduelles 12/2018 12/2017 Inférieur à 3 mois De 3 à 12 mois 127 127 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans 9 188 9 188 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac SA. Le système de rémunération comprend : •  une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) •  une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6,5 %. Note 18 : Capitaux propres (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2017 Affectation Résultat 2017 Variation 2018 12/2018 Capital souscrit 560 956 86 310 647 266 Réserve légale 6 100 6 100 Report à nouveau 4 (163 773) 163 688 (81) Résultat de l ’ exercice (163 773) 163 773 (238 312) (238 312) Total des capitaux propres 403 287 11 686 414 973 Le capital est constitué de 59 932 000 actions ordinaires d ’ une valeur nominale de 10,80 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Note 19 : Engagements donnés (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Engagements de financement 554 914 564 241 Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle 553 264 563 657 Autres engagement en faveur des établissements de la clientèle 1 650 584 Autres engagements donnés 1 111 066 1 105 827 Valeurs affectées en garantie 1 111 066 1 105 827 Total des engagements donnés (*) 1 665 980 1 670 068 (*) Dont entreprises liées 458 4 028 Ventilation par durées résiduelles 12/2018 12/2017 Inférieur à 3 mois 1 665 116 1 669 484 De 3 à 12 mois De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans 864 584 Total des engagements donnés 1 665 980 1 670 068 Note 20 : Engagements reçus (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Engagements de financement 9 000 Autres engagement reçus des établissements de crédit 9 000 Engagements de garantie 3 035 911 2 882 713 Cautions, avals et autres garanties reçus d ’ établissements de crédit 14 109 14 864 Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle 517 069 983 679 Engagement de reprise des véhicules loués 2 504 733 1 884 170 Total des engagements reçus (*) 3 035 911 2 891 713 (*) Dont entreprises liées 951 386 745 858 Ventilation par durées résiduelles 12/2018 12/2017 Inférieur à 3 mois 799 184 1 229 014 De 3 à 12 mois 621 309 430 259 De 1 à 5 ans 1 615 416 1 232 434 Supérieur à 5 ans 2 6 Total des engagements reçus 3 035 911 2 891 713 Note 21 : Instruments financiers à terme et change au comptant (En milliers d’euros) Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/18 Juste valeur 12/18 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 722 800 722 800 Ventes (Prêts) de swaps de taux 722 800 722 800 Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/17 Juste valeur 12/17 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 85 727 85 727 Ventes (Prêts) de swaps de taux 85 727 85 727 Les opérations sur instruments financiers de taux d ’ intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d ’ intérêt. Les interventions sur les marchés d ’ instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l ’ exposition aux risques de taux d ’ intérêt. Note 22 : Intérêts et produits assimilés (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit 18 829 29 015 Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle 123 703 107 916 Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe 4 500 6 625 Intérêts et produits sur autres opérations 428 Total des intérêts et produits assimilés 147 460 143 556 Note 23 : Intérêts et charges assimilées (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit (123 581) (118 612) Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle 200 365 Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe (801) (536) Intérêts et charges sur dettes subordonnées (601) (601) Total des intérêts et charges assimilées (124 783) (119 384) Note 24 : Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 1 253 897 1 011 269 Loyers 1 032 999 827 381 Intérêts de retard 1 005 846 Plus-values sur cession immobilisations 221 646 185 955 Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts) (1 255) (2 114) Reprises de provisions 226 92 Dotations aux provisions (724) (891) Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées (1 408 837) (1 092 323) Dotation aux amortissements (1 361 176) (1 048 599) Reprises d ’ amortissements 104 112 Etalement des commissions et autres charges versées 2 508 2 896 Moins-values sur cession immobilisations (29 903) (28 078) Autres charges (20 370) (18 654) Total sur opérations de crédit bail et assimilées (154 940) (81 054) Note 25 : Revenus des titres à revenu variable (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Revenus du portefeuille de placement 141 178 127 559 Revenus des titres détenus à long terme 2 1 Revenus des parts dans les entreprises liées et titres de participations 810 Total des revenus des titres à revenu variable 141 180 128 370 Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT. Note 26 : Commissions (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Commissions (Produits) 8 416 9 561 Commissions clientèles 316 317 Commissions titres 7 978 9 120 Commissions autres 122 124 Commissions (Charges) (475) (554) Commissions titres (5) (22) Commissions autres (470) (532) Total des commissions 7 941 9 007 Note 27 : Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3 107 816 Opérations de change (14) (6) Opérations de taux 3 121 822 Total des gains ou perte sur opérations financières 3 107 816 Note 28 : Autres produits d ’ exploitation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Autres produits d ’ exploitation bancaire 131 479 108 475 Produits des prestations accessoires aux contrats de financement 106 512 88 476 Transferts de charges ( dt ind . d ’ assurances reçues sur sinistres véhicules) 22 660 19 004 Autres produits d ’ exploitation bancaire 2 307 995 Autres produits d ’ exploitation 2 446 2 223 Produits des prestations des activités de service 2 415 2 217 Autres produits d ’ exploitation 31 6 Total des autres produits d ’ exploitation 133 925 110 698 Note 29 : Autres charges d ’ exploitation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Autres charges d ’ exploitation bancaire (19 072) (18 114) Charges des prestations accessoires aux contrats de financement (18 925) (15 926) Opérations faites en commun (1 496) (1 511) Autres charges d ’ exploitation bancaire (17) (74) Variation des provisions pour risques et charges d ’ exploitation bancaire 1 366 (603) Autres charges d ’ exploitation (3) (11) Autres charges d ’ exploitation (3) (11) Total des autres charges d ’ exploitation (19 075) (18 125) Note 30 : Charges générales d ’ exploitation (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Frais de personnel (59 182) (57 877) Salaires et traitements (84 207) (80 126) Charges sociales sur retraites (9 369) (9 463) Autres charges sociales (34 562) (36 835) Participation des salariés (3 459) (3 826) Intéressement des salariés (943) Refacturation des frais de personnel 78 958 72 373 Autres frais de personnel (5 600) Autres frais administratifs (209 722) (211 212) Impôts et taxes (15 299) (14 463) Travaux, fournitures et services extérieurs (76 926) (76 287) Commissions non étalables versées au réseau commercial (160 969) (173 824) Variation des provisions sur autres frais administratif (36) 5 327 Refacturation des frais administratifs 43 508 48 035 Total des autres charges générales d ’ exploitation (*) (268 904) (269 089) (*) dont honoraires de commissariat aux comptes (210) (210) Effectif moyen 12/2018 12/2017 Employés 0 0 Agents de maîtrise 646 629 Cadres 795 739 Contrats à durée déterminée 13 14 Total 1 454 1 382 Note 31 : Coût du risque par catégorie de clientèle (En milliers d’euros) Ventilation par nature 12/2018 12/2017 Coût du risque sur opérations de location (2 344) 3 330 Dotations aux provisions (7 189) (15 309) Reprises de provisions 2 208 15 721 Abandons de créances (10 026) (7 873) Récupérations sur créances amorties 12 663 10 791 Coût du risque sur opérations de crédit (96 562) (67 550) Dotations aux provisions (75 240) (45 198) Reprises de provisions 73 957 73 313 Abandons de créances (111 194) (97 411) Récupérations sur créances amorties 15 915 1 746 Coût du risque sur autres opérations avec la clientèle (8) (30) Dotations aux provisions (164) (115) Reprises de provisions 190 84 Abandons de créances (34) (10) Récupérations sur créances amorties 11 Coût du risque sur autres opérations (9) Dotations aux provisions (162) Reprises de provisions 153 Total du coût du risque (*) (98 923) (64 250) (*) Dont entreprises liées (50) Note 32 : Impôts sur les bénéfices La charge d ’ impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l ’ impôt exigible en France au titre de l ’ exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d ’ impôt. La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L ’ impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l ’ absence d ’ intégration fiscale. Note 33 : Résultat par secteurs d ’ activité (En milliers d’euros) Ventilation par nature et zones géographiques d ’ implantation 12/2018 12/2017 Financement Clientèle Produit net bancaire 101 484 120 534 Résultat brut d ’ exploitation (125 732) (109 942) Résultat d ’ exploitation (186 844) (138 545) Résultat courant avant impôt (186 844) (138 545) Financement Réseaux Produit net bancaire 33 329 52 539 Résultat brut d ’ exploitation (13 409) 9 539 Résultat d ’ exploitation (51 220) (26 108) Résultat courant avant impôt (51 220) (26 108) Autres activités Produit net bancaire 2 811 Résultat brut d ’ exploitation 2 811 Résultat d ’ exploitation 2 811 Résultat courant avant impôt 2 811 Toutes activités Produit net bancaire 134 815 173 884 Résultat brut d ’ exploitation (139 139) (99 592) Résultat d ’ exploitation (238 062) (163 842) Résultat courant avant impôt (238 062) (163 842) TABLEAU DES FILIALES ET DES PARTICIPATIONS (En milliers d’euros) Détail des participations dont la valeur excède 1 % du capital de la société (en KEUR) Pays Capital social Capitaux propres (hors capital social) % de détention Résultats nets du dernier exercice clos Filiales détenues à + de 50 % Diac Location France 29 241 (22 466) 100,00 % (67 312) Renseignements globaux sur toutes les filiales et participations (en KEUR) Filiales Participations Autres sociétés Françaises Etrangères Françaises Etrangères Françaises Etrangères Valeur comptable brute des titres détenus 81 347 96 0 Valeur comptable nette des titres détenus 81 347 96 0 Prêts et avances consentis par la société Cautions et avals donnés par la société Dividendes encaissés par la société 1 1 V.  – Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l ’ audit des comptes annuels de la société DIAC relatifs à l ’ exercice clos le 31 décembre 2018 tels qu ’ ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l ’ exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L ’ opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes et de l ’ audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC. Fondement de l ’ opinion Référentiel d ’ audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d ’ exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d ’ audit dans le respect des règles d ’ indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er  janvier 2018 à la date d ’ émission de notre rapport, et notamment nous n ’ avons pas fourni de services interdits par l ’ article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l ’ audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l ’ audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l ’ audit des comptes annuels de l ’ exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s ’ inscrivent dans le contexte de l ’ audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n ’ exprimons pas d ’ opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciations individuelles crédit réseau Risque identifié DIAC S.A. constitue des provisions pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances de crédits accordés aux réseaux de concessionnaires. Comme indiqué dans la note 1.B. de l ’ annexe aux comptes annuels, les provisions pour risque de crédit de l ’ activité réseau sont calculées sur une base individuelle ou collective selon le type de créance (saine, incidentée, douteuse, compromise). Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours et de la classification attribuée aux contreparties. Ces dépréciations sur base individuelle comportent une part significative d ’ appréciation pour notre audit compte tenu du recours important au jugement de la direction et du risque d ’ incidence matérielle sur les résultats de la société. Compte tenu de la complexité des hypothèses utilisées pour l ’ estimation de ces risques de crédit et des dépréciations qui y sont rattachées et du jugement de la direction qu ’ elles requièrent, nous avons considéré que la détermination de la valeur recouvrable de ces créances constitue un point clé de l ’ audit. Les dépréciations au titre du risque de crédit réseau sont présentées dans la note 5.2 de l ’ annexe et s ’ élèvent au 31 décembre 2018 à 25 millions d ’ euros pour un encours de crédit de 2.673 millions d ’ euros. Procédures d ’ audit mises en œuvre en réponse à ce risque Dans le cadre de notre audit des comptes sociaux, nos travaux sur le provisionnement sur base individuelle ont consisté à : • prendre connaissance du processus d ’ évaluation de ces dépréciations ainsi que des procédures de contrôle interne portant sur : l ’ identification des indicateurs de risque de non-recouvrement ; la gouvernance des processus de provisionnement ; le processus de surveillance des dépréciations ; • rapprocher les encours faisant l ’ objet d ’ une dépréciation individuelle avec les encours utilisés dans le calcul des dépréciations ; • apprécier le bien-fondé des hypothèses de pertes ; • réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours et des dépréciations. Dépréciations statistiques crédit clientèle Risque identifié Les créances de crédits à la clientèle représentent 1.218 millions d ’ euros au bilan de la société DIAC au 31 décembre 2018. Comme indiqué dans la note 1.B. de l ’ annexe aux comptes annuels, les dépréciations pour risque de crédit à la clientèle sont calculées sur une base individuelle et avec des techniques de modélisation statistique. Compte tenu du niveau de complexité des hypothèses utilisées pour l ’ estimation du provisionnement statistique relatif au risque de crédit à la clientèle, nous avons considéré que ce dernier constitue un point clé de l ’ audit Les dépréciations au titre du risque de crédit à la clientèle sont présentées dans la note 5.2 de l ’ annexe aux comptes annuels et s ’ élèvent au 31 décembre 2018 à 59 millions d ’ euros. Procédures d ’ audit mises en œuvre en réponse à ce risque Dans le cadre de notre audit des comptes annuels, nos travaux sur le provisionnement statistique ont consisté à : • prendre connaissance du processus d ’ évaluation de ces dépréciations ainsi que des procédures de contrôle interne portant sur l ’ identification des indicateurs de dépréciation et la calibration des modèles statistiques de provisionnement ; • effectuer une analyse des comportements de paiement observés au regard des paramètres de provisionnement retenus ; •  Tester les matrices statistiques de migrations de défaut ; • examiner le correct déversement dans les comptes des données calculées par les modèles de provisions statistiques des créances sur la clientèle ; • réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours et des dépréciations. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels Nous n ’ avons pas d ’ observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d ’ administration et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financières et les comptes annuels. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l ’ article D.441-4 du code de commerce appelle de notre part l ’ observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n ’ incluent pas les opérations bancaires et connexes, votre banque considérant qu ’ elles n ’ entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d ’ entreprise Nous attestons de l ’ existence, dans le rapport du conseil d ’ administration sur le gouvernement d ’ entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l ’ article L.225-37-3 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l ’ établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l ’ exactitude et la sincérité de ces informations. Informations résultant d ’ autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société DIAC S.A. par votre assemblée générale du 22 mai 2014 pour le cabinet KPMG et du 28 juin 1982 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit (anciennement Hélios France). Au 31 décembre 2018, le cabinet KPMG était dans la 5 ème   année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la 37 ème   année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d ’ entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d ’ établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu ’ elle estime nécessaire à l ’ établissement de comptes annuels ne comportant pas d ’ anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs. Lors de l ’ établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d ’ évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d ’ exploitation et d ’ appliquer la convention comptable de continuité d ’ exploitation, sauf s ’ il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité des comptes et de l ’ audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC de suivre le processus d ’ élaboration de l ’ information financière et de suivre l ’ efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l ’ audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d ’ administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes annuels Objectif et démarche d ’ audit Il nous appartient d ’ établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d ’ obtenir l ’ assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d ’ anomalies significatives. L ’ assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d ’ assurance, sans toutefois garantir qu ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d ’ erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l ’ on peut raisonnablement s ’ attendre à ce qu ’ elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l ’ article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs, définit et met en œuvre des procédures d ’ audit face à ces risques, et recueille des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d ’ une anomalie significative provenant d ’ une fraude est plus élevé que celui d ’ une anomalie significative résultant d ’ une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, tes fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l ’ audit afin de définir des procédures d ’ audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d ’ exprimer une opinion sur l ’ efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; • il apprécie le caractère approprié de l ’ application par la direction de la convention comptable de continuité d ’ exploitation et, selon les éléments collectés, l ’ existence ou non d ’ une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s ’ appuie sur les éléments collectés jusqu ’ à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d ’ exploitation. S ’ il conclut à l ’ existence d ’ une incertitude significative, il attire l ’ attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans tes comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d ’ ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au Comité des Comptes et de l ’ Audit de RCI Banque Nous remettons un rapport au Comité des comptes et de l ’ audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC qui présente notamment l ’ étendue des travaux d ’ audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité des comptes et de l ’ audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC, figurent les risques d ’ anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l ’ audit des comptes annuels de l ’ exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l ’ audit, qu ’ il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité des comptes et de l ’ audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC la déclaration prévue par l ’ article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu ’ elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité des comptes et de l ’ audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense, le 26 avril 2019 Les commissaires aux comptes KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Valéry Foussé Luc Valverde Associé Associé VI.  – Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social. B. — Comptes consolidés I.  – BILAN AU 31 DECEMBRE 2018 (En millions d ’ euros) ACTIF Notes 12/2018 12/2017 Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit 2 2 488 2 274 Prêts et créances au coût amorti sur la clientèle 3 et 4 14 043 13 104 Actifs d ’ impôts courants 5 25 Actifs d ’ impôts différés 5 2 1 Créances fiscales hors impôts courants 5 75 67 Comptes de régularisation et actifs divers 5 376 346 Opérations de location opérationnelle 3 et 4 440 334 Immobilisations corporelles et incorporelles 6 18 16 TOTAL ACTIF 17 442 16 167 PASSIF Notes 12/2018 12/2017 Dettes envers les établissements de crédit 7.1 12 152 11 360 Dettes envers la clientèle 7.2 32 23 Dettes représentées par un titre 7.3 2 410 2 150 Passifs d ’ impôts courants 9 Passifs d ’ impôts différés 9 358 331 Dettes fiscales hors impôts courants 9 2 2 Comptes de régularisation et passifs divers 9 488 688 Provisions 10 53 40 Provisions techniques des contrats d ’ assurance 10 Dettes subordonnées 12 13 13 Capitaux propres 1 934 1 560 - Dont capitaux propres part du groupe 1 934 1 560 Capital souscrit et réserves liées 647 561 Réserves consolidées et autres 1 132 872 Gains ou pertes latents (4) (3) Résultat de l ’ exercice 159 130 TOTAL PASSIF 17 442 16 167 II.  – COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE (En millions d ’ euros) Notes 12/2018 12/2017 Intérêts et produits assimilés 19 418 377 Intérêts et charges assimilées 20 (186) (184) Commissions (Produits) 21 292 286 Commissions (Charges) 21 (151) (157) Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 22 (1) (1) Produits des autres activités 23 148 132 Charges des autres activités 23 (105) (121) PRODUIT NET BANCAIRE 415 332 Charges générales d ’ exploitation 24 (155) (141) Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations (5) (5) incorporelles et corporelles RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION 255 186 Coût du risque 25 (49) 6 RESULTAT D ’ EXPLOITATION 206 192 Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés RESULTAT AVANT IMPOTS 206 192 Impôts sur les bénéfices 26 (47) (62) RESULTAT NET 159 130 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 159 130 Résultat net par action (1) et en euros 2,65 3,53 Résultat net dilué par action et en euros 2,65 3,53 (1) Résultat net - Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d ’ actions ETAT DE RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE (En millions d ’ euros) 12/2018 12/2017 RESULTAT NET 159 130 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieur à l ’ emploi (1) 1 Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net (1) 1 Autres éléments du résultat global (1) 1 RESULTAT GLOBAL 158 131 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 158 131 III.  – TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES Capital (1) Réserves liées au capital Réserves consolidée s Ecarts de conversion Gains ou pertes latents ou différés Résultat net (Part des actionnaires de la société mère) Capitaux propres (Part des actionnaires de la société mère) Capitaux propres (Part des part. ne donnant pas le contrôle) Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 31 décembre 2016 61 764 (4) 117 938 938 Affectation du résultat de l ’ exercice précédent 117 (117) Capitaux propres au 1 er  janvier 2017 61 881 (4) 938 938 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieurs à l ’ emploi. 1 1 1 Résultat de la période avant affectation 130 130 130 Résultat global de la période 1 130 131 131 Effet des augmentations de capital 500 500 500 Distribution de l ’ exercice (9) (9) (9) Capitaux propres au 31 décembre 2017 561 872 (3) 130 1 560 1 560 Affectation du résultat de l ’ exercice précédent 130 (130) Retraitement des capitaux propres d ’ ouverture (2) (34) (34) (34) Capitaux propres au 1 er  janvier 2018 561 968 (3) 1 526 1 526 Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieurs à l ’ emploi. (1) (1) (1) Résultat de la période avant affectation 159 159 159 Résultat global de la période (1) 159 158 158 Effet des variations de périmètre, stocks options et autres Effet des augmentations de capital 86 164 250 250 Capitaux propres au 31 décembre 2018 647 1 132 (4) 159 1 934 1 934 (1) Le capital social de DIAC S.A de 647 265 600 euros est composé de 59 932 000 actions de 10.80 euros entièrement libérés et détenues par RCI Banque SA. (2) Retraitement suite à l ’ application de la norme IFRS9 ( cf tableau de transition IAS 39 vers IFRS9) IV.  – TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère 159 130 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 5 5 Dotations nettes aux provisions 29 (37) Produits et charges d ’ impôts différés 46 60 Capacité d ’ autofinancement 239 158 Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d ’ avance) (251) (25) Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements (170) 3 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 481 1 002 - Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit (231) 209 - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit 712 793 Flux liés aux opérations avec la clientèle (1 104) (1 693) - Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle (1 114) (1 695) - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle 10 2 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 300 (127) - Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres 261 (162) - Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l ’ encaissement 39 35 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles (323) (818) Flux net de trésorerie généré par l ’ activité opérationnelle (A) (334) (685) Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (7) (3) Flux net de trésorerie lié aux opérations d ’ investissement (B) (7) (3) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 250 491 - Dividendes versés (9) - Var. de trésorerie provenant d ’ opérations avec les participations ne donnant pas le contrôle 250 500 Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C) 250 491 Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A+ B+C+D) (91) (197) Trésorerie et équivalents de trésorerie à l ’ ouverture : (79) 118 - Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit (79) 118 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture : (170) (79) - Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit 156 173 - Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit (326) (252) Variation de la trésorerie nette (91) (197) La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composé d ’ opérations au jour le jour est de dépôts à vue. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 2 et 7.1. V.  – ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES DIAC S.A, société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d ’ administration, au capital de 647.265.600 euros entièrement libéré, entreprise soumise à l ’ ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 702 002 221. Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX. DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l ’ Alliance. Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC S.A au 31 décembre 2018 portent sur la Société et ses filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint. 1. APPROBATION DES COMPTES - DISTRIBUTIONS Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l ’ année 2018, seront arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 25 mars 2019 et seront présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 22 mai 2019. Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l ’ année 2017, ont été arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 30 mars 2018 et présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 22 mai 2018.Cette dernière a décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 2017. Les comptes consolidés sont exprimés en millions d ’ euros, sauf indication contraire. 2. FAITS MARQUANTS Réduction de capital social : En mai 2018, afin d ’ apurer partiellement la perte dans les comptes annuels du dernier exercice clos le 31 décembre 2017, DIAC a réduit le montant de son capital social de 163 688 800 euros par réduction à 4,45 euros de la valeur nominale des 36.784.000 actions existantes et imputé le montant de cette réduction de capital, soit 163 688 800 euros sur le compte « report à nouveau » dont le solde débiteur est en conséquence réduit à 80 155,55 euros. En date du 22   mai 2018, le capital social est donc réduit de 560 956 000 euros à 397 267 200 euros divisé en 36 784 000 actions de 10,80 euros de valeur nominale. Augmentation du capital social Le 10 décembre 2018, le Conseil d ’ Administration de Diac a décidé d ’ augmenter son capital social de 249.998.400 euros et de le porter ainsi de 397.267.200 euros à 647.265.600 euros par émission de 23.148.000 actions ordinaires, de 10.80 euros de valeur nominale chacune. Evolution du périmètre de consolidation en 2018 : - Nouvelle émission de Fonds communs de titrisation :   Le FCT Cars Alliance Auto Loans France V 2018-1, a émis le 13 avril 2018 des titres senior pour 700 M€ et des titres subordonnées à hauteur de 22,8 M€, respectivement notés AAA( sf ) / Aaa ( sf ) et AA (high)( sf ) / Aa3( sf ) par DBRS et Moody ’ s.   Le FCT Cars Alliance DFP France, a émis le 20 juillet 2018 des titres seniors pour 1 000 M€ notés AA( sf ) et Aa2( sf ) par DBRS et Moody ’ s. 3. REGLES ET METHODES COMPTABLES En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les comptes consolidés du groupe Diac de l ’ exercice 2018 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l ’ IASB (International Accounting Standards Board ) au 31 décembre 2018 et tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne à la date de clôture des comptes. A) Evolutions des principes comptables Le groupe Diac , étant intégré dans le groupe RCI Banque, il applique les normes et amendements parus au Journal Officiel de l ’ Union européenne d ’ application obligatoire à compter du 1 er  janvier 2018. Nouveaux textes d ’ application obligatoire au 1 er  janvier 2018 Amendement IFRS   2 Classement et évaluation des paiements sur base d ’ action Amendements à IAS   40 Transferts d ’ immeubles de placement Amendements à IFRS   4 Amendements à IFRS   4 sur les contrats d ’ assurance IFRS   9 Instruments financiers IFRS   15 et amendements subséquents Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients Améliorations annuelles 2014-2016 Diverses dispositions Les changements liés à l ’ application des normes IFRS   9 et 15 sont présentés ci-après. Les autres normes et amendements d ’ application obligatoire à compter du 1 er  janvier 2018 sont sans effet significatif sur les états financiers du Groupe. A ce jour, aucun de ces textes n ’ a eu d ’ impact significatif sur les comptes consolidés à fin décembre 2017. IFRS 9 « Instruments financiers »  : Le 29 novembre 2016, l ’ Union Européenne a publié au Journal Officiel de l ’ Union Européenne la norme IFRS   9 « Instruments Financiers » appliquée dans les comptes consolidés du Groupe Diac à compter du 1 er  janvier 2018. Les exigences de la norme IFRS   9 ont introduit de multiples changements en comparaison des principes édictés par la norme IAS   39 « Instruments Financiers – Comptabilisation et Evaluation ». Les évolutions majeures dans les principes comptables du Groupe sont présentées ci-après. Les modifications apportées par IFRS 9 incluent : • une approche pour la classification et l ’ évaluation des actifs financiers qui reflète le modèle économique dans le cadre duquel ils sont gérés ainsi que leurs flux de trésorerie contractuels : les prêts et les titres de dette qui ne sont pas considérés comme « basiques » au sens de la norme ( Solely Payments of Principal and Interest ) sont ainsi mesurés à la juste valeur par résultat tandis que les prêts et titres de dette « basiques » sont mesurés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres en fonction du modèle de gestion de ces actifs. Les modifications relatives aux passifs financiers concernent les passifs évalués à la juste valeur sur option pour lesquels la variation du risque de crédit propre doit être constatée en capitaux propres. • un modèle unique de dépréciation du risque de crédit : I FRS   9 permet de passer d ’ un provisionnement de pertes de crédit avérées à un modèle de provisionnement prospectif, fondé sur les pertes de crédit attendues : ◦ Le nouveau modèle de dépréciation impose de constater les pertes de crédit attendues à 12 mois sur les instruments émis ou acquis, dès leur entrée au bilan et hors-bilan. ◦ Les pertes de crédit attendues à maturité doivent être comptabilisées lorsqu ’ une augmentation significative du risque de crédit sera constatée depuis la comptabilisation initiale. • une approche sensiblement réformée de la comptabilité de couverture : le modèle d ’ IFRS   9 a pour objectif de mieux refléter la gestion des risques, notamment en élargissant les risques éligibles à la couverture. Dans l ’ attente d ’ une future norme relative à la macro-couverture, IFRS   9 permet de maintenir les règles actuelles (IAS   39) de la comptabilité de couverture à toutes ses relations de macro-couverture. Chez Diac , voici les grandes étapes pour la transition à la norme IFRS   9 « instruments financiers » : •  Classification des actifs financiers (phase 1)  : a. Critère de business modèle En règle générale le business model du groupe Diac est le suivant ; il s ’ agit : - de conserver les contrats clientèle afin de collecter des flux de trésorerie contractuels («  collect business model ») - de détenir des titres afin de collecter des flux de trésorerie et de cession («  collect & sale business model ») Compte tenu de l ’ activité de Diac et des mandats de gestion, il n ’ y a ni intention, ni réalisation de trading / de réalisation de plus ou moins-values relatives à un changement de valeur de marché de l ’ instrument financier considéré qui justifierait une évaluation de l ’ instrument financier en juste valeur par résultat. b. Test SPPI Outre le critère du business model susmentionné, un deuxième test relatif aux flux contractuels de paiement doit être mis en œuvre pour déterminer la méthode d ’ évaluation des instruments financiers. Un test SPPI a été décliné de manière homogène et conforme à la norme IFRS9 au sein du groupe. Il en résulte que : Les OPCVM évalués en juste valeur OCI (JVOCI) doivent désormais être évalués par juste valeur P&L (JVP&L). Seul ce type d ’ actif ne passe pas les tests SPPI chez Diac . En effet, pour les des autres catégories d ’ actifs financiers sous IFRS9, notamment de créances de financements, les tests SPPI sont validés. •  Présentation des nouvelles catégories IFRS 9 A l ’ actif : Les changements à observer sont :   les OPCVM désormais évalués en JVP&L (sous IAS 39, ils étaient en JVOCI).   les titres de participation non consolidés évalués au coût historique, sous IAS 39, sont désormais évalués selon la juste valeur par P&L (JVP&L). Pour toutes les autres catégories, il n ’ y a pas de changement de valorisation. Au passif : La norme IFRS 9 n ’ introduit pas de changement dans la classification et l ’ évaluation des passifs financiers. •  Dégradation significative du risque (définition du bucketting )  : Chaque instrument financier inclus dans le périmètre IFRS 9 devra, en date d ’ arrêté, être classé dans une catégorie de risque selon qu ’ il a subi ou non de détérioration significative du risque de crédit depuis sa comptabilisation initiale. De cette classification dépendra le niveau de la provision pour perte de valeur attendue à comptabiliser pour chaque instrument : -  Bucket  1 : aucune dégradation ou dégradation non significative du risque de crédit depuis l ’ origination ; -  Bucket  2 : dégradation significative du risque de crédit depuis l ’ origination ou contrepartie financière non investment grade -  Bucket  3 : détérioration telle que la perte est avérée (catégorie du défaut). Cette segmentation des encours par niveau de risque, induite par la norme, est intégrée dans les processus de suivi et de gestion des risques de crédit des entités du groupe et implémentée dans les systèmes opérationnels. La date d ’ origination est définie au niveau de chaque instrument financier et non pas au niveau de la contrepartie (e.g. date d ’ entrée en relation). La date d ’ origination est définie comme suit - pour les engagements de financement irrévocables, la date d ’ origination est la date de signature de l ’ engagement ou pour les engagements de financement Réseau la date de dernière revue des limites - pour les encours de crédit classique, de location financière ou opérationnelle, la date d ’ origination est la date de son passage en gestion, i.e. date à laquelle l ’ engagement de financement est extourné et la créance enregistrée au bilan. - pour les encours « comptes uniques » de crédit Réseau, la date d ’ origination correspondra à la date de dernier passage en solde débiteur. - pour les titres, la date d ’ origination correspond à la date d ’ achat. Indicateurs pour l ’ identification de la dégradation significative du risque depuis l ’ origine Le groupe Diac a mené une analyse de la pertinence, de la disponibilité de ces indicateurs et de l ’ adéquation d ’ un point de vue de la gestion du risque sur l ’ ensemble de ces portefeuilles. En ligne avec le principe de proportionnalité, cette analyse a permis de distinguer plusieurs grandes familles de portefeuilles selon les critères suivants : - Géographique : il convient de distinguer les pays disposant d ’ un dispositif de notations internes sur la majeure partie de leurs encours, s ’ appuyant sur des scores comportementaux permettant de suivre la qualité des facilités en portefeuille. Ces pays sont dits pays G7. Les autres pays disposent de score d ’ octroi mais ne disposent pas de systèmes de notations internes mises à jour au cours de la vie des créances. - Produit : il convient de distinguer les prêts, à la clientèle ou au Réseau, qui font l ’ objet d ’ une surveillance avancée par le biais d ’ indicateurs de risque spécifiques des autres typologies de produits plus « marginaux » dans l ’ activité du groupe tels que l ’ affacturage, le portefeuille de titres ou la location opérationnelle. - Clientèle : il convient de distinguer la clientèle considérée telles que le Grand Public, le Réseau, les Très Grandes Entreprises ou encore les banques et états (pour les titres) Sur la base des travaux et analyses menés, le dispositif défini au sein du groupe Diac tient compte des caractéristiques de segmentation évoquées ci-dessus. Sur cette base, l ’ approche du suivi de la dégradation significative du risque pour les facilités non douteuses s ’ appuie sur les indicateurs suivants : 1. Pour les portefeuilles couverts par un système de notations internes, la notation interne doit être retenue ; 2. Pour les portefeuilles ne disposant pas de notation interne et disposant de ratings externes, le rating externe doit être considéré si l ’ information est disponible dans des contraintes de coût ou de délai raisonnable ; 3. Pour tous les portefeuilles la dégradation significative du risque s ’ appuiera en outre sur l ’ indicateur du nombre de jours d ’ impayés ; 4. Pour tous les portefeuilles l ’ indicateur de forbearance doit être considéré comme un indicateur « qualitatif » de déclassement en bucket  2. Dans le cas où l ’ indicateur retenu est un rating, interne ou externe, la dégradation significative sera mesurée en comparant le rating de la contrepartie à la date de reporting avec le rating de celle-ci à la date d ’ origination de la facilité. Il n ’ y a pas de principe de contagion en IFRS9 sur les facilités non douteuses, une entité peut avoir différents contrats avec une même contrepartie qui se trouvent dans des buckets différents le risque de crédit étant apprécié par rapport à l ’ origination du contrat. Par ailleurs, pour les entités ne disposant pas de système de notations internes sur leurs prêts à la clientèle, le groupe Diac a décidé d ’ introduire un effet mémoire quant à l ’ existence d ’ un impayé passé conduisant à maintenir temporairement une facilité en bucket 2 après la régularisation d ’ un impayé. Présomption réfutable de dégradation significative à 30 jours d ’ impayés La norme introduit une présomption réfutable relative aux paiements en souffrance depuis plus de 30 jours §5.5.11. Elle autorise un usage de cette présomption comme filet de sécurité en sus d ’ autres indicateurs, plus précoces, d ’ une augmentation importante du risque de crédit. Cette présomption est alignée avec les pratiques de surveillance et de gestion du risque au sein du groupe Diac . Par conséquent, le groupe a décidé de ne pas réfuter cette hypothèse et de considérer en bucket  2 toutes facilités ayant plus de 30 jours de retard de paiement. Présomption réfutable de dégradation significative à 90 jours d ’ impayés La norme IFRS9 indique une présomption réfutable selon laquelle le moment où la défaillance survient ne peut se situer plus de 90 jours après celui où l ’ actif financier devient en souffrance, à moins que l ’ entité ne dispose d ’ informations raisonnables et justifiables pour démontrer qu ’ un critère de défaillance tardif convient davantage. Cette présomption est alignée avec la définition actuelle du défaut au sein du groupe Diac telle que présentée ci-dessus. Par conséquent, le groupe a décidé de ne pas réfuter cette hypothèse et de considérer en bucket  3 toutes facilités ayant plus de 90 jours de retard de paiement. Cette présomption pourra cependant être réfutée pour certains portefeuilles ciblés (e.g. prêts aux grandes entreprises) avec l ’ accord du département risque Corporate concerné. A chaque date d ’ arrêté les facilités qui auront fait l ’ objet d ’ une réfutation de cette présomption seront recensées et la raison sera dûment documentée. •  La politique d ’ abandons incluant notamment les facteurs permettant de conclure qu ’ il n ’ y a pas d ’ attente raisonnable de récupération Le traitement des write-offs est précisé dans la norme IFRS   9 §5.4.4 : la valeur brute comptable d ’ un actif financier est réduite lorsqu ’ il n ’ y a pas d ’ attente raisonnable de rétablissement. La norme précise qu ’ une définition du déclassement est nécessaire pour représenter fidèlement la valeur brute comptable. Un déclassement constitue un événement de décomptabilisation d ’ un actif financier ou une partie de celui-ci. La norme groupe actuelle du passage en créances irrécouvrables est conforme à la définition donnée par la norme IFRS 9. En effet les filiales doivent sortir du bilan les encours par la contrepartie d ’ un compte de perte, lorsque le caractère irrécouvrable des créances est confirmé et donc au plus tard lorsque ses droits en tant que créancier sont éteints. En particulier, les créances deviennent irrécouvrables et donc sorties du bilan s ’ il s ’ agit : - de créances ayant fait l ’ objet d ’ abandons de créances négociés avec le client notamment dans le cadre d ’ un plan de redressement - de créances prescrites - des créances ayant fait l ’ objet d ’ un jugement légal défavorable (résultat négatif des poursuites engagées ou de l ’ action d ’ un contentieux) - des créances envers un client disparu •  Définition du défaut utilisée chez Diac La définition du risque de défaillance sous IAS 39 n ’ est pas remise en cause par IFRS9. Diac va donc conserver ces définitions de douteux et de compromis pour constituer son bucketting B3. Par ailleurs, il est important de noter qu ’ il existe au niveau du groupe Diac une concordance forte entre la notion de douteux comptable et de défaut bâlois. Il a été choisi de se baser sur la notion de douteux comptable existante sous IAS39 pour identifier les actifs en B3 pour les raisons suivantes : - Ecarts peu significatifs entre les 2 notions - Continuité sur l ’ assiette de douteux entre IAS39 et IFRS9 Pour rappel sur la Clientèle, la créance est considérée comme douteuse dès que : - il existe un ou plusieurs impayés depuis 3 mois au moins, - ou la situation financière dégradée de la contrepartie se traduit par un risque de non recouvrement. En particulier, en cas de procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal international. - ou il existe des procédures contentieuses entre l ’ établissement et sa contrepartie. Sur le périmètre Réseau, la définition du défaut, fait l ’ objet d ’ une procédure dédiée s ’ appuyant sur : - l ’ existence d ’ un impayé depuis plus de 3 mois (ou premier impayé sur un prêt restructuré) - l ’ existence d ’ une procédure collective - la présence d ’ indicateurs qui permettent de traduire l ’ incertitude sur le paiement futur de type fin de contrat financier, fraude avérée… Pour rappel : Les encours douteux/compromis sont des encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquels un passage en perte à terme est envisagé. L ’ identification des encours douteux/compromis intervient à l ’ échéance du terme ou, en matière de crédit-bail à la résiliation du contrat et en tout état de cause au plus tard un an après la classification en encours douteux. Lorsqu ’ après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux/compromis. Les Purchased or originated credit impaired loans (POCI), ces actifs financiers dépréciés dès leur création (prêts à un concessionnaire douteux par exemple) sont traités différemment car ils sont dépréciés dès leur comptabilisation initiale. Ces opérations sont classées en Bucket 3 dès la comptabilisation initiale. Au sein du groupe Diac , cette catégorie concerne principalement la clientèle Réseau qui peut continuer de faire l ’ objet de financements même lorsque le concessionnaire a été classé en défaut. Cette catégorie d ’ encours doit être limitée et faire l ’ objet d ’ un accord au niveau du Comité des Risques. L ’ acquisition de créances (douteuses ou saines) ne fait pas partie du business model du groupe Diac . Sont exclus des créances en défaut : - les créances litigieuses : créances faisant l ’ objet d ’ un refus de paiement de la part du client suite à contestation de l ’ interprétation des clauses du contrat (si la situation financière du client n ’ apparaît pas compromise), - les clients à conditions de paiement négociables si et seulement si, il n ’ y a aucun doute sur le recouvrement, - les créances sur lesquelles ne pèse qu ’ un risque pays : une créance ne doit pas être considérée comme douteuse du seul fait de l ’ existence d ’ un risque pays. •  Calculs d ’ ECL (phase 2)  : Selon la norme IFRS 9, il n ’ est plus nécessaire qu ’ un fait générateur intervienne pour constater une dépréciation comme c ’ était le cas sous IAS 39 («  incurred loss  »). Ainsi, tous les instruments financiers entrant dans le champ de la norme se voient affecter une dépréciation pour pertes attendues dès l ’ origine : - A l ’ origine, l ’ instrument est affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes attendues à 12 mois ( Bucket  1). - En cas de détérioration significative du risque de crédit depuis l ’ origine, l ’ instrument est alors affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. Le modèle de provisionnement couvre les actifs évalués au Coût Amorti ou en Juste Valeur par OCI (selon la classification issue de la Phase 1) et doit correspondre au suivi de la dégradation du risque de crédit. Ce modèle général de dépréciation peut être représenté comme suit : Les principes directeurs de ce nouveau modèle de provisionnement sont les suivants : 1. Il s ’ agit donc d ’ une approche relative de la dégradation par instrument plutôt qu ’ une approche absolue basée sur le franchissement d ’ un seuil unique de risque. 2. Le modèle de provisionnement pour pertes attendues doit s ’ appliquer de façon symétrique tant en cas de dégradation du risque de crédit qu ’ en cas d ’ amélioration 3. Le dispositif doit être prospectif aussi bien sur les aspects de dégradation significative du risque de crédit que d ’ évaluation des pertes de crédit attendues Pour calculer les ECL, la norme exige d ’ utiliser les informations internes et externes pertinentes (validées) et raisonnablement disponibles, afin de faire des estimations de perte prospectives/ forward-looking , qui incluent les évènements passés, les conditions actuelles et les prévisions d ’ évènements futures et de conditions économiques. Afin d ’ évaluer les impacts potentiels lié aux anticipations macro-économiques, il conviendra par ailleurs pour chacun de ces termes d ’ évaluer leurs liens éventuels avec les variables macro-économiques qui pourront ensuite faire l ’ objet d ’ un suivi dédié lors de la mise en œuvre du processus opérationnel de provisionnement. IFRS 9 prévoit que les estimations doivent prendre en compte tous les termes contractuels. Les estimations prennent en compte les expositions Bilan/Hors bilan ajustées des tirages futurs et/ou des remboursements anticipés. Pour rappel une lifetime expected loss calculée sur le bucket  2 revient à déterminer l ’ espérance de perte si la facilité fait défaut à un moment au court de sa vie. Or dans un contexte de prêts amortissables, le montant auquel le groupe sera exposé dépend fortement du moment auquel le défaut futur sera constaté. Par conséquent il est important de tenir compte des échéanciers de paiement pour avoir une vision réaliste de l ’ exposition future. Au-delà des échéanciers contractuels, le groupe Diac doit par ailleurs également modéliser les taux de remboursements anticipés afin de retranscrire la réalité économique de la gestion du portefeuille. Ce point est particulièrement impactant pour les facilités pour lesquelles est mesurée une lifetime expected loss . Pour les engagements de financement pour lesquels le groupe Diac s ’ est engagé à débloquer les fonds sur demande du client, il conviendra par ailleurs d ’ évaluer la probabilité de transformation de cet engagement hors bilan en engagement au bilan du groupe. Pour les autres éléments de hors bilan, à l ’ instar de l ’ approche prudentielle, il conviendra de tenir compte d ’ un «  credit conversion factor » (CCF) qui permettra d ’ évaluer la proportion de l ’ encours hors bilan à la date de reporting qui sera effectivement tirée à la future date d ’ entrée en défaut. Contrairement à l ’ approche réglementaire, aucune marge de prudence ne doit être retenue afin de prendre en compte le risque lié à un ralentissement économique. Contrairement à l ’ environnement prudentiel, la norme IFRS9 n ’ impose pas de calibrer une probabilité de défaut à 12 mois. Néanmoins dans la mesure où le groupe Diac va capitaliser sur les dispositifs bâlois pour calculer ses paramètres IFRS 9, il conviendra de prévoir un ajustement méthodologique ou de calibration pour les facilités dont la maturité résiduelle en date de reporting est inférieure à un an. La norme n ’ est pas prescriptive en termes de calibrage des probabilités de défaut à retenir pour le calcul de la lifetime expected loss , par conséquent le groupe Diac est libre de retenir l ’ approche qui lui convient pour le calibrage de ce paramètre ( term structure, matrices de transition,…) sous réserve de démontrer la pertinence de l ’ approche retenue. La PD réglementaire est calibrée sur une moyenne long-terme (TTC- through the cycle) alors que l ’ environnement comptable doit présenter la vision à date de reporting tenant compte des conditions macro-économiques actuelles et anticipées. Pour ce faire, Diac a décidé de s ’ appuyer sur son dispositif de stress tests afin d ’ ajuster les PD futures en fonction des variables macro-économiques futures, et aider les experts à prendre leurs décisions. Néanmoins compte tenu de contraintes technique d ’ implémentation de la méthodologie de forward looking dans l ’ outil de calcul des ECL, à ce jour, un calcul « point in time » des ECL est réalisé auquel est appliqué un forward looking d ’ expertise uniquement. La norme IFRS 9 ne comporte aucune mention spécifique concernant la période d ’ observation et de collecte de données historiques utilisées pour le calcul des paramètres LGD. Il est par conséquent possible, pour les pays concernés, d ’ utiliser les estimations de LGD telles que déterminées dans l ’ environnement prudentiel en approche IRB comme point de départ et d ’ effectuer les ajustements nécessaires afin de les rendre conformes à la norme. Comme indiqué précédemment la norme exige de tenir compte d ’ informations prospectives aussi bien pour la dégradation significative du risque que pour la détermination des ECL. L ’ intégration de ces informations prospectives ne doit pas être comprise comme un stress-test et n ’ a pas pour objectif de déterminer une marge de prudence sur le montant des provisions. Il s ’ agit essentiellement de tenir compte du fait que les observations passées ne reflètent pas nécessairement les anticipations futures et par conséquent des ajustements sont nécessaires par rapport à un montant de provision déterminé sur base de paramètres calibrés exclusivement sur base historique. Cet ajustement du montant de provision peut se faire à la hausse comme à la baisse sous réserve d ’ être adéquatement documenté aussi bien sur les aspects d ’ hypothèses / de projections des paramètres macro-économiques que sur leur impact sur les paramètres du calcul. La phase 2 de la norme IFRS 9 concerne chez Diac les créances clientèles (y compris location financière et opérationnelle) et interbancaires, les engagements de financement hors bilan et les titres de dettes à l ’ actif qui font l ’ objet d ’ une comptabilisation en coût amorti ou JVOCI selon la nouvelle classification IFRS 9. Par conséquent au sein du groupe Diac , il s ’ agit de la majorité des actifs financiers au bilan. En effet seuls les instruments financiers évalués à la juste valeur par résultats et en méthode alternative, ne font pas l ’ objet d ’ un calcul de dépréciation puisque leur variation de juste valeur impacte respectivement directement le résultat ou les réserves du groupe, et conformément à la section précédente ceux-ci sont limités essentiellement aux OPCVM et titres de participation non consolidés. D ’ un point de vue opérationnel, cela signifie que les produits suivants font partis du périmètre d ’ application du volet dépréciation de la norme IFRS 9 : encours crédit classique : -  Retail -  Corporate pour les crédits accordés aux concessionnaires -  Corporate pour l ’ affacturage encours de location financière (comptabilisation selon la norme IAS 17)  : - leasing ( Retail ) - location longue durée avec engagements de reprise hors DIAC ( Corporate ) créances échues de location opérationnelle (comptabilisation selon la norme IAS 17)  : - location de batteries de véhicules électriques ( Retail ) - location avec risque porté par la filiale ( Retail ) - financement courte durée de véhicules de services Renault ( Corporate ) engagements hors bilan : - les garanties financières accordées - les engagements de financement qui créent une obligation juridique d ’ octroi de crédit actuel titres à l ’ actif  : Bons du trésor et obligation (éligibles ou non-éligibles éligibles au classement HQLA dans le calcul du ratio de liquidité court terme LCR) classés par le passé en AFS et qui sont valorisés en JVOCI depuis le passage à IFRS9, NB : les OPCVM étant valorisés en juste valeur par P&L et titres de participation non consolidés en juste valeur par P&L. Le calcul des ECL sera en fonction des portefeuilles identifés dans le périmètre IFRS9 de Diac à savoir : Lot 1 : crédit et financement location financière à la clientèle, y compris engagement de financements irrévocables et garanties financières données filiales. Lot 2 : crédit au réseau (concessionnaires et constructeur), y compris engagement de financements irrévocables et garanties financières données et les prêts interbancaires et titres. Lot 5 : autres actifs financiers Afin d ’ avoir une cohérence entre son dispositif prudentiel de gestion des risques et son dispositif comptable d ’ évaluation des provisions, le groupe Diac , conformément aux recommandations du comité de Bâle et de l ’ EBA, s ’ appuyé dans la mesure du possible sur le dispositif bâlois existant pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul. Les portefeuilles couverts par l ’ approche IRB (méthode avancée) doivent néanmoins faire l ’ objet d ’ ajustements quant au calibrage des paramètres pour s ’ assurer de leur conformité avec la norme IFRS 9 et notamment considérer les conditions et les prévisions économiques et les évolutions récentes qui ne sont pas pris en compte de façon adéquate à la date de clôture (par opposition à une notion de bas de cycle ou de moyenne historique long-terme dans l ’ environnement prudentiel). Ainsi, une approche avancée basée sur les modèles de risque de crédit bâlois est implémentée sur les lots 1 et 2. Ces lots représentent plus de 85 % des actifs financiers dans le périmètre d ’ IFRS 9. Pour les autres lots, il s ’ agira d ’ une méthodologie simplifiée. En effet, la norme IFRS 9 n ’ impose pas de développer des méthodologies sophistiqués de calcul d ’ ECL, ce qui permet d ’ utiliser une approche implifiée pour les portefeuilles moins significatifs. Lot 1 : Basé sur méthodologie avancée incluant de nouveaux paramètres spécifiques IFRS9 : CCF, TRA, PD PIT, ELBE IFRS9 Lot 2 : Basé sur méthodologie avancée incluant de nouveaux paramètres spécifiques IFRS9 : PD, ELBE IFRS9 Prêts interbancaires et titres : basé sur des standards de marché ou estimés à partir d ’ une méthodologie simplifiée : PD via la courbe des CDS et LGD à 60 % ou 80 % selon le type de dette. Lot 5 : méthode simplifiée de provisionnement •  Comptabilité de couverture (phase 3) Les possibilités offertes par IFRS 9 en termes de comptabilité de couverture ne remettent pas en cause le traitement fait jusqu ’ à présent (voir paragraphe P). En effet, Diac conservera sa méthode de comptabilité de couverture de macro- couverture et la documentation associée pour ces opérations de macro-couverture. •  Tableau de transition IAS 39 vers IFRS 9 La norme IFRS 7 requiert un état de passage pour chaque catégorie d ’ actifs financiers évalués selon la norme IAS 39 à la clôture (31/12/2017), avec les nouvelles règles à l ’ ouverture conforme à IFRS9 (01/01/2018). Ouverture Sous IAS 39 Reclassement Réévaluation sous IFRS 9 Ouverture sous IFRS 9 Actif disponible à la vente 0,2 - 0,2 Titres de participation non consolidés en JV P&L 0,2 0,2 Encours établissement de Crédit net 2 274 2 274 Prêts et créances sur la clientèle 13 102 - 49 13 053 Autres débiteurs 344 344 Réévaluation des provisions sur engagements irrévocables données et provisions sur garanties financières données - 4 - 4 TOTAL 15 721 - 53 15 668 Impact de l ’ impôt associé - 19 Impact IFRS 9 en réserves (First time application) - 34 Les reclassements de catégorie : Le tableau présente donc un reclassement des titres de participations non consolidés qui sont désormais évalués en juste valeur par P&l . La réévaluation sous IFRS 9 : La réévaluation sous IFRS 9 est exclusivement liée au nouveau modèle de provisionnement d ’ IFRS   9. En effet, IFRS   9 permet de passer d ’ un provisionnement de pertes de crédit avérées à un modèle de provisionnement prospectif, fondé sur les pertes de crédit attendues. L ’ impact lié à la première application de la norme IFRS 9 s ’ élève à – 53 Millions d ’ euro hors impôt différés. Le montant incluant les impôts différés s ’ élève à - 34 millions d ’ euros et il est intégré dans les réserves de capitaux propres. •  Présentation des encours bruts à l ’ actif par bucket IFRS 9 1 er  janvier 2018-DIAC Créances Bucket  1 Bucket  2 Bucket  3 TOTAL B1 B2 B3 Crédit 2 481 805 182 501 126 396 2 790 702 Crédit Réseau 3 023 894 39 828 18 001 3 081 723 Location Financière 5 977 965 945 632 83 222 7 006 819 Location Opérationnelle part échue 1 019 972 1 249 3 240 Autres 110 912 - 1 246 112 158 Débiteurs divers 347 165 - - 347 165 TOTAL 11 942 760 1 168 933 230 114 13 341 807 Décembre   2018-DIAC Créances Bucket  1 Bucket  2 Bucket  3 TOTAL B1 B2 B3 Crédit 2 322 893 209 677 120 121 2 652 691 Crédit Réseau 3 660 770 18 063 604 3 679 437 Location Financière 6 624 387 1 062 495 110 803 7 797 685 Location Opérationnelle part échue 1 480 1 192 1 534 4 206 Autres 158 071 - 2 388 160 459 Débiteurs divers 375 508 - - 375 508 TOTAL 13 143 109 1 291 427 235 450 14 669 986 IFRS 15 « Produits des activités ordinaires provenant de contrats avec les clients » : Le 29 octobre 2016, l ’ Union Européenne a publié au Journal Officiel la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires provenant de contrats avec les clients ». Cette norme remplacera les normes IAS 11 et IAS 18 et les interprétations IFRIC et SIC associées. Elle propose une nouvelle approche de reconnaissance des revenus décrite en cinq étapes. Celle-ci pourrait avoir notamment des impacts sur les modalités de reconnaissance des revenus relatifs aux contrats contenant plusieurs obligations de performance avec des prix de transaction ayant une composante variable ainsi que sur les contrats comprenant une composante de financement. IFRS 15 présente également une nouvelle approche du traitement comptable de la garantie en distinguant la garantie de type assurance et la garantie de type service. Les travaux d ’ analyse actuellement en cours ne conduisent pas à identifier des changements majeurs dans la reconnaissance des revenus. Cette norme est applicable au 1 er  janvier 2018 et peut être appliquée par anticipation. Le groupe envisage d ’ appliquer cette nouvelle norme à compter du 1 er  janvier 2018 selon la méthode rétrospective. IFRS 16 « Contrats de location »  : Par ailleurs, le groupe étudie la nouvelle norme IFRS 16 « Contrats de location » adoptée par l ’ Union Européenne en octobre 2017. Nouvelles normes IFRS non adoptées par l ’ Union Européenne Date d ’ application selon l ’ IASB IFRS 16 Contrats de location 1 er  janvier 2019 Le 16 janvier 2016, l ’ IASB a publié la norme IFRS 16 « Contrats de location » qui remplacera la norme IAS 17 et les interprétations IFRIC et SIC associées et viendra supprimer, côté preneur, la distinction précédemment faite entre les contrats de location simple et les contrats de location financement. Selon IFRS 16, un preneur comptabilise un actif lié au droit d ’ utilisation et une dette financière représentative de l ’ obligation locative. L ’ actif lié au droit d ’ utilisation est amorti et l ’ obligation locative est évaluée initialement à la valeur actualisée des paiements locatifs sur la durée de location, actualisée au taux implicite du contrat de location s ’ il peut être facilement déterminé ou au taux d ’ emprunt marginal sinon. Cette norme est en revanche très proche de la norme existante pour le traitement des contrats de location côté bailleur. Les travaux d ’ analyse actuellement en cours ne conduisent pas à identifier des changements majeurs. Cette norme est applicable au 1 er  janvier 2019 et peut être appliquée par anticipation. Le groupe n ’ envisage pas d ’ appliquer cette norme par anticipation. IFRS 17 «contrats d ’ assurance» : Nouvelles normes IFRS non adoptées par l ’ Union Européenne Date d ’ application selon l ’ IASB IFRS 17 Contrats d ’ assurance 1 er  janvier 2021 La norme IFRS 17 sur les contrats d ’ assurance a été publiée le 18 mai 2017 par l ’ IASB. Sous réserve d ’ adoption par l ’ Union Européenne, elle entrera en vigueur en 2021, en lieu et place de l ’ actuelle norme IFRS 4. Le groupe n ’ envisage pas, à ce stade, d ’ appliquer cette norme par anticipation. B) Principes de consolidation Périmètre et méthodes de consolidation Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d ’ IFRS 10 (entreprises associées ou contrôle conjoint – co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales). Les entreprises associées et co-entreprises sont comptabilisées par mise en équivalence (IFRS11). Les actifs titrisés de Diac SA, pour lesquels le groupe Diac a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l ’ actif du bilan. Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés sont éliminées. Les sociétés consolidées par Diac S.A. sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan, Dacia, ainsi que les sociétés de service associées. C) Présentation des états financiers Les états de synthèse sont établis sur la base du format proposé par l ’ Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation RECO n° 2013-04 du 7 novembre 2013 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales. Le résultat d ’ exploitation inclut l ’ ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu ’ ils résultent de décisions ou d ’ opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration. D) Estimations et jugements Pour établir ses comptes, le groupe Diac doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d ’ actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l ’ annexe. Le groupe Diac revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l ’ expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l ’ évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d ’ estimations et jugements. Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes. E) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » Principe d ’ évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l ’ entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif. Le taux d ’ intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu ’ à l ’ échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu ’ à la date la plus proche de refixation du taux. L ’ amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l ’ échéance est calculé selon la méthode du TIE. Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d ’ intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l ’ objet d ’ un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés. Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes. Les résultats des opérations de revente de véhicules à l ’ issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ». Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l ’ occasion de sinistres et les indemnités d ’ assurance correspondantes sont classés dans les " Autres produits d ’ exploitation bancaire " et " Autres charges d ’ exploitation bancaire ". Identification du risque de crédit ( voir paragraphe A) Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC : - Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l ’ emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement), - Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie, - Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d ’ acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés. Encours restructurés Le groupe DIAC applique, pour l ’ identification des encours restructurés, la définition de l ’ European Banking Authority (EBA) donnée dans son ITS ( Implementing Technical Standards) 2013/03 rev1 du 24.07.2014. La restructuration de crédit (ou Forbearance ) consiste dans la mise en place de concessions envers un client emprunteur qui rencontre ou est sur le point de rencontrer des difficultés financières pour honorer ses engagements. Elle désigne ainsi les cas : • de modification des clauses et des conditions d ’ un contrat afin de redonner au client en difficulté financière la possibilité d ’ honorer ses engagements (exemple : changement du nombre d ’ échéances, report de la date d ’ échéance, changement du montant des échéances, changement du taux client), • de refinancement total ou partiel d ’ un engagement d ’ une contrepartie en difficulté (au lieu de le résilier), qui n ’ aurait pas eu lieu si le client n ’ avait pas connu de difficultés financières. La classification d ’ un contrat en encours restructuré est indépendante du provisionnement (par exemple un contrat qui sera restructuré et retournera en encours sain n ’ aura pas de provision et sera pourtant qualifié d ’ encours restructuré durant la période probatoire). Sont exclues des créances restructurées, les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de difficultés financières. L ’ encours restructuré se définit au niveau du contrat («  facility  ») qui est restructuré, et non au niveau du tiers (pas de principe de contagion). Les difficultés financières s ’ appréhendent en revanche au niveau du client. Les conditions de sortie d ’ un contrat des encours restructurés sont cumulatives et sont les suivantes : • Le contrat est considéré comme performant (sain ou incidenté) et l ’ analyse de la situation du client confirme qu ’ il a recouvré sa solvabilité et sa capacité à honorer ses engagements, • Un minimum de 2 ans de période probatoire s ’ est écoulé depuis que le contrat restructuré est revenu en encours performant, • Des remboursements réguliers et significatifs ont été effectués par le client au cours, à minima, de la moitié de la période probatoire, • Aucune des expositions du client ne présente d ’ impayés de plus de 30 ours à la fin de la période probatoire. Si un contrat sorti des encours restructurés bénéficie à nouveau de mesures de restructuration (extension de durée, etc.) ou s ’ il présente des impayés de plus de 30 jours, il doit être reclassé en encours restructuré. Dépréciation pour risque de crédit ( voir paragraphe A) Selon la norme IFRS 9, il n ’ est plus nécessaire qu ’ un fait générateur intervienne pour constater une dépréciation comme c ’ était le cas sous IAS 39 («  incurred loss  »). Ainsi, tous les instruments financiers entrant dans le champ de la norme se voient affecter une dépréciation pour pertes attendues dès l ’ origine (à l ’ exception de ceux originés ou acquis en présence d ’ un évènement de défaut) : • A l ’ origine, l ’ instrument est affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes attendues à 12 mois ( Bucket  1). • En cas de détérioration significative du risque de crédit depuis l ’ origine, l ’ instrument est alors affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. Définition de l ’ Expected Credit Loss La norme IFRS9 définit l ’ ECL comme l ’ espérance de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Cette espérance constituera le montant de la provision allouée à une facilité ou à un portefeuille. Pour calculer les ECL, la norme exige d ’ utiliser les informations internes et externes pertinentes (validées) et raisonnablement disponibles, afin de faire des estimations de perte prospectives / forward-looking , qui incluent les évènements passés, les conditions actuelles et les prévisions d ’ évènements futures et de conditions économiques. Formule générique de l ’ ECL Sur la base des éléments susmentionnés, la formule de calcul de l ’ ECL utilisée par le groupe RCI Banque peut être présentée de manière générique comme suit : ECL Maturité = Avec : M = maturité  = exposition attendue au moment de l’entrée en défaut l’année considérée (en prenant en compte les remboursements anticipés éventuels)  = probabilité de faire défaut durant l’année considérée  = meilleure estimation de la perte en cas de défaut de la facilité t = taux d’actualisation Chacun de ses paramètres doit faire l ’ objet d ’ un calibrage dédié. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie qui surviendraient advenant une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l ’ instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu ’ il y ait défaillance. Par conséquent L ’ ECL à un an (12-month EL) se déduit de la formule ci-dessous en se restreignant à mesurer des paramètres sur les 12 mois suivants. Il apparaît donc que, pour les contrats dont la maturité est inférieure à 12 mois, la provision sera identique que l ’ opération soit classée en Bucket  1 ou en Bucket  2. Pour le groupe Diac cela aura notamment un impact sur le périmètre Réseau puisqu ’ il s ’ agit principalement de financements court-termes. Probabilité de défaut – PD  : Le groupe Diac va capitaliser sur les dispositifs bâlois pour calculer ses paramètres IFRS 9. Meilleure estimation de la perte en cas de défaut – ELBE9 IFRS 9 : La norme IFRS 9 ne comporte aucune mention spécifique concernant la période d ’ observation et de collecte de données historiques utilisées pour le calcul des paramètres LGD. Il est par conséquent possible, pour les pays concernés, d ’ utiliser les estimations de LGD telles que déterminées dans l ’ environnement prudentiel en approche IRB comme point de départ (des ajustements sont réalisés si nécessaires). Actualisation : La norme précise que les pertes attendues doivent être actualisées à la date de reporting au taux d ’ intérêt effectif (TIE) de l ’ actif (ou une estimation approximative de ce taux déterminé lors de la comptabilisation initiale. Compte tenu de l ’ option laissée par la norme, et compte tenu de la structure générique des contrats du groupe RCI, le TIE peut être approximé par le taux du contrat. Perspective prospective – forward-looking  : La norme IFRS 9 introduit dans le calcul des pertes attendues liées au risque de crédit (ECL) la notion de forward looking . A travers cette notion, de nouvelles exigences en termes de suivi et de mesure du risque de crédit sont introduites avec le recours aux données prospectives, notamment de type macroéconomique. L ’ intégration du forward looking n ’ a pas pour objectif de déterminer une marge de prudence sur le montant des provisions. Il s ’ agit essentiellement de tenir compte du fait que les observations passées ne reflètent pas nécessairement les anticipations futures et par conséquent des ajustements sont nécessaires par rapport à un montant de provision déterminé sur base de paramètres calibrés exclusivement sur base historique. Ces ajustements du montant de provision peuvent se faire à la hausse comme à la baisse et doivent être dûment documentés. La méthodologie de Diac repose sur une approche multi-scénario (3 scénarios). Pour chaque scénario des PD et LGD sont déterminés afin de calculer les pertes attendues pour chacun. Des indicateurs macroéconomiques (PIB, taux long terme, …) et éléments sectoriels sont utilisés pour associer une probabilité d ’ occurrence à chaque scénarios et ainsi obtenir le montant final du forward looking . Règles de passage en pertes ( writ -off) Le traitement des write-offs est précisé dans la norme IFRS 9 §5.4.4 : la valeur brute comptable d ’ un actif financier est réduite lorsqu ’ il n ’ y a pas d ’ attente raisonnable de rétablissement. Les filiales du groupe Diac doivent sortir du bilan les encours par la contrepartie d ’ un compte de perte, et reprendre la dépréciation associée, lorsque le caractère irrécouvrable des créances est confirmé et donc au plus tard lorsque ses droits en tant que créancier sont éteints. En particulier, les créances deviennent irrécouvrables et donc sorties du bilan s ’ il s ’ agit : •  de créances ayant fait l ’ objet d ’ abandons de créances négociés avec le client notamment dans le cadre d ’ un plan de redressement •  de créances prescrites • des créances ayant fait l ’ objet d ’ un jugement légal défavorable (résultat négatif des poursuites engagées ou de l ’ action d ’ un contentieux) • des créances envers un client disparu. Dépréciation des valeurs résiduelles Le groupe Diac assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d ’ occasion afin notamment d ’ optimiser la tarification des opérations de financement. La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l ’ utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage. Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n ’ est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant : a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d ’ évaluation et actualisés au taux du contrat ; b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation. La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l ’ évolution récente et connue du marché des véhicules d ’ occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur). La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels. F) Les contrats de « location opérationnelle » (IAS 17) En application de la norme IAS 17, le groupe Diac opère une distinction entre les contrats de « location financement » et les contrats de « location opérationnelle ». Le principe général conduisant le groupe Diac à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe Diac sont qualifiés de contrat de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n ’ étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe Diac tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le Groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l ’ ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle. La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe Diac des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée de 8 à 10 ans, durée bien plus longue que les contrats de location. Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s ’ ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s ’ effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L ’ évaluation du risque de contrepartie et l ’ appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification. Les résultats des opérations de revente de véhicules à l ’ issue des contrats de location opérationnelle sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ». G) Opérations entre le groupe Diac et l ’ alliance Renault - Nissan Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées. Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l ’ alliance Renault-Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale. Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants : L ’ aide à la vente Au 31 décembre 2018, le groupe Diac a assuré 6 078 millions d ’ euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 5 865 millions d ’ euros au 31 décembre 2017. Relations avec le réseau de concessionnaires Le groupe Diac agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l ’ alliance Renault-Nissan. Au 31 décembre 2018, les financements réseaux nets de dépréciations s ’ élèvent à 3 661 millions d ’ euros contre 3 710 millions d ’ euros au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2018, 417 millions d ’ euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 585 millions d ’ euros au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2018, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu ’ apporteur d ’ affaires, une rémunération de 203 millions d ’ euros contre 191 millions d ’ euros au 31 décembre 2017. Relations avec les constructeurs Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l ’ inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s ’ est porté garant. Ces opérations génèrent d ’ importants flux de trésorerie entre les deux groupes. Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC. Au 31 décembre 2018, cette participation s ’ élève à 106 millions d ’ euros, contre 81 millions d ’ euros en décembre 2016. H) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres Le portefeuille de titres de Diac est classé suivant les catégories d ’ actifs financiers fixées par la norme IFRS 9. Titres évalués en juste valeur par résultat (JVP&L) Les OPCVM et les FCPR (parts de fond) sont réputés non SPPI et seront donc valorisés à la juste valeur par résultat. Les titres de sociétés ni contrôlées ni sous influence notable rentrent également dans cette catégorie dont l ’ évaluation se fait par le résultat. La juste valeur de ces actifs financiers est déterminée en priorité par référence au prix de marché, ou, à défaut, sur la base de méthodes de valorisation non basées sur des données de marché. Il n ’ y a plus de dépréciation pour ces titres sous IFRS 9. Titres évalués en juste valeur par capitaux propres (JVOCI) Cette catégorie regroupe les titres qui passent les tests SPPI et chez Diac il s ’ agit de - Les instruments de dettes : L ’ évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. La dépréciation de ce type de titre suit les modèles préconisés par la norme IFRS 9 en fonction des ECL. I) Immobilisations (IAS16 / IAS36) Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l ’ approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur le cas échéant. Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d ’ utilisation suivantes : - Constructions 15 à 30 ans - Autres immobilisations corporelles 4 à 8 ans J) Impôts sur les résultats (IAS12) Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d ’ imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d ’ un actif ou d ’ un passif est différente de sa valeur fiscale. Ces différences donnent lieu à la constatation d ’ impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe Diac , les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d ’ impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d ’ une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d ’ entités redevable de l ’ impôt auprès de l ’ administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d ’ impôts exigibles. Les actifs d ’ impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n ’ est pas probable. Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d ’ impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distribution dont le versement est anticipé par le groupe. K) Engagements de retraite et assimilés (IAS19) Présentation des régimes Le groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés : Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière. Régimes à cotisations définies : Le groupe verse, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Ces régimes libèrent l ’ employeur de toutes obligations ultérieures, l ’ organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se rapportent. Méthode d ’ évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l ’ emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d ’ acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d ’ acquisition des droits n ’ est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures. Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d ’ hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d ’ intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d ’ une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué. Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l ’ expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global. La charge nette de l ’ exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuée de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel. L) Les passifs financiers Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué d ’ emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit. Les éventuels frais d ’ émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif sur la durée de l ’ émission. Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission. A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d ’ émission et les primes d ’ émission ou de remboursement. Les passifs faisant l ’ objet d ’ une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture. Les programmes d ’ émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette. M) Emissions structurées et dérivés incorporés Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable. Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l ’ émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti. Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurées sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction. N) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture Risques La gestion des risques financiers par le groupe DIAC (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre ‘ Les risques financiers ’ annexé au présent document. Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu ’ instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture. Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs. Evaluation Les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée. Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour la vente d ’ un actif ou payé pour le transfert d ’ un passif lors d ’ une transaction normale entre participants de marché à la date d ’ évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d ’ un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d ’ un actif ou payé pour le transfert d ’ un passif (valeur de sortie). - La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture. Elle intègre par ailleurs la valorisation des effets « de base » des swaps de taux et change. - Celle des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d ’ intérêts courants à la date de clôture. Ajustement de crédit Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré à l ’ exclusion de ceux compensés en chambre au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment ) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment ). L ’ exposition (EAD - Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d ’ un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 26 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d ’ investissement, article 274). La perte en cas de défaut (LGD - Loss Given Default) est estimée par défaut à 60 %. La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS ( Credit Default Swap) de chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l ’ information n ’ est pas disponible, la probabilité de défaut est approchée avec celle du pays de la contrepartie. Couverture de juste valeur Le groupe Diac a choisi d ’ appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur («  fair value hedge  ») dans les cas suivants : - Couverture du risque de taux d ’ un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable ; - Couverture du risque de change d ’ un actif ou passif en devises par un cross currency swap. Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d ’ une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d ’ efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté. Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat. Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti. En cas d ’ arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d ’ actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l ’ élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur. Couverture de flux de trésorerie Le groupe Diac a choisi d ’ appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge  ») dans les cas suivants : • couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s ’ agit de la macro- couverture) ; • couverture de flux futurs ou probables en devises. Des tests d ’ efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s ’ assurer de l ’ éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s ’ assurer que l ’ exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture. Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation. Opérations de transaction On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture de change pour lesquelles le groupe Diac n ’ a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture. Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat. Il s ’ agit essentiellement : - des opérations de change dont la durée initiale est inférieure à 1 an, - des dérivés incorporés identifiés dans le cadre des émissions structurées du groupe et des swaps qui leurs sont associés, - des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation, - des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d ’ émissions à taux variable. O) Secteurs opérationnels (IFRS 8) Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ». Diac a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L ’ organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l ’ intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux. Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l ’ axe stratégique développé par l ’ entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8. Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l ’ encours moyen productif. Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1 er  janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation. L ’ activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l ’ alliance Renault-Nissan. L ’ activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément. Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ». Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun sont regroupées. Activité Clientèle Réseau Crédit Location Financière NA Location Opérationnelle NA Services NA 4. ADAPTATION A L ’ ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque. RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l ’ entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base historique d ’ investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès. L ’ extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Par ailleurs le groupe se refinance sur les marchés de capitaux dans des devises multiples (USD, GBP, CHF, BRL, ARS, KRW, MAD, CO, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d ’ élargir la base d ’ investisseurs. Enfin, l ’ activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 et désormais déployée dans quatre pays, vient compléter cette diversification et permet à l ’ entreprise de s ’ adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle 3. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l ’ EBA et de la BCE relatives à l ’ Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants : -  Appétit pour le risque : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d ’ Administration. -  Refinancement : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d ’ accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l ’ objet de recadrages réguliers qui permettent d ’ ajuster le plan de financement. -  Réserve de liquidité : L ’ entreprise vise à disposer en permanence d ’ une réserve de liquidité en adéquation avec l ’ appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d ’ actifs hautement liquides (HQLA) et d ’ actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. -  Prix de transfert : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. -  Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. -  Plan d ’ urgence : Un plan d ’ urgence établi permet d ’ identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l ’ activité de crédit Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés. Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d ’ acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d ’ acceptation est ajusté en fonction de stress tests mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs. Dans un environnement en évolution permanente, le groupe DIAC a pour objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité. Rentabilité Diac revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d ’ activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l ’ objet d ’ un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales. Exposition au risque de crédit non commercial Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d ’ établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. Diac porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit dans des actifs liquides tels que définis dans l ’ Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d ’ états ou supranationaux. La duration moyenne du portefeuille de titres était d ’ environ 18 mois. En outre, Diac a également investi dans un fonds dont les actifs sont constitués de titres de créances émis par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Son exposition moyenne au risque de crédit est de six ans avec une limite à neuf ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de deux ans. 5. REFINANCEMENT Aucun refinancement matériel externe au groupe Diac n ’ a été réalisé au cours de l ’ exercice. 6. NOTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES Note 1 : Secteurs opérationnels 1.1 - Segmentation par marché En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2018 Encours productif moyen 9 434 3 719 13 153 Produit net bancaire 355 60 415 Résultat brut d ’ exploitation 211 44 255 Résultat d ’ exploitation 159 47 206 Résultat avant impôts 159 47 206 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2017 Encours productif moyen 8 233 3 239 11 472 Produit net bancaire 279 53 332 Résultat brut d ’ exploitation 147 39 186 Résultat d ’ exploitation 146 46 192 Résultat avant impôts 146 46 192 Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l ’ encours moyen productif. Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe Diac provient d ’ intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d ’ intérêts. La détermination des résultats par secteur d ’ activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d ’ activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes. L ’ Encours Productif Moyen est l ’ indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l ’ actif du groupe Diac tels que présentés aux notes 3 et 4 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d ’ activité. 1.2 - Segmentation géographique L ’ intégralité des opérations du groupe Diac est réalisée en France. Note 2 : Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Créances à vue sur les établissements de crédit 156 173 Comptes ordinaires débiteurs 156 173 Créances à terme sur les établissements de crédit 2 332 2 101 Comptes et prêts à terme sains 2 331 2 100 Créances rattachées 1 1 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 2 488 2 274 (*) Dont entreprises liées 2 332 2 101 Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. Les comptes courants bancaires détenus par les fonds communs de titrisation contribuent pour partie au rehaussement de crédit des fonds. Ils s ’ élèvent à 134 millions d ’ euros au 31 décembre 2018 et sont classés parmi les comptes ordinaires débiteurs. Note 3 : Opérations avec la clientèle et assimilées En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Prêts et créances sur la clientèle 14 043 13 104 Opérations avec la clientèle 6 365 6 379 Opérations de location financière 7 678 6 725 Opérations de location opérationnelle 440 334 Total opérations avec la clientèle et assimilées 14 483 13 438 La valeur brute des encours restructurés, suite à l ’ ensemble des mesures et de concessions envers les clients emprunteurs qui rencontrent (ou sont susceptibles à l ’ avenir de rencontrer) des difficultés financières, s ’ élève à 78 millions d ’ euros et est dépréciée à hauteur de 38 millions d ’ euros au 31 décembre 2018. 3.1 - Opérations avec la clientèle En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Créances sur la clientèle 6 392 6 392 Affacturage sain 311 398 Affacturage dégradé depuis l ’ origination 34 Autres crédits à la clientèle saines 5 574 5 003 Autres crédits à la clientèle dégradés depuis l ’ origination 193 Autres crédits incidentés à la clientèle 738 Comptes ordinaires débiteurs sains 157 107 Créances en défaut 123 146 Créances rattachées sur clientèle 6 6 Autres crédits à la clientèle en non défaut 6 6 Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle 94 104 Etalement des frais de dossiers et divers (24) (23) Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (3) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires 121 127 Dépréciation des créances sur la clientèle (127) (123) Dépréciation sur créances saines (27) (22) Dépréciation sur créances dégradées depuis l ’ origination (18) Dépréciation sur créances incidentées (20) Dépréciation des créances en défaut (82) (81) Total net des créances sur la clientèle 6 365 6 379 Les opérations de titrisation n ’ ont pas eu pour conséquence de déconsolider l ’ encours cédé. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l ’ actif du bilan du groupe. Les créances d ’ affacturage résultent de l ’ acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l ’ alliance Renault-Nissan. 3.2 - Opérations de location financière En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Créances sur opérations de location financière 7 749 6 736 Crédit-bail et location longue durée contrats sains 6 576 6 140 Crédit-bail et location longue durée contrats dégradés depuis l ’ origination 1 062 Crédit-bail et location longue durée contrats incidentés 512 Créances en défaut 111 84 Créances rattachées sur opérations de location financière 9 5 Crédit-bail et location longue durée en non défaut 9 5 Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière 40 40 Etalement des frais de dossiers et divers 18 13 Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (127) (84) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires 149 111 Dépréciation des créances sur opérations de location financière (120) (56) Dépréciation sur créances saines (30) (6) Dépréciation sur créances dégradées depuis l ’ origination (29) Dépréciation sur créances incidentées (4) Dépréciation des créances en défaut (61) (46) Total net des créances sur opérations de location financière 7 678 6 725 Rapprochement entre l ’ investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir En millions d ’ euros < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2018 Location financière - Investissement net 3 287 4 510 1 7 798 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 271 258 529 Location financière - Investissement brut 3 558 4 768 1 8 327 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque 2 326 2 894 5 220 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 1 745 1 787 3 532 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d ’ IAS 17) 1 813 2 981 1 4 795 En millions d ’ euros < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2017 Location financière - Investissement net 2 835 3 945 1 6 781 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 236 231 467 Location financière - Investissement brut 3 071 4 176 1 7 248 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque 1 892 2 435 4 327 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 1 475 1 580 3 055 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d ’ IAS 17) 1 596 2 596 1 4 193 3.3 - Opérations de location opérationnelle En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Immobilisations données en location 441 335 Valeur brute des immobilisations données en location 561 418 Amortissements sur immobilisations données en location (120) (83) Créances sur opérations de location opérationnelle 4 3 Créances saines et dégradées depuis l ’ origine 2 3 Créances en défaut 2 Dépréciation des opérations de location opérationnelle (5) (4) Dépréciation des créances en défaut (1) Dépréciation de la valeur résiduelle (4) (4) Total net des opérations de location opérationnelle 440 334 Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Inférieur à 1 an 92 24 De 1 an à 5 ans 72 13 Supérieur à 5 ans Total 164 37 3.4 - Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe RCI Banque L ’ exposition consolidée maximale au risque de crédit s ’ établit à 18.009 millions d ’ euros au 31 décembre 2018. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe Diac (cf. note 17 Engagements donnés). Montant des créances échues En millions d ’ euros 12/2018 dont non défaut (1) 12/2017 dont non défaut (1) Depuis 0 à 3 mois 341 195 140 125 Depuis 3 à 6 mois 1 3 Depuis 6 mois à 1 an 2 5 Depuis plus de 1 an 5 141 Total des créances échues 349 195 289 125 (1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non classées en bucket  3. Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l ’ objet d ’ une évaluation (par système de score) et d ’ un suivi par type d ’ activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées. Par ailleurs, il n ’ existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes. Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 244 millions d ’ euros au 31 décembre 2018 ( RS+Cl ). Note 4 : Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d ’ activité En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2018 Valeur brute 10 895 3 680 160 14 735 Créances saines 9 390 3 661 158 13 209 Créances dégradées depuis l ’ origination 1 272 18 1 290 Créances en défaut 233 1 2 236 % des créances en défaut le total des créances 2,14 % 0,03 % 1,25 % 1,60 % Dépréciation (233) (18) (1) (252) Dépréciation créances saines (43) (17) (1) (61) Dépréciation créances dégradées depuis l ’ origination (46) (1) (47) Dépréciation créances en défaut (144) (144) Total des valeurs nettes (*) 10 662 3 662 159 14 483 (*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 10 418 133 561 En millions d ’ euros Clientèle Réseau Autres Total 12/2017 Valeur brute 9 757 3 752 112 13 621 Créances saines 9 547 3 734 110 13 391 Créances douteuses 43 17 1 61 Créances compromises 167 1 1 169 % des créances douteuses et compromises sur le total des créances 2,15 % 0,48 % 1,79 % 1,69 % Dépréciation sur base individuelle (135) (20) (155) Dépréciation créances non douteuses (14) (14) (28) Dépréciation créances douteuses (18) (5) (23) Dépréciation créances compromises (103) (1) (104) Dépréciation collective sectorielle (6) (22) (28) Dépréciation des créances (6) (22) (28) Total des valeurs nettes (*) 9 616 3 710 112 13 438 (*)  Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 8 584 82 674 La classification «Autres» regroupe principalement les comptes acheteurs et ordinaires avec les concessionnaires et le groupe Renault. Note 5 : Comptes de régularisation et actifs divers En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Créances d ’ impôts et taxes fiscales 77 93 Actifs d ’ impôts courants 25 Actifs d ’ impôts différés 2 1 Créances fiscales hors impôts courants 75 67 Comptes de régularisation et actifs divers 376 346 Autres débiteurs divers 228 162 Comptes de régularisation actif 4 9 Valeurs reçues à l ’ encaissement 144 175 Total des comptes de régularisation et actifs divers (*) 453 439 (*) Dont entreprises liées 220 136 Les actifs d ’ impôts différés sont analysés en note 26. Note 6 : Immobilisations corporelles et incorporelles En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Valeur nette des immobilisations incorporelles 3 3 Valeur brute 22 20 Amortissements et provisions (19) (17) Valeur nette des immobilisations corporelles 15 13 Valeur brute 65 60 Amortissements et provisions (50) (47) Total net des immobilisations corporelles et incorporelles 18 16 Note 7 : Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre 7.1 - Dettes envers les établissements de crédit En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Dettes à vue envers les établissements de crédit 326 252 Comptes ordinaires créditeurs 318 12 Emprunts au jour le jour 203 Autres sommes dues 8 36 Dettes rattachées 1 Dettes à terme envers les établissements de crédit 11 826 11 108 Comptes et emprunts à terme 11 765 11 053 Dettes rattachées 61 55 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 12 152 11 360 (*) Dont entreprises liées 12 045 11 193 Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. 7.2 - Dettes envers la clientèle En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Comptes créditeurs de la clientèle 28 19 Comptes ordinaires créditeurs 28 19 Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées 4 4 Autres sommes dues à la clientèle 4 2 Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue 2 Total des dettes envers la clientèle (*) 32 23 (*) Dont entreprises liées 2 7.3 - Dettes représentées par un titre En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Titres de créances négociables (1) 177 179 Certificats de dépôt 112 114 BMTN et assimilés 65 65 Autres dettes représentées par un titre (2) 2 233 1 971 Autres dettes représentées par un titre 2 233 1 970 Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre 1 Total des dettes représentées par un titre (*) 2 410 2 150 (*) Dont entreprises liées 1 511 1 885 (1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par Diac S.A. (2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A). 7.4 - Ventilation des dettes par méthode d ’ évaluation En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Dettes évaluées au coût amorti - Hors couverture juste valeur 14 594 13 533 Dettes envers les établissements de crédit 12 152 11 360 Dettes envers la clientèle 32 23 Dettes représentées par un titre 2 410 2 150 Total des dettes financières 14 594 13 533 7.5 - Ventilation de l ’ endettement par taux avant dérivés En millions d ’ euros Variable Fixe 12/2018 Dettes sur les établissements de crédit 3 219 8 933 12 152 Dettes envers la clientèle 5 27 32 Titres de créances négociables 65 112 177 Autres dettes représentées par un titre 1 720 513 2 233 Total de l ’ endettement par taux 5 009 9 585 14 594 En millions d ’ euros Variable Fixe 12/2017 Dettes sur les établissements de crédit 3 272 8 088 11 360 Dettes envers la clientèle 4 19 23 Titres de créances négociables 65 114 179 Autres dettes représentées par un titre 836 1 135 1 971 Total de l ’ endettement par taux 4 177 9 356 13 533 La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois. 7.6 - Ventilation de l ’ endettement par durée restant à courir La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 13. Note   8 : Titrisation TITRISATION - Opérations publiques Pays France France France Entités cédantes Diac SA Diac SA DIAC SA Collatéral concerné Crédits automobiles à la clientèles Crédits automobiles à la clientèles Créances concessionnaires indépendants Véhicule d ’ émission CARS Alliance Auto Loans France FCT Master CARS Alliance Auto Loans France V 2018-1 FCT Cars Alliance DFP France Date de début mai 2012 avril 2018 juillet 2013 Maturité légale des fonds août 2030 octobre 2029 juillet 2028 Montant des créances cédées à l ’ origine 715 M€ 799 M€ 1 020 M€ Réhaussement de crédit à la date initiale Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 15,1 % Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 9 % Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 12,5 % Créances cédées au 31 décembre 2018 554 M€ 732 M€ 1 199 M€ Titres émis au 31 décembre 2018 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque) Class A Class A Notation : AAA Class A Notation : AA Notation : AAA 511 M€ 700 M€ 1 000 M€ Class B Class B Non noté Notation : AA 90 M€ 23 M€ Class C Non noté 38 M€ Période Revolving Revolving Revolving Nature de l ’ opération Auto-souscrite Marché Auto-souscrite En 2018 le groupe RCI Banque a procédé à deux opérations de titrisation publiques en France par l ’ intermédiaire d ’ un véhicule ad hoc. Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l ’ exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l ’ article 405 de la directive européenne n° 575/2013. Ces opérations n ’ ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s ’ élève à 2 485 M€ au 31 décembre 2018 (2 447 M€ au 31 décembre 2017), soit : - pour les titrisations placées sur le marché : 732 M€ - pour les titrisations auto-souscrites : 1753 M€ La juste valeur de ces créances est de 2 469 M€ au 31 décembre 2018. Un passif de 2 234 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 2 230 M€ au 31 décembre 2018. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu ’ à la quote-part des titres conservés par le groupe Diac , constituant une réserve de liquidité. Note 9 : Comptes de régularisation et passifs divers En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Dettes d ’ impôts et taxes fiscales 360 333 Passifs d ’ impôts différés 358 331 Dettes fiscales hors impôts courants 2 2 Comptes de régularisation et passifs divers 488 688 Dettes sociales 40 39 Autres créditeurs divers 103 97 Comptes de régularisation passif 175 150 Dettes rattachées sur autres créditeurs divers 168 402 Comptes d ’ encaissement 2 Total des comptes de régularisation et passifs divers (*) 848 1 021 (*) Dont entreprises liées 69 283 Les passifs d ’ impôts différés sont analysés en note 26. Note 10 : Provisions En millions d ’ euros 12/2017 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2018 Utilisées Non Utilisées Provisions sur opérations bancaires 8 10 (2) (7) 2 11 Provisions sur engagement par signature 4 (2) (2) 2 2 Autres provisions 8 6 (5) 9 Provisions sur opérations non bancaires 32 11 (3) 2 42 Provisions pour engagements de retraite et ass . 32 2 (2) 2 34 Provisions pour restructurations 8 8 Provisions pour risques fiscaux et litiges 1 (1) Total des provisions 40 21 (5) (7) 4 53 (*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC SA ou des sociétés du groupe sont impliqués fait l ’ objet d ’ un examen à la date d ’ arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés. Les sociétés du groupe font périodiquement l ’ objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées. Les rappels d ’ impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir. Les provisions pour restructuration correspondent au plan de dispense d ’ activité. Il s ’ agit d ’ une provision pour plan social (départ anticipé pour retraite). Provisions pour engagements de retraite et assimilés Filiales sans fond de pension Principales hypothèses actuarielles retenues France 12/2018 12/2017 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 1,80 % 1,52 % Taux d ’ actualisation financière 1,95 % 1,90 % Taux de départ 5,19 % 6,25 % Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l ’ exercice En millions d ’ euros Valeur actuarielle de l ’ obligation Juste valeur des actifs du régime Plafonnement de l ’ actif Passif (actif) net au titre de prestations définies (A) (B) (C) (A)-(B)-(C) Solde à l ’ ouverture de la période 32 32 Coût des services rendus de la période 2 2 Intérêt net sur le passif (actif) net 1 1 Charge (produit) au compte de résultat 3 3 Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des changements d ’ hypothèses démographiques 1 1 Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des changements d ’ hypothèses financières 2 2 Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des effets d ’ expérience (2) (2) Réévaluation du passif (actif) net en Autres éléments du résultat global 1 1 Prestations payées au titre du régime (2) (2) Solde à la clôture de l ’ exercice 34 34 Note   11 : Dépréciations et provisions constituées en couverture d ’ un risque de contrepartie En millions d ’ euros 12/2017 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2018 Utilisées Non Utilisées Dépréciations sur opérations bancaires 183 305 (272) (12) 48 252 Opérations avec la clientèle 183 305 (272) (12) 48 252 Provisions sur opérations non bancaires 5 (3) (2) 2 2 Provisions sur engagement par signature 4 (2) (2) 2 2 Autres couvertures d ’ un risque de contrepartie 1 (1) Total couverture des risques de contreparties 183 310 (275) (14) 50 254 (*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre La ventilation par marché des dépréciations de l ’ actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 4. Note 12 : Dettes subordonnées En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Titres participatifs 13 13 Total des dettes subordonnées 13 13 La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par Diac SA comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du sous-groupe Diac de l ’ exercice par rapport à celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6.5 %. Note 13 : Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2018 Actifs financiers 4 416 4 458 7 630 27 16 531 Prêts et créances sur les établissements de crédit 568 132 1 788 2 488 Prêts et créances sur la clientèle 3 848 4 326 5 842 27 14 043 Passifs financiers 4 497 3 213 6 784 113 14 607 Dettes envers les établissements de crédit 4 365 2 899 4 788 100 12 152 Dettes envers la clientèle 32 32 Dettes représentées par un titre 100 314 1 996 2 410 Dettes subordonnées 13 13 En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2017 Actifs financiers 4 215 5 785 5 352 26 15 378 Prêts et créances sur les établissements de crédit 515 1 661 98 2 274 Prêts et créances sur la clientèle 3 700 4 124 5 254 26 13 104 Passifs financiers 4 548 4 652 4 234 112 13 546 Dettes envers les établissements de crédit 4 378 3 402 3 480 100 11 360 Dettes envers la clientèle 23 23 Dettes représentées par un titre 147 1 249 754 2 150 Dettes subordonnées 1 12 13 Note 14 : Ventilation des flux futurs contractuels par échéance En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2018 Passifs financiers 4 505 3 266 6 928 116 14 815 Dettes envers les établissements de crédit 4 335 2 868 4 788 100 12 091 Dettes envers la clientèle 32 32 Dettes représentées par un titre 100 314 1 996 2 410 Dettes subordonnées 9 9 Intérêts futurs à payer 38 84 144 7 273 Engagements de financements et garanties donnés 1 093 1 093 Total flux futurs contractuels par échéance 5 598 3 266 6 928 116 15 908 En millions d ’ euros < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2017 Passifs financiers 4 552 4 705 4 317 115 13 689 Dettes envers les établissements de crédit 4 350 3 373 3 480 100 11 303 Dettes envers la clientèle 21 21 Dettes représentées par un titre 145 1 249 754 2 148 Dettes subordonnées 9 9 Intérêts futurs à payer 36 83 83 6 208 Engagements de financements et garanties donnés 1 018 1 018 Total flux futurs contractuels par échéance 5 570 4 705 4 317 115 14 707 La somme des flux futurs contractuels n ’ est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés. Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts. Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d ’ intérêt en vigueur au 31 décembre 2018. Note 15 : Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d ’ IFRS 7 et d ’ IFRS 13) et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur En millions d ’ euros - 31/12/2018 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 16 531 2 488 13 936 16 424 (107) Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 488 2 488 2 488 Prêts et créances sur la clientèle 14 043 13 936 13 936 (107) Passifs financiers 14 607 13 14 624 14 637 (30) Dettes envers les établissements de crédit 12 152 12 185 12 185 (33) Dettes envers la clientèle 32 32 32 Dettes représentées par un titre 2 410 2 407 2 407 3 Dettes subordonnées 13 13 13 (*) V : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents En millions d ’ euros - 31/12/2017 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 15 378 2 274 13 027 15 301 (77) Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 274 2 274 2 274 Prêts et créances sur la clientèle 13 104 13 027 13 027 (77) Passifs financiers 13 546 13 13 535 13 548 (2) Dettes envers les établissements de crédit 11 360 11 362 11 362 (2) Dettes envers la clientèle 23 23 23 Dettes représentées par un titre 2 150 2 150 2 150 Dettes subordonnées 13 13 13 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents Hypothèses et méthodes retenues La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante : -  Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques. -  Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables. -  Niveau 3 : techniques d ’ évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables. Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d ’ évaluation appropriées selon les types d ’ instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l ’ interprétation des données du marché. L ’ utilisation d ’ hypothèses différentes et/ou de méthodes d ’ évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées. Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l ’ effet des variations ultérieures. En règle générale, quand l ’ instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe Diac ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d ’ établissements financiers de premier plan. Les principales hypothèses et méthodes d ’ évaluation retenues sont : •  Actifs financiers Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe DIAC au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2018 pour des prêts de conditions et échéances similaires. Les titres en niveau 3 correspondent aux titres de participations non consolidés pour lesquels il n ’ existe pas de cotation. •  Prêts et créances à la clientèle Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2018. Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d ’ écart significatif avec la valeur nette comptable. •  Passifs financiers La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l ’ actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe DIAC au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2018 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC des émissions sur le marché secondaire contre 3 mois. Note 16 : Accords de compensation et autres engagements similaires Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers En millions d ’ euros - 31/12/2018 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors bilan Actifs 417 417 417 Créances de financements Réseau (1) 417 417 417 En millions d ’ euros - 31/12/2017 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors bilan Actifs 583 583 494 89 Créances de financements Réseau (1) 583 583 494 89 (1) La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 417 M€ à celles sur le groupe Renault Retail Groupe en 2018, contre 583 M€ à fin décembre 2017. Leurs expositions sont couvertes à hauteur de 417 M€ par un gage espèces accordé par le constructeur Renault au groupe RCI Banque. Note 17 : Engagements donnés En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Engagements de financement 1 094 1 019 Engagements en faveur de la clientèle 1 094 1 019 Autres engagements donnés 4 3 Engagements sur locations mobilières et immobilières 4 3 Total des engagements donnés (*) 1 098 1 022 (*) Dont entreprises liées 4 Note 18 : Engagements reçus En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Engagements de financement 100 9 Engagements reçus d ’ établissements de crédit 100 9 Engagements de garantie 5 849 5 455 Engagements reçus d ’ établissements de crédit 112 145 Engagements reçus de la clientèle 517 983 Engagements de reprise reçus 5 220 4 327 Total des engagements reçus (*) 5 949 5 464 (*) Dont entreprises liées 3 730 3 192 Garanties et collatéraux Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l ’ insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissements, lettres d ’ intention, garanties bancaires à la première demande pour l ’ octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l ’ objet d ’ une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement. Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe Diac mène donc une gestion active et rigoureuse de ses suretés notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres. Note 19 : Intérêts et produits assimilés En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Intérêts et produits assimilés 589 535 Opérations avec les établissements de crédit 20 30 Opérations avec la clientèle 208 210 Opérations de location financière 357 294 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 3 1 Intérêts courus et échus des instruments financiers 1 Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires (171) (158) Opérations avec la clientèle (85) (88) Opérations de location financière (86) (70) Total des intérêts et produits assimilés (*) 418 377 (*) Dont entreprises liées 104 88 La titrisation des créances n ’ ayant pas fait l ’ objet d ’ une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle. Note 20 : Intérêts et charges assimilées En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Opérations avec les établissements de crédit (167) (156) Charges sur dettes représentées par un titre (18) (27) Autres intérêts et charges assimilés (1) (1) Total des intérêts et charges assimilés (*) (186) (184) (*) Dont entreprises liées (178) (181) Note 21 : Commissions En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Produits sur commissions 292 286 Commissions accessoires aux contrats de financement 233 232 Commissions sur activités de services 59 54 Charges sur commissions (151) (157) Commissions (1) (1) Commissions sur prestations accessoires aux contrats de financement (100) (110) Commissions sur les activités de services (50) (46) Total des commisions nettes (*) 141 129 (*) Dont entreprises liées 44 35 Pour des raisons de meilleure lisibilité des états financiers, un reclassement de présentation a été réalisé pour les commissions tirées des contrats de financement, activités de services et courtage en assurance, des autres produits et charges d ’ activité. Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d ’ assurance et d ’ entretien. Note 22 : Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur (1) (1) Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur (1) (1) Note 23 : Produits et charges nets des autres activités En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Autres produits d ’ exploitation bancaire 144 127 Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux 60 53 dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles 1 1 Opérations de location opérationnelle 64 53 Autres produits d ’ exploitation bancaire 20 21 dont reprise de provisions pour risques bancaires 5 9 Autres charges d ’ exploitation bancaire (101) (113) Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux (54) (46) dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles (1) (3) Coûts de distribution non assimilables à des intérêts 5 (20) Opérations de location opérationnelle (43) (34) Autres charges d ’ exploitation bancaire (9) (13) dont dotation aux provisions pour risques bancaires (5) (8) Autres produits et charges d ’ exploitation (3) Autres produits d ’ exploitation 4 5 Autres charges d ’ exploitation (4) (8) Total des produits et charges nets des autres activités (*) 43 11 (*) Dont entreprises liées (18) Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services sont présentés en note 21. Note 24 : Charges générales d ’ exploitation et des effectifs En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Frais de personnel (105) (93) Rémunération du personnel (36) (38) Charges de retraites et assimilées (10) (9) Autres charges sociales (43) (46) Autres charges de personnel (16) (1) Crédit d ’ impôt calculé sur les salaires (CICE) 1 Autres frais administratifs (50) (48) Impôts et taxes hors IS (9) (9) Loyers (4) (4) Autres frais administratifs (37) (35) Total des charges générales d ’ exploitation (*) (155) (141) (*) Dont entreprises liées 72 69 Effectif moyen en nombre 12/2018 12/2017 Financements et services en France 1 545 1 461 Total Groupe RCI Banque 1 545 1 461 Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel. Note 25 : Coût du risque par catégorie de clientèle En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Coût du risque sur financement clientèle (51) (1) Dotations pour dépréciation (267) (133) Reprises de dépréciation 244 158 Pertes sur créances irrécouvrables (43) (41) Récupérations sur créances amorties 15 15 Coût du risque sur financement des Réseaux 3 7 Dotations pour dépréciation (33) (19) Reprises de dépréciation 35 27 Pertes sur créances irrécouvrables (1) Récupérations sur créances amorties 1 Coût du risque sur autres activités (1) Variation des dépréciations des autres créances (1) Total du coût du risque (49) 6 Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties. Note 26 : Impôts sur les bénéfices En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 Impôts exigibles (1) (2) Impôts courants sur les bénéfices (1) (2) Impôts différés (46) (60) Impôts différés (46) (60) Total de la charge d ’ impôts sur les bénéfices (47) (62) La charge d ’ impôt courant est égale aux montants d ’ impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l ’ exercice, en fonction des règles et des taux d ’ imposition en vigueur dans le pays. Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d ’ impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses. Le montant de CVAE classé en impôts courants sur les bénéfices s ’ élève à 1,3 M€. Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés En millions d ’ euros 12/2018 12/2017 ID sur provisions 36 18 ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement 16 13 ID sur déficits reportables 71 31 ID sur autres actifs et passifs 99 55 ID sur opérations de location (578) (447) Total des impôts différés nets au bilan (356) (330) Rapprochement entre la charge réelle d ’ impôts comptabilisée et la charge théorique En % 12/2018 12/2017 Taux d ’ impôt sur les bénéfices en vigueur en France 34,43 % 34,43 % Différentiel de taux d ’ imposition - 3,61 % 6,75 % Autres impacts 1,27 % - 8,88 % Taux effectif d ’ impôt 32,09 % 32,30 % Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global En millions d ’ euros Var. 2018 des capitaux propres Var. 2017 des capitaux propres Avant IS IS Net Avant IS IS Net Ecarts actuariels sur engagements de retraite (2) 1 (1) 2 (1) 1 Note 27 : Evènements postérieurs à la clôture Aucun événement postérieur à la clôture et susceptible d ’ avoir une incidence significative sur les comptes du 31 décembre 2018 n ’ est intervenu entre la date de clôture et le 25 mars 2019, date à laquelle le Conseil a arrêté les comptes. 7.  LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES Pays Pourcentage de contrôle et d ’ intérêt 2018 2017 SOCIETE MERE : DIAC S.A France SOCIETES INTEGREES GLOBALEMENT : Financement des ventes : DIAC Location S.A. France 100,00 100,00 ANNEXE : LES RISQUES FINANCIERS La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l ’ essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque. Refinancement et gestion de bilan La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au refinancement centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l ’ activité commerciale (émission d ’ obligations et de titres de créances négociables, titrisations, emprunts interbancaires…), procède aux équilibrages actif-passif et aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe, tout en gérant et minimisant l ’ exposition aux risques financiers par l ’ utilisation des swaps de taux d ’ intérêt et de change ainsi que d ’ opérations de change au comptant et à terme. Les principes de politique financière s ’ étendent à l ’ ensemble des filiales consolidées du groupe RCI Banque et sont adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n ’ est pas centralisé. Le refinancement des filiales situées dans un pays hors zone euro dont le risque de transfert et convertibilité est juge matériel par RCI Banque est généralement réalisé localement afin de limiter tout risque « transfrontière ». Les procédures Groupe prévoient néanmoins la possibilité pour la centrale de refinancement d ’ accorder ponctuellement des financements cross border aux filiales situées dans ces pays pour des montants limités, ou dans le cas où une police d ’ assurance couvre le risque de non convertibilité et de non transfert. Ces filiales sont également soumises aux mêmes exigences de suivi des risques financiers que les autres filiales du groupe : respect des limites de risque de taux et de change, suivi du risque de liquidité, limitation du risque de contrepartie et suivi spécifique par le biais d ’ un comité financier dédié et d ’ un reporting ad hoc . Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l ’ essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe. L ’ ORGANISATION DU CONTR O LE DES RISQUES DE MARCH E Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s ’ inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par l ’ actionnaire Renault. La gestion des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s ’ y rapportent sont assurés, pour l ’ ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la Direction Financements et Trésorerie de RCI Banque. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l ’ actionnaire et périodiquement actualisé. Le Service des Risques Financiers, rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Secrétariat Général et Direction de la Gestion des Risques), assure la production d ’ un reporting quotidien et la surveillance de l ’ exposition du groupe aux risques financiers. Une liste des produits autorisés, validée par le comité financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d ’ être utilisés au titre de la gestion des risques de marché. LA GESTION DES RISQUES GLOBAUX DE TAUX D ’ INT E R E T, DE CHANGE, DE CONTREPARTIE ET DE LIQUIDIT E RISQUE DE TAUX Le risque global de taux d ’ intérêt représente l ’ impact d ’ une variation des taux sur la marge brute financière future. L ’ objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale. Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale. Cette souplesse se traduit par l ’ attribution d ’ une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le comité financier, déclinaison individuelle de la limite globale définie par le Conseil d ’ Administration de RCI Banque. Limite centrale de refinancement : 32 M€ Limite des filiales de financement des ventes : 13,8 M€ Non Alloués : 04,2 M€ Total limite de sensibilité en M€ accordé par Renault à RCI Banque : 50 M€ L ’ indicateur suivi en interne, la sensibilité actualisée ( economic value - EV), consiste à mesurer à un instant t l ’ impact d ’ une variation des taux d ’ intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d ’ une entité. La valeur de marché est déterminée par l ’ actualisation des flux futurs aux taux de marché à l ’ instant t. Cette mesure sert à fixer les limites applicables aux entités de gestion du groupe. Conformément aux évolutions réglementaires (EBA/GL/2018/02), RCI Banque mesure également la sensibilité de la marge nette d ’ intérêts (MNI) et la sensibilité de la valeur économique des Fonds Propres (EVE). Les calculs sont basés sur des échéanciers (gap) actif et passif moyens mensuels qui intègrent les opérations à taux fixe et les opérations à taux variable jusqu ’ à leur prochaine date de révision. Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipés, etc.), complétés d ’ hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, etc.). Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers, qui est rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Secrétariat Général & Direction de la Gestion des Risques). La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l ’ impose. Le résultat des contrôles fait l ’ objet d ’ un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu ’ avec les notes de procédure en vigueur. Sur l ’ année 2018, la sensibilité globale au risque de taux de RCI Banque s ’ est maintenue en dessous de la limite fixée par le groupe (50 M€). Au 31 décembre 2018, la sensibilité à la MNI suite à une hausse des taux de 100   points aurait un impact de : +   3.4 M€ en EUR, +   1.4 M€ en MAD, +   0,8 M€ en GBP, +   0,3 M€ en KRW, -   0.4 M€ en BRL, -   0.4 M€ en CZK, -   0,7 M€ en CHF. La somme des valeurs absolues des sensibilités dans chaque devise s ’ élève à 7.8 M€. L ’ ANALYSE DU RISQUE STRUCTUREL DE TAUX FAIT RESSORTIR LES POINTS SUIVANTS : FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois. Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu ’ un risque de taux résiduel. Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d ’ intérêt de macro-couverture. CENTRALE DE REFINANCEMENT L ’ activité principale de RCI Holding est d ’ assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe. Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à taux fixe, pour certaines micro- couvertes par des swaps de taux d ’ intérêt, et à des ressources à taux variables. Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d ’ intérêt, permettent de maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (32 M€). Ces swaps ainsi que les titres disponibles à la vente sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément aux normes IFRS. Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier : - l ’ efficacité de la couverture des ressources à taux fixes par les swaps d ’ intérêts les micro-couvrant  ; - la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux variable. Ces données sont calculées sur la base de scenarios simplifiés, en partant de l ’ hypothèse que toutes les positions courent jusqu ’ à leur maturité et qu ’ elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles conditions de marché. La sensibilité des réserves à une variation des taux d ’ intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement être représentative d ’ un impact sur les résultats futurs. LE RISQUE DE LIQUIDITE RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. A cette fin, le groupe s ’ impose des normes internes strictes. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants : La liquidité statique Cet indicateur mesure l ’ écart entre le passif et l ’ actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif ou d ’ actif. Il matérialise des impasses ou « gaps » de liquidité statique. La politique du groupe est de refinancer ses actifs par des passifs d ’ une durée supérieure, maintenant ainsi des gaps de liquidité statique positifs sur l ’ ensemble des pôles du bilan. La réserve de liquidité La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d ’ urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elle se compose d ’ actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d ’ actifs financiers non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers. Au sein du périmètre de refinancement centralisé et pour les entités en refinancement local matérielles, des niveaux minimum et adéquat de réserve de liquidité sont définis semestriellement. Scénarios de stress Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressées sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. LE RISQUE DE CHANGE Depuis mai 2009, RCI Banque a été autorisée par l ’ ACPR à exclure les actifs durables et structurels de sa position de change compte tenu du respect des conditions de l ’ article 331 de l ’ arrêté du 20 février 2007. En conséquence, la position de change se situant en dessous du seuil de 2 % des fonds propres défini à l ’ article 293-2 de l ’ arrêté du 20 février 2007, RCI Banque ne calcule plus d ’ exigences en fonds propres au titre du risque de change. CENTRALE DE REFINANCEMENT Très faible historiquement, la position de change de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s ’ est maintenue en dessous de 4 M€ tout au long de l ’ année. Aucune position n ’ est admise dans le cadre de la gestion du refinancement : la salle des marchés assure à cet égard, la couverture systématique de la totalité des flux concernés. Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion d ’ une trésorerie multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l ’ objet d ’ un suivi quotidien et obéissent au même souci de couverture. Toute autre opération de change (notamment au titre de l ’ anticipation de la couverture des dividendes prévisionnels) ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et Trésorerie. FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES Les filiales de financement des ventes ont l ’ obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées. Par exception, des limites sont allouées aux filiales où les activités de financement des ventes ou le refinancement sont multidevises, ainsi qu ’ à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale. La limite globale du groupe RCI Banque accordée par l ’ actionnaire Renault est de 30 M€. Au 31 décembre 2018, la position de change consolidée du groupe RCI Banque est à 9,2 M€. LE RISQUE DE CONTREPARTIE Le risque de contrepartie bancaire chez RCI Banque résulte de diverses opérations de marché réalisées par les entités du groupe dans le cadre de leurs activités quotidiennes (placements des excédents de trésorerie, opérations de couverture de taux ou de change, investissements en actifs liquides…). Les opérations sont réalisées auprès d ’ établissements bancaires de premier ordre et dont le risque est encadré par des limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe. La calibration des limites s ’ appuie sur une méthode interne basée sur le niveau des fonds propres, la notation « long terme » par les agences de notation et l ’ appréciation qualitative de la contrepartie. Ces limites sont suivies quotidiennement. L ’ ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours «  Liquidity Coverage Ratio  » (LCR), RCI Banque a constitué un portefeuille d ’ investissements en actifs liquides. Ces derniers sont encadrés par des limites en montant et en durée définies pour chaque émetteur. RCI a également investi dans des fonds monétaires, des titres de dettes d ’ entreprises et un fonds composé de titres de créances émises par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Chacun de ces investissements fait l ’ objet d ’ une limite spécifique validée en comité financier et revue au moins une fois par an. Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu ’ elles puissent investir dans des bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident. Ces limites font également l ’ objet d ’ un suivi quotidien et sont remontées mensuellement au comité financier RCI Banque. S ’ agissant des entités financières, le risque prend en compte l ’ exposition cash (dépôts et intérêts courus) ainsi que l ’ exposition sur instruments dérives calculé par la méthode forfaitaire interne telle que présenté ci-après. Méthode forfaitaire : L ’ exposition au risque de contrepartie est mesurée en utilisant des coefficients de pondération qui dépendent du type d ’ instruments et de la durée de l ’ opération. Durée résiduelle Coefficient Taux (en % du nominal) Durée initiale Coefficient Change (en % du nominal) Entre 0 et 1   an 2 % Entre 0 et 1   an 6 % Entre 1 et 2 ans 5 % Entre 1 et 2 ans 18 % Entre 2 et 3 ans 8 % Entre 2 et 3 ans 22 % Entre 3 et 4 ans 11 % Entre 3 et 4 ans 26 % Entre 4 et 5 ans 14 % Entre 4 et 5 ans 30 % Entre 5 et 6 ans 17 % Entre 5 et 6 ans 34 % Entre 6 et 7 ans 20 % Entre 6 et 7 ans 38 % Entre 7 et 8 ans 23 % Entre 7 et 8 ans 42 % Entre 8 et 9 ans 26 % Entre 8 et 9 ans 46 % Entre 9 et 10 ans 29 % Entre 9 et 10 ans 50 % Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l ’ adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n ’ est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Pour s ’ assurer du caractère conservateur de cette méthode, l ’ exposition sur dérivés est recalculée périodiquement selon la méthode réglementaire « mark to market positif + add-on » présentée ci-dessous : Méthode « mark to market positif + add-on » : Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L ’ exposition sur produits dérivés (taux et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de la valeur de remplacement des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains potentiels, augmentée d ’ un « add-on » représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est déterminé par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du parlement européen et du conseil du 26 juin 2013 article 274) comme suit : Durée résiduelle Contrats sur taux d ’ intérêts (en % du nominal) Contrats sur taux de change et sur l ’ or (en % du nominal) <= 1 an 0 % 1 % 1 an < durée <= 5 ans 0,50 % 5 % > 5 ans 1,50 % 7,50 % Selon la méthode « mark to market positif + add on », l ’ équivalent risque de contrepartie s ’ élève à 29 millions d ’ euros au 31 décembre 2018, contre 117 millions d ’ euros au 31 décembre 2017. Selon la méthode forfaitaire, il s ’ élève à 423 millions d ’ euros au 31 décembre 2018, contre 775 millions d ’ euros au 31 décembre 2017. Ces montants ne concernent que des établissements de crédit. Ils ont été déterminés sans prendre en compte les accords de compensation conformément à la méthodologie décrite ci-dessus. Les garanties bancaires reçues font l ’ objet d ’ un suivi spécifique. VI.  — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l ’ audit des comptes consolidés de la société Diac relatifs à l ’ exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu ’ ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l ’ exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l ’ exercice, de l ’ ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L ’ opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité des Comptes et de l ’ Audit de la société RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société Diac . Fondement de l ’ opinion   Référentiel d ’ audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d ’ exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partis « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes consolidés » du présent rapport.   Indépendance Nous avons réalisé notre mission d ’ audit dans le respect des règles d ’ indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er  janvier 2018 à la date d ’ émission de notre rapport et notamment nous n ’ avons pas fourni de services interdits par l ’ article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation Sans remettre en cause l ’ opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3.A « Evolutions des principes comptables » de l ’ annexe aux comptes consolidés qui décrit les modalités d ’ application de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » à compter du 1 er  janvier 2018. Justification des appréciations – Points clés de l ’ audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l ’ audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l ’ audit des comptes consolidés de l ’ exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s ’ inscrivent dans le contexte de l ’ audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n ’ exprimons pas d ’ opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.   Calcul des pertes attendues sur les crédits à la clientèle et les crédits réseau conformément à la nouvelle norme comptable IFRS 9 Points clés de l ’ audit Notre réponse Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de pertes résultant de l ’ incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers. Depuis le 1 er  janvier 2018, votre société applique la norme IFRS 9 « Instruments financiers », qui définit en particulier une nouvelle méthodologie d ’ estimation des provisions fondée sur les pertes de crédit attendues sur les encours sains ( bucket  1 ), dégradés depuis l ’ origination ( bucket  2 ) ou incidentés/en défaut ( bucket 3 ), et non plus seulement au titre du risque de crédit avéré. Les effets de la première application de la norme IFRS 9 sont détaillés dans la note 3.A de l ’ annexe aux comptes consolidés. Son incidence sur les capitaux propres du groupe au 1 er  janvier 2018 s ’ élève à M€ 53, dont M€ 49 au titre de la dépréciation des crédits (hors impôt différé). En effet, l ’ estimation de la dépréciation des crédits passe désormais d ’ un provisionnement de pertes de crédit avérées à un modèle de provisionnement de pertes de crédit attendues tel qu ’ indiqué dans la note précitée. Nous considérons la première application de cette norme au 1 er  janvier 2018 et sa mise en œuvre au 31 décembre 2018 comme un point clé de l ’ audit en raison de l ’ importance du montant des crédits à la clientèle et au réseau dans le bilan de la banque, de l ’ utilisation de nombreux paramètres et d ’ hypothèses dans les modèles de calcul et du recours au jugement dans la détermination de ces modèles et les hypothèses utilisées pour l ’ estimation des pertes de crédit attendues. Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés de votre société, nos travaux ont notamment consisté à : ► examiner les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, afin de contrôler leur conformité, dans leurs aspects significatifs, avec les principes de la norme IFRS 8 ; ► apprécier la gouvernance établie en termes de validation des paramètres et des hypothèses clés appliqués dans ces modèles ou entrant dans les travaux de revue a posteriori des pertes réelles sur l ’ exercice écoulé (back- testing )  ; ► procéder à une évaluation des contrôles clés portant sur les processus, les applications informatiques, les déversements de données gestion-comptabilité du portefeuille de crédits à la clientèle et réseau, et de sa ventilation par bucket , ainsi que l ’ interfaçage des applications propres au calcul des pertes de crédit attendues. Nos équipes d ’ audit ont à cet effet intégré des membres ayant des compétences particulières en audit de systèmes d ’ information et en modélisation des risques de crédit ; ► sur le périmètre de crédit clientèle : ► tester, sur la base d ’ un échantillon représentatif de contrats de crédit à la clientèle, le correct appariement des paramètres de « Probabilité de Défaut » et de « Perte an cas de défaut » avec les contrats correspondants ; ► sur la base de ce même échantillon, recalculer les « Pertes attendues » ( expected credit losses ou ECL) sur la situation comptable d’ouverture de l’exercice au 31 octobre 2018 et réaliser des procédures analytiques sur l’évolution des ECL jusqu’au 31 décembre 2018 ; ► sur le périmètre de crédit réseau : ► tester les traitements de données sur l’exhaustivité du périmètre et le correct appariement des paramètres de « Probabilité de Défaut » et de « Perte en cas de défaut » avec les contrats correspondants ; ► recalculer les « Pertes attendues » sur l’exhaustivité du périmètre France sur la situation comptable d’ouverture de l’exercice et au 31 décembre 2018 ; ► apprécier la méthodologie appliquée pour déterminer la composante prospective de l’estimation des pertes attendues ( forward looking ), notamment sur les hypothèses retenues dans l’établissement des scénarios macro-économiques, la pondération de ces scénarios et leur impact sur les paramètres de risque ; ► réaliser des procédures analytiques sur l’évolution des encoure de crédits à la clientèle et crédit réseau, et des dépréciations du risque de crédit d’un exercice à l’autre ; ► apprécier le caractère approprié des informations présentées dans la note 6 de l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d ’ administration. Nous n ’ avons pas d ’ observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Informations résultant d ’ autres obligations légales et réglementaires   Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Diac par votre assemblée générale du 22 mai 2014 pour le cabinet KPMG S.A. et du 29 juin 1982 pour le cabinet ERNST & YQUNG Audit. Au 31 décembre 2018, le cabinet KPMG S.A. était dans la cinquième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la trente-septième année. Responsabilité de la direction et des personnes constituant le gouvernement d ’ entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d ’ établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu ’ elle estime nécessaire à l ’ établissement de comptes consolidés ne comportant pas d ’ anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs. Lors de l ’ établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d ’ évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d ’ exploitation et d ’ appliquer la convention comptable de continuité d ’ exploitation, sauf s ’ il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité des Comptes et de l ’ Audit de la société RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société Diac de suivre le processus d ’ élaboration de l ’ information financière et de suivre l ’ efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l ’ audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d ’ administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes consolidés   Objectif et démarche d ’ audit Il nous appartient d ’ établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d ’ obtenir l ’ assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d ’ anomalies significatives. L ’ assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d ’ assurance, sans toutefois garantir qu ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d ’ erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l ’ on peut raisonnablement s ’ attendre à ce qu ’ elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l ’ article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : ► il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs, définit et met en œuvre des procédures d ’ audit face à ces risques, et recueille des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d ’ une anomalie significative provenant d ’ une fraude est plus élevé que celui d ’ une anomalie significative résultant d ’ une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; ► il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l ’ audit afin de définir des procédures d ’ audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d ’ exprimer une opinion sur l ’ efficacité du contrôle interne ; ► il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; ► il apprécie le caractère approprié de l ’ application par la direction de la convention comptable de continuité d ’ exploitation et, selon les éléments collectés, l ’ existence ou non d ’ une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s ’ appuie sur les éléments collectés jusqu ’ à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d ’ exploitation. S ’ il conclut à l ’ existence d ’ une incertitude significative, il attire l ’ attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; ► apprécie la présentation d ’ ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; ► concernant l ’ information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l ’ audit des comptes consolidés ainsi que de l ’ opinion exprimée sur ces comptes.   Rapport au Comité des Comptes et de l ’ Audit de la société RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société Diac Nous remettons au Comité des Comptes et de l ’ Audit de la société RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société Disc un rapport qui présente notamment l ’ étendue des travaux d ’ audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité des Comptes et de l ’ Audit de la société RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société Diac figurent les risques d ’ anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l ’ audit des comptes consolidés de l ’ exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l ’ audit, qu ’ il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité des Comptes et de l ’ Audit de la société RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC la déclaration prévue par l ’ article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu ’ elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité des Comptes et de l ’ Audit de la société RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société Diac des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense, le 26 avril 2019 Les Commissaires aux Comptes KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Valéry Foussé Luc Valverde

06/05/2019 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : Diac
Numéro d'affaire : 1901581
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de € 647 265 600 Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy l e Grand Cedex 702 002 221 R.C.S. Bobigny Deuxi è me avis de convocation des propri é taires d e titres participatifs mars 1985 de 152,45 € L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayan t pu délibérer valablement le 2 mai 2019 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société ,   au siège social de DIAC SA le 17 mai 201 9 à 8 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2018. — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2018 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux . Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fi xée pour l'assemblée, soit le 15 mai 2019 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : — BNP PARIBAS — SOCIETE GENERALE — CACEIS BANK — CM – CIC — NATIXIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le C onseil d’administration

22/04/2019 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : Diac
Numéro d'affaire : 1901256
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 647   265   6 00 EUR Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex SIREN 702 002 221 R.C.S BOBIGNY *** AVIS DE REUNION Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le merc r edi 22 mai 201 9 à 9 heures au 15, Rue d’Uzès – 75002 PARIS et statuera sur l'ordre du jour suivant : A titre ordinaire : Augmentation de capital du 11 décembre 201 8  : Rapport complémentaire du Conseil sur l’augmentation de capital Rapport complémentaire des Commissaires aux comptes Rapport du C onseil sur la gestion du groupe Rapport sur le Gouvernement d’entreprise Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport général des Commissaires aux com ptes sur les comptes sociaux Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur les conventions et sur les éléments servant à la détermination de la rémuné ration des titres participatifs Approbation des comptes consolidés 201 8 Approbation des comptes sociaux 201 8 Affectation du résultat, détermination d u dividende Fin du mandat du Commissaire aux comptes suppléant Picarle & associés Absence de conventions réglementées Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 à M. François Guionnet, ayant occupé le mandat de Directeur Général de la société Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2018 au Directeur Général de la Société (T Paland) Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur Général Délégué de la Société (P . Poulain) Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur Général Délégué de la Société (G Cuny) Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 201 9 . Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé A titre extraordinaire : Réduction du capital social de la Société et modifications corrélatives des statuts Pouvoirs en vue des formalités Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes : A titre Ordinaire : PREMIERE RESOLUTION ( Précédente a ugmentation du capital social du 11 décembre 201 8 ) L’Assemblée Générale prend acte du rapport complémentaire du Conseil d’administration et du rapport complémentaire des Commissaires aux comptes, sur les conditions définitives de l’augmentation de capital réalisée le 11 décembre 201 8 , conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée le 23 novembre 201 8 . DEUXIEME RESOLUTION (Approbation des comptes consolidés) L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 201 8 , approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de Commerce , faisant ressortir un bénéfice net de 159 107 milliers d’euros. Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports. TROISIEME RESOLUTION (Approbation des comptes sociaux ) L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport sur le gouvernement d’entreprise et des rapport s des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 20 1 8 , et sur les conventions réglementées, approuve tels qui ont été présentés, les comptes de cet exercice se soldant par un résultat net déficitaire de -238 311 753.67 euros . Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports. QUATRIEME RESOLUTION (Affectation du résultat) L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat déficitaire de l’exercice comme suit : Résultat net de l'exercice 2018 -238.311.753.67 EUR Report à nouveau antérieur - 80.155.55 EUR Solde disponible - 238.391.909 . 22 EUR Dividendes à distribuer 0.00 EUR Solde du compte report à nouveau 2018 - 238.391.909 . 22 EUR Il est donc décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 201 8 . Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été: - Au titre de l’exercice 201 5 , de 3 , 14 EUR par action - Au titre de l’exercice 201 6 , de 11 , 27 EUR par action - Au titre de l’exercice 2017, pas de dividende distribué. CINQUIEME RESOLUTION (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs) L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. SIXIEME RESOLUTION ( fin de mandat des commissaires aux comptes suppléants ) L’Assemblée Générale, confirme en tant que de besoin que le mandat de la société PICARLE & ASSOCIES en tant que Commissaire aux comptes suppléant, a pris fin à l’issue de l’Assemblée Générale du 22 mai 2018, et n’a pas été renouvelé. SEPTIEME RESOLUTION (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2018 à François Guionnet, ayant occupé le mandat de D ir ecteur Général de la société) L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2018 à Monsieur François Guionnet qui a tenu la fonction de Directeur g énéral de la Société, tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. HUITIEME RESOL U TION (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général de la Société T. Paland ) L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général de la Société, Monsieur Thibault PALAND tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. NEUVIEME RESOLUTION (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général Délégué de la Société P. Poulain ) L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général Délégué de la Société, Monsieur Patrick POULAIN tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. DIXIEME RESOLUTION (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général Délégué de la Société G. Cuny ) L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général Délégué de la Société, Monsieur Guillaume CUNY tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. ONZIEME RESOLUTION (Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 201 9 ) L’Assemblée Générale, approuve les principes et les critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au Président, Directeur Général et Directeurs Généraux Délégués, pour l’exercice 201 9 , tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. DOUZIEME RESOLUTION (Absence de Conventions Réglementées) L' A ssemblée G énérale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial du Commissaire aux comptes mentionnant l'absence de conventions de la nature de celles visées à l'article L 225-38 et suivants du Code de commerce, en prend acte purement et simplement. TREIZIEME RESOLUTION (Quitus aux administrateurs) L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à Monsieur François Guionnet . A titre Extraordinaire : QUATORZIEME R SOLUTION (Réduction du capital social de la Société) L'Assemblée Générale, après lecture du rapport du conseil d'administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, décide de réduire de 647.265.600  euros à 409.335.560  euros le montant du capital social pour résorption partielle de la perte apparaissant dans les comptes annuels du dernier exercice clos le 31 décembre 201 8 dûment approuvés. Cette réduction de capital – qui prend effet ce jour – est réalisée par voie de minoration de 3,97 euros de la valeur nominale de chacune des 59.932.000 actions existant à ce jour, laquelle est ramenée de 1 0,80 euros à 6,83 euros. QUINZIEM E RESOLUTION (Modification des statuts corrélative à la réduction du capital social de la Société) L'Assemblée Générale, en conséquence de l'adoption de la précédente résolution, décide de modifier, avec effet de ce jour, ainsi qu'il suit, l ’article 6 des statuts : « Article 6 : Capital I. Le capital social converti en Euros par le Conseil d’administration du 29 novembre 2000, sur délégation de l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2000, était fixé à 61.000.000 € (soixante et un millions d’euros) divisé en 4.000.000 (quatre millions) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 septembre 2017, le Conseil d’administration du 18 septembre 2017 a ensuite porté le capital à 310.978.000 € (trois cent dix millions neuf cent soixante-dix-huit mille euros) divisé en 20.392.000 (vingt millions trois cent quatre-vingt-douze mille) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 6 décembre 2017, le Conseil d’administration du 8 décembre 2017 a décidé d’augmenter le capital pour le porter de 310.978.000 € à son capital actuel de 560.956.000 € (cinq cent soixante millions neuf cent cinquante-six mille euros) divisé en 36.784.000 (trente-six millions sept cent quatre-vingt-quatre mille) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. L’Assemblée Générale Mixte du 22 mai 2018 a décidé de réduire le capital social pour le porter de 560.956.000 € à son capital actuel de 397.267.200 € (trois cent quatre-vingt-dix-sept millions deux cent soixante-sept mille deux cents euros) divisé en 36.784.000 (trente-six millions sept cent quatre-vingt-quatre mille) actions de 10,80 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 novembre 2018, le Conseil d’administration du 10 décembre 2018 a décidé d’augmenter le capital pour le porter de 397.267.200 € à son capital actuel de 647.265.600 € (six cent quarante-sept millions deux cent-soixante-cinq mille six-cent s euros) divisé en 59.932.000 (cinquante-neuf millions neuf cent trente-deux mille) actions de 10,80 € de valeur nominale chacune .  L’Assemblée Générale Mixte du 22 mai 2019 a décidé de réduire le capital social pour le porter de 647.265.600 € à son capital actuel de 409.335.560 € (quatre cent neuf millions trois cent trente-cinq mille cinq cent soixante euros) divisé en 59.932.000 ( cinquante-neuf millions neuf cent trente-deux mille ) actions de 6,83 € de valeur nominale chacune.  » SEIXIEME RESOLUTION (Pouvoirs) L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires. Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 2 2 mai 201 9 . Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation. Le Conseil d'Administration

17/04/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Diac
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901102
Texte de l'annonce :

                      DIAC     Société anonyme au capital de 647 265 600 Euros     Siége social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex SIREN : 702 002 221 RCS Bobigny     Situation au 31 mars 2019 (en milliers d'euros)       ACTIF 31/03/2019                           Caisse, Banques centrales et CCP           1       Créances sur les établissements de crédit           2 257 372       Opérations avec la clientèle           3 595 901       Obligations et autres titres à revenu fixe           121 704       Actions et autres titres à revenu variable           2       Participations et autres titres détenus à long terme           56       Parts dans les entreprises liées           81 387       Crédit-bail et location avec option d'achat           3 877 751       Immobilisations incorporelles           2 681       Immobilisations corporelles           15 708       Autres actifs           152 452       Comptes de régularisation           154 265                           TOTAL ACTIF           10 259 280                           PASSIF 31/03/2019                           Dettes envers les établissements de crédit           9 019 804       Opérations avec la clientèle           36 634       Dettes représentées par un titre           178 096       Autres passifs           185 655       Comptes de régularisation           379 086       Provisions           35 589       Dettes subordonnées           9 442       Capital souscrit           647 266       Réserves           6 100       Report à nouveau           (238 392)                           TOTAL PASSIF           10 259 280                           ENGAGEMENTS HORS-BILAN 31/03/2019                           Engagements donnés           1 454 430       Engagements de financement           660 788       Autres engagements donnés           793 642                           Engagements reçus           3 185 337       Engagements de garantie           3 185 337                                          

15/04/2019 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : Diac
Numéro d'affaire : 1901038
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de € 647 265 600 Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf — 93168 Noisy l e Grand Cedex 702 002 221 R.C.S. B obigny Avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 € Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'A dministration de ladite Société ,   au siège social de DIAC SA, 14, Avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy le Grand cedex le 2 mai 2019 à 8 h eures éventuellement reportée le 17 mai 201 9 à 8 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Ordre du jour — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2018. — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2018 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux. ————— Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée , soit le 29 avril 2019 à 0 heure, heure de P aris , faire parveni r l’attestation de participation établ i par l'intermédiaire habilité , aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : – BNP PARIBAS – SOCIETE GENERALE – CACEIS BANK – CM – CIC – NAT I XIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le C onseil d’administration

12/04/2019 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : Diac
Numéro d'affaire : 1900984
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 647   265   6 00 EUR Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex SIREN 702 002 221 R.C.S BOBIGNY AVIS DE REUNION Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le merc r edi 22 mai 201 9 à 9 heures au 15, Rue d’Uzès – 75002 PARIS et statuera sur l'ordre du jour suivant : A titre ordinaire : Augmentation de capital du 11 décembre 201 8  : Rapport complémentaire du Conseil sur l’augmentation de capital Rapport complémentaire des Commissaires aux comptes Rapport du C onseil sur la gestion du groupe Rapport sur le Gouvernement d’entreprise Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Rapport général des Commissaires aux com ptes sur les comptes sociaux Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur les conventions et sur les éléments servant à la détermination de la rémuné ration des titres participatifs Approbation des comptes consolidés 201 8 Approbation des comptes sociaux 201 8 Affectation du résultat, détermination d u dividende Fin du mandat du Commissaire aux comptes suppléant Picarle & associés Absence de conventions réglementées Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 à M. François Guionnet, ayant occupé le mandat de Directeur Général de la société Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2018 au Directeur Général de la Société (T Paland) Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur Général Délégué de la Société (P . Poulain) Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur Général Délégué de la Société (G Cuny) Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 201 9 . Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé A titre extraordinaire : Réduction du capital social de la Société et modifications corrélatives des statuts Pouvoirs en vue des formalités Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes : A titre Ordinaire : PREMIERE RESOLUTION ( Précédente a ugmentation du capital social du 11 décembre 201 8 ) L’Assemblée Générale prend acte du rapport complémentaire du Conseil d’administration et du rapport complémentaire des Commissaires aux comptes, sur les conditions définitives de l’augmentation de capital réalisée le 11 décembre 201 8 , conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée le 23 novembre décembre 201 8 . DEUXIEME RESOLUTION (Approbation des comptes consolidés) L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 201 8 , approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de Commerce , faisant ressortir un bénéfice net de 159 107 milliers d’euros. Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports. TROISIEME RESOLUTION (Approbation des comptes sociaux ) L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport sur le gouvernement d’entreprise et des rapport s des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 20 1 8 , et sur les conventions réglementées, approuve tels qui ont été présentés, les comptes de cet exercice se soldant par un résultat net déficitaire de -238 311 753.67 euros . Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports. QUATRIEME RESOLUTION (Affectation du résultat) L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat déficitaire de l’exercice comme suit : Résultat net de l'exercice 2018 -238.311.753.67 EUR Report à nouveau antérieur 80.155.55 EUR Solde disponible -238.231.598.12 EUR Dividendes à distribuer 0.00 EUR Solde du compte report à nouveau 2018 -238.231.598.12 EUR Il est donc décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 201 8 . Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été: - Au titre de l’exercice 201 5 , de 3 , 14 EUR par action - Au titre de l’exercice 201 6 , de 11 , 27 EUR par action - Au titre de l’exercice 2017, pas de dividende distribué. CINQUIEME RESOLUTION (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs) L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. SIXIEME RESOLUTION ( fin de mandat des commissaires aux comptes suppléants ) L’Assemblée Générale, confirme en tant que de besoin que le mandat de la société PICARLE & ASSOCIES en tant que Commissaire aux comptes suppléant, a pris fin à l’issue de l’Assemblée Générale du 22 mai 2018, et n’a pas été renouvelé. SEPTIEME RESOLUTION (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2018 à François Guionnet, ayant occupé le mandat de D ir ecteur Général de la société) L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2018 à Monsieur François Guionnet qui a tenu la fonction de Directeur g énéral de la Société, tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. HUITIEME RESOL U TION (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général de la Société T. Paland ) L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général de la Société, Monsieur Thibault PALAND tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. NEUVIEME RESOLUTION (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général Délégué de la Société P. Poulain ) L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général Délégué de la Société, Monsieur Patrick POULAIN tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. DIXIEME RESOLUTION (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général Délégué de la Société G. Cuny ) L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 201 8 au Directeur général Délégué de la Société, Monsieur Guillaume CUNY tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. ONZIEME RESOLUTION (Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 201 9 ) L’Assemblée Générale, approuve les principes et les critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au Président, Directeur Général et Directeurs Généraux Délégués, pour l’exercice 201 9 , tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. DOUZIEME RESOLUTION (Absence de Conventions Réglementées) L' A ssemblée G énérale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial du Commissaire aux comptes mentionnant l'absence de conventions de la nature de celles visées à l'article L 225-38 et suivants du Code de commerce, en prend acte purement et simplement. TREIZIEME RESOLUTION (Quitus aux administrateurs) L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à Monsieur François Guionnet . A titre Extraordinaire : QUATORZIEME R SOLUTION (Réduction du capital social de la Société) L'Assemblée Générale, après lecture du rapport du conseil d'administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, décide de réduire de 647.265.600  euros à 409.335.560  euros le montant du capital social pour résorption partielle de la perte apparaissant dans les comptes annuels du dernier exercice clos le 31 décembre 201 8 dûment approuvés. Cette réduction de capital – qui prend effet ce jour – est réalisée par voie de minoration de 3,97 euros de la valeur nominale de chacune des 59.932.000 actions existant à ce jour, laquelle est ramenée de 1 0,80 euros à 6,83 euros. QUINZIEM E RESOLUTION (Modification des statuts corrélative à la réduction du capital social de la Société) L'Assemblée Générale, en conséquence de l'adoption de la précédente résolution, décide de modifier, avec effet de ce jour, ainsi qu'il suit, l ’article 6 des statuts : « Article 6 : Capital I. Le capital social converti en Euros par le Conseil d’administration du 29 novembre 2000, sur délégation de l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2000, était fixé à 61.000.000 € (soixante et un millions d’euros) divisé en 4.000.000 (quatre millions) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 septembre 2017, le Conseil d’administration du 18 septembre 2017 a ensuite porté le capital à 310.978.000 € (trois cent dix millions neuf cent soixante-dix-huit mille euros) divisé en 20.392.000 (vingt millions trois cent quatre-vingt-douze mille) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 6 décembre 2017, le Conseil d’administration du 8 décembre 2017 a décidé d’augmenter le capital pour le porter de 310.978.000 € à son capital actuel de 560.956.000 € (cinq cent soixante millions neuf cent cinquante-six mille euros) divisé en 36.784.000 (trente-six millions sept cent quatre-vingt-quatre mille) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune. L’Assemblée Générale Mixte du 22 mai 2018 a décidé de réduire le capital social pour le porter de 560.956.000 € à son capital actuel de 397.267.200 € (trois cent quatre-vingt-dix-sept millions deux cent soixante-sept mille deux cents euros) divisé en 36.784.000 (trente-six millions sept cent quatre-vingt-quatre mille) actions de 10,80 € de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 novembre 2018, le Conseil d’administration du 10 décembre 2018 a décidé d’augmenter le capital pour le porter de 397.267.200 € à son capital actuel de 647.265.600 € (six cent quarante-sept millions deux cent-soixante-cinq mille six-cent s euros) divisé en 59.932.000 (cinquante-neuf millions neuf cent trente-deux mille) actions de 10,80 € de valeur nominale chacune .  L’Assemblée Générale Mixte du 22 mai 2019 a décidé de réduire le capital social pour le porter de 647.265.600 € à son capital actuel de 409.335.560 € (quatre cent neuf millions trois cent trente-cinq mille cinq cent soixante euros) divisé en 59.932.000 ( cinquante-neuf millions neuf cent trente-deux mille ) actions de 6,83 € de valeur nominale chacune.  » SEIXIEME RESOLUTION (Pouvoirs) L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires. Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 2 2 mai 201 9 . Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation. Le Conseil d'Administration

23/01/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Diac
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1900060
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 6 47   265   600 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny. Situation au 3 1 décembre 201 8 (en milliers d'euros). ACTIF 31/12/2018 Caisse, Banques centrales et CCP 1 Créances sur les établissements de crédit 2   259   086 Opérations avec la clientèle 3   863   622 Obligations et autres titres à revenu fixe 119 602 Actions et autres titres à revenu variable 2 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 3 798 055 Immobilisations incorporelles 2 931 Immobilisations corporelles 14 571 Autres actifs 150 280 Comptes de régularisation 136 512 Total de l'actif  10 426 105 PASSIF 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit  9 105 371 Opérations avec la clientèle  31 764 Dettes représentées par un titre  177 102 Autres passifs 214 795 Comptes de régularisation 437 815 Provisions 34 969 Dettes subordonnées  9 315 Capitaux propres 414 974 Capital souscrit  6 47 266 Réserves 6 100 Report à nouveau - 80 Résultat de l’exercice - 238 312 Total du passif 10 426 105 ENGAGEMENTS H ORS-BILAN 31 /12/2018 Engagements donnés  1  665 980 Engagements de financement  554 915 Autres engagements donnés 1 111 065 Engagements reçus  3 035 911 Engagements de garantie 3 035 911

19/10/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Diac
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804859
Texte de l'annonce :

17/10/2018 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : Diac
Numéro d'affaire : 1804828
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 397 267 200 EUR Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex SIREN 702 002 221 R.C.S BOBIGNY AVIS DE REUNION L es Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Extraordinaire se tiendra vendredi 23 novembre à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant : — Augmentation de capital social : — Rapport du Conseil sur l’augmentation de capital — Rapport spécial des Commissaires aux comptes — Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social dans la limite d’un montant nominal maximum de 400.000.000 € ( quatre cent millions d’euros) par émission d'actions à libérer en numéraire — Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de RCI Banque S.A — Délégation de pouvoirs au Conseil d'administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital — Augmentation de capital réservée aux salariés ; délégation à conférer au Conseil d'administration en vue de procéder, le cas échéant, à ladite augmentation de capital — Pouvoirs en vue des formalités. Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes : PREMIERE RESOLUTION (Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social) L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, délègue au Conseil d'administration sa compétence pour décider d'augmenter le capital social en une fois, dans la limite d'un montant nominal maximum de 400.000.000 € ( quatre cent millions d’euros), par l'émission d'actions nouvelles à libérer en numéraire, au moyen de versement d'espèces. Cette délégation est donnée pour une durée de douze ( 12 ) mois, à compter de la présente Assemblée. DEUXIEME RESOLUTION (Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires, au profit de RCI Banque S.A) L'Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d'administration décide de supprimer le droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de RCI Banque S.A, actionnaire majoritaire. TROISIEME RESOLUTION (Délégation au Conseil d’administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital) L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au Conseil d'administration à l'effet, conformément aux résolutions qui précèdent, de mettre en œuvre la délégation de compétence conférée par l'Assemblée s'il le décide, en une fois et au moment qu'il décidera, de fixer les conditions d'émission dans les proportions qu'il appréciera, de mener à bonne fin les opérations concourant à la réalisation de l’augmentation de capital, en constater la réalisation définitive et procéder à la modification corrélative des statuts. QUATRIEME RESOLUTION (Augmentation de capital réservée aux salariés) L'Assemblée générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, constatant que les délibérations visées aux précédentes résolutions de la présente Assemblée emportent l'obligation pour l'Assemblée générale de se prononcer sur un projet de résolution tendant à la réalisation d'une augmentation de capital réservée aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise, statuant en application des articles L. 225-129-6 et L. 225-135 du Code de commerce et des articles L. 3332-18 et suivants du Code du travail : autorise le Conseil d'administration, s'il le juge opportun, sur ses seules décisions, à augmenter le capital social en une fois par l'émission d'actions de numéraire réservées aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions prévues à l'article L. 225-180 du Code de commerce et adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise ; supprime en faveur de ces personnes le droit préférentiel de souscription aux actions qui pourront être émises en vertu de la présente autorisation ; fixe à 12 mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de cette autorisation ; limite le montant nominal maximum de l’augmentation pouvant être réalisée par utilisation de la présente autorisation à 1 % du montant du capital social; décide que le prix des actions à souscrire sera déterminé conformément aux méthodes indiquées à l'article L. 3332-20 du Code du travail ; confère tous les pouvoirs au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la présente autorisation, prendre toutes mesures et procéder à toutes formalités nécessaires. CINQUIEME RESOLUTION (Pouvoirs en vue des formalités) L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires. ————— Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 23 novembre 2018 . Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation. Le Conseil d'Administration

20/07/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Diac
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1803956
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 397 267 000 Euros Siège social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex SIREN : 702 002 221 RCS Bobigny Situation au 30 juin 2018 (en milliers d'euros) ACTIF 30/06/2018 Créances sur les établissements de crédit 2 055 769 Opérations avec la clientèle 4 453 702 Obligations et autres titres à revenu fixe 153 710 Actions et autres titres à revenu variable 2 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 81 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 3 510 452 Immobilisations incorporelles 3 899 Immobilisations corporelles 13 988 Autres actifs 137 036 Comptes de régularisation 173 050 TOTAL ACTIF 10 583 051 PASSIF 30/06/2018 Dettes envers les établissements de crédit 9 379 978 Opérations avec la clientèle 30 427 Dettes représentées par un titre 215 118 Autres passifs 194 332 Comptes de régularisation 320 035 Provisions 30 305 Dettes subordonnées 9 569 Capital souscrit 397 267 Réserves 6 100 Report à nouveau (80) TOTAL PASSIF 10 583 051 ENGAGEMENTS HORS-BILAN 30/06/2018 Engagements donnés 1 853 988 Engagements de financement 723 756 Autres engagements donnés 1 130 232 Engagements reçus 3 232 398 Engagements de financement 5 000 Engagements de garantie 3 227 398

13/07/2018 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : Diac
Numéro d'affaire : 1803938
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de 397.267.200 EUR Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex SIREN 702 002 221 R.C.S BOBIGNY AVIS DE REUNION Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le lundi 27 août 2018 à 8 heures au 15, Rue d’Uzès – 75002 PARIS et statuera sur l'ordre du jour suivant : Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur (T. Paland en remplacement de F. Guionnet). Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 2018. Pouvoirs en vue des formalités Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes : PREMIERE RESOLUTION (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur) L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Francois Guionnet de son mandat d’administrateur à compter du 1er juin 2018, et ratifie la nomination par cooptation de M. Thibault Paland à compter du 1er juin 2018, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 26 avril 2018. En conséquence, M. Thibault Paland, exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'en en 2021 lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2020. DEUXIEME RESOLUTION (Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 2018) L’Assemblée Générale, approuve les principes et les critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au Président (Bruno Kintzinger), Directeur Général (Thibault Paland) et Directeurs Généraux Délégués (Patrick Poulain et Guillaume Cuny), pour l’exercice 2018, tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société. TROISIEME RESOLUTION (Pouvoirs) L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires. Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 27 août 2018 Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation. Le Conseil d'Administration

15/06/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Diac
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1803166
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 560 956 000 euros. Siège social  : 14   avenue du Pavé-Neuf – 93168 Noisy-Le-Grand Cedex . SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny. A. — Comptes sociaux I. — Bilan du 31 décembre 2017 (En milliers d ’ euros.) ACTIF Notes 12/2017 12/2016 Caisse, Banques centrales et CCP 1 Créances sur les établissements de crédit 1 2 009 635 2 241 614 Opérations avec la clientèle 2 4 067 321 3 494 123 Obligations et autres titres à revenu fixe 3 215 578 218 277 Actions et autres titres à revenu variable 1 1 Participations et autres titres détenus à long terme 4 56 56 Parts dans les entreprises liées 5 81 387 81 387 Crédit-bail et location avec option d ’ achat 6 3 220 853 2 464 296 Immobilisations incorporelles 7 3 314 3 779 Immobilisations corporelles 8 12 629 13 856 Autres actifs 9 147 767 137 169 Comptes de régularisation 10 172 083 99 878 TOTAL ACTIF 9 930 625 8 754 436 PASSIF Notes 12/2017 12/2016 Dettes envers les établissements de crédit 11 8 619 354 7 926 378 Opérations avec la clientèle 12 28 048 24 216 Dettes représentées par un titre 13 179 157 140 502 Autres passifs 14 298 735 251 380 Comptes de régularisation 15 362 355 291 793 Provisions 16 30 374 34 630 Dettes subordonnées 17 9 315 9 315 Capitaux propres 403 287 76 222 Capital souscrit 18 560 956 61 000 Réserves 18 6 100 6 100 Provisions réglementées et subventions d ’ investissement 18 38 Report à nouveau 18 4 (35 963) Résultat de l ’ exercice 18 (163 773) 45 047 TOTAL PASSIF 9 930 625 8 754 436 ENGAGEMENTS HORS-BILAN (En milliers d ’ euros.) Notes 12/2017 12/2016 Engagements donnés 19 1 670 068 1 353 876 Engagements de financement 564 241 572 967 Autres engagements donnés 1 105 827 780 909 Engagements reçus 20 2 891 713 2 236 583 Engagements de financement 9 000 5 006 Engagements de garantie 2 882 713 2 231 577 II. — Compte de résultat (En milliers d ’ euros.) Notes 12/2017 12/2016 Intérêts et produits assimilés 22 143 556 140 839 Intérêts et charges assimilées 23 (119 384) (124 808) Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 1 011 269 840 610 Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées 24 (1 092 323) (829 518) Revenus des titres à revenu variable 25 128 370 284 350 Commissions (Produits) 26 9 561 10 350 Commissions (Charges) 26 (554) (513) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 27 816 1 748 Autres produits d ’ exploitation 28 110 698 96 382 Autres charges d ’ exploitation 29 (18 125) (12 605) PRODUIT NET BANCAIRE 173 884 406 835 Charges générales d ’ exploitation 30 (269 089) (243 056) Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles (4 387) (4 213) RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION (99 592) 159 566 Coût du risque 31 (64 250) (114 658) RESULTAT D ’ EXPLOITATION (163 842) 44 908 RESULTAT COURANT AVANT IMPOT (163 842) 44 908 Impôts sur les bénéfices 32 31 (1) Dotation et reprises de FRBG et provisions réglementées 38 140 RESULTAT NET (163 773) 45 047 III. — Affectation du résultat L ’ Assemblée Générale décide d ’ affecter le résultat déficitaire de l ’ exercice comme suit  : Résultat net de l ’ exercice 2017 - 163.773.096.20 EUR Report à nouveau antérieur 4.140.65 EUR Solde disponible - 163.768.955.55 EUR Dividendes à distribuer 0.00 EUR Solde du compte report à nouveau 2017 - 163.768.955.55 EUR Il est donc décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 2017. Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été  : Au titre de l ’ exercice   2014, de 12,47 EUR par action Au titre de l ’ exercice   2015, de 3,14 EUR par action Au titre de l ’ exercice   2016, de 11,27 EUR par action IV. — Annexe aux comptes sociaux Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France. 1.   REGLES ET METHODES COMPTABLES La société Diac SA applique le règlement n°   91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l ’ établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par le règlement n°   2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable. La société applique  : — le règlement n°   2000-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs  ; — le règlement n°   2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit  ; — les règlements n°   2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable notamment sur le traitement comptable des actifs (évaluation et dépréciation)  ; — les règlements du Comité de la Réglementation Comptable n°   2010-04, concernant notamment la désignation des commissaires aux comptes et n°   2010-08, relatif à l ’ établissement et à la publication des comptes individuels des établissements de crédit  ; — le règlement CRC n°   2009-03 du 3   décembre 2009 relatif notamment à la comptabilisation des commissions  ; En outre, conformément aux articles   14 et 15 du CRC 2009-03, les commissions versées aux apporteurs d ’ affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étal ables sont présentés au bilan, avec l ’ encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l ’ actif immobilisé concerné. A)   Evolution des principes comptables d ’ évaluation et de présentation de comptes. Il n ’ y a pas eu d ’ évolution significative en termes d ’ évaluation ou de présentation des comptes au cours de l ’ année. B)   Crédits à la clientèle et au réseau non titrisés Les crédits à la clientèle et au réseau figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement part iel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes  : — Encours douteux  : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu ’ une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l ’ intégralité des encours du client concerné  ; — Encours douteux compromis  : l ’ identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. Le retour d ’ un encours douteux vers l ’ encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés. Les encours identifiés comme restructurés au sens de l ’ article   6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l ’ intérêt cesse d ’ être comptabilisé. Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés. Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision. Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d ’ une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l ’ encours douteux, l ’ encours compromis et l ’ encours avec incident de paiement. Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux. L ’ encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Les dépréciations sur encours réseau douteux sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d ’ occasion, pièces de rechange, cash … ) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d ’ alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs suivants  : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock. Au-delà d ’ une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 10 0 % . Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d ’ actif auxquels elles se rattachent. Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d ’ intérêts et produits auquel elle se rapporte. C)   Crédits à la clientèle et au réseau titrisés La société Diac SA titrise la grande majorité de son portefeuille d ’ encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23   décembre 1998 modifiée le 22   décembre 2010. Les créances titrisées Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes  : — les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6   ans  ; — les prêts sont affectés à l ’ acquisition d ’ un véhicule automobile neuf ou d ’ occasion  ; — les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge mini mum de 1 % et à paiement mensuel  ; — les prêts doivent avoir fait l ’ objet d ’ au moins une facturation avant leur cession  ; — les créances titrisées ne doivent faire l ’ objet d ’ aucun impayé à la date de leur cession  ; — une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Diac SA pour être éventuellement recédée sur un autre FCT. Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1 er   jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Diac SA. Conformément au règlement CRB N°93-06 du 21   décembre 1993 modifié par les règlements CRC 99-07 et 00-03, les créances cédées cessent de figurer à l ’ actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac SA à la date de remise du bordereau de cession. Les véhicules d ’ Emission CARS Allian ce Auto Loans France FCT MASTER CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2014 - 1 CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra) Reversement des flux liés aux contrats titrisés Après cession, la société Diac SA continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac SA perçoit mensuellement une commission de recouvreur d ’ affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions. Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement  : — aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession  ; — aux intérêts de retard et indemnités sur impayés  ; — aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT. Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à  : — 100   % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux  ; — 100   % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux. Les reversements de fonds s ’ effectuent tous les jours via un compte d ’ affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par Diac SA au cours du mois M- 1 minorée des reversements déjà réalisés. Les mécanismes de couverture des risques Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l ’ actif de Diac SA en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération. Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts   B émises par les FCT et rachetées par Diac SA. La rémunération de la part résiduelle Dans le but d ’ appréhender le résultat du FCT, Diac SA a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l ’ actif de la société en titres de placement à revenu variable. Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement. D)   Opérations de crédit-bail et assimilées Les immobilisations faisant l ’ objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d ’ achat ou de location longue durée figurent à l ’ actif du bilan pour leur coût d ’ acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d ’ acquisition comprend l ’ ensemble des frais accessoires d ’ acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers. Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d ’ utilisation des biens concernés, à savoir  : — selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d ’ équipement). — sur des durées variant de 4 à 7   ans selon le type de matériel. Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l ’ exercice en fonction d ’ un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes  : — Contrats douteux  : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu ’ une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l ’ intégralité des impayés du client concerné  ; — Contrats douteux compromis  : l ’ identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client. Le retour en sain d ’ un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés. Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l ’ article   6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l ’ objet d ’ un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d ’ être comptabilisés. Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d ’ intérêts futurs. Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision. Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d ’ une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement. Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux. L ’ encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Au-delà d ’ une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 10 0 % . La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d ’ actif auxquels elles se rattachent. La part d ’ intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d ’ intérêts et produits auquel elle se rapporte. E)   Bonifications Dans le cadre d ’ opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l ’ écart de taux par le biais de bonifications. Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d ’ intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l ’ étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d ’ être soumises à l ’ impôt lors de l ’ exercice de paiement par le constructeur ou le réseau. F)   Indemnités et intérêts de retard Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l ’ encaissement. Les indemnités d ’ assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité. G)   Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d ’ acquisition, hors fr ais accessoires d ’ achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l ’ année de leur mise en distribution. H)   Immobilisations corporelles et incorporelles Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l ’ approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition. Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d ’ utilisation estimées suivantes  : Constructions 15 à 40 ans Autres immobilisations corporelles 4 à 10 ans Logiciels informatiques acquis 1 à 3 ans I)   Primes de remboursement Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie. J)   Provisions Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l ’ arrêté. Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature. K)   Engagements de retraite Conformément à la recommandation de l ’ ANC n°   2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS   19 révisée). Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l ’ acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l ’ ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l ’ entreprise à la date de départ en retraite ou à l ’ âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date. Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. L)  Contrats d ’ échange de taux d ’ intérêt négociés sur des marchés de gré à gré Ces opérations s ’ inscrivent dans le cadre d ’ une gestion du risque global de taux d ’ intérêt. Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18   décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisées. Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat. Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif. Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie. M)   Risque de contrepartie sur produits dérivés Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac SA est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l ’ exposition réelle au risque, s ’ effectuer de manière consolidée. Il n ’ est donc pas fait de calcul individualisé d ’ exposition au risque de contrepartie pour la société. Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes  : — Le risque global de couverture encouru sur l ’ ensemble des produits dérivés inscrits au hors-bilan , est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L ’ équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d ’ instrument ( 3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 1 0 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l ’ opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l ’ adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n ’ est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques. — Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s ’ appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l ’ actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés  : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays. N)   Informations géographiques et sectorielles La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français. La société a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence  : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l ’ axe stratégique développé par l ’ entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le «  principal décideur opérationnel  » . — L ’ activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l ’ alliance Renault- Nissan. — L ’ activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. — Les activités de holding sont regroupées au sein des «  Autres activités  » . O)   Entreprises liées Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat. Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché. P)   Consolidation Le groupe DIAC SA établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS tel qu ’ approuvé par l ’ Union Européenne à la date de préparation de ses états financiers, conformément à l ’ option prévue en France pour les groupes publiant des comptes consolidés. La société Diac SA est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe RCI Banque SA, eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault. 2.   EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Il n ’ y a pas d ’ événements postérieurs à la clôture significatifs. 3.   ADAPTATION A L ’ ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique qui reste complexe, RCI Banque maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l ’ entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base d ’ investisseurs obligataire historique en euro, de nouvelles zones de placement ont été exploitées avec succès, permettant l ’ accès aux marchés obligataires dans des devises multiples (USD, CHF, GBP, PLN, BRL, KRW, etc), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d ’ élargir la base d ’ investisseurs. Enfin, le lancement de l ’ activité de collecte de dépôts vient compléter cette diversification et permet à l ’ entreprise de s ’ adapter aux exigences de liquidité futures résultant des normes Bâle   3. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants  : — Appétit pour le risque  : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d ’ Administration. — Refinancement  : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d ’ accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l ’ objet de recadrages réguliers qui permettent d ’ ajuster le plan de financement. — Réserve de liquidité  : L ’ entreprise vise à disposer en permanence d ’ une réserve de liquidité en adéquation avec l ’ appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de cash, d ’ actifs hautement liquides (HQLA), d ’ actifs financiers, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne et de lignes bancaires confirmées. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. — Prix de transfert  : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. — Scénarios de stress  : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel l ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. — Plan d ’ urgence  : Un plan d ’ urgence établi permet d ’ identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l ’ activité de crédit Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés. Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d ’ acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d ’ acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs. Dans un environnement en évolution permanente, RCI Banque a pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité. Rentabilité RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d ’ activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l ’ objet d ’ un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Les comités de gestion pays suivent également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales. Exposition au risque de crédit non commercial Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d ’ établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30   jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit désormais en actifs liquides tels que définis dans l ’ Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d ’ états ou supranationaux. La duration moyenne du portefeuille de titres est d ’ environ 12   mois. En outre, RCI Banque a également investi dans un fonds dont les actifs sont constitués de titres de créances émis par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Son exposition moyenne au risque de crédit est de six ans avec une limite à neuf ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de deux ans. Environnement macroéconomique La Banque Centrale Européenne a maintenu sa politique monétaire inchangée tout au long de l ’ année   2017 et annoncé l ’ extension de son programme d ’ achat de titres jusqu ’ à septembre   2018, tout en en réduisant l ’ ampleur de 60 à 30   Md€ par mois. Elle a également signalé que la politique actuelle de taux bas serait maintenue au-delà de la période d ’ assouplissement quantitatif. En parallèle, la Réserve Fédérale américaine a entamé la réduction de la taille de son bilan et remonté ses taux à trois reprises, portant ainsi la cible des Fed Funds à 1,25-1,5 0 % , une hausse de 75   bp par rapport à 2016. Pour fair e face à la poussée d ’ inflation résultant de la dépréciation de la Livre, La Banque d ’ Angleterre a également relevé ses taux directeurs de 25   bp, à 0,5 0 % . La co ur be des taux de swap en Euro a connu une légère pentification au cours de l ’ année. A fin 2017, le swap 5   ans s ’ établissait ainsi autour de 0,3 0 % , un niveau proche du point haut atteint au cours de l ’ été et en hausse d ’ environ 20   bp sur l ’ année. Après un léger élargissement en début d ’ année, les spreads de crédit ont connu un resserrement important après les élections françaises. 4.   NOTES SUR LES COMPTES SOCIAUX Note   1  : Créances sur les établissements de crédit (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Créances à vue sur établissements de crédit 38 845 62 117 Comptes ordinaires débiteurs 38 845 62 117 Créances à terme sur établissements de crédit 1 970 790 2 179 497 Comptes et prêts à terme 1 969 927 2 178 351 Créances rattachées 863 1 146 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 2 009 635 2 241 614 (*) Dont entreprises liées 1 970 790 2 232 468 Ces créances ne comportent pas de part subordonnée. Ventilation par durées résiduelles 12/2017 12/2016 Inférieur à 3 mois 381 608 736 663 De 3 à 12 mois 1 628 027 485 600 De 1 à 5 ans 1 019 351 Supérieur à 5 ans Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 2 009 635 2 241 614 Ces opérations sont toutes réalisées à partir de la France. Note   2  : Opérations avec la clientèle (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Crédits non douteux à la clientèle 3 263 197 2 876 249 Encours de crédit affecté non titrisé 512 367 464 543 Encours Carte et prêts personnels revolving 58 344 61 390 Encours sur financement stock réseaux 2 544 643 2 218 048 Encours sur financement d ’ exploitation 169 768 160 049 Créances rattachées sur contrats non douteux 3 402 3 117 Provisions sur créances impayées (25 327) (30 898) Crédits douteux à la clientèle 75 958 41 695 Créances rattachées sur contrats douteux 145 200 Créances sur contrats douteux 22 180 8 267 Provisions sur contrats douteux (9 080) (5 694) Créances rattachées sur contrats douteux compromis 319 328 Créances sur contrats douteux compromis 109 387 112 811 Provisions sur contrats douteux compromis (46 993) (74 217) Concours divers 710 497 556 802 Prêts au personnel 220 240 Créances commerciales 397 085 206 013 Prêts à la clientèle financière 309 599 348 922 Autres concours à la clientèle 2 372 Valeurs non imputées 3 046 734 Créances rattachées sur concours divers 545 521 Comptes ordinaires 9 664 6 205 Comptes ordinaires sains 8 825 5 353 Comptes ordinaires douteux 444 506 Provisions sur comptes ordinaires (25) (6) Comptes ordinaires douteux compromis 457 377 Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis (37) (25) Etalements 8 005 13 172 Etalement des bonifications 11 799 15 842 Etalement des frais de dossier reçus (5 497) (4 008) Etalement des commissions versées 1 703 1 338 Total net des créances sur la clientèle (*) 4 067 321 3 494 123 (*) Dont entreprises liées 609 940 429 989 Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé. Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT (gages-espèces notamment). Ventilation par durées résiduelles 12/2017 12/2016 Inférieur à 3 mois 2 153 407 1 796 251 De 3 à 12 mois 1 539 752 1 394 850 De 1 à 5 ans 359 179 290 307 Supérieur à 5 ans 14 983 12 715 Total net des créances sur la clientèle 4 067 321 3 494 123 Ventilation par secteurs d ’ activité 12/2017 12/2016 Financement clientèle 1 038 408 786 312 Valeur brute des encours 1 092 882 866 685 Dépréciation des encours (54 474) (80 373) Financement réseaux 2 973 770 2 645 878 Valeur brute des encours 3 000 696 2 676 314 Dépréciation des encours (26 926) (30 436) Autres créances sur la clientèle 55 143 61 933 Valeur brute des encours 55 205 61 964 Dépréciation des encours (62) (31) Total net des créances sur la clientèle 4 067 321 3 494 123 Note   3  : Obligations et autres titres à revenu fixe (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Titres de placement 215 578 218 277 Titres à revenu fixe 215 400 218 100 Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe 178 177 Total des obligations et autres titres à revenu fixe 215 578 218 277 (*) Dont titres cotés Ventilation par durées résiduelles 12/2017 12/2016 Inférieur à 3 mois 181 578 184 277 De 3 à 12 mois De 1 à 5 ans 34 000 34 000 Supérieur à 5 ans Total des obligations et autres titres à revenu fixe 215 578 218 277 Détail des titres de placement acquis dans le cadre d ’ opérations de titrisation Entités cédantes DIAC SA DIAC SA DIAC SA Date de début mai-12 juillet-13 octobre-14 Véhicule d ’ émission Cars Alliance Auto Loans France FCT Master FCT Cars Alliance DFP France Cars Alliance Auto Loans France V2014-1 Nature des créances cédées Crédits automobiles à la clientèle Créances concessionnaires indépendants Crédits automobiles à la clientèle Montant (en Keur) des titres souscrits au 31-12-17 Class A Notation AAA 1 134 000 Class A Notation AAA 750 000 Class A Notation AAA 42 000 Class B Non notées 184 100 Class B Notation A+ 44 000 Montant (en Keur) des titres souscrits Class C Non notées 34 375 Note   4  : Participations et autres titres détenus à long terme (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Valeurs brutes des titres 56 56 Autres titres détenus à long terme 56 56 Total des participations et autres titres détenus à long terme 56 56 Note   5  : Parts dans les entreprises liées (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Parts dans les entreprises liées 81 387 81 387 Total des parts dans les entreprises liées 81 387 81 387 Note   6  : Crédit-bail et location avec option d ’ achat (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Immobilisations brutes 4 866 638 3 658 447 Amortissements (1 721 548) (1 307 474) Loyers échus 7 668 4 868 Provisions sur créances impayées (112) (94) Créances rattachées 102 973 103 380 Loyers douteux 1 937 1 772 Provisions sur loyers douteux (596) (688) Loyers douteux compromis 38 841 35 444 Provisions sur loyers douteux compromis (28 296) (27 835) Etalement des bonifications (61 372) (15 348) Etalement des commissions versées 14 720 11 824 Total des opérations de crédit-bail et location avec option d ’ achat (*) 3 220 853 2 464 296 (*) Dont entreprises liées (47 361) (8 287) Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par rapport à celle des immobilisations nettes) s ’ établit à 475.7 Meur au 31   décembre 2017 et à 324.9 Meur au 31   décembre 2016. Note   7  : Immobilisations incorporelles (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Valeur brute des immobilisations incorporelles 20 017 24 309 Concessions, brevet et droits similaires 18 776 23 068 Autres immobilisations incorporelles 1 241 1 241 Amortissements des immobilisations incorporelles (16 703) (20 530) Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires (16 235) (20 074) Amortissements sur autres immobilisations incorporelles (468) (456) Total des immobilisations incorporelles 3 314 3 779 Note   8  : Immobilisations corporelles (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Valeur brute des immobilisations corporelles 60 379 73 713 Terrains 2 091 2 091 Constructions 17 608 17 607 Installations générales, AA des constructions 9 509 9 667 Installations générales, AA divers 11 684 11 570 Matériel et mobilier de bureau 4 178 4 111 Matériel et mobilier informatique 15 309 28 667 Amortissements des immobilisations corporelles (47 750) (59 857) Amortissements sur constructions (15 689) (15 521) Amortissements sur installations générales, AA des constructions (9 350) (9 420) Amortissements sur installations générales, AA divers (5 998) (5 042) Amortissements sur matériel et mobilier de bureau (3 176) (3 001) Amortissements sur matériel et mobilier informatique (13 537) (26 873) Total des immobilisations corporelles 12 629 13 856 Note   9  : Autres actifs (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Etat 45 798 60 217 Créances sociales 57 59 Débiteurs divers 26 435 21 529 Créances rattachées sur débiteurs divers 75 477 55 364 Total des autres actifs 147 767 137 169 Le montant du CICE enregistré dans les comptes au titre de l ’ année   2017 s ’ élève à 1   394   K€. Note   10  : Comptes de régularisation (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Charges à répartir sur frais et primes d ’ émission des emprunts 182 577 Charges constatées d ’ avance 1 645 2 066 Produits à recevoir sur swaps ou IFT 5 13 Autres produits à recevoir 627 428 Valeurs à l ’ encaissement 169 622 96 682 Autres comptes de régularisation actif 2 112 Total des comptes de régularisation 172 083 99 878 Note   11  : Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Dettes à vue sur établissements de crédit 138 994 42 376 Comptes ordinaires créditeurs 20 522 42 096 Emprunts au jour le jour 118 000 Dettes rattachées 472 280 Créances à terme sur établissements de crédit 8 480 360 7 884 002 Comptes et emprunts à terme 8 439 923 7 845 502 Dettes rattachées 40 437 38 500 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 8 619 354 7 926 378 (*) Dont entreprises liées 8 607 701 7 884 179 Ventilation par durées résiduelles 12/2017 12/2016 Inférieur à 3 mois 3 735 631 3 376 921 De 3 à 12 mois 2 311 401 1 425 456 De 1 à 5 ans 2 572 322 3 124 001 Supérieur à 5 ans Total des dettes envers les établissements de crédit 8 619 354 7 926 378 Note   12  : Opérations avec la clientèle (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Dettes à vue sur opérations avec la clientèle 28 048 23 937 Comptes ordinaires créditeurs 25 517 21 483 Acomptes et autres sommes dues 422 509 Dettes rattachées 2 109 1 945 Dettes à terme sur opérations avec la clientèle 279 Dettes rattachées 279 Total des opérations avec la clientèle (*) 28 048 24 216 (*) Dont entreprises liées 235 235 Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois. Note   13  : Dettes représentées par un titre (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Dettes représentées par un titre 179 154 140 497 Titres de créances négociables 179 154 140 497 Dettes rattachées sur dettes représentées par un titre 3 5 Titres de créances négociables 3 5 Total des dettes représentées par un titre 179 157 140 502 Ventilation par durées résiduelles 12/2017 12/2016 Inférieur à 3 mois 3 10 004 De 3 à 12 mois 114 154 130 498 De 1 à 5 ans 65 000 Supérieur à 5 ans Total des dettes représentées par un titre 179 157 140 502 Note   14  : Autres passifs (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Etat 19 103 17 839 Fournisseurs 3 110 3 890 Dettes sociales 66 530 55 709 Créditeurs divers 11 599 9 352 Dettes rattachées sur créditeurs divers 194 379 157 813 Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et as. 4 014 6 777 Total des autres passifs 298 735 251 380 Note   15  : Comptes de régularisation (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Produits constatés d ’ avance sur opérations de crédit-bail et ass. 323 889 261 801 Produits constatés d ’ avance sur opérations avec la clientèle 9 867 8 216 Autres charges à payer 27 834 20 696 Autres comptes de régularisation passif 765 1 080 Total des comptes de régularisation 362 355 291 793 Note   16  : Provisions (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2016 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2017 Utilisées Non utilisées Provisions sur opérations non bancaires 34 630 4 210 (2 557) (5 909) 30 374 Engagements de retraite 27 173 2 210 (1 742) 27 641 Autres litiges avec le personnel 5 556 750 (815) (5 262) 229 Autres risques et charges 1 901 1 250 (647) 2 504 Total des provisions 34 630 4 210 (2 557) (5 909) 30 374 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n ’ ayant pas été provisionnées. Note   16.1  : Provisions pour engagements de retraite et assimilés (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature Valeur actuarielle des engagements Valeur actuarielle des fonds investis Engagements nets des fonds investis Ecarts actuariels Provision au bilan Solde au 31 décembre 2015 29 596 0 29 596 (3 303) 26 293 Charge nette de l ’ exercice 2016 2 004 2 004 2 004 Prestations et contributions payées (1 124) (1 124) (1 124) Ecarts actuariels 2 095 2 095 (2 095) Solde au 31 décembre 2016 32 571 0 32 571 (5 398) 27 173 Charge nette de l ’ exercice 2017 2 210 2 210 2 210 Prestations et contributions payées (1 742) (1 742) (1 742) Ecarts actuariels (1 090) (1 090) 1 090 Solde au 31 décembre 2017 31 949 0 31 949 (4 308) 27 641 Principales hypothèses actuarielles retenues 12/2017 12/2016 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 1,52 % 1,72 % Taux d ’ actualisation financière 1,90 % 1,73 % Taux de départ des salariés de l ’ entreprise 5,26 % 4,55 % Note   16.2  : Provisions constituées en couverture d ’ un risque de contrepartie (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2016 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2017 Dépréciation 139 457 61 738 (90 728) (1) 110 466 Opérations avec la clientèle 139 457 61 738 (90 728) (1) 110 466 Total 139 457 61 738 (90 728) (1) 110 466 (*) Autres variations = Reclassements et fusion Note   17  : Dettes subordonnées (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Titres participatifs 9 188 9 188 Dettes rattachées sur titres participatifs 127 127 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Ventilation par durées résiduelles 12/2017 12/2016 Inférieur à 3 mois De 3 à 12 mois 127 127 De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans 9 188 9 188 Total des dettes subordonnées 9 315 9 315 Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac SA. Le système de rémunération comprend  : — une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) — une partie variable obtenue en appliquant à 40   % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 100   % et 130   % du TAM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6,5   %. Note   18  : Capitaux propres (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2016 Affectation Résultat 2016 Variation 2017 12/2017 Capital souscrit 61 000 499 956 560 956 Réserve légale 6 100 6 100 Provisions réglementées et subventions d ’ investissement 38 (38) Report à nouveau (35 963) 45 047 (9 080) 4 Résultat de l ’ exercice 45 047 (45 047) (163 773) (163 773) Total des capitaux propres 76 222 327 065 403 287 Le capital est constitué de 3 6 784 000 actions ordinaires d ’ une valeur nominale de 15,25   euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Note   19  : Engagements donnés (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Engagements de financement 564 241 572 968 Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle 563 657 572 440 Autres engagement en faveur des établissements de la clientèle 584 528 Autres engagements donnés 1 105 827 780 908 Valeurs affectées en garantie 1 105 827 780 908 Total des engagements donnés (*) 1 670 068 1 353 876 (*) Dont entreprises liées 4 028 682 Ventilation par durées résiduelles 12/2017 12/2016 Inférieur à 3 mois 1 669 484 1 353 348 De 3 à 12 mois De 1 à 5 ans Supérieur à 5 ans 584 528 Total des engagements donnés 1 670 068 1 353 876 Note   20  : Engagements reçus (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Engagements de financement 9 000 5 006 Autres engagement reçus des établissements de crédit 9 000 5 000 Ouverture de crédits confirmés reçus de la clientèle 6 Engagements de garantie 2 882 713 2 231 577 Cautions, avals et autres garanties reçus d ’ établissements de crédit 14 864 20 297 Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle 983 679 910 064 Engagement de reprise des véhicules loués 1 884 170 1 301 216 Total des engagements reçus (*) 2 891 713 2 236 583 (*) Dont entreprises liées 745 858 546 349 Ventilation par durées résiduelles 12/2017 12/2016 Inférieur à 3 mois 1 229 014 1 108 989 De 3 à 12 mois 430 259 277 760 De 1 à 5 ans 1 232 434 849 832 Supérieur à 5 ans 6 2 Total des engagements reçus 2 891 713 2 236 583 Note   21  : Instruments financiers à terme et change au comptant (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/17 Juste valeur 12/17 Couverture du risque de taux Swap de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 85 727 85 727 Ventes (Prêts) de swaps de taux 85 727 85 727 Ventilation par nature Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans VNC 12/16 Juste valeur 12/16 Couverture du risque de taux Swan de taux Achats (Emprunts) de swaps de taux 269 351 269 351 Ventes (Prêts) de swaps de taux 269 351 269 351 Les opérations sur instruments financiers de taux d ’ intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d ’ intérêt. Les interventions sur les marchés d ’ instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l ’ exposition aux risques de taux d ’ intérêt. Note   22  : Intérêts et produits assimilés (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit 29 015 27 491 Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle 107 916 106 052 Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe 6 625 7 296 Total des intérêts et produits assimilés 143 556 140 839 Note   23  : Intérêts et charges assimilées (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit (118 612) (121 410) Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle 365 (1 080) Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe (536) (1 717) Intérêts et charges sur dettes subordonnées (601) (601) Total des intérêts et charges assimilées (119 384) (124 808) Note   24  : Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées 1 011 269 840 610 Loyers 827 381 675 147 Intérêts de retard 846 1 084 Plus-values sur cession immobilisations 185 955 167 704 Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts) (2 114) (3 287) Reprises de provisions 92 304 Dotations aux provisions (891) (342) Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées (1 092 323) (829 518) Dotation aux amortissements (1 048 599) (794 266) Reprises d ’ amortissements 112 103 Etalement des commissions et autres charges versées 2 896 2 690 Moins-values sur cession immobilisations (28 078) (25 729) Autres charges (18 654) (12 316) Total sur opérations de crédit bail et assimilées (81 054) 11 092 Note   25  : Revenus des titres à revenu variable (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Revenus du portefeuille de placement 127 559 153 939 Revenus des titres détenus à long terme 1 1 Revenus des parts dans les entreprises liées et titres de participations 810 130 410 Total des revenus des titres à revenu variable 128 370 284 350 Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT. Note   26  : Commissions (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Commissions (Produits) 9 561 10 350 Commissions clientèles 317 255 Commissions titres 9 120 9 970 Commissions autres 124 125 Commissions (Charges) (554) (513) Commissions titres (22) (159) Commissions autres (532) (354) Total des commissions 9 007 9 837 Note   27  : Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 816 1 748 Opérations de changes (6) (15) Opérations de taux 822 1 763 Total des gains ou perte sur opérations financières 816 1 748 Note   28  : Autres produits d ’ exploitation (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Autres produits d ’ exploitation bancaire 108 475 94 058 Produits des prestations accessoires aux contrats de financement 88 476 76 046 Transferts de charges (dt ind. d ’ assurances reçues sur sinistres véhicules) 19 004 17 077 Autres produits d ’ exploitation bancaire 995 935 Autres produits d ’ exploitation 2 223 2 324 Produits des prestations des activités de service 2 217 2 322 Autres produits d ’ exploitation 6 2 Total des autres produits d ’ exploitation 110 698 96 382 Note   29  : Autres charges d ’ exploitation (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Autres charges d ’ exploitation bancaire (18 114) (12 605) Charges des prestations accessoires aux contrats de financement (15 926) (11 559) Opérations faites en commun (1 511) (1 946) Autres charges d ’ exploitation bancaire (74) (83) Variation des provisions pour risques et charges d ’ exploitation bancaire (603) 983 Autres charges d ’ exploitation (11) Autres charges d ’ exploitation (11) Total des autres charges d ’ exploitation (18 125) (12 605) Note   30  : Charges générales d ’ exploitation (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Frais de personnel (57 877) (45 006) Salaires et traitements (80 126) (73 149) Charges sociales sur retraites (9 463) (9 251) Autres charges sociales (36 835) (28 552) Participation des salariés (3 826) (3 442) Refacturation des frais de personnel 72 373 69 877 Autres frais de personnel (489) Autres frais administratifs (211 212) (198 050) Impôts et taxes (14 463) (13 838) Travaux, fournitures et services extérieurs (76 287) (65 145) Commissions non étalables versées au réseau commercial (173 824) (156 007) Variation des provisions sur autres frais administratif 5 327 (262) Refacturation des frais administratifs 48 035 37 202 Total des autres charges générales d ’ exploitation (*) (269 089) (243 056) (*) dont honoraires de commissariat aux comptes (210) (212) Effectif moyen 12/2017 12/2016 Employés 0 0 Agents de maîtrise 629 603 Cadres 739 704 Contrats à durée déterminée 14 15 Total 1 382 1 322 Note   31  : Coût du risque par catégorie de clientèle (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature 12/2017 12/2016 Coût du risque sur opérations de location 3 330 1 463 Dotations aux provisions (15 309) (11 573) Reprises de provisions 15 721 13 876 Abandons de créances (7 873) (10 549) Récupérations sur créances amorties 10 791 9 709 Coût du risque sur opérations de crédit (67 550) (116 120) Dotations aux provisions (45 198) (63 077) Reprises de provisions 73 313 75 694 Abandons de créances (97 411) (133 534) Récupérations sur créances amorties 1 746 4 797 Coût du risque sur autres opérations avec la clientèle (30) (1) Dotations aux provisions (115) (88) Reprises de provisions 84 116 Abandons de créances (10) (29) Récupérations sur créances amorties 11 Total du coût du risque (*) (64 250) (114 658) (*) Dont entreprises liées (50) Note   32  : Impôts sur les bénéfices La charge d ’ impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l ’ impôt exigible en France au titre de l ’ exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d ’ impôt. Diac S.A est également soumise à la contribution exceptionnelle sur l ’ impôt sur les sociétés dont le taux en vigueur est de 10.7   % ce qui porte son taux d ’ imposition sur les bénéfices à 3 8 % . La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L ’ impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l ’ absence d ’ intégration fiscale. Note   33  : Résultat par secteurs d ’ activité (En milliers d ’ euros.) Ventilation par nature et zones géographiques d ’ implantation 12/2017 12/2016 Financement Clientèle Produit net bancaire 120 534 230 749 Résultat brut d ’ exploitation (109 942) 21 208 Résultat d ’ exploitation (138 545) (39 405) Résultat courant avant impôt (138 545) (39 405) Financement Réseaux Produit net bancaire 52 539 45 675 Résultat brut d ’ exploitation 9 539 7 947 Résultat d ’ exploitation (26 108) (46 098) Résultat courant avant impôt (26 108) (46 098) Autres activités Produit net bancaire 811 130 411 Résultat brut d ’ exploitation 811 130 411 Résultat d ’ exploitation 811 130 411 Résultat courant avant impôt 811 130 411 Toutes activités Produit net bancaire 173 884 406 835 Résultat brut d ’ exploitation (99 592) 159 566 Résultat d ’ exploitation (163 842) 44 908 Résultat courant avant impôt (163 842) 44 908 Tableau des filiales et des participation (En milliers d ’ euros.) Détail des participations dont la valeur excède 1 % du capital de la société (en KEUR) Pays Capital social Capitaux propres (hors capital social) % de détention Résultats nets du dernier exercice clos Filiales détenues à + de 50 % Diac Location France 29 241 (29 069) 100,00 % 32 813 Renseignements globaux sur toutes les filiales et participations (en KEUR) Filiales Participations Autres sociétés Françaises Etrangères Françaises Etrangères Françaises Etrangères Valeur comptable brute des titres détenus 81 347 96 0 Valeur comptable nette des titres détenus 81 347 96 0 Prêts et avances consentis par la société Cautions et avals donnés par la société Dividendes encaissés par la société 810 1 V. — Rapports des Commissaires aux Comptes sur les Comptes annuels. Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l ’ audit des comptes annuels de la société DIAC relatifs à l ’ exercice clos le 31   décembre 2017, tels qu ’ ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l ’ exercice écoulé ainsi que de la situation fina ncière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L ’ opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité des c omptes et de l ’ a udit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC. Fondement de l ’ opinion Référentiel d ’ audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d ’ exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie «  Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes annuels  » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d ’ audit dans le respect des règles d ’ indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er   janvier 2017 à la date d ’ émission de notre rapport, et notamment nous n ’ avons pas fourni de services interdits par l ’ article   5, paragraphe   1, du règlement (UE) n°  537/2014 ou par le c ode de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations -   Points cl és de l ’ audit En application des dispositions des articles   L.   823-9 et R.  823-7 du c ode de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l ’ audit relatifs aux risques d ’ anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus i mportants pour l ’ audit des comptes annuels de l ’ exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s ’ inscrivent dans le contexte de l ’ audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n ’ exprimons pas d ’ opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciations individuelles crédit réseau Risque identifié DIAC S.A. constitue des provisions pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances de crédits accordés au x réseau x de concessionnaires. Comme indiqué dans la note  1 . B . de l ’ annexe aux comptes annuels , les provisions pour risque de crédit de l ’ activité réseau sont calculées sur une base individuelle ou coll ective selon le type de créance (saine, incidentée, douteuse, compromise). Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours et de la classification attribuée aux contreparties. Ces dépréciations sur base individuelle comportent une part significative d ’ appréciation pour notre audit compte tenu du recours important au jugement de la direction et du risque d ’ incidence matérielle sur les résultats de la société . Compte tenu de la complexité des hypothèses utilisées pour l ’ estimation de ces risques de crédit et des dépréciations qui y sont rattachées et du jugement de la direction qu ’ elles requièrent, nous avons considéré que la détermination de la valeur recouvrable de ces créances constitue un point clé de l ’ audit. Les dépréciations au titre du risque de crédit résea u sont présentées dans la note 2 de l ’ annexe et s ’ élèvent au 31   décembre 2017 à 27 millions d ’ euros pour un encours de crédit de 3 001 millions d ’ euros . Procédures d ’ audit mises en œuvre en réponse à ce risque Dans le cadre de notre audit des comptes sociaux , nos travaux sur le provisionneme nt sur base individuelle ont consisté à  : — prendre connaissance du processus d ’ évaluation de ces dépréciations ainsi que des procédures de contrôle interne portant sur  : l ’ identification des indicateurs de risque de non-recouvrement  ; la gouvernance des processus de provisionnement  ; le processus de surveillance des dépréciations  ; — rapprocher les encours faisant l ’ objet d ’ une dépréciation individuelle avec les encours utilisés dans le calcul des dépréciations  ; — apprécier le bien-fondé des hypothèses de pertes  ; — réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours et des dépréciations. Dépréciations statistiques crédit clientèl e Risque identifié Les créances de crédits à la clientèle représentent 1 093 millions d ’ euros au bilan de la société DIAC au 31   décembre 2017. Comme indiqué dans la note  1.B . de l ’ annexe aux comptes annuels , les dépréciations pour risque de crédit à la clientèle sont calculées sur une base individuelle et avec des techniques de modélisation statistique. Compte tenu du niveau de complexité des hypothèses utilisées pour l ’ estimation du provisionnement statistique relatif au risque de crédit à la clientèle, nous avons considéré que ce dernier constitue un point clé de l ’ audit. Les dépréciations au titre du risque de crédit à la clientèle sont présentées dans la note  2 de l ’ annexe aux comptes annuels et s ’ élèvent au 31   décembre 2017 à 54 millions d ’ euros . Procédures d ’ audit mises en œuvre en réponse à ce risque Dans le cadre de notre audit des comptes annuels , nos travaux sur le provisionnement statistique ont consisté à  : — prendre connaissance du processus d ’ évaluation de ces dépréciations ainsi que des procédures de contrôle interne portant sur l ’ identification — des indicateurs de dépréciation et la calibration des modèles statistiques de provisionnement  ; — effectuer une analyse des comportements de paiement observés au regard des paramètres de provisionnement retenus  ; — tester les matrices statistiques de migrations de défaut  ; — examiner le correct déversement dans les comptes des données calculées par les modèles de provisions statistiques des créances clientèle  ; — réaliser des procédures analytiques sur l ’ évolution des encours et des dépréciations. Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux actionnaires Nous avons également procédé, conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, aux vérification s spécifique s prévue s par la loi . I nformations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels Nous n ’ avons pas d ’ observation à formuler sur la sincérité et l a concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d ’ administration et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Rapport sur le gouvernement d ’ entreprise Nous attestons de l ’ existence, dans le rapport du conseil d ’ administration sur le gouvernement d ’ entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l ’ article L.225-37-3 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l ’ établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l ’ exactitude et la sincérité de ces informations. Informations résultant d ’ autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société DIAC S.A. par votre assemblée générale du 22   ma i 2014 pour le cabinet KPMG et du 28   juin 1982 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit (anciennement Hélios France) . Au 31   décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 4 ème   année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la 36 ème   année, dont respectivement quatre et trente-trois années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé. Responsabilités de l a direction et des personnes constituant le gouvernement d ’ entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d ’ établir des comptes annuels présentant une i mage fidèle conformément au x règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu ’ elle estime nécessaire à l ’ établissement de comptes annuels ne comportant pas d ’ anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs. Lors de l ’ établissement des comptes annuels , il incombe à la direction d ’ évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d ’ exploitation et d ’ appliquer la convention comptable de continuité d ’ exploitation, sauf s ’ il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité des c omptes et de l ’ a udit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC de suivre le processus d ’ élaboration de l ’ information financière et de suivre l ’ efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l ’ audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d ’ administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l ’ audit des comptes annuels Objectif et démarche d ’ audit Il nous appartient d ’ établir un rapport sur les comptes annuels . Notre objectif est d ’ obtenir l ’ assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d ’ anomalies significatives. L ’ assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d ’ assurance, sans toutefois garantir qu ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d ’ erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l ’ on peut raisonnablement s ’ attendre à ce qu ’ elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l ’ article   L. 823-10-1 du c ode de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d ’ un audit réalisé conformément aux normes d ’ exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre  : — il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomali es significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d ’ erreurs, définit et met en œuvre des procédures d ’ audit face à ces risques, et recueille des éléments qu ’ il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d ’ une anomalie significative provenant d ’ une fraude est plus élevé que celui d ’ une anomalie significative résultant d ’ une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne  ; — il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l ’ audit afin de définir des procédures d ’ audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d ’ exprimer une opinion sur l ’ efficacité du contrôle interne  ; — il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés  ; — il apprécie le caractère approprié de l ’ application par la direction de la convention comptable de continuité d ’ exploitation et, selon les éléments collectés, l ’ existence ou non d ’ une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s ’ appuie sur les éléments collectés jusqu ’ à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d ’ exploitation. S ’ il conclut à l ’ existence d ’ une incertitude significative, il attire l ’ attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier  ; — il apprécie la présentation d ’ ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle . Rapport au Comité des Comptes et de l ’ Audit de RC I Banque Nous reme ttons un rapport au Comité des c omptes et de l ’ a udit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC qui présente notamment l ’ étendue des travaux d ’ audit et le programme de travail mis en œuvre , ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l ’ élaboration et au traitement de l ’ information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité des c omptes et de l ’ a udit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC , figurent les risques d ’ anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l ’ audit des comptes annuels de l ’ exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l ’ audit, qu ’ il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fourn issons également au Comité des c omptes et de l ’ a udit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC la déclaration prévue par l ’ article   6 du règlement (UE) n°   537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu ’ elles sont fixée s notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le c ode de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité des comptes et de l ’ audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d ’ audit pour la société DIAC des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense, le 10 avril 2018. Les commissaires aux comptes : KPMG S.A. ERNST & YOUNG Audit Valéry Foussé Bernard Heller Associé Associé VI. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion est tenu à la disposition du siège social . ––––––––––– B. — Comptes consolidés. I. — Bilan consolidé a u 31 décembre 2017 . ( En millions d ’ euros .) ACTIF Notes 12/2017 12/2016 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 2 274 2 521 Prêts et créances sur la clientèle 3 et 4 13 104 11 449 Créances d ’ impôts courants 5 25 28 Créances d ’ impôts différés 5 1 9 Créances fiscales hors impôts courants 5 67 144 Comptes de régularisation et actifs divers 5 346 256 Opérations de location opérationnelle 3 et 4 334 263 Immobilisations corporelles et incorporelles 6 16 18 TOTAL ACTIF 16 167 14 688 PASSIF Notes 12/2017 12/2016 Dettes envers les établissements de crédit 7.1 11 360 10 408 Dettes envers la clientèle 7.2 23 21 Dettes représentées par un titre 7.3 2 150 2 310 Dettes d ’ impôts courants 9 Dettes d ’ impôts différés 9 331 278 Dettes fiscales hors impôts courants 9 2 1 Comptes de régularisation et passifs divers 9 688 674 Provisions 10 40 46 Provisions techniques des contrais d ’ assurance 10 Dettes subordonnées 12 13 12 Capitaux propres 1 560 938 Dont capitaux propres part des actionnaires de la société mère 1 560 938 Capital souscrit et réserves liées 561 61 Réserves consolidées et autres 872 764 Gains ou pertes latents (3) (4) Résultat de l ’ exercice 130 117 TOTAL PASSIF 16 167 14 688 II. — Compte de résultat consolidé. ( En millions d ’ euros .) Notes 12/2017 12/2016 Intérêts et produits assimilés 19 377 377 Intérêts et charges assimilées 20 (184) (182) Commissions (Produits) 21 286 Commissions (Charges) 21 (157) (1) Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 22 (1) Produits des autres activités 23 132 380 Charges des autres activités 23 (121) (232) PRODUIT NET BANCAIRE 332 342 Charges générales d ’ exploitation 24 (141) (133) Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles (5) (5) RESULTAT BRUT D ’ EXPLOITATION 186 204 Coût du risque 25 6 (24) RESULTAT D ’ EXPLOITATION 192 180 Part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés RESULTAT AVANT IMPOTS 192 180 Impôts sur les bénéfices 26 (62) (63) RESULTAT NET 130 117 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 130 117 Résultat net par action (1) et en euros 3,53 29,15 Résultat net dilué par action et en euros 3,53 29,15 (1) Résultat net - Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d ’ actions. ETAT DE RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE ( En millions d ’ euros .) 12/2017 12/2016 RESULTAT NET 130 117 Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies 1 (2) Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net 1 (2) Autres éléments du résultat global 1 (2) RESULTAT GLOBAL 131 115 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle Dont part des actionnaires de la société mère 131 115 III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés. (En millions d’euros.) Capital (1) Réserves liées au capital Réserves consolidées (2) Ecarts de conversion Gains ou pertes latents ou différés Résultat net Capitaux propres Capitaux propres Total capitaux propres consolidés (Part des actionnaires de la société mère) (Part des actionnaires de la société mère) (Part des part ne donnent pas le contrôle) Capitaux propres ou 31 décembre 2015 61 688 (2) 112 859 859 Affectation du résultat de l ’ exercice précédent 112 (112) Capitaux propres au 1 er  janvier 2016 61 800 (2) 859 859 Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies (2) (2) (2) Résultat de la période avant affectation 117 117 117 Résultat global de la période (2) 117 115 115 Distribution de l ’ exercice (36) (36) (36) Capitaux propres au 31 décembre 2016 61 764 (4) 117 938 938 Affectation du résultat de l ’ exercice précédent 117 (117) Capitaux propres au 1 er  janvier 2017 61 881 (4) 938 938 Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies 1 l 1 Résultat de la période avant affectation 130 130 130 Résultat global de la période 1 130 131 131 Effet des augmentations de capital 500 500 500 Distribution de l ’ exercice (9) (9) (9) Capitaux propres au 31 décembre 2017 561 872 (3) 130 1 560 1 560 (1) Le capital social de DIAC S.A de 561 millions d ’ euros est composé de 36.784.000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA. (2) En 2016, le versement de 36,06 millions d ’ euros correspond pour 60 mille euros au solde sur l ’ exercice 2015 et un acompte de 36 millions d ’ euros au titre de l ’ exercice 2016. En 2017, le versement de 9,08 millions d ’ euros correspond au solde sur l ’ exercice 2016. Pour mémoire, L ’ Assemblée Générale du 22 mai 2017 avait fixé le dividende au titre de l ’ exercice 2016 à 45,08 millions d ’ euros. Un acompte de 36 millions d ’ euros avait été décidé par le Conseil d ’ Administration du 15 décembre 2016 et versé le 20 décembre 2016. Le solde de 9,08 millions d ’ euros a été versé le 23 mai 2017. IV. — T ableau des flux de trésorerie consolidés. ( En millions d ’ euros .) 12/2017 12/2016 Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère 130 117 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 5 5 Dotations nettes aux provisions (37) (25) Produits et charges d ’ impôts différés 60 30 Autres (portefeuille d ’ instruments dérivés en juste valeur par résultat) (1) Capacité d ’ autofinancement 158 126 Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d ’ avance) (25) 60 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements 3 70 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 1 002 1 251 - Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit 209 (22) - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit 793 1 273 Flux liés aux opérations avec la clientèle (1 693) (1 412) - Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle (1 695) (1 408) - Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle 2 (4) Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (127) (43) - Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres (162) 26 - Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l ’ encaissement 35 (69) Diminution / augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles (818) (204) Flux net de trésorerie généré par l ’ activité opérationnelle (A) (685) (17) Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (3) (5) Flux net de trésorerie lié aux opérations d ’ investissement (B) (3) (5) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 491 (36) - Dividendes versés (9) (36) - Augm. (dim.) de trésorerie provenant d ’ opérations avec les participations ne donnant pas le contrôle 500 Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C) 491 (36) Effet des var. des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents (D) 1 Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A+B+C+D) (197) (57) Trésorerie et équivalents de trésorerie à l ’ ouverture : 118 175 - Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit 118 175 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture : (79) 118 - Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit 173 211 - Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit (252) (93) Variation de la trésorerie nette (197) (57) La ligne «  Trésorerie et équivalents de trésorerie  » est composé d ’ opérations au jour le jour est de dépôts à vu e. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes   2 et 7.1. V. — Annexe aux comptes consolidés. DIAC S.A, société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d ’ administration, au capital de 560   956   00 0 eur os entièrement libéré, entreprise soumise à l ’ ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 702   002   221. Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX. DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l ’ Alliance. Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC au 31   décembre 2017 portent sur la Société et ses filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint. 1.   APPROBATION DES COMPTES - DISTRIBUTIONS Les comptes consolidés du groupe D IAC, pour l ’ année   2017, seront arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 30   mars 2018 et seront présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 22   mai 2018. Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l ’ année   2016, ont été arrêtés par le Conseil d ’ Administration du 21   mars 2017 et présentés pour approbation à l ’ Assemblée Générale du 22   mai 2017 qui a voté la distribution de dividendes de 11,27   euros par action, soit un total de 45,08   millions d ’ euros. Les comptes consolidés sont exprimés (En millions d ’ euros.) , sauf indication contraire. 2.   FAITS MARQUANTS Augmentation de capital social Sur autorisation de l ’ Assemblée Générale Extraordinaire du 15   septembre 2017, le Conseil d ’ administration du 18   septembre 2017 a décidé d ’ augmenter le capital pour le porter de 61   000   000   euros à 310   978   000   euros, divisé en 20   392   000   actions de 15,25   euro de valeur nominale chacune. Sur autorisation de l ’ Assemblée Générale Extraordinaire du 6   décembre 2017, le Conseil d ’ administration du 8   décembre 2017 a décidé d ’ augmenter le capital pour le porter de 310   978   000   euros à 560   956   000   euros, divisé en 36   784   000 actions de 15,25  euro de valeur nominale chacune. Evolution du périmètre de consolidation en 2017 Aucun changement intervenu au cours de l ’ exercice   2017. Evolution du périmètre de consolidation en 2016 Arrivée à terme du Fonds commun de titrisation CARS Alliance Auto Loans France V   2012-1. 3.   REGLES ET METHODES COMPTABLES En application du règlement n°   1606/2002 adopté le 19   juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les comptes consolidés du groupe DIAC de l ’ exercice   2017 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial R eporting Standards) publié par l ’ IASB (International Accounting Standards Board) au 31   décembre 2017 et tel qu ’ adopté dans l ’ Union européenne à la date de clôture des comptes. A)   Evolutions des principes comptables Le groupe DIAC, étant intégré dans le groupe RCI Banque, il applique les normes et amendements parus au Journal Officiel de l ’ Union européenne d ’ application obligatoire à compter du 1 er   janvier 2017. Nouveaux textes d ’ application obligatoire au 1 er  janvier 2017 Amendement d ’ IAS 7 Initiative concernant les informations à fournir Amendement d ’ IAS 12 Comptabilisation d ’ actifs d ’ impôt différé au titre des pertes latentes Améliorations annuelles 2014-2016 Diverses dispositions A ce jour, aucun de ces textes n ’ a eu d ’ impact significatif sur les comptes consolidés à fin décembre   2017. Par ailleurs, le groupe étudie actuellement la mise en œuvre des nouvelles normes IFRS applicables prochainement. Nouvelles normes IFRS adoptées par l ’ Union Européenne Date d ’ application selon l ’ IASB IFRS 9 Instruments financiers 1 er  janvier 2018 (I) IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients 1 er  janvier 2018 (I) (1) Application par anticipation possible. IFRS   9 «  Instruments financiers  » La norme IFRS   9 «  Instruments financiers  » publiée par l ’ IASB en juillet   2014 en remplacement de la norm e IAS   39 «  Instruments financiers  : comptabilisation et évaluation  » , regroupe les trois phases suivantes  : classification et évaluation, dépréciation et comptabilité de couverture. La macro-couverture fait l ’ objet d ’ un projet séparé par l ’ IASB. La norme IFRS   9 dont la date d ’ application obligatoire sera le 1 er   janvier 2018, a été adoptée par l ’ Union Européenne. Son impact sur les états financiers de DIAC est en cours d ’ analyse. Les modifications apportées par IFRS   9 incluent  : — une approche pour la classification et l ’ évaluation des actifs financiers qui reflète le modèle économique dans le cadre duquel ils sont gérés ainsi que leurs flux de trésorerie contractuels  : les prêts et les titres de dette qui ne sont pas considérés comme «  basiques  » au sens de la norme (Sole ly Payments of Principal and Interest) seront ainsi mesurés à la juste valeur par résultat tandis que les prêts et titres de dette «  basiques  » seront mesurés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres en fonction du modèle de gestion de ces actifs. Les modifications relatives aux passifs financiers concernent les passifs évalués à la juste valeur par résultat pour lesquels la variation du risque de crédit propre doit être constatée en capitaux propres. — un modèle unique de dépréciation du risque de crédit  : IFRS   9 permet de passer d ’ un provisionnement de pertes de crédit avérées à un modèle de provisionnement prospectif, fondé sur les pertes de crédit attendues  : – Le nouveau modèle de dépréciation imposera de constater les pertes de crédit attendues à 12   mois sur les instruments émis ou acq uis, dès leur entrée au bilan. – Les pertes de crédit attendues à maturité devront être comptabilisées lorsqu ’ une augmentation significative du risque de crédit sera constatée depuis la comptabilisation initiale. — une approche sensiblement réformée de la comptabilité de couverture  : le modèle d ’ IFRS   9 a pour objectif de mieux refléter la gestion des risques, notamment en élargissant les instruments de couverture éligibles. Dans l ’ attente d ’ une future norme relative à la macro-couverture, IFRS   9 permet de maintenir les règles actuelles (IAS   39) de la comptabilité de couverture à toutes ses relations de couvertures ou seulement aux relations de macro-couverture. Cette norme est applicable au 1 er   janvier 2018 et peut être appliquée par anticipation. Les changements dans les règles comptables résultant de l ’ adoption d ’ IFRS   9 vont être appliqués de manière rétrospective dans les comptes de l ’ exercice 31   décembre 2018, à l ’ exception des points décrits ci-après  : — les comptes consolidés de l ’ exercice   2017 présentés en période comparative n ’ ont pas fait l ’ objet de retraitements au titre de l ’ application de la norme IFRS   9  ; ils reflètent les principes comptables en vigueur au titre de la norme IAS   39 «  Instruments Financiers –  Comptabilisation et Evaluation  » et sont donc identiques aux états financiers publiés en N- 1  ; — les différences de valeur comptable sur les actifs financiers à la date de première application de la norme IFRS   9 ont été enregistrées dans les Capitaux Propres en Réserves  ; le tableau - Effets des reclassements des actifs financiers - synthétise ces retraitements  ; — le classement des actifs financiers a été réalisé en fonction du modèle économique que suit le Groupe pour la gestion de c e s actifs. Chez DI AC voici les grandes étapes pour l ’ application de cette nouvelle norme  : Comment sera réalisée la classification sous IFRS   9 (phase   I)  : a.  Critère de business modèle En règle générale le business model de DIAC est le suivant  ; il s ’ agit  : – de conserver les contrats clientèle afin de collecter des flux de trésorerie contractuels ( «  collect business model  » )  ; – de détenir des titres afin de collecter des flux de trésorerie et de cession ( «  collect & sa l e business model  » ). Compte tenu de l ’ activité de DIAC et des mandats de gestion, il n ’ y a pas ni intention, ni réalisation de trading   /   de réalisation de plus ou moins-values relatives à un changement de valeur de marché de l ’ instrument financier considéré qui justifierait une évaluation de l ’ instrument financier en juste valeur par résultat. b.  Test SPPI Outre le critère du business model susmentionné, un deuxième test relatif aux flux contractuels de paiement doit être mis en œuvre pour déterminer la méthode d ’ évaluation des instruments financiers. Un test SPPI a été décliné de manière homogène et conforme à la norme IFRS9, un «  questionnaire SPPI  » a été défini par le service Consolidation & Normes Groupe de RCI Banque. L ’ objectif de ce questionnaire est d ’ identifier les instruments financiers devant être reclassés et ceux pour lesquels des analyses complémentaires pourraient être nécessaires (ou qui nécessiteraient d ’ être restructurés). Les points d ’ attention sont  : la formule de rémunération (indexation, levier), les clauses de remboursement anticipées, les clauses de step-up. Il en résulte que  : Aucun changement n ’ est à observer chez DIAC. A noter que le contrat d ’ affacturage a été modifié afin de passer le test SPPI (retrait de la clause d ’ indexation). Pour rappel La juste valeur OCI (JVOCI) est l ’ évaluation à la juste valeur dont les variations de valeur sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. La juste valeur P&L (JVP&L) est l ’ évaluation à la juste valeur dont les variations de valeur sont comptabilisées directement en résultat. Présentation des nouvelles catégories IFRS  9 A l ’ actif  : Les changements à observer sont  : — les titres de participation non consolidés évalués en JVP&L (sous IAS   39, ils étaient en coût historique)  : DIAC ne va pas appliquer la méthode alternative. Ce type de titres est donc désormais évalué en JVP&L. Pour toutes les autres catégories, il n ’ y a pas de changement de valorisation. Au passif  : A noter qu ’ il n ’ y a aucun reclassement à opérer pour les passifs financiers. Dégradation significative du risque (définition du buck e tting) Chaque instrument financier inclus dans le périmètre IFRS   9 devra, en date d ’ arrêté, être classé dans une catégorie de risque selon qu ’ il a subi ou non de détérioration significative du risque de crédit depuis sa comptabilisation initiale. De cette classification dépendra le niveau de la provision pour perte de valeur attendue à comptabiliser pour chaque instrument  : – Bucket   1  : aucune dégradation ou dégradation non significative du risque de crédit depuis l ’ origination  ; – Bucket   2  : dégradation significative du risque de crédit depuis l ’ origination  ; – Bucket   3  : détérioration telle que la perte est avérée (catégorie du défaut). Cette segmentation des opérations par nivea u de risque, induite par la norm e, devra être intégrée dans les processus de suivi et de gestion des risques de crédit des entités du groupe et implémentée dans les systèmes opérationnels. Dans la mesure où la détermination de la dégradation significative du risque se fait par rapport à l ’ octroi, il convient de définir la date d ’ origination. La date d ’ origination est définie au niveau de chaque instrument financier et non pas au niveau de la contrepartie (e.g. date d ’ entrée en relation). La date d ’ origination est définie comme suit  : — pour les engagements de financement irrévocables, la date d ’ originati on est la date de signature de l ’ engagement ou pour les engagements de financement Réseau la date de dernière revue des limites  ; — pour les encours de crédit classique, de location financière ou opérationnelle, la date d ’ origination est la date de son passage en gestion, i.e. date à laquelle l ’ engagement de financement est extourné et la créance enregistrée au bilan  ; — pour les encours «  comptes uniques  » de crédit Réseau, la date d ’ origination correspondra à la date de dernier passage en solde débiteur  ; — pour les titres, la date d ’ origination correspond à la date d ’ achat. Indicateurs pour l ’ identification de la dégradation significative du risque depuis l ’ origine DIAC a mené une analyse de la pertinence, de la disponib ilité de ces indicateurs et de l ’ adéquation d ’ un point de vue de la gestion du risque sur l ’ ensemble de ces portefeuilles. En ligne avec le principe de proportionnalité, cette analyse a permis de distinguer plusieurs grandes familles de portefeuilles selon les critères suivants  : Géographique  : dispositif de notations internes sur la majeure partie des encours, s ’ appuyant sur des scores comportementaux permettant de suivre la qualité des facilités en portefeuille. Produit  : il conviendra de distinguer les prêts, à la clientèle ou au Réseau, qui font l ’ objet d ’ une surveillance avancée par le biais d ’ indicateurs de risque spécifiques des autres typologies de produits plus «  marginaux  » dans l ’ activité du groupe tels que l ’ affacturage, le portefeuille de titres ou la location opérationnelle. Clientèle  : il conviendra de distinguer la clientèle considérée telles que le Grand Public, le Réseau, les Très Grandes Entreprises ou encore les banques et états (pour les titres). Sur la base des travaux et analyses menés, le dispositif défini au sein de DIAC tient compte des caractéristiques de segmentation évoquées ci-dessus. Sur cette base, l ’ approche du suivi de la dégradation significative du risque pour les facilités non douteuses s ’ appuie sur les indicateurs suivants  : 1. Pour les portefeuilles couverts par un système de notations internes, la notation interne doit être retenue  ; 2. Pour les portefeuilles ne disposant pas de notation interne et disposant de ratings externes, le rating externe doit être considéré si l ’ information est disponible dans des contraintes de coût ou de délai raisonnable  ; 3. Pour tous les portefeuilles la dégradation significative du risque s ’ appuiera en outre sur l ’ indicateur du nombre de jours d ’ impayés  ; 4. Pour tous les portefeuilles l ’ indicateur de forbe arance doit être considéré comme un indicateur «  qualitatif  » de déclassement en bucket   2. Dans le cas où l ’ indicateur retenu est un rating, interne ou externe, la dégradation significative sera mesurée en comparant le rating de la contrepartie à la date de reporting avec le rating de la contrepartie à la date d ’ origination de la facilite. Il n ’ y a pas de principe de contagion en IFRS9 sur les facilités non douteuses, une entité peut avoir différents contrats avec une même contrepartie qui se trouvent dans des buckets différents le risque de crédit étant apprécié par rapport à l ’ origination du contrat. Par ailleurs pour les entités ne disposant pas de système de notations internes sur leurs prêts à la clientèle, DIAC a décidé d ’ introduire un effet mémoire quant à l ’ existence d ’ un impayé passé conduisant à maintenir temporairement une facilité en bucket   2 après la régularisation d ’ un impayé. Présomption réfutable de dégradation significative à 30   jours d ’ impayés La norme introduit une présomption réfutable relative aux paiements en souffrance depuis plus de 30   jours §5.5.11. Elle autorise un usage de cette présomption comme filet de sécurité en sus d ’ autres indicateurs, plus précoces, d ’ une augmentation importante du risque de crédit. Cette présomption est alignée avec les pratiques de surveillance et de gestion du risque au sein de DIAC. Par conséquent, le groupe a décidé de ne pas réfuter cette hypothèse et de considérer en bucket   2 toutes facilités ayant plus de 30   jours de retard de paiement. Présomption réfutable de dégradation significative à 90   jours d ’ impayés La norme IFRS9 indique une présomption réfutable selon laquelle le moment où la défaillance survient ne peut se situer plus de 90   jours après celui où l ’ actif financier devient en souffrance, à moins que l ’ entité ne dispose d ’ informations raisonnables et justifiables pour démontrer qu ’ un critère de défaillance tardif convient davantage. Cette présomption est alignée avec la définition actuelle du défaut au sein de DIAC telle que présentée ci-dessus. Par conséquent, le groupe a décidé de ne pas réfuter cette hypothèse et de considérer en bucket   3 toutes facilités ayant plus de 90   jours de retard de paiement. Cette présomption pourra cependant être réfutée pour certains portefeuilles ciblés (e.g. prêts aux grandes entreprises) avec l ’ accord du département risque Corporate concerné. A chaque date d ’ arrêté les facilités qui auront fait l ’ objet d ’ une réfutation de cette présomption seront recensées et la raison sera dûment documentée. La politique d ’ abandons incluant notamment les facteurs permettant de conclure qu ’ il n ’ y a pas d ’ attente raisonnable de récupération Le traitement des write-offs est précisé dans la norme IFRS   9 §5.4.4  : la valeur brute comptable d ’ un actif financier est réduite lorsqu ’ il n ’ y a pas d ’ attente raisonnable de rétablissement. La norme précise qu ’ une définition du déclassement est nécessaire pour représenter fidèlement la valeur brute comptable. Un déclassement constitue un événement de décomptabilisation d ’ un actif financier ou une partie de celui-ci. La norme groupe actuelle du passage en créances irrécouvrables est conforme à la définition donnée par la norme IFRS   9. En effet les filiales doivent sortir du bilan les encours par la contrepartie d ’ un compte de perte, lorsque le caractère irrécouvrable des créances est confirmé et donc au plus lard lorsque ses droits en tant que créancier sont éteints. En particulier, les créances deviennent irrécouvrables et donc sorties du bilan s ’ il s ’ agit  : — de créances ayant fait l ’ objet d ’ abandons de créances négociés avec le client notamment dans le cadre d ’ un plan de redressement  ; — de créances prescrites  ; — des créances ayant fait l ’ objet d ’ un jugement légal défavorable (résultat négatif des poursuites engagées ou de l ’ action d ’ un contentieux)  ; — des créances envers un client disparu. Définition du défaut utilisée chez DIAC La définition du risque de défaillance sous IAS   39 n ’ est pas remise en cause par IFRS9. DIAC va donc conserver ces définitions de douteux et de compromis pour constituer son bucketting   B3. Par ailleurs, il est important de noter qu ’ il existe au niveau de DIAC une concordance forte entre la notion de douteux comptable et de défaut bâlois. Il a été choisi de se baser sur la notion de douteux comptable existante sous IAS39 pour identifier les actifs en B3 pour les raisons suivantes  : — Ecarts peu significatifs entre les 2   notions  ; — Continuité sur l ’ assiette de douteux entre IAS39 et IFRS9 . Pour rappel sur la Clientèle, la créance est considérée comme douteuse d è s que  : — il existe un ou plusieurs impayés depuis 3   mois au moins  ; — ou la situation financière dégradée de la contrepartie se traduit par un risque de non recouvrement. En particulier, en cas de procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal international  ; — ou il existe des procédures contentieuses entre l ’ établissement et sa contrepartie. Sur le périmètre Réseau, la définition du défaut, fait l ’ objet d ’ une procédure dédiée s ’ appuyant sur  : — l ’ existence d ’ un impayé depuis plus de 3   mois (ou premier impayé sur un prêt restructuré)  ; — l ’ existence d ’ une procédure collective  ; — la présence d ’ indicateurs qui permettent de traduire l ’ incertitude sur le paiement futur de type fin de contrat financier, fraude avérée … Pour rappel  : les encours douteux/compromis sont des encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquels un passage en perte à terme est envisagé. L ’ identification des encours douteux/compromis intervient à l ’ échéance du terme ou, en matière de crédit-bail à la résiliation du contrat et en tout état de cause au plus tard un an après la classification en encours douteux. Lorsqu ’ après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux/compromis. Les Purchased or originated cr edit impaired l oans (POC I ), ces actifs financiers dépréciés dès leur création (prêts à un concessionnaire douteux par exemple) sont trait é s différemment car ils sont dépréci é s d è s leur comptabilisation initiale. Ces o pérations sont classées en Bucke t   3 d è s la comptabilisation initiale. Au sein de DIAC, cette cat é gorie concerne principalement la clientèle Réseau qui peut continuer de faire l ’ objet de financements même lorsque le concessionnaire est en défaut. Cette catégorie d ’ e ncours doit être limitée et faire l ’ objet d ’ un accord au niveau du Comité des Risques. L ’ acquisition de créances (douteuses ou saines) n e fait pas partie du business m odel de DIAC. Sont exclus des créances en défaut  : les créances litigieuses  : créances faisant l ’ objet d ’ un refus de paiement de la part du client suite à contestation de l ’ interprétation des clauses du contrat (si la situation financière du client n ’ apparaît pas compromise)  ; les clients à conditions de paiement négociables si et seulement si, il n ’ y a aucun doute sur le recouvrement  ; les cr é ances sur lesquelles ne pèse qu ’ un risque pays  : une créance ne doit pas être considérée comme douteuse du seul fait de l ’ existence d ’ un risque pays. Calculs d ’ ECL (phase   2) Selon la norm e IFRS   9, il n ’ est plus nécessaire qu ’ un fait générateur intervienne pour constater une dépréciation comme c ’ était le cas sous IAS   39 ( «  incurred loss  » ). Ainsi, tous les instruments financiers entrant dans le champ de la norme se voient affecter une dépréciation pour pertes attendues dès l ’ origine  : — A l ’ origine, l ’ instrument est affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes attendues à 12   mois (Bucket   1). — En cas de détérioration significative du risque de crédit depuis l ’ origine , l ’ instrument est alors affecté d ’ une perte de valeur représentant les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. Le modèle de provisionnement couvre les actifs évalués au Coût Amorti ou en Juste Valeur par OCI (selon la classification issue de la Phase   1) et doit correspondre au suivi de la dégradation du risque de crédit. Ce modèle général de dépréciation peut être représenté comme suit  : *sauf pour les actifs qui sont déjà en défaut dès leur acquisition ou leur origination POCI = cf définition du défaut Les principes directeurs de ce nouveau modèle de provisionnement sont les suivants  : 1. Il s ’ agit donc d ’ une approche relative de la dégradation par instrument plutôt qu ’ une approche absolue basée sur le franchissement d ’ un seuil unique de risque. 2. Le modèle de provisionnement pour pertes attendues doit s ’ appliquer de façon symétrique tant en cas de dégradation du risque de crédit qu ’ en cas d ’ amélioration 3. Le dispositif doit être prospectif aussi bien sur les aspects de dégradation significative du risque de crédit que d ’ évaluation des pertes de crédit attendues Pour calculer les ECL, la norme exige d ’ utiliser les informations internes et externes pertinentes (validées) et raisonnablement disponibles, afin de faire des estimations de perte prospectives   /   forward-looking, qui incluent les évènements passés, les conditions actuelles et les prévisions d ’ évènements futures et de conditions économiques. Afin d ’ évaluer les impacts potentiels lié aux anticipations macro-économiques, il conviendra par ailleurs pour chacun de ces termes d ’ évaluer leurs liens éventuels avec les variables macro-économiques qui pourront ensuite faire l ’ objet d ’ un suivi dédié lors de la mise en œuvre du processus opérationnel de provisionnement. IFRS   9 prévoit que les estimations doivent prendre en compte tous les termes contractuels. Les estimations prennent en compte les expositions Bilan/Hors bilan ajustées des tirages futurs et   /   ou des remboursements anticipés. Pou r rappel une lifetime expected l oss calculée sur le bucket   2 revient à déterminer l ’ espérance de perte si la facilité fait défaut à un moment au court de sa vie. Or dans un contexte de prêts amortissables, le montant auquel le groupe sera exposé dépend fortement du moment auquel le défaut futur sera constaté. Par conséquent il est important de tenir compte des échéanciers de paiement pour avoir une vision réaliste de l ’ exposition future. Au-delà des échéanciers contractuels, DIAC doit par ailleurs également modéliser les taux de remboursements anticipés afin de retranscrir e la réalité économique de la gestion du portefeuille. Ce point est particulièrement impactant pour les facilités pour lesquelles est mesurée une lifetime expected loss. Pour les engagements de financement pour lesquels DIAC s ’ est engagé à débloquer les fonds sur demande du client, il conviendra par ailleurs d ’ évaluer la probabilité de transformation de cet engagement hors-bilan en engagement au bilan du groupe. Pour les autres éléments de hors-bilan , à l ’ instar de l ’ approche prudentielle, il conviendra de tenir compte d ’ un «  crédit conversion factor  » (CCF) qui permettra d ’ évaluer la proportion de l ’ encours hors-bilan à la date de reporting qui sera effectivement tirée à la future date d ’ entrée en défaut. Contrairement à l ’ approche réglementaire, aucune marge de prudence ne doit être retenue afin de prendre en compte le risque lié à un ralentissement économique. Contrairement à l ’ environnement prudentiel, la norme IFRS9 n ’ impose pas de calibrer une probabilité de défaut à 12   mois. Néanmoins dans la mesure où DIAC va cap italiser sur les dispositifs bâl ois pour calculer ses paramètres IFRS   9, il conviendra de prévoir un ajustement méthodologique ou de calibration pour les facilités dont la maturité résiduelle en date de reporting est inférieure à un an. La norme n ’ est pas prescriptive en termes de calibrage des probabilités de défaut à retenir pour le calcul de la lifetime expected loss, par conséquent DIAC est libre de retenir l ’ approche qui lui convient pour le calibrage de ce paramètre (te rm structure, matrices de transition … ) sous réserve de démontrer la pertinence de l ’ approche retenue. La PD réglementaire est calibrée sur une moyenne long-terme (TTC - through the cycle) alors que l ’ environnement comptable doit présenter la vision à date de reporting tenant compte des conditions macro-économiques actuelles et anticipées. Pour ce faire, DIAC a décidé de s ’ appuyer sur son dispositif de stress tests afin d ’ ajuster les PD futures en fonction des variables macro-économiques futures, et aider les experts à prendre leurs décisions. La norm e IFRS   9 ne comporte aucune mention spécifique concernant la période d ’ observation et de collecte de données historiques utilisées pour le calcul des paramètres LGD. Il est par conséquent possible, pour les pays concernés, d ’ utiliser les estimations de LGD telles que déterminées dans l ’ environnement prudentiel en approche IRB comme point de départ et d ’ effectuer les ajustements nécessaires afin de les rendre conform es à la norme. Comme indiqué précédemment la norme exige de tenir compte d ’ informations prospectives aussi bien pour la dégradation significative du risque que pour la détermination des ECL. L ’ intégration de perspectives prospectives ne doit pas être comprise comme un stress-test et n ’ a pas pour objectif de déterminer une marge de prudence sur le montant des provisions. Il s ’ agit essentiellement de tenir compte du fait que les observations passées ne reflètent pas nécessairement les anticipations futures et par conséquent des ajustements sont nécessaires par rapport à un montant de provision déterminé sur base de paramètres calibrés exclusivement sur base historique. Cet ajustement du montant de provision peut se faire à la hausse comme à la baisse sous réserve d ’ être adéquatement documenté aussi bien sur les aspects d ’ hypothèses   /   de projections des paramètres macro-économiques que sur leur impact sur les paramètres du calcul. La phase   2 de la norme IFRS   9 concerne chez DIAC les créances clientèles (y compris location financière et opérationnelle) et interbancaires, les engagements de financement hors-bilan et les titres de dettes à l ’ actif qui font l ’ objet d ’ une comptabilisation en coût amorti ou JVOC I selon la nouvelle classification IFRS   9. Par conséquent au sein de DIAC il s ’ agit de la majorité des actifs financiers au bilan. En effet seuls les instruments financiers évalués à la juste valeur par résultats ne font pas l ’ objet d ’ un calcul de dépréciation puisque leur variation de juste valeur impacte directement le résultat du groupe, et conformément à la section précédente ceux-ci sont limités aux titres de participation non consolidés. D ’ un point de vue opérationnel, cela signifie que les produits suivants font partis du périmètre d ’ application du volet dépréciation de la norme IFRS   9  : encours crédit classique  : — Retail — Corporate pour les crédits accordés aux concessionnaires — Corporate pour l ’ affacturage encours de location financière (comptabilisation selon la norme IAS  1 7) — leasing (Retail) — location longue durée avec engagements de reprise hors DIAC (Corporate) créances échues de location opérationnelle (comp tabilisation selon la norme IAS 1 7) — location de batteries de véhicules électriques (Retail) — location avec risque porté par la filiale (Retail) — financement courte durée de véhicules de services Renault (Corporate) engagements hors-bilan  : — les garanties financières accordées — les engagements de financement qui créent une obligation juridique d ’ octroi de crédit ac tuel titres à l ’ actif  : Bons du trésor et EMTN éligibles ou pas aux HQLA du ratio de liquidité court terme LCR classés actuellement en AFS et qui seront valorisés en JVOC I en IFRS9. NB  : titres non consolidé étant valorisés à la juste valeur par P&L en IFRS9, ils ne font pas partie du périmètre de la phase   2. Le calcul des ECL sera en fonction des portefeuilles identif i és dans le périmètre IFRS9 DIAC à savoir  : Lot   1  : crédit et financement location financière à la clientèle, y compris engagement de financements irrévocables et garantie s financières données filiales. Lot   2  : crédit au réseau (concessionnaires et constructeur), y compris engagement de financements irrévocables et garanties financières données. Prêts interbancaires et titres  : Basé sur des standards de marché ou estimés à partir d ’ une méthodologie simplifiée  : PD via la courbe des CDS et LGD à 6 0 % ou 8 0 % selon le type de dette. Lot   5  : autres actifs financiers Afin d ’ avoir une cohérence entre son dispositif prudentiel de gestion des risques et son dispositif comptable d ’ évaluation des provisions, DIAC, conformément aux recommandations du comité de Bâle et de l ’ EBA, va s ’ appuyer dans la mesure du possible sur le dispositif bâlois existant pour générer les paramètres IFRS   9 nécessaires au calcul. Les portefeuilles couverts par l ’ approche IRB (méthode avancée) devront néanmoins faire l ’ objet d ’ ajustements quant au calibrage des paramètres pour s ’ assurer de leur conformité avec la norm e IFRS   9 et notamment considérer les conditions et les prévisions économiques et les évolutions récentes qui ne sont pas pris en compte de façon adéquate à la date de clôture (par opposition à une notion de bas de cycle ou de moyenne historique long-terme dans l ’ environnement prudentiel). Ainsi, une approche avancée basée sur les modèles de risque de crédit balois est implémentée sur les lots   1 et 2. Ces lots représentes plus de 8 5 % des actifs financiers dans le périmètre d ’ IFRS   9. Pour les autres lots, il s ’ agira d ’ une approche standard. En effet, la norme IFRS   9 n ’ impose pas de développer des méthodologies sophistiqués de calcul d ’ ECL, ce qui permet d ’ utiliser une approche standard pour les portefeuilles moins significatifs. Lot   1  : Basé sur méthodologie avancée incluant de nouveaux paramètres spécifiques IFRS9  : CCF, TRA, PD PIT, ELBE IFRS9. Lot   2  : Basé sur méthodologie avancée incluant de nouveaux paramètres spécifiques IFRS9  : PD, ELBE IFRS9 Prêts interbancaires et titres  : basé sur des standards de marché ou estimés à partir d ’ une méthodologie simplifiée  : PD via la courbe des CDS et LGD à 6 0 % ou 8 0 % selon le type de dette. Lot   5  : méthode simplifiée de provisionnement. Comptabilité de couverture (phase   3) Les possibilités offertes par IFRS  9 en term es de comptabilité de couverture ne remettent pas en cause le traitement fait jusqu ’ à présent. DIAC conservera sa méthode de comptabilité de couverture (cf P-Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture). IFRS   15 «  Produits des activités ordinaires provenant de contrats avec les clients  » Le 29   octobre 2016, l ’ Union Européenne a publié au Journal Officiel la norme IFRS   15 «  Produits des activités ordinaires provenant de contrats avec les clients  » . Cette norm e remplacera les normes IAS  11 et I AS   18 et les interprétations IFRIC et SIC associées. Elle propose une nouvelle approche de reconnaissance des revenus décrite en cinq étapes. Celle-ci pourrait avoir notamment des impacts sur les modalités de reconnaissance des revenus relatifs aux contrats contenant plusieurs obligations de perform ance avec des prix de transaction ayant une composante variable ainsi que sur les contrats comprenant une composante de financement. IFRS   15 présente également une nouvelle approche du traitement comptable de la garantie en distinguant la garantie de type assurance et la garantie de type service. Les travaux d ’ analyse actuellement en cours ne conduisent pas à identifier des changements majeurs dans la reconnaissance des revenus. Cette norme est applicable au 1 er   janvier 2018 et peut être appliquée par anticipation. Le groupe envisage d ’ appliquer cette nouvelle norme à compter du 1 er   janvier 2018 selon la méthode rétrospective. IFRS   16 «  Contrats de location  » Par ailleurs, le groupe étudie la nouvelle norme IFRS   16 «  Contrats de location  » dont l ’ adoption par l ’ Union Européenne est prévue courant 2017. Nouvelles normes IFRS non adoptées par l ’ Union Européenne Date d ’ application selon l ’ IASB IFRS 16 Contrats de location 1 er  janvier 2019 Le 16   janvier 2016, l ’ IASB a publié la norme IFRS   16 «  Contrats de location  » qui remplacera la norme IAS   17 et les interprétations IFRIC et SIC associées et viendra supprimer, côté preneur, la distinction précédemment faite entre les contrats de location simple et les contrats de location financement. Selon IFRS   16, un preneur comptabilise un actif lié au droit d ’ utilisation et une dette financière représentative de l ’ obligation locative. L ’ actif lié au droit d ’ utilisation est amorti et l ’ obligation locative est évaluée initialement à la valeur actualisée des paiements locatifs sur la durée de location, actualisée au taux implicite du contrat de location s ’ il peut être facilement déterminé ou au taux d ’ emprunt marginal sinon. Cette norme est en revanche très proche de la norme existante pour le traitement des contrats de location côté bailleur. Les travaux d ’ analyse actuellement en cours ne conduisent pas à identifier des changements majeurs. Cette norme est applicable au 1 er   janvier 2019 et peut être appliquée par anticipation. Le groupe n ’ envisage pas d ’ appliquer cette norme par anticipation. IFRS   17 «   contrats d ’ assurance   »  : Nouvelles normes IFRS non adoptées par l ’ Union Européenne Date d ’ application selon l ’ IASB IFRS 17 Contrats d ’ assurance 1 er  janvier 2021 La norme IFRS  17 sur les contrat s d ’ assurance a été publiée le 18   mai 2017 par l ’ IASB. Sous réserve d ’ adopt ion par l ’ Union Européenne, elle entrera en vigueur en 2021, en lieu et place de l ’ actuelle norme IFRS   4. Le groupe n ’ envisage pas, à ce stade, d ’ appliquer cette norme par anticipation. B)   Principes de consolidation Périmètre et méthodes de consolidation Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d ’ IFRS   10 (entreprises associées ou contrôle conjoint –  co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales). Les entreprises associées et co-entreprises sont comptabil isées par mise en équivalence (I FRS11). Les actifs titrisés de Diac SA, pour lesquels le groupe Diac a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l ’ actif du bilan. Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profi t s internes non réalisés sont éliminées. Les sociétés consolidées par Diac S.A. sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan, Dacia, ainsi que les sociétés de service associées . C)   Présentation des états financiers Les état s de synthèse sont établis sur la base du format proposé par l ’ Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation RECO n°   2013-04 du 7   novembre 2013 relative au format des comptes consolid é s des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales . Le résultat d ’ exploitation inclut l ’ ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu ’ ils résultent de décisions ou d ’ opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration. D)   Estimations et jugements Pour établir ses comptes, le groupe Diac do it procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d ’ actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l ’ annexe. Le groupe Diac revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l ’ expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l ’ évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d ’ estimations et jugements. Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes. E)   Prêts et créances sur la clientèle et contrats de «  Location Financement  » Principe d ’ évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des «  prêts et créances émis par l ’ entreprise  » . A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif. Le taux d ’ intérêt effectif (T I E) est le taux de rendement interne jusqu ’ à l ’ échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu ’ à la date la plus proche de refixation du taux. L ’ amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l ’ échéance es t calculé selon la méthode du TI E. Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d ’ intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l ’ objet d ’ un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés. Les contrats de «  Location Financement  » identifiés selon les règles décrites au point   E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes. Les résultats des opérations de revente de véhicules à l ’ issue des contrats de location financière sont classés parmi les «  Produits (et charges) net(te)s des autres activités  » . Ainsi, les plus et moins-va lues sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l ’ occasion de sinistres et les indemnités d ’ assurance correspondantes sont classés dans les «  Autres produits d ’ exploitation bancaire  » et «  Autres charges d ’ exploitation bancaire  » . Identification du risque de crédit Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe Diac  : — une notation groupe pour les emprunteurs «  Réseau  » , utilisée aux différentes phases de la relation avec l ’ emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement), — une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie, — pour les emprunteurs «  Clientèle  » , différents systèmes de score d ’ acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés. Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l ’ une des deux catégories suivantes  : — encours douteux  : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu ’ une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d ’ une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l ’ intégralité des encours sur le client concerné, — encours douteux compromis  : l ’ identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l ’ absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux. Le retour d ’ un encours douteux vers l ’ encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés. Encours restructurés Le groupe DIAC applique, pour l ’ identification des encours restructurés, la définition de l ’ European Banking Authority (EBA) donnée dans son ITS (Implementing Technical Standards) 2013/03 rev 1 du 24.07.2014. La restructuration de crédit (ou Forbearance) consiste dans la mise en place de concessions envers un client emprunteur qui rencontre ou est sur le point de rencontrer des difficultés financières pour honorer ses engagements. Elle désigne ainsi les cas  : — de modification des clauses et des conditions d ’ un contrat afin de redonner au client en difficulté financière la possibilité d ’ honorer ses engagements (exemple  : changement du nombre d ’ échéances, report de la date d ’ échéance, changement du montant des échéances, changement du taux client), — de refinancement total ou partiel d ’ un engagement d ’ une contrepartie en difficulté (au lieu de le résilier), qui n ’ aurait pas eu lieu si le client n ’ avait pas connu de difficultés financières. La classification d ’ un contrat en encours restructuré est indépendante du provisionnement (par exemple un contrat qui sera restructuré et retournera en encours sain n ’ aura pas de provision et sera pourtant qualifié d ’ encours restructuré durant la période probatoire). Sont exclues des créances restructurées, les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de difficultés financières. L ’ encours restructuré se définit au niveau du contrat ( «  facility  » ) qui est restructuré, et non au niveau du tiers (pas de principe de contagion). Les difficultés financières s ’ appréhendent en revanche au niveau du client. Les conditions de sortie d ’ un contrat des encours restructurés sont cumulatives et sont les suivantes  : — le contrat est considéré comme performant (sain ou incide nté) et l ’ analyse de la situation du client confirme qu ’ il a recouvré sa solvabilité et sa capacité à honorer ses engagements, — un minimum de 2   ans de période probatoire s ’ est écoulé depuis que le contrat restructuré est revenu en encours performant, — des remboursements réguliers et significatifs ont été effectués par le client au cours, à minima, de la moitié de la période probatoire, — aucune des expositions du client ne présente d ’ impayés de plus de 30   jours à la fin de la période probatoire. Si un contrat sorti des encours restructurés bénéficie à nouveau de mesures de restructuration (extension de durée, etc.) ou s ’ il présente des impayés de plus de 30   jours, il doit être reclassé en encours restructuré. Dépréciation pour risque de crédit Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non - recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d ’ une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d ’ actif auxquels elles se rattachent. Activité Clientèle L ’ approche statistique sur base individuelle est appliquée à l ’ activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l ’ encours douteux, l ’ encours compromis, l ’ encours compromis étant entendu comme l ’ encours douteux de plus de 360   jours, et l ’ encours avec incident de paiement. Les créances «  Clientèle  » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés. Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l ’ application au montant des créances lors du défaut, d ’ un taux de récupération périodique en fonction de l ’ âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l ’ issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l ’ observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12   mois. La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats. L ’ encours incid e nté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d ’ un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s ’ agit «  d ’ incurred loss  » , le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3   mois. Les créances incidentées et douteuses font l ’ objet d ’ un suivi unitaire. Dans le cas où l ’ approche sur base individuelle n ’ est pas pertinente, la dépréciation est alors déterminée statistiquement en fonction d ’ une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées. Dès qu ’ un actif financier ou un groupe d ’ actifs financiers similaires a été déprécié à la suite d ’ une perte de valeur, les produits d ’ intérêt ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d ’ intérêt utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d ’ évaluer la perte de valeur. Activité Réseaux Les dépréciations pour risques de crédit de l ’ activité réseau sont calculées selon 3   types de créances  : incidentée, douteuse et saine, les créances compromises étant entendues comme l ’ encours douteux de plus de 360   jours, dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après. Les créances non douteuses (incidentées ou saines) font l ’ objet d ’ une dépréciation sur base collective soit selon une base statistique (historique des trois dernières années) soit selon l ’ expertise interne validée par le Comité des Experts Risques Réseau Groupe présidé des membres du Comité Exécutif. Le classement dans la catégorie des créances incidentées est généré par des faits tels que  : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock. Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d ’ occasion, pièces de rechange, cash … ) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d ’ alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par les opérationnels du groupe DIAC. Quant aux encours non douteux et non incidentés qui sont ainsi classés sains, ils sont dépréciés de façon collective selon les risques de crédit. Les montants dépréciés sont déterminés en fonction des taux techniques et sectoriels du sain. Règles de passage en pertes Lorsqu ’ une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu ’ aucun élément ne permet d ’ envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l ’ encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables. Dépréciation des valeurs résiduelles Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d ’ occasion afin notamment d ’ optimiser la tarification des opérations de financement. La déterm ination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l ’ utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée   /   kilométrage. Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n ’ est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant  : a) la valeur économique du contrat  : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d ’ évaluation et actualisés au taux du contrat  ; b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation. La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l ’ évolution récente et connue du marché des véhicules d ’ occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur). La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels. F)   Les contrats de «  location opérationnelle  » (IAS   17) En application de la norme IAS   17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de «  location financement  » et les contrats de «  location opérationnelle  » . Le principal critère conduisant le groupe DIAC à qualifier s e s contrats de location en «  location opérationnelle  » est celui du «  non-transfert  » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de «  location opérationnelle  » , la majorité des risques et avantages n ’ étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l ’ ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle. La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe DIAC des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée de 8   ans à 10   ans, durée bien plus longue que les contrats de location. Les contrats de «  location opérationnelle  » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s ’ ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s ’ effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L ’ évaluation du risque de contrepartie et l ’ appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification. Les résultats des opérations de revente de véhicules à l ’ issue des contrats de location opérationnelle sont classés parmi les «  Produits (et charges) net(te)s des autres activités  » . G)   Opérations entre le groupe Diac et l ’ alliance Renault - Nissan Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées. Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l ’ alliance Renault - Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale. Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants  : L ’ aide à la vente Au 31   décembre 2017, le groupe Diac a assuré 5   865   millions d ’ euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 5   320   millions d ’ euros au 31   décembre 2016. Relations avec le réseau de concessionnaires Le groupe Diac agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l ’ alliance Renault-Nissan. Au 31   décembre 2017, les financements réseaux nets de dépréciations s ’ élèvent à 3   710   millions d ’ euros contre 3   380   millions d ’ euros au 31   décembre 2016. Au 31   décembre 2017, 585   millions d ’ euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 381   millions d ’ euros au 31   décembre 2016. Au 31   décembre 2017, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu ’ apporteur d ’ affaires, une rémunération de 188   millions d ’ euros contre 182   millions d ’ euros au 31   décembre 2016. Relations avec les constructeurs Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l ’ inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s ’ est porté garant. Ces opérations génèrent d ’ importants flux de trésorerie entre les deux groupes. Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC. Au 31   décembre 2017, cette participation s ’ élève à 82   millions d ’ euros, contre 21   millions d ’ euros en décembre   2016. H)   Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS   39) Le portefeuille de titres est classé suivant les catégories d ’ actifs financiers fixées par la norme IAS   39. Titres détenus à des fins de transaction Ce sont les titres destines à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus-values. L ’ évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat. Titres disponibles à la vente Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu ’ à l ’ échéance, ni détenus à des fins de transaction. L ’ évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. S ’ il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres telle que défaut de paiement ou la probabilité croissante de faillite de l ’ emprunteur, la perte cumulée qui a été comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat. I) Immobilisations (IAS16 / IAS36) Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l ’ approche par composants. Les éléments d ’ un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d ’ acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur le cas échéant. Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d ’ utilisation suivantes : Constructions 15 à 30 ans Autres immobilisations corporelles 4 à 8 ans J) Impôts sur les résultats (IASI2) Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d ’ imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d ’ un actif ou d ’ un passif est différente de sa valeur fiscale. Ces différences donnent lieu à la constatation d ’ impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe Diac, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d ’ impôt volé à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d ’ une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d ’ entités redevable de l ’ impôt auprès de l ’ administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d ’ impôts exigibles. Les actifs d ’ impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n ’ est pas probable. Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d ’ impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distribution dont le versement est anticipé par le groupe. K) Engagements de retraite et assimilés (IAS19) Présentation des régimes Le groupe Diac a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés : Régimes à prestations définies Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière. Régimes à cotisations définies Le groupe verse, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Ces régimes libèrent l ’ employeur de toutes obligations ultérieures, l ’ organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se rapportent. Méthode d ’ évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l ’ emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d ’ acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d ’ acquisition des droits n ’ est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures. Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d ’ hypothèses d ’ évolution des salaires, d ’ âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d ’ intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d ’ une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué. Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l ’ expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global. La charge nette de l ’ exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuée de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel. L) Les passifs financiers (IAS 39) Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué d ’ emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit. Les éventuels frais d ’ émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif sur la durée de l ’ émission. Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission. A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d ’ intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d ’ émission et les primes d ’ émission ou de remboursement. Les passifs faisant l ’ objet d ’ une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39). Les programmes d ’ émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette. M) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39) Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérives qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable. Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l ’ émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti. Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d ’ un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l ’ IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction. N) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) Risques La gestion des risques financiers par le groupe Diac (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre «  Les risques financiers  » annexé au présent document. Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe Diac dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu ’ instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture. Les instruments financiers utilisés par le groupe Diac peuvent être qualifies de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs. Evaluation Les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée. Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour la vente d ’ un actif ou payé pour le transfert d ’ un passif lors d ’ une transaction normale entre participants de marché à la date d ’ évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d ’ un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d ’ un actif ou payé pour le transfert d ’ un passif (valeur de sortie). La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture. Elle intègre par ailleurs la valorisation des effets « de base » des swaps de taux et change. Celle des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d ’ intérêts courants à la date de clôture. Ajustement de crédit Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment). L ’ exposition (EAD - Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d ’ un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 26 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d ’ investissement, article 274). La perte en cas de défaut (LGD - Loss Given Default) est estimée par défaut à 60 %. La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Crédit Default Swap) de chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l ’ information n ’ est pas disponible, la probabilité de défaut est approchée avec celle du pays de la contrepartie. Couverture de juste valeur Le groupe Diac a choisi d ’ appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants : — couverture du risque de taux d ’ un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable. Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d ’ une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place cl des résultats des tests d ’ efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté. Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat. Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti. En cas d ’ arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d ’ actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l ’ élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur. Couverture de flux de trésorerie Le groupe Diac a choisi d ’ appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants : — couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s ’ agit de la macro-couverture) ; — couverture de flux futurs ou probables en devises. Des tests d ’ efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s ’ assurer de l ’ éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s ’ assurer que l ’ exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture. Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation. Opérations de transaction On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d ’ IAS 39 à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture de change pour lesquelles le groupe Diac n ’ a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture. Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat. Il s ’ agit essentiellement : — des opérations de change dont la durée initiale est inférieure à 1 an, — des dérivés incorporés identifiés dans le cadre des émissions structurées du groupe et des swaps qui leurs sont associés, — des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation, — des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d ’ émissions à taux variable. O) Secteurs opérationnels (IFRS 8) Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ». Le groupe Diac a pour mission d ’ apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de l ’ offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L ’ organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l ’ intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux. Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l ’ axe stratégique développé par l ’ entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8. Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l ’ encours moyen productif. Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1 er   janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation. L ’ activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l ’ alliance Renault-Nissan. L ’ activité Clientèle recouvre l ’ ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément. Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ». Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun sont regroupées. Activité Clientèle Réseau Crédit ✓ ✓ Location Financière ✓ NA Location Opérationnelle ✓ NA Services ✓ NA 4. ADAPTATION A L ’ ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Liquidité La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque. RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d ’ accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l ’ entreprise a largement diversifié ses sources de financement, Au-delà de la base historique d ’ investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès. L ’ extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration Par ailleurs le groupe s ’ est présenté sur les marchés obligataires dans des devises multiples (USD, GBP, CHF, PLN , BRL, ARS, KRW, MAD, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe. Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d ’ élargir la base d ’ investisseurs. Enfin, l ’ activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 et désormais déployée dans quatre pays, vient compléter cette diversification et permet à l ’ entreprise de s ’ adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle III. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l ’ EBA relatives à l ’ Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants : — Appétit pour le risque  : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d ’ Administration. — Refinancement  : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d ’ accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l ’ objet de recadrages réguliers qui permettent d ’ ajuster le plan de financement — Réserve de liquidité  : L ’ entreprise vise à disposer en permanence d ’ une réserve de liquidité en adéquation avec l ’ appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d ’ actifs hautement liquides (HQLA) et d ’ actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier. — Prix de transfert  : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts . Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification. — Scénarios de stress  : Le Comité Financier est informé chaque mois de l ’ horizon pendant lequel 1 ’ entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d ’ accès à de nouveaux financements, d ’ indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l ’ objet de backtestings réguliers. — Plan d ’ urgence  : Un plan d ’ urgence établi permet d ’ identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité. Risque au titre de l ’ activité de crédit Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés. Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d ’ acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d ’ acceptation est ajusté en fonction de stress tests mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs. Dans un environnement en évolution permanente, le groupe DIAC a pour objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité. Rentabilité RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d ’ activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité. Gouvernance Le suivi des indicateurs de liquidité fait l ’ objet d ’ un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales. Exposition au risque de crédit non commercial Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d ’ établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit dans des actifs liquides tels que définis dans l ’ Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d ’ états ou supranationaux. La duration moyenne du portefeuille de titres est d ’ environ 12 mois En outre, RCI Banque a également investi dans un fonds dont les actifs sont constitués de titres de créances émis par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux . Son exposition moyenne au risque de crédit est de six ans avec une limite à neuf ans . Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de deux ans . 5. REFINANCEMENT Comme pour 2016, aucun refinancement matériel externe au groupe Diac n ’ a été réalisé au cours de l ’ exercice . 6. NOTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES Note 1 : Secteurs opérationnels (En millions d ’ euros.) Clientèle Réseau Autres Total 12/2017 Encours productif moyen 8 233 3 239 11 472 Produit net bancaire 279 53 332 Résultat brut d ’ exploitation 147 39 186 Résultat d ’ exploitation 146 46 192 Résultat avant impôts 146 46 192 (En millions d ’ euros.) Clientèle Réseau Autres Total 12/2016 Encours productif moyen 7 192 2 737 9 929 Produit net bancaire 292 50 342 Résultat brut d ’ exploitation 166 38 204 Résultat d ’ exploitation 142 38 180 Résultat avant impôts 142 38 180 Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l ’ encours moyen productif. Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe Diac provient d ’ intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d ’ intérêts. La détermination des résultats par secteur d ’ activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d ’ activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes. L ’ Encours Productif Moyen est l ’ indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l ’ actif du groupe Diac tels que présentés aux notes   3 et 4 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d ’ activité. Note 1.2 - Segmentation géographique L ’ intégralité des opérations du groupe Diac est réalisée en France. Note   2 : Prêts et créances sur les établissements de crédit (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Créances à vue sur les établissements de crédit 173 211 Comptes ordinaires débiteurs 173 211 Créances à terme sur les établissements de crédit 2 101 2 310 Comptes et prêts à terme 2 100 2 309 Créances rattachées 1 1 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*) 2 274 2 521 (*) Dont entreprises liées 2 101 2 362 Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. Les comptes courants bancaires détenus par les fonds commun de titrisation contribuent pour partie au rehaussement de crédit des fonds. Ils s ’ élèvent à 140 millions d ’ euros au 31 décembre 2017 et sont classés parmi les comptes ordinaires débiteurs. Note 3 : Opérations avec la clientèle et assimilées (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Prêts et créances sur la clientèle 13 104 11 449 Opérations avec la clientèle 6 379 5 913 Opérations de location financière 6 725 5 536 Opérations de location opérationnelle 334 263 Total opérations avec la clientèle et assimilées 13 438 11 712 La valeur brute des encours restructurés, suite à l ’ ensemble des mesures et de concessions envers les clients emprunteurs qui rencontrent (ou sont susceptibles à l ’ avenir de rencontrer) des difficultés financières, s ’ élève à 89 millions d ’ euros et est dépréciée à hauteur de 28 millions d ’ euros au 31 décembre 2017. Note 3.1 - Opérations avec la clientèle (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Créances sur la clientèle 6 392 5 972 Affacturage 398 207 Autres crédits à la clientèle 5 741 5 580 Comptes ordinaires débiteurs 107 49 Créances douteuses et compromises 146 136 Créances rattachées sur clientèle 6 6 Autres crédits à la clientèle 6 6 Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle 104 92 Etalement des frais de dossiers et divers (23) (23) Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (1) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires 127 116 Dépréciation des créances sur la clientèle (123) (157) Dépréciation sur créances incidentées ou à risque (42) (54) Dépréciation des créances douteuses et compromises (81) (103) Total net des créances sur la clientèle 6 379 5 913 Les opérations de titrisation n ’ ont pas eu pour conséquence de déconsolider l ’ encours cédé. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l ’ actif du bilan du groupe. Les créances d ’ affacturage résultent de l ’ acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l ’ alliance Renault-Nissan. Note 3.2 - Op é rations de location financière (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Créances sur opérations de location financière 6 736 5 527 Crédit-bail et location longue durée 6 652 5 453 Créances douteuses et compromises 84 74 Créances rattachées sur opérations de location financière 5 5 Crédit-bail et location longue durée 5 5 Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière 40 58 Etalement des frais de dossiers et divers 13 Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau (84) (31) Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires 111 89 Dépréciation des créances sur opérations de location financière (56) (54) Dépréciation sur créances incidentées ou à risque (10) (8) Dépréciation des créances douteuses et compromises (46) (46) Total net des créances sur opérations de location financière 6 725 5 536 Rapprochement entre l ’ investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir (En millions d ’ euros.) < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2017 Location financière - Investissement net 2 835 3 945 1 6 781 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 236 231 467 Location financière - Investissement brut 3 071 4 176 1 7 248 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque 1 892 2 435 4 327 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 1 475 1 580 3 055 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d ’ IAS 17) 1 596 2 596 1 4 193 (En millions d ’ euros.) < 1 an de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2016 Location financière - Investissement net 2 426 3 162 2 5 590 Location financière - Intérêts futurs à recevoir 87 51 138 Location financière - Investissement brut 2 513 3 213 2 5 728 Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque 1 667 1 884 1 3 552 Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées 1 371 1 301 1 2 673 Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d ’ IAS 17) 1 142 1 912 1 3 055 Note 3.3 - Opérations de location opérationnelle (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Immobilisations données en location 335 263 Valeur brute des immobilisations données en location 418 318 Amortissements sur immobilisations données en location (83) (55) Créances sur opérations de location opérationnelle 3 3 Créances saines 3 3 Dépréciation des opérations de location opérationnelle (4) (3) Dépréciation de la valeur résiduelle (4) (3) Total net des opérations de location opérationnelle 334 263 Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Inférieur à 1 an 24 22 De 1 an à 5 ans 13 27 Supérieur à 5 ans Total 37 49 Note 3.4 - Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe Diac L ’ exposition consolidée maximale au risque de crédit s ’ établit à 17 169 millions d ’ euros au 31 décembre 2017. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors-bilan consolidé du groupe Diac (cf. note 17 Engagements donnés). Montant des créances échues (En millions d ’ euros.) 12/2017 dont non dépréciées (1) 12/2016 dont non dépréciées (1) Depuis 0 à 3 mois 140 125 78 63 Depuis 3 à 6 mois 3 4 Depuis 6 mois à 1 an 5 5 Depuis plus de 1 an 141 140 Total des créances échues 289 125 227 63 (1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle. Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l ’ objet d ’ une évaluation (par système de score) et d ’ un suivi par type d ’ activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées. Par ailleurs, il n ’ existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes. Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 318 millions d ’ euros au 31 décembre 2017 (RS+C1). Note 4 : Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d ’ activité (En millions d ’ euros.) Clientèle Réseau Autres Total 12/2017 Valeur brute 9 757 3 752 112 13 621 Créances saines 9 547 3 734 110 13 391 Créances douteuses 43 17 1 61 Créances compromises 167 1 1 169 % des créances douteuses et compromises sur le total des créances 2,15 % 0,48 % 1,79 % 1,69 % Dépréciation sur base individuelle (135) (20) (155) Dépréciation créances non douteuses (14) (14) (28) Dépréciation créances douteuses (18) (5) (23) Dépréciation créances compromises (103) (1) (104) Dépréciation collective sectorielle (6) (22) (28) Dépréciation des créances (6) (22) (28) Total des valeurs nettes (*) 9 616 3 710 112 13 438 (*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 8 584 82 674 (En millions d ’ euros.) Clientèle Réseau Autres Total 12/2016 Valeur brute 8 444 3 429 53 11 926 Créances saines 8 239 3 426 51 11 716 Créances douteuses 46 2 1 49 Créances compromises 159 1 1 161 % des créances douteuses et compromises sur le total des créances 2,43 % 0,09 % 3,77 % 1,76 % Dépréciation sur base individuelle (160) (23) (183) Dépréciation créances non douteuses (12) (22) (34) Dépréciation créances douteuses (22) (22) Dépréciation créances compromises (126) (1) (127) Déprédation collective sectorielle (4) (27) (31) Dépréciation des créances (4) (27) (31) Total des valeurs nettes (*) 8 280 3 379 53 11 712 (*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées) 28 381 20 429 L ’ information sectorielle est détaillée en note 1. La classification «   Autres   » regroupe principalement les comptes acheteurs et ordinaires avec les concessionnaires et le groupe Renault. Note 5 : Comptes de régularisation et actifs divers (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Créances d ’ impôts et taxes fiscales 93 181 Créances d ’ impôts courants 25 28 Créances d ’ impôts différés 1 9 Créances fiscales hors impôts courants 67 144 Comptes de régularisation et actifs divers 346 256 Autres débiteurs divers 162 142 Comptes de régularisation actif 9 13 Valeurs reçues à l ’ encaissement 175 101 Total des comptes de régularisation et actifs divers (*) 439 437 (*) Dont entreprises liées 136 105 Les actifs d ’ impôts différés sont analysés en note 26. Note 6 : Immobilisations corporelles et incorporelles (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Valeur nette des immobilisations incorporelles 3 3 Valeur brute 20 24 Amortissements et provisions (17) (21) Valeur nette des immobilisations corporelles 13 15 Valeur brute 60 74 Amortissements et provisions (47) (59) Total net des immobilisations corporelles et incorporelles 16 18 Note 7 : Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre Note 7.1 - Dettes envers les établissements de crédit (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Dettes à vue envers les établissements de crédit 252 93 Comptes ordinaires créditeurs 12 36 Emprunts au jour le jour 203 Autres sommes dues 36 57 Dettes rattachées 1 Dettes à terme envers les établissements de crédit 11 108 10 315 Comptes et emprunts à terme 11 053 10 263 Dettes rattachées 55 52 Total des dettes envers les établissements de crédit (*) 11 360 10 408 (*) Dont entreprises liées 11 193 10 220 Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste «   Trésorerie et équivalents de trésorerie   » figurant dans le tableau de flux de trésorerie. Note  7.2 - Dettes envers la clientèle (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Comptes créditeurs de la clientèle 19 17 Comptes ordinaires créditeurs 19 17 Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées 4 4 Autres sommes dues à la clientèle 2 2 Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue 2 2 Total des dettes envers la clientèle (*) 23 21 (*) Dont entreprises liées 2 2 Note  7 . 3 - Dettes représentées par un titre (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Titres de créances négociables (1) 179 140 Certificats de dépôt 114 102 BMTN et assimilés 65 38 Autres dettes représentées par un titre (2) 1 971 2 170 Autres dettes représentées par un titre 1 970 2 169 Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre 1 1 Total des dettes représentées par un titre (*) 2 150 2 310 (*) Dont entreprises liées 1 885 1 901 (1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par Diac S.A. (2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A). Note  7.4 - Ventilation des dettes par méthode d ’ évaluation (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Dettes évaluées au coût amorti - Hors couverture juste valeur 13 533 12 739 Dettes envers les établissements de crédit 11 360 10 408 Dettes envers la clientèle 23 21 Dettes représentées par un titre 2 150 2 310 Total des dettes financières 13 533 12 739 Note  7.5 - Ventilation de l ’ endettement par taux avant dérivés (En millions d ’ euros.) Variable Fixe 12/2017 Dettes sur les établissements de crédit 3 272 8 088 11 360 Dettes envers la clientèle 4 19 23 Titres de créances négociables 65 114 179 Autres dettes représentées par un titre 836 1 135 1 971 Total de l ’ endettement par taux 4 177 9 356 13 533 (En millions d ’ euros.) Variable Fixe 12/2016 Dettes sur les établissements de crédit 3 024 7 384 10 408 Dettes envers la clientèle 4 17 21 Titres de créances négociables 38 102 140 Autres dettes représentées par un titre 1 019 1 151 2 170 Total de l ’ endettement par taux 4 085 8 654 12 739 La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois. Note 7.6 - Ventilation de l ’ endettement par durée restant à courir La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 13. Note 8 : Titrisation TITRISATION - Opérations publiques Pays France France France Entités cédantes DIAC SA DIAC SA DIAC SA Collatéral concerné Crédits automobiles à la clientèle Crédits automobiles à la clientèle Créances concessionnaires indépendants Véhicule d ’ émission CARS Alliance Auto Loans France FCT Master CARS Alliance Auto Loans France V 2014-1 FCT Cars Alliance DFP France Date de début mai 2012 octobre 2014 juillet 2013 Maturité légale des fonds août 2030 janvier 2026 juillet 2023 Montant des créances cédées à l ’ origine 715 M€ 700 M€ 1 020 M€ Réhaussement de crédit à la date initiale Cash reserve pour 1% Sur-collatéralisation en créances de 15,1 % Cash reserve pour 1% Sur-collatéralisation en créances de 11,5 % Cash reserve pour 1% Sur-collatéralisation en créances de 20,35 % Créances cédées au 31 décembre 2017 1 312 M€ 114 M€ 1 021 M€ Titres émis au 31 décembre 2017 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque) Class A Notation : AAA 1 134 M€ Class A Notation :AAA 42 M€ Class A Notation : AAA 750 M€ Class B Non noté 181 M€ Class B Notation : A+ 44 M€ Class C Non noté 34 M€ Période Revolving Amortissement Revolving Nature de l ’ opération Auto-souscrite Marché Auto-souscrite Comme pour l ’ exercice 2016, en 2017 aucune nouvelle opération de titrisation publique n ’ a eu lieu. Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l ’ exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l ’ article 405 de la directive européenne n° 575/2013. Ces opérations n ’ ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s ’ élève à 2 447 M€ au 31 décembre 2017 contre 2 658 M€ au 31 décembre 2016), soit : pour les titrisations placées sur le marché : 114 M€ pour les titrisations auto-souscrites : 2 333 M€ La juste valeur de ces créances est de 2 430 M€ au 31 décembre 2017. Un passif de 1 971 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 1 971 M€ au 31 décembre 2017. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu ’ à la quote-part des titres conservés par le groupe Diac, constituant une réserve de liquidité. Note 9 : Comptes de régularisation et passifs divers (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Dettes d ’ impôts et taxes fiscales 333 279 Dettes d ’ impôts différés 331 278 Dettes fiscales hors impôts courants 2 1 Comptes de régularisation et passifs divers 688 674 Dettes sociales 39 31 Autres créditeurs divers 97 87 Comptes de régularisation passif 150 141 Dettes rattachées sur autres créditeurs divers 402 415 Total des comptes de régularisation et passifs divers (*) 1 021 953 (*) Dont entreprises liées 283 293 Les passifs d ’ impôts différés sont analysés en note 26. Note 10 : Provisions (En millions d ’ euros.) 12/2016 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2017 Utilisées Non Utilisées Provisions sur opérations bancaires 8 9 (1) (8) 8 Autres provisions 8 9 (1) (8) 8 Provisions sur opérations non bancaires 38 3 (4) (5) 32 Provisions pour engagements de retraite et ass. 33 2 (3) 32 Provisions pour risques fiscaux et litiges 5 1 (1) (5) Total des provisions 46 12 (5) (13) 40 (*) Autres variations - Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC SA ou des sociétés du groupe sont impliqués fait l ’ objet d ’ un examen à la date d ’ arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés. Les sociétés du groupe font périodiquement l ’ objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées Les rappels d ’ impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir. Provisions pour engagements de retraite et assimilés Principales hypothèses actuarielles retenues France 12/2017 12/2016 Age de départ à la retraite 67 ans 67 ans Evolution des salaires 1,52 % 1,72 % Taux d ’ actualisation financière 1,90 % 1,73 % Taux de départ 6,25 % 4,55 % Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l ’ exercice (En millions d ’ euros.) Valeur actuarielle de l ’ obligation Juste valeur des actifs du régime Plafonnement de l ’ actif Passif (actif) net au titre de prestations définies (A) (B) (C) (A)-(B)-(C) Solde à l ’ ouverture de la période 33 33 Coût des services rendus de la période 2 2 Intérêt net sur le passif (actif) net 1 1 Charge (produit) nu compte de résultat 3 3 Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des changements d ’ hypothèses démographiques 1 1 Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des changements d ’ hypothèses financières (1) (1) Pertes et gains actuariels sur l ’ obligation découlant des effets d ’ expérience (1) (1) Réévaluation du passif (actif) net en Autres éléments du résultat global (1) (1) Prestations payées au titre du régime (2) (2) Effet des variations de cours de change (1) (1) Solde à la clôture de l ’ exercice 32 32 Note 11 : Dépréciations et provisions constituées en couverture d ’ un risque de contrepartie (En millions d ’ euros.) 12/2016 Dotations Reprises Autres (*) variations 12/2017 Utilisées Non Utilisées Dépréciations sur opérations bancaires 214 158 (114) (75) 183 Opérations avec la clientèle (sur base individuelle) 183 150 (114) (64) 155 Opérations avec la clientèle (sur base collective) 31 8 (11) 28 Provisions sur opérations non bancaires 5 1 (1) (5) Autres couvertures d ’ un risque de contrepartie 5 1 (1) (5) Total couverture des risques de contreparties 219 159 (115) (80) 183 (*) Autres variations - Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre La ventilation par marché des dépréciations de l ’ actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 4. Note 12 : Dettes subordonnées (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Titres participatifs 13 12 Total des dettes subordonnées 13 12 La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par Diac SA comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du sous-groupe Diac de l ’ exercice par rapport à celui de l ’ exercice précédent. La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du T AM, et est assortie d ’ un taux plancher de 6.5 %. Note 13 : Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir (En millions d ’ euros.) < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2017 Actifs financiers 4 215 5 785 5 352 26 15 378 Prêts et créances sur les établissements de crédit 515 1 661 98 2 274 Prêts et créances sur la clientèle 3 700 4 124 5 254 26 13 104 Passifs financiers 4 548 4 652 4 234 112 13 546 Dettes envers les établissements de crédit 4 378 3 402 3 480 100 11 360 Dettes envers la clientèle 23 23 Dettes représentées par un titre 147 1 249 754 2 150 Dettes subordonnées 1 12 13 (En millions d ’ euros.) < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2016 Actifs financiers 4 212 4 075 5 659 24 13 970 Prêts et créances sur les établissements de crédit 886 486 1 149 2 521 Prêts et créances sur la clientèle 3 326 3 589 4 510 24 11 449 Passifs financiers 4 261 3 039 5 439 12 12 751 Dettes envers les établissements de crédit 4 064 2 483 3 861 10 408 Dettes envers la clientèle 21 21 Dettes représentées par un titre 176 556 1 578 2 310 Dettes subordonnées 12 12 Note 14 : Ventilation des flux futurs contractuels par échéance (En millions d ’ euros.) < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2017 Passifs financiers 4 552 4 705 4 317 115 13 689 Dettes envers les établissements de crédit 4 350 3 373 3 480 100 11 303 Dettes envers la clientèle 21 21 Dettes représentées par un titre 145 1 249 754 2 148 Dettes subordonnées 9 9 Intérêts futurs à payer 36 83 83 6 208 Engagements de financements et garanties donnés 1 018 1 018 Total flux futurs contractuels par échéance 5 570 4 705 4 317 115 14 707 (En millions d ’ euros.) < 3 mois de 3 à 12 mois de 1 à 5 ans > 5 ans Total 12/2016 Passifs financiers 4 267 3 088 5 508 10 12 873 Dettes envers les établissements de crédit 4 039 2 456 3 861 10 356 Dettes envers la clientèle 19 19 Dettes représentées par un titre 176 556 1 578 2 310 Dettes subordonnées 10 10 Intérêts futurs à payer 33 76 69 178 Engagements de financements et garanties donnés 1 065 1 065 Total flux futurs contractuels par échéance 5 332 3 088 5 508 10 13 938 La somme des flux futurs contractuels n ’ est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés. Pour les autres passifs financiers non dérives, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts. Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d ’ intérêt en vigueur au 31 décembre 2017. Note 15 : Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d ’ IFRS 7 et d ’ IFRS 13) et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur (En millions d ’ euros.) - 31/12/2017 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV (*) Actifs financiers 15 378 2 274 13 027 15 301 (77) Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 274 2 274 2 274 Prêts et créances sur la clientèle 13 104 13 027 13 027 (77) Passifs financiers 13 546 13 13 535 13 548 (2) Dettes envers les établissements de crédit 11 360 11 362 11 362 (2) Dettes envers la clientèle 23 23 23 Dettes représentées par un titre 2 150 2 150 2 150 Dettes subordonnées 13 13 13 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents (En millions d ’ euros.) - 31/12/2016 Valeur Comptable Fair Value Ecart (*) Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 JV(*) Actifs financiers 13 970 2 521 11 457 13 978 8 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 521 2 521 2 521 Prêts et créances sur la clientèle 11 449 11 457 11457 8 Passifs financiers 12 751 12 12 739 12 751 Dettes envers les établissements de crédit 10 408 10 408 10 408 Dettes envers la clientèle 21 21 21 Dettes représentées par un titre 2 310 2 310 2 310 Dettes subordonnées 12 12 12 (*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents Hypothèses et méthodes retenues La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante : Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques . Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables. Niveau 3 : techniques d ’ évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables. Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d ’ évaluation appropriées selon les types d ’ instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l ’ interprétation des données du marché. L ’ utilisation d ’ hypothèses différentes et/ou de méthodes d ’ évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées. Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l ’ effet des variations ultérieures. En règle générale, quand l ’ instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe Diac ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d ’ établissements financiers de premier plan. Les principales hypothèses et méthodes d ’ évaluation retenues sont : Actifs financiers Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe DIAC au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2017 pour des prêts de conditions et échéances similaires. Les titres en niveau 3 correspondent aux titres de participations non consolidés pour lesquels il n ’ existe pas de cotation. Prêts et créances à la clientèle Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2017. Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d ’ écart significatif avec la valeur nette comptable. Passifs financiers La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l ’ actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe DIAC au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2017 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC des émissions sur le marché secondaire contre 3 mois. Note 16 : Accords de compensation et autres engagements similaires Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers (En millions d ’ euros.) - 31/12/2017 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors-bilan Actifs 583 (494) 89 89 Créances de financements Réseau (1) 583 (494) 89 89 (En millions d ’ euros.) - 31/12/2016 Valeur Brute comptable avant compensation Montants bruts compensés Montant net au bilan Montants non compensés Exposition nette Instruments financiers au passif Garantie au Passif Garantie hors-bilan Actifs 380 (337) 43 43 Créances de financements Réseau (1) 380 (337) 43 43 (1) La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 583 M€ à celles sur le groupe Renault Retail Groupe en 2017, contre 380 M€ en 2016. Leurs expositions sont couvertes à hauteur de 494 M€ par un gage espèces accordé par le constructeur Renault au groupe RCI Banque. Note 17 : Engagements donnés (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Engagements de financement 1 019 1 066 Engagements en faveur de la clientèle 1 019 1 066 Autres engagements donnés 3 6 Valeurs affectées en garantie 3 6 Total des engagements donnés (*) 1 022 1 072 (*) Dont entreprises liées 4 2 Note 18 : Engagements reçus (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Engagements de financement 9 5 Engagements reçus d ’ établissements de crédit 9 5 Engagements de garantie 5 455 4 612 Engagements reçus d ’ établissements de crédit 145 150 Engagements reçus de la clientèle 983 910 Engagements de reprise reçus 4 327 3 552 Total des engagements reçus (*) 5 464 4 617 (*) Dont entreprises liées 3 192 2 803 Garanties et collatéraux Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l ’ insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissements, lettres d ’ intention, garanties bancaires à la première demande pour l ’ octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l ’ objet d ’ une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement. Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe Diac mène donc une gestion active et rigoureuse de ses sûretés notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres. Note 19 : Intérêts et produits assimilés (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Intérêts et produits assimilés 535 515 Opérations avec les établissements de crédit 30 29 Opérations avec la clientèle 210 214 Opérations de location financière 294 270 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 1 2 Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d ’ affaires (158) (138) Opérations avec la clientèle (88) (79) Opérations de location financière (70) (59) Total des intérêts et produits assimilés (*) 377 377 (*) Dont entreprises liées 88 86 La titrisation des créances n ’ ayant pas fait l ’ objet d ’ une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle. Note 20 : Intérêts et charges assimilées (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Opérations avec les établissements de crédit (156) (155) Charges sur dettes représentées par un titre (27) (26) Autres intérêts et charges assimilés (1) (1) Total des intérêts et charges assimilés (*) (184) (182) (*) Dont entreprises liées (181) (176) Note 21 : Commissions (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Proforma 12/2016 Produits sur commissions 286 274 Commissions accessoires aux contrats de financement 232 216 Commissions sur activités de services 54 58 Charges sur commissions (157) (1) (151) Commissions (1) (1) (1) Commissions sur prestations accessoires aux contrats de financement (110) (105) Commissions sur les activités de services (46) (45) Total des commissions nettes (*) 129 (1) 123 (*) Dont entreprises liées 35 Pour des raisons de meilleure lisibilité des états financiers, un reclassement de présentation a été réalisé pour les commissions tirées des contrats de financement, activités de services et courtage en assurance, des autres produits et charges d ’ activité. Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d ’ assurance et d ’ entretien. Note 22 : Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur (1) Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur (1) Note 23 : Produits (charges) nets des autres activités (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Proforma 12/2016 Autres produits d ’ exploitation bancaire 127 375 101 Prestations accessoires aux contrats de financement 216 Produits des activités de services 58 Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux 53 47 47 dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles 1 Opérations de location opérationnelle 53 42 42 Autres produits d ’ exploitation bancaire 21 12 12 dont reprise de provisions pour risques bancaires 9 4 Autres charges d ’ exploitation bancaire (113) (227) (77) Coûts des prestations accessoires aux contrats de financement (105) Coûts des activités de services (45) Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux (46) (41) (41) dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles (3) Coûts de distribution non assimilables à des intérêts (20) (6) (6) Opérations de location opérationnelle (34) (26) (26) Autres charges d ’ exploitation bancaire (13) (4) (4) dont dotation aux provisions pour risques bancaires (8) (2) Autres produits et charges d ’ exploitation non bancaire (3) Autres produits d ’ exploitation non bancaire 5 5 Autres charges d ’ exploitation non bancaire (8) (5) Total des produits et charges nets des autres activités (*) 11 148 24 (*) Dont entreprises liées (18) 27 Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services sont présentés en note 21. Note 24 : Charges générales d ’ exploitation et des effectifs (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Frais de personnel (93) (82) Rémunération du personnel (38) (31) Charges de retraites et assimilées (9) (9) Autres charges sociales (46) (36) Autres charges de personnel (1) (7) Crédit d ’ impôt calculé sur les salaires (CICE) 1 1 Autres frais administratifs (48) (51) Impôts et taxes hors IS (9) (8) Loyers (4) (3) Autres frais administratifs (35) (40) Total des charges générales d ’ exploitation (*) (141) (133) (*) Dont entreprises liées 69 54 Effectif moyen en nombre 12/2017 12/2016 Financements et services en France 1 461 1 393 Total Groupe RCI Banque 1 461 1 393 Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel. Note 25 : Coût du risque par catégorie de clientèle (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Coût du risque sur financement clientèle (1) (23) Dotations pour dépréciation (133) (123) Reprises de dépréciation 158 139 Pertes sur créances irrécouvrables (41) (53) Récupérations sur créances amorties 15 14 Coût du risque sur financement des Réseaux 7 (1) Dotations pour dépréciation (19) (39) Reprises de dépréciation 27 47 Pertes sur créances irrécouvrables (1) (9) Total du coût du risque 6 (24) Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties. Note 26 : Impôts sur les bénéfices (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Impôts exigibles (2) (33) Impôts courants sur les bénéfices (2) (33) Impôts différés (60) (30) Impôts différés (60) (30) Total de la charge d ’ impôts sur les bénéfices (62) (63) La charge d ’ impôt courant est égale aux montants d ’ impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l ’ exercice, en fonction des règles et des taux d ’ imposition en vigueur dans le pays. Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d ’ impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses. Le montant de CVAE classé en impôts courants sur les bénéfices s ’ élève à 2,0 M€. Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 ID sur provisions 18 25 ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement 13 14 ID sur déficits reportables 31 5 ID sur autres actifs et passifs 55 19 ID sur opérations de location (447) (332) Total des impôts différés nets au bilan (330) (269) Rapprochement entre la charge réelle d ’ impôts comptabilisée et la charge théorique (En millions d ’ euros.) 12/2017 12/2016 Taux d ’ impôt sur les bénéfices en vigueur en France 34,43 % 34,43 % Différentiel de taux d ’ imposition 6,75 % 2,04 % Autres impacts -8,88 % -1,08 % Taux effectif d ’ impôt 32,30 % 35,39 % Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global (En millions d ’ euros.) Var. 2017 des capitaux propres Var. 2016 des capitaux propres Avant IS IS Net Avant IS IS Net Ecarts actuariels sur engagements de retraite 2 (1) 1 (3) 1 (2) Note 27 : Evènements postérieurs à la clôture Aucun événement postérieur à la clôture et susceptible d ’ avoir une incidence significative sur les comptes du 31 décembre 2017 n ’ est intervenu entre la date de clôture et le 30 mars 2018, date à laquelle le Conseil a arrêté les comptes. 7. LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES Pays Pourcentage de contrôle et d ’ intérêt 2017 2016 SOCIETE MERE : DIAC S.A France SOCIETES INTEGREES GLOBALEMENT : Financement des ventes : DIAC Location S.A. France 100,00 100,00 ANNEXE : LES RISQUES FINANCIERS La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l ’ essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque. Refinancement et gestion de bilan La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au refinancement centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l ’ activité commerciale (émission d ’ obligations et de titres de créances négociables, titrisations, emprunts interbancaires…), procède aux équilibrages actif-passif et aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe, tout en gérant et minimisant l ’ exposition aux risques financiers par l ’ utilisation des swaps de taux d ’ intérêt et de change ainsi que d ’ opérations de change au comptant et à terme. Les principes de politique financière s ’ étendent à l ’ ensemble des filiales consolidées du groupe RCI Banque et sont adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n ’ est pas centralisé. Le refinancement des filiales situées dans un pays hors zone euro dont le risque de transfert et convertibilité est juge matériel par RCI Banque est généralement réalisé localement afin de limiter tout risque « transfrontière ». Les procédures Groupe prévoient néanmoins la possibilité pour la centrale de refinancement d ’ accorder ponctuellement des financements cross border aux filiales situées dans ces pays pour des montants limités, ou dans le cas où une police d ’ assurance couvre le risque de non convertibilité et de non transfert. Ces filiales sont également soumises aux mêmes exigences de suivi des risques financiers que les autres filiales du groupe : respect des limites de risque de taux et de change, suivi du risque de liquidité, limitation du risque de contrepartie et suivi spécifique par le biais d ’ un comité financier dédié et d ’ un reporting ad hoc. Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l ’ essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe. L ’ ORGANISATION DU CONTR O LE DES RISQUES DE MARCH E Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s ’ inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par l ’ actionnaire Renault. La gestion des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s ’ y rapportent sont assurés, pour l ’ ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la Direction Financements et Trésorerie de RCI Banque. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l ’ actionnaire et périodiquement actualisé. Le Service des Risques Financiers, rattaché au Département Contrôle Permanent (Secrétariat Général et Direction de la Gestion des Risques), assure la production d ’ un reporting quotidien et la surveillance de l ’ exposition du groupe aux risques financiers. Une liste des produits autorisés, validée par le comité financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d ’ être utilisés au titre de la gestion des risques de marché. LA GESTION DES RISQUES GLOBAUX DE TAUX D ’ INT E R E T, DE CHANGE, DE CONTREPARTIE ET DE LIQUIDIT E RISQUE DE TAUX Le risque global de taux d ’ intérêt représente l ’ impact d ’ une variation des taux sur la marge brute financière future. L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale. Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale. Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le comité financier, déclinaison individuelle de la limite globale définie par le Conseil d’Administration de RCI Banque. Limite centrale de refinancement : 32 M€ Limite des filiales de financement des ventes : 11,8 M€ Non Alloués : 6,2 M€ Total limite de sensibilité en M€ accordé par Renault à RCI Banque : 50 M€ L’indicateur suivi en interne, la sensibilité actualisée (economic value - EV), consiste à mesurer à un instant t l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d’une entité. La valeur de marché est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t. Cette mesure sert à fixer les limites applicables aux entités de gestion du groupe. Conformément aux évolutions réglementaires (EBA/GL/2015/08), RCI Banque mesure également la sensibilité de la marge nette d’intérêts (MNI) et la sensibilité de la valeur économique des Fonds Propres (EVE). Les calculs sont basés sur des échéanciers (gap) actif et passif moyens mensuels qui intègrent les opérations à taux fixe et les opérations à taux variable jusqu’à leur prochaine date de révision. Les échéan c ements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipés, etc.), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, etc.). Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers, qui est rattaché au Département Contrôle Permanent (Secrétariat Général & Direction de la Gestion des Risques). La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose. Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur. Sur l’année 2017, la sensibilité globale au risque de taux de RCI Banque s’est maintenue en dessous de la limite fixée par le groupe (50 M€). La sensibilité à la MNI en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe de taux de + 100 bps) constatée au 31 Décembre 2017 est de + 429 milliers d’euros donc en dessous de la limite des 2 millions d’euros. Au 31 Décembre 2017, une hausse des taux de 100 bps en Euro aurait un impact positif de + 537 K€ sur DIAC, un impact négatif de – 109 K€ sur Diac Location. La somme des valeurs absolues des sensibilités à la MNI des filiales du groupe DIAC s’élève à + 646 K€. L’ analyse du risque structurel de taux fait ressortir les points suivants : FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois. Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel. Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro-couverture. CENTRALE DE REFINANCEMENT L’activité principale de RCI Holding est d’assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe. Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à taux fixe, pour certaines micro-couvertes par des swaps de taux d’intérêt, et a des ressources à taux variables. Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d’intérêt, permettent de maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (32 M€). Ces swaps ainsi que les titres disponibles à la vente sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément aux normes IFRS. Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier : l’efficacité de la couverture des ressources à taux fixes par les swaps d’intérêts les micro-couvrant ; la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux variable. Ces données sont calculées sur la base de scénarios simplifiés, en partant de l’hypothèse que toutes les positions courent jusqu’à leur maturité et qu’elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles conditions de marché. La sensibilité des réserves à une variation des taux d’intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement être représentative d’un impact sur les résultats futurs. LE RISQUE DE LIQUIDITE RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes. Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants : La liquidité statique Cet indicateur mesure l’écart entre le passif et l’actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif ou d’actif. Il matérialise des impasses ou « gaps » de liquidité statique. La politique du groupe est de refinancer ses actifs par des passifs d’une durée supérieure, maintenant ainsi des gaps de liquidité statique positifs sur l’ensemble des pôles du bilan. La réserve de liquidité La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d’urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elle se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers. Au sein du périmètre de refinancement centralisé et pour les entités en refinancement local matérielles, des niveaux minimum et adéquat de réserve de liquidité sont définis semestriellement. Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressées sont très conservatrices et font l’objet de backtestings réguliers. LE RISQUE DE CHANGE Depuis mai 2009, RCI Banque a été autorisée par l’ACPR à exclure les actifs durables et structurels de sa position de change compte tenu du respect des conditions de l’article 331 de l’arrêté du 20 février 2007. En conséquence, la position de change se situant en dessous du seuil de 2 % des fonds propres défini à l’article 293-2 de l’arrêté du 20 février 2007, RCI Banque ne calcule plus d’exigences en fonds propres au titre du risque de change. CENTRALE DE REFINANCEMENT Très faible historiquement, la position de change de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s’est maintenue en dessous de 3 M€ tout au long de l’année. Aucune position n’est admise dans le cadre de la gestion du refinancement : la salle des marchés assure à cet égard, la couverture systématique de la totalité des flux concernés. Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion d’une trésorerie multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l’objet d’un suivi quotidien et obéissent au même souci de couverture. Toute autre opération de change (notamment au titre de l’anticipation de la couverture des dividendes prévisionnels) ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et Trésorerie. FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES Les filiales de financement des ventes ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées. Par exception, des limites sont allouées aux filiales ou les activités de financement des ventes ou le refinancement sont multidevises, ainsi qu’à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale. La limite globale du groupe RCI Banque accordée par l’actionnaire Renault est de 17 M€. Au 31 Décembre 2017, la position de change consolidée du groupe RCI Banque est à 8,3 M€. LE RISQUE DE CONTREPARTIE Le risque de contrepartie bancaire chez RCI Banque résulte de diverses opérations de marché réalisé par les entités du groupe dans le cadre de leurs activités quotidiennes (placements des excédents de trésorerie, opérations de couverture de taux ou de change, investissements en actifs liquides…). Les opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre et dont le risque est encadré par des limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe. La calibration des limites s’appuie sur une méthode interne basée le niveau des fonds propres, la notation « long terme » par les agences de notation et l’appréciation qualitative de la contrepartie. Ces limites sont suivies quotidiennement. L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault. De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours « Liquidity Coverage Ratio » (LCR), RCI Banque a constitué un portefeuille d’investissements en actifs liquides. Ces derniers sont encadrés par des limites en montant et en durée définies pour chaque émetteur. RCI à également investi dans des fonds monétaires, des titres de dettes d’entreprises et un fonds composé de titres de créances émises par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Chacun de ces investissements fait l’objet d’une limite spécifique validée en comité financier et revue au moins une fois par an. Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu’elles puissent investir dans des bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident. Ces limites font également l’objet d’un suivi quotidien et sont remontés mensuellement au comité financier RCI Banque. S’agissant des entités financières, le risque prend en compte l’exposition cash (dépôts et intérêts courus) ainsi que l’exposition sur instruments dérives calculé par la méthode forfaitaire interne telle que présente ci-après lorsqu’il n’existe pas de dispositif de mitigation du risque par échange de collatéral. Méthode forfaitaire  L’exposition au risque de contrepartie est mesurée en utilisant des coefficients de pondération qui dépendent du type d’instruments et de la durée de l’opération. Durée résiduelle Coefficient Taux (en % du nominal) Durée initiale Coefficient Change (en % du nominal) Entre 0 et 1 an 2 % Entre 0 et 1 an 6 % Entre 1 et 2 ans 5 % Entre 1 et 2 ans 18 % Entre 2 et 3 ans 8 % Entre 2 et 3 ans 22 % Entre 3 et 4 ans 11 % Entre 3 et 4 ans 26 % Entre 4 et 5 ans 14 % Entre 4 et 5 ans 30 % Entre 5 et 6 ans 17 % Entre 5 et 6 ans 34 % Entre 6 et 7 ans 20 % Entre 6 et 7 ans 38 % Entre 7 et 8 ans 23 % Entre 7 et 8 ans 42 % Entre 8 et 9 ans 26 % Entre 8 et 9 ans 46 % Entre 9 et 10 ans 29 % Entre 9 et 10 ans 50 % Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Pour s’assurer du caractère conservateur de cette méthode, l’exposition sur dérivé est recalculée périodiquement selon la méthode réglementaire « mark to market positif + add-on » présentée ci-dessous : Méthode « mark to market positif + add-on »  Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L’exposition sur produits dérives (taux et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de la valeur de remplacement des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains potentiels, augmentée d’un « add-on » représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est déterminé par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du parlement européen et du conseil du 26 juin 2013 article 274) comme suit : Durée résiduelle Contrats sur taux d’intérêts (en % du nominal) Contrats sur taux de change et sur l’or (en % du nominal) < = 1 an 0 % 1 % 1 an < durée < = 5 ans 0,50 % 5 % > 5 ans 1,50 % 7,50 % Selon la méthode « mark to market positif + add on », l’équivalent risque de contrepartie s’élève à 117 millions d’euros au 31 Décembre 2017, contre 328 millions d’euros au 31 Décembre 2016. Selon la méthode forfaitaire, il s’élève à 775 millions d’euros au 31 Décembre 2017, contre 1 002 millions d’euros au 31 décembre 2016. Ces montants ne concernent que des établissements de crédit. Ils ont été déterminés sans prendre en compte les accords de compensation conformément à la méthodologie décrite ci-dessous. Les garanties bancaires reçues font l’objet d’un suivi spécifique. VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société DIAC relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité des Comptes et de l’Audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d’audit pour la société DIAC. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er  janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciations individuelles des crédits réseau Le groupe DIAC constitue des provisions pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances liées aux crédits accordés au réseau de concessionnaires. Comme indiqué dans la note 3.E. de l’annexe aux comptes consolidés, les provisions pour risque de crédit de l’activité réseau sont calculées sur une base individuelle ou collective selon le type de créances (saine, incidentée, douteuse, compromise). Les provisions pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours et de la classification attribuée aux contreparties. Risque identifié Ces dépréciations sur base individuelle comportent une part significative d’appréciation pour notre audit compte tenu du recours important au jugement de la direction et du risque d’incidence matérielle sur les résultats du groupe. Compte tenu de la complexité des hypothèses utilisées pour l’estimation de ces risques de crédit et des dépréciations qui y sont rattachées et du jugement de la direction qu’elles requièrent, nous avons considéré que la détermination de la valeur recouvrable de ces créances constitue un point clé de l’audit. Les dépréciations sur base individuelle des créances douteuses (y compris les créances compromises) au titre du risque de crédit réseau sont présentées dans la note 4 de l’annexe aux comptes consolidés. Les provisions ainsi constituées s’élèvent au 31 décembre 2017 à M€ 5 pour un encours de crédit de M€ 3.752. Notre réponse Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux sur le provisionneront sur base individuelle ont consisté à : prendre connaissance du processus d’évaluation de ces dépréciations au niveau du groupe DIAC ainsi que des procédures de contrôle interne portant sur : — l’identification des indicateurs de risque de non-recouvrement ; la gouvernance des processus de provisionnement ; le processus de surveillance des dépréciations ; — rapprocher les encours faisant l’objet d’une dépréciation individuelle avec les encours utilisés dans le calcul des dépréciations ; — apprécier le bien-fondé des hypothèses de pertes ; — réaliser des procédures analytiques sur l’évolution des encours et des dépréciations. Dépréciations statistiques des crédits clientèle Les créances liées aux crédits à la clientèle représentent M€ 9.757 au bilan consolidé au 31 décembre 2017. Risque identifié Comme indiqué dans la note 3.E. de l’annexe aux comptes consolidés, les dépréciations pour risque de crédit relatif à l’activité clientèle sont calculées sur une base individuelle et avec des techniques de modélisation statistique. Compte tenu du niveau de complexité des hypothèses utilisées pour l’estimation du risque de crédit pour le provisionnement statistique et des dépréciations qui y sont rattachées, nous avons considéré que ce risque de crédit constitue un point clé de l’audit. Les dépréciations au titre du risque de crédit à la clientèle sont présentées dans la note 4 de l’annexe aux comptes consolidés et s’élèvent au 31 décembre 2017 à M€ 164. Notre réponse Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux sur le provisionnement statistique ont consisté à : — prendre connaissance du processus d’évaluation de ces dépréciations ainsi que des procédures de contrôle interne portant sur l’identification des indicateurs de dépréciation et la calibration des modèles statistiques de provisionnement ; — effectuer une analyse des comportements de paiement observés au regard des paramètres de provisionnement retenus ; — tester les matrices statistiques de migrations de défaut ; — examiner le correct déversement dans les comptes des données calculées par les modèles de provisions statistiques des créances clientèle ; — réaliser des procédures analytiques sur l’évolution des encours et des dépréciations. Vérification du rapport sur la gestion du groupe Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société DIAC par votre assemblée générale du 22 mai 2014 pour le cabinet KPMG S.A. et du 28 juin 1982 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la quatrième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la trente-sixième année, dont respectivement quatre et trente-trois années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé. Responsabilités de fa direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ? ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au Comité des Comptes et de l’Audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d’audit pour la société DIAC de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : — il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; — il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; — il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; — il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; — il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; — concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au Comité des Comptes et de l’Audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d’audit pour la société DIAC Nous remettons un rapport au Comité des Comptes et de l’Audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d’audit pour la société DIAC qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité des Comptes et de l’Audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d’audit pour la société DIAC figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité des Comptes et de l’Audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d’audit pour la société DIAC la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité des comptes et de l’audit de RCI Banque remplissant les fonctions de comité d’audit pour la société DIAC des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense, le 10 avril 2018. Les Commissaires aux Comptes : KPMG S.A., ERNST & YOUNG Audit, Valéry Foussé, Bernard Heller.

09/05/2018 : Avis de convocation / avis de réunion (2)

Société : Diac
Numéro d'affaire : 1801717
Texte de l'annonce :

DIAC Société Anonyme au capital de € 560 956 000 Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy Le Grand Cedex 702 002 221 R.C.S. Bobigny Deuxième avis de convocation des propriétaires d e titres participatifs mars 1985 de 152,45 € L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € no minal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayan t pu délibérer valablement le 2 mai 2018 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société ,   au siège social de DIAC SA le 18 mai 201 8 à 8 heures en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant : Ordre du jour — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2017. — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2017 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs. — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux ————— Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée : — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ; — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fi xée pour l'assemblée, soit le 16 mai 2018 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants : – BNP PARIBAS – SOCIETE GENERALE – CACEIS BANK – CM – CIC – NATIXIS où des pouvoirs seront tenus à leur disposition. Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société. Le Conseil d’Administration

27/04/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Diac
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801395
Texte de l'annonce :

DIAC Société anonyme au capital de 560 956 000 euros. Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex. SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny. Situation au 3 1 mars 201 8 . (en milliers d'euros). Actif Montant Créances sur les établissements de crédit 1 987 385 Opérations avec la clientèle 3   929 435 Obligations et autres titres à revenu fixe 142 892 Actions et autres titres à revenu variable 2 Participations et autres titres détenus à long terme 56 Parts dans les entreprises liées 8 1 387 Crédit-bail et location avec option d'achat 3   3 20 8 32 Immobilisations incorporelles 4 139 Immobilisations corporelles 1 2 6 31 Autres actifs 1 69 921 Comptes de régularisation 1 7 8 312 Total d e l 'actif  9   8 26 992 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit  8  642 681 Opérations avec la clientèle  28  880 Dettes représentées par un titre 179 092 Autres passifs 2 1 8 7 07 Comptes de régularisation 313 975 Provisions 30 928 Dettes subordonnées 9 442 Capital souscrit 560 956 Réserves 6 100 Report à nouveau (163 769) Total du passif 9  826 992 Engagements Hors B ilan Montant Engagements donnés  1   6 25 220 Engagements de financement  725 311 Autres engagements donnés 899 909 Engagements reçus  3 060 267 Engagements de financement  4 664 Engagements de garantie 3 055 603

13/04/2018 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 1801073
Texte de l'annonce :

1801073

13 avril 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°45


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de 560 956 000 euros

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex

702 002 221 R.C.S Bobigny

 

 

Avis de réunion

 

 

Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le mardi 22 mai 2018 à 9 heures au 15, Rue d’Uzès – 75002 PARIS et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

 

Ordre du jour

 

 

A titre ordinaire :

 

— Augmentation de capital du 11 décembre 2017 :

– Rapport complémentaire du Conseil sur l’augmentation de capital

– Rapport complémentaire des Commissaires aux comptes

— Rapport du Conseil sur la gestion du groupe

— Rapport sur le Gouvernement d’entreprise

— Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

— Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux

— Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur les conventions et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs

— Approbation des comptes consolidés 2017

— Approbation des comptes sociaux 2017

— Affectation du résultat, détermination du dividende

— Renouvellement du mandat de deux administrateurs (H. Tavier, E. Rossini)

— Nomination d’un nouvel administrateur (B. Kintzinger)

— Renouvellement du mandat du Commissaire aux comptes titulaire Ernst & Young Audit

— Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur Général de la Société (F Guionnet)

— Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur Général Délégué de la Société (P. Poulain)

— Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur Général Délégué de la Société (G Cuny)

— Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 2018.

— Absence de conventions réglementées

— Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé

 

A titre extraordinaire :

 

— Réduction du capital social de la Société et modifications corrélatives des statuts

— Modifications des articles 9 et 10 des statuts afin de permettre :

– La fixation d’une limite d’âge à 70 ans pour l’exercice des fonctions de Président, de Directeur Général ou Directeur Général Délégué ;

– La suppression de la limitation de durée du mandat de Directeur Général à la durée du mandat du Président

— Pouvoirs en vue des formalités

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

 

A titre Ordinaire :

 

 

Première résolution (Précédente augmentation du capital social du 11 décembre 2017). — L’Assemblée Générale prend acte du rapport complémentaire du Conseil d’administration et du rapport complémentaire des Commissaires aux comptes, sur les conditions définitives de l’augmentation de capital réalisée le 11 décembre 2017, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée le 6 décembre 2017.

 

 

Deuxième résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2017, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de Commerce, faisant ressortir un bénéfice net de 129 877 milliers d’euros.

 

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

 

 

Troisième résolution (Approbation des comptes sociaux). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport sur le gouvernement d’entreprise et des rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2017, et sur les conventions réglementées, approuve tels qui ont été présentés, les comptes de cet exercice se soldant par un résultat net déficitaire de -163.773.096.20 euros.

 

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

 

 

Quatrième résolution (Affectation du résultat). — L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat déficitaire de l’exercice comme suit :

 

Résultat net de l'exercice 2017

- 163 773 096,20 EUR

Report à nouveau antérieur

4 140,65 EUR

Solde disponible

- 163 768 955,55 EUR

Dividendes à distribuer

0,00 EUR

Solde du compte report à nouveau 2017

- 163 768 955,55 EUR

 

Il est donc décidé de ne pas distribuer de dividendes sur le résultat 2017.

 

Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été :

— Au titre de l’exercice 2014, de 12,47 EUR par action

— Au titre de l’exercice 2015, de 3,14 EUR par action

— Au titre de l’exercice 2016, de 11,27 EUR par action

 

 

Cinquième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

 

Sixième résolution (Renouvellement du mandat d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la démission de Monsieur Patrick CLAUDE de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 8 décembre 2017 et ratifie la nomination par cooptation de Monsieur Enrico ROSSINI, enregistrée lors de la même séance.

 

Le mandat de Monsieur Enrico ROSSINI prenant ainsi fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 6 ans.

 

Le mandat de Monsieur ROSSINI prendra fin en 2024 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2023.

 

 

Septième résolution (Renouvellement du mandat d’un administrateur). — Le mandat de Madame Hélène TAVIER prenant fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 6 ans.

 

Le mandat de Madame Hélène TAVIER prendra fin en 2024 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2023.

 

 

Huitième résolution (Nomination d’un nouvel d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la fin du mandat de Monsieur Gianluca De Ficchy à l’issue de la présente Assemblée Générale et, sur proposition du Conseil d’administration, décide de nommer comme nouvel administrateur Monsieur Bruno KINTZINGER.

 

Monsieur Bruno KINTZINGER exercera ses fonctions d’administrateur à compter de ce jour et pour 6 années venant à expiration en 2024 à l'issue de l'assemblée appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2023.

 

 

Neuvième résolution (Renouvellement du mandat d’un Commissaire aux comptes titulaire). — Le mandat de la société Ernst & Young Audit, Commissaire aux comptes titulaire, représentée par Monsieur Bernard HELLER, prenant fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de renouveler pour 6 exercices, le mandat de la société Ernst & Young Audit représentée par Monsieur Luc VALVERDE remplacement de Monsieur Bernard HELLER.

 

Le mandat de la société ERNST & YOUNG Audit prendra fin en 2024 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2023.

 

 

Dixième résolution (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur général de la Société F. Guionnet). — L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur général de la Société, Monsieur François GUIONNET tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société.

 

 

Onzième résolution (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur général Délégué de la Société P. Poulain). — L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur général Délégué de la Société, Monsieur Patrick POULAIN tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société.

 

 

Douzième résolution (Vote sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur général Délégué de la Société G. Cuny). — L’Assemblée Générale, approuve les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice 2017 au Directeur général Délégué de la Société, Monsieur Guillaume CUNY tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société.

 

 

Treizième résolution (Vote sur les principes et critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 2018). — L’Assemblée Générale, approuve les principes et les critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au Président, Directeur Général et Directeurs Généraux Délégués, pour l’exercice 2018, tels que décrits dans le rapport sur le Gouvernement d’entreprise de la Société.

 

 

Quatorzième résolution (Absence de Conventions Réglementées). — L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial du Commissaire aux comptes mentionnant l'absence de conventions de la nature de celles visées à l'article L 225-38 et suivants du Code de commerce, en prend acte purement et simplement.

 

 

Quinzième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à Monsieur Patrick Claude et Monsieur Gianluca De Ficchy.

 

 

A titre Extraordinaire :

 

 

Seizième résolution (Réduction du capital social de la Société). — L'Assemblée Générale, après lecture du rapport du conseil d'administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, décide de réduire de 560 956 000 euros à 397 267 200 euros le montant du capital social pour résorption partielle de la perte apparaissant dans les comptes annuels du dernier exercice clos le 31 décembre 2017 dûment approuvés.

Cette réduction de capital – qui prend effet ce jour – est réalisée par voie de minoration de 4,45 euros de la valeur nominale de chacune des 36 784 000 actions existant à ce jour, laquelle est ramenée de 15,25 euros à 10,80 euros.

 

 

Dix-septième résolution (Modification des statuts corrélative à la réduction du capital social de la Société). — L'Assemblée Générale, en conséquence de l'adoption de la précédente résolution, décide de modifier, avec effet de ce jour, ainsi qu'il suit, l’article 6 des statuts :

 

« Article 6 : Capital

 

I. Le capital social converti en Euros par le Conseil d’administration du 29 novembre 2000, sur délégation de l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2000, était fixé à 61.000.000 € (soixante et un millions d’euros) divisé en 4.000.000 (quatre millions) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune.

 

Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 septembre 2017, le Conseil d’administration du 18 septembre 2017 a ensuite porté le capital à 310.978.000 € (trois cent dix millions neuf cent soixante-dix-huit mille euros) divisé en 20.392.000 (vingt millions trois cent quatre-vingt-douze mille) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune.

 

Sur autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 6 décembre 2017, le Conseil d’administration du 8 décembre 2017 a décidé d’augmenter le capital pour le porter de 310.978.000 € à son capital actuel de 560.956.000 € (cinq cent soixante millions neuf cent cinquante-six mille euros) divisé en 36.784.000 (trente-six millions sept cent quatre-vingt-quatre mille) actions de 15,25 € de valeur nominale chacune.

 

L’Assemblée Générale Mixte du 22 mai 2018 a décidé de réduire le capital social pour le porter de 560.956.000 € à son capital actuel de 397.267.200 € (trois cent quatre-vingt-dix-sept millions deux cent soixante-sept mille deux cents euros) divisé en 36.784.000 (trente-six millions sept cent quatre-vingt-quatre mille) actions de 10,80 € de valeur nominale chacune. »

 

 

Dix-huitième résolution (Modification de l’article 9.I des statuts). — L'Assemblée Générale réunie à titre extraordinaire décide, sur proposition du Conseil d’Administration, de modifier l’article 9.I des statuts dont la rédaction sera désormais la suivante :

 

« Article 9 – Délibération du Conseil d’administration

 

Le Conseil nomme, parmi ses membres, un Président et fixe la durée de ses fonctions sans qu’elle puisse excéder la durée de son mandat d’Administrateur. Le Conseil peut, à tout moment, lui retirer ses fonctions de Président ; le Président doit être une personne physique, il est toujours rééligible. L’âge limite pour la nomination du Président est fixé à 70 ans ; le Président en exercice pourra toutefois rester en fonction au-delà de cette limite pour la durée de son mandat d’administrateur restant à courir au moment où il atteint cet âge. […] »

 

 

Dix-neuvième résolution (Modification de l’article 10-2.II -1 des statuts). — L'Assemblée Générale réunie à titre extraordinaire décide, sur proposition du Conseil d’Administration, de modifier l’article 10-2.II-1 des statuts dont la rédaction sera désormais la suivante :

 

« 1. Nomination – Révocation

En fonction du choix effectué par le Conseil d'administration conformément aux dispositions du § I ci-dessus, la Direction Générale est assurée soit par le Président, soit par une personne physique, nommée par le Conseil d'administration et portant le titre de Directeur Général.

Lorsque le Conseil d'administration choisit la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général, il procède à la nomination du Directeur Général, fixe la durée de son mandat, détermine sa rémunération et, le cas échéant, les limitations de ses pouvoirs. 

 

L’âge limite pour la nomination du Directeur Général est fixé à 70 ans ; le Directeur Général en exercice pourra toutefois rester en fonction au-delà de cette limite pour la durée de son mandat restant à courir au moment où il atteint cet âge […]. »

 

 

Vingtième résolution (Modification de l’article 10-2.III des statuts).

 

« Art.10-2.III. - Directeurs Généraux Délégués

 

Sur proposition du Directeur Général, que cette fonction soit assumée par le Président du Conseil d'administration ou par une autre personne, le Conseil d'administration peut nommer une ou une plusieurs personnes physiques chargées d'assister le Directeur Général avec le titre de Directeur Général Délégué.

Le nombre maximum des Directeurs Généraux Délégués est fixé à 5.

En accord avec le Directeur Général, le Conseil d'administration détermine l'étendue et la durée des pouvoirs accordés aux Directeurs Généraux Délégués.

L’âge limite pour la nomination du Directeur Général Délégué est fixé à 70 ans ; le Directeur Général Délégué en exercice pourra toutefois rester en fonction au-delà de cette limite pour la durée de son mandat restant à courir au moment où il atteint cet âge. […] »

 

 

Vingt et unième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

 

————————

 

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 22 mai 2018.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

 

Le Conseil d'Administration

 

1801073

02/02/2018 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1800177
Texte de l'annonce :

1800177

2 février 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°15


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 560 956 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2017.

(en milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales et C.C.P.

1

Créances sur les établissements de crédit

2 009 635

Opérations avec la clientèle

4 067 803

Obligations et autres titres à revenu fixe

215 578

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

3 220 853

Immobilisations incorporelles

3 314

Immobilisations corporelles

12 629

Autres actifs

147 767

Comptes de régularisation

172 083

Total de l'actif 

9 931 107

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

8 619 354

Opérations avec la clientèle 

28 529

Dettes représentées par un titre

179 157

Autres passifs

298 736

Comptes de régularisation

362 355

Provisions

30 374

Dettes subordonnées

9 315

Capitaux propres

403 287

Capital souscrit

560 956

Réserves

6 100

Report à nouveau

4

Résultat de l’exercice

-163 773

Total du passif

9 931 107

 

 

 Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés 

1 670 068

Engagements de financement 

564 241

Autres engagements donnés

1 105 827

Engagements reçus 

2 891 713

Engagements de financement 

9 000

Engagements de garantie

2 882 713

 

 

1800177

30/10/2017 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 1704888
Texte de l'annonce :

1704888

30 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 370 978 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny

 

 

Avis de réunion

 

 

Les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Extraordinaire se tiendra mercredi 6 décembre 2017 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant

 

Ordre du jour

 

— Augmentation de capital du 19 septembre 2017 :

Rapport complémentaire du Conseil sur l’augmentation de capital

Rapport complémentaire des Commissaires aux comptes

— Nouvelle augmentation de capital social :

o Rapport du Conseil sur l’augmentation de capital

o Rapport spécial des Commissaires aux comptes

o Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social dans la limite d’un montant nominal maximum de 250 000 000 € (deux cent cinquante millions d’euros) par émission d'actions à libérer en numéraire

o Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L. 225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de RCI Banque S.A

o Délégation de pouvoirs au Conseil d'administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital

o Décision concernant l’augmentation de capital réservée aux salariés

— Pouvoirs en vue des formalités.

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

 

Première résolution (Augmentation de capital du 19 septembre 2017). — L’Assemblée Générale prend acte du rapport complémentaire du Conseil d’administration et du rapport complémentaire des Commissaires aux comptes, sur les conditions définitives de l’augmentation de capital réalisée le 19 septembre 2017, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée le 15 septembre 2017.

 

Deuxième résolution (Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider d’une nouvelle augmentation du capital social). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, délègue au Conseil d'administration sa compétence pour décider d'augmenter le capital social en une fois, dans la limite d'un montant nominal maximum de 250 000 000 € (deux cent cinquante millions d’euros), par l'émission d'actions nouvelles à libérer en numéraire, au moyen de versement d'espèces.

Cette délégation est donnée pour une durée de douze (12) mois, à compter de la présente Assemblée.

 

Troisième résolution (Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires, au profit de RCI Banque S.A). — L'Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d'administration décide de supprimer le droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L. 225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de RCI Banque S.A, actionnaire majoritaire.

 

Quatrième résolution (Délégation au Conseil d’administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital). — L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au Conseil d'administration à l'effet, conformément aux résolutions qui précèdent, de mettre en œuvre la délégation de compétence conférée par l'Assemblée s'il le décide, en une fois et au moment qu'il décidera, de fixer les conditions d'émission dans les proportions qu'il appréciera, de mener à bonne fin les opérations concourant à la réalisation de l’augmentation de capital, en constater la réalisation définitive et procéder à la modification corrélative des statuts.

 

Cinquième résolution (Décision concernant l’augmentation de capital réservée aux salariés). — L'Assemblée générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, constatant que les délibérations visées aux précédentes résolutions de la présente Assemblée emportent l'obligation pour l'Assemblée générale de se prononcer sur un projet de résolution tendant à la réalisation d'une augmentation de capital réservée aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise, statuant en application des articles L. 225-129-6 et L. 225-135 du Code de commerce et des articles L. 3332-18 et suivants du Code du travail :

 

  • autorise le Conseil d'administration, s'il le juge opportun, sur ses seules décisions, à augmenter le capital social en une fois par l'émission d'actions de numéraire réservées aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions prévues à l'article L. 225-180 du Code de commerce et adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise ;
  • supprime en faveur de ces personnes le droit préférentiel de souscription aux actions qui pourront être émises en vertu de la présente autorisation ;
  • fixe à 12 mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de cette autorisation ;
  • limite le montant nominal maximum de l’augmentation pouvant être réalisée par utilisation de la présente autorisation à 1 % du montant du capital social;
  • décide que le prix des actions à souscrire sera déterminé conformément aux méthodes indiquées à l'article L. 3332-20 du Code du travail ;
  • confère tous les pouvoirs au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la présente autorisation, prendre toutes mesures et procéder à toutes formalités nécessaires.

 

 

Sixième résolution (Pouvoirs en vue des formalités). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

————————

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 6 décembre 2017.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'administration

 

1704888

25/10/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704813
Texte de l'annonce :

1704813

25 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 310 978 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2017

 

(en milliers d'euros).

 

 

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 087 224

Opérations avec la clientèle

3 056 491

Obligations et autres titres à revenu fixe

218 768

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

3 002 999

Immobilisations incorporelles

3 765

Immobilisations corporelles

13 088

Autres actifs

121 982

Comptes de régularisation

125 336

Total de l'actif 

8 711 097

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

7 666 329

Opérations avec la clientèle 

27 820

Dettes représentées par un titre 

191 223

Autres passifs

240 211

Comptes de régularisation

228 081

Provisions

30 655

Dettes subordonnées 

9 696

Capital souscrit 

310 978

Réserves 

6 100

Report à nouveau 

4

Total du passif

8 711 097

 

 

Engagements Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés 

1 181 830

Engagements de financement 

584 757

Autres engagements donnés

597 073

Engagements reçus 

2 743 811

Engagements de financement 

44 520

Engagements de garantie

2 699 291

 

 

1704813

16/08/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704259
Texte de l'annonce :

1704259

16 août 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°98


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 juin 2017

 

(en milliers d'euros).

 

 

ACTIF

31/06/2017

Créances sur les établissements de crédit

2 106 516

Opérations avec la clientèle

3 998 853

Obligations et autres titres à revenu fixe

218 866

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

2 840 414

Immobilisations incorporelles

3 817

Immobilisations corporelles

13 229

Autres actifs

121 103

Comptes de régularisation

130 113

Total de l'actif 

9 514 355

 

 

PASSIF

31/06/2017

Dettes envers les établissements de crédit 

8 757 237

Opérations avec la clientèle 

28 237

Dettes représentées par un titre 

167 506

Autres passifs

190 523

Comptes de régularisation

263 819

Provisions

30 355

Dettes subordonnées 

9 569

Capital souscrit 

61 000

Réserves

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

5

Report à nouveau

4

Total du passif

9 514 355

 

 

ENGAGEMENTS HORS-BILAN

31/06/2017

Engagements donnés 

1 721 132

Engagements de financement 

665 064

Autres engagements donnés

1 056 068

Engagements reçus 

2 695 925

Engagements de financement 

101 000

Engagements de garantie

2 594 925

 

 

 

 

1704259

09/08/2017 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 1704137
Texte de l'annonce :

1704137

9 août 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°95


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

 Société Anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf — 93168 Noisy le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny.

 

 

Avis de réunion.

 

 

Les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Extraordinaire se tiendra vendredi 15 septembre 2017 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

— Augmentation de capital social :

– Rapport du Conseil sur l’augmentation de capital

– Rapport spécial des Commissaires aux comptes

– Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social dans la limite d’un montant nominal maximum de 250 000 00 € (deux cent cinquante millions d’euros) par émission d'actions à libérer en numéraire

– Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de R.C.I. Banque S.A

– Délégation de pouvoirs au Conseil d'administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital

– Augmentation de capital réservée aux salariés ; délégation à conférer au Conseil d'administration en vue de procéder, le cas échéant, à ladite augmentation de capital

 

— Modification des statuts : augmentation de la durée maximum des mandats d’administrateur

 

— Pouvoirs en vue des formalités.

 

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

Première résolution (Délégation de compétence au Conseil d’administration pour décider de l'augmentation du capital social).— L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, délègue au Conseil d'administration sa compétence pour décider d'augmenter le capital social en une fois, dans la limite d'un montant nominal maximum de 250 000 000 € (deux cent cinquante millions d’euros), par l'émission d'actions nouvelles à libérer en numéraire, au moyen de versement d'espèces.

 

Cette délégation est donnée pour une durée de six (6) mois, à compter de la présente Assemblée.

 

Deuxième résolution (Suppression du droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires, au profit de RCI Banque S.A). — L'Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d'administration décide de supprimer le droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires en application des dispositions de l’article L.225-138 du Code de commerce en relation avec l’émission susmentionnée, au profit de R.C.I. Banque S.A, actionnaire majoritaire.

 

 

Troisième résolution (Délégation au Conseil d’administration pour la mise en œuvre de l’augmentation de capital). — L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au Conseil d'administration à l'effet, conformément aux résolutions qui précèdent, de mettre en œuvre la délégation de compétence conférée par l'Assemblée s'il le décide, en une fois et au moment qu'il décidera, de fixer les conditions d'émission dans les proportions qu'il appréciera, de mener à bonne fin les opérations concourant à la réalisation de l’augmentation de capital, en constater la réalisation définitive et procéder à la modification corrélative des statuts.

 

 

Quatrième résolution (Augmentation de capital réservée aux salariés). — L'Assemblée générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, constatant que les délibérations visées aux précédentes résolutions de la présente Assemblée emportent l'obligation pour l'Assemblée générale de se prononcer sur un projet de résolution tendant à la réalisation d'une augmentation de capital réservée aux salariés adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise, statuant en application des articles L.225-129-6 et L.225-135 du Code de commerce et des articles L.3332-18 et suivants du Code du travail :

 

— autorise le Conseil d'administration, s'il le juge opportun, sur ses seules décisions, à augmenter le capital social en une fois par l'émission d'actions de numéraire réservées aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions prévues à l'article L.225-180 du Code de commerce et adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise ;

— supprime en faveur de ces personnes le droit préférentiel de souscription aux actions qui pourront être émises en vertu de la présente autorisation ;

— fixe à 6 mois à compter de la présente Assemblée la durée de validité de cette autorisation ;

— limite le montant nominal maximum de l’augmentation pouvant être réalisée par utilisation de la présente autorisation à 1 % du montant du capital social ;

— décide que le prix des actions à souscrire sera déterminé conformément aux méthodes indiquées à l'article L. 3332-20 du Code du travail ;

— confère tous les pouvoirs au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la présente autorisation, prendre toutes mesures et procéder à toutes formalités nécessaires.

 

 

Cinquième résolution (Modification des statuts : augmentation de la durée maximum des mandats d’administrateur). — L'Assemblée Générale décide, sur proposition du Conseil d’Administration, de modifier l’article 8§2 des statuts comme suit, afin de porter la durée des fonctions d’administrateur de 4 à 6 années :

 

(…) « La durée des fonctions d’Administrateur est de 6 années. Toutefois, lorsqu’un Administrateur est nommé en remplacement d’un autre Administrateur en cours de mandat, il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur. » (…)

 

Cette modification sera effective pour les nominations et renouvellements de mandat décidés à compter de ce jour.

 

 

Sixième résolution (Pouvoirs en vue des formalités).— L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

 

————————

 

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 15 septembre 2017.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'Administration

1704137

12/06/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1702902
Texte de l'annonce :

1702902

12 juin 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°70


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2016.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2016

12/2015

Créances sur les établissements de crédit

1

2 241 614

2 167 585

Opérations avec la clientèle

2

3 494 123

3 290 777

Obligations et autres titres à revenu fixe

3

218 277

280 069

Actions et autres titres à revenu variable

 

1

6

Participations et autres titres détenus à long terme

4

56

56

Parts dans les entreprises liées

5

81 387

81 386

Crédit-bail et location avec option d’achat

6

2 464 296

1 832 262

Immobilisations incorporelles

7

3 779

2 350

Immobilisations corporelles

8

13 856

14 619

Autres actifs

9

137 169

167 493

Comptes de régularisation

10

99 878

118 992

Total actif

 

8 754 436

7 955 595

 

Passif

Notes

12/2016

12/2015

Dettes envers les établissements de crédit

11

7 926 378

7 198 109

Opérations avec la clientèle

12

24 216

20 857

Dettes représentées par un titre

13

140 502

140 664

Autres passifs

14

251 380

241 216

Comptes de régularisation

15

291 793

243 589

Provisions

16

34 630

34 471

Dettes subordonnées

17

9 315

9 315

Capitaux propres

 

76 222

67 374

Capital souscrit

18

61 000

61 000

Réserves

18

6 100

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

18

38

177

Report à nouveau

18

– 35 963

– 12 476

Résultat de l’exercice

18

45 047

12 573

Total passif

 

8 754 436

7 955 595

 

Engagements hors-bilan.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2016

12/2015

Engagements donnés

19

1 353 876

920 457

Engagements de financement

 

572 967

576 264

Autres engagements donnés

 

780 909

344 193

Engagements reçus

20

2 236 583

2 744 297

Engagements de financement

 

5 006

1 004 596

Engagements de garantie

 

2 231 577

1 739 701

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2016

12/2015

Intérêts et produits assimilés

22

140 839

153 747

Intérêts et charges assimilées

23

– 124 808

– 143 080

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

24

840 610

715 144

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

24

– 829 518

– 655 793

Revenus des titres à revenu variable

25

284 350

191 108

Commissions (produits)

26

10 350

9 669

Commissions (charges)

26

– 513

– 703

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

27

1 748

1 359

Autres produits d’exploitation

28

96 382

80 112

Autres charges d’exploitation

29

– 12 605

– 10 854

Produit net bancaire

 

406 835

340 709

Charges générales d’exploitation

30

– 243 056

– 213 122

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 4 213

– 3 420

Résultat brut d’exploitation

 

159 566

124 167

Coût du risque

31

– 114 658

– 93 892

Résultat d’exploitation

 

44 908

30 275

Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés

32

 

50

Résultat courant avant impôt

 

44 908

30 325

Impôts sur les bénéfices

33

– 1

– 17 916

Dotation et reprises de FRBG et provisions réglementées

 

140

164

Résultat net

 

45 047

12 573

 

III. — Affectation du résultat.

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice de l’exercice comme suit :

 

Résultat net de l’exercice 2016

45 047 024,17 EUR

Report à nouveau antérieur

37 116,48 EUR

Solde disponible

45 084 140,65 EUR

Acompte sur dividendes versé le 20.12.2016

36 000 000,00 EUR

Dividendes complémentaires à distribuer

9 080 000,00 EUR

Solde du compte report à nouveau 2016

4 140,65 EUR

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende à 45 080 000 EUR au titre de l’exercice 2016, soit 11,27 EUR par action.

 

Il est rappelé qu’aux termes d’une décision du Conseil d’administration du 15 décembre 2016, il a déjà été versé un acompte de 36 000 000 d’euros. Il reste donc à verser aux actionnaires, un solde de dividende de 9 080 000 euros.

 

Le dividende en numéraire sera mis en paiement à compter du 23 mai 2017.

 

Ce dividende, qui a donné lieu, à un paiement partiel au titre de l’acompte susvisé :

 

— Ouvre droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts ;

— Et n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été :

 

— Au titre de l’exercice 2013, de 8,42 EUR par action,

— Au titre de l’exercice 2014, de 12,47 EUR par action,

— Au titre de l’exercice 2015, de 3,14 EUR par action.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

1. Règles et méthodes comptables.

 

La société Diac SA applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par le règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable.

 

La société applique :

 

— le règlement n° 2000-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs ;

— le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit ;

— les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable notamment sur le traitement comptable des actifs (évaluation et dépréciation) ;

— les  règlements  du  Comité  de  la  Réglementation  Comptable  n° 2010-04,  concernant  notamment  la  désignation  des  commissaires  aux  comptes  et  n° 2010-08, relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels des établissements de crédit ;

— le règlement CRC n° 2009-03 du 3 décembre 2009 relatif notamment à la comptabilisation des commissions ;

 

En outre, conformément aux articles 14 et 15 du CRC 2009-03, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné.

 

A) Evolution des principes comptables d’évaluation et de présentation de comptes. — Il n’y a pas eu d’évolution significative en termes d’évaluation ou de présentation des comptes au cours de l’année.

 

B) Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

 

— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

C) Crédits à la clientèle titrisés. — La société Diac SA titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010.

 

— Les créances titrisées : Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

 

– les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

– les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

– les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

– les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

– les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession ;

– une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Diac SA pour être éventuellement recédée sur un autre FCT.

 

Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Diac SA.

 

Conformément au règlement CRB N°93-06 du 21 décembre 1993 modifié par les règlements CRC 99-07 et 00-03, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac SA à la date de remise du bordereau de cession.

 

— Les véhicules d’Emission :

 

– CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER,

– CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2014-1,

– CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra).

 

— Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac SA continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac SA perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement :

– aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession :

 

– aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

– aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT.

 

Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à :

 

– 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

– 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par Diac SA au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

— Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l’actif de Diac SA en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Diac SA.

 

— La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCT, Diac SA a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

D) Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

 

— selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement).

— sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

 

— Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

— Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

E) Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

F) Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

G) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors trais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

H) Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d’utilisation estimées suivantes :

 

Constructions

15 à 40 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 10 ans

Logiciels informatiques acquis

1 à 3 ans

 

I) Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

J) Provisions. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

K) Engagements de retraite. — Conformément à la recommandation de l’ANC n° 2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme.

 

L) Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisées.

 

Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

M) Risque de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac SA est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société.

 

Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

 

— Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

 

— Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

N) Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français.

 

La société a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia.

 

Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe identifié comme le « principal décideur opérationnel ».

 

— L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

 

— L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

 

— Les activités de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

O) Entreprises liées. — Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat.

 

Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché.

 

P) Consolidation. — Le groupe DIAC SA établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS tel qu’approuvé par l’Union Européenne à la date de préparation de ses états financiers, conformément à l’option prévue en France pour les groupes publiant des comptes consolidés.

 

La société Diac SA est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe RCI banque SA, eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault.

 

2. Evénements postérieurs à la clôture.

 

Il n’y a pas d’événements postérieurs à la clôture significatifs.

 

3. Adaptation à l’environnement économique et financier.

 

Dans un environnement économique qui reste complexe, RCI Banque maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité.

 

Liquidité. — RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base d’investisseurs obligataire historique en euro, de nouvelles zones de placement ont été exploitées avec succès, permettant l’accès aux marchés obligataires dans des devises multiples (USD, CHF, GBP, BRL, KRW, etc), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe.

 

Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs. Enfin, le lancement de l’activité de collecte de dépôts vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité futures résultant des normes Bâle 3.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants :

 

— Appétit pour le risque : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d’Administration.

 

— Refinancement : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d’accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l’objet de recadrages réguliers qui permettent d’ajuster le plan de financement.

 

— Réserve de liquidité : L’entreprise vise à disposer en permanence d’une réserve de liquidité en adéquation avec l’appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de cash, d’actifs hautement liquides (HQLA), d’actifs financiers, de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne et de lignes bancaires confirmées. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier.

 

— Prix de transfert : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification.

 

— Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l’objet de backtestings réguliers.

 

— Plan d’urgence : Un plan d’urgence établi permet d’identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité.

 

— Risque au titre de l’activité de crédit : Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans un environnement en évolution permanente, RCI Banque a pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

— Rentabilité : RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

— Gouvernance : Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels.

 

Les comités de gestion pays suivent également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

— Exposition au risque de crédit non commercial : Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés.

 

Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties.

 

De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit désormais en actifs liquides tels que définis dans l’Acte Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la Banque Centrale Européenne et de titres d’états ou supranationaux. La duration moyenne du portefeuille de titres était inférieure à un an.

 

En outre, RCI Banque a également investi dans un fonds dont les actifs sont constitués de titres de créances émis par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Son exposition moyenne au risque de crédit est de six ans avec une limite à neuf ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de deux ans.

 

4. Notes sur les comptes sociaux.

 

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Créances à vue sur établissements de crédit

62 117

11 074

Comptes ordinaires débiteurs

62 117

11 074

Créances à terme sur établissements de crédit

2 179 497

2 156 511

Comptes et prêts à terme

2 178 351

2 155 914

Créances rattachées

1 146

597

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

2 241 614

2 167 585

(*) Dont entreprises liées.

2 232 468

2 156 511

 

Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2016

12/2015

Inférieur à 3 mois

736 663

414 570

De 3 à 12 mois

485 600

417 528

De 1 à 5 ans

1 019 351

1 335 487

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 241 614

2 167 585

 

Ces opérations sont toutes réalisées à partir de la France.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Crédits non douteux à la clientèle

2 876 249

2 454 842

Encours de crédit affecté non titrisé

464 543

491 902

Encours carte et prêts personnels revolving

61 390

68 416

Encours sur financement stock réseaux

2 218 048

1 769 516

Encours sur financement d’exploitation

160 049

143 147

Encours sur financement d’équipement

 

6

Créances rattachées sur contrats non douteux

3 117

2 826

Provisions sur créances impayées

– 30 898

– 20 971

Crédits douteux à la clientèle

41 695

86 459

Créances rattachées sur contrats douteux

200

248

Créances sur contrats douteux

8 267

53 505

Provisions sur contrats douteux

– 5 694

– 10 344

Créances rattachées sur contrats douteux compromis

328

340

Créances sur contrats douteux compromis

112 811

136 202

Provisions sur contrats douteux compromis

– 74 217

– 93 492

Concours divers

556 802

732 644

Prêts au personnel

240

371

Créances commerciales

206 013

349 655

Prêts à la clientèle financière

348 922

377 956

Autres concours à la clientèle

372

320

Valeurs non imputées

734

3 833

Créances rattachées sur concours divers

521

509

Comptes ordinaires

6 205

4 557

Comptes ordinaires sains

5 353

3 870

Comptes ordinaires douteux

506

306

Provisions sur comptes ordinaires

– 6

– 9

Comptes ordinaires douteux compromis

377

440

Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis

– 25

– 50

Etalements

13 172

12 275

Etalement des bonifications

15 842

15 171

Etalement des frais de dossier reçus

– 4 008

– 5 124

Etalement des commissions versées

1 338

2 228

Total net des créances sur la clientèle (*)

3 494 123

3 290 777

(*) Dont entreprises liées.

429 989

397 451

 

Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT (gages-espèces notamment).

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2016

12/2015

Inférieur à 3 mois

1 796 251

1 668 102

De 3 à 12 mois

1 394 850

1 267 554

De 1 à 5 ans

290 307

341 372

Supérieur à 5 ans

12 715

13 749

Total net des créances sur la clientèle

3 494 123

3 290 777

 

Ventilation par secteurs d’activité

12/2016

12/2015

Financement clientèle

786 312

963 746

Valeur brute des encours

866 685

1 057 509

Dépréciation des encours

– 80 373

– 93 763

Financement réseaux

2 645 878

2 267 471

Valeur brute des encours

2 676 314

2 298 515

Dépréciation des encours

– 30 436

– 31 044

Autres créances sur la clientèle

61 933

59 560

Valeur brute des encours

61 964

59 619

Dépréciation des encours

– 31

– 59

Total net des créances sur la clientèle

3 494 123

3 290 777

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Titres de placement

218 277

280 069

Titres à revenu fixe

218 100

280 000

Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe

177

69

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

218 277

280 069

(*) Dont titres cotés.

 

 

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2016

12/2015

Inférieur à 3 mois

184 277

136 869

De 3 à 12 mois

 

109 200

De 1 à 5 ans

34 000

34 000

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

218 277

280 069

 

Détail des titres de placement acquis dans le cadre d’opérations de titrisation :

 

Entités cédantes

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

Date de début

Mai-12

Juillet-13

Octobre-14

Véhicule d’émission

Cars Alliance Auto Loans France FCT Master

FCT Cars Alliance DFP France

Cars Alliance Auto Loans France V2014-1

Nature des créances cédées

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Crédits automobiles à la clientèle

Montant (en Keur) des titres souscrits au 31/12/16

Class A

Class A

Class A

Notation AAA

Notation AAA

Notation AAA

1 150 000

750 000

225 350

Class B

 

Class B

Non notées

Notation A+

184 100

44 000

Montant (en Keur) des titres souscrits

 

 

Class C

Non notées

34 375

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Valeurs brutes des titres

56

56

Autres titres détenus à long terme

56

56

Total des participations et autres titres détenus à long terme

56

56

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Parts dans les entreprises liées

81 387

81 386

Total des parts dans les entreprises liées

81 387

81 386

 

Note 6. – Crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Immobilisations brutes

3 658 447

2 855 786

Amortissements

– 1 307 474

– 1 129 551

Loyers échus

4 868

3 888

Provisions sur créances impayées

– 94

– 89

Créances rattachées

103 380

102 538

Loyers douteux

1 772

1 287

Provisions sur loyers douteux

– 688

– 540

Loyers douteux compromis

35 444

37 073

Provisions sur loyers douteux compromis

– 27 835

– 30 253

Etalement des bonifications

– 15 348

– 17 012

Etalement des commissions versées

11 824

9 135

Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat (*)

2 464 296

1 832 262

(*) Dont entreprises liées.

– 8 287

– 4 066

 

Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par rapport à celle des immobilisations nettes) s’établit à 324.9 Meur au 31 décembre 2016 et à 274.4 Meur au 31 décembre 2015.

 

Note 7. – Immobilisations incorporelles.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Valeur brute des immobilisations incorporelles

24 309

23 101

Concessions, brevet et droits similaires

23 068

21 860

Autres immobilisations incorporelles

1 241

1 241

Amortissements des immobilisations incorporelles

– 20 530

– 20 751

Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires

– 20 074

– 20 308

Amortissements sur autres immobilisations incorporelles

– 456

– 443

Total des immobilisations incorporelles

3 779

2 350

 

Note 8. – Immobilisations corporelles.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Valeur brute des immobilisations corporelles

73 713

77 719

Terrains

2 091

2 091

Constructions

17 607

17 607

Installations générales, AA des constructions

9 667

9 718

Installations générales, AA divers

11 570

10 766

Matériel et mobilier de bureau

4 111

4 218

Matériel et mobilier informatique

28 667

33 319

Amortissements des immobilisations corporelles

– 59 857

– 63 100

Amortissements sur constructions

– 15 521

– 15 354

Amortissements sur installations générales, AA des constructions

– 9 420

– 9 285

Amortissements sur installations générales, AA divers

– 5 042

– 4 066

Amortissements sur matériel et mobilier de bureau

– 3 001

– 2 838

Amortissements sur matériel et mobilier informatique

– 26 873

– 31 557

Total des immobilisations corporelles

13 856

14 619

 

Note 9. – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Etat

60 217

54 964

Créances sociales

59

47

Débiteurs divers

21 529

63 874

Créances rattachées sur débiteurs divers

55 364

48 608

Total des autres actifs

137 169

167 493

 

Le montant du CICE enregistré dans les comptes au titre de l’année 2016 s’élève à 1 164 K€.

 

Note 10. – Comptes de régularisation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Charges à répartir sur frais et primes d’émission des emprunts

577

2 104

Charges constatées d’avance

2 066

1 917

Produits à recevoir sur swaps ou IFT

13

15

Autres produits à recevoir

428

853

Valeurs à l’encaissement

96 682

114 067

Autres comptes de régularisation actif

112

36

Total des comptes de régularisation

99 878

118 992

 

Note 11. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Dettes à vue sur établissements de crédit

42 376

147 210

Comptes ordinaires créditeurs

42 096

146 783

Dettes rattachées

280

427

Créances à terme sur établissements de crédit

7 884 002

7 050 899

Comptes et emprunts à terme

7 845 502

7 006 409

Dettes rattachées

38 500

44 490

Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

7 926 378

7 198 109

(*) Dont entreprises liées.

7 884 179

7 153 332

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2016

12/2015

Inférieur à 3 mois

3 376 921

3 087 058

De 3 à 12 mois

1 425 456

1 420 708

De 1 à 5 ans

3 124 001

2 690 343

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des dettes envers les établissements de crédit

7 926 378

7 198 109

 

Note 12. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle

23 937

20 768

Comptes ordinaires créditeurs

21 483

20 197

Acomptes et autres sommes dues

509

568

Dettes rattachées

1 945

3

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle

279

89

Dettes rattachées

279

89

Total des opérations avec la clientèle (*)

24 216

20 857

(*) Dont entreprises liées.

235

346

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Note 13. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Dettes représentées par un titre

140 497

140 497

Titres de créances négociables

140 497

140 497

Dettes rattachées sur dettes représentées par un titre

5

167

Titres de créances négociables

5

167

Total des dettes représentées par un titre

140 502

140 664

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2016

12/2015

Inférieur à 3 mois

10 004

102 664

De 3 à 12 mois

130 498

 

De 1 à 5 ans

 

38 000

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des dettes représentées par un titre

140 502

140 664

 

Note 14. – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Etat

17 839

17 703

Fournisseurs

3 890

4 558

Dettes sociales

55 709

55 136

Créditeurs divers

9 352

8 663

Dettes rattachées sur créditeurs divers

157 813

146 323

Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et as.

6 777

8 833

Total des autres passifs

251 380

241 216

 

Note 15. – Comptes de régularisation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail et ass.

261 801

220 398

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle

8 216

153

Autres charges à payer

20 696

21 956

Autres comptes de régularisation passif

1 080

1 082

Total des comptes de régularisation

291 793

243 589

 

Note 16. – Provisions.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2016

Utilisées

Non utilisées

Provisions sur opérations non bancaires

34 471

3 867

– 2 263

– 1 445

 

34 630

Engagements de retraite

26 293

2 004

– 1 124

 

 

27 173

Autres litiges avec le personnel

4 916

1 401

– 761

 

 

5 556

Autres risques et charges

3 262

462

– 378

– 1 445

 

1 901

Total des provisions

34 471

3 867

– 2 263

– 1 445

 

34 630

(*) Autres variations = reclassements et fusion.

 

Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

Note 16.1. – Provisions pour engagements de retraite et assimilés (En milliers d’euros) :

 

Ventilation par nature

Valeur actuarielle des engagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2014

32 385

0

32 385

– 7 412

24 973

Charge nette de l’exercice 2015

2 300

 

2 300

 

2 300

Prestations et contributions payées

– 980

 

– 980

 

– 980

Ecarts actuariels

– 4 109

 

– 4 109

4 109

 

Solde au 31 décembre 2015

29 596

0

29 596

– 3 303

26 293

Charge nette de l’exercice 2016

2 004

 

2 004

 

2 004

Prestations et contributions payées

– 1 124

 

– 1 124

 

– 1 124

Ecarts actuariels

2 095

 

2 095

– 2 095

 

Solde au 31 décembre 2016

32 571

0

32 571

– 5 398

27 173

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

12/2016

12/2015

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

1,72 %

2,06 %

Taux d’actualisation financière

1,73 %

2,10 %

Taux de départ des salariés de l’entreprise

4,55 %

5,40 %

 

Note 16.2. – Provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie (En milliers d’euros) :

 

Ventilation par nature

12/2015

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2016

Dépréciation

155 748

75 803

– 92 096

2

139 457

Opérations avec la clientèle

155 748

75 803

– 92 096

2

139 457

Total

155 748

75 803

– 92 096

2

139 457

(*) Autres variations = reclassements et fusion.

 

Note 17. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Titres participatifs

9 188

9 188

Dettes rattachées sur titres participatifs

127

127

Total des dettes subordonnées

9 315

9 315

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2016

12/2015

Inférieur à 3 mois

 

 

De 3 à 12 mois

127

127

De 1 à 5 ans

 

 

Supérieur à 5 ans

9 188

9 188

Total des dettes subordonnées

9 315

9 315

 

Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac SA.

 

Le système de rémunération comprend :

 

— une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire),

— une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 18. – Capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

Affectation résultat 2015

Variation 2016

12/2016

Capital souscrit

61 000

 

 

61 000

Réserve légale

6 100

 

 

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

177

 

– 139

38

Report à nouveau

– 12 476

12 573

– 36 060

– 35 963

Résultat de l’exercice

12 573

– 12 573

45 047

45 047

Total des capitaux propres

67 374

 

8 848

76 222

 

Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits.

 

Note 19. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Engagements de financement

572 968

576 264

Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle

572 440

576 102

Autres engagement en faveur des établissements de la clientèle

528

162

Autres engagements donnés

780 908

344 193

Valeurs affectées en garantie

780 908

344 193

Total des engagements donnés (*)

1 353 876

920 457

(*) Dont entreprises liées.

682

2 040

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2016

12/2015

Inférieur à 3 mois

1 353 348

920 295

De 3 à 12 mois

 

 

De 1 à 5 ans

 

 

Supérieur à 5 ans

528

162

Total des engagements donnés

1 353 876

920 457

 

Note 20. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Engagements de financement

5 006

1 004 596

Ouverture de crédits confirmés reçus des établissements de crédit

 

1 000 001

Autres engagement reçus des établissements de crédit

5 000

4 168

Ouverture de crédits confirmés reçus de la clientèle

6

427

Engagements de garantie

2 231 577

1 739 701

Cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit

20 297

22 012

Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle

910 064

807 689

Engagement de reprise des véhicules loués

1 301 216

910 000

Total des engagements reçus (*)

2 236 583

2 744 297

(*) Dont entreprises liées.

546 349

1 404 284

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2016

12/2015

Inférieur à 3 mois

1 108 989

970 114

De 3 à 12 mois

277 760

1 235 978

De 1 à 5 ans

849 832

538 204

Supérieur à 5 ans

2

1

Total des engagements reçus

2 236 583

2 744 297

 

Note 21. – Instruments financiers à terme et change au comptant.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

Moins 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

VNC 12/2016

Juste valeur 12/2016

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

 

Swap de taux :

 

 

 

 

 

Achats (emprunts) de swaps de taux

 

269 351

 

269 351

 

Ventes (prêts) de swaps de taux

 

269 351

 

269 351

 

 

Ventilation par nature

Moins 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

VNC 12/2015

Juste valeur 12/2015

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

 

Swap de taux :

 

 

 

 

 

Achats (emprunts) de swaps de taux

55 128

576 487

 

631 615

 

Ventes (prêts) de swaps de taux

55 128

576 487

 

631 615

 

 

Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

Note 22. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

27 491

25 741

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

106 052

120 403

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe

7 296

7 603

Total des intérêts et produits assimilés

140 839

153 747

 

Note 23. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

– 121 410

– 139 645

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle

– 1 080

– 1 274

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 1 717

– 1 560

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

– 601

– 601

Total des intérêts et charges assimilées

– 124 808

– 143 080

 

Note 24. – Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

840 610

715 144

Loyers

675 147

577 554

Intérêts de retard

1 084

972

Plus-values sur cession immobilisations

167 704

139 369

Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts)

– 3 287

– 2 612

Reprises de provisions

304

247

Dotations aux provisions

– 342

– 386

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

– 829 518

– 655 793

Dotation aux amortissements

– 794 266

– 626 714

Reprises d’amortissements

103

127

Etalement des commissions et autres charges versées

2 690

1 859

Moins-values sur cession immobilisations

– 25 729

– 22 573

Autres charges

– 12 316

– 8 492

Total sur opérations de crédit bail et assimilées

11 092

59 351

 

Note 25. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Revenus du portefeuille de placement

153 939

158 163

Revenus des titres détenus à long terme

1

1

Revenus des parts dans les entreprises liées et titres de participations

130 410

32 944

Total des revenus des titres à revenu variable

284 350

191 108

 

Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT.

 

Note 26. – Commissions.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Commissions (produits)

10 350

9 669

Commissions clientèles

255

183

Commissions titres

9 970

9 361

Commissions autres

125

125

Commissions (charges)

– 513

– 703

Commissions titres

– 159

– 20

Commissions autres

– 354

– 683

Total des commissions

9 837

8 966

 

Note 27. – Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 748

1 359

Opérations de changes

– 15

– 2

Opérations de taux

1 763

1 361

Total des gains ou perte sur opérations financières

1 748

1 359

 

Note 28. – Autres produits d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Autres produits d’exploitation bancaire

94 058

77 891

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

76 046

64 552

Transferts de charges (dt ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

17 077

13 280

Autres produits d’exploitation bancaire

935

59

Autres produits d’exploitation

2 324

2 221

Produits des prestations des activités de service

2 322

2 182

Autres produits d’exploitation

2

39

Total des autres produits d’exploitation

96 382

80 112

 

Note 29. – Autres charges d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Autres charges d’exploitation bancaire

– 12 605

– 10 854

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

– 11 559

– 9 268

Opérations faites en commun

– 1 946

– 1 871

Autres charges d’exploitation bancaire

– 83

– 4

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire

983

289

Total des autres charges d’exploitation

– 12 605

– 10 854

 

Note 30. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Frais de personnel

– 45 006

– 47 729

Salaires et traitements

– 73 149

– 69 583

Charges sociales sur retraites

– 9 251

– 9 001

Autres charges sociales

– 28 552

– 27 227

Participation des salariés

– 3 442

– 2 782

Refacturation des frais de personnel

69 877

62 866

Autres frais de personnel

– 489

– 2 002

Autres frais administratifs

– 198 050

– 165 393

Impôts et taxes

– 13 838

– 13 773

Travaux, fournitures et services extérieurs

– 65 145

– 60 608

Commissions non étalables versées au réseau commercial

– 156 007

– 126 854

Variation des provisions sur autres frais administratif

– 262

– 338

Refacturation des frais administratifs

37 202

36 180

Total des autres charges générales d’exploitation (*)

– 243 056

– 213 122

(*) Dont honoraires de commissariat aux comptes.

– 212

– 199

 

Effectif moyen

12/2016

12/2015

Employés

0

0

Agents de maîtrise

603

575

Cadres

704

678

Contrats à durée déterminée

15

12

Total

1 322

1 265

 

Note 31. – Coût du risque par catégorie de clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Coût du risque sur opérations de location

1 463

– 271

Dotations aux provisions

– 11 573

– 13 361

Reprises de provisions

13 876

13 224

Abandons de créances

– 10 549

– 8 357

Récupérations sur créances amorties

9 709

8 223

Coût du risque sur opérations de crédit

– 116 120

– 93 570

Dotations aux provisions

– 63 077

– 89 182

Reprises de provisions

75 694

119 187

Abandons de créances

– 133 534

– 126 038

Récupérations sur créances amorties

4 797

2 463

Coût du risque sur autres opérations avec la clientèle

– 1

– 51

Dotations aux provisions

– 88

– 45

Reprises de provisions

116

11

Abandons de créances

– 29

– 17

Total du coût du risque

– 114 658

– 93 892

 

Note 32. – Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2016

12/2015

Gains ou pertes sur immobilisations corporelles

 

50

Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés

 

50

 

Note 33. – Impôts sur les bénéfices.

 

La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible en France au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

 

Diac S.A est également soumise à la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés dont le taux en vigueur est de 10,7 % ce qui porte son taux d’imposition sur les bénéfices à 38 %.

 

La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 34. – Résultat par secteurs d’activité.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature et zones géographiques d’implantation

12/2016

12/2015

Financement clientèle :

 

 

Produit net bancaire

230 749

232 297

Résultat brut d’exploitation

21 208

40 984

Résultat d’exploitation

– 39 405

– 14 728

Résultat courant avant impôt

– 39 405

– 14 728

Financement réseaux :

 

 

Produit net bancaire

45 675

75 467

Résultat brut d’exploitation

7 947

50 238

Résultat d’exploitation

– 46 098

12 058

Résultat courant avant impôt

– 46 098

12 058

Autres activités :

 

 

Produit net bancaire

130 411

32 945

Résultat brut d’exploitation

130 411

32 945

Résultat d’exploitation

130 411

32 945

Résultat courant avant impôt

130 411

32 995

Toutes activités :

 

 

Produit net bancaire

406 835

340 709

Résultat brut d’exploitation

159 566

124 167

Résultat d’exploitation

44 908

30 275

Résultat courant avant impôt

44 908

30 325

 

Tableau des filiales et des participations.

(En milliers d’euros.)

 

Détail des participations dont la valeur excède 1 % du capital de la société (en KEUR)

Pays

Capital social

Capitaux propres (hors capital social)

% de détention

Résultats nets du dernier exercice clos

Filiales détenues à + de 50 % :

 

 

 

 

 

Diac Location

France

29 241

– 29 069

100,00 %

32 813

 

Renseignements globaux sur toutes les filiales et participations

Filiales

Participations

Autres sociétés

(En KEUR.)

Françaises

Etrangères

Françaises

Etrangères

Françaises

Etrangères

Valeur comptable brute des titres détenus

81 347

 

 

 

96

0

Valeur comptable nette des titres détenus

81 347

 

 

 

96

0

Prêts et avances consentis par la société

 

 

 

 

 

 

Cautions et avals donnés par la société

 

 

 

 

 

 

Dividendes encaissés par la société

130 410

 

 

 

1

1

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

 

– Votre société constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, comme mentionné dans la note 1-B de l’annexe aux comptes annuels.

– Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des dépréciations à l’actif du bilan.

– Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, sur une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

 

 

VI. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2016.

(En millions d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2016

12/2015 Retraité*

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2

2 521

2 618

Prêts et créances sur la clientèle

3 et 4

11 449

10 075

Créances d’impôts courants

5

28

10

Créances d’impôts différés

5

9

1

Créances fiscales hors impôts courants

5

144

76

Comptes de régularisation et actifs divers

5

256

261

Opérations de location opérationnelle

3 et 4

263

203

Immobilisations corporelles et incorporelles

6

18

19

Total actif

 

14 688

13 263

 

Passif

Notes

12/2016

12/2015 Retraité*

Dettes envers les établissements de crédit

7.1

10 408

9 203

Dettes envers la clientèle

7.2

21

23

Dettes représentées par un titre

7.3

2 310

2 286

Dettes d’impôts courants

9

 

17

Dettes d’impôts différés

9

278

241

Dettes fiscales hors impôts courants

9

1

1

Comptes de régularisation et passifs divers

9

674

577

Provisions

10

46

44

Provisions techniques des contrats d’assurance

10

 

 

Dettes subordonnées

12

12

12

Capitaux propres

 

938

859

Dont capitaux propres part des actionnaires de la société mère

 

938

859

Capital souscrit et réserves liées

 

61

61

Réserves consolidées et autres

 

764

688

Gains ou pertes latents

 

– 4

– 2

Résultat de l’exercice

 

117

112

Total passif

 

14 688

13 263

(*) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Notes

12/2016

12/2015 Retraité*

Intérêts et produits assimilés

19

377

414

Intérêts et charges assimilées

20

– 182

– 199

Commissions (Charges)

 

– 1

– 2

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

21

 

– 2

Produits des autres activités

22

380

360

Charges des autres activités

22

– 232

– 237

Produit net bancaire

 

342

334

Charges générales d’exploitation

23

– 133

– 123

Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 5

– 4

Résultat brut d’exploitation

 

204

207

Coût du risque

24

– 24

– 26

Résultat d’exploitation

 

180

181

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés

 

 

 

Résultat avant impôts

 

180

181

Impôts sur les bénéfices

25

– 63

– 69

Résultat net

 

117

112

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Dont part des actionnaires de la société mère

 

117

112

Résultat net par action (1) et en euros

 

29,15

27,95

Résultat net dilué pat action et en euros

 

29,15

27,95

(1) Résultat net - Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d’actions.

(*) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

Etat de résultat global consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

12/2016

12/2015 Retraité*

Résultat net

117

112

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

– 2

4

Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net

– 2

4

Autres éléments du résultat global

– 2

4

Résultat global

115

116

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

 

Dont part des actionnaires de la société mère

115

116

(*) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

Capital

Réserves liées au capital

Réserves consolidées

Ecarts de conversion

Gains ou pertes latents ou différés

Résultat net

Capitaux propres

Capitaux propres

Total capitaux propres consolidés

(1)

 

(2)

 

 

(Part des actionnaires de la société mère)

(Part des actionnaires de la société mère)

(Part des part, ne donnant pas le contrôle)

Capitaux propres au 31 décembre 2014*

61

 

606

 

– 6

102

763

 

763

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

102

 

 

– 102

 

 

 

Retraitement IFRIC 21

 

 

3

 

 

 

3

 

3

Capitaux propres au 1er janvier 2015*

61

 

711

 

– 6

 

766

 

766

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

4

 

4

 

4

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

112

112

 

112

Résultat global de la période

 

 

 

 

4

112

116

 

116

Effet des variations de périmètre, stocks options et autres

 

 

– 1

 

 

 

– 1

 

– 1

Distribution de l’exercice

 

 

– 22

 

 

 

– 22

 

– 22

Capitaux propres au 31 décembre 2015*

61

 

688

 

– 2

112

859

 

859

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

112

 

 

– 112

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2016

61

 

800

 

– 2

 

859

 

859

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

– 2

 

– 2

 

– 2

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

117

117

 

117

Résultat global de la période

 

 

 

 

– 2

117

115

 

115

Distribution de l’exercice

 

 

– 36

 

 

 

– 36

 

– 36

Capitaux propres au 31 décembre 2016

61

 

764

 

– 4

117

938

 

938

(1) Le capital social de DIAC S.A de 61 millions d’euros est composé de 4.000.000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA.

(2) En 2015, le versement de 22,38 millions d’euros correspond pour 9,88 millions d’euros au solde sur l’exercice 2014 et un acompte de 12,50 millions d’euros au titre de l’exercice 2015.

En 2016, le versement de 36,06 millions d’euros correspond pour 60 mille euros au solde sur l’exercice 2015 et un acompte de 36 millions d’euros au titre de l’exercice 2016.

Pour mémoire, l’Assemblée Générale du 20 mai 2016 avait fixé le dividende au titre de l’exercice 2015 à 12,56 millions d’euros. Un acompte de 12,50 millions d’euros avait été décidé par le Conseil d’Administration du 26 novembre 2015 et versé le 9 décembre 2015. Le solde de 60 mille euros a été versé le 23 mai 2016.

(*) Les capitaux propres 2014 et 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

12/2016

12/2015 Retraité*

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

117

112

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

5

4

Dotations nettes aux provisions

– 25

– 20

Produits et charges d’impôts différés

30

– 13

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)

– 1

– 7

Capacité d’autofinancement

126

76

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)

60

58

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements

70

28

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

1 251

760

Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit

– 22

– 207

Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit

1 273

967

Flux liés aux opérations avec la clientèle

– 1 412

– 719

Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle

– 1 408

– 720

Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle

– 4

1

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

– 43

– 41

Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres

26

– 38

Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l’encaissement

– 69

– 3

Diminution / augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

– 204

 

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

– 17

140

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

– 5

– 3

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

– 5

– 3

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

– 36

– 22

Dividendes versés

– 36

– 22

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

– 36

– 22

Effet des var. des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents (D)

1

 

Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

– 57

115

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture

175

60

Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts a vue auprès des établissements de crédit

175

60

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

118

175

Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit

211

331

Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 93

– 156

Variation de la trésorerie nette

– 57

115

(*) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composé d’opérations au jour le jour et de dépôts à vue. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 2 et 7.1.

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

DIAC S.A, société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d’administration, au capital de 61 000 000 euros entièrement libéré, entreprise soumise à l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 702 002 221.

 

Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX.

 

DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l’Alliance.

 

Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC au 31 décembre 2016 portent sur la Société et ses filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint.

 

1. Approbation des comptes - distributions.

 

Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2016, seront arrêtés par le Conseil d’Administration du 21 mars 2017 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 22 mai 2017.

 

Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2015, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 22 mars 2016 et présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 20 mai 2016 qui a voté la distribution de dividendes de 13,14 euros par action, soit un total de 12,56 millions d’euros.

 

Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. Faits marquants.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2016. — Arrivée à terme du Fonds commun de titrisation CARS Alliance Auto Loans France V 2012-1.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2015. — Aucun changement intervenu au cours de l’exercice 2015.

 

3. Règles et méthodes comptables.

 

En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les comptes consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2016 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2016 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

A) Evolutions des principes comptables. — Le groupe DIAC, étant intégré dans le groupe RCI Banque, il applique les normes et amendements parus au Journal Officiel de l’Union européenne d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2016.

 

Nouveaux textes d’application obligatoire au 1erjanvier 2016

Amendement d’IAS 1

Initiative concernant les informations à fournir

Amendement d’IAS 19

Régimes à prestations définies - Cotisations des membres du personnel

Amendement d’IAS 27

Utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels

Amendements d’IAS 16 et 38

Eclaircissement sur les modes d’amortissement acceptables

Amendement d’IFRS 11

Comptabilisation des acquisitions d’intérêts dans des entreprises communes

Améliorations annuelles - Cycle 2010-2012

Diverses dispositions

Améliorations annuelles - Cycle 2012-2014

Diverses dispositions

 

L’amendement d’IAS 19 « Régimes à prestations définies - Cotisations des membres du personnel » apporte des clarifications sur le traitement comptable des cotisations reçues des salariés ou de tiers dans le cadre d’un plan à prestations définies. D’application rétrospective, cet amendement concerne le groupe mais est sans impact significatif.

 

Le groupe n’a pas appliqué par anticipation les nouvelles normes et amendements ci-après parus au Journal Officiel de l’Union Européenne et dont l’application sera obligatoire au 1er janvier 2017 ou postérieurement.

 

Nouveaux textes non appliqués par anticipation par le groupe

Amendement d’IAS 7

Initiative concernant les informations à fournir

Amendement d’IAS 12

Comptabilisation d’actifs d’impôt différé au titre des pertes latentes

IFRS 15

Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

IFRS 9

Instruments financiers

Améliorations annuelles 2014-2016

Diverses dispositions

IFRIC 22

Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée

 

— IFRS 9 « Instruments financiers » : Le 29 novembre 2016, l’Union Européenne a publié au Journal Officiel la norme IFRS 9 « Instruments Financiers ».

 

Les modifications apportées par IFRS 9 incluent :

 

– une approche pour la classification et l’évaluation des actifs financiers qui reflète le modèle économique dans le cadre duquel ils sont gérés ainsi que leurs flux de trésorerie contractuels : les prêts et les titres de dette qui ne sont pas considérés comme « basiques » au sens de la norme (Solely Payments of Principal and Interest) seront ainsi mesurés à la juste valeur par résultat tandis que les prêts et titres de dette « basiques » seront mesurés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres en fonction du modèle de gestion de ces actifs. La classification des passifs financiers est quasiment inchangée, à l’exception des passifs évalués à la juste valeur sur option au titre du risque de crédit propre.

 

– un modèle unique de dépréciation du risque de crédit : IFRS 9 permet de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un modèle de provisionnement prospectif, fondé sur les pertes de crédit attendues :

- Le nouveau modèle de dépréciation imposera de constater les pertes de crédit attendues à 12 mois sur les instruments émis ou acquis, dès leur entrée au bilan.

- Les pertes de crédit attendues à maturité devront être comptabilisées lorsqu’une augmentation significative du risque de crédit sera constatée depuis la comptabilisation initiale.

– une approche sensiblement réformée de la comptabilité de couverture : le modèle d’IFRS 9 a pour objectif de mieux refléter la gestion des risques, notamment en élargissant les instruments de couverture éligibles. Dans l’attente d’une future norme relative à la macro-couverture, IFRS 9 permet de maintenir les règles actuelles (IAS 39) de la comptabilité de couverture à toutes ses relations de couvertures ou seulement aux relations de macro-couverture.

 

Les informations en annexe sont aussi renforcées. Elles visent à permettre aux utilisateurs des états financiers de comprendre l’incidence du risque de crédit sur le montant l’échéance et le degré d’incertitude des flux de trésorerie futurs.

 

Conscient de l’enjeu majeur que la norme IFRS 9 représente pour les institutions bancaires, le groupe RCI Banque a lancé son projet IFRS 9 au cours du dernier trimestre 2015. Il s’agit d’une structure projet commune aux filières Risque et Finance. Des comités de pilotage réunissant les responsables des Fonctions Risques et Finance ont été mis en place, ainsi que des comités opérationnels dédiés aux différentes problématiques liées à la mise en œuvre de la nouvelle norme.

 

Au cours du premier trimestre 2016, les premiers travaux ont porté essentiellement à ce stade sur les principes de classement et d’évaluation, la revue des instruments financiers actuellement utilisés au regard de ces principes et enfin sur la définition de la méthodologie du nouveau modèle de provisionnement.

 

Au cours du deuxième semestre 2016, le groupe a poursuivi la revue de ses portefeuilles d’actifs financiers pour déterminer leurs futurs classements et modes d’évaluation sous IFRS 9. Par ailleurs, les travaux de calibrage et de validation du cadre méthodologique définissant les règles d’appréciation de la dégradation du risque de crédit et de détermination des pertes attendues à un an et à maturité sont en cours de finalisation pour l’activité Clientèle et Réseau. Le groupe a fait le choix de s’appuyer sur les concepts et dispositifs existants (notamment sur le dispositif bâlois) pour les expositions pour lesquelles les exigences de fonds propres au titre du risque de crédit sont calculées selon l’approche prudentielle IRBA (méthode avancée du calcul du ratio de solvabilité), ce qui représente une très grande majorité des encours clientèle du groupe. Ce dispositif sera également appliqué, de manière plus simplifiée, aux portefeuilles pour lesquels les exigences de fonds propres au titre du risque de crédit sont calculées selon l’approche standard. Par ailleurs, le dispositif bâlois sera complété des dispositions spécifiques à IFRS 9 et notamment de la prise en compte des informations de nature prospective.

 

Les études de cadrage pour l’adaptation des systèmes d’information et processus se poursuivent également et certains développements informatiques ont été entamés. La déclinaison opérationnelle du projet est prévue au cours du 1er semestre 2017.

 

A ce stade du projet de mise en œuvre de la norme IFRS 9, les conséquences chiffrées de son application ne peuvent être raisonnablement estimées.

 

Cette norme est applicable au 1er janvier 2018 et peut être appliquée par anticipation. Le groupe n’a pas arrêté les modalités de transition qu’il appliquera.

 

— IFRS 15 « Produits des activités ordinaires provenant de contrats avec les clients » : Le 29 octobre 2016, l’Union Européenne a publié au Journal Officiel la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires provenant de contrats avec les clients ». Cette norme remplacera les normes IAS 11 et IAS 18 et les interprétations IFRIC et SIC associées. Elle propose une nouvelle approche de reconnaissance des revenus décrite en cinq étapes. Celle-ci pourrait avoir notamment des impacts sur les modalités de reconnaissance des revenus relatifs aux contrats contenant plusieurs obligations de performance avec des prix de transaction ayant une composante variable ainsi que sur les contrats comprenant une composante de financement. IFRS 15 présente également une nouvelle approche du traitement comptable de la garantie en distinguant la garantie de type assurance et la garantie de type service.

 

Les travaux d’analyse actuellement en cours ne conduisent pas à identifier des changements majeurs dans la reconnaissance des revenus.

 

Cette norme est applicable au 1er janvier 2018 et peut être appliquée par anticipation. Le groupe envisage d’appliquer cette nouvelle norme à compter du 1er janvier 2018 selon la méthode rétrospective.

 

Par ailleurs, le groupe étudie la nouvelle norme IFRS 16 « Contrats de location » dont l’adoption par l’Union Européenne est prévue courant 2017.

 

Nouvelles normes IFRS non adoptées par l’Union Européenne

Date d’application selon l’IASB

IFRS 16

Contrats de location

1er janvier 2019

 

Le 16 janvier 2016, l’IASB a publie la norme IFRS 16 « Contrats de location » qui remplacera la norme IAS 17 et les interprétations IFRIC et SIC associées et viendra supprimer la distinction précédemment faite entre les contrats de location simple et les contrats de location financement. Selon IFRS 16, un preneur comptabilise un actif lié au droit d’utilisation et une dette financière représentative de l’obligation locative. L’actif lié au droit d’utilisation est amorti et l’obligation locative est évaluée initialement à la valeur actualisée des paiements locatifs sur la durée de location, actualisée au taux implicite du contrat de location s’il peut être facilement déterminé ou au taux d’emprunt marginal sinon.

 

Cette norme est en revanche très proche de la norme existante pour le traitement des contrats de location côté bailleur. Cette norme est applicable au 1er janvier 2019 et peut être appliquée par anticipation.

 

B) Principes de consolidation :

 

— Périmètre et méthodes de consolidation : Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d’IFRS 10 (entreprises associées ou contrôle conjoint – co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales).

 

Les entreprises associées et co-entreprises sont comptabilisées par mise en équivalence (IFRS 11).

 

Les actifs titrisés de Diac SA, pour lesquels le groupe Diac a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan.

 

Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés sont éliminés.

 

Les sociétés consolidées par Diac S.A. sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan, Dacia, ainsi que les sociétés de service associées.

 

C) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis sur la base du format proposé par l’Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation RECO n° 2013-04 du 7 novembre 2013 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales.

 

Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

Le groupe a procédé à un changement de présentation en 2016 portant sur le classement des impôts qui répondent à la définition d’un impôt calculé sur un résultat intermédiaire net au sens de la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » parmi les impôts courants au compte de résultat et au bilan. Ce reclassement concerne la CVAE.

 

D) Comptes retraités. — A la suite d’une correction d’erreur relative à l’étalement des rémunérations d’apporteurs d’affaires chez Diac, les comptes consolidés 2014 et 2015 ont été retraités.

 

Depuis le dernier trimestre 2014, les rémunérations d’apporteurs d’affaires sur certains contrats d assurance étaient enregistrées à tort directement au résultat au lieu d’être étalées sur la durée de vie des contrats.

 

— Comptes retraités 2014 : Seules les réserves consolidées ont été retraitées pour + 1 MEUR au niveau du tableau des variations de capitaux propres.

 

— Comptes retraités 2015 : Le tableau ci-dessous présente l’impact des retraitements sur les différents postes des états financiers des périodes comparatives :

 

Ligne concernée

Montant retraité en MEUR 12/2015

Etats ou notes concernées

Compte de régularisation actif

+ 11

Bilan consolidé et note 5

Dettes d’impôt différé

+ 4

Bilan consolidé et note 9

Capitaux propres

+ 7

Bilan consolidé et tableau de variation des capitaux propres

Dont réserves consolidées

+ 1

 

Dont résultat net

+ 6

 

Intérêts et produits assimilés :

 

 

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

– 4

Compte de résultat consolidé et note 19

Sur opérations avec la clientèle

– 2

 

Sur opérations de location financière

– 2

 

Produits et charges nets des autres activités

 

 

Coûts de distribution non assimilables à des intérêts

+ 13

Compte de résultat consolidé et note 22

Impôts sur les bénéfices

 

 

Impôts différés

– 3

Compte de résultat consolidé et note 25

Résultat net

+ 6

Compte de résultat consolidé

 

 

Etat de résultat global consolidé

 

 

Tableau de flux de trésorerie consolidé

 

E) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, le groupe Diac doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. Le groupe Diac revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes.

 

F) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

— Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes.

 

Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

— Identification du risque de crédit : Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe Diac :

 

– une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement),

– une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie,

– pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

 

– encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné,

– encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

— Encours restructurés : Le groupe DIAC applique, pour l’identification des encours restructurés, la définition de l’European Banking Authority (EBA) donnée dans son ITS (Implementing Technical Standards) 2013/03 rev1 du 24.07.2014.

 

La restructuration de crédit (ou Forbearance) consiste dans la mise en place de concessions envers un client emprunteur qui rencontre ou est sur le point de rencontrer des difficultés financières pour honorer ses engagements.

 

Elle désigne ainsi les cas :

 

– de modification des clauses et des conditions d’un contrat afin de redonner au client en difficulté financière la possibilité d’honorer ses engagements (exemple : changement du nombre d’échéances, report de la date d’échéance, changement du montant des échéances, changement du taux client),

– de refinancement total ou partiel d’un engagement d’une contrepartie en difficulté (au lieu de le résilier), qui n’aurait pas eu lieu si le client n’avait pas connu de difficultés financières.

 

La classification d’un contrat en encours restructuré est indépendante du provisionnement (par exemple un contrat qui sera restructuré et retournera en encours sain n’aura pas de provision et sera pourtant qualifié d’encours restructuré durant la période probatoire).

 

Sont exclues des créances restructurées, les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de difficultés financières.

 

L’encours restructuré se définit au niveau du contrat (« facility ») qui est restructuré, et non au niveau du tiers (pas de principe de contagion).

 

Les difficultés financières s’appréhendent en revanche au niveau du client.

 

Les conditions de sortie d’un contrat des encours restructurés sont cumulatives et sont les suivantes :

 

– le contrat est considéré comme performant (sain ou incidenté) et l’analyse de la situation du client confirme qu’il a recouvré sa solvabilité et sa capacité à honorer ses engagements,

– un minimum de 2 ans de période probatoire s’est écoulé depuis que le contrat restructuré est revenu en encours performant,

– des remboursements réguliers et significatifs ont été effectués par le client au cours, à minima, de la moitié de la période probatoire,

– aucune des expositions du client ne présente d’impayés de plus de 30 jours à la fin de la période probatoire.

 

Si un contrat sorti des encours restructurés bénéficie à nouveau de mesures de restructuration (extension de durée, etc.) ou s’il présente des impayés de plus de 30 jours, il doit être reclassé en encours restructuré.

 

— Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non - recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

– Activité Clientèle : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Clientèle » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s’agit « d’incurred loss », le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3 mois.

 

Les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire. Dans le cas où l’approche sur base individuelle n’est pas pertinente, la dépréciation est alors déterminée statistiquement en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

Dès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers similaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur, les produits d’intérêt ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d’évaluer la perte de valeur.

 

– Activité Réseaux : Les dépréciations pour risques de crédit de l’activité réseau sont calculées selon 3 types de créances : incidentée, douteuse et saine, dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après.

 

Les créances non douteuses (incidentées ou saines) font l’objet d’une dépréciation sur base collective soit selon une base statistique (historique des trois dernières années) soit selon l’expertise interne validée par le Comité des Experts Risques Réseau Groupe présidé des membres du Comité Exécutif. Le classement dans la catégorie des créances incidentées est généré par des faits tels que : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock.

 

Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d’occasion, pièces de rechange, cash,..) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d’alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par les opérationnels du groupe DIAC.

 

Quant aux encours non douteux et non incidentés qui sont ainsi classés sains, ils sont dépréciés de façon collective selon les risques de crédit. Les montants dépréciés sont déterminés en fonction des taux techniques et sectoriels du sain.

 

— Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

— Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant :

 

a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

 

b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

G) Les contrats de « location opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « location financement » et les contrats de « location opérationnelle ».

 

Le principal critère conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.

 

La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe DIAC des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée de 8 ans à 10 ans, durée bien plus longue que les contrats de location.

 

Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s’effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification.

 

Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location opérationnelle sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

H) Opérations entre le groupe Diac et l’alliance Renault-Nissan. — Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées.

 

Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault-Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

— L’aide à la vente : Au 31 décembre 2016, le groupe Diac a assuré 5 320 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 4 571 millions d’euros au 31 décembre 2015.

 

— Relations avec le réseau de concessionnaires : Le groupe Diac agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault-Nissan.

 

Au 31 décembre 2016, les financements réseaux nets de dépréciations s’élèvent à 3 380 millions d’euros contre 2 990 millions d’euros au 31 décembre 2015.

 

Au 31 décembre 2016, 381 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 373 millions d’euros au 31 décembre 2015.

 

Au 31 décembre 2016, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 182 millions d’euros contre 135 millions d’euros au 31 décembre 2015.

 

— Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

Au 31 décembre 2016, cette participation s’élève à 21 millions d’euros, contre 26 millions d’euros en décembre 2015.

 

I) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Le portefeuille de titres est classé suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

 

— Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus-values.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

— Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. S’il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres telle que défaut de paiement ou la probabilité croissante de faillite de l’emprunteur, la perte cumulée qui a été comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat.

 

J) Immobilisations (IAS16 / IAS36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur le cas échéant.

 

Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

Constructions

15 à 30 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 8 ans

 

K) Impôts sur les résultats (IAS12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe Diac, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distribution dont le versement est anticipé par le groupe.

 

L) Engagements de retraite et assimilés (IAS19) :

 

— Présentation des régimes : Le groupe Diac a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés :

 

– Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière.

– Régimes à cotisations définies : Le groupe verse, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance.

 

Ces régimes libèrent l’employeur de toutes obligations ultérieures, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se rapportent.

 

— Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d’une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué.

 

Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global.

 

La charge nette de l’exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuée de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel.

 

M) Les passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué d’emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

Les programmes d’émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette.

 

N) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39). — Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

O) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) :

 

— Risques : La gestion des risques financiers par le groupe Diac (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre « Les risques financiers » annexé au présent document.

 

Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe Diac dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

Les instruments financiers utilisés par le groupe Diac peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

— Evaluation : Les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre participants de marché à la date d’évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif (valeur de sortie).

 

– La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture. Elle intègre par ailleurs la valorisation des effets « de base » des swaps de taux et change.

– Celle des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

— Ajustement de crédit : Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré au titre au risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment).

 

L’exposition (EAD - Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d’un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 26 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, article 274).

 

La perte en cas de défaut (LGD - Loss Given Default) est estimée par défaut à 60 %.

 

La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Credit Default Swap) de chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l’information n’est pas disponible, la probabilité de défaut est approchée avec celle du pays de la contrepartie.

 

— Couverture de juste valeur : Le groupe Diac a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants :

 

– couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable.

 

Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

— Couverture de flux de trésorerie : Le groupe Diac a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants :

 

– couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macrocouverture) ;

– couverture de flux futurs ou probables en devises.

 

Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

— Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture de change pour lesquelles le groupe Diac n’a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture.

 

Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

 

Il s’agit essentiellement :

 

– des opérations de change dont la durée initiale est inférieure à 1 an,

– des dérivés incorporés identifiés dans le cadre des émissions structurées du groupe et des swaps qui leurs sont associés,

– des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation,

– des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

P) Secteurs opérationnels (IFRS 8). — Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ».

 

Le groupe Diac a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux.

 

Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.

 

Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1er janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation.

 

L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan. L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément. Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun sont regroupées.

 

Activité

Clientèle

Réseau

Crédit

X

X

Location financière

X

NA

Location opérationnelle

X

NA

Services

X

NA

 

4. Adaptation à l’environnement économique et financier.

 

Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité.

 

Liquidité. — La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque.

 

RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base historique d’investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès. L’extension à 7 ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de duration. Par ailleurs le groupe s’est présenté sur les marchés obligataires dans des devises multiples (USD, GBP, CHF, BRL, ARS KRW, MAD, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe.

 

Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs.

 

Enfin, l’activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 et désormais déployée dans quatre pays, vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle 3.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants :

 

— Appétit pour le risque : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d’Administration.

 

— Refinancement : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d’accès à la liquidité, par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l’objet de recadrages réguliers qui permettent d’ajuster le plan de financement.

 

— Réserve de liquidité : L’entreprise vise à disposer en permanence d’une réserve de liquidité en adéquation avec l’appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de cash, d’actifs hautement liquides (HQLA), d actifs financiers de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne et de lignes bancaires confirmées. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier.

 

— Prix de transfert : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la construction de leur tarification.

 

— Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l’objet de backtestings réguliers.

 

— Plan d’urgence : Un plan d’urgence établi permet d’identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de liquidité.

 

— Risque au titre de l’activité de crédit : Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress tests mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans un environnement en évolution permanente, le groupe DIAC a pour objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

— Rentabilité : Le groupe DIAC revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

— Gouvernance : Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels.

 

Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

— Exposition au risque de crédit non commercial : Les excédents de trésorerie ponctuels et temporaires du groupe DIAC sont déposés chez RCI Banque.

 

5. Refinancement.

 

Comme pour 2015, aucun refinancement matériel externe au groupe Diac n’a été réalisé au cours de l’exercice.

 

6. Notes sur les comptes consolidés.

 

Note 1. – Secteurs opérationnels.

 

(En millions d’euros.)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2016

Encours productif moyen

7 192

2 737

 

9 929

Produit net bancaire

292

50

 

342

Résultat brut d’exploitation

166

38

 

204

Résultat d’exploitation

142

38

 

180

Résultat avant impôts

142

38

 

180

 

(En millions d’euros.)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2015

Encours productif moyen

6 338

2 444

 

8 782

Produit net bancaire

286

48

 

334

Résultat brut d’exploitation

168

39

 

207

Résultat d’exploitation

142

39

 

181

Résultat avant impôts

142

39

 

181

 

Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe Diac provient d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts.

 

La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe Diac tels que présentés aux notes 3 et 4 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

1.2. Segmentation géographique : L’intégralité des opérations du groupe Diac est réalisée en France.

 

Note 2. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Créances à vue sur les établissements de crédit

211

331

Comptes ordinaires débiteurs

211

331

Créances à terme sur les établissements de crédit

2 310

2 287

Comptes et prêts à terme

2 309

2 286

Créances rattachées

1

1

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

2 521

2 618

(*) Dont entreprises liées.

2 362

2 464

 

Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Les comptes courants bancaires détenus par les fonds commun de titrisation contribuent pour partie au rehaussement de crédit des fonds. Ils s’élèvent à 156 millions d’euros au 31 décembre 2016 et sont classés parmi les comptes ordinaires débiteurs.

 

Note 3. – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Prêts et créances sur la clientèle

11 449

10 075

Opérations avec la clientèle

5 913

5 722

Opérations de location financière

5 536

4 353

Opérations de location opérationnelle

263

203

Total opérations avec la clientèle et assimilées

11 712

10 278

 

La valeur brute des encours restructurés, suite à l’ensemble des mesures et de concessions envers les clients emprunteurs qui rencontrent (ou sont susceptibles à l’avenir de rencontrer) des difficultés financières, s’élève à 87 millions d’euros et est dépréciée à hauteur de 27 millions d’euros au 31 décembre 2016.

 

3.1. Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Créances sur la clientèle

5 972

5 832

Affacturage

207

350

Autres crédits à la clientèle

5 580

5 217

Comptes ordinaires débiteurs

49

56

Créances douteuses et compromises

136

209

Créances rattachées sur clientèle

6

6

Autres crédits à la clientèle

6

6

Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle

92

67

Etalement des frais de dossiers et divers

– 23

– 22

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 1

– 3

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

116

92

Dépréciation des créances sur la clientèle

– 157

– 183

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 54

– 48

Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 103

– 135

Total net des créances sur la clientèle

5 913

5 722

 

Les opérations de titrisation n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l’alliance Renault-Nissan.

 

3.2. Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Créances sur opérations de location financière

5 527

4 367

Crédit-bail et location longue durée

5 453

4 296

Créances douteuses et compromises

74

71

Créances rattachées sur opérations de location financière

5

5

Crédit-bail et location longue durée

5

4

Créances douteuses et compromises

 

1

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière

58

34

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 31

– 31

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

89

65

Dépréciation des créances sur opérations de location financière

– 54

– 53

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 8

– 6

Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 46

– 47

Total net des créances sur opérations de location financière

5 536

4 353

 

— Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

(En millions d’euros.)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2016

Location financière - investissement net

2 426

3 162

2

5 590

Location financière - intérêts futurs à recevoir

87

51

 

138

Location financière - investissement brut

2 513

3 213

2

5 728

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 667

1 884

1

3 552

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

1 371

1 301

1

2 673

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 142

1 912

1

3 055

 

(En millions d’euros.)

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2015

Location financière - investissement net

2 148

2 255

3

4 406

Location financière - intérêts futurs à recevoir

77

38

 

115

Location financière - investissement brut

2 225

2 293

3

4 521

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 341

1 302

3

2 646

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

1 145

970

3

2 118

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 080

1 323

 

2 403

 

3.3. Opérations de location opérationnelle :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Immobilisations données en location

263

203

Valeur brute des immobilisations données en location

318

237

Amortissements sur immobilisations données en location

– 55

– 34

Créances sur opérations de location opérationnelle

3

3

Créances saines

3

3

Dépréciation des opérations de location opérationnelle

– 3

– 3

Dépréciation de la valeur résiduelle

– 3

– 3

Total net des opérations de location opérationnelle

263

203

 

— Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Inférieur à 1 an

22

18

De 1 an à 5 ans

27

25

Supérieur à 5 ans

 

 

Total

49

43

 

3.4. Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe Diac. — L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 15 727 millions d’euros au 31 décembre 2016. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe Diac (cf. note 17 Engagements donnés).

 

— Montant des créances échues :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

Dont non dépréciées(1)

12/2015

Dont non dépréciées(1)

Depuis 0 à 3 mois

78

63

84

71

Depuis 3 à 6 mois

4

 

4

 

Depuis 6 mois à 1 an

5

 

6

 

Depuis plus de 1 an

140

 

154

 

Total des créances échues

227

63

248

71

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 231 millions d’euros au 31 décembre 2016 (RS+CI).

 

Note 4. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros.)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2016

Valeur brute

8 444

3 429

53

11 926

Créances saines

8 239

3 426

51

11 716

Créances douteuses

46

2

1

49

Créances compromises

159

1

1

161

% des créances douteuses et compromises sur le total des créances

2,43 %

0,09 %

3,77 %

1,76 %

Dépréciation sur base individuelle

– 160

– 23

 

– 183

Dépréciation créances saines

– 12

– 22

 

– 34

Dépréciation créances douteuses

– 22

 

 

– 22

Dépréciation créances compromises

– 126

– 1

 

– 127

Dépréciation collective sectorielle

– 4

– 27

 

– 31

Dépréciation des créances

– 4

– 27

 

– 31

Total des valeurs nettes (*)

8 280

3 379

53

11 712

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées).

28

381

20

429

 

(En millions d’euros.)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2015

Valeur brute

7 404

3 050

63

10 517

Créances saines

7 183

2 992

61

10 236

Créances douteuses

44

49

1

94

Créances compromises

177

9

1

187

% des créances douteuses et compromises sur le total des créances

2,98 %

1,90 %

3,17 %

2,67 %

Dépréciation sur base individuelle

– 175

– 39

– 1

– 215

Dépréciation créances saines

– 12

– 21

 

– 33

Dépréciation créances douteuses

– 21

– 9

– 1

– 31

Dépréciation créances compromises

– 142

– 9

 

– 151

Dépréciation collective sectorielle

– 3

– 21

 

– 24

Dépréciation des créances

– 3

– 21

 

– 24

Total des valeurs nettes (*)

7 226

2 990

62

10 278

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées).

6

373

38

417

 

L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

La classification « Autres » regroupe principalement les comptes acheteurs et ordinaires avec les concessionnaires et le groupe Renault.

 

Note 5. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015 retraité (**)

Créances d’impôts et taxes fiscales

181

87

Créances d’impôts courants

28

10

Créances d’impôts différés

9

1

Créances fiscales hors impôts courants

144

76

Comptes de régularisation et actifs divers

256

261

Autres débiteurs divers

142

127

Comptes de régularisation actif

13

17

Valeurs reçues à l’encaissement

101

117

Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)

437

348

(*) Dont entreprises liées.

105

110

(**) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 6. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Valeur nette des immobilisations incorporelles

3

2

Valeur brute

24

23

Amortissements et provisions

– 21

– 21

Valeur nette des immobilisations corporelles

15

17

Valeur brute

74

78

Amortissements et provisions

– 59

– 61

Total net des immobilisations corporelles et incorporelles

18

19

 

Note 7. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

7.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Dettes à vue envers les établissements de crédit

93

156

Comptes ordinaires créditeurs

36

103

Autres sommes dues

57

52

Dettes rattachées

 

1

Dettes à terme envers les établissements de crédit

10 315

9 047

Comptes et emprunts à terme

10 263

8 989

Dettes rattachées

52

58

Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

10 408

9 203

(*) Dont entreprises liées.

10 220

9 019

 

Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

7.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Comptes créditeurs de la clientèle

17

19

Comptes ordinaires créditeurs

17

19

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées

4

4

Autres sommes dues à la clientèle

2

4

Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue

2

 

Total des dettes envers la clientèle (*)

21

23

(*) Dont entreprises liées.

2

 

 

7.3. Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Titres de créances négociables (1)

140

140

Certificats de dépôt

102

102

BMTN et assimilés

38

38

Autres dettes représentées par un titre (2)

2 170

2 146

Autres dettes représentées par un titre

2 169

2 146

Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre

1

 

Total des dettes représentées par un titre (*)

2 310

2 286

(*) Dont entreprises liées.

1 901

1 520

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par Diac S.A.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A).

 

7.4. Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Dettes évaluées au coût amorti - hors couverture juste valeur

12 739

11 512

Dettes envers les établissements de crédit

10 408

9 203

Dettes envers la clientèle

21

23

Dettes représentées par un titre

2 310

2 286

Total des dettes financières

12 739

11 512

 

7.5. Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros.)

Variable

Fixe

12/2016

Dettes sur les établissements de crédit

3 024

7 384

10 408

Dettes envers la clientèle

4

17

21

Titres de créances négociables

38

102

140

Autres dettes représentées par un titre

1 019

1 151

2 170

Total de l’endettement par taux

4 085

8 654

12 739

 

(En millions d’euros.)

Variable

Fixe

12/2015

Dettes sur les établissements de crédit

2 737

6 466

9 203

Dettes envers la clientèle

5

18

23

Titres de créances négociables

88

52

140

Autres dettes représentées par un titre

1 380

766

2 146

Total de l’endettement par taux

4 210

7 302

11 512

 

La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

7.6. Ventilation de l’endettement par durée restant à courir. — La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 13.

 

Note 8. – Titrisation.

 

Titrisation - Opérations publiques

Pays

France

France

France

Entités cédantes

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

Collatéral concerné

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Véhicule d’émission

CARS Alliance Auto Loans France FCT Master

CARS Alliance Auto Loans France V 2014 1

FCT Cars Alliance DFP France

Date de début

Mai 2012

Octobre 2014

Juillet 2013

Maturité légale des fonds

Août 2030

Janvier 2026

Juillet 2023

Montant des créances cédées à l’origine

715 M€

700 M€

1 020 M€

Réhaussement de crédit à la date initiale

Cash reserve pour 1 %

Cash reserve pour 1 %

Cash reserve pour 1 %

Sur-collatéralisation en créances de 15,1 %

Sur-collatéralisation en créances de 11,5 %

Sur-collatéralisation en créances de 20,35 %

Créances cédées au 31 décembre 2016

1 325 M€

292 M€

1 040 M€

Class A

Class A

Class A

Notation : AAA

Notation : AAA

Notation : AAA

1 150 M€

225 M€

750 M€

Titres émis au 31 décembre 2016 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque)

Class B

Class B

 

Non noté

Notation : notation : A+

184 M€

44 M€

 

Class C

Non noté

34 M€

Période

Revolving

Amortissement

Revolving

Nature de l’opération

Auto-souscrite

Marché

Auto-souscrite

 

Comme pour l’exercice 2015, en 2016 aucune nouvelle opération de titrisation publique n’a eu lieu.

 

Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l’exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l’article 405 de la directive européenne n° 575/2013.

 

Ces opérations n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s’élève à 2 658 M€ au 31 décembre 2016 contre 2 712 M€ au 31 décembre 2015), soit :

 

— pour les titrisations placées sur le marché : 292 M€,

— pour les titrisations auto-souscrites : 2 365 M€.

 

La juste valeur de ces créances est de 2 650 M€ au 31 décembre 2016.

 

Un passif de 2 170M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 2 170M€ au 31 décembre 2016.

 

La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par le groupe Diac, constituant une réserve de liquidité.

 

Note 9. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015 retraité (**)

Dettes d’impôts et taxes fiscales

279

259

Dettes d’impôts courants

 

17

Dettes d’impôts différés

278

241

Dettes fiscales hors impôts courants

1

1

Comptes de régularisation et passifs divers

674

577

Dettes sociales

31

30

Autres créditeurs divers

87

79

Comptes de régularisation passif

141

137

Dettes rattachées sur autres créditeurs divers

415

331

Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)

953

836

(*) Dont entreprises liées.

293

227

(**) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 10. – Provisions.

 

(En millions d’euros.)

12/2015

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2016

Utilisées

Non Utilisées

Provisions sur opérations bancaires

8

2

 

– 4

2

8

Autres provisions

8

2

 

– 4

2

8

Provisions sur opérations non bancaires

36

14

– 12

– 2

2

38

Provisions pour engagements de retraite et ass.

30

2

– 1

 

2

33

Provisions pour risques fiscaux et litiges

6

12

– 11

– 2

 

5

Total des provisions

44

16

– 12

– 6

4

46

(*) Autres variations = reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC SA ou des sociétés du groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

France

12/2016

12/2015

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

1,72 %

2,06 %

Taux d’actualisation financière

1,73 %

2,10 %

Taux de départ

4,55 %

5,40 %

 

Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros.)

Valeur actuarielle de l’obligation

Juste valeur des actifs du régime

Plafonnement de l’actif

Passif (actif) net au titre de prestations définies

(A)

(B)

(C)

(A)-(B)-(C)

Solde à l’ouverture de la période

30

 

 

30

Coût des services rendus de la période

1

 

 

1

Intérêt net sur le passif (actif) net

1

 

 

1

Charge (produit) au compte de résultat

2

 

 

2

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses démographiques

2

 

 

2

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses financières

2

 

 

2

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des effets d’expérience

– 2

 

 

– 2

Réévaluation du passif (actif) net en autres éléments du résultat global

2

 

 

2

Prestations payées au titre du régime

– 1

 

 

– 1

Solde à la clôture de l’exercice

33

 

 

33

 

Note 11. – Dépréciations et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

(En millions d’euros.)

12/2015

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2016

Utilisées

Non Utilisées

Dépréciations sur opérations bancaires

239

165

– 121

– 68

– 1

214

Opérations avec la clientèle (sur base individuelle)

215

155

– 121

– 65

– 1

183

Opérations avec la clientèle (sur base collective)

24

10

 

– 3

 

31

Provisions sur opérations non bancaires

5

2

– 1

 

– 1

5

Autres couvertures d’un risque de contrepartie

5

2

– 1

 

– 1

5

Total couverture des risques de contreparties

244

167

– 122

– 68

– 2

219

(*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 4.

 

Note 12. – Dettes subordonnées.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Titres participatifs

12

12

Total des dettes subordonnées

12

12

 

La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par Diac SA comprend une parue fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du sous-groupe Diac de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6.5 %.

 

Note 13. – Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

(En millions d’euros.)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2016

Actifs financiers

4 212

4 075

5 659

24

13 970

Prêts et créances sur les établissements de crédit

886

486

1 149

 

2 521

Prêts et créances sui la clientèle

3 326

3 589

4 510

24

11 449

Passifs financiers

4 261

3 039

5 439

12

12 751

Dettes envers les établissements de crédit

4 064

2 483

3 861

 

10 408

Dettes envers la clientèle

21

 

 

 

21

Dettes représentées par un titre

176

556

1 578

 

2 310

Dettes subordonnées

 

 

 

12

12

 

(En millions d’euros.)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2015

Actifs financiers

3 933

3 617

5 120

23

12 693

Prêts et créances sur les établissements de crédit

735

418

1 465

 

2 618

Prêts et créances sur la clientèle

3 198

3 199

3 655

23

10 075

Passifs financiers

3 903

2 784

4 825

12

11 524

Dettes envers les établissements de crédit

3 608

2 380

3 215

 

9 203

Dettes envers la clientèle

23

 

 

 

23

Dettes représentées par un titre

272

404

1 610

 

2 286

Dettes subordonnées

 

 

 

12

12

 

Note 14. – Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

(En millions d’euros.)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2015

Passifs financiers

4 267

3 088

5 508

10

12 873

Dettes envers les établissements de crédit

4 039

2 456

3 861

 

10 356

Dettes envers la clientèle

19

 

 

 

19

Dettes représentées par un titre

176

556

1 578

 

2 310

Dettes subordonnées

 

 

 

10

10

Intérêts futurs à payer

33

76

69

 

178

Engagements de financements et garanties donnés

1 065

 

 

 

1 065

Total flux futurs contractuels par échéance

5 332

3 088

5 508

10

13 938

 

(En millions d’euros.)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2015

Passifs financiers

3 933

2 828

4 886

9

11 656

Dettes envers les établissements de crédit

3 577

2 351

3 215

 

9 143

Dettes envers la clientèle

23

 

 

 

23

Dettes représentées par un titre

274

404

1 610

 

2 288

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

Intérêts futurs à payer

59

73

61

 

193

Engagements de financements et garanties donnés

1 038

 

 

 

1 038

Total flux futurs contractuels par échéance

4 971

2 828

4 886

9

12 694

 

La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre 2016.

 

Note 15. – Juste valeur des actifs et passifs financiers (eu application d’IFRS 7 et d’IFRS 13) et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur.

 

(En millions d’euros - 31/12/16.)

Valeur comptable

Fair Value

Ecart(*)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

JV(*)

Actifs financiers

13 970

 

2 521

11 457

13 978

8

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 521

 

2 521

 

2 521

 

Prêts et créances sur la clientèle

11 449

 

 

11 457

11 457

8

Passifs financiers

12 751

12

12 739

 

12 751

 

Dettes envers les établissements de crédit

10 408

 

10 408

 

10 408

 

Dettes envers la clientèle

21

 

21

 

21

 

Dettes représentées par un titre

2 310

 

2 310

 

2 310

 

Dettes subordonnées

12

12

 

 

12

 

(*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents.

 

(En millions d’euros - 31/12/15.)

Valeur comptable

Fair Value

Ecart(*)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

JV(*)

Actifs financiers

12 693

 

2 618

10 121

12 739

46

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 618

 

2 618

 

2 618

 

Prêts et créances sur la clientèle

10 075

 

 

10 121

10 121

46

Passifs financiers

11 524

12

11 508

 

11 520

4

Dettes envers les établissements de crédit

9 203

 

9 201

 

9 201

2

Dettes envers la clientèle

23

 

23

 

23

 

Dettes représentées par un titre

2 286

 

2 284

 

2 284

2

Dettes subordonnées

12

12

 

 

12

 

(*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents.

 

Hypothèses et méthodes retenues. — La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante :

 

— Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques.

— Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables.

— Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables.

 

Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments.

 

Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe Diac ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

— Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe DIAC au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2016 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

 

Les titres en niveau 3 correspondent aux titres de participations non consolidés pour lesquels il n’existe pas de cotation.

 

— Prêts et créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2016.

 

Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

— Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe DIAC au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2016 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC des émissions sur le marché secondaire contre 3 mois.

 

Note 16. – Accords de compensation et autres engagements similaires.

 

Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers :

 

 

(En millions d’euros - 31/12/16.)

Valeur brute comptable avant compensation

Montants bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers au passif

Garantie au passif

Garantie hors bilan

Actifs

380

– 337

43

 

 

 

43

Créances de financements Réseau (1)

380

– 337

43

 

 

 

43

 

(En millions d’euros - 31/12/15.)

Valeur brute comptable avant compensation

Montants bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers au passif

Garantie au passif

Garantie hors bilan

Actifs

372

– 372

 

 

 

 

 

Créances de financements Réseau (1)

372

– 372

 

 

 

 

 

(1) La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 380 M€ à celles sur le groupe Renault Retail Groupe en 2016, contre 372 M€ en 2015. Leurs expositions sont couvertes à hauteur de 337 M€ par un gage espèces accordé par le constructeur Renault au groupe RCI Banque.

 

Note 17. – Engagements donnés.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Engagements de financement

1 066

1 039

Engagements en faveur de la clientèle

1 066

1 039

Autres engagements donnés

6

 

Valeurs affectées en garantie

6

 

Total des engagements donnés (*)

1 072

1 039

(*) Dont entreprises liées.

2

2

 

Note 18. – Engagements reçus.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Engagements de financement

5

1 005

Engagements reçus d’établissements de crédit

5

1 005

Engagements de garantie

4 612

3 606

Engagements reçus d’établissements de crédit

150

152

Engagements reçus de la clientèle

910

808

Engagements de reprise reçus

3 552

2 646

Total des engagements reçus (*)

4 617

4 611

(*) Dont entreprises liées.

2 803

3 248

 

Garanties et collatéraux. — Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l’insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissements, lettres d’intention, garanties bancaires à la première demande pour l’octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l’objet d’une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement.

 

Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe Diac mène donc une gestion active et rigoureuse de ses sûretés notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres.

 

Note 19. – Intérêts et produits assimilés.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015 Retraité**

Intérêts et produits assimilés

515

524

Opérations avec les établissements de crédit

29

26

Opérations avec la clientèle

214

232

Opérations de location financière

270

265

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

2

1

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

– 138

– 110

Opérations avec la clientèle

– 79

– 68

Opérations de location financière

– 59

– 42

Total des intérêts et produits assimilés (*)

377

414

(*) Dont entreprises liées.

86

83

(**) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

La titrisation des créances n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 20. – Intérêts et charges assimilées.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Opérations avec les établissements de crédit

– 155

– 176

Charges sur dettes représentées par un titre

– 26

– 22

Autres intérêts et charges assimilés

– 1

– 1

Total des intérêts et charges assimilés (*)

– 182

– 199

(*) Dont entreprises liées.

– 176

– 190

 

Note 21. – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur

 

– 2

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur

 

– 2

 

Note 22. – Produits (charges) nets des autres activités.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015 Retraité**

Autres produits d’exploitation bancaire

375

355

Prestations accessoires aux contrats de financement

216

210

Produits des activités de services

58

54

Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux

47

47

Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles

 

3

Opérations de location opérationnelle

42

32

Autres produits d’exploitation bancaire

12

12

Dont reprise de provisions pour risques bancaires

4

4

Autres charges d’exploitation bancaire

– 227

– 232

Coûts des prestations accessoires aux contrats de financement

– 105

– 112

Coûts des activités de services

– 45

– 46

Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux

– 41

– 44

Dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles

 

– 5

Coûts de distribution non assimilables à des intérêts

– 6

– 6

Opérations de location opérationnelle

– 26

– 19

Autres charges d’exploitation bancaire

– 4

– 5

Dont dotation aux provisions pour risques bancaires

– 2

– 3

Autres produits et charges d’exploitation non bancaire

 

 

Autres produits d’exploitation non bancaire

5

5

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 5

– 5

Total des produits et charges nets des autres activités (*)

148

123

(*) Dont entreprises liées.

27

25

(**) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 23. – Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Frais de personnel

– 82

– 81

Rémunération du personnel

– 31

– 32

Charges de retraites et assimilées

– 9

– 9

Autres charges sociales

– 36

– 34

Autres charges de personnel

– 7

– 7

Crédit d’impôt calculé sur les salaires (CICE)

1

1

Autres frais administratifs

– 51

– 42

Impôts et taxes hors IS

– 8

– 10

Loyers

– 3

– 5

Autres frais administratifs

– 40

– 27

Total des charges générales d’exploitation (*)

– 133

– 123

(*) Dont entreprises liées.

54

56

 

Effectif moyen en nombre

12/2016

12/2015

Financements et services en France

1 393

1 324

Total Groupe RCI Banque

1 393

1 324

 

Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel.

 

Note 24. – Coût du risque par catégorie de clientèle.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015

Coût du risque sur financement clientèle

– 23

– 26

Dotations pour dépréciation

– 123

– 158

Reprises de dépréciation

139

163

Pertes sur créances irrécouvrables

– 53

– 43

Récupérations sur créances amorties

14

12

Coût du risque sur financement des réseaux

– 1

 

Dotations pour dépréciation

– 39

– 63

Reprises de dépréciation

47

71

Pertes sur créances irrécouvrables

– 9

– 8

Total du coût du risque

– 24

– 26

 

Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

Note 25. – Impôts sur les bénéfices.

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015 Retraité*

Impôts exigibles

– 33

– 82

Impôts courants sur les bénéfices

– 33

– 82

Impôts différés

– 30

13

Impôts différés

– 30

13

Total de la charge d’impôts sur les bénéfices

– 63

– 69

(*) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D

 

La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice, en fonction des règles et des taux d’imposition en vigueur dans le pays.

 

Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

Le montant de CVAE classé en impôts courants sur les bénéfices s’élève à 5,5 M€.

 

Ventilation du solde net bilan fiel des impôts différés :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015 Retraité*

ID sur provisions

25

21

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

14

13

ID sur déficits reportables

5

 

ID sur autres actifs et passifs

19

13

ID sur opérations de location

– 332

– 287

Total des impôts diffères nets au bilan

– 269

– 240

(*) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

(En millions d’euros.)

12/2016

12/2015 Retraité*

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France

34,43 %

38,00 %

Différentiel de taux d’imposition

2,04 %

0,10 %

Autres impacts

– 1,08 %

0,04 %

Taux effectif d’impôt

35,39 %

38,14 %

(*) Les comptes 2015 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté dans la partie 3.D.

 

Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global :

 

(En millions d’euros.)

Variation 2016 des capitaux propres

Variation 2015 des capitaux propres

Avant IS

IS

Net

Avant IS

IS

Net

Ecarts actuariels sur engagements de retraite

– 3

1

– 2

6

– 2

4

 

Note 26. – Evènements postérieurs à la clôture.

 

Aucun événement postérieur à la clôture et susceptible d’avoir une incidence significative sur les comptes du 31 décembre 2016 n’est intervenu entre la date de clôture et le 21 mars 2017, date à laquelle le Conseil a arrêté les comptes.

 

7. Liste des sociétés consolidées.

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

2016

2015

Société mère :

 

 

 

DIAC S.A

France

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

Financement des ventes :

 

 

 

DIAC Location S.A.

France

100,00

100,00

 

Annexe : les risques financiers.

 

La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque.

 

Refinancement et gestion de bilan. — La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au refinancement centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l’activité commerciale (émission d’obligations et de titres de créances négociables, titrisations, emprunts interbancaires…), procède aux équilibrages actif-passif et aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe, tout en gérant et minimisant l’exposition aux risques financiers par l’utilisation des swaps de taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme.

 

Les principes de politique financière s’étendent à l’ensemble des filiales consolidées du groupe RCI Banque et sont adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n’est pas centralisé.

 

Le refinancement des filiales situées dans un pays hors zone euro dont le risque de transfert et convertibilité est juge matériel par RCI Banque est généralement réalisé localement afin de limiter tout risque « transfrontière ». Les procédures Groupe prévoient néanmoins la possibilité pour la centrale de refinancement d’accorder ponctuellement des financements cross border aux filiales situées dans ces pays pour des montants limités, ou dans le cas où une police d’assurance couvre le risque de non convertibilité et de non transfert.

 

Ces filiales sont également soumises aux mêmes exigences de suivi des risques financiers que les autres filiales du groupe : respect des limites de risque de taux et de change, suivi du risque de liquidité, limitation du risque de contrepartie et suivi spécifique par le biais d’un comité financier dédié et d’un reporting ad hoc.

 

Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe,

 

L’organisation du contrôle des risques de marché. — Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par l’actionnaire Renault. La gestion des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s’y rapportent sont assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la Direction Financements et Trésorerie de RCI Banque. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par factionnaire et périodiquement actualisé. Le Service des Risques Financiers, rattaché au Département Contrôle Permanent (Secrétariat Général et Direction de la Gestion des Risques), assure la production d’un reporting quotidien et la surveillance de l’exposition du groupe aux risques financiers.

 

Une liste des produits autorisés, validée par le comité financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisés au titre de la gestion des risques de marché.

 

La gestion des risques globaux de taux d’intérêt, de change, de contrepartie et de liquidité :

 

— Risque de taux : Le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation des taux sur la marge brute financière future.

 

L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale.

 

Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale.

 

Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le comité financier, déclinaison individuelle de la limite globale définie par le Conseil d’Administration de RCI Banque.

 

Limite centrale de refinancement

32 M€

Limite des filiales de financement des ventes

11,8 M€

Non Alloués

6,2 M€

Total limite de sensibilité en M€ accordé par Renault à RCI Banque

50 M€

 

La sensibilité ainsi définie consiste à mesurer à un instant t l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d’une entité. La valeur de marché est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t.

 

Différents scénarios d’évolution de la courbe des taux sont considérés incluants différents chocs dont le choc standard de 200 bps définit par la guideline de l’IRRBB et un scénario de rotation.

 

Le scénario privilégié par le groupe RCI Banque est un calcul de sensibilité à une hausse uniforme de 100 bps des taux d’intérêts sur l’ensemble des maturités. Le calcul est basé sur des GAP actif et passif moyens mensuels.

 

Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipés, etc.), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, etc.).

 

Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers, qui est rattaché au Département Contrôle Permanent (Secrétariat Général & Direction de la Gestion des Risques).

 

La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose.

 

Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur.

 

Sur l’année 2016, la sensibilité globale au risque de taux de RCI Banque s’est maintenue en dessous de la limite fixée par le groupe (40 M€ jusqu’au 5 décembre 50 M€ depuis cette date).

 

La sensibilité en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe de taux de + 100bps) constatée au 31 Décembre 2016 est de + 225 milliers d’euros donc en dessous de la limite des 2 millions d’euros.

 

Au 31 Décembre 2016, une hausse des taux de 100bps en Euro aurait un impact positif de + 15 K€ sur DIAC, un impact positif de + 211 K€ sur Diac Location. La somme des valeurs absolues des sensibilités des filiales du groupe DIAC s’élève à + 225 K€.

 

L’analyse du risque structurel de taux fait ressortir les points suivants :

 

— Filiales de financement de ventes : La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois.

 

Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel.

 

Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro-couverture.

 

— Centrale de refinancement : L’activité principale de RCI Holding est d’assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe.

 

Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à taux fixe, pour certaines micro-couvertes par des swaps de taux d’intérêt, et a des ressources à taux variables.

 

Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d’intérêt, permettent de maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (27 M€ jusqu’au 20 décembre, 32 M€ depuis cette date).

 

Ces swaps ainsi que les titres disponibles à la vente sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément aux normes IFRS.

 

Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier :

— l’efficacité de la couverture des ressources à taux fixes par les swaps d’intérêts les micro-couvrant ;

— la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux variable.

 

Ces données sont calculées sur la base de scénarios simplifiés, en partant de l’hypothèse que toutes les positions courent jusqu’à leur maturité et qu’elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles conditions de marché.

 

La sensibilité des réserves à une variation des taux d’intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement être représentative d’un impact sur les résultats futurs.

 

Le risque de liquidité. — RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité.

 

A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants :

 

— La liquidité statique : Cet indicateur mesure l’écart entre le passif et l’actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif ou d’actif. Il matérialise des impasses ou « gaps » de liquidité statique. La politique du groupe est de refinancer ses actifs par des passifs d’une durée supérieure, maintenant ainsi des gaps de liquidité statique positifs sur l’ensemble des pôles du bilan.

 

— La réserve de liquidité : La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d’urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elle se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers à court terme non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers à court terme. Au sein du périmètre de refinancement centralisé et pour les entités en refinancement local matérielles, des niveaux minimum et adéquat de réserve de liquidité sont définis semestriellement.

 

– Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressées sont très conservatrices et font l’objet de backtestings réguliers.

 

Le risque de change. — Depuis mai 2009, RCI Banque a été autorisée par l’ACPR à exclure les actifs durables et structurels de sa position de change compte tenu du respect des conditions de l’article 331 de l’arrêté du 20 février 2007.

 

En conséquence, la position de change se situant en dessous du seuil de 2 % des fonds propres défini à l’article 293-2 de l’arrêté du 20 février 2007, RCI Banque ne calcule plus d’exigences en fonds propres au titre du risque de change.

 

— Centrale de refinancement : Très faible historiquement, la position de change de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s’est maintenue en dessous de 3 M€ tout au long de l’année.

 

Aucune position n’est admise dans le cadre de la gestion au refinancement : la salle des marchés assure à cet égard, la couverture systématique de la totalité des flux concernés.

 

Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion d’une trésorerie multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l’objet d’un suivi quotidien et obéissent au même souci de couverture.

 

Toute autre opération de change (notamment au titre de l’anticipation de la couverture des dividendes prévisionnels) ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et Trésorerie.

 

— Filiales de financement de ventes : Les filiales de financement des ventes ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées.

 

Par exception, des limites sont allouées aux filiales ou les activités de financement des ventes ou le refinancement sont multidevises, ainsi qu’à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale.

 

La limite globale du groupe RCI Banque accordée par l’actionnaire Renault est de 17 M€.

 

Au 31 Décembre 2016, la position de change consolidée du groupe RCI Banque est à 8,85 M€.

 

Le risque de contrepartie. — Le risque de contrepartie bancaire chez RCI Banque résulte de diverses opérations de marché réalisé par les entités du groupe dans le cadre de leurs activités quotidiennes (placements des excédents de trésorerie, opérations de couverture de taux ou de change, investissements en actifs liquides…).

 

Les opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre et dont le risque est encadré par des limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe.

 

La calibration des limites s’appuie sur une méthode interne basée le niveau des fonds propres, la notation « long terme » par les agences de notation et l’appréciation qualitative de la contrepartie.

 

Ces limites sont suivies quotidiennement. L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault.

 

De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours « Liquidity Coverage Ratio » (LCR), RCI a constitué un portefeuille d’investissements en actifs liquides. Ces derniers sont encadrés par des limites en montant et en durée définies pour chaque émetteur.

 

RCI à également investi dans des fonds monétaires, des titres de dettes d’entreprises et un fonds composé de titres de créances émises par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Chacun de ces investissements fait l’objet d’une limite spécifique validée en comité financier et revue au moins une fois par an.

 

Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu’elles puissent investir dans des bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident.

 

Ces limites font également l’objet d’un suivi quotidien et sont remontés mensuellement au comité financier RCI Banque.

 

S’agissant des entités financières, le risque prend en compte l’exposition cash (dépôts et intérêts courus) ainsi que l’exposition sur instruments dérivés calculée par la méthode forfaitaire interne telle que présenté ci-après.

 

— Méthode forfaitaire : L’exposition au risque de contrepartie est mesurée en utilisant des coefficients de pondération qui dépendent du type d’instruments et de la durée de l’opération.

 

Durée résiduelle

Coefficient taux

(en % du nominal)

Durée initiale

Coefficient change

(en % du nominal)

Entre 0 et 1 an

2 %

Entre 0 et 1 an

6 %

Entre 1 et 2 ans

5 %

Entre 1 et 2 ans

18 %

Entre 2 et 3 ans

8 %

Entre 2 et 3 ans

22 %

Entre 3 et 4 ans

11 %

Entre 3 et 4 ans

26 %

Entre 4 et 5 ans

14 %

Entre 4 et 5 ans

30 %

Entre 5 et 6 ans

17 %

Entre 5 et 6 ans

34 %

Entre 6 et 7 ans

20 %

Entre 6 et 7 ans

38 %

Entre 7 et 8 ans

23 %

Entre 7 et 8 ans

42 %

Entre 8 et 9 ans

26 %

Entre 8 et 9 ans

46 %

Entre 9 et 10 ans

29 %

Entre 9 et 10 ans

50 %

 

Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie.

 

Pour s’assurer du caractère conservateur de cette méthode, l’exposition sur dérivé est recalculée périodiquement selon la méthode réglementaire « mark to market positif + add-on » présentée ci-dessous :

 

— Méthode « mark to market positif + add-on » : Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L’exposition sur produits dérivés (taux et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de la valeur de remplacement des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains potentiels, augmentée d’un « add-on » représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est déterminé par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du parlement européen et du conseil du 26 juin 2013 article 274) comme suit :

 

Durée résiduelle

Contrats sur taux d’intérêts

(en % du nominal)

Contrats sur taux de change et sur l’or

(en % du nominal)

<= 1 an

0 %

1 %

1 an < durée <= 5 ans

0,50 %

5 %

> 5 ans

1,50 %

7,50 %

 

Selon la méthode « mark to market positif + add on », l’équivalent risque de contrepartie s’élève à 328 millions d’euros au 31 Décembre 2016, contre 483 millions d’euros au 31 Décembre 2015. Selon la méthode forfaitaire, il s’élève à 1 002 millions d’euros au 31 Décembre 2016, contre 1 302 millions d’euros au 31 décembre 2015. Ces montants ne concernent que des établissements de crédit. Ils ont été déterminés sans prendre en compte les accords de compensation conformément à la méthodologie décrite ci-dessous.

 

Les garanties bancaires reçues font l’objet d’un suivi spécifique.

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

– Votre groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, tels que décrits dans les notes 3.E, 3.F, 6-4, 6-11 et 6-24 de l’annexe aux comptes consolidés.

– Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction ainsi que leur adaptation à l’environnement économique actuel pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des dépréciations à l’actif du bilan.

– Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, sur une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre groupe a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

1702902

10/05/2017 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N1)
Numéro d'affaire : 1701676
Texte de l'annonce :

1701676

10 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°56


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf — 93168 Noisy Le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Deuxième avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 2 mai 2017 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14, rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 19 mai 2017 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2016.

 

— Lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l'exercice 2016 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

 

————————

 

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 17 mai 2017 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Établissements suivants :

 

— BNP PARIBAS

— SOCIETE GENERALE

— CACEIS BANK

— CM – CIC

— NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

 

Le Conseil d’administration

 

 

1701676

21/04/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1701227
Texte de l'annonce :

1701227

21 avril 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°48


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 mars 2017

 

(en milliers d'euros).

 

 

Actif

31/03/2017

Créances sur les établissements de crédit

2 128 724

Opérations avec la clientèle

3 400 734

Obligations et autres titres à revenu fixe

218 781

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

2 656 432

Immobilisations incorporelles

4 205

Immobilisations corporelles

13 652

Autres actifs

136 441

Comptes de régularisation

114 191

Total de l'actif 

8 754 604

 

 

Passif

31/03/2017

Dettes envers les établissements de crédit 

7 962 834

Opérations avec la clientèle 

29 416

Dettes représentées par un titre 

140 510

Autres passifs

230 215

Comptes de régularisation

276 289

Provisions

29 696

Dettes subordonnées 

9 442

Capital souscrit 

61 000

Réserves

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

18

Report à nouveau

9 084

Total du passif

8 754 604

 

 

Engagements hors-bilan

31/03/2017

Engagements donnés 

1 370 104

Engagements de financement 

695 235

Autres engagements donnés

674 869

Engagements reçus 

2 542 664

Engagements de financement 

125 004

Engagements de garantie

2 417 660

 

 

 

1701227

14/04/2017 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N1)
Numéro d'affaire : 1701057
Texte de l'annonce :

1701057

14 avril 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°45


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège Social : 14, avenue du Pavé Neuf — 93168 Noisy Le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 2 mai 2017 à 9 heures 30 éventuellement reportée le 19 mai 2017 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2016.

 

— Lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l'exercice 2016 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

 

————————

 

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 28 avril 2017 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

– BNP PARIBAS

– SOCIETE GENERALE

– CACEIS BANK

– CM – CIC

– NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d’administration

 

 

1701057

07/04/2017 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 1700992
Texte de l'annonce :

1700992

7 avril 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°42


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

 DIAC

Société Anonyme au capital de 61.000.000 EUR

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex

 702 002 221 R.C.S BOBIGNY

 

 

Avis de réunion

 

 

Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le lundi 22 mai 2017 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

  • Rapport du Conseil sur la gestion du groupe
  • Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le contrôle interne
  • Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
  • Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
  • Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président et les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs
  • Approbation des comptes consolidés 2016
  • Approbation des comptes annuels 2016
  • Affectation du résultat, détermination du dividende
  • Absence de conventions réglementées
  • Renouvellement du mandat de deux administrateurs (A. Altemaire, F. Guionnet)
  • Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé
  • Pouvoirs en vue des formalités

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

 

PREMIÈRE RÉSOLUTION (Approbation des comptes consolidés)

 

L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2016, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L.233-16 et suivants du Code de Commerce, faisant ressortir un bénéfice net de 116 580 milliers d’euros.

 

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

 

 

DEUXIÈME RÉSOLUTION (Approbation des comptes annuels)

 

L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2016, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L.225-235 al.5 du Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice, se soldant par un résultat bénéficiaire net de 45.047.024,17 euros.

 

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

 

 

TROISIÈME RÉSOLUTION (Affectation du résultat)

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice de l’exercice comme suit :

 

Résultat net de l'exercice 2016

45.047.024,17 EUR

Report à nouveau antérieur

37.116,48 EUR

Solde disponible

45.084.140,65 EUR

Acompte sur dividendes versé le 20 12 2016

36.000.000,00 EUR

Dividendes complémentaires à distribuer

9.080.000,00 EUR

Solde du compte report à nouveau 2016

4.140.65 EUR

 

L’Assemblée Générale fixerait en conséquence le dividende à 45.080.000 EUR au titre de l’exercice 2016, soit à 11,27 EUR par action.

 

Il est rappelé qu'aux termes d'une décision du Conseil d'administration du 15 décembre 2016, il a déjà été versé un acompte de 36.000.000 d’euros. Il reste donc à verser aux actionnaires, un solde de dividende de 9.080.000 euros.

 

Le dividende en numéraire sera mis en paiement à compter du 23 mai 2017.

 

Ce dividende, qui a donné lieu à un paiement partiel au titre de l’acompte susvisé :

 

¤ Ouvre droit à un abattement de 40% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts ;

 

¤ Et n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été :

 

-Au titre de l’exercice 2013, de 8,42 EUR par action

 

-Au titre de l’exercice 2014, de 12,47 EUR par action

 

-Au titre de l’exercice 2015, de 3,14 EUR par action

 

 

QUATRIÈME RÉSOLUTION (Absence de Conventions Réglementées)

 

L'assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial du Commissaire aux comptes mentionnant l'absence de conventions de la nature de celles visées à l'article L.225-38 et suivants du Code de commerce, en prend acte purement et simplement.

 

 

CINQUIÈME RÉSOLUTION (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs)

 

L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

 

SIXIÈME RÉSOLUTION (Renouvellement du mandat d’un administrateur)

 

Le mandat de Madame Alice ALTEMAIRE prenant fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 4 ans.

 

Le mandat de Madame ALTEMAIRE prendra fin en 2021 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2020.

 

 

 

SEPTIÈME RÉSOLUTION (Renouvellement du mandat d’une d’un administrateur) 

 

Le mandat de Monsieur François GUIONNET prenant fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 4 ans.

 

Le mandat de Monsieur GUIONNET prendra fin en 2021 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2020.

 

 

HUITIÈME RÉSOLUTION (Quitus aux administrateurs)

 

L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à M. Dominique THORMANN et M. Laurent DAVID, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2016.

 

 

 L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

 

 ———————

 

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 22 mai 2017.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

 

Le Conseil d'Administration

 

 

1700992

08/03/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1700467
Texte de l'annonce :

1700467

8 mars 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°29


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2016

(en milliers d'euros)

 

ACTIF

31/12/2016

Créances sur les établissements de crédit

2 241 614

Opérations avec la clientèle

3 494 123

Obligations et autres titres à revenu fixe

218 277

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

2 464 296

Immobilisations incorporelles

3 779

Immobilisations corporelles

13 856

Autres actifs

137 169

Comptes de régularisation

99 878

TOTAL ACTIF

8 754 436

 

 

 

PASSIF

31/12/2016

Dettes envers les établissements de crédit 

7 926 378

Opérations avec la clientèle 

24 216

Dettes représentées par un titre 

140 502

Autres passifs

251 380

Comptes de régularisation

291 793

Provisions

34 630

Dettes subordonnées 

9 315

Capitaux propres

76 222

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Provisions règlementées et subventions d’investissement

38

Report à nouveau 

(35 963)

Résultat de l'exercice

45 047

TOTAL PASSIF

8 754 436

 

 

ENGAGEMENTS HORS-BILAN

31/12/2016

Engagements donnés 

1 353 876

Engagements de financement 

572 967

Autres engagements donnés

780 909

Engagements reçus 

2 236 583

Engagements reçus de financement 

5 006

Engagements de garantie

2 231 577

 

 

1700467

26/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4966
Texte de l'annonce :

1604966

26 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2016

(en milliers d'euros)

 

Actif

Montants

Créances sur les établissements de crédit

2 239 546

Opérations avec la clientèle

2 660 048

Obligations et autres titres à revenu fixe

217 064

Actions et autres titres à revenu variable

5

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

2 301 584

Immobilisations incorporelles

3 397

Immobilisations corporelles

14 337

Autres actifs

176 041

Comptes de régularisation

84 483

Total actif

7 777 948

 

Passif

Montants

Dettes envers les établissements de crédit 

6 954 452

Opérations avec la clientèle 

20 241

Dettes représentées par un titre 

140 492

Autres passifs

245 125

Comptes de régularisation

306 871

Provisions

33 872

Dettes subordonnées 

9 696

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

62

 Report à nouveau

37

Total passif

7 777 948

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés :

871 723

Engagements de financement 

514 489

Autres engagements donnés

357 234

Engagements reçus :

2 111 692

Engagements de financement 

4 863

Engagements de garantie

2 106 829

 

 

1604966

24/08/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4461
Texte de l'annonce :

1604461

24 août 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°102


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 juin 2016.

 (en milliers d'euros).

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 317 491

Opérations avec la clientèle

3 508 247

Obligations et autres titres à revenu fixe

209 555

Actions et autres titres à revenu variable

5

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

2 194 161

Immobilisations incorporelles

3 754

Immobilisations corporelles

14 944

Autres actifs

211 584

Comptes de régularisation

109 551

Total de l'actif 

8 650 735

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

7 868 870

Opérations avec la clientèle 

19 410

Dettes représentées par un titre 

138 502

Autres passifs

188 729

Comptes de régularisation

324 374

Provisions

34 052

Dettes subordonnées 

9 569

Capital souscrit 

61 000

Réserves

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

92

Report à nouveau

37

Total du passif

8 650 735

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés 

924 155

Engagements de financement 

566 921

Autres engagements donnés

357 234

Engagements reçus 

2 016 982

Engagements de financement 

5 120

Engagements de garantie

2 011 862

 

 

1604461

03/08/2016 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 4232
Texte de l'annonce :

1604232

3 août 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy le Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S Bobigny.

 

 

Avis de réunion.

 

 

Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le vendredi 30 septembre 2016 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND afin de statuer sur l'ordre du jour et les résolutions suivantes :

 

Ordre du jour.

A titre Ordinaire :

 

— Ratification de la nomination par cooptation de deux administrateurs.

— Pouvoirs en vue des formalités.

 

A titre Extraordinaire :

 

— Modification des statuts.

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

A titre Ordinaire :

 

Première résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Dominique THORMANN, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 26 juillet 2016 et ratifie la nomination par cooptation de Madame Hélène TAVIER, enregistrée lors de la même séance. En conséquence, Madame Hélène TAVIER exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 2018 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2017.

 

 

Deuxième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Laurent DAVID, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 26 juillet 2016 et ratifie la nomination par cooptation de Madame Alice ALTEMAIRE, enregistrée lors de la même séance.

En conséquence, Madame Alice ALTEMAIRE, exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 2017 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2016.

 

 

Troisième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à M. Dominique THORMANN et Monsieur Laurent DAVID, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2016.

 

 

Quatrième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

 

A titre extraordinaire :

 

Cinquième résolution (modification des statuts). — L'Assemblée Générale réunie à titre extraordinaire décide, sur proposition du Conseil d’Administration, de modifier les statuts pour supprimer l’article 8 bis II relatif aux administrateurs élus par les salariés, ainsi que les autres références corrélatives.

 

————————

 

Cette modification sera effective à l’expiration des mandats en cours des administrateurs représentants les salariés, et au plus tard au 1er décembre 2016

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale Mixte prévue le 30 septembre 2016.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressées à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'administration

 

 

1604232

10/06/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2988
Texte de l'annonce :

1602988

10 juin 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°70


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf – 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2015.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2015

12/2014

Créances sur les établissements de crédit

1

2 167 585

2 088 241

Opérations avec la clientèle

2

3 290 777

3 264 392

Obligations et autres titres à revenu fixe

3

280 069

313 478

Actions et autres titres à revenu variable

 

6

2

Participations et autres titres détenus à long terme

4

56

56

Parts dans les entreprises liées

5

81 386

81 386

Crédit-bail et location avec option d’achat

6

1 832 262

1 389 463

Immobilisations incorporelles

7

2 350

2 275

Immobilisations corporelles

8

14 619

15 249

Autres actifs

9

167 493

111 644

Comptes de régularisation

10

118 992

140 388

Total actif

 

7 955 595

7 406 574

 

Passif

Notes

12/2015

12/2014

Dettes envers les établissements de crédit

11

7 198 109

6 584 847

Opérations avec la clientèle

12

20 857

17 766

Dettes représentées par un titre

13

140 664

264 821

Autres passifs

14

241 216

205 527

Comptes de régularisation

15

243 589

205 360

Provisions

16

34 471

41 593

Dettes subordonnées

17

9 315

9 315

Capitaux propres

 

67 374

77 345

Capital souscrit

18

61 000

61 000

Réserves

18

6 100

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

18

177

342

Report à nouveau

18

– 12 476

– 40 498

Résultat de l’exercice

18

12 573

50 401

Total passif

 

7 955 595

7 406 574

 

Engagements hors-bilan.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2015

12/2014

Engagements donnés

19

920 457

904 062

Engagements de financement

 

576 264

505 924

Autres engagements donnés

 

344 193

398 138

Engagements reçus

20

2 744 297

2 467 916

Engagements de financement

 

1 004 596

1 003 737

Engagements de garantie

 

1 739 701

1 464 179

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2015

12/2014

Intérêts et produits assimilés

22

153 747

174 751

Intérêts et charges assimilées

23

– 143 080

– 183 232

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

24

715 144

665 146

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

24

– 655 793

– 593 491

Revenus des titres à revenu variable

25

191 108

210 161

Commissions (produits)

26

9 669

10 643

Commissions (charges)

26

– 703

– 546

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

27

1 359

1 866

Autres produits d’exploitation

28

80 112

72 723

Autres charges d’exploitation

29

– 10 854

– 6 213

Produit net bancaire

 

340 709

351 808

Charges générales d’exploitation

30

– 213 122

– 174 395

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles
et corporelles

 

– 3 420

– 3 307

Résultat brut d’exploitation

 

124 167

174 106

Coût du risque

31

– 93 892

– 89 319

Résultat d’exploitation

 

30 275

84 787

Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés

32

50

236

Résultat courant avant impôt

 

30 325

85 023

Impôts sur les bénéfices

33

– 17 916

– 34 802

Dotation et reprises de FRBG et provisions réglementées

 

164

180

Résultat net

 

12 573

50 401

 

III. — Affectation du résultat.

 

Nous vous proposons d’affecter et de répartir le bénéfice de l’exercice de la façon suivante :

 

Résultat net de l’exercice 2015

12 573 410,28 EUR

Report à nouveau antérieur

23 706,20 EUR

Solde disponible

12 597 116,48 EUR

Acompte sur dividendes versé le 09/12/15

12 500 000,00 EUR

Dividendes complémentaires à distribuer

60 000,00 EUR

Solde du compte report à nouveau 2015

37 116,48 EUR

 

L’Assemblée Générale fixerait en conséquence le dividende à 12 560 000 EUR au titre de l’exercice 2015, soit à 3,14 EUR par action.

 

Il est rappelé qu’aux termes d’une décision du Conseil d’administration du 26 novembre 2015, il a déjà été versé un acompte de 12 500 000 euros. Il reste donc à verser aux actionnaires, un solde de dividende de 60 000 euros.

 

Ce dividende, qui a donné lieu à un paiement partiel au titre de l’acompte susvisé :

— Ouvre droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts ;

— Et n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été :

— Au titre de l’exercice 2012, de 39,19 EUR par action,

— Au titre de l’exercice 2013, de 8,42 EUR par action,

— Au titre de l’exercice 2014, de 12,47 EUR par action.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

1. Règles et méthodes comptables.

 

La société Diac SA applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par le règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable.

 

La société applique :

— le règlement n° 2000-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs ;

— le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit ;

— les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable notamment sur le traitement comptable des actifs (évaluation et dépréciation) ;

— les règlements du Comité de la Réglementation Comptable n° 2010-04, concernant notamment la désignation des commissaires aux comptes et n° 2010-08, relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels des établissements de crédit ;

— le règlement CRC n° 2009-03 du 3 décembre 2009 relatif notamment à la comptabilisation des commissions.

 

En outre, conformément aux articles 14 et 15 du CRC 2009-03, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné.

 

A) Evolution des principes comptables d’évaluation et de présentation de comptes. — Il n’y a pas eu d’évolution significative en termes d’évaluation ou de présentation des comptes au cours de l’année.

 

B) Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non-recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

C) Crédits à la clientèle titrisés. — La société Diac SA titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010.

 

— Les créances titrisées : Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

– les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

– les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

– les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

– les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

– les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession ;

– une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Diac SA pour être éventuellement recédée sur un autre FCT.

 

Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Diac SA.

 

Conformément au règlement CRB N° 93-06 du 21 décembre 1993 modifié par les règlements CRC 99-07 et 00-03, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac SA à la date de remise du bordereau de cession.

 

— Les véhicules d’émission :

CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER,

CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2012,

CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2014,

CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra).

 

— Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac SA continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac SA perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement :

– aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

– aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

– aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT.

 

Les fonds communs de titrisation assument le risque client de non-recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à :

– 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

– 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par Diac SA au cours du mois M-l minorée des reversements déjà réalisés.

 

— Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l’actif de Diac SA en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Diac SA.

 

— La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCT, Diac SA a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

D) Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

— selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement).

— sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non-recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

— Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

E) Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

F) Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

G) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

H) Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d’utilisation estimées suivantes :

 

Constructions

15 à 40 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 10 ans

Logiciels informatiques acquis

1 à 3 ans

 

I) Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

J) Provisions. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

K) Engagements de retraite. — Conformément à la recommandation de l’ANC n° 2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme.

 

L) Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

M) Risque de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac SA est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société.

 

Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

 

— Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

 

— Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

N) Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français.

 

La société a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia.

 

Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel ».

 

— L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

 

— L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

 

— Les activités de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

O) Entreprises liées. — Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat.

 

Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché.

 

P) Consolidation. — Le groupe DIAC SA établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS tel qu’approuvé par l’Union Européenne à la date de préparation de ses états financiers, conformément à l’option prévue en France pour les groupes publiant des comptes consolidés.

 

La société Diac SA est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe RCI Banque SA, eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault.

 

2. Evénements postérieurs à la clôture.

 

Il n’y a pas d’événements postérieurs à la clôture significatifs.

 

3. Adaptation à l’environnement économique et financier.

 

Dans un environnement économique qui reste complexe, RCI Banque maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité.

 

Liquidité. — RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base d’investisseurs obligataire historique en euro, de nouvelles zones de placement ont été exploitées avec succès, permettant l’accès aux marchés obligataires dans des devises multiples (USD, CHF, GBP, BRL, KRW, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe.

 

Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs.

 

Enfin, le lancement de l’activité de collecte de dépôts vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité futures résultant des normes Bâle 3.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseaux) et des opérations de refinancement réalisées. Les lois d’écoulement des dépôts ont fait l’objet d’hypothèses conservatrices, un coefficient multiplicateur étant appliqué aux sorties de trésorerie stressées retenues par le Comité de Bâle. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne en 2013, d’une revue par le régulateur bancaire (ACPR) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes.

 

Risque au titre de l’activité de crédit. — Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans un environnement en évolution permanente, RCI Banque a pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

Rentabilité. — RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels.

 

Les comités de gestion pays suivent également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

Exposition au risque de crédit non commercial. — Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie temporaires, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés.

 

Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties.

 

Par ailleurs pour satisfaire aux exigences réglementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours « LCR », RCI Banque investit désormais en actifs liquides tels que définis par le comité de Bâle. Au cours du premier semestre, les actifs liquides détenus par RCI Banque étaient principalement constitués de dépôts à la Banque Centrale. Depuis l’arrêt de la politique de reprise de liquidités par l’institut d’émission, ces actifs liquides sont principalement constitués de titres émis par des états ou des émetteurs supranationaux européens détenus en direct. La duration de ce portefeuille est inférieure à un an.

 

En complément, RCI Banque a également investi dans un fonds dont l’actif est constitué de titres de dettes émis par des agences et souverains européens et des émetteurs supranationaux. L’objectif de sensibilité moyenne au risque de crédit est de 7 ans avec une limite à 9 ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de 2 ans.

 

4. Notes sur les comptes sociaux.

Note 1 : Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Créances à vue sur établissements de crédit

11 074

8 862

Comptes ordinaires débiteurs

11 074

8 862

Créances à terme sur établissements de crédit

2 156 511

2 079 379

Comptes et prêts à terme

2 155 914

2 078 507

Créances rattachées

597

872

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

2 167 585

2 088 241

(*) Dont entreprises liées

2 156 511

2 079 380

 

Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2015

12/2014

Inférieur à 3 mois

414 570

225 808

De 3 à 12 mois

417 528

174 300

De 1 à 5 ans

1 335 487

1 688 133

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 167 585

2 088 241

 

Ces opérations sont toutes réalisées à partir de la France.

 

Note 2 : Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Crédits non douteux à la clientèle

2 454 842

2 469 369

Encours de crédit affecté non titrisé

491 902

624 429

Encours carte et prêts personnels revolving

68 416

74 674

Encours sur financement stock réseaux

1 769 516

1 665 067

Encours sur financement d’exploitation

143 147

121 345

Encours sur financement d’équipement

6

25

Créances rattachées sur contrats non douteux

2 826

2 870

Provisions sur créances impayées

– 20 971

– 19 041

Crédits douteux à la clientèle

86 459

107 938

Créances rattachées sur contrats douteux

248

411

Créances sur contrats douteux

53 505

99 430

Provisions sur contrats douteux

– 10 344

– 34 648

Créances rattachées sur contrats douteux compromis

340

312

Créances sur contrats douteux compromis

136 202

145 196

Provisions sur contrats douteux compromis

– 93 492

– 102 763

Concours divers

732 644

671 957

Prêts au personnel

371

405

Créances commerciales

349 655

299 562

Prêts à la clientèle financière

377 956

370 099

Autres concours à la clientèle

320

446

Valeurs non imputées

3 833

855

Créances rattachées sur concours divers

509

590

Comptes ordinaires

4 557

5 083

Comptes ordinaires sains

3 870

4 428

Comptes ordinaires douteux

306

357

Provisions sur comptes ordinaires

– 9

 

Comptes ordinaires douteux compromis

440

323

Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis

– 50

– 25

Etalements

12 275

10 045

Etalement des bonifications

15 171

11 288

Etalement des frais de dossier reçus

– 5 124

– 4 598

Etalement des commissions versées

2 228

3 355

Total net des créances sur la clientèle (*)

3 290 777

3 264 392

(*) Dont entreprises liées

397 451

421 140

 

Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT (gages-espèces notamment).

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2015

12/2014

Inférieur à 3 mois

1 668 102

1 612 919

De 3 à 12 mois

1 267 554

1 227 444

De 1 à 5 ans

341 372

417 884

Supérieur à 5 ans

13 749

6 145

Total net des créances sur la clientèle

3 290 777

3 264 392

 

Ventilation par secteurs d’activité

12/2015

12/2014

Financement clientèle

963 746

1 045 493

Valeur brute des encours

1 057 509

1 154 876

Dépréciation des encours

– 93 763

– 109 383

Financement réseaux

2 267 471

2 159 866

Valeur brute des encours

2 298 515

2 206 935

Dépréciation des encours

– 31 044

– 47 069

Autres créances sur la clientèle

59 560

59 033

Valeur brute des encours

59 619

59 058

Dépréciation des encours

– 59

– 25

Total net des créances sur la clientèle

3 290 777

3 264 392

 

Note 3 : Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Titres de placement

280 069

313 478

Titres à revenu fixe

280 000

313 400

Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe

69

78

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

280 069

313 478

(*) Dont titres cotés

 

 

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2015

12/2014

Inférieur à 3 mois

136 869

170 278

De 3 à 12 mois

109 200

 

De 1 à 5 ans

34 000

143 200

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

280 069

313 478

 

Détail des titres de placement acquis dans le cadre d’opérations de titrisation :

 

Entités cédantes

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

Date de début

Mai 2012

Novembre 2012

Juillet 2013

Octobre 2014

Véhicule d’émission

Cars Alliance Auto Loans France FCT Master

Cars Alliance Auto Loans France

FCT Cars Alliance DFP France

Cars Alliance Auto Loans France

 

 

V2012-1

 

V2014-1

Nature des créances cédées

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Crédits automobiles à la clientèle

Montant (en Keur) des titres souscrits au 31/12/2015

Class A
Notation AAA

Class A
Notation AAA

Class A
Notation AAA

Class A

765 300

55 128

750 000

532 486

Class B
Non notées

Class B
Non notées

 

Class B
Notation A+

136 800

109 200

 

44 000

Montant (en Keur) des titres souscrits

 

 

 

Class C
Non notées

 

 

 

 

34 000

 

Note 4 : Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Valeurs brutes des titres

56

56

Autres titres détenus à long terme

56

56

Total des participations et autres titres détenus à long terme

56

56

 

Note 5 : Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Parts dans les entreprises liées

81 386

81 386

Total des parts dans les entreprises liées

81 386

81 386

 

Note 6 : Crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Immobilisations brutes

2 855 786

2 333 440

Amortissements

– 1 129 551

– 1 044 916

Loyers échus

3 888

3 287

Provisions sur créances impayées

– 89

– 77

Créances rattachées

102 538

99 995

Loyers douteux

1 287

1 297

Provisions sur loyers douteux

– 540

– 487

Loyers douteux compromis

37 073

37 879

Provisions sur loyers douteux compromis

– 30 253

– 30 042

Etalement des bonifications

– 17 012

– 18 188

Etalement des commissions versées

9 135

7 275

Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat (*)

1 832 262

1 389 463

(*) Dont entreprises liées

– 4 066

– 18 170

 

Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par rapport à celle des immobilisations nettes) s’établit à 274,4 Meur au 31 décembre 2015 et à 259,5 Meur au 31 décembre 2014.

 

Note 7 : Immobilisations incorporelles.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Valeur brute des immobilisations incorporelles

23 101

22 169

Concessions, brevet et droits similaires

21 860

20 928

Autres immobilisations incorporelles

1 241

1 241

Amortissements des immobilisations incorporelles

– 20 751

– 19 894

Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires

– 20 308

– 19 463

Amortissements sur autres immobilisations incorporelles

– 443

– 431

Total des immobilisations incorporelles

2 350

2 275

 

Note 8 : Immobilisations corporelles.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Valeur brute des immobilisations corporelles

77 719

76 916

Terrains

2 091

2 091

Constructions

17 607

17 607

Installations générales, AA des constructions

9 718

9 702

Installations générales, AA divers

10 766

9 972

Matériel et mobilier de bureau

4 218

3 949

Matériel et mobilier informatique

33 319

33 595

Amortissements des immobilisations corporelles

– 63 100

– 61 667

Amortissements sur constructions

– 15 354

– 15 187

Amortissements sur installations générales, AA des constructions

– 9 285

– 9 051

Amortissements sur installations générales, AA divers

– 4 066

– 3 169

Amortissements sur matériel et mobilier de bureau

– 2 838

– 2 529

Amortissements sur matériel et mobilier informatique

– 31 557

– 31 731

Total des immobilisations corporelles

14 619

15 249

 

Note 9 : Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Etat

54 964

3 895

Créances sociales

47

47

Débiteurs divers

63 874

60 598

Créances rattachées sur débiteurs divers

48 608

47 104

Total des autres actifs

167 493

111 644

 

Le montant du CICE enregistré dans les comptes au titre de l’année 2015 s’élève à 985 K€.

 

Note 10 : Comptes de régularisation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Charges à répartir sur frais et primes d’émission des emprunts

2 104

2 878

Charges constatées d’avance

1 917

1 503

Produits à recevoir sur swaps ou IFT

15

8

Autres produits à recevoir

853

984

Comptes d’ajustement sur IFT

 

10

Valeurs à l’encaissement

114 067

134 997

Autres comptes de régularisation actif

36

8

Total des comptes de régularisation

118 992

140 388

 

Note 11 : Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Dettes à vue sur établissements de crédit

147 210

70 533

Comptes ordinaires créditeurs

146 783

69 739

Dettes rattachées

427

794

Créances à terme sur établissements de crédit

7 050 899

6 514 314

Comptes et emprunts à terme

7 006 409

6 462 823

Dettes rattachées

44 490

51 491

Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

7 198 109

6 584 847

(*) Dont entreprises liées

7 153 332

6 562 569

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2015

12/2014

Inférieur à 3 mois

3 087 058

1 803 475

De 3 à 12 mois

1 420 708

2 428 288

De 1 à 5 ans

2 690 343

2 353 084

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des dettes envers les établissements de crédit

7 198 109

6 584 847

 

Note 12 : Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle

20 768

17 766

Comptes ordinaires créditeurs

20 197

17 559

Acomptes et autres sommes dues

568

204

Dettes rattachées

3

3

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle

89

 

Dettes rattachées

89

 

Total des opérations avec la clientèle (*)

20 857

17 766

(*) Dont entreprises liées

346

75

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Note 13 : Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Dettes représentées par un titre

140 497

264 669

Titres de créances négociables

140 497

264 669

Dettes rattachées sur dettes représentées par un titre

167

152

Titres de créances négociables

167

152

Total des dettes représentées par un titre

140 664

264 821

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2015

12/2014

Inférieur à 3 mois

102 664

131 080

De 3 à 12 mois

 

133 741

De 1 à 5 ans

38 000

 

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des dettes représentées par un titre

140 664

264 821

 

Note 14 : Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Etat

17 703

28 969

Fournisseurs

4 558

3 859

Dettes sociales

55 136

49 216

Créditeurs divers

8 663

8 309

Dettes rattachées sur créditeurs divers

146 323

105 639

Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et as.

8 833

9 535

Total des autres passifs

241 216

205 527

 

Note 15 : Comptes de régularisation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail et ass.

220 398

190 019

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle

153

213

Autres charges à payer

21 956

14 099

Autres comptes de régularisation passif

1 082

1 029

Total des comptes de régularisation

243 589

205 360

 

Note 16 : Provisions.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2015

Utilisées

Non utilisées

Provisions sur opérations non bancaires

41 593

5 324

– 10 085

– 2 361

 

34 471

Engagements de retraite

24 973

2 300

– 980

 

 

26 293

Autres litiges avec le personnel

4 597

1 282

– 922

– 41

 

4 916

Autres risques et charges

12 023

1 742

– 8 183

– 2 320

 

3 262

Total des provisions

41 593

5 324

– 10 085

– 2 361

 

34 471

(*) Autres variations = Reclassements et fusion.

 

Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

Note 16.1 : Provisions pour engagements de retraite et assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

Valeur actuarielle des engagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2013

28 104

0

28 104

– 2 535

25 569

Charge nette de l’exercice 2014

1 904

 

1 904

 

1 904

Prestations et contributions payées

– 2 500

 

– 2 500

 

– 2 500

Ecarts actuariels

4 877

 

4 877

– 4 877

 

Solde au 31 décembre 2014

32 385

0

32 385

– 7 412

24 973

Charge nette de l’exercice 2015

2 300

 

2 300

 

2 300

Prestations et contributions payées

– 980

 

– 980

 

– 980

Ecarts actuariels

– 4 109

 

– 4 109

4 109

 

Solde au 31 décembre 2015

29 596

0

29 596

– 3 303

26 293

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

12/2015

12/2014

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

2,06 %

2,26 %

Taux d’actualisation financière

2,10 %

1,89 %

Taux de départ des salariés de l’entreprise

5,40 %

5,83 %

 

Note 16.2 : Provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

Ventilation par nature

12/2014

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2015

Dépréciation

187 083

103 373

– 134 708

 

155 748

Opérations avec la clientèle

187 083

103 373

– 134 708

 

155 748

Total

187 083

103 373

– 134 708

 

155 748

(*) Autres variations – Reclassements et fusion

 

Note 17 : Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Titres participatifs

9 188

9 188

Dettes rattachées sur titres participatifs

127

127

Total des dettes subordonnées

9 315

9 315

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2015

12/2014

Inférieur à 3 mois

 

 

De 3 à 12 mois

127

127

De 1 à 5 ans

 

 

Supérieur à 5 ans

9 188

9 188

Total des dettes subordonnées

9 315

9 315

Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac SA.

 

Le système de rémunération comprend :

— une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire),

— une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 18 : Capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

Affectation résultat 2014

Variation 2015

12/2015

Capital souscrit

61 000

 

 

61 000

Réserve légale

6 100

 

 

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

342

 

– 165

177

Report à nouveau

– 40 498

40 521

– 12 499

– 12 476

Résultat de l’exercice

50 401

– 50 401

12 573

12 573

Total des capitaux propres

77 345

– 9 880

– 91

67 374

 

Le capital est constitué de 4 000 000 d’actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leur propriétaires les mêmes droits.

 

Note 19 : Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Engagements de financement

576 264

505 924

Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle

576 102

505 924

Autres engagement en faveur des établissements de la clientèle

162

 

Autres engagements donnés

344 193

398 138

Valeurs affectées en garantie

344 193

398 138

Total des engagements donnés (*)

920 457

904 062

(*) Dont entreprises liées

2 040

296

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2015

12/2014

Inférieur à 3 mois

920 295

904 062

De 3 à 12 mois

 

 

De 1 à 5 ans

 

 

Supérieur à 5 ans

162

 

Total des engagements donnés

920 457

904 062

 

Note 20 : Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Engagements de financement

1 004 596

1 003 737

Ouverture de crédits confirmés reçus des établissements de crédit

1 000 001

1 000 000

Autres engagement reçus des établissements de crédit

4 168

3 490

Ouverture de crédits confirmés reçus de la clientèle

427

247

Engagements de garantie

1 739 701

1 464 179

Cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit

22 012

22 305

Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle

807 689

802 800

Engagement de reprise des véhicules loués

910 000

639 074

Total des engagements reçus (*)

2 744 297

2 467 916

(*) Dont entreprises liées

1 404 284

1 302 667

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2015

12/2014

Inférieur à 3 mois

970 114

906 166

De 3 à 12 mois

1 235 978

1 198 750

De 1 à 5 ans

538 204

362 999

Supérieur à 5 ans

1

1

Total des engagements reçus

2 744 297

2 467 916

 

Note 21 : Instruments financiers à terme et change au comptant.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

Moins 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

VNC 12/2015

Juste valeur 12/2015

Couverture du risque de taux

 

 

 

 

 

Swap de taux :

 

 

 

 

 

Achats (emprunts) de swaps de taux

55 128

576 487

 

631 615

 

Ventes (prêts) de swaps de taux

55 128

576 487

 

631 615

 

 

Ventilation par nature

Moins 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

VNC 12/2014

Juste valeur 12/2014

Couverture du risque de taux

 

 

 

 

 

Swap de taux :

 

 

 

 

 

Achats (emprunts) de swaps de taux

 

929 133

 

929 133

 

Ventes (prêts) de swaps de taux

 

929 133

 

929 133

 

 

Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

Note 22 : Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

25 741

32 709

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

120 403

131 951

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe

7 603

10 091

Total des intérêts et produits assimilés

153 747

174 751

 

Note 23 : Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

– 139 645

– 179 624

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle

– 1 274

– 156

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 1 560

– 2 857

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

– 601

– 595

Total des intérêts et charges assimilées

– 143 080

– 183 232

 

Note 24 : Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

715 144

665 146

Loyers

577 554

543 245

Intérêts de retard

972

1 391

Plus-values sur cession immobilisations

139 369

123 955

Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts)

– 2 612

– 3 301

Reprises de provisions

247

196

Dotations aux provisions

– 386

– 340

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

– 655 793

– 593 491

Dotation aux amortissements

– 626 714

– 564 309

Reprises d’amortissements

127

148

Etalement des commissions et autres charges versées

1 859

780

Moins-values sur cession immobilisations

– 22 573

– 22 975

Autres charges

– 8 492

– 7 135

Total sur opérations de crédit bail et assimilées

59 351

71 655

 

Note 25 : Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Revenus du portefeuille de placement

158 163

160 907

Revenus des titres détenus à long terme

1

1

Revenus des parts dans les entreprises liées et titres de participations

32 944

49 253

Total des revenus des titres à revenu variable

191 108

210 161

 

Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT.

 

Note 26 : Commissions.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Commissions (produits)

9 669

10 643

Commissions clientèles

183

222

Commissions titres

9 361

9 552

Commissions autres

125

869

Commissions (charges)

– 703

– 546

Commissions établissements de crédit

 

– 109

Commissions titres

– 20

– 15

Commissions autres

– 683

– 422

Total des commissions

8 966

10 097

 

Note 27 : Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 359

1 866

Opérations de changes

– 2

– 1

Opérations de taux

1 361

1 867

Total des gains ou perte sur opérations financières

1 359

1 866

 

Note 28 : Autres produits d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Autres produits d’exploitation bancaire

77 891

72 667

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

64 552

60 762

Transferts de charges (dt ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

13 280

11 720

Autres produits d’exploitation bancaire

59

185

Autres produits d’exploitation

2 221

56

Produits des prestations des activités de service

2 182

8

Autres produits d’exploitation

39

48

Total des autres produits d’exploitation

80 112

72 723

 

Note 29 : Autres charges d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Autres charges d’exploitation bancaire

– 10 854

– 8 480

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

– 9 268

– 6 263

Opérations faites en commun

– 1 871

– 2 689

Autres charges d’exploitation bancaire

– 4

– 861

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire

289

1 333

Autres charges d’exploitation

 

2 267

Autres charges d’exploitation

 

– 17

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation

 

2 284

Total des autres charges d’exploitation

– 10 854

– 6 213

 

Note 30 : Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2015

12/2014

Frais de personnel

– 47 729

– 45 101

Salaires et traitements

– 69 583

– 70 386

Charges sociales sur retraites

– 9 001

– 7 232

Autres charges sociales

– 27 227

– 26 027

Participation des salaries

– 2 782

– 2 697

Refacturation des frais de personnel

62 866

62 742

Autres frais de personnel

– 2 002

– 1 501

Autres frais administratifs

– 165 393

– 129 294

Impôts et taxes

– 13 773

– 11 462

Travaux, fournitures et services extérieurs

– 60 608

– 59 806

Commissions non étalables versées au réseau commercial

– 126 854

– 96 056

Variation des provisions sur autres frais administratif

– 338

– 402

Refacturation des frais administratifs

36 180

38 432

Total des autres charges générales d’exploitation (*)

– 213 122

– 174 395

(*) Dont honoraires de commissariat aux comptes

– 199

– 210

 

Effectif moyen

12/2015

12/2014

Employés

0

0

Agents de maîtrise

575

557

Cadres

678

665

Contrats à durée déterminée

12

2

Total

1 265

1 224

 

V. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables : Votre société constitue des dépréciations pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, comme mentionné dans la notre I-B de l’annexe.

 

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des dépréciations à l’actif du bilan.

 

Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

 

 Paris-La Défense, le 29 mars 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

VI. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2015.

(En millions d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2015

12/2014

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2

2 618

2 232

Prêts et créances sur la clientèle

3 et 4

10 075

9 409

Créances d’impôts courants

5

10

7

Créances d’impôts différés

5

1

3

Comptes de régularisation et actifs divers

5

326

307

Opérations de location opérationnelle

3 et 4

203

145

Immobilisations corporelles et incorporelles

6

19

20

Total actif

 

13 252

12 123

 

Passif

Notes

12/2015

12/2014

Dettes envers les établissements de crédit

7.1

9 203

8 185

Dettes envers la clientèle

7.2

23

22

Dettes représentées par un titre

7.3

2 286

2 323

Dettes d’impôts courants

9

17

13

Dettes d’impôts différés

9

237

252

Comptes de régularisation et passifs divers

9

578

500

Provisions

10

44

55

Provisions techniques des contrats d’assurance

10

 

 

Dettes subordonnées

12

12

11

Capitaux propres

 

852

762

Dont capitaux propres part des actionnaires de la société mère

 

852

762

Capital souscrit et réserves liées

 

61

61

Réserves consolidées et autres

 

687

606

Gains ou pertes latents

 

– 2

– 6

Résultat de l’exercice

 

106

101

Total passif

 

13 252

12 123

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Notes

12/2015

12/2014

Intérêts et produits assimilés

19

418

475

Intérêts et charges assimilées

20

– 199

– 257

Commissions (produits)

 

 

1

Commissions (charges)

 

– 2

– 1

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

21

– 2

– 1

Produits des autres activités

22

360

353

Charges des autres activités

22

– 250

– 250

Produit net bancaire

 

325

320

Charges générales d’exploitation

23

– 123

– 121

Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 4

– 4

Résultat brut d’exploitation

 

198

195

Coût du risque

24

– 26

– 26

Résultat d’exploitation

 

172

169

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés

 

 

 

Résultat avant impôts

 

172

169

Impôts sur les bénéfices

25

– 66

– 68

Résultat net

 

106

101

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Dont part des actionnaires de la société mère

 

106

101

Résultat net par action (*) et en euros

 

26,45

25,17

Résultat net dilué par action et en euros

 

26,45

25,17

(*) Résultat net – Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d’actions.

 

Etat de résultat global consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

12/2015

12/2014

Résultat net

106

101

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

4

– 4

Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net

4

– 4

Autres éléments du résultat global

4

– 4

Résultat global

110

97

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

 

Dont part des actionnaires de la société mère

110

97

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

Capital (1)

Réserves liées au capital

Réserves consolidées (2)

Ecarts de conversion

Gains ou pertes latents ou différés

Résultat net

Capitaux propres

Capitaux propres

Total capitaux propres consolidés

(Part des actionnaires de la société mère)

(Part des actionnaires de la société mère)

(Part des part ne donnant pas le contrôle)

Capitaux propres au 31 décembre 2013

61

 

565

 

– 2

85

709

 

709

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

85

 

 

– 85

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2014

61

 

650

 

– 2

 

709

 

709

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

– 4

 

– 4

 

– 4

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

101

101

 

101

Résultat global de la période

 

 

 

 

– 4

101

97

 

97

Distribution de l’exercice

 

 

– 44

 

 

 

– 44

 

– 44

Capitaux propres au 31 décembre 2014

61

 

606

 

– 6

101

762

 

762

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

101

 

 

– 101

 

 

 

Retraitement IFRIC 21

 

 

3

 

 

 

3

 

3

Capitaux propres au 1er janvier 2015

61

 

710

 

– 6

 

765

 

765

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

4

 

4

 

4

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

106

106

 

106

Résultat global de la période

 

 

 

 

4

106

110

 

110

Effet des variations de périmètre, stocks options et autres

 

 

– 1

 

 

 

– 1

 

– 1

Distribution de l’exercice

 

 

– 22

 

 

 

– 22

 

– 22

Capitaux propres au 31 décembre 2015

61

 

687

 

– 2

106

852

 

852

(1) Le capital social de DIAC S.A de 61 millions d’euros est composé de 4.000.000 d’actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA.

(2) En 2014, le versement de 44 millions d’euros correspond pour 4 millions d’euros au solde sur l’exercice 2013 et un acompte de 40 millions d’euros au titre de l’exercice 2014.

En 2015, le versement de 10 millions d’euros à compter du 29 mai 2015 correspond pour 10 millions d’euros (donc la totalité) au solde sur l’exercice 2014.

 

Pour mémoire, l’Assemblée Générale du 28 mai 2015 avait fixé le dividende au titre de l’exercice 2014 à 49,88 millions d’euros. Un acompte de 40 millions d’euros avait été décidé par le Conseil d’Administration du 26 novembre 2014 et versé le 9 décembre 2014. Le solde de 9,88 millions d’euros a été versé le 29 mai 2015.

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

12/2015

12/2014

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

106

101

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

4

4

Dotations nettes aux provisions

– 20

– 17

Produits et charges d’impôts différés

– 16

8

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)

2

1

Capacité d’autofinancement

76

97

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)

58

157

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements

28

153

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

760

489

Encaissements /décaissements liés aux créances sur établissements de crédit

– 207

151

Encaissements /décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit

967

338

Flux liés aux opérations avec la clientèle

– 712

– 305

Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle

– 713

– 306

Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle

1

1

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

– 41

210

Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres

– 38

194

Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l’encaissement

– 3

16

Diminution / augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

7

394

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

141

648

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

– 3

– 3

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

– 3

– 3

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

– 22

– 44

Dividendes versés

– 22

– 44

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

– 22

– 44

Effet des variations des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents (D)

– 1

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

115

601

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture :

60

– 541

Comptes (actif et passif) et prêts /emprunts à vue auprès des établissements de crédit

60

– 541

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture :

175

60

Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit

331

153

Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 156

– 93

Variation de la trésorerie nette

115

601

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

DIAC S.A, société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d’administration, au capital de 61 000 000 euros entièrement libéré, entreprise soumise à l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 702 002 221.

 

Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX.

 

DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l’Alliance.

 

Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC au 31 décembre 2015 portent sur la Société et ses filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint.

 

1. Approbation des comptes – distributions.

 

Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2015, seront arrêtés par le Conseil d’Administration du 22 mars 2016 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 20 mai 2016.

 

Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2014, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 31 mars 2015 et présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 28 mai 2015 qui a voté la distribution de dividendes de 12,47 euros par action, soit un total de 49,88 millions d’euros.

 

Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. Faits marquants.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2015. — Aucun changement intervenu au cours de l’exercice 2015.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2014 :

— Absorption de Sogesma par DIAC S.A en septembre 2014 avec effet rétroactif au 01/01/2014,

— Le FCT Cars Alliance Auto Loans France V 2014-1 a émis en octobre 2014 des titres Classe A (AAA), Classe B (A+) et Classe C (non notée) souscrits par le marché pour 700 MEUR.

 

3. Règles et méthodes comptables.

 

En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les comptes consolidés du groupe Diac de l’exercice 2015 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2015 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

A) Evolutions des principes comptables. — Au 31 décembre 2015, le Groupe a appliqué les nouveaux textes suivants parus au Journal Officiel de l’Union européenne et d’application obligatoire.

 

Nouveaux textes d’application obligatoire au 1er janvier 2015

IFRIC 21

Droits et taxes

Améliorations de diverses normes

Diverses dispositions

 

Le seul texte ayant un impact sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2015 est l’interprétation IFRIC 21 « Droits et taxes », qui porte sur la date de comptabilisation d’un passif lié au paiement des taxes autres que l’impôt sur le résultat. Désormais, la dette relative à une taxe est enregistrée pour son montant total en une seule fois quand le fait générateur prévu par la législation fiscale se produit. Cette évolution a pour conséquences l’interdiction d’étaler les taxes annuelles dont le fait générateur fiscal est une date unique (sont concernées principalement la taxe foncière, la Contribution Sociale de Solidarité sur les Sociétés (C3S) et des taxes spécifiques à l’activité de financement des ventes en France) et l’enregistrement de la charge dans l’exercice du fait générateur fiscal et non plus dans l’exercice de réalisation des éléments d’assiette (concerne la C3S en France).

 

Cette interprétation est d’application rétrospective. Son impact est non significatif à l’échelle du Groupe, comme le montrent les données retraitées relatives à 2014 présentées ci-dessous :

 

— Les capitaux propres retraités au 31 décembre 2015 sont augmentés de 39 millions d’euros,

— La mise en œuvre d’IFRIC21 n’a pas d’impact sur le résultat de l’année complète.

 

Le Groupe n’a pas appliqué par anticipation les amendements ci-après, pains au Journal Officiel de l’Union Européenne et dont l’application sera obligatoire au 1er janvier 2016 ou postérieurement. Le Groupe n’anticipe aucun impact significatif sur les comptes consolidés du fait de l’application de ces amendements.

 

Nouveaux textes non appliqués par anticipation par le Groupe (provisoire selon dates d’adoption EFRAG prévues)

Amendement d’IAS 1 – Initiative concernant les informations à fournir

Amendement d’IAS 19 – Régimes à prestations définies – Cotisations des membres du personnel

Amendements d’IAS 16 et 38 – Eclaircissement sur les modes d’amortissement acceptables

Amendement d’IFRS 11 – Comptabilisation des acquisitions d’intérêts dans des entreprises communes

Améliorations annuelles – Cycle 2010-2012

 

Par ailleurs, l’IASB a publié de nouvelles normes majeures non adoptées à ce jour par l’Union Européenne. Le groupe procède actuellement à l’étude des impacts dans les comptes de ces nouveaux textes.

 

La norme IFRS 9 Instruments financiers remplacera la norme IAS 39. Ce texte introduit une nouvelle classification des instruments financiers et un modèle de dépréciation des actifs financiers fondé sur les pertes attendues en remplacement du modèle actuel fondé sur les pertes avérées.

 

Le groupe étudie actuellement la mise en œuvre de cette nouvelle norme et son impact dans les comptes qui portera essentiellement sur le secteur Financement des Ventes.

 

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients remplacera les normes IAS 11 et IAS 18. Les travaux d’analyse sont en cours. Le groupe n’anticipe pas à ce stade de modifications significatives.

 

Le groupe n’envisage pas d’appliquer ces nouvelles normes par anticipation.

 

Nouvelles normes IFRS non adoptées par l’Union Européenne

Date d’application selon l’IASB

IFRS 9

Instruments financiers

1er janvier 2018

IFRS 15

Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

1er janvier 2018

 

B) Principes de consolidation :

 

— Périmètre et méthodes de consolidation : Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d’IFRS 10 (entreprises associées ou contrôle conjoint – co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales).

 

Les entreprises associées et co-entreprises sont comptabilisées par mise en équivalence (IFRS11).

 

Les actifs titrisés de Diac SA, pour lesquels le groupe Diac a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan.

 

Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés sont éliminés.

 

Les sociétés consolidées par Diac S.A. sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan, Dacia, ainsi que les sociétés de service associées.

 

C) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis sur la base du format proposé par l’Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation RECO n° 2013-04 du 7 novembre 2013 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales.

 

Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

D) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, le groupe Diac doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. Le groupe Diac revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes.

 

E) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

— Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes.

 

Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

— Identification du risque de crédit : Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe Diac :

– Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement),

– Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie,

– Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non-recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

– Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné,

– Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

— Encours restructurés : Le groupe DIAC applique, pour l’identification des encours restructurés, la définition de l’European Banking Authority (EBA) donnée dans son ITS (Implementing Technical Standards) 2013/03 revl du 24.07.2014.

 

La restructuration de crédit (ou Forbearance) consiste dans la mise en place de concessions envers un client emprunteur qui rencontre ou est sur le point de rencontrer des difficultés financières pour honorer ses engagements. Elle désigne ainsi les cas :

– de modification des clauses et des conditions d’un contrat afin de redonner au client en difficulté financière la possibilité d’honorer ses engagements (exemple : changement du nombre d’échéances, report de la date d’échéance, changement du montant des échéances, changement du taux client),

– de refinancement total ou partiel d’un engagement d’une contrepartie en difficulté (au lieu de le résilier), qui n’aurait pas eu lieu si le client n’avait pas connu de difficultés financières.

 

La classification d’un contrat en encours restructuré est indépendante du provisionnement (par exemple un contrat qui sera restructuré et retournera en encours sain n’aura pas de provision et sera pourtant qualifié d’encours restructuré durant la période probatoire).

 

A contrario, sont exclues des créances restructurées, les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas de difficultés financières.

 

L’encours restructuré se définit au niveau du contrat (« facility ») qui est restructuré, et non au niveau du tiers (pas de principe de contagion).

 

Les difficultés financières s’appréhendent en revanche au niveau du client.

 

Les conditions de sortie d’un contrat des encours restructurés sont cumulatives et sont les suivantes :

– Le contrat est considéré comme performant (sain ou incidenté) et l’analyse de la situation du client confirme qu’il a recouvré sa solvabilité et sa capacité à honorer ses engagements,

– Un minimum de 2 ans de période probatoire s’est écoulé depuis que le contrat restructuré est revenu en encours performant,

– Des remboursements réguliers et significatifs ont été effectués par le client au cours, à minima, de la moitié de la période probatoire,

– Aucune des expositions du client ne présente d’impayés de plus de 30 jours à la fin de la période probatoire.

 

Si un contrat sorti des encours restructurés bénéficie à nouveau de mesures de restructuration (extension de durée, etc.) ou s’il présente des impayés de plus de 30 jours, il doit être reclassé en encours restructuré.

 

— Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

– Activité Clientèle : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Clientèle » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s’agit « d’incurred loss », le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3 mois.

 

Les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire. Dans le cas où l’approche sur base individuelle n’est pas pertinente, la dépréciation est alors déterminée statistiquement en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

Dès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers similaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur, les produits d’intérêt ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d’évaluer la perte de valeur.

 

– Activité Réseau : Les dépréciations pour risques de crédit de l’activité réseau sont calculées selon 3 types de créances : incidentée, douteuse et saine, dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après.

 

Les créances non douteuses (incidentées ou saines) font l’objet d’une dépréciation sur base collective soit selon une base statistique (historique des trois dernières années) soit selon l’expertise interne validée par le Comité des Experts Risques Réseau Groupe présidé des membres du Comité Exécutif. Le classement dans la catégorie des créances incidentées est généré par des faits tels que : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock.

 

Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d’occasion, pièces de rechange, cash,…) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d’alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par les opérationnels du groupe Diac.

 

Quant aux encours non douteux et non incidentés qui sont ainsi classés sains, ils sont dépréciés de façon collective selon les risques de crédit. Les montants dépréciés sont déterminés en fonction des taux techniques et sectoriels du sain.

 

— Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

— Déprédation des valeurs résiduelles : Le groupe Diac assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant :

a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

F) Les contrats de « location opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « location financement » et les contrats de « location opérationnelle ».

 

Le principal critère conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.

 

La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe DIAC des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée à 8 ans pour les batteries de Twizy et à 10 ans pour les batteries des autres véhicules électriques, durée bien plus longue que les contrats de location.

 

Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s’effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification.

 

Le traitement des opérations de revente de véhicules à l’issue de contrats de location opérationnelle est identique à celui exposé au point : prêts et créances sur la clientèle et contrats de « location financement ».

 

G) Opérations entre le groupe Diac et l’alliance Renault - Nissan. — Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées.

 

Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault - Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

— L’aide à la vente : Au 31 décembre 2015, le groupe Diac a assuré 4 571 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 3 807 millions d’euros au 31 décembre 2014,

 

— Relations avec le réseau de concessionnaires : Le groupe Diac agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault-Nissan.

 

Au 31 décembre 2015, les financements réseaux nets de dépréciations s’élèvent à 2 990 millions d’euros contre 2 893 millions d’euros au 31 décembre 2014.

 

Au 31 décembre 2015, 373 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 388 millions d’euros au 31 décembre 2014.

 

Au 31 décembre 2015, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 135 millions d’euros contre 105 millions d’euros au 31 décembre 2014.

 

— Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

Au 31 décembre 2015, cette participation s’élève à 26 millions d’euros, contre 25 millions d’euros en décembre 2014.

 

H) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Le portefeuille de titres est classé suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

 

— Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus-values.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

— Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. S’il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres telle que défaut de paiement ou la probabilité croissante de faillite de l’emprunteur, la perte cumulée qui a été comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat.

 

I) Immobilisations (IAS16 / IAS36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur le cas échéant.

 

Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

Constructions

15 à 30 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 8 ans

 

J) Impôts sur les résultats (IAS12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe Diac, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distribution dont le versement est anticipé par le groupe.

 

K) Engagements de retraite et assimilés (IAS19) :

 

— Présentation des régimes : Le groupe Diac a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés :

– Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière.

– Régimes à cotisations définies : Le groupe verse, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance.

 

Ces régimes libèrent l’employeur de toutes obligations ultérieures, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se rapportent.

 

— Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d’une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué.

 

Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global.

 

La charge nette de l’exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuée de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel.

 

L) Les passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué d’emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

Les programmes d’émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette.

 

M) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39). — Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des lins de transaction.

 

N) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) :

 

— Risques : La gestion des risques financiers par le groupe Diac (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre « Les risques financiers » annexé au présent document.

 

Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe Diac dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

Les instruments financiers utilisés par le groupe Diac peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir confie les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

— Evaluation : Les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre participants de marché à la date d’évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif (valeur de sortie) :

 

– La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture. Elle intègre par ailleurs la valorisation des effets « de base » des swaps de taux et change,

 

– Celle des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

— Ajustement de crédit : Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment).

 

L’exposition (EAD - Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d’un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (règlement (UE) no 575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 26 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, article 274).

 

La perte en cas de défaut (LGD - Loss Given Default) est estimée par défaut à 60 %.

 

La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Credit Default Swap) de chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l’information n’est pas disponible, la probabilité de défaut est approchée avec celle du pays de la contrepartie.

 

— Couverture de juste valeur : Le groupe Diac a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants :

– Couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable ;

 

Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

— Couverture de flux de trésorerie : Le groupe Diac a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants :

– Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture) ;

– Couverture de flux futurs ou probables en devises.

 

Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

— Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture de change pour lesquelles le groupe Diac n’a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture.

 

Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

 

Il s’agit essentiellement :

– des opérations de change dont la durée initiale est inférieure à 1 an,

– des dérivés incorporés identifiés dans le cadre des émissions structurées du groupe et des swaps qui leurs sont associés,

– des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation,

– des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

O) Secteurs opérationnels (IFRS 8). — Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ».

 

Le groupe Diac a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux.

 

Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.

 

Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1er janvier 2009 de suivie les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation.

 

L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan. L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément. Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun sont regroupées.

 

Activité

Clientèle

Réseau

Crédit

X

X

Location financière

X

NA

Location opérationnelle

X

NA

Services

X

NA

 

4. Adaptation à l’environnement économique et financier.

 

Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité.

 

Liquidité. — La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque.

 

Politique de refinancement de RCI Banque. — RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base d’investisseurs obligataire historique en euros, de nouvelles zones de placement ont été exploitées avec succès, permettant l’accès aux marchés obligataires dans des devises multiples (USD, GBP, CHF, BRL, ARS, KRW, MAD, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe.

 

Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs.

 

Enfin, l’activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 et désormais déployée dans quatre pays, vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle 3.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseaux) et des opérations de refinancement réalisées. Les lois d’écoulement des dépôts font l’objet d’hypothèses conservatrices, un coefficient multiplicateur étant appliqué aux sorties de trésorerie stressées retenues par le Comité de Bâle. Ce dispositif a fait l’objet d’un audit interne en 2013 et d’une revue par le régulateur bancaire (ACPR) et est renforcé par l’actualisation régulière des procédures internes :

 

— La liquidité statique : Cet indicateur mesure l’écart entre le passif et l’actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif ou d’actif. Il matérialise une impasse de liquidité ou « Gap » de liquidité statique. La liquidité statique du groupe RCI Banque est analysée sur des « Gap » mensuels qui reprennent la décroissance du bilan.

 

— La réserve de liquidité : La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d’urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elle se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers à court terme non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers à court tenue.

 

— La liquidité intrinsèque : La liquidité intrinsèque se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers à court terme non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers à court terme. Elle correspond à la réserve de liquidité, hors lignes bancaires bilatérales confirmées.

 

— La liquidité dynamique : Un stress-scenario permet de calculer le nombre de jours pendant lesquels le groupe RCI Banque peut, sans aucun recours supplémentaire au marché, disposer d’un montant de liquidités suffisant à la couverture de son activité passée et prévisionnelle. Ce calcul se base sur des hypothèses ou scénarios qui intègrent la poursuite de l’activité commerciale sans aucun accès à de nouveaux financements. Cet indicateur mesure le temps pendant lequel RCI Banque peut maintenir son activité commerciale, sur la base des dernières prévisions connues, dans un scénario d’absence totale de nouvelles ressources et en utilisant sa réserve de liquidité.

 

— Pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC : Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC est assuré par RCI Banque et se fonde sur les mêmes indicateurs, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseaux). La politique du groupe DIAC est de financer ses actifs par des passifs de maturité similaire. Ce dispositif au niveau de DIAC fait également l’objet d’audits internes et de revues par le régulateur bancaire (ACPR).

 

— Risque au titre de l’activité de crédit : Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress tests mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans un environnement en évolution permanente, le groupe DIAC a pour objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

— Rentabilité : RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

— Gouvernance : Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels.

 

Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

— Exposition au risque de crédit bancaire : Les excédents de trésorerie ponctuels et temporaires du groupe DIAC sont déposés chez RCI Banque.

 

5. Refinancement.

 

Pour le groupe DIAC, la diversification des ressources s’est traduite sur l’exercice 2014 par une nouvelle opération de titrisation publique à taux fixe adossée à des crédits automobiles à la clientèle France pour 700 M€.

 

Rien de nouveau à signaler pour l’exercice 2015.

 

6. Notes sur les comptes consolidés.

 Note 1 : Secteurs opérationnels.

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2015

Encours productif moyen

6 338

2 444

 

8 782

Produit net bancaire

277

48

 

325

Résultat brut d’exploitation

159

39

 

198

Résultat d’exploitation

133

39

 

172

Résultat avant impôts

133

39

 

172

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2014

Encours productif moyen

6 062

2 461

 

8 523

Produit net bancaire

275

45

 

320

Résultat brut d’exploitation

159

36

 

195

Résultat d’exploitation

134

35

 

169

Résultat avant impôts

133

36

 

169

 

Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe Diac provient d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts.

 

La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe Diac tels que présentés aux notes 3 et 4 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

1.2 – Segmentation géographique : L’intégralité des opérations du groupe Diac est réalisée en France.

 

Note 2 : Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Créances à vue sur les établissements de crédit

331

153

Comptes ordinaires débiteurs

331

153

Créances à terme sur les établissements de crédit

2 287

2 079

Comptes et prêts à terme

2 286

2 078

Créances rattachées

1

1

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

2 618

2 232

(*) Dont entreprises liées

2 464

2 084

 

Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Les comptes courants bancaires détenus par les fonds commun de titrisation contribuent pour partie au rehaussement de crédit des fonds. Ils s’élèvent à 151 millions d’euros au 31 décembre 2015 et sont classés parmi les comptes ordinaires débiteurs.

 

Note 3 : Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

10 075

9 409

Opérations avec la clientèle

5 722

5 692

Opérations de location financière

4 353

3 717

Opérations de location opérationnelle

203

145

Total opérations avec la clientèle et assimilées

10 278

9 554

 

La valeur brute des encours restructurés, suite à l’ensemble des mesures et de concessions envers les clients emprunteurs qui rencontrent (ou sont susceptibles à l’avenir de rencontrer) des difficultés financières, s’élève à 17 millions d’euros et est dépréciée à hauteur de 7 millions d’euros au 31 décembre 2015.

 

3.1 – Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Créances sur la clientèle

5 832

5 826

Affacturage

350

300

Autres crédits à la clientèle

5 217

5 157

Comptes ordinaires débiteurs

56

107

Créances douteuses et compromises

209

262

Créances rattachées sur clientèle

6

6

Autres crédits à la clientèle

6

6

Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle

67

57

Etalement des frais de dossiers et divers

– 22

– 18

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 3

– 8

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

92

83

Dépréciation des créances sur la clientèle

– 183

– 197

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 48

– 40

Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 135

– 157

Total net des créances sur la clientèle

5 722

5 692

 

Les opérations de titrisation n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l’alliance Renault-Nissan.

 

3.2 – Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Créances sur opérations de location financière

4 367

3 746

Crédit-bail et location longue durée

4 296

3 676

Créances douteuses et compromises

71

70

Créances rattachées sur opérations de location financière

5

5

Crédit-bail et location longue durée

4

4

Créances douteuses et compromises

1

1

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière

34

17

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 31

– 28

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

65

45

Dépréciation des créances sur opérations de location financière

– 53

– 51

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 6

– 5

Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 47

– 46

Total net des créances sur opérations de location financière

4 353

3 717

 

— Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2015

Location financière – investissement net

2 148

2 255

3

4 406

Location financière – intérêts futurs à recevoir

77

38

 

115

Location financière – investissement brut

2 225

2 293

3

4 521

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 341

1 302

3

2 646

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

1 145

970

3

2 118

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 080

1 323

 

2 403

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2014

Location financière – investissement net

1 936

1 831

1

3 768

Location financière – intérêts futurs à recevoir

64

33

 

97

Location financière – investissement brut

2 000

1 864

1

3 865

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 127

1 012

1

2 140

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

948

781

1

1 730

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 052

1 083

 

2 135

 

3.3 – Opérations de location opérationnelle :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Immobilisations données en location

203

145

Valeur brute des immobilisations données en location

237

166

Amortissements sur immobilisations données en location

– 34

– 21

Créances sur opérations de location opérationnelle

3

2

Créances saines

3

2

Dépréciation des opérations de location opérationnelle

– 3

– 2

Dépréciation de la valeur résiduelle

– 3

– 2

Total net des opérations de location opérationnelle

203

145

 

— Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Inférieur à 1 an

18

14

De 1 an à 5 ans

25

22

Supérieur à 5 ans

 

 

Total

43

36

 

3.4 – Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe Diac : L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 14 271 millions d’euros au 31 décembre 2015. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe Diac (cf. note 17 Engagements donnés).

 

— Montant des créances échues :

 

(En millions d’euros)

12/2015

Dont non dépréciées (1)

12/2014

Dont non dépréciées (1)

Depuis 0 à 3 mois

84

71

137

120

Depuis 3 à 6 mois

4

 

4

 

Depuis 6 mois à 1 an

6

 

6

 

Depuis plus de 1 an

154

 

163

 

Total des créances échues

248

71

310

120

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 175 millions d’euros au 31 décembre 2015 (RS+Cl).

 

Note 4 : Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2015

Valeur brute

7 404

3 050

63

10 517

Créances saines

7 183

2 992

61

10 236

Créances douteuses

44

49

1

94

Créances compromises

177

9

1

187

% des créances douteuses et compromises sur le total des créances

2,98 %

1,90 %

3,17 %

2,67 %

Dépréciation sur base individuelle

– 175

– 39

– 1

– 215

Dépréciation créances saines

– 12

– 21

 

– 33

Dépréciation créances douteuses

– 21

– 9

– 1

– 31

Dépréciation créances compromises

– 142

– 9

 

– 151

Dépréciation collective sectorielle

– 3

– 21

 

– 24

Dépréciation des créances

– 3

– 21

 

– 24

Total des valeurs nettes (*)

7 226

2 990

62

10 278

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)

6

373

38

417

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2014

Valeur brute

6 734

2 961

109

9 804

Créances saines

6 505

2 859

107

9 471

Créances douteuses

42

92

1

135

Créances compromises

187

10

1

198

% des créances douteuses et compromises sur le total des créances

3,40 %

3,44 %

1,83 %

3,40 %

Dépréciation sur base individuelle

– 179

– 50

– 1

– 230

Dépréciation créances saines

– 10

– 17

 

– 27

Dépréciation créances douteuses

– 22

– 24

 

– 46

Dépréciation créances compromises

– 147

– 9

– 1

– 157

Dépréciation collective sectorielle

– 3

– 17

 

– 20

Dépréciation des créances

– 3

– 17

 

– 20

Total des valeurs nettes (*)

6 552

2 894

108

9 554

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)

137

388

88

613

 

L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

La classification « Autres » regroupe principalement les comptes acheteurs et ordinaires avec les concessionnaires et le groupe Renault.

 

Note 5 : Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Créances d’impôts et taxes fiscales

87

16

Créances d’impôts courants

10

7

Créances d’impôts différés

1

3

Créances fiscales hors impôts courants

76

6

Comptes de régularisation et actifs divers

250

301

Autres débiteurs divers

127

160

Comptes de régularisation actif

6

5

Valeurs reçues à l’encaissement

117

136

Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)

337

317

(*) Dont entreprises liées

110

161

 

Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 6 : Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Valeur nette des immobilisations incorporelles

2

2

Valeur brute

23

22

Amortissements et provisions

– 21

– 20

Valeur nette des immobilisations corporelles

17

18

Valeur brute

78

78

Amortissements et provisions

– 61

– 60

Total net des immobilisations corporelles et incorporelles

19

20

 

Note 7 : Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

7.1 – Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Dettes à vue envers les établissements de crédit

156

93

Comptes ordinaires créditeurs

103

65

Autres sommes dues

52

27

Dettes rattachées

1

1

Dettes à terme envers les établissements de crédit

9 047

8 092

Comptes et emprunts à terme

8 989

8 022

Dettes rattachées

58

70

Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

9 203

8 185

(*) Dont entreprises liées

9 019

8 073

 

Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

7.2 – Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Comptes créditeurs de la clientèle

19

16

Comptes ordinaires créditeurs

19

16

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées

4

6

Autres sommes dues à la clientèle

4

5

Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue

 

1

Total des dettes envers la clientèle

23

22

 

7.3 – Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Titres de créances négociables (1)

140

265

Certificats de dépôt

102

265

BMTN et assimilés

38

 

Autres dettes représentées par un titre (2)

2 146

2 058

Autres dettes représentées par un titre

2 146

2 058

Total des dettes représentées par un titre (*)

2 286

2 323

(*) Dont entreprises liées

1 520

1 149

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par Diac S.A.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A).

 

7.4 – Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Dettes envers les établissements de crédit

9 203

8 185

Dettes envers la clientèle

23

22

Dettes représentées par un titre

2 286

2 323

Total des dettes financières

11 512

10 530

 

Les emprunts auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française) comptabilisés en dettes évaluées au coût amorti – couverture juste valeur sont arrivés à terme courant 2014. La juste valeur de la dette était couverte jusqu’au terme de l’emprunt.

 

7.5 – Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros)

Variable

Fixe

12/2015

Dettes sur les établissements de crédit

2 737

6 466

9 203

Dettes envers la clientèle

5

18

23

Titres de créances négociables

88

52

140

Autres dettes représentées par un titre

1 380

766

2 146

Total de l’endettement par taux

4 210

7 302

11 512

 

(En millions d’euros)

Variable

Fixe

12/2014

Dettes sur les établissements de crédit

2 475

5 710

8 185

Dettes envers la clientèle

5

17

22

Titres de créances négociables

114

151

265

Autres dettes représentées par un titre

1 676

382

2 058

Total de l’endettement par taux

4 270

6 260

10 530

 

La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

7.6 – Ventilation de l’endettement par durée restant à courir.

 

La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 13.

 

Note 8 : Titrisation.

 

Titrisation – Opérations publiques

Pays

France

France

France

France

Entités cédantes

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

Collatéral concerné

Crédits automobiles
à la clientèle

Crédits automobiles
à la clientèle

Crédits automobiles
à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Véhicule d’émission

CARS Alliance Auto Loans France FCT Master

CARS Alliance Auto Loans France
V2012-1

CARS Alliance Auto Loans France V 2014-1

FCT Cars Alliance DFP France

Date de début

Mai 2012

Novembre 2012

Octobre 2014

Juillet 2013

Maturité légale des fonds

Août 2030

Février 2024

Janvier 2026

Juillet 2023

Montant des créances cédées à l’origine

715 M€

826 M€

700 M€

1 020 M€

Réhaussement de crédit à la date initiale

Cash reserve pour 1%
Sur-collatéralisation en créances de 15,1%

Cash reserve pour 1%
Sur-collatéralisation en créances de 13,5%

Cash reserve pour 1%
Sur-collatéralisation en créances de 11,5%

Cash reserve pour 1%
Sur-collatéralisation en créances de 20,35%

Créances cédées au 31 décembre 2015

899 M€

157 M€

596 M€

1 060 M€

Titres émis au 31 décembre 2015 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque)

Class A
Notation : AAA

Class A
Notation : AAA

Class A
Notation : AAA €

Class A
Notation : AAA

765 M€

55 M€

532 M

750 M€

Class B
Non noté €

Class B
Non noté €

Class B
Notation : A+

 

137 M

109 M

44 M€

 

Période

Revolving

Amortissement

Amortissement

Revolving

Nature de l’opération

Auto-souscrite

Marché

Marché

Auto-souscrite

 

En 2015 aucune nouvelle opération de titrisation publique n’a eu lieu contrairement à l’exercice 2014 ou les exercices précédents.

 

Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l’exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l’article 405 de la directive européenne n° 575/2013.

 

Ces opérations n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s’élève à 2 712 M€ au 31 décembre 2015 contre 2 648 M€ au 31 décembre 2014, soit :

— pour les titrisations placées sur le marché : 753 M€,

— pour les titrisations auto-souscrites : 1 959 M€.

 

La juste valeur de ces créances est de 2 696 M€ au 31 décembre 2015.

 

Un passif de 2 145 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 2 143 M€ au 31 décembre 2015.

 

La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par le groupe Diac, constituant une réserve de liquidité.

 

Note 9 : Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Dettes d’impôts et taxes fiscales

255

267

Dettes d’impôts courants

17

13

Dettes d’impôts différés

237

252

Dettes fiscales hors impôts courants

1

2

Comptes de régularisation et passifs divers

577

498

Dettes sociales

30

29

Autres créditeurs divers

410

338

Comptes de régularisation passif

137

131

Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)

832

765

(*) Dont entreprises liées

227

167

 

Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 10 : Provisions.

 

(En millions d’euros)

12/2014

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2015

Utilisées

Non utilisées

Provisions sur opérations bancaires

9

3

 

– 5

1

8

Autres provisions

9

3

 

– 5

1

8

Provisions sur opérations non bancaires

46

4

– 10

– 1

– 3

36

Provisions pour engagements de retraite et ass.

32

2

– 1

 

– 3

30

Provisions pour risques fiscaux et litiges

14

2

– 9

– 1

 

6

Total des provisions

55

7

– 10

– 6

– 2

44

(*) Autres variations – Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC SA ou des sociétés du groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

France

12/2015

12/2014

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

2,06 %

2,26 %

Taux d’actualisation financière

2,10 %

1,89 %

Taux de départ

5,40 %

5,83 %

 

Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Valeur actuarielle de l’obligation

Juste valeur des actifs du régime

Plafonnement de l’actif

Passif (actif) net au titre de prestations définies

(A)

(B)

(C)

(A)-(B)-(C)

Solde à l’ouverture de la période

32

 

 

32

Coût des services rendus de la période

2

 

 

2

Intérêt net sur le passif (actif) net

1

 

 

1

Charge (produit) au compte de résultat

3

 

 

3

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses démographiques

– 2

 

 

– 2

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses financières

– 4

 

 

– 4

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des effets d’expérience

2

 

 

2

Réévaluation du passif (actif) net en autres éléments du résultat global

– 4

 

 

– 4

Prestations payées au titre du régime

– 1

 

 

– 1

Solde à la clôture de l’exercice

30

 

 

30

 

Note 11 : Dépréciations et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

(En millions d’euros)

12/2014

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2015

Utilisées

Non utilisées

Dépréciations sur opérations bancaires

250

226

– 175

– 64

2

239

Opérations avec la clientèle (sur base individuelle)

230

218

– 175

– 60

2

215

Opérations avec la clientèle (sur base collective)

20

8

 

– 4

 

24

Provisions sur opérations non bancaires

5

1

– 1

 

 

5

Autres couvertures d’un risque de contrepartie

5

1

– 1

 

 

5

Total couverture des risques de contreparties

255

227

– 176

– 64

2

244

(*) Autres variations – Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 4.

 

Note 12 : Dettes subordonnées.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Titres participatifs

12

10

Dettes rattachées sur titres participatifs

 

1

Total des dettes subordonnées

12

11

 

La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par Diac SA comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du sous-groupe Diac de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 13 : Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2015

Actifs financiers

3 933

3 617

5 120

23

12 693

Prêts et créances sur les établissements de crédit

735

418

1 465

 

2618

Prêts et créances sur la clientèle

3 198

3 199

3 655

23

10 075

Passifs financiers

3 903

2 784

4 825

12

11 524

Dettes envers les établissements de crédit

3 608

2 380

3 215

 

9 203

Dettes envers la clientèle

23

 

 

 

23

Dettes représentées par un titre

272

404

1 610

 

2 286

Dettes subordonnées

 

 

 

12

12

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2014

Actifs financiers

3 373

3 293

4 964

8

11 638

Instruments dérivés

– 3

 

 

 

– 3

Prêts et créances sur les établissements de crédit

370

174

1 688

 

2 232

Prêts et créances sur la clientèle

3 006

3 119

3 276

8

9 409

Passifs financiers

2 442

3 874

4 214

11

10 541

Dettes envers les établissements de crédit

2 146

3 361

2 678

 

8 185

Dettes envers la clientèle

22

 

 

 

22

Dettes représentées par un titre

274

513

1 536

 

2 323

Dettes subordonnées

 

 

 

11

11

 

Note 14 : Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2015

Passifs financiers

3 933

2 828

4 886

9

11 656

Dettes envers les établissements de crédit

3 577

2 351

3 215

 

9 143

Dettes envers la clientèle

23

 

 

 

23

Dettes représentées par un titre

274

404

1 610

 

2 288

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

Intérêts futurs à payer

59

73

61

 

193

Engagements de financements et garanties donnés

1 038

 

 

 

1 038

Total flux futurs contractuels par échéance

4 971

2 828

4 886

9

12 694

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2014

Passifs financiers

2 451

3 937

4 312

16

10 716

Dettes envers les établissements de crédit

2 110

3 326

2 678

 

8 114

Dettes envers la clientèle

21

 

 

 

21

Dettes représentées par un titre

274

513

1 536

 

2 323

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

Intérêts futurs à payer

46

98

98

7

249

Engagements de financements et garanties donnés

821

 

 

 

821

Total flux futurs contractuels par échéance

3 272

3 937

4 312

16

11 537

 

La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre 2015.

 

Note 15 : Juste valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7 et d’IFRS 13) et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur.

 

(En millions d’euros) – 31/12/15

Valeur comptable

Fair value

Ecart (*)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

JV(*)

Actifs financiers

12 693

 

2 618

10 121

12 739

46

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 618

 

2 618

 

2 618

 

Prêts et créances sur la clientèle

10 075

 

 

10 121

10 121

46

Passifs financiers

11 524

12

11 508

 

11 520

4

Dettes envers les établissements de crédit

9 203

 

9 201

 

9 201

2

Dettes envers la clientèle

23

 

23

 

23

 

Dettes représentées par un titre

2 286

 

2 284

 

2 284

2

Dettes subordonnées

12

12

 

 

12

 

(*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents.

 

(En millions d’euros) – 31/12/14

Valeur comptable

Fair value

Ecart (*)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

JV (*)

Actifs financiers

11 638

 

2 229

9 426

11 655

17

Instruments dérivés

– 3

 

– 3

 

– 3

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 232

 

2 232

 

2 232

 

Prêts et créances sur la clientèle

9 409

 

 

9 426

9 426

17

Passifs financiers

10 541

11

10 538

 

10 549

– 8

Dettes envers les établissements de crédit

8 185

 

8 186

 

8 186

– 1

Dettes envers la clientèle

22

 

22

 

22

 

Dettes représentées par un titre

2 323

 

2 330

 

2 330

– 7

Dettes subordonnées

11

11

 

 

11

 

(*) JV : Juste valeur – Ecart : Gains ou pertes latents.

 

Hypothèses et méthodes retenues. — La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante :

 

— Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques,

— Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables,

— Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables.

 

Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments.

 

Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe Diac ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

— Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe Diac au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2015 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

 

Les titres en niveau 3 correspondent aux titres de participations non consolidés pour lesquels il n’existe pas de cotation.

 

— Prêts et créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2015.

 

Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

— Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe Diac au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2015 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de RCI Banque des émissions sur le marché secondaire contre 3 mois.

 

Note 16 : Accords de compensation et autres engagements similaires.

 

Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers :

 

 

Valeur brute comptable avant compensation

Montants bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers au passif

Garantie au passif

Garantie hors bilan

Actifs

372

– 372

 

 

 

 

 

Créances de financements réseau (1)

372

– 372

 

 

 

 

 

 

31/12/2015
(En millions d’euros)

Valeur brute comptable avant compensation

Montants bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers au passif

Garantie au passif

Garantie hors bilan

Actifs

386

– 386

 

 

 

 

 

Créances de financements réseau (1)

386

– 386

 

 

 

 

 

(1) La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 372 M€ à celles sur le groupe Renault Retail Groupe en 2015, contre 386 M€ en 2014. 

Leurs expositions sont intégralement couvertes par un gage espèces accordé par le constructeur Renault au groupe RCI Banque.

 

 

Note 17 : Engagements donnés.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Engagements en faveur de la clientèle

1 039

821

Total des engagements donnés (*)

1 039

821

(*) Dont entreprises liées

2

 

 

Note 18 : Engagements reçus.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Engagements de financement

1 005

1 053

Engagements reçus d’établissements de crédit

1 005

1 053

Engagements de garantie

3 606

3 049

Engagements reçus d’établissements de crédit

152

105

Engagements reçus de la clientèle

808

803

Engagements de reprise reçus

2 646

2 141

Total des engagements reçus (*)

4 611

4 102

(*) Dont entreprises liées

3 248

2 862

 

Garanties et collatéraux. — Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l’insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissements, lettres d’intention, garanties bancaires à la première demande pour l’octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l’objet d’une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement.

 

Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe Diac mène donc une gestion active et rigoureuse de ses sûretés notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres.

 

Note 19 : Intérêts et produits assimilés.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Intérêts et produits assimilés

524

571

Opérations avec les établissements de crédit

26

35

Opérations avec la clientèle

232

264

Opérations de location financière

265

270

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

1

2

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

– 106

– 96

Opérations avec la clientèle

– 66

– 58

Opérations de location financière

– 40

– 38

Total des intérêts et produits assimilés (*)

418

475

(*) Dont entreprises liées

83

105

 

La titrisation des créances n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 20 : Intérêts et charges assimilées.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Opérations avec les établissements de crédit

– 176

– 226

Opérations de location financière

 

– 1

Charges sur dettes représentées par un titre

– 22

– 29

Autres intérêts et charges assimilés

– 1

– 1

Total des intérêts et charges assimilés (*)

– 199

– 257

(*) Dont entreprises liées

– 190

– 244

 

Note 21 : Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur

– 2

– 1

Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture

 

– 3

Couvertures de juste valeur : variation éléments couverts

 

3

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur

– 2

– 1

 

Note 22 : Charges des autres activités.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Autres produits d’exploitation bancaire

355

343

Prestations accessoires aux contrats de financement

210

217

Produits des activités de services

54

51

Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux

47

39

Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles

3

1

Opérations de location opérationnelle

32

22

Autres produits d’exploitation bancaire

12

14

Dont reprise de provisions pour risques bancaires

4

7

Autres charges d’exploitation bancaire

– 245

– 244

Coûts des prestations accessoires aux contrats de financement

– 112

– 124

Coûts des activités de services

– 46

– 45

Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux

– 44

– 35

Dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles

– 5

 

Coûts de distribution non assimilables à des intérêts

– 19

– 18

Opérations de location opérationnelle

– 19

– 13

Autres charges d’exploitation bancaire

– 5

– 9

Dont dotation aux provisions pour risques bancaires

– 3

– 4

Autres produits et charges d’exploitation non bancaire

 

4

Autres produits d’exploitation non bancaire

5

10

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 5

– 6

Total des produits et charges nets des autres activités (*)

110

103

(*) Dont entreprises liées

25

21

 

Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 23 : Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Frais de personnel

– 81

– 80

Rémunération du personnel

– 32

– 35

Charges de retraites et assimilées

– 9

– 7

Autres charges sociales

– 34

– 32

Autres charges de personnel

– 7

– 7

Crédit d’impôt calculé sur les salaires (CICE)

1

1

Autres frais administratifs

– 42

– 41

Impôts et taxes hors IS

– 10

– 10

Loyers

– 5

– 5

Autres frais administratifs

– 27

– 26

Total des charges générales d’exploitation (*)

– 123

– 121

(*) Dont entreprises liées

56

55

 

Effectif moyen en nombre

12/2015

12/2014

Financements et services en France

1 324

1 305

Total Groupe RCI Banque

1 324

1 305

 

Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel. Conformément aux normes IFRS applicables au groupe Diac SA, la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) est classée en « Impôts et taxes hors IS ».

 

Note 24 : Coût du risque par catégorie de clientèle.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Coût du risque sur financement clientèle

– 26

– 26

Dotations pour dépréciation

– 158

– 174

Reprises de dépréciation

163

189

Pertes sur créances irrécouvrables

– 43

– 44

Récupérations sur créances amorties

12

3

Coût du risque sur financement des réseaux

 

 

Dotations pour dépréciation

– 63

– 41

Reprises de dépréciation

71

41

Pertes sur créances irrécouvrables

– 8

 

Total du coût du risque

– 26

– 26

 

Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

Note 25 : Impôts sur les bénéfices.

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Impôts exigibles

– 82

– 60

Impôts courants sur les bénéfices

– 82

– 60

Impôts différés

16

– 8

Impôts différés

16

– 8

Total de la charge d’impôts sur les bénéfices

– 66

– 68

 

La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice, en fonction des règles et des taux d’imposition en vigueur dans les différents pays.

 

Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

ID sur provisions

21

23

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

13

14

ID sur autres actifs et passifs

17

8

ID sur opérations de location

– 287

– 293

ID sur immobilisations

 

– 1

Total des impôts différés nets au bilan

– 236

– 249

 

Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

(En millions d’euros)

12/2015

12/2014

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France

38,00 %

38,00 %

Différentiel de taux d’imposition

0,20 %

– 0,93 %

Autres impacts

0,23 %

3,30 %

Taux effectif d’impôt

38,43 %

40,37 %

 

Les entités françaises Diac S.A. et Diac Location S.A. sont soumises à la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés dont le taux en vigueur est de 10,7 %, ce qui porte leur taux d’imposition sur les bénéfices à 38 %.

 

Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global :

 

(En millions d’euros)

Variation 2015 des capitaux propres

Variation 2014 des capitaux propres

Avant IS

IS

Net

Avant IS

IS

Net

Ecarts actuariels sur engagements de retraite

6

– 2

4

– 6

2

– 4

 

Note 26 : Evènements postérieurs à la clôture.

 

Aucun événement postérieur à la clôture et susceptible d’avoir une incidence significative sur les comptes du 31 décembre 2015 n’est intervenu entre la date de clôture et le 22 mars 2016, date à laquelle le Conseil a arrêté les comptes.

 

7. Liste des sociétés consolidées.

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

2015

2014

Société mère :

 

 

 

DIAC S.A

France

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

Financement des ventes :

 

 

 

DIAC Location S.A.

France

100,00

100,00

 

Annexe : les risques financiers.

 

La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque.

 

Refinancement et gestion de bilan. — La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au refinancement centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l’activité commerciale (émission d’obligations et de titres de créances négociables, titrisations, emprunts interbancaires, négociation de lignes de crédit confirmées), procède aux équilibrages actif-passif et aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe, tout en gérant et minimisant l’exposition aux risques financiers par l’utilisation des swaps de taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme.

 

Les principes de politique financière s’étendent à l’ensemble des filiales consolidées du groupe RCI Banque et sont adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n’est pas centralisé.

 

Le refinancement des filiales situées dans un pays hors zone euro dont le risque de transfert et convertibilité est jugé matériel par RCI Banque est généralement réalisé localement afin de limiter tout risque « transfrontière ». Les procédures Groupe prévoient néanmoins la possibilité pour la centrale de refinancement d’accorder ponctuellement des financements cross border aux filiales situées dans ces pays pour des montants limités, ou dans le cas où une police d’assurance couvre le risque de non convertibilité et de non transfert.

 

Ces filiales sont également soumises aux mêmes exigences de suivi des risques financiers que les autres filiales du groupe : respect des limites de risque de taux et de change, suivi du risque de liquidité, limitation du risque de contrepartie et suivi spécifique par le biais d’un comité financier dédié et d’un reporting ad hoc.

 

Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du Groupe.

 

L’organisation du contrôle des risques de marché. — Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par l’actionnaire Renault. La gestion des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s’y rapportent sont assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la Direction Financements et Trésorerie de RCI Banque. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l’actionnaire et périodiquement actualisé. Le Service des Risques Financiers, rattaché au Département Contrôle Permanent (Secrétariat Général et Direction de la Gestion des Risques), assure la production d’un reporting quotidien et la surveillance de l’exposition du Groupe aux risques financiers.

 

Une liste des produits autorisés, validée par le comité financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisés au titre de la gestion des risques de marché.

 

La gestion des risques globaux de taux d’intérêt, de change, de contrepartie et de liquidité :

 

— Risque de taux : Le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation des taux sur la marge brute financière future. L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale.

 

Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux pour chaque filiale.

 

Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le comité financier, déclinaison individuelle d’une partie de la limite accordée par Renault au groupe RCI Banque.

 

Limite centrale de refinancement 

27 M€

Limite des filiales de financement des ventes 

11 M€

Non alloués 

2 M€

Total limite de sensibilité en M€ accordé par Renault à RCI Banque 

40 M€

 

La sensibilité ainsi définie consiste à mesurer à un instant t l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d’une entité.

 

La valeur de marché est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t.

 

Le scénario privilégié par le groupe RCI Banque est un calcul de sensibilité à une hausse uniforme de 100 bp des taux d’intérêts sur l’ensemble des maturités. Le calcul est basé sur des GAP actif et passif moyens mensuels.

 

Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipés, etc.), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, etc.).

 

Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le service des risques financiers, qui est rattaché au Département Contrôle Permanent (Secrétariat Général & Direction de la Gestion des Risques).

 

La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose.

 

Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur.

 

La sensibilité en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe de taux de – 100 bps) constatée au 31 décembre 2015 est de + 308 milliers d’euros donc en dessous de la limite des 2 millions d’euros.

 

Au 31 décembre 2015, une hausse des taux de 100 bps en Euro aurait un impact négatif de – 99 Keuros sur DIAC, un impact positif de + 407 Keuros sur DIAC LOC. La somme des valeurs absolues des sensibilités des filiales du groupe DIAC s’élève à + 506 Keuros.

 

– L’analyse du risque structurel de taux fait ressortir les points suivants :

 

- Filiales de financement de ventes : La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois.

 

Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel.

 

Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro-couverture.

 

- Centrale de refinancement : L’activité principale de RCI Holding est d’assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe.

 

Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à taux fixe, pour certaines microcouvertes par des swaps de taux d’intérêt, et à des ressources à taux variables.

 

Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d’intérêt, permettent de maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (22 M€ jusqu’au 26/06, 27 M€ depuis cette date).

 

Ces swaps ainsi que les titres disponibles à la vente sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément aux normes IFRS.

 

– Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier :

 

- l’efficacité de la couverture des ressources à taux fixes par les swaps d’intérêt les micro-couvrant ;

- la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux variable.

 

Ces données sont calculées sur la base de scénarios simplifiés, en partant de l’hypothèse que toutes les positions courent jusqu’à leur maturité et qu’elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles conditions de marché. La sensibilité des réserves à une variation des taux d’intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement être représentative d’un impact sur les résultats futurs.

 

— Le risque de liquidité : RCI Banque se doit de disposer à tout moment de ressources financières suffisantes pour assurer la pérennité de son activité et son développement.

 

A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes.

 

– Quatre indicateurs sont suivis mensuellement en comité financier :

 

- La liquidité statique : Cet indicateur mesure l’écart entre le passif et l’actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif ou d’actif. Il matérialise une impasse de liquidité ou « Gap » de liquidité statique. La liquidité statique du groupe RCI Banque est analysée sur des « Gap » mensuels qui reprennent la décroissance du bilan.

- La réserve de liquidité : La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d’urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elle se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers à court terme non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers à court terme.

- La liquidité intrinsèque : La liquidité intrinsèque se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers à court terme non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers à court terme. Elle correspond à la réserve de liquidité, hors lignes bancaires bilatérales confirmées.

- La liquidité dynamique : Un stress-scenario permet de calculer le nombre de jours pendant lesquels le groupe RCI Banque peut, sans aucun recours supplémentaire au marché, disposer d’un montant de liquidités suffisant à la couverture de son activité passée et prévisionnelle. Ce calcul se base sur des hypothèses ou scénarios qui intègrent la poursuite de l’activité commerciale sans aucun accès à de nouveaux financements. Cet indicateur mesure le temps pendant lequel RCI Banque peut maintenir son activité commerciale, sur la base des dernières prévisions connues, dans un scénario d’absence totale de nouvelles ressources et en utilisant sa réserve de liquidité.

 

Afin de diversifier ses utilisations bancaires et de limiter le total des ressources obtenues auprès d’une même contrepartie, la salle des marchés entretient des relations avec un nombre important de banques et d’intermédiaires, tant en France qu’à l’étranger.

 

— Le risque de change : Depuis mai 2009, RCI Banque a été autorisée par l’ACPR à exclure les actifs durables et structurels de sa position de change compte tenu du respect des conditions de l’article 331 de l’arrêté du 20 février 2007.

 

En conséquence, la position de change se situant en dessous du seuil de 2 % des fonds propres défini à l’article 293-2 de l’arrêté du 20 février 2007, RCI Banque ne calcule plus d’exigences en fonds propres au titre du risque de change.

 

– Centrale de refinancement : Très faible historiquement, la position de change de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s’est maintenue en dessous de 3 M€ tout au long de l’année.

 

Aucune position n’est admise dans le cadre de la gestion du refinancement : la salle des marchés assure à cet égard, la couverture systématique de la totalité des flux concernés.

 

Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion d’une trésorerie multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l’objet d’un suivi quotidien et obéissent au même souci de couverture.

 

Toute autre opération de change (notamment au titre de l’anticipation de la couverture des dividendes prévisionnels) ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et Trésorerie.

 

– Filiales de financement de ventes : Les filiales de financement des ventes ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées.

 

Par exception, des limites sont allouées aux filiales où les activités de financement des ventes ou le refinancement sont multidevises, ainsi qu’à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale.

 

La limite globale du groupe RCI Banque accordée par l’actionnaire Renault est de 17 M€.

 

Au 31 décembre 2015, la position de change consolidée du groupe RCI Banque atteint 17,5 M€.

 

— Le risque de contrepartie : La gestion du risque de contrepartie sur opérations de marché est assurée par un dispositif de limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe. Le calibrage des limites s’appuie sur une méthode de notation interne, déterminée conjointement avec l’actionnaire Renault, basée sur la combinaison de différents éléments : niveau des fonds propres, ratio de solvabilité, notations long terme et court terme par les agences de rating, appréciation qualitative de la contrepartie.

 

Le respect de ces limites est suivi quotidiennement. L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault.

 

Les contreparties sur opérations de marché sont choisies parmi les intervenants bancaires des marchés français et internationaux. Les limites sont attribuées en fonction d’un système de notation interne en vigueur pour l’ensemble du Groupe Renault.

 

Les excédents de liquidité sont principalement placés en dépôts bancaires à très court terme, à la Banque Centrale et en actifs liquides (définition adoptées par le Parlement Européen sur recommandations du comité de Bale).

 

Ces investissements en actifs liquides, notamment destinés à la constitution du coussin de sécurité nécessaire au respect du ratio LCR, sont encadrés par des limites en montant et en durée définies par le Groupe RCI Banque.

 

Ainsi, RCI Banque SA, la centrale de refinancement peut investir directement, ou par l’intermédiaire d’un fonds, en :

 

— bons du trésor des Etats de la zone Euro ;

— obligations émises par des entités supranationales (Fonds Européen de Stabilité Financière, ESM, Union Européenne) et des banques de développement (Banque Européenne d’Investissement, KFW).

 

Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu’elles puissent investir dans des bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident.

 

Les engagements sur les produits dérivés sont pondérés par des coefficients plus conservateurs que ceux recommandés par la réglementation. Le risque de règlement/livraison sur opérations de change fait l’objet d’un suivi et de limites spécifiques.

 

Les garanties bancaires reçues font l’objet d’un suivi spécifique.

 

L’exposition relative au risque de contrepartie sur instruments dérivés est suivie selon deux méthodes.

 

– Méthode forfaitaire : L’exposition au risque de contrepartie est mesurée en utilisant des coefficients de pondération qui dépendent du type d’instruments et de la durée de l’opération.

 

Durée résiduelle

Coefficient taux

Durée initiale

Coefficient change

(en % du nominal)

 

(en % du nominal)

Entre 0 et 1 an

2 %

Entre 0 et 1 an

6 %

Entre 1 et 2 ans

5 %

Entre 1 et 2 ans

18 %

Entre 2 et 3 ans

8 %

Entre 2 et 3 ans

22 %

Entre 3 et 4 ans

11 %

Entre 3 et 4 ans

26 %

Entre 4 et 5 ans

14 %

Entre 4 et 5 ans

30 %

Entre 5 et 6 ans

17 %

Entre 5 et 6 ans

34 %

Entre 6 et 7 ans

20 %

Entre 6 et 7 ans

38 %

Entre 7 et 8 ans

23 %

Entre 7 et 8 ans

42 %

Entre 8 et 9 ans

26 %

Entre 8 et 9 ans

46 %

Entre 9 et 10 ans

29 %

Entre 9 et 10 ans

50 %

 

Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie.

 

– Méthode « mark to market positif + add-on » : Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L’exposition sur produits dérivés (taux et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de la valeur de remplacement des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains potentiels, augmentée d’un « add-on » représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est déterminé par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du parlement européen et du conseil du 26 juin 2013 article 274) comme suit :

 

Durée résiduelle

Contrats sur taux d’intérêts

Contrats sur taux de change et sur l’or

(en % du nominal)

(en % du nominal)

<= 1 an

0 %

1 %

1 an < durée <= 5 ans

0,50 %

5 %

> 5 ans

1,50 %

7,50 %

 

Selon la méthode « mark to market positif + add-on », l’équivalent risque de contrepartie s’élève à 483 millions d’euros au 31 décembre 2015, contre 456 millions d’euros au 31 décembre 2014. Selon la méthode forfaitaire, il s’élève à 1 302 millions d’euros au 31 décembre 2015, contre 1 053 millions d’euros au 31 décembre 2014.

 

Ces montants ne concernent que des établissements de crédit.

 

VI. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les consolidés.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables : Votre groupe constitue des dépréciations pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, tels que décrits dans les notes 3.D, 3.E, 6-4, 6-11 et 6-24 de l’annexe.

 

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction ainsi que leur adaptation à l’environnement économique actuel pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des dépréciations à l’actif du bilan.

 

Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre groupe a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 Paris-La Défense, le 29 mars 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

1602988

16/05/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 2188
Texte de l'annonce :

1602188

16 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 Situation au 31 mars 2016.

 (en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales et C.C.P.

1

Créances sur les établissements de crédit

2 194 022

Opérations avec la clientèle

2 946 131

Obligations et autres titres à revenu fixe

293 273

Actions et autres titres à revenu variable

6

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 976 116

Immobilisations incorporelles

3 981

Immobilisations corporelles

14 846

Autres actifs

176 271

Comptes de régularisation

148 834

Total de l'actif 

7 834 924

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

7 148 775

Opérations avec la clientèle 

20 191

Dettes représentées par un titre 

140 501

Autres passifs

183 793

Comptes de régularisation

230 105

Provisions

34 795

Dettes subordonnées 

9 442

Capital souscrit 

61 000

Réserves

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

125

Report à nouveau

97

Total du passif

7 834 924

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés 

987 301

Engagements de financement 

630 067

Autres engagements donnés

357 234

Engagements reçus 

1 910 755

Engagements de financement 

5 486

Engagements de garantie

1 905 269

 

 

1602188

09/05/2016 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N1)
Numéro d'affaire : 1969
Texte de l'annonce :

1601969

9 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°56


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de € 61 000 000

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy Le Grand Cedex

702 002 221 R.C.S. Bobigny

 

Deuxième avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 2 mai 2016 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 19 mai 2016 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2015.

 

— Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2015 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

 

————————

 

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 17 mai 2016 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

— BNP PARIBAS

— SOCIETE GENERALE

— CACEIS BANK

— CM – CIC

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

 

Le Conseil d'administration

1601969

15/04/2016 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N1)
Numéro d'affaire : 1323
Texte de l'annonce :

1601323

15 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°46


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

 Société Anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège Social : 14, avenue du Pavé Neuf — 93168 Noisy Le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14, rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 2 mai 2016 à 9 heures 30 éventuellement reportée le 19 mai 2016 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2015.

— Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2015 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

————————

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société deux jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 28 avril 2016 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

– BNP PARIBAS

– SOCIETE GENERALE

– CACEIS BANK

– CM – CIC

– NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d'administration

 

1601323

08/04/2016 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 1174
Texte de l'annonce :

1601174

8 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°43


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy le Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S Bobigny.

 

Avis de réunion.

 

Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le vendredi 20 mai 2016 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

A titre Ordinaire :

 

— Rapport du Conseil sur la gestion du groupe.

— Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le contrôle interne.

— Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux.

— Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

— Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président et les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

— Approbation des comptes consolidés 2015.

— Approbation des comptes sociaux 2015.

— Affectation du résultat, détermination du dividende.

— Absence de conventions réglementées.

— Ratification de la nomination par cooptation de 2 administrateurs (L. David, F. Guionnet).

— Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé.

— Pouvoirs en vue des formalités.

 

A titre Extraordinaire :

 

— Consultation périodique des actionnaires (augmentation de capital).

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

A titre Ordinaire :

 

Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2015, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L.233-16 et suivants du Code de commerce, faisant ressortir un bénéfice net de 105 778 milliers d’euros.

 

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

 

 

Deuxième résolution (Approbation des comptes sociaux). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2015, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L.225-235 al.5 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes sociaux de cet exercice, se soldant par un résultat bénéficiaire net de 12 573 410,28 EUR.

 

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

 

 

Troisième résolution (Affectation du résultat). — L'Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice de l’exercice comme suit :

 

Résultat net de l’exercice 2015

12 573 410,28 EUR

Report à nouveau antérieur

23 706,20 EUR

Solde disponible

12 597 116,48 EUR

Acompte sur dividendes versé le 09 12 2015

12 500 000,00 EUR

Dividendes complémentaires à distribuer

60 000,00 EUR

Solde du compte report à nouveau 2015

37 116,48 EUR

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende à 12 560 000 EUR au titre de l’exercice 2015, soit à 3,14 EUR par action.

 

Il est rappelé qu'aux termes d'une décision du Conseil d'administration du 26 novembre 2015, il a déjà été versé un acompte de 12 500 000 euros. Il reste donc à verser aux actionnaires, un solde de dividende de 60 000 euros.

 

Le dividende en numéraire sera mis en paiement à compter du 23 mai 2016.

 

Ce dividende, qui a donné lieu à un paiement partiel au titre de l’acompte susvisé :

 

— Ouvre droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts ;

— Et n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été :

 

— Au titre de l’exercice 2012, de 39,19 EUR par action,

— Au titre de l’exercice 2013, de 8,42 EUR par action,

— Au titre de l’exercice 2014, de 12,47 EUR par action.

 

 

Quatrième résolution (Absence de Conventions Réglementées). — L'assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial du Commissaire aux comptes mentionnant l'absence de conventions de la nature de celles visées à l'article L.225-38 et suivants du Code de commerce, en prend acte purement et simplement.

 

 

Cinquième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

 

Sixième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Patrice CABRIER de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 26 novembre 2015 et ratifie la nomination par cooptation de M. Laurent DAVID, enregistrée lors de la même séance.


En conséquence, M. Laurent DAVID, exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 2017 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2016.

 

 

Septième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Richard BOULIGNY, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 26 novembre 2015 et ratifie la nomination par cooptation de M. François GUIONNET, enregistrée lors de la même séance. En conséquence, M. François GUIONNET, exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 2017 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2016.

 

 

Huitième résolution (Quitus aux administrateurs) — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à M. Richard BOULIGNY et M. Patrice CABRIER, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2015.

 

 

Neuvième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

 

A titre extraordinaire :

 

Dixième résolution (Consultation périodique des actionnaires). — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration, prend acte qu’en application des dispositions de l’article L.225-129-6 du Code de commerce, et dans la mesure où les actionnaires n’ont pas été consultés relativement à une augmentation de capital réservée aux salariés depuis moins de trois ans, il y a lieu de se prononcer sur la résolution tendant à réaliser une augmentation de capital social en numéraire, d’un montant maximum de 3 % du capital actuel, réservée aux salariés adhérents à un plan d’épargne d’entreprise dans les conditions prévues aux articles L.3332-18, L.3332-19 et L.3332-20 du Code du travail. Le cas échéant, les actionnaires renonceraient à leur droit préférentiel de souscription et le Conseil d’administration serait autorisé à procéder à cette augmentation de capital dans un délai maximum de 6 mois.

 

 

————————

 

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 20 mai 2016.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'administration

1601174

02/03/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 645
Texte de l'annonce :

1600645

2 mars 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°27


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2015.

 

(en milliers d'euros).

 

 

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 167 585

Opérations avec la clientèle

3 290 777

Obligations et autres titres à revenu fixe

280 069

Actions et autres titres à revenu variable

6

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 386

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 832 262

Immobilisations incorporelles

2 350

Immobilisations corporelles

14 619

Autres actifs

167 493

Comptes de régularisation

118 992

Total de l'actif 

7 955 595

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

7 198 109

Opérations avec la clientèle 

20 857

Dettes représentées par un titre 

140 664

Autres passifs

241 216

Comptes de régularisation

243 589

Provisions

34 471

Dettes subordonnées 

9 315

Capitaux propres

67 374

Capital souscrit 

61 000

Réserves

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

177

Report à nouveau

-12 476

Résultat de l’exercice

12 573

Total du passif

7 955 595

 

 

Hors - Bilan

Montant

Engagements donnés :

920 457

Engagements de financement 

576 264

Autres engagements donnés

344 193

Engagements reçus :

2 744 297

Engagements de financement 

1 004 596

Engagements de garantie

1 739 701

1600645

30/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4939
Texte de l'annonce :

1504939

30 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2015.

 (en milliers d'euros).

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 245 643

Opérations avec la clientèle

2 461 509

Obligations et autres titres à revenu fixe

267 333

Actions et autres titres à revenu variable

2

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 386

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 698 238

Immobilisations incorporelles

2 502

Immobilisations corporelles

14 993

Autres actifs

160 122

Comptes de régularisation

116 950

Total de l'actif 

7 048 734

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

6 339 593

Opérations avec la clientèle 

20 862  

Dettes représentées par un titre 

114 716

Autres passifs

205 404

Comptes de régularisation

248 552

Provisions

42 574

Dettes subordonnées 

9 696

Capital souscrit 

61 000

Réserves

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

        213

Report à nouveau 

24

      Total du passif

7 048 734

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés 

931 072

Engagements de financement 

586 879

Autres engagements donnés

344 193

Engagements reçus 

2 675 083

Engagements de financement 

1 005 401

Engagements de garantie

1 669 682

 

 

1504939

27/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4033
Texte de l'annonce :

1504033

27 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°89


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 juin 2015.

(en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 226 954

Opérations avec la clientèle

3 230 447

Obligations et autres titres à revenu fixe

255 827

Actions et autres titres à revenu variable

2

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 386

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 599 230

Immobilisations incorporelles

2 469

Immobilisations corporelles

15 021

Autres actifs

142 164

Comptes de régularisation

65 069

Total de l'actif 

7 618 625

 

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

 6 766 540

Opérations avec la clientèle 

18 042

Dettes représentées par un titre 

303 087

Autres passifs

167 063

Comptes de régularisation

244 691

Provisions

42 258

Dettes subordonnées 

9 569

Capital souscrit 

61 000

Réserves

6 100

 Provisions réglementées et subventions d’investissement

                    252

Report à nouveau 

24

      Total du passif

7 618 626

 

 

Engagements Hors Bilan

Montant

Engagements donnés 

1 002 639

Engagements de financement 

658 446

 

344 193

Autres engagements donnés

 

Engagements reçus 

2 625 976

Engagements de financement 

1 004 650

Engagements de garantie

1 621 326

 

 

1504033

24/06/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3404
Texte de l'annonce :

1503404

24 juin 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°75


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf – 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2014.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2014

12/2013

Créances les établissements de crédit

1

2 088 241

2 145 843

Opérations avec la clientèle

2

3 264 392

3 018 528

Obligations et autres titres à revenu fixe

3

313 478

339 344

Actions et autres titres à revenu variable

 

2

1

Participations et autres titres détenus à long terme

4

56

96

Parts dans les entreprises liées

5

81 386

82 600

Crédit-bail et location avec option d’achat

6

1 389 463

1 295 185

Immobilisations incorporelles

7

2 275

11

Immobilisations corporelles

8

15 249

5

Autres actifs

9

111 644

217 391

Comptes de régularisation

10

140 388

145 984

Total actif

 

7 406 574

7 244 988

 

Passif

Notes

12/2014

12/2013

Dettes envers les établissements de crédit

11

6 584 847

6 681 968

Opérations avec la clientèle

12

17 766

10 539

Dettes représentées par un titre

13

264 821

17 488

Autres passifs

14

205 527

196 936

Comptes de régularisation

15

205 360

219 258

Provisions

16

41 593

38 680

Dettes subordonnées

17

9 315

9 315

Capitaux propres

 

77 345

70 804

Capital souscrit

18

61 000

61 000

Réserves

18

6 100

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

18

342

 

Report à nouveau

18

– 40 498

– 29 964

Résultat de l’exercice

18

50 401

33 668

Total passif

 

7 406 574

7 244 988

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2014

12/2013

Engagements donnés

19

904 062

1 525 690

Engagements de financement

 

505 924

549 756

Engagements de garantie

 

 

240 381

Autres engagements donnés

 

398 138

735 553

Engagements reçus

20

2 467 916

2 491 055

Engagements de financement

 

1 003 737

1 085 161

Engagements de garantie

 

1 464 179

1 405 894

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2014

12/2013

Intérêts et produits assimilés

22

174 751

158 729

Intérêts et charges assimilées

23

– 183 232

– 253 398

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

24

665 146

858 197

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

24

– 593 491

– 764 625

Revenus des titres à revenu variable

25

210 161

202 242

Commissions (produits)

26

10 643

11 113

Commissions (charges)

26

– 546

– 1 831

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

27

1 866

 

Autres produits d’exploitation

28

72 723

136 731

Autres charges d’exploitation

29

– 6 213

– 12 989

Produit net bancaire

 

351 808

334 169

Charges générales d’exploitation

30

– 174 395

– 167 042

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 3 307

 

Résultat brut d’exploitation

 

174 106

167 127

Coût du risque

31

– 89 319

– 105 339

Résultat d’exploitation

 

84 787

61 788

Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés

32

236

– 21 853

Résultat courant avant impôt

 

85 023

39 935

Impôts sur les bénéfices

33

– 34 802

– 6 267

Dotation et reprises de FRBG et provisions réglementées

 

180

 

Résultat net

 

50 401

33 668

 

 

III. — Affectation du résultat.

L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice de l’exercice comme suit :

 

Résultat net de l’exercice 2014

50 401 299,52 EUR

Report à nouveau antérieur

– 497 593,32 EUR

Solde disponible

49 903 706,20 EUR

Acompte sur dividendes versé le 09.12.2014

40 000 000,00 EUR

Dividendes complémentaires

9 880 000,00 EUR

Solde du compte report à nouveau 2014

23 706,20 EUR

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende à 49.880.000 EUR au titre de l’exercice 2014, soit 12,47 euros par action.

 

Il est rappelé qu’aux termes d’une décision du Conseil d’administration du 26 novembre 2014, il a déjà été versé un acompte de 40 000 000 d’euros.

 

Il reste donc à verser aux actionnaires, un solde de dividende de 9 880 000 euros.

 

Le dividende en numéraire sera mis en paiement à compter du 29 mai 2015.

 

Ce dividende, qui a donné lieu, à un paiement partiel au titre de l’acompte susvisé :

 

— Ouvre droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts ;

— Et n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 12,71 EUR par action au titre de l’exercice 2011, de 39,19 EUR par action au titre de l’exercice 2012 et de 8,42 EUR par action au titre de l’exercice 2013.

 

Cette résolution est adoptée à l’unanimité.

 

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

 

1. Règles et méthodes comptables.

 

La société Diac SA applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par le règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable.

 

La société applique :

– le règlement n° 2000-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs ;

– le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit ;

– les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable notamment sur le traitement comptable des actifs (évaluation et dépréciation) ;

– les règlements du Comité de la Réglementation Comptable n° 2010-04, concernant notamment la désignation des commissaires aux comptes et n° 2010-08, relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels des établissements de crédit ;

– le règlement CRC n° 2009-03 du 3 décembre 2009 relatif notamment à la comptabilisation des commissions ;

 

En outre, conformément aux articles 14 et 15 du CRC 2009-03, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné.

 

A) Evolution des principes comptables d’évaluation et de présentation de comptes. — Il n’y a pas eu d’évolution significative en termes d’évaluation ou de présentation des comptes au cours de l’année, en dehors de celles nécessairement induites par la fusion de la société Sogesma, absorbée par Diac à effet comptable au 31/08/2014 et rétroactif fiscal au 1/01/2014.

 

La fusion a été faite selon la procédure de fusion simplifiée prévue aux articles L.236-1 et suivants du Code de commerce, et notamment à l’article L.236-11.

 

SOGESMA S.A.R.L a fait apport de l’ensemble de ses éléments d’actif à DIAC S.A à charge pour cette dernière de prendre en charge l’intégralité de son passif. Les actifs apportés et les passifs pris en charge ont été évalués à leur valeur nette comptable, tels qu’ils figurent dans les comptes de la société absorbée de l’exercice clos le 31 décembre 2013.

 

L’actif total a été évalué à 31 129 milliers d’euros et le passif total à 29 638 milliers d’euros, soit un actif net apporté de 1 491 milliers d’euros.

 

Un boni de fusion de 237 milliers d’euros a été dégagé par différence entre cet actif net apporté et la valeur nette comptable des parts de 1 254 milliers d’euros.

 

B) Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

C) Crédits à la clientèle titrisés. — La société Diac SA titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010.

 

— Les créances titrisées : Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

– les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

– les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

– les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

– les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

– les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession ;

– une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Diac SA pour être éventuellement recédée sur un autre FCT.

 

Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession. Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Diac SA.

 

Conformément au règlement CRB N° 93-06 du 21 décembre 1993 modifié par les règlements CRC 99-07 et 00-03, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac SA à la date de remise du bordereau de cession.

 

— Les véhicules d’Emission :

— CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER,

— CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2012,

— CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2014,

— CARS Alliance Auto Loans France FCT F 2012,

— CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra).

 

— Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac SA continué à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac SA perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent principalement :

– aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

– aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

– aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement aux FCT.

 

Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à :

– 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

– 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par Diac SA au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l’actif de Diac SA en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Diac SA.

 

— La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCT, Dise SA a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

D) Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

– selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement).

– sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

– Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

– Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

E) Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

F) Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

G) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

H) Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d’utilisation estimées suivantes :

 

Constructions

15 à 40 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 10 ans

Logiciels informatiques acquis

1 à 3 ans

 

I) Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

J) Provisions. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

K) Engagements de retraite. — Conformément à la recommandation de l’ANC n°2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme.

 

L) Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

M) Risque de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac SA est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société.

 

Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

– Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

– Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

N) Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français.

 

La société a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia.

 

Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel ».

 

– L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

– L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

– Les activités de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

O) Entreprises liées. — Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat.

 

Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché.

 

P) Consolidation. — Le groupe DIAC SA établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS tel qu’approuvé par l’Union Européenne à la date de préparation de ses états financiers, conformément à l’option prévue en France pour les groupes publiant des comptes consolidés.

 

La société Diac SA est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe RCI Banque SA, eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault.

 

 

2. Événements postérieurs à la clôture.

 

Il n’y a pas d’événements postérieurs à la clôture significatifs.

 

 

3. Adaptation à l’environnement économique et financier.

 

Dans un environnement économique qui reste complexe, RCI Banque maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité.

 

Liquidité. — RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base d’investisseurs obligataire historique en euro, de nouvelles zones de placement ont été exploitées avec succès, permettant l’accès aux marchés obligataires dans des devises multiples (USD, CHF, GBP, BRL, KRW, etc), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe.

 

Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs.

 

Enfin, le lancement de l’activité de collecte de dépôts vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité futures résultant des normes Bâle 3.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseaux) et des opérations de refinancement réalisées. Les lois d’écoulement des dépôts ont fait l’objet d’hypothèses conservatrices, un coefficient multiplicateur étant appliqué aux sorties de trésorerie stressées retenues par le Comité de Bâle. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne en 2013, d’une revue par le régulateur bancaire (ACPR) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes.

 

Risque au titre de l’activité de crédit. — Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans un environnement en évolution permanente, RCI Banque a pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

Rentabilité. — RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels.

 

Les comités de gestion pays suivent également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

Exposition au risque de crédit non commercial. — Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie temporaires, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés.

 

Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties.

 

Par ailleurs pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours « LCR », RCI Banque investit désormais en actifs liquides tels que définis par le comité de Bâle. Au cours du premier semestre, les actifs liquides détenus par RCI Banque étaient principalement constitués de dépôts à la Banque Centrale. Depuis l’arrêt de la politique de reprise de liquidités par l’institut d’émission, ces actifs liquides sont principalement constitués de titres émis par des états ou des émetteurs supranationaux européens détenus en direct. La duration de ce portefeuille est inférieure à un an.

 

En complément, RCI Banque a également investi dans un fond dont l’actif est constitué de titres de dettes émis par des agences et souverains européens et des émetteurs supranationaux. L’objectif de sensibilité moyenne au risque de crédit est de 7 ans avec une limite à 9 ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de 2 ans.

 

 

4. Notes sur les comptes sociaux.

 

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Créances à vue sur établissements de crédit

8 862

1 133

Comptes ordinaires débiteurs

8 862

1 133

Créances à terme sur établissements de crédit

2 079 379

2 144 710

Comptes et prêts à terme

2 078 507

2 143 550

Créances rattachées

872

1 160

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

2 088 241

2 145 843

(*) Dont entreprises liées

2 079 380

2 144 913

 

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2014

12/2013

Inférieur à 3 mois

225 808

169 031

De 3 à 12 mois

174 300

713 157

De 1 à 5 ans

1 688 133

1 263 655

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 088 241

2 145 843

 

Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Crédits non douteux à la clientèle

2 469 369

2 274 036

Encours de crédit affecté non titrisé

624 429

507 468

Encours carte et prêts personnels revolving

74 674

84 529

Encours sur financement stock réseaux

1 665 067

1 541 225

Encours sur financement d’exploitation

121 345

150 371

Encours sur financement d’équipement

25

43

Créances rattachées sur contrats non douteux

2 870

8 243

Provisions sur créances impayées

– 19 041

– 17 843

Crédits douteux à la clientèle

107 938

91 434

Créances rattachées sur contrats douteux

411

407

Créances sur contrats douteux

99 430

84 994

Provisions sur contrats douteux

– 34 648

– 33 057

Créances rattachées sur contrats douteux compromis

312

349

Créances sur contrats douteux compromis

145 196

157 048

Provisions sur contrats douteux compromis

– 102 763

– 118 307

Concours divers

671 957

641 438

Prêts au personnel

405

430

Créances commerciales

299 562

285 155

Prêts à la clientèle financière

370 099

353 293

Autres concours à la clientèle

446

1 541

Valeurs non imputées

855

390

Créances rattachées sur concours divers

590

629

Comptes ordinaires

5 083

3 744

Comptes ordinaires sains

4 428

3 044

Comptes ordinaires douteux

357

406

Comptes ordinaires douteux compromis

323

442

Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis

– 25

– 148

Etalements

10 045

7 876

Etalement des bonifications

11 288

8 039

Etalement des frais de dossier reçus

– 4 598

– 3 637

Etalement des commissions versées

3 355

3 474

Total net des créances sur la clientèle (*)

3 264 392

3 018 528

(*) Dont entreprises liées

421 140

312 275

 

Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT (gages-espèces notamment).

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2014

12/2013

Inférieur à 3 mois

1 612 919

1 597 734

De 3 à 12 mois

1 227 444

1 009 509

De 1 à 5 ans

417 884

403 590

Supérieur à 5 ans

6 145

7 695

Total net des créances sur la clientèle

3 264 392

3 018 528

 

Ventilation par secteurs d’activité

12/2014

12/2013

Financement clientèle

1 045 493

919 351

Valeur brute des encours

1 154 876

1 043 057

Dépréciation des encours

– 109 383

– 123 706

Financement réseaux

2 159 866

2 036 712

Valeur brute des encours

2 206 935

2 082 213

Dépréciation des encours

– 47 069

– 45 501

Autres créances sur la clientèle

59 033

62 465

Valeur brute des encours

59 058

62 613

Dépréciation des encours

– 25

– 148

Total net des créances sur la clientèle

3 264 392

3 018 528

 

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Titres de placement

313 478

339 344

Titres à revenu fixe

313 400

339 219

Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe

78

125

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

313 478

339 344

(*) Dont titres cotés.

 

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2014

12/2013

Inférieur à 3 mois

170 278

127 757

De 3 à 12 mois

 

 

De 1 à 5 ans

143 200

211 587

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

313 478

339 344

 

 

Détail des titres de placement acquis dans le cadre d’opérations de titrisation.

 

Entités cédantes

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

Date de début

mai-12

novembre-12

juin-12

juillet-13

octobre-14

Véhicule d’émission

Cars Alliance Auto Loans France FCT Master

Cars Alliance Auto Loans France V2012-1

Cars Alliance Auto Loans France F2012-1

FCT Cars Alliance DFP France

Cars Alliance Auto Loans France V2014-1

Nature des créances cédées

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Crédits automobiles à la clientèle

 

Class A

Class A

Class A

Class A

Class A

 

Notation AAA

Notation AAA

Notation AAA

Notation AAA

Notation AAA

Montant (en Keur) des titres souscrits au 31/12/14

377 100

285 134

4 274

750 000

600 000

 

Class B

Class B

Class B

 

Class B

 

Non notées

Non notées

Non notées

 

Notation A+

Montant (en Keur) des titres souscrits au 31/12/14

67 900

109 200

102 300

 

44 000

 

 

 

 

 

Class C

 

 

 

 

 

Non notées

Montant (en Keur) des titres souscrits

 

 

 

 

34 000

 

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Valeurs brutes des titres

56

96

Autres titres détenus à long terme

56

96

Total des participations et autres titres détenus à long terme

56

96

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Parts dans les entreprises liées

81 386

82 600

Total des parts dans les entreprises liées

81 386

82 600

 

Note 6. – Crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Immobilisations brutes

2 333 440

2 288 983

Amortissements

– 1 044 916

– 988 391

Loyers échus

3 287

1 279

Provisions sur créances impayées

– 77

– 92

Créances rattachées

99 995

 

Loyers douteux

1 297

1 228

Provisions sur loyers douteux

– 487

– 483

Loyers douteux compromis

37 879

40 041

Provisions sur loyers douteux compromis

–30 042

– 31 838

Etalement des bonifications

– 18 188

– 21 992

Etalement des commissions versées

7 275

6 450

Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat (*)

1 389 463

1 295 185

(*) Dont entreprises liées

18 170

21 954

 

Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par rapport à celle des immobilisations nettes) s’établit à 259,5 Meur au 31 décembre 2014 et à 232,4 Meur au 31 décembre 2013.

 

 

Note 7. – Immobilisations incorporelles.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Valeur brute des immobilisations incorporelles

22 169

11

Concessions, brevet et droits similaires

20 928

 

Autres immobilisations incorporelles

1 241

11

Amortissements des immobilisations incorporelles

– 19 894

 

Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires

– 19 463

 

Amortissements sur autres immobilisations incorporelles

– 431

 

Total des immobilisations incorporelles

2 275

11

 

Les évolutions entre les exercices 2013 et 2014 sont imputables à la fusion de Sogesma.

 

 

Note 8. – Immobilisations corporelles.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Valeur brute des immobilisations corporelles

76 916

5

Terrains

2 091

5

Constructions

17 607

 

Installations générales, AA des constructions

9 702

 

Installations générales, AA divers

9 972

 

Matériel et mobilier de bureau

3 949

 

Matériel et mobilier informatique

33 595

 

Amortissements des immobilisations corporelles

– 61 667

 

Amortissements sur constructions

– 15 187

 

Amortissements sur installations générales, AA des constructions

– 9 051

 

Amortissements sur installations générales, AA divers

– 3 169

 

Amortissements sur matériel et mobilier de bureau

– 2 529

 

Amortissements sur matériel et mobilier informatique

– 31 731

 

Total des immobilisations corporelles

15 249

5

 

Les évolutions entre les exercices 2013 et 2014 sont imputables à la fusion de Sogesma.

 

 

Note 9. – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Etat

3 895

21 663

Créances sociales

47

56

Débiteurs divers

60 598

69 784

Créances rattachées sur débiteurs divers

47 104

125 888

Total des autres actifs

111 644

217 391

 

Le montant du CICE enregistré dans les comptes au titre de l’année 2014 s’élève à 971 KE.

 

 

Note 10. – Comptes de régularisation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Charges à répartir sur frais et primes d’émission des emprunts

2 878

3 159

Charges constatées d’avance

1 503

773

Produits à recevoir sur swaps ou IFT

8

4 148

Autres produits à recevoir

984

858

Comptes d’ajustement sur IFT

10

 

Valeurs à l’encaissement

134 997

136 609

Autres comptes de régularisation actif

8

437

Total des comptes de régularisation

140 388

145 984

 

 

Note 11. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Dettes à vue sur établissements de crédit

70 533

608 162

Comptes ordinaires créditeurs

69 739

106 460

Emprunts au jour le jour

 

500 000

Dettes rattachées

794

1 702

Créances à terme sur établissements de crédit

6 514 314

6 073 806

Comptes et emprunts à terme

6 462 823

6 014 295

Dettes rattachées

51 491

59 511

Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

6 584 847

6 681 968

(*) Dont entreprises liées

6 562 569

6 628 393

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2014

12/2013

Inférieur à 3 mois

1 803 475

2 281 456

De 3 à 12 mois

2 428 288

1 293 421

De 1 à 5 ans

2 353 084

3 107 091

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des dettes envers les établissements de crédit

6 584 847

6 681 968

 

 

Note 12. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle

17 766

9 689

Comptes ordinaires créditeurs

17 559

8 716

Acomptes et autres sommes dues

204

223

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière

 

747

Dettes rattachées

3

3

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle

 

850

Comptes ordinaires créditeurs à terme

 

562

Dettes rattachées

 

288

Total des opérations avec la clientèle (*)

17 766

10 539

(*) Dont entreprises liées

75

101

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

 

Note 13. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Dettes représentées par un titre

264 669

17 488

Titres de créances négociables

264 669

17 488

Dettes rattachées sur dettes représentées par un titre

152

 

Titres de créances négociables

152

 

Total des dettes représentées par un titre

264 821

17 488

 

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2014

12/2013

Inférieur à 3 mois

131 080

16 453

De 3 à 12 mois

133 741

1 035

De 1 à 5 ans

 

 

Supérieur à 5 ans

 

 

Total des dettes représentées par un titre

264 821

17 488

 

 

Note 14. – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Etat

28 969

18 420

Fournisseurs

3 859

39 816

Dettes sociales

49 216

48 902

Créditeurs divers

8 309

16 767

Dettes rattachées sur créditeurs divers

105 639

61 859

Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et as.

9 535

11 172

Total des autres passifs

205 527

196 936

 

 

Note 15. – Comptes de régularisation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail et ass.

190 019

178 411

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle

213

167

Autres produits constatées d’avance

 

34 806

Autres charges à payer

14 099

5 124

Autres comptes de régularisation passif

1 029

750

Total des comptes de régularisation

205 360

219 258

 

 

Note 16. – Provisions.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2013

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2014

Utilisées

Non utilisées

Provisions sur opérations non bancaires

38 680

13 110

– 2 800

– 7 896

499

41 593

Engagements de retraite

25 569

1 904

– 2 500

 

 

24 973

Autres litiges avec le personnel

4 023

874

– 300

 

 

4 597

Autres risques et charges

9 088

10 332

 

– 7 896

499

12 023

Total des provisions

38 680

13 110

– 2 800

– 7 896

499

41 593

(*) Autres variations = Reclassements et fusion.

 

Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

Note 16.1. – Provisions pour engagements de retraite et assimilés (En milliers d’euros) :

 

Ventilation par nature

Valeur actuarielle des encagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2012

27 900

0

27 900

– 3 177

24 723

Charge nette de l’exercice 2013

2 270

 

2 270

 

2 270

Prestations et contributions payées

– 1 424

 

– 1 424

 

– 1424

Ecarts actuariels

– 642

 

– 642

642

 

Solde au 31 décembre 2013

28 104

0

28 104

– 2 535

25 569

Charge nette de l’exercice 2014

– 596

 

– 596

 

– 596

Prestations et contributions payées

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels

4 877

 

4 877

– 4 877

 

Solde au 31 décembre 2014

32 385

0

32 385

– 7 412

24 973

 

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

12/2014

12/2013

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

2,26 %

2,16 %

Taux d’actualisation financière

1,89 %

3,19 %

Taux de départ des salariés de l’entreprise

5,83 %

3,79 %

 

 

Note 16.2. – Provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie (En milliers d’euros) :

 

Ventilation par nature

12/2013

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2014

Dépréciation

201 768

119 723

– 134 408

 

187 083

Opérations avec la clientèle

201 768

119 723

– 134 408

 

187 083

Total

201 768

119 723

– 134 408

 

187 083

 

 

 

 

Note 17. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Titres participatifs

9 188

9188

Dettes rattachées sur titres participatifs

127

127

Total des dettes subordonnées

9315

9315

 

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2014

12/2013

Inférieur à 3 mois

 

 

De 3 à 12 mois

127

127

De 1 à 5 ans

 

 

Supérieur à 5 ans

9 188

9 188

Total des dettes subordonnées

9 315

9 315

 

Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Dise SA.

 

Le système de rémunération comprend :

— une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire),

— une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

 

Note 18. – Capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2013

Affectation résultat 2013

Variation 2014

12/2014

Capital souscrit

61 000

 

 

61 000

Réserve légale

6 100

 

 

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

 

342

342

Report à nouveau

– 29 964

29 988

– 40 522

– 40 498

Résultat de l’exercice

33 668

– 33 668

50 401

50 401

Total des capitaux propres

70 804

– 3 680

10 221

77 345

 

Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits.

 

 

Note 19. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Engagements de financement

505 924

549 756

Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle

505 924

549 756

Engagements de garantie

 

240 381

Cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit

 

240 381

Autres engagements donnés

398 138

735 553

Valeurs affectées en garantie

398 138

735 553

Total des engagements donnés (*)

904 062

1 525 690

(*) Dont entreprises liées

296

975 934

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

 

Note 20. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Engagements de financement

1 003 737

1 085 162

Ouverture de crédits confirmés reçus des établissements de crédit

1 000 000

1 000 001

Autres engagement reçus des établissements de crédit

3 490

84 744

Ouverture de crédits confirmés reçus de la clientèle

247

417

Engagements de garantie

1 464 179

1 405 893

Cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit

22 305

23 413

Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle

802 800

767 662

Engagement de reprise des véhicules loués

639 074

614 818

Total des engagements reçus (*)

2 467 916

2 491 055

(*) Dont entreprises liées

1 302 667

1 362 744

 

 

Ventilation par durées résiduelles

12/2014

12/2013

Inférieur à 3 mois

906 166

938 986

De 3 à 12 mois

1 198 750

178 134

De 1 à 5 ans

362 999

1 373 933

Supérieur à 5 ans

1

2

Total des engagements reçus

2 467 916

2 491 055

 

 

Note 21. – Instruments financiers à terme et change au comptant.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

Moins 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

VNC 12/14

Juste valeur 12/14

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

 

Swap de taux :

 

 

 

 

 

Achats (emprunts) de swaps de taux

 

929 133

 

929 133

 

Ventes (prêts) de swaps de taux

 

929 133

 

929 133

 

 

 

Ventilation par nature

Moins 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

VNC 12/13

Juste valeur 12/13

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

 

Swap de taux :

 

 

 

 

 

Achats (emprunts) de swaps de taux

 

865 817

 

865 817

 

Ventes (prêts) de swaps de taux

 

865 817

 

865 817

 

 

Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

 

Note 22. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

32 709

2 737

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

131 951

150 177

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 091

5 815

Total des intérêts et produits assimilés

174 751

158 729

 

 

Note 23. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

– 179 624

– 180 798

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle

– 156

– 51 651

Intérêts et charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

– 20 143

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 2 857

– 209

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

– 595

– 597

Total des intérêts et charges assimilées

– 183 232

– 253 398

 

Les commissions non étalables versées au réseau, comptabilisées sur les postes Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle et sur opérations de crédit-bail et assimilés, sont désormais classées en charges d’exploitation.

 

 

Note 24. – Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

665 146

858 197

Loyers

543 245

556 036

Intérêts de retard

1 391

1 945

Plus-values sur cession immobilisations

123 955

304 278

Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts)

– 3 301

– 3 783

Reprises de provisions

196

243

Dotations aux provisions

– 340

– 522

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

– 593 491

– 764 625

Dotation aux amortissements

– 564 309

– 554 665

Reprises d’amortissements

148

117

Etalement des commissions et autres charges versées

780

1

Moins-values sur cession immobilisations

– 22 975

– 202 878

Autres charges

– 7 135

– 7 200

Total sur opérations de crédit bail et assimilées

71 655

93 572

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 25. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Revenus du portefeuille de placement

160 907

157 439

Revenus des titres détenus à long terme

1

1

Revenus des parts dans les entreprises liées et titres de participations

49 253

44 802

Total des revenus des titres à revenu variable

210 161

202 242

Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT.

 

 

Note 26. – Commissions.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Commissions (Produits)

10 643

11 113

Commissions clientèles

222

 

Commissions titres

9 552

10 239

Commissions autres

869

874

Commissions (Charges)

– 546

– 1 831

Commissions établissements de crédit

– 109

– 226

Commissions titres

– 15

 

Commissions autres

– 422

– 1 605

Total des commissions

10 097

9 282

 

 

Note 27. – Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 866

 

Opérations de changes

– 1

 

Opérations de taux

1 867

 

Total des gains ou pertes sur opérations financières

1 866

 

 

 

Note 28. – Autres produits d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Autres produits d’exploitation bancaire

72 667

63 547

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

60 762

51 451

Produits des prestations des activités de service

 

8

Transferts de charges (dt ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

11 720

11 425

Autres produits d’exploitation bancaire

185

663

Autres produits d’exploitation

56

73 184

Refacturations de charges d’exploitation

 

73 076

Produits des prestations des activités de service

8

 

Autres produits d’exploitation

48

108

Total des autres produits d’exploitation

72 723

136 731

 

Les refacturations de charges d’exploitation, d’un montant de 73 076 KE en 2013, sont désormais classées en charges générales d’exploitation.

 

 

Note 29. – Autres charges d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Autres charges d’exploitation bancaire

– 8 480

– 12 956

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

– 6 263

– 5 690

Coût de distribution non étalable

 

– 3 993

Opérations faites en commun

– 2 689

– 2 168

Autres charges d’exploitation bancaire

– 861

– 950

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire

1 333

– 155

Autres charges d’exploitation

2 267

– 33

Autres charges d’exploitation

– 17

– 33

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation

2 284

 

Total des autres charges d’exploitation

– 6 213

– 12 989

 

 

Note 30. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

12/2014

12/2013

Frais de personnel

– 45 101

– 111 262

Salaires et traitements

– 70 386

– 65 759

Charges sociales sur retraites

– 7 232

– 7 705

Autres charges sociales

– 26 027

– 30 792

Participation des salariés

– 2 697

– 2 880

Refacturation des frais de personnel

62 742

 

Autres frais de personnel

– 1 501

– 4 126

Autres frais administratifs

– 129 294

– 55 780

Impôts et taxes

– 11 462

– 8 354

Travaux, fournitures et services extérieurs

– 59 806

– 46 599

Commissions non étalables versées au réseau commercial

– 96 056

 

Variation des provisions sur autres frais administratif

– 402

 

Refacturation des frais administratifs

38 432

 

Autres frais administratifs

 

– 827

Total des autres charges générales d’exploitation (*)

– 174 395

– 167 042

(*) Dont honoraires de commissariat aux comptes

– 210

– 209

 

Depuis 2014, les refacturations de charges d’exploitation et les commissions non étalables versées au réseau sont classées en charges d’exploitation.

 

Montants 2013

 

Refacturation des frais de personnel

54 484 K€

Refacturation des frais administratifs

19 592 K€

Commissions non étalables

71 794 K€

 

 

Effectif moyen

12/2014

12/2013

Employés

0

 

Agents de maîtrise

557

588

Cadres

665

654

Total

1 224

1 242

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

 

— Estimations comptables : Votre société constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, tels que décrits dans les notes 1.B, 1.C, 1.D, 2, 16.2 et 31 de l’annexe.

 

Sur la base des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation des dépréciations et des provisions s’est fondée sur l’analyse des processus mis en place par la société pour identifier et évaluer les risques et déterminer leur niveau de couverture.

 

Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

 

 

 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2014.

(En millions d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2014

12/2013

Instruments dérivés

2

 

7

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3

2 232

2 301

Prêts et créances sur la clientèle

4 et 5

9 409

9 221

Comptes de régularisation et actifs divers

6

317

359

Opérations de location opérationnelle

4 et 5

145

107

Immobilisations corporelles et incorporelles

7

20

21

Total actif

 

12 123

12 016

 

 

Passif

Notes

12/2014

12/2013

Instruments dérivés

2

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

8.2

8 185

8 467

Dettes envers la clientèle

8.3

22

14

Dettes représentées par un titre

8.4

2 323

2 126

Comptes de régularisation et passifs divers

10

765

640

Provisions

11

55

50

Dettes subordonnées

13

11

10

Capitaux propres

 

762

709

Dont capitaux propres part des actionnaires de la société mère

 

762

709

Capital souscrit et réserves liées

 

61

61

Réserves consolidées et autres

 

606

565

Gains ou pertes latents

 

– 6

– 2

Résultat de l’exercice

 

101

85

Total passif

 

12 123

12 016

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Notes

12/2014

12/2013

Intérêts et produits assimilés

20

475

490

Intérêts et charges assimilées

21

– 257

– 260

Commissions (produits)

 

1

1

Commissions (charges)

 

– 1

– 2

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

22

– 1

– 2

Produits (charges) nets des autres activités

23

103

91

Produit net bancaire

 

320

318

Charges générales d’exploitation

24

– 121

– 126

Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 4

– 4

Résultat brut d’exploitation

 

195

188

Coût du risque

25

– 26

– 37

Résultat d’exploitation

 

169

151

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés

 

 

 

Résultat avant impôts

 

169

151

Impôts sur les bénéfices

26

– 68

– 66

Résultat net

 

101

85

Dont part des actionnaires de la société mère

 

101

85

Résultat net par action (*) et en euros

 

25,17

21,17

Résultat net dilué par action et en euros

 

25,17

21,17

(*) Résultat net - Part des actionnaires de la société mère rapporté au nombre d’actions.

 

 

Etat de résultat global consolidé.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Résultat net

101

85

Autres éléments du résultat global

– 4

23

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

– 4

 

Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat

– 4

 

Opérations de couverture de flux de trésorerie

 

23

Total des éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat net

 

23

Résultat global

97

108

Dont part des actionnaires de la société mère

97

108

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

Capital

 (1)

Réserves liées au capital

Réserves conso.

 (2)

Ecarts de conversion

Gains/ pertes latents ou différés(3)

 

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

Capitaux propres (part des actionnaires de la société mère)

Capitaux propres (part des part. ne donnant pas le contrôle)

Total capitaux propres conso.

Capitaux propres au 31 décembre 2012

61

 

498

 

-25

118

652

1

653

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

18

 

 

– 118

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2013

61

 

616

 

– 25

 

652

1

653

Variations de valeur des instruments financiers (CFH & AFS) affectant les capitaux propres

 

 

 

 

23

 

23

 

23

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

85

85

 

85

Résultat global de la période

 

 

 

 

23

85

108

 

108

Effet des variations de périmètre et autres

 

 

1

 

 

 

1

– 1

 

Distribution de l’exercice

 

 

– 52

 

 

 

– 52

 

– 52

Capitaux propres au 31 décembre 2013

61

 

565

 

– 2

85

709

 

709

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

85

 

 

– 85

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2014

61

 

650

 

– 2

 

709

 

709

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

– 4

 

– 4

 

– 4

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

101

101

 

101

Résultat global de la période

 

 

 

 

– 4

101

97

 

97

Distribution de l’exercice

 

 

– 44

 

 

 

– 44

 

– 44

Capitaux propres au 31 décembre 2014

61

 

606

 

– 6

101

762

 

762

(1) Le capital social de DIAC S.A de 61 millions d’euros est composé de 4 000 000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA.

(2) En 2013, la distribution de 51,76 millions d’euros concerne pour 21.76 millions d’euros le solde au titre de l’exercice 2012 et un acompte de 30 millions d’euros au titre de l’exercice 2013. En 2014, le versement de 43.68 millions d’euros correspond pour 3,68 millions d’euros au solde sur l’exercice 2013 et un acompte de 40 millions d’euros au titre de l’exercice 2014.

(3) Comprend les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie, nulles à fin 2013 et 2014.

 

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

12/2014

12/2013

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

101

85

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

4

4

Dotations nettes aux provisions

– 17

– 15

Produits et charges d’impôts différés

8

22

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)

1

2

Capacité d’autofinancement

97

98

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)

157

– 42

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustement

153

– 29

Flux lés aux opérations avec les établissements de crédit

489

294

Encaissements /décaissements liés aux créances sur établissements de crédit

151

– 1 386

Encaissements /décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit

338

1 680

Flux liés aux opérations avec la clientèle

– 305

– 20

Encaissements /décaissements liés aux créances sur la clientèle

– 306

– 21

Encaissements /décaissements liés aux dettes sur la clientèle

1

1

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

210

– 519

Encaissements /décaissements liés aux dettes représentées par des titres

194

– 442

Encaissements /décaissements liés aux valeurs à l’encaissement

16

– 77

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

 

2

Diminution / augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérations

395

– 242

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

649

– 186

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

– 3

– 5

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

– 3

– 5

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

– 44

– 52

Dividendes versés

– 44

– 52

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

– 44

– 52

Effet des variations des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents de trésorerie

 

 

Augmentation/ (diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie

602

– 243

Trésorerie et équivalents de trésorerie à couverture 

– 541

– 297

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 541

– 297

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 

61

– 540

Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit

153

157

Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 92

– 697

Variation de la trésorerie nette

602

– 243

 

La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée d’opérations au jour le jour et de dépôts à vue. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 3 et 8.2.

 

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

DIAC S.A, société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d’administration, au capital de 61 000 000 euros entièrement libéré, entreprise soumise à l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit, et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 702 002 221.

 

Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX.

 

DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l’Alliance.

 

Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC au 31 décembre 2014 portent sur la Société et ses filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint.

 

 

1. Approbation des comptes – distributions.

 

Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2014, seront arrêtés par le Conseil d’Administration du 31 mars 2015 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 28 mai 2015.

 

Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2013, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 10 mars 2014 et présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 22 mai 2014 qui a adoptée une distribution de dividendes de 8,42 euros par action, soit un total de 33,68 millions d’euros.

 

Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

 

2. Règles et méthodes comptables.

 

En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les comptes consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2014 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2014 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

A) Evolutions des principes comptables. — Au 31 décembre 2014, le groupe a appliqué les nouveaux textes suivants parus au Journal Officiel de l’Union européenne et d’application obligatoire.

 

Nouveaux textes d’application obligatoire au 1er janvier 2014

Amendement à la norme IAS 32

Présentation - Compensation des actifs financiers et passifs financiers

Amendement à la norme IAS 36

Informations à fournir sur les montants recouvrables des actifs non financiers

Amendement à la norme IAS 39

Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture

Amendements d’IFRS 10, IFRS 12 et IAS 27

Entités d’investissement

 

L’amendement de la norme IAS 32 apporte des précisions sur les conditions à remplir pour la compensation d’un actif et d’un passif financiers.

 

L’amendement à la norme IAS 36 requiert, pour les actifs ou Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) faisant l’objet d’une dépréciation ou d’une reprise de dépréciation, de publier le montant de leur valeur recouvrable et pour les actifs faisant l’objet d’une dépréciation sur la base de leur juste valeur nette de fournir des informations complémentaires (niveau de juste valeur…) pour les actifs faisant l’objet d’une dépréciation sur la base de leur juste valeur nette.

 

L’amendement à la norme IAS 39 permet de poursuivre la comptabilité de couverture dans le cas où un dérivé, désigné comme instrument de couverture, fait l’objet d’une novation lorsque celle-ci est la conséquence de nouvelles lois ou règlements.

 

Les amendements à IFRS 10, IFRS 12 et IAS 27 proposent une exemption de consolidation aux sociétés d’investissement. Ils sont sans conséquence pour le Groupe.

 

Par ailleurs, le Groupe avait choisi d’appliquer dès le 1er janvier 2013 les textes suivants parus au Journal Officiel de l’Union européenne et d’application obligatoire au 1er janvier 2014.

 

Textes appliqués par anticipation au 1er janvier 2013

IFRS 10

Etats financiers consolidés

IFRS 11

Partenariats

IFRS 12

Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

Amendements d’IFRS 10, d’IFRS 11 et d’IFRS 12

Etats financiers consolidés, partenariats et informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités - Dispositions transitoires

Amendement d’IAS 28

Participations dans des entreprises associées et des coentreprises

 

Le groupe n’a pas appliqué par anticipation les amendements ci-dessous, parus au Journal Officiel de l’Union Européenne et dont l’application sera obligatoire pour le Groupe DIAC au 1er janvier 2015 ou postérieurement. Le groupe n’anticipe aucun impact significatif sur les comptes consolidés du fait de l’application de ces amendements.

 

 

Nouveaux textes non appliqués par anticipation par le Groupe

IFRIC 21

Taxes

Amendement à IAS 19

Régimes à prestations définies - Cotisations des membres du personnel

Améliorations annuelles - Cycle 2010-2012

Diverses dispositions

Améliorations annuelles - Cycle 2011-2013

Diverses dispositions

 

Par ailleurs, l’IASB a publié de nouvelles normes majeures non adoptées à ce jour par l’Union Européenne. Le groupe procède actuellement à l’étude des impacts dans les comptes de ces nouveaux textes.

 

 

Nouvelles normes IFRS non adoptées par l’Union Européenne

Date d’application selon l’IASB

IFRS 9

Instruments financiers

1er janvier 2018

IFRS 15

Produits des activités ordinaires tirées de contrats conclus avec des clients

1er janvier 2017

 

B) Principes de consolidation :

 

— Périmètre et méthodes de consolidation : Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d’IFRS 10 ou d’IFRS 11 (influence notable - entreprises associées ou contrôle conjoint - co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales).

 

Les entreprises associées et co-entreprises sont consolidées par mise en équivalence.

 

Lorsqu’il est coparticipant dans une activité conjointe, le groupe comptabilise directement ses actifs et passifs (y compris sa quote-part des actifs détenus conjointement et des passifs assumés conjointement), ainsi que les produits qu’il a tirés de la vente de sa quote-part de la production générée par l’activité conjointe, sa quote-part des produits tirés de la vente de la production générée par l’activité conjointe et les charges qu’il a engagées, y compris sa quote-part des charges engagées conjointement, le cas échéant.

 

Les actifs titrisés de DIAC S.A pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan.

 

Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés sont éliminées.

 

Les sociétés consolidées par DIAC S.A sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan et Dacia.

 

C) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis selon le format proposé par l’Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation RECO n° 2013-04 du 7 novembre 2013 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales.

 

Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

D) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, le Groupe DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. Le Groupe DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements. Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes.

 

E) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

— Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes.

 

Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

— Identification du risque de crédit - Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

 

– Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement),

– Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie,

– Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des types de financement concernés.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

– Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné,

– Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

— Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non - recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

– Activité Clientèle : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Clientèle » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s’agit d’« incurred loss », le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3 mois.

 

Dans le cas où l’approche statistique sur base individuelle n’est pas pertinente, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

Dès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers similaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur, les produits d’intérêt ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d’évaluer la perte de valeur.

 

– Activité Réseau : Les dépréciations pour risques de crédit de l’activité réseau sont calculées selon 3 types de créances : incidentée, douteuse et saine et dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après.

 

Les créances non douteuses (incidentées ou saines) font l’objet d’une dépréciation sur base collective soit selon une base statistique (historique des trois dernières années) soit selon l’expertise interne validée par le Comité des Experts Risques Réseau Groupe présidé des membres du Comité Exécutif. Le classement dans la catégorie des créances incidentées est généré par des faits tels que : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock.

 

Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d’occasion, pièces de rechange, cash,…) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d’alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par les opérationnels du groupe DIAC.

 

Quant aux encours non douteux et non incidentés qui sont ainsi classés sains, ils sont dépréciés de façon collective selon les risques de crédit. Les montants dépréciés sont déterminés en fonction des taux techniques et sectoriels du sain.

 

— Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

— Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant :

a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat.

b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

F) Les contrats de « Location Opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « location financement » et les contrats de « location opérationnelle ».

 

Le principal critère conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le Groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.

 

La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe DIAC des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée à 8 ans pour les batteries de Twizy et à 10 ans pour les batteries des autres véhicules électriques, durée bien plus longue que les contrats de location.

 

Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s’effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification.

 

Le traitement des opérations de revente de véhicules à l’issue de contrats de location opérationnelle est identique à celui exposé au point : prêts et créances sur la clientèle et contrats de « location financement ».

 

G) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault - Nissan. — Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées.

 

Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault - Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

— L’aide à la vente : Au 31 décembre 2014, le groupe DIAC a assuré 3 807 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 3 712 millions d’euros au 31 décembre 2013.

 

— Relations avec le réseau de concessionnaires : Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault - Nissan.

 

Au 31 décembre 2014, les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 2 893 millions d’euros contre 2 757 millions d’euros au 31 décembre 2013.

 

Au 31 décembre 2014, 388 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 296 millions d’euros au 31 décembre 2013.

 

En 2014, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 105 millions d’euros contre 90 millions d’euros en 2013.

 

— Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

Au 31 décembre 2014, cette participation s’élève à 25 millions d’euros, contre 28 millions d’euros en décembre 2013.

 

H) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Les portefeuilles de titres sont classés suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

 

— Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus-values.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

— Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. S’il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres telle que défaut de paiement ou la probabilité croissante de faillite de l’emprunteur, la perte cumulée qui a été comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat.

 

I) Immobilisations (IAS16 / IAS36). — Les immobilisations son comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur, le cas échéant.

 

Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

Constructions

15 à 30 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 8 ans

 

J) Impôts sur les résultats (IAS12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le groupe.

 

K) Engagements de retraite et assimilés (IAS 19) :

 

— Présentation des régimes : Le groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés :

 

– Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière.

– Régimes à cotisations définies : Le groupe verse, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance.

 

Ces régimes libèrent l’employeur de toutes obligations ultérieures, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se rapportent.

 

— Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d’une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué.

 

Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global.

 

La charge nette de l’exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuée de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel.

 

L) Passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué d’emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

Les programmes d’émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette.

 

M) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39). — Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

N) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) :

 

— Risques : La gestion des risques financiers par le groupe RCI Banque (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre « Les risques financiers » annexé au présent document.

 

Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe RCI Banque dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

Les instruments financiers utilisés par RCI Banque peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

— Evaluation : Les dérives sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre participants de marché à la date d’évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif (valeur de sortie).

 

– La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture. Elle intègre par ailleurs la valorisation des effets « de base » des swaps de taux et change.

 

– Celle des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

— Ajustement de crédit : Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment).

 

L’exposition (EAD - Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d’un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 26 juin 2013 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, article 274).

 

La perte en cas de défaut (LGD - Loss Given Default) est estimée par défaut à 60 %.

 

La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Credit Default Swap) de chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l’information n’est pas disponible, la probabilité de défaut est approchée avec celle du pays de la contrepartie.

 

— Couverture de juste valeur : Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans le cadre de couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap receveur fixe / payeur variable.

 

– Couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap receveur fixe / payeur variable : Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

— Couverture de flux de trésorerie : Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants :

 

– Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture) ;

– Couverture de flux futurs.

 

Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

— Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture de change pour lesquelles le groupe RCI Banque n’a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture.

 

Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

 

Il s’agit essentiellement :

– des opérations de change dont la durée initiale est inférieure à 1 an,

– des dérivés incorporés identifiés dans le cadre des émissions structurées du groupe et des swaps qui leurs sont associés,

– des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation,

– des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

O) Secteurs opérationnels (IFRS 8). — Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ».

 

Le groupe DIAC a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en matière de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux.

 

Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.

 

Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Le Comité Exécutif ayant décidé depuis 1er janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation.

 

L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

 

L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

 

Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément.

 

Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

 

 

3. Structure du groupe.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2014 :

 

— Absorption de Sogesma par DIAC S.A en septembre 2014 avec effet rétroactif au 01/01/2014.

 

— Le FCT Cars Alliance Auto Loans France V 2014-1 a émis en octobre 2014 des titres Classe A (AAA), Classe B (A+) et Classe C (non notée) souscrits par le marché pour 700 MEUR.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2013 :

 

— Absorption de Cogera S.A. par DIAC S.A le 17 mai 2013 avec effet rétroactif au 01/01/2013.

 

— Le FCT Cars Alliance DFP France a émis le 22 juillet 2013 des titres AAA auto-souscrits par RCI Banque SA pour 750 MEUR.

 

 

4. Adaptation au nouvel environnement économique et financier.

 

Dans un environnement économique volatil et incertain, RCI Banque continue d’appliquer au groupe DIAC une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité.

 

Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC est assuré par RCI Banque.

 

RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base d’investisseurs obligataire historique en euro, de nouvelles zones de placement ont été exploitées avec succès, permettant l’accès aux marchés obligataires dans des devises multiples (USD, CHF, GBP, BRL, KRW, etc), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe.

 

Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs.

 

Enfin, le lancement de l’activité de collecte de dépôts vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité futures résultant des normes Bâle 3.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseaux) et des opérations de refinancement réalisées. Les lois d’écoulement des dépôts ont fait l’objet d’hypothèses conservatrices, un coefficient multiplicateur étant appliqué aux sorties de trésorerie stressées retenues par le Comité de Bâle. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne en 2013, d’une revue par le régulateur bancaire (ACPR) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes.

 

Risque au titre de l’activité de crédit. — Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis de maintenir la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans un environnement en évolution permanente, RCI Banque a pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

Rentabilité. — RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels. Les comités de gestion pays suivent également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

Exposition au risque de crédit non commercial. — Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie temporaires, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties.

 

De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30 jours « LCR » (Liquidity Coverage ratio), RCI Banque investit désormais en actifs liquides tels que définis par le comité de Bâle. Au cours du premier semestre, les actifs liquides détenus par RCI Banque étaient principalement constitués de dépôts à la Banque Centrale. Depuis l’arrêt de la politique de reprise de liquidités par l’institut d’émission, ces actifs liquides sont principalement constitués de titres émis par des états ou des émetteurs supranationaux européens détenus en direct. La duration de ce portefeuille est inférieure à un an.

 

En complément, RCI Banque a également investi dans un fond dont l’actif est constitué de titres de dettes émis par des agences et souverains européens et des émetteurs supranationaux. L’objectif de sensibilité moyenne au risque de crédit est de 7 ans avec une limite à 9 ans. Le fonds vise une exposition nulle au risque de taux avec un maximum de 2 ans.

 

 

5. Refinancement.

 

Pour le groupe DIAC, la diversification des ressources s’est traduite sur l’exercice 2014 par une nouvelle opération de titrisation publique à taux fixe adossée à des crédits automobiles à la clientèle France pour 700 M€.

 

 

6. Notes sur les comptes consolidés.

 

Note 1. – Secteurs opérationnels.

 

1.1. – Segmentation par marché :

 

En millions d’euros

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2014

Encours productif moyen

6 062

2 461

 

8 523

Produit net bancaire

275

45

 

320

Résultat brut d’exploitation

159

36

 

195

Résultat d’exploitation

134

35

 

169

Résultat avant impôts

133

36

 

169

 

En millions d’euros

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2013

Encours productif moyen

6 050

2 330

 

8 380

Produit net bancaire

278

43

– 3

318

Résultat brut d’exploitation

155

34

– 1

188

Résultat d’exploitation

128

24

– 1

151

Résultat avant impôts

128

24

– 1

151

 

Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe DIAC proviennent d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts.

 

La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes ou fiscales de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe DIAC tels que présentés aux notes 4 et 5 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

1.2. Segmentation géographique. — L’intégralité des opérations du groupe DIAC est réalisée en France.

 

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture

 

 

7

 

Instruments dérivés de taux et de change : Couverture de juste valeur

 

 

7

 

Total des instruments dérivés (*)

 

 

7

 

(*) Dont entreprises liées

 

 

6

 

 

Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites dans les règles et méthodes comptables aux points « L - Passifs financiers (IAS 39) » et « N - Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) ».

 

En 2014, le groupe DIAC n’a pas conclu de contrat portant sur les instruments dérivés.

 

Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers de couvertures de flux de trésorerie :

 

En millions d’euros

Couvertures de flux de trésorerie

Echéancier de transfert en résultat de la réserve de couverture de flux de trésorerie

< A 1 an

De 1 à 5 ans

> A 5 ans

Solde au 31 décembre 2012

– 23

– 5

– 18

0

Variation de juste valeur en capitaux propres

14

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

9

 

 

 

Solde au 31 décembre 2013

0

0

0

0

Variation de juste valeur en capitaux propres

 

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

 

 

 

 

Solde au 31 décembre 2014

0

0

0

0

 

Le tableau ci-dessus indique pour les couvertures de flux de trésorerie, les périodes au cours desquelles le groupe DIAC s’attend à ce que les flux de trésorerie interviennent et influent sur le résultat.

 

La variation de la réserve de couvertures de flux de trésorerie résulte d’une part de la variation de la juste valeur des instruments de couverture portée en capitaux propres, ainsi que du transfert en résultat de la période selon le même rythme que l’élément couvert.

 

Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

En millions d’euros

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/2014

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

Prêteurs

 

 

 

 

Emprunteurs

 

 

 

 

 

En millions d’euros

Inférieur à1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/2013

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

Prêteurs

 

210

 

210

Emprunteurs

 

210

 

210

 

 

Note 3. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Créances à vue sur les établissements de crédit

153

157

Comptes ordinaires débiteurs

153

157

Créances à terme sur les établissements de crédit

2 079

2 144

Comptes et prêts à terme

2 078

2 143

Créances rattachées

1

1

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

2 232

2 301

(*) Dont entreprises liées

2 084

2 227

 

Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Les créances à vue sur les établissements de crédit comprennent en 2014 le cash des fonds de titrisation, auparavant classées en autres créances commerciales (note 4.1).

 

 

Note 4. – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

9 409

9 221

Opérations avec la clientèle

5 692

5 515

Opérations de location financière

3 717

3 706

Opérations de location opérationnelle

145

107

Total opérations avec la clientèle et assimilées

9 554

9 328

 

 

4.1. Opérations avec la clientèle :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Créances sur la clientèle

5 826

5 672

Affacturage

300

285

Autres créances commerciales

 

86

Autres crédits à la clientèle

5 157

4 965

Comptes ordinaires débiteurs

107

79

Créances douteuses et compromises

262

257

Créances rattachées sur clientèle

6

18

Autres crédits à la clientèle

6

12

Créances douteuses et compromises

 

6

Éléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle

57

37

Étalement des frais de dossiers et divers

– 18

– 18

Étalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 8

– 16

Étalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

83

71

Dépréciation des créances sur la clientèle

– 197

– 212

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 40

– 42

Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 157

– 170

Total net des créances sur la clientèle

5 692

5 515

 

Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC S.A n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l’alliance Renault-Nissan.

 

Les créances à vue sur les établissements de crédit comprennent en 2014 le cash des fonds de titrisation, auparavant classées en autres créances commerciales (note 4.1).

 

4.2. Opérations de location financière :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Créances sur opérations de location financière

3 746

3 739

Crédit-bail et location longue durée

3 676

3 660

Créances douteuses et compromises

70

79

Créances rattachées sur opérations de location financière

5

6

Crédit-bail et location longue durée

4

4

Créances douteuses et compromises

1

2

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière

17

18

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 28

– 30

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

45

48

Dépréciation des créances sur opérations de location financière

– 51

– 57

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 5

– 6

Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 46

– 51

Total net des créances sur opérations de location financière

3 717

3 706

 

— Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

En millions d’euros

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2014

Location financière - investissement net

1 936

1 831

1

3 768

Location financière - intérêts futurs à recevoir

64

33

 

97

Location financière - investissement brut

2 000

1 864

1

3 865

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 127

1 012

1

2 140

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

948

781

1

1 730

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 053

1 082

1

2 136

 

En millions d’euros

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2013

Location financière - investissement net

1 874

1 886

3

3 763

Location financière - intérêts futurs à recevoir

65

34

 

99

Location financière - investissement brut

1 939

1 920

3

3 862

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 079

1 032

2

2 113

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

737

581

2

1 320

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 202

1 338

2

2 542

 

4.3. Opérations de location opérationnelle :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Immobilisations données en location

145

108

Valeur brute des immobilisations données en location

166

125

Amortissements sur immobilisations données en location

– 21

– 17

Créances sur opérations de location opérationnelle

2

1

Créances saines

2

1

Dépréciation des opérations de location opérationnelle

– 2

– 2

Dépréciation de la valeur résiduelle

– 2

– 2

Total net des opérations de location opérationnelle

145

107

 

— Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Inférieur à 1 an

14

12

De 1 an à 5 ans

22

10

Supérieur à 5 ans

 

 

Total

36

22

 

4.4. Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe DIAC :

 

L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 12 921 millions d’euros au 31 décembre 2014. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe DIAC (Note 18 Engagements donnés).

 

— Montant des créances échues :

 

En millions d’euros

12/2014

Dont non dépréciées (1)

12/2013

Dont non dépréciées (1)

Total des créances échues

310

120

214

4

Depuis 0 à 3 mois

137

120

25

4

Depuis 3 à 6 mois

4

 

11

 

Depuis 6 mois à l an

6

 

3

 

Depuis plus de 1 an

163

 

175

 

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

Au 31 décembre 2014, le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentés est de 190 millions d’euros contre 436 millions d’euros au 31 décembre 2013.

 

 

Note 5. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

En millions d’euros

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2014

Valeur brute

6 734

2 961

109

9 804

Créances saines

6 505

2 859

107

9 471

Créances douteuses

42

92

1

135

Créances compromises

187

10

1

198

% des créances douteuses et compromises sur le total des créances

3,40%

3,44%

1,83%

3,40%

Dépréciation sur base individuelle

– 179

– 50

– 1

– 230

Dépréciation créances saines

– 10

– 17

 

– 27

Dépréciation créances douteuses

– 22

– 24

 

– 46

Dépréciation créances compromises

– 147

– 9

– 1

– 157

Dépréciation collective sectorielle

– 3

– 17

 

– 20

Dépréciation des créances

– 3

– 17

 

– 20

Total des valeurs nettes (*)

6 552

2 894

108

9 554

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)

137

388

88

613

 

 

En millions d’euros

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2013

Valeur brute

6 604

2 824

171

9 599

Créances saines

6 352

2 735

168

9 255

Créances douteuses

45

80

2

127

Créances compromises

207

9

1

217

% des créances douteuses et compromises sur le total des créances

3,82%

3,15%

1,75%

3,58%

Dépréciation sur base individuelle

– 199

– 53

– 2

– 254

Dépréciation créances saines

– 13

– 20

 

– 33

Dépréciation créances douteuses

– 26

– 24

– 1

– 51

Dépréciation créances compromises

– 160

– 9

– 1

– 170

Dépréciation collective sectorielle

– 3

– 14

 

– 17

Dépréciation des créances

– 3

– 14

 

– 17

Total des valeurs nettes (*)

6 402

2 757

169

9 328

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)

82

296

54

432

 

L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

Au titre de leur politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, les constructeurs participent à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

 

Note 6. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Créances d’impôts et taxes fiscales

16

26

Créances d’impôts courants

7

15

Créances d’impôts différés

3

1

Créances fiscales hors impôts courants

6

10

Comptes de régularisation et actifs divers

301

333

Autres débiteurs divers

160

187

Comptes de régularisation actif

5

8

Valeurs reçues à l’encaissement

136

138

Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)

317

359

(*) Dont entreprises liées

161

179

 

Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 26.

 

 

Note 7. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Valeur nette des immobilisations incorporelles

2

2

Valeur brute

22

21

Amortissements et provisions

– 20

– 19

Valeur nette des immobilisations corporelles

18

19

Valeur brute

78

75

Amortissements et provisions

– 60

– 56

Total net des immobilisations corporelles et incorporelles

20

21

 

 

Note 8. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

8.1. Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Dettes évaluées au coût amorti - hors couverture juste valeur

10 530

10 390

Dettes envers les établissements de crédit

8 185

8 250

Dettes envers la clientèle

22

14

Dettes représentées par un titre

2 323

2 126

Dettes évaluées au coût amorti - couverture juste valeur

 

217

Dettes envers les établissements de crédit

 

217

Total des dettes financières

10 530

10 607

 

Les emprunts auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française) comptabilisés en dettes évaluées au coût amorti - couverture juste valeur sont arrivés à terme courant 2014. La juste valeur de la dette était couverte jusqu’au terme de l’emprunt.

 

8.2. Dettes envers les établissements de crédit :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Dettes à vue envers les établissements de crédit

93

699

Comptes ordinaires créditeurs

65

102

Emprunts au jour le jour

 

546

Autres sommes dues

27

49

Dettes rattachées

1

2

Dettes à terme envers les établissements de crédit

8 092

7 768

Comptes et emprunts à terme

8 022

7 691

Dettes rattachées

70

77

Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

8 185

8 467

(*) Dont entreprises liées.

8 073

8 294

 

Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

8.3. Dettes envers la clientèle :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Comptes créditeurs de la clientèle

16

11

Comptes ordinaires créditeurs

16

11

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées

6

3

Autres sommes dues à la clientèle

5

3

Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue

1

 

Total des dettes envers la clientèle

22

14

 

8.4. Dettes représentées par un titre :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Titres de créances négociables (1)

265

17

Certificat de dépôts

265

17

Autres dettes représentées par un titre (2)

2 058

2 109

Autres dettes représentées par un titre

2 058

2 108

Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre

 

1

Total des dettes représentées par un titre (*)

2 323

2 126

(*) Dont entreprises liées.

 1 149

 1 313

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par DIAC S.A.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC SA).

 

 

8.5. Ventilation des dettes par échéance. — La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 14.

 

8.6. Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Variable

Fixe

Total

Variable

Fixe

Total

Dettes sur les établissements de crédit

2 475

5 710

8 185

2 645

5 822

8 467

Dettes envers la clientèle

5

17

22

4

10

14

Titres de créances négociables

114

151

265

 

17

17

Autres dettes représentées par un titre

1 676

382

2 058

1 409

700

2 109

Total de l’endettement par taux

4 270

6 260

10 530

4 058

6 549

10 607

 

La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

 

Note 9. – Titrisation.

 

En millions d’euros

Titrisation - Opérations publiques

Pays

France

Entités cédantes

DIACSA

DIACSA

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

Collatéral concerné

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Crédits automobiles à la clientèle

Véhicule d’émission

CARS Alliance Auto Loans France FCT Master

CARS Alliance Auto Loans France F 2012-1

CARS Alliance Auto Loans France V 2012-1

FCT Cars Alliance DFP France

CARS Alliance Auto Loans France V 2014-1

Date de début

Mai 2012

Juin 2012

Novembre 2012

Juillet 2013

Octobre 2014

Maturité légale des fonds

Août 2030

Septembre 2021

Février 2024

Juillet 2023

Janvier 2026

Montant des créances cédées à l’origine

715

867

826

1 020

700

Réhaussement de crédit à la date initial

Cash réserve pour 1%

Cash réserve pour 1 %

Cash réserve pour 1 %

Cash réserve pour 1 %

Cash réserve pour 1 %

 

Sur-collatéralisation en créances de 15,1 %

Sur-collatéralisation en créances de 13 %

Sur-collatéralisation en créances de 13,5 %

Sur-collatéralisation en créances de 20,35 %

Sur-collatéralisation en créances de 11,5 %

Créances cédées au 31/12/14

447

97

379

1 054

671

Titres émis au 31/12/14 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque)

 

 

 

 

Class A

Notation : AAA

 

 

 

 

 

 

600

Titres émis au 31/12/14 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque)

Class A

Notation : AAA

 

Class A

Notation : AAA

 

Class A

Notation : AAA

 

Class A

Notation : AAA

 

Class B notation : A+

 

 

377

4

285

750

44

Titres émis au 31/12/14 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque)

Class B

Non noté

Class B

Non noté

Class B

Non noté

 

Class C

Non noté

 

68

102

109

 

34

Période

Revolving

Amortissement

Amortissement

Revolving

Revolving

Nature de l’opération

Auto-souscrite

Marché

Marché

Auto-souscrite

Marché

 

En 2014, le groupe DIAC a procédé à une nouvelle opération de titrisation publique portant sur des crédits à la clientèle finale par l’intermédiaire du véhicule ad hoc ci-dessous :

– FCT Cars Alliance Auto Loans France V 2014-1 a émis en octobre 2014 des titres Classe A (AAA) : Classe B (A+) et Classe C (non notée) souscrits par le marché pour 700 MEUR.

 

Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l’exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l’article 122a de la directive européenne 2006/48/EC.

 

Ces opérations n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s’élève à 2 648 M€ au 31 décembre 2014 (contre 2 693 au 31 décembre 2013), soit :

– pour les titrisations placées sur le marché : 1 147 M€,

– pour les titrisations auto-souscrites : 1 501 M€.

 

La juste valeur de ces créances est de 2 716 M€ au 31 décembre 2014.

 

Au 31 décembre 2014, un passif de 2 057 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 2 099 M€.

 

La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par le groupe DIAC, constituant une réserve de liquidité.

 

 

Note 10. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Dettes d’impôts et taxes fiscales

267

253

Dettes d’impôts courants

13

3

Dettes d’impôts différés

252

244

Dettes fiscales hors impôts courants

2

6

Comptes de régularisation et passifs divers

498

387

Dettes sociales

29

51

Autres créditeurs divers

338

210

Comptes de régularisation passif

131

126

Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)

765

640

(*) Dont entreprises liées

167

59

 

Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 26.

 

 

Note 11. – Provisions.

 

En millions d’euros

12/2013

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2014

Utilisées

Non utilisées

Provisions sur opérations bancaires

11

4

 

– 7

1

9

Autres provisions

11

4

 

– 7

1

9

Provisions sur opérations non bancaires

39

11

– 4

– 4

4

46

Provisions pour engagements de retraite et ass.

28

2

– 4

 

6

32

Provisions pour risques fiscaux et litiges

8

9

 

– 2

– 1

14

Autres provisions

3

 

 

– 2

– 1

 

Total des provisions

50

15

– 4

– 11

5

55

(*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

12/2014

12/2013

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

2,26 %

2,16 %

Taux d’actualisation financière

1,89 %

3,19 %

Taux de départ

5,83 %

4,25 %

 

Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice :

 

En millions d’euros

Valeur actuarielle de l’obligation

Juste valeur des actifs du régime

Plafonnement de l’actif

Passif (actif) net au titre de prestations définies

 

(A)

(B)

(C)

(A) - (B) - (C)

Solde à l’ouverture de la période

28

 

 

28

Coût des services rendus de la période

1

 

 

1

Intérêt net sur le passif (actif) net

1

 

 

1

Charge (produit) au compte de résultat

2

 

 

2

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses démographiques

– 1

 

 

– 1

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses financières

6

 

 

6

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des effets d’expérience

1

 

 

1

Réévaluation du passif (actif) net en autres éléments du résultat global

6

 

 

6

Prestations payées au titre du régime

– 4

 

 

– 4

Solde à la clôture de l’exercice

32

 

 

32

1) Dont + 1 M€ de valeur actuarielle des engagements issus des effets d’expérience.

 

 

Note 12. – Dépréciations et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

En millions d’euros

12/2013

Dotations

Reprises

Autres variations (*)

12/2014

Utilisées

Non utilisées

Déprédations sur opérations bancaires

271

216

– 156

– 78

– 3

250

Opérations avec la clientèle (sur base individuelle)

254

211

– 156

– 76

– 3

230

Opérations avec la clientèle (sur base collective)

17

5

 

– 2

 

20

Provisions sur opérations non bancaires

4

1

 

 

 

5

Autres couvertures d’un risque de contrepartie

4

1

 

 

 

5

Total couverture des risques de contreparties

275

217

– 156

– 78

– 3

255

(*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5.

 

 

Note 13. – Dettes subordonnées.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Dettes évaluées au coût amorti

1

 

Dettes rattachées sur emprunts subordonnés

1

 

Dettes évaluées à rajuste valeur

10

10

Titres participatifs

10

10

Total des dettes subordonnées

11

0

 

La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par DIAC SA comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du groupe DIAC de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

 

Note 14. – Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

En millions d’euros

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2014

Actifs financiers

3 376

3 293

4 964

8

11 641

Prêts et créances sur les établissements de crédit

370

174

1 688

 

2 232

Prêts et créances sur la clientèle

3 006

3 119

3 276

8

9 409

Passifs financiers

2 442

3 874

4 214

11

10 541

Dettes envers les établissements de crédit

2 146

3 361

2 678

 

8 185

Dettes envers la clientèle

22

 

 

 

22

Dettes représentées par un titre

274

513

1 536

 

2 323

Dettes subordonnées

 

 

 

11

11

 

 

En millions d’euros

<3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2013

Actifs financiers

2 995

3 955

4 564

15

11 529

Instruments dérivés

4

3

 

 

7

Prêts et créances sur les établissements de crédit

324

713

1 264

 

2 301

Prêts et créances sur la clientèle

2 667

3 239

3 300

15

9 221

Passifs financiers

3 698

2 677

4 232

10

10 617

Dettes envers les établissements de crédit

2 750

2 238

3 479

 

8 467

Dettes envers la clientèle

14

 

 

 

14

Dettes représentées par un titre

934

439

753

 

2 126

Dettes subordonnées

 

 

 

10

10

 

 

Note 15. – Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

En millions d’euros

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2014

Passifs financiers

2 451

3 937

4 312

16

10 716

Dettes envers les établissements de crédit

2 110

3 326

2 678

 

8 114

Dettes envers la clientèle

21

 

 

 

21

Dettes représentées par un titre

274

513

1 536

 

2 323

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

Intérêts futurs à payer

46

98

98

7

249

Engagements de financements et garanties donnés - clientèle

821

 

 

 

821

Total flux futurs contractuels par échéance

3 272

3 937

4 312

16

11 537

 

 

En millions d’euros

< 3 mois

De 3 à 12 ans

De l à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2013

Passifs financiers

3 676

2 794

4 389

16

10 875

Dettes envers les établissements de crédit

2 679

2 227

3 479

 

8 385

Dettes envers la clientèle

14

 

 

 

14

Dettes représentées par un titre

933

439

753

 

2 125

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

Intérêts futurs à payer

50

128

157

7

342

Engagements de financements et garanties donnés - clientèle

823

 

 

 

823

Total flux futurs contractuels par échéance

4 499

2 794

4 389

16

11 698

 

La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

Pour les dérivés passifs, les flux contractuels correspondent aux montants à décaisser.

 

Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre.

 

 

Note 16. – Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7 et d’IFRS 13)

et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur.

 

En millions d’euros

Valeur comptable

Fair value

Ecart (*)

12/2014

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

JV (*)

Actifs financiers

11 641

 

2 232

9 426

11 655

14

Instruments dérivés

 

 

 

 

– 3

– 3

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 232

 

2 232

 

2 232

 

Prêts et créances sur la clientèle

9 409

 

 

9 426

9 426

17

Passifs financiers

10 541

11

10 538

 

10 549

– 8

Dettes envers les établissements de crédit

8 185

 

8 186

 

8 186

– 1

Dettes envers la clientèle

22

 

22

 

22

 

Dettes représentées par un titre

2 323

 

2 330

 

2 330

– 7

Dettes subordonnées

11

11

 

 

11

 

(*) VNC : Valeur nette comptable - JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents.

 

En millions d’euros

Valeur comptable

Fair value

Ecart (*)

12/2013

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

JV (*)

Actifs financiers

11 529

 

2 308

9 234

11 542

13

Instruments dérivés

7

 

7

 

7

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 301

 

2 301

 

2 301

 

Prêts et créances sur la clientèle

9 221

 

 

9 234

9 234

13

Passifs financiers

10 617

10

10 641

 

10 651

– 34

Dettes envers les établissements de crédit

8 467

 

8 466

 

8 466

1

Dettes envers la clientèle

14

 

14

 

14

 

Dettes représentées par un titre

2 126

 

2 161

 

2 161

– 35

Dettes subordonnées

10

10

 

 

10

 

(*) VNC : Valeur nette comptable - JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents.

 

Hypothèses et méthodes retenues. — La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante :

 

– Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques.

– Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables.

– Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables.

 

Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments.

 

Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si RCI Banque ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

— Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe DIAC au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

 

Les titres en niveau 3 correspondent aux titres de participations non consolidés pour lesquels il n’y existe pas de cotation.

 

— Prêts et créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013.

 

Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

— Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe DIAC au 31 décembre 2014 et 31 décembre 2013 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de RCI Banque des émissions sur le marché secondaire contre 3 mois.

 

 

Note 17. – Accords de compensation et autres engagements similaires.

 

Convention cadre relative aux opérations sur instruments financiers à terme et accords similaires. — Le groupe RCI Banque négocie ses contrats d’instruments dérivés à terme sous les conventions-cadre de l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA) et de la FBF (Fédération Bancaire Française).

 

La survenance d’un cas de défaut donne à la partie non défaillante le droit de suspendre l’exécution de ses obligations de paiement et au paiement ou à la réception d’un solde de résiliation pour l’ensemble des transactions résiliées.

 

Les conventions-cadre ISDA et FBF ne répondent pas aux critères de compensation dans les états financiers. Le groupe RCI Banque ne dispose actuellement d’un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés uniquement en cas de défaut ou d’évènement de crédit.

 

Au 31 décembre 2013, l’ensemble des contrats de swaps du groupe DIAC étaient réalisés avec RCI Banque S.A.

 

En 2014, il n’y a aucune opération sur instruments dérivés.

 

Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers :

 

— En millions d’euros - 31/12/2014 :

 

Actif

Valeur brute comptable (avant compensation)

Montants bruts

compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers au passif

Garantie au passif

Garantie hors bilan

Créances de financements RRG (1)

386

– 386

 

 

 

 

0

Total

386

– 386

 

 

 

 

0

 

Passif

Valeur brute comptable (avAnt compensation)

Montants bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers à l’actif

Garantie à l’actif

Garantie hors bilan

Total

 

 

 

 

 

 

0

 

— En millions d’euros - 31/12/2013 :

 

Actif

Valeur brute comptable (avant compensation)

Montants bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers au passif

Garantie au passif

Garantie hors bilan

Dérivés

7

 

7

 

 

 

7

Créances de financements RRG (1)

295

– 295

 

 

 

 

0

Total

302

– 295

7

 

 

 

7

 

Passif

Valeur brute comptable (avant compensation)

Montants bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers à l’actif

Garantie à l’actif

Garantie hors bilan

Total

 

 

 

 

 

 

0

 

(1) La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 386 M€ à celles du groupe Renault Retail Groupe en 2014, contre 295 M€ en 2013. Leurs expositions sont intégralement couvertes par un gage espèces accordé par le constructeur Renault au groupe RCI Banque.

 

 

Note 18. – Engagements donnés.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Engagements de financement

821

823

Engagements en faveur de la clientèle

821

823

Total des engagements donnés

821

823

 

 

Note 19. – Engagements reçus.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Engagements de financement

1 053

1 085

Engagements reçus d’établissements de crédit

1 053

1 085

Engagements de garantie

3 049

3 023

Engagements reçus d’établissements de crédit

105

110

Engagements reçus de la clientèle

803

791

Engagements de reprise reçus

2 141

2 122

Total des engagements reçus (*)

4 102

4 108

(*) Dont entreprises liées

2 862

2 510

 

Garanties et collatéraux. — Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l’insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissement, lettre d’intention, garanties bancaires à première demande pour l’octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l’objet d’une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement.

 

Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe DIAC mène donc une gestion active et rigoureuse de ses sûretés notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres.

 

 

Note 20. – Intérêts et produits assimilés.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Intérêts et produits assimilés

571

584

Opérations avec les établissements de crédit

35

2

Opérations avec la clientèle

264

296

Opérations de location financière

270

284

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

2

2

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

– 96

– 94

Opérations avec la clientèle

– 58

– 53

Opérations de location financière

– 38

– 41

Total des intérêts et produits assimilés (*)

475

490

(*) Dont entreprises liées

105

100

 

La titrisation des créances DIAC S.A n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

 

Note 21. – Intérêts et charges assimilées.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Opérations avec les établissements de crédit

– 226

– 222

Opérations de location financière

– 1

– 1

Intérêts couros et échus des instruments de couverture

 

– 10

Charges sur dettes représentées par un titre

– 29

– 26

Autres intérêts et charges assimilés

– 1

– 1

Total des intérêts et charges assimilés (*)

– 257

– 260

(*) Dont entreprises liées

– 244

– 242

 

 

Note 22. – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Gaies (pertes) nets sur instruments financiers

– 1

– 2

Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur

– 1

– 1

Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture

– 3

– 7

Couvertures de juste valeur : variation éléments couverts

3

6

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur

– 1

– 2

 

 

Note 23. – Produits (charges) nets des autres activités.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Autres produits d’exploitation bancaire

343

338

Prestations accessoires aux contrats de financement

217

222

Produits des activités de services

51

53

Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux

39

40

Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles

1

1

Opérations de location opérationnelle

22

18

Autres produits d’exploitation bancaire

14

5

Dont reprise de provisions pour risques bancaires

7

1

Autres charges d’exploitation bancaire

– 244

– 249

Coûts des prestations accessoires aux contrats de financement

– 124

– 134

Coûts des activités de services

– 45

– 46

Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux

– 35

– 35

Coûts de distribution non assimilables à des intérêts

– 18

– 14

Opérations de location opérationnelle

– 13

– 13

Autres charges d’exploitation bancaire

– 9

– 7

Dont dotation aux provisions pour risques bancaires

– 4

– 3

Autres produits et charges d’exploitation non bancaire

4

2

Autres produits d’exploitation non bancaire

10

7

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 6

– 5

Total des produits et charges nets des autres activités (*)

103

91

(*) Dont entreprises liées

21

13

 

Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

 

Note 24. – Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Frais de personnel

– 80

– 82

Rémunération du personnel

– 35

– 37

Charges de retraites et assimilées

– 7

– 9

Autres charges sociales

– 32

– 31

Autres charges de personnel

– 7

– 6

Crédit d’impôt calculé sur les salaires (CICE)

1

1

Autres frais administratifs

– 41

– 44

Impôts et taxes hors IS

– 10

– 13

Loyers

– 5

– 6

Autres frais administratifs

– 26

– 25

Total des charges générales d’exploitation (*)

– 121

– 126

(*) Dont entreprises liées

54

51

 

 

Effectif moyen en nombre

12/2014

12/2013

Financements et services en France

1 305

1 321

 

1 305

1 321

 

Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel.

 

Conformément aux normes du Groupe Renault, la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) a été classée en Impôts et taxes hors IS.

 

 

Note 25. – Coût du risque par catégorie de clientèle.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Coût du risque sur financement clientèle

– 26

– 26

Dotations pour dépréciation

– 174

– 147

Reprises de dépréciation

189

165

Pertes sur créances irrécouvrables

– 44

– 49

Récupérations sur créances amorties

3

5

Coût du risque sur financement des réseaux

 

– 11

Dotations pour dépréciation

– 41

– 56

Reprises de dépréciation

41

47

Pertes sur créances irrécouvrables

 

– 2

Total du coût du risque

– 26

– 37

 

Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

 

Note 26. – Impôts sur les bénéfices.

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

Impôts exigibles

– 60

– 44

Impôts courants sur les bénéfices

– 60

– 44

Impôts différés

– 8

– 22

Impôts différés

– 8

– 22

Total de la charge d’impôts sur les bénéfices

– 68

– 66

 

La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice.

 

Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés :

 

En millions d’euros

12/2014

12/2013

ID sur dépréciations

23

40

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

14

14

ID sur autres actifs et passifs

8

– 21

ID sur opérations de location

– 293

– 275

ID sur immobilisations

– 1

– 1

Total des impôts différés nets au bilan

– 249

– 243

 

Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

En %

12/2014

12/2013

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France

38,00 %

38,00 %

Différentiel de taux d’imposition

– 0,93 %

4,85 %

Différentiel de taux d’imposition des entités étrangères

 

 

Variation des provisions sur impôts différés actifs et pertes sur déficits fiscaux

 

 

Effet des entreprises associées mises en équivalence

 

 

Autres impacts

3,30 %

0,97 %

Taux effectif d’impôt

40,37 %

43,82 %

 

Le taux effectif d’impôts en France (groupe DIAC consolidé) s’établit à 40,37 % au 31 décembre 2014 contre 43,82 % à fin décembre 2013.

 

Les entités Diac S.A. et Diac Location S.A. sont soumises à la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés dont le taux en vigueur est de 10.7 %, ce qui porte leur taux d’imposition sur les bénéfices à 38 %.

 

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les consolidés.

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

 

— Estimations comptables : Votre société constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, tels que décrits dans les notes 2.D, 2.E, 6.4, 6.12 et 6.25 de l’annexe.

 

Sur la base des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation des dépréciations s’est fondée sur l’analyse des processus mis en place par la société pour identifier et évaluer les risques et déterminer leur niveau de couverture.

 

Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

 

 

VII. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

 

 

1503404

29/05/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 2435
Texte de l'annonce :

1502435

29 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°64


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 mars 2015.

(en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 127 833

Opérations avec la clientèle

2 636 741

Obligations et autres titres à revenu fixe

226 631

Actions et autres titres à revenu variable

2

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 386

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 504 004

Immobilisations incorporelles

2 346

Immobilisations corporelles

15 105

Autres actifs

119 534

Comptes de régularisation

184 115

Total de l'actif 

6 897 753

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

6 149 183

Opérations avec la clientèle 

15 778

Dettes représentées par un titre 

208 408

Autres passifs

183 853

Comptes de régularisation

211 981

Provisions

41 809

Dettes subordonnées 

9 442

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

295

 Report à nouveau

9904

Total du passif

6 897 753

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés :

961 420

Engagements de financement 

617 227

Autres engagements donnés

344 193

Engagements reçus :

2 566 942

Engagements de financement 

1 005 153

Engagements de garantie

1 561 789

 

 

1502435

18/05/2015 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 2080
Texte de l'annonce :

1502080

18 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°59


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

 Société Anonyme au capital de € 61 000 000

Siège Social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy Le Grand Cedex

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Deuxième avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 11 mai 2015 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 27 mai 2015 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2014 ;

 

— Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2014 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs ;

 

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 22 mai 2015 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Établissements suivants :

 

— BNP PARIBAS

— SOCIETE GENERALE

— CACEIS BANK

— CM – CIC

— NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d'administration

 

 

1502080

22/04/2015 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N1)
Numéro d'affaire : 1211
Texte de l'annonce :

1501211

22 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°48


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

 Société Anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy Le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €

 

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14, rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 11 mai 2015 à 9 heures 30 éventuellement reportée le 27 mai 2015 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2014,

 

— Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2014 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs,

 

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

 

————————

 

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, deux jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 11 mai 2015 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Établissements suivants :

 

- BNP PARIBAS,

 

- SOCIÉTÉ GÉNÉRALE,

 

- CACEIS BANK,

 

- CM – CIC,

 

- NATIXIS,

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d'administration

1501211

20/04/2015 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 1130
Texte de l'annonce :

1501130

20 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°47


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny

 

 

Avis de réunion

 

 

Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le jeudi 28 mai 2015 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

A titre Ordinaire :

 

— Rapport du Conseil sur la gestion du groupe.

— Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le contrôle interne.

— Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux.

— Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

— Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président et les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

— Approbation des comptes consolidés 2014.

— Approbation des comptes sociaux 2014.

— Affectation du résultat, détermination du dividende.

— Ratification de la nomination par cooptation de 2 administrateurs (P. Claude, G. De Ficchy).

— Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé.

— Pouvoirs en vue des formalités.

 

A titre Extraordinaire :

 

— Modification des statuts.

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

 

A titre Ordinaire :

 

Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L.233-16 et suivants du Code de Commerce, faisant ressortir un bénéfice net de 100 667 milliers d’euros.

 

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

 

 

Deuxième résolution (Approbation des comptes sociaux). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L.225-235 al.5 du Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes sociaux de cet exercice, se soldant par un résultat bénéficiaire net de 50 401 299,52 EUR.

 

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

 

Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice de l’exercice comme suit :

 

 

Résultat net de l'exercice 2014

50 401 299,52 EUR

Report à nouveau antérieur

- 497 593,32 EUR

Solde disponible

49 903 706,20 EUR

Acompte sur dividendes versé le 09 12 2014

40 000 000,00 EUR

Dividendes complémentaires

9 880 000,00 EUR

Solde du compte report à nouveau 2014

23 706,20 EUR

 

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende à 49 880 000 EUR au titre de l’exercice 2014, soit 12.47 euros par action.

 

Il est rappelé qu'aux termes d'une décision du Conseil d'administration du 26 novembre 2014, il a déjà été versé un acompte de 40 000 000 d’euros.

 

Il reste donc à verser aux actionnaires, un solde de dividende de 9 880 000 euros.

 

Le dividende en numéraire sera mis en paiement à compter du 29 mai 2015.

 

Ce dividende, qui a donné lieu, à un paiement partiel au titre de l'acompte susvisé :

 

— Ouvre droit à un abattement de 40% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts ;

— Et n’ouvre pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été :

 

— Au titre de l’exercice 2011, de 12,71 EUR par action

— Au titre de l’exercice 2012, de 39,19 EUR par action

— Au titre de l’exercice 2013, de 8,42 EUR par action

 

 

Quatrième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

 

Cinquième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Eric SPIELREIN, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 26 novembre 2014 et ratifie la nomination par cooptation de M. Patrick CLAUDE, enregistrée lors de la même séance. En conséquence, M. Patrick CLAUDE, exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 2018 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2017.

 

 

Sixième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Philippe BUROS, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 26 novembre 2014 et ratifie la nomination par cooptation de M. Gianluca DE FICCHY, enregistrée lors de la même séance.

En conséquence, M. Gianluca DE FICCHY, exercera ses fonctions pour la durée du mandat de son prédécesseur restant à courir, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée tenue en 2018 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2017.

 

 

Septième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à M. Eric SPIELREIN et M. Philippe BUROS, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2014.

 

 

Huitième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

 

A titre Extraordinaire :

 

Neuvième résolution (modification des statuts). — L'Assemblée Générale réunie à titre extraordinaire décide, sur proposition du Conseil d’Administration, de modifier l’article 8 § III des statuts dont la rédaction sera désormais la suivante :

 

« III. Qualité d’Actionnaire non requise

Les Administrateurs peuvent ou non être Actionnaires de la Société »

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 28 mai 2015.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

 

Le Conseil d'administration

 

 

1501130

11/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 185
Texte de l'annonce :

1500185

11 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°18


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2014.

(en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 088 241

Opérations avec la clientèle

3 264 392

Obligations et autres titres à revenu fixe

313 478

Actions et autres titres à revenu variable

2

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 386

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 389 463

Immobilisations incorporelles

2 275

Immobilisations corporelles

15 249

Autres actifs

111 644

Comptes de régularisation

140 388

Total de l'actif 

7 406 574

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

6 584 847

Opérations avec la clientèle 

17 766

Dettes représentées par un titre 

264 821

Autres passifs

205 527

Comptes de régularisation

205 360

Provisions

41 593

Dettes subordonnées 

9 315

Capitaux propres

77 345

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

342

Report à nouveau 

(40 498)

Résultat de l'exercice

50 401

Total du passif

7 406 574

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés 

904 062

Engagements de financement 

505 924

Autres engagements donnés

398 138

Engagements reçus 

2 467 916

Engagements de financement 

1 003 737

Engagements de garantie

1 464 179

 

 

 

1500185

10/11/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5134
Texte de l'annonce :

1405134

10 novembre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°135


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2014.

 (en milliers d'euros).

 

 

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 113 938

Opérations avec la clientèle

2 560 712

Obligations et autres titres à revenu fixe

372 584

Actions et autres titres à revenu variable

2

Participations et autres titres détenus à long terme

56

Parts dans les entreprises liées

81 386

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 375 228

Immobilisations incorporelles

2 270

Immobilisations corporelles

15 513

Autres actifs

88 915

Comptes de régularisation

65 830

Total de l'actif :

6 676 434

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

5 981 025

Opérations avec la clientèle

18 493

Dettes représentées par un titre

Autres passifs

145 719

168 626

Comptes de régularisation

242 416

Provisions

43 493

Dettes subordonnées

9 696

Capitaux propres

66 966

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Provisions réglementées et subventions d’investissement

364

 

Report à nouveau

 (498)

Résultat de l’exercice

 

Total du passif :

6 676 434

 

 

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 051 610

Engagements de financement

532 334

Autres engagements donnés

519 276

Engagements reçus :

2 470 854

Engagements de financement

1 005 311

Engagements de garantie

1 465 543

 

 

1405134

04/08/2014 : Autres opérations (63)

Société : Diac
Catégorie 1 : Fusions et scissions (63_N1)
Numéro d'affaire : 4213
Texte de l'annonce :

1404213

4 août 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


Autres opérations
____________________

Fusions et scissions
____________________



 

DIAC S.A

 Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. BOBIGNY.

 (Société absorbante)

 

SOGESMA S.A.R.L

 Société à responsabilité limitée au capital de 1 250 500 EUR €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf –93168 Noisy-le-Grand Cedex.

304 718 786R.C.S. BOBIGNY.

 (Société absorbée)

 

Aux termes d'un acte sous seing privé en date du 22 juillet 2014, conformément aux articles L.236-1 et suivants du Code de commerce et notamment à l’article L.236-11, la société DIAC S.A, et la société SOGESMA S.A.R.L, ont établi et approuvé le projet de fusion simplifiée par voie d'absorption

 

par la société DIAC S.A. à laquelle la société SOGESMA S.A.RL ferait apport de la totalité de son patrimoine.

 

Le bilan de la société SOGESMA S.A.R.L au 31 décembre 2013 fait apparaître un actif net de 1 491 000,00 € (soit un total de l’actif de 31 129 000,00 € diminué du montant du total du passif de 29 638 000,00 €).

 

DIAC S.A étant propriétaire à ce jour de la totalité du capital de SOGESMA S.A.RL., et s’engageant à la conserver jusqu’à la réalisation définitive de la fusion, il ne pourra être procédé à l’échange des actions de la société DIAC S.A. contre des parts de la société SOGESMA S.A.R.L La fusion s’opérera, en conséquence, sans augmentation du capital de DIAC S.A, conformément aux dispositions des articles L.236-3 alinéa II-1° du Code de commerce, et ne donnera par conséquent pas lieu au calcul d’un rapport d’échange.

 

La différence entre la valeur comptable des parts SOGESMA S.A.RL dans les livres de DIAC S.A et la valeur des actions de SOGESMA S.A.R.L (soit le montant de l’actif net apporté) constitue le BONI de fusion s’élevant à 237 000,00 €

 

Le projet de fusion a été établi et approuvé par le conseil d’administration de DIAC S.A le 22 juillet 2014, sous la condition suspensive de la non opposition de créanciers à l’issue du délai d’opposition de 30 jours à compter de la publication du présent avis.

 

A la date de réalisation juridique définitive de la fusion, DIAC S.A. succèdera à SOGESMA S.A.R.L dans tous ses droits et obligations.

 

D’un point de vue comptable, la fusion projetée aura un effet rétroactif au 1er janvier 2014, conformément aux dispositions de l’article L.236-4 du Code de commerce. En conséquence, toutes les opérations passives et actives effectuées par

SOGESMA S.A.R.L depuis le 1er janvier 2014 jusqu’à la date de réalisation définitive de la fusion seront prises en charge par DIAC S.A.

 

Le projet de fusion a été déposé le 28 juillet 2014 au greffe du tribunal de commerce de BOBIGNY.

 

Les créanciers des sociétés fusionnantes, dont la créance est antérieure au présent avis, peuvent former opposition à cette fusion dans un délai de trente jours à compter de la parution du présent avis dans les conditions prévues par les articles L.236-14 et R.236-8 du Code de commerce.

 

Pour avis,

Le conseil d'administration.

 

 

1404213

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4088
Texte de l'annonce :

1404088

30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 Situation au 30 juin 2014.

(en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 166 039

Opérations avec la clientèle

3 316 156

Obligations et autres titres à revenu fixe

353 975

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

82 600

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 293 170

Immobilisations incorporelles

113

Immobilisations corporelles

78

Autres actifs

212 014

Comptes de régularisation actif

57 903

Total de l'actif 

7 482 145

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

6 942 433

Opérations avec la clientèle 

9 535

Dettes représentées par un titre 

24 993

Autres passifs

145 992

Comptes de régularisation passif

241 585

Provisions pour risques et charges 

40 913

Dettes subordonnées 

9 569

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Report à nouveau 

25

Total du passif

7 482 145

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés 

1 115 395

Engagements de financement 

596 119

Autres engagements donnés

519 276

Engagements reçus 

2 466 455

Engagements reçus de financement 

1 004 301

Engagements de garantie

1 462 154

 

 

1404088

16/06/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3167
Texte de l'annonce :

1403167

16 juin 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°72


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf – 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Note

Actif

31/12/2013

31/12/2012

1

Créances sur les établissements de crédit

2 145 843

728 041

2

Opérations avec la clientèle

3 018 528

665 900

3

Obligations et autres titres à revenu fixe

339 344

445 750

 

Actions et autres titres à revenu variable

1

1

4

Participations et autres titres détenus à long terme

96

96

5

Parts dans les entreprises liées

82 600

134 259

6

Crédit-bail et location avec option d’achat

1 295 185

1 330 288

 

Immobilisations incorporelles

11

7

 

Immobilisations corporelles

5

5

7

Autres actifs

217 391

165 696

8

Comptes de régularisation actif

145 984

8 173

 

Total de l’actif

7 244 988

3 478 216

 

Note

Passif

31/12/2013

31/12/2012

9

Dettes envers les établissements de crédit

6 681 968

2 664 258

10

Opérations avec la clientèle

10 539

28 389

11

Dettes représentées par un titre

17 488

81 877

12

Autres passifs

196 936

199 370

33

Comptes de régularisation passif

219 258

370 812

14

Provisions pour risques et charges

38 680

35 287

16

Dettes subordonnées

9 315

9 327

17

Capital souscrit

61 000

61 000

17

Réserves

6 100

6 100

17

Report à nouveau

– 29 964

– 134 990

17

Résultat de l’exercice

33 668

156 786

 

Total du passif

7 244 988

3 478 216

 

Hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/2013

31/12/2012

18

Engagements donnés

1 525 690

510 930

 

Engagements de financement

549 756

441 634

 

Engagements de garantie

240 381

69 296

 

Autres engagements donnés

735 553

0

19

Engagements reçus

2 491 055

1 216 884

 

Engagements reçus de financement

1 085 162

604 481

 

Engagements de garantie

1 405 893

612 403

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/2013

31/12/2012

21

Intérêts et produits assimilés

158 729

201 381

22

Intérêts et charges assimilées

– 253 398

– 200 381

 

Produits sur opérations de crédit bail et assimilées

858 197

843 589

 

Charges sur opérations de crédit bail et assimilées

– 764 625

– 749 945

23

Revenus des titres à revenu variable

202 242

212 383

 

Commissions (produits)

11 116

5 405

 

Commissions (charges)

– 1 834

– 1 973

24

Autres produits d’exploitation bancaire

136 731

137 236

25

Autres charges d’exploitation bancaire

– 12 989

– 17 777

 

Produit net bancaire

334 169

429 918

26

Charges générales d’exploitation

– 167 042

– 138 128

 

Résultat brut d’exploitation

167 127

291 790

27

Coût du risque

– 105 339

– 112 038

 

Résultat d’exploitation

61 788

179 752

28

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 21 853

0

 

Résultat courant avant impôt

39 935

179 752

29

Impôt sur les bénéfices

– 6 267

– 22 966

 

Résultat net

33 668

156 786

 

 

III. — Affectation da résultat.

 

L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 33 704 438,91 EUR soit :

 

Résultat net de l’exercice 2013

33 668 247,14 EUR

Report à nouveau 2012

36 191,77 EUR

Solde disponible 2013

33 704 438,91 EUR

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes versé le 04/12/2013

– 30 000 000,00 EUR

Dividendes complémentaires

– 3 680 000 EUR

Solde report à nouveau 2013

24 438,91 EUR

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 33 680 000 EUR au titre de l’exercice 2013 à 8,42 EUR par action.

 

— Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

— Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 20,27 EUR par action au titre de l’exercice 2010, de 12,71 EUR par action au titre de l’exercice 2011 et de 39,19 EUR par action au titre de l’exercice 2012.

 

Cette résolution est adoptée à l’unanimité.

 

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

I. Règles et méthodes comptables.

 

La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

 

La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

 

La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

 

La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

La société applique les règlements du Comité de la Réglementation Comptable no 2010-04, concernant la désignation des commissaires aux comptes en vigueur au 1er mars 2010 et n° 2010-08, relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

La société applique le règlement CRC n° 2009-03 du 3 décembre 2009 concernant les commissions versées aux apporteurs d’affaires qui sont étalées sur la durée de vie effective du contrat selon une méthode actuarielle (crédit) ou linéaire (Crédit Bail & assimilées).

 

En outre, conformément aux articles 14 et 15 du CRC 2009-03, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étables sont désormais présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné (opérations de crédit-bail et assimilées) (notes 2 et 6) et au compte de résultat, dans le produit net bancaire (notes 21 et 22).

 

A. Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidente non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

B. Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010.

 

Quatre Fonds Communs de Titrisation (FCT) sont utilisés.

 

1. Les créances titrisées : Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

— les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

— les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

— les prête sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

— les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

— les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession ;

— une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Diac pour être éventuellement recédée sur un autre FCT.

 

Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession (1/M). Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Diac.

 

Conformément au règlement CRS N° 93-06 du 21 décembre 1993 modifié par les règlements CRC 99-07 et 00-03, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

 

2. Les véhicules d’Emission : Les véhicules créés sur l’année 2012 au nombre de 3 avec les mêmes caractéristiques sont toujours existants au 31/12/2013.

 

CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER,

CARS Alliance Auto Loans France FCT F 2012,

CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2012,

 

S’est rajouté le véhicule concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra.

 

3. Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés aux fonds, correspondent principalement :

— aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

— aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

— aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement aux FCT.

 

Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les Livres des FCT équivalente à :

— 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentes ou douteux ;

— 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

4. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Diac.

 

5. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCT, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

C. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

— selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement).

— sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

— Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

 

En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

— à la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les foyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans La mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante.

— n’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts.

— les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mats comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

 

L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe IV – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

D. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

E. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

F. Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

G. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

H. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

I. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10%. La part cumulée des écarts supérieure à 10% est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

 

Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

 

Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif, pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

J. Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

K. Risque de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

 

Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

— Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent – crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

— Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

L. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

 

Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 K Euros correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

 

Depuis la fusion avec Cogéra, la société réalise désormais des opérations de financement avec le réseau de distribution des constructeurs automobiles Renault, Nissan et Dada. Celui-ci est constitué de filiales, de concessionnaires ou d’agents implantés exclusivement sur le territoire français.

 

M. Ventilation Groupe et Hors-groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan :

— Sociétés du Groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

— Autres sociétés du Groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;

— Fonds Commun de Titrisation : FCT assurant le portage des créances titrisées.

 

II. — Adaptation à l’environnement économique et financier.

 

Dans un environnement économique qui reste complexe, RCI Banque maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité.

 

Liquidité. — RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base d’investisseurs obligataire historique en euro, de nouvelles zones de placement ont été exploitées avec succès, permettant l’accès aux marchés obligataires dans des devises multiples (USD, CHF, GBP, BRL, KRW, etc), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe.

 

Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs.

 

Enfin, le lancement de l’activité de collecte de dépôts vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité futures résultant des normes Bâle 3.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées. Les lois d’écoulement des dépôts ont fait l’objet d’hypothèses conservatrices, un coefficient multiplicateur étant appliqué aux sorties de trésorerie stressées retenues par le Comité de Bâle. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne et d’une revue par le régulateur bancaire (ACPR) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes :

 

La liquidité statique : RCI Banque a pour objectif d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé sont financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à des ressources nouvelles. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité d’au moins 6 mois. Il permet d’établir deux indicateurs :

— nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne et de communication externe),

— sécurités disponibles (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

La liquidité intrinsèque : correspond à la réserve de liquidité de RCI Banque sans les accords de crédit confirmés. Elle recouvre le cash disponible, les actifs hautement liquides sur le marché et les actifs éligibles et disponibles à la BCE après décote. L’indicateur du nombre de jour de liquidité intrinsèque mesure le nombre de jours pendant lesquels RCI Banque peut exercer son activité sans utilisation des accords de crédits confirmés.

 

Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mis en œuvre entre fin 2008 et début 2009, les performances du recouvrement se sont nettement améliorées à compter du premier trimestre 2009. Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprises). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans un environnement changeant, RCI Banque a pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

Rentabilité. — RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels.

 

Les comités de gestion pays suivent également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

Exposition au risque de crédit. — Le risque de crédit bancaire résulte principalement du placement des excédents de trésorerie temporaires, investis sous forme de dépôts à court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. RCI Banque porte par ailleurs une attention particulière à la diversification des contreparties. Les excédents de liquidité temporaires font également l’objet de placements réguliers auprès de la Banque de France.

 

III. Commentaires sur les postes bu bilan et du hors bilan.

 

Note 1 – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

1 133

27 943

Créances à vue sur établissements de crédit

1 133

27 943

Comptes et prêts à terme

2 143 550

700 000

Créances rattachées

1 160

98

Créances à terme sur établissements de crédit

2 144 710

700 098

Total des créances sur les établissements de crédit

2 145 843

728 041

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

930

27 878

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

2 144 913

700 163

Fonds commun de créances

0

0

Total des créances sur les établissements de crédit

2 145 843

728 041

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

169 031

28 041

De trois mois à un an

713 157

0

De un an à cinq ans

1 263655

700 000

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des créances sur les établissements de crédit

2 145 843

728 041

 

Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2 – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédit affecté non titrisé

507 468

501 211

Encours Carte et prêts personnels revolving

84 529

89 640

Encours sur financement de stock

1 539 293

0

Encours sur financement d’exploitation

150 371

0

Encours sur financement d’équipement

43

0

Bonifications et frais de dossiers à étaler

4 402

– 6 882

Créances rattachées sur contrats non douteux

11 717

9 841

Provisions sur créances impayées

– 17 843

– 3 605

Sous-total des crédits non douteux à la clientèle

2 279 980

590 205

 

1 932

0

Créances rattachées sur contrats douteux

407

218

Créances sur contrats douteux

84 994

22 520

Provisions sur contrats douteux

– 33 057

– 12 983

Créances rattachées sur contrats douteux compromis

349

425

Créances surcontrais douteux compromis

157 048

161 319

Provisions sur contrats douteux compromis

– 118 307

– 131 419

Sous-total des crédits douteux à la clientèle

93 366

40 880

Valeurs nettes des crédits à la clientèle

2 373 346

630 285

Prêts au personnel

430

441

Créances commerciales

285 155

0

Prêts à la clientèle financière

353 293

29 717

Autres concours à la clientèle

1 541

921

Valeurs non imputées

390

475

Créances rattachées sur concours divers

629

0

Sous-total des concours divers

641 438

31 554

Comptes ordinaires sains

3 044

3 522

Comptes ordinaires douteux

406

444

Provisions sur comptes ordinaires douteux

0

– 44

Comptes ordinaires douteux compromis

442

139

Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis

– 148

0

Sous-total des comptes ordinaires

3 744

4 061

Autres opérations nettes avec la clientèle

645 182

35 615

Total des opérations avec la clientèle

3 018 528

665 900

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

1 597 734

128 522

De trois mois à un an

1 009 509

169 096

De un an à cinq ans

403 590

365 401

Supérieure à cinq ans

7 695

2 881

Total des opérations avec la clientèle

3 018 528

665 900

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

2 352 960

627 646

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

312 275

8 537

Fonds commun de créances

353 293

29 717

Total des opérations avec la clientèle

3 018 528

665 900

 

Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT (gages-espèces notamment).

 

Note 3 – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Titres à revenu fixe

339 219

445 646

Créances rattachées sur titres à revenu fixe

125

104

Titres de placement

339 344

445 750

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

339 344

445 750

 

Ces opérations ne portent que sur des titres non cotés.

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

127 757

234 162

De trois mois à un an

0

0

De un an à cinq ans

211 587

211 588

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

339 344

445 750

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 4 – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nb titres afin

31/12/2012

Acquisitions

Cessions

31/12/2013

SIRHA

2 601

40

 

 

40

Titres de participation

 

40

0

0

40

OSEO ex SOFARIS

6 631

56

 

 

56

Titres détenus à long terme

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

Total part et autres titres détenus à long terme

 

96

0

0

96

 

Note 5 – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nb titres à fin

31/12/2012

Acquisitions

Cessions

31/12/2013

Cogéra

0

51 659

 

– 61 659

0

Sogesma

82 000

1 254

 

 

1 254

Diac Location

1 918 694

81 346

 

 

81 346

Parts dans les entreprises liées

 

134 259

0

– 51 659

82 600

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

Total des parts dans les entreprises liées

 

134 259

0

– 51 659

82 600

 

Ces parts ne concernent que des titres non cotés.

 

Les cessions correspondent à la fusion de Cogéra sur Diac intervenue en 2013.

 

Note 6 – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Immobilisations brutes au début de l’exercice

2 292 798

2 208 054

Acquisitions de l’exercice

717 322

773 924

Cessions de l’exercice

– 721 137

– 689 180

Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice

2 288 983

2 292 798

Amortissements au début de l’exercice

– 952 103

– 900 518

Dotations de l’exercice

– 554 547

– 543 026

Diminutions sur cessions de l’exercice

518 259

491 441

Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice

– 988 391

– 952 103

Valeurs nettes des immobilisations louées

1 300 592

1 340 695

Loyers échus

1 279

1 408

Provisions sur créances impayées

– 92

– 101

Créances rattachées

6 450

6 234

Bonifications à étaler

– 21 992

– 26 971

Loyers douteux

1 228

1 372

Provisions sur loyers douteux

– 483

– 482

Loyers douteux compromis

40 041

42 580

Provisions sur loyers douteux compromis

– 31 838

– 34 447

Loyers échus et créances rattachées

– 5 407

– 10 407

Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat

1 295 185

1 330 288

 

Note 7 – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Etat

21 663

3 973

Créances sociales

56

54

Débiteurs divers

69 784

58 812

Créances rattachées sur débiteurs divers

21 888

103 857

Total des autres actifs

217 391

165 696

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

202 979

165 696

De trois mois à un an

14 412

0

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des autres actifs

217 391

165 696

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

132 732

86 645

Sociétés du groupe Diac

64 081

65 987

Autres sociétés du groupe Renault

20 502

13 064

Fonds commun de créances

76

0

Total des autres actifs

217 391

165 696

 

Note 8 – Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Charges à répartir ou à étaler

3 159

5 052

Commissions à étaler

81

135

Charges constatées d’avance

692

44

Produits à recevoir sur swaps ou IFT

4 148

473

Autres produits à recevoir

858

1 030

Valeurs à l’encaissement

136 609

724

Autres comptes de régularisation actif

437

715

Total des comptes de régularisation actif

145 984

8 173

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

143 083

3 375

De trois mois à un an

774

763

De un an à cinq ans

2 127

4 035

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des comptes de régularisation actif

145 984

8 173

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

105 787

7 713

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

40 197

460

Fonds commun de créances

0

0

Total des comptes de régularisation actif

145 984

8 173

 

Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans le montage des opérations de titrisation. Elles sont amorties sur la durée des opérations.

 

Note 9 – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

106 460

308 835

Emprunts au jour le jour

500 000

0

Dettes rattachées

1 702

568

Dettes à vue sur établissements de crédit

608 162

309 403

Comptes et emprunts à terme

6 014 295

2 329 850

Dettes rattachées

59 511

25 005

Dettes à terme sur établissements de crédit

6 073 806

2 354 855

Total des dettes envers les établissements de crédit

6 681 968

2 664 258

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

2 281 456

773 208

De trois mois à un an

1 293 421

895 900

De un an à cinq ans

3 107 091

995 150

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des dettes envers les établissements de crédit

6 681 968

2 664 258

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

53 575

11 309

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

6 628 393

2 652 949

Fonds commun de créances

0

0

Total des dettes envers les établissements de crédit

6 681 968

2 664 258

 

Note 10 – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

8 716

24 186

Acomptes et autres sommes dues

223

175

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière

747

3 911

Dettes rattachées

3

3

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle

9 689

28 275

Comptes ordinaires créditeurs

562

114

Dettes rattachées

288

0

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle

850

114

Total des opérations avec la clientèle

10 539

28 389

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois :

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

10 150

28 389

Sociétés du groupe Diac

9

0

Autres sociétés du groupe Renault

92

0

Fonds commun de créances

288

0

Total des opérations avec la clientèle

10 539

28 389

 

Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11 – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Certificats de dépôts

17 488

81 789

Dettes rattachées

0

88

Titres de créances négociables

17 488

81 877

Total des dettes représentées par un titre

17 488

81 877

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

16 453

60 277

De trois mois à un an

1 035

21 600

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des dettes représentées par un titre

17 488

81 877

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec les partenaires hors groupe.

 

Note 12 – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Etat

18 420

18 781

Fournisseurs

39 816

34 673

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail

11 172

15 310

Dettes sociales

48 902

46 704

Autres créditeurs divers

16 283

17 112

Impôts différés passifs

484

201

Créances rattachées sur créditeurs divers

61 859

66 589

Total des autres passifs

196 936

199 370

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

148 649

145 060

De trois mois à un an

23 767

29 454

De un an à cinq ans

24 508

24 847

Supérieure à cinq ans

12

9

Total des autres passifs

196 936

199 370

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

167 717

170 989

Sociétés du groupe Diac

1 370

2 834

Autres sociétés du groupe Renault

27 849

25 547

Fonds commun de créances

0

0

Total des autres passifs

196 936

199 370

 

Note 13 – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail

178 411

153 099

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle

167

273

Autres produits constatés d’avance

34 806

191 454

Intérêts à payer sur swaps ou IFT

0

10 606

Autres charges à payer

5 124

2 568

Autres comptes de régularisation passif

750

12 812

Total des comptes de régularisation passif

219 258

370 812

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

219 112

360 102

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

146

10 710

Fonds commun de créances

0

0

Total des comptes de régularisation passif

219 258

370 812

 

Note 14 – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2012

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

31/12/2013

Provisions sur opérations bancaires

0

0

0

0

0

Engagements de retraite

24 723

2 270

– 1 424

 

25 569

Autres litiges personnel

4 344

1 561

– 783

– 1 099

4 023

Autres risques et charges

6 220

4 135

– 485

– 782

9 088

Provisions sur opérations non bancaires

35 287

7 966

– 2 692

– 1 881

38 680

Total provisions risques et charges

35 287

7 966

– 2 692

– 1 881

38 680

 

Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

Engagements de retraite :

 

Hypothèses d’actualisation

31/12/2012

31/12/2013

Age moyen de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Taux moyen d’indexation annuelle

2,70 %

2,16 %

Taux moyen d’actualisation annuelle

3,31 %

3,19 %

Taux moyen de départ de la société

3,89 %

3,79 %

 

Ventilation par natures

Provision pour engagements de retraite

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Valeur actuarielle de l’engagement

Montant engagements à l’ouverture

24 723

3 177

 

 

27 900

Droits acquis durant la période

1 380

 

 

 

1 380

Charge financière d’actualisation

890

 

 

 

890

Ecarts actuariels

– 642

 

 

 

– 642

Prestations payées ou autres départs

– 1 424

 

 

 

– 1 424

Autres mouvements

642

– 642

 

 

 

Montant engagements à la clôture

25 569

2 535

0

0

28 104

 

Note 15 – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2012

Dotation

Reprise

Reclas. et Chq de méthode

31/12/2013

Opérations avec la clientèle

148 051

87 471

– 66 167

 

169 355

Crédit-bail et loc. avec option d’achat

35 030

13 555

– 16 172

 

32 413

Provisions inscrites à l’actif

183 081

101 026

– 82 339

0

201 768

Provisions inscrites au passif

0

0

0

0

0

Total provisions risques de contrepartie

183 081

101 026

– 82 339

0

201 768

 

Note 16 – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Titres participatifs

9 188

9 188

Dettes rattachées sur titres participatifs

127

139

Total des dettes subordonnées

9 315

9 327

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

0

0

De trois mois à un an

127

339

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

9 188

9 188

Total des dettes subordonnées

9 315

9 327

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

 

Le système de rémunération comprend :

— une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire),

— une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17 – Capital souscrit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2012

Variation

31/12/2013

Proposition d’affectation

31/12/2013

Après affectation

Année 31/12/2013

Avant affectation

Auto financement

Dividendes

Après affectation

Capital social

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Réserves légales

6 100

 

6 100

 

 

6 100

Report à nouveau

36

– 30 000

– 29 964

24

29 964

24

Résultat net

 

33 668

33 668

– 24

– 33 644

 

Total des capitaux propres

67 136

3 668

70 804

0

– 3 680

67 124

 

Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault. La variation de 30 000 K€ du report à nouveau concerne un acompte sur dividendes versé à notre actionnaire RCI Banque en décembre 2013.

 

Note 18 – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés en faveur de la clientèle

549 756

441 634

Total des engagements donnés de financement

549 756

441 634

Cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit

240 381

69 296

Total des engagements donnés de garantie

240 381

69 296

Autres engagements donnés

735 553

0

Total des autres engagements donnés

735 553

0

Total des engagements donnés

1 525 690

510 930

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à mains de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

549 756

441 634

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

975 934

69 296

Fonds commun de créances

0

0

Total des engagements donnés

1 525 690

510 930

 

Note 19 – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus en faveur des établissements de crédit

1 084 745

604 039

Engagements reçus en faveur de la clientèle

417

442

Total des engagements reçus de financement

1 085 162

604 481

Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle

791 075

0

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD

614 818

612 403

Total des engagements reçus de garantie

1 405 893

612 403

Total des engagements reçus

2 491 055

1 216 884

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

938 986

69 834

De trois mois à un an

178 134

192 099

De un an à cinq ans

1 373 933

954 945

Supérieure à cinq ans

2

6

Total des engagements reçus

2 491 055

1 216 884

 

Ventilation par partenaires

31/12/2013

31/12/2012

Sociétés et tiers hors groupe

1 405 963

610 887

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

1 085 092

605 997

Fonds commun de créances

0

0

Total des engagements reçus

2 491 055

1 216 884

 

Note 20 – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Risque de taux

 

 

Swaps de taux

865 817

2 211 483

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2013

31/12/2012

Jusqu’à trois mois

0

177 755

De trois mois à un an

0

490 803

De un an à cinq ans

865 817

1 542 925

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des instruments financiers à terme

865 817

2 211 483

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des autres sociétés du groupe Renault.

 

Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à 0 Keuros pour l’exercice 2013 contre – 36 840 Keuros en 2012.

 

IV. — Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

Note 21 – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

2 738

23 726

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

149 964

173 061

Intérêts et produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

213

– 65

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe

5 814

4 659

Total des intérêts et produits assimilés

158 729

201 381

 

Note 22 – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

– 180 798

– 119 880

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle

– 51 651

– 55 106

Intérêts et charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

– 20 143

– 23 575

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 209

– 1 259

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

– 597

– 561

Intérêts et charges sur autres opérations

0

0

Total des intérêts et charges assimilées

– 253 398

– 200 381

 

Note 23 – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Revenus du portefeuille de placement

157 439

139 524

Revenus des titres détenus à long terme

1

1

Revenus des parts dans les entreprises liées

44 802

75 858

Total des revenus des titres à revenu variable

202 242

212 383

 

Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT.

 

Note 24 – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

51 451

69 022

Produits des prestations des activités de service

8

6

Transferts de charges (dt ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

11 425

12 182

Autres produits d’exploitation bancaire

663

2 419

Total des autres produits d’exploitation bancaire

63 547

83 629

Refacturations de charges d’exploitation

73 076

53 607

Autres produits d’exploitation non bancaire

108

0

Total des autres produits d’exploitation non bancaire

73 184

53 607

Total des autres produits d’exploitation bancaire

136 731

137 236

 

Note 25 – Autres charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

– 5 690

– 5 589

Coût de distribution non étalable

– 3 993

– 8 061

Opérations faites en commun

– 2 168

– 2 042

Autres charges d’exploitation bancaire

– 950

– 73

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire

– 155

– 1 659

Total des autres charges d’exploitation bancaire

– 12 956

– 17 424

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 33

0

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire

0

– 353

Total des autres charges d’exploitation non bancaire

– 33

– 353

Total des autres charges d’exploitation bancaire

– 12 989

– 17 777

 

Note 26 – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Salaires et traitements

– 65 759

– 66 770

Charges sociales sur retraites

– 7 705

– 7 282

Autres charges sociales

– 30 792

– 27 667

Participation des salariés

– 2 880

– 2 546

Autres frais de personnel

– 4 126

– 4 665

Total des frais de personnel

– 111 262

– 108 930

Impôts et taxes

– 8 354

– 2 710

Travaux, fournitures et services extérieurs

– 46 599

– 25 987

Autres frais administratifs

– 827

– 501

Total des autres frais administratifs

– 55 780

– 29 198

Total des charges générales d’exploitation

– 167 042

– 138 128

 

Note 27 – Coût du risque.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Coût du risque sur établissements de crédit

0

0

Dotations aux provisions

– 13 034

– 29 781

Reprises de provisions

15 929

32 179

Abandons de créances

– 12 076

– 10 018

Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail

– 9 181

– 7 620

Dotations aux provisions

– 86 686

– 119 582

Reprises de provisions

101 196

85 908

Abandons de créances

– 115 687

– 72 986

Récupérations sur créances amorties

4 072

2 225

Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit

– 97 105

– 104 435

Dotations aux provisions

– 23

0

Reprises de provisions

979

0

Abandons de créances

– 9

0

Récupérations sur créances amorties

0

17

Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle

947

17

Coût du risque sur opérations avec la clientèle

– 105 339

– 112 038

Coût du risque sur portefeuille titres

0

0

Coût du risque sur autres opérations

0

0

Total du coût du risque

– 105 339

– 112 038

 

Note 28 – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Gains ou pertes sur immobilisations financières

– 21 853

0

Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 21 853

0

 

Concerne, en 2013, la moins value réalisée sur la fusion de Cogéra.

 

Note 29 – Impôt sur les bénéfices.

 

La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

 

La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 30 – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Résultat net social

33 668

156 786

Impôt courant social

6 267

22 966

Résultat social avant impôts

39 935

179 752

Retraitements des produits financiers nets sur opé. de crédit-bail et ass.

146 250

134 349

Retraitements du coût du risque sur opé. de crédit-bail et assimilées

500

186

Retraitements des plus et moins values de cession de contrats de crédit-bail

– 124 857

– 111 564

Résultat latent sur opérations de crédit-bail

21 893

22 971

Var. du résultat dégagé par le FCC non encore reversé

0

– 51 685

Var. produits nets sur contrats titrées non encore reversés au FCC

0

– 10 952

Var. des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)

0

2 109

Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit

0

– 60 528

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)

1 077

15 968

Autres retraitements de consolidation

39 539

– 14 504

Résultat latent sur autres retraitements

40 616

1 464

Sous-total des retraitements de consolidation avant IS

62 509

– 36 093

Résultat financier avant impôts

102 444

143 659

Impôt courants financier

– 6 267

– 22 966

Impôts différés nets

– 16 397

– 3 289

Résultat net financier

79 780

117 405

 

Stock de réserve latente à la clôture

2013

2012

Réserve latente brute

419 927

335 087

Impôts différés nets

– 85 404

– 71 561

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice

334 523

263 526

 

Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

— Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail;

— Différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;

— Comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;

— Retraitements liés aux opérations de titrisation (notamment pour le FCC arrivé à échéance en mai 2012).

 

Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCT sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 31 – Effectifs moyens.

 

Ventilation par natures

31/12/2013

31/12/2012

Agents de maîtrise

588

608

Cadres

654

641

Contrats à durée déterminée

0

1

Total des effectifs moyens

1 242

1 250

 

Droit individuel à la formation

31/12/2013

31/12/2012

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF

1 525 h

1 812 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF

121 989 h

121 550 h

 

 

V. — Tableau des filiales et des participations.

 

Informations financières

(En milliers d’euros)

Capital

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la sté et non remboursés

Montant des cautions et avilis donnés par la société

PNB on CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

 

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Brute

Nette

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de lu société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diac Location

29 241

2 940

100,00 %

81 347

81 347

 

 

881 636

49 245

44 802

Sogesma

1 251

18

100,00 %

1 254

1 254

 

 

74 844

– 300

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des participations dans des sociétés françaises

 

 

 

96

96

 

 

 

 

 

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, comme mentionné dans les notes 1, 2, 15 et 27 de l’annexe.

 

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.

 

Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

 

 

 

B. — Bilan consolidé.

 

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2013.

(En millions d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2013

12/2012

Instruments dérivés

2

7

28

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3

2 301

1 122

Prêts et créances sur la clientèle

4 et 5

9 221

9 233

Comptes de régularisation et actifs divers

6

359

259

Opérations de location opérationnelle

4 et 5

107

71

Immobilisations corporelles et incorporelles

7

21

20

Total actif

 

12 016

10 733

 

Passif

Notes

12/2013

12/2012

Instruments dérivés

2

 

49

Dettes envers les établissements de crédit

8.2

8 467

6 730

Dettes envers la clientèle

8.3

14

13

Dettes représentées par un titre

8.4

2 126

2 575

Comptes de régularisation et passifs divers

10

640

651

Provisions

11

50

53

Dettes subordonnées

13

10

9

Capitaux propres

 

709

653

Dont capitaux propres part des actionnaires de la société mère

 

709

652

Capital souscrit et réserves liées

 

61

61

Réserves consolidées et autres

 

565

498

Gains ou pertes latents

 

– 2

– 25

Résultai de l’exercice

 

85

118

Dont capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle

 

 

1

Total passif

 

12 016

10 733

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

En millions d’euros

Notes

12/2013

12/2012

Intérêts et produits assimilés

20

490

527

Intérêts et charges assimilées

21

– 260

– 266

Commissions (produits)

 

1

3

Commissions (charges)

 

– 2

– 3

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

22

– 2

 

Produits (charges) nets des autres activités

23

91

100

Produit net bancaire

 

318

361

Charges générales d’exploitation

24

– 126

– 123

Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 4

– 3

Résultat brut d’exploitation

 

188

235

Coût du risque

25

– 37

– 44

Résultat d’exploitation

 

151

191

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés

 

 

 

Résultat avant impôts

 

151

191

Impôts sur les bénéfices

26

– 66

– 72

Résultat net

 

85

119

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

 

1

Dont part des actionnaires de la société mère

 

85

118

Résultat net par action (*) et en euros

 

21,17

29,48

Résultat net dilué par action et en euros

 

21,17

29,48

(*) Résultat net – Part des actionnaires de la société mère rapporté au nombre d’actions.

 

Etat de résultat global consolidé.

 

En millions d’euros

12/2013

11/12

Résultat net

85

119

Autres éléments du résultat global

23

– 37

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

– 2

Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net

 

– 2

Opérations de couverture de flux de trésorerie

23

– 35

Total des éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat net

23

– 35

Résultat global

108

82

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

1

Dont part des actionnaires de la société mère

108

81

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

 

En millions d’euros

Capital (1)

Réserves liées au capital

Réserves consolidées (2)

Ecarts de conversion

Gains/ pertes latents ou diffères (3)

Résultat net revenant

aux actionnaires

de la société mère

Capitaux

propres

(Part des actionnaires

de la société mère)

Capitaux

propres (Part des part.

ne donnant pas le contrôle)

Total capitaux propres conso.

Capitaux propres au 31 décembre 2011

61

 

483

 

12

149

705

4

709

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

149

 

 

– 149

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2012

61

 

632

 

12

 

705

4

789

Variations de valeur des instruments financiers (CFH & AFS) affectant les capitaux propres

 

 

 

 

– 35

 

– 35

 

– 35

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

– 2

 

– 2

 

– 2

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

118

118

1

119

Résultat global de la période

 

 

 

 

– 37

118

81

1

82

Effet des variations de périmètre et autres

 

 

2

 

 

 

2

– 3

– 1

Distribution de l’exercice

 

 

– 136

 

 

 

– 136

– 1

– 137

Capitaux propres au 31 décembre 2012

61

 

498

 

– 25

118

652

1

653

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

118

 

 

– 118

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2013

61

 

616

 

– 25

 

652

1

653

Variations de valeur des instruments financiers (CFH & AFS) affectant les capitaux propres

 

 

 

 

23

 

23

 

23

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

85

85

 

85

Résultat global de la période

 

 

 

 

23

85

108

 

108

Effet des variations de périmètre, stocks options et autres

 

 

1

 

 

 

1

– 1

 

Distribution de l’exercice

 

 

– 52

 

 

 

– 52

 

– 52

Capitaux propres au 31 décembre 2013

61

 

565

 

– 2

85

709

 

709

(1) Le capital social de DIAC S.A de 61 millions d’euros est composé de 4 000 000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA.

(2) Le solde des dividendes 2012 a été versé en mai 2013 pour 21,76 millions d’euros. Un acompte sur dividendes au titre de 2013 pour 30 millions d’euros a été décidé par le Conseil d’administration du 3 décembre 2013. Le total des dividendes versés en 2013 s’élève à 51,76 millions d’euros.

(3) Comprend les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie, nulles à fin 2013.

 

 

IV — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

85

118

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

4

3

Dotations nettes aux provisions

– 15

7

Produits et charges d’impôts différés

22

13

Résultat net – part des participations ne donnant pas le contrôle

 

1

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)

2

 

Capacité d’autofinancement

98

142

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées (d’avance)

– 42

– 15

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements

– 29

9

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

294

314

Encaissements /décaissements liés aux créances sur établissements de crédit

– 1 386

– 483

Encaissements /décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit

1 680

797

Flux liés aux opérations avec la clientèle

– 20

– 160

Encaissements /décaissements liés aux créances sur la clientèle

– 21

– 162

Encaissements /décaissements liés aux dettes sur la clientèle

1

2

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

– 519

– 141

Encaissements /décaissements liés aux dettes représentées par des titres

– 442

– 113

Encaissements /décaissements liés aux valeurs à l’encaissement

– 77

– 28

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

2

 

Diminution / augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

– 242

13

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

– 186

140

Flux liés aux actifs financiers si aux participations

 

– 2

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

– 5

– 9

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

– 5

–11

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

– 52

– 137

Dividendes versés

– 52

– 137

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

 

– 1

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

– 52

– 138

Effet des variations des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

– 243

– 9

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture :

– 297

– 288

Comptes (actif et passif) es prêts /emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 297

– 288

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture :

– 540

– 297

Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit

157

362

Comptes passif et emprunts a vue auprès des établissements de crédit

– 697

– 659

Variation de la trésorerie nette

– 243

– 9

 

La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée d’opérations au jour le jour et de dépôts à vue. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 3 et 8.2.

 

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. Approbation des comptes – distributions.

 

Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2013, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 10 mars 2014 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 22 mai 2014, à laquelle sera également proposée une distribution de dividendes de 8,42 euros par action, soit un total de 33,68 millions d’euros.

 

Pour mémoire, l’Assemblée Générale ordinaire du 23 mai 2013 a fixé le dividende de l’exercice 2012 à 39,19 euros par action, soit un total de 156,76 MEUR. Un acompte 135 millions d’euros a été versé en 2012, décidé par le conseil d’administration du 26 novembre 2012.

 

Le total des dividendes versés en 2013 s’élève à 51,76 millions d’euros comprenant le solde des dividendes 2012 versé en mai 2013 pour 21,76 millions d’euros ainsi qu’un acompte sur dividendes au titre de 2013 pour 30 millions d’euros, décidé par le conseil d’administration du 3 décembre 2013.

 

Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. Règles et méthodes comptables.

 

En application du règlement n° 3606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les états financiers consolidés du groupe RCI Banque de l’exercice 2013 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2013 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

Au 31 décembre 2013, le groupe a appliqué les nouveaux textes suivants parus au Journal Officiel de l’Union européenne et d’application obligatoire à la date de clôture.

 

Norme

 

Date d’application obligatoire

IFRS 13

Evaluation de la juste valeur

1er janvier 2013

IAS 39 révisée

Avantages du personnel

1er janvier 2013

Améliorations de diverses normes

Améliorations annuelles – Cycle 2009-2011

1er janvier 2013

Amendement d’IFRS 7

Instruments financiers : informations à fournir – Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers

1er janvier 2013

Amendement d’IAS 1

Présentation des états financiers – Présentation des autres éléments du résultat global

1er janvier 2013

Amendement d’IAS 12

Impôts sur le résultat – Impôt différé : recouvrement des actifs sous-jacents

1er janvier 2013

 

L’amendement de la norme IAS 1 introduit une présentation des autres éléments du résultat global en deux catégories distinctes : les éléments pouvant être reclassés ultérieurement en résultat et ceux qui ne le seront pas.

 

L’application de la norme IAS 19 révisée « Avantages du personnel » est rétrospective. L’impact de sa première application est non significatif à l’échelle du groupe.

 

L’application de la norme IFRS 13 « Evaluation à la juste valeur » est prospective. Cette norme fournit un cadre pour l’évaluation de la juste valeur. Son application est sans impact significatif sur les valeurs comptables.

 

Par ailleurs, le groupe a choisi d’appliquer par anticipation les textes suivants parus au Journal Officiel de l’Union européenne et d’application facultative à la date de clôture.

 

Norme

 

Date d’application obligatoire

IFRS 10

Etats financiers consolidés

1er janvier 2014

IFRS 11

Partenariats

1er janvier 2014

IFRS 12

Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

1er janvier 2014

Amendements d’IFRS 10, d’IFRS 11 et d’IFRS 12

Etats financiers consolidés, partenariats et informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités – Dispositions transitoires

1er janvier 2014

Amendement d’IAS 28

Participations dans des entreprises associées et des coentreprises

1er janvier 2014

 

Le groupe n’a pas appliqué par anticipation l’amendement d’IAS 32 « Instruments financiers : présentation – Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers », paru au Journal Officiel de l’Union européenne en décembre 2012, et dont l’application est obligatoire au 1er janvier 2014. Le groupe n’anticipe à ce jour aucun impact significatif sur les comptes consolidés du fait de l’adoption de cet amendement.

 

La première application des normes IFRS 10, 11 et 12 n’a pas eu d’impact sur les états financiers du groupe DIAC.

 

— Première application de la norme d’IAS 19 révisée « Avantages du personnel » : Les principales modifications engendrées par la révision de la norme IAS 19 sont les suivantes :

– la totalité des écarts actuariels est immédiatement constatée dans les autres éléments du résultat global ; le groupe ayant opté depuis 2007 pour ce mode de comptabilisation, cette modification n’a pas d’impact sur ses comptes consolidés au 31 décembre 2013 ;

– le coût des services passés résultant de modification ou de réduction de régime est comptabilisé immédiatement et intégralement au compte de résultat ; avant la révision de la norme, le coût des services passés était comptabilisé en résultat linéairement sur la durée moyenne d’acquisition des droits ;

– le rendement attendu des actifs du régime est désormais évalué en utilisant le même taux que le taux d’actualisation des engagements.

 

Les comptes consolidés de RCI Banque sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux du Groupe RCI Banque.

 

A) Principes de consolidation :

 

— Périmètre et méthodes de consolidation : Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées de manière exclusive, directement ou indirectement, par le groupe. Ces sociétés sont consolidées par intégration globale.

 

Les actifs titrisés de DIAC S.A pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan.

 

Les comptes des sociétés dans lesquelles le groupe exerce une influence notable (entreprises associées) sont mis en équivalence.

 

Lorsqu’il est coparticipant dans une activité conjointe, le groupe comptabilise directement ses actifs et passifs (y compris sa quote-part des actifs détenus conjointement et des passifs assumés conjointement), ainsi que les produits qu’il a tirés de la vente de sa quote-part de la production générée par l’activité conjointe, sa quote-part des produits tirés de la vente de la production générée par l’activité conjointe et les charges qu’il a engagées, y compris sa quote-part des charges engagées conjointement, le cas échéant.

 

Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés sont éliminés.

 

Les sociétés consolidées par DIAC S.A sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan, Dacia ainsi que les sociétés de service associées.

 

B) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis selon le format proposé par l’Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation RECO n° 2013-04 du 7 novembre 2013 relative au « format des états de synthèse des établissements de crédit et des entreprises d’investissement sous référentiel comptable international ».

 

Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités au groupe, que ces produits et charges soient récurrente ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

C) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, le groupe DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. Le groupe DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des étais financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

D) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

— Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes.

 

Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

— Identification du risque de crédit : Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

– Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement),

– Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie,

– Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des types de financement concernés.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné,

— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

— Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

– Activité Clientèle : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Clientèle » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s’agit d’incurred loss, le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3 mois.

 

Dans le cas où l’approche statistique sur base individuelle n’est pas pertinente, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

Dès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers similaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur, les produits d’intérêt ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d’évaluer la perte de valeur.

 

– Activité Réseau : Les dépréciations pour risques de crédit de l’activité réseau sont calculées selon 3 types de créances : incidentée, douteuse et saine et dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après.

 

Les créances non douteuses (incidentées ou saines) font l’objet d’une dépréciation sur base collective soit selon une base statistique (historique des trois dernières années) soit selon l’expertise interne validée par le Comité des Experts Risques Réseau Groupe présidé des membres du Comité Exécutif. Le classement dans la catégorie des créances incidentées est généré par des faits tels que : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock.

 

Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d’occasion, pièces de rechange, cash,…) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d’alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par les opérationnels du groupe RCI Banque.

 

Quant aux encours non douteux et non incidentés qui sont ainsi classés sains, ils sont dépréciés de façon collective selon les risques de crédit et systémiques de chaque pays apprécié. Les montants dépréciés sont déterminés en fonction des taux techniques et sectoriels du sain et sont spécifiques à chaque pays. Les dépréciations des actifs sains du financement réseau constituées ou libérées au titre des risques systémiques sont regroupées au compte de résultat consolidé dans le poste coût du risque réseau des filiales concernées.

 

– Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

— Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée/kilométrage.

 

Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant :

a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat.

b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

E) Les contrats de « Location Opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « location financement » et les contrats de « location opérationnelle ».

 

Le principal critère conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le Groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.

 

La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe DIAC des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée à 8 ans pour les batteries de Twizy et à 10 ans pour les batteries des autres véhicules électriques, durée bien plus longue que les contrats de location.

 

Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s’effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions. L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification.

 

Le traitement des opérations de revente de véhicules à l’issue de contrats de location opérationnelle est identique à celui exposé au point : prêts et créances sur la clientèle et contrats de « location financement ».

 

F) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault – Nissan. — Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées.

 

Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault – Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

— L’aide à la vente : Au 31 décembre 2013, le groupe DIAC a assuré 3 712 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 3 736 millions d’euros au 31 décembre 2012.

 

— Relations avec le réseau de concessionnaires : Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault – Nissan.

 

Au 31 décembre 2013, les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 2 757 millions d’euros contre 2 555 millions d’euros au 31 décembre 2012.

 

Au 31 décembre 2013, 296 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 358 millions d’euros au 31 décembre 2012.

 

En 2013, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 90 millions d’euros contre 106 millions d’euros en 2012.

 

— Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

Au 31 décembre 2013, cette participation s’élève à 28 millions d’euros, contre 49 millions d’euros en décembre 2012.

 

G) Comptabilisation et évaluation au portefeuille de titres (IAS 39). — Les portefeuilles de titres sont classés suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

 

— Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus-values.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

— Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. S’il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres telle que défaut de paiement ou la probabilité croissante de faillite de l’emprunteur, la perte cumulée qui a été comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat.

 

H) Immobilisations (IAS 16 / IAS 36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

Constructions

15 à 30 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 8 ans

 

I) Impôts sur les résultats (IAS 12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le groupe.

 

J) Engagements de retraite et assimilés (IAS 19) :

 

— Présentation des régimes : Le groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés :

– Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière.

– Régimes à cotisations définies : Le groupe DIAC verse des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Il n’existe aucun passif à ce titre.

 

— Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d’une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué.

 

Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global.

 

La charge nette de l’exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuée de la rentabilité des actifs du régime est constatée en résultat dans les charges de personnel.

 

K) Passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point « M – Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) ».

 

Les programmes d’émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette.

 

L) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39). — Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

M) instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39). — La gestion des risques financiers par le groupe RCI Banque (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre « La gestion des risques globaux de taux d’intérêt, de change, de contrepartie et de liquidité » annexé au présent document.

 

— Le risque de taux : Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique.

 

L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe DIAC.

 

Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle.

 

Les calculs de sensibilité actif / passif sont effectués quotidiennement par le service des risques financiers pour le groupe DIAC.

 

La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

 

La sensibilité en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe de taux de + 100 bps) constatée au 31 décembre 2013 est de 380 milliers d’euros, en dessous de la limite des 2 millions d’euros.

 

Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion du risque de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

Les instruments financiers utilisés par le groupe DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

— Evaluation : Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre participants de marché à la date d’évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier représente le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif (valeur de sortie).

 

La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

– Ajustement de crédit : Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment).

 

L’exposition (EAD – Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée d’un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation bancaire française (Arrêté du 20 février 2007 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement article 267-3).

 

La perte en cas de défaut (LGD – Loss Given Default) est estimée par défaut à 60 %.

 

La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Credit Default Swap) de chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l’information n’est pas disponible, la probabilité de défaut est approchée avec celle du pays de la contrepartie.

 

— Couverture de juste valeur : Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans le cadre de couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap receveur fixe / payeur variable.

 

Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

— Couverture de flux de trésorerie. — Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans le cas suivant :

 

– Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe, permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture).

 

Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

— Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

 

Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

 

Il s’agit essentiellement :

— des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation,

— des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

N) Secteurs opérationnels (IFRS 8). — Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ».

 

Le groupe DIAC a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia et Renault Samsung Motors. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en matière de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux.

 

Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.

 

Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Le Comité Exécutif ayant décidé depuis le 1er janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation.

 

L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

 

L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

 

Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément.

 

Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

 

3. Structure du groupe.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2013. — Absorption de Cogera S.A. par DIAC S.A le 17 mai 2013 avec effet rétroactif au 01/01/2013.

 

FCT Cars Alliance DFP France a émis le 22 juillet 2013 des titres AAA auto-souscrits par RCI Banque SA pour 750 MEUR.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2012 :

— En France, RCI Banque a procédé à la restructuration de son programme de titrisation français, initialement mis en place en 2002 sous forme d’un Master Trust unique, qui s’articule désormais autour de 3 FCT distincts :

– Cars Alliance Auto Loans France Master, qui a émis le 25/05/2012 des titres mobilisables à la BCE (Banque Centrale Européenne) auto-souscrits par RCI Banque SA pour 596 M€.

– Cars Alliance Auto Loans France F 2012-1 qui a été utilisé pour l’émission publique de 750 M€ distribuée auprès des investisseurs en date de valeur 27/06/2912.

– CARS Alliance Auto Loans France V 2012-1 a été utilisé pour l’émission publique à taux variable de 700 M€ distribuée auprès des investisseurs en date de valeur 26/11/2012.

 

4. Adaptation au nouvel environnement économique et financier.

 

Dans un environnement économique volatil et incertain, RCI Banque continue d’appliquer au groupe DIAC une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité.

 

Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC est assuré par RCI Banque.

 

Politique de refinancement de RCI Banque : RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base d’investisseurs obligataire historique en euro, de nouvelles zones de placement ont été explorées avec succès, permettent l’accès aux marchés obligataires dans des devises multiples (USD, CHF, GBP, BRL, KRW, etc), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner le développement hors Europe.

 

Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs.

 

Enfin, le lancement de l’activité de collecte de dépôts vient compléter cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité futures résultant des nonnes Bâle 3.

 

Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées. Les lois d’écoulement des dépôts ont fait l’objet d’hypothèses conservatrices, un coefficient multiplicateur étant appliqué aux sorties de trésorerie stressées retenues par le Comité de Bâle. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne et d’une revue par le régulateur bancaire (ACP) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes :

 

Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC : Il se fonde également sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau). La politique de l’entreprise est de financer les actifs par des passifs de maturité similaire.

 

Ce dispositif au niveau de DIAC fait l’objet d’audit interne et de revue par le régulateur bancaire (ACP). Il est renforcé par l’actualisation des procédures internes :

 

La liquidité statique : l’objectif au niveau groupe est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à des ressources nouvelles. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité d’au moins 6 mois. Il permet d’établir deux indicateurs :

— nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne et de communication, externe),

— sécurités disponibles (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

La liquidité intrinsèque : correspond à la réserve de liquidité de RCI Banque sans les accords de crédit confirmés. Elle recouvre le cash disponible, les actifs hautement liquides sur le marché et les actifs éligibles et disponibles à la BCE après décote. L’indicateur du nombre de jour de liquidité intrinsèque mesure le nombre de jours pendant lesquels RCI Banque peut exercer son activité sans utilisation des accords de crédits confirmés.

 

Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mis en œuvre entre fin 2008 et début 2009 les performances du recouvrement se sont nettement améliorées à compter du premier trimestre 2009. Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour trimestriellement sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans un environnement changeant, le groupe DIAC reste attentif a pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

Rentabilité. — RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels.

 

Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

Exposition au risque de crédit bancaire. — Les excédents de trésorerie sont déposés chez RCI Banque.

 

5. Refinancement.

 

Afin de diversifier ses utilisations bancaires et de limiter le total des ressources obtenues auprès d’une même contrepartie, la salle des marchés a développé des relations avec un nombre important de banques et d’intermédiaires tant en France qu’à l’étranger.

 

La diversification des ressources s’est traduite sur l’exercice 2013 par une nouvelle opération de titrisation publique à taux fixe adossée à des créances concessionnaires indépendants en France pour 750 M€.

 

6. Notes sur les comptes consolidés.

 

Note 1 – Secteurs opérationnels.

 

1.1 – Segmentation par marché :

 

En millions d’euros

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2013

Encours productif moyen

6 050

2 330

 

8 380

Produit net bancaire

278

43

– 3

318

Résultat brut d’exploitation

155

34

– 1

188

Résultat d’exploitation

128

24

– 1

151

Résultat avant impôts

128

24

– 1

151

 

En millions d’euros

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2012

Encours productif moyen

6 296

2 139

 

8 435

Produit net bancaire

331

32

– 2

361

Résultat brut d’exploitation

211

24

 

235

Résultat d’exploitation

176

15

 

191

Résultat avant impôts

176

16

– 1

191

 

Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe DIAC proviennent d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts.

 

La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes ou fiscales de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe DIAC tels que présentés aux notes 4 et 5 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

1.2 Segmentation géographique. — L’intégralité des opérations du groupe DIAC est réalisée en France.

 

Note 2 – instruments dérivés.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture

7

 

28

49

Instruments dérives de taux et de change : Couverture de juste valeur

7

 

21

 

Instruments dérivés de taux : Couverture de flux de trésorerie futurs

 

 

7

49

Total des instruments dérivés (*)

7

 

28

49

(*) Dont entreprises liées

7

 

28

49

 

Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites dans les règles et méthodes comptables aux points « K – Passifs financière (IAS 39) » et « M – instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) ».

 

— Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers de couvertures de flux de trésorerie.

 

En millions d’euros

Couvertures de flux de trésorerie

Echéancier de transfert un résultat de la réserve de couverture de flux de trésorerie

< à 1 an

De 1 à 5 ans

> à 5 ans

Solde au 31 décembre 2011

12

– 1

13

0

Variation de juste valeur en capitaux propres

– 73

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

38

Solde au 31 décembre 2012

– 23

– 5

18

0

Variation de juste valeur en capitaux propres

14

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

9

Solde au 31 décembre 2013

0

0

0

0

 

Le tableau ci-dessus indique pour les couvertures de flux de trésorerie, les périodes au cours desquelles le groupe DIAC s’attend à ce que les flux de trésorerie interviennent et influent sur le résultat.

La variation de la réserve de couvertures de flux de trésorerie résulte d’une part de la variation de la juste valeur des instruments de couverture portée en capitaux propres, ainsi que du transfert en résultat de la période selon le même rythme que l’élément couvert.

 

— Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion.

 

En millions d’euros

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/2013

Couverture du risque de taux

 

 

 

 

Opérations de swap de taux

 

 

 

 

Préteurs

 

210

 

210

Emprunteurs

 

210

 

210

 

En millions d’euros

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/2012

Couverture du risque de taux

 

 

 

 

Opérations de swap de taux

 

 

 

 

Prêteurs

1 493

1 265

 

2 758

Emprunteurs

1 493

1 265

 

2 758

 

Note 3 – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Créances à vue sur les établissements de crédit

157

362

Comptes ordinaires débiteurs

157

142

Prêts au jour le jour

 

220

Créances à terme sur les établissements de crédit

2 144

760

Comptes et prêts à terme

2 143

759

Créances rattachées

1

1

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

2 301

1 122

(*) Dont entreprises liées

2 227

1 029

 

Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Note 4 – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

9 221

9 233

Opérations avec la clientèle

5 515

5 393

Opérations de location financière

3 706

3 840

Opérations de location opérationnelle

107

71

Total opérations avec la clientèle et assimilées

9 328

9 304

 

4.1 – Opérations avec la clientèle.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Créances sur la clientèle

5 672

5 563

Affacturage

285

357

Autres créances commerciales

86

90

Autres crédits à la clientèle

4 965

4 756

Comptes ordinaires débiteurs

19

84

Créances douteuses et compromises

257

276

Créances rattachées sur clientèle

18

18

Autres crédits à la clientèle

12

12

Créances douteuses et compromises

6

6

Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle

37

28

Etalement des frais de dossiers et divers

– 18

– 17

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 16

– 25

Etalement des rémunérations vexées aux apporteurs d’affaires

71

70

Dépréciation des créances sur la clientèle

– 212

– 216

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 42

– 32

Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 170

– 184

Total net des créances sur la clientèle

5 515

5 393

 

Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC S.A n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l’alliance Renault – Nissan.

 

4.2 – Opérations de location financière.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Créances sur opérations de location financière

3 739

3 865

Crédit-bail et location longue durée

3 660

3 780

Créances douteuses et compromises

79

85

Créances rattachées sur opérations de location financière

6

16

Crédit-bail et location longue durée

4

13

Créances douteuses et compromises

2

3

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière

18

21

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 30

– 33

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

48

54

Dépréciation des créances sur opérations de location financière

– 57

– 62

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 6

– 7

Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 51

– 55

Total net des créances sur opérations de location financière

3 706

3 840

 

Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir.

 

En millions d’euros

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2013

Location financière – Investissement net

1 874

1 920

3

3 763

Location financière – Intérêts futurs à recevoir

65

34

3

99

Location financière – Investissement brut

1 939

1 920

 

3 862

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 079

1 032

2

2 113

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

737

581

2

1 320

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 202

1 338

2

2 542

 

En millions d’euros

< 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2012

Location financière – Investissement net

1 940

1 958

4

3 902

Location financière – Intérêts futurs à recevoir

66

35

 

101

Location financière – Investissement brut

2 006

1 993

4

4 003

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 082

1 104

3

2 189

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

699

635

2

1 336

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 308

1 358

2

2 668

 

4.3 – Opérations de location opérationnelle.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Immobilisations données en location

108

74

Valeur brute des immobilisations données en location

125

87

Amortissements sur immobilisations données en location

– 17

– 13

Créances sur opérations de location opérationnelle

1

 

Créances saines

1

 

Dépréciation des opérations de location opérationnelle

– 2

– 3

Dépréciation de la valeur résiduelle

– 2

– 3

Total net des opérations de location opérationnelle

107

71

 

Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Inférieur à 1 an

12

4

De 1 an à 5 ans

10

7

Supérieur à 5 ans

 

 

Total

22

11

 

4.4 – Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe DIAC. — L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 12 817 millions d’euros au 31 décembre 2013. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe DIAC (cf. Note 19 Engagements reçus).

 

Montant des créances échues.

 

En millions d’euros

12/2013

Dont non dépréciées (1)

12/2012

dont non déprécies (1)

Total des créances échues

214

4

225

2

Depuis 0 à 3 mois

25

4

19

2

Depuis 3 à 6 mois

11

 

11

 

Depuis 6 mois à 1 an

3

 

 

 

Depuis plus de 1 an

175

 

195

 

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soir totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentés est de 436 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 376 millions d’euros au 31 décembre 2012.

 

Note 5 – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

En millions d’euros

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2013

Valeur brute

6 604

2 824

171

9 599

Créances saines

6 352

2 735

168

9 255

Créances douteuses

45

80

2

127

Créances compromises

207

9

1

217

% des créances douteuses et compromises sur le total des créances

3,82 %

3,15%

1,75 %

3,58 %

Dépréciation sur base individuelle

– 199

– 53

– 2

– 254

Dépréciation créances saines

– 13

– 20

 

– 33

Dépréciation créances douteuses

– 26

– 24

– 1

– 51

Dépréciation créances compromises

– 160

– 9

– 1

– 170

Dépréciation collective sectorielle

– 3

– 14

 

– 17

Dépréciation des créances

– 3

– 14

 

– 17

Total des valeurs nettes (*)

6 402

2 757

169

9 328

(*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)

82

296

54

432

 

En millions d’euros

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2012

Valeur brute

6 797

2 613

175

9 585

Créances saines

6 519

2 524

172

9 215

Créances douteuses

54

80

1

135

Créances compromises

224

9

2

235

% des créances douteuses et compromises sur le total des créances

4,09 %

3,41 %

1,71 %

3,86 %

Dépréciation sur base individuelle

– 218

– 43

– 1

– 262

Dépréciation créances saines

– 13

– 10

 

– 23

Dépréciation créances douteuses

– 27

– 24

 

– 51

Dépréciation créances compromises

– 178

– 9

– 1

– 188

Dépréciation collective sectorielle

– 4

– 15

 

– 19

Dépréciation des créances

– 4

– 15

 

– 19

Total des valeurs nettes (*)

6 575

2 555

174

9 304

(*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)

44

358

66

468

 

L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

Au titre de leur politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, les constructeurs participent à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

Note 6 – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Créances d’impôts et taxes fiscales

26

65

Créances d’impôts courants

15

13

Créances d’impôts différés

1

30

Créances fiscales hors impôts courants

10

22

Comptes de régularisation et actifs divers

333

194

Autres débiteurs divers

187

140

Comptes de régularisation actif

8

11

Valeurs reçues à l’encaissement

138

43

Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)

359

259

(*) Dont entreprises liées

179

122

 

Les actifs d’impôts différés sont analyses en note 26.

 

Note 7 – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Valeur nette des immobilisations incorporelles

2

1

Valeur brute

21

19

Amortissements et provisions

– 19

– 18

Valeur nette des immobilisations corporelles

19

19

Valeur brute

75

76

Amortissements et provisions

– 56

– 57

Total net des immobilisations corporelles et incorporelles

21

20

 

Note 8 – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

8.1 – Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Dettes évaluées au coût amorti – hors couverture juste valeur

10 390

8 335

Dettes envers les établissements de crédit

8 250

6 505

Dettes envers la clientèle

14

13

Dettes représentées par un titre

2 126

1 817

Dettes évaluées au coût amorti – couverture juste valeur

217

983

Dettes envers les établissements de crédit

217

225

Dettes représentées par un titre

 

758

Total des dettes financières

10 607

9 318

 

8.2 – Dettes envers les établissements de crédit :

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Dettes à vue envers les établissements de crédit

699

660

Comptes ordinaires créditeurs

102

649

Emprunts au jour le jour

546

 

Autres sommes dues

49

10

Dettes rattachées

2

1

Dettes à terme envers les établissements de crédit

7 768

6 070

Comptes et emprunts à terme

7 691

6 020

Dettes rattachées

77

50

Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

8 467

6 730

(*) Dont entreprises liées

8 294

6 599

 

Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

8.3 – Dettes envers la clientèle :

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Comptes créditeurs de la clientèle

11

10

Comptes ordinaires créditeurs

11

10

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées

3

3

Autres sommes dues à la clientèle

3

3

Total des dettes envers la clientèle

14

33

 

8.4 – Dettes représentées par un titre :

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Titres de créances négociables (1)

17

82

Certificat de dépôts

17

82

Autres dettes représentées par un titre (2)

2 109

2 493

Autres dettes représentées par un titre

2 108

2 492

Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre

1

1

Total des dettes représentées par un titre (*)

2 126

2 575

(*) Dont entreprises liées

1 313

1 321

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par DIAC S.A.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A).

 

8.5 – Ventilation des dettes par échéance : La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 14.

 

8.6 – Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Variable

Fixe

Total

Variable

Fixe

Total

Dettes sur les établissements de crédit

2 645

5 822

8 467

2 214

4 516

6 730

Dettes envers la clientèle

4

10

14

4

9

13

Titres de créances négociables

 

17

17

17

65

82

Autres dettes représentées par un titre

1 409

700

2 109

1 737

756

2 493

Total de l’endettement par taux

4 058

6 549

10 607

3 972

5 346

9 318

 

La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

Note 9 – Titrisation.

 

En militons d’euros

Titrisation – Opérations publiques

Pays

France

Entités cédantes

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

 

 

 

 

 

Collatéral concerné

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

 

 

 

 

 

Véhicule d’émission

CARS Alliance Auto Loans France FCT Master

CARS Alliance Auto Loans France F 2012-1

CARS Alliance Auto Loans France V 2012-1

FCT Cars Alliance DFP France

 

 

 

 

 

Date de début

Mai 2012

Juin 2012

Novembre 2012

Juillet 2013

 

 

 

 

 

Maturité légale des fonds

Août 2030

Septembre 2021

Février 2024

Juillet 2023

 

 

 

 

 

Montant des créances cédées à l’origine

715

867

826

1 020

 

 

 

 

 

Rehaussement de crédit à la date initiale

Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 15,0 %

Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créance de 13 %

Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 13,5 %

Cash reserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 20,35 %

 

 

 

 

 

Créances cédées au 31/12/2013

615

281

756

1 041

 

 

 

 

 

Titres émis au 31/12/2013 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque)

Class A notation : AAA

Class A notation : AAA

Class A notation : AAA

Class A notation : AAA

 

516

190

656

750

 

 

 

 

 

 

Class B Non noté

Class B Non noté

Class B Non noté

 

 

92

102

109

 

 

 

 

 

 

Période

Revolving

Amortissement

Amortissement

Revolving

 

 

 

 

 

Nature de l’opération

Auto-souscrite

Marché

Marché

Auto-souscrite

 

En 2013, le groupe DIAC a procédé à plusieurs opérations de titrisation publiques portant sur des crédits à la clientèle finale, par l’intermédiaire de véhicules ad hoc.

 

En juillet 2013, le groupe DIAC a procédé à une nouvelle opération portant sur les créances des concessionnaires par l’intermédiaire de véhicules ad hoc.

 

Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l’exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l’article 122a de la directive européenne 2006/48/EC.

 

Ces opérations n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s’élève à 2 693 au 31 décembre 2013 contre 3 625 M€ au 31 décembre 2012, soit :

— pour les titrisations placées sur le marché : 1 037 M€,

— pour les titrisations auto-souscrites : 1 656 M€.

 

La juste valeur de ces créances est de 2 727 M€ au 31 décembre 2013.

 

Un passif de 2 109 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 2 144 M€ au 31 décembre 2013.

 

La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par le groupe DIAC, constituant une réserve de liquidité.

 

Note 10 – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Dettes d’impôts et taxes fiscales

253

266

Dettes d’impôts courants

3

9

Dettes d’impôts différés

244

238

Dettes fiscales hors impôts courants

6

19

Comptes de régularisation et passifs divers

387

385

Dettes sociales

51

49

Autres créditeurs divers

210

202

Comptes de régularisation passif

126

121

Comptes d’encaissement

 

13

Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)

640

651

(*) Dont entreprises liées

59

59

 

Les passifs d’impôts différés sont analyses en note 26.

 

Note 11 – Provisions.

 

En millions d’euros

12/2012

Dotations

Reprises

Autre(s) variations

12/2013

Utilisées

Non utilisées

Provisions sur opérations bancaires

10

3

– 1

– 1

 

11

Autres provisions

10

3

– 1

– 1

 

11

Provisions sur opérations non bancaires

43

7

– 9

– 1

– 1

39

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

28

2

– 1

 

– 1

28

Provisions pour risques fiscaux et litiges

12

5

– 8

– 1

 

8

Autres provisions

3

 

 

 

 

3

Total des provisions

53

10

– 10

– 2

– 1

50

(*) Autres variations – Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

12/2013

12/2012

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

2,16 %

2,70 %

Taux d’actualisation financière

3,19 %

3,31 %

Taux de départ

4,25 %

2,62 %

 

Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice :

 

En millions d’euros

Valeur actuarielle de l’obligation

Juste valeur des actifs du régime

Plafonnement de l’actif

Passif (actif) net au titre de prestations définies

 

(A)

(B)

(C)

(A) – (B) – (C)

Solde à l’ouverture de la période

28

 

 

28

Coût des services rendus de la période

1

 

 

1

Intérêt net sur le passif (actif) net

1

 

 

1

Charge (produit) au compte de résultat

2

 

 

2

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses démographiques

1

 

 

1

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses financières

– 1

 

 

– 1

Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des effets d’expérience

– 1

 

 

– 1

Réévaluation du passif (actif) net en autres éléments du résultat global

– 1

 

 

– 1

Prestations payées au titre du régime

– 1

 

 

– 1

Solde à la clôture de l’exercice

28

 

 

28

(1) Dont – 1,0 M€ de valeur actuarielle des engagements issus des effets d’expérience.

 

Note 12 – Dépréciations et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

En millions d’euros

12/2012

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2013

Utilisées

Non utilisées

Dépréciations sur opérations bancaires

283

205

– 123

– 95

1

271

Opérations avec la clientèle (sur base individuelle)

264

190

– 123

– 78

1

254

Opérations avec la clientèle (sur base collective)

19

15

 

– 17

 

17

Provisions sur opérations non bancaires

4

3

– 1

– 1

– 1

4

Autres couvertures d’un risque do contrepartie

4

3

– 1

– 1

– 1

4

Total couverture des risques de contreparties

287

208

– 124

– 96

 

275

(*) Autres variations – Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

La ventilation par marche des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5.

 

Note 13 – Dettes subordonnées.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Dettes évaluées à la juste valeur

10

9

Titres participatifs

10

9

Total des dettes subordonnées

10

9

 

La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par DIAC S.A comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du groupe DIAC de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

Note 14 – Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

En millions d’euros

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2013

Actifs financiers

2 995

3 955

4 564

15

11 529

Instruments dérivés

4

3

 

 

7

Prêts et créances sur les établissements de crédit

324

713

1 264

 

2 301

Prêts et créances sur la clientèle

2 667

3 239

3 300

15

9 221

Passifs financiers

3 698

2 677

4 232

10

10 617

Dettes envers les établissements de crédit

2 750

2 238

3 479

 

8 467

Dettes envers la clientèle

14

 

 

 

14

Dettes représentées par un titre

934

439

753

 

2 126

Dettes subordonnées

 

 

 

10

10

 

En millions d’euros

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2012

Actifs financiers

3 028

3 211

4 106

38

10 383

Instruments dérivés

5

4

19

 

28

Prêts et créances sur les établissements de crédit

413

4

705

 

1 122

Prêts et créances sur la clientèle

2 610

3 203

3 382

38

9 233

Passifs financiers

3 400

1 920

4 047

9

9 376

Instruments dérivés

12

9

28

 

49

Dettes envers les établissements de crédit

2 277

1 752

2 701

 

6 730

Dettes envers la clientèle

13

 

 

 

13

Dettes représentées par un titre

1 098

159

1 318

 

2 575

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

 

Note 15 – Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

En millions d’euros

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2013

Passifs financiers

3 676

2 794

4 389

16

10 875

Dettes envers les établissements de crédit

2 679

2 227

3 479

 

8 385

Dettes envers la clientèle

14

 

 

 

14

Dettes représentées par un titre

933

439

753

 

2 125

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

Intérêts futurs à payer

50

128

157

7

342

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

823

 

 

 

823

Total flux futurs contractuels par échéance

4 499

2 794

4 389

16

11 698

 

En millions d’euros

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2012

Passifs financiers

3 387

2 019

4 130

17

9 553

Instruments dérivés

16

19

24

 

59

Dettes envers les établissements de crédit

2 222

1 752

2 701

 

6 675

Dettes envers la clientèle

13

 

 

 

13

Dettes représentées par un titre

1 098

159

1 318

 

2 575

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

Intérêts futurs à payer

38

89

87

8

222

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

794

 

 

 

794

Total flux futurs contractuels par échéance

4 181

2 019

4 130

17

10 347

 

La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

Pour les dérivés passifs, les flux contractuels correspondent aux montants à décaisser.

 

Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre.

 

Note 16 – Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7 et d’IFRS 13) et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur.

 

En millions d’euros 12/2013

Valeur comptable

Fair value

Ecart (*)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

JV(*)

Actifs financiers

11 529

 

2 308

9 234

11 542

13

Instruments dérivés

7

 

7

 

7

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 301

 

2 301

 

2 301

 

Prêts et créances sur la clientèle

9 221

 

 

9 234

9 234

13

Passifs financiers

10 617

10

10 641

 

10 651

– 34

Dettes envers les établissements de crédit

8 467

 

8 466

 

8 466

1

Dettes envers la clientèle

14

 

14

 

14

 

Dettes représentées par un titre

2 126

 

2 161

 

2 161

– 35

Dettes subordonnées

10

10

 

 

10

 

(*) VNC : Valeur nette comptable – JV : Juste valeur – Ecart : Gains ou pertes latents.

 

En millions d’euros 12/2012

Valeur comptable

Fair value

Ecart (*)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

JV (*)

Actifs financiers

10 383

 

1 150

9 290

10 440

57

Instruments dérivés

28

 

28

 

28

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 122

 

1 122

 

1 122

 

Prêts et créances sur la clientèle

9 233

 

 

9 290

9 290

57

Passifs financiers

9 376

9

9 351

 

9 360

16

Instruments dérivés

49

 

49

 

49

 

Dettes envers les établissements de crédit

6 730

 

6 718

 

6 718

12

Dettes envers la clientèle

13

 

13

 

13

 

Dettes présentées par un titre

2 575

 

2 571

 

2 571

4

Dettes subordonnées

9

9

 

 

9

 

(*) VNC : Valeur nette comptable – JV : Juste valeur – Ecart : Gains ou pertes latents.

 

— Hypothèses et méthodes retenues : La hiérarchie à trois niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante :

– Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques.

– Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables.

– Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables.

 

Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments.

 

Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

— Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe DIAC au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

 

Les titres en niveau 3 correspondent aux titres de participations non consolidés pour lesquels il n’y existe pas de cotation.

 

— Prêts et créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012.

 

Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

— Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe DIAC au 31 décembre 2013 et 31 décembre 2012 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de RCI Banque.

 

Note 17 – Accords de compensation et autres engagements similaires.

 

Convention cadre relative aux opérations sur instrument financiers à terme et accords similaires. — Le groupe RCI Banque négocie ses contrats d’instruments dérivés à terme sous les conventions-cadre de l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA) et de la FBF (Fédération Bancaire Française).

 

La survenance d’un cas de défaut donne à la partie non défaillante le droit de suspendre l’exécution de ses obligations de paiement et au paiement ou à la réception d’un solde de résiliation pour l’ensemble des transactions résiliées.

 

Les conventions-cadre ISDA et FBF ne répondent pas aux critères de compensation dans les états financiers. Le groupe RCI Banque ne dispose actuellement d’un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés uniquement en cas de défaut ou d’évènement de crédit.

 

Au 31 décembre 20J3 et au 31 décembre 2012, l’ensemble des contrats de swaps du groupe DIAC étaient réalisés avec RCI Banque S.A.

 

Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers :

 

En millions d’euros – 31/12/2013 :

 

Actif

Valeur brute comptable (avant compensation)

Montant bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers au passif

Garantie au passif

Garantie hors bilan

Dérivés

7

 

7

 

 

 

7

Total

7

 

7

 

 

 

7

 

Passif

Valeur brute comptable (avant compensation)

Montant bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers à l’actif

Garantie à l’actif

Garantie hors bilan

Dérivés

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

En millions d’euros – 31/12/2012 :

 

Actif

Valeur brute comptable (avant compensation)

Montant bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers au passif

Garantie au passif

Garantie hors bilan

Dérivés

28

 

28

28

 

 

0

Total

28

 

28

28

 

 

0

 

Passif

Valeur brute comptable (avant compensation)

Montant bruts compensés

Montant net au bilan

Montants non compensés

Exposition nette

Instruments financiers à l’actif

Garantie à l’actif

Garantie hors bilan

Dérivés

49

 

49

28

 

 

21

Total

49

 

49

28

 

 

21

 

Note 18 – Engagements donnés.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Engagements de financement

823

794

Engagements en faveur de la clientèle

823

794

Total des engagements donnés

823

794

 

Note 19 – Engagements reçus.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Engagements de financement

1 085

814

Engagements reçus d’établissements de crédit

1 085

814

Engagements de garantie

3 023

3 088

Engagements reçus d’établissements de crédit

110

110

Engagements reçus de la clientèle

791

788

Engagements de reprise reçus

2 122

2 190

Total des engagements reçus (*)

4 108

3 902

(*) Dont entreprises liées

2 510

2 256

 

— Garanties et collatéraux : Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l’insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissement, lettre d’intention, garanties bancaires à première demande pour l’octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l’objet d’une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement.

 

Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe DIAC mène donc une gestion active et rigoureuse de ses sûretés notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres.

 

Note 20 – Intérêts et produits assimilés.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Intérêts et produits assimilés

584

614

Opérations avec les établissements de crédit

2

8

Opérations avec la clientèle

296

291

Opérations de location financière

284

297

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

2

18

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

– 94

– 87

Opérations avec la clientèle

– 53

– 51

Opérations de location financière

– 41

– 36

Total des intérêts et produite assimilés (*)

490

527

(*) Dont entreprises liées

100

108

 

La titrisation des créances DIAC S.A n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 21 – Intérêts et charges assimilées.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Opérations avec les établissements de crédit

– 222

– 176

Opérations de location financière

– 1

 

Intérêts courus et échos des instruments de couverture

– 10

– 58

Charges sur dettes représentées par un titre

– 26

– 31

Autres intérêts et charges assimilés

– 1

– 1

Total des intérêts et charges assimilés (*)

– 260

– 266

(*) Dont entreprises liées

– 242

– 250

 

Note 22 – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Gains (Pertes) nets sur instruments financiers

– 2

 

Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur

– 1

 

Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture

– 7

22

Couvertures de juste valeur : variation éléments couverts

6

– 22

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur

– 2

 

 

Note 23 – Produits (charges) nets des autres activités.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Autres produits d’exploitation bancaire

338

358

Prestations accessoires aux contrats de financement

222

248

Produits des activités de services

53

49

Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux

40

40

Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles

 

 

Opérations de location opérationnelle

18

12

Autres produits d’exploitation bancaire

5

9

Dont reprise de provisions pour risques bancaires

 

4

Autres charges d’exploitation bancaire

– 249

– 258

Coûts des prestations accessoires aux contrats de financement

– 134

– 133

Coûts des activités de services

– 46

– 44

Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux

– 35

– 38

Dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles

 

– 

Coûts de distribution non assimilables à des intérêts

– 14

– 23

Opérations de location opérationnelle

– 13

– 10

Autres charges d’exploitation bancaire

– 7

– 10

Dont dotation aux provisions pour risques bancaires

– 3

– 8

Autres produits et charges d’exploitation non bancaire

2

 

Autres produits d’exploitation non bancaire

7

6

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 5

– 6

Total des produits et charges nets des autres activités (*)

91

100

(*) Dont entreprises liées

13

11

 

Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 24 – Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Frais de personnel

– 82

– 88

Rémunération du personnel

– 37

– 44

Charges de retraites et assimilées

– 9

– 9

Autres charges sociales

– 31

– 28

Autres charges de personnel

– 6

– 7

Crédit d’impôt calculé sur les salaires (CICE)

1

 

Autres frais administratifs

– 44

– 35

Impôts et taxes hors IS

– 13

– 9

Loyers

– 6

–7

Autres frais administratifs

– 25

– 19

Total des charges générales d’exploitation (*)

– 126

– 123

(*) Dont entreprises liées

51

43

 

Effectif moyen en nombre

12/2013

12/2012

Financements et services en France

1 321

1 334

 

1 321

1 334

 

Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel.

 

Conformément aux normes du Groupe Renault, la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) a été classée en Impôts et taxes hors IS.

 

Note 25 – Coût du risque par catégorie de clientèle.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Coût du risque sur financement clientèle

– 26

– 35

Dotations pour dépréciation

– 147

– 212

Reprises de dépréciation

165

219

Pertes sur créances irrécouvrables

– 49

– 44

Récupérations sur créances amorties

5

2

Coût du risque sur financement des Réseaux

– 11

– 8

Dotations pour dépréciation

– 56

– 37

Reprises de dépréciation

47

31

Pertes sur créances irrécouvrables

– 2

– 2

Coût du risque sur autres activités

 

– 1

Variation des dépréciations des autres créances

 

– 1

Total du coût du risque

– 37

– 44

 

Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

Note 26 – Impôts sur les bénéfices.

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

Impôts exigibles

– 44

– 59

Impôts courants sur les bénéfices

– 44

– 59

Impôts différés

– 22

– 13

Impôts différés

– 22

– 13

Total de la charge d’impôts sur les bénéfices

– 66

– 72

 

La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice.

 

Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

— Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés :

 

En millions d’euros

12/2013

12/2012

ID sur dépréciations

40

36

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

14

16

ID sur autres actifs et passifs

– 21

4

ID sur opérations de location

– 275

– 263

ID sur immobilisations

– 1

– 1

Total des impôts différés nets au bilan

– 243

– 208

 

— Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

En %

12/2013

12/2012

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France

38,00 %

36,10 %

Différentiel de taux d’imposition

4,85 %

1,82 %

Autres impacts

0,97 %

– 0,21 %

Taux effectif d’impôt

43,82 %

37,71 %

 

Le faux effectif d’impôts en France (groupe DIAC consolidé) s’établit à 43,82 % à fin décembre 2013 contre 37,71 % à fin décembre 2012.

 

— Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global :

 

En millions d’euros

Var. 2013 des capitaux propres

Var. 2012 des capitaux propres

Avant IS

IS

Net

Avant IS

IS

Net

Opérations de couverture de flux de trésorerie

36

– 13

23

– 53

18

– 35

Ecarts actuariels sur engagements de retraite

 

 

 

– 3

1

– 2

 

7. Liste des sociétés consolidées :

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

2013

2012

Société mère :

 

 

 

DIAC S.A

France

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

Financement des ventes :

 

 

 

Cogéra S.A.

France

 

100,00

DIAC Location S.A.

France

100,00

100,00

Sociétés de services :

 

 

 

SOGESMA S.A.R.L.

France

100,00

100,00

 

Absorption de Cogéra S.A. par DIAC S.A le 17 mai 2013 avec effet rétroactif au 01/01/2013.

 

Annexe – Les risques financiers.

 

La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque.

 

RCI Banque poursuit ses objectifs à travers deux stratégies principales :

— elle émet sous son nom les ressources nécessaires à la continuité de l’activité commerciale des filiales consolidées du groupe (émission de ressources interbancaires, titres de créances et obligataires, titrisation, négociation de lignes de crédit confirmées) et procède aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe ;

— elle gère et minimise l’exposition aux risques financiers liés à l’activité Clientèle des filiales de financement des ventes, par l’utilisation des swaps de taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme.

 

Le périmètre de la politique financière s’étend à l’ensemble des filiales financières consolidées du groupe RCI Banque, y compris les filiales dont le refinancement n’est pas centralisé.

 

Le refinancement des filiales situées dans un pays hors zone euro dont le risque de transfert et convertibilité est jugé matériel par RCI Banque est généralement réalisé localement afin de limiter tout risque « transfrontière ». Ces filiales sont également soumises aux mêmes exigences de suivi des risques financiers que les autres filiales du groupe : respect des limites de risque de taux, suivi du risque de liquidité, gestion prudente du risque de change, limitation du risque de contrepartie et suivi spécifique par le biais d’un comité financier dédié et d’un reporting ad hoc.

 

L’organisation du contrôle des risques de marché.

 

Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par l’actionnaire Renault. La gestion des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s’y rapportent sont assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la Direction Financement et Trésorerie de RCI Banque. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l’actionnaire et périodiquement actualisé.

 

Une liste des produits autorisés, validée par le comité financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisées au titre de la gestion des risques de marché.

 

La gestion des risques globaux de taux d’intérêt, de change, de contrepartie et de liquidité.

 

Risque de taux. — Dans le cas de RCI Banque, et donc du groupe DIAC, le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation des taux sur la marge brute financière future.

 

L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale.

 

Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale.

 

Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le Comité Financier, déclinaison individuelle d’une partie de la limite accordée par Renault au groupe RCI Banque.

 

Limite des filiales de refinancement

22 M€

Limite des filiales de financement des ventes

11 M€

Total limite de sensibilité en MEUR accordé par Renault à RCI Banque

35 M€

 

La sensibilité ainsi définie consiste à mesurer à un instant t l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux relatifs aux actifs commerciaux et aux actifs et passifs financiers d’une entité.

 

La valeur de marche est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t.

 

Le scénario privilégié par le groupe RCI Banque est un calcul de sensibilité à une hausse uniforme de 100 bp des taux d’intérêts sur l’ensemble des maturités. Le calcul est basé sur des GAP actif et passif moyens mensuels.

 

Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipé,...), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres,...)

 

Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé du groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers rattaché au département Contrôle Permanent pour l’ensemble du groupe. La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose.

 

Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au Comité Financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur.

 

Au 31 décembre 2013, une hausse des taux de 100 bps en Euro aurait un impact positif de 178 K€ sur DIAC S.A, un impact négatif de – 184 K€ sur DIAC Location S.A et un impact négatif de – 18 K€ sur la SEP Novafi. La somme des valeurs absolues des sensibilités des filiales du groupe DIAC s’élève à 380 K€.

 

L’analyse du risque structurel de taux sur les filiales de financements des ventes fait ressortir les points suivants :

 

La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectués à taux fixe pour des durées comprises entre 1 et 72 mois.

 

Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel.

 

Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro-couverture.

 

Le risque de liquidité. — Les filiales du groupe DIAC sont intégrées au suivi du risque de liquidité du groupe RCI Banque.

 

RCI Banque se doit de disposer à tout moment de ressources financières suffisantes pour assurer la pérénité de son activité et son développement. A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes.

 

Trois indicateurs sont suivis mensuellement en Comité Financier :

 

— Un stress scénario permet de calculer le nombre de jours pendant lequel le groupe RCI Banque peut, sans aucun recours supplémentaire au marché, disposer d’un montant de liquidités suffisant à la couverture de son activité passée et prévisionnelle.

 

Ce chiffre est donné par le calcul d’impasses de liquidité tenant compte, d’une part des ressources émises, des lignes bancaires bilatérales confirmées non utilisées, du potentiel éligible aux opérations de politique monétaire du Système européen de banques centrales (SEBC) et de la position de trésorerie et, d’autre part, des actifs commerciaux et financiers existants et des prévisions d’activité.

 

— La liquidité intrinsèque : La liquidité intrinsèque correspond à la réserve de liquidité de RCI Banque sans les accords de crédit confirmés. Elle couvre le cash disponible, les actifs hautement liquides sur le marché et les actifs éligibles et disponibles à la BCE après décote. L’indicateur du nombre de jour de liquidité intrinsèque mesure le nombre de jours pendant lesquels RCI Banque peut exercer son activité sans utilisation des lignes bancaires bilatérales confirmées et sans accès aux marchés.

 

— Les sécurités disponibles : Les sécurités disponibles sont les sources de liquidité d’urgence, utilisables par RCI Banque en cas de besoin. Elles se composent de lignes bancaires bilatérales confirmées, de collatéraux mobilisables et cessibles éligibles au refinancement Banque Centrale, d’actifs financiers à court terme et d’actifs liquides.

 

Pour atteindre ses objectifs, RCI Banque dispose au 31 décembre 2013 de 4 104 M€ de lignes bancaires confirmées non utilisées, d’une diversification importante de ses programmes d’émissions court et moyen termes et de 2 549 M€ de titres de créances éligibles et mobilisables auprès de la Banque de France (après prise en compte des décotes, hors créances mobilisées à la date de clôture).

 

Afin de diversifier ses utilisations bancaires et de limiter le total des ressources obtenues auprès d’une même contrepartie, la salle des marchés entretient des relations avec un nombre important de banques et d’intermédiaires, tant en France qu’à l’étranger.

 

Le risque de change. — Les filiales de financement des ventes DIAC S.A et DIAC Location S.A, ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées au risque de change.

 

Le risque de contrepartie. — La gestion du risque de contrepartie est assurée par un dispositif de limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe. Le respect de ces limites est suivi quotidiennement. L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault.

 

Les contreparties sur opérations de marché sont choisies parmi les intervenants bancaires des marchés français et internationaux. Les limites sont attribuées en fonction d’un système de notation interne en vigueur pour l’ensemble du Groupe Renault.

 

Les excédents de liquidité temporaires sont principalement placés exclusivement en dépôts bancaires à très court terme, à la Banque Centrale. Les engagements sur les produits dérivés sont pondérés par des coefficients plus conservateurs que ceux recommandés par la réglementation. Le risque de règlement / livraison sur opérations de change fait l’objet d’un suivi et de limites spécifiques.

 

 

VI. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Consolidés.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous vous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables.

 

Votre groupe constitue des provisions pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, tel que cela est mentionné dans les notes 2-D, 6-4, 6-5, 6-12 et 6-25 de l’annexe.

 

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.

 

Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre groupe a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

 

VII. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

 

1403167

12/05/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1820
Texte de l'annonce :

1401820

12 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 mars 2014.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 150 525

Opérations avec la clientèle

2 582 286

Obligations et autres titres à revenu fixe

328 390

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

82 600

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 292 336

Immobilisations incorporelles

11

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

223 404

Comptes de régularisation actif

78 787

TOTAL DE L'ACTIF

6 738 441

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

6 267 032

Opérations avec la clientèle

9 421

Autres passifs

151 546

Comptes de régularisation passif

191 436

Provisions pour risques et charges

38 759

Dettes subordonnées

9 442

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

3 705

TOTAL DU PASSIF

6 738 441

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 394 518

– Engagements de financement

623 559

– Engagements de garantie

251 683

– Autres engagements donnés

519 276

Engagements reçus

2 463 388

– Engagements reçus de financement

1 004 555

– Engagements de garantie

1 458 833

 

 

1401820

16/04/2014 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N1)
Numéro d'affaire : 1134
Texte de l'annonce :

1401134

16 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°46


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé Neuf — 93168 Noisy le grand cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 5 mai 2014 à 9 heures 30 éventuellement reportée le 21 mai 2014 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2013 ;

 

— Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2013 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs ;

 

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

 

————————

 

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, trois jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 29 avril 2014 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

– BNP PARIBAS

– SOCIETE GENERALE

– CACEIS BANK

– CM – CIC

– NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le conseil d'administration.

1401134

05/02/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 205
Texte de l'annonce :

1400205

5 février 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°16


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2013.

(en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

2 145 843

Opérations avec la clientèle

3 018 528

Obligations et autres titres à revenu fixe

339 344

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

82 600

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 295 185

Immobilisations incorporelles

11

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

217 391

Comptes de régularisation actif

145 984

Total de l'actif 

7 244 988

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

6 681 968

Opérations avec la clientèle 

10 539

Dettes représentées par un titre 

17 488

Autres passifs

196 936

Comptes de régularisation passif

219 258

Provisions pour risques et charges 

38 680

Dettes subordonnées 

9 315

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Report à nouveau 

-29 964

Résultat de l'exercice

33 668

Total du passif

7 244 988

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés 

1 525 690

Engagements de financement 

549 756

Engagements de garantie

240 381

Autres engagements donnés

735 553

Engagements reçus 

2 491 055

Engagements reçus de financement 

1 085 162

Engagements de garantie

1 405 893

 

 

1400205

30/10/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5327
Texte de l'annonce :

1305327

30 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2013.

(En milliers d'euros).

 

 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

1 451 999

Opérations avec la clientèle

2 209 614

Obligations et autres titres à revenu fixe

338 187

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

82 600

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 290 445

Immobilisations incorporelles

11

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

203 003

Comptes de régularisation actif

85 280

Total de l'actif 

5 661 242

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

5 073 872

Opérations avec la clientèle 

9 976

Dettes représentées par un titre 

5 493

Autres passifs

219 065

Comptes de régularisation passif

240 835

Provisions pour risques et charges 

35 154

Dettes subordonnées 

9 711

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Report à nouveau 

36

Total du passif

5 661 242

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés 

1 101 185

Engagements de financement 

537 798

Engagements de garantie

179 052

Autres engagements donnés

384 335

Engagements reçus 

2 415 315

Engagements reçus de financement 

1 005 484

Engagements de garantie

1 409 831

 

 

1305327

31/07/2013 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 4375
Texte de l'annonce :

1304375

31 juillet 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de 61 000 000 EUR.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny.

 

Avis de réunion.

 

Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le jeudi 19 septembre 2013 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

 

Ordre du jour.

 

— Nomination d’un administrateur ;

 

— Pouvoirs en vue des formalités.

 

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

Première résolution (Nomination d’un administrateur). — L’Assemblée Générale nomme pour 4 ans comme nouvel administrateur M. Richard BOULIGNY.

 

Le mandat de M. Richard BOULIGNY prendra fin en 2017 lors de l’Assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice 2016.

 

 

Deuxième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

 

————————

 

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 19 septembre 2013.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'Administration

 

1304375

29/07/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4318
Texte de l'annonce :

1304318

29 juillet 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 Euros.

Siège social : 14 avenue du pavé-neuf  93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 RCS Bobigny.

 

Situation au 30 juin 2013.

(en milliers d'euros).

  

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

1 497 551

Opérations avec la clientèle

2 901 704

Obligations et autres titres à revenu fixe

373 677

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

82 600

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 300 839

Immobilisations incorporelles

11

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

182 756

Comptes de régularisation actif

229 532

Total de l'actif

6 568 773

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

5 977 005

Opérations avec la clientèle

10 276

Dettes représentées par un titre

14 566

Autres passifs

190 416

Comptes de régularisation passif

263 970

Provisions pour risques et charges

35 819

Dettes subordonnées

9 584

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

37

Total du passif

6 568 773

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 016 742

Engagements de financement

551 593

Engagements de garantie

162 792

Autres engagements donnés

302 357

Engagements reçus

2 022 872

Engagements reçus de financement

605 064

Engagements de garantie

1 417 808

 

 

1304318

12/06/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3196
Texte de l'annonce :

1303196

12 juin 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°70


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2012.

(En milliers d’euros).

 

Note

Actif

31/12/12

31/12/11

 

Caisse, banques centrales, CCP

0

1

1

Créances sur les établissements de crédit

728 041

16 922

2

Opérations avec la clientèle

665 900

720 003

3

Obligations et autres titres à revenu fixe

445 750

724 205

 

Actions et autres titres à revenu variable

1

1

4

Participations et autres titres détenus à long terme

96

96

5

Parts dans les entreprises liées

134 259

132 652

6

Crédit-bail et location avec option d’achat

1 330 288

1 295 964

 

Immobilisations incorporelles

7

7

 

Immobilisations corporelles

5

5

7

Autres actifs

165 696

129 056

8

Comptes de régularisation actif

8 173

17 237

 

Total de l’actif

3 478 216

3 036 149

 

Note

Passif

31/12/12

31/12/11

9

Dettes envers les établissements de crédit

2 664 258

1 969 615

10

Opérations avec la clientèle

28 389

24 329

11

Dettes représentées par un titre

81 877

80 828

12

Autres passifs

199 370

166 846

13

Comptes de régularisation passif

370 812

684 625

14

Provisions pour risques et charges

35 287

31 236

16

Dettes subordonnées

9 327

10 720

17

Capital souscrit

61 000

61 000

17

Réserves

6 100

6 100

17

Report à nouveau

-134 990

-49 977

17

Résultat de l’exercice

156 786

50 827

 

Total du passif

3 478 216

3 036 149

 

Hors-bilan.

(En milliers d’euros).

 

Note

 

31/12/12

31/12/11

18

Engagements donnés

510 930

1 225 700

 

Engagements de financement

441 634

522 004

 

Engagements de garantie

69 296

703 696

19

Engagements reçus

1 216 884

1 189 005

 

Engagements reçus de financement

604 481

605 023

 

Engagements de garantie

612 403

575 982

 

Engagements sur titres

0

8 000

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

Note

 

31/12/12

31/12/11

21

Intérêts et produits assimilés

201 381

81 584

22

Intérêts et charges assimilées

-200 381

-184 771

 

Produits sur opérations de crédit bail et assimilées

843 589

794 430

 

Charges sur opérations de crédit bail et assimilées

-749 945

-718 809

23

Revenus des titres à revenu variable

212 383

116 062

 

Commissions (produits)

5 405

10 754

 

Commissions (charges)

-1 973

-2 473

24

Autres produits d’exploitation bancaire

137 236

139 602

25

Autres charges d’exploitation bancaire

-17 777

-7 101

 

Produit net bancaire

429 918

229 278

26

Charges générales d’exploitation

-138 128

-136 399

 

Résultat brut d’exploitation

291 790

92 879

 

Coût du risque

-112 038

-27 801

 

Résultat d’exploitation

179 752

65 078

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

0

4 068

 

Résultat courant avant impôt

179 752

69 146

29

Impôt sur les bénéfices

-22 966

-18 319

 

Résultat net

156 786

50 827

 

III. — Affectation du résultat.

L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 156 796 191.77 EUR soit :

 

Résultat net de l’exercice 2012

156 785 859,89 EUR

Report à nouveau 2011

10 331,88 EUR

Solde disponible 2012

156 796 191,77 EUR

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes versé le 30 11 2012

-135 000 000,00 EUR

Dividendes complémentaires

-21 760 000,00 EUR

Solde report à nouveau 2012

36 191,77 EUR

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 156.760.000 EUR au titre de l’exercice 2012 à 39,19 EUR par action.

 

— Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

 

— Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 18,67 EUR par action au titre de l’exercice 2009, de 20,27 EUR par action au titre de l’exercice 2010 et de 12,71 EUR par action au titre de l’exercice 2011.

 

Cette résolution est adoptée à l’unanimité.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

I – Règles et méthodes comptables.

La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

 

La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

 

La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

 

La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

La société applique les règlements du Comité de la Réglementation Comptable n° 2010-04, concernant la désignation des commissaires aux comptes en vigueur au 1 mars 2010 et n° 2010-08, relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

La société applique le règlement CRC n° 2009-03 du 3 décembre 2009 concernant les commissions versées aux apporteurs d’affaires qui sont étalées sur la durée de vie effective du contrat selon une méthode actuarielle (crédit) ou linéaire (Crédit Bail & assimilées).

 

En outre, conformément aux articles 14 et 15 du CRC 2009-03, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont désormais présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné (opérations de crédit-bail et assimilées) (notes 2 et 6) et au compte de résultat, dans le produit net bancaire (note 22).

 

I.1 – Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants.

 

Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

I.2 – Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle.

 

Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010.

 

Le fonds commun de créances « Alliance Auto Loans – France » créé à cet effet et qui recevait les créances cédées est arrivé à échéance en mai 2012. Il a été remplacé par trois Fonds Communs de Titrisation.

 

I.2 – 1 Les créances titrisées : Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

— les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

— les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

— les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

— les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

— les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession ;

— une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par Diac pour être éventuellement recédée sur un autre FCT.

 

Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession (1/M). Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance par Diac.

 

Conformément au règlement CRB N° 93-06 du 21 décembre 1993 modifié par les réglements CRC 99-07 et 00-03, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

 

I.2 – 2 Les véhicules d’Emission : Les véhicules créés sur l’année 2012 sont au nombre de 3 et possèdent les caractéristiques principales suivantes :

 

1 – CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER : Ce FCT a été créé en mai 2012 avec une maturité légale des fonds en août 2030.

 

Le montant des créances cédées à l’origine est de 715 millions d’euros (dont 13 millions d’euros de décote) avec un réhaussement de crédit à la date initiale correspondant à un Cash réserve pour 1 % (soit 7 020 K€) sur collatéralisation en créances de 15 %.

 

La période est en revolving et il s’agit d’une opération auto-souscrite par RCI.

 

2 – CARS Alliance Auto Loans France FCT F 2012 : Ce FCT a été créé en juin 2012 avec une maturité légale des fonds en septembre 2021.

 

Le montant des créances cédées à l’origine est de 867 millions d’euros (dont 15 millions d’euros de décote) avec un réhaussement de crédit à la date initiale correspondant à un Cash réserve pour 1 % (soit 8 523 K€) sur collatéralisation en créances de 13 %.

 

La période est en amortissement et il s’agit d’une opération effectuée sur les marchés.

 

3 – CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2012 : Ce FCT a été créé en novembre 2012 avec une maturité légale des fonds en février 2024.

 

Le montant des créances cédées à l’origine est de 826 millions d’euros (dont 17 millions d’euros de décote) avec un réhaussement de crédit à la date initiale correspondant à un Cash réserve pour 1 % (soit 8 092 K€) sur collatéralisation en créances de 13,5 %.

 

La période est en révolving et il s’agit d’une opération effectuée sur les marchés.

 

 

FCT MASTER

FCT F1

FCT V1

A l’origine :

 

 

 

Montants des créances cédées

714 549 K€

867 295 K€

825 974 K€

Montant de la décote

12 554 K€

15 057 K€

17 305 K€

A la date de clôture :

 

 

 

Montants des créances cédées

248 317 K€

605 781 K€

793 023 K€

Titres Emis & notation

Class A notée AAA

Class A notée AAA

Class A notée AAA

 

Class B non notée

Class B non notée

Class B non notée

Montants Emis par Class

Class A 224 300 K€

Class A 527 183 K€

Class A 700 000 K€

 

Class B 38 800 K€

Class B 102 300 K€

Class B 109 200 K€

 

I.2 – 3 Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires.

 

Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés aux fonds, correspondent principalement :

— aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

— aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

— aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement aux FCT.

 

Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à :

— 100 %des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

— 100 %des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale ouvert pour chaque FCT.

 

Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

I.2 – 4 Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées par Diac.

 

I.2 – 5 La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCT, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

Le résultat des FCT est distribué tous les mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

I.3 – Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

— selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement).

— sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

— Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants.

 

Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

 

En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

— à la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante.

— n’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts.

— les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

 

L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe IV – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

I.4 – Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

I.5 – Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

I.6 – Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

I.7 – Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

I.8 – Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

I.9 – Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

 

Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

 

Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif, pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

I.10 – Contrats d’échange de taux d’intérêt négocies sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

I.11 – Risques de contrepartie sur produits dérives. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

 

Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

 

— Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent – crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3% par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10% par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

— Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

I.12 – Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

 

Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 K Euros correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

 

Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand Public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

 

I.13 – Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan.

— Sociétés du Groupe Diac :entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

— Autres sociétés du groupe Renault :entreprises avec lesquelles la société est liée ;

— Fonds Commun de Créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

 

II – Adaptation au nouvel environnement économique et financier.

Dans un environnement économique volatil et incertain, RCI Banque continue d’appliquer au groupe DIAC une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Par ailleurs, le groupe DIAC n’a pas d’exposition sur les dettes souveraines de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal.

 

Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC, assuré par RCI Banque, est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne et d’une revue par le régulateur bancaire (ACP) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes, entérinées par le Conseil d’Administration du 27 novembre 2012 :

— La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

— La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à des ressources nouvelles. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité d’au moins 6 mois. Il permet d’établir deux indicateurs :

– nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne et de communication externe),

– réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

— La liquidité dynamique « scénario gris » : réalisée à partir d’hypothèses de refinancement contraint : fermeture des marchés obligataires, accès restreint à la ressource court terme, accès à la titrisation (BCE ou conduits). Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la réserve de liquidité prévisionnelle. La réserve de liquidité du groupe RCI Banque s’établit à 4 411 M€ au 31 décembre 2012. Elle représente l’excédent de sécurités disponibles par rapport aux encours de certificats de dépôt et papier commercial. Le groupe se doit en effet de maintenir des sources de liquidité alternative supérieures à ses encours de titres de créances négociables à court terme.

— La liquidité intrinsèque : correspond à la réserve de liquidité de RCI Banque sans les accords de crédit confirmés. Elle recouvre le cash disponible, les actifs hautement liquides sur le marché et les actifs éligibles et disponibles à la BCE après décote. L’indicateur du nombre de jour de liquidité intrinsèque mesure le nombre de jours pendant lesquels RCI Banque peut exercer son activité sans utilisation des accords de crédits confirmés.

 

Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mise en œuvre entre fin 2008 et le début de l’année 2009 les performances du recouvrement se sont nettement améliorées à compter du premier trimestre 2009. Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Après avoir atteint en 2011 un point bas historique, inférieur au niveau constaté avant le déclenchement de la crise financière, le coût du risque du portefeuille commercial amorce une remontée contrôlée, principalement expliquée par la croissance des encours, en particulier dans les pays du grand international.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour de façon trimestrielle sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans une conjoncture économique incertaine, le groupe DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés, malgré la relative stabilité des taux de swap de référence, ont connu des mouvements significatifs. Dans ce contexte, le groupe DIAC a continué à faire preuve d’une grande réactivité en révisant régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels.

 

Les comités de gestion pays suivent également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

Exposition au risque de crédit bancaire. — En raison de sa position structurellement emprunteuse, l’exposition au risque de crédit bancaire du groupe RCI Banque est limitée au placement des excédents de trésorerie temporaires, réalisés sous forme de dépôts à très court terme, et aux opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. Dans le contexte de forte volatilité observé au cours du second semestre, RCI Banque a par ailleurs porté une attention particulière à la diversification des contreparties.

 

Refinancement. — Afin de diversifier ses utilisations bancaires et de limiter le total des ressources obtenues auprès d’une même contrepartie, la salle des marchés a développé des relations avec un nombre important de banques et d’intermédiaires, tant en France qu’à l’étranger.

 

La diversification des ressources s’est traduite sur l’exercice 2012 pour le Groupe Diac par :

— une nouvelle opération de titrisation publique à taux fixe adossée à des crédits automobiles en France pour 750 M€ ;

— une titrisation publique à taux variable adossée à des crédits automobiles en France pour 700 M€.

 

III – Commentaires sur les postes du bilan et du hors-bilan.

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Comptes ordinaires débiteurs

27 943

16 922

Créances à vue sur établissements de crédit

27 943

16 922

Comptes et prêts à terme

700 000

0

Créances rattachées

98

0

Créances à terme sur établissements de crédit

700 098

0

Total des créances sur les établissements de crédit

728 041

16 922

 

Ventilation par partenaires

31/12/12

31/12/11

Sociétés et tiers hors groupe

27 878

16 853

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

700 163

69

Fonds commun de créances

0

0

Total des créances sur les établissements de crédit

728 041

16 922

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/12

31/12/11

Jusqu’à trois mois

28 041

16 922

De trois mois à un an

0

0

De un an à cinq ans

700 000

0

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des créances sur les établissements de crédit

728 041

16 922

 

Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Encours de crédit affecté non titrisé

501 211

523 673

Encours carte et prêts personnels revolving

89 640

100 955

Bonifications et frais de dossiers à étaler

-6 882

-44 620

Créances rattachées sur contrats non douteux

9 841

6 236

Provisions sur créances impayées

-3 605

-3 189

Sous-total des crédits non douteux à la clientèle

590 205

583 055

Créances rattachées sur contrats douteux

218

253

Créances sur contrats douteux

22 520

16 844

Provisions sur contrats douteux

-12 983

-6 691

Créances rattachées sur contrats douteux compromis

425

608

Créances sur contrats douteux compromis

161 319

141 906

Provisions sur contrats douteux compromis

-131 419

-100 698

Sous-total des crédits douteux à la clientèle

40 080

52 222

Valeurs nettes des crédits à la clientèle

630 285

635 277

Prêts au personnel

441

400

Prêts à la clientèle financière

29 717

80 852

Autres concours à la clientèle

921

518

Valeurs non imputées

475

358

Créances rattachées sur concours divers

0

9

Sous-total des concours divers

31 554

82 137

Comptes ordinaires sains

3 522

2 096

Comptes ordinaires douteux

444

443

Provisions sur comptes ordinaires douteux

-44

-44

Comptes ordinaires douteux compromis

139

94

Sous-total des comptes ordinaires

4 061

2 589

Autres opérations nettes avec la clientèle

35 615

84 726

Total des opérations avec la clientèle

665 900

720 003

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/12

31/12/11

Jusqu’à trois mois

128 522

118 645

De trois mois à un an

169 096

192 621

De un an à cinq ans

365 401

403 046

Supérieure à cinq ans

2 881

5 691

Total des opérations avec la clientèle

665 900

720 003

 

Ventilation par partenaires

31/12/12

31/12/11

Sociétés et tiers hors groupe

627 646

655 712

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

8 537

-16 569

Fonds commun de créances

29 717

80 860

Total des opérations avec la clientèle

665 900

720 003

 

Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT (gages-espèces notamment).

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Titres à revenu fixe

445 646

724 138

Créances rattachées sur titres à revenu fixe

104

67

Titres de placement

445 750

724 205

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

445 750

724 205

 

Ces opérations ne portent que sur des titres non cotés.

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/12

31/12/11

Jusqu’à trois mois

234 162

639 378

De trois mois à un an

0

84 827

De un an à cinq ans

211 588

0

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

445 750

724 205

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

Nb titres à fin

31/12/11

Acquisitions

Cessions

31/12/12

SIRHA

2 601

40

 

 

40

Titres de participation

 

40

0

0

40

OSEO ex SOFARIS

6 631

56

 

 

56

Titres détenus à long terme

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

Total part. et autres titres détenus à long terme

 

96

0

0

96

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

Nb titres à fin

31/12/11

Acquisitions

Cessions

31/12/12

Cogéra

951 615

50 052

1 607

 

51 659

Sogesma

82 000

1 254

 

 

1 254

Diac Location

1 918 694

81 346

 

 

81 346

Parts dans les entreprises liées

 

132 652

1 607

0

134 259

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

Total des parts dans les entreprises liées

 

132 652

1 607

0

134 259

 

Ces parts ne concernent que des titres non cotés.

 

Les parts de Cogéra détenues par Renault ont été rachetées par Diac qui détient désormais 100 % du capital de celle-ci.

 

Note 6. – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Immobilisations brutes au début de l’exercice

2 208 054

2 055 327

Acquisitions de l’exercice

773 924

821 289

Cessions de l’exercice

-689 180

-668 561

Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice

2 292 798

2 208 055

Amortissements au début de l’exercice

-900 518

-860 456

Dotations de l’exercice

-543 026

-510 363

Diminutions sur cessions de l’exercice

491 441

470 301

Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice

-952 103

-900 518

Valeurs nettes des immobilisations louées

1 340 695

1 307 537

Loyers échus

1 408

1 436

Provisions sur créances impayées

-101

-2 078

Créances rattachées

6 234

6 304

Bonifications à étaler

-26 971

-27 643

Loyers douteux

1 372

1 483

Provisions sur loyers douteux

-482

-2 727

Loyers douteux compromis

42 580

43 914

Provisions sur loyers douteux compromis

-34 447

-32 262

Loyers échus et créances rattachées

-10 407

-11 573

Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat

1 330 288

1 295 964

 

Note 7. – Autres actifs.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Etat

2 973

7 368

Créances sociales

54

60

Débiteurs divers

58 812

56 331

Créances rattachées sur débiteurs divers

103 857

65 297

Total des autres actifs

165 696

129 056

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/12

31/12/11

Jusqu’à trois mois

165 696

127 704

De trois mois à un an

0

1 352

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des autres actifs

165 696

129 056

 

Ventilation par partenaires

31/12/12

31/12/11

Sociétés et tiers hors groupe

86 645

48 288

Sociétés du groupe Diac

65 987

64 517

Autres sociétés du groupe Renault

13 064

16 251

Fonds commun de créances

0

0

Total des autres actifs

165 696

129 056

 

Note 8. – Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Charges à répartir ou à étaler

5 052

138

Commissions à étaler

135

68

Charges constatées d’avance

44

778

Produits à recevoir sur swaps ou IFT

473

12 478

Autres produits à recevoir

1 030

792

Valeurs à l’encaissement

724

2 978

Autres comptes de régularisation actif

715

5

Total des comptes de régularisation actif

8 173

17 237

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/12

31/12/11

Jusqu’à trois mois

3 375

17 233

De trois mois à un an

763

4

De un an à cinq ans

4 035

0

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des comptes de régularisation actif

8 173

17 237

 

Ventilation par partenaires

31/12/12

31/12/11

Sociétés et tiers hors groupe

7 713

4 921

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

460

12 316

Fonds commun de créances

0

0

Total des comptes de régularisation actif

8 173

17 237

 

Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur la durée de l’opération.

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Comptes ordinaires créditeurs

308 835

217 728

Dettes rattachées

568

659

Dettes à vue sur établissements de crédit

309 403

218 387

Comptes et emprunts à terme

2 329 850

1 721 650

Dettes rattachées

25 005

29 578

Dettes à terme sur établissements de crédit

2 354 855

1 751 228

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 664 258

1 969 615

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/12

31/12/11

Jusqu’à trois mois

773 208

933 465

De trois mois à un an

895 900

539 800

De un an à cinq ans

995 150

496 350

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 664 258

1 969 615

 

Ventilation par partenaires

31/12/12

31/12/11

Sociétés et tiers hors groupe

11 309

14 511

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

2 652 949

1 955 104

Fonds commun de créances

0

0

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 664 258

1 969 615

 

Note 10. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Comptes ordinaires créditeurs

24 186

23 570

Acomptes et autres sommes dues

175

1

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière

3 911

722

Dettes rattachées

3

3

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle

28 275

24 296

Comptes ordinaires créditeurs

114

33

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle

114

33

Total des opérations avec la clientèle

28 389

24 329

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/12

31/12/11

Sociétés et tiers hors groupe

28 389

23 585

Sociétés du groupe Diac

0

22

Autres sociétés du groupe Renault

0

0

Fonds commun de créances

0

722

Total des opérations avec la clientèle

28 389

24 329

 

Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Certificats de dépôts

81 789

80 487

Dettes rattachées

88

341

Titres de créances négociables

81 877

80 828

Total des dettes représentées par un titre

81 877

80 828

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/12

31/12/11

Jusqu’à trois mois

60 277

28 828

De trois mois à un an

21 600

52 000

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des dettes représentées par un titre

81 877

80 828

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 12. – Autres passifs.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Etat

18 781

4 278

Fournisseurs

34 673

26 209

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail

15 310

21 317

Dettes sociales

46 704

40 895

Autres créditeurs divers

17 112

14 621

Impôts différés passifs

201

156

Créances rattachées sur créditeurs divers

66 589

59 370

Total des autres passifs

199 370

166 846

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/12

31/12/11

Jusqu’à trois mois

145 060

115 799

De trois mois à un an

29 454

25 811

De un an à cinq ans

24 847

25 227

Supérieure à cinq ans

9

9

Total des autres passifs

199 370

166 846

 

Ventilation par partenaires

31/12/12

31/12/11

Sociétés et tiers hors groupe

170 989

148 982

Sociétés du groupe Diac

2 834

33

Autres sociétés du groupe Renault

25 547

17 831

Fonds commun de créances

0

0

Total des autres passifs

199 370

166 846

 

Note 13. – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail

153 099

118 704

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle

273

326

Autres produits constatés d’avance

191 454

514 357

Intérêts à payer sur swaps ou IFT

10 606

35 844

Autres charges à payer

2 568

1 950

Autres comptes de régularisation passif

12 812

13 444

Total des comptes de régularisation passif

370 812

684 625

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/12

31/12/11

Sociétés et tiers hors groupe

360 102

648 637

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

10 710

35 988

Fonds commun de créances

0

0

Total des comptes de régularisation passif

370 812

684 625

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/2011

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

31/12/2012

Provisions sur opérations bancaires

0

0

0

0

0

Engagements de retraite

23 314

2 160

-751

 

24 723

Autres litiges personnel

3 714

1 646

 

-1 016

4 344

Autres risques et charges

4 208

3 568

 

-1 556

6 220

Provisions sur opérations non bancaires

31 236

7 374

-751

-2 572

35 287

Total provisions risques et charges

31 236

7 374

-751

-2 572

35 287

 

Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

Engagements de retraite :

 

Hypothèses d’actualisation

31/12/2011

31/12/2012

Age moyen de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Taux moyen d’indexation annuelle

2,90 %

2,70 %

Taux moyen d’actualisation annuelle

4,36 %

3,31 %

Taux moyen de départ de la société

4,40 %

3,89 %

 

Ventilation par natures

Provision pour engagements de retraite

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Valeur actuarielle de l’engagement

Montant engagements à l’ouverture

23 314

162

 

 

23 476

Droits acquis durant la période

1 135

 

 

 

1 135

Charge financière d’actualisation

1 025

 

 

 

1 025

Ecarts actuariels

3 014

 

 

 

3 014

Prestations payées ou autres départs

-750

 

 

 

-750

Autres mouvements

-3 015

3 015

 

 

 

Montant engagements à la clôture

24 723

3 177

0

0

27 900

 

Note 15. – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/11

Dotation

Reprise

Reclas. et Chq de méthode

31/12/12

Opérations avec la clientèle

110 623

125 733

-88 305

 

148 051

Crédit-bail et loc. avec option d’achat

37 067

30 350

-32 387

 

35 030

Provisions inscrites à l’actif

147 690

156 083

-120 692

0

183 081

Provisions inscrites au passif

0

0

0

0

0

Total prov. risques de contrepartie

147 690

156 083

-120 692

0

183 081

 

Note 16. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/202012

31/12/11

Titres participatifs

9 188

10 560

Dettes rattachées sur titres participatifs

139

160

Total des dettes subordonnées

9 327

10 720

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2012

31/12/2011

Jusqu’à trois mois

0

0

De trois mois à un an

139

160

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

9 188

10 560

Total des dettes subordonnées

9 327

10 720

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

 

Le système de rémunération comprend :

— une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire)

— une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17. – Capital souscrit.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/11 après affectation

Variation année 31/12/12

31/12/12 avant affectation

Proposition d’affectation

31/12/12 après affectation

Autofinancement

Dividendes

Capital social

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Réserves légales

6 100

 

6 100

 

 

6 100

Report à nouveau

10

-135 000

-134 990

36

134 990

36

Résultat net

 

156 786

156 786

-36

-156 750

 

Total des capitaux propres

67 110

21 786

88 896

0

-21 760

67 136

 

Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault. La variation de 135 000 K€ du report à nouveau concerne un acompte sur dividendes versé à notre actionnaire RCI Banque en novembre 2012.

 

Note 18. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés en faveur de la clientèle

441 634

522 004

Total des engagements donnés de financement

441 634

522 004

Cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit

69 296

703 696

Total des engagements donnés de garantie

69 296

703 696

Total des engagements donnés

510 930

1 225 700

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/2012

31/12/2011

Sociétés et tiers hors groupe

441 634

522 003

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

69 296

703 697

Fonds commun de créances

0

0

Total des engagements donnés

510 930

1 225 700

 

Note 19. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus en faveur des établissements de crédit

604 039

604 559

Engagements reçus en faveur de la clientèle

442

464

Total des engagements reçus de financement

604 481

605 023

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD

612 403

575 982

Total des engagements reçus de garantie

612 403

575 982

Titres à recevoir

0

8 000

Total des engagements reçus sur titres

0

8 000

Total des engagements reçus

1 216 884

1 189 005

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2012

31/12/2011

Jusqu’à trois mois

69 834

65 188

De trois mois à un an

192 099

198 319

De un an à cinq ans

954 945

925 495

Supérieure à cinq ans

6

3

Total des engagements reçus

1 216 884

1 189 005

 

Ventilation par partenaires

31/12/2012

31/12/2011

Sociétés et tiers hors groupe

610 887

585 407

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

605 997

603 598

Fonds commun de créances

0

0

Total des engagements reçus

1 216 884

1 189 005

 

Note 20. – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/2012

31/12/2011

Risque de taux

 

 

Swaps de taux

2 211 483

4 479 844

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2012

31/12/2011

Jusqu’à trois mois

177 755

1 513 005

De trois mois à un an

490 803

1 191 807

De un an à cinq ans

1 542 925

1 775 032

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des instruments financiers à terme

2 211 483

4 479 844

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des autres sociétés du groupe Renault.

 

Ventilation par partenaires

31/12/2012

31/12/2011

Sociétés et tiers hors groupe

0

0

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

2 211 483

4 479 844

Fonds commun de créances

0

0

Total des instruments financiers à terme

2 211 483

4 479 844

 

Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à -36 840 Keuros pour l’exercice 2012 contre 8 608 Keuros en 2011.

 

IV – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

Note 21. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

23 726

21 606

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

173 061

56 775

Intérêts et produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

-65

-46

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe

4 659

3 249

Total des intérêts et produits assimilés

201 381

81 584

 

Note 22. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

-119 880

-115 174

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle

-55 106

-48 294

Intérêts et charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

-23 575

-19 530

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

-1 259

-1 087

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

-561

-686

Total des intérêts et charges assimilées

-200 381

-184 771

 

Note 23. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Revenus du portefeuille de placement

139 524

59 089

Revenus des titres détenus à long terme

1

1

Revenus des parts dans les entreprises liées

72 858

56 972

Total des revenus des titres à revenu variable

212 383

116 062

 

Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT auxquels s’ajoutent pour 93 682 K€ le boni final du FCC clôturé en mai 2012.

 

Note 24. – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

69 022

75 385

Produits des prestations des activités de service

6

3

Transferts de charges (dt ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

12 182

12 766

Autres produits d’exploitation bancaire

2 419

194

Total des autres produits d’exploitation bancaire

83 629

88 348

Refacturations de charges d’exploitation

53 607

50 849

Autres produits d’exploitation non bancaire

0

405

Total des autres produits d’exploitation non bancaire

53 607

51 254

Total des autres produits d’exploitation bancaire

137 236

139 602

 

Note 25. – Autres charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

-5 589

-5 996

Coût de distribution non étalable

-8 061

455

Opérations faites en commun

-2 042

-2 461

Autres charges d’exploitation bancaire

-73

-71

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire

-1 659

1 156

Total des autres charges d’exploitation bancaire

-17 424

-6 917

Autres charges d’exploitation non bancaire

0

-66

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire

-353

-118

Total des autres charges d’exploitation non bancaire

-353

-184

Total des autres charges d’exploitation bancaire

-17 777

-7 101

 

Note 26. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Salaires et traitements

-66 770

-63 010

Charges sociales sur retraites

-7 282

-7 204

Autres charges sociales

-27 667

-26 949

Participation des salariés

-2 546

-2 483

Autres frais de personnel

-4 665

-4 260

Total des frais de personnel

-108 930

-103 906

Impôts et taxes

-2 710

-6 108

Travaux, fournitures et services extérieurs

-25 987

-24 995

Autres frais administratifs

-501

-1 390

Total des autres frais administratifs

-29 198

-32 493

Total des charges générales d’exploitation

-138 128

-136 399

 

Note 27. – Coût du risque.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Coût du risque sur établissements de crédit

0

0

Dotations aux provisions

-29 781

-30 714

Reprises de provisions

32 179

37 183

Abandons de créances

-10 018

-12 653

Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail

-7 620

-6 184

Dotations aux provisions

-119 582

-41 748

Reprises de provisions

85 908

46 086

Abandons de créances

-72 986

-28 138

Récupérations sur créances amorties

2 225

2 142

Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit

-104 435

-21 658

Récupérations sur créances amorties

17

41

Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle

17

41

Coût du risque sur opérations avec la clientèle

-112 038

-27 801

Coût du risque sur portefeuille titres

0

0

Coût du risque sur autres opérations

0

0

Total du coût du risque

-112 038

-27 801

 

Note 28. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Gains ou pertes sur immobilisations financières

0

4 068

Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés

0

4 068

 

Concerne, en 2011, la plus value réalisée sur la cession à Diac Location des titres de la société Sigma Services.

 

Note 29. – Impôt sur les bénéfices.

 

La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

 

La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 30. – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros).

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Résultat net social

156 786

50 827

Impôt courant social

22 966

18 319

Résultat social avant impôts

179 752

69 146

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et associés

134 349

122 417

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées

186

260

Retraitements des plus et moins values de cession de contrats de crédit-bail

-111 564

-90 355

Résultat latent sur opérations de crédit-bail

22 971

32 322

Variation du résultat dégagé par le FCC non encore reversé

-51 685

42 014

Variation produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC

-10 952

-1 122

Variation des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)

2 109

2 998

Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit

-60 528

43 890

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)

15 968

7 148

Autres retraitements de consolidation

-14 503

1 635

Résultat latent sur autres retraitements

1 465

8 783

Sous-total des retraitements de consolidation avant IS

-36 092

84 995

Résultat financier avant impôts

143 660

154 141

Impôt courants financier

-22 966

-18 319

Impôts différés nets

-3 289

-15 695

Résultat net financier

117 405

120 127

 

Stock de réserve latente à la clôture

2012

2011

Réserve latente brute

335 087

419 595

Impôts différés nets

-71 561

-84 912

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice

263 526

334 683

 

Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

— Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;

— Différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;

— Comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;

— Retraitements liés aux opérations de titrisation (notamment pour le FCC arrivé à échéance en mai 2012).

 

Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCT sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 31. – Effectifs moyens.

 

Ventilation par natures

31/12/12

31/12/11

Agents de maîtrise

608

607

Cadres

641

611

Contrats à durée déterminée

1

0

Total des effectifs moyens

1 250

1 218

 

Droit individuel à la formation

31/12/12

31/12/11

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF

1 812 h

2 735 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF

121 550 h

117 828 h

 

V – Tableau des filiales et des participations.

 

Informations financières

(En milliers d’euros)

Capital

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Brute

Nette

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diac Location

29 241

2 929

100,00 %

 

 

 

 

907 823

44 812

 

Cogéra

14 512

1 455

100,00 %

 

 

 

 

162 924

13 838

 

Sogesma

1 251

348

100,00 %

 

 

 

 

54 365

-330

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des participations dans des sociétés françaises

 

 

 

134 355

134 355

 

 

 

 

 

 

V — Rapport de commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, comme mentionné dans les notes I-1, 2, 10, 15 et 27 de l’annexe.

 

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif et au passif du bilan.

 

Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

 

 

B. — Bilan consolidé.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2012.

(En millions d’euros).

 

Actif

Notes

12/2012

12/2011

Instruments dérivés

2

28

26

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3

1 122

507

Prêts et créances sur la clientèle

4 et 5

9 233

9 107

Comptes de régularisation et actifs divers

6

259

233

Opérations de location opérationnelle

4 et 5

71

29

Immobilisations corporelles et incorporelles

7

20

15

Total actif

 

10 733

9 917

 

Passif

Notes

12/2012

12/2011

Instruments dérivés

2

49

32

Dettes envers les établissements de crédit

8.2

6 730

5 781

Dettes envers la clientèle

8.3

13

12

Dettes représentées par un titre

8.4

2 575

2 686

Comptes de régularisation et passifs divers

10

651

646

Provisions

11

53

41

Dettes subordonnées

13

9

10

Capitaux propres

 

653

709

Dont capitaux propres part des actionnaires de la société mère

 

652

705

Capital souscrit et réserves liées

 

61

61

Réserves consolidées et autres

 

498

483

Gains ou pertes latents

 

-25

12

Résultat de l’exercice

 

118

149

Dont capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle

 

1

4

Total passif

 

10 733

9 917

 

II — Compte de résultat consolide.

(En millions d’euros).

 

 

Notes

12/2012

12/2011

Intérêts et produits assimilés

19

527

559

Intérêts et charges assimilées

20

-266

-283

Commissions (produits)

 

3

3

Commissions (charges)

 

-3

-3

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

21

 

2

Produits (charges) nets des autres activités

22

100

105

Produit net bancaire

 

361

383

Charges générales d’exploitation

23

-123

-120

Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3

-3

Résultat brut d’exploitation

 

235

260

Coût du risque

24

-44

-17

Résultat d’exploitation

 

191

243

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés

 

 

 

Résultat avant impôts

 

191

243

Impôts sur les bénéfices

25

-72

-92

Résultat net

 

119

151

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

1

12

Dont part des actionnaires de la société mère

 

118

149

Résultat net par action (*) et en euros

 

29,48

37,13

Résultat net dilué par action et en euros

 

29,48

37,13

(*) Résultat net – Part des actionnaires de la société mère rapporté au nombre d’actions.

 

Etat de résultat global consolidé.

(En millions d’euros).

 

 

12/2012

12/2011

Résultat net

119

151

Autres éléments du résultat global

-37

10

Opérations de couverture de flux de trésorerie

-35

10

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

-2

 

Résultat global

82

161

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

1

2

Dont part des actionnaires de la société mère

81

159

 

III — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

(En millions d’euros).

 

 

Capital (1)

Réserves liées au capital

Réserves consolidées (2)

Ecarts de conversion

Gains/pertes latents ou différés (3)

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

Capitaux propres (part des actionnaires de la société mère)

Capitaux propres (part des part. ne donnant pas le contrôle)

Total capitaux propres conso.

Capitaux propres au 31 décembre 2010

61

 

434

 

2

132

629

2

631

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

132

 

 

-132

 

 

 

Capitaux propres au 1er  janvier 2011

61

 

566

 

2

 

629

2

631

Variations de valeur des instruments financiers (CFH & AFS) affectant les capitaux propres

 

 

 

 

10

 

10

 

10

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

149

149

2

151

Résultat global de la période

 

 

 

 

10

149

159

2

161

Effet des variations de périmètre et autres

 

 

-2

 

 

 

-2

1

-1

Distribution de l’exercice

 

 

-81

 

 

 

-81

-1

-82

Capitaux propres au 31 décembre 2011

61

 

483

 

12

149

705

4

709

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

149

 

 

-149

 

 

 

Capitaux propres au 1er  janvier 2012

61

 

632

 

12

 

705

4

709

Variations de valeur des instruments financiers (CFH & AFS) affectant les capitaux propres

 

 

 

 

-35

 

-35

 

-35

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

-2

 

-2

 

-2

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

118

118

I

119

Résultat net global de la période

 

 

 

 

-37

118

81

1

82

Effet des variations de périmètre, stocks options et autres

 

 

2

 

 

 

2

-3

-1

Distribution de l’exercice

 

 

-136

 

 

 

-136

-1

-137

Capitaux propres au 31 décembre 2012

61

 

498

 

-25

118

652

1

653

(1) Le capital social de DIAC S.A. de 61 millions d’euros est composé de 4.000.000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA.

(2) Le solde des dividendes 2011 a été versé en mai 2012 pour 0,84 millions d’euros. Un acompte sur dividendes au titre de 2012 pour 135 millions d’euros a été décidé par le Conseil d’administration du 26 novembre 2012. Le total des dividendes versés en 2012 s’élève à 135,84 millions d’euros.

(3) Comprend les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie pour 23 millions d’euros à fin 2012.

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

(En millions d’euros).

 

 

12/2012

12/2011

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

118

149

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

3

3

Dotations nettes aux provisions

7

-40

Produits et charges d’impôts différés

13

29

Résultat net – part des participations ne donnant pas le contrôle

1

2

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)

 

-2

Capacité d’autofinancement

142

141

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)

-15

-34

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements

9

-42

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

314

1 720

Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit

-483

-152

Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit

797

1 872

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-160

-772

Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle

-162

-768

Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle

2

-4

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-141

-63

Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres

-113

-29

Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l’encaissement

-28

-34

Diminution / augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

13

885

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

140

992

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-2

 

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-9

-2

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

-11

-2

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-137

-82

Dividendes versés

-137

-82

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-1

 

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-138

-82

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-9

908

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture

-288

-1 196

Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit

-288

-1 196

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-297

-288

Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit

362

229

Comptes passif et emprunts à vue après des établissements de crédit

-659

-517

Variation de la trésorerie nette

-9

908

 

La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée de dépôts à vue et opérations au jour le jour. Ces cléments constitutifs sont présentés en notes 3 et 8.2.

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

1. Approbation des comptes-distributions.

Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2012, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 26 mars 2013 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 23 mai 2013, à laquelle sera également proposée une distribution de dividendes de 39,19 euros par action, soit un total de 156,76 millions d’euros.

 

Pour mémoire, l’Assemblée Générale Ordinaire du 21 mai 2012 a fixé le dividende de l’exercice 2011 à 12,71 euros par action, soit un total de 50,84 millions d’euros. Le total des dividendes versés en 2012 s’élève à 135,84 millions d’euros, comprenant le solde des dividendes 2011 versé en mai 2012 pour 0,84 millions d’euros, ainsi qu’un acompte sur dividendes au titre de 2012 pour 135 millions d’euros, décidé par le Conseil d’administration du 26 novembre 2012.

 

Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. Règles et méthodes comptables.

En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les états financiers consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2012 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2012 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

Les amendements suivants, parus au Journal Officiel de l’Union européenne à la date de clôture des comptes annuels, sont appliqués pour la première fois en 2012 :

 

Norme

 

Amendement d’IFRS 7

Instruments financiers : informations à fournir – Transferts d’actifs financiers

Amendement d’IAS 12

Impôts sur le résultat – Impôt différé : recouvrement des actifs sous-jacents

 

L’amendement d’IFRS 7, « Instruments financiers : informations à fournir – Transferts d’actifs financiers », paru au Journal Officiel de l’Union européenne en novembre 2011, est appliqué pour la première fois en 2012.

 

La première application de cet amendement n’a pas d’impact significatif sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2012.

 

Le groupe n’a pas appliqué par anticipation les normes et amendements suivants, parus au Journal Officiel de l’Union européenne au 31 décembre 2012 et dont l’application n’est pas obligatoire en 2012 :

 

Norme

 

Date d’application obligatoire

Amendement d’IFRS 7

Instruments financiers : informations à fournir – Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers

1er janvier 2013

IFRS 10

Etats financiers consolidés

1er janvier 2014

IFRS 11

Partenariats

1er janvier2014

IFRS 12

Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

1er janvier 2014

IFRS 13

Evaluation de la juste valeur

1er janvier 2013

 

Norme

 

Date d’application obligatoire

Amendement d’IAS 1

Présentation des états financiers – Présentation des autres éléments du résultat global

1er janvier 2013

Amendement d’IAS 12

Impôts sur le résultat – Impôt différé : recouvrement des actifs sous-jacents

1er janvier2013

IAS 19 révisée

Avantages du personnel

1er janvier 2013

Amendement d’IAS 28

Participations dans des entreprises associées et des coentreprises

1er janvier 2014

Amendement d’IAS 32

Instruments financiers : présentation – Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers

1er janvier 2014

 

Les impacts liés à l’application de la norme IAS 19 révisée sur les comptes consolidés sont actuellement en cours d’évaluation. Le groupe ne prévoit pas d’impact significatif.

 

Par ailleurs, le groupe n’anticipe à ce jour aucun impact majeur sur les comptes consolidés du fait de l’adoption des autres normes et amendements.

 

Les comptes consolidés du groupe DIAC sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux du groupe RCI Banque.

 

A) Principes de consolidation :

 

— Périmètre et méthodes de consolidation : Le périmètre de consolidation comprend, outre Diac S.A., les filiales sous contrôle exclusif, les participations sous contrôle conjoint (co-entreprises) ainsi que les sociétés sous influence notable (entreprises associées).

 

Les actifs titrisés de Diac S.A, et de Cogéra S.A. ainsi que les prêts consentis à Renault Retail Groupe pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan.

 

Les sociétés sous contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale.

 

Les entités sur lesquelles le groupe DIAC exerce un contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle.

 

Les sociétés sur lesquelles le groupe DIAC exerce une influence notable sont consolidées par mise en équivalence.

 

Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés, sont éliminés.

 

Les sociétés consolidées par Diac S.A. sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan et Dacia ainsi que les sociétés de service associées.

 

B) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis selon le format proposé par le Conseil National de la Comptabilité dans sa recommandation n° 2009-R-04 relative au « format des états de synthèse des établissements de crédit et des entreprises d’investissement sous référentiel comptable international ».

 

Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

C) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, le groupe DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. Le groupe DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles.

 

La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

D) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

— Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

Ainsi, les plus et moins values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

— Identification du risque de crédit : Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

– Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement),

– Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie,

– Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des types de financement concernés.

 

Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné,

— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

— Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

– Activité Clientèle : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Clientèle » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s’agit d’incurred loss, le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3 mois.

 

Dans le cas où l’approche statistique sur base individuelle n’est pas pertinente, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

Les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les flux de dépréciation viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.

 

– Activité Réseau : Les dépréciations pour risques de crédit de l’activité réseau sont calculées selon 3 types de créances : incidentée, douteuse et saine et dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après.

 

Les créances non douteuses (incidentées ou saines) font l’objet d’une dépréciation sur base collective soit selon une base statistique (historique des trois dernières années) soit selon l’expertise interne validée par le Comité des Experts Risques Réseau Groupe présidé des membres du Comité Exécutif. Le classement dans la catégorie des créances incidentées est généré par des faits tels que : dégradation de la structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock.

 

Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours produits (véhicule neuf, véhicule d’occasion, pièces de rechange, cash,…) et selon une classification des contreparties en état de pré-alerte ou en état d’alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par les opérationnels du groupe RCI Banque.

 

Quant aux encours non douteux et non incidentés qui sont ainsi classés sains, ils sont dépréciés de façon collective selon les risques de crédit et systémiques de chaque pays apprécié. Les montants dépréciés sont déterminés en fonction des taux techniques et sectoriels du sain et sont spécifiques à chaque pays. Les dépréciations des actifs sains du financement réseau constituées ou libérées au titre des risques systémiques sont regroupées au compte de résultat consolidé dans le poste coût du risque réseau des filiales concernées.

 

— Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

— Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant :

a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat.

b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

E) Les contrats de « Location Opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « location financement » et les contrats de « location opérationnelle ».

 

Le principal critère conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété.

 

Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe.

 

La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le Groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.

 

La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la conservation par le groupe DIAC des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la durée de vie automobile des batteries fixée à 8 ans pour les batteries de Twizy et à 10 ans pour les batteries des autres véhicules électriques, durée bien plus longue que les contrats de location.

 

Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités. Les amortissements s’effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les coûts de transactions.

 

L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification.

 

Le traitement des opérations de revente de véhicules à l’issue de contrats de location opérationnelle est identique à celui exposé au point : prêts et créances sur la clientèle et contrats de « location financement ».

 

F) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault – Nissan. — Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées.

 

Le Groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault – Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

— L’aide à la vente : Au 31 décembre 2012, le groupe DIAC a assuré 3 736 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 4 032 millions d’euros au 31 décembre 2011.

 

— Relations avec le réseau de concessionnaires: Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault Nissan.

 

Au 31 décembre 2012, les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 2 555 millions d’euros contre 2 238 millions d’euros au 31 décembre 2011.

 

Au 31 décembre 2012, 358 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 308 millions d’euros au 31 décembre 2011.

 

En 2012, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 106 millions d’euros contre 90 millions d’euros en 2011.

 

— Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

Au 31 décembre 2012, cette participation s’élève à 49 millions d’euros, stable par rapport à 2011.

 

G) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Les portefeuilles de titres sont classés suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39 et s’élèvent à 371 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

— Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus values.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

— Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. S’il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres telle que défaut de paiement ou la probabilité croissante de faillite de l’emprunteur, la perte cumulée qui a été comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat.

 

H) Immobilisations (IAS16 / IAS36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

Constructions

15 à 40 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 8 ans

 

I) Impôts sur les résultats (IASI2). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le groupe.

 

J) Engagements de retraite et assimilés (IAS 19) :

 

— Présentation des régimes : Le groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés :

 

– Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière.

 

– Régimes à cotisations définies : Le groupe DIAC verse des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Il n’existe aucun passif à ce titre.

 

— Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.

 

Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.

 

Lorsque les hypothèses de calcul sont révisées, il en résulte des écarts actuariels qui sont enregistrés en capitaux propres, conformément à l’option offerte par l’amendement à la norme IAS 19.

 

La charge nette de l’exercice, correspondant à la somme du coût des services rendus, du coût lié à la désactualisation diminuée de la rentabilité attendue des actifs du régime, et de l’étalement du coût des services passés, est entièrement constatée dans les charges de personnel.

 

K) Passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point « M – Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) ».

 

Les programmes d’émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une exigibilité anticipée de la dette.

 

L) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39). — Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

M) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39). — La gestion des risques financiers par le groupe RCI Banque (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et liquidité) est exposée au chapitre « La gestion des risques globaux de taux d’intérêt, de change, de contrepartie et de liquidité » annexé au présent document.

 

— Le risque de taux : Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique.

 

L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe DIAC.

 

Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle.

 

Les calculs de sensibilité actif/passif sont effectués quotidiennement par le service des risques financiers pour le groupe DIAC.

 

La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

 

La sensibilité en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe de taux de +100bps) constatée au 31 décembre 2012 est de 1 936 milliers d’euros donc en dessous de la limite des 2 millions d’euros.

 

Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion du risque de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

— Evaluation : Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

— Couverture de juste valeur : Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants :

– Couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable,

– Couverture du risque de change d’un actif ou passif en devises par un cross currency swap.

 

Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

— Couverture de flux de trésorerie : Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans le cas suivant :

– Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe, permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture).

 

Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

— Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

 

Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

 

Il s’agit essentiellement :

— des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation,

— des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

N) Secteurs opérationnels (IFRS 8). — Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ».

 

Le groupe DIAC a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia et Renault Samsung Motors. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en matière de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux.

 

Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.

 

Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Le Comité Exécutif ayant décidé depuis le 1er janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation.

 

L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

 

L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

 

Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément.

 

Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

 

3. Structure du groupe.

Evolution du périmètre de consolidation en 2012. — En France, RCI Banque a procédé à la restructuration de son programme de titrisation français, initialement mis en place en 2002 sous forme d’un Master Trust unique, qui s’articule désormais autour de 3 FCT distincts :

— Cars Alliance Auto Loans France FCT Master, a émis le 25/5/2012 des titres mobilisables à la BCE (Banque Centrale Européenne) auto-souscrits par RCI Banque SA pour 596 M€ ;

— CARS Alliance Auto Loans France F 2012-1 a été utilisé pour l’émission publique à taux fixe de 750 M€ distribuée auprès des investisseurs en date de valeur 27/6/2012 ;

— CARS Alliance Auto Loans France V 2012-1 a été utilisé pour l’émission publique à taux variable de 700 M€ distribuée auprès des investisseurs en date de valeur 26/11/2012.

 

Evolution du périmètre de consolidation en 2011. — En 2011, la structure du groupe a été modifiée par l’évènement suivant :

— Diac Location S.A. a absorbé Sigma Services S.A. le 30 avri12011 avec effet retro-actif au 1er janvier 2011.

 

4. Adaptation au nouvel environnement économique et financier.

Dans un environnement économique volatil et incertain, RCI Banque continue d’appliquer au groupe DIAC une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Par ailleurs, le groupe DIAC n’a pas d’exposition sur les dettes souveraines de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal.

 

Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC, assuré par RCI Banque, est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne et d’une revue par le régulateur bancaire (ACP) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes, entérinées par le Conseil d’Administration du 27 novembre 2012 :

— La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

— La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à des ressources nouvelles. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité d’au moins 6 mois. Il permet d’établir deux indicateurs :

– nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne et de communication externe),

– réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

— La liquidité dynamique « scénario gris » : réalisée à partir d’hypothèses de refinancement contraint : fermeture des marchés obligataires, accès restreint à la ressource court terme, accès à la titrisation (BCE ou conduits). Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la réserve de liquidité prévisionnelle.

— La réserve de liquidité du groupe RCI Banque s’établit à 4 411 M€ au 31 décembre 2012. Elle représente l’excédent de sécurités disponibles par rapport aux encours de certificats de dépôt et papier commercial. Le groupe se doit en effet de maintenir des sources de liquidité alternative supérieures à ses encours de titres de créances négociables à court terme.

— La liquidité intrinsèque : correspond à la réserve de liquidité de RCI Banque sans les accords de crédit confirmés. Elle recouvre le cash disponible, les actifs hautement liquides sur le marché et les actifs éligibles et disponibles à la BCE après décote. L’indicateur du nombre de jour de liquidité intrinsèque mesure le nombre de jours pendant lesquels RCI Banque peut exercer son activité sans utilisation des accords de crédits confirmés.

 

Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mise en œuvre entre fin 2008 et le début de l’année 2009 les performances du recouvrement se sont nettement améliorées à compter du premier trimestre 2009. Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

Après avoir atteint en 2011 un point bas historique, inférieur au niveau constaté avant le déclenchement de la crise financière, le coût du risque du portefeuille commercial amorce une remontée contrôlée, principalement expliquée par la croissance des encours, en particulier dans les pays du grand international.

 

Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour de façon trimestrielle sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

Dans une conjoncture économique incertaine, le groupe DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés, malgré la relative stabilité des taux de swap de référence, ont connu des mouvements significatifs. Dans ce contexte, le groupe DIAC a continué à faire preuve d’une grande réactivité en révisant régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels.

 

Les comités de gestion pays suivent également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

Exposition au risque de crédit bancaire. — En raison de sa position structurellement emprunteuse, l’exposition au risque de crédit bancaire du groupe RCI Banque est limitée au placement des excédents de trésorerie temporaires, réalisés sous forme de dépôts à très court terme, et aux opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. Dans le contexte de forte volatilité observé au cours du second semestre, RCI Banque a par ailleurs porté une attention particulière à la diversification des contreparties.

 

Refinancement. — Afin de diversifier ses utilisations bancaires et de limiter le total des ressources obtenues auprès d’une même contrepartie, la salle des marchés a développé des relations avec un nombre important de banques et d’intermédiaires, tant en France qu’à l’étranger.

 

La diversification des ressources s’est traduite sur l’exercice 2012 par :

— une nouvelle opération de titrisation publique à taux fixe adossée à des crédits automobiles en France pour 750 M€ ;

— une titrisation publique à taux variable adossée à des crédits automobiles en France pour 700 M€.

 

5. Notes sur les comptes consolidés.

Note 1. – Secteurs opérationnels.

 

1.1 – Segmentation par marché :

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2012

Encours productif moyen

6 296

2 139

 

8 435

Produit net bancaire

331

32

-2

361

Résultat brut d’exploitation

211

24

 

235

Résultat d’exploitation

176

15

 

191

Résultat avant impôts

176

16

-1

191

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2012

Encours productif moyen

6 217

2 206

 

8 423

Produit net bancaire

350

36

-3

383

Résultat brut d’exploitation

234

27

-1

260

Résultat d’exploitation

207

37

-1

243

Résultat avant impôts

207

36

 

243

 

Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe Diac proviennent d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts.

 

La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes ou fiscales de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe DIAC tels que présentés aux notes 4 et 5 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

1.2 Segmentation géographique. — L’intégralité des opérations du groupe Diac est réalisée en France.

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture

28

49

26

32

Instruments dérivés de taux et de change : Couverture de juste valeur

21

 

-1

 

Instruments dérives de taux : Couverture de flux de trésorerie futurs

7

49

27

32

Total des instruments dérivés (*)

28

49

26

32

(*) Dont entreprises liées

28

49

26

32

 

Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites dans les règles et méthodes comptables aux points « L – Passifs financiers (IAS 39) » et « N – Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) ».

 

Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers de couvertures de flux de trésorerie :

 

(En millions d’euros)

Couvertures de flux de trésorerie

Echéancier transfert en résultat de la réserve de couverture de flux de trésorerie

< à 1 an

De 1à 5 ans

> à 5 ans

Solde au 31 décembre 2010

2

-8

10

 

Variation de juste valeur en capitaux propres

-34

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

44

 

 

 

Solde au 31 décembre 2011

12

-1

13

 

Variation de juste valeur en capitaux propres

-73

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

38

 

 

 

Solde au 31 décembre 2012

-23

-5

-18

 

 

Le tableau ci-dessus indique pour les couvertures de flux de trésorerie, les périodes au cours desquelles le groupe DIAC s’attend à ce que les flux de trésorerie interviennent et influent sur le résultat.

 

La variation de la réserve de couvertures de flux de trésorerie résulte d’une part de la variation de la juste valeur des instruments de couverture portée en capitaux propres, ainsi que du transfert en résultat de la période selon le même rythme que l’élément couvert.

 

Ventilation des nominaux d’instruments dérives par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/2012

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

Prêteurs

1 493

1 265

 

2 758

Emprunteurs

1 493

1 265

 

2 758

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/2012

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

Prêteurs

1 289

2 772

 

4 061

Emprunteurs

1 289

2 772

 

4 061

 

Note 3. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Créances à vue sur les établissements de crédit

362

229

Comptes ordinaires débiteurs

142

229

Prêts au jour le jour

220

 

Créances à terme sur les établissements de crédit

760

278

Comptes et prêts à terme

759

276

Créances rattachées

1

2

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

1 122

507

(*) Dont entreprises liées

1 029

311

 

Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Note 4. – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

(En millions d’euros)

12/1012

12/2011

Prêts et créances sur la clientèle

9 233

9 107

Opérations avec la clientèle

5 393

5 371

Opérations de location financière

3 840

3 736

Opérations de location opérationnelle

71

29

Total opérations avec la clientèle et assimilées

9 304

9 136

 

4.1 – Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Créances sur la clientèle

5 563

5 553

Affacturage

357

440

Autres créances commerciales

90

105

Autres crédits à la clientèle

4 756

4 624

Comptes ordinaires débiteurs

84

160

Créances douteuses et compromises

276

224

Créances rattachées sur clientèle

18

23

Autres crédits à la clientèle

12

16

Créances douteuses et compromises

6

7

Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle

28

16

Etalement des frais de dossiers et divers

-17

-19

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

-25

-26

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

70

61

Dépréciation des créances sur la clientèle

-216

-221

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

-32

-49

Dépréciation des créances douteuses et compromises

-184

-172

Total net des créances sur la clientèle

5 393

5 371

 

Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC S.A. et Cogéra S.A., n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l’alliance Renault-Nissan.

 

4.2 – Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Créances sur opérations de location financière

3 865

3 780

Crédit-bail et location longue durée

3 780

3 699

Créances douteuses et compromises

85

81

Créances rattachées sur opérations de location financière

16

6

Crédit-bail et location longue durée

13

4

Créances douteuses et compromises

3

2

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière

21

12

Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

-33

-31

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

54

43

Dépréciation des créances sur opérations de location financière

-62

-62

Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

-7

-6

Dépréciation des créances douteuses et compromises

-55

-56

Total net des créances sur opérations de location financière

3 840

3 736

 

Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2012

Location financière – Investissement net

1 940

1 958

4

3 902

Location financière – Intérêts futurs à recevoir

66

35

 

101

Location financière – Investissement brut

2 006

1 993

4

4 003

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 082

1 104

3

2 189

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

699

635

2

1 336

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 308

1 358

2

2 668

 

En millions d’euros

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2011

Location financière – Investissement net

1 851

1 944

3

3 798

Location financière – Intérêts futurs à recevoir

65

20

 

85

Location financière – Investissement brut

1 916

1 964

3

3 883

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 032

1 116

2

2 150

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

613

620

2

1 235

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 304

1 343

1

2 648

 

4.3 Opérations de location opérationnelle :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Immobilisations données en location

74

31

Valeur brute des immobilisations donnés en location

87

34

Amortissements sur immobilisations données en location

-13

-3

Dépréciation des opérations de location opérationnelle

-3

-2

Dépréciation de la valeur résiduelle

-3

-2

Total net des opérations de location opérationnelle

71

29

 

Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Inférieur à 1 an

4

17

De 1 an à 5 ans

7

14

Supérieur à 5 ans

 

 

Total

11

31

 

Le développement de l’activité de location de batteries pour le véhicule électrique classée en location opérationnelle a amené le groupe à ajuster le calcul de montants des paiements minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables. Ainsi les montants comparables des paiements futurs minimaux à recevoir au titre de 2011 sont égaux à 0,556 millions d’euros, en totalité inférieurs à 1 an.

 

4.4 Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe DIAC : L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 11 477 millions d’euros au 31 décembre 2012. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe DIAC (cf. Note 18 Engagements reçus).

 

Montant des créances échues :

 

(En millions d’euros)

12/2012

Dont non dépréciées (1)

12/2011

Dont non dépréciées (1)

Total des créances échues

225

2

237

1

Depuis 0 à 3 mois

19

2

22

1

Depuis 3 à 6 mois

11

 

14

 

Depuis plus de 1 an

195

 

201

 

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 376 millions d’euros au 31 décembre 2012 contre 391 millions d’euros au 31 décembre 2011.

 

Note 5. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2012

Valeur brute

6 797

2 613

175

9 585

Créances saines

6 519

2 524

172

9 215

Créances douteuses

54

80

1

135

Créances compromises

224

9

2

235

% Des créances douteuses et compromises sur le total des créances

4,09 %

3,41 %

1,71 %

3,86 %

Dépréciation sur base individuelle

-218

-43

-1

-262

Dépréciation créances saines

-13

-10

 

-23

Dépréciation créances douteuses

-27

-24

 

-51

Dépréciation créances compromises

-178

-9

-1

-188

Dépréciation collective sectorielle

-4

-15

 

-19

Dépréciation des créances

-4

-15

 

-19

Total des valeurs nettes (*)

6 575

2 555

174

9 304

(*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)

44

358

66

468

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2011

Valeur brute

6 861

2 292

268

9 421

Créances saines

6 574

2 267

266

9 107

Créances douteuses

58

23

1

82

Créances compromises

229

2

1

232

% Des créances douteuses et compromises sur le total des créances

4,18 %

1,09 %

0,75 %

3,33 %

Dépréciation sur base individuelle

-227

-39

-1

-267

Dépréciation créances saines

-13

-26

 

-39

Dépréciation créances douteuses

-28

-11

 

-39

Dépréciation créances compromises

-186

-2

-1

-189

Dépréciation collective sectorielle

-3

-15

 

-18

Dépréciation des créances

-3

-15

 

-18

Total des valeurs nettes (*)

6 631

2 238

267

9 136

(*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)

9

308

136

453

 

L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

Au titre de leur politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, les constructeurs participent à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

Note 6. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Créances d’impôts et taxes fiscales

65

55

Créances d’impôts courants

13

1

Créances d’impôts différés

30

18

Créances fiscales hors impôts courants

22

36

Comptes de régularisation et actifs divers

194

178

Autres débiteurs divers

140

131

Comptes de régularisation actif

11

13

Valeurs reçues à l’encaissement

43

34

Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)

259

233

(*) Dont entreprises liées

122

112

 

Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 7. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Valeur nette des immobilisations incorporelles

1

1

Valeur brute

19

18

Amortissements et provisions

-18

-17

Valeur nette des immobilisations corporelles

19

14

Valeur brute

76

69

Amortissements et provisions

-57

-55

Total net des immobilisations corporelles et incorporelles

20

15

 

Note 8. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

8.1 – Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Dettes évaluées au coût amorti – Hors couverture juste valeur

8 335

7 743

Dettes envers les établissements de crédit

6 505

5 045

Dettes envers la clientèle

13

12

Dettes représentées par un titre

1 817

2 686

Dettes évaluées au coût amorti – Couverture juste valeur

983

736

Dettes envers les établissements de crédit

225

736

Dettes représentées par un titre

758

 

Total des dettes financières

9 318

8 479

 

8.2 – Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Dettes à vue envers les établissements de crédit

660

518

Comptes ordinaires créditeurs

649

500

Autres sommes dues

10

17

Dettes rattachées

1

1

Dettes à terme envers les établissements de crédit

6 070

5 263

Comptes et emprunts à terme

6 020

5 220

Dettes rattachées

50

43

Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

6 730

5 781

(*) Dont entreprises liées

6 599

5 640

 

Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

8.3 – Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Comptes créditeurs de la clientèle

10

9

Comptes ordinaires créditeurs

10

9

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées

3

3

Autres sommes dues à la clientèle

3

2

Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue

 

1

Total des dettes envers la clientèle

13

12

 

8.4 – Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Titres de créances négociables (1)

82

80

Certificat de dépôts

82

80

Autres dettes représentées par un titre (2)

2 493

2 606

Autres dettes représentées par un titre

2 492

2 605

Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre

1

1

Total des dettes représentées par un titre (*)

2 575

2 686

(*) Dont entreprises liées

1 321

1 993

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par Diac S.A..

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (Diac S.A et Cogéra S.A.).

 

8.5 – Ventilation des dettes par échéance : La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 14.

 

8.6 – Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Variable

Fixe

Total

Variable

Fixe

Total

Dettes sur les établissements de crédit

2 214

4 516

6 730

2 298

3 483

5 781

Dettes envers la clientèle

4

9

13

3

9

12

Titres de créances négociables

17

65

82

77

4

81

Autres dettes représentées par un titre

1 737

756

2 493

2 607

-2

2 605

Total de l’endettement par taux

3 972

5 346

9 318

4 985

3 494

8 479

 

La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

Note 9. – Titrisation.

 

(En millions d’euros)

Titrisation – Opérations publiques

Pays

France

Entités cédantes

DIAC SA

DIAC SA

DIAC SA

COGERA SA

Collatéral concerné

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendantes

Véhicule d’émission

CARS Alliance Auto Loans France FCT Masser

CARS Alliance Auto Loans France F 2012-1

CARS Alliance Auto Loans France V 2012-1

FCT Cars Alliance DFP France

Date de début

Mai 2012

Juin 2012

Novembre 2012

Avril 2010

Maturité légale des fonds

Août 2030

Septembre 2021

Février 2024

Octobre 2015

Montant des créances cédées à l’origine

715

867

826

1 235

Rehaussement de crédit à la date initiale

Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 15,0 %

Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 13 %

Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 13,5 %

Cash réserve pour 1 % Sur-collatéralisation en créances de 13,6 %

Créances cédées ou 31/12/12

250

610

793

1 972

Titres émis au 31/12/12 (y compris parts éventuellement souscrites par le groupe RCI Banque)

 

 

 

Séries 2010-Klass A notation : AAA

 

 

 

 

750

 

Class A notation : AAA 224

Class A notation : AAA 527

Class A notation : AAA 700

Séries 2005-2 Class A notation : AAA

 

 

 

 

250

 

Class B non noté

Class B non noté

Class B non noté

Séries 2005-Klass B non noté

 

39

102

109

37

Période

Revolving

Amortissement

Revolving

Revolving

Nature de l’opération

Auto-souscrite

Marché

Marché

Auto-souscrite

 

En 2012, le groupe DIAC a procédé à plusieurs opérations de titrisation publiques portant sur des crédits à la clientèle finale, par l’intermédiaire de véhicules ad hoc.

 

Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l’exigence de rétention de 5 % du capital économique mentionné à l’article 122a de la directive européenne 2006/48/EC.

 

Ces opérations n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenu au bilan s’élève à 3 625 M€ au 31 décembre 2012 (3 411 M€ au 31/12/2011), soit :

— Pour les titrisations placées sur le marché : 1 403 M€,

— Pour les titrisations auto-souscrites : 2 222 M€.

 

La juste valeur de ces créances est de 3 666 M€ au 31 décembre 2012.

 

Un passif de 2 493 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 2 489 M€ au 31/12/2012.

 

La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par le groupe DIAC, constituant une réserve de liquidité.

 

Note 10. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Dettes d’impôts et taxes fiscales

266

259

Dettes d’impôts courants

9

16

Dettes d’impôts différés

238

234

Dettes fiscales hors impôts courants

19

9

Comptes de régularisation et passifs divers

385

387

Dettes sociales

49

43

Autres créditeurs divers

202

214

Comptes de régularisation passif

121

117

Comptes d’encaissement

13

13

Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)

651

646

(*) Dont entreprises liées

59

43

 

Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 11. – Provisions.

 

(En millions d’euros)

12/2011

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2012

Utilisées

Non utilisées

Provisions sur opérations bancaires

6

8

 

-4

 

10

Autres provisions

6

8

 

-4

 

10

Provisions sur opérations non bancaires

35

7

-1

-1

3

43

Provisions pour engagements de retraite et ass.

23

2

-1

 

4

28

Provisions pour risques fiscaux et litiges

10

4

 

-1

-1

12

Autres provisions

2

1

 

 

 

3

Total des provisions

41

15

-1

-5

3

53

(*) Autres variations – Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

12/2012

12/2011

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

2,70 %

2,90 %

Taux d’actualisation financière

3,31 %

4,36 %

Taux de départ

2,62 %

4,34 %

 

Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Valeur actuarielle des engagement

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements acts des fonds investis

Ecarts actuariels non comptabilisés

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2010

22

 

22

 

22

Charge nette de l’exercice 2011

2

 

2

 

2

Prestations et contributions payées

-1

 

-1

 

-1

Solde au 31 décembre 2011

23

 

23

 

23

Charge nette de l’exercice 2012

3

 

3

-1

2

Prestations et contributions payées

-1

 

-1

 

-1

Ecarts actuariels -1

3

 

3

 

3

Ecart de conversion

 

 

 

1

1

Solde au 31 décembre 2012

28

 

28

 

28

(1) Dont -0,4 M€ de valeur actuarielle des engagements issus des effets d’expérience.

 

Montants comptabilisés au compte de résultat au titre des engagements de retraite :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Coût des services rendus

1

1

Coût de la désactualisation

1

1

Charges nettes

2

2

 

Note 12. – Dépréciation et provision constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

(En millions d’euros)

12/2011

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

12/2012

Utilisées

Non utilisées

Dépréciations sur opérations bancaires

284

258

-170

-90

1

283

Opérations avec la clientèle (sur base individuelle)

266

255

-170

-90

3

264

Opérations avec la clientèle (sur base collective)

18

3

 

 

-2

19

Provisions sur opérations non bancaires

4

2

 

-1

-1

4

Autres couvertures d’un risque de contrepartie

4

2

 

-1

-1

4

Total couverture des risques de contreparties

288

260

-170

-91

 

287

(*) Autres variations – Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5.

 

Note 13. – Dettes subordonnées.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Dettes évaluées à la juste valeur

9

10

Titres participatifs

9

10

Total des dettes subordonnées

9

10

 

La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par DIAC S.A. comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du groupe DIAC de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

Note 14. – Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2012

Actifs financiers

3 028

3 211

4 106

38

10 383

Instruments dérivés

5

4

19

 

28

Prêts et créances sur les établissements de crédit

413

4

705

 

1 122

Prêts et créances sur la clientèle

2 610

3 203

3 382

38

9 233

Passifs financiers

3 400

1 920

4 047

9

9 376

Instruments dérivés

12

9

28

 

49

Dettes envers les établissements de crédit

2 277

1 752

2 701

 

6 730

Dettes envers la clientèle

13

 

 

 

13

Dettes représentées par un titre

1 098

159

1 318

 

2 575

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2011

Actifs financiers

3 192

2 918

3 521

9

9 640

Instruments dérivés

17

1

8

 

26

Prêts et créances sur les établissements de crédit

431

21

55

 

507

Prêts et créances sur la clientèle

2 744

2 896

3 458

9

9 107

Passifs financiers

3 143

2 033

3 335

10

8 521

Instruments dérivés

31

1

 

 

32

Dettes envers les établissements de crédit

1 591

1 641

2 549

 

5 781

Dettes envers la clientèle

12

 

 

 

12

Dettes représentées par un titre

1 509

391

786

 

2 686

Dettes subordonnées

 

 

 

10

10

 

Note 15. – Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2012

Passifs financiers

3 387

2 019

4 130

17

9 553

Instruments dérivés

16

19

24

 

59

Dettes envers les établissements de crédit

2 222

1 752

2 701

 

6 675

Dettes envers la clientèle

13

 

 

 

13

Dettes représentées par un titre

1 098

159

1 318

 

2 575

Dettes subordonnées

 

 

 

9

9

Intérêts futurs à payer

38

89

87

8

222

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

794

 

 

 

794

Total flux futurs contractuels par échéance

4 181

2 019

4 130

17

10 347

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2012

Passifs financiers

3 164

2 157

3 448

20

8 789

Instruments dérivés

72

53

52

 

177

Dettes envers les établissements de crédit

1 533

1 641

2 549

 

5 723

Dettes envers la clientèle

11

 

 

 

11

Dettes représentées par un titre

1 508

391

786

 

2 685

Dettes subordonnées

 

 

 

11

11

Intérêts futurs à payer

40

72

61

9

182

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

916

 

 

 

916

Total flux futurs contractuels par échéance

4 080

2 157

3 448

20

9 705

 

La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en comptes des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

Pour les dérivés passifs, les flux contractuels correspondent aux montants à décaisser.

 

Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre.

 

Note 16. – Juste valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7)

 

16.1 – Décomposition par nature :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

VNC (*)

JV (*)

Ecart (*)

VNC (*)

JV (*)

Ecart (*)

Actifs financiers

10 383

10 440

57

9 640

9 649

9

Instruments dérivés

28

28

 

26

26

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 122

1 122

 

507

507

 

Prêts et créances sur la clientèle

9 233

9 290

57

9 107

9 116

9

Passifs financiers

9 376

9 360

16

8 521

8 532

– 11

Instruments dérivés

49

49

 

32

32

 

Dettes envers les établissements de crédit

6 730

6 718

12

5 781

5 793

– 12

Dettes envers la clientèle

13

13

 

12

12

 

Dettes représentées par un titre

2 575

2 571

4

2 686

2 685

1

Dettes subordonnées

9

9

 

10

10

 

(*) VNC : Valeur nette comptable – JV : Juste valeur – Ecart : Gains ou pertes latents.

 

— Hypothèses et méthodes retenues : Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

– Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par DIAC au 31 décembre 2012 et au 31 décembre 2011 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

– Créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2012 et au 31 décembre 2011.

 

Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

– Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2012 et 31 décembre 2011 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de RCI Banque.

 

16.2 – Décomposition par niveau (IFRS 7)

 

(En millions d’euros)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total 12/2012

Actifs comptabilisés à la juste valeur

 

28

 

28

Instruments dérivés

 

28

 

28

Passifs comptabilisés à la juste valeur

9

49

 

58

Titres participatifs

9

 

 

9

Instruments dérivés

 

49

 

49

 

La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante :

— Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques.

— Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables.

— Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables.

 

Les dettes évaluées au coût amorti – couverture de juste valeur, n’étant valorisées à la juste valeur qu’à hauteur de l’élément couvert, elles sont désormais exclues de la décomposition par niveau présentée ci-dessus.

 

Note 17. – Engagements donnés.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Engagements de financement

794

916

Engagements en faveur de la clientèle

794

916

Engagements sur titres

 

8

Autres titres à livrer

 

8

Total des engagements donnés

794

924

 

Note 18. – Engagements reçus.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Engagements de financement

814

606

Engagements reçus d’établissements de crédit

814

605

Engagements reçus de la clientèle

 

1

Engagements de garantie

3 088

2 995

Engagements reçus d’établissements de crédit

110

110

Engagements reçus de la clientèle

788

736

Engagements de reprise reçus

2 190

2 149

Total des engagements reçus (*)

3 902

3 601

(*) Dont entreprises liées

2 256

1 945

 

Garanties et collatéraux. — Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l’insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissement, lettre d’intention, garanties bancaires à première demande pour l’octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l’objet d’une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement.

 

Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe Diac mène donc une gestion active et rigoureuse de ses sûretés notamment en les diversifiant : assurance crédit, garanties personnelles et autres.

 

Note 19. – Intérêts et produits assimilés.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Intérêts et produits assimilés

614

639

Opérations avec les établissements de crédit

8

8

Opérations avec la clientèle

291

315

Opérations de location financière

297

289

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

18

25

Intérêts courus et échus des instruments financiers disponibles à la vente

 

2

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

-87

-80

Opérations avec la clientèle

-51

-51

Opérations de location financière

-36

-29

Total des intérêts et produits assimilés (*)

527

559

(*) Dont entreprises liées

108

97

 

La titrisation des créances Diac S.A. et Cogéra S.A. n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 20. – Intérêts et charges assimilées.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Opérations avec les établissements de crédit

-176

-157

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-58

-84

Charges sur dettes représentées par un titre

-31

-41

Autres intérêts et charges assimilés

-1

-1

Total des intérêts et charges assimilés (*)

-266

-283

(*) Dont entreprises liées

-250

-241

 

Note 21. – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Gains (pertes) nets sur instruments financiers

 

2

Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur

 

2

Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture

22

4

Couvertures de juste valeur : variation éléments couverts

-22

-4

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur

 

2

 

Note 22. – Produits (charges) nets des autres activités.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Autres produits d’exploitation bancaire

358

346

Prestations accessoires aux contrats de financement

248

249

Produits des activités de services

49

36

Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux

40

42

Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles

 

2

Opérations de location opérationnelle

12

4

Autres produits d’exploitation bancaire

9

15

Dont reprise de provisions pour risques bancaires

4

6

Autres charges d’exploitation bancaire

-258

-241

Coûts des prestations accessoires aux contrats de financement

-133

-143

Coûts des activités de services

-44

-33

Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux

-38

-41

Dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles

-1

-4

Coûts de distribution non assimilables à des intérêts

-23

-16

Opérations de location opérationnelle

-10

-3

Autres charges d’exploitation bancaire

-10

-5

Dont dotation aux provisions pour risques bancaires

-8

-2

Autres produits d’exploitation non bancaire

6

7

Autres charges d’exploitation non bancaire

-6

-7

Total des produits et charges nets des autres activités (*)

100

105

(*) Dont entreprises liées

11

10

 

Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Les produits et charges liés aux opérations de location opérationnelle sont désormais classés en produits et charges nets des autres activités, conformément à la recommandation du CNC n° 2004-R.03. Ils étaient auparavant présentés en intérêts en notes 19 et 20.

 

Note 23. – Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Frais de personnel

-88

-86

Rémunération du personnel

-44

-44

Charges de retraites et assimilées

-9

-9

Autres charges sociales

-28

-27

Autres charges de personnel

-7

-6

Autres frais administratifs

-35

-34

Impôts et taxes hors IS

-9

-5

Loyers

-7

-6

Autres frais administratifs

-19

-23

Total des charges générales d’exploitation (*)

-123

-120

(*) Dont entreprises liées

43

44

 

Effectif moyen en nombre

12/2012

12/2011

Financements et services en France

1 334

1 297

 

1 334

1 297

 

Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel.

 

Conformément aux normes du Groupe Renault, la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) a été classée en Impôts et taxes hors IS.

 

Note 24. – Coût du risque par catégorie de clientèle.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Coût du risque sur financement clientèle

-35

-27

Dotations pour dépréciation

-212

-165

Reprises de dépréciation

219

182

Pertes sur créances irrécouvrables

-44

-46

Récupérations sur créances amorties

2

2

Coût du risque sur financement des Réseaux

-8

9

Dotations pour dépréciation

-37

-21

Reprises de dépréciation

31

35

Pertes sur créances irrécouvrables

-2

-5

Coût du risque sur autres activités

-1

1

Variation des dépréciations des autres créances

-1

1

Total du coût du risque

-44

-17

 

Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

Note 25. – Impôts sur les bénéfices.

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

Impôts exigibles

-59

-63

Impôts courants sur les bénéfices

-59

-63

Impôts différés

-13

-29

Impôts différés

-13

-29

Total de la charge d’impôts sur les bénéfices

-72

-92

 

La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice.

 

Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés :

 

(En millions d’euros)

12/2012

12/2011

ID sur dépréciations

36

33

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

16

12

ID sur autres actifs et passifs

4

-15

ID sur opérations de location

-263

-244

ID sur immobilisations

-1

-2

Total des impôts différés nets au bilan

-208

-216

 

Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

(En %)

12/2012

12/2011

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France

36,10 %

36,10 %

Différentiel de taux d’imposition

1,82 %

1,92 %

Autres impacts

-0,21 %

-0,02 %

Taux effectif d’impôt

37,71 %

38,00 %

 

Le taux effectif d’impôts en France (Diac consolidée) s’établit à 37,71 % à fin décembre 2012 contre 38,00 % l’année précédente.

 

Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global :

 

(En millions d’euros)

Var. 2012 des capitaux propres

Var. 2011 des capitaux propres

Avant IS

IS

Net

Avant IS

IS

Net

Opérations de couverture de flux de trésorerie

-53

18

-35

15

-5

10

Ecarts actuariels sur engagements de retraite

-3

1

-2

 

 

 

 

6. Liste des sociétés consolidées.

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

2012

2011

Société mère :

 

 

 

DIAC S.A.

France

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

Financement des ventes :

 

 

 

Cogéra S.A.

France

100,00

94,81

DIAC Location S.A.

France

100,00

100,00

Sociétés de services :

 

 

 

Sogesma S.A.R.L.

France

100,00

100,00

 

En 2011, la structure du groupe a été modifiée, Diac Location S.A. ayant absorbé Sigma Services S.A. le 30 avril 2011 avec effet retro-actif au 1er janvier 2011.

 

Les risques financiers.

 

La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque.

 

RCI Banque poursuit ses objectifs à travers deux stratégies principales :

— elle émet sous son nom les ressources nécessaires à la continuité de l’activité commerciale des filiales consolidées du groupe (émission de ressources interbancaires, titres de créances et obligataires, titrisation, négociation de lignes de crédit confirmées) et procède aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe ;

— elle gère et minimise l’exposition aux risques financiers liés à l’activité Clientèle des filiales de financement des ventes, par l’utilisation des swaps de taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme.

 

L’organisation du contrôle des risques de marché. — Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par l’actionnaire Renault. La gestion des risques de marché et le respect des limites qui s’y rapportent sont assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la direction financière de RCI Banque pour le risque global de taux, de liquidité et de change. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l’actionnaire et périodiquement actualisé.

Une liste des produits autorisés, validée par le Comité Financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisées au titre de la gestion des risques de marché.

 

La gestion des risques globaux de taux d’intérêt, de change, de contrepartie et de liquidité :

 

— Risque de taux : Dans le cas de RCI Banque, et donc du groupe DIAC, le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation des taux sur la marge brute financière future.

 

L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale.

 

Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale.

 

Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le Comité Financier, déclinaison individuelle d’une partie de la limite accordée par Renault au groupe RCI Banque.

 

Limite des filiales de refinancement

20 M€

Limite des filiales de financement des ventes

10 M€

Total limite de sensibilité en MEUR accordé par Renault à RCI Banque

30 M€

 

La sensibilité ainsi définie consiste à mesurer à un instant l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux relatifs aux actifs commerciaux et aux actifs et passifs financiers d’une entité.

 

La valeur de marché est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant.

 

Le scénario privilégié par le groupe RCI Banque est un calcul de sensibilité à une hausse uniforme de 100 bp des taux d’intérêts sur l’ensemble des maturités. Le calcul est basé sur des GAP actif et passif moyens mensuels.

 

Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipé,…), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres,…).

 

Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (filiales de refinancement, filiales commerciales françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé du groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers rattaché au département Contrôle Permanent pour l’ensemble du groupe. La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose.

 

Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au Comité Financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur.

 

Au 31 Décembre 2012, une hausse des taux de 100bps en Euro aurait un impact négatif de -1 188 K€ sur Diac S.A, un impact négatif de -705 K€ sur DIAC Location S.A et un impact négatif de -43 K€ sur la SEP Novafi. La somme des valeurs absolues des sensibilités des filiales du groupe DIAC s’élève à 1 936 K€.

 

L’analyse du risque structurel de taux sur les filiales de financements des ventes fait ressortir les points suivants :

 

La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre 1 et 72 mois. Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel.

 

Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro-couverture.

 

— Le risque de liquidité : Les filiales du groupe DIAC sont intégrées au suivi du risque de liquidité du groupe RCI Banque.

 

RCI Banque se doit de disposer à tout moment, et particulièrement en période difficile, de ressources financières suffisantes pour assurer le développement de son activité. A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes.

 

Trois indicateurs sont suivis mensuellement en Comité Financier :

— Le nombre de jours de liquidité : Un stress scénario permet de calculer le nombre de jours pendant lequel le groupe RCI Banque peut, sans aucun recours supplémentaire au marché, disposer d’un montant de liquidités suffisant à la couverture de son activité passée et prévisionnelle.

 

Ce chiffre est donné par le calcul d’impasses de liquidité tenant compte, d’une part des ressources émises, des accords bancaires confirmés non utilisés, du potentiel éligible aux opérations de politique monétaire du Système européen de banques centrales (SEBC) et de la position de trésorerie et, d’autre part, des actifs commerciaux et financiers existants et des prévisions d’activité.

 

— La liquidité intrinsèque : Le nombre de jours de liquidité intrinsèque mesure le nombre de jours pendant lesquels RCI Banque peut exercer son activité sans utilisation des accords de crédits confirmés.

— La réserve de liquidité : Cet indicateur est calculé comme la différence entre les sécurités disponibles (accords bancaires confirmés non utilisés, mobilisable en Banque Centrale et cash) et l’encours de papiers commerciaux. Il reflète la capacité de RCI Banque à lever des nouvelles ressources, que ce soit sur les marchés des certificats de dépôts et commercial paper, sous forme de mobilisation en Banque Centrale ou par utilisation des lignes de financements confirmées.

 

Pour atteindre ses objectifs, RCI Banque dispose au 31 décembre 2012 de 4 368 M€ de lignes bancaires confirmées non utilisées, d’une diversification importante de ses programmes d’émissions court et moyen termes et de 1 903 M€ de litres de créances éligibles et mobilisables auprès de la Banque Centrale Européenne (après prise en compte des décotes, horstitres et créances mobilisées à la date de clôture).

 

— Le risque de change : Les filiales de financement des ventes telles que Diac S.A., DIAC Location SA, Cogéra S.A. ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées au risque de change.

 

— Le risque de contrepartie :

 

– La gestion du risque de contrepartie au sein du groupe DIAC est assurée par un dispositif global de limites suivies quotidiennement et définies au niveau consolidé du groupe RCI Banque. Ce dispositif est lui-même intégré au niveau du groupe Renault,

 

L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au Comité Financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault.

 

– Le groupe RCI Banque étant structurellement emprunteur, le risque de contrepartie provient essentiellement des opérations de couvertures réalisées à l’aide d’instruments dérivés.

 

– Les contreparties sur opérations de marché sont choisies parmi les intervenants bancaires des marchés français et internationaux. Les limites sont attribuées en fonction d’un système de notation interne en vigueur pour l’ensemble du Groupe Renault.

 

– Les excédents de liquidité temporaires sont placés exclusivement en dépôts bancaires à très court terme, y compris à la Banque Centrale. Les engagements sur les produits dérivés sont pondérés par des coefficients plus conservateurs que ceux recommandés par la réglementation. Le risque de règlement/livraison sur opérations de change fait l’objet d’un suivi et de limites spécifiques.

 

VI. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés.

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables : Votre groupe constitue des provisions pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, tel que cela est mentionné dans les notes 2-D, 5-4, 5-5, 5-12 et 5-24 de l’annexe.

 

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.

 

Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre groupe a fondé ses estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

VII. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

 

1303196

17/05/2013 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N1)
Numéro d'affaire : 2211
Texte de l'annonce :

1302211

17 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°59


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14 avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy Le Grand cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Deuxième avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 6 mai 2013 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 22 mai 2013 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

 

Ordre du jour.

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2012.

— Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2012 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

—————

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, trois jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 17 mai 2013 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

— BNP PARIBAS

— SOCIETE GENERALE

— CACEIS BANK

— CM – CIC

— NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

 

Le Conseil d'administration.

1302211

10/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 2105
Texte de l'annonce :

1302105

10 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°56


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 mars 2013.

(en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

1 444 316

Opérations avec la clientèle

665 787

Obligations et autres titres à revenu fixe

397 622

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

134 259

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 307 818

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

179 644

Comptes de régularisation actif

27 666

Total de l'actif 

4 157 222

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

3 535 881

Opérations avec la clientèle 

12 205

Dettes représentées par un titre 

32 040

Autres passifs

147 112

Comptes de régularisation passif

296 049

Provisions pour risques et charges 

35 582

Dettes subordonnées 

9 457

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Report à nouveau 

21 796

Total du passif

4 157 222

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés 

640 095

Engagements de financement 

478 023

Engagements de garantie

162 072

Engagements reçus 

1 220 288

Engagements reçus de financement 

604 608

Engagements de garantie

615 680

 

 

1302105

19/04/2013 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N1)
Numéro d'affaire : 1461
Texte de l'annonce :

1301461

19 avril 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°47


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14 avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy Le Grand cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 6 mai 2013 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

— Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2012.

— Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2012 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

—————

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, trois jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 2 mai 2013 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

— BNP PARIBAS

— SOCIETE GENERALE

— CACEIS BANK

— CM – CIC

— NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d'administration.

1301461

17/04/2013 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 1 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N1)
Numéro d'affaire : 1237
Texte de l'annonce :

1301237

17 avril 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°46


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de 61.000.000 EUR

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy le Grand Cedex

SIREN 702 002 221 R.C.S Bobigny

 

Avis de réunion

Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale mixte se tiendra le jeudi 23 mai 2013 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour

 

A titre ordinaire :

 

— Rapport du Conseil sur la gestion du groupe.

— Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le contrôle interne.

— Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

— Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

— Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président, sur les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

— Approbation des comptes consolidés 2012.

— Approbation des comptes annuels 2012.

— Affectation du résultat, détermination du dividende.

— Approbation des conventions réglementées.

— Renouvellement du mandat d’un administrateur (P. Cabrier)

— Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé.

 

A titre extraordinaire :

 

— Principe d’une augmentation de capital réservée aux salariés.

 

A titre ordinaire :

 

— Pouvoirs en vue des formalités.

 

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

A titre ordinaire.

 

Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2012, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de Commerce faisant ressortir un bénéfice net de 117 920 milliers d’euros .

 

Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2012, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L 225-235 al.5 du Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par un résultat bénéficiaire de 156.785.859,89 EUR.

 

Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 156 796 191 ,77 EUR soit :

 

Résultat net de l'exercice 2012

156.785.859,89 EUR

Report à nouveau 2011

10.331,88 EUR

Solde disponible 2012

156.796.191,77 EUR

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes versé le 30 11 2012

(135.000.000,00 EUR)

Dividendes complémentaires

(21.760.000,00 EUR)

Solde report à nouveau 2012

36.191,77 EUR

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 156.760.000 EUR au titre de l’exercice 2012 à 39,19 EUR par action.

 

— Ouvrant droit à un abattement de 40% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

— Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 18,67 EUR par action au titre de l’exercice 2009, de 20,27 EUR par action au titre de l’exercice 2010 et de 12,71 EUR par action au titre de l’exercice 2011.

 

Quatrième résolution (Conventions réglementées). — L’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article L 225-38 et suivants du Code de Commerce et statuant sur ce rapport, approuve chacune des conventions qui y sont, le cas échéant, mentionnées.

 

Cinquième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

Sixième résolution (renouvellement du mandat d’un administrateur). — Le mandat de Monsieur Patrice CABRIER prenant fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 4 ans.

 

Le mandat de Monsieur CABRIER prendra fin en 2017 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2016.

 

Septième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé.

 

 

A titre extraordinaire.

 

Huitième résolution (Augmentation de capital réservée aux salariés adhérents d’un P.E.E). — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration et si cette résolution devait être adoptée du rapport spécial du commissaire aux comptes décide en application des dispositions de l’article L.225-129-6 du code de commerce, de réserver aux salariés adhérant au plan d’épargne entreprise de la société, une augmentation du capital social en numéraire conformément à l’article L.3332-18 et suivants du code du travail.

 

En cas d’adoption de la présente résolution, l’assemblée générale décide :

 

— d’autoriser le conseil d’administration, à procéder, dans un délai maximum de six mois à compter de ce jour, à cette augmentation de capital d’un montant maximum de 3% du capital actuel qui sera réservée aux salariés adhérant au plan d’épargne d’entreprise et réalisée conformément aux dispositions des articles L. 225-138-1 du Code de Commerce et L.3332-18 et suivants du code du travail. En conséquence, cette autorisation entraîne la renonciation de plein droit des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription.

 

 

A titre ordinaire.

 

Neuvième résolution (Pouvoirs). — Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

____________

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 23 mai 2013.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'Administration.

 

1301237

12/04/2013 : Autres opérations (63)

Société : Diac
Catégorie 1 : Fusions et scissions (63_N1)
Numéro d'affaire : 1305
Texte de l'annonce :

1301305

12 avril 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°44


Autres opérations
____________________

Fusions et scissions
____________________



 

DIAC S.A

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

(Société absorbante)

 

COGERA S.A

Société anonyme au capital de 14 512 205 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

SIREN 302 491 410 R.C.S. Bobigny.

(Société absorbée)

 

Aux termes d'un acte sous seing privé en date du 26 mars 2013, la société DIAC S.A, et la société COGERA S.A, ont établi le projet de fusion par voie d'absorption de la société COGERA S.A par la société DIAC S.A. à laquelle la société COGERA S.A ferait apport de la totalité de son patrimoine.

 

Le bilan de la société COGERA S.A au 31 décembre 2012 fait apparaître un actif net de 29 806 000,00 € (soit un total de l’actif de 2 262 189 000,00 € diminué du montant du total du passif de 2 232 383 000,00 €).

 

DIAC S.A étant propriétaire à ce jour de la totalité du capital de COGERA S.A., et s’engageant à la conserver jusqu’à la réalisation définitive de la fusion, il ne pourra être procédé à l’échange des actions de la société DIAC S.A. contre des actions de la société COGERA S.A. La fusion s’opérera, en conséquence, sans augmentation du capital de DIAC S.A, conformément aux dispositions des articles L.236-3 alinéa II-1° du Code de commerce, et ne donnera par conséquent pas lieu au calcul d’un rapport d’échange.

 

La différence entre la valeur comptable des actions COGERA S.A dans les livres de DIAC S.A et la valeur des actions de COGERA S.A (soit le montant de l’actif net apporté) constitue le MALI de fusion s’élevant à 21 853 000,00 €

 

Le projet de fusion a été établi et approuvé par les conseils d’administration de DIAC S.A et de COGERA S.A le 26 mars 2013, S.A sous la condition suspensive de la non opposition de créanciers à l’issue du délai d’opposition de 30 jours à compter de la publication du présent avis.

 

A la date de réalisation juridique définitive de la fusion, DIAC S.A. succèdera à COGERA S.A dans tous ses droits et obligations.

 

D’un point de vue comptable, la fusion projetée aura un effet rétroactif au 1er janvier 2013, conformément aux dispositions de l’article L.236-4 du Code de commerce. En conséquence, toutes les opérations passives et actives effectuées par COGERA S.A depuis le 1er janvier 2013 jusqu’à la date de réalisation définitive de la fusion seront prises en charge par DIAC S.A.

 

Le projet de fusion a été déposé le 5 Avril 2013 au greffe du tribunal de commerce de BOBIGNY.

 

Les créanciers des sociétés fusionnantes, dont la créance est antérieure au présent avis, peuvent former opposition à cette fusion dans un délai de trente jours à compter de la parution du présent avis dans les conditions prévues par les articles L.236-14 et R.236-8 du Code de commerce.

 

Pour avis,

Le Conseil d'administration.

 

 

1301305

04/02/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 228
Texte de l'annonce :

1300228

4 février 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°15


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Situation au 31 décembre 2012.  

(en milliers d'euros).

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

728 041

Opérations avec la clientèle

665 900

Obligations et autres titres à revenu fixe

445 750

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

134 259

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 315 499

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

165 696

Comptes de régularisation actif

8 173

    Total de l'actif 

3 463 427

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

2 664 258

Opérations avec la clientèle 

13 600

Dettes représentées par un titre 

81 877

Autres passifs

199 370

Comptes de régularisation passif

370 812

Provisions pour risques et charges 

35 287

Dettes subordonnées 

9 327

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Report à nouveau 

-134 990

Résultat de l'exercice

156 786

    Total du passif

3 463 427

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés 

510 930

    Engagements de financement 

441 634

    Engagements de garantie

69 296

Engagements reçus 

1 216 884

    Engagements reçus de financement 

604 481

    Engagements de garantie

612 403

 

1300228

24/10/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6085
Texte de l'annonce :

1206085

24 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°128


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Situation au 30 septembre 2012.

(en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP 

2

Créances sur les établissements de crédit 

19 023

Opérations avec la clientèle 

589 295

Obligations et autres titres à revenu fixe 

514 140

Actions et autres titres à revenu variable 

1

Participations et autres titres détenus à long terme 

96

Parts dans les entreprises liées 

132 652

Crédit-bail et location avec option d'achat 

1 307 941

Immobilisations incorporelles 

7

Immobilisations corporelles 

5

Autres actifs 

141 119

Comptes de régularisation actif

27 771

    Total de l'actif 

2 732 052

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit 

1 753 003

Opérations avec la clientèle 

22 234

Dettes représentées par un titre 

92 288

Autres passifs 

174 762

Comptes de régularisation passif 

420 249

Provisions pour risques et charges 

35 239

Dettes subordonnées 

11 184

Capital souscrit 

61 000

Réserves 

6 100

Report à nouveau 

10

Résultat de l'exercice 

155 983

    Total du passif 

2 732 052

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés 

563 877

    Engagements de financement 

474 199

    Engagements de garantie

89 678

Engagements reçus 

1 213 540

    Engagements reçus de financement 

603 887

    Engagements de garantie 

609 653

 

1206085

05/09/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 5651
Texte de l'annonce :

1205651

5 septembre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°107


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Rectificatif à la publication des comptes annuels

parue dans le Bulletin des Annonces légales obligatoires du 11 juin 2012

sous le n° 1203770, concernant la société DIAC.

 

Lire :

 

Au lieu de : « I. – Bilan consolidé au 31 décembre 2011. (En milliers d’euros) », il convient de lire « I. – Bilan consolidé au 31 décembre 2011. (En millions d’euros) »

 

Au lieu de « II. – Compte de résultat consolidé. (En milliers d’euros) », il convient de lire « II. – Compte de résultat consolidé. (En millions d’euros) ».

 

 

1205651

20/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4973
Texte de l'annonce :

1204973

20 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°87


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC  

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf — 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny. 

Situation au 30 juin 2012.  

(en milliers d'euros). 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

23 133

Opérations avec la clientèle

671 075

Obligations et autres titres à revenu fixe

568 655

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

132 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 318 017

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

126 462

Comptes de régularisation actif

33 302

Total de l’actif

2 873 406

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 861 354

Opérations avec la clientèle

22 673

Dettes représentées par un titre

111 338

Autres passifs

146 312

Comptes de régularisation passif

495 919

Provisions pour risques et charges

34 867

Dettes subordonnées

11 029

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

11

Résultat de l'exercice

122 803

Total du Passif

2 873 406

 

Hors Bilan

Montant

Engagements donnés

636 352

Engagements de financement

516 573

Engagements de garantie

119 779

Engagements reçus

1 215 238

Engagements reçus de financement

604 523

Engagements de garantie

610 715

 

 

1204973

11/06/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3770
Texte de l'annonce :

1203770

11 juin 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°70


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Note

Actif

31/12/11

31/12/10

 

Caisse, Banques centrales, CCP

1

0

1

Créances sur les établissements de crédit

16 922

14 465

2

Opérations avec la clientèle

720 003

746 518

3

Obligations et autres titres à revenu fixe

724 205

1 057 388

 

Actions et autres titres à revenu variable

1

1

4

Participations et autres titres détenus à long terme

96

96

5

Parts dans les entreprises liées

132 652

133 675

6

Crédit-bail et location avec option d’achat

1 295 964

1 183 322

 

Immobilisations incorporelles

7

7

 

Immobilisations corporelles

5

5

7

Autres actifs

129 056

105 845

8

Comptes de régularisation actif

17 237

29 548

 

    Total de l’actif

3 036 149

3 270 870

 

Note

Passif

31/12/11

31/12/10

9

Dettes envers les établissements de crédit

1 969 615

1 669 709

10

Opérations avec la clientèle

24 329

25 711

11

Dettes représentées par un titre

80 828

126 449

12

Autres passifs

166 846

174 062

13

Comptes de régularisation passif

684 625

1 135 709

14

Provisions pour risques et charges

31 236

30 307

16

Dettes subordonnées

10 720

10 720

17

Capital souscrit

61 000

61 000

17

Réserves

6 100

6 100

17

Report à nouveau

– 49 977

– 44 454

17

Résultat de l’exercice

50 827

75 557

 

    Total du passif

3 036 149

3 270 870

 

Hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/11

31/12/10

18

Engagements donnés

1 225 700

1 923 943

 

    Engagements de financement

522 004

763 461

 

    Engagements de garantie

703 696

1 160 482

19

Engagements reçus

1 189 005

530 028

 

    Engagements reçus de financement

605 023

5 130

 

    Engagements de garantie

575 982

524 898

 

    Engagements sur titres

8 000

0

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/11

31/12/10

21

Intérêts et produits assimilés

81 584

113 631

22

Intérêts et charges assimilées

– 184 771

– 206 267

 

Produits sur opérations de crédit bail et assimilées

794 430

784 549

 

Charges sur opérations de crédit bail et assimilées

– 718 809

– 697 710

23

Revenus des titres à revenu variable

116 062

144 039

 

Commissions (produits)

10 754

10 529

 

Commissions (charges)

– 2 473

– 2 682

24

Autres produits d’exploitation bancaire

139 602

134 872

25

Autres charges d’exploitation bancaire

– 7 101

– 12 952

 

Produit net bancaire

229 278

268 009

26

Charges générales d’exploitation

– 136 399

– 131 387

 

Résultat brut d’exploitation

92 879

136 622

27

Coût du risque

– 27 801

– 41 734

 

Résultat d’exploitation

65 078

94 888

28

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

4 068

0

 

Résultat courant avant impôt

69 146

94 888

29

Impôt sur les bénéfices

– 18 319

– 19 331

 

Résultat net

50 827

75 557

 

III. — Affectation du résultat.

 

    L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 50 850 331,88 EUR soit :

 

Résultat net de l’exercice 2011

50 827 448,37 EUR

Report à nouveau 2010

22 883,51 EUR

Solde disponible 2011

50 850 331,88 EUR

 

    L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes versé le 30/11/2011

– 50 000 000,00 EUR

Dividendes

– 840 000,00 EUR

Solde report à nouveau 2011

10 331,88 EUR

 

    L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 50 840 000,00 EUR au titre de l’exercice 2011 à 12,71 EUR par action :

 

    — Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A. ont été de 31,60 EUR par action au titre de l’exercice 2008, de 18,67 EUR par action au titre de l’exercice 2009 et de 20,27 EUR par action au titre de l’exercice 2010.

 

    Cette résolution est adoptée à l’unanimité.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

    Les comptes annuels de DIAC S.A. sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

I. – Règles et méthodes comptables.

 

    La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

 

    La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

 

    La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

 

    La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

    La société applique les règlements du Comité de la Réglementation Comptable n° 2010-04, concernant la désignation des commissaires aux comptes en vigueur au 1er mars 2010 et n° 2010-08, relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

    La société applique le règlement CRC n° 2009-03 du 3 décembre 2009 concernant les commissions versées aux apporteurs d’affaires qui sont étalées sur la durée de vie effective du contrat selon une méthode actuarielle (crédit) ou linéaire (Crédit Bail & assimilées).

 

    En outre, conformément aux articles 14 et 15 du CRC 2009-03, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont désormais présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné (opérations de crédit-bail et assimilées) (notes 2 et 6) et au compte de résultat, dans le produit net bancaire (note 22).

 

    I.1. Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

    Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

    Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants.

 

    Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    I.2. Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Celui-ci est cédé au fonds commun de créances « Alliance Auto Loans – France » créé à cet effet. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010.

 

    I.2.1. Les créances titrisées :

 

    Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

 

    — les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

    — les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

    — les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

    — les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

    — les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession.

 

    Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession (1/M). Cette dernière est réalisée au pair des capitaux restant dus calculé au 30/M-1. Elle ne dégage donc aucun résultat.

 

    Conformément au règlement CRB N°93-06 du 21 décembre 1993 modifié par les règlements CRC 99-07 et 00-03, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

 

Evolution du solde net des contrats cédés

(En Keur)

31/12/11

31/12/10

Solde net des contrats cédés au début de l’exercice

1 744 282

1 706 149

Cumul des cessions réalisées au cours de l’exercice

1 117 618

1 137 207

Remboursements et diminutions de l’exercice constatés par le FCC

– 1 032 056

– 1 004 075

Remboursements clients prévisionnels non encore reversés par la société au FCC

– 95 039

– 94 998

Solde net des contrats cédés à la fin de l’exercice

1 734 805

1 744 282

 

    I.2.2. Le financement de l’acquisition des créances titrisées :

 

    Le fonds commun de créances finance l’acquisition des prêts cédés par Diac via l’émission de six catégories de parts :

 

    — les parts investisseurs seniors (classe A) moyen terme ;

    — les parts investisseurs subordonnées (classe B) moyen terme :

    — les parts investisseurs pour réhaussement de créance (classe C) moyen terme ;

    — les parts court terme revolving seniors (classe R) d’une durée de vie de 1 à 4 mois ;

    — les parts court terme revolving subordonnées (classe S) d’une durée de vie de 1 mois ;

    — les parts court terme pour réhaussement de créances (classe T) d’une durée de vie de 1 mois.

 

    Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts C, S et T sont souscrites par la société Diac et comptabilisées en autres titres à revenu fixe.

 

Décomposition des parts émises par le FCC

(En Keur)

31/12/11

31/12/10

Parts investisseurs seniors (classe A moyen terme)

– 337 559

– 1 507 210

Parts investisseurs subordonnées (classe B moyen terme)

– 94 300

– 94 300

Parts revolving seniors (classe R court terme)

– 1 136 500

– 129 600

Parts revolving subordonnées (classe S court terme)

– 65 800

– 7 200

Parts sur réhaussement de créances (classe C moyen terme)

– 84 800

– 84 800

Parts sur réhaussement de créances (classe T court terme)

– 59 200

– 6 500

Solde du refinancement émis par le FCC

– 1 778 159

– 1 829 610

 

    I.2.3. Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

    Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés au fonds commun de créances, correspondent principalement :

 

    — aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

    — aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

    — à la quote-part d’étalement des bonifications sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — à la quote-part d’étalement des frais de dossiers sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

    Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement au FCC.

 

    Le fonds commun de créances assume le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres du FCC équivalente à :

    — 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

    — 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

    Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

    I.2.4. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur du FCC. Ceux-ci sont destinés à couvrir le risque de défaillance de Diac sur le reversement des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.

 

    Ces gages-espèces sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération. Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert :

 

    — par les parts subordonnées B et S émises par le FCC ;

    — par les parts pour rehaussement de créances C et T émises par le FCC ;

    — par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 0,10 % du stock de capital restant dû des créances saines cédées.

 

    L’ajustement mensuel de cette réserve est réalisé par prélèvement direct sur la trésorerie disponible dans le FCC.

 

Décomposition des réserves versées par la société au FCC

(En Keur)

31/12/11

31/12/10

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des encaissements client

40 023

40 491

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des bonifications et frais de dossiers

38 504

38 212

Réserve générale versée par Diac

2 323

2 323

Solde des réserves du FCC versées par la société

80 851

81 027

 

    La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place un swap de taux entre Diac (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) et le FCC (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe).

 

    Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.

 

    I.2.5. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCC, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCC. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

    Le résultat du FCC est distribué tous les mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

    Celui-ci est constitué des éléments suivants :

 

    — Produits associés aux créances cédées et reversés par Diac ;

    — Abandons de créances constatés ;

    — Variation des provisions sur créances échues et à échoir ;

    — Charges d’intérêts sur rémunération des parts A, B, C, R, S et T ;

    — Produits sur les placements court terme de trésorerie ;

    — Charges de rémunération des gages-espèces ;

    — Charges nettes de swap ;

    — Dotation à la réserve générale ;

    — Charges de commissions et d’honoraires ;

    — A la fin de chaque exercice, il est à noter la présence d’un stock de produits latents non encore appréhendé dans les comptes de la société Diac. Celui-ci est constitué principalement des produits associés aux contrats cédés encaissés par Diac sur le dernier mois de l’année.

 

Décomposition du résultat net sur opérations de titrisation

(En Keur)

31/12/11

31/12/10

Intérêts et produits assimilés encaissés de la clientèle sur créances cédées

151 349

163 578

Intérêts et produits nets assimilés sur placements de trésorerie à taux fixe

1 102

651

Intérêts et charges assimilées sur rémunération des parts à taux fixe

– 26 265

– 14 836

Intérêts et charges nettes assimilées sur swap avec des établissements de crédit

– 17 292

– 40 032

Charge de commissions de recouvrement versées à Diac et frais de gestion

– 9 891

– 9 770

Coût du risque sur créances cédées

2 100

6 893

Résultat de l’exercice du FCC avant rémunération de la part résiduelle

101 103

106 483

Stock de résultat du FCC en attente de reversement à l’ouverture de l’exercice

9 671

4 737

Rémunération de la part résiduelle encaissée par Diac dans l’exercice

– 59 089

– 101 549

Ajustement de la réserve générale

494

484

Résultat du FCC en attente de reversement à la clôture de l’exercice

52 178

10 155

Produits latents en attente de reversement par le FCC

10 952

12 073

    Total des produits latents disponibles en attente de récupération par la société

63 130

22 229

 

    I.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

    Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

 

    — selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement) ;

    — sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

    Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

 

    — Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

    — Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

    Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

    Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

    Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants.

 

    Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

 

    En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

 

    — à la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la traction de capital correspondante ;

    — n’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts ;

    — les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

 

    L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe III – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

    I.4. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

    Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

    I.5. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

    Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

    I.6. Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

    I.7. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

    I.8. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

    Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

    I.9. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

    Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

    Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

 

    Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

 

    Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif, pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

    I.10. Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

    Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

    Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

    Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

    Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

    I.11. Risques de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

 

    Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

 

    — Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent – crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

    — Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

    I.12. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

 

    Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 K Euros correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

 

    Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand Public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

 

    I.13. Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan :

 

    — Sociétés du Groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

    — Autres sociétés du groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;

    — Fonds Commun de Créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

 

II. – Adaptation au nouvel environnement économique et financier.

 

    Dans un environnement économique volatil et incertain, RCI Banque continue d’appliquer au groupe DIAC une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Par ailleurs, le groupe DIAC n’a pas d’exposition sur les dettes souveraines de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal.

 

    Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC, assuré par RCI Banque, est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne et d’une revue par le régulateur bancaire (ACP) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes, entérinées par le Conseil d’Administration du 15 novembre 2011 :

 

    — La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

    — La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à des ressources nouvelles. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité d’au moins 6 mois. Il permet d’établir deux indicateurs :

 

        – nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne et de communication externe) ;

        – réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

     — La liquidité dynamique « scénario gris » : réalisée à partir d’hypothèses de refinancement contraint : fermeture des marchés obligataires, accès restreint à la ressource court terme, accès à la titrisation (BCE ou conduits). Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la réserve de liquidité prévisionnelle.

 

    — La réserve de liquidité s’établit à 3 443 M€ au 31 décembre 2011. Elle représente l’excédent de sécurités disponibles par rapport aux encours de certificats de dépôt et papier commercial. Le groupe se doit en effet de maintenir des sources de liquidité alternative supérieures à ses encours de titres de créances négociables à court terme.

 

    Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mise en oeuvre entre fin 2008 et le début de l’année 2009 les performances du recouvrement se sont nettement améliorées à compter du premier trimestre 2009. Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

    Après avoir atteint en 2010 un point bas historique, inférieur au niveau constaté avant le déclenchement de la crise financière, le coût du risque du portefeuille commercial poursuit sa décroissance en 2011, bénéficiant de l’amélioration des politiques d’acceptation et de recouvrement.

 

    Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour de façon trimestrielle sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

    Dans une conjoncture économique incertaine, le groupe DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le coût du risque global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

    Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés ainsi que les taux de swap de référence ont subi des mouvements significatifs. Dans ce contexte volatil, le groupe DIAC a fait preuve d’une grande réactivité en révisant régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

    Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels.

 

    Les comités de gestion pays ont par ailleurs suivi plus systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

    Exposition au risque de crédit bancaire. — En raison de sa position structurellement emprunteuse, l’exposition au risque de crédit bancaire du groupe RCI Banque est limitée au placement des excédents de trésorerie temporaires, réalisés sous forme de dépôts à très court terme, et aux opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. Dans le contexte de forte volatilité observé au cours du second semestre, RCI Banque a par ailleurs porté une attention particulière à la diversification des contreparties.

 

    Refinancement. — Afin de diversifier ses utilisations bancaires et de limiter le total des ressources obtenues auprès d’une même contrepartie, la salle des marchés a développé des relations avec un nombre important de banques et d’intermédiaires, tant en France qu’à l’étranger.

 

    Principes et méthodes comptables. — En préalable, l’analyse de la situation du groupe et les mesures prises dans le contexte actuel, telles que décrites précédemment, ne conduisent pas à remettre en cause l’hypothèse de continuité d’exploitation retenue pour l’arrêté des comptes.

 

    Compte tenu de la nature de ses activités et portefeuilles d’instruments financiers, DIAC n’a pas procédé dans le cadre de la clôture 2011 à des changements de méthodes comptables ou de valorisation ou des estimations comptables significatives autres que celles habituellement retenues, en particulier sur les points suivants :

 

    DIAC n’a pas effectué de reclassements de portefeuilles d’actifs financiers, tels que permis par l’avis 2008-19 du CNC du 8 décembre 2008 modifiant le règlement 90-01 du CRB.

 

    S’agissant des prêts et créances à la clientèle et contrats de location financement, les méthodes de dépréciation, décrites en paragraphes 1.1 et 1.3 sont restées inchangées ; les dépréciations comptabilisées ont donc été actualisées au regard de l’évolution du portefeuille et de l’environnement économique.

 

    Aucune autre estimation comptable particulière n’a été retenue par DIAC dans le cadre de la clôture des comptes 2011.

 

III. – Commentaires sur les postes du bilan et du hors bilan.

 

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Comptes ordinaires débiteurs

16 922

14 465

Créances à vue sur établissements de crédit

16 922

14 465

Créances à terme sur établissements de crédit

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit

16 922

14 465

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

16 853

14 359

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

69

106

Fonds commun de créances

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit

16 922

14 465

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

    Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Encours de crédit affecté non titrisé

523 673

527 865

Encours Carte et prêts personnels revolving

100 955

112 140

Bonifications et frais de dossiers à étaler

– 44 620

– 44 471

Créances rattachées sur contrats non douteux

6 236

7 009

Provisions sur créances impayées

– 3 189

– 4 755

    Sous-total des crédits non douteux à la clientèle

583 055

597 788

Créances rattachées sur contrats douteux

253

305

Créances sur contrats douteux

16 844

17 684

Provisions sur contrats douteux

– 6 691

– 5 846

Créances rattachées sur contrats douteux compromis

608

697

Créances sur contrats douteux compromis

141 906

152 425

Provisions sur contrats douteux compromis

– 100 698

– 105 286

    Sous-total des crédits douteux à la clientèle

52 222

59 979

Valeurs nettes des crédits à la clientèle

635 277

657 767

Prêts au personnel

400

416

Prêts à la clientèle financière

80 852

82 969

Autres concours à la clientèle

518

310

Valeurs non imputées

358

427

Créances rattachées sur concours divers

9

7

    Sous-total des concours divers

82 137

84 129

Comptes ordinaires sains

2 096

4 119

Comptes ordinaires douteux

443

363

Provisions sur comptes ordinaires douteux

– 44

– 44

Comptes ordinaires douteux compromis

94

184

    Sous-total des comptes ordinaires

2 589

4 622

Autres opérations nettes avec la clientèle

84 726

88 751

        Total des opérations avec la clientèle

720 003

746 518

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

118 645

127 953

De trois mois à un an

192 621

199 969

De un an à cinq ans

403 046

415 901

Supérieure à cinq ans

5 691

2 695

    Total des opérations avec la clientèle

720 003

746 518

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

655 712

686 390

Sociétés du groupe Diac

0

68

Autres sociétés du groupe Renault

– 16 569

– 22 914

Fonds commun de créances

80 860

82 974

    Total des opérations avec la clientèle

720 003

746 518

 

    Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

    Les prêts à la clientèle financière comprennent principalement des gages-espèces versés par Diac au FCC.

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Titres à revenu fixe

724 138

1 057 347

Créances rattachées sur titres à revenu fixe

67

41

Titres de placement

724 205

1 057 388

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe

724 205

1 057 388

 

    Ces opérations ne portent que sur des titres non cotés.

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

639 378

972 552

De trois mois à un an

84 827

0

De un an à cinq ans

0

84 836

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe

724 205

1 057 388

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

31/12/10

Acquisitions

Cessions

31/12/11

SIRHA

2 601

40

 

 

40

Titres de participation

 

40

0

0

40

OSKO ex SOKARIS

6 631

56

 

 

56

Titres détenus à long terme

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

    Total part, et autres titres détenus à long terme

 

96

0

0

96

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

31/12/10

Acquisitions

Cessions

31/12/11

Cogéra

902 212

50 052

 

 

50 052

Sogesma

82 000

1 254

 

 

1 254

Diac Location

1 918 694

81 346

 

 

81 346

Sigma Services

0

1 023

 

– 1023

0

Parts dans les entreprises liées

 

133 675

0

– 1 023

132 652

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

    Total des parts dans les entreprises liées

 

133 675

0

– 1 023

132 652

 

    Ces parts ne concernent que des titres non cotés.

 

Note 6. – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Immobilisations brutes au début de l’exercice

2 055 327

2 014 335

Acquisitions de l’exercice

821 289

740 397

Cessions de l’exercice

– 668 561

– 699 405

    Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice

2 208 055

2 055 327

Amortissements au début de l’exercice

– 860 456

– 870 923

Dotations de l’exercice

– 510 363

– 485 726

Diminutions sur cessions de l’exercice

470 301

496 193

    Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice

– 900 518

– 860 456

Valeurs nettes des immobilisations louées

1 307 537

1 194 871

Loyers échus

1 436

1 477

Provisions sur créances impayées

– 2 078

– 2 513

Créances rattachées

6 304

6 393

Bonifications à étaler

– 27 643

– 27 766

Loyers douteux

1 483

1 843

Provisions sur loyers douteux

– 2 727

– 3 129

Loyers douteux compromis

43 914

50 003

Provisions sur loyers douteux compromis

– 32 262

– 37 857

Loyers échus et créances rattachées

– 11 573

– 11 549

        Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat

1 295 964

1 183 322

 

Note 7. – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Etat

7 368

2 085

Créances sociales

60

59

Débiteurs divers

56 331

46 713

Créances rattachées sur débiteurs divers

65 297

56 988

    Total des autres actifs

129 056

105 845

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

127 704

105 845

De trois mois à un an

1 352

0

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des autres actifs

129 056

105 845

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

48 288

41 575

Sociétés du groupe Diac

64 517

54 791

Autres sociétés du groupe Renault

16 251

9 479

Fonds commun de créances

0

0

    Total des autres actifs

129 056

105 845

 

Note 8. – Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Charges à répartir ou à étaler

138

543

Commissions à étaler

68

0

Charges constatées d’avance

778

4 802

Produits à recevoir sur swaps ou IFT

12 478

18 483

Autres produits à recevoir

792

1 115

Valeurs à l’encaissement

2 978

4 599

Autres comptes de régularisation actif

5

6

    Total des comptes de régularisation actif

17 237

29 548

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

17 233

29 259

De trois mois à un an

4

289

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des comptes de régularisation actif

17 237

29 548

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

4 921

11 279

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

12 316

18 269

Fonds commun de créances

0

0

    Total des comptes de régularisation actif

17 237

29 548

 

    Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur la durée de l’opération.

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Comptes ordinaires créditeurs

217 728

98 414

Dettes rattachées

659

231

Dettes à vue sur établissements de crédit

218 387

98 645

Comptes et emprunts à terme

1 721 650

1 548 250

Dettes rattachées

29 578

22 814

Dettes à terme sur établissements de crédit

1 751 228

1 571 064

    Total des dettes envers les établissements de crédit

1 969 615

1 669 709

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

933 465

239 156

De trois mois à un an

539 800

342 391

De un an à cinq ans

496 350

1 088 162

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit

1 969 615

1 669 709

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

14 511

16 793

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

1 955 104

1 652 916

Fonds commun de créances

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit

1 969 615

1 669 709

 

Note 10. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Comptes ordinaires créditeurs

23 570

25 685

Acomptes et autres sommes dues

1

14

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière

722

0

Dettes rattachées

3

3

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle

24 296

25 702

Comptes ordinaires créditeurs

33

9

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle

33

9

    Total des opérations avec la clientèle

24 329

25 711

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

23 585

25 711

Sociétés du groupe Diac

22

0

Autres sociétés du groupe Renault

0

0

Fonds commun de créances

722

0

    Total des opérations avec la clientèle

24 329

25 711

 

    Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Certificats de dépôts

80 487

117 359

Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés

0

9 000

Dettes rattachées

341

90

Titres de créances négociables

80 828

126 449

    Total des dettes représentées par un titre

80 828

126 449

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

28 828

121 449

De trois mois à un an

52 000

5 000

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des dettes représentées par un titre

80 828

126 449

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 12. – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Etat

4 278

15 059

Fournisseurs

26 209

24 259

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail

21 317

27 143

Dettes sociales

40 895

38 225

Autres créditeurs divers

14 621

17 766

Impôts différés passifs

156

219

Créances rattachées sur créditeurs divers

59 370

51 391

    Total des autres passifs

166 846

174 062

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

115 799

110 185

De trois mois à un an

25 811

37 384

De un an à cinq ans

25 227

26 484

Supérieure à cinq ans

9

9

    Total des autres passifs

166 846

174 062

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

148 982

151 928

Sociétés du groupe Diac

33

1 771

Autres sociétés du groupe Renault

17 831

20 363

Fonds commun de créances

0

0

    Total des autres passifs

166 846

174 062

 

Note 13. – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail

118 704

111 969

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle

326

341

Autres produits constatés d’avance

514 357

959 176

Intérêts à payer sur swaps ou IFT

35 844

50 058

Autres charges à payer

1 950

75

Autres comptes de régularisation passif

13 444

14 090

    Total des comptes de régularisation passif

684 625

1 135 709

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

648 637

1 085 401

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

35 988

50 308

Fonds commun de créances

0

0

    Total des comptes de régularisation passif

684 625

1 135 709

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

31/12/11

Provisions sur opérations bancaires

0

0

0

0

0

Engagements de retraite

21 883

1 932

– 501

 

23 314

Autres litiges personnels

3 211

1 555

– 127

– 925

3 714

Autres risques et charges

5 213

819

– 3l

– 1 793

4 208

Provisions sur opérations non bancaires

30 307

4 306

– 659

– 2 718

31 236

    Total provisions risques et charges

30 307

4 306

– 659

– 2 718

31 236

 

    Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

    Engagements de retraite :

 

Hypothèses d’actualisation

31/12/10

31/12/11

Age moyen de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Taux moyen d’indexation annuelle

2,90 %

2,90 %

Taux moyen d’actualisation annuelle

4,16 %

4,36 %

Taux moyen de départ de la société

4,49 %

4,40 %

 

Ventilation par natures

Provision pour engagements de retraite

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Valeur actuarielle de l’engagement

Montant engagements à l’ouverture

21 884

– 104

 

 

21 780

Droits acquis durant la période

1 025

 

 

 

1 025

Charge financière d’actualisation

906

 

 

 

906

Ecarts actuariels

268

 

 

 

268

Prestations payées ou autres départs

– 501

 

 

 

– 501

Autres mouvements

– 268

268

 

 

 

Montant engagements à la clôture

23 314

164

0

0

23 478

 

Note 15. – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

Dotation

Reprise

Reclassement et changement de méthode

31/12/11

Opérations avec la clientèle

115 931

43 064

– 48 372

 

110 623

Crédit-bail et location avec option d’achat

43 500

31 165

– 37 598

 

37 067

Provisions inscrites à l’actif

159 431

74 229

– 85 970

0

147 690

Provisions inscrites au passif

0

0

0

0

0

    Total provisions risques de contrepartie

159 431

74 229

– 85 970

0

147 690

 

Note 16. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Titres participatifs

10 560

10 560

Dettes rattachées sur titres participatifs

160

160

    Total des dettes subordonnées

10 720

10 720

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

0

0

De trois mois à un an

160

160

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

10 560

10 560

    Total des dettes subordonnées

10 720

10 720

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

 

    Le système de rémunération comprend :

    — une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) ;

    — une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

    La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17. – Capital souscrit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

Variation

31/12/11

Proposition d’affectation

31/12/11

 

Après affectation

Année 31/12/10

Avant affectation

Autofinancement

Dividendes

Après affectation

Capital social

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Réserves légales

6 100

 

6 100

 

 

6 100

Report à nouveau

23

– 50 000

– 49 977

– 10

49 998

11

Résultat net

 

50 827

50 827

11

– 50 838

 

    Total des capitaux propres

67 123

827

67 950

1

– 840

67 111

 

    Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A. est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault. La variation de 50 000 K€ du report à nouveau concerne un acompte sur dividendes versé à notre actionnaire RCI Banque en novembre 2011.

 

Note 18. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Engagements donnés en faveur de la clientèle

522 004

763 461

    Total des engagements donnés de financement

522 004

763 461

Cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit

703 696

1 160 482

    Total des engagements donnés de garantie

703 696

1 160 482

    Total des engagements donnés

1 225 700

1 923 943

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

522 003

763 460

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

703 697

1 160 483

Fonds commun de créances

0

0

    Total des engagements donnés

1 225 700

1 923 943

 

Note 19. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Engagements reçus en faveur des établissements de crédit

604 559

4 248

Engagements reçus en faveur de la clientèle

464

882

    Total des engagements reçus de financement

605 023

5 130

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD

575 982

524 898

    Total des engagements reçus de garantie

575 982

524 898

Titres à recevoir

8 000

0

    Total des engagements reçus sur titres

8 000

0

    Total des engagements reçus

1 189 005

530 028

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

65 188

63 018

De trois mois à un an

198 319

162 561

De un an à cinq ans

925 495

304 446

Supérieure à cinq ans

3

3

    Total des engagements reçus

1 189 005

530 028

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

585 407

521 680

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

603 598

8 348

Fonds commun de créances

0

0

    Total des engagements reçus

1 189 005

530 028

 

Note 20. – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Risque de taux :

 

 

    Swaps de taux

4 479 844

5 094 280

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/11

31/12/10

Jusqu’à trois mois

1 513 005

1 236 399

De trois mois à un an

1 191 807

1 502 461

De un an à cinq ans

1 775 032

2 355 420

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des instruments financiers à terme

4 479 844

5 094 280

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des autres sociétés du groupe Renault.

 

Ventilation par partenaires

31/12/11

31/12/10

Sociétés et tiers hors groupe

0

0

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

4 479 844

5 094 280

Fonds commun de créances

0

0

    Total des instruments financiers à terme

4 479 844

5 094 280

 

    Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à 8 608 Keuros pour l’exercice 2011 contre – 2 265 Keuros en 2010.

 

IV. – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

Note 21. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

21 606

49 202

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

56 775

60 637

Intérêts et produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

– 46

1 366

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe

3 249

2 426

    Total des intérêts et produits assimilés

81 584

113 631

 

Note 22. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

– 115 174

– 146 812

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle

– 48 294

– 44 246

Intérêts et charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

– 19 530

– 13 294

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 1 087

– 1 229

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

– 686

– 686

    Total des intérêts et charges assimilées

– 184 771

– 206 267

 

Note 23. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Revenus du portefeuille de placement

59 089

101 550

Revenus des titres détenus à long terme

1

1

Revenus des parts dans les entreprises liées

56 972

42 488

    Total des revenus des titres à revenu variable

116 062

144 039

 

    Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans le FCC.

 

Note 24. – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

75 385

76 586

Produits des prestations des activités de service

3

1

Transferts de charges (dt ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

12 766

12 521

Autres produits d’exploitation bancaire

194

1 006

    Total des autres produits d’exploitation bancaire

88 348

90 114

Refacturations de charges d’exploitation

50 849

44 458

Autres produits d’exploitation non bancaire

405

300

    Total des autres produits d’exploitation non bancaire

51 254

44 758

        Total des autres produits d’exploitation bancaire

139 602

134 872

 

Note 25. – Autres charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

– 5 996

– 6 475

Coût de distribution non étalable

455

– 3 758

Opérations faites en commun

– 2 461

– 3 222

Autres charges d’exploitation bancaire

– 71

– 127

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire

1 156

1 046

    Total des autres charges d’exploitation bancaire

– 6 917

– 12 536

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 66

– 7

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire

– 118

– 409

    Total des autres charges d’exploitation non bancaire

– 184

– 416

        Total des autres charges d’exploitation bancaire

– 7 101

– 12 952

 

Note 26. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Salaires et traitements

– 63 010

– 61 307

Charges sociales sur retraites

– 7 204

– 6 664

Autres charges sociales

– 26 949

– 26 687

Participation des salariés

– 2 483

– 2 520

Autres frais de personnel

– 4 260

– 3 759

    Total des frais de personnel

– 103 906

– 100 937

Impôts et taxes

– 6 108

– 2 864

Travaux, fournitures et services extérieurs

– 24 995

– 26 494

Autres frais administratifs

– 1 390

– 1 092

    Total des autres frais administratifs

– 32 493

– 30 450

        Total des charges générales d’exploitation

– 136 399

– 131 387

 

Note 27. – Coût du risque.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Coût du risque sur établissements de crédit

0

0

    Dotations aux provisions

– 30 714

– 40 976

    Reprises de provisions

37 183

50 142

    Abandons de créances

– 12 653

– 16 247

        Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail

– 6 184

– 7 081

    Dotations aux provisions

– 41 748

– 49 337

    Reprises de provisions

46 086

41 208

    Abandons de créances

– 28 138

– 28 740

    Récupérations sur créances amorties

2 142

2 143

        Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit

– 21 658

– 34 726

    Reprises de provisions

0

60

    Abandons de créances

0

13

    Récupérations sur créances amorties

41

0

        Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle

41

73

Coût du risque sur opérations avec la clientèle

– 27 801

– 41 734

Coût du risque sur portefeuille titres

0

0

Coût du risque sur autres opérations

0

0

            Total du coût du risque

– 27 801

– 41 734

 

Note 28. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Gains ou pertes sur immobilisations financières

4 068

0

    Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés

4 068

0

 

    Concerne en totalité la plus value réalisée sur la cession à Diac Location des titres de la société Sigma Services.

 

Note 29. – Impôt sur les bénéfices.

 

    La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

 

    La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 30. – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Résultat net social

50 827

75 557

Impôt courant social

18 319

19 331

Résultat social avant impôts

69 146

94 888

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et assimilées

122 417

109 097

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées

260

320

Retraitements des plus et moins values de cession de contrats de crédit-bail

– 90 355

– 89 459

Résultat latent sur opérations de crédit-bail

32 322

19 958

Variation du résultat dégagé par le FCC non encore reversé

42 014

4 934

Variation produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC

– 1 122

132

Variation des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)

2 998

7 178

Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit

43 890

12 244

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)

7 148

– 5 751

Autres retraitements de consolidation

1 635

– 1 545

Résultat latent sur autres retraitements

8 783

– 7 296

    Sous-total des retraitements de consolidation avant IS

84 995

24 906

Résultat financier avant impôts

154 141

119 794

Impôt courant financier

– 18 319

– 22 225

Impôts différés nets

– 15 695

– 4 613

Résultat net financier

120 127

92 956

 

Stock de réserve latente à la clôture

2011

2010

Réserve latente brute

419 595

324 059

Impôts différés nets

– 84 912

– 65 629

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice

334 683

258 430

 

    Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

    — Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;

    — Différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;

    — Comptabilisation ou non de la fiscalité différée :

    — Retraitements liés aux opérations de titrisation.

 

    Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCC sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 31. – Effectifs moyens.

 

Ventilation par natures

31/12/11

31/12/10

Agents de maîtrise

607

619

Cadres

611

433

    Total des effectifs moyens

1 218

1 052

 

Droit individuel à la formation

31/12/11

31/12/10

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF

2 735 h

2 229 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF

117 828 h

120 991 h

 

V. – Tableau des filiales et des participations.

 

Informations

financières

(En milliers

d’euros)

Capital

 

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non remboursés  

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Brute

Nette

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Diac Location

29 241

2 933

100,00 %

 

 

 

 

879 420

49 460

 

    Cogéra

14 512

1 460

94,81 %

 

 

 

 

156 223

24 671

 

    Sogesma

1 251

329

100,00 %

 

 

 

 

57 926

19

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des participations dans des sociétés françaises

 

 

 

132 748

132 748

 

 

 

 

 

 

V. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels.

 

I. – Opinion sur les comptes annuels.

 

    Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

    Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. – Justification des appréciations.

 

    Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro (et en particulier de la Grèce), qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la note 2 de l’annexe aux comptes annuels. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

    Estimations comptables. — Votre société constitue des provisions pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, comme mentionné dans la note 1-1 de l’annexe.

 

    Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif et au passif du bilan.

 

    Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. – Vérifications et informations spécifiques.

 

    Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

    Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 23 avril 2012.

Les commissaires aux comptes :

ERNST & YOUNG Audit,

DELOITTE & ASSOCIES,

Micha MISSAKIAN ;

Charlotte VANDEPUTTE.

 

B. — Bilan consolidé.

 

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

Décembre 2011

Décembre 2010

Instruments dérivés

2

26

38

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3

507

322

Prêts et créances sur la clientèle

4 et 5

9 107

8 335

Opérations de location opérationnelle

4 et 5

29

 

Comptes de régularisation et actifs divers

6

233

184

Immobilisations corporelles et incorporelles

7

15

17

    Total actif

 

9 917

8 896

 

Passif

Notes

Décembre 2011

Décembre 2010

Instruments dérivés

2

32

79

Dettes envers les établissements de crédit

8.2

5 781

4 764

Dettes envers la clientèle

8.3

12

16

Dettes représentées par un titre

8.4

2 686

2 714

Comptes de régularisation et passifs divers

10

646

633

Provisions

11

41

48

Dettes subordonnées

13

10

11

Capitaux propres

 

709

631

    Dont capitaux propres part des actionnaires de la société mère

 

705

629

    Capital souscrit et réserves liées

 

61

61

    Réserves consolidées et autres

 

483

434

    Gains ou pertes latents

 

12

2

    Résultat de l’exercice

 

149

132

    Dont capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle

 

4

2

        Total passif

 

9 917

8 896

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Décembre 2011

Décembre 2010

Intérêts et produits assimilés

19

563

574

Interdis et charges assimilées

20

– 286

– 309

Commissions (Produits)

 

3

3

Commissions (Charges)

 

– 3

– 4

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

21

2

– 1

Produits (charges) nets des autres activités

22

104

94

Produit net bancaire

 

383

357

Charges générales d’exploitation

23

– 120

– 118

Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 3

– 4

Résultat brut d’exploitation

 

260

235

Coût du risque

24

– 17

– 32

Résultat d’exploitation

 

243

203

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés

 

 

 

Résultat avant impôts

 

243

203

Impôts sur les bénéfices

25

– 92

– 70

Résultat net

 

151

133

Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

2

1

Dont part des actionnaires de la société mère

 

149

132

Résultat net par action (*) et en euros

 

37,13

32,98

Résultat net dilué par action et en euros

 

37,13

32,98

(*) Résultat net – Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d’actions.

 

Etat de résultat global consolidé.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Résultat net

151

133

Autres éléments du résultat global

10

30

    Opérations de couverture de flux de trésorerie

10

30

    Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

Résultat global

161

163

    Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

2

1

    Dont part des actionnaires de la société mère

159

162

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

 

(En

millions

d’euros)

Capital

(1)

Réserves liées au capital  

Réserves consolidées (2)

Ecarts de conversion  

Gains/pertes latents ou différés (3)

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère  

Capitaux propres (Part des actionnaires de la société mère)  

Capitaux propres (Part des part ne donnant pas le contrôle) (4)

Total capitaux propres consolidés

Capitaux propres au 31 décembre 2009

61

 

400

 

– 28

93

526

3

529

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

93

 

 

– 93

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

61

 

493

 

– 28

 

526

3

529

Variations de valeur des instruments financiers (CFH & AFS) affectant les capitaux propres

 

 

 

 

30

 

30

 

30

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

132

132

1

133

Résultat global de la période

 

 

 

 

30

132

162

1

163

Effet des variations de périmètre

 

 

1

 

 

 

1

– 1

 

Distribution de l’exercice

 

 

– 60

 

 

 

– 60

– 1

– 61

Capitaux propres au 31 décembre 2010

61

 

434

 

2

132

629

2

631

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

132

 

 

– 132

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2011

61

 

566

 

2

 

629

2

631

Variations de valeur des instruments financiers (CFH & AFS) affectant les capitaux propres

 

 

 

 

10

 

10

 

10

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

149

149

2

151

Résultat global de la période

 

 

 

 

10

149

159

2

161

Effet des variations de périmètre et autres

 

 

– 2

 

 

 

– 2

1

– 1

Distribution de l’exercice

 

 

– 81

 

 

 

– 81

– 1

– 82

Capitaux propres au 31 décembre 2011

61

 

483

 

12

149

705

4

709

(1) Le capital social de DIAC S.A. de 61 millions d’euros est composé de 4 000 000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque SA.

(2) Le solde des dividendes 2010 a été versé en mai 2011 pour 31 millions d’euros. Un acompte sur dividendes au titre de 2011 pour 50 millions d’euros a été décidé par le Conseil d’administration du 21/10/2011. Le total des dividendes versés en 2011 s’élève à 81 millions d’euros.

(3) Comprend les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie pour 12 millions d’euros à fin 2011.

(4) Les participations ne donnant pas le contrôle correspondent, au 31 décembre 2011 à la part détenue par Renault S.A.S. dans Cogéra S.A.

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

149

132

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

3

4

Dotations nettes aux provisions

– 40

– 22

Produits et charges d’impôts différés

29

22

Résultat net – part des participations ne donnant pas le contrôle

2

1

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)

– 2

1

Capacité d’autofinancement

141

138

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)

– 34

– 1

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements

– 42

5

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

1 720

200

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit

– 152

326

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit

1 872

– 126

Flux liés aux opérations avec la clientèle

– 772

– 521

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle

– 768

– 74

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle

– 4

– 447

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

– 63

– 891

    Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres

– 29

– 909

    Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l'encaissement

– 34

18

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

 

– 1

Diminution/augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

885

– 1 213

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

992

– 1 076

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

– 2

– 2

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

– 2

– 2

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

– 82

– 61

    Dividendes versés

– 82

– 61

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

– 82

– 61

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A+ B+C)

908

– 1 139

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture :

– 1 196

– 57

    Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 1 196

– 57

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture :

– 288

– 1 196

    Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit

229

196

    Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 517

– 1 392

Variation de la trésorerie nette

908

– 1 139

 

    La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée de dépôts à vue et opérations au jour le jour. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 3 et 8.2.

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. – Approbation des comptes – distributions.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2011, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 20 mars 2012 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 21 mai 2012, à laquelle sera également proposée une distribution de dividendes de 12,71 euros par action, soit un total de 50,84 millions d’euros.

 

    Pour mémoire, l’Assemblée Générale Ordinaire du 20 mai 2011 a fixé le dividende de l’exercice 2010 à 20,27 euros par action, soit un total de 81 millions d’euros. Le total des dividendes versés en 2011 s’élève à 81 millions d’euros, comprenant le solde des dividendes 2010 versé en mai 2011 pour 31 millions d’euros, ainsi qu’un acompte sur dividendes au titre de 2011 pour 50 millions d’euros, décidé par le Conseil d’administration du 21/10/2011.

 

    Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. – Règles et méthodes comptables.

 

    En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les états financiers consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2011 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2011 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

    A) Evolutions des règles et méthodes comptables. — Les normes, interprétations et amendements suivants, parus au Journal Officiel de l’Union européenne à la date de clôture des comptes annuels, sont appliqués pour la première fois en 2011 :

 

Norme / Interprétation

IAS 24 révisée

Information relative aux parties liées

Améliorations de diverses normes

Améliorations des normes IFRS publiées en 2010

Amendement d’IAS 32

Instruments financiers : présentation – Classement des émissions de droits

IFRIC 19

Extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres

Amendement d’IFRIC 14

IAS 19 – Le plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction – Paiements d’avance d’exigences de financement minimal

 

    La première application de ces normes, interprétations et amendements n’a pas d’impact significatif sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2011.

 

    Le Groupe n’a pas appliqué par anticipation l’amendement d’IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir – transfert d’actifs financiers » paru au Journal Officiel de l’Union européenne au 31 décembre 2011, et dont l’application est obligatoire à compter du 1er janvier 2013. Le Groupe n’anticipe à ce jour aucun effet significatif sur les comptes consolidés du fait de l’adoption de cet amendement.

 

    Les normes IFRS 10 « Etats financiers consolidés » et IFRS 11 « Partenariats », publiées par l’IASB en 2011, n’ont pas été adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2011. Elles ne sont donc pas applicables par anticipation à la clôture de l’exercice 2011. Néanmoins, le Groupe tient à préciser qu’il n’attend à ce jour aucun impact majeur du fait de leur application.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux du groupe RCI Banque.

 

    B) Principes de consolidation :

 

    — Périmètre et méthodes de consolidation : Le périmètre de consolidation comprend, outre Diac S.A., les filiales sous contrôle exclusif, les participations sous contrôle conjoint (co-entreprises) ainsi que les sociétés sous influence notable (entreprises associées).

 

    Les actifs titrisés de Diac S.A, Cogéra S.A. ainsi que les prêts consentis à Renault Retail Groupe pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan.

 

    Les sociétés sous contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale.

 

    Les entités sur lesquelles le groupe DIAC exerce un contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle.

 

    Les sociétés sur lesquelles le groupe DIAC exerce une influence notable sont consolidées par mise en équivalence.

 

    Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés, sont éliminés.

 

    Les sociétés consolidées par Diac S.A. sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan et Dacia ainsi que les sociétés de service associées.

 

    C) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis selon le format proposé par le Conseil National de la Comptabilité dans sa recommandation n° 2009-R-04 relative au « format des états de synthèse des établissements de crédit et des entreprises d’investissement sous référentiel comptable international ».

 

    Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

    D) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, le groupe DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. Le groupe DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles.

 

    La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

    E) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

    — Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

    Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

    Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

    Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de Location Financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

    Ainsi, les plus et moins values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

    — Identification du risque de crédit :

 

    Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

 

        – Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement) ;

        – Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie ;

        – Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des types de financement concernés.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

 

        – Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné ;

        – Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

    Les indemnités de résiliation et intérêts de retard sur les créances douteuses et compromises sont comptabilisées et dépréciées intégralement jusqu’à leur encaissement.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    — Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

        – Activité Clientèle : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Clientèle » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

        – Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

    La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

    L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s’agit d’incurred loss, le fait avéré étant constitué par un défaut de paiement inférieur à 3 mois.

 

    Dans le cas où l’approche statistique sur base individuelle n’est pas pertinente, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les flux de dépréciation viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.

 

    Activité Réseau : Pour les encours les plus importants, tels que les créances réseau, la dépréciation des douteux est déterminée de façon unitaire sur base individuelle, en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Les créances non douteuses font l’objet d’une approche reposant sur un examen individuel et un examen collectif du risque de crédit.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel fait néanmoins apparaître un indicateur objectif de dépréciation sont distinguées des autres créances non douteuses et regroupées dans la catégorie des créances incidentées, créée à cet effet. La dégradation de la structure financière, de la rentabilité et du comportement de paiement de la contrepartie constitue le fait générateur du classement dans la catégorie des créances incidentées. Elle constitue également le fait générateur de la dépréciation.

 

    Les créances incidentées font l’objet d’une dépréciation associant le taux de dépréciation des créances douteuses au taux de mutation des créances incidentées au douteux.

 

    Compte tenu de la connaissance personnalisée de chaque contrepartie, les dépréciations sur créances incidentées peuvent également faire l’objet d’un ajustement d’expertise.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel ne révèle pas d’indicateur objectif de dépréciation sont regroupées dans la catégorie des créances saines. Elles font l’objet d’un examen collectif du risque de crédit, appréhendé au travers du risque sectoriel.

 

    — Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

    — Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

    La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

    Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant :

    a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

    b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

    La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

    La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

    F) Les contrats de « Location Opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « Location Financement » et les contrats de « Location Opérationnelle ».

 

    Le principal critère conduisant le groupe Diac à qualifier ses contrats de location en « Location Opérationnelle » est celui du « non – transfert» des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe Diac sont qualifiés de contrat de « Location Opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transférée à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe Diac tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le groupe Renault à 7 ans ou 8 ans selon le type de véhicules, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considéré comme des contrats de location opérationnelle.

 

    Les contrats de « Location Opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisation louée et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont également comptabilisés de manière distincte au compte de résultat. Les coûts de transactions sont rapportés au résultat de manière linéaire. L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification.

 

    Le traitement des opérations de revente de véhicules à l’issue de contrats de location opérationnelle est identique à celui exposé au point : « N – Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) ».

 

    G) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault – Nissan. — Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées.

 

    Le Groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault – Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

    Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

    — L’aide à la vente : Au 31 décembre 2011, le groupe DIAC a assuré 4 032 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 3 825 millions d’euros au 31 décembre 2010.

 

    — Relations avec le réseau de concessionnaires : Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault-Nissan.

 

    Au 31 décembre 2011, les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 2 238 millions d’euros contre 1 933 millions d’euros au 31 décembre 2010.

 

    Au 31 décembre 2011, 308 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 351 millions d’euros au 31 décembre 2010.

 

    En 2011, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 90 millions d’euros contre 76 millions d’euros en 2010.

 

    — Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

    Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

    Au 31 décembre 2011, cette participation s’élève à 49 millions d’euros contre 38 millions d’euros en 2010.

 

    H) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Les portefeuilles de titres sont classés suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39 et s’élèvent à 334 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

    — Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus values.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

    — Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. S’il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres telle que défaut de paiement, probabilité croissante de faillite de l’emprunteur ou disparition d’un marché actif, la perte cumulée qui a été comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat.

 

    I) Immobilisations (IAS 16 / IAS 36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

    Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

    Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

    — Constructions : 15 à 40 ans ;

    — Autres immobilisations corporelles : 4 à 8 ans.

 

    J) Impôts sur les résultats (IAS 12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

    Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

    Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le Groupe.

 

    K) Engagements de retraite et assimilés (IAS 19) :

 

    — Présentation des régimes :

 

    Le groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés :

 

        – Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière.

 

        – Régimes à cotisations définies : Le Groupe DIAC verse des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Il n’existe aucun passif à ce titre.

 

    — Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.

 

    Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

    Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.

 

    Lorsque les hypothèses de calcul sont révisées, il en résulte des écarts actuariels qui sont enregistrés en capitaux propres, conformément à l’option offerte par l’amendement à la norme IAS 19.

 

    La charge nette de l’exercice, correspondant à la somme du coût des services rendus, du coût lié à la désactualisation diminuée de la rentabilité attendue des actifs du régime, et de l’étalement du coût des services passés, est entièrement constatée dans les charges de personnel.

 

    L) Passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

    Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

    Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

    A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

    Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point « N – Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) ».

 

    M) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39). — Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

    Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

    N) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) :

 

    — Le risque de taux : Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique.

 

    L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe DIAC.

 

    Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle.

 

    Les calculs de sensibilité actif / passif sont effectués quotidiennement par le service des risques financiers pour le groupe DIAC.

 

    La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

 

    La sensibilité en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe des taux de 100 bp) constatée au 31 décembre 2011 est de 382 milliers d’euros en dessous de la limite des 2 millions d’euros.

 

    Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion du risque de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

    Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

    — Evaluation : Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

    La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

    — Couverture de juste valeur :

 

    Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants :

 

        – Couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable ;

        – Couverture du risque de change d’un actif ou passif en devises par un cross currency swap.

 

    Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

    Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

    Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

    — Couverture de flux de trésorerie :

 

    Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans le cas suivant :

 

        – Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe, permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture).

 

    Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

    Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

    — Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

 

    Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

 

    Il s’agit essentiellement :

 

        – des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation ;

        – des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

    O) Secteurs opérationnels (IFRS 8). — Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels ».

 

    Le groupe DIAC a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan. Dacia et Renault Samsung Motors. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en matière de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux.

 

    Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.

 

    Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

    Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1er janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation.

 

    L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan. L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

 

    Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément.

 

    Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

    Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

 

3. – Structure du groupe.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2011 :

 

    En 2011, la structure du groupe a été modifiée par l’événement suivant :

 

    — Diac Location S.A. a absorbé Sigma Services S.A. le 30 avril 2011 avec effet rétro-actif au 1er janvier 2011.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2010. — Il n’y a eu aucune modification de périmètre en 2010.

 

4. – Adaptation à l’environnement économique et financier.

 

    Dans un environnement économique volatil et incertain, RCI Banque continue d’appliquer au groupe DIAC une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la liquidité. Par ailleurs, le groupe DIAC n’a pas d’exposition sur les dettes souveraines de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal.

 

    Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC, assuré par RCI Banque, est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées. Le dispositif a fait l’objet d’un audit interne et d’une revue par le régulateur bancaire (ACP) et a été renforcé par l’actualisation des procédures internes, entérinées par le Conseil d’Administration du 15 novembre 2011 :

 

        – La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

        – La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à des ressources nouvelles. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité d’au moins 6 mois. Il permet d’établir deux indicateurs :

            - nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne et de communication externe) ;

            - réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

    — La liquidité dynamique « scénario gris » : réalisée à partir d’hypothèses de refinancement contraint : fermeture des marchés obligataires, accès restreint à la ressource court terme, accès à la titrisation (BCE ou conduits). Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la réserve de liquidité prévisionnelle.

 

    La réserve de liquidité s’établit à 3 443 M€ au 31 décembre 2011. Elle représente l’excédent de sécurités disponibles par rapport aux encours de certificats de dépôt et papier commercial. Le groupe se doit en effet de maintenir des sources de liquidité alternative supérieures à ses encours de titres de créances négociables à court terme.

 

    Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mise en oeuvre entre fin 2008 et le début de l’année 2009 les performances du recouvrement se sont nettement améliorées à compter du premier trimestre 2009. Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

    Après avoir atteint en 2010 un point bas historique, inférieur au niveau constaté avant le déclenchement de la crise financière, le coût du risque du portefeuille commercial poursuit sa décroissance en 2011, bénéficiant de l’amélioration des politiques d’acceptation et de recouvrement.

 

    Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour de façon trimestrielle sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

    Dans une conjoncture économique incertaine, le groupe DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le coût du risque global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

    Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés ainsi que les taux de swap de référence ont subi des mouvements significatifs. Dans ce contexte volatil, le groupe DIAC a fait preuve d’une grande réactivité en révisant régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

    Gouvernance. — Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels.

 

    Les comités de gestion pays ont par ailleurs suivi plus systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

    Exposition au risque de crédit bancaire. — En raison de sa position structurellement emprunteuse, l’exposition au risque de crédit bancaire du groupe RCI Banque est limitée au placement des excédents de trésorerie temporaires, réalisés sous forme de dépôts à très court terme, et aux opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés. Ces opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie. Dans le contexte de forte volatilité observé au cours du second semestre, RCI Banque a par ailleurs porté une attention particulière à la diversification des contreparties.

 

    Refinancement. — Afin de diversifier ses utilisations bancaires et de limiter le total des ressources obtenues auprès d’une même contrepartie, la salle des marchés a développé des relations avec un nombre important de banques et d’intermédiaires, tant en France qu’à l’étranger.

 

5. – Notes sur les comptes consolidés.

 

Note 1. – Secteurs opérationnels.

 

    1.1. Segmentation par marché :

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total décembre 2011

Encours productif moyen

6 217

2 206

 

8 423

Produit net bancaire

350

36

– 3

383

Résultat brut d’exploitation

234

27

– 1

260

Résultat d’exploitation

207

37

– 1

243

Résultat avant impôts

207

36

 

243

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total décembre 2010

Encours productif moyen

5 860

2 091

 

7 951

Produit net bancaire

318

41

– 2

357

Résultat brut d’exploitation

204

31

 

235

Résultat d’exploitation

172

31

 

203

Résultat avant impôts

172

31

 

203

 

    Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

    Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe Diac proviennent d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts.

 

    La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes ou fiscales de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

    L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe DIAC tels que présentés aux notes 4 et 5 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

    1.2. Segmentation géographique. — L’intégralité des opérations du groupe Diac est réalisée en France.

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture

26

32

38

79

    Instruments dérivés de taux et de change : Couverture de juste valeur

– 1

 

– 5

 

    Instruments dérivés de taux : Couverture de flux de trésorerie futurs

27

32

43

79

        Total des instruments dérivés (*)

26

32

38

79

(*) Dont entreprises liées

26

32

38

79

 

    Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites dans les règles et méthodes comptables aux points « L – Passifs financiers (IAS 39) » et « N – Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) ».

 

    — Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total décembre 2011

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

    Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

        Prêteurs

1 289

2 772

 

4 061

        Emprunteurs

1 289

2 772

 

4 061

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total décembre 2010

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

    Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

        Prêteurs

1 883

3 591

 

5 474

        Emprunteurs

1 883

3 591

 

5 474

 

    — Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers de couvertures de flux de trésorerie :

 

(En millions d’euros)

Couvertures de flux de trésorerie

Echéancier de transfert en résultat de la réserve de couverture de flux de trésorerie

< à 1 an

de 1 à 5 ans

> à 5 ans

Solde au 31 décembre 2009

– 28

– 24

– 4

 

Variation de juste valeur en capitaux propres

– 50

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

80

 

 

 

Solde au 31 décembre 2010

2

– 8

10

 

Variation de juste valeur en capitaux propres

– 34

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

44

 

 

 

Solde au 31 décembre 2011

12

– 1

13

 

 

    Le tableau ci-dessus indique pour les couvertures de flux de trésorerie, les périodes au cours desquelles le groupe DIAC s’attend à ce que les flux de trésorerie interviennent et influent sur le résultat.

 

    La variation de la réserve de couvertures de flux de trésorerie résulte d’une part de la variation de la juste valeur des instruments de couverture portée en capitaux propres, ainsi que du transfert en résultat de la période selon le même rythme que l’élément couvert.

 

Note 3. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Créances à vue sur les établissements de crédit

229

196

    Comptes ordinaires débiteurs

229

196

Créances à terme sur les établissements de crédit

278

126

    Comptes et prêts à terme

276

124

    Créances rattachées

2

2

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

507

322

(*) Dont entreprises liées

311

171

 

    Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Note 4. – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Prêts et créances sur la clientèle

9 107

8 335

    Opérations avec la clientèle

5 371

4 881

    Opérations de location financière

3 736

3 454

Opérations de location opérationnelle

29

 

        Total opérations avec la clientèle et assimilées

9 136

8 335

 

    4.1. Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Créances sur la clientèle

5 553

5 090

    Affacturage

440

313

    Autres créances commerciales

105

109

    Autres crédits à la clientèle

4 624

4 272

    Comptes ordinaires débiteurs

160

73

    Créances douteuses et compromises

224

323

Créances rattachées sur clientèle

23

23

    Autres crédits à la clientèle

16

13

    Créances douteuses et compromises

7

10

Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle

16

14

    Etalement des frais de dossiers et divers

– 19

– 19

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 26

– 26

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

61

59

Dépréciation des créances sur la clientèle

– 221

– 246

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 49

– 42

    Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 172

– 204

        Total net des créances sur la clientèle

5 371

4 881

 

    Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC S.A. et Cogéra S.A., n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

    Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l’alliance Renault-Nissan.

 

    4.2. Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Créances sur opérations de location financière

3 780

3 512

    Crédit-bail et location longue durée

3 699

3 424

    Créances douteuses et compromises

81

88

Créances rattachées sur opérations de location financière

6

7

    Crédit-bail et location longue durée

4

4

    Créances douteuses et compromises

2

3

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière :

12

5

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 31

– 29

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

43

34

Dépréciation des créances sur opérations de location financière

– 62

– 70

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 6

– 8

    Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 56

– 62

        Total net des créances sur opérations de location financière

3 736

3 454

 

    — Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2011

Location financière – Investissement net

1 851

1 944

3

3 798

Location financière – Intérêts futurs à recevoir

65

20

 

85

Location financière – Investissement brut

1 916

1 964

3

3 883

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

1 032

1 116

2

2 150

    Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

613

620

2

1 235

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location

1 304

1 343

1

2 648

(hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

 

 

 

 

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2010

Location financière – Investissement net

1 662

1 861

1

3 524

Location financière – Intérêts futurs à recevoir

66

33

 

99

Location financière – Investissement brut

1 728

1 894

1

3 623

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI Banque

939

1 076

1

2 016

    Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

623

669

1

1 293

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location

1 105

1 225

 

2 330

(hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

 

 

 

 

 

    4.3. Opérations de location opérationnelle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Opérations de location opérationnelle

31

 

    Immobilisations nettes et créances échues saines

31

 

Dépréciation des opérations de location opérationnelle

– 2

 

    Dépréciation de la valeur résiduelle

– 2

 

        Total net des opérations de location opérationnelle

29

 

 

    — Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non résiliables :

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2011

Location opérationnelle – Investissement brut

17

14

 

31

Valeur résiduelle non garantie

 

 

 

 

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location

17

14

 

31

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2010

Location opérationnelle – Investissement brut

 

 

 

 

Valeur résiduelle non garantie

 

 

 

 

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location

 

 

 

 

 

    4.4. Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe DIAC. — L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 10 815 millions d’euros au 31 décembre 2011. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe DIAC (cf. Note 18 Engagements reçus).

 

    — Montant des créances échues :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Dont non dépréciées (1)

Décembre 2010

Dont non dépréciées (1)

Total des créances échues

237

1

252

2

    Depuis 0 a 3 mois

22

1

22

2

    Depuis 3 a 6 mois

14

 

13

 

    Depuis plus de 1 an

201

 

217

 

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

    Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

    Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

    Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentes est de 391 millions d’euros au 31 décembre 2011 contre 367 millions d’euros au 31 décembre 2010.

 

Note 5. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total décembre 2011

Valeur brute

6 861

2 292

268

9 421

    Créances saines

6 574

2 267

266

9 107

    Créances douteuses

58

23

1

82

    Créances compromises

229

2

1

232

        % des créances douteuses et compromises sur le total des créances

4,18 %

1,09 %

0,75 %

3,33 %

Dépréciation sur base individuelle

– 227

– 39

– 1

– 267

    Dépréciation créances saines

– 13

– 26

 

– 39

    Dépréciation créances douteuses

– 28

– 11

 

– 39

    Dépréciation créances compromises

– 186

– 2

– 1

– 189

Dépréciation collective sectorielle

– 3

– 15

 

– 18

    Dépréciation des créances

– 3

– 15

 

– 18

        Total des valeurs nettes (*)

6 631

2 238

267

9 136

(*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)

9

308

136

453

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total décembre 2010

Valeur brute

6 466

2 000

185

8 651

    Créances saines

6 157

1 889

181

8 227

    Créances douteuses

57

104

2

163

    Créances compromises

252

7

2

261

        % des créances douteuses et compromises sur le total des créances

4,78 %

5,55 %

2,16%

4,90 %

Dépréciation sur base individuelle

– 242

– 57

– 2

– 301

    Dépréciation créances saines

– 12

– 23

 

– 35

    Dépréciation créances douteuses

– 27

– 28

– 1

– 56

    Dépréciation créances compromises

– 203

– 6

– 1

– 210

Dépréciation collective sectorielle

– 5

– 10

 

– 15

    Dépréciation des créances

– 5

– 10

 

– 15

        Total des valeurs nettes (*)

6 219

1 933

183

8 335

(*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)

 

351

50

401

 

    L’information par secteurs opérationnels est détaillée en note 1.

 

    Au titre de leur politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, les constructeurs participent à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

Note 6. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Créances d’impôts et taxes fiscales

55

32

    Créances d’impôts courants

1

 

    Créances d’impôts différés

18

18

    Créances fiscales hors impôts courants

36

14

Comptes de régularisation et actifs divers

178

152

    Autres débiteurs divers

131

64

    Comptes de régularisation actif

13

19

    Valeurs reçues à l’encaissement

34

69

        Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)

233

184

(*) Dont entreprises liées

112

58

 

    Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 7. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Valeur nette des immobilisations incorporelles

1

1

    Valeur brute

18

17

    Amortissements et provisions

– 17

– 16

Valeur nette des immobilisations corporelles

14

16

    Valeur brute

69

68

    Amortissements et provisions

– 55

– 52

        Total net des immobilisations corporelles et incorporelles

15

17

 

Note 8. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

    8.1. Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Dettes évaluées au coût amorti – Hors couverture juste valeur

7 743

6 723

    Dettes envers les établissements de crédit

5 045

3 993

    Dettes envers la clientèle

12

16

    Dettes représentées par un titre

2 686

2 714

Dettes évaluées au coût amorti – Couverture juste valeur

736

771

    Dettes envers les établissements de crédit

736

771

        Total des dettes financières

8 479

7 494

 

    8.2. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Dettes à vue envers les établissements de crédit

518

1 395

    Comptes ordinaires créditeurs

500

1 384

    Autres sommes dues

17

8

    Dettes rattachées

1

3

Dettes à terme envers les établissements de crédit

5 263

3 369

    Comptes et emprunts à terme

5 220

3 345

    Dettes rattachées

43

24

        Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

5 781

4 764

(*) Dont entreprises liées

5 640

4 674

 

    Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

    8.3. Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Comptes créditeurs de la clientèle

9

11

    Comptes ordinaires créditeurs

9

11

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées

3

5

    Autres sommes dues à la clientèle

2

4

    Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue

1

1

        Total des dettes envers la clientèle

12

16

 

    8.4. Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Titres de créances négociables (1)

80

126

    Certificat de dépôts

80

117

    BMTN et assimilés

 

9

Autres dettes représentées par un titre (2)

2 606

2 588

    Autres dettes représentées par un titre

2 605

2 587

    Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre

1

1

        Total des dettes représentées par un titre (*)

2 686

2 714

(*) Dont entreprises liées

1 993

1 197

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par Diac S.A.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (Diac S.A. et Cogéra S.A.).

 

    8.5. Ventilation des dettes par échéance. — La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 14.

 

    8.6. Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Variable

Fixe

Total

Variable

Fixe

Total

Dettes sur les établissements de crédit

2 298

3 483

5 781

2 270

2 494

4 764

Dettes envers la clientèle

3

9

12

5

11

16

Titres de créances négociables

77

4

81

16

110

126

Autres dettes représentées par un titre

2 607

– 2

2 605

2 590

– 2

2 588

    Total de l’endettement par taux

4 985

3 494

8 479

4 881

2 613

7 494

 

    La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

Note 9. – Titrisation.

 

(En millions d’euros)

Titrisation – Opérations publiques

Entités cédantes

DIAC SA

COGERA SA

Pays

France

France

Date de début

octobre 2006

avril 2010

Durée maximale des fonds

octobre 2020

octobre 2015

Asset SPV

Cars Alliance Auto Loans France FCC

FCT Cars Alliance DFP France

Montant des créances cédées à l’origine

2 323

1 235

Nature des créances cédées

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Créances cédées au 31 décembre 2011

1 830

1 545

Réhaussement de crédit au 31 décembre 2011

Cash reserve pour 0,10 %

Cash reserve pour 1 %

 

Sur-collétarisation en créances de 16,4 %

Sur-collatéralisation en créances de 13,6 %

Issuing SPV

Cars Alliance Auto Loans France FCC

FCT Cars Alliance DFP France

Emissions publiques

Class A

Séries 2010-1 Class A

Moyen terme

Notation AAA

Notation AAA

Titres émis au 31 décembre 2011

337,6

750,0

 

Class B

Séries 2005-1 Class B

 

Notation A

Non notées

 

94,3

36,5

Placements privés listés

Class R

Séries 2005 -2 Class A

Coût terme

AAA

Notation AAA

Titres émis au 31 décembre 2011

1 136,5

250,0

 

    Le groupe DIAC a procédé à plusieurs opérations de titrisation portant sur des créances sur le réseau de distribution ou sur des crédits à la clientèle finale, par l’intermédiaire de véhicules ad hoc.

 

    Ces opérations de titrisation n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, la totalité du risque étant conservé par le groupe DIAC. Le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenues au bilan s’élève à 3 411 millions au 31 décembre 2011 (2 509 millions au 31 décembre 2010). Un passif de 2 605 millions a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis lors des opérations de titrisation. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par le groupe DIAC, constituant une réserve de liquidité.

 

    En application des règles de consolidation, les parts résiduelles et parts court terme éventuellement souscrites par DIAC S.A. sont éliminées dans les comptes consolidés.

 

    L’ensemble des créances titrisées, y compris les intérêts courus non échus, a été maintenu à l’actif du bilan.

 

Note 10. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Dettes d’impôts et taxes fiscales

259

223

    Dettes d’impôts courants

16

15

    Dettes d’impôts différés

234

199

    Dettes fiscales hors impôts courants

9

9

Comptes de régularisation et passifs divers

387

410

    Dettes sociales

43

41

    Autres créditeurs divers

214

246

    Comptes de régularisation passif

117

108

    Comptes d’encaissement

13

15

        Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)

646

633

(*) Dont entreprises liées

43

87

 

    Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 11. – Provisions.

 

(En millions d’euros)

Décembre

2010

Dotations  

Reprises

Autres (*)

variations  

Décembre

2011

Utilisées

Non

utilisées

Provisions sur opérations bancaires

9

2

– 1

– 5

1

6

    Autres provisions

9

2

– 1

– 5

1

6

Provisions sur opérations non bancaires

39

6

– 3

– 7

 

35

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés

22

2

– 1

 

 

23

    Provisions pour risques fiscaux et litiges

15

3

– 2

– 6

 

10

    Autres provisions

2

1

 

– 1

 

2

        Total des provisions

48

8

– 4

– 12

1

41

(*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

    Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

    Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

Décembre 2011

Décembre 2010

Age de départ à la retraite

67 ans

67 ans

Evolution des salaires

2,90 %

2,90 %

Taux d’actualisation financière

4,36 %

4,16 %

Taux de départ

4,34 %

4,10 %

 

    Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Valeur actuarielle des engagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels non comptabilisés

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2009

20

 

20

 

20

Charge nette de l’exercice 2010

2

 

2

 

2

Prestations et contributions payées

– 1

 

– 1

 

– 1

Ecarts actuariels

1

 

1

 

1

Solde au 31 décembre 2010

22

 

22

 

22

Charge nette de l’exercice 2011

2

 

2

 

2

Prestations et contributions payées

– 1

 

– 1

 

– 1

Solde au 31 décembre 2011

23

 

23

 

23

 

    Montants comptabilisés au compte de résultat au titre des engagements de retraite :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Coût des services rendus

1

1

Coût de la desactualisation

1

1

Charges nettes

2

2

 

Note 12. – Dépréciations constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

(En millions d’euros)

Décembre

2010  

Dotations  

Reprises

Autres (*)

variations  

Décembre

2011  

Utilisées

Non

utilisées

Dépréciations sur opérations bancaires

316

193

– 157

– 68

 

284

    Opérations avec la clientèle (sur base individuelle)

301

188

– 157

– 66

 

266

    Opérations avec la clientèle (sur base collective)

15

5

 

– 2

 

18

Dépréciations sur opérations non bancaires

3

2

 

– 1

 

4

    Autres couvertures d’un risque de contrepartie

3

2

 

– 1

 

4

        Total couverture des risques de contreparties

319

195

– 157

– 69

 

288

(*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

    La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5.

 

Note 13. – Dettes subordonnées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Dettes évaluées à la juste valeur

10

11

    Titres participatifs

10

11

        Total des dettes subordonnées

10

11

 

    La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par DIAC S.A. comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du groupe DIAC de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

Note 14. – Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2011

Actifs financiers

3 197

2 928

3 535

9

9 669

    Instruments dérivés

17

1

8

 

26

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

431

21

55

 

507

    Prêts et créances sur la clientèle

2 744

2 896

3 458

9

9 107

    Opérations de location opérationnelle

5

10

14

 

29

Passifs financiers

3 143

2 033

3 335

10

8 521

    Instruments dérivés

31

1

 

 

32

    Dettes envers les établissements de crédit

1 591

1 641

2 549

 

5 781

    Dettes envers la clientèle

12

 

 

 

12

    Dettes représentées par un titre

1 509

391

786

 

2 686

    Dettes subordonnées

 

 

 

10

10

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2010

Actifs financiers

2 646

2 582

3 462

5

8 695

    Instruments dérivés

23

1

14

 

38

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

239

 

83

 

322

    Prêts et créances sur la clientèle

2 384

2 581

3 365

5

8 335

Passifs financiers

2 005

2 480

3 088

11

7 584

    Instruments dérivés

66

10

3

 

79

    Dettes envers les établissements de crédit

1 731

734

2 299

 

4 764

    Dettes envers la clientèle

16

 

 

 

16

    Dettes représentées par un titre

192

1 736

786

 

2 714

    Dettes subordonnées

 

 

 

11

11

 

Note 15. –Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2011

Passifs financiers

3 164

2 157

3 448

9

8 778

    Instruments dérivés

72

53

52

 

177

    Dettes envers les établissements de crédit

1 533

1 641

2 549

 

5 723

    Dettes envers la clientèle

11

 

 

 

11

    Dettes représentées par un titre

1 508

391

786

 

2 685

    Intérêts futurs à payer

40

72

61

9

182

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

916

 

 

 

916

        Total flux futurs contractuels par échéance

4 080

2 157

3 448

9

9 694

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2010

Passifs financiers

2 018

2 518

3 151

9

7 696

    Instruments dérivés

63

 

 

 

63

    Dettes envers les établissements de crédit

1 691

734

2 299

 

4 724

    Dettes envers la clientèle

15

 

 

 

15

    Dettes représentées par un titre

192

1 736

786

 

2 714

    Intérêts futurs à payer

57

48

66

9

180

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

1 194

 

 

 

1 194

        Total flux futurs contractuels par échéance

3 212

2 518

3 151

9

8 890

 

    La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en comptes des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

    Pour les dérivés passifs, les flux contractuels correspondent aux montants à décaisser.

 

    Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

    Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre.

 

Note 16. – Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7).

 

    16.1. Décomposition par nature :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

VNC (*)

JV (*)

Ecart (*)

VNC (*)

JV (*)

Ecart (*)

Actifs financiers

9 669

9 680

11

8 695

8 725

30

    Instruments dérivés

26

26

 

38

56

18

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

507

507

 

322

322

 

    Prêts et créances sur la clientèle

9 107

9 116

9

8 335

8 347

12

    Opérations de location opérationnelle

29

31

2

 

 

 

Passifs financiers

8 521

8 532

– 11

7 584

7 503

81

    Instruments dérivés

32

32

 

79

10

69

    Dettes envers les établissements de crédit

5 781

5 793

– 12

4 764

4 769

– 5

    Dettes envers la clientèle

12

12

 

16

16

 

    Dettes représentées par un titre

2 686

2 685

1

2 714

2 697

17

    Dettes subordonnées

10

10

 

11

11

 

(*) VNC : Valeur nette comptable – JV : Juste valeur – Ecart : Gains ou pertes latents.

 

    — Hypothèses et méthodes retenues : Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

    Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

    En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

    Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

        – Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par DIAC au 31 décembre 2011 et au 31 décembre 2010 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

 

        – Créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2011 et au 31 décembre 2010.

 

    Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

        – Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2011 et 31 décembre 2010 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC.

 

    16.2. Décomposition par niveau (IFRS 7) :

 

(En millions d’euros)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total décembre 2011

Actifs comptabilisés à la juste valeur

 

26

 

26

    Instruments dérivés

 

26

 

26

Passifs comptabilisés à la juste valeur

10

32

 

42

    Titres participatifs

10

 

 

10

    Instruments dérivés

 

32

 

32

 

    La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante :

    — Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques.

    — Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables.

    — Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables.

 

    Les dettes évaluées au coût amorti – couverture de juste valeur, n’étant valorisées à la juste valeur qu’à hauteur de l’élément couvert, elles sont désormais exclues de la décomposition par niveau présentée ci-dessus.

 

Note 17. – Engagements donnés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Engagements de financement

916

1 194

    Engagements en faveur de la clientèle

916

1 194

Engagements sur titres

8

 

    Autres titres à livrer

8

 

        Total des engagements donnés

924

1 194

 

    Suite à la suppression de la prime à la casse au 31/12/10 en France, les financements en pré-gestion de Diac S.A. avaient augmenté de 121 M€ à fin 2010.

 

Note 18. – Engagements reçus.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Engagements de financement

606

1 319

    Engagements reçus d’établissements de crédit

605

1 318

    Engagements reçus de la clientèle

1

1

Engagements de garantie

2 995

2 778

    Engagements reçus d’établissements de crédit

110

65

    Engagements reçus de la clientèle

736

698

    Engagements de reprise reçus

2 149

2 015

        Total des engagements reçus (*)

3 601

4 097

(*) Dont entreprises liées

1 945

2 671

 

    Garanties et collatéraux. — Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à l’insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissement, lettre d’intention, garanties bancaires à première demande dans l’octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l’objet d’une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement.

 

    Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe mène donc une gestion active et rigoureuse de ses sûretés notamment en les diversifiant : Assurance Crédit, garanties personnelles et autres.

 

Note 19. – Intérêts et produits assimilés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Intérêts et produits assimilés

643

652

    Opérations avec les établissements de crédit

8

8

    Opérations avec la clientèle

315

305

    Opérations de location financière

289

284

    Opérations de location opérationnelle

4

 

    Intérêts courus et échus des instruments de couverture

25

54

    Intérêts courus et échus des instruments financiers disponibles à la vente

2

1

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

– 80

– 78

    Opérations avec la clientèle

– 51

– 52

    Opérations de location financière

– 29

– 26

        Total des intérêts et produits assimilés (*)

563

574

(*) Dont entreprises liées

97

95

 

    La titrisation des créances Diac S.A. et Cogéra S.A. n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 20. – Intérêts et charges assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Opérations avec les établissements de crédit

– 157

– 117

Opérations avec la clientèle

 

– 3

Opérations de location opérationnelle

– 3

 

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

– 84

– 164

Charges sur dettes représentées par un titre

– 41

– 24

Autres intérêts et charges assimilées

– 1

– 1

    Total des intérêts et charges assimilées (*)

– 286

– 309

(*) Dont entreprises liées

– 241

– 247

 

Note 21. – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur

2

– 1

Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture

4

40

Couvertures de juste valeur : variation éléments couverts

– 4

– 40

    Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur

2

– 1

 

Note 22. – Produits (charges) nets des autres activités.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Autres produits d’exploitation bancaire

342

325

    Prestations accessoires aux contrats de financement

249

240

    Produits des activités de services

36

35

    Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux

42

38

        Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles

2

 

    Autres produits d’exploitation bancaire

15

12

        Dont reprise de provisions pour risques bancaires

6

3

Autres charges d’exploitation bancaire

– 238

– 236

    Coûts des prestations accessoires aux contrats de financements

– 143

– 132

    Coûts des activités de services

– 33

– 31

    Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux

– 41

– 35

        Dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles

– 4

 

    Coûts de distribution non assimilables à des intérêts

– 16

– 29

    Autres charges d’exploitation bancaire

– 5

– 9

        Dont dotation aux provisions pour risques bancaires

– 2

– 5

Autres produits et charges d’exploitation non bancaire

 

5

    Autres produits d’exploitation non bancaire

7

10

    Autres charges d’exploitation non bancaire

– 7

– 5

            Total des produits et charges nets des autres activités (*)

104

94

(*) Dont entreprises liées

10

3

 

    Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 23. – Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Frais de personnel

– 86

– 86

    Rémunération du personnel

– 44

– 45

    Charges de retraites et assimilées

– 9

– 8

    Autres charges sociales

– 27

– 27

    Autres charges de personnel

– 6

– 6

Autres frais administratifs

– 34

– 32

    Impôts et taxes hors IS

– 5

– 3

    Loyers

– 6

– 6

    Autres frais administratifs

– 23

– 23

        Total des charges générales d’exploitation (*)

– 120

– 118

(*) Dont entreprises liées

44

40

 

    Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel.

 

    Conformément aux normes du Groupe Renault, la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) a été classée en Impôts et taxes hors IS.

 

Effectif moyen en nombre

Décembre 2011

Décembre 2010

Financements et services en France

1 297

1 293

 

1 297

1 293

 

Note 24. – Coût du risque par catégorie de clientèle

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Coût du risque sur financement Clientèle

– 27

– 32

    Dotations pour dépréciation

– 165

– 193

    Reprises de dépréciation

182

210

    Pertes sur créances irrécouvrables

– 46

– 51

    Récupérations sur créances amorties

2

2

Coût du risque sur financement des Réseaux

9

– 1

    Dotations pour dépréciation

– 21

– 21

    Reprises de dépréciation

35

20

    Pertes sur créances irrécouvrables

– 5

 

Coût du risque sur autres activités

1

1

    Variation des dépréciations des autres créances

1

1

        Total du coût du risque

– 17

– 32

 

    Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

Note 25. – Impôts sur les bénéfices.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

Impôts exigibles

– 63

– 48

    Impôts courants sur les bénéfices

– 63

– 48

Impôts différés

– 29

– 22

    Impôts différés

– 29

– 22

        Total de la charge d’impôts sur les bénéfices

– 92

– 70

 

    La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice.

 

    Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

    Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2011

Décembre 2010

ID sur dépréciations

33

32

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

12

14

ID sur autres actifs et passifs

– 15

– 5

ID sur opérations de location

– 244

– 220

ID sur immobilisations

– 2

– 2

    Total des impôts différés nets au bilan

– 216

– 181

 

    Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

(En %)

Décembre 2011

Décembre 2010

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France

36,10 %

34,43 %

    Différentiel de taux d’imposition

1,92 %

– 0,08 %

    Autres impacts

– 0,02 %

0,14 %

Taux effectif d’impôt

38,00 %

34,49 %

 

    Le taux effectif d’impôts en France (Diac consolidée) s’établit à 38,00 % en 2011 contre 34,49 % l’année précédente.

 

    Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global :

 

(En millions d’euros)

Variation 2011 des capitaux propres

Variation 2010 des capitaux propres

Avant IS

IS

Net

Avant IS

IS

Net

Opérations de couverture de flux de trésorerie

15

– 5

10

46

– 16

30

 

Liste des sociétés consolidées.

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

2011

2010

Société mère :

 

 

 

    DIAC S.A.

France

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

    Financement des ventes :

 

 

 

        Cogéra S.A.

France

94,81

94,81

        DIAC Location S.A.

France

100,00

100,00

    Sociétés de services :

 

 

 

        Sigma Services S.A.

France

 

100,00

        Sogesma S.A.R.L.

France

100,00

100,00

 

    En 2011, la structure du groupe a été modifiée, Diac Location S.A. ayant absorbé Sigma Services S.A. le 30 avril 2011 avec effet rétro-actif au 1er janvier 2011.

 

Les risques financiers.

 

    La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque.

 

    RCI Banque poursuit ses objectifs à travers deux stratégies principales :

 

    — elle émet sous son nom les ressources nécessaires à la continuité de l’activité commerciale des filiales consolidées du groupe (émission de ressources interbancaires, titres de créances et obligataires, titrisation, négociation de lignes de crédit confirmées) et procède aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe :

    — elle gère et minimise l’exposition aux risques financiers liés à l’activité Clientèle des filiales de financement des ventes, par l’utilisation des swaps de taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme.

 

    L’organisation du contrôle des risques de marché. — Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par l’actionnaire Renault. La gestion des risques de marché et le respect des limites qui s’y rapportent sont assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la direction financière de RCI Banque pour le risque global de taux, de liquidité et de change. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l’actionnaire et périodiquement actualisé.

 

    Une liste des produits autorisés, validée par le comité financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisées au titre de la gestion des risques de marché.

 

    La gestion des risques globaux de taux d’intérêt, de change, de contrepartie et de liquidité :

 

    Risque de taux (audité). — Dans le cas de RCI Banque, et donc du groupe DIAC, le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation des taux sur la marge brute financière future.

 

    L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale.

 

    Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale.

 

    Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le Comité financier, déclinaison individuelle d’une partie de la limite accordée par Renault au groupe RCI Banque :

 

    — Limite filiales de refinancement : 20 M€ ;

    — Limite des filiales de financement des ventes : 10 M€ ;

    — Total limite de sensibilité en MEUR accordé par Renault à RCI Banque : 30 M€.

 

    La sensibilité ainsi définie consiste à mesurer à un instant t l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux relatifs aux actifs commerciaux et aux actifs et passifs financiers d’une entité.

 

    La valeur de marché est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t.

 

    Le scénario privilégié par le groupe RCI Banque est un calcul de sensibilité à une hausse uniforme de 100 bp des taux d’intérêts sur l’ensemble des maturités. Le calcul est basé sur des GAP actif et passif moyens mensuels.

 

    Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipé,...), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, …).

 

    Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (filiales de refinancement, filiales commerciales françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé du groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le service des risques financiers rattaché au département Contrôle interne pour l’ensemble du groupe. La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose.

 

    Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur.

 

    Au 31 décembre 2011, une hausse des taux de 100 bp en Euro aurait un impact négatif de 51 K€ sur DIAC S.A., un impact négatif de 330 K€ sur DIAC Location S.A.. La somme des valeurs absolues des sensibilités des filiales du groupe DIAC s’élève à 382 K€.

 

    L’analyse du risque structurel de taux sur les filiales de financements des ventes fait ressortir les points suivants :

 

    — La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre 1 et 72 mois. Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel.

    — Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro-couverture.

 

    Risque de liquidité. — Les filiales du groupe DIAC sont intégrées au suivi du risque de liquidité du groupe RCI Banque.

 

    RCI Banque se doit de disposer à tout moment, et particulièrement en période difficile, de ressources financières suffisantes pour assurer le développement de son activité. A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes.

 

    Deux indicateurs sont suivis mensuellement en comité financier :

 

    — Le nombre de jours de liquidité : Un stress scénario permet de calculer le nombre de jours pendant lequel le groupe RCI Banque peut, sans aucun recours supplémentaire au marché, disposer d’un montant de liquidités suffisant à la couverture de son activité passée et prévisionnelle.

 

    Ce chiffre est donné par le calcul d’impasses de liquidité tenant compte, d’une part des ressources émises, des accords bancaires confirmés non utilisés, du potentiel éligible aux opérations de politique monétaire du Système européen de banques centrales (SEBC) et de la position de trésorerie et, d’autre part, des actifs commerciaux et financiers existants et des prévisions d’activité.

 

    — La réserve de liquidité : Cet indicateur est calculé comme la différence entre les sécurités disponibles (accords bancaires confirmés non utilisés, mobilisable en Banque Centrale et cash) et l’encours de papiers commerciaux. Il reflète la capacité de RCI Banque à lever des nouvelles ressources, que ce soit sur les marchés des certificats de dépôts et commercial paper, sous forme de mobilisation en Banque Centrale ou par utilisation des lignes de financements confirmées.

 

    Pour atteindre ses objectifs, RCI Banque dispose au 31 décembre 2011 de 4 548 M€ de lignes bancaires confirmées non utilisées (hors Brésil pour 41 M€ dont le refinancement n’est pas centralisé), d’une diversification importante de ses programmes d’émissions court et moyen termes et de 1 665 M€ de titres de créances éligibles et mobilisables auprès de la Banque de France (montant après application des décotes et hors créances mobilisées à la date de clôture).

 

    Le risque de change. — Les filiales de financement des ventes telles que Diac S.A., DIAC Location S.A, Cogéra S.A. ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées au risque de change.

 

    Le risque de contrepartie :

    

    — La gestion du risque de contrepartie au sein du groupe DIAC est assurée par un dispositif global de limites suivies quotidiennement et définies au niveau consolidé du groupe RCI Banque. Ce dispositif est lui-même intégré au niveau du groupe Renault.

    L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault.

 

    — Le groupe RCI Banque étant structurellement emprunteur, le risque de contrepartie provient essentiellement des opérations de couvertures réalisées à l’aide d’instruments dérivés.

 

    — Les contreparties sur opérations de marché sont choisies parmi les intervenants bancaires des marchés français et internationaux, ainsi que les limites attribuées en fonction d’un système de notation interne en vigueur pour l’ensemble du Groupe Renault.

 

    — Les excédents de liquidité temporaires sont placés exclusivement en dépôts bancaires à très court terme. Les engagements sur les produits dérivés sont pondérés par des coefficients plus conservateurs que ceux recommandés par la réglementation. Le risque de règlement/livraison sur opérations de change fait l’objet d’un suivi et de limites spécifiques.

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

I. – Opinion sur les comptes consolidés.

 

    Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

    Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations.

 

    Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro (et en particulier de la Grèce), qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la note 4 de l’annexe aux comptes consolidés.

 

    Dans ce contexte et en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants:

 

    Estimations comptables. — Votre société constitue des provisions pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, tel que cela est mentionné dans les notes 2-E, 5-4, 5-5, 5-12 et 5-24 de l’annexe.

 

    Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction ainsi que leur adaptation à l’environnement de crise financière pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.

 

    Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. – Vérification spécifique.

 

    Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 23 avril 2012.

 

Les commissaires aux comptes :

ERNST & YOUNG Audit,

DELOITTE & ASSOCIES,

Micha Missakian ;

Charlotte Vandeputte.

 

VII. — Rapport de gestion.

 

    Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

 

1203770

14/05/2012 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 2612
Texte de l'annonce :

1202612

14 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°58


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

 

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy Le Grand cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Deuxième avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 4 mai 2012 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 18 mai 2012 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2011.

    — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2011 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

—————

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, trois jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 15 mai 2012 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

    — BNP PARIBAS

    — SOCIETE GENERALE

    — CACEIS BANK

    — CM – CIC

    — NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

  

Le Conseil d'administration.

1202612

04/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2177
Texte de l'annonce :

1202177

4 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC 

Société anonyme au capital de 61 000 000 Euros.

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf — 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny. 

Situation au 31 mars 2012.  

(en milliers d'euros). 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

0

Créances sur les établissements de crédit

63 299

Opérations avec la clientèle

653 351

Obligations et autres titres à revenu fixe

665 677

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

132 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 305 048

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

149 168

Comptes de régularisation actif

6 629

    Total de l'actif

2 975 933

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 046 864

Opérations avec la clientèle

24 478

Dettes représentées par un titre

79 576

Autres passifs

132 745

Comptes de régularisation passif

580 995

Provisions pour risques et charges

32 450

Dettes subordonnées

10 875

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

850

    Total du passif

2 975 933

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

706 089

    Engagements de financement

534 143

    Engagements de garantie

171 946

    Engagements reçus

1 211 443

Engagements reçus de financement

604 656

    Engagements de garantie

597 287

    Engagements sur titres

9 500

 

 

1202177

18/04/2012 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 1555
Texte de l'annonce :

1201555

18 avril 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°47


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

 

DIAC 

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy Le Grand cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 4 mai 2012 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2011.

    — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2011 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

—————

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, trois jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 30 avril 2012 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

— BNP PARIBAS

— SOCIETE GENERALE

— CACEIS BANK

— CM – CIC

— NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d'administration.

1201555

13/04/2012 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 1403
Texte de l'annonce :

1201403

13 avril 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°45


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf — 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Avis de réunion.

Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le lundi 21 mai 2012 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY-LE-GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Rapport du Conseil sur la gestion du groupe.

    — Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le contrôle interne.

    — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

    — Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

    — Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président, sur les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Approbation des comptes consolidés 2011.

    — Approbation des comptes annuels 2011.

    — Affectation du résultat, détermination du dividende.

    — Approbation des conventions réglementées.

    — Renouvellement du mandat du Commissaire aux comptes titulaire la société Ernst & Young Audit, représentée par Mr Bernard Heller et nomination de son suppléant la société Picarle & Associés représentée par M. Marc Charles.

    — Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé.

    — Pouvoirs en vue des formalités.

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L.233-16 et suivants du Code de commerce faisant ressortir un bénéfice net de 148 528 milliers d’euros.

 

 

Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L.225-235 al.5 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par un résultat bénéficiaire de 50 827 448,37 euros.

 

 

Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 50 850 331,88 EUR soit :

 

Résultat net de l'exercice 2011

50 827 448,37 €

Report à nouveau 2010

22 883,51 €

solde disponible 2011

50 850 331,88 €

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes versé le 30 11 2011

(50 000 000,00) €

Dividendes

(840 000,00) €

Solde report à nouveau 2011

10 331,88 €

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 50 840 000,00 EUR au titre de l’exercice 2011 à 12,71 EUR par action.

 

    — Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 31,60 EUR par action au titre de l’exercice 2008, de 18,67 EUR par action au titre de l’exercice 2009 et de 20,27 EUR par action au titre de l’exercice 2010.

 

 

Quatrième résolution (Conventions réglementées). — L’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article L.225-38 et suivants du Code de commerce et statuant sur ce rapport, approuve chacune des conventions qui y sont, le cas échéant, mentionnées.

 

 

Cinquième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

 

Sixième résolution (Renouvellement du mandat des Commissaires aux comptes). — Le mandat de la société Ernst & Young Audit, Commissaire aux comptes titulaire, représentée par M. Micha Missakian, prenant fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de renouveler pour 6 exercices, le mandat de la société Ernst & Young Audit représentée par M. Bernard Heller en remplacement de M. Micha Missakian.

Le mandat de la société Ernst & Young Audit prendra fin en 2018 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2017.

 

 

Septième résolution (Nomination du Commissaire aux comptes suppléant). — Le mandat de M. Denis Gillet, Commissaire aux comptes suppléant, prenant fin à l’issue de la séance, l’Assemblée Générale décide de nommer pour 6 exercices, la société Picarle & Associés représentée par M. Marc Charles.

Le mandat de la société Picarle & Associés prendra fin en 2018 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2017.

 

 

Huitième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé.

 

 

Neuvième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

————————

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 21 mai 2012.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'Administration.

 

 

1201403

01/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 206
Texte de l'annonce :

1200206

1 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

 

Société anonyme au capital de 61 000 000 Euros.

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf - 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2011.

 

(en milliers d'euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

16 922

Opérations avec la clientèle

720 003

Obligations et autres titres à revenu fixe

724 205

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

132 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 295 964

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

129 056

Comptes de régularisation actif

17 237

          Total de l'actif

3 036 149

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 969 615

Opérations avec la clientèle

24 329

Dettes représentées par un titre

80 828

Autres passifs

166 846

Comptes de régularisation passif

684 625

Provisions pour risques et charges

31 236

Dettes subordonnées

10 720

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

- 49 977

Résultat de l'exercice

50 827

          Total du passif

3 036 149

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 225 700

Engagements de financement

522 004

Engagements de garantie

703 696

Engagements reçus

1 189 005

Engagements reçus de financement

605 023

Engagements de garantie

575 982

Engagements sur titres

8 000

 

 

1200206

21/10/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5984
Texte de l'annonce :

1105984

21 octobre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°126


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



DIAC

 Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf – 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Situation au 30 septembre 2011.

(En milliers d'euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

0

Créances sur les établissements de crédit

74 047

Opérations avec la clientèle

656 499

Obligations et autres titres à revenu fixe

794 117

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

132 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 240 782

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

99 784

Comptes de régularisation actif

15 092

    Total de l'actif

3 013 082

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 845 011

Opérations avec la clientèle

23 441

Dettes représentées par un titre

63 433

Autres passifs

148 973

Comptes de régularisation passif

822 142

Provisions pour risques et charges

31 776

Dettes subordonnées

11 184

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

22

    Total du passif

3 013 082

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 405 184

    Engagements de financement

608 599

    Engagements de garantie

796 585

Engagements reçus

1 171 745

    Engagements reçus de financement

605 416

    Engagements de garantie

566 329

 

1105984

20/07/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4765
Texte de l'annonce :

1104765

20 juillet 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°86


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC  

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du pavé-neuf 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny. 

Situation au 30 juin 2011

(en milliers d'euros).  

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

0

Créances sur les établissements de crédit

21 833

Opérations avec la clientèle

721 272

Obligations et autres titres à revenu fixe

866 982

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

132 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 237 177

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

95 891

Comptes de régularisation actif

12 601

    Total de l'actif

3 088 517

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 850 387

Opérations avec la clientèle

25 046

Dettes représentées par un titre

43 376

Autres passifs

128 790

Comptes de régularisation passif

931 342

Provisions pour risques et charges

31 424

Dettes subordonnées

11 029

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

23

    Total du passif

3 088 517

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 542 526

    Engagements de financement

636 312

    Engagements de garantie

906 214

Engagements reçus

1 154 047

    Engagements reçus de financement

600 801

    Engagements de garantie

553 246

 

1104765

10/06/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3513
Texte de l'annonce :

1103513

10 juin 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2010.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/10

31/12/09

Caisse, banques centrales, CCP

 

0

1

Créances sur les établissements de crédit

1

14 465

13 819

Opérations avec la clientèle

2

746 518

860 698

Obligations et autres titres à revenu fixe

3

1 057 388

1 035 371

Actions et autres titres à revenu variable

 

1

1

Participations et autres titres détenus à long terme

4

96

96

Parts dans les entreprises liées

5

133 675

133 675

Crédit-bail et location avec option d’achat

6

1 183 322

1 153 218

Immobilisations incorporelles

 

7

7

Immobilisations corporelles

 

5

5

Autres actifs

7

105 845

101 160

Comptes de régularisation actif

8

29 548

43 394

    Total de l’actif

 

3 270 870

3 341 445

 

Passif

Note

31/12/10

31/12/09

Dettes envers les établissements de crédit

9

1 669 709

1 699 375

Opérations avec la clientèle

10

25 711

25 986

Dettes représentées par un titre

11

126 449

116 087

Autres passifs

12

174 062

158 754

Comptes de régularisation passif

13

1 135 709

1 224 477

Provisions pour risques et charges

14

30 307

29 232

Dettes subordonnées

16

10 720

10 720

Capital souscrit

17

61 000

61 000

Réserves

17

6 100

6 100

Report à nouveau

17

– 44 454

– 64 986

Résultat de l’exercice

17

75 557

74 700

    Total du passif

 

3 270 870

3 341 445

 

Hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

31/12/10

31/12/09

Engagements donnés

18

1 923 943

1 804 517

    Engagements de financement

 

763 461

622 748

    Engagements de garantie

 

1 160 482

1 181 769

Engagement reçus

19

530 028

473 440

    Engagements reçus de financement

 

5 130

9 866

    Engagements de garantie

 

524 898

463 574

 

II. —  Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

31/12/10

31/12/09

Intérêts et produits assimilés

21

113 631

129 183

Intérêts et charges assimilées

22

– 206 267

– 159 071

Produits sur opérations de crédit bail et assimilées

 

784 549

737 364

Charges sur opérations de crédit bail et assimilées

 

– 697 710

– 662 198

Revenus des titres à revenu variable

23

144 039

148 380

Commissions (produits)

 

10 529

10 272

Commissions (charges)

 

– 2 682

– 3 076

Autres produits d’exploitation bancaire

24

134 872

122 933

Autres charges d’exploitation bancaire

25

– 12 952

– 15 413

Produit net bancaire

 

268 009

308 374

Charges générales d’exploitation

26

– 131 387

– 185 512

Résultat brut d’exploitation

 

136 622

122 862

Coût du risque

27

– 41 734

– 43 468

Résultat d’exploitation

 

94 888

79 394

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

28

0

265

Résultat courant avant impôt

 

94 888

79 659

Résultat exceptionnel

 

0

2 963

Impôt sur les bénéfices

29

– 19 331

– 7 922

Résultat net

 

75 557

74 700

 

III. — Affectation du résultat.

 

    L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 81 102 883,51 EUR soit :

 

Résultat net de l’exercice 2010

75 557 041,39 EUR

Report à nouveau 2009

33 518,36 EUR

Report à nouveau changement de méthode comptable (*)

5 512 323,76 EUR

Solde disponible 2010

81 102 883,51 EUR

(*) Avis CNC n° 2009-03 sur l’étalement des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

    L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes versé le 17/12/10

– 50 000 000,00 EUR

Dividendes

– 31 080 000,00 EUR

Solde report à nouveau 2010

22 883,51 EUR

 

    L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 81 080 000 EUR au titre de l’exercice 2010 à 20,27 EUR par action :

    — Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 27,72 EUR par action au titre de l’exercice 2007 et de 31,60 EUR par action au titre de l’exercice 2008 et 18,67 EUR par action au titre de l’exercice 2009.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

    Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

1. – Règles et méthodes comptables.

 

    La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par le règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

 

    La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

 

    La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

 

    La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

    La société applique les règlements du Comité de la Réglementation Comptable n° 2010-04, concernant la désignation des commissaires aux comptes en vigueur au 1er mars 2010 et n° 2010-08, relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

    Evolution des principes comptables d’évaluation et de présentation de comptes :

 

    — Commissions versées aux apporteurs d’affaires : Conformément au règlement CRC n° 2009-03 du 3 décembre 2009, les commissions versées aux apporteurs d’affaires sont depuis le 1er janvier 2010 étalées sur la durée de vie effective du contrat selon une méthode actuarielle (crédit) ou linéaire (Crédit Bail & assimilées). Elles étaient auparavant passées intégralement en résultat lors de leur constatation.

 

    Le stock de commissions restant à étaler au 01/01/2010 sur contrats de crédit non titrisés et les contrats de Crédit bail et assimilées ont donc été constatés par contrepartie, après imputation de la dette fiscale du compte de report à nouveau. Les montants comptabilisés sont les suivants :

 

Stock de commissions – crédit

3 380 K€

Note 2

Stock de commissions – crédit bail et assimilées

5 026 K€

Note 6

Dette fiscale

– 2 894 K€

Note 12

    Total

5 512 K€

Note 17

 

    Conformément aux articles 14 et 15 du CRC 2009-03, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont désormais présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné (opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné (opérations de crédit-bail et assimilées) (notes 2 et 6). Jusqu’en 2009, ces éléments étaient présentés dans les comptes de régularisation passif (note 13).

 

    Au compte de résultat, les commissions versées au réseau sont désormais présentées dans le produit net bancaire (note 22), alors que jusqu’en 2009, elles étaient présentées en charges générales d’exploitation (note 26). Les bonifications et frais de dossiers étaient déjà classés en produit net bancaire.

 

    I.1. Crédits à la clientèle non titrisés : Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus lard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

    Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

    Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidente non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment do passage en douteux.

 

    Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    I.2. Crédits à la clientèle titrisés : Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Celui-ci est cédé au fonds commun de créances « Alliance Auto Loans-France » créé à cet effet. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010.

 

    I.2.1. Les créances titrisées : Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

    — les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

    — les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

    — les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

    — les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

    — les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession.

 

    Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession (1/M). Cette dernière est réalisée au pair des capitaux restant dus calculé au 30/M-1. Elle ne dégage donc aucun résultat.

 

    Conformément au règlement CRB N° 93-06 du 21 décembre 1993 modifié par les règlements CRC 99-07 et 00-03, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

 

Evolution du solde net des contrats cédés (en Keur)

31/12/10

31/12/09

Solde net des contrats cédés au début de l’exercice

1 706 149

1 795 312

Cumul des cessions réalisées au cours de l’exercice

1 137 207

1 057 578

Remboursements et diminutions de l’exercice constatés par le FCC

– 1 004 075

– 1 054 545

Remboursements clients prévisionnels non encore reversés par la société au FCC

– 94 998

– 92 196

Solde net des contrats cédés à la fin de l’exercice

1 744 282

1 706 149

 

    I.2-2. Le financement de l’acquisition des créances titrisées : Le fonds commun de créances finance l’acquisition des prêts cédés par Diac via l’émission de six catégories de parts :

    — les parts investisseurs seniors (classe A) moyen terme ;

    — les parts investisseurs subordonnées (classe B) moyen terme ;

    — les parts investisseurs pour réhaussement de créance (classe C) moyen terme ;

    — les parts court terme revolving seniors (classe R) d’une durée de vie de 1 à 4 mois ;

    — les parts court terme revolving subordonnées (classe S) d’une durée de vie de 1 mois ;

    — les parts court terme pour réhaussement de créances (classe T) d’une durée de vie de 1 mois.

 

    Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts C, S et T sont souscrites par la société Diac et comptabilisées en autres titres à revenu fixe.

 

Décomposition des parts émises par le FCC (en Keur)

31/12/10

31/12/09

Parts investisseurs seniors (classe A moyen terme)

– 1 507 210

– 1 705 700

Parts investisseurs subordonnées (classe B moyen terme)

– 94 300

– 94 300

Parts revolving seniors (classe R court terme)

– 129 600

 

Parts revolving subordonnées (classe S court terme)

– 7 200

 

Parts sur réhaussement de créances (classe C moyen terme)

– 84 800

– 84 800

Parts sur réhaussement de créances (classe T court terme)

– 6 500

 

Solde du refinancement émis par le FCC

– 1 829 610

– 1 884 800

 

    I.2.3. Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Disc continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

    Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés au fonds commun de créances, correspondent principalement :

    — aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

    — aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

    — à la quote-part d’étalement des bonifications sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — à la quote-part d’étalement des frais de dossiers sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

    Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement au FCC.

 

    Le fonds commun de créances assume le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres du FCC équivalente à :

    — 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

    — 100 % des créances à échoir sur les contrais titrisés douteux.

 

    Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

    I.2.4. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur du FCC. Ceux-ci sont destinés à couvrir le risque de défaillance de Diac sur le reversement des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.

 

    Ces gages-espèces sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

    Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert :

    — par les parts subordonnées B et S émises par le FCC ;

    — par les parts pour réhaussement de créances e et T émises par le FCC ;

    — par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 0,10% du stock de capital restant dû des créances saines cédées.

 

    L’ajustement mensuel de cette réserve est réalisé par prélèvement direct sur la trésorerie disponible dans le FCC.

 

Décomposition des réserves versées par la société au FCC (en Keur)

31/12/10

31/12/09

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des encaissements client

40 491

40 012

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des bonifications et frais de dossiers

38 212

42 811

Réserve générale versée par Diac

2 323

2 323

Solde des réserves du FCC versées par la société

81 027

85 146

 

    La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place un swap de taux entre Diac (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) et le FCC (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe).

 

    Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.

 

    I.2.5. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCC, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCC. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

    Le résultat du FCC est distribué tous les mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

    Celui-ci est constitué des éléments suivants :

    — Produits associés aux créances cédées et reversés par Diac ;

    — Abandons de créances constatés ;

    — Variation des provisions sur créances échues et à échoir ;

    — Charges d’intérêts sur rémunération des parts A, B, C, R, S et T ;

    — Produits sur les placements court terme de trésorerie ;

    — Charges de rémunération des gages-espèces ;

    — Charges nettes de swap ;

    — Dotation à la réserve générale ;

    — Charges de commissions et d’honoraires.

 

    — A la fin de chaque exercice, il est à noter la présence d’un stock de produits latents non encore appréhendé dans les comptes de la société Diac. Celui-ci est constitué principalement des produits associés aux contrats cédés encaissés par Diac sur le dernier mois de l’année.

 

Décomposition du résultat net sur opérations de titrisation (en Keur)

31/12/10

31/12/09

Intérêts et produits assimilés encaissés de la clientèle sur créances cédées

163 578

165 031

Intérêts et produits nets assimilés sur placements de trésorerie à taux fixe

651

1 357

Intérêts et charges assimilées sur rémunération des parts à taux fixe

– 14 836

– 24 051

Intérêts et charges nettes assimilées sur swap avec des établissements de crédit

– 40 032

– 51 772

Charge de commissions de recouvrement versées à Diac et frais de gestion

– 9 770

– 9 729

Coût du risque sur créances cédées

6 893

– 846

Résultat de l’exercice du FCC avant rémunération de la part résiduelle

106 483

79 989

Stock de résultat du FCC en attente de reversement à l’ouverture de l’exercice

4 737

– 3 385

Rémunération de la part résiduelle encaissée par Diac dans l’exercice

– 101 549

– 71 867

Ajustement de la réserve générale

484

525

Résultat du FCC en attente de reversement à la clôture de l’exercice

10 155

5 262

Produits latents en attente de reversement par le FCC

12 073

11 941

    Total des produits latents disponibles en attente de récupération par la société

22 229

17 204

 

    I.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

    Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

    — selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement) ;

    — sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

    Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

 

    — Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

    — Contrats douteux compromis : l’identification des contrais compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

    Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

    Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

    Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté lion douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

 

    En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

    — à la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante ;

    — n’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts ;

    — les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

 

    L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe III – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

    I.4. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

    Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

    I.5. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

    Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

    I.6. Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

    I.7. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des litres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

    I.8. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des resteucturations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

    Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

    I.9. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

    Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité do présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

    Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

 

    Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

 

    Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif, pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

    I.10. Contrats d’échange de taux d’intérêt négocies sur des marches de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

    Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

    Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

    Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

    Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

    I.11. Risques de contrepartie sur produits dérives. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

 

    Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

    — Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent – crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques ;

    — Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il lient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

    I.12. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

 

    Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 K Euros correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

 

    Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand Public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

 

    I.13. Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan :

    — Sociétés du Groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

    — Autres sociétés du groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;

    — Fonds Commun de Créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

 

II. – Adaptation au nouvel environnement économique et financier.

 

    Dans un environnement économique en profonde mutation, DIAC a adapté son mode de fonctionnement au contexte financier actuel.

 

    Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité de Diac est assuré par RCI Banque et décrit ci-après : Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement suc la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées.

 

    La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

    La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à des ressources nouvelles. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité d’au moins 6 mois. Il permet d’établir deux indicateurs :

    — nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne et de communication externe),

    — réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

    La liquidité dynamique « scénario gris » réalisée à partir d’hypothèses de refinancement contraint : fermeture des marchés obligataires, accès restreint à la ressource courte terme, accès à la titrisation (BCE ou conduits). Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la réserve de liquidité prévisionnelle.

 

    La réserve de liquidité de RCI Banque s’établit à 3 851 M€ : elle représente l’excédent de sécurités disponibles par rapport aux encours de certificats de dépôt et papier commercial. Le groupe se doit en effet de maintenir des sources de liquidité alternative supérieures à ses encours de titres de créances négociables à court terme.

 

    Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mise en oeuvre entre fin 2008 et au début de l’année 2009 les performances du recouvrement se sont améliorées à compter du premier trimestre 2009. Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

    En 2010, la conjugaison d’une acceptation bien calibrée et d’un recouvrement performant ont permis au coût du risque du portefeuille commercial d’atteindre un point bas historique et de s’afficher à un niveau inférieur à celui constaté avant le déclenchement de la crise financière.

 

    Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour de façon trimestrielle sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

    Dans une conjoncture économique incertaine, DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le coût du risque global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

    Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés ont subi des mouvements significatifs. Dans ce contexte volatile, DIAC fait preuve d’une grande réactivité et révise régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaire à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

    Gouvernance. — Le suivi de la position statique, de la position de liquidité dynamique dans un stress scénario de totale fermeture de nouvelles sources de financement, et de la réserve de liquidité ont fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels.

 

    Les comités de gestion pays ont par ailleurs suivis plus systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

    Exposition au risque de crédit (hors activité commerciale). — En raison de sa position structurellement emprunteuse, l’exposition au risque de crédit (hors portefeuille commercial) de DIAC est limitée au placement des excédents de trésorerie temporaires, réalisés sous forme de dépôts à très court terme auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie.

 

    Principes et méthodes comptables. — En préalable, l’analyse de la situation du groupe et les mesures prises dans le contexte actuel, telles que décrites précédemment, ne conduisent pas à remettre en cause l’hypothèse de continuité d’exploitation retenue pour l’arrêté des comptes.

 

    Compte tenu de la nature de ses activités et portefeuilles d’instruments financiers, DIAC n’a pas procédé dans le cadre de la clôture 2008 à des changements de méthodes comptables ou de valorisation ou des estimations comptables significatives autres que celles habituellement retenues, en particulier sur les points suivants :

 

    Transferts de portefeuilles : DIAC n’a pas effectué de reclassements de portefeuilles d’actifs financiers, tels que permis par l’avis 2008-19 du CNC du 8 décembre 2008 modifiant le règlement 90-01 du CRB.

 

    S’agissant des prêts et créances à la clientèle et contrais de location financement, les méthodes de dépréciation, décrites en paragraphes I.1 et I.3 sont restées inchangées ; les dépréciations comptabilisées ont donc été actualisées au regard de l’évolution du portefeuille et de l’environnement économique.

 

    Aucune autre estimation comptable particulière n’a été retenue par DIAC dans le cadre de la clôture des comptes 2010.

 

III. – Commentaires sur les postes du bilan et du hors bilan.

 

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Comptes ordinaires débiteurs

14 465

13 819

    Créances à vue sur établissements de crédit

14 465

13 819

    Créances à terme sur établissements de crédit

0

0

        Total des créances sur les établissement de crédit

14 465

13 819

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Sociétés et tiers hors groupe

14 359

13 765

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

106

54

Fonds commun de créances

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit

14 465

13 819

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

    Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Proforma 2009

Encours de crédit affecté non titrisé

527 865

583 782

583 782

Encours carte et prêts personnels revolving

112 140

119 027

119 027

Bonifications et frais de dossiers à étaler

– 44 471

0

– 50 159

Créances rattachées sur contrats non douteux

7 009

2 487

5 867

Provisions sur créances impayées

– 4 755

– 2 914

– 2 914

    Sous-total des crédits non douteux à la clientèle

597 788

702 382

655 603

Créances rattachées sur contrats douteux

305

292

292

Créances sur contrats douteux

17 684

16 489

16 489

Provisions sur contrats douteux

– 5 846

– 5 338

– 5 338

Créances rattachées sur contrats douteux compromis

697

554

554

Créances sur contrats douteux compromis

152 425

156 034

156 034

Provisions sur contrats douteux compromis

– 105 286

– 99 144

– 99 144

    Sous-total des crédits douteux à la clientèle

59 979

68 887

68 887

Valeurs nettes des crédits à la clientèle

657 767

771 269

724 490

Prêts au personnel

416

476

476

Prêts à la clientèle financière

82 969

85 259

85 259

Autres concours à la clientèle

310

218

218

Valeurs non imputées

427

1 004

1 004

Créances rattachées sur concours divers

7

5

5

Provisions sur concours divers

0

– 60

– 60

    Sous-total des concours divers

84 129

86 902

86 902

Comptes ordinaires sains

4 119

2 288

2 288

Comptes ordinaires douteux

363

141

141

Provisions sur comptes ordinaires douteux

– 44

– 44

– 44

Comptes ordinaires douteux compromis

184

142

142

    Sous-total des comptes ordinaires

4 622

2 527

2 527

Autres opérations nettes avec la clientèle

88 751

89 429

89 429

    Total des opérations avec la clientèle

746 518

860 698

813 919

 

Ventilation par durées résiduelle

31/12/10

31/12/09

Proforma 2009

Jusqu’à trois mois

127 953

162 286

144 103

De trois mois à un an

199 969

219 935

211 105

De un an à cinq ans

415 901

473 160

453 396

Supérieure à cinq ans

2 695

5 317

5 315

    Total des opérations avec la clientèle

746 518

860 698

813 919

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Proforma 2009

Sociétés et tiers hors groupe

686 390

774 034

759 605

Sociétés du groupe Diac

68

29

29

Autres sociétés du groupe Renault

– 22 914

1 372

– 30 978

Fonds commun de créances

82 974

85 263

85 263

    Total des opérations avec la clientèle

746 518

860 698

813 919

 

    Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

    Les prêts à la clientèle financière comprennent principalement des gages-espèces versés par Diac au FCC.

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Titres à revenu fixe

1 057 347

1 035 350

Créances rattachées sur titres à revenu fixe

41

21

Titres de placement

1 057 388

1 035 371

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe

1 057 388

1 035 371

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

972 552

950 550

De trois mois à un an

0

0

De un an à cinq ans

84 836

84 821

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe

1 057 388

1 035 371

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nb titres à fin

31/12/09

Acquisitions

Cessions

31/12/10

SIRHA

2 601

40

 

 

40

Titres de participation

 

40

0

0

40

OSEO ex SOFARIS

1 829

56

 

 

56

Titres détenus à long terme

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

    Total participations et autres titres détenus à long terme

 

96

0

0

96

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nb titres à fin

31/12/09

Acquisitions

Cessions

31/12/10

Cogéra

902 212

50 052

 

 

50 052

Sogesma

82 000

1 254

 

 

1 254

Diac Location

1 918 694

81 346

 

 

81 346

Sigma Services

39 994

1 023

 

 

1 023

Parts dans les entreprises liées

 

133 675

0

0

133 675

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

    Total des parts dans les entreprises liées

 

133 675

0

0

133 675

 

Note 6. – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Proforma 2009

Immobilisations brutes au début de l’exercice

2 014 335

1 987 734

1 987 734

Acquisitions de l’exercice

740 397

623 436

623 436

Cessions de l’exercice

– 699 405

– 596 835

– 596 835

    Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice

2 055 327

2 014 335

2 014 335

Amortissements au début de l’exercice

– 870 923

– 813 208

– 813 208

Dotations de l’exercice

– 485 726

– 470 767

– 470 767

Diminutions sur cessions de l’exercice

496 193

413 052

413 052

    Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice

– 860 456

– 870 923

– 870 923

Valeurs nettes des immobilisation louées

1 194 871

1 143 412

1 143 412

Loyers échus

1 477

1 565

1 565

Provisions sur créances impayées

– 2 513

– 2 689

– 2 689

Créances rattachées

6 393

33

– 5 059

Bonifications à étaler

– 27 766

0

– 31 734

Loyers douteux

1 843

2 766

2 766

Provisions sur loyers douteux

– 3 129

– 4 712

– 4 712

Loyers douteux compromis

50 003

56 988

56 988

Provisions sur loyers douteux compromis

– 37 857

– 44 145

– 44 145

Loyers échus et créances rattachées

– 11 549

9 806

– 16 902

    Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat

1 183 322

1 153 218

1 126 510

 

Note 7. – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Etat

2 085

29 585

Créances sociales

59

62

Débiteurs divers

46 713

33 218

Créances rattachées sur débiteurs divers

56 988

38 295

    Total des autres actifs

105 845

101 160

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

105 845

85 120

De trois mois à un an

0

16 040

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des autres actifs

105 845

101 160

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Sociétés et tiers hors groupe

41 575

52 801

Sociétés du groupe Diac

54 791

40 563

Autres sociétés du groupe Renault

9 479

7 796

Fonds commun de créances

0

0

    Total des autres actifs

105 845

101 160

 

Note 8. – Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Charges à répartir ou à étaler

543

987

Charges constatées d’avance

4 802

10 861

Produits à recevoir sur swaps ou IFT

18 483

18 865

Autres produits à recevoir

1 115

1 013

Valeurs à l’encaissement

4 599

4 868

Autres comptes de régularisation actif

6

6 800

    Total des comptes de régularisation actif

29 548

43 394

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

29 259

42 661

De trois mois à un an

289

733

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des comptes de régularisation actif

29 548

43 394

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Sociétés et tiers hors groupe

11 279

24 937

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

18 269

18 457

Fonds commun de créances

0

0

    Total des comptes de régularisation actif

29 548

43 394

 

    Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur la durée de l’opération.

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Comptes ordinaires créditeurs

98 414

104 904

Dettes rattachées

231

267

Dettes à vue sur établissements de crédit

98 645

105 171

Comptes et emprunts à terme

1 548 250

1 570 150

Dettes rattachées

22 814

24 054

Dettes à terme sur établissements de crédit

1 571 064

1 594 204

    Total des dettes envers les établissements de crédit

1 669 709

1 699 375

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

239 156

129 225

De trois mois à un an

342 391

659 681

De un an à cinq ans

1 088 162

910 469

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit

1 669 709

1 699 375

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Sociétés et tiers hors groupe

16 793

16 329

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

1 652 916

1 683 046

Fonds commun de créances

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit

1 669 709

1 699 375

 

Note 10. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilations par natures

31/12/10

31/12/09

Comptes ordinaires créditeurs

25 685

25 824

Acomptes et autres sommes dues

14

162

Dettes rattachées

3

0

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle

25 702

25 986

Comptes ordinaires créditeurs

9

0

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle

9

0

    Total des opérations avec la clientèle

25 711

25 986

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Sociétés et tiers hors groupe

25 711

25 985

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

0

1

Fonds commun de créances

0

0

    Total des opérations avec la clientèle

25 711

25 986

 

    Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Certificats de dépôts

117 359

54 934

Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés

9 000

60 999

Dettes rattachées

90

154

Titres de créances négociables

126 449

116 087

    Total de dettes représentées par un titre

126 449

116 087

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

121 449

116 087

De trois mois à un an

5 000

0

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des dettes représentées par un titre

126 449

116 087

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 12. – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Etat

15 059

4 700

Fournisseurs

24 259

18 744

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail

27 143

35 238

Dettes sociales

38 225

31 263

Autres créditeurs divers

17 766

18 578

Impôts différés passifs

219

55

Créances rattachées sur créditeurs divers

51 391

50 176

    Total des autres passifs

174 062

158 754

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

110 185

102 462

De trois mois à un an

37 384

26 809

De un an à cinq ans

26 484

29 472

Supérieure à cinq ans

9

11

    Total des autres passifs

174 061

158 754

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Sociétés et tiers hors groupe

151 928

139 815

Sociétés du groupe Diac

1 771

1 354

Autres sociétés du groupe Renault

20 363

17 585

Fonds commun de créances

0

0

    Total des autres passifs

174 062

158 754

 

    Dans la rubrique « Etat » une dette de 2 894 K€ est constatée, correspondant à l’application du règlement CRC n° 2009-03 explicité en page 3.

 

Note 13. – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Proforma 2009

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail

111 969

112 483

112 483

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle

341

18 134

325

Bonifications à étaler

0

64 084

0

Autres produits constatés d’avance

959 176

950 876

950 876

Intérêts à payer sur swaps ou IFT

50 058

62 788

62 788

Autres charges à payer

75

0

0

Autres comptes de régularisation passif

14 090

16 112

16 112

    Total des comptes de régularisation passif

1 135 709

1 224 477

1 142 584

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Proforma 2009

Jusqu’à trois mois

1 135 709

1 194 362

1 142 584

De trois mois à un an

0

9 380

0

De un an à cinq ans

0

20 732

0

Supérieure à cinq ans

0

3

0

    Total des comptes de régularisation passif

1 135 709

1 224 477

1 142 584

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Proforma 2009

Sociétés et tiers hors groupe

1 085 401

1 107 483

1 089 674

Sociétés du groupe Diac

0

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

50 308

116 994

52 910

Fonds commun de créances

0

0

0

    Total des comptes de régularisation passif

1 135 709

1 224 477

1 142 584

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

31/12/10

Provisions sur opérations bancaires

0

0

0

0

0

Engagements de retraite

20 462

1 942

– 521

 

21 883

Autres litiges personnel

2 920

1 462

– 207

– 964

3 211

Autres risques et charges

5 850

2 559

– 196

– 3 000

5 213

Provisions sur opérations non bancaires

29 232

5 963

– 924

– 3 964

30 307

    Total provisions risques et charges

29 232

5 963

– 924

– 3 964

30 307

 

    Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

    Engagements de retraite :

 

Hypothèses d’actualisation

31/12/09

31/12/10

Age moyen de départ à la retraite

65 ans

67 ans

Taux moyen d’indexation annuelle

3,06 %

2,90 %

Taux moyen d’actualisation annuelle

5,07 %

4,16 %

Taux moyen de départ de la société

4,79 %

4,49 %

 

Ventilations par natures

Provision pour engagements de retraite

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passées non constatés

Charges à répartir

Valeur actuarielle de l’engagement

Montant engagements à l’ouverture

20 462

– 652

 

 

19 810

Droits acquis durant la période

938

 

 

 

938

Charge financière d’actualisation

1 005

 

 

 

1 005

Ecarts actuariels

 

548

 

 

548

Prestations payées ou autres départs

– 521

 

 

 

– 521

Montant engagements à la clôture

21 884

– 105

0

0

21 779

 

Note 15. – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

Dotation

Reprise

Reclassement et Chq de méthode

31/12/2010

Opérations avec la clientèle

107 500

52 168

– 43 737

 

115 931

Crédit-bail et location avec option d’achat

51 546

42 822

– 50 868

 

43 500

Provisions inscrites à l’actif

159 046

94 990

– 94 605

0

159 431

Provisions inscrites au passif

0

0

0

0

0

    Total provisions risques de contrepartie

159 046

94 990

– 94 605

0

159 431

 

Note 16. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Titres participatifs

10 560

10 560

Dettes rattachées sur titres participatifs

160

160

    Total des dettes subordonnées

10 720

10 720

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

0

0

De trois mois à un an

160

160

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

10 560

10 560

    Total des dettes subordonnées

10 720

10 720

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

 

    Le système de rémunération comprend :

    — une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) ;

    — une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

    La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17. – Capital souscrit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

Variation

31/12/10

Proposition d’affectation

31/12/10

 

Après affectation

Année 31/12/10

Avant affectation

Autofinancement

Dividendes

Après affectation

Capital social

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Réserves légales

6 100

 

6 100

 

 

6 100

Report à nouveau

34

– 44 488

– 44 454

– 11

44 488

23

Résultat net

 

75 557

75 557

11

– 75 568

 

    Total des capitaux propres

67 134

31 069

98 203

0

– 31 080

67 123

 

    Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaire les mêmes droits. Diac S.A est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault.

 

    La variation du Report à nouveau tient compte de l’application du règlement CRC no. 2009-03 (voir page 3) et se décompose ainsi :

 

Acompte sur dividendes

– 50 000 €

Application CRC n° 2009-03

5 512 €

 

– 44 488 €

 

Note 18. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Engagements donnés en faveur de la clientèle

763 461

622 748

    Total des engagements donnés de financement

763 461

622 748

Cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit

1 160 482

1 181 769

    Total des engagements donnés de garantie

1 160 482

1 181 769

        Total des engagements donnés

1 923 943

1 804 517

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Sociétés et tiers hors groupe

763 460

622 748

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

1 160 483

1 181 169

Fonds commun de créances

0

0

    Total des engagements donnés

1 923 943

1 804 517

 

Note 19. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par naturel

31/12/10

31/12/09

Engagements reçus en faveur des établissements de crédit

4 248

8 862

Engagements reçus en faveur de la clientèle

882

1 004

    Total des engagements reçus de financement

5 130

9 866

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD

524 898

463 574

    Total des engagements reçus de garantie

524 898

463 574

        Total des engagements reçus

530 028

473 440

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

63 018

49 986

De trois mois à un an

162 561

153 395

De un an à cinq ans

304 446

270 026

Supérieure à cinq ans

3

33

    Total des engagements reçus

530 028

473 440

 

Ventilation par partenaires

31/12/10

31/12/09

Sociétés et tiers hors groupe

521 680

464 958

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

8 348

8 482

Fonds commun de créances

0

0

    Total des engagements reçus

530 028

473 440

 

Note 20. – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Risque de taux :

 

 

    Swaps de taux

5 094 280

5 438 345

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/10

31/12/09

Jusqu’à trois mois

1 236 399

981 065

De trois mois à un an

1 502 461

1 421 386

De un an à cinq ans

2 355 420

3 035 894

Supérieure à cinq ans

0

0

    Total des instruments financiers à terme

5 094 280

5 438 345

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des autres sociétés du groupe Renault.

 

    Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à – 2 265 Keuros pour l’exercice 2010 contre – 35 025 Keuros en 2009.

 

IV. – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

Note 21. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

49 202

56 622

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

60 637

69 542

Intérêts et produits sur opérations de crédit-bail et assimilée

1 366

0

Intérêts et produits sur obligations et autres litres à revenu fixe

2 426

3 019

    Total des intérêts et produits assimilés

113 631

129 183

 

Note 22. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Proforma 2009

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

– 146 812

– 151 699

– 151 699

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle

– 44 246

0

– 49 480

Intérêts et charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

– 13 294

0

– 11 930

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 1 229

– 6 703

– 6 703

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

– 686

– 669

– 669

    Total des intérêts et charges assimilées

– 206 267

– 159 071

– 220 481

 

Note 23. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par nature

31/12/10

31/12/09

Revenus du portefeuille de placement

101 550

71 867

Revenus des titres détenus à long terme

1

1

Revenus des parts dans les entreprises liées

42 488

76 512

    Total des revenus des titres à revenu variable

144 039

148 380

 

    Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans le FCC.

 

Note 24. – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

76 586

75 223

Produits des prestations des activités de service

1

0

Transferts de charges (dt ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

12 521

10 717

Autres produits d’exploitation bancaire

1 006

– 3 754

    Total des autres produits d’exploitation bancaire

90 114

82 186

Refacturations de charges d’exploitation

44 458

40 417

Autres produits d’exploitation non bancaire

300

330

    Total des autres produits d’exploitation non bancaire

44 758

40 747

        Total des autres produits d’exploitation bancaire

134 872

122 933

 

Note 25. – Autres charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

– 6 475

– 7 211

Coût de distribution non étalable

– 3758

0

Opérations faites en commun

– 3 222

– 2 818

Autres charges d’exploitation bancaire

– 127

– 2107

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire

1 046

– 2 523

    Total des autres charges d’exploitation bancaire

– 12 536

– 14 659

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 7

– 8

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire

– 409

– 746

    Total des autres charges d’exploitation non bancaire

– 416

– 754

        Total des autres charges d’exploitation bancaire

– 12 952

– 15 413

 

Note 26. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Proforma 1009

Salaires et traitements

– 61 307

– 58 957

– 58 957

Charges sociales sur retraites

– 6 664

– 6 623

– 6 623

Autres charges sociales

– 26 687

– 25 053

– 25 053

Participation des salariés

– 2 520

– 2 772

– 2 772

Autres frais de personnel

– 3 759

– 1 999

– 1 999

    Total des frais de personnel

– 100 937

– 95 404

– 95 404

Impôts et taxes

– 2 864

– 6 214

– 6 214

Travaux, fournitures et services extérieurs

– 26 494

– 20 850

– 20 850

Commissions versées au réseau commercial

0

– 61 629

0

Autres frais administratifs

– 1 092

– 1 415

– 1 415

    Total des autres frais administratifs

– 30 450

– 90 108

– 28 479

        Total des charges générales d’exploitation

– 131 387

– 185 512

– 123 883

 

Note 27. – Coût du risque.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Coût du risque sur établissement de crédit

0

0

Dotations aux provisions

– 40 976

– 52 580

Reprises de provisions

50 142

34 687

Abandons de créances

– 16 247

80

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail

– 7 081

– 17 813

Dotations aux provisions

– 49 337

– 67 881

Reprises de provisions

41 208

45 882

Abandons de créances

– 28 740

– 6 187

Récupérations sur créances amorties

2 143

2 471

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit

– 34 726

– 25 715

Reprises de provisions

60

52

Abandons de créances

13

8

    Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle

73

60

Coût du risque sur opérations avec la clientèle

– 41 734

– 43 468

Coût du risque sur portefeuille titres

0

0

Coût du risque sur autres opérations

0

0

    Total du coût du risque

– 41 734

– 43 468

 

Note 28. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Gains ou pertes sur immobilisations financières

0

265

    Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés

0

265

 

Note 29. – Impôt sur les bénéfices.

 

    La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

 

    La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 30. – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Résultat net social

75 557

74 700

Impôt courant social

19 331

7 922

Résultat social avant impôts

94 888

82 622

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et assimilées

109 097

99 859

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées

320

271

Retraitements des plus et moins values de cession de contrats de crédit-bail

– 89 459

– 65 180

Résultat latent sur opérations de crédit-bail

19 958

34 950

Variations du résultat dégagé par le FCC non encore reversé

4 934

8 123

Variations produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC

132

– 2 316

Variations des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)

7 178

5 835

Résultant latent sur opérations de titrisation de crédit

12 244

11 642

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)

– 5 751

– 9 529

Autres retraitements de consolidation

– 1 545

1 650

Résultant latent sur autres retraitements

– 7 296

– 7 879

    Sous-total des retraitements de consolidation avant IS

24 906

38 713

Résultat financier avant impôts

119 794

121 335

Impôt courants financier

– 22 225

– 7 334

Impôts différés nets

– 4 613

– 8 887

Résultat net financier

92 956

105 114

 

Stock de réserve latente à la clôture

2010

2009

Réserve latente brute

324 059

275 182

Impôts différés nets

– 65 629

– 49 760

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice

258 430

225 422

 

    Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

    — Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;

    — Différence d’évaluation de certains provisions pour risques et charges ;

    — Comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;

    — Retraitements liés aux opérations de titrisation.

 

    Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCC sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 31. – Effectifs moyens.

 

Ventilation par natures

31/12/10

31/12/09

Agents de maîtrise

619

635

Cadres

433

434

Contrais à durée déterminée

0

2

    Total des effectifs moyens

1 052

1 071

 

Droit individuel à la formation

31/12/10

31/12/09

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF

2 229 h

2 233 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF

120 991 h

119 117 h

 

V. – Tableau des filiales et des participations.

 

Informations financières (en milliers d’euros)

Capital

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales ( + de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Diac Location

29 241

2 937

100,00 %

 

 

 

 

831 411

37 680

 

        Cogéra

14 512

1 455

94,81 %

 

 

 

 

138 767

20 350

 

        Sogesma

1 251

263

100,00 %

 

 

 

 

55 637

65

 

        Sigma Services

610

61

99,99%

 

 

 

 

19 793

4 419

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 10 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des participations dans des sociétés françaises

 

 

 

133 771

133 771

 

 

 

 

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

    I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

    Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

    Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le paragraphe « Evolution des principes comptables d’évaluation et de présentation de comptes » de la note 1 de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2010, de changements de méthodes comptables relatifs à l’application du règlement CRC n° 2009-03 concernant la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours.

 

    II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

    — Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés de la correcte application des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et du caractère approprié de la présentation qui en a été faite.

 

    — Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, comme mentionné dans les notes I.1 et I.3 de l’annexe.

 

    Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier les risques, les évaluer, et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif et au passif du bilan.

 

    Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

    Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-seine, le 18 avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

ERNST & YOUNG AUDIT,

DELOITTE & ASSOCIES,

micha missakian ;

damien leurent.

 

B. — Bilan consolidé.

 

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2010.

(En millions d’euros.)

 

Actif

Notes

Décembre 2010

Décembre 2009

Instruments dérivés

2

38

4

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3

322

1 788

Prêts et créances sur la clientèle

4 et 5

8 335

8 248

Comptes de régularisation et actifs divers

6

184

189

Immobilisations corporelles et incorporelles

7

17

19

    Total actif

 

8 896

10 248

 

Passif

Notes

Décembre 2010

Décembre 2009

Instruments dérivés

2

79

152

Dettes envers les établissements de crédit

8.2

4 764

4 854

Dettes envers la clientèle

8.3

16

464

Dettes représentées par un titre

8.4

2 714

3 622

Comptes de régularisation et passifs divers

10

633

564

Provisions pour risques et charges

11

48

53

Dettes subordonnées

13

11

10

Capitaux propres

 

631

529

    Dont capitaux propres part des actionnaires de la société mère

 

629

526

    Capital souscrit et réserves liées

 

61

61

    Réserves consolidées et autres

 

434

400

    Gains ou pertes latents

 

2

– 28

    Résultat de l’exercice

 

132

93

    Dont capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle

 

2

3

        Total passif

 

8 896

10 248

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Notes

Décembre 2010

Décembre 2009

Intérêts et produits assimilés

19

574

594

Intérêts et charges assimilées

20

– 309

– 360

Commissions (produits)

 

3

2

Commissions (charges)

 

– 4

– 3

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

21

– 1

– 2

Gains (pertes) nets sur actifs financiers disponibles à la vente et autres

 

 

– 1

Produits (charges) nets des autres activités

22

94

94

Produit net bancaire

 

357

324

Charges générales d’exploitation

23

– 118

– 125

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 4

– 5

Résultat brut d’exploitation

 

235

194

Coût du risque

24

– 32

– 51

Résultat d’exploitation

 

203

143

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés

 

 

 

Résultat avant impôts

 

203

143

Impôts sur les bénéfices

25

– 70

– 49

Résultat net

 

133

94

    Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

 

1

1

    Dont part des actionnaires de la société mère

 

132

93

Résultat net par action (*) et en euros

 

32,98

23,24

(*) Résultat net – Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d’actions.

 

    Etat de résultat global consolidé :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Résultat net

133

94

Autres éléments du résultat global

30

– 18

    Opérations de couverture de flux de trésorerie

30

– 18

    Autres gains et pertes latentes

 

– 1

    Ecart actuariel régimes de retrait à prestations définies

 

1

Résultat global

163

76

    Dont part des participations ne donnant pas le contrôle

1

1

    Dont part des actionnaires de la société mère

162

75

 

III. — Tableau de variation des capitaux propre consolidés.

 

(En millions d’euros)

Capital (1)

Réserves liées au capital

Réserves consolidés (2)

Ecarts de conversion

Gains / pertes latents ou différés (3)

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

Capitaux propres (part des actionnaires de la société mère )

Capitaux propres (part des participations ne donnant pas le contrôle) (4)

Total capitaux propres consolidés

Capitaux propres au 31 décembre 2008

61

 

469

 

– 10

123

643

4

647

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

123

 

 

– 123

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2009

61

 

592

 

– 10

 

643

4

647

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres

 

 

 

 

– 19

 

– 19

 

– 19

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

1

 

1

 

1

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

93

93

1

94

Résultat global de la période

 

 

 

 

– 18

93

75

1

76

Effet des variations de périmètre

 

 

– 1

 

 

 

– 1

 

– 1

Distribution de l’exercice

 

 

– 191

 

 

 

– 191

– 2

– 193

Capitaux propres au 31 décembre 2009

61

 

400

 

– 28

93

526

3

529

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

93

 

 

– 93

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

61

 

493

 

– 28

 

526

3

529

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres

 

 

 

 

30

 

30

 

30

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

132

132

1

133

Résultat global de la période

 

 

 

 

30

132

162

1

163

Effet des variations de périmètre et autres

 

 

1

 

 

 

1

– 1

 

Distribution de l’exercice

 

 

– 60

 

 

 

– 60

– 1

– 61

Capitaux propres au 31 décembre 2010

61

 

434

 

2

132

629

2

631

(1) Le capital social de DIAC de 61 millions d’euros est composé de 4.000.000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque.

(2) La distribution des dividendes en 2010 correspond au versement du solde des dividendes 2009 pour 10 millions d’euros décidé par l’Assemblée Générale Mixte du 25 mai 2010, ainsi qu’un acompte relatif à la distribution de dividendes pour 50 millions d’euros décidé par le Conseil d’Administration du 25 novembre 2010. Le total des dividendes versés en 2010 s’éléve à 60 millions d’euros.

(3) Comprend notamment les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie.

(4) Les participations ne donnant pas le contrôle correspondent, au 31 décembre 2010 à la part détenue par Renault sas dans Cogéra.

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère

132

93

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

4

5

Dotations nettes aux provisions

– 22

46

Produits et charges d’impôts différés

22

19

Résultat net – part des participations ne donnant pas le contrôle

1

1

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)

1

2

Capacité d’autofinancement

138

166

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)

– 1

76

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements

5

149

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

200

674

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit

326

– 306

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit

– 126

980

Flux liés aux opérations avec la clientèle

– 521

– 544

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle

– 74

– 518

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle

– 447

– 26

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

– 891

434

    Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres

– 909

464

    Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l’encaissement

18

– 30

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

– 1

– 1

Diminution / augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

– 1 213

563

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

– 1 076

805

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

– 2

– 3

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

– 2

– 3

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

– 61

– 193

    Dividendes versés

– 61

– 193

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

– 61

– 193

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A + B + C)

– 1 139

– 609

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture

– 57

– 666

    Comptes (actif et passif) et prêts /emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 57

– 666

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

– 1 196

– 57

    Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit

196

1 336

    Comptes actif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 1 392

– 1 393

Variation de la trésorerie nette

– 1 139

609

 

    La ligne « trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée de dépôts à vue et opérations au jour le jour. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 3 et 8.2.

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. – Approbation des comptés – Distributions.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2010, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 7 mars2011 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 20 mai 2011 à laquelle sera également proposé d’affecter l’acompte sur dividendes de 50 millions d’euros décidé par le Conseil d’Administration du 25 novembre 2010 ainsi que de distribuer des dividendes complémentaires de 31 millions d’euros, soit un total de 81 millions d’euros.

 

    Pour mémoire, l’Assemblée Générale Mixte du 25 mai 2010 a voté la distribution d’un dividende de 18,67 euros par action, soit 74.7 millions d’euros.

 

    Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. – Règles et méthodes comptables.

 

    En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les états financiers consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2010 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2010 et tels qu’adoptés dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

    Les normes, interprétations et amendements suivants, parus au Journal Officiel de l’Union européenne à la date de clôture des comptes annuels, sont appliqués pour la première fois en 2010 :

 

Norme / interprétation

IFRS 3 révisée

Regroupements d’entreprises (1)

IAS 27 révisée

Etats financiers consolidés et individuels (1)

Améliorations de diverses normes

Améliorations des normes IFRS de 2009

Amélioration d’IFRS 5

Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées – améliorations des normes IFRS de 2008

Amendement d’IFRS 2

Paiement fondé sur des actions – Transactions intra-groupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie

Amendement d’IAS 39

Instruments financiers : comptabilisation et évaluation – éléments éligibles à la couverture

IFRIC 12

Accords de concession de services

IFRIC 15

Contrats de construction de biens immobiliers

IFRIC 16

Couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger

IFRIC 17

Distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires

IFRIC 18

Transfert d’actifs provenant de clients

(1) Les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées sont applicables pour les regroupements d’entreprises postérieurs au 1er janvier 2010.

 

    La première application de ces normes, interprétations et amendements n’a pas d’impact significatif sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2010.

 

    Le groupe DIAC n’a pas appliqué par anticipation les normes, interprétations et amendements suivants parus au Journal Officiel de l’Union européenne au 31 décembre 2010 et dont l’application n’est pas obligatoire en 2010 :

 

Normes / interprétations

Date d’application obligatoire

IAS 24 révisée

Information relative aux parties liées

1er janvier 2011

Amendement d’IAS 32

Instruments financiers : présentation – classement des émissions de droits

1er janvier 2011

IFRIC 19

Extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres

1er janvier 2011

Amendement d’IFRIC 14

IAS 19 – Le plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction – paiement d’avance d’exigences de financement minimal

1er janvier 2011

 

    Le groupe DIAC n’anticipe à ce jour aucun effet significatif sur les comptes consolidés du fait de l’adoption de ces nouvelles normes et interprétations ou amendements.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux du groupe RCI Banque.

 

    A) Principes de consolidation :

 

    Périmètre et méthodes de consolidation. — Le périmètre de consolidation comprend, outre DIAC S.A., les filiales sous contrôle exclusif, les participations sous contrôle conjoint (co-entreprises) ainsi que les sociétés sous influence notable (entreprises associées).

 

    Les actifs titrisés de Diac, Cogéra ainsi que les prêts consentis à Renault Retail Groupe pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan.

 

    Les sociétés sous contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale.

 

    Les entités sur lesquelles le groupe DIAC exerce un contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle.

 

    Les sociétés sur lesquelles le groupe DIAC exerce une influence notable sont consolidées par mise en équivalence.

 

    Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés, sont éliminés.

 

    Les sociétés consolidées par DIAC sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan et Dacia ainsi que les sociétés de service associées.

 

    B) Présentation des états financiers : Les états de synthèse sont établis selon le format proposé par le Conseil National de la Comptabilité dans sa recommandation n° 2009-R-04 relative au « format des états de synthèse des établissements de crédit et des entreprises d’investissement sous référentiel comptable international ».

 

    Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du Groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

    C) Estimations et jugements : Pour établir ses comptes, DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles.

 

    La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des étals financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

    D) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

    Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle. — Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

    Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

    Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

    Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de Location Financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

    Ainsi, les plus et moins values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

    Identification du risque de crédit. — Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

    — Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement) ;

    — Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie ;

    — Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des types de financement concernés.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    Dépréciation pour risque de crédit. — Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    — Activité clientèle : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Clientèle » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

    Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

    La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

    L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Dans le cas où l’approche statistique sur base individuelle n’est pas pertinente, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les flux de dépréciation viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.

 

    — Activité Réseau : Pour les encours les plus importants, tels que les créances réseau, la dépréciation des douteux est déterminée de façon unitaire sur base individuelle, en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Les créances non douteuses font l’objet d’une approche reposant sur un examen individuel et un examen collectif du risque de crédit.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel fait néanmoins apparaître un indicateur objectif de dépréciation sont distinguées des autres créances non douteuses et regroupées dans la catégorie des créances incidentées, créée à cet effet. La dégradation de la structure financière, de la rentabilité et du comportement de paiement de la contrepartie constitue le fait générateur du classement dans la catégorie des créances incidentées. Elle constitue également le fait générateur de la dépréciation.

 

    Les créances incidentées font l’objet d’une dépréciation associant le taux de dépréciation des créances douteuses au taux de mutation des créances incidentées au douteux.

 

    Compte tenu de la connaissance personnalisée de chaque contrepartie, les dépréciations sur créances incidentées peuvent également faire l’objet d’un ajustement d’expertise.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel ne révèle pas d’indicateur objectif de dépréciation sont regroupées dans la catégorie des créances saines. Elles font l’objet d’un examen collectif du risque de crédit, appréhendé au travers du risque sectoriel.

 

    Règles de passage en pertes. — Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

    Dépréciation des valeurs résiduelles. — Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

    La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

    Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant :

    a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimée aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

    b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

    La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

    La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

    E) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault-Nissan : Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées.

 

    Le Groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault-Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

    Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

    L’aide à la vente. — En 2010, le groupe DIAC a assuré 3 825 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses) contre 3 331 millions d’euros en 2009.

 

    Relations avec le réseau de concessionnaires. — Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault-Nissan.

 

    Au 31 décembre 2010, les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 1 933 millions d’euros contre 2 000 millions d’euros au 31 décembre 2009.

 

    Au 31 décembre 2010, 351 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 411 millions d’euros au 31 décembre 2009.

 

    En 2010, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 76 millions d’euros contre 71 millions d’euros en 2009.

 

    Relations avec les constructeurs. — Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

    Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

    En 2010, cette participation s’élève à 38 millions d’euros contre 57 millions d’euros en 2009.

 

    F) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39) : Les portefeuilles de titres sont classés suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39 et s’élèvent à 309 milliers d’euros à fin décembre 2010.

 

    Titres détenus jusqu’à l’échéance. — Ce sont les titres que l’entreprise a l’intention de conserver jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués et comptabilisés selon la méthode du coût amorti. Sauf cas exceptionnels, ils ne peuvent en principe pas être cédés avant leur échéance.

 

    Les provisions pour dépréciations sont constituées uniquement lorsqu’il existe une forte probabilité de défaillance de l’émetteur.

 

    Titres détenus à des fins de transaction. — Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus values.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

    Titres disponibles à la vente. — Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. S’il existe une indication objective de la dépréciation de ces titres telle que défaut de paiement, probabilité croissante de faillite de l’emprunteur ou disparition d’un marché actif, la perte cumulée qui a été comptabilisée directement en capitaux propres doit être sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat.

 

    G) Immobilisations (IAS16 / IAS36) : Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

    Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

    Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

Constructions

15 à 40 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 8 ans

 

    H) Impôts sur les résultats (IAS12) : Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

    Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

    Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le Groupe.

 

    I) Engagements de retraite et assimilés (IAS19) :

 

    Présentation des régimes. — Le Groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés :

 

    — Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière.

 

    — Régimes à cotisations définies : Le Groupe DIAC verse des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Il n’existe aucun passif à ce titre.

 

    Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies. — Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.

 

    Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

    Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.

 

    Lorsque les hypothèses de calcul sont révisées, il en résulte des écarts actuariels qui sont enregistrés en capitaux propres, conformément à l’option offerte par l’amendement à la norme IAS 19.

 

    La charge nette de l’exercice, correspondant à la somme du coût des services rendus, du coût lié à la désactualisation diminuée de la rentabilité attendue des actifs du régime, et de l’étalement du coût des services passés, est entièrement constatée dans les charges de personnel.

 

    J) Passifs financiers (IAS 39) : Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

    Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

    Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

    A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

    Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

    K) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39) : Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

    Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche actif présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

    L) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) :

 

    Le risque de taux. — Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique.

 

    L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe DIAC.

 

    Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle.

 

    Les calculs de sensibilité actif / passif sont effectués quotidiennement par le département contrôle des risques financiers pour le groupe DIAC.

 

    La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

 

    La sensibilité du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe des taux de 100 bp) constatée au 31 décembre 2010 est de 432 milliers d’euros au dessous de la limite des 1,5 millions d’euros.

 

    Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion du risque de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

    Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

    Evaluation. — Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

    La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le Groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

    Couverture de juste valeur. — DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants :

    — Couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable,

    — Couverture du risque de change d’un actif ou passif en devises par un cross currency swap.

 

    Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

    Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

    Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

    Couverture de flux de trésorerie. — DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans le cas suivant : Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe, permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture).

 

    Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

    Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

    Opérations de transaction. — On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

 

    Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

 

    Il s’agit essentiellement :

    — des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation ;

    — des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

    M) Secteurs opérationnels (IFRS 8) : Le groupe DIAC a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia et Renault Samsung Motors. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux.

 

    Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.

 

    Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

    L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

 

    L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

 

    Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément.

 

    Les activités de refinancement el de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

    Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

 

3. – Structure du groupe.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2010. — Néant.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2009. — Néant.

 

4. – Adaptation au nouvel environnement économique et financier.

 

    Dans un environnement économique en profonde mutation, le groupe DIAC a adapté son mode de fonctionnement au contexte financier actuel.

 

    Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC est assuré par RCI Banque et décrit ci~après :

 

    Le pilotage du risque de liquidité est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées.

 

    La liquidité statique : l’objectif de RCr Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

    La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à des ressources nouvelles. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité d’au moins 6 mois. Il permet d’établir deux indicateurs :

    — nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne et de communication externe) ;

    — réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

    La liquidité dynamique « scénario gris » réalisée à partir d’hypothèses de refinancement contraint : fermeture des marchés obligataires, accès restreint à la ressource courte terme, accès à la titrisation (BCE ou conduits). Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la réserve de liquidité prévisionnelle.

 

    La réserve de liquidité de RCI Banque s’établit à 3 851 ME : elle représente l’excédent de sécurités disponibles par rapport aux encours de certificats de dépôt et papier commercial. Le groupe se doit en effet de maintenir des sources de liquidité alternative supérieures à ses encours de titres de créances négociables à court terme.

 

    Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mise en oeuvre entre fin 2008 et au début de l’année 2009 les performances du recouvrement se sont améliorées à compter du premier trimestre 2009. Le pilotage de la nouvelle production par la probabilité de défaut issue des systèmes de score a permis d’améliorer la qualité du portefeuille sur tous les grands marchés.

 

    En 2010, la conjugaison d’une acceptation bien calibrée et d’un recouvrement performant ont permis au coût du risque du portefeuille commercial d’atteindre un point bas historique et de s’afficher à un niveau inférieur à celui constaté avant le déclenchement de la crise financière.

 

    Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour de façon trimestrielle sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise). Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

    Dans une conjoncture économique incertaine, RCI Banque reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le coût du risque global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

    Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés ont subi des mouvements significatifs. Dans ce contexte volatile, RCI Banque fait preuve d’une grande réactivité et révise régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaire à la continuité d’activité. Cette méthode permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.

 

    Gouvernance. — Le suivi de la position statique, de la position de liquidité dynamique dans un stress scénario de totale fermeture de nouvelles sources de financement, et de la réserve de liquidité ont fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels.

 

    Les comités de gestion pays ont par ailleurs suivis plus systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

    Exposition au risque de crédit (hors activité commerciale). — En raison de sa positon structurellement emprunteuse, l’exposition au risque de crédit (hors portefeuille commercial) du groupe RCI Banque est limitée au placement des excédents de trésorerie temporaires, réalisés sous forme de dépôts à très court terme auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie.

 

5. – Notes sur les comptes consolidés.

 

Note 1. – Secteurs opérationnels.

 

    I.1. Segmentation par marché :

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/10

Encours productif moyen

5 860

2 091

 

7 951

Produit net bancaire

318

41

– 2

357

Résultat brut d’exploitation

204

31

 

235

Résultat d’exploitation

172

31

 

203

Résultat avant impôts

172

31

 

203

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/09

Encours productif moyen

5 661

2 140

 

7 802

Produit net bancaire

287

39

– 2

324

Résultat brut d’exploitation

165

29

 

194

Résultat d’exploitation

117

26

 

143

Résultat avant impôts

117

26

 

143

 

    Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

    La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes ou fiscales de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

    L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe DIAC tels que présentés aux notes 4 et 5 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

    I.2. Segmentation géographique. — L’intégralité des opérations du Groupe Diac est réalisée en France.

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture

38

79

4

152

    Instruments dérivés de taux et de change : couverture de juste valeur

– 5

 

– 20

25

    Instruments dérivés de taux : couverture de flux de trésorerie futurs

43

79

24

127

        Total des instruments dérivés (*)

38

79

4

152

(*) Dont entreprises liées.

38

79

4

152

 

    Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites dans les règles et méthodes comptables aux points : Passifs financiers (IAS 39) et Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

    Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/10

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

    Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

        Prêteurs

1 883

3 591

 

5 474

        Emprunteurs

1 883

3 591

 

5 474

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/09

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

    Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

        Prêteurs

2 936

3 618

 

6 554

        Emprunteurs

2 936

3 618

 

6 554

 

    Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers de couvertures de flux de trésorerie :

 

(En millions d’euros)

Couvertures de flux de trésorerie

Echéancier de transfert en résultat de la réserve de couverture de flux de trésorerie

 

 

< à 1 an

De 1 à 5 ans

> à 5 ans

Solde au 31 décembre 2008

– 10

– 10

 

 

Variation de juste valeur en capitaux propres

– 113

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

95

 

 

 

Solde au 31 décembre 2009

– 28

– 24

– 4

 

Variation de juste valeur en capitaux propres

– 50

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

80

 

 

 

Solde au 31 décembre 2010

2

– 8

10

 

 

    Le tableau ci-dessus indique pour les couvertures de flux de trésorerie, les périodes au cours desquelles DIAC s’attend à ce que les flux de trésorerie interviennent et influent sur le résultat.

 

    La variation de la réserve de couvertures de flux de trésorerie résulte d’une part de la variation de la juste valeur des instruments de couverture portée en capitaux propres, ainsi que du transfert en résultat de la période selon le même rythme que l’élément couvert.

 

Note 3. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Créances à vue sur les établissements de crédit

196

1 336

    Comptes ordinaires débiteurs

196

1 336

Créances à terme sur les établissements de crédit

126

452

    Comptes et prêts à terme

124

450

    Créances rattachées

2

2

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

322

1 788

(*) Dont entreprises liées

171

471

 

    Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Note 4. – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Prêts et créances sur la clientèle

8 335

8 248

    Opérations avec la clientèle

4 881

5 073

    Options de location financière

3 454

3 175

        Total opérations avec la clientèle et assimilées

8 335

8 248

 

    4.1. Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Créances sur la clientèle

5 090

5 285

    Affacturage

313

458

    Autres créances commerciales

109

103

    Autres crédits à la clientèle

4 272

4 334

    Comptes ordinaires débiteurs

73

26

    Créances douteuses et compromises

323

364

Créances rattachées sur clientèle

23

26

    Autres crédits à la clientèle

13

15

    Créances douteuses et compromises

10

11

Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle

14

13

    Etalement des frais de dossiers et divers

– 19

– 18

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 26

– 32

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

59

63

Dépréciation des créances sur la clientèle

– 246

– 251

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 42

– 40

    Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 204

– 211

        Total net des créances sur la clientèle

4 881

5 073

 

    Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC et Cogéra, n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

    Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales de Renault sur des entreprises localisées en Europe.

 

    4.2. Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Créances sur opérations de location financière

3 512

3 252

    Crédit-bail et location longue durée

3 424

3 151

    Créances douteuses et compromises

88

101

Créances rattachées sur opérations de location financière

7

6

    Crédit-bail et location longue durée

4

3

    Créances douteuses et compromises

3

3

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière

5

– 1

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 29

– 33

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

34

32

Dépréciation des créances sur opérations de location financière

– 70

– 82

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 8

– 10

    Dépréciation des créances douteuses et compromises

– 62

– 72

        Total net des créances sur opérations de location financière

3 454

3 175

 

    Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/10

Location financière·– investissement net

1 662

1 861

1

3 524

Location financière·– intérêts futurs à recevoir

66

33

 

99

Location financière – investissement brut

1 728

1 894

1

3 623

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI

939

1 076

1

2 016

    Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

623

669

1

1 293

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants par les partie liées en application d’IAS 17)

1 105

1 225

 

2 330

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/09

Location financière – investissement net

1 599

1 657

1

3 257

Location financière – intérêts futurs à recevoir

75

40

 

115

Location financière – investissement brut

1 674

1 697

1

3 372

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI

1 227

1 188

1

2 416

    Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

627

595

1

1 223

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantie par les liées en application d’IAS 17)

1 047

1 103

 

2 150

 

    4.3. Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par DIAC : L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 10 054 millions d’euros au 31 décembre 2010. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé de DIAC (cf. Note 18 engagements reçus).

 

    Montant des créances échues :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Dont non déprécie (1)

Décembre 2009

Dont non dépréciées (1)

Total des créances échues

252

2

267

 

    Depuis 0 à 3 mois

22

2

18

 

    Depuis 3 à 6 mois

13

 

17

 

    Depuis 6 mois à 1 an

 

 

32

 

    Depuis plus de 1 an

217

 

200

 

 

    Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

    Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

    Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentés est de 367 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 497 millions d’euros au 31 décembre 2009.

 

Note 5. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/10

Valeur brute

6 466

2 000

185

8 651

    Créances saines

6 157

1 889

181

8 227

    Créances douteuses

57

104

2

163

    Créances compromises

252

7

2

261

Déprédation sur base individuelle

– 242

– 57

– 2

– 301

    Dépréciation créances saines

– 12

– 23

 

– 35

    Dépréciation créances douteuses

– 27

– 28

– 1

– 56

    Dépréciation créances compromises

– 203

– 6

– 1

– 210

Dépréciation collectives sectorielles

– 5

– 10

 

– 15

    Dépréciation des créances

– 5

– 10

 

– 15

        Total des valeurs nettes(*)

6 219

1 933

183

8 335

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)

 

351

50

401

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/09

Valeur brute

6 379

2 067

135

8 581

    Créances saines

6 047

1 923

132

8 102

    Créances douteuses

63

138

1

202

    Créances compromises

269

6

2

277

Dépréciation sur base individuelle

– 258

– 56

– 2

– 316

    Dépréciation créances saines

– 13

– 20

 

– 33

    Dépréciation créances douteuses

– 30

– 30

– 1

– 61

    Dépréciation créances compromises

– 215

– 6

– 1

– 222

Dépréciation collectives sectorielles

– 6

– 11

 

– 17

    Dépréciation des créances

– 6

– 11

 

– 17

        Total des valeurs nettes(*)

6 115

2 000

133

8 248

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)

 

411

14

425

 

    L’information par secteurs opérationnels est détaillée en note 1.

 

    Au titre de leur politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, les constructeurs participent à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe Diac.

 

Note 6. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Créances d’impôts et taxes fiscales

32

64

    Créances d’impôts courants

 

19

    Créances d’impôts différés

18

29

    Créances fiscales hors impôts courants

14

16

Comptes de régularisation et actifs divers

152

125

    Autres débiteurs divers

64

55

    Comptes de régularisation actif

19

33

    Valeurs reçues à l’encaissement

69

37

        Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)

184

189

(*) Dont entreprises liées

58

50

 

    Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 7. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Valeur nette des immobilisations incorporelles

1

2

    Valeur brute

17

17

    Amortissements et provisions

– 16

– 15

Valeur nette des immobilisations corporelles

16

17

    Valeur brute

68

66

    Amortissements et provisions

– 52

– 49

        Total net des immobilisations corporelles et incorporelles

17

19

 

Note 8. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

    8.1. Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Dettes évaluées au coût amorti – Hors couverture juste valeur

6 723

7 948

    Dettes envers les établissements de crédit

3 993

3 862

    Dettes envers la clientèle

16

464

    Dettes représentées par un titre

2 714

3 622

Dettes évaluées au coût amorti – Couverture juste valeur

771

992

    Dettes envers les établissements de crédit

771

992

        Total des dettes financières

7 494

8 940

 

    8.2. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Dettes à vue envers les établissements de crédit

1 395

1 396

Comptes ordinaires créditeurs

1 384

1 373

Autres sommes dues

8

20

Dettes rattachées

3

3

Dettes à terme envers les établissements de crédit

3 369

3 458

Comptes et emprunts à terme

3 345

3 431

Dettes rattachées

24

27

    Total des dettes envers les établissements de crédit (*)

4 764

4 854

(*) Dont entreprises liées

4 674

4 729

 

    Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

    8.3. Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Comptes créditeurs de la clientèle

11

460

    Comptes ordinaires créditeurs

11

10

    Comptes créditeurs à terme

 

450

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées

5

4

    Autres sommes dues à la clientèle

4

3

    Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue

1

1

        Total des dettes envers la clientèle (*)

16

464

(*) Dont entreprises liées.

 

450

 

    (1) Cogera, une filiale du groupe DIAC, avait contracté en 2004 un emprunt à recours limité auprès de Renault SAS pour un montant de 450 millions d’euros, assorti d’un nantissement de la créance de Renault SAS en faveur de Cogera. Cette opération avait été réalisée afin de diminuer l’exposition crédit vis-à-vis de RRG. Dans un souci de simplification et afin d’élargir la couverture des risques à l’ensemble du Groupe RCI, il a été décidé en 2010 de rembourser cet emprunt et de le remplacer par une convention de gages espèces plus large contractée par RCI Banque.

 

    8.4. Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Titres de créances négociables

126

116

    Certificat de dépôts

117

55

    BMTN et assimilés

9

61

Autres dettes représentées par un titre (2)

2 588

3 506

    Autres dettes représentées par un titre

2 587

3 506

    Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre

1

 

        Total des dettes représentées par un titre (*)

2 714

3 622

(*) Dont entreprises liées

1 197

1 174

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie, papiers commerciaux sont émis par DIAC.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (Diac et Cogera).

 

    8.5. Ventilation des dettes par échéances : La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 14.

 

    8.6. Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

 

Variable

Fixe

Total

Variable

Fixe

Total

Dettes sur les établissements de crédit

2 270

2 494

4 764

2 434

2 420

4 854

Dettes envers la clientèle

5

11

16

455

9

464

Titres de créances négociables

16

110

126

63

53

116

Autres dettes représentées par un titre

2 590

– 2

2 588

3 508

– 2

3 506

    Total de l’endettement par taux

4 881

2 613

7 494

6 460

2 480

8 940

 

    La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

Note 9. – Titrisation.

 

(En millions d’euros)

Titrisation – Opérations publiques

Entités cédantes

DIAC SA

COGERA SA

Pays

France

France

Date de début

Octobre 2006

Avri12010

Durée maximale des fonds

Octobre 2020

Octobre 2015

Asset SPV

Cars Alliance Auto Loans France FCC

Fer Cars Alliance DFP France

Montant des créances cédées à l’origine

2 323,0

1 235,0

Nature des créances cédées

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Créances cédées au 31/12/10

1 839,0

1 256,0

Rehaussement de crédit au 31/12/10

Cash réserve pour 0,10 % soit 2,3 Meur

Cash réserve pour 1 % soit 12,3 Meur

 

Sur-collatéralisation en créance de 4,5 %

Sur-collatéralisation en créances de 13,6 %

Issuing SPV

Cars Alliance Auto Loans France FCC

FCT Cars Alliance DFP France

Emissions publiques

Class A

Séries 20 10-1 Class A

Moyen terme

Notation AAA

Notation AAA

Titres émis ou 31/12/10

1 507,2

750,0

 

Classe B

Séries 2005-1 Class B

 

Notation A

Non noté

 

94,3

36,5

Placements privés listés

Class R

Séries 2005-2 Class A

Coût terme

129 600

Notation AAA

Titres émis au 31/12/10

 

70,0

 

    Le groupe DIAC a procédé à plusieurs opérations de titrisation portant sur des créances sur le réseau de distribution ou sur des crédits à la clientèle finale, par l’intermédiaire de véhicules ad hoc.

 

    Ces opérations de titrisation n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, la totalité du risque étant conservé par le Groupe. Un passif de 2 587 millions a été comptabilisé en Autres dettes représentées par un titre correspondant aux titres émis lors de ces opérations de titrisation. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par DIAC, constituant une réserve de liquidité.

 

    En application des règles de consolidation, les parts résiduelles et parts court terme éventuellement souscrites par DIAC sont éliminées dans les comptes consolidés.

 

    L’ensemble des créances titrisées, y compris les intérêts courus non échus, a été maintenu à l’actif du bilan.

 

Note 10. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Dettes d’impôts et taxes fiscales

223

185

    Dettes d’impôts courants

15

2

    Dettes d’impôts différés

199

175

    Dettes fiscales hors impôts courants

9

8

Comptes de régularisation et passifs divers

410

379

    Dettes sociales

41

34

    Autres créditeurs divers

246

226

    Comptes de régularisation passif

108

102

    Comptes d’encaissement

15

17

        Total des comptes de régularisation et passif divers (*)

633

564

(*) Dont entreprises liées.

87

79

 

    Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 11. – Provisions pour risques et charges.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Dotations

Reprises

Autres variations(*)

Décembre 2010

 

 

 

Utilisées

Non utilisées

 

 

Provisions sur opérations bancaires

9

5

 

– 4

– 1

9

    Provisions pour risques de litiges

1

 

 

– 1

 

 

    Autres provisions

8

5

 

– 3

– 1

9

Provisions sur opérations non bancaires

44

14

– 6

– 14

1

39

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés

20

2

– 1

 

1

22

    Provisions pour risques fiscaux et litiges

23

12

– 5

– 14

– 1

15

    Autres provisions

1

 

 

 

1

2

        Total des provisions pour risques et charges

53

19

– 6

– 18

48

 

(*) Autres variations – reclassement effet des variations de change, effet de la variation de périmètre.

 

    Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

    Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

Décembre 2010

Décembre 2009

Age de départ à la retraite

67 ans

65 ans

Evolution des salaires

2,90 %

3,06 %

Taux d’actualisation financière

4,16 %

5,07 %

Taux de départ

4,10 %

4,79 %

 

    Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice

 

(En millions d’euros)

Valeur actuarielle des engagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels non comptabilisés

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2008

20

 

20

 

20

Charge nette de l’exercice 2009

2

 

2

 

2

Prestations et contributions payées

– 1

 

– 1

 

– 1

Ecarts actuariels

– 1

 

– 1

 

– 1

Solde au 31 décembre 2009

20

 

20

 

20

Charge nette de l’exercice 2010

2

 

2

 

2

Prestations et contributions payées

– 1

 

– 1

 

– 1

Ecarts actuariels

1

 

1

 

1

Solde au 31 décembre 2010

22

 

22

 

22

 

    Montants comptabilisés au compte de résultat au titre des engagements de retraite :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Coût des services rendus

1

1

Coût de la désactualisation

1

1

Charges nettes

2

2

 

Note 12. – Provisions pour dépréciation constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

Décembre 2010

 

 

 

Utilisées

Non utilisées

 

 

Provisions pour dépréciation sur opérations bancaires

334

221

– 158

– 80

– 1

316

    Opérations avec la clientèle (sur base individuelle)

317

218

– 158

– 75

– 1

301

    Opérations avec la clientèle (sur base collective)

17

3

 

– 5

 

15

Provisions pour dépréciation sur opérations non bancaires

4

1

 

– 2

 

3

    Autres couvertures d’un risque de contrepartie

4

1

 

– 2

 

3

        Total couverture des risques de contreparties

338

222

– 158

– 82

– 1

319

(*) Autres variations – reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre

 

    La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5.

 

Note 13. – Dettes subordonnées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Dettes évaluées à la juste valeur

11

10

Titres participatifs

11

10

    Total des dettes subordonnées

11

10

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par DIAC SA.

 

    La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par DIAC comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du groupe DIAC de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

Note 14. – Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 31/12/10

Actifs financiers

2 646

2 582

3 462

5

8 695

    Instruments dérivés

23

1

14

 

38

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

239

 

83

 

322

    Prêts et créances sur la clientèle

2 384

2 581

3 365

5

8 335

Passifs financiers

2 005

2 480

3 088

11

7 584

    Instruments dérivés

66

10

3

 

79

    Dettes envers les établissements de crédit

1 731

734

2 299

 

4 764

    Dettes envers la clientèle

16

 

 

 

16

    Dettes représentées par un titre

192

1 736

786

 

2 714

    Dettes subordonnées

 

 

 

11

11

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 31/12/09

Actifs financiers

4 232

2 247

3 553

8

10 040

    Instruments dérivés

22

 

(18)

 

4

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 353

25

410

 

1 788

    Prêts et créances sur la clientèle

2 857

2 222

3 161

8

8 248

Passifs financiers

2 682

1 366

5 044

10

9 102

    Instruments dérivés

87

18

47

 

152

    Dettes envers les établissements de crédit

1 615

898

2 341

 

4 854

    Dettes envers la clientèle

14

450

 

 

464

    Dettes représentées par un titre

966

 

2 656

 

3 622

    Dettes subordonnées

 

 

 

10

10

 

Note 15. – Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 31/12/10

Passifs financiers

2 018

2 518

3 151

9

7 696

    Instruments dérivés

63

 

 

 

63

    Dettes envers les établissements de crédit

1 691

734

2 299

 

4 724

    Dettes envers la clientèle

15

 

 

 

15

    Dettes représentées par un titre

192

1 736

786

 

2 714

    Intérêts futurs à payer

57

48

66

9

180

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

1 194

 

 

 

1 194

    Total flux futurs contractuels par échéance

3 212

2 518

3 151

9

8 890

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 31/12/09

Passifs financiers

2 640

1 413

5 092

21

9 166

    Instruments dérivés

82

 

 

 

82

    Dettes envers les établissements de crédit

1 571

898

2 341

 

4 810

    Dettes envers la clientèle

13

450

 

 

463

    Dettes représentées par un titre

950

 

2 656

 

3 606

    Dettes subordonnées

 

 

 

11

11

    Intérêts futurs à payer

24

65

95

10

194

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

1 308

 

 

 

1 308

    Total aux futurs contractuels par échéance

3 948

1 413

5 092

21

10 474

 

    La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en comptes des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

    Pour les dérivés passifs, les flux contractuels correspondent aux montants à décaisser.

 

    Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

    Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre.

 

Note 16. – Juste valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7).

 

    16.1. Décomposition par nature :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

 

VNC(*)

JV (*)

Ecart (*)

VNC (*)

JV(*)

Ecart (*)

Actifs financiers

8 695

8 725

30

10 040

10 039

– 1

    Instruments dérivés

38

56

18

4

1

– 3

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

322

322

 

1 788

1 788

 

    Prêts et créances sur la clientèle

8 335

8 347

12

8 248

8 250

2

Passifs financiers

7 584

7 503

81

9 102

9 062

40

    Instruments dérivés

79

10

69

152

134

18

    Dettes envers les établissements de crédit

4 764

4 769

– 5

4 854

4 899

– 45

    Dettes envers la clientèle

16

16

 

464

464

 

    Dettes représentées par un titre

2 714

2 697

17

3 622

3 555

67

    Dettes subordonnées

11

11

 

10

10

 

(*)VNC : Valeur nette comptable– JV : juste valeur – Ecart : gains ou pertes latents

 

    Hypothèses et méthodes retenues. — Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

    Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

    En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

    Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

    — Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2010 et au 31 décembre 2009 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

 

    — Créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2010 et au 31 décembre 2009.

 

    Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

    — Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2010 et 31 décembre 2009 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC.

 

    16.2. Décomposition par niveau (IFRS 7) :

 

(En millions d’euros)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total 31/12/10

Actifs comptabilisés à la juste valeur

 

38

 

38

    Instruments dérivés

 

38

 

38

Passifs comptabilisés à la juste valeur

11

79

 

90

    Titres participatifs

11

 

 

11

    Instruments dérivés

 

79

 

79

 

    La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante :

    — Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques.

    — Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables.

    — Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables.

 

    Les dettes évaluées au coût amorti – couverture de juste valeur, n’étant valorisées à la juste valeur qu’à hauteur de l’élément couvert, elles sont désormais exclues de la décomposition par niveau présentée ci-dessus.

 

Note 17. – Engagements donnés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Engagements de financement

1 194

1 308

    Engagements en faveur de la clientèle

1 194

1 308

        Total des engagements donnés

1 194

1 308

 

Note 18. – Engagements reçus.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Engagements de financement

1 319

1 246

    Engagements reçus d’établissements de crédit

1 318

1 245

    Engagements reçus de la clientèle

1

1

Engagements de garantie

2 778

3 519

    Engagements reçus d’établissements de crédit

65

90

    Engagements reçus de la clientèle

698

1 013

    Engagements de reprise reçus

2 015

2 416

        Total des engagements reçus (*)

4 097

4 765

(*) Dont entreprise liées.

2 671

2 999

 

Note 19. – Intérêts et produits assimilés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Intérêts et produits assimilés

652

674

    Opérations avec les établissements de crédit

8

8

    Opérations avec la clientèle

305

335

    Opérations de location financière

284

270

    Intérêts courus et échus des instruments de couverture

54

59

    Intérêts courus et échus des instruments financiers disponibles à la vente

1

2

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

– 78

– 80

    Opérations avec la clientèle

– 52

– 55

    Opérations de location financière

– 26

– 25

        Total des intérêts et produits assimilés (*)

574

594

(*) Dont entreprises liées.

 

    La titrisation des créances Diac et Cogéra n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 20. – Intérêts et charges assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Opérations avec les établissements de crédit

– 117

– 116

Opérations avec la clientèle

– 3

– 9

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

– 164

– 197

Charges sur dettes représentées par un titre

– 24

– 37

Autres intérêts et charges assimilées

– 1

– 1

    Total des intérêts et charges assimilées (*)

– 309

– 360

(*) Dont entreprises liées

– 247

– 266

 

Note 21. – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur

– 1

– 2

Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture

40

– 45

Couvertures de juste valeur : variation éléments couverts

– 40

45

    Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur

– 1

– 2

 

Note 22. – Produits (charges) nets des autres activités.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Autres produits d’exploitation bancaire

325

315

    Prestations accessoires aux contrats de financement

240

228

    Produits des activités de services

35

38

    Produits liés aux fins de contrats de local non non-douteux

38

32

    Autres produits d’exploitation bancaire

12

17

        Dont reprise de provisions polir risques bancaires

3

13

Autres charges d’exploitation bancaire

– 236

– 228

    Coûts des prestations accessoires aux contrats de financements

– 132

– 128

    Coûts des activités de services

– 31

– 32

    Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux

– 35

– 30

    Coûts de distribution non assimilables à des intérêts

– 29

– 20

    Autres charges d’exploitation bancaire

– 9

– 18

        Dont dotation aux provisions pour risques bancaires

– 5

– 10

Autres produits et charges d’exploitation non bancaire

5

7

    Autres produits d’exploitation non bancaire

10

12

    Autres charges d’exploitation non bancaire

– 5

– 5

        Total des produits et charges nets des autres activités (*)

94

94

(*) Dont entreprises liées.

3

 

 

    Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 23. – Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Frais de personnel

– 86

– 82

    Rémunération du personnel

– 45

– 44

    Charges de retraites et assimilées

– 8

– 7

    Autres charges sociales

– 27

– 25

    Autres charges de personnel

– 6

– 6

Autres frais administratifs

– 32

– 43

    Impôts et taxes hors IS

– 3

– 14

    Loyers

– 6

– 6

    Autres frais administratifs

– 23

– 23

        Total des charges générales d’exploitation (*)

– 118

– 125

(*) Dont entreprises liées.

40

39

 

    Conformément aux normes du Groupe Renault, la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAB) a été classée en Impôts et taxes hors IS.

 

Effectif moyen en nombre

Décembre 2010

Décembre 2009

Financements et services en France

1 293

1 319

 

1 293

1 319

 

Note 24. – Coût du risque par catégorie de clientèle.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Coût du risque sur financement clientèle

– 32

– 49

    Dotations pour dépréciation

– 193

– 218

    Reprises de dépréciation

210

177

    Pertes sur créances irrécouvrables

– 51

– 11

    Récupérations sur créances amorties

2

3

Coût du risque sur financement des réseaux

– 1

– 2

    Dotations pour dépréciation

– 21

– 39

    Reprises de dépréciation

20

37

Coût du risque sur autres activités

1

 

    Variation des dépréciations des autres créances

 

1

        Total du coût du risque

– 32

– 51

 

    Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

Note 25. – Impôts sur les bénéfices.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

Impôts exigibles

– 48

– 30

    Impôts courants sur les bénéfices

– 48

– 30

Impôts différés

– 22

– 19

    Impôts différés

– 22

– 19

        Total de la charge d’impôts sur les bénéfices

– 70

– 49

 

    La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice.

 

    Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

    Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2010

Décembre 2009

ID sur dépréciations

32

32

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

14

16

ID sur autres actifs et passifs

– 5

12

ID sur opérations de location

– 220

– 208

ID sur immobilisations

– 2

2

    Total des impôts différés nets au bilan

– 181

– 146

 

    Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

(En %)

Décembre 2010

Décembre 2009

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France

34,43 %

34,43 %

Différentiel de taux d’imposition

– 0,08 %

1,20 %

Autres impacts

0,140 %

– 1,14 %

Taux effectif d’impôt

34,49 %

34,49 %

 

    Le taux effectif d’impôts en France (Diac consolidée) s’établit à 34,49 % en 2010 contre 34,49 % l’année précédente.

 

    Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global :

 

(En millions d’euros)

Variation 2010 des capitaux propres

Variation 2009 des capitaux propres

 

Avant IS

IS

Net

Avant IS

IS

Net

Opérations de couverture de flux de trésorerie

46

– 16

30

– 28

10

– 18

Ecarts actuariels sur engagements de retraite

 

 

 

1

 

1

Autres gains et pertes latentes

 

 

 

– 1

 

– 1

 

    6. Liste des sociétés consolidées :

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

 

 

2010

2009

Société mère :

 

 

 

    DIAC SA

France

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

    Financement des ventes :

 

 

 

        Cogéra S.A.

France

94,81

94,81

        DIAC Location S.A.

France

100,00

100,00

    Sociétés de services :

 

 

 

        Sigma Service S.A

France

100,00

100,00

        Sogesma S.A.R.L

France

100,00

100,00

 

7. – Les risques financiers.

 

    La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques assurée par le groupe RCI. A ce titre, la holding RCI Banque réalise des opérations sur instruments financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque.

 

    RCI Banque poursuit ses objectifs à travers deux stratégies principales :

    — elle émet sous son nom les ressources nécessaires à la continuité de l’activité commerciale des filiales consolidées du groupe (émission de ressources interbancaires, titres de créances et obligataires, titrisation, négociation de lignes de crédit confirmées) et procède aux ajustements de trésorerie des sociétés du groupe ;

    — elle gère et minimise l’exposition aux risques financiers liés à l’activité Clientèle des filiales de financement des ventes, par l’utilisation des swaps de taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme.

 

    L’organisation du contrôle des risques de marché. —  Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par l’actionnaire Renault. La gestion des risques de marché et le respect des limites qui s’y rapportent sont assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la direction financière de RCI Banque pour le risque global de taux, de liquidité et de change. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l’actionnaire et périodiquement actualisé.

 

    Une liste des produits autorisés, validée par le comité financier de RCI Banque, précise les instruments de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisées au titre de la gestion des risques de marché.

 

    La gestion des risques globaux de taux d’intérêt, de change, de contrepartie et de liquidité :

 

    — Risque de taux (audité) : Dans le cas de RCI Banque, et donc du Groupe DIAC, le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation des taux sur la marge brute financière future.

 

    L’objectif du Groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale.

 

    Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale.

 

    Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le Comité financier, déclinaison individuelle d’une partie de la limite accordée par Renault au groupe RCI Banque.

 

Limite filiales de refinancement :

11 M€

Limite des filiales de financement des ventes :

9 M€

    Total limite de sensibilité en MEUR accordé par Renault à RCI Banque :

20 M€

 

    La sensibilité ainsi définie consiste à mesurer à un instant t l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d’une entité.

 

    La valeur de marché est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t.

 

    Le scénario privilégié par le groupe RCI Banque est un calcul de sensibilité à une hausse uniforme de 100 bp des taux d’intérêts sur l’ensemble des maturités. Le calcul est basé sur des GAP actif et passif moyens mensuels.

 

    Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipé,…), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres,…)

 

    Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (filiales de refinancement, filiales commerciales françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le département Contrôle permanent et risques financiers pour l’ensemble du Groupe. La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose.

 

    Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur.

 

    Au 31 décembre, une hausse des taux de 100 bp en Euro aurait un impact négatif de 412 K€ sur DIAC, un impact négatif de 19 K€ sur DIAC LOCATION, et un impact négatif de 43 K€ sur NOVAFI. La somme des valeurs absolues des sensibilités des filiales du groupe DIAC s’élève à 474 K€.

 

    L’analyse du risque structurel de taux sur les filiales de financements des ventes fait ressortir les points suivants :

 

    La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre 1 et 72 mois. Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure.

 

    Ils sont adossés en macro-couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel.

 

    Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro-couverture.

 

    — Risque de liquidité (audité) : Les filiales du groupe DIAC sont intégrées au suivi du risque de liquidité du groupe RCI Banque.

 

    RCI Banque se doit de disposer à tout moment, et particulièrement en période difficile, de ressources financières suffisantes pour assurer le développement de son activité. À cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes.

 

    Deux indicateurs sont suivis mensuellement en comité financier :

 

        – le nombre de jours de liquidité : un stress scénario permet de calculer le nombre de jours pendant lequel le groupe RCI peut, sans aucun recours supplémentaire au marché, disposer d’un montant de liquidités suffisant à la couverture de son activité passée et prévisionnelle.

 

    Ce chiffre est donné par le calcul d’impasses de liquidité tenant compte, d’une part des ressources émises, des accords bancaires confirmés non utilisés, du potentiel éligible aux opérations de politique monétaire du Système européen de banques centrales (SEBC) et de la position de trésorerie et, d’autre part, des actifs commerciaux et financiers existants et des prévisions d’activité.

 

        – La réserve de liquidité : Cet indicateur est calculé comme la différence entre les sécurités disponibles (accords bancaires confirmés non utilisés, mobilisable en Banque Centrale et cash) et l’encours de papiers commerciaux. Il reflète la capacité de RCI à lever des nouvelles ressources, que ce soit sur les marchés des certificats de dépôts et commercial paper, sous forme de mobilisation en Banque Centrale ou par utilisation des lignes de financements confirmées.

 

    Pour atteindre ses objectifs, RCI Banque dispose au 31 décembre 2010 de 4 567 M€ de lignes bancaires confirmées non utilisées, d’une diversification importante de ses programmes d’émissions court et moyen termes et de 1 635 M€ de titres de créances éligibles et mobilisables auprès de la Banque de France (montant après application des décotes et hors créances mobilisées à la date de clôture).

 

    Afin de diversifier ses utilisations bancaires et de limiter le total des ressources obtenues auprès d’une même contrepartie, la salle des marchés a développé des relations avec un nombre important de banques et d’intermédiaires, tant en France qu’à l’étranger.

 

    — Le risque de change : Les filiales de financement des ventes telles que DIAC, DIAC LOCATION, COGERA ont j’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées au risque de change.

 

    — Le risque de contrepartie :

 

        – La gestion du risque de contrepartie au sein du groupe DIAC est assurée par un dispositif global de limites suivies quotidiennement et définies au niveau consolidé du groupe RCI Banque. Ce dispositif est lui-même intégré au niveau du groupe Renault. L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault.

 

        – Le groupe RCI Banque étant structurellement emprunteur, le risque de contrepartie provient essentiellement des opérations de couvertures réalisées à l’aide d’instruments dérivés.

 

        – Les contreparties sur opérations de marché sont choisies parmi les intervenants bancaires des marchés français et internationaux, ainsi que les limites attribuées en fonction d’un système de notation interne en vigueur pour l’ensemble du Groupe Renault.

 

        – Les excédents de liquidité temporaires sont placés exclusivement en dépôts bancaires à très court terme. Les engagements sur les produits dérivés sont pondérés par des coefficients plus conservateurs que ceux recommandés par la réglementation. Le risque de règlement/ livraison sur opérations de change fait l’objet d’un suivi et de limites spécifiques.

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

    I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les nonnes d’exercice professionnel applicables en France ; ces nonnes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

    Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

    II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

    — Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir des risques de crédit inhérents à ses activités, tel que cela est mentionné dans les notes 2-D, 5-5, 5-11, 5-12 et 5-24 de l’annexe.

 

    Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction ainsi que leur adaptation à l’environnement de crise financière pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.

 

    Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

 

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 18 avril 2011.

Les Commissaires aux Comptes :

Ernst & Young Audit,

Deloitte & Associés,

micha missakian ;

damien leurent.

 

VII. — Rapport de gestion.

 

    Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

 

1103513

25/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2831
Texte de l'annonce :

1102831

25 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°62


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du pavé-neuf – 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Situation au 31 mars 2011.

(En milliers d'euros)

 

Actif

31/03/11

Créances sur les établissements de crédit

14 527

Opérations avec la clientèle

770 031

Obligations et autres titres à revenu fixe

952 477

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

132 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 203 495

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

108 790

Comptes de régularisation actif

13 849

    Total de l'actif

3 195 930

 

 

Passif

31/03/11

Dettes envers les établissements de crédit

1 841 869

Opérations avec la clientèle

24 617

Dettes représentées par un titre

69 288

Autres passifs

129 320

Comptes de régularisation passif

991 107

Provisions pour risques et charges

30 651

Dettes subordonnées

10 875

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

31 103

    Total du passif

3 195 930

 

 

Hors bilan

31/03/11

    Engagements donnés

1 736 640

    Engagements de financement

716 544

    Engagements de garantie

1 020 096

Engagements reçus

554 172

    Engagements reçus de financement

6 351

    Engagements de garantie

547 821

 

 

 

1102831

22/04/2011 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 1329
Texte de l'annonce :

1101329

22 avril 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°48


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Avis de Convocation des proprietaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le 9 mai 2011 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2010.

    — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2010 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

—————

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, trois jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 4 mai 2011 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

— BNP PARIBAS

— SOCIETE GENERALE

— CACEIS BANK

— CM – CIC

— NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d'Administration.

 

 

1101329

06/04/2011 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 1116
Texte de l'annonce :

1101116

6 avril 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°41


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

 

DIAC 

Société Anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S Bobigny. 

 

Avis de réunion.

 

Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le vendredi 20 mai 2010 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy-le-Grand Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Rapport du Conseil sur la gestion du groupe.

    — Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le contrôle interne.

    — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

    — Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

    — Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président, sur les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Approbation des comptes consolidés 2010.

    — Approbation des comptes annuels 2010.

    — Affectation du résultat, détermination du dividende.

    — Approbation des conventions réglementées.

    — Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur (P. Cabrier).

    — Adoption d’un règlement intérieur pour le Conseil d’administration, relatif à la tenue du Conseil d’administration par visioconférence.

    — Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à Messieurs Renaud, Cambier, Messier, Josselin et Piotin, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2010.

    — Pouvoirs en vue des formalités.

 

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L.233-16 et suivants du Code de Commerce faisant ressortir un bénéfice net de 131 913 milliers d’euros.

 

 

Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L.225-235 al.5 du Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par un résultat bénéficiaire de 75 557 041,39 euros.

 

 

Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 81 102 883,51 EUR soit :

 

Résultat net de l'exercice 2010

75 557 041,39 €

Report à nouveau 2009

33 518,36 €

Report à nouveau Changement de méthode comptable *

5 512 323,76 €

Solde disponible 2010

81 102 883,51 €

*Avis CNC no.2009-03 sur l’étalement des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes versé le 17.12.2010

- 50 000 000,00 €

Dividendes

- 31 080 000,00 €

Solde report à nouveau 2010

22 883,51 €

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 81 080 000 EUR au titre de l’exercice 2010 à 20,27 EUR par action.

 

    — Ouvrant droit à un abattement de 40% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 27,72 EUR par action au titre de l’exercice 2007 et de 31,60 EUR par action au titre de l’exercice 2008 et 18,67 EUR par action au titre de l’exercice 2009.

 

 

Quatrième résolution (Conventions réglementées). — L’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article L.225-38 et suivants du Code de Commerce et statuant sur ce rapport, approuve chacune des conventions qui y sont, le cas échéant, mentionnées.

 

 

Cinquième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

 

Sixième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Geoffroy LOPIN, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 20 juillet 2010 et ratifie la nomination par cooptation de M. Patrice CABRIER, enregistrée lors de la même séance. Le mandat de M. CABRIER prendra fin en 2013 à l’issue de l’Assemblée qui statuera sur les comptes 2012.

 

 

Septième résolution (Adoption d’un règlement intérieur). — L’Assemblée Générale, approuve l’établissement d’un règlement intérieur permettant la tenue des Conseils d’administration par visioconférence, conformément aux dispositions de l’article L.225-37 du Code de Commerce.

 

 

Huitième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à Messieurs Frédéric RENAUD, Bernard CAMBIER, Gilles MESSIER, Guillaume JOSSELIN, Jean-Frédéric PIOTIN, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2010.

 

 

Neuvième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

—————

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 20 mai 2011.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'Administration.

 

1101116

26/01/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 120
Texte de l'annonce :

1100120

26 janvier 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°11


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siége social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2010.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

14 465

Opérations avec la clientèle

786 753

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 057 388

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 228 941

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

81 134

Comptes de régularisation actif

40 177

    Total de l'actif

3 342 642

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 669 709

Opérations avec la clientèle

25 711

Dettes représentées par un titre

126 449

Autres passifs

173 597

Comptes de régularisation passif

1 207 946

Provisions pour risques et charges

30 307

Dettes subordonnées

10 720

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

-44 454

Résultat de l'exercice

75 557

    Total du passif

3 342 642

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 923 943

    Engagements de financement

763 461

    Engagements de garantie

1 160 482

Engagements reçus :

530 028

    Engagements reçus de financement

5 130

    Engagements de garantie

524 898

 

 

1100120

22/10/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5619
Texte de l'annonce :

1005619

22 octobre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°127


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 – Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2010

(en milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

0

Créances sur les établissements de crédit

219 537

Opérations avec la clientèle

741 326

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 069 852

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 198 830

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

64 320

Comptes de régularisation actif

43 121

Total de l'actif

3 470 770

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 725 976

Opérations avec la clientèle

27 235

Dettes représentées par un titre

143 525

Autres passifs

153 693

Comptes de régularisation passif

1 310 719

Provisions pour risques et charges

31 304

Dettes subordonnées

11 184

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

34

Total du passif

3 470 770

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 816 639

Engagements de financement

618 491

Engagements de garantie

1 198 148

Engagements reçus

514 608

Engagements reçus de financement

4 146

Engagements de garantie

510 462

 

 

1005619

21/07/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4533
Texte de l'annonce :

1004533

21 juillet 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°87


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



DIAC  

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du pavé-neuf – 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Situation au 30 juin 2010.

(En milliers d'euros) 

Actif

30/06/10

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

96 695

Opérations avec la clientèle

836 694

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 064 716

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 193 273

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

58 272

Comptes de régularisation actif

43 918

    Total de l'actif

3 427 353

 

Passif

30/06/10

Dettes envers les établissements de crédit

1 741 700

Opérations avec la clientèle

27 658

Dettes représentées par un titre

103 542

Autres passifs

140 893

Comptes de régularisation passif

1 304 483

Provisions pour risques et charges

30 915

Dettes subordonnées

11 029

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

33

    Total du passif

3 427 353

 

Hors bilan

30/06/10

Engagements donnés

1 835 243

    Engagements de financement

639 926

    Engagements de garantie

1 195 317

Engagements reçus

499 622

    Engagements reçus de financement

4 178

    Engagements de garantie

495 444

 

 

 

 

 

1004533

11/06/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3317
Texte de l'annonce :

1003317

11 juin 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°70


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2009.

(En milliers d’euros.)

 

Note

Actif

31/12/09

31/12/08

 

Caisse, banques centrales, CCP    

1

17

1

Créances sur les établissements de crédit    

13 819

30 892

2

Opérations avec la clientèle    

860 698

831 362

3

Obligations et autres titres à revenu fixe    

1 035 371

86 137

 

Actions et autres titres à revenu variable    

1

1

4

Participations et autres titres détenus à long terme    

96

96

5

Parts dans les entreprises liées    

133 675

133 675

6

Crédit-bail et location avec option d’achat    

1 153 218

1 186 404

 

Immobilisations incorporelles    

7

7

 

Immobilisations corporelles    

5

5

7

Autres actifs    

101 160

72 658

8

Comptes de régularisation actif    

43 394

29 788

 

    Total de l’actif    

3 341 445

2 371 042

 

Note

Passif

31/12/09

31/12/08

9

Dettes envers les établissements de crédit    

1 699 375

1 236 655

10

Opérations avec la clientèle    

25 986

41 458

11

Dettes représentées par un titre    

116 087

451 331

12

Autres passifs    

158 754

146 904

13

Comptes de régularisation passif    

1 224 477

264 336

14

Provisions pour risques et charges    

29 232

26 118

16

Dettes subordonnées    

10 720

10 726

17

Capital souscrit    

61 000

61 000

17

Réserves    

6 100

6 100

17

Report à nouveau    

– 64 986

13

17

Résultat de l’exercice    

74 700

126 401

 

    Total du passif    

3 341 445

2 371 042

 

Hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/09

31/12/08

18

Engagements donnés    

1 804 517

894 428

 

    Engagements de financement    

622 748

445 201

 

    Engagements de garantie    

1 181 769

449 227

19

Engagements reçus    

473 440

412 051

 

Engagements reçus de financement    

9 866

43 021

 

Engagements de garantie    

463 574

369 030

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/09

31/12/08

21

Intérêts et produits assimilés    

129 183

94 076

22

Intérêts et charges assimilées    

– 159 071

– 101 522

 

Produits sur opérations de crédit bail et assimilées    

737 364

873 490

 

Charges sur opérations de crédit bail et assimilées    

– 662 198

– 764 683

23

Revenus des titres à revenu variable    

148 380

127 877

 

Commissions (produits)    

10 272

11 148

 

Commissions (charges)    

– 3 076

– 2 476

 

Gains ou perte sur opérations de portefeuilles de placement et assimilées    

0

– 1

24

Autres produits d’exploitation bancaire    

122 933

161 584

25

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 15 413

– 7 741

 

Produit net bancaire    

308 374

391 752

26

Charges générales d’exploitation    

– 185 512

– 212 663

 

Résultat brut d’exploitation    

122 862

179 089

27

Coût du risque    

– 43 468

– 30 674

 

Résultat d’exploitation    

79 394

148 415

28

Gains ou pertes sur actifs immobilisés    

265

797

 

Résultat courant avant impôt    

79 659

149 212

 

Résultat exceptionnel    

2 963

0

29

Impôt sur les bénéfices    

– 7 922

– 22 811

 

Résultat net    

74 700

126 401

 

III. — Affectation du résultat.

 

    L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 74.713.518,36 EUR soit :

 

Résultat net de l’exercice 2009    

74.699.977,93 EUR

Report à nouveau 2008    

13 540,43 EUR

Solde disponible 2009    

74.713.518,36 EUR

 

    L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes    

– 65.000.000,00 EUR

Dividendes    

– 9.680.000,00 EUR

Solde report à nouveau 2009    

33.518,36 EUR

 

    L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 74.680.000 EUR au titre de l’exercice 2009 à 18,67 EUR par action.

    — Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A. ont été de 48,74 EUR par action au titre de l’exercice 2006, de 27,72 EUR par action au titre de l’exercice 2007 et de 31,60 EUR par action au titre de l’exercice 2008.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

    Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

I. – Règles et méthodes comptables.

 

    La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

 

    La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

 

    La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

 

    La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

    I.1. Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

    Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

    Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    I.2. Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Celui-ci est cédé au fonds commun de créances « Alliance Auto Loans – France » créé à cet effet. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée.

 

    I.2.1. Les créances titrisées :

 

    Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

    — les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

    — les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

    — les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

    — les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

    — les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession.

 

    Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession (1/M). Cette dernière est réalisée au pair des capitaux restant dus calculé au 30/M-1. Elle ne dégage donc aucun résultat.

 

    Conformément au règlement CRB n° 93-06 du 21 décembre 1993, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

 

Evolution du solde net des contrats cédés

(En Keur)

31/12/09

31/12/08

Solde net des contrats cédés au début de l’exercice    

1 795 312

1 917 652

Cumul des cessions réalisées au cours de l’exercice    

1 057 578

1 072 221

Remboursements et diminutions de l’exercice constatés par le FCC    

– 1 054 545

– 1 095 548

Remboursements clients prévisionnels non encore reversés par la société au FCC    

– 92 196

– 99 013

Solde net des contrats cédés à la fin de l’exercice    

1 706 149

1 795 312

 

    I.2.2. Le financement de l’acquisition des créances titrisées :

 

    Le fonds commun de créances finance l’acquisition des prêts cédés par Diac via l’émission de six catégories de parts :

    — les parts investisseurs seniors (classe A) moyen terme ;

    — les parts investisseurs subordonnées (classe B) moyen terme ;

    — les parts investisseurs pour réhaussement de créance (classe C) moyen terme ;

    — les parts court terme revolving seniors (classe R) d’une durée de vie de 1 à 4 mois ;

    — les parts court terme revolving subordonnées (classe S) d’une durée de vie de 1 mois ;

    — les parts court terme pour réhaussement de créances (classe T) d’une durée de vie de 1 mois.

 

    Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts C, S et T sont souscrites par la société Diac et comptabilisées en autres titres à revenu fixe.

 

Décomposition des parts émises par le FCC

(En Keur)

31/12/09

31/12/08

Parts investisseurs seniors (classe A moyen terme)    

– 1 705 700

– 1 705 700

Parts investisseurs subordonnées (classe B moyen terme)    

– 94 300

– 94 300

Parts revolving seniors (classe R court terme)    

 

– 11 900

Parts revolving subordonnées (classe S court terme)    

 

– 700

Parts sur réhaussement de créances (classe C moyen terme)    

– 84 800

– 84 800

Parts sur réhaussement de créances (classe T court terme)    

 

– 600

Solde du refinancement émis par le FCC    

– 1 884 800

– 1 898 000

 

    I.2.3. Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

    Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés au fonds commun de créances, correspondent principalement :

    — aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

    — aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

    — à la quote-part d’étalement des bonifications sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — à la quote-part d’étalement des frais de dossiers sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

    Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement au FCC.

 

    Le fonds commun de créances assume le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres du FCC équivalente à :

    — 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentées ou douteux ;

    — 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

    Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

    I.2.4. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur du FCC. Ceux-ci sont destinés à couvrir le risque de défaillance de Diac sur le reversement des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.

 

    Ces gages-espèces sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

    Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert :

    — par les parts subordonnées B et S émises par le FCC ;

    — par les parts pour réhaussement de créances C et T émises par le FCC ;

    — par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 0,10 % du stock de capital restant dû des créances saines cédées.

 

    L’ajustement mensuel de cette réserve est réalisé par prélèvement direct sur la trésorerie disponible dans le FCC.

 

Décomposition des réserves versées par la société au FCC

(En Keur)

31/12/09

31/12/08

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des encaissements client    

40 012

0

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des bonifications et frais de dossiers

42 811

29 320

Réserve générale versée par Diac    

2 323

2 323

Solde des réserves du FCC versées par la société    

85 146

31 643

 

    La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place un swap de taux entre Diac (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) et le FCC (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe).

 

    Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.

 

    I.2.5. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCC, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCC. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

    Le résultat du FCC est distribué tous les mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

    Celui-ci est constitué des éléments suivants :

    — Produits associés aux créances cédées et reversés par Diac ;

    — Abandons de créances constatés ;

    — Variation des provisions sur créances échues et à échoir ;

    — Charges d’intérêts sur rémunération des parts A, B, C, R, S et T ;

    — Produits sur les placements court terme de trésorerie ;

    — Charges de rémunération des gages-espèces ;

    — Charges nettes de swap ;

    — Dotation à la réserve générale ;

    — Charges de commissions et d’honoraires.

 

    A la fin de chaque exercice, il est à noter la présence d’un stock de produits latents non encore appréhendé dans les comptes de la société Diac. Celui-ci est constitué principalement des produits associés aux contrats cédés encaissés par Diac sur le dernier mois de l’année.

 

Décomposition du résultat net sur opérations de titrisation

(En Keur)

31/12/09

31/12/08

Intérêts et produits assimilés encaissés de la clientèle sur créances cédées    

165 031

167 853

Intérêts et produits nets assimilés sur placements de trésorerie à taux fixe    

1 357

5 762

Intérêts et charges assimilées sur rémunération des parts à taux fixe    

– 24 051

– 92 231

Intérêts et charges nettes assimilées sur swap avec des établissements de crédit    

– 51 772

2 767

Charge de commissions de recouvrement versées à Diac et frais de gestion    

– 9 729

– 10 339

Coût du risque sur créances cédées    

– 846

13 742

Résultat de l’exercice du FCC avant rémunération de la part résiduelle    

79 989

87 553

Stock de résultat du FCC en attente de reversement à l’ouverture de l’exercice    

– 3 385

6 401

Rémunération de la part résiduelle encaissée par Diac dans l’exercice    

– 71 867

– 97 340

Ajustement de la réserve générale    

525

429

Résultat du FCC en attente de reversement à la clôture de l’exercice    

5 262

– 2 957

Produits latents en attente de reversement par le FCC    

11 941

14 258

    Total des produits latents disponibles en attente de récupération par la société    

17 204

11 301

 

    I.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

    Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

    — selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement) ;

    — sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

    Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

    — Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

    Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

    Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

    Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

 

    En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

    — à la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante ;

    — n’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts ;

    — les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

 

    L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe III – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

    I.4. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

    Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail.

 

    Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

    I.5. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

    Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

    I.6. Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

    I.7. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

    I.8. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

    Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

    I.9. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

    Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

    Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

 

    Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

 

    Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif, pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

    I.10. Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

    Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

    Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

    Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

    Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

    I.11. Risques de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

 

    Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

    — Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent – crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques ;

    — Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

    I.12. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

 

    Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 Keuros correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

 

    Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand Public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

 

    I.13. Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan.

    — Sociétés du Groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

    — Autres sociétés du groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;

    — Fonds Commun de Créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

 

II. – Adaptation à l’environnement de crise financière.

 

    Dans un environnement économique en profonde mutation, DIAC a adapté son mode de fonctionnement au contexte financier actuel.

 

    Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité de DIAC est assuré par RCI Banque et décrit ci-après :

 

    Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (Clientèle et Réseaux) et des opérations de refinancement réalisées.

 

    La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

    La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de « stress test » maximum qui n’envisage aucun accès à de la ressource nouvelle. Ce scénario permet d’établir deux indicateurs :

    — nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne) ;

    — réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

    La liquidité dynamique « scénario central du management » réalisée à partir d’hypothèses de refinancement diversifié incluant marché obligataire, placements privés, financement bancaire à long terme, titrisation (y compris conduit et BCE) et recours aux plans de soutien européens. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité à 12 mois. Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la liquidité statique prévisionnelle.

 

    La réserve de liquidité s’établit à 4 010 M€. Elle représente l’excédent de sécurités disponibles par rapport aux encours de certificats de dépôt et papier commercial. Le groupe se doit en effet de maintenir des sources de liquidité alternative supérieures à ses encours de titres de créances négociables à court terme. La réserve de liquidité se maintient au niveau atteint fin 2008, et très au-dessus des montants constatés au cours des années précédant la crise financière, traduisant le renforcement de la position de liquidité du groupe dans un contexte général resté volatile et incertain.

 

    Risque au titre de l’activité de crédit. — Suite au renforcement des structures de recouvrement mise en oeuvre entre fin 2008 et le début de l’année 2009 les performances du recouvrement se sont améliorées dès le 2e trimestre.

 

    Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour de façon trimestrielle sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise). La baisse de la demande en provenance des entreprises et une politique très prudente sur ce marché conduisent sur le 1er semestre à une réduction de la part de ce segment dans le total. Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

    Dans une conjoncture économique incertaine, DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le coût du risque global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

    Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés ont subi des mouvements significatifs. Dans ce contexte volatile, DIAC fait preuve d’une grande réactivité et révise régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires.

 

    Gouvernance. — Le suivi de la position de liquidité statique, de la position de liquidité dynamique dans un stress scénario de totale fermeture de nouvelles sources de financement, et de la réserve de liquidité ont fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels, sur base consolidée au niveau du groupe RCI.

 

    Les comités de gestion pays ont par ailleurs suivi plus systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

    Exposition au risque de crédit (hors activité commerciale). — DIAC ne détient pas d’expositions directes de type « subprime », monolines, hedge funds, CDO (Collaterized Debt Obligations) ou CMBS (Commercial Mortgage-Backed Securities). Il n’était pas non plus engagé dans des opérations avec des établissements ayant fait défaut. Aucune perte n’a donc été enregistrée à ce titre.

 

    En raison de sa position structurellement emprunteuse, l’exposition au risque de crédit (hors portefeuille commercial) de DIAC est limitée au placement des excédents de trésorerie temporaires, réalisés sous forme de dépôts à très court terme auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie.

 

    Dans le contexte économique actuel, le Comité de Contrepartie a par ailleurs décidé de supprimer ou geler temporairement les limites sur un certain nombre de contreparties sensibles ou en risque. Les suivis de dépassements de limites réalisés par le groupe n’ont pas mis en évidence de dépassements significatifs.

 

    Principes et méthodes comptables. — En préalable, l’analyse de la situation du groupe et les mesures prises dans le contexte actuel, telles que décrites précédemment, ne conduisent pas à remettre en cause l’hypothèse de continuité d’exploitation retenue pour l’arrêté des comptes.

 

    Compte tenu de la nature de ses activités et portefeuilles d’instruments financiers, DIAC n’a pas procédé dans le cadre de la clôture 2008 à des changements de méthodes comptables ou de valorisation ou des estimations comptables significatives autres que celles habituellement retenues, en particulier sur les points suivants :

 

    — Transferts de portefeuilles : DIAC n’a pas effectué de reclassements de portefeuilles d’actifs financiers, tels que permis par l’avis 2008-19 du CNC du 8 décembre 2008 modifiant le règlement 90-01 du CRB.

 

    S’agissant des prêts et créances à la clientèle et contrats de location-financement, les méthodes de dépréciation, décrites en paragraphes I.1 et I.3 sont restées inchangées ; les dépréciations comptabilisées ont donc été actualisées au regard de l’évolution du portefeuille et de l’environnement économique.

 

    Aucune autre estimation comptable particulière n’a été retenue par DIAC dans le cadre de la clôture des comptes 2009.

 

III. – Commentaires sur les postes du bilan et du hors bilan.

 

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Comptes ordinaires débiteurs    

13 819

30 474

Créances rattachées    

0

418

Créances à vue sur établissements de crédit    

13 819

30 892

Créances à terme sur établissements de crédit    

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit    

13 819

30 892

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

13 765

30 820

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

54

72

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit    

13 819

30 892

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

    Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Encours de crédit affecté non titrisé    

583 782

584 087

Encours Carte et prêts personnels revolving    

119 027

123 705

Créances rattachées sur contrats non douteux    

2 487

2 546

Provisions sur créances impayées    

– 2 914

– 9 379

    Sous-total des crédits non douteux à la clientèle    

702 382

700 959

Créances rattachées sur contrats douteux    

292

235

Créances sur contrats douteux    

16 489

16 487

Provisions sur contrats douteux    

– 5 338

– 11 376

Créances rattachées sur contrats douteux compromis    

554

354

Créances sur contrats douteux compromis    

156 034

137 198

Provisions sur contrats douteux compromis    

– 99 144

– 56 234

    Sous-total des crédits douteux à la clientèle    

68 887

86 664

Valeurs nettes des crédits à la clientèle    

771 269

787 623

Prêts au personnel    

476

608

Prêts à la clientèle financière    

85 259

31 643

Autres concours à la clientèle    

218

446

Valeurs non imputées    

1 004

1 049

Créances rattachées sur concours divers    

5

9

Provisions sur concours divers    

– 60

– 60

    Sous-total des concours divers    

86 902

33 695

Comptes ordinaires sains    

2 288

7 154

Créances rattachées sur comptes ordinaires    

0

2 908

Comptes ordinaires douteux    

141

20

Provisions sur comptes ordinaires douteux    

– 44

– 44

Comptes ordinaires douteux compromis    

142

6

    Sous-total des comptes ordinaires    

2 527

10 044

Autres opérations nettes avec la clientèle    

89 429

43 739

        Total des opérations avec la clientèle    

860 698

831 362

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

162 286

148 503

De trois mois à un an    

219 935

221 659

De un an à cinq ans    

473 160

451 447

Supérieure à cinq ans    

5 317

9 753

    Total des opérations avec la clientèle    

860 698

831 362

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

774 034

789 777

Sociétés du groupe Diac    

29

2 361

Autres sociétés du groupe Renault    

1 372

7 572

Fonds commun de créances    

85 263

31 652

    Total des opérations avec la clientèle    

860 698

831 362

 

    Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

    Les prêts à la clientèle financière comprennent principalement aux gages-espèces versés par Diac au FCC.

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Titres à revenu fixe    

1 035 350

86 100

Créances rattachées sur titres à revenu fixe    

21

37

Titres de placement    

1 035 371

86 137

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe    

1 035 371

86 137

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

950 550

1 300

De trois mois à un an    

0

0

De un an à cinq ans    

84 821

84 837

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe    

1 035 371

86 137

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

 

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

31/12/08

Acquisitions

Cessions

31/12/09

SIRHA    

2 601

40

 

 

40

Titres de participation    

 

40

0

0

40

SOFARIS    

1 829

56

 

 

56

Titres détenus à long terme    

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

    Total participations et autres titres détenus à long terme    

 

96

0

0

96

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

31/12/08

Acquisitions

Cessions

31/12/09

Cogéra    

902 212

50 052

 

 

50 052

Sogesma    

82 000

1 254

 

 

1 254

Diac Location    

1 918 694

81 346

 

 

81 346

Sigma Services    

39 994

1 023

 

 

1 023

Parts dans les entreprises liées    

 

133 675

0

0

133 675

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

    Total des parts dans les entreprises liées    

 

133 675

0

0

133 675

 

Note 6. – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Immobilisations brutes au début de l’exercice    

1 987 734

1 814 365

Acquisitions de l’exercice    

623 436

743 348

Cessions de l’exercice    

– 596 835

– 569 979

    Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice    

2 014 335

1 987 734

Amortissements au début de l’exercice    

– 813 208

– 750 594

Dotations de l’exercice    

– 470 767

– 455 622

Diminutions sur cessions de l’exercice    

413 052

393 007

    Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice    

– 870 923

– 813 209

Valeurs nettes des immobilisations louées    

1 143 412

1 174 525

Loyers échus    

1 565

2 299

Provisions sur créances impayées    

– 2 689

0

Créances rattachées    

33

0

Loyers douteux    

2 766

2 463

Provisions sur loyers douteux    

– 4 712

– 6 527

Loyers douteux compromis    

56 988

39 630

Provisions sur loyers douteux compromis    

– 44 145

– 25 986

Loyers échus et créances rattachées    

9 806

11 879

    Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat    

1 153 218

1 186 404

 

Note 7. – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Etat    

29 585

27 361

Créances sociales    

62

65

Débiteurs divers    

33 218

18 270

Créances rattachées sur débiteurs divers    

38 295

26 962

    Total des autres actifs    

101 160

72 658

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

85 120

72 656

De trois mois à un an    

16 040

2

De un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des autres actifs    

101 160

72 658

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

52 801

32 868

Sociétés du groupe Diac    

40 563

30 975

Autres sociétés du groupe Renault    

7 796

8 815

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des autres actifs    

101 160

72 658

 

Note 8. — Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Charges à répartir ou à étaler    

987

1 396

Charges constatées d’avance    

10 861

4 306

Produits à recevoir sur swaps ou IFT    

18 865

250

Autres produits à recevoir    

1 013

1 374

Valeurs à l’encaissement    

4 868

22 458

Autres comptes de régularisation actif    

6 800

4

    Total des comptes de régularisation actif    

43 394

29 788

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

42 661

28 647

De trois mois à un an    

733

762

De un an à cinq ans    

0

379

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des comptes de régularisation actif    

43 394

29 788

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

24 937

29 788

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

18 457

0

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des comptes de régularisation actif    

43 394

29 788

 

    Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur la durée de l’opération.

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires créditeurs    

104 904

166 266

Dettes rattachées    

267

1 137

Dettes à vue sur établissements de crédit    

105 171

167 403

Comptes et emprunts à terme    

1 570 150

1 056 000

Dettes rattachées    

24 054

13 252

Dettes à terme sur établissements de crédit    

1 594 204

1 069 252

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 699 375

1 236 655

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

129 225

180 655

De trois mois à un an    

659 681

292 085

De un an à cinq ans    

910 469

763 915

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 699 375

1 236 655

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

16 329

4 735

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

1 683 046

1 231 920

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 699 375

1 236 655

 

Note 10. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Comptes ordinaires créditeurs    

25 824

27 587

Acomptes et autres sommes dues    

162

363

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière    

0

13 487

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle    

25 986

41 437

Comptes ordinaires créditeurs    

0

21

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle    

0

21

    Total des opérations avec la clientèle    

25 986

41 458

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

25 985

27 971

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

1

0

Fonds commun de créances    

0

13 487

    Total des opérations avec la clientèle    

25 986

41 458

 

    Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2009

31/12/2008

Certificats de dépôts    

54 934

245 341

Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés    

60 999

201 000

Dettes rattachées    

154

4 990

Titres de créances négociables    

116 087

451 331

    Total des dettes représentées par un titre    

116 087

451 331

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

116 087

348 331

De trois mois à un an    

0

42 000

De un an à cinq ans    

0

61 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des dettes représentées par un titre    

116 087

451 331

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 12. – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Etat    

4 700

2 965

Fournisseurs    

18 744

52 638

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail    

35 238

36 721

Dettes sociales    

31 263

30 666

Autres créditeurs divers    

18 578

22 059

Impôts différés passifs    

55

189

Créances rattachées sur créditeurs divers    

50 176

1 666

    Total des autres passifs    

158 754

146 904

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

102 462

121 971

De trois mois à un an    

26 809

17 360

De un an à cinq ans    

29 472

7 565

Supérieure à cinq ans    

11

8

    Total des autres passifs    

158 754

146 904

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

139 815

130 915

Sociétés du groupe Diac    

1 354

1 149

Autres sociétés du groupe Renault    

17 585

14 840

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des autres passifs    

158 754

146 904

 

Note 13. – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail    

112 483

111 964

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle    

18 134

14 693

Bonifications à étaler    

64 084

57 733

Autres produits constatés d’avance    

950 876

329

Intérêts à payer sur swaps ou IFT    

62 788

32 610

Autres charges à payer    

0

1

Autres comptes de régularisation passif    

16 112

47 006

    Total des comptes de régularisation passif    

1 224 477

264 336

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2009

31/12/2008

Jusqu’à trois mois    

1 194 362

241 535

De trois mois à un an    

9 380

7 144

De un an à cinq ans    

20 732

15 588

Supérieure à cinq ans    

3

69

    Total des comptes de régularisation passif    

1 224 477

264 336

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

1 107 483

183 893

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

116 994

80 443

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des comptes de régularisation passif    

1 224 477

264 336

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

31/12/09

Litiges et engagements donnés clients    

52

 

 

– 52

0

Provisions sur opérations bancaires    

52

0

0

– 52

0

Engagements de retraite    

19 989

2 099

– 1 626

 

20 462

Risques filiales    

265

 

 

– 265

0

Autres litiges personnel    

3 115

1 115

– 30

– 1 280

2 920

Autres risques et charges    

2 697

9 726

– 6 110

– 463

5 850

Provisions sur opérations non bancaires 

26 066

12 940

– 7 766

– 2 008

29 232

    Total provisions risques et charges    

26 118

12 940

– 7 766

– 2 060

29 232

 

Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

    — Engagements de retraite :

 

Hypothèses d’actualisation

31/12/08

31/12/09

Age moyen de départ à la retraite    

65 ans

65 ans

Taux moyen d’indexation annuelle    

3,70 %

3,06 %

Taux moyen d’actualisation annuelle    

5,56 %

5,07 %

Taux moyen de départ de la société    

4,95 %

4,79 %

 

Ventilation par natures

Provision pour engagements de retraite

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Valeur actuarielle de l’engagement

Montant engagements à l’ouverture    

19 989

 

 

 

19 989

Droits acquis durant la période    

975

 

 

 

975

Charge financière d’actualisation

1 124

 

 

 

1 124

Ecarts actuariels    

– 862

862

 

 

 

Prestations payées ou autres départs

– 1 626

 

 

 

– 1 626

Autres mouvements    

862

– 1 514

 

 

– 652

Montant engagements à la clôture    

20 462

– 652

0

0

19 810

 

    Les autres mouvements correspondent à la modification de méthode de calcul du taux de rotation des effectifs de la société.

 

Note 15. – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

Dotation

Reprise

Reclassement et chq. de méthode

31/12/09

Opérations avec la clientèle    

77 093

76 584

– 46 177

 

107 500

Crédit-bail et location avec option d’achat

32 513

53 725

– 34 692

 

51 546

Provisions inscrites à l’actif    

109 606

130 309

– 80 869

0

159 046

Risques filiales    

265

 

– 265

 

0

Litiges et engagements donnés clients    

52

 

– 52

 

0

Provisions inscrites au passif

317

0

– 317

0

0

    Total provisions risques de contrepartie

109 923

130 309

– 81 186

0

159 046

 

Note 16. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Titres participatifs    

10 560

10 560

Dettes rattachées sur titres participatifs    

160

166

    Total des dettes subordonnées    

10 720

10 726

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/2009

31/12/2008

Jusqu’à trois mois    

0

0

De trois mois à un an    

160

166

De un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

10 560

10 560

    Total des dettes subordonnées    

10 720

10 726

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

 

    Le système de rémunération comprend :

    — une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) ;

    — une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

    La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17. – Capital souscrit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08 après affectation

Variation année 31/12/09

31/12/09 avant affectation

Proposition d’affectation

31/12/09 après affectation

 

 

 

 

Autofinancement

Dividendes

 

Capital social    

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Réserves légales    

6 100

 

6 100

 

 

6 100

Report à nouveau    

14

– 65 000

– 64 986

20

65 000

34

Résultat net    

 

74 700

74 700

– 20

– 74 680

 

    Total des capitaux propres

67 114

9 700

76 814

0

– 9 680

67 134

 

    Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault.

 

Note 18. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Engagements donnés en faveur de la clientèle    

622 748

445 201

    Total des engagements donnés de financement    

622 748

445 201

Cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit    

1 181 769

449 227

    Total des engagements donnés de garantie    

1 181 769

449 227

        Total des engagements donnés    

1 804 517

894 428

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

622 748

445 202

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

1 181 769

449 226

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des engagements donnés    

1 804 517

894 428

 

Note 19. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Engagements reçus en faveur des établissements de crédit    

8 862

42 216

Engagements reçus en faveur de la clientèle    

1 004

805

    Total des engagements reçus de financement    

9 866

43 021

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD    

463 574

369 030

    Total des engagements reçus de garantie    

463 574

369 030

        Total des engagements reçus    

473 440

412 051

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

49 986

115 486

De trois mois à un an    

153 395

72 791

De un an à cinq ans    

270 026

223 308

Supérieure à cinq ans    

33

466

    Total des engagements reçus    

473 440

412 051

 

Ventilation par partenaires

31/12/09

31/12/08

Sociétés et tiers hors groupe    

464 958

369 573

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

8 482

42 478

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des engagements reçus    

473 440

412 051

 

Note 20. – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Risque de taux :

 

 

    Swaps de taux    

5 438 345

4 719 325

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/09

31/12/08

Jusqu’à trois mois    

981 065

845 660

De trois mois à un an    

1 421 386

1 709 505

De un an à cinq ans    

3 035 894

2 164 160

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des instruments financiers à terme    

5 438 345

4 719 325

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des autres sociétés du groupe Renault.

 

    Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à – 35 025 Keuros pour l’exercice 2009 contre – 8 156 Keuros en 2008.

 

IV. — Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

Note 21. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2009

31/12/2008

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit    

56 622

14 448

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle    

69 542

73 286

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe    

3 019

6 342

    Total des intérêts et produits assimilés    

129 183

94 076

 

Note 22. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit    

– 151 699

– 62 144

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe    

– 6 703

– 38 736

Intérêts et charges sur dettes subordonnées    

– 669

– 642

    Total des intérêts et charges assimilées    

– 159 071

– 101 522

 

Note 23. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Revenus du portefeuille de placement    

71 867

97 339

Revenus des titres détenus à long terme    

1

2

Revenus des parts dans les entreprises liées    

76 512

30 536

    Total des revenus des titres à revenu variable    

148 380

127 877

 

    Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans le FCC.

 

Note 24. – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement    

75 223

86 053

Transferts de charges (dt ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)    

10 717

20 184

Opérations faites en commun    

0

8

Autres produits d’exploitation bancaire    

– 3 754

326

    Total des autres produits d’exploitation bancaire    

82 186

106 571

Refacturations de charges d’exploitation    

40 417

54 694

Autres produits d’exploitation non bancaire    

330

319

    Total des autres produits d’exploitation non bancaire    

40 747

55 013

        Total des autres produits d’exploitation bancaire    

122 933

161 584

 

Note 25. – Autres charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2009

31/12/2008

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement    

– 7 211

– 7 548

Opérations faites en commun    

– 2 818

– 1 775

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 2 107

– 8

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire    

– 2 523

129

    Total des autres charges d’exploitation bancaire    

– 14 659

– 9 202

Autres charges d’exploitation non bancaire    

– 8

– 1505

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire    

– 746

2 966

    Total des autres charges d’exploitation non bancaire    

– 754

1 461

        Total des autres charges d’exploitation bancaire    

– 15 413

– 7 741

 

Note 26. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Salaires et traitements    

– 58 957

– 62 275

Charges sociales sur retraites    

– 6 623

– 7 021

Autres charges sociales    

– 25 053

– 26 147

Participation des salariés    

– 2 772

– 2 575

Autres frais de personnel    

– 1 999

– 1 770

    Total des frais de personnel    

– 95 404

– 99 788

Impôts et taxes    

– 6 214

– 2 720

Travaux, fournitures et services extérieurs    

– 20 850

– 27 817

Commissions versées au réseau commercial    

– 61 629

– 80 563

Autres frais administratifs    

– 1 415

– 1 775

    Total des autres frais administratifs    

– 90 108

– 112 875

        Total des charges générales d’exploitation    

– 185 512

– 212 663

 

Note 27. – Coût du risque.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Coût du risque sur établissements de crédit    

0

0

Dotations aux provisions    

– 52 580

– 39 885

Reprises de provisions    

34 687

16 670

Abandons de créances    

80

– 34

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail    

– 17 813

– 23 249

Dotations aux provisions    

– 67 881

– 55 864

Reprises de provisions    

45 882

67 763

Abandons de créances    

– 6 187

– 23 958

Récupérations sur créances amorties    

2 471

3 554

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit    

– 25 715

– 8 505

Dotations aux provisions    

0

– 158

Reprises de provisions    

52

1 237

Abandons de créances    

8

1

    Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle    

60

1 080

Coût du risque sur opérations avec la clientèle    

– 43 468

– 30 674

Coût du risque sur portefeuille titres    

0

0

Coût du risque sur autres opérations    

0

0

    Total du coût du risque    

– 43 468

– 30 674

 

Note 28. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Gains ou pertes sur immobilisations financières    

265

797

    Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés    

265

797

 

Note 29. – Impôt sur les bénéfices.

 

    La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

 

    La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 30. – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/2009

31/12/2008

Résultat net social    

74 700

126 401

Impôt courant social    

7 922

22 811

Résultat social avant impôts    

82 622

149 212

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et assimilées.    

99 859

81 754

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées    

271

113

Retraitements des plus et moins-values de cession de contrats de crédit-bail    

– 65 180

– 59 152

Résultat latent sur opérations de crédit-bail    

34 950

22 775

Variation du résultat dégagé par le FCC non encore reversé    

8 123

– 9 786

Variation produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC    

– 2 316

33

Variation des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)    

5 835

– 46 124

Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit    

11 642

– 55 877

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)    

– 9 529

– 1 923

Retraitements des provisions pour risques et charges    

0

– 846

Autres retraitements de consolidation    

1 650

5 156

Résultat latent sur autres retraitements    

– 7 879

2 387

    Sous-total des retraitements de consolidation avant IS    

38 713

– 30 775

Résultat financier avant impôts    

121 335

118 437

Impôt courants financier    

– 7 334

– 23 399

Impôts différés nets    

– 8 887

– 6 733

Résultat net financier    

105 114

88 305

 

Stock de réserve latente à la clôture

2009

2008

Réserve latente brute    

275 182

262 024

Impôts différés nets    

– 49 760

– 49 964

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice    

225 422

212 060

 

    Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

    — Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;

    — Différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;

    — Comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;

    — Retraitements liés aux opérations de titrisation.

 

    Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCC sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 31. – Effectifs moyens.

 

Ventilation par natures

31/12/09

31/12/08

Agents de maîtrise    

635

668

Cadres    

434

629

Contrats à durée déterminée    

2

8

    Total des effectifs moyens    

1 071

1 305

 

Droit individuel à la formation

31/12/09

31/12/08

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF    

2 233 h

3 239 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF    

119 117 h

109 613 h

 

V. — Tableau des filiales et des participations.

 

Informations financières

(En milliers d’euros)

Capital

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Diac Location    

29 241

2 935

100,00 %

 

 

 

 

765 013

18 690

 

        Cogéra    

14 512

7 276

94,81 %

 

 

 

 

152 555

16 363

 

        Sogesma    

1 251

408

100,00 %

 

 

 

 

58 916

52

 

        Sigma Services    

610

61

99,99 %

 

 

 

 

17 563

2 769

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des participations dans des sociétés françaises    

 

 

 

133 771

133 771

 

 

 

 

 

 

Tableau des résultats des 5 derniers exercices.

 

Exercices

2005

2006

2007

2008

2009

Situation financière en fin d’exercice :

 

 

 

 

 

    Capital social (en milliers d’euros)    

61 000

61 000

61 000

61 000

61 000

    Nombre d’actions émises    

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

    Nombre d’obligations convertibles en actions    

0

0

0

0

0

Résultat global des opérations (en milliers d’euros) :

 

 

 

 

 

    Produits hors taxes    

604 423

596 351

600 042

967 566

866 547

    Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions    

437 799

513 036

543 991

607 762

605 943

    Impôts sur les bénéfices    

7 032

13 711

22 985

22 811

7 922

    Bénéfice après impôts, amortissements et provisions    

59 518

123 882

110 855

126 401

74 700

    Montant des bénéfices distribués    

85 560

194 960

110 880

126 400

74 680

Résultat des opérations réduit à une action (en euro) :

 

 

 

 

 

    Bénéfice après impôts, mais avant amortissements et provisions    

107,69

124,83

130,25

146,24

149,51

    Bénéfice après impôts, amortissements et provisions    

14,88

30,97

27,71

31,60

18,68

    Dividende versé à chaque action    

21,39

48,74

27,72

31,60

18,67

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

    I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

    Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

    II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans le paragraphe II de l’annexe des comptes. C’est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

    — Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans les notes I.1 et I.3 de l’annexe.

 

    Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction ainsi que leur adaptation à l’environnement de crise financière pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.

 

    Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

    Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

 

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 26 mars 2010.

Les commissaires aux comptes :

ERNST & YOUNG AUDIT

DELOITTE & ASSOCIES

micha missakian ;

damien leurent.

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2009.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

Décembre 2009

Décembre 2008

Instruments dérivés    

2

4

3

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3

1 788

429

Prêts et créances sur la clientèle    

4 et 5

8 248

7 764

Comptes de régularisation et actifs divers    

6

189

209

Immobilisations corporelles et incorporelles    

7

19

20

    Total actif    

 

10 248

8 425

 

Passif

Notes

Décembre 2009

Décembre 2008

Instruments dérivés    

2

152

58

Dettes envers les établissements de crédit    

8.2

4 854

3 466

Dettes envers la clientèle    

8.3

464

490

Dettes représentées par un titre 

8.4

3 622

3 162

Comptes de régularisation et passifs divers

10

564

540

Provisions pour risques et charges

11

53

54

Dettes subordonnées    

13

10

8

Capitaux propres    

 

529

647

    Dont capitaux propres part du groupe    

 

526

643

    Capital souscrit et réserves liées    

 

61

61

    Réserves consolidées et autres    

 

400

469

    Gains ou pertes latents    

 

– 28

– 10

    Résultat de l’exercice    

 

93

123

    Dont capitaux propres part revenant aux minoritaires    

 

3

4

        Total passif    

 

10 248

8 425

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Notes

Décembre 2009

Décembre 2008

Intérêts et produits assimilés    

19

594

608

Intérêts et charges assimilés    

20

– 360

– 377

Commissions (Produits)    

 

2

2

Commissions (Charges)    

 

– 3

– 2

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

21

– 2

6

Gains (pertes) nets sur actifs financiers disponibles à la vente et autres

 

– 1

 

Produits (charges) nets des autres activités    

22

94

107

Produit net bancaire    

 

324

344

Charges générales d’exploitation    

23

– 125

– 108

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 5

– 5

Résultat brut d’exploitation    

 

194

231

Coût du risque    

24

– 51

– 41

Résultat d’exploitation    

 

143

190

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés    

 

 

 

Résultat avant impôts    

 

143

190

Impôts sur les bénéfices    

25

– 49

– 66

Résultat net    

 

94

124

Dont Résultat net – Part revenant aux minoritaires    

 

1

1

Résultat net – Part revenant au Groupe    

 

93

123

Résultat net – Part revenant au Groupe par action et en euros

 

23,24

30,86

 

Etat de résultat global consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Décembre 2009

Décembre 2008

Résultat net

94

124

Autres éléments du résultat global    

– 18

– 28

Opérations de couverture de flux de trésorerie    

– 18

– 28

Autres gains et pertes latentes    

– 1

 

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies    

1

 

Résultat global    

76

96

    Dont Résultat global – Part revenant aux minoritaires    

1

1

    Résultat global – Part revenant au Groupe    

75

95

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

Capital (1)

Réserves liées au capital

Réserves consolidées (2)

Ecarts de conversion

Gains / pertes latents ou différés (3)

Résultat net Part du<?>

Capitaux propres (Part du groupe)

Capitaux propres (Part des mano.<?>) (4)

Total capitaux propres consolidés

Capitaux propres au 31 décembre 2007

61

 

384

 

18

106

569

4

573

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

106

 

 

– 106

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008

61

 

490

 

18

 

569

4

573

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres

 

 

 

 

– 28

 

– 28

 

– 28

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

123

123

1

124

Résultat global de la période

 

 

 

 

– 28

123

95

1

96

Distribution de l’exercice    

 

 

– 21

 

 

 

– 21

– 1

– 22

Capitaux propres au 31 décembre 2008

61

 

469

 

– 10

123

643

4

647

Affectation du résultat de l’exercice précédent

 

 

123

 

 

– 123

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2009

61

 

592

 

– 10

 

643

4

647

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres

 

 

 

 

– 19

 

– 19

 

– 19

Ecart actuariel régimes de retraite à prestations définies

 

 

 

 

1

 

1

 

1

Résultat de la période avant affectation

 

 

 

 

 

93

93

1

94

Résultat global de la période    

 

 

 

 

– 18

93

75

1

76

Effet des variations de périmètre et autres

 

 

– 1

 

 

 

– 1

 

– 1

Distribution de l’exercice

 

 

– 191

 

 

 

– 191

– 2

– 193

Capitaux propres au 31 décembre 2009

61

 

400

 

– 28

93

526

3

529

(1) Le capital social de DIAC est de 61 millions d’euros est composé de 4.000.000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque.

(2) La distribution des dividendes en 2009 correspond à un versement de 126,4 millions d’euros décidé par l’Assemblée Générale Ordinaire du 22 mai 2009, ainsi qu’un acompte relatif à la distribution de dividendes pour 65 millions d’euros décidé par le Conseil d’Administration du 18 décembre 2009, soit un total de 191,4 millions d’euros.

(3) Comprend notamment les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie.

(4) Les intérêts minoritaires correspondent, au 31 décembre 2009 à la part détenue par Renault sas dans Cogéra.

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

Décembre 2009

Décembre 2008

Résultat net revenant au Groupe    

93

123

    Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles    

5

5

    Dotations nettes aux provisions    

46

45

    Produits et charges d’impôts différés    

19

18

    Résultat net – part des minoritaires    

1

1

    Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)    

2

– 6

Capacité d’autofinancement    

166

186

    Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)    

76

46

        Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements    

149

109

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit    

674

595

    Encaissements/décaissements liés aux créances sur établissements de crédit    

– 306

– 25

    Encaissements/décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit    

980

620

Flux liés aux opérations avec la clientèle    

– 544

364

    Encaissements/décaissements liés aux créances sur la clientèle    

– 518

339

    Encaissements/décaissements liés aux dettes sur la clientèle    

– 26

25

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers    

434

– 713

    Encaissements/décaissements liés aux dettes représentées par des titres    

464

– 717

    Encaissements/décaissements liés aux valeurs à l’encaissement    

– 30

4

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers    

– 1

 

Diminution/augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

563

246

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)    

805

478

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles    

– 3

– 3

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)    

– 3

– 3

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires    

– 193

– 22

    Dividendes versés    

– 193

– 22

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement    

 

– 5

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)    

– 193

– 27

Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A + B + C)

609

448

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture    

– 666

– 1 114

    Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

– 666

– 1 114

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture    

– 57

– 666

    Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit    

1 336

282

    Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit    

1 393

– 948

Variation de la trésorerie nette    

609

448

 

    La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée de dépôts à vue et opérations au jour le jour. Ces éléments constitutif sont présentés en notes 3 et 8.2.

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. – Approbation des comptes – distributions.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2009, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 12 mars 2010 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 25 mai 2010 à laquelle sera également proposé d’affecter l’acompte sur dividendes de 65 millions d’euros décidé par le Conseil d’Administration du 18 décembre 2009 ainsi que de distribuer des dividendes complémentaires de 9,7 millions d’euros, soit un total de 74,7 millions d’euros.

 

    Pour mémoire, l’Assemblée Générale Ordinaire du 22 mai 2009 a voté la distribution d’un dividende de 31,60 euros par action, soit 126,4 millions d’euros.

 

    Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. – Règles et méthodes comptables.

 

    En application du règlement no 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les états financiers consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2009 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2009 et tels qu’adoptés dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

    Les normes, interprétations et amendements suivants, parus au Journal Officiel de l’Union européenne à la date de clôture des comptes annuels, sont appliqués pour la première fois sur l’exercice 2009 :

    — la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels » en remplacement de la norme IAS 14 « Information sectorielle », d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009 ;

    — la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » révisée en 2007, d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009 ;

    — la norme IAS 23 « Coûts d’emprunt » révisée en 2007, d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009 ;

    — l’amendement à la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » relatif aux conditions d’acquisition des droits et à la comptabilisation d’une annulation, d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009 ;

    — l’amendement aux normes IAS 32 « Instruments financiers : présentation » et IAS 1 « Présentation des états financiers » relatif aux « Instruments financiers remboursables au gré du porteur et obligations à la suite d’une liquidation », d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009 ;

    — les améliorations aux normes internationales d’information financière de 2008, d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009, à l’exception de l’amendement à la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », applicable aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2009 ;

    — l’interprétation IFRIC 13 « Programmes de fidélisation de la clientèle », d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009 ;

    — l’interprétation IFRIC 14 « IAS 19 – Le plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction », d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009 ;

    — les amendements aux normes IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » et IFRS 7 « Instruments financiers : Informations à fournir » relatifs aux reclassements d’actifs financiers (date d’entrée en vigueur et transition) d’application obligatoire au 1er janvier 2009 ;

    — les amendements aux normes IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir » et IFRS 4 « Contrats d’assurance » relatifs à l’amélioration de l’information fournie quant aux évaluations à la juste valeur et au risque de liquidité associé aux instruments financiers, d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009 ;

    — les amendements à l’interprétation IFRIC 9 « Réexamen de dérivés incorporés » et à la norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » relatifs à la comptabilisation d’instruments financiers dérivés incorporés dans des contrats lorsqu’un actif financier hybride est reclassé hors de la catégorie de la juste valeur par le biais du compte de résultat, d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2009.

 

    La première application de ces normes, interprétations et amendements n’a pas d’impact significatif sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2009.

 

    Le Groupe n’a appliqué aucune norme ni interprétation par anticipation, en particulier, aucune des normes et interprétations, ni aucun des amendements suivants, parus au Journal Officiel de l’Union européenne au 31 décembre 2009 :

    — la norme IAS 27 « Etats financiers consolidés et individuels » révisée en 2008 et applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 ;

    — la norme IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » révisée en 2008 et applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 ;

    — l’amendement à la norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » relatif aux éléments éligibles à la couverture, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 ;

    — l’amendement à la norme IAS 32 « Instruments financiers : présentation » relatif au classement des émissions de droits, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011 ;

    — l’interprétation IFRIC 12 « Accords de concession de services » applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 ;

    — l’interprétation IFRIC 15 « Contrats de construction de biens immobiliers » applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 ;

    — l’interprétation IFRIC 16 « Couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger» applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 ;

    — l’interprétation IFRIC 17 « Distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires », applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 ;

    — l’interprétation IFRIC 18 « Transfert d’actifs provenant de clients », applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010.

 

    Le Groupe n’anticipe à ce jour aucun effet significatif sur les comptes consolidés du fait de l’adoption de ces nouvelles nonnes et interprétations ou amendements.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux du groupe RCI Banque.

 

A. – Principes de consolidation.

 

    Périmètre et méthodes de consolidation. — Le périmètre de consolidation comprend, outre DIAC S.A., les filiales sous contrôle exclusif, les participations sous contrôle conjoint (co-entreprises) ainsi que les sociétés sous influence notable (entreprises associées).

 

    Les actifs titrisés de Diac, Cogéra ainsi que les prêts consentis à Renault Retail Groupe refinancés par l’emprunt à recours limité pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont maintenus à l’actif du bilan.

 

    Les sociétés sous contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale.

 

    Les entités sur lesquelles le groupe DIAC exerce un contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle.

 

    Les sociétés sur lesquelles le groupe DIAC exerce une influence notable sont consolidées par mise en équivalence.

 

    Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés, sont éliminés.

 

    Les sociétés consolidées par DIAC sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan et Dacia ainsi que les sociétés de service associées.

 

    Coût d’acquisition des titres et écarts d’acquisition. — Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la rémunération remise au vendeur par l’acquéreur majoré des coûts directement imputables à l’acquisition.

 

    Les écarts d’acquisition correspondent à la différence entre le coût d’acquisition ajusté des frais directement attribuables et la juste valeur des actifs et passifs acquis. Si une telle transaction génère un écart d’acquisition négatif, celui-ci est enregistré immédiatement en résultat.

 

    Les écarts d’acquisition positifs relatifs aux sociétés consolidées par intégration globale ou proportionnelle figurant à l’actif du bilan du groupe DIAC ne sont pas amortis. En revanche, un test de dépréciation est pratiqué au minimum annuellement et dès qu’il existe un indice de perte de valeur. Les écarts d’acquisition sont donc évalués à leur coût diminué du cumul des pertes de valeur éventuelles. Le cas échéant, cette dépréciation est inscrite au compte de résultat.

 

    Les écarts d’acquisition constatés lors du rachat de parts minoritaires sur des sociétés antérieurement contrôlées par intégration globale sont comptabilisés en diminution des réserves consolidées.

 

B. – Présentation des états financiers.

 

    Les états de synthèse sont établis selon le format proposé par le Conseil National de la Comptabilité dans sa recommandation no 2009-R-04 relative au « format des états de synthèse des établissements de crédit et des entreprises d’investissement sous référentiel comptable international ».

 

    Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du Groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

C. – Estimations et jugements.

 

    Pour établir ses comptes, DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles.

 

    La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

D. – Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location-Financement ».

 

    Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle. — Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

    Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

    Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

    Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de Location Financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

    Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

    Identification du risque de crédit :

 

    Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

    — Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement) ;

    — Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie ;

    — Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des types de financement concernés.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    Dépréciation pour risque de crédit. — Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non – recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    — Activité Clientèle : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Clientèle » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

    Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

    La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

    L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Dans le cas où l’approche statistique sur base individuelle n’est pas pertinente, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les flux de dépréciation viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.

 

    — Activité Réseau : Pour les encours les plus importants, tels que les créances réseau, la dépréciation des douteux est déterminée de façon unitaire sur base individuelle, en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Les créances non douteuses font l’objet d’une approche reposant sur un examen individuel et un examen collectif du risque de crédit.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel fait néanmoins apparaître un indicateur objectif de dépréciation sont distinguées des autres créances non douteuses et regroupées dans la catégorie des créances incidentées, créée à cet effet. La dégradation de la structure financière, de la rentabilité et du comportement de paiement de la contrepartie constitue le fait générateur du classement dans la catégorie des créances incidentées. Elle constitue également le fait générateur de la dépréciation.

 

    Les créances incidentées font l’objet d’une dépréciation associant le taux de dépréciation des créances douteuses au taux de mutation des créances incidentées au douteux.

 

    Compte tenu de la connaissance personnalisée de chaque contrepartie, les dépréciations sur créances incidentées peuvent également faire l’objet d’un ajustement d’expertise.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel ne révèle pas d’indicateur objectif de dépréciation sont regroupées dans la catégorie des créances saines. Elles font l’objet d’un examen collectif du risque de crédit, appréhendé au travers du risque sectoriel.

 

    Règles de passage en pertes. — Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

    Dépréciation des valeurs résiduelles. — Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

    La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

    Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe, une dépréciation est constituée en comparant :

    a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

    b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

    La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

    La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

E. – Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault – Nissan.

 

    Le Groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault – Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

    Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

    L’aide à la vente. — En 2009, le groupe DIAC a assuré 3 331 millions d’euros de nouveaux financements (cartes inclues) contre 3 487 millions d’euros en 2008.

 

    Relations avec le réseau de concessionnaires. — Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault – Nissan.

 

    Au 31 décembre 2009, les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 2 000 millions d’euros contre 1 601 millions d’euros au 31 décembre 2008.

 

    Au 31 décembre 2009, 411 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 256 millions d’euros au 31 décembre 2008.

 

    En 2009, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 71 millions d’euros contre 80 millions d’euros en 2008.

 

    Relations avec les constructeurs. — Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

    Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

    En 2009, cette participation s’élève à 51 millions d’euros contre 54 millions d’euros en 2008.

 

F. – Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39).

 

    Les portefeuilles de titres sont classés suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

 

    Titres détenus jusqu’à l’échéance. — Ce sont les titres que l’entreprise a l’intention de conserver jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués et comptabilisés selon la méthode du coût amorti. Sauf cas exceptionnels, ils ne peuvent en principe pas être cédés avant leur échéance.

 

    Les provisions pour dépréciations sont constituées uniquement lorsqu’il existe une forte probabilité de défaillance de l’émetteur.

 

    Titres détenus à des fins de transaction. — Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus-values.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

    Titres disponibles à la vente. — Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. Au cas où une dépréciation de ces titres serait jugée durable, celle-ci serait comptabilisée directement en compte de résultat et non en capitaux propres, mais ne pourrait être reprise ultérieurement.

 

G. – Immobilisations (IAS16 / IAS36).

 

    Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

    Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

    Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

    — Constructions : 15 à 40 ans ;

    — Autres immobilisations corporelles : 4 à 8 ans.

 

H. – Impôts sur les résultats (IAS12).

 

    Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

    Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

    Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le Groupe.

 

I. – Engagements de retraite et assimilés (IAS19).

 

    Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies. — Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.

 

    Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

    Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.

 

    Lorsque les hypothèses de calcul sont révisées, il en résulte des écarts actuariels qui sont enregistrés en capitaux propres, conformément à l’option offerte par l’amendement à la norme IAS 19.

 

    La charge nette de l’exercice, correspondant à la somme du coût des services rendus, du coût lié à la désactualisation diminuée de la rentabilité attendue des actifs du régime, et de l’étalement du coût des services passés, est entièrement constatée dans les charges de personnel.

 

J. – Conversion des transactions en monnaie étrangère.

 

    Les opérations libellées dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité qui les réalise sont initialement converties et comptabilisées dans la monnaie fonctionnelle au cours en vigueur à la date de ces transactions.

 

    A la date de clôture, les actifs et passifs monétaires exprimés dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité sont convertis au cours de change à cette même date. Les différences de change qui résultent de ces opérations sont comptabilisées dans le compte de résultat.

 

K. – Passifs financiers (IAS 39).

 

    Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

    Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

    Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

    A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

    Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

L. – Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39).

 

    Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

    Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche actif présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

M. – Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

    Le risque de taux. — Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique.

 

    L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe DIAC.

 

    Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle.

 

    Les calculs de sensibilité actif / passif sont effectués quotidiennement par le département contrôle interne et risques financiers pour le groupe DIAC.

 

    La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

 

    La sensibilité du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe des taux de 100 bp) constatée au 31 décembre 2009 est de 469 milliers d’euros au dessous de la limite des 1,5 millions d’euros.

 

    Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion du risque de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

    Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

    Evaluation. — Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

    La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le Groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

    Couverture de juste valeur. — DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants :

    — Couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable ;

    — Couverture du risque de change d’un actif ou passif en devises par un cross currency swap.

 

    Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

    Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

    Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

    Couverture de flux de trésorerie. — DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans le cas suivant :

 

    — Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ; permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture).

 

    Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux issue des replacements des actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

    Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

    Opérations de transaction. — On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

 

    Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

 

    Il s’agit essentiellement :

    — des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation ;

    — des swaps de taux variables/variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

N. – Secteurs opérationnels (IFRS 8).

 

    Les informations sectorielles sont présentées pour la première fois, dans les états financiers annuels, selon la nonne IFRS 8 « Secteurs opérationnels », qui remplace la norme IAS 14 « Information sectorielle » à compter du 1er janvier 2009.

 

    Le groupe DIAC a pour mission d’apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia et Renault Samsung Motors. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en terme de marketing de l’offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. L’organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles, pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l’intégration avec Renault et Nissan, notamment dans les aspects marketing et commerciaux.

 

    Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.

 

    Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

    Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1er janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS 8 a suivi la même segmentation.

 

    L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

 

    L’activité Clientèle recouvre l’ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.

 

    Les résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément.

 

    Les activités de refinancement et de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».

 

    Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

 

3. – Structure du groupe.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2009 : Néant.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2008. : Néant.

 

4. – Adaptation à l’environnement de crise financière.

 

    Dans un environnement économique en profonde mutation, le groupe DIAC a adapté son mode de fonctionnement au contexte financier actuel.

 

    Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC est assuré par RCI Banque et décrit ci-après :

 

    La gestion du risque de liquidité est fondée sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées.

 

    La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

    La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de « stress test » maximum qui n’envisage aucun accès à de la ressource nouvelle. Ce scénario permet d’établir deux indicateurs :

    — nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne) ;

    — réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

    La liquidité dynamique « scénario central du management » réalisée à partir d’hypothèses de refinancement diversifié incluant marché obligataire, placements privés, financement bancaire à long terme, titrisation (y compris conduit et BCE) et recours aux plans de soutien européens. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité à 12 mois. Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la liquidité statique prévisionnelle.

 

    La réserve de liquidité du groupe RCI Banque s’établit à 4 010 M€. Elle représente l’excédent de sécurités disponibles par rapport aux encours de certificats de dépôt et papier commercial. Le groupe se doit en effet de maintenir des sources de liquidité alternative supérieures à ses encours de titres de créances négociables à court terme. La réserve de liquidité se maintient au niveau atteint fin 2008, et très au dessus des montants constatés au cours des années précédant la crise financière, traduisant le renforcement de la position de liquidité du groupe dans un contexte général resté volatile et incertain.

 

    Risque au titre de l’activité de crédit (activité commerciale). — Suite au renforcement des structures de recouvrement mise en oeuvre entre fin 2008 et le début de l’année 2009 les performances du recouvrement se sont améliorées dès le 2ème trimestre.

 

    Les perspectives économiques restant incertaines, le pilotage centralisé de la politique d’acceptation mise en place au début de la crise a été maintenu. Le réglage des systèmes d’acceptation est ajusté en fonction de stress-test mis à jour de façon trimestrielle sur les principaux pays par marché (particuliers, entreprise) et en conséquence. La baisse de la demande en provenance des entreprises et une politique très prudente sur ce marché conduisent sur le 1er semestre à une réduction de la part de ce segment dans le total. Au final, la qualité de la production est en ligne avec les objectifs.

 

    Dans une conjoncture économique incertaine, le groupe DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le coût du risque global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

    Exposition au risque de crédit (hors activité commerciale). — Le groupe DIAC ne détient pas d’expositions directes de type « subprime », monolines, hedge funds, CDO (Collaterized Debt Obligations) ou CMBS (Commercial Mortgage-Backed Securities). Il n’était pas non plus engagé dans des opérations avec des établissements ayant fait défaut. Aucune perte n’a donc été enregistrée à ce titre.

 

    En raison de sa position structurellement emprunteuse, l’exposition au risque de crédit (hors portefeuille commercial) du groupe RCI Banque est limitée au placement des excédents de trésorerie temporaires, réalisés sous forme de dépots à très court terme auprès d’établissements bancaires de premier ordre préalablement autorisés par le Comité de Contrepartie.

 

    Dans le contexte économique actuel, le Comité de Contrepartie (du groupe RCI Banque pour le compte du groupe DIAC) a par ailleurs décidé de supprimer ou geler temporairement les limites sur un certain nombre de contreparties sensibles ou en risque. Les suivis de dépassements de limites réalisés par le groupe n’ont pas mis en évidence de dépassements significatifs.

 

    Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés ont subi des mouvements significatifs. Dans ce contexte volatile, le groupe DIAC a fait preuve d’une grande réactivité et révise régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires a été revue, et l’introduction d’un « taux de base Crédit Réseau » révisé mensuellement a permis de stabiliser la rentabilité de cette activité.

 

    Gouvernance. — Le suivi de la position de liquidité statique, de la position de liquidité dynamique dans un stress scénario de totale fermeture de nouvelles sources de financement, et de la réserve de liquidité ont fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels.

 

    Les comités de gestion pays ont par ailleurs suivi plus systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.

 

5. – Notes sur les comptes consolidés.

 

Note 1. – Information sectorielle.

 

    1.1. Segmentation par marché :

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2009

Encours productif moyen

5 661

2 140

 

7 802

Produit net bancaire

287

39

– 2

324

Résultat brut d’exploitation

165

29

 

194

Résultat d’exploitation 

117

26

 

143

Résultat avant impôts 

117

26

 

143

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/2008

Encours productif moyen

5 732

2 217

 

7 949

Produit net bancaire 

309

39

– 4

344

Résultat brut d’exploitation

202

29

 

231

Résultat d’exploitation

174

16

 

190

Résultat avant impôts

174

16

 

190

 

    Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.

 

    Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe DIAC proviennent d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts.

 

    La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes ou fiscales de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

    L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe DIAC tels que présentés aux notes 4 et 5 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

    1.2. Segmentation géographique : L’intégralité des opérations du Groupe Diac est réalisée en France.

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture    

4

152

3

58

    Instruments dérivés de taux et de change : Couverture de juste valeur

– 20

25

 

 

    Instruments dérivés de taux : Couverture de flux de trésorerie futurs

24

127

3

58

        Total des instruments dérivés (*)

4

152

3

58

(*) Dont entreprises liées    

4

152

3

58

 

    Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites dans les règles et méthodes comptables aux points : Passifs financiers (IAS 39) et Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

    Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/2009

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

    Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

        Prêteurs    

2 936

3 618

 

6 554

        Emprunteurs    

2 936

3 618

 

6 554

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total 12/2008

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

    Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

        Prêteurs    

1 281

3 385

 

4 666

        Emprunteurs    

1 281

3 385

 

4 666

 

    Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers de couvertures de flux de trésorerie :

 

(En millions d’euros)

Couverture de flux de trésorerie

Echéancier de transfert en résultat de la réserve de couverture de flux de trésorerie

 

 

< à 1 an

De 1 à 5 ans

> à 5 ans

Solde au 31 décembre 2007    

18

15

3

 

Variation de juste valeur en capitaux propres

– 35

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

7

 

 

 

Solde au 31 décembre 2008

– 10

– 10

 

 

Variation de juste valeur en capitaux propres

– 113

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés

95

 

 

 

Solde au 31 décembre 2009

– 28

– 24

– 4

 

 

    Le tableau ci-dessus indique pour les couvertures de flux de trésorerie, les périodes au cours desquelles DIAC s’attend à ce que les flux de trésorerie interviennent et influent sur le résultat.

 

    La variation de la réserve de couvertures de flux de trésorerie résulte d’une part de la variation de la juste valeur des instruments de couverture portée en capitaux propres, ainsi que du transfert en résultat de la période selon le même rythme que l’élément couvert.

 

Note 3. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Créances à vue sur les établissements de crédit

1 336

283

    Comptes ordinaires débiteurs    

1 336

282

    Créances rattachées    

 

1

Créances à terme sur les établissements de crédit    

452

146

    Comptes et prêts à terme    

450

144

    Créances rattachées    

2

2

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)

1 788

429

(*) Dont entreprises liées

471

276

 

    Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Note 4. – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Prêts et créances sur la clientèle

8 248

7 764

    Opérations avec la clientèle

5 073

4 740

    Opérations de location financière

3 175

3 024

        Total opérations avec la clientèle et assimilées

8 248

7 764

 

    4.1. Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Créances sur la clientèle    

5 285

4 897

    Affacturage    

458

377

    Autres créances commerciales    

103

102

    Autres crédits à la clientèle    

4 334

4 056

    Comptes ordinaires débiteurs    

26

59

    Créances douteuses et compromises    

364

303

Créances rattachées sur clientèle    

26

35

    Autres crédits à la clientèle    

15

19

    Comptes ordinaires débiteurs    

 

3

    Créances douteuses et compromises    

11

13

Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle    

13

32

    Etalement des frais de dossiers et divers    

– 18

– 14

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

– 32

– 25

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

63

71

Dépréciation des créances sur la clientèle 

– 251

– 224

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque

– 40

– 54

    Dépréciation des créances douteuses et compromises    

– 211

– 170

        Total net des créances sur la clientèle    

5 073

4 740

 

    Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC et Cogéra, n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

    Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales de Renault sur des entreprises localisées en Europe.

 

    4.2. Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Créances sur opérations de location-financière    

3 252

3 083

    Crédit-bail et location longue durée    

3 151

2 986

    Créances douteuses et compromises    

101

97

Créances rattachées sur opérations de location financière    

6

3

    Crédit-bail et locution longue durée    

3

2

    Créances douteuses et compromises    

3

1

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location-financière    

– 1

 

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau    

– 33

– 33

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires    

32

33

Dépréciation des créances sur opérations de location financière    

– 82

– 62

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque    

– 10

– 10

    Dépréciation des créances douteuses et compromises    

– 72

– 52

        Total net des créances sur opérations de location-financière    

3 175

3 024

 

    Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2009

Location financière – Investissement net    

1 599

1 657

1

3 257

Location financière – Intérêts futurs à recevoir    

75

40

 

115

Location financière – Investissement brut    

1 674

1 697

1

3 372

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI

1 227

1 188

1

2 416

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

627

595

1

1 223

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

1 047

1 103

 

2 150

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/2008

Location financière – Investissement net    

1 270

1 813

3

3 086

Location financière – Intérêts futurs à recevoir

82

42

 

124

Location financière – Investissement brut    

1 352

1 855

3

3 210

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI

823

1 027

1

1 851

Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées

390

456

1

847

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)

962

1 399

2

2 363

 

    4.3. Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par DIAC : L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 11 508 millions d’euros au 31 décembre 2009. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé de DIAC (cf. Note 18 Engagements reçus).

 

    Montant des créances échues :

 

(En millions d’euros)

12/09

Dont non dépréciées (1)

12/08

Dont non dépréciées (1)

Total des créances échues    

267

 

198

4

    Depuis 0 à 3 mois    

18

 

5

4

    Depuis 3 à 6 mois

17

 

23

 

    Depuis 6 mois à 1 an

32

 

24

 

    Depuis plus de 1 an    

200

 

146

 

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

    Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type d’activité (Clientèle et Réseaux). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

    Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

    Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentés est de 497 millions d’euros au 31 décembre 2009.

 

Note 5. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/09

Valeur brute

6 379

2 067

135

8 581

    Créances saines    

6 047

1 923

132

8 102

    Créances douteuses    

63

138

1

202

    Créances compromises    

269

6

2

277

Dépréciation sur base individuelle    

– 258

– 56

– 2

– 316

    Dépréciation créances saines    

– 13

– 20

 

– 33

    Dépréciation créances douteuses    

– 30

– 30

– 1

– 61

    Dépréciation créances compromises    

– 215

– 6

– 1

– 222

Dépréciation collectives sectorielles    

– 6

– 11

 

– 17

    Dépréciation des créances    

– 6

– 11

 

– 17

        Total des valeurs nettes (*)    

6 115

2 000

133

8 248

(*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)

 

411

14

425

 

(En millions d’euros)

Clientèle

Réseau

Autres

Total 12/08

Valeur brute    

6 216

1 666

168

8 050

    Créances saines    

5 913

1 557

166

7 636

    Créances douteuses    

63

107

1

171

    Créances compromises    

240

2

1

243

Dépréciation sur base individuelle    

– 210

– 46

– 2

– 258

    Dépréciation créances saines    

– 16

– 20

 

– 36

    Dépréciation créances douteuses    

– 31

– 24

– 1

– 56

    Dépréciation créances compromises    

– 163

– 2

– 1

– 166

Dépréciation collectives sectorielles    

– 9

– 19

 

– 28

    Dépréciation des créances    

– 9

– 19

 

– 28

        Total des valeurs nettes (*)    

5 997

1 601

166

7 764

(*) Dont entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)    

1

256

39

296

 

    L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

    Hormis le groupe Renault, le Groupe DIAC n’a pas d’engagement de crédit sur des contreparties représentant un montant supérieur à 10 % de ses fonds propres.

 

Note 6. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En millions d’euros)

12/09

12/08

Créances d’impôts et taxes fiscales    

64

85

    Créances d’impôts courants    

19

5

    Créances d’impôts différés    

29

20

    Créances fiscales hors impôts courants    

16

60

Comptes de régularisation et actifs divers    

125

124

    Autres débiteurs divers    

55

57

    Comptes de régularisation actif    

33

12

    Valeurs reçues à l’encaissement    

37

55

        Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)    

189

209

(*) Dont entreprises liées    

50

53

 

    Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 7. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Valeur nette des immobilisations incorporelles    

2

1

    Valeur brute    

17

15

    Amortissements et provisions    

– 15

– 14

Valeur nette des immobilisations corporelles    

17

19

    Valeur brute    

66

65

    Amortissements et provisions    

– 49

– 46

        Total net des immobilisations corporelles et incorporelles    

19

20

 

Note 8. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

    8.1. Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Dettes évaluées au coût amorti    

7 948

7 118

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 862

3 466

    Dettes envers la clientèle    

464

490

    Dettes représentées par un titre    

3 622

3 162

Dettes évaluées à la juste valeur    

992

 

    Dettes envers tes établissements de crédit    

992

 

        Total des dettes financières    

8 940

7 118

 

    8.2. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Dettes à vue envers les établissements de crédit    

1 396

952

    Comptes ordinaires créditeurs    

1 373

933

    Autres sommes dues    

20

15

    Dettes rattachées    

3

4

Dettes à terme envers les établissements de crédit    

3 458

2 514

    Comptes et emprunts à terme    

3 431

2 482

    Dettes rattachées    

27

32

        Total des dettes envers les établissements de crédit

4 854

3 466

(*) Dont entreprises liées

4 729

3 362

 

    Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

    8.3. Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Comptes créditeurs de la clientèle    

460

484

    Comptes ordinaires créditeurs    

10

34

    Comptes créditeurs à terme    

450

450

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées    

4

6

    Autres sommes dues à la clientèle    

3

4

    Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue    

1

1

    Dettes rattachées sur comptes créditeurs à terme    

 

1

        Total des dettes envers la clientèle (*)    

464

490

(*) Dont entreprises liées (1)    

450

451

(1) Cogera, une filiale du. groupe DIAC, a contracté un emprunt à recours limité auprès de Renault SAS pour un montant de 450 millions d’euros, assorti d’un nantissement de la créance de Renault SAS en faveur de Cogera. Cette opération a été réalisée afin d’obtenir un refinancement des prêts consentis à Renault Retail Groupe, filiale commerciale du groupe Renault en France, et de réduire les engagements de Cogera sur le groupe Renault. Les créances RRG sont maintenues à l’actif du bilan à leur poste d’origine.

 

    8.4. Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Titres de créances négociables (1)    

116

451

    Certificat de dépôts    

55

245

    BMTN et assimilés    

61

201

    Dettes rattachées sur titres de créances négociables    

 

5

Autres dettes représentées par un titre (2)    

3 506

2 711

    Autres dettes représentées par un titre    

3 506

2 710

    Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre    

 

1

        Total des dettes représentées par un titre (*)    

3 622

3 162

(*) Dont entreprises liées    

1 174

300

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie, papiers commerciaux sont émis par DIAC.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (Diac et Cogera).

 

    8.5. Ventilation des dettes par échéances : La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 14.

 

    8.6. Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Variable

Fixe

Total

TIE (*)

Variable

Fixe

Total

TIE (*)

Dettes sur les établissements de crédit    

2 434

2 420

4 854

1,10 %

1 948

1 518

3 466

3,02 %

Dettes envers la clientèle 

455

9

464

0,95 %

463

27

490

2,89 %

Titres de créances négociables 

63

53

116

1,46 %

170

281

451

4,71 %

Autres dettes représentées par un titre

3 508

– 2

3 506

1,05 %

2 713

– 2

2 711

4,12 %

    Total de l’endettement par taux

6 460

2 480

8 940

 

5 294

1 824

7 118

 

(*) Taux d’intérêt effectif moyen pondéré.

 

    La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

Note 9. – Titrisation.

 

(En millions d’euros)

Titrisation - Opérations publiques

Entités cédantes    

DIAC SA

COGERA SA

Pays    

France

France

Date de début    

octobre 2006

janvier 2005

Durée maximale des fonds    

octobre 2020

janvier 2012

Véhicule d’émission    

Cars Alliance Auto Loans France FCC

FCC Alliance DFP France

Montant des créances cédées à l’origine    

2 323,0

1 372,0

Nature des créances cédées    

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendantes

Créances cédées au 31/12/09

1 798,0

1 412,0

Réhaussement de crédit au 31/12/09    

Cash réserve pour 0,10 % soit 2,3 Meur

Sur-collatéralisation en créance de 4,5 %

Sur-collatéralisation en créances de 4,5 %

Véhicule d’émission    

Cars Alliance Auto Loans France FCC

Cars Alliance Funding FLC Irlande

Emissions publiques

Class A

Séries 2005-1 Class A

Moyen terme

Notation AAA

Notation AAA

Titres émis au 31/12/09    

1 705,7

814,0

 

Class B

Séries 2005-1 Class B

 

Notation A

Notation A

 

94,3

36,0

Placements privés listés    

Notation AAA

Séries 2005-2 Class A

Coût terme    

 

Notation AAA

Titres émis au 31/12/09    

 

856,6

 

    Le groupe DIAC a procédé à plusieurs opérations de titrisation portant sur des créances sur le réseau de distribution ou sur des crédits à la clientèle finale, par l’intermédiaire de véhicules ad hoc.

 

    Ces opérations de titrisation n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, la totalité du risque étant conservé par le Groupe. Un passif de 3 506 millions a été comptabilisé en Autres dettes représentées par un titre correspondant aux titres émis lors de ces opérations de titrisation. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par DIAC, constituant une réserve de liquidité.

 

    En application des règles de consolidation, les parts résiduelles et parts court terme éventuellement souscrites par DIAC sont éliminées dans les comptes consolidés.

 

    L’ensemble des créances titrisées, y compris les intérêts courus non échus, a été maintenu à l’actif du bilan.

 

Note 10. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Dettes d’impôts et taxes fiscales    

185

170

    Dettes d’impôts courants    

2

7

    Dettes d’impôts diffères    

175

156

    Dettes fiscales hors impôts courants    

8

7

Comptes de régularisation et passifs divers    

379

370

    Dettes sociales    

34

33

    Autres créditeurs divers    

226

192

    Comptes de régularisation passif    

102

99

    Comptes d’encaissement    

17

46

        Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)    

564

540

(*) Dont entreprises liées    

79

66

 

    Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 11. – Provisions pour risques et charges.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

Décembre 2009

 

 

Utilisées

Non utilisées

 

 

Provisions sur opérations bancaires    

12

11

– 11

– 2

– 1

9

    Provisions pour risques de litiges    

1

 

 

 

 

1

    Autres provisions    

11

11

– 11

– 2

– 1

8

Provisions sur opérations non bancaires    

42

13

– 2

– 9

 

44

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés    

20

2

– 2

 

 

20

    Provisions pour risques fiscaux et litiges    

21

11

 

– 9

 

23

    Autres provisions    

1

 

 

 

 

1

        Total des provisions pour risques et charges    

54

24

– 13

– 11

– 1

53

(*) Autres variations – Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

    Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

    Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

Décembre 2009

Décembre 2008

Age de départ à la retraite    

65 ans

65 ans

Evolution des salaires    

3,06 %

3,70 %

Taux d’actualisation financière    

5,07 %

5,30 %

Taux de départ    

4,79 %

4,95 %

 

    Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Valeur actuarielle des engagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels non comptabilisés

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2007

20

 

20

 

20

Charge nette de l’exercice 2008

1

 

1

 

1

Prestations et contributions payées

– 1

 

– 1

 

– 1

Solde au 31 décembre 2008

20

 

20

 

20

Charge nette de l’exercice 2009    

2

 

2

 

2

Prestations et contributions payées

– 1

 

– 1

 

– 1

Ecarts actuariels

– 1

 

– 1

 

– 1

Solde au 31 décembre 2009

20

 

20

 

20

 

    Montants comptabilisés au compte de résultat au titre des engagements de retraite :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Coût des services rendus    

1

 

Coût de la désactualisation    

1

1

Charges nettes    

2

1

 

Note 12. – Dépréciations et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Dotations

Reprises

Autres (*) variations

Décembre 2009

 

 

 

Utilisées

Non utilisées

 

 

Provisions sur opérations bancaires    

287

271

– 167

– 57

 

334

    Opérations avec la clientèle (sur base individuelle)    

259

263

– 167

– 38

 

317

    Opérations avec la clientèle (sur base collective)    

28

8

 

– 19

 

17

Provisions sur opérations non bancaires    

4

1

 

– 1

 

4

    Autres couvertures d’un risque de contrepartie    

4

1

 

– 1

 

4

        Total couverture des risques de contreparties    

291

272

– 167

– 58

 

338

(*) Autres variations – Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre    

 

    La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5.

 

    En 2009, le groupe DIAC a utilisé les historiques de données mis en place par Bâle II pour affiner les taux de provisionnement de l’encours sain et incidenté du réseau. L’exploitation statistique de ces historiques a entraîné une révision à la baisse des taux de provisionnement ; en conséquence, une reprise sur dépréciation a été constatée dans les comptes à hauteur de 6,5 millions d’euros.

 

Note 13. – Dettes subordonnées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Dettes évaluées à la juste valeur    

10

8

    Titres participatifs    

10

8

        Total des dettes subordonnées    

10

8

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par DIAC SA.

 

    La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par DIAC comprend une partie fixe égale au TAM (Taux monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du groupe DIAC de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

Note 14. – Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/09

Actifs financiers    

4 232

2 247

3 553

8

10 040

    Instruments dérivés    

22

 

– 18

 

4

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 353

25

410

 

1 788

    Prêts et créances sur la clientèle

2 857

2 222

3 161

8

8 248

Passifs financiers

2 682

1 366

5 044

10

9 102

    Instruments dérivés

87

18

47

 

152

    Dettes envers les établissements de crédit

1 615

898

2 341

 

4 854

    Dettes envers la clientèle

14

450

 

 

464

    Dettes représentées par un titre

966

 

2 656

 

3 622

    Dettes subordonnées

 

 

 

10

10

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/08

Actifs financiers    

2 740

2 088

3 349

19

8 196

    Instruments dérivés    

3

 

 

 

3

    Prêts et créances sur les établissements de crédit    

300

15

114

 

429

    Prêts et créances sur la clientèle    

2 437

2 073

3 235

19

7 764

Passifs financiers    

1 541

965

4 670

8

7 184

    Instruments dérivés    

58

 

 

 

58

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 044

462

1 960

 

3 466

    Dettes envers la clientèle    

40

450

 

 

490

    Dettes représentées par un titre    

399

53

2 710

 

3 162

    Dettes subordonnées    

 

 

 

8

8

 

Note 15. – Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/09

Passifs financiers    

2 640

1 413

5 092

21

9 166

    Instruments dérivés    

82

 

 

 

82

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 571

898

2 341

 

4 810

    Dettes envers la clientèle    

13

450

 

 

463

    Dettes représentées par un titre    

950

 

2 656

 

3 606

    Dettes subordonnées    

 

 

 

11

11

    Intérêts futurs à payer    

24

65

95

10

194

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle    

1 308

 

 

 

1 308

        Total flux futurs contractuels par échéance

3 948

1 413

5 092

21

10 474

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total 12/08

Passifs financiers    

1 450

1 046

4 767

10

7 273

    Instruments dérivés    

40

 

 

 

40

    Dettes envers les établissements de crédit

1 008

462

1 960

 

3 430

    Dettes envers la clientèle

38

450

 

 

488

    Dettes représentées par un titre

349

53

2 710

 

3 112

    Dettes subordonnées

 

 

 

10

10

    Intérêts futurs à payer

15

81

97

 

193

Engagements de financements et garanties donnés – clientèle

1 173

 

 

 

1 173

        Total flux futurs contractuels par échéance

2 623

1 046

4 767

10

8 446

 

    La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en comptes des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

    Pour les dérivés passifs, les flux contractuels correspondent aux montants à décaisser.

 

    Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

    Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre.

 

Note 16. – Juste valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IFRS 7).

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2009

 

VNC (*)

JV (*)

Ecart (*)

VNC (*)

JV (*)

Ecart (*)

Actifs financiers    

10 040

10 039

– 1

8 196

8 083

– 113

    Instruments dérivés

4

1

– 3

3

3

 

    Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 788

1 788

 

429

429

 

    Prêts et créances sur la clientèle    

8 248

8 250

2

7 764

7 651

– 113

Passifs financiers    

9 102

9 062

40

7 184

7 072

112

    Instruments dérivés    

152

134

18

58

58

 

    Dettes envers les établissements de crédit    

4 854

4 899

– 45

3 466

3 466

 

    Dettes envers la clientèle    

464

464

 

490

490

 

    Dettes représentées par un titre    

3 622

3 555

67

3 162

3 050

112

    Dettes subordonnées    

10

10

 

8

8

 

(*) VNC : Valeur nette comptable – JV : Juste valeur – Ecart : Gaies ou pertes latents.

 

    Hypothèses et méthodes retenues : Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

    Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

    En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

    Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

    — Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés à DLAC au 31 décembre 2009 et au 31 décembre 2008 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

 

    — Créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2009 et au 31 décembre 2008.

 

    Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

    — Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2009 et 31 décembre 2008 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC.

 

    La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la norme IFRS 7 est la suivante :

 

    — Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques.

 

    — Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables.

 

    — Niveau 3 : techniques d’évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables.

 

    16.2. Décomposition par niveau (IFRS 7) :

 

(En millions d’euros)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total 12/09

Actifs comptabilisés à la juste valeur    

 

4

 

4

    Instruments dérivés    

 

4

 

4

Passifs comptabilisés à la juste valeur

10

1 144

 

1 154

    Dettes envers les établissements de crédit

 

992

 

992

    Titres participatif

10

 

 

10

    Instruments dérivés 

 

152

 

152

 

Note 17. – Engagements donnés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Engagements de financement    

1 308

1 173

    Engagements en faveur de la clientèle    

1 308

1 173

        Total des engagements donnés    

1 308

1 173

 

Note 18. – Engagements donnés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Engagements de financement    

1 246

1 269

    Engagements reçus d’établissements de crédit    

1 245

1 268

    Engagements reçus de la clientèle    

1

1

Engagements de garantie    

3 519

2 937

    Engagements reçus d’établissements de crédit    

90

90

    Engagements reçus de la clientèle    

1 013

995

    Engagements de reprise reçus    

2 416

1 852

        Total des engagements reçus (*)    

4 765

4 206

(*) Dont entreprises liées

2 999

2 653

 

Note 19. – Intérêts et produits assimilés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Intérêts et produits assimilés    

674

689

    Opérations avec les établissements de crédit    

8

10

    Opérations avec la clientèle    

335

401

    Opérations de location financière    

270

256

    Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

59

14

    Intérêts courus et échus des instruments financiers disponibles à la vente    

2

8

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires    

– 80

– 81

    Opérations avec la clientèle    

– 55

– 56

    Opérations de location financière    

– 25

– 25

        Total des intérêts et produits assimilés (*)    

594

608

(*) Dont entreprises liées

94

117

 

    La titrisation des créances Diac et Cogéra n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 20. – Intérêts et charges assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Opérations avec les établissements de crédit    

– 116

– 157

Opérations avec la clientèle    

– 9

– 23

Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

– 197

– 25

Charges sur dettes représentées par un titre    

– 37

– 172

Autres intérêts et charges assimilées    

– 1

 

    Total des intérêts et charges assimilées (*)    

– 360

– 377

(*) Dont entreprises liées    

– 266

– 219

 

Note 21. – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Gains et petits nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur    

– 2

6

Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture    

– 45

 

Couvertures de juste valeur : variation éléments couverts    

45

 

    Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur    

– 2

6

 

Note 22. – Produits (charges) nets des autres activités.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Autres produits d’exploitation bancaire    

315

326

    Prestations accessoires aux contrats de financement    

228

241

    Produits des activités de services    

38

40

    Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux    

32

34

        Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles    

 

4

    Autres produits d’exploitation bancaire    

17

11

        Dont reprise de provisions pour risques bancaires    

13

5

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 228

– 226

    Coûts des prestations accessoires aux contrats de financements    

– 128

– 133

    Coûts des activités de services    

– 32

– 34

    Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux    

– 30

– 34

        Dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles    

 

– 4

    Coûts de distribution non assimilables à des intérêts    

– 20

– 21

    Autres charges d’exploitation bancaire    

– 18

– 4

        Dont dotation aux provisions pour risques bancaires    

– 10

– 2

Autres produits et charges d’exploitation non bancaire    

7

7

    Autres produits d’exploitation non bancaire    

12

14

    Autres charges d’exploitation non bancaire    

– 5

– 7

            Total des produits et charges nets des autres activités (*)    

94

107

(*) Dont entreprises liées    

 

– 1

 

    Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 23. – Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Frais de personnel    

– 82

– 85

    Rémunération du personnel    

– 44

– 47

    Charges de retraites et assimilées    

– 7

– 8

    Autres charges sociales    

– 25

– 26

    Autres charges de personnel    

– 6

– 4

Autres frais administratifs    

– 43

– 23

    Impôts et taxes hors IS    

– 14

7

    Loyers    

– 6

– 6

    Autres frais administratifs    

– 23

– 24

        Total des charges générales d’exploitation (*)    

– 125

– 108

(*) Dont entreprises liées    

39

48

 

Effectif moyen en nombre

Décembre 2009

Décembre 2008

Financements et services en France

1 319

1 373

 

1 319

1 373

 

Note 24. – Coût du risque par catégorie de clientèle.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Coût du risque sur financement clientèle    

– 49

– 30

    Dotations pour dépréciation    

– 218

– 232

    Reprises de dépréciation    

177

185

    Pertes sur créances irrécouvrables    

– 11

13

    Récupérations sur créances amorties    

3

4

Coût du risque sur financement des réseaux    

– 2

– 13

    Dotations pour dépréciation    

– 39

– 29

    Reprises de dépréciation    

37

16

Coût du risque sur autres activités    

 

2

    Variation des dépréciations des autres créances    

 

2

        Total du coût du risque    

– 51

– 41

 

    Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

Note 25. – Impôts sur les bénéfices.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

Impôts exigibles    

– 30

– 48

    Impôts courants sur les bénéfices    

– 30

– 48

Impôts différés    

– 19

– 18

    Impôts différés    

– 19

– 18

        Total de la charge d’impôts sur les bénéfices    

– 49

– 66

 

    La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice.

 

    Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

    Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2009

Décembre 2008

ID sur dépréciations    

32

36

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

16

16

ID sur autres actifs et passifs    

12

– 6

ID sur opérations de location    

– 208

– 184

ID sur immobilisations    

2

2

    Total des impôts différés nets au bilan    

– 146

– 136

 

    Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

(En %)

Décembre 2009

Décembre 2008

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France

34,43 %

34,43 %

    Différentiel de taux d’imposition

1,20 %

0,16 %

    Autres impacts    

– 1,14 %

0,18 %

Taux effectifs d’impôt    

34,49 %

34,77 %

 

    Le taux effectif d’impôts en France (Diac consolidée) s’établit à 34,49 % en 2009 contre 34,77 % l’année précédente.

 

    Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global :

 

(En millions d’euros)

Variation 2009 des capitaux propres

Variation 2008 des capitaux propres

Opérations de couverture de flux de trésorerie

– 28

10

– 18

– 43

15

– 28

Ecarts actuariels sur engagements de retraite

1

 

1

 

 

 

Autres gains et pertes latentes

– 1

 

– 1

 

 

 

 

6. – Liste des sociétés consolidées.

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

 

 

2009

2008

Société mère :

 

 

 

    DIAC S.A.    

France

 

 

Sociétés intégrées globalement

 

 

 

    Financement des ventes

 

 

 

        Cogéra S.A.

France

94,81

94,81

        DIAC Location S.A.

France

100,00

100,00

    Sociétés de services :

 

 

 

        Sigma Service S.A.

France

100,00

100,00

        Sogesma S.A.R.L.

France

100,00

100,00

 

VI. — Rapport des commissaires aux comtes sur les comptes consolidés.

 

    I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés poux fonder notre opinion.

 

    Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

    II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la note 4 de l’annexe des comptes. C’est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

    — Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans les notes 2.D, 5.5, 5.12 et 5.24 de l’annexe.

 

    Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction ainsi que leur adaptation à l’environnement de crise financière pour identifier ces risques, les évaluer et déterminer leur niveau de couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.

 

    Nous avons apprécié l’analyse des risques encourus sur une sélection de débiteurs individuels ainsi que, pour une sélection de portefeuilles évalués collectivement, les données et les paramètres sur lesquels votre société a fondé ses estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérifications spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

 

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 26 mars 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

ERNST & YOUNG AUDIT

DELOITTE & ASSOCIES

Micha Missakian ;

Damien Leurent.

 

VII. — Rapport de gestion.

    Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

 

1003317

19/05/2010 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 2430
Texte de l'annonce :

1002430

19 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°60


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



DIAC

 

Société anonyme au capital de € 61 000 000.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy Le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Deuxième avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 14 mai 2010 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le vendredi 21 mai 2010 à 9 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2009.

    — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2009 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, trois jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 18 mai 2010 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

 

    - LCL

    - BNP PARIBAS

    - SOCIETE GENERALE

    - CACEIS

    - CM – CIC

    - NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

 

 

Le Conseil d'administration.

1002430

28/04/2010 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 1541
Texte de l'annonce :

1001541

28 avril 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°51


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



DIAC

 

Société Anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

Avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - le vendredi 14 mai 2010 à 9h30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2009.

    — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2009 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

—————

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société trois jours ouvrés au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, trois jours ouvrés avant la date fixée pour l'assemblée, soit le 10 mai 2010 à 0 heure, heure de Paris, faire parvenir l’attestation de participation établi par l'intermédiaire habilité, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

        – LCL

        – BNP PARIBAS

        – SOCIETE GENERALE

        – CACEIS

        – CM – CIC

        – NATIXIS

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d'Administration.

 

1001541

23/04/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1385
Texte de l'annonce :

1001385

23 avril 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC  

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf – 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Situation au 31 mars 2010

(En milliers d'euros) 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

0

Créances sur les établissements de crédit

23 589

Opérations avec la clientèle

804 114

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 036 681

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 170 684

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

80 701

Comptes de régularisation actif

36 656

    Total de l'actif

3 286 209

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 752 082

Opérations avec la clientèle

28 795

Dettes représentées par un titre

45 668

Autres passifs

125 405

Comptes de régularisation passif

1 216 721

Provisions pour risques et charges

29 850

Dettes subordonnées

10 875

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

9 713

    Total du passif

3 286 209

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 795 228

    Engagements de financement

627 393

    Engagements de garantie

1 167 835

Engagements reçus

488 034

    Engagements reçus de financement

4 768

    Engagements de garantie

483 266

 

 

1001385

19/04/2010 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 1237
Texte de l'annonce :

1001237

19 avril 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°47


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

Siren 702 002 221 R.C.S Bobigny.

 

Avis de réunion.

Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Mixte se tiendra le mardi 25 mai 2010 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy-le-Grand Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

Décisions Ordinaires :

    — Rapport du Conseil sur la gestion du groupe.

    — Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le Contrôle interne.

    — Rapport Général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

    — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

    — Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président et sur les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2009.

    — Approbation des comptes annuels de l’exercice 2009.

    — Affectation du résultat, détermination du dividende.

    — Renouvellement de mandat de quatre administrateurs (D. Thormann – P. Buros – B. Cambier – G. Josselin).

    — Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé.

 

Décision Extraordinaire : 

    — Principe d’une augmentation de capital réservée aux salariés.

 

Décision Ordinaire :

    — Pouvoirs en vue des formalités.

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

Projet des résolutions.

A titre Ordinaire.

Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2009, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L.233-16 et suivants du Code de commerce faisant ressortir un bénéfice net de 92 956 milliers d’euros.

 

Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2009, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L.225-235 al.5 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par un résultat bénéficiaire de 74 699 977,93 euros.

 

Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 74 713 518,36 euros soit :

 

Résultat net de l'exercice 2009

74 699 977,93 €

Report à nouveau 2008

13 540,43 €

Solde disponible 2009

74 713 518,36 €

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur dividendes

(65 000 000,00) €

Dividendes

(9 680 000,00) €

Solde report à nouveau 2009

33 518,36 €

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 74 680 000 euros au titre de l’exercice 2009 à 18,67 euros par action.

 

    — Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 48,74 euros par action au titre de l’exercice 2006, de 27,72 euros par action au titre de l’exercice 2007 et de 31,60 euros par action au titre de l’exercice 2008.

 

Quatrième résolution (Conventions réglementées). — L'Assemblée, après avoir entendu le rapport spécial du commissaire aux comptes sur les conventions et engagements soumis aux dispositions de l’article L.225-38 du Code de commerce, approuve conformément à l’article L.225-42 la convention signée avec la société RCI Banque telle que mentionnée dans ce rapport, les administrateurs communs concernés et actionnaires n’ayant pas pris part au vote.

 

Cinquième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

Sixième résolution (Renouvellement du mandat d’un administrateur). — Le mandat de Monsieur Dominique THORMANN prenant fin à l’issue de la séance, L’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 4 ans.

 

Le mandat de Monsieur THORMANN prendra fin en 2014 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2013.

 

Septième résolution (Renouvellement du mandat d’un administrateur). — Le mandat de Monsieur Philippe BUROS prenant fin à l’issue de la séance, L’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 4 ans.

 

Le mandat de Monsieur BUROS prendra fin en 2014 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2013.

 

Huitième résolution (Renouvellement du mandat d’un administrateur). — Le mandat de Monsieur Bernard CAMBIER prenant fin à l’issue de la séance, L’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 4 ans.

 

Le mandat de Monsieur CAMBIER prendra fin en 2014 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2013.

 

Neuvième résolution (Renouvellement du mandat d’un administrateur). — Le mandat de Monsieur Guillaume JOSSELIN prenant fin à l’issue de la séance, L’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 4 ans.

 

Le mandat de Monsieur JOSSELIN prendra fin en 2014 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2013.

 

Dixième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à Messieurs Philippe GAMBA, Jean-Pierre FRAMEZELLE, Jacques CHAUVET, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2009.

 

A titre Extraordinaire.

Onzième résolution (Augmentation de capital réservée aux salariés). — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration et si cette résolution devait être adoptée du rapport spécial du commissaire aux comptes décide en application des dispositions de l’article L.225-129, VII du Code de commerce, de réserver aux salariés de la Société, une augmentation du capital social en numéraire aux conditions prévues à l’article L.443-5 du Code du travail.

En cas d’adoption de la présente résolution, l’Assemblée Générale décide :

    — que le président du conseil d’administration disposera d’un délai maximum de six mois pour mettre en place un plan d’épargne d’entreprise dans les conditions prévues à l’article L.443-1 du Code du travail ;

 

    — d’autoriser le conseil d’administration, à procéder, dans un délai maximum de six mois à compter de ce jour, à une augmentation de capital d’un montant maximum de 3 % du capital actuel qui sera réservée aux salariés adhérant audit plan d’épargne d’entreprise et réalisée conformément aux dispositions de l’article L.443-5 du Code du travail. En conséquence, cette autorisation entraîne la renonciation de plein droit des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription.

 

A titre Ordinaire.

Douzième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

————————

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 25 mai 2010.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'Administration.

 

 

1001237

12/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 322
Texte de l'annonce :

1000322

12 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°19


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf – 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

13 819

Opérations avec la clientèle

860 698

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 035 371

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 176 719

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

77 064

Comptes de régularisation actif

43 394

    Total de l'actif

3 340 850

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 699 375

Opérations avec la clientèle

25 986

Dettes représentées par un titre

116 087

Autres passifs

158 159

Comptes de régularisation passif

1 224 477

Provisions pour risques et charges

29 232

Dettes subordonnées

10 720

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

-64 986

Résultat de l'exercice

74 700

    Total du passif

3 340 850

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 804 517

    Engagements de financement

622 748

    Engagements de garantie

1 181 769

Engagements reçus

473 440

    Engagements reçus de financement

9 866

    Engagements de garantie

463 574

 

 

1000322

19/10/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7456
Texte de l'annonce :

0907456

19 octobre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°125


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siége social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny. 

Situation au 30 septembre 2009

(En milliers d'euros)

Actif

Montant

Créances sur les établissements de crédit

14 091

Opérations avec la clientèle

795 538

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 001 114

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 154 210

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

66 802

Comptes de régularisation actif

38 311

    Total de l'actif

3 203 850

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 524 327

Opérations avec la clientèle

31 426

Dettes représentées par un titre

168 265

Autres passifs

146 576

Comptes de régularisation passif

1 225 736

Provisions pour risques et charges

29 206

Dettes subordonnées

11 201

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

13

    Total du passif

3 203 850

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 846 812

    Engagements de financement

606 810

    Engagements de garantie

1 240 002

Engagements reçus

486 977

    Engagements reçus de financement

40 742

    Engagements de garantie

446 235

 

 

0907456

07/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6416
Texte de l'annonce :

0906416

7 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14 avenue du Pavé-Neuf – 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

 

 

Situation au 30 juin 2009

(en milliers d'euros).

 

 

Actif

30/06/09

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

19 329

Opérations avec la clientèle

836 098

Obligations et autres titres à revenu fixe

965 487

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 139 490

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

71 319

Comptes de régularisation actif

34 234

    Total de l'actif

3 199 742

 

 

Passif

30/06/09

Dettes envers les établissements de crédit

1 553 667

Opérations avec la clientèle

31 495

Dettes représentées par un titre

170 326

Autres passifs

132 567

Comptes de régularisation passif

1 202 471

Provisions pour risques et charges

31 055

Dettes subordonnées

11 047

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

14

    Total du passif

3 199 742

 

 

Hors bilan

30/06/09

Engagements donnés

1 775 435

    Engagements de financement

577 025

    Engagements de garantie

1 198 410

Engagements reçus

438 178

    Engagements reçus de financement

12 863

    Engagements de garantie

425 315

 

 

 

 

 

0906416

06/07/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 5567
Texte de l'annonce :

0905567

6 juillet 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°80


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

Siren 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.  

I. — Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d’euros.)

 

Note

Actif

31/12/08

31/12/07

 

Caisse, banques centrales, CCP    

17

0

1

Créances sur les établissements de crédit    

30 892

14 479

7

Opérations avec la clientèle    

831 362

779 999

3

Obligations et autres titres à revenu fixe    

86 137

97 592

 

Actions et autres titres à revenu variable    

1

1

4

Participations et autres titres détenus à long terme    

96

96

5

Parts dans les entreprises liées    

133 675

133 675

6

Crédit-bail et location avec option d’achat    

1 186 404

1 074 822

 

Immobilisations incorporelles    

7

7

 

Immobilisations corporelles    

5

5

7

Autres actifs    

72 658

48 413

8

Comptes de régularisation actif    

29 788

5 785

 

    Total de l’actif    

2 371 042

2 154 874

 

Note

Passif

31/12/08

31/12/07

9

Dettes envers les établissements de crédit    

1 236 655

818 548

10

Opérations avec la clientèle    

41 458

10 353

11

Dettes représentées par un titre    

451 331

859 055

12

Autres passifs    

146 904

141 407

13

Comptes de régularisation passif    

264 336

190 480

14

Provisions pour risques et charges    

26 118

31 657

16

Dettes subordonnées    

10 726

15 381

17

Capital souscrit    

61 000

61 000

17

Réserves    

6 100

6 100

17

Report à nouveau    

13

– 89 962

17

Résultat de l’exercice    

126 401

110 855

 

    Total du passif    

2 371 042

2 154 874

 

Hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/08

31/12/07

18

Engagements donnés    

894 428

212 975

 

    Engagements de financement    

445 201

212 975

 

    Engagements de garantie    

449 227

0

19

Engagements reçus    

412 051

72 785

 

    Engagements reçus de financement    

43 021

14 902

 

    Engagements de garantie    

369 030

13 882

 

    Engagements sur titres    

0

44 001

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/08

31/12/07

21

Intérêts et produits assimilés    

94 076

106 261

22

Intérêts et charges assimilées    

– 101 522

– 80 399

 

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées    

873 490

493 781

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées    

– 764 683

– 429 534

23

Revenus des titres à revenu variable    

127 877

148 973

 

Commissions (produits)    

11 148

10 844

 

Commissions (charges)    

– 2 476

– 1 678

 

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilées    

– 1

0

24

Autres produits d’exploitation bancaire    

161 584

99 969

25

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 7 741

– 13 589

 

Produit net bancaire    

391 752

334 628

26

Charges générales d’exploitation    

– 212 663

– 215 746

 

Résultat brut d’exploitation    

179 089

118 882

27

Coût du risque    

– 30 674

– 16 395

 

Résultat d’exploitation    

148 415

102 487

28

Gains ou pertes sur actifs immobilisés    

797

31 353

 

Résultat courant avant impôt    

149 212

133 840

29

Impôt sur les bénéfices    

– 22 811

– 22 985

 

Résultat net    

126 401

110 855

 

III. — Affectation du résultat.

 

    L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 126 413 540,43 EUR soit :

 

    Résultat net de l’exercice 2008    

126 400 590,31 EUR

    Report à nouveau 2007    

12 950,12 EUR

    Solde disponible 2008    

126 413 540,43 EUR

 

    L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

    Dividendes    

– 126 400 000,00 EUR

    Solde report à nouveau 2008    

13 540,43 EUR

 

    L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 126 400 000 EUR au titre de l’exercice 2008 à 31,60 EUR par action.

 

    — Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle réduction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A. ont été de 21,39 EUR par action au titre de l’exercice 2005 et de 48,74 EUR par action au titre de l’exercice 2006 et de 27,72 EUR par action au titre de l’exercice 2007.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

    Les comptes annuels de DIAC S.A. sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

I. – Règles et méthodes comptables.

 

    La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

 

    La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

 

    La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

 

    La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

    I.1. Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

    Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructures.

 

    Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est détermine à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    I.2. Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Celui-ci est cédé au fonds commun de créances « Alliance Auto Loans - France » créé à cet effet. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée.

 

    I.2.1. Les créances titrisées :

 

    Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

    — les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

    — les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

    — les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

    — les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

    — les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession.

 

    Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession (1/M). Cette dernière est réalisée au pair des capitaux restant dus calculé au 30/M – 1. Elle ne dégage donc aucun résultat.

 

    Conformément au règlement CRB N° 93-06 du 21 décembre 1993, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

 

Evolution du solde net des contrats cédés
(en Keur)

31/12/08

31/12/07

Solde net des contrats cédés au début de l’exercice    

1 917 652

2 181 852

Cumul des cessions réalisées au cours de l’exercice    

1 072 221

997 452

Remboursements et diminutions de l’exercice constatés par le FCC    

– 1 095 548

– 1 154 802

Remboursements clients prévisionnels non encore reversés par la société au FCC    

– 99 063

– 106 850

Solde net des contrats cédés à la fin de l’exercice    

1 795 261

1 917 652

 

    I.2.2. Le financement de l’acquisition des créances titrisées :

 

    Le fonds commun de créances finance l’acquisition des prêts cédés par Diac via l’émission de six catégories de parts :

    — les parts investisseurs seniors (classe A) moyen terme ;

    — les parts investisseurs subordonnées (classe B) moyen terme ;

    — les parts investisseurs pour réhaussement de créance (classe C) moyen terme ;

    — les parts court terme revolving seniors (classe R) d’une durée de vie de 1 à 4 mois ;

    — les parts court terme revolving subordonnées (classe S) d’une durée de vie de 1 mois ;

    — les parts court terme pour réhaussement de créances (classe T) d’une durée de vie de 1 mois.

 

    Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts C, S et T sont souscrites par la société Diac et comptabilisées en autres titres à revenu fixe.

 

Décomposition des parts émises par le FCC
(en Keur)

31/12/08

31/12/07

Parts investisseurs seniors (classe A moyen terme)    

– 1 705 700

–1 705 700

Parts investisseurs subordonnées (classe B moyen terme)    

– 94 300

– 94 300

Parts revolving seniors (classe R court terme)    

– 11 900

– 120 700

Parts revolving subordonnées (classe S court terme)    

– 700

– 6 700

Parts sur réhaussement de créances (classe C moyen terme)    

– 84 800

– 84 800

Parts sur réhaussement de créances (classe T court terme)    

– 600

– 6 000

Solde du refinancement émis par le FCC    

– 1 898 000

– 2 018 200

 

    I.2.3. Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

    Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés au fonds commun de créances, correspondent principalement :

    — aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

    — aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

    — à la quote-part d’étalement des bonifications sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — à la quote-part d’étalement des frais de dossiers sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

    Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement au FCC.

 

    Le fonds commun de créances assume le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres du FCC équivalente à :

    — 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

    — 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

    Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M – 1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

    I.2.4. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur du FCC. Ceux-ci sont destinés a couvrir le risque de défaillance de Diac sur le reversement des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.

 

    Ces gages-espèces sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

    Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert :

    — par les parts subordonnées B et S émises par le FCC ;

    — par les parts pour réhaussement de créances C et T émises par le FCC ;

    — par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 0,10 % du stock de capital restant dû des créances saines cédées.

 

    L’ajustement mensuel de cette réserve est réalisé par prélèvement direct sur la trésorerie disponible dans le FCC.

 

Décomposition des réserves versées par la société au FCC
(en Keur)

31/12/08

31/12/07

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des encaissements client    

0

0

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des bonifications et frais de dossiers    

29 320

32 503

Réserve générale versée par Diac    

2 323

2 323

Solde des réserves du FCC versées par la société    

31 643

34 826

 

    La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place un swap de taux entre Diac (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) et le FCC (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe).

 

    Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.

 

    I.2.5. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCC, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCC. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

    Le résultat du FCC est distribué tous les mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

    Celui-ci est constitué des éléments suivants :

    — Produits associés aux créances cédées et reversés par Diac ;

    — Abandons de créances constatés ;

    — Variation des provisions sur créances échues et à échoir ;

    — Charges d’intérêts sur rémunération des parts A, B, C, R, S et T ;

    — Produits sur les placements court terme de trésorerie ;

    — Charges de rémunération des gages-espèces ;

    — Charges nettes de swap ;

    — Dotation à la réserve générale ;

    — Charges de commissions et d’honoraires.

 

    A la fin de chaque exercice, il est à noter la présence d’un stock de produits latents non encore appréhendé dans les comptes de la société Diac. Celui-ci est constitué principalement des produits associés aux contrats cédés encaissés par Diac sur le dernier mois de l’année.

 

Décomposition du résultat net sur opérations de titrisation
(en Keur)

31/12/08

31/12/07

Intérêts et produits assimilés encaissés de la clientèle sur créances cédées    

167 853

178 433

Intérêts et produits nets assimilés sur placements de trésorerie à taux fixe    

5 762

5 798

Intérêts et charges assimilées sur rémunération des parts à taux fixe    

– 92 231

– 92 571

Intérêts et charges nettes assimilées sur swap avec des établissements de crédit    

2 767

425

Charge de commissions de recouvrement versées à Diac et frais de gestion    

– 10 339

– 11 315

Coût du risque sur créances cédées    

13 742

– 960

Résultat de l’exercice du FCC avant rémunération de la part résiduelle    

87 553

79 811

Stock de résultat du FCC en attente de reversement à l’ouverture de l’exercice    

6 401

3 883

Rémunération de la part résiduelle encaissée par Diac dans l’exercice    

– 97 340

– 77 293

Ajustement de la réserve générale    

429

298

Résultat du FCC en attente de reversement à la clôture de l’exercice    

– 2 956

6 699

Produits latents en attente de reversement par le FCC    

14 258

14 225

    Total des produits latents disponibles en attente de récupération par la société    

11 301

20 925

 

    I.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminué des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

    Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

    — selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement) ;

    — sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

    Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

    — Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

    Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

    Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

    Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromis sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

 

    En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

    — à la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante ;

    — n’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts ;

    — les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

 

    L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe III - Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

    I.4. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

    Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

    I.5. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont intégralement provisionnes. La provision est extournée au moment de l’encaissement.

 

    Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

    I.6. Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

    I.7. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

    I.8. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

    Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

    I.9. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

    Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

    Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

 

    Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

 

    Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif ; pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

    I.10. Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

    Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

    Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

    Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

    Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

    I.11. Risques de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

 

    Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

 

    — Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent-crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques ;

 

    — Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

    I.12. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

 

    Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 KEuros correspondant globalement a la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

 

    Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand Public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

 

    I.13. Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan.

    — Sociétés du Groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

    — Autres sociétés du groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;

    — Fonds Commun de Créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

 

II. – Adaptation à l’environnement de crise financière.

 

    Dans un environnement économique en profonde mutation, DIAC a adapté son mode de fonctionnement au contexte financier actuel.

 

    Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité de DIAC est assuré par RCI Banque et décrit ci-après :

 

    La gestion du risque de liquidité est fondée sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées.

 

    La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

    La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à de la ressource nouvelle. Ce scénario permet d’établir deux indicateurs :

    — nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne) ;

    — réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

    La liquidité dynamique « scénario central du management » réalisée à partir d’hypothèses de refinancement diversifié incluant marché obligataire, placements privés, financement bancaire à long terme, titrisation (y compris conduit et BCE) et recours aux plans de soutien européens. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité à 12 mois. Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la liquidité statique prévisionnelle.

 

    La réserve de liquidité est calculée comme la différence entre les sécurités disponibles et l’encours de commercial paper. Elle reflète la capacité de RCI Banque à lever des nouvelles ressources de manière certaine, que ce soit sur les marchés des certificats de dépôts et commercial paper, sous forme de mobilisations en Banque Centrale ou par utilisation des lignes de financements confirmées. Celle-ci atteint ainsi 3 988 M€, en progression de 911 M€ par rapport au 31 décembre 2007. Cette progression s’explique principalement par la titrisation du portefeuille leasing en Allemagne, conservée par RCI Banque comme collatéral BCE pour un montant nominal de 675 M€, et par la mise en place d’un mécanisme de déclaration bi-hebdomadaire des créances commerciales acceptées par la Banque de France en garantie des opérations de politique monétaire pour environ 220 M€.

 

    Risque au titre de l’activité de crédit. — La politique d’acceptation stricte et réactive a été maintenue et affinée. Les comités risques mensuels permettent le suivi régulier de la performance réelle et l’ajustement régulier des scores (objectifs par marché). Ces instances de pilotage ont été renforcées par un suivi dynamique du risque, grâce à l’évolution méthodologique de nos modèles.

 

    En 2008, les objectifs de PD moyenne (Probabilité de Défaut prévisionnelle) ont été abaissés. Un suivi fin par secteur d’activité et l’ajustement des scores ont permis un maintien du coût du risque proche de celui enregistré en 2007.

 

    Le recouvrement fait l’objet d’une attention particulière et reste avec l’acceptation un enjeu majeur. L’optimisation des plateformes (managers dédiés, renforcement des effectifs), la mise en place de nouveaux outils et le maintien de la politique de récupération des véhicules améliorent les performances de recouvrement des créances incidentées et douteuses.

 

    Dans une conjoncture économique incertaine, DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le coût du risque global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

    Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés ont subi des mouvements significatifs. Dans ce contexte volatile, DIAC a fait preuve d’une grande réactivité et révisé à plusieurs reprises les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires.

 

    Gouvernance. — Le suivi de la position de liquidité statique, de la position de liquidité dynamique dans un stress scénario de totale fermeture de nouvelles sources de financement, et de la réserve de liquidité ont fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels, sur base consolidée au niveau du groupe RCI.

 

    Expositions à la crise. — Le contexte économique en 2008 a été caractérisé par le déplacement de la crise financière du risque essentiellement « subprime » à l’origine à un risque généralisé au secteur financier dans son ensemble. La période récente s’est traduite par l’aggravation des risques sur certains types de contreparties déjà en risque fin 2007 (monolines, contreparties bancaires, hedge funds) ainsi que par les faillites d’établissements de crédit (Lehmann Brothers, banques islandaises).

 

    DIAC ne détient pas d’expositions directes de type « subprime », monolines, hedge funds, CDO (Collaterized Debt Obligations) ou CMBS (Commercial Mortgage-Backed Securities). Il n’était pas non plus engagé dans des opérations avec des établissements ayant fait défaut. Aucune perte n’a donc été enregistrée à ce titre.

 

    Dans le contexte économique actuel, le Comité de Contrepartie a par ailleurs décidé de supprimer ou geler temporairement les limites sur un certain nombre de contreparties sensibles ou en risque. Les suivis de dépassements de limites réalisés par le groupe n’ont pas mis en évidence de dépassements significatifs.

 

    Principes et méthodes comptables. — En préalable, l’analyse de la situation du groupe et les mesures prises dans le contexte actuel, telles que décrites précédemment, ne conduisent pas à remettre en cause l’hypothèse de continuité d’exploitation retenue pour l’arrêté des comptes.

 

    Compte tenu de la nature de ses activités et portefeuilles d’instruments financiers. DIAC n’a pas procédé dans le cadre de la clôture 2008 à des changements de méthodes comptables ou de valorisation ou des estimations comptables significatives autres que celles habituellement retenues, en particulier sur les points suivants :

 

    — Transferts de portefeuilles : DIAC n’a pas effectué de reclassements de portefeuilles d’actifs financiers, tels que permis par l’avis 2008-19 du CNC du 8 décembre 2008 modifiant le règlement 90-01 du CRB.

 

    — S’agissant des prêts et créances à la clientèle et contrats de location financement, les méthodes de dépréciation, décrites en paragraphes I.1 et I.3 sont restées inchangées ; les dépréciations comptabilisées ont donc été actualisées au regard de l’évolution du portefeuille et de l’environnement économique.

 

    Aucune autre estimation comptable particulière n’a été retenue par DIAC dans le cadre de la clôture des comptes 2008.

 

III. – Commentaires sur les postes du bilan et du hors bilan.

 

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Comptes ordinaires débiteurs    

30 474

14 479

Créances rattachées    

418

0

Créances à vue sur établissements de crédit    

30 892

14 479

Créances à terme sur établissements de crédit    

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit    

30 892

14 479

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

30 820

9 024

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

72

5 455

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit    

30 892

14 479

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

    Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Encours de crédit affecté non titrisé    

584 087

574 970

Encours Carte et prêts personnels revolving    

123 705

138 364

Créances rattachées sur contrats non douteux    

2 546

133

Provisions sur créances impayées    

– 9 379

– 7 199

    Sous-total des crédits non douteux à la clientèle    

700 959

706 268

Créances rattachées sur contrats douteux    

235

0

Créances sur contrats douteux    

16 487

41 697

Provisions sur contrats douteux    

– 11 376

– 28 770

Créances rattachées sur contrats douteux compromis    

354

0

Créances sur contrats douteux compromis    

137 198

70 070

Provisions sur contrats douteux compromis    

– 56 234

– 55 138

    Sous-total des crédits douteux à la clientèle    

86 664

27 859

Valeurs nettes des crédits à la clientèle    

787 623

734 127

Prêts au personnel    

608

687

Prêts à la clientèle financière    

31 643

40 590

Autres concours à la clientèle    

446

732

Valeurs non imputées    

1 049

713

Créances rattachées sur concours divers    

9

20

Provisions sur concours divers    

– 60

– 60

    Sous-total des concours divers    

33 695

42 682

Comptes ordinaires sains    

7 154

2 717

Créances rattachées sur comptes ordinaires    

2 908

444

Comptes ordinaires douteux    

20

195

Provisions sur comptes ordinaires douteux    

– 44

– 166

Comptes ordinaires douteux compromis    

6

0

    Sous-total des comptes ordinaires    

10 044

3 190

Autres opérations nettes avec la clientèle    

43 739

45 872

        Total des opérations avec la clientèle    

831 362

779 999

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

148 503

143 875

De trois mois à un an    

221 659

197 920

De un an à cinq ans    

451 447

431 644

Supérieure à cinq ans    

9 753

6 560

    Total des opérations avec la clientèle    

831 362

779 999

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

789 777

736 354

Sociétés du groupe Diac    

2 361

2 378

Autres sociétés du groupe Renault    

7 572

657

Fonds commun de créances    

31 652

40 610

    Total des opérations avec la clientèle    

831 362

779 999

 

    Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

    Les prêts à la clientèle financière comprennent principalement aux gages-espèces versés par Diac au FCC.

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Titres à revenu fixe    

86 100

97 500

Créances rattachées sur titres à revenu fixe    

37

92

Titres de placement    

86 137

97 592

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe    

86 137

97 592

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

1 300

97 592

De trois mois à un an    

0

0

De un an à cinq ans    

84 837

0

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe    

86 137

97 592

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

86 137

0

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

0

0

Fonds commun de créances    

0

97 592

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe    

86 137

97 592

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

31/12/07

Acquisitions

Cessions

31/12/08

SIRHA    

2 601

40

 

 

40

Titres de participation    

 

40

0

0

40

SOFARIS    

1 829

56

 

 

56

Titres détenus à long terme    

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

    Total participations et autres titres détenus à long terme    

 

96

0

0

96

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

31/12/07

Acquisitions

Cessions

31/12/08

Cogéra    

902 212

50 052

 

 

50 052

Sogesma    

82 000

1 254

 

 

1 254

Diac Location    

1 918 694

81 346

 

 

81 346

Sigma Services    

39 994

1 023

 

 

1 023

Parts dans les entreprises liées    

 

133 675

0

0

133 675

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

    Total des parts dans les entreprises liées    

 

133 675

0

0

133 675

 

Note 6. – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Immobilisations brutes au début de l’exercice    

1 814 365

1 600 515

Acquisitions de l’exercice    

743 348

721 837

Cessions de l’exercice    

– 569 979

– 507 987

    Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice    

1 987 734

1 814 365

Amortissements au début de l’exercice    

– 750 594

– 691 902

Dotations de l’exercice    

– 455 616

– 403 601

Diminutions sur cessions de l’exercice    

393 001

344 910

    Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice    

– 813 209

– 750 593

Valeurs nettes des immobilisations louées    

1 174 525

1 063 772

Loyers échus    

2 299

1 306

Créances rattachées    

0

4 052

Loyers douteux    

2 463

4 555

Provisions sur loyers douteux    

– 6 527

– 2 714

Loyers douteux compromis    

39 630

10 938

Provisions sur loyers douteux compromis    

– 25 986

– 7 087

Loyers échus et créances rattachées    

11 879

11 050

        Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat    

1 186 404

1 074 822

 

Note 7. – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Etat    

27 361

13 049

Créances sociales    

65

75

Débiteurs divers    

18 270

9 307

Créances rattachées sur débiteurs divers    

26 962

25 982

    Total des autres actifs    

72 658

48 413

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

72 656

47 121

De trois mois à un an    

2

1 292

De un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des autres actifs    

72 658

48 413

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

32 868

18 582

Sociétés du groupe Diac    

30 975

22 611

Autres sociétés du groupe Renault    

8 815

7 077

Fonds commun de créances    

0

143

    Total des autres actifs    

72 658

48 413

 

Note 8. – Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Charges à répartir ou à étaler    

1 396

1 771

Charges constatées d’avance    

4 306

31

Produits à recevoir sur swaps ou IFT    

250

2 024

Autres produits à recevoir    

1 374

0

Valeurs à l’encaissement    

22 458

1 417

Autres comptes de régularisation actif    

4

542

    Total des comptes de régularisation actif    

29 788

5 785

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

28 647

4 268

De trois mois à un an    

762

762

De un an à cinq ans    

379

755

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des comptes de régularisation actif    

29 788

5 785

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

29 788

3 772

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

0

2 013

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des comptes de régularisation actif    

29 788

5 785

 

    Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur la durée de l’opération.

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Comptes ordinaires créditeurs    

166 266

60 983

Dettes rattachées    

1 137

856

Dettes à vue sur établissements de crédit    

167 403

61 839

Comptes et emprunts à terme    

1 056 000

755 000

Dettes rattachées    

13 252

1 709

Dettes à terme sur établissements de crédit    

1 069 252

756 709

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 236 655

818 548

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

180 655

617 036

De trois mois à un an    

292 085

156 512

De un an à cinq ans    

763 915

45 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 236 655

818 548

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

4 735

19 785

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

1 231 920

798 763

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 236 655

818 548

 

Note 10. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Comptes ordinaires créditeurs    

27 587

2 759

Acomptes et autres sommes dues    

363

4 603

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière    

13 487

0

Dettes rattachées    

0

2 875

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle    

41 437

10 237

Comptes ordinaires créditeurs    

21

116

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle    

21

116

    Total des opérations avec la clientèle    

41 458

10 353

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

27 971

10 237

Sociétés du groupe Diac    

0

116

Autres sociétés du groupe Renault    

0

0

Fonds commun de créances    

13 487

0

    Total des opérations avec la clientèle    

41 458

10 353

 

    Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Certificats de dépôts    

245 341

776 018

Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés    

201 000

79 000

Dettes rattachées    

4 990

4 037

Titres de créances négociables    

451 331

859 055

    Total des dettes représentées par un titre    

451 331

859 055

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

348 331

777 609

De trois mois à un an    

42 000

61 446

De un an à cinq ans    

61 000

20 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des dettes représentées par un titre    

451 331

859 055

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 12. – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Etat    

2 965

4 484

Fournisseurs    

52 638

10 928

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail    

36 721

34 878

Dettes sociales    

30 666

27 775

Autres créditeurs divers    

22 059

63 342

Impôts différés passifs    

189

0

Créances rattachées sur créditeurs divers    

1 666

0

    Total des autres passifs    

146 904

141 407

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

121 971

93 829

De trois mois à un an    

17 360

14 956

De un an à cinq ans    

7 565

32 434

Supérieure à cinq ans    

8

188

    Total des autres passifs    

146 904

141 407

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

130 915

120 094

Sociétés du groupe Diac    

1 149

3 529

Autres sociétés du groupe Renault    

14 840

17 784

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des autres passifs    

146 904

141 407

 

Note 13. – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail    

111 964

99 489

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle    

14 693

11 413

Bonifications à étaler    

57 733

53 802

Autres produits constatés d’avance    

329

323

Intérêts à payer sur swaps ou IFT    

32 610

23 436

Autres charges à payer    

1

3

Autres comptes de régularisation passif    

47 006

2 014

    Total des comptes de régularisation passif    

264 336

190 480

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

241 535

132 220

De trois mois à un an    

7 144

16 592

De un an à cinq ans    

15 588

41 546

Supérieure à cinq ans    

69

122

    Total des comptes de régularisation passif    

264 336

190 480

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

183 893

125 679

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

80 443

64 801

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des comptes de régularisation passif    

264 336

190 480

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

31/12/08

Litiges et engagements donnés clients    

1 009

 

 

– 957

52

Provisions sur opérations bancaires    

1 009

0

0

– 957

52

Engagements de retraite    

19 296

2 061

– 1 368

 

19 989

Risques filiales    

1 062

 

– 38

– 759

265

Plans sociaux et de restructuration    

488

 

– 23

– 465

0

Autres litiges personnel    

3 608

1 087

– 150

– 1 430

3 115

Autres risques et charges    

6 194

1 459

– 4 274

– 682

2 697

Provisions sur opérations non bancaires    

30 648

4 607

– 5 853

– 3 336

26 066

    Total provisions risques et charges    

31 657

4 607

– 5 853

– 4 293

26 118

 

    Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

    Engagements de retraite :

 

Hypothèses d’actualisation

31/12/07

31/12/08

Age moyen de départ à la retraite    

65 ans

65 ans

Taux moyen d’indexation annuelle    

4,00 %

3,70 %

Taux moyen d’actualisation annuelle    

5,38 %

5,56 %

Taux moyen de départ de la société    

4,68 %

4,95 %

 

Ventilation par natures

Provision pour engagements de retraite

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Valeur actuarielle de l’engagement

Montant engagements à l’ouverture    

19 935

– 639

 

 

19 296

Droits acquis durant la période    

989

 

 

 

989

Charge financière d’actualisation    

1 073

 

 

 

1 073

Ecarts actuariels    

– 429

429

 

 

 

Prestations payées ou autres départs    

– 1 368

 

 

 

– 1 368

Autres mouvements    

– 211

420

 

 

209

Montant engagements à la clôture    

19 989

210

0

0

20 199

 

    Les autres mouvements correspondent à la modification de méthode de calcul du taux de rotation des effectifs de la société.

 

Note 15. – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

Dotation

Reprise

Reclassements et chq. de méthode

31/12/08

Opérations avec la clientèle    

91 332

57 860

– 72 099

 

77 093

Crédit-bail et location avec option d’achat    

9 801

39 885

– 17 173

 

32 513

Provisions inscrites à l’actif    

101 133

97 745

– 89 272

0

109 606

Risques filiales    

1 062

 

– 797

 

265

Litiges et engagements donnés clients    

1 009

 

– 957

 

52

Provisions inscrites au passif    

2 071

0

– 1 754

0

317

    Total provisions risques de contrepartie    

103 204

97 745

– 91 026

0

109 923

 

Note 16. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Titres participatifs    

10 560

15 159

Dettes rattachées sur titres participatifs    

166

222

    Total des dettes subordonnées    

10 726

15 381

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

0

0

De trois mois à un an    

166

222

De un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

10 560

15 159

    Total des dettes subordonnées    

10 726

15 381

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

 

    Le système de rémunération comprend :

    — une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) ;

    — une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

    La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17. – Capital souscrit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07 après affectation

Variation année 31/12/08

31/12/08 avant affectation

Proposition d’affectation

31/12/08 après affectation

 

 

 

 

Autofinancement

Dividendes

 

Capital social    

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Réserves légales    

6 100

 

6 100

 

 

6 100

Report à nouveau    

13

 

13

1

 

14

Résultat net    

 

126 401

126 401

– 1

– 126 400

 

    Total des capitaux propres    

67 113

126 401

193 514

0

– 126 400

67 114

 

    Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A. est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault.

 

Note 18. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Engagements donnés en faveur de la clientèle    

445 201

212 975

    Total des engagements donnés de financement    

445 201

212 975

Cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit    

449 227

0

    Total des engagements donnés de garantie    

449 227

0

        Total des engagements donnés    

894 428

212 975

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

445 202

212 975

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

449 226

0

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des engagements donnés    

894 428

212 975

 

Note 19. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Engagements reçus en faveur des établissements de crédit    

42 216

14 895

Engagements reçus en faveur de la clientèle    

805

7

    Total des engagements reçus de financement    

43 021

14 902

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD    

369 030

13 882

    Total des engagements reçus de garantie    

369 030

13 882

Titres à recevoir    

0

44 001

    Total des engagements reçus sur titres    

0

44 001

        Total des engagements reçus    

412 051

72 785

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

115 486

60 148

De trois mois à un an    

72 791

3 314

De un an à cinq ans    

223 308

9 307

Supérieure à cinq ans    

466

16

    Total des engagements reçus    

412 051

72 785

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

369 573

59 700

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

42 478

13 085

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des engagements reçus    

412 051

72 785

 

Note 20. – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Risque de taux :

 

 

    Swaps de taux    

4 719 325

7 033 908

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/08

31/12/07

Jusqu’à trois mois    

845 660

2 618 908

De trois mois à un an    

1 709 505

1 095 000

De un an à cinq ans    

2 164 160

3 320 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des instruments financiers à terme    

4 719 325

7 033 908

 

Ventilation par partenaires

31/12/08

31/12/07

Sociétés et tiers hors groupe    

0

0

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

4 719 325

4 960 000

Fonds commun de créances    

0

2 073 908

    Total des instruments financiers à terme    

4 719 325

7 033 908

 

    Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à – 8 156 Keuros pour l’exercice 2008 contre + 28 091 Keuros en 2007.

 

IV. – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

Note 21. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit    

14 448

26 144

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle    

73 286

73 131

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe    

6 342

6 986

    Total des intérêts et produits assimilés    

94 076

106 261

 

Note 22. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit    

– 62 144

– 52 768

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe    

– 38 736

– 26 646

Intérêts et charges sur dettes subordonnées    

– 642

– 985

    Total des intérêts et charges assimilées    

– 101 522

– 80 399

 

Note 23. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Revenus du portefeuille de placement    

97 339

77 294

Revenus des titres détenus à long terme    

2

1

Revenus des parts dans les entreprises liées    

30 536

71 678

    Total des revenus des titres à revenu variable    

127 877

148 973

 

    Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans le FCC.

 

Note 24. – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement    

86 053

39 015

Transferts de charges (dt. ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)    

20 184

9 829

Opérations faites en commun    

8

22

Autres produits d’exploitation bancaire    

326

12

    Total des autres produits d’exploitation bancaire    

106 571

48 878

Refacturations de charges d’exploitation    

54 694

51 053

Autres produits d’exploitation non bancaire    

319

38

    Total des autres produits d’exploitation non bancaire    

55 013

51 091

        Total des autres produits d’exploitation bancaire    

161 584

99 969

 

Note 25. – Autres charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement    

– 7 548

– 7 432

Opérations faites en commun    

– 1 775

– 27

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 8

– 3 211

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire    

129

– 621

    Total des autres charges d’exploitation bancaire    

– 9 202

– 11 291

Autres charges d’exploitation non bancaire    

– 1 505

– 3

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire    

2 966

– 2 295

    Total des autres charges d’exploitation non bancaire    

1 461

– 2 298

        Total des autres charges d’exploitation bancaire    

– 7 741

– 13 589

 

Note 26. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Salaires et traitements    

– 62 275

– 60 669

Charges sociales sur retraites    

– 7 021

– 6 281

Autres charges sociales    

– 26 147

– 28 001

Participation des salariés    

– 2 575

– 2 517

Autres frais de personnel    

– 1 770

– 4 336

    Total des frais de personnel    

– 99 788

– 101 804

Impôts et taxes    

– 2 720

– 3 393

Travaux, fournitures et services extérieurs    

– 27 817

– 30 921

Commissions versées au réseau commercial    

– 80 563

– 79 519

Autres frais administratifs    

– 1 775

– 109

    Total des autres frais administratifs    

– 112 875

– 113 942

        Total des charges générales d’exploitation    

– 212 663

– 215 746

 

Note 27. – Coût du risque.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Coût du risque sur établissements de crédit    

0

0

Dotations aux provisions    

– 39 885

– 1 219

Reprises de provisions    

16 670

3 229

Abandons de créances    

– 34

– 1 368

Récupérations sur créances amorties    

0

777

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail    

– 23 249

1 419

Dotations aux provisions    

– 55 864

– 18 975

Reprises de provisions    

67 763

13 377

Abandons de créances    

– 23 958

– 15 275

Récupérations sur créances amorties    

3 554

3 112

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit    

– 8 505

– 17 761

Dotations aux provisions    

– 158

– 78

Reprises de provisions    

1 237

25

Abandons de créances    

1

0

    Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle    

1 080

– 53

Coût du risque sur opérations avec la clientèle    

– 30 674

– 16 395

Coût du risque sur portefeuille titres    

0

0

Coût du risque sur autres opérations    

0

0

        Total du coût du risque    

– 30 674

– 16 395

 

Note 28. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Gains ou pertes sur immobilisations financières    

797

31 353

    Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés    

797

31 353

 

    Impact au 31/12/2007 de la fusion RECA à hauteur de + 31 750 K€.

 

Note 29. – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d’euros.)

 

    La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

 

    La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 30. – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Résultat net social    

126 401

110 855

Impôt courant social    

22 811

22 985

Résultat social avant impôts    

149 212

133 840

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et assimilées    

81 754

70 311

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées    

113

– 65

Retraitements des plus et moins-values de cession de contrats de crédit-bail    

– 59 152

– 54 572

Résultat latent sur opérations de crédit-bail    

22 715

15 674

Variation du résultat dégagé par le FCC non encore reversé    

– 9 786

2 518

Variation produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC    

33

– 1 420

Variation des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)    

– 46 124

– 1 059

Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit    

– 55 877

39

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)    

– 1 923

21

Retraitements des provisions pour risques et charges    

– 846

– 556

Autres retraitements de consolidation    

5 156

– 342

Résultat latent sur autres retraitements    

2 387

– 877

    Sous-total des retraitements de consolidation avant IS    

– 30 775

14 836

Résultat financier avant impôts    

118 437

148 676

Impôts courants financier    

– 23 399

– 22 985

Impôts différés nets    

– 6 733

– 3 906

Résultat net financier    

88 305

121 785

 

Stock de réserve latente à la clôture

2008

2007

Réserve latente brute    

262 024

328 997

Impôts différés nets    

– 49 964

– 54 817

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice    

212 060

274 180

 

    Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

    — Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;

    — Différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;

    — Comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;

    — Retraitements liés aux opérations de titrisation.

 

    Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCC sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 31. – Effectifs moyens.

 

Ventilation par natures

31/12/08

31/12/07

Agents de maîtrise    

668

692

Cadres    

629

608

Contrats à durée déterminée    

8

24

    Total des effectifs moyens    

1 305

1 324

 

Droit individuel à la formation

31/12/08

31/12/07

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF    

3 239 h

3 158 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF    

109 613 h

88 224 h

 

V. – Tableau des filiales et des participations.

 

Informations financières
(En milliers d’euros)

Capital

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Diac Location    

29 241

2 924

100,00 %

 

 

 

 

753 461

32 071

 

        Cogéra    

14 512

30 902

94,81 %

 

 

 

 

183 722

20 233

 

        Sogesma    

1 251

308

100,00 %

 

 

 

 

65 492

– 96

 

        Sigma Services    

610

61

99,99 %

 

 

 

 

16 335

2 869

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des participations dans des sociétés françaises    

 

 

 

133 771

133 771

 

 

 

 

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

    I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

    Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables française, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

    II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans le paragraphe II de l’annexe des comptes. C’est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

    — Estimations comptables : DIAC constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans les notes I.1 et I.3 de l’annexe.

 

    Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations et à revoir les calculs effectués par la société. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérification et information spécifiques. — Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur :

    — la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressées aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels ;

    — la sincérité des informations données dans le rapport de gestion relatives aux rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux concernés ainsi qu’aux engagements consentis en leur faveur à l’occasion de la prise, du changement, de la cessation de fonctions ou postérieurement à celles-ci.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 19 mars 2009.

Les commissaires aux comptes :

Ernst & Young Audit :

Deloitte & Associés :

micha missakian ;

damien leurent.

 

B. — Bilan consolidé.  

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2008.

(En millions d’euros.)

 

Actif

Notes

Décembre 2008

Décembre 2007

Instruments dérivés    

2

3

31

Prêts et créances sur les établissements de crédit    

3

429

292

Prêts et créances sur la clientèle    

4 et 5

7 764

8 178

Comptes de régularisation et actifs divers    

6

209

141

Immobilisations corporelles et incorporelles    

7

20

22

    Total actif    

 

8 425

8 664

 

Passif

Notes

Décembre 2008

Décembre 2007

Instruments dérivés    

2

58

26

Dettes envers les établissements de crédit    

8.2

3 466

3 164

Dettes envers la clientèle    

8.3

490

466

Dettes représentées par un titre    

8.4

3 162

3 880

Comptes de régularisation et passifs divers    

10

540

471

Provisions    

11

54

65

Dettes subordonnées    

13

8

19

Capitaux propres    

 

647

573

    Dont capitaux propres part du groupe    

 

643

569

    Capital souscrit et réserves liées    

 

61

61

    Réserves consolidées et autres    

 

469

383

    Gains ou pertes latents    

 

– 10

19

    Résultat de l’exercice    

 

123

106

    Dont capitaux propres part revenant aux minoritaires    

 

4

4

        Total passif    

 

8 425

8 664

 

Hors-bilan consolidé.

 

Engagements hors-bilan
(en millions d’euros)

Notes

Décembre 2008

Décembre 2007

Engagements donnés    

17

1 173

980

    Engagements de financement    

 

1 173

936

    Engagements sur titres    

 

 

44

Engagements reçus    

18

4 206

3 408

    Engagements de financement    

 

1 269

1 251

    Engagements de garantie    

 

2 937

2 157

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Notes

Décembre 2008

Décembre 2007

Intérêts et produits assimilés    

19

608

571

Intérêts et charges assimilées    

20

– 377

– 318

Commissions (Produits)    

 

2

2

Commissions (Charges)    

 

– 2

– 2

Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat    

 

6

 

Gains (pertes) nets sur actifs financiers disponibles à la vente et autres    

 

 

– 1

Produits (charges) nets des autres activités    

21

107

89

Produit net bancaire    

 

344

341

Charges générales d’exploitation    

22

– 108

– 148

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles    

 

– 5

– 5

Résultat brut d’exploitation    

 

231

188

Coût du risque    

23

– 41

– 24

Résultat d’exploitation    

 

190

164

Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés    

 

 

 

Résultat avant impôts    

 

190

164

Impôts sur les bénéfices    

24

– 66

– 57

Résultat net    

 

124

107

    Dont :

 

 

 

        Résultat net - Part revenant aux minoritaires    

 

1

1

        Résultat net - Part revenant au Groupe    

 

123

106

Résultat net - Part revenant au Groupe par action et en euros    

 

30,86

26,50

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

Capital (1)

Réserves liées au capital

Réserves consolidées (2)

Ecarts de conversion

Gains / pertes latents ou différés (3)

Résultat net part du

Capitaux propres (part du groupe)

Capitaux propres (part des minoritaires) (4)

Total capitaux propres consolidés

Capitaux propres au 31 décembre 2006    

31

 

383

 

25

103

572

5

577

Affectation du résultat de l’exercice précédent    

 

 

103

 

 

– 103

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2007    

61

 

486

 

25

 

572

5

577

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres    

 

 

 

 

– 6

 

– 6

 

– 6

Résultat de la période avant affectation    

 

 

 

 

 

106

106

1

107

    Total des produits et charges de la période    

 

 

 

 

– 6

106

100

1

101

Distribution de l’exercice    

 

 

– 103

 

 

 

– 103

– 2

– 105

Capitaux propres au 31 décembre 2007    

61

 

383

 

19

106

569

4

573

Affectation du résultat de l’exercice précédent    

 

 

106

 

 

– 106

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008    

61

 

489

 

19

 

569

4

573

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres    

 

 

1

 

– 29

 

– 28

 

– 28

Résultat de la période avant affectation    

 

 

 

 

 

123

123

1

124

    Total des produits et charges de la période    

 

 

1

 

– 29

123

95

1

96

Distribution de l’exercice    

 

 

– 21

 

 

 

– 21

– 1

– 22

Capitaux propres au 31 décembre 2008    

61

 

469

 

– 10

123

643

4

647

(1) Le capital social de DIAC est de 61 millions d’euros est composé de 4 000 000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque.

(2) La distribution des dividendes en 2008 correspond à un versement de 21 millions d’euros décidé par l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 mai 2008. Pour mémoire, l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 Mai 2008 a voté la distribution d’un dividende de 111 millions d’euros, soit un complément de 21 millions d’euros par rapport à l’acompte de 90 millions d’euros décidé par le Conseil d’Administration du 22 novembre 2007.

(3) Comprend notamment les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie.

(4) Les intérêts minoritaires correspondent, au 31 décembre 2008 à la part détenue par Renault sas dans Cogéra.

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

Décembre 2008

Décembre 2007

Résultat net revenant au Groupe    

123

106

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles    

5

5

Dotations nettes aux provisions    

45

18

Produits et charges d’impôts différés    

18

10

Résultat net - part des minoritaires    

1

1

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)    

– 6

 

Capacité d’autofinancement    

186

140

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)    

46

– 1

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements    

109

33

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit    

595

405

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit    

– 25

301

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit    

620

104

Flux liés aux opérations avec la clientèle    

364

– 203

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle    

339

– 194

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle    

25

– 9

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers    

– 713

82

    Encaissements / décaissements liés au portefeuille de titres de placements    

 

5

    Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres    

– 717

79

    Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l’encaissement    

4

– 2

Diminution / augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles    

246

284

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)    

478

423

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles    

– 3

– 2

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)    

– 3

– 2

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires    

– 22

– 106

    Dividendes versés    

– 22

– 106

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement    

– 5

 

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)    

– 27

– 106

Augmentation / diminution nette de la trésorerie équivalents de trésorerie (A + B + C + D)    

448

315

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture    

– 1 114

– 1 429

    Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit    

– 1 114

– 1 429

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture    

– 666

– 1 114

    Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit    

282

171

    Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit    

– 948

– 1 285

Variation de la trésorerie nette    

448

315

 

    La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée de dépôts à vue et opérations au jour le jour. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 3 et 8.2.

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. – Approbation des comptes - Distributions.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC pour l’année 2008, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 18 mars 2009 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 22 mai 2009 à laquelle sera également proposée une distribution de dividendes de 31,60 euros par action, soit un total de 126,4 millions d’euros.

 

    Pour mémoire, l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 mai 2008 a voté la distribution d’un dividende de 27,72 euros par action, soit 111 millions d’euros.

 

    Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. – Règles et méthodes comptables.

 

    En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les états financiers consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2008 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2008 et tels qu’adoptés dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

    Les amendements suivants, parus au Journal Officiel de l’Union européenne à la date de clôture des comptes annuels, sont appliqués pour la première fois sur l’exercice 2008 :

    — amendements aux normes IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » et IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir » relatifs au reclassement d’actifs financiers, d’application obligatoire à compter du 1er juillet 2008.

 

    L’application de ces amendements n’a pas d’impact sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2008.

 

    Le Groupe n’a appliqué aucune norme ni interprétation par anticipation, en particulier, aucune des normes et interprétations, ni aucun des amendements suivants, parus au Journal Officiel de l’Union européenne au 31 décembre 2008 :

    — l’amendement à la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » relatif aux conditions d’acquisition des droits et à la comptabilisation d’une annulation, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009 ;

    —  la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels » en remplacement de la norme IAS 14 « Information sectorielle », applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009 ;

    — la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » révisée en 2007, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009 ;

    — l’interprétation IFRIC 11 « Actions propres et transactions intra-groupe », applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009 ;

    — l’interprétation IFRIC 13 « Programmes de fidélisation de la clientèle », applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009 ;

    — l’interprétation IFRIC 14 IAS 19 « Le plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction », applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009 ;

    — la norme IAS 23 « Coûts d’emprunt » révisée en 2007, applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009.

 

    Le Groupe n’anticipe à ce jour aucun effet significatif sur les comptes consolidés du fait de l’adoption de ces nouvelles normes et interprétations ou amendements.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux de RCI Banque.

 

    A) Principes de consolidation :

 

    — Périmètre et méthodes de consolidation : Le périmètre de consolidation comprend, outre DIAC S.A., les filiales sous contrôle exclusif, les participations sous contrôle conjoint (co-entreprises) ainsi que les sociétés sous influence notable (entreprises associées). Les sociétés sous contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale.

 

    Les actifs titrisés de Diac, Cogéra ainsi que les prêts consentis à Renault Retail Groupe refinancés par l’emprunt à recours limité pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont consolidés par intégration globale.

 

    Les entités sur lesquelles le groupe DIAC exerce un contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle.

 

    Les sociétés sur lesquelles le groupe DIAC exerce une influence notable sont consolidées par mise en équivalence.

 

    Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés, sont éliminés.

 

    Les sociétés consolidées par DIAC sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan et Dacia ainsi que les sociétés de service associées.

 

    — Coût d’acquisition des titres et écarts d’acquisition : Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la rémunération remise au vendeur par l’acquéreur majoré des coûts directement imputables à l’acquisition.

 

    Les écarts d’acquisition correspondent à la différence entre le coût d’acquisition ajusté des frais directement attribuables et la juste valeur des actifs et passifs acquis. Si une telle transaction génère un écart d’acquisition négatif, celui-ci est enregistré immédiatement en résultat.

 

    Les écarts d’acquisition positifs relatifs aux sociétés consolidées par intégration globale ou proportionnelle figurant à l’actif du bilan du groupe DIAC ne sont pas amortis. En revanche, un test de dépréciation est pratiqué au minimum annuellement et dès qu’il existe un indice de perte de valeur. Les écarts d’acquisition sont donc évalués à leur coût diminué du cumul des pertes de valeur éventuelles. Le cas échéant, cette dépréciation est inscrite au compte de résultat.

 

    Les écarts d’acquisition constatés lors du rachat de parts minoritaires sur des sociétés antérieurement contrôlées par intégration globale sont comptabilisés en diminution des réserves consolidées.

 

    B) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis selon le format proposé par le Conseil National de la Comptabilité dans sa recommandation n° 2004-R03 relative au format des documents de synthèse des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière sous référentiel comptable international, à l’exception de la présentation sur trois exercices.

 

    Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du Groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

    C) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles.

 

    La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

    D) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

    — Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

    Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

    Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

    Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de Location Financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

    Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

    — Identification du risque de crédit : Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

        – Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement) ;

        – Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie ;

        – Pour les emprunteurs « Entreprises », l’appréciation du risque se base sur des combinaisons de scores, d’analyses financières, de notes externes et de systèmes experts ;

        – En ce qui concerne les emprunteurs « Grand Public », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des types de financement concernés.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

        – Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné ;

        – Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    — Facteurs réducteurs de risque : Le groupe DIAC pratique de manière limitée et localisée le recours à la cession des créances douteuses.

 

    — Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

        – Activité Grand Public : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Grand Public. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Grand Public » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

    Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

    La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

    L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

        – Activité Réseau : Pour les encours les plus importants, tels que les créances réseau, la dépréciation des douteux est déterminée de façon unitaire sur base individuelle, en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Les créances non douteuses font l’objet d’une approche reposant sur un examen individuel et un examen collectif du risque de crédit.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel fait néanmoins apparaître un indicateur objectif de dépréciation sont distinguées des autres créances non douteuses et regroupées dans la catégorie des créances incidentées, créée à cet effet. La dégradation de la structure financière, de la rentabilité et du comportement de paiement de la contrepartie constitue le fait générateur du classement dans la catégorie des créances incidentées. Elle constitue également le fait générateur de la dépréciation.

 

    Les créances incidentées font l’objet d’une dépréciation associant le taux de dépréciation des créances douteuses au taux de mutation des créances incidentées au douteux.

 

    Compte tenu de la connaissance personnalisée de chaque contrepartie, les dépréciations sur créances incidentées peuvent également faire l’objet d’un ajustement d’expertise.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel ne révèle pas d’indicateur objectif de dépréciation sont regroupées dans la catégorie des créances saines. Elles font l’objet d’un examen collectif du risque de crédit, appréhendé au travers du risque sectoriel.

 

        – Activité Entreprises : La clientèle Entreprises est dépréciée selon l’approche statistique sur base individuelle également appliquée à la clientèle Grand Public.

 

    Cette méthode est appliquée dans la mesure où cette approche est pertinente. Dans le cas contraire, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Une approche collective par portefeuille a été mise en oeuvre pour les créances saines, sans impact significatif sur les comptes de DIAC.

 

        – Activités Grand Public et Entreprises : Les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les flux de dépréciation viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.

 

    — Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

    — Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

    La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

    Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe au groupe DIAC, une dépréciation est constituée si la valeur de revente estimée est inférieure à la valeur résiduelle d’origine.

 

    Cette dépréciation est constituée en comparant :

    a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

    b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

    La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

    La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

    E) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault - Nissan. — Le Groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault - Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

    Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :

 

    — L’aide à la vente : En 2008, le groupe DIAC a assuré 3 487 millions d’euros de nouveaux financements (cartes inclues) contre 3 407 millions d’euros en 2007.

 

    — Relations avec le réseau de concessionnaires : Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault - Nissan.

 

    Au 31 décembre 2008, les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 1 601 millions d’euros contre 2 135 millions d’euros au 31 décembre 2007.

 

    Au 31 décembre 2008, 256 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 487 millions d’euros au 31 décembre 2007.

 

    En 2008, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 80 millions d’euros contre 79 millions d’euros en 2007.

 

    — Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

    Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

    En 2008, cette participation s’élève à 54 millions d’euros contre 50 millions d’euros en 2007.

 

    F) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Les portefeuilles de titres sont classés suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

 

    — Titres détenus jusqu’à l’échéance : Ce sont les titres que l’entreprise a l’intention de conserver jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués et comptabilisés selon la méthode du coût amorti. Sauf cas exceptionnels, ils ne peuvent en principe pas être cédés avant leur échéance.

 

    Les provisions pour dépréciations sont constituées uniquement lorsqu’il existe une forte probabilité de défaillance de l’émetteur.

 

    — Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus values.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

    — Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur (hors coupons courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. Au cas où une dépréciation de ces titres serait jugée durable, celle-ci serait comptabilisée directement en compte de résultat et non en capitaux propres. Les pertes de valeur sur les titres à revenu variable qui présentent un caractère irréversible sont également comptabilisées au compte de résultat, mais ne peuvent être reprises ultérieurement.

 

    G) Immobilisations (IAS 16 / IAS 36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

    Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

    Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

    Constructions    

15 à 40 ans

    Autres immobilisations corporelles    

4 à 8 ans

 

    H) Impôts sur les résultats (IAS 12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

    Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

    Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le Groupe.

 

    I) Engagements de retraite et assimilés (IAS 19) :

 

    — Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.

 

    Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

    Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.

 

    Lorsque les hypothèses de calcul sont révisées, il en résulte des écarts actuariels qui sont enregistrés en capitaux propres, conformément à l’option offerte par l’amendement à la norme IAS 19.

 

    La charge nette de l’exercice, correspondant à la somme du coût des services rendus, du coût lié à la désactualisation diminuée de la rentabilité attendue des actifs du régime, et de l’étalement du coût des services passés, est entièrement constatée dans les charges de personnel.

 

    J) Conversion des transactions en monnaie étrangère. — Les opérations libellées dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité qui les réalise sont initialement converties et comptabilisées dans la monnaie fonctionnelle au cours en vigueur à la date de ces transactions.

 

    A la date de clôture, les actifs et passifs monétaires exprimés dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité sont convertis au cours de change à cette même date. Les différences de change qui résultent de ces opérations sont comptabilisées dans le compte de résultat.

 

    K) Passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

    Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

    Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

    A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

    Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

    L) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39). — Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

    Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche actif présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

    M) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) :

 

    — Le risque de taux : Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique.

 

    L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe DIAC.

 

    Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle.

 

    Les calculs de sensibilité actif / passif sont effectués quotidiennement par le département contrôle interne et risques financiers pour le groupe DIAC.

 

    La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

 

    La sensibilité du groupe DIAC au risque de taux constatée au 31 décembre 2008 est de 414 milliers d’euros au dessous de la limite des 1.5 millions d’euros.

 

    Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

    Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

    — Evaluation : Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

        – La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture ;

        – Celle des dérivés de taux représente ce que le Groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

    — Couverture de juste valeur : DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants :

        – Couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable ;

        – Couverture du risque de change d’un actif ou passif en devises par un cross currency swap.

 

    Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

    Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

    Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

    — Couverture de flux de trésorerie : DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants :

        – Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ;

        – Couverture du risque de taux associé au replacement des actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture).

 

    Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux issue des replacements des actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

    Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

    — Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

 

    Les variations de valeur de ces dérivés appliquées à la comptabilité de couverture sont comptabilisées en compte de résultat.

 

    Il s’agit essentiellement :

        – des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation ;

        – des swaps de taux variables / variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

    N) Information sectorielle (IAS 14). — La segmentation de l’information sectorielle du groupe DIAC s’articule autour de deux axes : la notion de marché et celle de secteur géographique.

 

    Conformément à la norme, la répartition par marché a été adoptée en tant que premier niveau d’information. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Le second niveau présenté est la zone géographique, il correspond au suivi analytique de gestion.

 

    La segmentation des activités s’articule autour de la notion de catégories de clientèle :

    — le marché Grand Public recouvre l’ensemble des financements et services associés réalisés avec les non professionnels ;

    — le marché Entreprises regroupe l’ensemble des prestations de financement, de fleet management et les services associés destinés aux professionnels ;

    — l’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault - Nissan.

 

    Les résultats de chacun de ces trois segments de marché sont présentés séparément.

 

    Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

 

    La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

3. – Structure du groupe.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2008. — Néant.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2007. — DIAC SA a absorbé RECA SA en date du 31 décembre 2007 avec effet rétroactif au 1er janvier 2007.

 

4. – Adaptation à l’environnement de crise financière.

 

    Dans un environnement économique en profonde mutation, le groupe DIAC a adapté son mode de fonctionnement au contexte financier actuel.

 

    Liquidité. — Le pilotage du risque de liquidité du groupe DIAC est assuré par RCI Banque et décrit ci-après :

 

    La gestion du risque de liquidité est fondée sur plusieurs indicateurs ou analyses, réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseau) et des opérations de refinancement réalisées.

 

    La liquidité statique : l’objectif de RCI Banque est d’avoir une liquidité statique positive. Les actifs générés dans le passé ont été financés par des dettes d’une maturité supérieure.

 

    La liquidité dynamique « scénario noir » : cet indicateur prend en compte les prévisions d’activité nouvelle, dans un contexte de stress test maximum qui n’envisage aucun accès à de la ressource nouvelle. Ce scénario permet d’établir deux indicateurs :

    — nombre de jours d’activité commerciale possibles sans accès au marché, en utilisant seulement les lignes bancaires confirmées et les mobilisations BCE (indicateur de pilotage interne) ;

    — réserve de liquidité (indicateur de pilotage interne et de communication externe).

 

    La liquidité dynamique « scénario central du management » réalisée à partir d’hypothèses de refinancement diversifié incluant marché obligataire, placements privés, financement bancaire à long terme, titrisation (y compris conduit et BCE) et recours aux plans de soutien européens. Ce scénario constitue l’indicateur de communication externe notamment vis-à-vis des agences de notation qui demandent une visibilité sur la liquidité à 12 mois. Cette analyse est complétée par une simulation de l’évolution de la liquidité statique prévisionnelle.

 

    La réserve de liquidité est calculée comme la différence entre les sécurités disponibles et l’encours de commercial paper. Elle reflète la capacité de RCI Banque à lever des nouvelles ressources de manière certaine, que ce soit sur les marchés des certificats de dépôts et commercial paper, sous forme de mobilisations en Banque Centrale ou par utilisation des lignes de financements confirmées. Celle-ci atteint ainsi 3 988 M€, en progression de 911 M€ par rapport au 31 décembre 2007. Cette progression s’explique principalement par la titrisation du portefeuille leasing en Allemagne, conservée par RCI Banque comme collatéral BCE pour un montant nominal de 675 M€, et par la mise en place d’un mécanisme de déclaration bi-hebdomadaire des créances commerciales acceptées par la Banque de France en garantie des opérations de politique monétaire pour environ 220 M€.

 

    Risque au titre de l’activité de crédit. — La politique d’acceptation stricte et réactive a été maintenue et affinée. Les comités risques mensuels permettent le suivi régulier de la performance réelle et l’ajustement régulier des scores (objectifs par marché). Ces instances de pilotage ont été renforcées par un suivi dynamique du risque, grâce à l’évolution méthodologique de nos modèles.

 

    En 2008, les objectifs de PD moyenne (Probabilité de Défaut prévisionnelle) ont été abaissés. Un suivi fin par secteur d’activité et l’ajustement des scores ont permis un maintien du coût du risque proche de celui enregistré en 2007.

 

    Le recouvrement fait l’objet d’une attention particulière et reste avec l’acceptation un enjeu majeur. L’optimisation des plateformes (managers dédiés, renforcement des effectifs), la mise en place de nouveaux outils et le maintien de la politique de récupération des véhicules améliorent les performances de recouvrement des créances incidentées et douteuses.

 

    Dans une conjoncture économique incertaine, le groupe DIAC reste attentif à un environnement changeant, avec pour cible de maintenir le coût du risque global à un niveau compatible avec les attentes de la communauté financière et les cibles de profitabilité.

 

    Rentabilité. — Les marges de crédit constatées sur les marchés ont subi des mouvements significatifs. Dans ce contexte volatile, le groupe DIAC a fait preuve d’une grande réactivité et révisé à plusieurs reprises les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires a été revue, et l’introduction d’un « taux de base Crédit Réseau » révisé mensuellement doit permettre de stabiliser la rentabilité de cette activité.

 

    Gouvernance. — Le suivi de la position de liquidité statique, de la position de liquidité dynamique dans un stress scénario de totale fermeture de nouvelles sources de financement, et de la réserve de liquidité ont fait l’objet d’un point spécifique à chacun des Comités Financiers mensuels, sur base consolidée au niveau du groupe RCI.

 

    Expositions à la crise. — Le contexte économique en 2008 a été caractérisé par le déplacement de la crise financière du risque essentiellement « subprime » à l’origine à un risque généralisé au secteur financier dans son ensemble. La période récente s’est traduite par l’aggravation des risques sur certains types de contreparties déjà en risque fin 2007 (monolines, contreparties bancaires, hedge fonds) ainsi que par les faillites d’établissements de crédit (Lehmann Brothers, banques islandaises).

 

    Le groupe DIAC ne détient pas d’expositions directes de type « subprime », monolines, hedge funds, CDO (Collaterized Debt Obligations) ou CMBS (Commercial Mortgage-Backed Securities). Il n’était pas non plus engagé dans des opérations avec des établissements ayant fait défaut. Aucune perte n’a donc été enregistrée à ce titre.

 

    Dans le contexte économique actuel, le Comité de Contrepartie a par ailleurs décidé de supprimer ou geler temporairement les limites sur un certain nombre de contreparties sensibles ou en risque. Les suivis de dépassements de limites réalisés par le groupe n’ont pas mis en évidence de dépassements significatifs.

 

    Principes et méthodes comptables. — En préalable, l’analyse de la situation du groupe et les mesures prises dans le contexte actuel, telles que décrites précédemment, ne conduisent pas à remettre en cause l’hypothèse de continuité d’exploitation retenue pour l’arrêté des comptes.

 

    Compte tenu de la nature de ses activités et portefeuilles d’instruments financiers, le groupe DIAC n’a pas procédé dans le cadre de la clôture 2008 à des changements de méthodes comptables ou de valorisation ou des estimations comptables significatives autres que celles habituellement retenues, en particulier sur les points suivants :

 

    — Valorisation des instruments financiers en juste valeur en cas de marchés non actifs : en l’absence de problématique nouvelle particulière de valorisation, les méthodes d’évaluation à la juste valeur appliquées par le groupe DIAC, décrites en paragraphe 2.F (titres) et 2.M (instruments dérivés), sont restées inchangées.

 

    — Transferts de portefeuilles : le groupe DIAC n’a pas effectué de reclassements de portefeuilles d’actifs financiers, tels que permis par l’amendement à la norme IAS 39 publié en octobre 2008.

 

    — S’agissant des prêts et créances à la clientèle et contrats de location financement, les méthodes de dépréciation, décrites en paragraphe 2.D sont restées inchangées ; les dépréciations comptabilisées ont donc été actualisées au regard de l’évolution du portefeuille et de l’environnement économique.

 

    Aucune autre estimation comptable particulière n’a été retenue par le groupe DIAC dans le cadre de la clôture des comptes 2008.

 

5. – Notes sur les comptes consolidés.

 

Note 1. – Information sectorielle.

 

    1.1. Segmentation par marché :

 

(En millions d’euros)

Grand public

Entreprises

Réseau

Autres

Total décembre 2008

Encours productif moyen    

3 745

1 988

2 217

 

7 949

Produit net bancaire    

193

116

39

– 4

344

Résultat brut d’exploitation    

114

88

29

 

231

Résultat d’exploitation    

91

83

16

 

190

Résultat avant impôts    

92

82

16

 

190

 

(En millions d’euros)

Grand public

Entreprises

Réseau

Autres

Total décembre 2007

Encours productif moyen    

3 773

1 881

2 047

 

7 701

Produit net bancaire    

188

127

26

 

341

Résultat brut d’exploitation    

99

70

19

 

188

Résultat d’exploitation    

79

68

17

 

164

Résultat avant impôts    

79

68

17

 

164

 

    Les contributions par marché sont analysées sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif associé aux différentes périodes présentées. Les marchés et les principes associés sont définis dans les règles et méthodes comptables au point : Information sectorielle (IAS 14).

 

    1.2. Segmentation géographique. — L’intégralité des opérations du Groupe Diac est réalisée en France.

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture    

3

58

31

26

    Instruments dérivés de taux : Couverture de flux de trésorerie futurs    

3

58

31

26

        Total des instruments dérivés (*)    

3

58

31

26

(*) Dont entreprises liées    

3

58

31

26

 

    Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites dans les règles et méthodes comptables aux points : Passifs financiers (IAS 39) et Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

 

    Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total décembre 2008

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

    Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

        Prêteurs    

1 281

3 385

 

4 666

        Emprunteurs    

1 281

3 385

 

4 666

 

(En millions d’euros)

Inférieur à 1 an

De 1 an à 5 ans

Supérieur à 5 ans

Total décembre 2007

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

    Opérations de swap de taux :

 

 

 

 

        Prêteurs    

2 669

4 570

 

7 239

        Emprunteurs    

2 669

4 570

 

7 239

 

    Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers de couvertures de flux de trésorerie :

 

(En millions d’euros)

Couvertures de flux de trésorerie

Echéancier de transfert en résultat de la réserve de couverture de flux de trésorerie

 

 

< à 1 an

De 1 à 5 ans

> à 5 ans

Solde au 31 décembre 2006    

25

16

9

 

Variation de juste valeur en capitaux propres    

– 19

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés    

12

 

 

 

Solde au 31 décembre 2007    

18

15

3

 

Variation de juste valeur en capitaux propres    

– 36

 

 

 

Transfert en résultat net d’impôt sur les sociétés    

8

 

 

 

Solde au 31 décembre 2008    

– 10

– 10

 

 

 

    Le tableau ci-dessus indique pour les couvertures de flux de trésorerie, les périodes au cours desquelles DIAC s’attend à ce que les flux de trésorerie interviennent et influent sur le résultat.

 

    La variation de la réserve de couvertures de flux de trésorerie résulte d’une part de la variation de la juste valeur des instruments de couverture portée en capitaux propres, ainsi que du transfert en résultat de la période selon le même rythme que l’élément couvert.

 

Note 3. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Créances à vue sur les établissements de crédit    

283

171

    Comptes ordinaires débiteurs    

282

171

    Créances rattachées    

1

 

Créances à terme sur les établissements de crédit    

146

121

    Comptes et prêts à terme    

144

119

    Créances rattachées    

2

2

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)    

429

292

(*) Dont entreprises liées    

276

158

 

    Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

Note 4. – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Prêts et créances sur la clientèle    

7 764

8 178

    Opérations avec la clientèle    

4 740

5 359

    Opérations de location financière    

3 024

2 819

        Total opérations avec la clientèle et assimilées    

7 764

8 178

 

    4.1. Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Créances sur la clientèle    

4 897

5 483

    Affacturage    

377

338

    Autres créances commerciales    

102

127

    Autres crédits à la clientèle    

4 056

4 733

    Comptes ordinaires débiteurs    

59

39

    Créances douteuses et compromises    

303

246

Créances rattachées sur clientèle    

35

34

    Autres crédits à la clientèle    

19

20

    Comptes ordinaires débiteurs    

3

 

    Créances douteuses et compromises    

13

14

Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle    

32

36

    Etalement des frais de dossiers et divers    

– 14

– 11

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau    

– 25

– 27

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires    

71

74

Dépréciation des créances sur la clientèle    

– 224

– 194

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque    

– 54

– 50

    Dépréciation des créances douteuses et compromises    

– 170

– 144

        Total net des créances sur la clientèle    

4 740

5 359

 

    Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC et Cogéra, n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

    Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales de Renault sur des entreprises localisées en Europe.

 

    4.2. Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Créances sur opérations de location financière    

3 083

2 845

    Crédit-bail et location longue durée    

2 986

2 789

    Créances douteuses et compromises    

97

56

Créances rattachées sur opérations de location financière    

3

7

    Crédit-bail et location longue durée    

2

4

    Créances douteuses et compromises    

1

3

Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière    

 

4

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau    

– 33

– 26

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires    

33

30

Dépréciation des créances sur opérations de location financière    

– 62

– 37

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque    

– 10

– 8

    Dépréciation des créances douteuses et compromises    

– 52

– 29

        Total net des créances sur opérations de location financière    

3 024

2 819

 

    Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2008

Location financière - Investissement net    

1 270

1 813

3

3 086

Location financière - Intérêts futurs à recevoir    

82

42

 

124

Location financière - Investissement brut    

1 352

1 855

3

3 210

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI    

823

1 027

1

1 851

    Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées    

390

456

1

847

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)    

962

1 399

2

2 363

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2007

Location financière - Investissement net    

1 240

1 613

3

2 856

Location financière - Intérêts futurs à recevoir    

76

39

 

115

Location financière - Investissement brut    

1 316

1 652

3

2 971

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI    

517

606

1

1 124

    Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées    

367

428

1

796

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)    

949

1 225

2

2 176

 

    4.3. Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par RCI. — L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 9 557 millions d’euros au 31 décembre 2008. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé de DIAC.

 

    Montant des créances échues :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Dont non dépréciées (1)

Décembre 2007

Dont non dépréciées (1)

Total des créances échues    

198

4

145

4

    Depuis 0 à 3 mois    

5

4

5

4

    Depuis 3 à 6 mois    

23

 

24

 

    Depuis 6 mois à 1 an    

24

 

24

 

    Depuis plus de 1 an    

146

 

92

 

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

    Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type de clientèle (Grand public, Entreprises et Réseaux). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

    Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

    Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentés est de 466 millions d’euros au 31 décembre 2008.

 

Note 5. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros)

Grand public

Entreprises

Réseau

Autres

Total décembre 2008

Valeur brute    

4 014

2 202

1 666

168

8 050

    Créances saines    

3 740

2 173

1 557

166

7 636

    Créances douteuses    

52

11

107

1

171

    Créances compromises    

222

18

2

1

243

Dépréciation sur base individuelle    

– 193

– 17

– 46

– 2

– 258

    Dépréciation créances saines    

– 15

– 1

– 20

 

– 36

    Dépréciation créances douteuses    

– 24

– 7

– 24

– 1

– 56

    Dépréciation créances compromises    

– 154

– 9

– 2

– 1

– 166

Dépréciation collectives sectorielles    

– 3

– 6

– 19

 

– 28

    Dépréciation des créances    

– 3

– 6

– 19

 

– 28

        Total des valeurs nettes (*)    

3 818

2 179

1 601

166

7 764

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)    

 

1

256

39

296

 

(En millions d’euros)

Grand public

Entreprises

Réseau

Autres

Total décembre 2007

Valeur brute    

3 975

2 075

2 187

172

8 409

    Créances saines    

3 762

2 050

2 111

169

8 092

    Créances douteuses    

75

12

73

2

162

    Créances compromises    

138

13

3

1

155

Dépréciation sur base individuelle    

– 154

– 16

– 36

– 3

– 209

    Dépréciation créances saines    

– 15

– 1

– 20

 

– 36

    Dépréciation créances douteuses    

– 47

– 4

– 13

– 2

– 66

    Dépréciation créances compromises    

– 92

– 11

– 3

– 1

– 107

Dépréciation collectives sectorielles    

– 1

– 5

– 16

 

– 22

    Dépréciation des créances    

– 1

– 5

– 16

 

– 22

        Total des valeurs nettes (*)    

3 820

2 054

2 135

169

8 178

(*) Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)    

 

2

506

19

527

 

    L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

    Hormis le groupe Renault, le Groupe DIAC n’a pas d’engagement de crédit sur des contreparties représentant un montant supérieur à 10 % de ses fonds propres.

 

Note 6. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Créances d’impôts et taxes fiscales    

85

39

    Créances d’impôts courants    

5

1

    Créances d’impôts différés    

20

15

    Créances fiscales hors impôts courants    

60

23

Comptes de régularisation et actifs divers    

124

102

    Autres débiteurs divers    

57

55

    Comptes de régularisation actif    

12

6

    Valeurs reçues à l’encaissement    

55

41

        Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)    

209

141

(*) Dont entreprises liées    

53

66

 

    Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 24.

 

Note 7. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Valeur nette des immobilisations incorporelles    

1

2

    Valeur brute    

15

15

    Amortissements et provisions    

– 14

– 13

Valeur nette des immobilisations corporelles    

19

20

    Valeur brute    

65

63

    Amortissements et provisions    

– 46

– 43

        Total net des immobilisations corporelles et incorporelles    

20

22

 

Note 8. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre.

 

    8.1. Ventilation des dettes par méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Dettes évaluées au coût amorti    

7 118

7 510

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 466

3 164

    Dettes envers la clientèle    

490

466

    Dettes représentées par un titre    

3 162

3 880

        Total des dettes financières    

7 118

7 510

 

    8.2. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Dettes à vue envers les établissements de crédit    

952

1 291

    Comptes ordinaires créditeurs    

933

1 273

    Autres sommes dues    

15

12

    Dettes rattachées    

4

6

Dettes à terme envers les établissements de crédit    

2 514

1 873

    Comptes et emprunts à terme    

2 482

1 861

    Dettes rattachées    

32

12

        Total des dettes envers les établissements de crédit (*)    

3 466

3 164

(*) Dont entreprises liées    

3 362

3 059

 

    Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

    8.3. Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Comptes créditeurs de la clientèle    

484

455

    Comptes ordinaires créditeurs    

34

5

    Comptes créditeurs à terme    

450

450

Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées    

6

11

    Autres sommes dues à la clientèle    

4

9

    Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue    

1

1

    Dettes rattachées sur comptes créditeurs à terme    

1

1

        Total des dettes envers la clientèle (*)    

490

466

(*) Dont entreprises liées (1)    

451

451

(1) Cogera, une filiale du groupe DIAC, a contracté un emprunt à recours limité auprès de Renault SAS pour un montant de 450 millions d’euros, assorti d’un nantissement de la créance de Renault SAS en faveur de Cogera. Cette opération a été réalisée afin d’obtenir un refinancement des prêts consentis à Renault Retail Groupe, filiale commerciale du groupe Renault en France, et de réduire les engagements de Cogera sur le groupe Renault. Les créances RRG sont maintenues à l’actif du bilan à leur poste d’origine.

 

    8.4. Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Titres de créances négociables (1)    

451

859

    Certificat de dépôts    

245

776

    BMTN et assimilés    

201

79

    Dettes rattachées sur titres de créances négociables    

5

4

Autres dettes représentées par un titre (2)    

2 711

3 021

    Autres dettes représentées par un titre    

2 710

3 018

    Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre    

1

3

        Total des dettes représentées par un titre (*)    

3 162

3 880

(*) Dont entreprises liées    

300

609

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie, papiers commerciaux sont émis par DIAC.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (Diac et Cogera).

 

    8.5. Ventilation des dettes par échéances. — La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 14.

 

    8.6. Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

 

Variable

Fixe

Total

TIE (*)

Variable

Fixe

Total

TIE (*)

Dettes sur les établissements de crédit    

1 948

1 518

3 466

3,02 %

2 774

390

3 164

4,30 %

Dettes envers la clientèle    

463

27

490

2,89 %

452

14

466

4,80 %

Titres de créances négociables    

170

281

451

4,71 %

446

413

859

4,59 %

Autres dettes représentées par un titre    

2 713

– 2

2 711

4,12 %

3 023

– 2

3 021

4,51 %

    Total de l’endettement par taux    

5 294

1 824

7 118

 

6 695

815

7 510

 

(*) Taux d’intérêt effectif moyen pondéré.

 

    La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

Note 9. – Titrisation.

 

Entités cédantes
(en millions d’euros)

Titrisation - Opérations publiques

 

DIAC SA

COGERA SA

Pays    

France

France

Date de début    

Octobre 2006

Janvier 2005

Durée maximale des fonds    

Octobre 2020

Janvier 2012

Véhicule d’émission    

Cars Alliance Auto Loans France FCC

FCC Alliance DFP France

Montant des créances cédées à l’origine    

2 323,0

1 372,0

Nature des créances cédées    

Crédits automobiles à la clientèle

Créances concessionnaires indépendants

Créances cédées au 31/12/08    

1 894,0

1 370,0

Rehaussement de crédit au 31/12/08    

Cash réserve pour 0,10 % soit 2,3 Meur
Sur-collatéralisation en créance de 4,5 %

Sur-collatéralisation en créances de 4,5 %

Véhicule d’émission    

Cars Alliance Auto Loans France FCC

Cars Alliance Funding PLC Irlande

Emissions publiques    

Class A

Séries 2005-1 Class A

Moyen terme    

Notation AAA

Notation AAA

Encours au 31/12/2008    

1 467,5

814,0

 

Class B

Séries 2005-1 Class B

 

Notation A

Notation A

 

94,3

36,0

Placements privés listés    

Class R

Séries 2005-2 Class A

Coût terme    

Notation AAA

Notation AAA

Titres émis au 31/12/2008    

11,9

50,0

 

    Le groupe DIAC a procédé à plusieurs opérations de titrisation portant sur des créances sur le réseau de distribution ou sur des crédits à la clientèle finale, par l’intermédiaire de véhicules ad hoc.

 

    Ces opérations de titrisation n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, la totalité du risque étant conservé par le Groupe. Un passif de 2 711 millions a été comptabilisé en Autres dettes représentées par un titre correspondant aux titres émis lors de ces opérations de titrisation. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par DIAC, constituant une réserve de liquidité.

 

    En application des règles de consolidation, les parts résiduelles et parts court terme éventuellement souscrites par DIAC sont éliminées dans les comptes consolidés.

 

    L’ensemble des créances titrisées, y compris les intérêts courus non échus, a été maintenu à l’actif du bilan.

 

Note 10. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Dettes d’impôts et taxes fiscales    

170

160

    Dettes d’impôts courants    

7

3

    Dettes d’impôts différés    

156

148

    Dettes fiscales hors impôts courants    

7

9

Comptes de régularisation et passifs divers    

370

311

    Dettes sociales    

33

30

    Autres créditeurs divers    

192

191

    Comptes de régularisation passif    

99

90

    Comptes d’encaissement    

46

 

        Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)    

540

471

(*) Dont entreprises liées    

66

75

 

    Les passifs d’impôts différés sont analysés en note 24.

 

Note 11. – Provisions.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Dotations

Reprises

Autres variations (*)

Décembre 2008

 

 

 

Utilisées

Non utilisées

 

 

Provisions sur opérations bancaires    

13

2

– 1

– 3

1

12

    Provisions pour risques de litiges    

2

 

 

– 1

 

1

    Autres provisions    

11

2

– 1

– 2

1

11

Provisions sur opérations non bancaires    

52

7

– 5

– 11

– 1

42

    Provisions pour engagements de retraite et assimilées    

20

2

– 1

 

– 1

20

    Provisions pour risques fiscaux et litige    

26

4

– 1

– 9

1

21

    Autres provisions    

6

1

– 3

– 2

– 1

1

        Total des provisions pour risques et charges    

65

9

– 6

– 14

 

54

(*) Autres variations, Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

    Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

    Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

Principales hypothèses actuarielles retenues

Décembre 2008

Décembre 2007

Age de départ à la retraite    

65 ans

65 ans

Evolution des salaires    

3,70 %

4,00 %

Taux d’actualisation financière    

5,30 %

5,38 %

Taux de départ    

4,95 %

4,68 %

 

    Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Valeur actuarielle des engagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels non comptabilisés

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2006    

20

 

20

– 2

18

Charge nette de l’exercice 2007    

2

 

2

 

2

Prestations et contributions payées au fonds    

– 1

 

– 1

 

– 1

Ecarts actuariels    

– 1

 

– 1

2

1

Solde au 31 décembre 2007    

20

 

20

 

20

Charge nette de l’exercice 2008    

1

 

1

 

1

Prestations et contributions payées au fonds    

– 1

 

– 1

 

– 1

Solde au 31 décembre 2008    

20

 

20

 

20

 

    Montants comptabilisés au compte de résultat au titre des engagements de retraite :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Coût des services rendus    

 

1

Coût de la désactualisation    

1

1

Charges nettes de l’exercice    

1

2

 

Note 12. – Dépréciations et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Dotations

Reprises

Autres variations (*)

Décembre 2008

 

 

 

Utilisées

Non utilisées

 

 

Dépréciations de l’actif    

231

276

– 175

– 45

 

287

    Opérations avec la clientèle    

231

276

– 175

– 45

 

287

Provisions inscrites au passif    

5

1

 

– 2

 

4

    Autres couvertures d’un risque de contrepartie    

5

1

 

– 2

 

4

        Total couverture des risques de contreparties    

236

277

– 175

– 47

 

291

(*) Autres variations, Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre.

 

    La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5.

 

Note 13. – Dettes subordonnées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Dettes évaluées à la juste valeur    

8

19

    Titres participatifs    

8

19

        Total des dettes subordonnées    

8

19

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par DIAC SA.

 

    La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par DIAC comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du groupe DIAC de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

Note 14. – Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2008

Actifs financiers    

2 740

2 088

3 349

19

8 196

    Instruments dérivés    

3

 

 

 

3

    Prêts et créances sur les établissements de crédit    

300

15

114

 

429

    Prêts et créances sur la clientèle    

2 437

2 073

3 235

19

7 764

Passifs financiers    

1 541

965

4 670

8

7 184

    Instruments dérivés    

58

 

 

 

58

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 044

462

1 960

 

3 466

    Dettes envers la clientèle    

40

450

 

 

490

    Dettes représentées par un titre    

399

53

2 710

 

3 162

    Dettes subordonnées    

 

 

 

8

8

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2007

Actifs financiers    

2 986

2 175

3 323

17

8 501

    Instruments dérivés    

31

 

 

 

31

    Prêts et créances sur les établissements de crédit    

192

29

71

 

292

    Prêts et créances sur la clientèle    

2 763

2 146

3 252

17

8 178

Passifs financiers    

3 025

753

3 758

19

7 555

    Instruments dérivés    

26

 

 

 

26

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 846

229

1 089

 

3 164

    Dettes envers la clientèle    

16

450

 

 

466

    Dettes représentées par un titre    

1 137

74

2 669

 

3 880

    Dettes subordonnées    

 

 

 

19

19

 

Note 15. – Ventilation des flux futurs contractuels par échéance.

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2008

Passifs financiers    

1 450

1 046

4 767

10

7 273

    Instruments dérivés    

40

 

 

 

40

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 008

462

1 960

 

3 430

    Dettes envers la clientèle    

38

450

 

 

488

    Dettes représentées par un titre    

349

53

2 710

 

3 112

    Dettes subordonnées    

 

 

 

10

10

    Intérêts futurs à payer    

15

81

97

 

193

 

(En millions d’euros)

< 3 mois

De 3 à 12 mois

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Total décembre 2007

Passifs financiers    

3 038

777

3 769

35

7 619

    Instruments dérivés    

26

 

 

 

26

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 846

229

1 089

 

3 164

    Dettes envers la clientèle    

16

450

 

 

466

    Dettes représentées par un titre    

1 137

74

2 669

 

3 880

    Dettes subordonnées    

 

 

 

19

19

    Intérêts futurs à payer    

13

24

11

16

64

 

    La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en comptes des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

    Pour les dérivés passifs, les flux contractuels correspondent aux montants à décaisser.

 

    Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

    Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre.

 

Note 16. – Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IAS 32).

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

 

VNC (*)

JV (*)

Ecart (*)

VNC (*)

JV (*)

Ecart (*)

Actifs financiers    

8 196

8 083

– 113

8 501

8 471

– 30

    Instruments dérivés    

3

3

 

31

31

 

    Prêts et créances sur les établissements de crédit    

429

429

 

292

292

 

    Prêts et créances sur la clientèle    

7 764

7 651

– 113

8 178

8 148

– 30

Passifs financiers    

7 184

7 072

112

7 555

7 553

2

    Instruments dérivés    

58

58

 

26

26

 

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 466

3 466

 

3 164

3 163

1

    Dettes envers la clientèle    

490

490

 

466

466

 

    Dettes représentées par un titre    

3 162

3 050

112

3 880

3 879

1

    Dettes subordonnées    

8

8

 

19

19

 

(*) VNC : Valeur nette comptable - JV : juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents.

 

    Hypothèses et méthodes retenues. — Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et / ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

    Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

    En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

    Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

    — Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2008 et au 31 décembre 2007 pour des prêts de conditions et échéances similaires ;

 

    — Créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2008 et au 31 décembre 2007 ;

 

    Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

    — Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC.

 

Note 17. – Engagements donnés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Engagements de financement    

1 173

936

    Engagements en faveur de la clientèle    

1 173

936

Engagements sur titres    

 

44

    Autres titres à livrer    

 

44

        Total des engagements donnés    

1 173

980

 

Note 18. – Engagements reçus.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Engagements de financement    

1 269

1 251

    Engagements reçus d’établissements de crédit    

1 268

1 251

    Engagements reçus de la clientèle    

1

 

Engagements de garantie    

2 937

2 157

    Engagements reçus d’établissements de crédit    

90

63

    Engagements reçus de la clientèle    

995

970

    Engagements de reprise reçus    

1 852

1 124

        Total des engagements reçus (*)    

4 206

3 408

(*) Dont entreprises liées    

2 653

2 554

 

Note 19. – Intérêts et produits assimilés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Intérêts et produits assimilés    

689

648

    Opérations avec les établissements de crédit    

10

8

    Opérations avec la clientèle    

401

384

    Opération de location financière    

256

225

    Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

14

23

    Intérêts courus et échus des instruments financiers disponibles à la vente    

8

8

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires    

– 81

– 77

    Opérations avec la clientèle    

– 56

– 54

    Opérations de location financière    

– 25

– 23

        Total des intérêts et produits assimilés (*)    

608

571

(*) Dont entreprises liées    

117

99

 

    La titrisation des créances Diac et Cogéra n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 20. – Intérêts et charges assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Opérations avec les établissements de crédit    

– 157

– 129

Opérations avec la clientèle    

– 23

– 20

Opérations de location financière    

 

– 1

Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

– 25

– 14

Charges sur dettes représentées par un titre    

– 172

– 153

Autres intérêts et charges assimilées    

 

– 1

    Total des intérêts et charges assimilées (*)    

– 377

– 318

(*) Dont entreprises liées    

– 219

– 143

 

Note 21. – Produits (charges) nets des autres activités.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Autres produits d’exploitation bancaire    

326

288

    Prestations accessoires aux contrats de financement    

241

173

    Produits des activités de services    

40

76

    Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux    

34

30

        Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles    

4

 

    Autres produits d’exploitation bancaire    

11

9

        Dont reprise de provisions pour risques bancaires    

5

2

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 226

– 197

    Coûts des prestations accessoires aux contrats de financements    

– 133

– 113

    Coûts des activités de services    

– 34

– 33

    Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux    

– 34

– 29

        Dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles    

– 4

 

    Coûts de distribution non assimilables à des intérêts    

– 21

– 15

    Autres charges d’exploitation bancaire    

– 4

– 7

        Dont dotation aux provisions pour risques bancaires    

– 2

– 2

Autres produits et charges d’exploitation non bancaire    

7

– 2

    Autres produits d’exploitation non bancaire    

14

7

    Autres charges d’exploitation non bancaire    

– 7

– 9

            Total des produits et charges nets des autres activités (*)    

107

89

(*) Dont entreprises liées    

– 1

– 3

 

    Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 22. – Charges générales d’exploitation et des effectifs.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Frais de personnel    

– 85

– 86

    Rémunération du personnel    

– 47

– 45

    Charges de retraites et assimilées    

– 8

– 7

    Autres charges sociales    

– 26

– 28

    Autres charge de personnel    

– 4

– 6

Autres frais administratifs    

– 23

– 62

    Impôts et taxes hors IS    

7

– 15

    Loyers        

– 6

– 7

    Autres frais administratifs    

– 24

– 40

        Total des charges générales d’exploitation (*)    

– 108

– 148

(*) Dont entreprises liées    

48

46

 

Effectif moyen en nombre

Décembre 2008

Décembre 2007

Financements et services en France    

1 373

1 373

    Total    

1 373

1 373

 

Note 23. – Coût du risque par catégorie de clientèle.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Coût du risque sur financement Grand Public    

– 24

– 19

    Dotations pour dépréciation    

– 226

– 36

    Reprises de dépréciation    

181

31

    Pertes sur créances irrécouvrables    

17

– 18

    Récupérations sur créances amorties    

4

4

Coût du risque sur financement Entreprises    

– 6

– 2

    Dotations pour dépréciation    

– 6

– 6

    Reprises de dépréciation    

4

8

    Pertes sur créances irrécouvrables    

– 4

– 4

Coût du risque sur financement des Réseaux    

– 13

– 2

    Dotations pour dépréciation    

– 29

– 27

    Reprises de dépréciation    

16

25

Coût du risque sur autres activités    

2

– 1

    Variation des dépréciations des autres créances    

2

– 1

        Total du coût du risque    

– 41

– 24

 

    Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

Note 24. – Impôts sur les bénéfices.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

Impôts exigibles    

– 48

– 47

    Impôts courants sur les bénéfices    

– 48

– 47

Impôts différés    

– 18

– 10

    Impôts différés    

– 18

– 10

        Total de la charge d’impôts sur les bénéfices    

– 66

– 57

 

    La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice.

 

    Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

    Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2008

Décembre 2007

ID sur dépréciations    

36

32

ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement    

16

10

ID sur autres actifs et passifs    

– 6

– 2

ID sur opérations de location    

– 184

– 165

ID sur immobilisations    

2

1

    Total des impôts différés nets au bilan    

– 136

– 124

 

    Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique :

 

(En %)

Décembre 2008

Décembre 2007

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France    

34,43 %

34,43 %

Différentiel de taux d’imposition    

0,16 %

0,35 %

Autres impacts    

0,18 %

– 0,13 %

Taux effectif d’impôt    

34,77 %

34,65 %

 

    Le taux effectif d’impôts en France (Diac consolidée) s’établit à 34,77 % en 2008 contre 34,65 % l’année précédente.

 

    Impôts courants et différés constatés en variation des capitaux propres :

 

(En millions d’euros)

Variation 2008 des capitaux propres

Variation 2007 des capitaux propres

 

Avant IS

IS

Net

Avant IS

IS

Net

Ecarts actuariels sur engagements de retraite    

 

 

 

– 1

 

– 1

Opérations de couverture de flux de trésorerie    

– 43

15

– 28

– 9

3

– 6

 

6. – Liste des sociétés consolidées.

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

 

 

2008

2007

Société mère :

 

 

 

    Diac S.A.    

France

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

    Financement des ventes :

 

 

 

        Cogéra S.A.    

France

94,81

94,81

        Diac Location S.A.    

France

100,00

100,00

    Sociétés de services :

 

 

 

        Sigma Service S.A.    

France

100,00

100,00

        Sogesma S.A.R.L.    

France

100,00

100,00

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

    I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectués notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent le mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisantes et appropriés fonder notre opinion.

 

    Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du différentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

    II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la note 4 de l’annexe des comptes. C’est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

    — Estimation comptables : DIAC constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans la note 2-D de l’annexe.

 

    Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations et à recevoir les calculs effectués par la société. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivant dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérification spécifiques. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 19 mars 2009.

Les commissaires aux comptes :

Ernst & Young Audit :

Deloitte & Associés :

micha missakian ;

damien leurent.

 

VII. — Rapport de gestion.

 

    Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

0905567

19/06/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4847
Texte de l'annonce :

0904847

19 juin 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°73


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC 

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S. Bobigny. 

Situation au 31 mars 2009

 (en milliers d'euros).  

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

0

Créances sur les établissements de crédit

23 973

Opérations avec la clientèle

821 128

Obligations et autres titres à revenu fixe

936 315

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 122 157

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

71 010

Comptes de régularisation actif

37 712

    Total de l'actif

3 146 079

  

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 372 080

Opérations avec la clientèle

15 345

Dettes représentées par un titre

281 729

Autres passifs

125 665

Comptes de régularisation passif

1 120 258

Provisions pour risques et charges

26 597

Dettes subordonnées

10 892

Capital souscrit

61 000

Report à nouveau

126 413

    Total du passif

3 146 079

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

1 729 656

    Engagements de financement

558 749

    Engagements de garantie

1 170 907

Engagements reçus

405 287

    Engagements reçus de financement

11 482

    Engagements de garantie

393 805

 

0904847

18/05/2009 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 3489
Texte de l'annonce :

0903489

18 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

 

DIAC

Société Anonyme au capital de € 61 000 000.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny. 

 

Deuxième avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €

 

 

    L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 15 mai 2009 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - pour le 25 mai 2009 à 8 h 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

    - Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2008.

    - Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2008 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    - Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

 

    Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

    - les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

    - les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, faire parvenir le certificat d'immobilisation établi par l'intermédiaire habilité, constatant l'indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu'à la date de l'assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

- BNP PARIBAS

- SOCIETE GENERALE

- CACEIS

- CM – CIC

- NATIXIS

 

    où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

    Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

 

Le Conseil d'administration

 

0903489

06/05/2009 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 2810
Texte de l'annonce :

0902810

6 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

 

DIAC 

Société Anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy le Grand cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny. 

 

Premier avis de convocation des proprietaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - pour le vendredi 15 mai 2009 à 9h30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2008.

- Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2008 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, faire parvenir le certificat d'immobilisation établi par l'intermédiaire habilité, constatant l'indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu'à la date de l'assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

        – BNP PARIBAS

        – SOCIETE GENERALE

        – CACEIS

        – CM – CIC

        – NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le conseil d'administration.

 

0902810

17/04/2009 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 1901
Texte de l'annonce :

0901901

17 avril 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°46


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny.

 

AVIS DE REUNION

 

Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le lundi 25 mai 2009 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

    — Rapport du Conseil sur la gestion du groupe ;

    — Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le contrôle interne ;

    — Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels ;

    — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés ;

    — Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président, sur les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs ;

    — Approbation des comptes consolidés 2008 ;

    — Approbation des comptes annuels 2008 ;

    — Affectation du résultat, détermination du dividende ;

    — Ratification de la nomination par cooptation de deux administrateurs ;

    — Renouvellement de mandat d’un administrateur ;

    — Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé ;

    — Pouvoirs en vue des formalités.

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

PROJET DES RESOLUTIONS.

 

Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2008, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de commerce faisant ressortir un bénéfice net de 123 428 milliers d’euros.

 

 

Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2008, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L 225-235 al.5 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par un résultat bénéficiaire de 126 400 590,31 euros.

 

 

Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 126 413 540,43 euros soit :

 

Résultat net de l'exercice 2008

126 400 590,31 €

Report à nouveau 2007

12 950,12 €

Solde disponible 2008

126 413 540,43 €

L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Dividendes

(126 400 000,00) €

Solde report à nouveau 2008

13 540,43 €

 

L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 126 400 000 euros au titre de l’exercice 2008 à 31,60 euros par action.

 

    — Ouvrant droit à un abattement de 40% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

 

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 21,39 euros par action au titre de l’exercice 2005 et de 48,74 euros par action au titre de l’exercice 2006 et de 27,72 euros par action au titre de l’exercice 2007.

 

 

Quatrième résolution (Conventions réglementées). — L’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article L 225-38 et suivants du Code de commerce et statuant sur ce rapport, approuve chacune des conventions qui y sont, le cas échéant, mentionnées.

 

 

Cinquième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

 

Sixième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prenant acte de la démission de Monsieur Jacques CHAUVET, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 18 mars 2009, ratifie la nomination par cooptation de Monsieur Bernard CAMBIER, enregistrée lors de la même séance.

 

Le mandat de M. CAMBIER, prendra fin à l’issue de celui de son prédécesseur, en 2010, lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2009.

 

 

Septième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’Assemblée Générale prenant acte de la démission de Monsieur Jean Pierre FRAMEZELLE, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du Conseil d’administration du 18 mars 2009, ratifie la nomination par cooptation de Monsieur Philippe BUROS, enregistrée lors de la même séance.

 

Le mandat de M. BUROS, prendra fin à l’issue de celui de son prédécesseur, en 2010, lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2009.

 

 

Huitième résolution (Renouvellement du mandat d’un administrateur). — Le mandat de Monsieur Gilles MESSIER prenant fin à l’issue de la séance, L’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 4 ans.

 

Le mandat de Monsieur MESSIER prendra fin en 2013 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2012.

 

 

Neuvième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à Monsieur Jean Pierre LAURENT administrateur démissionnaire au cours de l’exercice 2008.

 

 

Dixième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

—————

 

Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 25 mai 2009.

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'Administration.

0901901

18/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 754
Texte de l'annonce :

0900754

18 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°21


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC 

Société anonyme au capital de 61 000 000 Euros.

Siège social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 RCS Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2008

 (en milliers d'euros).  

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

17

Créances sur les établissements de crédit

31 527

Opérations avec la clientèle

831 362

Obligations et autres titres à revenu fixe

86 137

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 186 404

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

72 658

Comptes de régularisation actif

29 788

    Total de l'actif

2 371 677

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 237 290

Opérations avec la clientèle

41 458

Dettes représentées par un titre

451 331

Autres passifs

146 904

Comptes de régularisation passif

264 336

Provisions pour risques et charges

26 118

Dettes subordonnées

10 726

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

13

Résultat de l'exercice

126 401

    Total du passif

2 371 677

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

894 428

    Engagements de financement

445 201

    Engagements de garantie

449 227

Engagements reçus :

412 051

    Engagements reçus de financement

43 021

    Engagements de garantie

369 030

 

0900754

20/10/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13398
Texte de l'annonce :

0813398

20 octobre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°127


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC 

Société anonyme au capital de 61 000 000 Euros.

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 RCS Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2008.

(en milliers d'euros). 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP    

1

Créances sur les établissements de crédit    

8 907

Opérations avec la clientèle    

738 177

Obligations et autres titres à revenu fixe    

91 410

Actions et autres titres à revenu variable    

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

96

Parts dans les entreprises liées    

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat    

1 188 174

Immobilisations incorporelles    

7

Immobilisations corporelles    

5

Autres actifs    

53 987

Comptes de régularisation actif    

15 779

    Total de l'actif    

2 230 219

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

893 217

Opérations avec la clientèle    

8 413

Dettes représentées par un titre    

785 418

Autres passifs    

142 485

Comptes de régularisation passif    

295 007

Provisions pour risques et charges    

27 414

Dettes subordonnées    

11 152

Capital souscrit    

61 000

Réserves        

6 100

Report à nouveau    

13

    Total du passif    

2 230 219

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés    

467 273

    Engagements de financement    

467 273

Engagements reçus    

11 916

    Engagements reçus de financement    

3 493

    Engagements de garantie    

8 423

 

0813398

25/08/2008 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 12254
Texte de l'annonce :

0812254

25 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°103


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

 

DIAC

Société Anonyme au capital de 61.000.000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny. 

 

PREAVIS DE REUNION.  

 

    Madame, Messieurs les actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Extraordinaire se tiendra le mardi 30 septembre 2008 à 10 heures au siège social, 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY-LE- GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Rapport du Conseil.

   

 — Réduction de la durée du mandat des Administrateurs de 6 ans à 4ans.

  

  — Modification Art.8bis, paragraphes I et II des statuts.

 

    — Pouvoirs en vue des formalités.

 

    Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée sont les suivantes :

 

    Première résolution. — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide de ramener, de six à quatre ans, la durée du mandat des Administrateurs nommés par l’assemblée générale des actionnaires ainsi que la durée du mandat des administrateurs élus par le personnel salarié, étant précisé que cette nouvelle durée ne s’appliquera qu’aux fonctions des administrateurs nommés ou élus à compter de l’année 2008.

 

    Deuxième résolution . — L’Assemblée Générale, décide de modifier l’article 8bis : Durée et modalités d’exercice des fonctions des Administrateurs en y modifiant les paragraphes suivants :

 

    « I. Administrateurs élus par l’Assemblée Générale Ordinaire

 

     La durée des fonctions d’Administrateur est de 4 années. Toutefois, lorsqu’un Administrateur est nommé en remplacement d’un autre Administrateur en cours de mandat, il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur ».

 

    Le reste du paragraphe I demeure inchangé.

 

    « II. Administrateurs élus par les salariés

 

    La durée des fonctions des Administrateurs élus par les salariés est de 4 années ».

 

    Le reste du paragraphe II demeure inchangé.

 

    Troisième résolution.   L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

__________

 

    En application de l’article R 225-71 du code de commerce, les actionnaires pourront, dans le délai de vingt cinq jours au moins avant l’assemblée, requérir l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée de projets de résolutions par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à la Société.

 

    Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

 

Le Conseil d'administration

0812254

25/07/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 10524
Texte de l'annonce :

0810524

25 juillet 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC

  Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siége social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 RCS Bobigny.             

SITUATION AU 30 JUIN 2008.

(en milliers d'euros)              

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP    

1

Créances sur les établissements de crédit        

7 438

Opérations avec la clientèle    

810 408

Obligations et autres titres à revenu fixe    

91 705

Actions et autres titres à revenu variable         

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

96

Parts dans les entreprises liées    

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat    

1 146 410

Immobilisations incorporelles    

7

Immobilisations corporelles    

5

Autres actifs    

64 209

Comptes de régularisation actif    

16 042

    Total de l'actif    

2 269 997

                  

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

890 225

Opérations avec la clientèle    

9 133

Dettes représentées par un titre    

797 226

Autres passifs    

134 505

Comptes de régularisation passif    

329 095

Provisions pour risques et charges    

26 875

Dettes subordonnées    

15 825

Capital souscrit     

61 000

Réserves    

6 100

Report à nouveau    

13

    Total du passif    

2 269 997

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés    

451 596

    Engagements de financement    

501 596

    Engagements sur titres    

-50 000

Engagements reçus    

14 272

    Engagements reçus de financement    

4 509

    Engagements de garantie    

9 763

 

 

0810524

16/06/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8535
Texte de l'annonce :

0808535

16 juin 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°73


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy Le Grand Cedex.

Siren : 702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

A. — Comptes sociaux.  

I. — Bilan au 31 décembre 2007.

(En milliers d’euros.)

 

Note

Actif

31/12/07

31/12/06

 

Caisse, Banques centrales, CCP    

0

75

1

Créances sur les établissements de crédit    

14 479

11 896

2

Opérations avec la clientèle    

779 999

758 353

3

Obligations et autres titres à revenu fixe    

97 592

123 299

 

Actions et autres titres à revenu variable    

1

1

4

Participations et autres titres détenus à long terme    

96

350

5

Parts dans les entreprises liées    

133 675

137 178

6

Crédit-bail et location avec option d’achat    

1 074 822

914 159

 

Immobilisations incorporelles    

7

7

 

Immobilisations corporelles    

5

5

7

Autres actifs    

48 413

32 551

8

Comptes de régularisation actif    

5 785

32 315

 

    Total de l’actif    

2 154 874

2 010 189

 

Note

Passif

31/12/07

31/12/06

9

Dettes envers les établissements de crédit    

818 548

979 224

10

Opérations avec la clientèle    

10 353

10 841

11

Dettes représentées par un titre    

859 055

585 587

12

Autres passifs    

141 407

133 905

13

Comptes de régularisation passif    

190 480

175 754

14

Provisions pour risques et charges    

31 657

28 479

16

Dettes subordonnées    

15 381

15 381

17

Capital souscrit    

61 000

61 000

17

Réserves    

6 100

6 098

17

Report à nouveau    

– 89 962

– 109 962

17

Résultat de l’exercice    

110 855

123 882

 

    Total du passif    

2 154 874

2 010 189

 

Hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/07

31/12/06

18

Engagements donnés    

212 975

335 994

 

    Engagements de financement    

212 975

335 994

19

Engagements reçus    

72 785

22 328

 

    Engagements reçus de financement    

14 902

0

 

    Engagements de garantie    

13 882

22 328

 

    Engagements sur titres    

44 001

0

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

Note

 

31/12/07

31/12/06

21

Intérêts et produits assimilés    

106 261

146 091

22

Intérêts et charges assimilées    

– 80 399

– 87 723

 

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées    

493 781

450 260

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées    

– 429 534

– 398 545

23

Revenus des titres à revenu variable    

148 973

165 676

 

Commissions (produits)    

10 844

8 697

 

Commissions (charges)    

– 1 678

– 1 762

24

Autres produits d’exploitation bancaire    

99 969

91 150

25

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 13 589

– 10 542

 

Produit net bancaire    

334 628

363 302

26

Charges générales d’exploitation    

– 215 746

– 210 093

 

Résultat brut d’exploitation    

118 882

153 209

27

Coût du risque    

– 16 395

– 14 209

 

Résultat d’exploitation    

102 487

139 000

28

Gains ou pertes sur actifs immobilisés    

31 353

– 1 407

 

Résultat courant avant impôt    

133 840

137 593

29

Impôt sur les bénéfices    

– 22 985

– 13 711

 

Résultat net    

110 855

123 882

 

III. — Affectation du résultat.

 

    L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 110 892 950,12 EUR soit :

 

    Résultat net de l’exercice 2007    

110 854 982,25 EUR

    Report à nouveau 2006    

37 967,87 EUR

    Solde disponible 2007    

110 892 950,12 EUR

 

    L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

    Acompte sur Dividendes    

– 90 000 000,00 EUR

    Dividendes    

– 20 880 000.00 EUR

    Solde report à nouveau 2007    

12 950,12 EUR

 

    L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 110 880 000,00 EUR au titre de l’exercice 2007 à 27,72 EUR par action.

 

    — Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 1,14 EUR par action au titre de l’exercice 2004, de 21,39 EUR par action au titre de l’exercice 2005 et de 48,74 EUR par action au titre de l’exercice 2006, y compris le dividende complémentaire de 17,77 EUR prélevé sur les réserves et distribué en mai 2006.

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

    Les comptes annuels de DIAC S.A. sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

I. – Règles et méthodes comptables.

 

    La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

 

    La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

 

    La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

 

    La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

    I.1. Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

 

    Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

 

    Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    I.2. Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Celui-ci est cédé au fonds commun de créances « Alliance Auto Loans - France » créé à cet effet. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée.

 

    I.2.1. Les créances titrisées :

 

    Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

    — les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

    — les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

    — les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

    — les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

    — les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession.

 

    Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession (1/M). Cette dernière est réalisée au pair des capitaux restant dus calculé au 30/M – 1. Elle ne dégage donc aucun résultat.

 

    Conformément au règlement CRB N° 93-06 du 21 décembre 1993, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

 

Evolution du solde net des contrats cédés(en Keur)

31/12/07

31/12/06

Solde net des contrats cédés au début de l’exercice    

2 181 852

1 404 928

Cumul des cessions réalisées au cours de l’exercice    

997 452

1 857 795

Remboursements et diminutions de l’exercice constatés par le FCC    

– 1 154 802

– 971 356

Remboursements clients prévisionnels non encore reversés par la société au FCC    

– 106 850

– 109 515

Solde net des contrats cédés à la fin de l’exercice    

1 917 652

2 181 852

 

    I.2.2. Le financement de l’acquisition des créances titrisées :

 

    Le fonds commun de créances finance l’acquisition des prêts cédés par Diac via l’émission de six catégories de parts :

    — les parts investisseurs seniors (classe A) moyen terme ;

    — les parts investisseurs subordonnées (classe B) moyen terme ;

    — les parts investisseurs pour réhaussement de créance (classe C) moyen terme ;

    — les parts court terme revolving seniors (classe R) d’une durée de vie de 1 à 4 mois ;

    — les parts court terme revolving subordonnées (classe S) d’une durée de vie de 1 mois ;

    — les parts court terme pour réhaussement de créances (classe T) d’une durée de vie de 1 mois.

 

    Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts C, S et T sont souscrites par la société Diac et comptabilisées en autres titres à revenu fixe.

 

Décomposition des parts émises par le FCC(en Keur)

31/12/07

31/12/06

Parts investisseurs seniors (classe A moyen terme)    

– 1 705 700

– 1 705 700

Parts investisseurs subordonnées (classe B moyen terme)    

– 94 300

– 94 300

Parts revolving seniors (classe R court terme)    

– 120 700

– 364 300

Parts revolving subordonnées (classe S court terme)    

– 6 700

– 20 200

Parts sur réhaussement de créances (classe C moyen terme)    

– 84 800

– 84 800

Parts sur réhaussement de créances (classe T court terme)    

– 6 000

– 18 200

Solde du refinancement émis par le FCC    

– 2 018 200

– 2 287 500

 

    I.2.3. Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

 

    Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés au fonds commun de créances, correspondent principalement :

    — aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

    — aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

    — à la quote-part d’étalement des bonifications sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — à la quote-part d’étalement des frais de dossiers sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

 

    Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement au FCC.

 

    Le fonds commun de créances assume le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres du FCC équivalente à :

    — 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

    — 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

 

    Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M – 1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

    I.2.4. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur du FCC. Ceux-ci sont destinés à couvrir le risque de défaillance de Diac sur le reversement des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.

 

    Ces gages-espèces sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

 

    Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert :

    — par les parts subordonnées B et S émises par le FCC ;

    — par les parts pour réhaussement de créances C et T émises par le FCC ;

    — par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 0,10 % du stock de capital restant dû des créances saines cédées.

 

    L’ajustement mensuel de cette réserve est réalisé par prélèvement direct sur la trésorerie disponible dans le FCC.

 

Décomposition des réserves versées par la société au FCC(en Keur)

31/12/07

31/12/06

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des encaissements client    

0

0

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des bonifications et frais de dossiers    

32 503

43 930

Réserve générale versée par Diac    

2 323

2 323

Solde des réserves du FCC versées par la société    

34 827

46 254

 

    La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place un swap de taux entre Diac (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) et le FCC (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe).

 

    Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.

 

    I.2.5. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCC, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCC. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

 

    Le résultat du FCC est distribué tous les mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

 

    Celui-ci est constitué des éléments suivants :

    — Produits associés aux créances cédées et reversés par Diac ;

    — Abandons de créances constatés ;

    — Variation des provisions sur créances échues et à échoir ;

    — Charges d’intérêts sur rémunération des parts A, B, C, R, S et T ;

    — Produits sur les placements court terme de trésorerie ;

    — Charges de rémunération des gages-espèces ;

    — Charges nettes de swap ;

    — Dotation à la réserve générale ;

    — Charges de commissions et d’honoraires.

 

    A la fin de chaque exercice, il est à noter la présence d’un stock de produits latents non encore appréhendé dans les comptes de la société Diac. Celui-ci est constitué principalement des produits associés aux contrats cédés encaissés par Diac sur le dernier mois de l’année.

 

Décomposition du résultat net sur opérations de titrisation(en Keur)

31/12/07

31/12/06

Intérêts et produits assimilés encaissés de la clientèle sur créances cédées    

178 433

129 734

Intérêts et produits nets assimilés sur placements de trésorerie à taux fixe    

5 798

3 436

Intérêts et charges assimilées sur rémunération des parts à taux fixe    

– 92 571

– 51 162

Intérêts et charges nettes assimilées sur swap avec des établissements de crédit    

425

– 4 457

Charge de commissions de recouvrement versées à Diac et frais de gestion    

– 11 315

– 8 865

Coût du risque sur créances cédées    

– 960

– 561

Résultat de l’exercice du FCC avant rémunération de la part résiduelle    

79 811

68 126

Stock de résultat du FCC en attente de reversement à l’ouverture de l’exercice    

3 883

38 165

Rémunération de la part résiduelle encaissée par Diac dans l’exercice    

– 77 293

– 102 408

Ajustement de la réserve générale    

299

32

Résultat du FCC en attente de reversement à la clôture de l’exercice    

6 700

3 915

Produits latents en attente de reversement par le FCC    

14 225

15 645

    Total des produits latents disponibles en attente de récupération par la société    

20 925

19 561

 

    I.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminué des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

 

    Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

    — selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement) ;

    — sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

 

    Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

    — Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

 

    Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

 

    Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

 

    Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

 

    Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromis sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

 

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

 

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

 

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

 

    La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

 

    En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

    — à la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante.

    — n’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts.

    — les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

 

    L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe III - Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

    I.4. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

 

    Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

    I.5. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard ne sont comptabilisés qu’au moment de leur encaissement.

 

    Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

    I.6. Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

    I.7. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

    I.8. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

 

    Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

    I.9. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

 

    Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

 

    Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

 

    Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

 

    Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif, pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

    I.10. Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

 

    Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

 

    Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

 

    Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

 

    Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

    I.11. Risques de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

 

    Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

    — Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent-crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

    — Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

    I.12. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

 

    Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 KEuros correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

 

    Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand Public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

 

    I.13. Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan.

 

    — Sociétés du Groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

    — Autres sociétés du groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;

    — Fonds Commun de Créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

 

II. – Commentaires sur les postes du bilan et du hors bilan.

 

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Comptes ordinaires débiteurs    

14 479

11 896

Créances à vue sur établissements de crédit    

14 479

11 896

Créances à terme sur établissements de crédit    

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit    

14 479

11 896

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

9 024

5 436

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

5 455

6 460

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit    

14 479

11 896

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

    Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Encours de crédit affecté non titrisé    

574 970

532 517

Encours Carte et prêts personnels revolving    

138 364

144 644

Créances rattachées sur contrats non douteux    

133

9

Provisions sur créances impayées    

– 7 199

– 6 176

    Sous-total des crédits non douteux à la clientèle    

706 268

670 994

Créances sur contrats douteux    

41 697

41 714

Provisions sur contrats douteux    

– 28 770

– 26 816

Créances sur contrats douteux compromis    

70 070

64 564

Provisions sur contrats douteux compromis    

– 55 138

– 52 581

    Sous-total des crédits douteux à la clientèle    

27 859

26 881

Valeurs nettes des crédits à la clientèle    

734 127

697 875

Prêts au personnel    

687

738

Prêts à la clientèle financière    

40 590

51 825

Autres concours à la clientèle    

732

1 157

Valeurs non imputées    

713

1 021

Créances rattachées sur concours divers    

20

31

Provisions sur concours divers    

– 60

– 60

    Sous-total des concours divers    

42 682

54 712

Comptes ordinaires sains    

2 717

5 457

Créances rattachées sur comptes ordinaires    

444

283

Comptes ordinaires douteux    

195

191

Provisions sur comptes ordinaires douteux    

– 166

– 165

    Sous-total des comptes ordinaires    

3 190

5 766

Autres opérations nettes avec la clientèle    

45 872

60 478

        Total des opérations avec la clientèle    

779 999

758 353

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

143 875

154 858

De trois mois à un an    

197 920

173 365

De un an à cinq ans    

431 644

418 287

Supérieure à cinq ans    

6 560

11 843

    Total des opérations avec la clientèle    

779 999

758 353

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

736 354

700 849

Sociétés du groupe Diac    

2 378

5 373

Autres sociétés du groupe Renault    

657

275

Fonds commun de créances    

40 610

51 856

    Total des opérations avec la clientèle    

779 999

758 353

 

    Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

 

    Les prêts à la clientèle financière comprennent principalement aux gages-espèces versés par Diac au FCC.

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Titres à revenu fixe    

97 500

123 200

Créances rattachées sur titres à revenu fixe    

92

99

Titres de placement    

97 592

123 299

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe    

97 592

123 299

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec le fonds commun de créances.

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

31/12/06

Acquisitions

Cessions

31/12/07

SIRHA    

2 601

40

 

 

40

Delta Services    

0

254

1

– 255

0

Titres de participation    

 

294

1

– 255

40

SOFARIS    

1 829

56

 

 

56

Titres détenus à long terme    

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

    Total participations et autres titres détenus à long terme    

 

350

1

– 255

96

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

31/12/06

Acquisitions

Cessions

31/12/07

Cogéra    

902 212

50 052

 

 

50 052

Sogesma    

82 000

1 254

 

 

1 254

Réca    

0

3 504

2

– 3 506

0

Diac Location    

1 918 694

81 345

1

 

81 346

Sigma Services    

39 994

1 023

 

 

1 023

Parts dans les entreprises liées    

 

137 178

3

– 3 506

133 675

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

    Total des parts dans les entreprises liées    

 

137 178

3

– 3 506

133 675

 

    Le Conseil d’administration, en date du 22 novembre 2007, a décidé la Transmission Universelle du Patrimoine (TUP) de la société RECA SA à la société DIAC SA. Cette TUP est effective à compter du 31 décembre 2007 (terme du délai d’opposition des créanciers) dans les comptes de DIAC SA.

 

    Un boni de fusion de 31 750 034 € a été enregistré dans les comptes sociaux de DIAC SA au 31 décembre 2007.

 

Note 6. – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Immobilisations brutes au début de l’exercice    

1 600 515

1 558 569

Acquisitions de l’exercice    

721 837

575 025

Cessions de l’exercice    

– 507 987

– 533 079

    Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice    

1 814 365

1 600 515

Amortissements au début de l’exercice    

– 691 902

– 652 546

Dotations de l’exercice    

– 403 601

– 373 998

Diminutions sur cessions de l’exercice    

344 910

334 642

    Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice    

– 750 593

– 691 902

Valeurs nettes des immobilisations louées    

1 063 772

908 613

Loyers échus    

1 306

1 740

Créances rattachées    

4 052

416

Loyers douteux    

4 555

4 603

Provisions sur loyers douteux    

– 2 714

– 3 505

Loyers douteux compromis    

10 938

10 750

Provisions sur loyers douteux compromis    

– 7 087

– 8 458

Loyers échus et créances rattachées    

11 050

5 546

        Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat    

1 074 822

914 159

 

Note 7. – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Etat    

13 049

2 836

Créances sociales    

75

90

Débiteurs divers    

9 307

6 001

Créances rattachées sur débiteurs divers    

25 982

23 624

    Total des autres actifs    

48 413

32 551

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

47 121

32 549

De trois mois à un an    

1 292

0

De un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

0

2

    Total des autres actifs    

48 413

32 551

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

18 582

4 205

Sociétés du groupe Diac    

22 611

21 322

Autres sociétés du groupe Renault    

7 077

6 797

Fonds commun de créances    

143

227

    Total des autres actifs    

48 413

32 551

 

Note 8. – Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Charges à répartir ou à étaler    

1 771

2 092

Charges constatées d’avance    

31

213

Produits à recevoir sur swaps ou IFT    

2 024

769

Valeurs à l’encaissement    

1 417

28 958

Autres comptes de régularisation actif    

542

283

    Total des comptes de régularisation actif    

5 785

32 315

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

4 268

30 478

De trois mois à un an    

762

762

De un an à cinq ans    

755

1 075

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des comptes de régularisation actif    

5 785

32 315

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

3 772

31 620

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

2 013

695

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des comptes de régularisation actif    

5 785

32 315

 

    Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur la durée de l’opération.

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Comptes ordinaires créditeurs    

60 983

628 993

Dettes rattachées    

856

2 021

Dettes à vue sur établissements de crédit    

61 839

631 014

Comptes et emprunts à terme    

755 000

340 000

Dettes rattachées    

1 709

8 210

Dettes à terme sur établissements de crédit    

756 709

348 210

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

818 548

979 224

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

617 036

770 767

De trois mois à un an    

156 512

208 457

De un an à cinq ans    

45 000

0

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

818 548

979 224

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

19 785

53 785

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

798 763

925 439

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

818 548

979 224

 

Note 10. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Comptes ordinaires créditeurs    

2 759

4 562

Acomptes et autres sommes dues    

4 603

3 342

Dettes rattachées    

2 875

2 937

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle    

10 237

10 841

Comptes ordinaires créditeurs    

116

0

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle    

116

0

    Total des opérations avec la clientèle    

10 353

10 841

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

10 237

10 525

Sociétés du groupe Diac    

116

0

Autres sociétés du groupe Renault    

0

0

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des opérations avec la clientèle    

10 353

10 841

 

    Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Certificats de dépôts    

776 018

414 525

Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés    

79 000

168 000

Dettes rattachées    

4 037

3 062

Titres de créances négociables    

859 055

585 587

    Total des dettes représentées par un titre    

859 055

585 587

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

777 609

412 309

De trois mois à un an    

61 446

127 278

De un an à cinq ans    

20 000

46 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des dettes représentées par un titre    

859 055

585 587

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 12. – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Etat    

4 484

8 694

Fournisseurs    

10 928

2 782

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail    

34 878

34 704

Dettes sociales    

27 775

25 515

Autres créditeurs divers    

63 342

62 210

    Total des autres passifs    

141 407

133 905

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

93 829

89 738

De trois mois à un an    

14 956

16 015

De un an à cinq ans    

32 434

28 029

Supérieure à cinq ans    

188

123

    Total des autres passifs    

141 407

133 905

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

120 094

122 223

Sociétés du groupe Diac    

3 529

5 135

Autres sociétés du groupe Renault    

17 784

6 547

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des autres passifs    

141 407

133 905

 

Note 13. – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail    

99 489

85 017

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle    

11 413

10 334

Bonifications à étaler    

53 802

54 872

Autres produits constatés d’avance    

323

323

Intérêts à payer sur swaps ou IFT    

23 436

23 296

Autres charges à payer    

3

0

Autres comptes de régularisation passif    

2 014

1 912

    Total des comptes de régularisation passif    

190 480

175 754

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

132 220

116 955

De trois mois à un an    

16 592

16 325

De un an à cinq ans    

41 546

42 368

Supérieure à cinq ans    

122

106

    Total des comptes de régularisation passif    

190 480

175 754

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

125 679

104 364

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

64 801

71 390

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des comptes de régularisation passif    

190 480

175 754

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/06

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

31/12/07

Litiges et engagements donnés clients    

957

52

 

 

1 009

Provisions sur opérations bancaires    

957

52

0

0

1 009

Engagements de retraite    

18 246

1 050

 

 

19 296

Risques filiales    

665

397

 

 

1 062

Plans sociaux et de restructuration    

294

850

– 644

– 12

488

Autres litiges personnel    

3 215

1 758

– 561

– 804

3 608

Autres risques et charges    

5 102

4 261

– 16

– 3 153

6 194

Provisions sur opérations non bancaires    

27 522

8 316

– 1 221

– 3 969

30 648

    Total provisions risques et charges    

28 479

8 368

– 1 221

– 3 969

31 657

 

    Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

    Engagements de retraite :

 

Hypothèses d’actualisation

31/12/06

31/12/07

Age moyen de départ à la retraite    

60 ans

65 ans

Taux moyen d’indexation annuelle    

3,30 %

4,00 %

Taux moyen d’actualisation annuelle    

4,39 %

5,38 %

Taux moyen de départ de la société    

4,99 %

4,68 %

 

Ventilation par natures

Valeur actuarielle de l’engagement

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Provision pour engagements de retraite

Montant engagements à l’ouverture    

20 344

– 2 098

 

 

18 246

Droits acquis durant la période    

1 006

 

 

 

1 006

Charge financière d’actualisation    

893

 

 

 

893

Ecarts actuariels    

– 1 459

1 459

 

 

 

Prestations payées ou autres départs    

– 850

 

 

 

– 850

Autres mouvements    

1

639

 

 

640

Montant engagements à la clôture    

19 935

0

0

0

19 935

 

    Les autres mouvements correspondent à la modification de méthode de calcul du taux de rotation des effectifs de la société.

 

Note 15. – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/06

Dotation

Reprise

Reclassements et chq. de méthode

31/12/07

Opérations avec la clientèle    

85 798

20 011

– 14 477

 

91 332

Crédit-bail et location avec option d’achat    

11 963

1 594

– 3 756

 

9 801

Provisions inscrites à l’actif    

97 761

21 605

– 18 233

0

101 133

Risques filiales    

665

397

 

 

1 062

Litiges et engagements donnés clients    

957

52

 

 

1 009

Provisions inscrites au passif    

1 622

449

0

0

2 071

    Total provisions risques de contrepartie    

99 383

22 054

– 18 233

0

103 204

 

Note 16. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Titres participatifs    

15 159

15 159

Dettes rattachées sur titres participatifs    

222

222

    Total des dettes subordonnées    

15 381

15 381

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

0

0

De trois mois à un an    

222

222

De un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

15 159

15 159

    Total des dettes subordonnées    

15 381

15 381

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

 

    Le système de rémunération comprend :

    — une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) ;

    — une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

 

    La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17. – Capital souscrit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/06 après affectation

Variation année 31/12/07

31/12/07 avant affectation

Proposition d’affectation

31/12/07 après affectation

 

 

 

 

Autofinancement

Dividendes

 

Capital social    

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Réserves légales    

6 100

 

6 100

 

 

6 100

Report à nouveau    

38

– 90 000

– 89 962

– 25

90 000

13

Résultat net    

 

110 855

110 855

25

– 110 880

 

    Total des capitaux propres    

67 138

20 855

87 993

0

– 20 880

67 113

 

    Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault.

 

    La variation des capitaux propres après affectation du résultat 2006 se décompose de la façon suivante :

 

    Acompte sur les dividendes 2008 effectué en décembre 2007 auprès de RCI Banque SA    

– 90 000

    Report à nouveau au 31 décembre 2006    

– 38

    Résultat de l’année    

110 855

        Total    

– 20 817

 

Note 18. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Engagements donnés en faveur de la clientèle    

212 975

335 994

    Total des engagements donnés de financement    

212 975

335 994

    Total des engagements donnés    

212 975

335 994

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 19. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Engagements reçus en faveur des établissements de crédit    

14 895

0

Engagements reçus en faveur de la clientèle    

7

0

    Total des engagements reçus de financement    

14 902

0

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD    

13 882

22 328

    Total des engagements reçus de garantie    

13 882

22 328

Titres à recevoir    

44 001

0

    Total des engagements reçus sur titres    

44 001

0

        Total des engagements reçus    

72 785

22 328

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

60 148

1 983

De trois mois à un an    

3 314

5 400

De un an à cinq ans    

9 307

14 931

Supérieure à cinq ans    

16

14

    Total des engagements reçus    

72 785

22 328

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

59 700

17 252

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

13 085

5 076

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des engagements reçus    

72 785

22 328

 

Note 20. – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Risque de taux :

 

 

    Swaps de taux    

7 033 908

8 057 367

 

Ventilation par durées résiduelles

31/12/07

31/12/06

Jusqu’à trois mois    

2 618 908

3 391 367

De trois mois à un an    

1 095 000

981 000

De un an à cinq ans    

3 320 000

3 685 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des instruments financiers à terme    

7 033 908

8 057 367

 

Ventilation par partenaires

31/12/07

31/12/06

Sociétés et tiers hors groupe    

0

0

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

4 960 000

5 766 000

Fonds commun de créances    

2 073 908

2 291 367

    Total des instruments financiers à terme    

7 033 908

8 057 367

 

    Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

 

    La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à + 28 091 Keuros pour l’exercice 2007 contre + 15 387 Keuros en 2006.

 

III. – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

Note 21. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit    

26 144

12 328

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle    

73 131

130 937

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe    

6 986

2 826

    Total des intérêts et produits assimilés    

106 261

146 091

 

Note 22. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit    

– 52 768

– 58 935

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe    

– 26 646

– 27 803

Intérêts et charges sur dettes subordonnées    

– 985

– 985

    Total des intérêts et charges assimilées    

– 80 399

– 87 723

 

Note 23. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Revenus du portefeuille de placement    

77 294

102 409

Revenus des titres détenus à long terme    

1

3

Revenus des titres de participation    

0

487

Revenus des parts dans les entreprises liées    

71 678

62 777

    Total des revenus des titres à revenu variable    

148 973

165 676

 

    Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans le FCC.

 

Note 24. – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement    

39 015

31 552

Transferts de charges (dt. ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)    

9 829

10 014

Opérations faites en commun    

22

121

Autres produits d’exploitation bancaire    

12

326

    Total des autres produits d’exploitation bancaire    

48 878

42 013

Refacturations de charges d’exploitation    

51 053

49 086

Autres produits d’exploitation non bancaire    

38

51

    Total des autres produits d’exploitation non bancaire    

51 091

49 137

        Total des autres produits d’exploitation bancaire    

99 969

91 150

 

Note 25. – Autres charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement    

– 7 432

– 6 883

Opérations faites en commun    

– 27

0

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 3 211

– 4 084

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire    

– 621

– 118

    Total des autres charges d’exploitation bancaire    

– 11 291

– 11 085

Autres charges d’exploitation non bancaire    

– 3

– 342

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire    

– 2 295

885

    Total des autres charges d’exploitation non bancaire    

– 2 298

543

        Total des autres charges d’exploitation bancaire    

– 13 589

– 10 542

 

Note 26. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Salaires et traitements    

– 60 669

– 61 184

Charges sociales sur retraites    

– 6 281

– 6 239

Autres charges sociales    

– 28 001

– 27 271

Participation des salariés    

– 2 517

– 2 495

Autres frais de personnel    

– 4 336

– 2 158

    Total des frais de personnel    

– 101 804

– 99 347

Impôts et taxes    

– 3 393

– 3 988

Travaux, fournitures et services extérieurs    

– 30 921

– 28 909

Commissions versées au réseau commercial    

– 79 519

– 77 849

Autres frais administratifs    

– 109

0

    Total des autres frais administratifs    

– 113 942

– 110 746

        Total des charges générales d’exploitation    

– 215 746

– 210 093

 

Note 27. – Coût du risque.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Coût du risque sur établissements de crédit    

0

0

Dotations aux provisions    

– 1 219

– 1 364

Reprises de provisions    

3 229

3 679

Abandons de créances    

– 1 368

– 1 945

Récupérations sur créances amorties    

777

780

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail    

1 419

1 150

Dotations aux provisions    

– 18 975

– 42 145

Reprises de provisions    

13 377

38 315

Abandons de créances    

– 15 275

– 14 769

Récupérations sur créances amorties    

3 112

3 078

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit    

– 17 761

– 15 521

Dotations aux provisions    

– 78

– 59

Reprises de provisions    

25

221

    Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle    

– 55

162

Coût du risque sur opérations avec la clientèle    

– 16 395

– 14 209

Coût du risque sur portefeuille titres    

0

0

Coût du risque sur autres opérations    

0

0

        Total du coût du risque    

– 16 395

– 14 209

 

Note 28. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Gains ou pertes sur immobilisations financières    

31 353

– 1 403

Gains ou pertes sur immobilisations incorporelles    

0

– 4

    Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés    

31 353

– 1 407

 

    Impact au 31/12/2007 de la fusion RECA à hauteur de + 31 750 K€.

 

Note 29. – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d’euros.)

 

    La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

 

    La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 30. – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Résultat net social    

110 855

123 882

Impôt courant social    

22 985

13 711

Résultat social avant impôts    

133 840

137 593

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et assimilées    

70 311

64 652

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées    

– 65

233

Retraitements des plus et moins values de cession de contrats de crédit-bail    

– 54 572

– 48 779

Résultat latent sur opérations de crédit-bail    

15 674

16 106

Variation du résultat dégagé par le FCC non encore reversé    

2 518

– 34 282

Variation produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC    

– 1 420

2 169

Variation des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)    

– 1 059

– 4 246

Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit    

39

– 36 359

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)    

21

– 1 159

Mise à la valeur de marché des TFT    

0

227

Retraitements des provisions pour risques et charges    

– 556

– 2 185

Autres retraitements de consolidation    

– 342

– 3 395

Résultat latent sur autres retraitements    

– 877

– 6 512

    Sous-total des retraitements de consolidation avant IS    

14 836

– 26 765

Résultat financier avant impôts    

148 676

110 828

Impôt courants financier    

– 22 985

– 13 711

Impôts différés nets    

– 3 906

– 3 943

Résultat net financier    

121 785

93 174

 

Stock de réserve latente à la clôture

2007

2006

Réserve latente brute    

328 997

319 126

Impôts différés nets    

– 54 817

– 53 808

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice    

274 180

265 318

 

    Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

    — Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;

    — Différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;

    — Comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;

    — Retraitements liés aux opérations de titrisation.

 

    Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCC sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 31. – Effectifs moyens.

 

Ventilation par natures

31/12/07

31/12/06

Agents de maîtrise    

692

708

Cadres    

608

608

Contrats à durée déterminée    

24

58

    Total des effectifs moyens    

1 324

1 374

 

Droit individuel à la formation

31/12/07

31/12/06

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF    

3 158 h

14 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF    

88 224 h

71 298 h

 

IV. – Tableau des filiales et des participations.

 

Informations financières(en milliers d’euros)

Capital

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Diac Location    

29 241

2 949

100,00 %

81 347

81 347

2 262

 

711 286

11 566

25 902

        Cogéra    

14 512

39 077

94,81 %

50 052

50 052

283

 

156 851

10 049

29 575

        Sogesma    

1 251

425

100,00 %

1 254

1 254

 

 

68 286

– 117

 

        Sigma Services    

610

61

99,99 %

1 023

1 023

259

 

16 663

1 670

2 018

        Réca    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 183

    Participations (10 - 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Delta Services    

 

 

 

 

 

2 378

 

 

 

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des participations dans des sociétés françaises    

 

 

 

96

96

 

 

 

 

1

 

Tableau des résultats des 5 derniers exercices.

 

Exercices

2003

2004

2005

2006

2007

Situation financière en fin d’exercice :

 

 

 

 

 

    Capital social (en milliers d’euros)    

61 000

61 000

61 000

61 000

61 000

    Nombre d’actions émises    

4 000 000

4 000 000

4000 000

4 000 000

4 000 000

    Nombre d’obligations convertibles en actions    

0

0

0

0

0

Résultat global des opérations (en milliers d’euros) :

 

 

 

 

 

    Produits hors taxes    

578 383

591 195

604 423

596 351

600 042

    Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions    

337 638

392 673

437 799

513 036

543 991

    Impôts sur les bénéfices    

3 593

9 008

7 032

13 711

22 985

    Bénéfice après impôts, amortissements et provisions    

– 7 365

13 333

59 518

123 882

110 855

    Montant des bénéfices distribués    

0

4 560

85 560

194 960

110 880

Résultat des opérations réduit à une action (en euro) :

 

 

 

 

 

    Bénéfice après impôts, mais avant amortissements et provisions    

83,51

95,92

107,69

124,83

130,25

    Bénéfice après impôts, amortissements et provisions    

– 1,84

3,33

14,88

30,97

27,71

    Dividende versé à chaque action    

0,00

1,14

21,39

48,74

27,72

 

V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

    I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

 

    Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

    II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

    — Estimations comptables : DIAC constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans les notes I.1 et I.3 de l’annexe.

 

    Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations et à revoir les calculs effectués par la société. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur :

    — la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels ;

    — la sincérité des informations données dans le rapport de gestion relatives aux rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux concernés ainsi qu’aux engagements consentis en leur faveur à l’occasion de la prise, du changement, de la cessation de fonctions ou postérieurement à celles-ci.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 21 mars 2008.

Les commissaires aux comptes :

Ernst & Young Audit :

Deloitte & Associés :

micha missakian ;

damien leurent.

 

B. — Bilan consolidés.

 

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2007.

(En millions d’euros.)

 

Actif

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Caisse, Banque centrales, CCP    

 

 

 

Instruments dérivés    

2

31

41

Actifs financiers disponibles à la vente    

3

 

6

Prêts et créances sur les établissements de crédit    

4

292

608

Prêts et créances sur la clientèle    

5 & 6

8 178

7 987

Opérations de location opérationnelle    

5 & 6

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers    

7

141

157

Participations dans les entreprises mises en équivalence    

 

 

 

Immobilisations corporelles et incorporelles    

8

22

24

Ecart d’acquisition    

 

 

 

    Total actif    

 

8 664

8 823

 

Passif

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Banques centrales, CCP    

 

 

 

Instruments dérivés    

2

26

26

Dettes envers les établissements de crédit    

9

3 164

3 389

Dettes envers la clientèle    

9

466

475

Dettes représentées par un titre    

9

3 880

3 798

Comptes de régularisation et passifs divers    

11

470

488

Provisions pour risques et charges    

12

65

51

Dettes subordonnées    

14

19

19

Capitaux propres    

 

573

577

    Capitaux propres part du groupe    

 

569

572

        Capital souscrit et réserves liées    

 

61

61

        Réserves consolidées et autres    

 

383

383

        Gains ou pertes latents ou différés    

 

19

25

        Résultat de l’exercice    

 

106

103

    Intérêts minoritaires    

 

4

5

            Total passif    

 

8 664

8 823

 

    Engagements hors bilan, garanties, accords de refinancement :

 

 

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Engagements donnés    

17

980

1 323

    Engagements de financement    

 

936

1 320

    Engagements de garantie    

 

 

 

    Engagements sur titres    

 

44

 

    Autres engagements donnés    

 

 

3

Engagements reçus    

17

3 408

2 866

    Engagements de financement    

 

1 251

757

    Engagements de garantie    

 

2 157

2 106

    Engagements sur titres    

 

 

 

    Autres engagements reçus    

 

 

3

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Intérêts et produits assimilés    

18

571

517

Intérêts et charges assimilées    

19

– 318

– 258

Commissions (Produits)    

 

2

2

Commissions (Charges)    

 

– 2

– 2

Gains (Pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat    

20

 

– 3

Gains (Pertes) nets sur actifs financiers disponibles à la vente    

21

– 1

 

Produits (charges) nets des autres activités    

22

89

72

Produit net bancaire    

 

341

328

Charges générales d’exploitation    

23

– 148

– 132

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles    

 

– 5

– 4

Résultat brut d’exploitation    

 

188

192

Coût du risque    

24

– 24

– 28

Résultat d’exploitation    

 

164

164

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence    

 

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés    

 

 

– 1

Résultat courant avant impôts    

 

164

163

Impôts sur les bénéfices    

25

– 57

– 59

Résultat net    

 

107

104

Résultat net - part revenant aux minoritaires    

 

1

1

Résultat net - part revenant au Groupe    

 

106

103

Résultat net - part du groupe DIAC par action en euros    

 

26.5

25.75

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

(En millions d’euros.)

 

 

Capital (1)

Réserves liées au capital

Réserves consolidées (2)

Ecarts liés aux écarts de conversion

Variation JV instruments dérivés de couverture (3)

Résultat net part du Groupe

Capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires (4)

Total capitaux propres consolidés

Capitaux propres au 31 décembre 2005    

61

54

417

 

– 4

94

622

5

627

Affectation du résultat de l’exercice précèdent    

 

 

94

 

 

– 94

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2006    

61

54

511

 

– 4

 

622

5

627

Distribution de l’exercice (votée en 2006)    

 

– 54

– 128

 

 

 

– 182

– 1

– 183

    Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires    

 

– 54

– 128

 

 

 

– 182

– 1

– 183

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres    

 

 

 

 

25

 

25

 

25

Résultat de l’exercice 2006    

 

 

 

 

 

103

103

1

104

        Total des produits et charges comptabilisés de la période    

 

 

 

 

25

103

128

1

129

Autres variations    

 

 

 

 

4

 

4

 

4

Capitaux propres au 31 décembre 2006    

61

 

383

 

25

103

572

5

577

Affectation du résultat de l’exercice précèdent    

 

 

103

 

 

– 103

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2007    

61

 

486

 

25

 

572

5

577

Distribution de l’exercice (votée en 2007)    

 

 

– 103

 

 

 

– 103

– 2

– 105

    Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires    

 

 

– 103

 

 

 

– 103

– 2

– 105

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres    

 

 

 

 

– 6

 

– 6

 

– 6

Ecarts actuariels sur régimes de retraite à prestations définies    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2007    

 

 

 

 

 

106

106

1

107

        Total des produits et charges comptabilisés de la période    

 

 

 

 

– 6

106

100

1

101

Capitaux propres au 31 décembre 2007    

61

 

383

 

19

106

569

4

573

(1) Le capital social de DIAC est de 61 millions d’euros est composé de 4.000.000 actions de 15.25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque.

(2) La distribution des dividendes versée en 2007 comprend un versement de 13 millions d’euros décidé par l’Assemblée Générale du 30 mai 2007 ainsi qu’un acompte relatif à la distribution de dividende pour 90 millions d’euros décidé par le Conseil d’Administration du 22 novembre 2007, soit un total de 103 millions d’euros.

(3) Comprend notamment les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie.

(4) Les intérêts minoritaires correspondent, au 31 décembre 2007, essentiellement à la part détenue par Renault sas dans Cogéra.

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidé.

(En millions d’euros.)

 

 

Décembre 2007

Décembre 2006

Résultat net revenant au groupe DIAC    

106

103

+/– Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles    

5

4

+/– Dotations nettes aux provisions sur les opérations avec la clientèle    

18

10

+/– Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence    

 

 

+/– (Produits) / charges d’impôts différés    

10

9

+/– Perte nette / gain net des activités d’investissement    

 

2

+/– Résultat net - part des minoritaires    

1

1

+/– Autres (variation de juste valeur des instruments financiers)    

 

3

Capacité d’autofinancement    

140

132

+/– Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges et produits à étaler)    

– 1

– 29

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements    

33

 

+/– Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit    

405

– 670

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit    

301

244

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit    

104

– 914

+/– Flux liés aux opérations avec la clientèle    

– 203

– 242

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle    

– 194

– 246

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle    

– 9

4

+/– Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers    

82

170

    Encaissements / décaissements liés au portefeuille de titres de placement et assimilés    

5

10

    Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres    

79

157

    Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l’encaissement    

– 2

3

+/– Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers    

 

 

Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles    

284

– 742

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)    

423

– 639

+/– Flux liés aux actifs financiers et aux participations    

 

3

+/– Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles    

– 3

– 7

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)    

– 2

– 4

+/– Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires    

– 106

– 183

    Encaissements liés aux émissions d’instruments de capital    

 

 

    Dividendes versés    

– 106

– 183

    Rachat des minoritaires    

 

 

+/– Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement    

 

 

    Encaissements / décaissements sur dettes subordonnées    

 

 

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)    

– 106

– 183

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalents de trésorerie (D)    

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A + B + C + D)    

315

– 826

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture    

– 1 429

– 603

Caisse, Banques centrales, CCP (actif et passif)    

 

 

Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit    

– 1 429

– 603

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture    

– 1 114

– 1 429

Caisse, Banques centrales, CCP (actif et passif)    

 

 

Créances ordinaires et à vue sur les établissements de crédit    

171

185

Dettes ordinaires et à vue envers les établissements de crédit    

– 1 285

– 1 614

Variation de la trésorerie nette    

315

– 826

 

    La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée de dépôts à vue et opérations au jour le jour. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 4 et 9.

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. – Approbation des comptes - Distributions.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2007, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 20 mars 2008 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 mai 2008 à laquelle sera également proposée d’affecter l’acompte sur dividendes de 90 millions d’euros décidé par le Conseil d’Administration du 22 novembre 2007 ainsi que la distribution complémentaire de dividendes de 20.88 millions d’euros, soit un total de 110,88 millions d’euros.

 

    Pour mémoire l’Assemblée Générale du 30 mai 2007 a affecté l’acompte sur dividende décidé par le Conseil d’Administration du 16 mars 2007.

 

    Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. – Règles et méthodes comptables.

 

    En application du règlement n° 1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen, les états financiers consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2007 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2007 et tels qu’adoptés dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.

 

    En particulier, les nouvelles normes et interprétations suivantes, entrées en vigueur au 1er janvier 2007 et parues au Journal Officiel de l’Union européenne à la date de clôture des comptes annuels, sont également appliquées :

    — la norme IFRS 7 « Instruments financiers - Informations à fournir » ; En application de cette norme, le Groupe a ajouté en annexe aux comptes consolidés ou dans le rapport de gestion les informations requises sur les instruments financiers. La norme IFRS 7 n’a eu aucun impact sur la classification et l’évaluation des instruments financiers du Groupe ;

    — l’amendement à IAS 1 portant sur les informations à fournir sur le capital ; Dans le cadre de l’application de l’amendement à IAS 1, le Groupe explicite sa politique en matière de gestion de son capital (note 19) ;

    — l’interprétation IFRIC 7 « Application de l’approche du retraitement dans le cadre d’IAS 29 relative à l’hyperinflation » ;

    — l’interprétation IFRIC 8 « Champ d’application d’IFRS 2 - Paiement fondé sur des actions » ;

    — l’interprétation IFRIC 9 « Réexamen des dérivés incorporés ».

 

    L’application des interprétations IFRIC 7, IFRIC 8 et IFRIC 9 n’a pas eu d’impact sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2007.

 

    Le Groupe n’a appliqué aucune norme ni interprétation par anticipation, en particulier, aucune des normes et interprétations suivantes déjà publiées mais d’application obligatoire postérieurement au 31 décembre 2007 :

    — interprétation IFRIC 11 « Actions propres et transactions intra-groupe », applicable à compter du 1er janvier 2008 ;

    — amendement à IAS 23 « Coûts d’emprunts », applicable à compter du 1er janvier 2009 ;

    — amendement à IAS 1 « Présentation des états financiers » sur les composantes des états financiers, applicable à compter du 1er janvier 2009 ;

    — norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels » en remplacement de la norme IAS 14 « Information sectorielle », applicable à compter du 1er janvier 2009 ;

    — interprétation IFRIC 12 « Contrats de concessions de services », applicable à compter du 1er janvier 2008 ;

    — interprétation IFRIC 13 « Programmes de fidélisation clients », applicable à compter du 1er janvier 2009 ;

    — interprétation IFRIC 14 « Limites des avantages économiques liés au surfinancement d’un régime, obligations de financement minimum et leur interaction », applicable à compter du 1er janvier 2008.

 

    Le Groupe n’anticipe à ce jour aucun effet significatif sur les comptes consolidés à la date d’adoption de ces nouvelles normes et interprétations. L’application de ces normes en 2008 aura un impact négligeable sur le résultat net et les capitaux propres du Groupe.

 

    Par ailleurs, le Groupe a procédé à un changement de méthodes comptables en 2007 : Conformément à l’amendement à la norme IAS 19, le groupe DIAC a opté en 2007 pour la reconnaissance des écarts actuariels en capitaux propres.

 

    Ce changement de méthode comptable a un impact négligeable sur les capitaux propres au 31 décembre 2007.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux de RCI Banque.

 

    A) Principes de consolidation :

 

    — Périmètre et méthodes de consolidation : Le périmètre de consolidation comprend, outre DIAC S.A., les filiales sous contrôle exclusif, les participations sous contrôle conjoint (co-entreprises) ainsi que les sociétés sous influence notable (entreprises associées). Les sociétés sous contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale.

 

    Les actifs titrisés de Diac, Cogéra ainsi que les prêts consentis à Renault France Automobile refinancés par l’emprunt à recours limité pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont consolidés par intégration globale.

 

    Les entités sur lesquelles le groupe DIAC exerce un contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle.

 

    Les sociétés sur lesquelles le groupe DIAC exerce une influence notable sont consolidées par mise en équivalence.

 

    Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés, sont éliminés.

 

    Les sociétés consolidées par DIAC sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan et Dacia ainsi que les sociétés de service associées.

 

    — Coût d’acquisition des titres et écarts d’acquisition : Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la rémunération remise au vendeur par l’acquéreur majoré des coûts directement imputables à l’acquisition.

 

    Les écarts d’acquisition correspondent à la différence entre le coût d’acquisition ajusté des frais directement attribuables et la juste valeur des actifs et passifs acquis. Si une telle transaction génère un écart d’acquisition négatif, celui-ci est enregistré immédiatement en résultat.

 

    Les écarts d’acquisition positifs relatifs aux sociétés consolidées par intégration globale ou proportionnelle figurant à l’actif du bilan du groupe DIAC ne sont pas amortis. En revanche, un test de dépréciation est pratiqué au minimum annuellement et dès qu’il existe un indice de perte de valeur. Les écarts d’acquisition sont donc évalués à leur coût diminué du cumul des pertes de valeur éventuelles. Le cas échéant, cette dépréciation est inscrite au compte de résultat.

 

    Les écarts d’acquisition constatés lors du rachat de parts minoritaires sur des sociétés antérieurement contrôlées par intégration globale sont comptabilisés en diminution des réserves consolidées.

 

    B) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis selon le format préconisé par le Conseil National de la Comptabilité dans son avis 2005-07 du 21 juin 2005.

 

    Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du Groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

    C) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles.

 

    La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

    D) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

    — Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

    Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

 

    Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

 

    Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes.

 

    Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de Location Financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

 

    Ainsi, les plus et moins values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

    — Identification du risque de crédit : Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

        – Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement) ;

        – Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie ;

        – Pour les emprunteurs « Entreprises », l’appréciation du risque se base sur des combinaisons de scores, d’analyses financières, de notes externes et de systèmes experts ;

        – En ce qui concerne les emprunteurs « Grand Public », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des types de financement concernés.

 

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

 

    Les indemnités de résiliation et intérêts de retard sur les créances douteuses et douteuses compromises sont comptabilisés lors de leur encaissement.

 

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    — Facteurs réducteurs de risque : Le groupe DIAC pratique de manière limitée et localisée le recours à la cession des créances douteuses.

 

    — Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

        – Activité Grand Public : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Grand Public. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Grand Public » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

 

    Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

 

    La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

 

    L’encours incidente non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

        – Activité Réseau : Pour les encours les plus importants, tels que les créances réseau, la dépréciation des douteux est déterminée de façon unitaire sur base individuelle, en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Les créances non douteuses font l’objet d’une approche reposant sur un examen individuel et un examen collectif du risque de crédit.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel fait néanmoins apparaître un indicateur objectif de dépréciation sont distinguées des autres créances non douteuses et regroupées dans la catégorie des créances incidentées, créée à cet effet. La dégradation de la structure financière, de la rentabilité et du comportement de paiement de la contrepartie constitue le fait générateur du classement dans la catégorie des créances incidentées. Elle constitue également le fait générateur de la dépréciation.

 

    Les créances incidentées font l’objet d’une dépréciation associant le taux de dépréciation des créances douteuses au taux de mutation des créances incidentées au douteux.

 

    Compte tenu de la connaissance personnalisée de chaque contrepartie, les dépréciations sur créances incidentées peuvent également faire l’objet d’un ajustement d’expertise.

 

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel ne révèle pas d’indicateur objectif de dépréciation sont regroupées dans la catégorie des créances saines. Elles font l’objet d’un examen collectif du risque de crédit, appréhendé au travers du risque sectoriel.

 

        – Activité Entreprises : La clientèle Entreprises est dépréciée selon l’approche statistique sur base individuelle également appliquée à la clientèle Grand Public.

 

    Cette méthode est appliquée dans la mesure où cette approche est pertinente. Dans le cas contraire, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

 

    Une approche collective par portefeuille a été mise en œuvre pour les créances saines, sans impact significatif sur les comptes de DIAC.

 

        – Activités Grand Public et Entreprises : Les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les flux de dépréciation viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.

 

    — Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

    — Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

 

    La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

 

    Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe au groupe DIAC, une dépréciation est constituée si la valeur de revente estimée est inférieure à la valeur résiduelle d’origine.

 

    Cette dépréciation est constituée en comparant :

    a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

    b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

    La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

 

    La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

    E) Les contrats de « Location Opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « Location Financement » et les contrats de « Location Opérationnelle ».

 

    Le principal critère conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « Location Opérationnelle » est celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de « Location Opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transférée à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le groupe Renault à 7 ans ou 8 ans selon le type de véhicules, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.

 

    Les contrats de « Location Opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisation louée et font apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute desquelles sont déduites les amortissements et auxquelles s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont également comptabilisés de manière distincte au compte de résultat. Les coûts de transactions sont rapportés au résultat de manière linéaire. L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne sont pas remises en cause par cette classification.

 

    Le traitement des opérations de revente de véhicules à l’issue de contrats de location opérationnelle est identique à celui exposé au paragraphe D sur la location financière.

 

    F) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault - Nissan. — Le Groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault - Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

 

    Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités en 2007 et 2006 sont les suivants :

 

    — L’aide à la vente : En 2007, le groupe DIAC a assuré 3 407 millions d’euros de nouveaux financements (cartes inclues) contre 3 515 millions d’euros en 2006.

 

    — Relations avec le réseau de concessionnaires : Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault - Nissan.

 

    Au 31 décembre 2007, les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 2 135 millions d’euros contre 1 984 millions d’euros au 31 décembre 2006.

 

    Au 31 décembre 2007, 487 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 419 millions d’euros au 31 décembre 2006.

 

    En 2007, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 79 millions d’euros contre 77 millions d’euros en 2006.

 

    — Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

 

    Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.

 

    En 2007, cette participation s’élève à 50 millions d’euros contre 53 millions d’euros en 2006.

 

    G) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Le portefeuille de titres de DIAC est classé suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

 

    — Titres détenus jusqu’à l’échéance : Ce sont les titres que l’entreprise a l’intention de conserver jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués et comptabilisés selon la méthode du coût amorti. Sauf cas exceptionnels, ils ne peuvent en principe pas être cédés avant leur échéance.

 

    Les provisions pour dépréciations sont constituées uniquement lorsqu’il existe une forte probabilité de défaillance de l’émetteur.

 

    — Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus values.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

    — Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

 

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur (hors coupons courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. Au cas où une dépréciation de ces titres serait jugée durable, celle-ci serait comptabilisée directement en compte de résultat et non en capitaux propres. Les pertes de valeur sur les titres à revenu variable qui présentent un caractère irréversible sont également comptabilisées au compte de résultat, mais ne peuvent être reprises ultérieurement.

 

    H) Immobilisations (IAS 16 / IAS 36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

 

    Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

 

    Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

    Constructions    

15 à 40 ans

    Autres immobilisations corporelles    

4 à 8 ans

 

    I) Impôts sur les résultats (IAS 12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

 

    Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

 

    Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le Groupe.

 

    J) Engagements de retraite et assimilés (IAS 19) :

 

    — Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.

 

    Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.

 

    Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.

 

    Lorsque les hypothèses de calcul sont révisées, il en résulte des écarts actuariels qui sont enregistrés en capitaux propres, conformément à l’option offerte par l’amendement à la norme IAS 19.

 

    La charge nette de l’exercice, correspondant à la somme du coût des services rendus, du coût lié à la désactualisation diminuée de la rentabilité attendue des actifs du régime, et de l’étalement du coût des services passés, est entièrement constatée dans les charges de personnel.

 

    K) Conversion des transactions en monnaie étrangère. — Les opérations libellées dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité qui les réalise sont initialement converties et comptabilisées dans la monnaie fonctionnelle au cours en vigueur à la date de ces transactions.

 

    A la date de clôture, les actifs et passifs monétaires exprimés dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité sont convertis au cours de change à cette même date. Les différences de change qui résultent de ces opérations sont comptabilisées dans le compte de résultat.

 

    L) Les passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

 

    Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

 

    Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

 

    A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture (note N), les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

    Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés au point N.

 

    M) Emissions structurées et dérivés incorporés (IAS 39). — Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent neutraliser le dérivé sous jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.

 

    Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de résultat. Après extraction du dérivé, l’émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche actif présente des caractéristiques strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace. Néanmoins, la couverture d’un dérivé par un autre dérivé étant interdite par l’IAS 39, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurés sont comptablement réputés détenus à des fins de transaction.

 

    N) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) :

 

    — Risques :

 

        – Le risque de taux :

            - Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique ;

            - L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe DIAC.

    Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle ;

            - Les calculs de sensibilité actif / passif sont effectués quotidiennement par le département contrôle interne et risques financiers pour le groupe DIAC.

 

    La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

 

    La sensibilité du groupe DIAC au risque de taux constatée au 31 décembre 2007 est de 656 milliers d’euros au dessous de la limite des 1.5 millions d’euros.

 

    Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion des risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

 

    Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

    — Evaluation : Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

 

    — La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture ;

    — Celle des dérivés de taux représente ce que le Groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

    — Couverture de juste valeur : DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans les cas suivants :

        – Couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur variable ;

        – Couverture du risque de change d’un actif ou passif en devises par un cross currency swap.

 

    Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

 

    Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

 

    Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

 

    En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

    — Couverture de flux de trésorerie : DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants :

        – Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ;

        – Couverture du risque de taux associé au replacement des actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture) ;

        – Couverture de flux futurs ou probables en devises.

 

    Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux issue des replacements des actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

 

    Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

    — Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

 

    Les variations de valeur de ces dérivés appliquées à la comptabilité de couverture sont comptabilisées en compte de résultat.

 

    Il s’agit essentiellement :

    — des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation ;

    — des swaps de taux variables / variables sur une même devise couvrant le risque de taux d’émissions à taux variable.

 

    O) Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés. — Le risque global de contrepartie encouru sur l’ensemble des produits dérivés contractés par le groupe DIAC est mesuré selon une méthode interne forfaitaire.

 

    L’équivalent-crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 12 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie.

 

    Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée conjointement avec l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau des fonds propres, ratio de solvabilité financière, notations long terme et court terme par les agences de rating, appréciation qualitative de la contrepartie.

 

    P) Information sectorielle (IAS 14). — La segmentation de l’information sectorielle du groupe DIAC s’articule autour de deux axes : la notion de marché et celle de secteur géographique.

 

    Conformément à la norme, la répartition par marché a été adoptée en tant que premier niveau d’information. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Le second niveau présenté est la zone géographique, il correspond au suivi analytique de gestion.

 

    La segmentation des activités s’articule autour de la notion de catégories de clientèle :

    — le marché Grand Public recouvre l’ensemble des financements et services associés réalisés avec les non professionnels ;

    — le marché Entreprises regroupe l’ensemble des prestations de financement, de fleet management et les services associés destinés aux professionnels ;

    — l’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

 

    Les résultats de chacun de ces trois segments de marché sont présentés séparément.

 

    Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

 

    La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

3. – Structure du groupe.

 

    Evolution du périmètre de consolidation en 2007. — En 2007, la structure du groupe a été modifiée par les événements suivants :

    — DIAC SA a absorbé RECA SA en date du 31 décembre 2007 avec effet rétroactif au 1er janvier 2007.

 

4. – Notes sur les comptes consolidés.

 

Note 1. – Information sectorielle.

 

    Segmentation par marché. — Les contributions par marché sont analysées sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif associé aux différentes périodes présentées. Les marchés et les principes associés sont définis à la note P de l’annexe aux comptes consolidés.

 

(En millions d’euros)

Grand Public

Entreprises

Réseau

Total

Décembre 2007 :

 

 

 

 

    Encours productif moyen    

3 773

1 881

2 047

7 701

    Produit net bancaire    

188

127

26

341

    Résultat brut d’exploitation    

99

70

19

188

    Résultat d’exploitation    

79

68

17

164

    Résultat avant impôts    

79

68

17

164

Décembre 2006 :

 

 

 

 

    Encours productif moyen    

3 843

1 845

1 999

7 687

    Produit net bancaire    

185

113

30

328

    Résultat brut d’exploitation    

101

71

20

192

    Résultat d’exploitation    

79

70

15

164

    Résultat avant impôts    

78

70

15

163

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés dans la catégorie des dérivés détenus à des fins de transaction    

 

 

 

 

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture    

31

26

41

26

    Instruments dérivés de taux : Couverture de flux de trésorerie futurs    

31

26

41

26

        Total    

31

26

41

26

 

    Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt. Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites au chapitre 2 dans les notes L et N.

 

    Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

(En millions d’euros)

Total

0 - 1 an

1 - 5 ans

+ 5 ans

 

Décembre 2007

Décembre 2006

Décembre 2007

Décembre 2006

Décembre 2007

Décembre 2006

Décembre 2007

Décembre 2006

Swaps de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Préteurs    

7 239

9 324

2 669

4 254

4 570

5 070

 

 

    Emprunteurs    

7 239

9 324

2 669

4 254

4 570

5 070

 

 

 

    Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers de couvertures de flux de trésorerie. — Le tableau suivant indique pour les couvertures de flux de trésorerie, les périodes au cours desquelles DIAC s’attend à ce que les flux de trésorerie interviennent et influent sur le résultat.

 

    La variation de la réserve de couvertures de flux de trésorerie résulte d’une part de la variation de la juste valeur des instruments de couverture portée en capitaux propres, ainsi que du transfert en résultat de la période selon le même rythme que l’élément couvert.

 

(En millions d’euros)

Couvertures de flux de trésorerie

Echéancier de transfert en résultat de la réserve de couvertures de flux de trésorerie

 

 

< 1 an

1 à 5 ans

+ 5 ans

Solde au 31 décembre 2005    

– 4

– 3

– l

 

Variations de juste valeur en capitaux propres    

37

 

 

 

Transfert en résultat (net d’IS)    

– 8

 

 

 

Solde au 31 décembre 2006    

25

16

9

 

Variations de juste valeur en capitaux propres    

– 19

 

 

 

Transfert en résultat (net d’IS)    

12

 

 

 

Solde au 31 décembre 2007    

18

15

3

 

 

Note 3. – Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Actifs financiers disponibles à la vente    

 

5

    Effets publics et valeurs assimilées    

 

 

    Obligations et autres titres à revenus fixes    

 

5

    Titres à revenus variables    

 

 

Autres actifs financiers    

 

1

    Participations dans les sociétés contrôlées non consolidées    

 

1

        Total    

 

6

            Dont titres cotés    

 

 

 

Note 4. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Créances à vue sur les établissements de crédit (1)    

171

185

    Comptes ordinaires débiteurs    

171

185

Créances à terme sur les établissements de crédit    

121

423

    Prêts subordonnés    

 

 

    Comptes et prêts à terme    

119

420

    Créances rattachées    

2

3

        Total    

292

608

(1) Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

    Le poste « Comptes ordinaires débiteurs » comporte les placements effectués par les fonds communs de créances Alliance Auto Loans France, Alliance DPF France auprès de banques externes au groupe pour 33 millions d’euros en 2007 contre 135 millions en 2006.

 

Note 5. – Opérations avec la clientèle et assimilés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Opérations avec la clientèle    

5 359

5 398

Opérations de location financière    

2 819

2 589

Opérations de location opérationnelle    

 

 

    Total    

8 178

7 987

 

    i) Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Total des créances sur la clientèle brut    

5 517

5 555

    Créances sur la clientèle    

5 483

5 525

        Affacturage    

338

297

        Autres créances commerciales    

127

131

        Autres crédits à la clientèle    

4 733

4 802

        Comptes ordinaires débiteurs    

41

44

        Créances douteuses et compromises    

244

251

    Créances rattachées sur clientèle    

34

30

        Autres crédits à la clientèle    

20

17

        Comptes ordinaires débiteurs    

 

 

        Créances douteuses et compromises    

14

13

Total des éléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle    

36

27

    Etalement des frais de dossiers et divers    

– 11

– 10

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau    

– 27

– 38

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires    

74

75

Dépréciation des créances sur la clientèle    

– 194

– 184

    Dépréciation sur créances incidentées ou à risque    

– 50

– 46

    Dépréciation des créances douteuses et compromises    

– 144

– 138

            Total des créances sur la clientèle net    

5 359

5 398

 

    Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC, n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

 

    Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales de Renault sur des entreprises localisées en Europe.

 

    ii) Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Opérations de location financière    

2 852

2 619

    Crédit-bail et location longue durée    

2 789

2 553

    Créances douteuses et compromises    

56

57

    Créances rattachées    

7

9

        Dont créances rattachées sur douteux et compromis    

3

3

Total des éléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle    

4

12

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau    

– 26

– 16

    Etalement des coûts d’acquisition    

30

28

Dépréciation des opérations de location financière    

– 37

– 42

    Dépréciation des créances incidentées ou à risque    

– 8

– 9

    Dépréciation des créances douteuses    

– 9

– 10

    Dépréciation des créances douteuses compromises    

– 21

– 23

    Dépréciation de la valeur résiduelle    

 

 

            Total des opérations de location financière net    

2 819

2 589

 

    Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

 

(En millions d’euros)

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Décembre 2007

Location financière - investissement net    

1 240

1 613

3

2 856

Location financière - intérêts futurs à recevoir    

76

39

 

115

Location financière - investissement brut    

1 316

1 652

3

2 971

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI    

517

606

1

1 124

    Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées    

367

428

1

796

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)    

949

1225

2

2 176

 

(En millions d’euros)

< 1 an

1 an à 5 ans

> 5 ans

Décembre 2006

Location financière - investissement net    

1 123

1 506

3

2 632

Location financière - intérêts futurs à recevoir    

140

56

 

196

Location financière - investissement brut    

1 262

1 562

3

2 828

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI    

503

603

2

1 108

    Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées    

355

422

1

778

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)    

908

1 140

2

2 050

 

    iii) Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par DIAC. — L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 9 562 millions d’euros au 31 décembre 2007. Cette exposition comprend principalement les encours nets de financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement irrévocables présents au hors bilan consolidé de DIAC.

 

    Le montant des créances échues est le suivant :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Dont non dépréciées (1)

Créances échues    

145

4

Entre 0 et 90 jours    

5

4

Entre 90 et 180 jours    

24

 

Entre 180 jours et 1 an    

24

 

Plus d’un an    

92

 

(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non dépréciées, soit totalement, soit partiellement sur une base individuelle.

 

    Les risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par type de clientèle (Grand public, Entreprises et Réseaux). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.

 

    Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.

 

    Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentes est de 313 millions d’euros au 31 décembre 2007.

 

Note 6. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

 

Grand Public

Entreprises

Réseau

Autres

Total

Grand Public

Entreprises

Réseau

Autres

Total

Valeur brute    

3 975

2 075

2 187

172

8 409

4 044

1 955

2 033

181

8 213

    Créances saines    

3 762

2 050

2 111

171

8 094

3 838

1 927

1 946

178

7 889

    Créances douteuses    

213

25

76

1

315

206

28

87

3

324

        Dont compromises    

138

13

3

1

154

130

15

3

1

149

Dépréciation sur base individuelle    

– 154

– 16

– 36

– 3

– 209

– 151

– 22

– 33

– 2

– 208

    Créances saines    

– 14

– 1

– 20

 

– 35

– 15

– 5

– 15

 

– 35

    Créances douteuses    

– 140

– 15

– 16

– 3

– 174

– 136

– 17

– 18

– 2

– 173

        Dont compromises    

– 92

– 11

– 3

– 1

– 107

– 90

– 11

– 3

– 1

– 103

Dépréciations collectives sectorielles    

– 1

– 5

– 16

 

– 22

 

– 2

– 16

 

– 18

    Dont risque pays    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette    

3 820

2 054

2 135

169

8 178

3 893

1 931

1 984

179

7 987

    Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)    

 

2

506

19

527

 

1

419

7

427

 

    Hormis le groupe Renault, le Groupe DIAC n’a pas d’engagement de crédit sur des contreparties représentant un montant supérieur à 10 % de ses fonds propres.

 

    L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

Note 7. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Actifs d’impôts courants    

1

1

Actifs d’impôts différés    

15

13

Comptes de régularisation et actifs divers    

125

143

    Dont autres débiteurs divers    

55

62

    Dont créances sociales    

 

 

    Dont autres créances fiscales    

23

11

    Dont comptes de régularisation actif    

6

6

    Dont valeurs reçues à l’encaissement    

41

63

    Dont autres actifs    

 

1

        Total    

141

157

 

    Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 25.

 

Note 8. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Immobilisation incorporelles : valeur nette    

2

2

    Valeur brute    

15

14

    Amortissement    

– 13

– 12

Immobilisations corporelles : valeur nette    

20

22

    Valeur brute    

63

61

    Amortissement    

– 43

– 39

        Total    

22

24

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit, envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

    Total des dettes réparti selon la méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Dettes évaluées au coût amorti    

7 510

7 662

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 164

3 389

    Dettes envers la clientèle    

466

475

    Dettes représentées par un titre    

3 880

3 798

Dettes évaluées à la jute valeur    

 

 

    Dettes envers les établissements de crédit    

 

 

    Dettes envers la clientèle    

 

 

    Dettes représentées par un titre    

 

 

        Total    

7 510

7 662

 

    Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Dettes à vue envers établissements de crédit    

1 285

1 615

    Comptes ordinaires    

1 273

1 603

    Autres sommes dues    

12

12

Dettes à terme envers établissements de crédit    

1 862

1 758

    Comptes et emprunts à terme    

1 862

1 758

Dettes rattachées    

18

16

    A vue envers les établissements de crédit    

6

5

    A terme envers les établissements de crédit    

12

12

        Total    

3 164

3 389

(1) Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

    Dettes envers la clientèle :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Comptes créditeurs    

455

465

    Comptes ordinaires créditeurs    

5

15

    Comptes créditeurs à terme    

450

450

Autres sommes dues à la clientèle    

9

8

Dettes rattachées    

2

2

    Sur comptes créditeurs à terme    

1

 

    Sur comptes ordinaires créditeurs    

1

2

        Total    

466

475

            Dont entreprises liées    

451

461

(1) Cogéra, une filiale du groupe DIAC, a contracté un emprunt à recours limité auprès de Renault SAS pour un montant de 450 millions d’euros, assorti d’un nantissement de la créance de Renault SAS en faveur de Cogéra. Cette opération a été réalisée afin d’obtenir un refinancement des prêts consentis à Reagroup SA, filiale commerciale du groupe Renault en France, et de réduire les engagements de Cogéra sur le groupe Renault.

 

    Les créances REA sont maintenues à l’actif du bilan à leur poste d’origine.

 

    Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Titres de créances négociables (1)    

859

585

    Certificat de dépôts    

776

414

    Billet de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés    

79

168

    Dettes rattachées    

4

3

Autres dettes représentées par un titre (2)    

3 021

3 213

    Autres dettes représentées par un titre    

3 018

3 211

    Dettes rattachées    

3

2

        Total des dettes représentées par un titre    

3 880

3 798

(1) Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie, papiers commerciaux sont émis par DIAC.

(2) Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (Diac et Cogéra).

 

    Ventilation de l’endettement par échéance. — La ventilation des dettes par échéance est exposée en Note 15 « Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir ».

 

    Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

 

Taux variable

Taux fixe

Total

TIE moyen pondéré

Taux variable

Taux fixe

Total

TIE moyen pondéré

Dettes envers les établissements de crédit    

2 775

390

3 164

4,30 %

2 284

1 105

3 389

3,55 %

Comptes créditeurs clientèle    

452

14

466

4,80 %

453

22

475

3,81 %

Titres de créances négociables    

446

413

859

4,59 %

312

273

585

3,49 %

Autres dettes représentées par un titre    

3 022

– 2

3 021

4,51 %

3 213

 

3 213

3,84 %

Titres participatifs    

19

 

19

6.50 %

19

 

19

6.50 %

    Total    

6 695

815

7 510

 

6 262

1400

7 662

 

 

    La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

Note 10. – Titrisation.

 

    Le groupe DIAC a procédé à plusieurs opérations de titrisation portant sur des créances sur le réseau de distribution ou sur des crédits à la clientèle finale, par l’intermédiaire de véhicules ad hoc.

 

    Ces opérations de titrisation n’ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, la totalité du risque étant conservé par le Groupe. Le montant des créances de financement des ventes ainsi maintenues au bilan s’élève à 3 453 millions au 31 décembre 2007. Un passif de 3 021 millions a été comptabilisé en Autres dettes représentées par un titre correspondant aux titres émis lors de ces opérations de titrisation. La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par DIAC, constituant une réserve de liquidité.

 

    En application des règles de consolidation, les parts résiduelles et parts court terme éventuellement souscrites par DIAC sont éliminées dans les comptes consolidés.

 

Titrisation - opérations publiques

Pays

France

Entités cédantes

DIAC SA

COGERA SA

Date de début    

Octobre 2006

Janvier 2005

Durée maximale des fonds    

Octobre 2020

Janvier 2012

Véhicule d’émission    

CARS Alliance Auto Loans France FCC

FCC Alliance DFP France

Créances cédées à l’origine    

2 323 millions d’euros de crédits automobiles à la clientèle

1 372 millions d’euros de créances concessionnaires indépendants

Créances cédées au 31/12/2007    

2 024 millions d’euros

1 110 millions d’euros

Rehaussement de crédit au 31/12/2007    

Cash réserve pour 0,10 % soit 2,3 millions d’euros

Sur-collatéralisation en créances de 4,5 %

Véhicule d’émission    

CARS Alliance Auto Loans France FCC

Cars Alliance Funding PLC - Irlande

Emissions publiques :

 

 

 

Class A

Séries 2005-1 Class A

    Moyen Terme    

Notation : AAA

Notation : AAA

    

1 467,5 millions d’euros

814 millions d’euros

    Encours au 31/12/2007    

Class B

Séries 2005-1 Class B

 

Notation : A

Notation : A

 

94,3 millions d’euros

36 millions d’euros

Placements privés listés (*) :

Class R

Séries 2005-2 Class A

    Court Terme    

Notation : AAA

Notation : AAA

    Titres émis au 31/12/2007    

120,7 millions d’euros

250 millions d’euros

 

    L’ensemble des créances titrisées, y compris les intérêts courus non échus, a été maintenu à l’actif du bilan.

 

Note 11. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Passifs d’impôts courants    

3

5

Passifs d’impôts différés    

148

141

Comptes de régularisation et passifs divers    

319

342

    Dont autres créditeurs divers    

190

223

    Dont dettes sociales hors impôt courant    

30

28

    Dont autres dettes fiscales    

9

8

    Dont comptes de régularisation passif    

90

83

        Total    

470

488

 

    Les passifs d’impôts différés sont analysés note 25.

 

Note 12. – Provisions.

 

(En millions d’euros)

 

Décembre 2006

 

Dotations

 

Reprises

Reclassement, et effet de change

 

Décembre 2007

 

Utilisés

Non utilisés

Opérations bancaires :

 

 

 

 

 

 

    Provision sur perte à terminaison autres    

3

 

– 3

 

 

 

    Provision bancaire non affectable autres    

12

2

– 1

– 2

 

11

    Provision pour litiges    

2

 

 

 

 

2

        Total provisions pour risques et charges sur opérations bancaires    

17

2

– 4

– 2

 

13

Opérations non bancaires :

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour engagements de retraite et assimilé    

18

1

 

 

 

20

    Provisions pour restructuration    

0

1

– 1

 

 

 

    Provision pour risques fiscaux    

9

17

 

– 2

– 2

22

    Provisions pour litiges    

3

2

 

– 1

 

4

    Autres provisions pour risques et charges    

4

4

 

– 4

2

6

        Total provisions pour risques et charges sur opérations non bancaires    

34

25

– 1

– 7

 

52

            Total    

51

27

– 5

– 9

 

65

 

    Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

 

    Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

France    

20

18

    Total    

20

18

 

    Les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes :

 

 

Décembre 2007

Décembre 2006

Age de départ à la retraite    

65 ans

60 ans

Evolution des salaires    

4,00 %

3,30 %

Taux d’actualisation financière    

5,38 %

4,39 %

Taux de départ    

4,68 %

4,99 %

 

    Variation des provisions au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Valeur actuarielle des engagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels non comptabilisés

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2005    

18

 

18

– 1

17

Charge nette de l’exercice 2006    

2

 

2

 

2

Prestations payées et contributions payées au fonds    

– 1

 

– 1

 

– 1

Ecarts actuariels    

1

 

1

– 1

 

Solde au 31 décembre 2006    

20

 

20

– 2

18

Charge nette de l’exercice 2007    

2

 

2

 

2

Prestations payées et contributions payées au fonds    

– 1

 

– 1

 

– 1

Ecarts actuariels    

– 1

 

– 1

2

1

Solde au 31 décembre2007    

20

 

20

 

20

 

    Le tableau ci-après indique les montants comptabilisés au compte de résultat au titre des engagements de retraite :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Coût des services rendus    

1

1

Coût de la désactualisation    

1

1

Charge nette de l’exercice    

2

2

 

Note 13. – Dépréciation et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

 

(En millions d’euros)

 

Décembre 2006

 

Dotations

 

Reprises

Reclassement, effet de change et effet des changements de périmètre

 

Décembre 2007

 

Utilisées

Non utilisées

Provisions déduites de l’actif :

 

 

 

 

 

 

    Opérations avec la clientèle    

226

76

– 43

– 29

1

231

    Opérations sur titres    

 

 

 

 

 

 

        Total provisions déduites de l’actif    

226

76

– 43

– 29

1

231

Provisions inscrites au passif :

 

 

 

 

 

 

    Autres provisions en couverture d’un risque de contrepartie    

5

2

– 1

– 1

 

5

        Total provisions inscrites au passif    

5

2

– 1

– 1

 

5

            Total    

231

78

– 44

– 30

1

236

 

    La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5, accompagnée des encours correspondants.

 

Note 14. – Dettes subordonnées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Dettes couvertes et évaluées à la juste valeur    

19

19

    Titres participatifs    

19

19

    Dettes rattachées    

 

 

        Total    

19

19

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par DIAC SA.

 

    La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par DIAC comprend une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du groupe DIAC de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent.

 

Note 15. – Ventilation des actifs et passifs financiers, par durée restant à courir.

 

(En millions d’euros)

Jusqu’à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

> à 5 ans

Total décembre 2007

Actif financiers    

2 986

2 175

3 323

17

8 501

    Actifs financiers à la juste valeur par résultat et instruments dérivés de couverture    

31

 

 

 

31

    Actifs financiers disponible à la vente    

 

 

 

 

 

    Prêt et créances sur les établissements de crédit    

192

29

71

 

292

    Prêts et créances sur la clientèle    

2 763

2 146

3 252

17

8 178

Passif financiers    

3 026

754

3 758

18

7 555

    Passifs financiers à la juste valeur par résultat et instruments dérivés de couverture    

26

 

 

 

26

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 846

229

1 089

 

3 164

    Dettes envers la clientèle    

16

450

 

 

466

    Dettes représentées par un titre    

1 137

74

2 669

 

3 880

    Dettes subordonnées    

 

 

 

19

19

 

(En millions d’euros)

Jusqu’à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

> à 5 ans

Total décembre 2006

Actif financiers    

2 963

2 170

3 488

21

8 642

    Actifs financiers à la juste valeur par résultat et instruments dérivés de couverture    

4

5

32

 

41

    Actifs financiers disponible à la vente    

 

5

 

1

6

    Prêt et créances sur les établissements de crédit    

461

30

117

 

608

    Prêts et créances sur la clientèle    

2 498

2 130

3 339

20

7 987

Passif financiers    

4 060

872

2 756

19

7 707

    Passifs financiers à la juste valeur par résultat et instruments dérivés de couverture    

26

 

 

 

26

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 105

221

63

 

3 389

    Dettes envers la clientèle    

25

450

 

 

475

    Dettes représentées par un titre    

904

201

2 693

 

3 798

    Dettes subordonnées    

 

 

 

19

19

 

    Ventilation des flux futurs contractuels par échéance. — Les flux futurs contractuels de trésorerie devant être payés sur les passifs financiers sont les suivants :

 

 

Jusqu’à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

> à 5 ans

Total décembre 2007

Passifs financiers    

3 038

777

3 769

35

7 619

    Instruments dérivés    

26

 

 

 

26

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 846

229

1 089

 

3 164

    Dettes envers la clientèle    

16

450

 

 

466

    Dettes représentées par un titre    

1 137

74

2 669

 

3 880

    Dettes subordonnées    

 

 

 

19

19

    Intérêts futurs à payer    

13

24

11

16

64

 

    La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilantielles notamment en raison de la prise en comptes des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.

 

    Pour les dérivés passifs, les flux contractuels correspondent aux montants à décaisser.

 

    Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au paiement des intérêts.

 

    Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre.

 

Note 16. – Juste valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IAS 32).

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

 

Valeur nette comptable

Juste valeur

Gain (perte) latent (e)

Valeur nette comptable

Juste valeur

Gain (perte) latent (e)

Actif    

8 501

8 471

– 30

8 641

8 624

– 18

    Actifs financiers à la juste valeur par résultat et instruments dérivés de couverture    

31

31

 

41

41

 

    Actifs financiers disponible à la vente    

 

 

 

6

 

– 6

    Prêt et créances sur les établissements de crédit    

292

292

 

608

608

 

    Prêts et créances sur la clientèle    

8 178

8 148

– 30

7 987

7 975

– 12

Passif    

7 555

7 553

2

7 707

7 744

– 38

    Passifs financiers à la juste valeur par résultat et instruments dérivés de couverture    

26

26

 

26

26

 

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 164

3 163

1

3 389

3 389

 

    Dettes envers la clientèle    

466

466

 

475

475

 

    Dettes représentées par un titre    

3 880

3 879

1

3 798

3 836

– 38

    Dettes subordonnées    

19

19

 

19

19

 

 

    Hypothèses et méthodes retenues. — Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

 

    Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

 

    En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

    Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

 

    — Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2007 et au 31 décembre 2006 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

 

    — Créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2007 et au 31 décembre 2006.

    Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

 

    — Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC.

 

Note 17. – Engagements hors bilan.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Engagements donnés    

980

1 323

    Engagements de financement    

936

1 320

        Engagements en faveur des établissements de crédit    

 

 

        Engagements en faveur de la clientèle    

936

1 320

    Engagements sur titres    

44

 

        Autres titres à livrer    

44

 

    Autres engagements donnés    

 

3

        Valeurs affectées en garantie    

 

 

        Engagements réciproques    

 

3

Engagements reçus    

3 408

2 866

    Engagements de financement    

1 251

757

        Engagements reçus d’établissements de crédit    

1 251

757

        Engagements reçus de la clientèle    

 

 

    Engagements de garantie    

2 157

2 106

        Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit    

63

75

        Engagements de garantie reçus de la clientèle    

970

923

            Dont groupe Renault    

450

450

        Engagements de reprise reçus    

1 124

1 108

            Dont groupe Renault    

796

778

    Autres engagements reçus    

 

3

        Autres engagements reçus    

 

 

        Engagements réciproques    

 

3

 

Note 18. – Intérêts et produits assimilés.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Intérêts et produits assimilés sur :

 

 

    Opérations avec les établissements de crédit    

8

9

        Dont entreprises liées    

8

9

    Opérations avec la clientèle    

384

365

        Dont entreprises liées    

74

69

    Opérations de location financière    

225

201

        Dont entreprises liées    

17

14

    Opérations de location opérationnelle    

 

 

        Dont entreprises liées    

 

 

    Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

23

12

    Intérêts courus et échus des instruments financiers disponibles à la vente    

8

9

    Autres intérêts et produits assimilés    

 

 

Etalement de rémunérations versées aux apporteurs d’affaire :

 

 

    Clientèle    

– 54

– 55

    Location financière    

– 23

– 24

            Total    

571

517

 

    La titrisation des créances Diac, Cogéra, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 19. – Intérêts et charges assimilées.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Intérêts et charges assimilées sur :

 

 

    Opérations avec les établissements de crédit    

– 129

– 108

        Dont entreprises liées    

– 123

– 106

    Opérations avec la clientèle    

– 20

– 14

        Dont entreprises liées    

– 20

– 14

    Opérations de location financière    

– 1

– 5

        Dont entreprises liées    

 

 

    Opérations de location opérationnelle    

 

 

        Dont entreprises liées    

 

 

    Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

– 14

– 22

    Charges / dette représentées par un titre    

– 153

– 108

    Autres intérêts et charges assimilées    

– 1

– 1

            Total    

– 318

– 258

 

Note 20. – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Gains et pertes sur actifs financiers non dérivés de transaction    

 

 

Gains et pertes sur instruments dérivés classés comptablement parmi les opérations de transaction (y compris l’étalement des couvertures déqualifiées)    

 

 

Inefficacité des couvertures de juste valeur sur :

 

 

    Instruments de couverture    

 

 

    Eléments couverts    

 

 

Gains et pertes nets sur opérations de change    

 

 

Gains et pertes nets sur titres participatifs en JV    

 

– 3

Gain ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat    

 

– 3

 

Note 21. – Gains (pertes) nets sur actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Actifs financiers disponibles à la vente    

– 1

 

    Dividendes    

– 1

 

    Plus / moins value de cession    

 

 

    Pertes sur titres    

 

 

Autres actifs financiers :

 

 

    Dividendes    

 

 

    Plus / moins value de cession    

 

 

    Dotations / reprises    

 

 

Ecart de 1re consolidation    

 

 

        Total    

– 1

 

 

Note 22. – Produits et (charges) nets des autres activités.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Autres produits d’exploitation bancaire    

288

272

    Prestations accessoires aux contrats de financement    

173

149

    Produits des activités de services    

76

85

    Produits liés aux fins de contrats de locations non-douteux    

30

31

        Dont reprise de provision pour risque sur valeur résiduelle    

 

 

    Autres produits d’exploitation bancaire    

9

7

        Dont reprise de provision pour risques bancaires    

2

1

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 197

– 201

    Coûts des prestations accessoires aux contrats de financements    

– 113

– 108

    Coûts des activités de services    

– 33

– 47

    Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux    

– 29

– 26

        Dont dotation à la provision pour risque sur valeur résiduelle    

 

 

    Coûts de distribution non assimilables à des intérêts    

– 15

– 11

    Autres charges d’exploitation bancaire    

– 7

– 9

        Dont dotation aux provisions pour risques bancaires    

– 2

– 5

Autres produits (charges) nets d’exploitation bancaire    

91

71

Autres produits d’exploitation non bancaire    

7

5

Autres charges d’exploitation non bancaire    

– 9

– 4

Produits (charges) nets des autres activités    

89

72

 

    Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 23. – Charges générales d’exploitation et effectifs.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Frais de personnel    

– 86

– 84

    Rémunération du personnel    

– 45

– 45

    Charges de retraite et assimilées    

– 7

– 7

    Autres charges sociales    

– 28

– 27

    Autres charges de personnel    

– 6

– 5

Autres frais administratifs    

– 62

– 48

    Dont charges de loyer    

– 7

– 8

        Total    

– 148

– 132

 

    Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel.

 

    Effectifs :

 

(Effectif moyen en nombre)

Décembre 2007

Décembre 2006

Financements et services en France    

1 373

1 373

    Total    

1 373

1 373

 

Note 24. – Evolution du coût du risque, par catégorie de clientèle.

 

    Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Financement grand public    

– 19

– 21

    Dotations aux provisions    

– 36

– 84

    Reprises de provisions    

31

79

    Abandons    

– 18

– 20

    Récupération sur créances amorties    

4

4

Financement entreprises    

– 2

– 2

    Dotations aux provisions    

– 6

– 5

    Reprise de provisions    

8

8

    Abandons    

– 4

– 5

    Récupérations sur créances amorties    

 

 

Financement des réseaux    

– 2

– 7

    Dotations aux provisions    

– 27

– 14

    Reprises de provisions    

25

12

    Abandons    

 

– 5

    Récupérations sur créances amorties    

 

 

Variation des provisions pour dépréciation des autres créances    

– 1

 

Coût du risque    

– 24

– 30

Autres corrections de valeurs    

 

2

    Hors provision pour risques pays    

 

 

        Total    

– 24

– 28

 

Note 25. – Impôts sur les bénéfices.

 

    La charge de l’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice.

 

    Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

    Ventilation de la charge d’impôt sur les bénéfices entre impôts différés et impôts exigibles :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Impôts courants    

– 47

– 50

Impôts différés    

– 10

– 9

    Produits / Charges d’impôts différés    

– 10

– 9

Charge totale d’impôt sur les bénéfices    

– 57

– 59

 

    Analyse du solde net des impôts différés au bilan par grandes catégories :

 

(En millions d’euros)

Décembre 2007

Décembre 2006

Provisions pour dépréciation    

32

29

Provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement    

19

18

Autres actifs et autres passifs    

– 11

– 11

Crédits bail et contrats assimilés    

– 165

– 149

Immobilisations    

1

– 1

Solde net actif (passif)    

– 124

– 115

 

    Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique d’impôts :

 

(En %)

Décembre 2007

Décembre 2006

Taux de l’impôt sur les bénéfices en vigueur en France    

34,43 %

34,43 %/

Différentiel de taux d’imposition des entités françaises    

0,35 %

1,18 %

Différentiel de taux d’imposition des entités étrangères    

 

 

Variation des provisions sur impôts différés actifs et pertes sur déficit fiscaux    

 

 

Effet des écarts de 1re consolidation    

 

 

Effet des entreprises associées mises en équivalence    

 

 

Autres impacts    

– 0,13 %

0,34 %

Taux effectif de l’impôt    

34,65 %

35,95 %

 

    Le taux effectif d’impôts en France (Diac consolidée) s’établit à 34.65 % en 2007 contre 35.95 % l’année précédente.

 

    Cette baisse est principalement due à une diminution des provisions pour risques fiscaux, et des dividendes prévisionnels à recevoir (et donc de la quote part de frais et charges sur dividendes).

 

    Impôts courants et différés constatés en variation des capitaux propres.

 

(En millions d’euros)

Variation 2007 des capitaux propres

Variation 2006 des capitaux propres

 

Avant impôts

Impôts

Net

Avant impôts

Impôts

Net

Opérations de couverture de flux de trésorerie    

– 9

3

– 6

93

– 33

60

Actifs disponibles à la vente    

 

 

 

 

 

 

Couverture déqualifiée    

 

 

 

– 1

 

 

    Total    

– 9

3

– 6

92

– 33

60

 

5. – Liste des sociétés consolidées.

 

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

 

 

2007

2006

Société mère :

 

 

 

    DIAC S.A.    

 

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

    Financement des ventes :

 

 

 

        Cogéra S.A.    

France

94,81

94,81

        DIAC Location S.A.    

France

100,00

100,00

        Sogesma S.A.R.L    

France

100,00

100,00

    Sociétés de services :

 

 

 

        Reca S.A.    

France

 

99.96

        Sigma Service S.A    

France

100

100

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

    I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

 

    Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

    Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l’annexe qui mentionne la première application de la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers.

 

    II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

    — Estimations comptables : DIAC constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans les notes 2.D de l’annexe.

 

    Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations et à revoir les calculs effectués par la société. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

 

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 21 mars 2008.

Les commissaires aux comptes :

Ernst & Young Audit :

Deloitte & Associés :

micha missakian ;

damien leurent.

 

VII. — Rapport de gestion.

 

    Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

0808535

16/05/2008 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 6557
Texte de l'annonce :

0806557

16 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°60


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

 

DIAC 

Société Anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny. 

 

DEUXIEME AVIS DE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 €.  

 

    L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, n’ayant pu délibérer valablement le 13 mai 2008 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - pour le vendredi 13 mai 2008 à 8 heures 30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2007.

    — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2007 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, faire parvenir le certificat d'immobilisation établi par l'intermédiaire habilité, constatant l'indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu'à la date de l'assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

    – LCL

    – BNP PARIBAS

    – SOCIETE GENERALE

    – CACEIS

    – CM – CIC

    – NATIXIS

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

    Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le conseil d'administration.

 

0806557

30/04/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4750
Texte de l'annonce :

0804750

30 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 Euros

Siége social : 14, avenue du pavé-neuf, 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex

 702 002 221 RCS Bobigny 

Situation au 31 mars 2008

(en milliers d'euros)  

Actif

31/03/08

Créances sur les établissements de crédit    

10 108

Opérations avec la clientèle    

783 703

Obligations et autres titres à revenu fixe    

95 324

Actions et autres titres à revenu variable    

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

96

Parts dans les entreprises liées    

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat    

1 104 046

Immobilisations incorporelles    

7

Immobilisations corporelles    

5

Autres actifs    

69 054

Comptes de régularisation actif    

18 826

    Total de l’actif    

2 214 845

 

Passif

31/03/08

Dettes envers les établissements de crédit    

619 824

Opérations avec la clientèle    

9 335

Dettes représentées par un titre    

1 066 683

Autres passifs    

122 428

Comptes de régularisation passif    

258 928

Provisions pour risques et charges    

34 051

Dettes subordonnées    

15 603

Capital souscrit    

61 000

Réserves    

6 100

Report à nouveau    

20 893

    Total du passif    

2 214 845

 

Hors bilan

31/03/08

Engagements donnés    

525 852

     Engagements de financement    

525 852

Engagements reçus    

16 009

     Engagements reçus de financement    

4 132

     Engagements de garantie    

11 877

 

0804750

28/04/2008 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 4728
Texte de l'annonce :

0804728

28 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°51


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de € 61 000 000.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168, Noisy le Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

PREMIER AVIS DE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 €.

 

    Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 — pour le mercredi 13 mai 2008 à 9h30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2007.

    — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2007 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

—————————

 

    Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, faire parvenir le certificat d'immobilisation établi par l'intermédiaire habilité, constatant l'indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu'à la date de l'assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

    — LCL ;

    — BNP PARIBAS ;

    — SOCIETE GENERALE ;

    — CACEIS ;

    — CM – CIC ;

    — NATIXIS,

    où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

    Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

Le Conseil d'Administration.

 

 

0804728

16/04/2008 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 3948
Texte de l'annonce :

0803948

16 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°46


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



DIAC  

Société Anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 NOISY LE GRAND Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S Bobigny. 

AVIS DE REUNION.  

    Mesdames, Messieurs les Actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le vendredi 23 mai 2008 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

    — Rapport du Conseil sur la gestion du groupe.

    — Rapport du Président du Conseil d’administration sur le fonctionnement du Conseil et le contrôle interne.

    — Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

    — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

    — Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président, sur les conventions réglementées et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Approbation des comptes consolidés 2007.

    — Approbation des comptes annuels 2007.

    — Affectation du résultat, détermination du dividende.

    — Renouvellement de mandat d’un administrateur.

    — Renouvellement de mandat de la société Deloitte & Associés, Commissaire aux comptes titulaire et de celui de son suppléant la société BEAS.

    — Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé.

    — Pouvoirs en vue des formalités.

 

 

 

    Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée seront les suivantes :

 

     Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2007, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de Commerce faisant ressortir un bénéfice net de 106 411 milliers d’euros.

 

     Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’administration, du rapport du Président du Conseil et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2007, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L 225-235 al.5 du Code de Commerce, sur le rapport du Président du Conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par un résultat bénéficiaire de 110 854 982,25 euros.

 

     Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 110 892 950,12 € soit :

 

Résultat net de l'exercice 2007

110 854 982,25 €

Report à nouveau 2006

37 967,87 €

Solde disponible 2007

110 892 950,12 €

 

    L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Acompte sur Dividendes

-90 000 000,00 €

Dividendes

-20 880 000,00 €

Solde report à nouveau 2007

12 950,12 €

 

    L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende de 110 880 000,00 € au titre de l’exercice 2007 à 27,72 € par action.

    Ouvrant droit à un abattement de 40% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été de 1,14 € par action au titre de l’exercice 2004, de 21,39 € par action au titre de l’exercice 2005 et de 48,74 € par action au titre de l’exercice 2006, y compris le dividende complémentaire de 17,77 € prélevé sur les réserves et distribué en mai 2006.

 

     Quatrième résolution (Conventions réglementées). — L’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de Commerce, et statuant sur ce rapport, approuve la convention qui y est mentionnée.

 

     Cinquième résolution (Renouvellement du mandat d’un administrateur). — Le mandat de Monsieur Eric SPIELREIN prenant fin à l’issue de la séance, L’Assemblée Générale décide de renouveler son mandat pour 6 ans.

Le mandat de M. SPIELREIN prendra fin en 2014 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2013.

 

     Sixième résolution (Renouvellement du mandat des Commissaires aux comptes). — Le mandat de la société Deloitte & Associés, Commissaire aux comptes titulaire et celui de son suppléant la société BEAS, prenant fin à l’issue de la séance,     L’Assemblée Générale décide de renouveler leur mandat pour 6 exercices.

    Les mandats de la société Deloitte & Associés et de la société BEAS, prendront fin en 2014 lors de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2013.

 

     Septième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'Assemblée Générale donne quitus aux Administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé.

 

     Huitième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'Assemblée Générale prend acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

     Neuvième résolution (Pouvoirs). — L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

—————

 

    Des Actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'Assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’Assemblée Générale du 23 mai 2008.

 

    Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le Conseil d'Administration.

 

 

0803948

20/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1660
Texte de l'annonce :

0801660

20 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC 

Société anonyme au capital de 61 000 000 euros.

Siège social : 14, avenue du pavé-neuf,  93168  Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 RCS Bobigny.

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d’euros). 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

0

Créances sur les établissements de crédit

14 479

Opérations avec la clientèle

779 999

Obligations et autres titres à revenu fixe

97 592

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

96

Parts dans les entreprises liées

133 675

Crédit-bail et location avec option d'achat

1 074 821

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

48 414

Comptes de régularisation actif

5 785

    Total de l'actif

2 154 874

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

818 548

Opérations avec la clientèle

11 971

Dettes représentées par un titre

859 055

Autres passifs

139 789

Comptes de régularisation passif

190 480

Provisions pour risques et charges

31 657

Dettes subordonnées

15 381

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

-89 962

Résultat de l'exercice

110 855

    Total du passif

2 154 874

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

212 975

    Engagements de financement

212 975

Engagements reçus

72 785

    Engagements reçus de financement

14 902

    Engagements de garantie

13 882

    Engagements sur titres

44 001

 

0801660

28/11/2007 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 17938
Texte de l'annonce :

0717938

28 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°143


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

 

DIAC

S.A au Capital de EUR 61.000.000

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY LE GRAND Cedex

SIREN 702 002 221 R.C.S Bobigny 

 

PREAVIS DE REUNION  

Madame, Messieurs les actionnaires sont informés qu'une Assemblée Générale Extraordinaire se tiendra le vendredi 4 janvier 2008 à 10 heures au siège social, 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 NOISY-LE- GRAND Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

* Rapport du Conseil.

* Modification Art.2 des statuts : Intermédiation en assurances.

* Pouvoirs en vue des formalités.

 

Les résolutions qui seront présentées à l'Assemblée sont les suivantes :

 

PREMIERE RESOLUTION.—  L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide de modifier l’article 2 : Objet social des statuts en y insérant le paragraphe suivant :

 

« - L’intermédiation en assurances, au sens de la loi française du 15 décembre 2005 de transposition de la Directive Européenne du 9 décembre 2002, toute activité de mandataire, de commissionnaire ou de courtier.»

 

Le reste de l’article 2 demeure inchangé.

 

DEUXIEME RESOLUTION.—  L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

 

———————

 

 

En application de l’article R 225-71 du code de commerce, les actionnaires pourront, dans le délai de vingt cinq jours au moins avant l’assemblée, requérir l’inscription à I'ordre du jour de l'assemblée de projets de résolutions par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à la Société.

 

 

Tout Actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque Actionnaire avec la lettre de convocation.

 

 

 

                                Le Conseil d'administration

 

 

 

 

 

 

0717938

07/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16579
Texte de l'annonce :

0716579

7 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

 DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siége social : 14 avenue du Pavé-Neuf , 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2007

(en milliers d'euros) 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP    

1

Créances sur les établissements de crédit    

60 235

Opérations avec la clientèle    

742 369

Obligations et autres titres à revenu fixe    

105 617

Actions et autres titres à revenu variable    

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

350

Parts dans les entreprises liées    

137 179

Crédit-bail et location avec option d'achat    

1 003 378

Immobilisations incorporelles    

7

Immobilisations corporelles    

5

Autres actifs    

27 052

Comptes de régularisation actif    

35 017

    Total de l’actif    

2 111 211

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

950 175

Opérations avec la clientèle    

30 522

Dettes représentées par un titre    

569 975

Autres passifs    

117 612

Comptes de régularisation passif    

330 123

Provisions pour risques et charges    

29 620

Dettes subordonnées    

16 046

Capital souscrit    

61 000

Réserves    

6 100

Report à nouveau    

38

    Total du passif    

2 111 211

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

253 471

    Engagements de financement    

253 471

Engagements reçus :

24 332

    Engagements reçus de financement    

4 995

    Engagements de garantie    

15 837

    Engagements sur titres    

3 500

 

 

0716579

25/07/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11331
Texte de l'annonce :

0711331

25 juillet 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°89


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

Diac

Société anonyme au capital de 61 000 000 Euros

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex

SIREN 702 002 221 RCS Bobigny

 

Situation au 30 juin 2007

(en milliers d'euros) 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

1

Créances sur les établissements de crédit

14 277

Opérations avec la clientèle

787 793

Obligations et autres titres à revenu fixe

109 616

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

350

Parts dans les entreprises liées

137 179

Crédit-bail et location avec option d'achat

987 112

Immobilisations incorporelles

7

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs 

29 043

Comptes de régularisation actif

32 692

    Total de l'actif

2 098 076

 

Passif

Montant 

Dettes envers les établissements de crédit

894 184

Opérations avec la clientèle

10 420

Dettes représentées par un titre

665 225

Autres passifs

108 032

Comptes de régularisation passif

307 801

Provisions pour risques et charges

29 451

Dettes subordonnées

15 825

Capital souscrit

61 000

Réserves

6 100

Report à nouveau

38

    Total du passif

2 098 076

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

242 627

  Engagements de financement

242 627

Engagements reçus

30 736

  Engagements de garantie

17 736

  Engagements sur titres

13 000

 

0711331

13/06/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8849
Texte de l'annonce :

0708849

13 juin 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°71


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros.)

Actif

Note

2006

2005

Caisse, banques centrales, CCP    

 

75

30

Créances sur les établissements de crédit    

1

11 896

12 317

Opérations avec la clientèle    

2

758 353

1 787 362

Obligations et autres titres à revenu fixe    

3

123 299

42 608

Actions et autres titres à revenu variable    

 

1

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

4

350

3 507

Parts dans les entreprises liées    

5

137 178

137 178

Crédit-bail et location avec option d’achat    

6

914 159

910 677

Immobilisations incorporelles    

 

7

11

Immobilisations corporelles    

 

5

5

Autres actifs    

7

32 551

29 524

Comptes de régularisation actif    

8

32 315

1 009

    Total de l’actif    

 

2 010 189

2 924 229

 

Passif

Note

2006

2005

Dettes envers les établissements de crédit    

9

979 224

1 396 276

Opérations avec la clientèle    

10

10 841

127 771

Dettes représentées par un titre    

11

585 587

908 404

Autres passifs    

12

133 905

141 128

Comptes de régularisation passif    

13

175 754

167 491

Provisions pour risques et charges    

14

28 479

28 642

Dettes subordonnées    

16

15 381

15 381

Capital souscrit    

17

61 000

61 000

Primes d’émission    

17

0

54 267

Réserves    

17

6 098

22 931

Report à nouveau    

17

– 109 962

– 58 580

Résultat de l’exercice    

17

123 882

59 518

    Total du passif    

 

2 010 189

2 924 229

 

Hors bilan.

 

(En milliers d’euros.)

 

Note

2006

2005

Engagements donnés    

18

335 994

81 338

    Engagements de financement    

 

335 994

81 338

Engagements reçus    

19

22 328

30 123

    Engagements de garantie    

 

22 328

30 123

 

 

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d’euros.)

 

Note

2006

2005

Intérêts et produits assimilés    

21

146 091

146 024

Intérêts et charges assimilées    

22

– 87 723

– 96 847

Produits sur opérations de crédit bail et assimilées    

 

450 260

458 399

Charges sur opérations de crédit bail et assimilées    

 

– 398 545

– 404 430

Revenus des titres à revenu variable    

23

165 676

112 020

Commissions (produits)    

 

8 697

8 197

Commissions (charges)    

 

– 1 762

– 1 639

Autres produits d’exploitation bancaire    

24

91 150

89 028

Autres charges d’exploitation bancaire    

25

– 10 542

– 9 289

    Produit net bancaire    

 

363 302

301 463

Charges générales d’exploitation    

26

– 210 093

– 216 827

    Résultat brut d’exploitation    

 

153 209

84 636

Coût du risque    

27

– 14 209

– 18 086

    Résultat d’exploitation    

 

139 000

66 550

Gains ou pertes sur actifs immobilisés    

28

– 1 407

0

    Résultat courant avant impôt    

 

137 593

66 550

Impôt sur les bénéfices    

29

– 13 711

– 7 032

    Résultat net    

 

123 882

59 518

 

 

 

III. — Affectation du résultat.

 

 

    L’Assemblée Générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 123 917 967,87 € soit :

    Résultat net de l’exercice 2006    

123 881 939,96 €

    Report à nouveau 2005    

38 067,22 €

    Dotation à la réserve légale    

– 2 039,31 €

        Solde disponible 2006    

123 917 967,87 €

 

 

    L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

    Acompte sur Dividendes    

– 110 000 000,00 €

    Dividendes    

– 13 880 000,00 €

        Solde report à nouveau 2006    

37 967,87 €

 

 

    L’Assemblée Générale fixe en conséquence le dividende au titre de l’exercice 2006 à 30,97 EUR par action.

    — Ouvrant droit à un abattement de 40 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A. ont été néant au titre de l’exercice 2003, de 1,14 EUR par action au titre de l’année 2004 et de 21,39 EUR par action au titre de l’exercice 2005.

 

 

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

 

    Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

I. – Règles et méthodes comptables.

 

    La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

    La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

    La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

    La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

    I.1. Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

    Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

    Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

    Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutes en douteux.

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

    Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

    Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

    Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

    I.2. Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Celui-ci est cédé au fonds commun de créances « Alliance Auto Loans - France » créé à cet effet. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée.

 

    I.2.1. Les créances titrisées :

    Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

    — les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

    — les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

    — les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

    — les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

    — les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession.

    Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession (1/M). Cette dernière est réalisée au pair des capitaux restant dus calculé au 30/M – 1. Elle ne dégage donc aucun résultat.

    Conformément au règlement CRB n° 93-06 du 21 décembre 1993, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

Evolution du solde net des contrats cédés
(en K€)

2006

2005

Solde net des contrats cédés au début de l’exercice    

1 404 928

1 480 964

Cumul des cessions réalisées au cours de l’exercice    

1 857 795

949 257

Remboursements et diminutions de l’exercice constatés par le FCC    

– 971 356

– 921 726

Remboursements clients prévisionnels non encore reversés par la société au FCC    

– 109 515

– 103 567

    Solde net des contrats cédés à la fin de l’exercice    

2 181 852

1 404 928

 

 

    I.2.2. Le financement de l’acquisition des créances titrisées :

    Le fonds commun de créances finance l’acquisition des prêts cédés par Diac via l’émission de six catégories de parts :

    — les parts investisseurs seniors (classe A) moyen terme ;

    — les parts investisseurs subordonnées (classe B) moyen terme ;

    — les parts investisseurs pour réhaussement de créance (classe C) moyen terme ;

    — les parts court terme revolving seniors (classe R) d’une durée de vie de 1 à 4 mois ;

    — les parts court terme revolving subordonnées (classe S) d’une durée de vie de 1 mois ;

    — les parts court terme pour réhaussement de créances (classe T) d’une durée de vie de 1 mois.

    Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts C, S et T sont souscrites par la société Diac et comptabilisées en autres titres à revenu fixe.

Décomposition des parts émises par le FCC
(en K€)

2006

2005

Parts investisseurs seniors (classe A moyen terme)    

– 1 705 700

– 804 769

Parts investisseurs subordonnées (classe B moyen terme)    

– 94 300

– 77 000

Parts revolving seniors (classe R court terme)    

– 364 300

– 732 000

Parts revolving subordonnées (classe S court terme)    

– 20 200

– 42 600

Parts sur réhaussement de créances (classe C moyen terme)    

– 84 800

 

Parts sur réhaussement de créances (classe T court terme)    

– 18 200

 

    Solde du refinancement émis par le FCC    

– 2 287 500

– 1 656 369

 

 

    I.2.3. Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

    Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés au fonds commun de créances, correspondent principalement :

    — aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

    — aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

    — à la quote-part d’étalement des bonifications sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — à la quote-part d’étalement des frais de dossiers sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

    — aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

    Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement au FCC.

    Le fonds commun de créances assume le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres du FCC équivalente à :

    — 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentes ou douteux ;

    — 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

    Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale. Une régularisation est effectuée le 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M – 1 minorée des reversements déjà réalisés.

 

    I.2.4. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur du FCC. Ceux-ci sont destinés à couvrir le risque de défaillance de Diac sur le reversement des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.

    Ces gages-espèces sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

    Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert :

    — par les parts subordonnées B et S émises par le FCC ;

    — par les parts pour réhaussement de créances C et T émises par le FCC ;

    — par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 0,10 % du stock de capital restant dû des créances saines cédées.

    L’ajustement mensuel de cette réserve est réalisé par prélèvement direct sur la trésorerie disponible dans le FCC.

Décomposition des réserves versées par la société au FCC
(en K€)

2006

2005

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des encaissements client    

0

189 994

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des bonifications et frais de dossier    

43 930

26 452

Réserve générale versée par Diac    

2 323

46 121

    Solde des réserves du FCC versées par la société    

46 254

262 566

 

 

    La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place un swap de taux entre Diac (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) et le FCC (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe).

    Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.

 

    I.2.5. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCC, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCC. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

    Le résultat du FCC est distribué tous les mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

    Celui-ci est constitué des éléments suivants :

    — Produits associés aux créances cédées et reversés par Diac ;

    — Abandons de créances constatés ;

    — Variation des provisions sur créances échues et à échoir ;

    — Charges d’intérêts sur rémunération des parts A, B, C, R, S et T ;

    — Produits sur les placements court terme de trésorerie ;

    — Charges de rémunération des gages-espèces ;

    — Charges nettes de swap ;

    — Dotation à la réserve générale ;

    — Charges de commissions et d’honoraires.

    A la fin de chaque exercice, il est à noter la présence d’un stock de produits latents non encore appréhendé dans les comptes de la société Diac. Celui-ci est constitué principalement des produits associés aux contrats cédés encaissés par Diac sur le dernier mois de l’année.

Décomposition du résultat net sur opérations de titrisation
(en K€)

2006

2005

Intérêts et produits assimilés encaissés de la clientèle sur créances cédées    

129 734

134 960

Intérêts et produits nets assimilés sur placements de trésorerie à taux fixe    

3 436

1 891

Intérêts et charges assimilées sur rémunération des parts à taux fixe    

– 51 162

– 37 996

Intérêts et charges nettes assimilées sur swap avec des établissements de crédit    

– 4 457

– 15 433

Charge de commissions de recouvrement versées à Diac et frais de gestion    

– 8 865

– 8 423

Coût du risque sur créances cédées    

– 561

– 8 645

Résultat de l’exercice du FCC avant rémunération de la part résiduelle    

68 126

66 354

Stock de résultat du FCC en attente de reversement à l’ouverture de l’exercice    

38 165

27 693

Rémunération de la part résiduelle encaissée par Diac dans l’exercice    

– 102 408

– 55 882

Ajustement de la réserve générale    

32

2 374

Résultat du FCC en attente de reversement à la clôture de l’exercice    

3 915

40 539

Produits latents en attente de reversement par le FCC    

15 645

13 476

    Total des produits latents disponibles en attente de récupération par la société    

19 561

54 015

 

 

    I.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminué des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

    Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

    — selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement) ;

    — sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

    Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

    — Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

    Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

    Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

    Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

    Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromis sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

    Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

    Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

    L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

    Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

    La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

    La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

    Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

    En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

    — à la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante ;

    — n’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts ;

    — les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

    L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe III - Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

    I.4. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

    Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail.

    Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

    I.5. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard ne sont comptabilisés qu’au moment de leur encaissement.

    Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

    I.6. Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

    I.7. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

    I.8. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

    Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

    I.9. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

    Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

    Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

    Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

    Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif, pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

    I.10. Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

    Conformément au règlement du Comité de la Réglementation Bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

    Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.

    Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

    Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

    I.11. Risques de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

    Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

    — Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

    — Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

    I.12. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

    Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 K Euros correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

    Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand Public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

 

    I.13. Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan.

    — Sociétés du Groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

    — Autres sociétés du groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;

    — Fonds Commun de Créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

 

 

II. – Commentaires sur les postes du bilan et du hors bilan.

 

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Comptes ordinaires débiteurs    

11 896

12 317

Créances à vue sur établissements de crédit    

11 896

12 317

Créances à terme sur établissements de crédit    

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit    

11 896

12 317

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

5 436

5 522

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

6 460

6 795

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des créances sur les établissements de crédit    

11 896

12 317

 

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

    Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Encours de crédit affecté non titrisé    

532 517

1 370 450

Encours carte et prêts personnels revolving    

144 644

134 089

Créances rattachées sur contrats non douteux    

9

8

Provisions sur créances impayées    

– 6 176

– 8 922

    Sous-total des crédits non douteux à la clientèle    

670 994

1 495 625

Créances sur contrats douteux    

41 714

23 093

Provisions sur contrats douteux    

– 26 816

– 5 117

Créances sur contrats douteux compromis    

64 564

69 719

Provisions sur contrats douteux compromis    

– 52 581

– 67 390

    Sous-total des crédits douteux à la clientèle    

26 881

20 305

Valeurs nettes des crédits à la clientèle    

697 875

1 515 930

Prêts au personnel    

738

786

Prêts à la clientèle financière    

51 825

262 566

Autres concours à la clientèle    

1 157

679

Valeurs non imputées    

1 021

852

Créances rattachées sur concours divers    

31

114

Provisions sur concours divers    

– 60

– 61

    Sous-total des concours divers    

54 712

264 936

Comptes ordinaires sains    

5 457

6 388

Créances rattachées sur comptes ordinaires    

283

18

Comptes ordinaires douteux    

191

325

Provisions sur comptes ordinaires douteux    

– 165

– 235

    Sous-total des comptes ordinaires    

5 766

6 496

Autres opérations nettes avec la clientèle    

60 478

271 432

    Total des opérations avec la clientèle    

758 353

1 787 362

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

154 858

222 099

De trois mois à un an    

173 365

391 881

De un an à cinq ans    

418 287

924 951

Supérieure à cinq ans    

11 843

248 431

    Total des opérations avec la clientèle    

758 353

1 787 362

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

700 849

1 518 510

Sociétés du groupe Diac    

5 373

5 994

Autres sociétés du groupe Renault    

275

189

Fonds commun de créances    

51 856

262 669

    Total des opérations avec la clientèle    

758 353

1 787 362

 

 

    Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

    Les prêts à la clientèle financière comprennent principalement aux gages-espèces versés par Diac au FCC.

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Titres à revenu fixe    

123 200

42 600

Créances rattachées sur titres à revenu fixe    

99

8

Titres de placement    

123 299

42 608

    Total des obligations et autres titres à revenu fixe    

123 299

42 608

 

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

    Ces opérations sont toutes effectuées avec le fonds commun de créances.

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

2005

Acquisitions

Cessions

2006

SIRHA      

2 601

40

 

 

40

Delta Assistance    

0

3 156

 

– 3 156

0

Delta Services    

12 748

255

 

– 1

254

Titres de participation    

 

3 451

0

– 3 157

294

SOFARIS    

1 829

56

 

 

56

Titres détenus à long terme    

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

    Total participations et autres titres détenus à long terme    

 

3 507

0

– 3 157

350

 

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

2005

Acquisitions

Cessions

2006

Cogéra    

902 212

50 052

 

 

50 052

Sogesma    

82 000

1 254

 

 

1 254

Réca    

4 486

3 504

 

 

3 504

Diac Location    

1 918 694

81 345

 

 

81 345

Sigma Services    

39 994

1 023

 

 

1 023

Parts dans les entreprises liées    

 

137 178

0

0

137 178

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

    Total des parts dans les entreprises liées    

 

137 178

0

0

137 178

 

 

Note 6. – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Immobilisations brutes au début de l’exercice    

1 558 569

1 545 539

Acquisitions de l’exercice    

575 025

605 174

Cessions de l’exercice    

– 533 079

– 592 144

    Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice    

1 600 515

1 558 569

Amortissements au début de l’exercice    

– 652 546

– 645 281

Dotations de l’exercice    

– 373 998

– 375 597

Diminutions sur cessions de l’exercice    

334 642

368 332

    Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice    

– 691 902

– 652 546

    Valeurs nettes des immobilisations louées    

908 613

906 023

Loyers échus    

1 740

1 864

Créances rattachées    

416

724

Loyers douteux    

4 603

5 400

Provisions sur loyers douteux    

– 3 505

– 3 818

Loyers douteux compromis    

10 750

11 094

Provisions sur loyers douteux compromis    

– 8 458

– 10 610

    Loyers échus et créances rattachées    

5 546

4 654

    Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat    

914 159

910 677

 

 

Note 7. – Autres actifs.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Etat    

2 836

117

Créances sociales    

90

107

Débiteurs divers    

6 001

7 060

Créances rattachées sur débiteurs divers    

23 624

22 240

    Total des autres actifs    

32 551

29 524

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

32 549

29 521

De trois mois à un an    

0

0

De un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

2

3

    Total des autres actifs    

32 551

29 524

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

4 205

1 778

Sociétés du groupe Diac    

21 322

21 150

Autres sociétés du groupe Renault    

6 797

6 445

Fonds commun de créances    

227

151

    Total des autres actifs    

32 551

29 524

 

 

Note 8. – Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Charges à répartir ou à étaler    

2 092

0

Charges constatées d’avance    

213

0

Produits à recevoir sur swaps ou IFT    

769

131

Valeurs à l’encaissement    

28 958

646

Autres comptes de régularisation actif    

283

232

    Total des comptes de régularisation actif    

32 315

1 009

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

30 478

1 009

De trois mois à un an    

762

0

De un an à cinq ans    

1 075

0

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des comptes de régularisation actif    

32 315

1 009

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

31 620

982

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

695

27

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des comptes de régularisation actif    

32 315

1 009

 

 

    Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur la durée de l’opération (4, 5 ans).

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Comptes ordinaires créditeurs    

628 993

401 868

Dettes rattachées    

2 021

896

Dettes à vue sur établissements de crédit    

631 014

402 764

Comptes et emprunts à terme    

340 000

975 000

Dettes rattachées    

8 210

18 512

Dettes à terme sur établissements de crédit    

348 210

993 512

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

979 224

1 396 276

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

770 767

530 540

De trois mois à un an    

208 457

545 736

De un an à cinq ans    

0

320 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

979 224

1 396 276

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

53 785

19 394

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

925 439

1 376 882

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des dettes envers les établissements de crédit    

979 224

1 396 276

 

 

Note 10. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Comptes ordinaires créditeurs    

4 562

4 935

Acomptes et autres sommes dues    

3 342

3 677

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière    

0

117 042

Dettes rattachées    

2 937

2 117

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle    

10 841

127 771

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle    

0

0

    Total des opérations avec la clientèle    

10 841

127 771

 

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

10 525

10 704

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

316

24

Fonds commun de créances    

0

117 043

    Total des opérations avec la clientèle    

10 841

127 771

 

 

    Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Certificats de dépôts    

414 525

730 801

Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés    

168 000

175 659

Dettes rattachées    

3 062

1 944

Titres de créances négociables    

585 587

908 404

    Total des dettes représentées par un titre    

585 587

908 404

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

412 309

566 071

De trois mois à un an    

127 278

265 333

De un an à cinq ans    

46 000

77 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

    Total des dettes représentées par un titre    

585 587

908 404

 

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 12. – Autres passifs.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Etat    

8 694

9 558

Fournisseurs    

2 782

13 531

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail    

34 704

41 314

Dettes sociales    

25 515

14 084

Autres créditeurs divers    

62 210

62 641

    Total des autres passifs    

133 905

141 128

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

89 738

89 970

De trois mois à un an    

16 015

19 021

De un an à cinq ans    

28 029

31 926

Supérieure à cinq ans    

123

211

    Total des autres passifs    

133 905

141 128

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

122 223

139 063

Sociétés du groupe Diac    

5 135

2 065

Autres sociétés du groupe Renault    

6 547

0

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des autres passifs    

133 905

141 128

 

 

Note 13. – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail    

85 017

78 049

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle    

10 334

10 338

Bonifications à étaler    

54 872

56 147

Autres produits constatés d’avance    

323

277

Intérêts à payer sur swaps ou IFT    

23 296

20 904

Autres charges à payer    

0

1

Autres comptes de régularisation passif    

1 912

1 775

    Total des comptes de régularisation passif    

175 754

167 491

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

116 955

122 758

De trois mois à un an    

16 325

13 006

De un an à cinq ans    

42 368

31 604

Supérieure à cinq ans    

106

123

    Total des comptes de régularisation passif    

175 754

167 491

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

104 364

96 860

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

71 390

70 631

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des comptes de régularisation passif    

175 754

167 491

 

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2005

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

2006

Litiges et engagements donnés clients    

1 048

142

– 15

– 218

957

Opérations financières    

0

885

 

– 885

0

Provisions sur opérations bancaires    

1 048

1 027

– 15

– 1 103

957

Engagements de retraite    

17 130

1 116

 

 

18 246

Risques filiales    

400

265

 

 

665

Plans sociaux et de restructuration    

2 000

 

– 918

– 788

294

Autres litiges personnel    

2 040

2 075

 

– 900

3 215

Pertes à terminaisons    

0

510

– 510

 

0

Autres risques et charges    

6 024

1 091

 

– 2 013

5 102

    Provisions sur opérations non bancaires    

27 594

5 057

– 1 428

– 3 701

27 522

    Total provisions risques et charges    

28 642

6 084

– 1 443

– 4 804

28 479

 

 

    Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

    Engagements de retraite :

Hypothèses d’actualisation

2005

2006

Age moyen de départ à la retraite    

60 ans

60 ans

Taux moyen d’indexation annuelle    

3,28 %

3,30 %

Taux moyen d’actualisation annuelle    

4,07 %

4,39 %

Taux moyen de départ de la société    

5,48 %

4,99 %

 

Ventilation par natures

Valeur actuarielle de l’engagement

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Provision pour engagements de retraite

Montant engagements à l’ouverture    

18 970

– 1 840

 

 

17 130

Droits acquis durant la période    

950

 

 

 

950

Charge financière d’actualisation    

772

 

 

 

772

Ecarts actuariels    

258

– 258

 

 

 

Prestations payées ou autres départs    

– 606

 

 

 

– 606

    Montant engagements à la clôture    

20 344

– 2 098

0

0

18 246

 

 

    Les autres mouvements correspondent à la modification de méthode de calcul du taux de rotation des effectifs de la société.

 

Note 15. – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2005

Dotation

Reprise

Reclassements et chq. de méthode

2006

Opérations avec la clientèle    

81 725

43 689

– 39 616

 

85 798

Participations et autres titres détenus    

0

508

– 508

 

0

Crédit-bail et location avec option d’achat    

14 428

1 748

– 4 213

 

11 963

    Provisions inscrites à l’actif    

96 153

45 945

– 44 337

0

97 761

Risques filiales    

400

265

 

 

665

Litiges et engagements donnés clients    

1 048

142

– 233

 

957

Opérations financières    

0

885

– 885

 

0

Provisions inscrites au passif    

1 448

1 292

– 1 118

0

1 622

    Total provisions risques de contrepartie    

97 601

47 237

– 45 455

0

99 383

 

 

Note 16. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Titres participatifs    

15 159

15 159

Dettes rattachées sur titres participatifs    

222

222

    Total des dettes subordonnées    

15 381

15 381

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

0

0

De trois mois à un an    

222

222

De un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

15 159

15 159

    Total des dettes subordonnées    

15 381

15 381

 

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

    Le système de rémunération comprend :

    — une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) ;

    — une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

    La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17. – Capital souscrit.

(En milliers d’euros.)

 

Ventilation par natures

 

 

 

2005 après affectation

 

 

Variation année 2006 

2006 avant affectation 

Proposition d’affectation

2006 après affectation

Auto-

financement

Dividendes

Capital social    

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Primes de fusion    

54 267

– 54 267

 

 

 

 

Réserves légales    

6 098

 

6 098

2

 

6 100

Réserves réglementées    

2 062

– 2 062

 

 

 

 

Autres réserves    

14 771

– 14 771

 

 

 

 

Report à nouveau    

18

– 109 980

– 109 962

 

110 000

38

Résultat net    

 

123 882

123 882

– 2

– 123 880

 

    Total des capitaux propres    

138 216

– 57 198

81 018

0

– 13 880

67 138

 

 

    Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 euros conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A. est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault.

    La variation des capitaux propres après affectation du résultat 2005 se décompose de la façon suivante :

    Distribution de réserve en mai 2006 à la société RCI Banque SA    

– 71 100

    Acompte sur les dividendes 2007 effectuer en décembre 2006 auprès de RCI Banque SA    

– 110 000

    Report à nouveau au 31 décembre 2005    

+ 18

    Résultat de l’année    

123 882

        Total    

– 57 198

 

 

Note 18. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Engagements donnés en faveur de la clientèle    

335 994

81 338

Total des engagements donnés de financement    

335 994

81 338

Total des engagements donnés    

335 994

81 338

 

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 19. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD    

22 328

30 123

Total des engagements reçus de garantie    

22 328

30 123

Total des engagements reçus    

22 328

30 123

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

1 983

2 323

De trois mois à un an    

5 400

7 052

De un an à cinq ans    

14 931

20 719

Supérieure à cinq ans    

14

29

    Total des engagements reçus    

22 328

30 123

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

17 252

22 920

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

5 076

7 203

Fonds commun de créances    

0

0

    Total des engagements reçus    

22 328

30 123

 

 

Note 20. – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Risque de taux    

 

 

Swaps de taux    

8 057 367

4 953 272

 

Ventilation par durées résiduelles

2006

2005

Jusqu’à trois mois    

3 391 367

1 259 583

De trois mois à un an    

981 000

644 195

De un an à cinq ans    

3 685 000

1 541 000

Supérieure à cinq ans    

0

1 508 494

    Total des instruments financiers à terme    

8 057 367

4 953 272

 

Ventilation par partenaires

2006

2005

Sociétés et tiers hors groupe    

0

1 632 272

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

5 766 000

3 321 000

Fonds commun de créances    

2 291 367

0

    Total des instruments financiers à terme    

8 057 367

4 953 272

 

 

    Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

    La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à + 15 387 Keuros pour l’exercice 2006 contre – 27 804 Keuros en 2005.

 

 

III. – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

Note 21. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit    

12 328

31 467

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle    

130 937

114 053

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe    

2 826

504

    Total des intérêts et produits assimilés    

146 091

146 024

 

 

Note 22. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit    

– 58 935

– 72 909

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe    

– 27 803

– 22 953

Intérêts et charges sur dettes subordonnées    

– 985

– 985

    Total des intérêts et charges assimilées    

– 87 723

– 96 847

 

 

Note 23. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Revenus du portefeuille de placement    

102 409

55 882

Revenus des titres détenus à long terme    

3

65

Revenus des titres de participation    

487

715

Revenus des parts dans les entreprises liées    

62 777

55 358

    Total des revenus des titres à revenu variable    

165 676

112 020

 

 

    Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans le FCC.

 

Note 24. – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement    

31 552

26 549

Transferts de charges (dotation industrielle d’assurances reçues sur sinistres véhicules)    

10 014

9 628

Opérations faites en commun    

121

523

Autres produits d’exploitation bancaire    

326

4

    Total des autres produits d’exploitation bancaire    

42 013

36 704

Refacturations de charges d’exploitation    

49 086

52 275

Autres produits d’exploitation non bancaire    

51

49

    Total des autres produits d’exploitation non bancaire    

49 137

52 324

    Total des autres produits d’exploitation bancaire    

91 150

89 028

 

 

Note 25. – Autres charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement    

– 6 883

– 6 303

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 4 084

– 3 849

Variation des provisions pour risques et charges d’exploitation bancaire    

– 118

0

    Total des autres charges d’exploitation bancaire    

– 11 085

– 10 152

Autres charges d’exploitation non bancaire    

– 342

– 23

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire    

885

886

    Total des autres charges d’exploitation non bancaire    

543

863

    Total des autres charges d’exploitation bancaire    

– 10 542

– 9 289

 

 

Note 26. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Salaires et traitements    

– 61 184

– 63 236

Charges sociales sur retraites    

– 6 239

– 6 425

Autres charges sociales    

– 27 271

– 30 332

Participation des salariés    

– 2 495

– 2 393

Autres frais de personnel    

– 2 158

– 6 124

    Total des frais de personnel    

– 99 347

– 108 510

Impôts et taxes    

– 3 988

3 575

Travaux, fournitures et services extérieurs    

– 28 909

– 30 546

Commissions versées au réseau commercial    

– 77 849

– 81 346

    Total des autres frais administratifs    

– 110 746

– 108 317

    Total des charges générales d’exploitation    

– 210 093

– 216 827

 

 

Note 27. – Coût du risque.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Coût du risque sur établissements de crédit    

0

0

Dotations aux provisions    

– 1 364

– 10 728

Reprises de provisions    

3 679

12 717

Abandons de créances    

– 1 945

– 2 622

Récupérations sur créances amorties    

780

914

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail    

1 150

281

Dotations aux provisions    

– 42 145

– 31 001

Reprises de provisions    

38 315

23 432

Abandons de créances    

– 14 769

– 14 207

Récupérations sur créances amorties    

3 078

2 807

    Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit    

– 15 521

– 18 969

Dotations aux provisions    

– 59

– 13

Reprises de provisions    

221

454

Récupérations sur créances amorties    

0

61

    Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle    

162

502

Coût du risque sur opérations avec la clientèle    

– 14 209

– 18 186

Coût du risque sur portefeuille titres    

0

0

Dotations aux provisions    

0

– 7

Reprises de provisions    

0

107

Coût du risque sur autres opérations    

0

100

    Total du coût du risque    

– 14 209

– 18 086

 

 

Note 29. – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d’euros.)

 

    La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

    La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 30. – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros.)

Ventilation par natures

2006

2005

Résultat net social    

123 882

59 518

Impôt courant social    

13 711

7 032

    Résultat social avant impôts    

137 593

66 550

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et assimilées    

64 652

60 436

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées    

233

– 667

Retraitements des plus et moins values de cession de contrats de crédit-bail    

– 48 779

– 45 207

    Résultat latent sur opérations de crédit-bail    

16 106

14 562

Variation du résultat dégagé par le FCC non encore reversé    

– 34 282

10 472

Variation produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC    

2 169

– 139

Variation des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)    

– 4 246

61

    Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit    

– 36 359

10 394

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)    

– 1 159

3 438

Mise à la valeur de marché des IFT    

227

96

Retraitements des provisions pour risques et charges    

– 2 185

– 541

Autres retraitements de consolidation    

– 3 395

– 2 614

    Résultat latent sur autres retraitements    

– 6 512

379

    Sous-total des retraitements de consolidation avant IS    

– 26 765

25 335

Résultat financier avant impôts    

110 828

91 885

Impôt courants financier    

– 13 711

– 7 201

Impôts différés nets    

– 3 943

– 3 776

    Résultat net financier    

93 174

80 908

 

Stock de réserve latente à la clôture

2006

2005

Réserve latente brute    

319 126

332 451

Impôts différés nets    

– 53 808

– 36 425

    Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice    

265 318

296 026

 

 

    Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

    — Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;

    — Différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;

    — Comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;

    — Retraitements liés aux opérations de titrisation.

    Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCC sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 31. – Effectifs moyens.

Ventilation par natures

2006

2005

Agents de maîtrise    

708

732

Cadres    

608

618

Contrats à durée déterminée    

58

106

    Total des effectifs moyens    

1 374

1 456

 

Droit individuel à la formation

2006

2005

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF    

14 h

0 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF    

71 298 h

48 295 h

 

 

 

IV. – Tableau des filiales et des participations.

 

Informations financières
(en milliers d’euros)

 

Capital

 

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

 

Quote-part du capital détenu (en %)

 

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non remboursés

 

Montant des cautions et avals donnés par la société

 

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

 

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

 

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

 

Brute

Nette

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Diac Location    

29 241

2 937

100,00 %

81 347

81 347

1 952

 

689 666

25 914

19 839

        Cogéra    

14 512

51 603

94,81 %

50 052

50 052

346

 

38 774

18 668

22 050

        Sogesma    

1 251

504

100,00 %

1 254

1 254

 

 

69 444

– 79

 

        Sigma Services    

610

61

99,99 %

1 023

1 023

951

 

16 231

2 019

3 191

        Réca    

823

340

99,69 %

3 504

3 504

 

 

31 628

16 314

17 697

        Delta Assistance    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

487

    Participations (10 - 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Delta Services    

750

1 699

34,00 %

255

255

5 373

 

17 957

– 1 052

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des participations dans des sociétés française    

 

 

 

95

95

 

 

 

 

3

 

 

 

V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

 

    I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

    Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

    II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

    — Estimations comptables : Diac constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans les notes I.1 et I.3 de l’annexe.

    Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations et à revoir les calculs effectués par la société. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

    Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 23 mars 2007.

 

Les commissaires aux comptes :

Ernst & Young Audit :

Deloitte & Associés :

Micha Missakian ;

Damien Leurent.

 

 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2006.

(En millions d’euros.)

Actif

Notes

31/12/06

31/12/05

Instruments dérivés    

2

41

16

Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers    

3

6

19

Prêts et créances sur les établissements de crédit    

4

608

1 282

Prêts et créances sur la clientèle    

5, 6

7 987

7 743

Comptes de régularisation et actifs divers    

7

157

114

Immobilisations corporelles et incorporelles    

8

24

22

    Total actif    

 

8 823

9 196

 

Passif

Notes

31/12/06

31/12/05

Instruments dérivés    

2

26

46

Dettes envers les établissements de crédit    

9

3 389

3 914

Dettes envers la clientèle    

9

475

471

Dettes représentées par un titre    

9

3 798

3 645

Comptes de régularisation et passifs divers    

11

488

432

Provisions        

12

51

46

Dettes subordonnées    

14

19

15

Capitaux propres    

 

577

627

    Capitaux propres - part du groupe    

 

572

622

        Capital souscrit et réserves liées    

 

61

115

        Réserves consolidées et autres    

 

384

417

        Gains ou pertes latents    

 

25

– 4

        Résultat de l’exercice    

 

103

94

    Capitaux propres - part revenant aux minoritaires    

 

5

5

            Total passif    

 

8 823

9 196

 

Engagements hors bilan, garanties, accords de refinancement.

 

(En millions d’euros)

Notes

31/12/06

31/12/05

Engagements donnés    

17

1 323

992

    Engagements de financement donnés    

 

1 320

961

    Autres engagements donnés    

 

3

31

Engagements reçus    

17

2 866

2 322

    Engagements de financement reçus    

 

757

441

    Engagements de garantie    

 

2 106

1 875

    Autres engagements reçus    

 

3

6

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros.)

 

Notes

31/12/06

31/12/05

Intérêts et produits assimilés    

18

517

509

Intérêts et charges assimilées    

19

– 258

– 247

Commissions (Produits)    

 

2

2

Commissions (Charges)    

 

– 2

– 2

Gains (Pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat    

20

– 3

 

Produits (charges) nets des autres activités    

21

72

59

    Produit net bancaire    

 

328

321

Charges générales d’exploitation    

22

– 132

– 128

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles    

 

– 4

– 5

    Résultat brut d’exploitation    

 

192

188

Coût du risque    

23

– 28

– 48

    Résultat d’exploitation    

 

164

140

Gains ou pertes sur actifs immobilisés    

 

– 1

 

    Résultat avant impôts    

 

163

140

Impôts sur les bénéfices    

24

– 59

– 45

    Résultat net    

 

104

95

Résultat net - part revenant aux minoritaires    

 

1

1

Résultat net - part revenant au groupe    

 

103

94

Résultat net - part du groupe RCI, par actions, en euros    

 

25,82

23,52

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

 

 

 

(En millions d’euros)

 

 

Capital et réserves liées

Réserves

Gains / pertes latents ou différés (nets d’IS)

Capitaux propres part du groupe

 

Capitaux propres part des minoritaires (6)

 

 

Total capitaux propres consolidés

 

 

Capital (1)

Réserves liées au capital (2)

Réserves consolidées (3)

Ecarts liés aux écarts de conversion (4)

Variation JV instruments dérivés de couverture (5)

Résultat net part du groupe

Capitaux propres au 31 décembre 2004    

61

89

406

 

– 11

67

612

4

616

Affectation du résultat de l’exercice précédent    

 

 

67

 

 

– 67

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2005    

61

89

473

 

– 11

 

612

4

616

Distribution de l’exercice (votée en 2005)    

 

– 35

– 54

 

 

 

– 89

– 1

– 90

    Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires    

61

54

419

 

– 11

 

523

3

526

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres    

 

 

 

 

0

 

0

 

0

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations rapportées au résultat    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2005 (avant affectation)    

 

 

 

 

 

94

94

1

95

    Sous-total    

 

 

 

 

0

94

94

1

95

Autres variations    

 

 

– 2

 

7

 

5

 

5

Capitaux propres au 31 décembre 2005    

61

54

417

 

– 4

94

622

5

627

Affectation du résultat de l’exercice précédent    

 

 

94

 

 

– 94

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2006    

61

54

511

 

– 4

 

622

5

627

Distribution de l’exercice (votée en 2006)    

 

– 54

– 128

 

 

 

– 182

– 1

– 183

    Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires    

 

– 54

– 128

 

 

 

– 182

– 1

– 183

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres    

 

 

 

 

25

 

25

 

25

Variations de valeur des instruments financiers et des immobilisations rapportées au résultat    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2006 (avant affectation)    

 

 

 

 

 

103

103

1

104

    Sous-total    

 

 

 

 

25

103

128

1

129

Autres variations    

 

 

 

0

4

 

4

 

4

Capitaux propres au 31 décembre 2006    

61

 

383

0

25

103

572

5

577

(1) Le capital social de DIAC de 610 millions d’euros est composé de 4 000 000 actions de 15,25 euros entièrement libérées et détenues par RCI Banque.

(2) et (3) La distribution des dividendes versée 2006 comprend un acompte de 110 millions d’euros décidé par le conseil d’administration du 22 novembre 2006 dont une partie a été prélevée sur les réserves liées au capital.

(5) Comprend notamment les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés utilisés en couverture des flux de trésorerie.

(6) Les intérêts minoritaires correspondent, au 31 décembre 2006, essentiellement à la part détenue par Renault sas dans Cogéra.

 

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie consolidé.

 

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Résultat net revenant au groupe DIAC    

103

94

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles    

4

5

Dotations nettes aux provisions    

10

19

Produits / charges d’impôts différés    

9

1

Perte nette / gain net des activités d’investissement    

2

 

Résultat net - part des minoritaires    

1

1

Autres (portefeuille d’instruments dérivés en juste valeur par résultat)    

3

 

    Capacité d’autofinancement    

132

120

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)    

– 29

4

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements    

 

30

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit    

– 670

416

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit    

244

1 114

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit    

– 914

– 698

Flux liés aux opérations avec la clientèle    

– 242

– 487

    Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle    

– 246

– 485

    Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle    

4

– 2

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers    

170

1 076

    Encaissements / décaissements liés au portefeuille de titres de placements    

10

– 5

    Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres    

157

1 016

    Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l’encaissement    

3

65

        Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles    

– 742

1 005

        Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)    

– 639

1 129

Flux liés aux actifs financiers et aux participations    

3

 

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles    

– 7

– 3

        Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)    

– 4

– 3

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires    

– 183

– 91

    Dividendes versés    

– 183

– 91

        Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)    

– 183

– 91

Effet de la variation des taux de change et des variations de périmètre sur la trésorerie et équivalents de trésorerie (D)    

 

 

        Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A + B + C + D)    

– 826

1 035

        Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture    

– 603

– 1 638

Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit    

– 603

– 1 638

        Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture    

– 1 429

– 603

Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit    

185

614

Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit    

– 1 614

– 1 217

        Variation de la trésorerie nette    

– 826

1 035

 

 

    La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composée de dépôts à vue et opérations au jour le jour. Ces éléments constitutifs sont présentés en notes 4 et 9.

 

 

V. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. – Approbation des comptes - distributions.

 

    Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2006, ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 16 mars 2007 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale Mixte du 30 mai 2007 à laquelle proposée d’affecter l’acompte sur dividende décidée par le Conseil d’Administration du 22 novembre 2006.

    Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.

 

2. – Règles et méthodes comptables.

 

    En tant que filiale d’un groupe coté et conformément à l’option prévue en France pour les groupes publiant des comptes consolidés, le groupe DIAC a établi à compter de l’exercice 2005 ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS.

    Les comptes consolidés de DIAC sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux de RCI Banque.

 

    A) Principes de consolidation :

 

    Périmètre et méthodes de consolidation : Le périmètre de consolidation comprend les filiales sous contrôle exclusif, les participations sous contrôle conjoint (co-entreprises) ainsi que les sociétés sous influence notable (entreprises associées). Les sociétés sous contrôle exclusif de DIAC SA sont consolidées par intégration globale.

    Les actifs titrisés de Diac, Cogéra ainsi que les prêts consentis à Renault France Automobile refinancés par l’emprunt à recours limité pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont consolidés par intégration globale.

    Les entreprises qui, prises ensemble, présentent un caractère non significatif par rapport aux comptes consolidés ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation. Leurs titres sont inscrits en « autres actifs financiers ».

    Il s’agit de sociétés qui, prises ensemble, répondent à ces critères :

    — le total de bilan de l’ensemble des entités non consolidées doit représenter moins de 1 % du total de bilan du groupe DIAC SA, soit 88 millions d’euros au 31 décembre 2006 ;

    — le Produit Net Bancaire de l’ensemble des entités non consolidées doit représenter moins de 1 % du Produit Net Bancaire du groupe DIAC SA, soit 3 millions d’euros au 31 décembre 2006.

    La consolidation de l’ensemble de ces sociétés aurait un impact négligeable sur les comptes consolidés s’agissant de structures dont les pertes éventuelles sont prises en compte par voie de provision.

    Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés, sont éliminés.

    Les sociétés consolidées par DIAC SA sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan et Dacia ainsi que les sociétés de service associées.

 

    Coût d’acquisition des titres : Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la rémunération remise au vendeur par l’acquéreur majoré des coûts directement imputables à l’acquisition, nette de l’économie d’impôts correspondante.

 

    B) Présentation des états financiers. — Les états de synthèse sont établis selon le format préconisé par le Conseil National de La Comptabilité dans son avis 2005-07 du 21 juin 2005.

    Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du Groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de restructuration.

 

    C) Estimations et jugements. — Pour établir ses comptes, RCI Banque doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. RCI Banque revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

    D) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement » :

 

    Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

    Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

    Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

    Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point E sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes.

    Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de Location Financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

    Ainsi, les plus et moins values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

    Identification du risque de crédit :

    Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :

    — Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement) ;

    — Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie ;

    — Pour les emprunteurs « Entreprises », chaque filiale dispose de sa propre méthodologie d’appréciation du risque, basée sur des combinaisons de scores, d’analyses financières, de notes externes et de systèmes experts ;

    — En ce qui concerne les emprunteurs « Grand Public », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés.

    Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

    — Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné.

    — Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

    Les indemnités de résiliation et intérêts de retard sur les créances douteuses et douteuses compromises sont comptabilisés lors de leur encaissement.

    Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

 

    Facteurs réducteurs de risque : Le groupe RCI Banque pratique de manière limitée et localisée le recours à la cession des créances douteuses.

 

    Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

 

    Activité Grand Public :

    L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité Grand Public. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Grand Public » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.

    Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

    La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

    L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

 

    Activité Réseau :

    Pour les encours les plus importants, tels que les créances réseau, la dépréciation des douteux est déterminée de façon unitaire sur base individuelle, en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

    Les créances non douteuses font l’objet d’une approche reposant sur un examen individuel et un examen collectif du risque de crédit.

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel fait néanmoins apparaître un indicateur objectif de dépréciation sont distinguées des autres créances non douteuses et regroupées dans la catégorie des créances incidentées, créée à cet effet. La dégradation de la structure financière, de la rentabilité et du comportement de paiement de la contrepartie constitue le fait générateur du classement dans la catégorie des créances incidentées. Elle constitue également le fait générateur de la dépréciation. Les créances incidentées font l’objet d’une dépréciation associant le taux de dépréciation des créances douteuses au taux de mutation des créances incidentées au douteux.

    Compte tenu de la connaissance personnalisée de chaque contrepartie, les dépréciations sur créances incidentées peuvent également faire l’objet d’un ajustement d’expertise.

    Les créances non douteuses dont l’examen individuel ne révèle pas d’indicateur objectif de dépréciation sont regroupées dans la catégorie des créances saines. Elles font l’objet d’un examen collectif du risque de crédit, appréhendé au travers du risque sectoriel. Pour chaque pays où DIAC finance le réseau, les facteurs macro-économiques explicatifs du risque sur l’activité de financement du réseau sont identifiés sur une période longue et leur corrélation avec les pertes historiques est mise en évidence. Lorsque les indicateurs macro-économiques de référence font apparaître une dégradation, les créances saines sont dépréciées collectivement. Le taux de dépréciation traduit le taux de pertes en lien avec la dégradation observée.

 

    Activité Entreprises :

    La clientèle Entreprises est dépréciée selon l’approche statistique sur base individuelle également appliquée à la clientèle Grand Public.

    Cette méthode est appliquée dans la mesure où cette approche est pertinente. Dans le cas contraire, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

    Une approche collective par portefeuille a été mise en oeuvre pour les créances saines, sans impact significatif sur les comptes du groupe DIAC.

 

    Activités Grand Public et Entreprises :

    Les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les flux de dépréciation viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.

 

    Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

 

    Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

    La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

    Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe au groupe DIAC, une dépréciation est constituée si la valeur de revente estimée est inférieure à la valeur résiduelle d’origine.

    Cette dépréciation est constituée en comparant :

    a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

    b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

    La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

    La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

    E) Les contrats de « Location Opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « Location Financement » et les contrats de « Location Opérationnelle ».

    Le principal critère conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « Location Opérationnelle » est celui du « non - transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC Banque sont qualifiés de contrat de « Location Opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transférée à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le groupe Renault à 7 ans ou 8 ans selon le type de véhicules, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.

    Actuellement, le groupe DIAC ne porte aucune opération qui pourrait être qualifiée de « location opérationnelle », la majorité des risques et avantages ayant été transférée à des métiers extérieurs. L’intégralité des opérations de location du groupe est donc qualifiée de « location financement » et comptabilisée selon les principes énoncés au paragraphe A.

 

    F) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault - Nissan. — Le Groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault - Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

    Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités en 2006 et 2005 sont les suivants :

 

    L’aide à la vente : En 2006, le groupe DIAC a assuré 3 515 millions d’euros de nouveaux financements (cartes inclues) contre 3 701 millions d’euros en 2005.

 

    Relations avec le réseau de concessionnaires : Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault - Nissan.

    Au 31 décembre 2006 les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 1 984 millions d’euros contre 1 978 millions d’euros au 31 décembre 2005.

    Au 31 décembre 2006, 419 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault contre 442 millions d’euros au 31 décembre 2005.

    En 2006, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 77 millions d’euros contre 81 millions d’euros 2005.

 

    Relations avec les constructeurs : Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe DIAC est réglé par le groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

    Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe RCI Banque.

    En 2006, cette participation s’élève à 53 millions d’euros contre 50 millions d’euros en 2005.

 

    G) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Le portefeuille de titres de DIAC SA est classé suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

 

    Titres détenus jusqu’à l’échéance : Ce sont les titres que l’entreprise a l’intention de conserver jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués et comptabilisés selon la méthode du coût amorti. Sauf cas exceptionnels, ils ne peuvent en principe pas être cédés avant leur échéance.

    Les provisions pour dépréciations sont constituées uniquement lorsqu’il existe une forte probabilité de défaillance de l’émetteur.

 

    Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus values.

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

 

    Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

    L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur (hors coupons courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. Au cas où une dépréciation de ces titres serait jugée durable, celle-ci serait comptabilisée directement en compte de résultat et non en capitaux propres. Les pertes de valeur sur les titres à revenu variable qui présentent un caractère irréversible sont également comptabilisées au compte de résultat, mais ne peuvent être reprises ultérieurement.

 

    H) Immobilisations (IAS 16 / IAS 36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

    Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

    Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

    Constructions    

15 à 40 ans

    Autres immobilisations corporelles    

4 à 8 ans

 

 

    I) Impôts sur les résultats (IAS 12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

    Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

    Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le Groupe.

 

    J) Engagements de retraite et assimilés (IAS 19) :

 

    Présentation des régimes :

    Le Groupe DIAC a recours à différents types de régime de retraites et avantages assimilés :

    — Régimes à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent principalement les indemnités de fin de carrière ;

    — Régimes à cotisations définies : Le groupe verse, selon les lois et usages de chaque pays, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Il n’existe aucun passif à ce titre.

 

    Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures

    Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.

    Lorsque les hypothèses de calcul sont révisées, il en résulte des écarts actuariels qui sont étalés sur la durée de vie active résiduelle moyenne attendue du personnel participant à ces régimes, pour la partie excédant de plus de 10 % la plus grande des valeurs suivantes :

    — Valeur actualisée de l’obligation à la date de clôture au titre des prestations définies à la date de clôture ; ou,

    — Juste valeur des actifs du régime à la date de clôture.

    La charge nette de l’exercice, correspondant à la somme du coût des services rendus, du coût lié à la désactualisation diminuée de la rentabilité attendue des actifs du régime, de l’amortissement des écarts actuariels et de l’étalement du coût des services passés, est entièrement constatée dans les charges de personnel.

 

    K) Les passifs financiers (IAS 39). — Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

    Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

    Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

    A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture (note L), les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

    Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés au point L.

 

    L) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39) :

 

    Risques :

 

    Le risque de taux :

    — Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique ;

    — L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe DIAC.

    Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle.

    — Les calculs de sensibilité actif / passif sont effectués quotidiennement par le département contrôle interne et risques financiers pour le groupe DIAC.

    La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

    La sensibilité du groupe DIAC au risque de taux constatée au 31 décembre 2005 est de 474 K€ au dessous de la limite des 1,5 millions d’euros.

    Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion des risques de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instrument de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

    Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

    Evaluation : Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

    La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le Groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

 

    Couverture de juste valeur : Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

    Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

    Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

    En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur.

 

    Couverture de flux de trésorerie : DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants :

    — Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ;

    — Couverture du risque de taux associé au replacement des actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture) ;

    Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux issue des replacements des actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.

    Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

 

    Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

    Les variations de valeur de ces dérivés appliquées à la comptabilité de couverture sont comptabilisées en compte de résultat.

    Il s’agit essentiellement : des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation.

 

    M) Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés :

    — Le risque global de contrepartie encouru sur l’ensemble des produits dérivés contractés par le groupe DIAC Banque est mesuré selon une méthode interne forfaitaire.

    L’équivalent-crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 12 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie.

    — Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée conjointement avec l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau des fonds propres, ratio de solvabilité financière, notations long terme et court terme par les agences de rating, appréciation qualitative de la contrepartie.

 

    N) Information sectorielle (IAS 14). — La segmentation de l’information sectorielle du groupe DIAC s’articule autour de deux axes : la notion de marché.

    Conformément à la norme, la répartition par marché a été adoptée en tant que niveau d’information correspondant à l’axe stratégique développé par l’entreprise.

    La segmentation des activités s’articule autour de la notion de catégories de clientèle :

    — le marché Grand Public recouvre l’ensemble des financements et services associés réalisés avec les non professionnels ;

    — le marché Entreprises regroupe l’ensemble des prestations de financement, de fleet management et les services associés destinés aux professionnels.

    — l’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.

    Les résultats de chacun de ces trois segments de marché sont présentés séparément.

    Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

    La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

 

3. – Notes sur les comptes consolidés.

 

 

Note 1. – Information sectorielle.

 

    Segmentation par marché. — Les contributions par marché sont analysées sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif associé aux différentes périodes présentées. Les marchés et les principes associés sont définis à la note N de l’annexe aux comptes consolidés.

(En millions d’euros)

Grand public

Entreprises

Réseau

Total

Décembre 2006 :

 

 

 

 

    Encours productif moyen    

3 843

1 845

1 999

7 687

    Produit net bancaire    

185

113

30

328

    Résultat brut d’exploitation    

101

71

20

192

    Résultat d’exploitation    

79

70

15

164

    Résultat avant impôts    

78

70

15

163

Décembre 2005 :

 

 

 

 

    Encours productif moyen    

3 715

1 768

2 010

7 493

    Produit net bancaire    

178

105

38

321

    Résultat brut d’exploitation    

97

62

29

188

    Résultat d’exploitation    

64

56

20

140

    Résultat avant impôts    

64

56

20

140

 

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

(En millions d’euros)

 

 

31/12/06

31/12/05

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés dans la catégorie des dérivés détenus à des fins de transaction    

 

 

16

39

    Instruments dérivés de taux    

 

 

16

39

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture    

41

26

 

7

    Instruments dérivés de taux : Couverture de flux de trésorerie futurs    

41

26

 

7

        Total    

41

26

16

46

            Dont entreprises liées    

3

26

1

30

 

 

    Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt. Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites au chapitre 2 dans les notes L et M.

    La hausse des taux constatée en 2006 a entraîné l’augmentation de la valeur de marché nette du portefeuille de dérivés de taux affectés à la couverture de flux de trésorerie futurs. La majorité de ces dérivés sont des swaps de taux payeurs du taux fixe et receveurs du taux variable.

 

    Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

(En millions d’euros)

 

 

Total

0 - 1 an

1 - 5 ans

+ 5 ans

31/12/06

31/12/05

31/12/06

31/12/05

31/12/06

31/12/05

31/12/06

31/12/05

Couverture du risque de taux    

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Prêteurs    

9 324

9 426

4 254

3 398

5 070

5 943

 

85

    Emprunteurs    

9 324

9 426

4 254

3 398

5 070

5 943

 

85

 

 

Note 3. – Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Actifs financiers disponibles à la vente    

5

15

    Obligations et autres titres à revenus fixes    

5

15

    Titres à revenus variables    

 

 

Autres actifs financiers    

1

4

    Participations dans les sociétés non consolidées    

1

4

        Total    

6

19

            Dont titres cotés    

 

1

 

 

Note 4. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Créances à vue sur les établissements de crédit (1)    

185

614

    Comptes ordinaires débiteurs    

185

594

    Prêts au jour le jour    

 

20

Créances à terme sur les établissements de crédit    

423

668

    Comptes et prêts à terme    

420

665

    Créances rattachées    

3

3

        Total net des prêts et créances sur les établissements de crédit    

608

1 282

            Dont entreprises liées    

473

749

(1) Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

 

    Le poste « Comptes ordinaires débiteurs » comporte les placements effectués par les fonds communs de créances Alliance Auto Loans France et Alliance DFP France pour 135 millions d’euros auprès de banques externes au groupe contre 536 millions en 2005 pour Alliance Auto Loans France et Alliance DFP France.

 

Note 5. – Opérations avec la clientèle et assimilés.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Prêts et créances sur la clientèle :

 

 

    Opérations avec la clientèle    

5 398

5 246

    Opérations de location financière    

2 589

2 497

        Total net des prêts et créances sur la clientèle et assimilés    

7 987

7 743

 

 

    i) Opérations avec la clientèle :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Total brut des créances sur la clientèle    

5 555

5 394

    Créances sur la clientèle    

5 525

5 366

        Affacturage    

297

327

        Autres créances commerciales    

131

 

        Autres crédits à la clientèle    

4 802

4 758

        Comptes ordinaires débiteurs    

44

48

        Créances douteuses et compromises    

251

234

    Créances rattachées sur clientèle    

30

28

        Affacturage    

 

1

        Autres crédits à la clientèle    

17

14

        Créances douteuses et compromises    

13

13

Total des éléments intégrés au coût amorti - Créances clientèle    

27

27

    Etalement des frais de dossiers et divers - reçus de la clientèle    

– 10

– 10

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau    

– 38

– 38

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires    

75

75

Dépréciation des créances sur la clientèle    

– 184

– 175

    Dépréciation des créances incidentées ou à risque    

– 46

– 44

    Dépréciation des créances douteuses et compromises    

– 138

– 131

        Total net des créances sur la clientèle    

5 398

5 246

 

 

    Les opérations de titrisation, intervenues chez DIAC et Cogera n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

    Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales de Renault sur des entreprises localisées en Europe.

 

    ii) Opérations de location financière :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Opérations de location financière    

2 619

2 529

    Crédit-bail et location longue durée    

2 553

2 460

    Créances douteuses et compromises    

57

61

    Créances rattachées    

9

8

Total des éléments intégrés au coût amorti - Location financière    

12

16

    Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau    

– 16

– 14

    Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires    

28

30

Dépréciation des opérations de location financière    

– 42

– 48

    Dépréciation des créances incidentées ou à risque    

– 9

– 9

    Dépréciation des créances douteuses et compromises    

– 33

– 38

    Dépréciation de la valeur résiduelle    

0

– 1

        Total net des opérations de location financière    

2 589

2 497

 

 

    Rapprochement entre l’investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir :

(En millions d’euros)

< 1 an

1 an à 5 ans

> 5 ans

31/12/06

Location financière - investissement net    

1 123

1 506

3

2 632

Location financière - intérêts futurs à recevoir    

140

56

 

196

    Location financière - investissement brut    

1 263

1 562

3

2 828

Valeur résiduelle garantie revenant au groupe RCI    

503

603

2

1 108

    (Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées)    

355

422

1

778

Paiements minimaux à recevoir au titre de la location (hors montants garantis par les parties liées en application d’IAS 17)    

908

1 140

2

2 050

 

 

Note 6. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

 

(En millions d’euros)

 

31/12/06

31/12/05

Grand public

Entre
prises

Réseau

Autres

Total

Grand public

Entre
prises

Réseau

Autres

Total

Valeur brute    

4 044

1 955

2 033

181

8 213

4 060

1 820

2 026

59

7 965

    Créances saines    

3 838

1 927

1 946

178

7 889

3 877

1 792

1 942

57

7 668

    Créances douteuses    

206

28

87

3

324

183

28

84

2

297

        Dont compromises    

130

15

3

1

149

114

15

6

1

136

Dépréciation sur base individuelle    

– 151

– 22

– 33

– 2

– 208

– 146

– 20

– 31

– 3

– 200

    Créances saines    

– 15

– 5

– 15

 

– 35

– 17

– 2

– 10

 

– 29

    Créances douteuses    

– 136

– 17

– 18

– 2

– 173

– 29

– 18

– 21

– 3

– 171

        Dont compromises    

– 90

– 11

– 3

– 1

– 105

– 83

– 12

– 6

– 1

– 102

Dépréciations collectives sectorielles    

– 0

– 2

– 16

 

– 18

 

– 6

– 16

 

– 22

Valeur nette    

3 893

1 931

1 984

179

7 987

3 914

1 794

1 979

56

7 743

    Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)    

 

1

419

7

427

 

 

442

20

462

 

 

    Hormis le groupe Renault, le Groupe DIAC n’a pas d’engagement de crédit sur des contreparties représentant un montant supérieur à 10 % de ses fonds propres.

    L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

Note 7. – Comptes de régularisation et actifs divers.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Actifs d’impôts courants    

1

 

Actifs d’impôts différés    

13

14

Comptes de régularisation et actifs divers    

143

100

    Créances fiscales (hors impôts courants)    

11

10

    Autres débiteurs divers    

62

42

    Comptes de régularisation – actif    

6

5

    Autres actifs    

1

 

    Valeurs reçues à l’encaissement    

63

43

        Total    

157

114

 

 

    Les actifs d’impôts différés sont analysés en note 24.

 

Note 8. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Immobilisations incorporelles : valeur nette    

2

1

    Valeur brute    

14

13

    Provisions    

– 12

– 12

Immobilisations corporelles : valeur nette    

22

21

    Valeur brute    

61

61

    Provisions    

– 39

– 40

        Total net des immobilisations corporelles et incorporelles    

24

22

 

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit, envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

    Total des dettes réparti selon la méthode d’évaluation :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Dettes évaluées au coût amorti    

7 662

8 030

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 389

3 914

    Dettes envers la clientèle    

475

471

    Dettes représentées par des titres    

3 798

3 645

        Total des dettes    

7 662

8 030

 

 

    Dettes envers les établissements de crédit :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Dettes à vue envers les établissements de crédit (1)    

1 620

1 220

    Comptes ordinaires    

1 603

1 178

    Emprunts au jour le jour    

 

31

    Autres sommes dues    

12

8

    Dettes rattachées    

5

3

Dettes à terme envers les établissements de crédit    

1 769

2 694

    Comptes et emprunts à terme    

1 758

2 672

    Dettes rattachées    

11

22

        Total des dettes envers les établissements de crédit    

3 389

3 914

        Dont entreprises liées    Dont entreprises liées    

3 248

3 849

(1) Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau de flux de trésorerie.

 

 

    Opérations avec la clientèle (passif) :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Comptes créditeurs de la clientèle    

465

461

    Comptes ordinaires créditeurs    

15

9

    Comptes créditeurs à terme    

450

452

Autres sommes dues à la clientèle    

8

8

Dettes rattachées    

2

2

    Total    

475

471

        Dont entreprises liées (1)    

461

453

(1) Cogéra, une filiale du groupe RCI Banque, a contracté un emprunt à recours limité auprès de Renault SAS pour un montant de 450 millions d’euros, assorti d’un nantissement de la créance de Renault SAS en faveur de Cogera. Cette opération a été réalisée afin d’obtenir un refinancement des prêts consentis à Renault France Automobiles, filiale commerciale du groupe Renault en France, et de réduire les engagements de Cogera sur le groupe Renault.

 

 

    Les créances RFA sont maintenues à l’actif du bilan à leur poste d’origine.

 

    Dettes représentées par un titre :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Titres de créances négociables    

585

909

    Certificat de dépôts    

414

729

    Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés    

 

 

    EMTN et assimilés    

168

178

    Dettes rattachées    

3

2

Autres dettes représentées par un titre    

3 213

2 736

    Autres dettes représentées par un titre    

3 211

2 731

    Dettes rattachées    

2

5

        Total des dettes représentées par un titre    

3 798

3 645

 

 

    Les certificats de dépôts et les EMTN et assimilés sont émis par DIAC.

    Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation (Diac et Cogera).

 

    Ventilation de l’endettement par échéance. — La ventilation des dettes par échéance est exposée en Note 15 « Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir ».

 

    Ventilation de l’endettement par taux avant dérivés :

 

(En millions d’euros)

 

 

31/12/06

Taux variable

Taux fixe

Total

Taux d’intérêt effectif moyens pondérés

Dettes envers les établissements de crédit    

2 284

1 105

3 389

3,55 %

Dettes envers la clientèle    

453

22

475

3,81 %

Titres du marché interbancaire    

 

 

 

 

Titres de créances négociables    

312

273

585

3,49 %

Emprunts obligataires    

 

 

 

 

Titres participatifs    

19

 

19

6,50 %

Autres dettes représentées par un titre    

3 213

 

3 213

3,84 %

    Total    

6 282

1 398

7 681

 

 

 

    La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.

 

Note 10. – Titrisation.

 

Pays
Entités cédantes

 

France

Diac SA

Cogera SA

Date de début    

Octobre 2006

Janvier 2005

Durée maximale des fonds    

Octobre 2020

Janvier 2012

Véhicule d’émission    

CARS Alliance Auto Loans - France FCC

FCC Alliance DFP France

Créances cédées à l’origine    

2 323 millions d’euros de crédits automobile à la clientèle

1 372 millions d’euros de créances concessionnaires indépendants

Créances cédées au 31/12/06    

2 333 millions d’euros

1 512 millions d’euros

Rehaussement de crédit    

Cash réserve pour 0,10 % soit 2,3 millions d’euros

Sur-collatéralisation en créances de 4,5 %

Converture du risque de taux par des swaps    

Oui (avec garantie)

Non

Véhicule d’émission    

CARS Alliance Auto Loans - France FCC

Cars Alliance Funding PLC - Irlande

Véhicule d’émission :
CARS par
Emissions publiques :
Moyen terme
Encours au 31/12/06    

Class A
notation : AAA
1 705,7 millions d’euros

Séries 2005-1 Class A
notation : AAA
814 millions d’euros

 

Class B
notation : A
94,3 millions d’euros

Séries 2005-1 Class B
notation : A
36 millions d’euros

Placements privés listés
Court Terme
Titres émis au 31/12/06    

Class R
notation : AAA
364,3 millions d’euros

Séries 2005-2 Class A
notation : AAA
200 millions d’euros

 

 

    L’ensemble des créances titrisées, y compris les intérêts courus non échus, a été maintenu à l’actif du bilan.

    En application des règles de consolidation, les parts résiduelles et parts court terme éventuellement souscrites par DIAC sont éliminées dans les comptes consolidés.

 

Note 11. – Comptes de régularisation et passifs divers.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Passifs d’impôts courants    

5

19

Passifs d’impôts différés    

141

117

Comptes de régularisation et passifs divers    

342

296

    Dettes fiscales (hors impôts courants)    

8

13

    Dettes sociales    

28

9

    Autres créditeurs divers    

223

209

    Comptes de régularisation - passif    

83

65

        Total    

488

432

 

 

    Les passifs d’impôts différés sont analysés note 24.

 

Note 12. – Provisions.

 

(En millions d’euros)

 

 

31/12/05

Dotations 

Reprises

Reclassements, effet de change, variation de périmètre

31/12/06 

Utilisées

Non utilisées

Opérations bancaires :

 

 

 

 

 

 

    Provision sur perte à terminaison    

 

3

 

 

 

3

    Provisions pour risques de litiges    

3

 

– 1

 

 

2

    Autres provisions    

9

5

– 1

 

– 1

12

        Total des provisions sur opérations bancaires    

12

8

– 2

 

– 1

17

Opérations non bancaires :

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés    

17

1

 

 

 

18

    Provisions pour restructurations    

2

 

– 1

– 1

– 1

 

    Provisions pour risques fiscaux et litiges    

12

3

 

– 2

 

12

    Autres    

3

4

– 1

– 3

1

4

        Total des provisions sur opérations non bancaires    

34

8

– 2

– 6

 

34

            Total    

46

16

– 4

– 6

– 1

51

 

 

    Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

    Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels constestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

 

    Provisions pour engagements de retraite et assimilés :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

France    

18

17

    Total    

18

17

 

 

    Les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes :

 

31/12/06

31/12/05

Age de départ à la retraite    

60 ans

60 ans

Evolution des salaires    

3,30 %

3,28 %

Taux d’actualisation financière    

4,39 %

4,07 %

Taux de départ    

4,99 %

5,48 %

 

 

    Variation des provisions au cours de l’exercice :

(En millions d’euros)

Valeur actuarielle des engagements

Valeur actuarielle des fonds investis

Engagements nets des fonds investis

Ecarts actuariels non comptabilisés

Provision au bilan

Solde au 31 décembre 2004    

13

 

13

– 1

12

Charge nette de l’exercice 2005    

6

 

6

 

6

Prestations payées et contributions payées au fonds    

– 1

 

– 1

 

– 1

Solde au 31 décembre 2005    

18

 

18

– 1

17

Charge nette de l’exercice 2006    

2

 

2

 

2

Prestations payées et contributions payées au fonds    

– 1

 

– 1

 

– 1

Ecarts actuariels    

1

 

1

– 1

 

Solde au 31 décembre 2006    

20

 

20

– 2

18

 

 

    Le tableau ci-après indique les montants comptabilisés au compte de résultat au titre des engagements de retraite :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Coût des services rendus    

1

1

Coût de la désactualisation (coût financier)    

1

1

Rentabilité attendue des actifs    

 

4

Charges nettes de l’exercice    

2

6

 

 

Note 13. – Dépréciation et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

(En millions d’euros)

31/12/05

Dotations

Reprises

Reclassement, effet de change changements de périmètre

31/12/06

Dépréciation de l’actif :

 

 

 

 

 

    Opérations avec la clientèle    

222

111

– 106

– 1

226

    Opérations sur titres    

 

1

– 1

 

 

        Total des dépréciations de l’actif    

222

112

– 107

– 1

226

Provisions inscrites au passif :

 

 

 

 

 

    Autres provisions en couverture d’un risque de contrepartie    

5

2

– 3

1

5

        Total des provisions inscrites au passif    

5

2

– 3

1

5

            Total    

227

114

– 110

– 0

231

 

 

    La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 6, accompagnée des encours correspondants.

 

Note 14. – Dettes subordonnées.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Dettes évaluées à la juste valeur    

19

15

    Titres participatifs    

19

15

        Total    

19

15

 

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par DIAC SA.

 

Note 15. – Ventilation des actifs et passifs financiers, par durée restant à courir.

(En millions d’euros)

Jusqu’à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

> à 5 ans

Total 31/12/06

Actifs financiers    

2 963

2 170

3 488

21

8 642

    Instruments dérivés    

4

5

32

 

41

    Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers    

 

5

 

1

6

    Prêts et créances sur les établissements de crédit    

461

30

117

 

608

    Prêts et créances sur la clientèle    

2 498

2 130

3 339

20

7 987

Passifs financiers    

4 060

872

2 756

19

7 707

    Instruments dérivés    

26

 

 

 

26

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 105

221

63

 

3 389

    Dettes envers la clientèle    

25

450

 

 

475

    Dettes représentées par un titre    

904

201

2 693

 

3 798

    Dettes subordonnées    

 

0

 

19

19

 

(En millions d’euros)

Jusqu’à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

> à 5 ans

Total 31/12/05

Actifs financiers    

3 254

2 057

3 727

22

9 060

    Instruments dérivés    

1

15

 

 

16

    Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers    

 

 

15

4

19

    Prêts et créances sur les établissements de crédit    

1 133

29

120

 

1 282

    Prêts et créances sur la clientèle    

2 120

2 013

3 592

18

7 743

Passifs financiers    

2 971

2 726

2 379

15

8 091

    Instruments dérivés    

26

17

3

 

46

    Dettes envers les établissements de crédit    

1 351

1 111

1 452

 

3 914

    Dettes envers la clientèle    

21

450

 

 

471

    Dettes représentées par un titre    

1 573

1 148

924

 

3 645

    Dettes subordonnées    

 

 

 

15

15

 

 

Note 16. – Juste valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IAS 32).

 

(En millions d’euros)

 

 

31/12/06

31/12/05

Valeur nette comptable

Juste valeur

Gain (perte) latent(e)

Valeur nette comptable

Juste valeur

Gain (perte) latent(e)

Actifs financiers    

8 642

8 624

– 18

9 060

9 093

33

    Instruments dérivés    

41

41

 

16

16

 

    Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers    

6

0

– 6

19

19

 

    Prêts et créances sur les établissements de crédit    

608

608

 

1 282

1 281

– 1

    Prêts et créances sur la clientèle    

7 987

7 975

– 12

7 743

7 777

34

Passifs financiers    

7 707

7 745

– 38

8 091

8 103

– 12

    Instruments dérivés    

26

26

 

46

46

 

    Dettes envers les établissements de crédit    

3 389

3 389

 

3 914

3 918

– 4

    Dettes envers la clientèle    

475

475

 

471

472

– 1

    Dettes représentées par un titre    

3 798

3 836

– 38

3 645

3 649

– 4

    Dettes subordonnées    

19

19

 

15

18

– 3

 

 

    Hypothèses et méthodes retenues. — Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et / ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

    Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

    En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours côté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si DIAC ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

    Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

    — Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2006 et au 31 décembre 2005 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

    — Créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2006 et au 31 décembre 2005.

    Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

    — Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à DIAC au 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC.

 

Note 17. – Engagements hors bilan.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Engagements donnés    

1 323

992

    Engagements de financement    

1 320

961

        Engagements en faveur de la clientèle    

1 320

961

    Autres engagements donnés    

3

31

        Valeurs affectées en garantie    

0

25

        Engagements réciproques    

3

6

Engagements reçus    

2 866

2 322

    Engagements de financement    

757

441

        Engagements reçus d’établissements de crédit    

757

440

        Engagements reçus de la clientèle    

 

1

    Engagements de garantie    

2 106

1 875

        Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit    

75

37

        Engagements de garantie reçus de la clientèle    

923

917

            Dont groupe Renault    

450

450

        Engagements reçus de reprise des véhicules loués en fin de contrat    

1 108

921

            Dont groupe Renault    

778

636

    Autres engagements reçus    

3

6

        Engagements réciproques    

3

6

 

 

    Les valeurs affectées en garantie figurant parmi les autres engagements donnés représentent les créances cotées 3, cédées en garantie à la Banque de France et non mobilisées.

 

Note 18. – Intérêts et produits assimilés.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Intérêts et produits assimilés sur :

 

 

    Opérations avec les établissements de crédit    

9

42

        Dont entreprises liées    

9

27

    Opérations avec la clientèle    

365

335

        Dont entreprises liées    

69

55

    Opérations de location financière    

201

204

        Dont entreprises liées    

14

15

    Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

12

6

    Intérêts courus et échus des actifs financiers disponibles à la vente    

9

 

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires :

 

 

    Clientèle    

– 55

– 52

    Location financière    

– 24

– 26

        Total    

517

509

 

 

    La titrisation des créances Diac et Cogéra n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 19. – Intérêts et charges assimilées.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Intérêts et charges assimilées sur :

 

 

    Opérations avec les établissements de crédit    

– 108

– 149

        Dont entreprises liées    

– 106

– 132

    Opérations avec la clientèle    

– 14

– 11

        Dont entreprises liées    

– 14

– 11

    Opérations de location financière    

– 5

– 4

    Opérations de location opérationnelle    

 

1

        Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

– 22

 

        Charges / dettes représentées par un titre    

– 108

– 84

        Autres intérêts et charges assimilées    

– 1

 

            Total    

– 258

– 247

 

 

Note 20. – Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Gains / pertes nets sur titres participatifs à la juste valeur    

– 3

 

Gain ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat    

– 3

 

 

 

Note 21. – Produits et (charges) nets des autres activités.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Autres produits d’exploitation bancaire    

272

259

    Prestations accessoires aux contrats de financement    

149

143

    Produits des activités de services    

85

79

    Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux    

31

31

        Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles    

 

1

    Autres produits d’exploitation bancaire    

7

6

        Dont reprise de provisions pour risques bancaires    

1

1

Autres charges d’exploitation bancaire    

– 201

– 202

    Coûts des prestations accessoires aux contrats de financements    

– 108

– 104

    Coûts des activités de services    

– 47

– 40

    Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux    

– 26

– 27

        Dont dotation pour dépréciation des valeurs résiduelles    

 

 

    Coûts de distribution non assimilables à des intérêts    

– 11

– 25

    Autres charges d’exploitation bancaire    

– 9

– 6

        Dont dotation aux provisions pour risques bancaires    

– 5

– 2

Autres produits (charges) nets d’exploitation bancaire    

71

57

Autres produits d’exploitation non bancaire    

5

5

Autres charges d’exploitation non bancaire    

– 4

– 3

Produits (charges) nets des autres activités    

72

59

 

 

    Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 22. – Charges générales d’exploitation et effectifs.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Frais de personnel    

– 84

– 92

    Rémunération du personnel    

– 45

– 47

    Charges de retraites et assimilés    

– 7

– 5

    Autres charges sociales    

– 27

– 37

    Autres charges de personnel    

– 5

– 3

Autres frais administratifs    

– 48

– 35

    Dont charges de loyer    

– 8

– 8

        Total    

– 132

– 128

 

 

    Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel.

 

    Effectifs :

 

(Effectif moyen en nombre)

31/12/06

31/12/05

Financements et services en France    

1 373

1 456

    Total    

1 373

1 456

 

 

Note 23. – Evolution du coût du risque, par catégorie de clientèle.

 

    Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Financement Grand Public :

– 21

– 33

    Dotations pour dépréciation    

– 84

– 52

    Reprises de dépréciation    

79

36

    Pertes sur créances irrécouvrables    

– 20

– 21

    Récupération sur créances amorties    

4

4

Financement entreprises    

– 2

– 6

    Dotations pour dépréciation    

– 5

– 9

    Reprises de dépréciation    

8

7

    Pertes sur créances irrécouvrables    

– 5

– 4

Financement du réseau    

– 7

– 9

    Dotations pour dépréciation    

– 14

– 48

    Reprises de dépréciation    

12

39

    Pertes sur créances irrécouvrables    

– 5

 

Coût du risque    

– 30

– 48

Autres corrections de valeurs    

2

 

Coût du risque total    

– 28

– 48

 

 

    En 2006, le coût du risque global des activités Grand Public et Entreprises est en baisse en raison de l’amélioration des masses incidentées, douteuses et d’un meilleur taux de récupération.

 

Note 24. – Impôts sur les bénéfices.

 

    La charge de l’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de l’exercice, en fonction des règles et des taux d’imposition en vigueur dans les différents pays.

    Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.

 

    Ventilation de la charge d’impôt sur les bénéfices entre impôts différés et impôts exigibles :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Impôts courants    

– 50

– 44

Impôts différés    

– 9

– 1

    Produit / (charge) d’impôts différés bruts    

– 9

– 1

Charge totale d’impôt sur les bénéfices    

– 59

– 45

 

 

    Analyse du solde net des impôts différés au bilan par grandes catégories :

(En millions d’euros)

31/12/06

31/12/05

Dépréciation    

29

26

Provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement    

16

15

Autres actifs et autres passifs    

– 11

– 6

Opérations de location    

– 149

– 135

Immobilisations    

1

– 2

Solde net d’impôt différé actif (passif)    

– 114

– 102

 

 

    Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique d’impôts :

(En %)

31/12/06

31/12/05

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France    

34,43 %

34,93 %

    Différentiel de taux d’imposition    

1,18 %

– 1,22 %

    Autres impacts    

0,34 %

– 1,44 %

Taux effectif de l’impôt    

35,95 %

32,27 %

 

 

    Impôts courants et différés constatés en variation des capitaux propres :

(En millions d’euros) 

Variation 2006 des capitaux propres

Variation 2005 des capitaux propres

Avant impôts

Impôts

Net

Avant impôts

Impôts

Net

Opérations de couverture de flux de trésorerie    

45

– 15

30

10

– 4

6

 

 

4. – Liste des sociétés consolidées et des succursales à l’étranger.

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

 

2006

2005

Société mère :

 

 

 

    Diac    

 

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

    Financement des ventes :

 

 

 

        Cogéra    

France

94,81

94,81

        Diac Location    

France

100,00

100,00

        Sogesma    

France

100,00

100,00

    Sociétés de services :

 

 

 

        Reca    

France

99,96

99,96

        Sigma Services    

France

100

100

 

 

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

 

    I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

    Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

    II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

    — Estimations comptables : DIAC constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans la note II.D de l’annexe.

    Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations et à revoir les calculs effectués par la société. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

    Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

    III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe, conformément aux normes professionnelles applicables en France. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 23 mars 2007.

 

Les commissaires aux comptes :

Ernst & Young Audit :

Deloitte & Associés :

Micha Missakian ;

Damien Leurent.

 

 

 

VII. — Rapport de gestion.

 

 

    Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

 

0708849

23/05/2007 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 7242
Texte de l'annonce :

0707242

23 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°62


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de € 61 000 000.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX.

702 002 221 R.C.S. BOBIGNY.

 

DEUXIEME AVIS DE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 €.

 

    L'assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € émis par la DIAC en Mars 1985 n'ayant pu délibérer valablement le 18 Mai 2007, faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate Trust, 14, rue Rouget de Lisle 92862 Issy les Moulineaux cedex 9, pour le mercredi 30 Mai 2007 à 9 heures en assemblée générale (deuxième assemblée) à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour.

 

    — Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2006.

    — Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2006 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

 

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, faire parvenir le certificat d'immobilisation établi par l'intermédiaire habilité, constatant l'indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu'à la date de l'assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

           — LE CREDIT LYONNAIS ;

           — BNP PARIBAS ;

           — SOCIETE GENERALE ;

           — IXIS INVESTOR SERVICES ;

           — CM – CIC ;

           — NATEXIS BANQUES POPULAIRES ;

           — CACEIS-CT,

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

    Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

 

0707242

21/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7117
Texte de l'annonce :

0707117

21 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°61


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny. 

Situation au 31 mars 2007

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP    

 35

Créances sur les établissements de crédit    

 14 380

Opérations avec la clientèle    

755 662

Obligations et autres titres à revenu fixe    

 116 016

Actions et autres titres à revenu variable    

 1

Participations et autres titres détenus à long terme    

 350

Parts dans les entreprises liées    

 137 178

Crédit-bail et location avec option d'achat    

 940 607

Immobilisations incorporelles    

 7

Immobilisations corporelles    

 5

Autres actifs    

 40 048

Comptes de régularisation actif    

 4 805

    Total de l'actif    

 2 009 094

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

 1 090 557

Opérations avec la clientèle    

11 852

Dettes représentées par un titre    

 481 032

Autres passifs    

 102 244

Comptes de régularisation passif    

 197 723

Provisions pour risques et charges    

 29 065

Dettes subordonnées    

 15 603

Capital souscrit    

 61 000

Réserves    

 6 098

Report à nouveau    

13 920

    Total du passif    

2 009 094

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés    

 335 994

    Engagements de financement    

335 994

Engagements reçus    

 20 107

    Engagements de garantie    

 20 107

 

 

 

0707117

02/05/2007 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 4994
Texte de l'annonce :

0704994

2 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

DIAC

Société Anonyme au capital de € 61 000 000

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 NOISY LE GRAND CEDEX

702 002 221 R.C.S. BOBIGNY

PREMIER AVIS DE CONVOCATION DES PROPRIETAIRES

DE TITRES PARTICIPATIFS MARS 1985 DE 152,45 €

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate-Trust ; 14 rue Rouget de Lisle - 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9 - pour le vendredi 18 mai 2007 à 9h30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour

 

    – Lecture du rapport du Conseil d'Administration sur la situation et l'activité de la Société au cours de l'exercice 2006.

    – Lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes de l'exercice 2006 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    – Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

————————

 

Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, faire parvenir le certificat d'immobilisation établi par l'intermédiaire habilité, constatant l'indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu'à la date de l'assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des Banques ou Etablissements suivants :

 

    – LE CREDIT LYONNAIS ;

    – BNP PARIBAS ;

    – SOCIETE GENERALE ;

    – CACEIS ;

    – CM – CIC ;

    – NATIXIS .

 

où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du Conseil d'Administration et le rapport des Commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la Société.

 

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

 

 

0704994

25/04/2007 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 4435
Texte de l'annonce :

0704435

25 avril 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°50


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny.

Avis de réunion.

    Mmes, MM les actionnaires sont informés qu'une assemblée générale mixte se tiendra le mercredi 30 mai 2007 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf - 93168 Noisy-le-Grand Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

 

Ordre du jour

 

    — Rapport du conseil sur la gestion du groupe ;

    — Rapport du président du conseil d’administration sur le fonctionnement du conseil et le contrôle interne ;

    — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels ;

    — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés ;

    — Rapports spéciaux des commissaires aux comptes sur le rapport du président et sur les conventions réglementées.

 

A titre ordinaire.  

 

    — Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2006 ;

    — Approbation des comptes annuels de l’exercice 2006 ;

    — Affectation du résultat, détermination du dividende ;

    — Ratification de la nomination par cooptation de deux administrateurs MM. Laurent & Josselin ;

    — Renouvellement de mandat de deux administrateurs MM. Renaud & Piotin ;

    — Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice 2006, dont quitus entier et définitif à MM. Mardrus, Bodis, Le Goff, Aouad.

    — Pouvoirs en vue des formalités.

 

 A titre extraordinaire.  

 

    — Principe d’une augmentation de capital réservée aux salariés ;

    — Pouvoirs en vue des formalités.

Les résolutions qui seront présentées à l'assemblée seront les suivantes.

 A titre ordinaire.

     Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'assemblée générale, connaissance prise du rapport de gestion du conseil d’administration et du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2006, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de commerce faisant ressortir un bénéfice net de 103 279 milliers d’euros.

 

     Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’assemblée générale, connaissance prise du rapport de gestion du conseil d’administration, du rapport du président du conseil et du rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2006, ainsi que du rapport spécial établi en application de l’article L 225-235 al.5 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par résultat bénéficiaire de 123 881 939,96 euros.

 

     Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’assemblée générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 123 917 967,87 € soit :

 

    Résultat net de l'exercice 2006    123 881 939,96 €

    Report à nouveau 2005    38 067,22 €

    Dotation à la réserve légale    – 2 039,31 €

    Solde disponible 2006    123 917 967,87 €

 

L’Assemblée Générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

    Acompte sur Dividendes    – 110 000 000,00 €

    Dividendes    – 13 880 000,00 €

    Solde report à nouveau 2006    37 967,87 €

 

    L’assemblée générale fixe en conséquence le dividende au titre de l’exercice 2006 à 30,97 € par action.

 

    — Ouvrant droit à un abattement de 40% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de Diac S.A ont été néant au titre de l’exercice 2003, de 1,14 € par action au titre de l’année 2004 et de 21,39 € par action au titre de l’exercice 2005.

 

     Quatrième résolution (Conventions réglementées). — L’assemblée générale, connaissance prise du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce et après en avoir délibéré, déclare approuver les termes dudit rapport spécial.

 

     Cinquième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’assemblée générale prend acte de la démission de M. André Bodis, enregistrée lors du conseil d’administration du 22 novembre 2006 et ratifie la nomination par cooptation de M. Jean-Pierre Laurent, enregistrée lors de la même séance.

    Le mandat de M. Laurent, prendra fin à l’issue de celui de son prédécesseur, en 2009 lors de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2008.

 

     Sixième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’assemblée générale ratifie la nomination par cooptation, enregistrée lors du conseil d’administration du 16 mars 2007, de M. Guillaume Josselin, en remplacement de M. Emmanuel Aouad.

    Le mandat de M. Josselin, prendra fin à l’issue de celui de son prédécesseur, en 2010, lors de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2009.

 

     Septième résolution (Renouvellement de mandat d’un administrateur). — Le mandat de M. Jean Frédéric Piotin prenant fin à l’issue de la séance, l’assemblée générale décide de renouveler son mandat pour 6 ans.

    Le mandat de M. Piotin prendra fin en 2013 lors de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2012.

 

     Huitième résolution (Renouvellement de mandat d’un administrateur). — Le mandat de M. Frédéric Renaud prenant fin à l’issue de la séance, l’assemblée générale décide de renouveler son mandat pour 6 ans.

    Le mandat de M. Renaud prendra fin en 2013 lors de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2012.

 

     Neuvième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'assemblée générale donne quitus aux administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à MM. Mardrus, Bodis, Aouad et Le Goff.

 

     Dixième résolution (Rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs). — L'assemblée générale prend acte du rapport des commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

 

     Onzième résolution (Pouvoirs). — L'assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 A titre extraordinaire.

     Douzième résolution (Augmentation de capital réservée aux salariés). — L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration et si cette résolution devait être adoptée du rapport spécial du commissaire aux comptes décide en application des dispositions de l’article L.225-129, VII du Code de commerce, de réserver aux salariés de la société, une augmentation du capital social en numéraire aux conditions prévues à l’article L.443-5 du Code du travail.

    En cas d’adoption de la présente résolution, l’assemblée générale décide :

    — que le président du conseil d’administration disposera d’un délai maximum de six mois pour mettre en place un plan d’épargne d’entreprise dans les conditions prévues à l’article L.443-1 du Code du travail ;

    — d’autoriser le conseil d’administration, à procéder, dans un délai maximum de six mois à compter de ce jour, à une augmentation de capital d’un montant maximum de 3% du capital actuel qui sera réservée aux salariés adhérant audit plan d’épargne d’entreprise et réalisée conformément aux dispositions de l’article L.443-5 du Code du travail. En conséquence, cette autorisation entraîne la renonciation de plein droit des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription.

 

     Treizième résolution (Pouvoirs). — L'assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

————————

 

    Des actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à compter de la présente publication et jusqu’à 25 jours avant l’assemblée générale du 30 mai 2007.

 

    Tout actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque actionnaire avec la lettre de convocation.    

 

Le conseil d'administration.

 

 

 

 

                                

0704435

31/01/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 656
Texte de l'annonce :

0700656

31 janvier 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf 93 168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny. 

Situation au 31 décembre 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

31/12/06

Caisse, banques centrales, CCP    

75

Créances sur les établissements de crédit    

11 896

Opérations avec la clientèle    

758 353

Obligations et autres titres à revenu fixe    

123 299

Actions et autres titres à revenu variable    

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

350

Parts dans les entreprises liées    

137 178

Crédit-bail et location avec option d'achat    

 914 159

Immobilisations incorporelles    

7

Immobilisations corporelles    

5

Autres actifs    

32 551

Comptes de régularisation actif    

32 315

    Total de l'actif    

2 010 189

 

 

Passif

31/12/06

Dettes envers les établissements de crédit    

979 224

Opérations avec la clientèle    

10 841

Dettes représentées par un titre    

585 587

Autres passifs    

133 905

Comptes de régularisation passif    

175 754

Provisions pour risques et charges    

28 479

Dettes subordonnées    

15 381

Capital souscrit    

61 000

Réserves    

6 098

Report à nouveau    

– 109 962

Résultat de l'exercice    

123 882

    Total du passif    

2 010 189

 

 

 

Hors bilan

31/12/06

Engagements donnés    

335 994

    Engagements de financement    

335 994

Engagements reçus    

22 328

    Engagements de garantie    

22 328

 

0700656

29/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 17516
Texte de l'annonce :

0617516

29 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°143


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



DIAC SA

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siége social : 14, avenue du Pavé-neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

Siren 702 002 221 RCS Bobigny.

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

30/09/06

Caisse, Banques centrales, CCP    

7

Effets publics et valeurs assimilées    

0

Instruments dérivés actifs    

0

Créances sur les établissements de crédit    

13 476

Opérations avec la clientèle    

1 902 038

Obligations et autres titres à revenu fixe    

79 143

Actions et autres titres à revenu variable    

1

Titres de transaction    

0

Titres de placement disponibles à la vente    

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance    

0

Participations et autres titres détenus à long terme    

350

Parts dans les entreprises liées    

137 178

Crédit-bail et location avec option d'achat    

877 474

Location simple    

0

Immobilisations incorporelles    

7

Immobilisations corporelles    

5

Capital souscrit non versé    

0

Actions propres    

0

Autres actifs    

23 906

Comptes de régularisation actif    

28 899

    Total de l’actif    

3 062 484

 

Passif

30/09/06

Banques centrales, CCP    

0

Instruments dérivés passifs    

0

Dettes envers les établissements de crédit    

1 411 032

Opérations avec la clientèle    

118 312

Dettes représentées par un titre    

1 035 427

Autres passifs    

132 218

Comptes de régularisation passif    

253 322

Provisions pour risques et charges    

28 991

Dettes subordonnées    

16 046

Fonds pour risques bancaires généraux    

0

Capital souscrit    

61 000

Primes d’émission    

0

Réserves        

6 098

Ecart de réévaluation    

0

Provisions réglementées et subventions d’investissement    

0

Report à nouveau    

38

Résultat de l’exercice    

0

    Total du passif    

3 062 484

 

Hors bilan

30/09/06

Engagements donnés    

198 035

    Engagements de financement    

198 035

    Engagements de garantie    

0

    Engagements sur titres    

0

    Autres engagements donnés    

0

Engagements reçus    

24 648

     Engagements reçus de financement    

0

     Engagements de garantie    

24 648

     Engagements sur titres    

0

     Autres engagements reçus    

0

 

0617516

07/08/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12612
Texte de l'annonce :

0612612

7 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siége social : 14 avenue du pavé-neuf 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny. 

Situation au 30 juin 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

30/06/06

Caisse, Banques centrales, CCP     

82

Créances sur les établissements de crédit    

13 511

Opérations avec la clientèle    

1 922 018

Obligations et autres titres à revenu fixe    

67 728

Actions et autres titres à revenu variable    

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

2 999

Parts dans les entreprises liées    

137 178

Crédit-bail et location avec option d'achat    

902 754

Immobilisations incorporelles    

7

Immobilisations corporelles    

5

Autres actifs    

20 803

Comptes de régularisation actif    

1 977

    Total de l'actif    

3 069 063

 

 

Passif

30/06/06

Dettes envers les établissements de crédit    

1 462 550

Opérations avec la clientèle    

126 172

Dettes représentées par un titre    

996 982

Autres passifs    

114 421

Comptes de régularisation passif    

257 519

Provisions pour risques et charges    

28 458

Dettes subordonnées    

15 825

Capital souscrit    

61 000

Réserves    

6 098

Report à nouveau    

38

    Total du passif    

3 069 063

 

 

Hors bilan

30/06/06

Engagements donnés    

198 035

    Engagements de financement    

198 035

Engagements reçus    

57 342

    Engagements de garantie    

26 342

    Engagements sur titres    

31 000

 

 

0612612

10/07/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 10585
Texte de l'annonce :

0610585

10 juillet 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°82


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros).

Notes

Actif

2005

2004 publié

2004 pro forma (*)

 

Caisse, banques centrales, CCP    

30

88

88

1

Créances sur les établissements de crédit    

12 317

733 146

733 146

2

Opérations avec la clientèle    

1 787 362

1 513 626

1 506 275

3

Obligations et autres titres à revenu fixe    

42 608

9 001

9 001

 

Actions et autres titres à revenu variable    

1

1

1

4

Participations et autres titres détenus à long terme    

3 507

3 507

3 507

5

Parts dans les entreprises liées    

137 178

137 179

137 179

6

Crédit-bail et location avec option d’achat    

910 677

905 089

903 806

 

Immobilisations incorporelles    

11

11

11

 

Immobilisations corporelles    

5

5

5

7

Autres actifs    

29 524

25 752

25 752

8

Comptes de régularisation actif    

1 009

3 405

3 405

 

  Total de l’actif    

2 924 229

3 330 810

3 322 176

(*) Voir paragraphe II - Changements de méthodes comptables.

 

Notes

Passif

2005

2004 publié

2004 pro forma

9

Dettes envers les établissements de crédit    

1 396 276

1 581 283

1 581 283

10

Opérations avec la clientèle    

127 771

123 857

123 857

11

Dettes représentées par un titre    

908 404

1 077 444

1 077 444

12

Autres passifs    

141 128

154 654

154 654

13

Comptes de régularisation passif    

167 491

162 712

162 712

14

Provisions pour risques et charges    

28 642

38 027

38 027

16

Dettes subordonnées    

15 381

15 381

15 381

17

Capital souscrit    

61 000

61 000

61 000

17

Primes d’émission    

54 267

88 945

88 945

17

Réserves    

22 931

22 931

22 931

17

Report à nouveau    

-58 580

-8 757

-17 302

17

Résultat de l’exercice    

59 518

13 333

13 244

 

  Total du passif    

2 924 229

3 330 810

3 322 176

Hors bilan.

(En milliers d’euros).

Notes

 

2005

2004 publié

2004 pro forma

18

Engagements donnés    

81 338

79 610

79 610

 

  Engagements de financement    

81 338

79 610

79 610

19

Engagements reçus    

30 123

36 764

36 764

 

  Engagements de garantie    

30 123

36 764

36 764

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

Notes

 

2005

2004 publié

2004 pro forma

21

Intérêts et produits assimilés    

146 024

144 819

144 819

22

Intérêts et charges assimilées    

-96 847

-113 783

-113 783

 

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées    

458 399

446 376

446 376

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées    

-404 430

-390 033

-390 033

23

Revenus des titres à revenu variable    

112 020

94 593

94 593

 

Commissions (produits)    

8 197

8 405

8 405

 

Commissions (charges)    

-1 639

-1 611

-1 611

24

Autres produits d’exploitation bancaire    

89 028

79 264

79 264

25

Autres charges d’exploitation bancaire    

-9 289

-9 554

-9 554

 

Produit net bancaire    

301 463

258 476

258 476

26

Charges générales d’exploitation    

-216 827

-224 454

-224 454

 

Résultat brut d’exploitation    

84 636

34 022

34 022

27

Coût du risque    

-18 086

-11 692

-11 781

 

Résultat d’exploitation    

66 550

22 330

22 241

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés    

 

11

11

 

Résultat courant avant impôt    

66 550

22 341

22 252

28

Impôt sur les bénéfices    

-7 032

-9 008

-9 008

 

Résultat net    

59 518

13 333

13 244

III. — Affectation du résultat.

L’assemblée générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 50 938 999,43 € soit :

 

    Résultat net de l’exercice 2005    

59 518 022,98 €

    Impact distribution réserves 2005    

38 813,17 €

    Impact changements de méthodes    

-8 634 000,00 €

    Report à nouveau 2004    

16 163,28 €

    Solde disponible 2005    

50 938 999,43 €

 

L’assemblée générale décide d’affecter ce montant comme suit :

 

    Acompte sur dividendes    

-50 000 000,00 €

    Dividendes    

-920 000,00 €

    Solde report à nouveau 2005    

18 999,43 €

 

L’assemblée générale fixe en conséquence le dividende au titre de l’exercice 2005 à 12,73 € par action.

 — Ouvrant droit à un abattement de 50 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

 — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de Diac S.A. ont été néant au titre des exercices 2002 et 2003 et de 1,14 € par action au titre de l’année 2004.

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

Les comptes annuels de Diac S.A. sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

 

I. – Règles et méthodes comptables.

La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la réglementation comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.

La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la réglementation comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.

La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003.

La société applique les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la réglementation comptable sur le traitement comptable des immobilisations, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005.

 

I.1. Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.

Toute créance présentant un risque avéré de non-recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;

— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.

Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.

Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement.

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

 

 I.2. Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Celui-ci est cédé au fonds commun de créances « Alliance Auto Loans - France » crée à cet effet. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée.

 

— I.2.1. Les créances titrisées : Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :

  – les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;

  – les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;

  – les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à paiement mensuel ;

  – les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;

  – les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession.

Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25 / M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois précédent celui de la cession (1 / M – 1). Cette dernière est réalisée au pair des capitaux restant dus calculé au 30 / M – 2. Elle ne dégage donc aucun résultat.

Conformément au règlement CRB n° 93-06 du 21 décembre 1993, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

 

Evolution du solde net des contrats cédés

2005

2004

Solde net des contrats cédés au début de l’exercice

1 480 964

1 586 762

Cumul des cessions réalisées au cours de l’exercice

949 257

937 760

Remboursements et diminutions de l’exercice constatés par le FCC

-921 726

-945 297

Remboursements clients prévisionnels non encore reversés par la société au FCC

-103 567

-98 260

Solde net des contrats cédés à la fin de l’exercice

1 404 928

1 480 964

 

— I.2.2. Le financement de l’acquisition des créances titrisées : Le fonds commun de créances finance l’acquisition des prêts cédés par Diac via l’émission de quatre catégories de parts :

  – les parts investisseurs seniors (classe A) moyen terme ;

  – les parts investisseurs subordonnées (classe B) moyen terme ;

  – les parts court terme revolving seniors (classe R) d’une durée de vie de 3 mois ;

  – les parts court terme revolving subordonnées (classe S) d’une durée de vie de 1 mois.

Le FCC cède les parts A et B à un véhicule d’émission irlandais « Car Alliance Funding PLC » créé par le groupe RCI Banque dans le cadre d’un programme pan-européen. Ce dernier fait appel au marché pour se refinancer. Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts S sont souscrites par la société Diac et comptabilisées en autres titres à revenu fixe.

 

Décomposition des parts émises par le FCC

2005

2004

Parts investisseurs seniors (classe A moyen terme)    

-804 769

-1 323 000

Parts investisseurs subordonnées (classe B moyen terme)    

-77 000

-77 000

Parts revolving seniors (classe R court terme)    

-732 000

-153 200

Parts revolving subordonnées (classe S court terme)    

-42 600

-9 000

Solde du refinancement émis par le FCC    

-1 656 369

-1 562 200

 

— Reversement des flux liés aux contrats titrisés : Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.

Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés au fonds commun de créances, correspondent principalement :

  – aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;

  – aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;

  – à la quote-part d’étalement des bonifications sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

  – à la quote-part d’étalement des frais de dossiers sur contrats sains hors résiliations anticipées ;

  – aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.

Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et à mesure de leur reversement au FCC.

Le fonds commun de créances assume le risque client de non-recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres du FCC équivalente à :

  – 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;

  – 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.

Les reversements s’effectuent tous les 25 de chaque mois (25 / M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M -2.

Les remboursements en capital et les produits associés aux contrats cédés, encaissés au cours des mois M -1 et M (reversés respectivement les 25 / M + 1 et 25 / M + 2) sont neutralisés dans la comptabilité de la société Diac par constatation d’une dette vis-à-vis du FCC (Opérations avec la clientèle).

— I.2.3. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur du FCC. Ceux-ci sont destinés à couvrir :

  – le risque de défaillance de Diac sur le reversement des encaissements clients du fait du décalage entre le moment de leur perception et celui de leur restitution au FCC ;

  – le risque de défaillance de Diac sur le reversement des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.

Ces gages-espèces sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.

Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert :

  – par les parts subordonnées B et S émises par le FCC ;

  – par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 2,9 % du stock de capital restant dû des créances saines cédées.

Lors de la cession initiale, la réserve générale a été constituée via un versement par Diac auprès du FCC.

Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en opérations avec la clientèle.

L’ajustement mensuel de cette réserve est réalisé par prélèvement direct sur la trésorerie disponible dans le FCC.

 

Décomposition des réserves versées par la société au FCC

2005

2004

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des encaissements client

189 994

188 675

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des bonification et frais de dossier

26 452

27 765

Réserve générale versée par Diac

46 121

46 121

Solde des réserves du FCC versées par la société

262 566

262 560

 

La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place :

  – un swap de taux entre Diac (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) et des banques dont la notation est au minimum AA. Ce swap est comptabilisé dans le hors bilan de Diac en instrument financier à terme ;

  – un swap de taux entre le FCC (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe) et des banques dont la notation est au minimum AA.

Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.

— I.2.4. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCC, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCC. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.

Le résultat du FCC est distribué tous les trois mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.

Celui-ci est constitué des éléments suivants :

  – produits associés aux créances cédées et reversés par Diac ;

  – abandons de créances constatés ;

  – variation des provisions sur créances échues et à échoir ;

  – charges d’intérêts sur rémunération des parts A, B, R et S ;

  – produits sur les placements court terme de trésorerie ;

  – charges de rémunération des gages-espèces ;

  – charges nettes de swap ;

  – dotation à la réserve générale ;

  – charges de commissions et d’honoraires.

A la fin de chaque exercice, il est à noter la présence d’un stock de produits latents non encore appréhendé dans les comptes de la société Diac. Celui-ci est constitué principalement :

  – du résultat dégagé par le FCC sur les deux derniers mois de l’année (reversé à Diac le 25 janvier de l’année suivante) ;

  – des produits associés aux contrats cédés encaissés par Diac sur les deux derniers mois de l’année non encore reversés au FCC (cf. I.2.3).

 

Décomposition du résultat net sur opérations de titrisation

2005

2004

Intérêts et produits assimilés encaissés de la clientèle sur créances cédées    

134 960

145 348

Intérêts et produits nets assimilés sur placements de trésorerie à taux fixe    

1 891

1 010

Intérêts et charges assimilées sur rémunération des parts A, B, R et S à taux fixe

-37 996

-37 554

Intérêts et charges nettes assimilées sur swap avec des établissements de crédit

-15 433

-21 564

Charge de commissions de recouvrement versées à Diac et frais de gestion

-8 423

-8 633

Coût du risque sur créances cédées

-8 645

-10 834

Résultat de l’exercice du FCC avant rémunération de la part résiduelle

66 354

67 772

Stock de résultat du FCC en attente de reversement à l’ouverture de l’exercice

27 693

16 218

Rémunération de la part résiduelle encaissée par Diac dans l’exercice

-55 882

-56 297

Ajustement de la réserve générale

2 374

323

Résultat du FCC en attente de reversement à la clôture de l’exercice

40 539

28 016

Produits latents sur encaissements effectués par Diac en attente de reversement au FCC

13 476

13 615

  Total des produits latents disponibles en attente de récupération par la société

54 015

41 631

 

I.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminué des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers.

Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :

— selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement) ;

— sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.

Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.

Toute créance présentant un risque avéré de non-recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

— Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;

— Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.

Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.

Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.

Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.

Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromis sont présentées non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.

Les provisions constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement.

Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observés sur les 12 derniers mois glissants. Ceux-ci sont calculés par rapport aux encaissements réalisés sur la période et actualisés au taux moyen des contrats mutés en douteux.

L’encours incidenté non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

Au-delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.

La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.

En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :

— A la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante.

— N’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts.

— Les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « moins-value financière ».

L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe III - Commentaires sur les postes du compte de résultat.

 

I.4. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.

Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat. Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.

 

I.5. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard ne sont comptabilisés qu’au moment de leur encaissement.

Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

 

I.6. Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

 

I.7. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

 

I.8. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.

Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

 

I.9. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).

Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.

Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.

Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.

Les mesures de la loi Fillon n’ont pas d’impact significatif, pour l’instant, sur le montant des engagements de retraite.

 

I.10. Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.

Conformément au règlement du Comité de la réglementation bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.

Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat

Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.

Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

I.11. Risques de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.

Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :

— Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques.

— Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

 

I.12. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.

Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 K€ correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.

Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

 

I.13. Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan.

— Sociétés du groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;

— Autres sociétés du groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;

— Fonds commun de créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

 

II. – Changements de méthodes comptables.

Conformément au règlement CRC n° 2002-03, les flux prévisionnels de récupération retenus pour le calcul des dépréciations des créances douteuses et compromises sur opération de crédit ou de crédit-bail sont désormais actualisés depuis le 1er janvier 2005.

Ce changement de méthode a pour conséquence de minorer les capitaux propres de 8 364 K€ au 1er janvier 2005. L’application de cette nouvelle méthode aurait conduit à minorer le résultat de l’exercice 2004 de 89 K€ et à minorer le report à nouveau au 1er janvier 2004 de 8 543 K€. Les comptes pro forma de l’exercice 2004 ont été établis à ce titre.

L’application à compter du 1er janvier 2005 des règlements CRC n° 2002-10 sur l’amortissement et la dépréciation des actifs immobilisés et CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs n’a pas d’incidence sur les comptes de Diac.

Dans les commentaires ci-après (§ III et IV) les chiffres correspondant à l’année 2004 n’intègrent pas ces changements de méthode.

 

III. – Commentaires sur les postes du bilan et du hors bilan.

Note 1. – Créances sur les établissements de crédit.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Comptes ordinaires débiteurs

12 317

14 472

  Créances à vue sur établissements de crédit

12 317

14 472

 

 

 

Comptes et prêts à terme

0

714 999

Créances rattachées

0

3 675

Créances à terme sur établissements de crédit

0

718 674

  Total des créances sur les établissements de crédit

12 317

733 146

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe

5 522

6 721

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

6 795

726 425

Fonds commun de créances

0

0

  Total des créances sur les établissements de crédit

12 317

733 146

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois

12 317

18 146

De trois mois à un an

0

715 000

D’un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

0

0

  Total des créances sur les établissements de crédit

12 317

733 146

 

Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Encours de crédit affecté non titrisé

1 370 450

1 097 378

Encours carte et prêts personnels revolving

134 089

123 664

Créances rattachées sur contrats non douteux

8

6

Provisions sur créances impayées

-8 922

-2 540

  Sous-total des crédits non douteux à la clientèle

1 495 625

1 218 508

Créances sur contrats douteux

23 093

12 507

Provisions sur contrats douteux

-5 117

-5 851

Créances sur contrats douteux compromis

69 719

73 496

Provisions sur contrats douteux compromis

-67 390

-58 120

  Sous-total des crédits douteux à la clientèle

20 305

22 032

Valeurs nettes des crédits à la clientèle

1 515 930

1 240 540

 

 

 

Prêts au personnel

786

873

Prêts à la clientèle financière

262 566

262 560

Autres concours à la clientèle

679

1 092

Valeurs non imputées

852

1 960

Créances rattachées sur concours divers

114

136

Provisions sur concours divers

-61

-212

  Sous-total des concours divers

264 936

266 409

 

 

 

Comptes ordinaires sains

6 388

6 685

Créances rattachées sur comptes ordinaires

18

16

Comptes ordinaires douteux

325

501

Provisions sur comptes ordinaires douteux

-235

-525

  Sous-total des comptes ordinaires

6 496

6 677

Antres opérations nettes avec la clientèle

271 432

273 086

    Total des opérations avec la clientèle

1 787 362

1 513 626

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois    

222 099

212 804

De trois mois à un an    

391 881

289 068

D’un an à cinq ans    

924 951

766 022

Supérieure à cinq ans    

248 431

245 732

  Total des opérations avec la clientèle    

1 787 362

1 513 626

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe    

1 518 510

1 244 365

Sociétés du groupe Diac    

5 994

6 075

Autres sociétés du groupe Renault    

189

537

Fonds commun de créances    

262 669

262 649

  Total des opérations avec la clientèle    

1 787 362

1 513 626

 

Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.

Les prêts à la clientèle financière comprennent principalement aux gages-espèces versés par Diac au FCC.

 

Note 3. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Titres à revenu fixe    

42 600

9 000

Créances rattachées sur titres à revenu fixe    

8

1

Titres de placement    

42 608

9 001

  Total des obligations et autres titres à revenu fixe    

42 608

9 001

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

Ces opérations sont toutes effectuées avec le fonds commun de créances.

 

Note 4. – Participations et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

2004

Acquisitions

Cessions

2005

Sirha    

2 601

40

 

 

40

Delta Assistance    

64 994

3 156

 

 

3 156

Delta Services    

12 748

255

 

 

255

Titres de participation    

 

3 451

0

0

3 451

Sofaris    

1 829

56

 

 

56

Titres détenus à long terme    

 

56

0

0

56

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

  Total participations et autres titres détenu à long terme    

 

3 507

0

0

3 507

 

Note 5. – Parts dans les entreprises liées.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

2004

Acquisitions

Cessions

2005

Cogéra    

902 212

50 052

 

 

50 052

Sogesma    

82 000

1 254

 

 

1 254

Réca    

4 486

3 504

 

 

3 504

Diac Location    

1 918 694

81 346

 

-1

81 345

Sigma Services    

39 994

1 023

 

 

1 023

Parts dans les entreprises liées    

 

137 179

0

-1

137 178

Provisions pour dépréciation    

 

0

0

0

0

  Total des parts dans les entreprises liées    

 

137 179

0

-1

137 178

 

Note 6. – Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Immobilisations brutes au début de l’exercice    

1 545 539

1 454 979

Acquisitions de l’exercice    

605 174

631 580

Cessions de l’exercice    

-592 144

-541 021

  Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice    

1 558 569

1 545 538

 

 

 

Amortissements au début de l’exercice    

-645 281

-602 961

Dotations de l’exercice    

-375 597

-361 152

Diminutions sur cessions de l’exercice    

368 332

318 831

    Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice    

-652 546

-645 282

Valeurs nettes des immobilisations louées    

906 023

900 256

 

 

 

Loyers échus    

1 864

1 814

Créances rattachées    

724

712

Loyers douteux    

5 400

5 678

Provisions sur loyers douteux    

-3 818

-3 954

Loyers douteux compromis    

11 094

11 863

Provisions sur loyers douteux compromis    

-10 610

-11 280

Loyers échus et créances rattachées    

4 654

4 833

  Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat    

910 677

905 089

 

Note 7. – Autres actifs.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Etat    

117

97

Créances sociales    

107

106

Débiteurs divers    

7 060

7 868

Créances rattachées sur débiteurs divers    

22 240

17 681

  Total des autres actifs    

29 524

25 752

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois    

29 521

25 750

De trois mois à un an    

0

0

D’un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

3

2

  Total des autres actifs    

29 524

25 752

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe    

1 778

1 786

Sociétés du groupe Diac    

21 150

18 373

Autres sociétés du groupe Renault    

6 445

5 435

Fonds commun de créances    

151

158

  Total des autres actifs    

29 524

25 752

 

Note 8. – Comptes de régularisation actif.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Charges à répartir ou à étaler    

0

833

Produits à recevoir sur swaps ou IFT    

131

106

Valeurs à l’encaissement    

646

1 332

Autres comptes de régularisation actif    

232

1 134

  Total des comptes de régularisation actif    

1 009

3 405

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois    

1 009

2 829

De trois mois à un an    

0

576

D’un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

0

0

  Total des comptes de régularisation actif    

1 009

3 405

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe    

982

3 404

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

27

1

Fonds commun de créances    

0

0

  Total des comptes de régularisation actif    

1 009

3 405

 

Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans la création du fonds commun de créances et dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur trois ans.

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Comptes ordinaires créditeurs    

401 868

356 514

Dettes rattachées    

896

721

Dettes à vue sur établissements de crédit    

402 764

357 235

 

 

 

Comptes et emprunts à terme    

975 000

1 202 000

Dettes rattachées    

18 512

22 048

Dettes à terme sur établissements de crédit    

993 512

1 224 048

  Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 396 276

1 581 283

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois    

530 540

450 479

De trois mois à un an    

545 736

160 804

D’un an à cinq ans    

320 000

970 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

  Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 396 276

1 581 283

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe    

19 394

21 480

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

1 376 882

1 559 803

Fonds commun de créances    

0

0

  Total des dettes envers les établissements de crédit    

1 396 276

1 581 283

 

Note 10. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Comptes ordinaires créditeurs    

4 935

5 969

Acomptes et autres sommes dues    

3 677

3 954

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière    

117 042

111 876

Dettes rattachées    

2 117

2 058

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle    

127 771

123 857

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle    

0

0

  Total des opérations avec la clientèle    

127 771

123 857

 

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe    

10 704

11 982

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

24

0

Fonds commun de créances    

117 043

111 875

  Total des opérations avec la clientèle    

127 771

123 857

 

Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

 

Note 11. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Certificats de dépôts    

730 801

760 400

Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés    

175 659

310 691

Dettes rattachées    

1 944

6 353

Titres de créances négociables    

908 404

1 077 444

  Total des dettes représentées par un titre    

908 404

1 077 444

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois    

566 071

795 249

De trois mois à un an    

265 333

241 195

D’un an à cinq ans    

77 000

41 000

Supérieure à cinq ans    

0

0

  Total des dettes représentées par un titre    

908 404

1 077 444

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 12. – Autres passifs.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Etat    

9 558

5 579

Fournisseurs    

13 531

14 512

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail    

41 314

55 988

Dettes sociales    

14 084

12 350

Autres créditeurs divers    

62 641

66 225

  Total des autres passifs    

141 128

154 654

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois    

89 970

90 961

De trois mois à un an    

19 021

24 334

D’un an à cinq ans    

31 926

39 090

Supérieure à cinq ans    

211

269

  Total des autres passifs    

141 128

154 654

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe    

139 063

152 969

Sociétés du groupe Diac    

2 065

1 685

Autres sociétés du groupe Renault    

0

0

Fonds commun de créances    

0

0

  Total des autres passifs    

141 128

154 654

 

Note 13. – Comptes de régularisation passif.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail    

78 049

80 819

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle    

10 338

11 447

Bonifications à étaler    

56 147

55 669

Autres produits constatés d’avance    

277

273

Intérêts à payer sur swaps ou IFT    

20 904

12 988

Autres charges à payer    

1

168

Autres comptes de régularisation passif    

1 775

1 348

  Total des comptes de régularisation passif    

167 491

162 712

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois    

122 758

118 991

De trois mois à un an    

13 006

11 562

D’un an à cinq ans    

31 604

32 005

Supérieure à cinq ans    

123

154

  Total des comptes de régularisation passif    

167 491

162 712

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe    

96 860

100 296

Sociétés du groupe Diac    

0

0

Autres sociétés du groupe Renault    

70 631

62 416

Fonds commun de créances    

0

0

  Total des comptes de régularisation passif    

167 491

162 712

 

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2004

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

2005

Litiges et engagements donnés clients

1 048

 

 

 

1 048

Provisions sur opérations bancaires

1 048

0

0

0

1 048

 

 

 

 

 

 

Engagements de retraite

12 401

4 729

 

 

17 130

Risques filiales    

400

 

 

 

400

Plans sociaux et de restructuration

4 700

 

-537

-2 163

2 000

Autres litiges personnel

1 563

3 477

 

-3 000

2 040

Autres risques et charges

17 915

867

-1 790

-10 968

6 024

Provisions sur opérations non bancaires

36 979

9 073

-2 327

-16 131

27 594

  Total provisions risques et charges

38 027

9 073

-2 327

-16 131

28 642

 

Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

 

Engagements de retraite :

 

Hypothèses d’actualisation

2004

2005

Age moyen de départ à la retraite    

ans 60

ans 60

Aux moyen d’indexation annuelle    

% 3,40

% 3,28

Aux moyen d’actualisation annuelle    

% 5,10

% 4,07

Aux moyen de départ de la société    

% 5,83

% 5,48

 

Ventilation par natures

Valeur actuarielle de l’engagement

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Provision pour engagements de retraite

Montant engagements à l’ouverture    

12 559

-158

 

 

12 401

Droits acquis durant la période    

902

 

 

 

902

Charge financière d’actualisation    

846

 

 

 

846

Ecarts actuariels    

1 163

-1 163

 

 

 

Prestations payées ou autres départs    

-1 201

 

 

 

-1 201

Autres mouvements    

4 701

-519

 

 

4 182

Montant engagements à la clôture    

18 970

-1 840

0

0

17 130

 

Les autres mouvements correspondent à la modification de méthode de calcul du taux de rotation des effectifs de la société.

 

Note 15. – Provisions pour risques de contrepartie.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2004

Dotation

Reprise

Reclassement et changement de méthode

2005

Opérations avec la clientèle

67 248

33 879

-26 753

7 351

81 725

Crédit-bail et locations avec option d’achat

15 234

11 294

-13 383

1 283

14 428

Provisions inscrites à l’actif

82 482

45 173

-40 136

8 634

96 153

 

 

 

 

 

 

Risques filiales

400

 

 

 

400

Litiges et engagements donnés clients

1 048

 

 

 

1 048

Provisions inscrites au passif

1 448

0

0

0

1 448

  Total provisions risques de contrepartie

83 930

45 173

-40 136

8 634

97 601

 

Note 16. – Dettes subordonnées.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Titres participatifs    

15 159

15 159

Dettes rattachées sur titres participatifs    

222

222

  Total des dettes subordonnées    

15 381

15 381

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois    

0

0

De trois mois à un an    

222

222

D’un an à cinq ans    

0

0

Supérieure à cinq ans    

15 159

15 159

  Total des dettes subordonnées    

15 381

15 381

 

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

Le système de rémunération comprend :

— une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) ;

— une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

    La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

 

Note 17. – Capital souscrit.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2004

après affectation

Variation année 2005

2005 avant affectation

Proposition d’affectation

2005

après affectation

Autofinan-

cement

Dividendes

Capital social

61 000

 

61 000

 

 

61 000

Primes d’émission

1 102

-1 102

 

 

 

 

Primes de fusion

87 843

-33 576

54 267

 

 

54 267

Réserves légales

6 098

 

6 098

 

 

6 098

Réserves réglementées

2 062

 

2 062

 

 

2 062

Autres réserves

14 771

 

14 771

 

 

14 771

Report à nouveau

16

-58 596

-58 580

19

58 579

18

Résultat net

 

59 518

59 518

-19

-59 499

 

  Total des capitaux propres

172 892

-33 756

139 136

0

-920

138 216

 

Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 € conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A. est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault.

 

La variation des capitaux propres après affectation du résultat 2004 se décompose de la façon suivante :

 

Distribution de réserve en décembre 2005 à la société RCI Banque S.A.

-34 640

Acompte sur les dividendes 2006 effectuer en décembre 2005 auprès de RCI Banque S.A.

-50 000

Impact des changements de méthode dans la détermination des provisions

-8 634

Résultat de l’année

59 518

  Total

-33 756

 

Note 18. – Engagements donnés.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Engagements donnés en faveur de la clientèle    

81 338

79 610

  Total des engagements donnés de financement    

81 338

79 610

  Total des engagements donnés    

81 338

79 610

 

    Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

    Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

 

Note 19. – Engagements reçus.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD

30 123

36 764

  Total des engagements reçus de garantie

30 123

36 764

  Total des engagements reçus

30 123

36 764

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois

2 323

2 842

De trois mois à un an

7 052

8 959

D’un an à cinq ans

20 719

24 916

Supérieure à cinq ans

29

47

  Total des engagements reçus

30 123

36 764

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe    

22 920

27 617

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

7 203

9 147

Fonds commun de créances

0

0

  Total des engagements reçus

30 123

36 764

 

Note 20. – Instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Risque de taux :

 

 

  Swaps de taux

4 953 272

4 160 009

 

Ventilation par durées résiduelles

2005

2004

Jusqu’à trois mois

1 259 583

870 778

De trois mois à un an

644 195

934 007

D’un an à cinq ans

1 541 000

776 000

Supérieure à cinq ans

1 508 494

1 579 224

  Total des instruments financiers à terme

4 953 272

4 160 009

 

Ventilation par partenaires

2005

2004

Sociétés et tiers hors groupe

1 632 272

1 724 009

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

3 321 000

2 436 000

Fonds commun de créances

0

0

  Total des instruments financiers à terme

4 953 272

4 160 009

 

Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

La juste valeur nette des instruments financiers (coupon couru inclus) s’établit à -27 804 K€ pour l’exercice 2005 contre -30 438 K€ en 2004.

IV. – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

Note 21. – Intérêts et produits assimilés.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

31 467

53 902

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

114 053

90 621

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe

504

296

  Total des intérêts et produits assimilés

146 024

144 819

 

Note 22. – Intérêts et charges assimilées.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

-72 909

-82 805

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

-22 953

-29 993

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

-985

-985

  Total des intérêts et charges assimilées

-96 847

-113 783

 

Note 23. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Revenus du portefeuille de placement

55 882

56 297

Revenus des titres détenus à long terme

65

3

Revenus des titres de participation

715

1 495

Revenus des parts dans les entreprises liées

55 358

36 798

  Total des revenus des titres à revenu variable

112 020

94 593

 

Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans le FCC.

 

Note 24. – Autres produits d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

26 549

21 027

Transferts de charges (dotations industrielles d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

9 628

9 134

Opérations faites en commun

523

893

Autres produits d’exploitation bancaire

4

782

  Total des autres produits d’exploitation bancaire

36 704

31 836

 

 

 

Refacturations de charges d’exploitation

52 275

46 332

Autres produits d’exploitation non bancaire

49

1 096

  Total des autres produits d’exploitation non bancaire

52 324

47 428

  Total des autres produits d’exploitation bancaire

89 028

79 264

 

Note 25. – Autres charges d’exploitation bancaire

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

-6 303

-5 095

Autres charges d’exploitation bancaire

-3 849

-4 343

  Total des autres charges d’exploitation bancaire

-10 152

-9 438

 

 

 

Autres charges d’exploitation non bancaire

-23

-116

Variation provisions pour risques et charges d’exploitation non bancaire

886

0

  Total des autres charges d’exploitation non bancaire

863

-116

  Total des autres charges d’exploitation bancaire

-9 289

-9 554

 

Note 26. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Salaires et traitements

-63 236

-61 354

Charges sociales sur retraites

-6 425

-6 287

Autres charges sociales

-30 332

-28 941

Participation des salariés

-2 393

-2 457

Autres frais de personnel

-6 124

-7 878

  Total des frais de personnel

-108 510

-106 917

Impôts et taxes

3 575

-10 323

Travaux, fournitures et services extérieurs

-30 546

-25 695

Commissions versées au réseau commercial

-81 346

-81 519

  Total des autres frais administratifs

-108 317

-117 537

  Total des charges générales d’exploitation

-216 827

-224 454

 

Note 27. – Coût du risque.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Coût du risque sur établissements de crédit

0

0

Dotations aux provisions

-10 728

-8 326

Reprises de provisions

12 717

9 933

Abandons de créances

-2 622

-1 945

Récupérations sur créances amorties

914

1 169

  Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail

281

831

 

 

 

Dotations aux provisions

-31 001

-16 479

Reprises de provisions

23 432

19 224

Abandons de créances

-14 207

-18 081

Récupérations sur créances amorties

2 807

2 308

  Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit

-18 969

-13 028

 

 

 

Dotations aux provisions

-13

-649

Reprises de provisions

454

2 144

Récupérations sur créances amorties

61

13

  Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle

502

1 508

Coût du risque sur opérations avec la clientèle

-18 186

-10 689

 

 

 

Coût du risque sur portefeuille titres

0

0

Dotations aux provisions

-7

-1 046

Reprises de provisions

107

43

Coût du risque sur autres opérations

100

-1 003

    Total du coût du risque

-18 086

-11 692

 

Note 28. – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d’euros).

    La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.

    La société est intégrée fiscalement par la société Renault S.A. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

 

Note 29. – Passage du résultat net social au résultat net financier.

(En milliers d’euros).

Ventilation par natures

2005

2004

Résultat net social    

59 518

13 333

Impôt courant social    

7 032

9 008

Résultat social avant impôt    

66 550

22 341

 

 

 

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et assimilées

60 436

49 645

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées

-667

128

Retraitements des plus et moins-values de cession de contrat de crédit-bail

-45 207

-38 302

Résultat latent sur opérations de crédit-bail

14 562

11 471

 

 

 

Variation du résultat dégagé par le FCC non encore reversé

10 472

11 475

Variation produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC

-139

-1 598

Variation des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)

61

2 795

Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit

10 394

12 672

 

 

 

Etalement des commissions versées au réseau (coût amorti)

3 438

0

Mise à la valeur de marché des IFT

96

0

Retraitements des provisions pour risques et charges

-541

-334

Autres retraitements de consolidation

-2 614

-127

Résultat latent sur autres retraitements

379

-461

  Sous-total des retraitements de consolidation avant IS

25 335

23 682

Résultat financier avant impôt

91 885

46 023

Impôts courants financiers

-7 201

-9 008

Impôts différés nets

-3 776

1 093

Résultat net financier

80 908

38 108

 

Stock de réserve latente à la clôture

2005

2004

Réserve latente brute

336 923

194 658

Impôts différés nets (hors ID passant directement par situation nette)

-38 688

-5 315

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice

298 235

189 343

 

Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :

— écart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;

— différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;

— comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;

— retraitements liés aux opérations de titrisation.

Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCC sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

 

Note 30. – Effectifs moyens.

Ventilation par natures

2005

2004

Agents de maîtrise

732

761

Cadres

618

621

Contrats à durée déterminée

106

99

  Total des effectifs moyens

1 456

1 481

 

Droit individuel à la formation

2005

2004

Volume d’heures de formation dispensées au titre du DIF

0 h

0 h

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF

48 295 h

17 278 h

 

V. – Tableau des filiales et des participations.

Informations financières

(En milliers d’euros)

Capital

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détail (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances

consentis par la société et non remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Brute

Nette

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Diac Location    

29 241

1 806

100,00 %

81 347

81 347

2 702

 

683 620

20 971

20 415

    Cogéra    

14 512

51 599

94,81 %

50 052

50 052

241

 

118 346

23 261

16 935

    Sogesma    

1 251

568

100,00 %

1 254

1 254

438

 

64 361

– 64

 

    Sigma Services    

610

62

99,99 %

1 023

1 023

989

 

17 637

3 191

3 044

    Réca    

823

338

99,73 %

3 504

3 504

112

 

31 622

17 755

14 965

    Delta Assistance    

1 982

472

100,00 %

3 157

3 157

 

 

14 490

783

715

  Participations (10 - 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Delta Services    

750

1 514

34,00 %

255

255

5 368

 

21 380

185

 

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Total des participations dans des sociétés françaises    

 

 

 

95

95

 

 

 

 

65

V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le paragraphe II de l’annexe qui expose les changements de méthodes comptables résultant de l’application du CRC n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit, du CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs et du CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables : Diac constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans les notes I.1 et I.3 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions. Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent ainsi dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Neuilly, le 27 mars 2006.

 

Les commissaires aux comptes :

Ernst & Young Audit :

Deloitte & Associés :

Bertrand Bluzat ;

    Damien Leurent.

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2005.

(En millions d’euros).

Actif

Notes

31/12/05

31/12/04 (*)

Caisse, banques centrales, CCP

 

0

0

Instruments dérivés

2

16

23

Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers

3

19

14

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4

1 282

2 228

Prêts et créances sur la clientèle

5

7 743

7 279

Comptes de régularisation et actifs divers

7

114

174

Immobilisations corporelles et incorporelles

8

22

24

  Total actif

 

9 196

9 742

 

Passif

Notes

31/12/05

31/12/04

Instruments dérivés

2

46

55

Dettes envers les établissements de crédit

9

3 914

5 488

Dettes envers la clientèle

9

471

473

Dettes représentées par un titre

9

3 645

2 635

Comptes de régularisation et passifs divers

11

432

406

Provisions

12

46

54

Pertes subordonnées

14

15

15

Capitaux propres part du groupe

 

622

612

  Capital souscrit et réserves liées

 

115

150

  Réserves consolidées et autres

 

417

406

  Gains ou pertes latents ou différés

 

– 4

– 11

  Résultat de l’exercice

 

94

67

Intérêts minoritaires

 

5

4

    Total passif

 

9 196

9 742

Engagements hors bilan, garanties, accords de refinancement.

(En millions d’euros).

 

Notes

31/12/05

31/12/04 (*)

Engagements donnés

17

992

1 324

  Engagements de financement

 

961

1 222

  Engagements de garantie

 

0

0

  Autres engagements donnés

 

31

102

Engagements reçus

17

2 322

2 124

  Engagements de financement

 

441

387

  Engagements de garantie

 

1 875

1 729

  Engagements sur titres

 

 

 

  Autres engagements reçus

 

6

8

(*) Données 2004 retraitées en normes IFRS.

II. — Compte de résultat consolidé.

(En millions d’euros).

 

Notes

31/12/05

31/12/04 (*)

Intérêts et produits assimilés

18

509

507

Intérêts et charges assimilées

19

-247

-267

Commissions (produits)

 

2

2

Commissions (charges)

 

-2

-2

Gains (pertes) nets sur actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers

 

 

2

Produits (charges) nets des autres activités

20

59

57

Produit net bancaire

 

321

299

Charges générales d’exploitation

21

-128

-144

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5

-5

Résultat brut d’exploitation

 

188

150

Coût du risque

22

-48

-31

Résultat d’exploitation

 

140

119

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

 

 

-2

Résultat courant avant impôt

 

140

117

Impôts sur les bénéfices

23

-45

-49

Intérêts minoritaires

 

-1

-1

Résultat net part du groupe

 

94

67

 

 

 

 

Résultat net, part du groupe Diac par action, en unité d’euros

 

23,52

16,63

(*) Données 2004 retraitées en normes IFRS.

III. — Variation des capitaux propres consolidés et des intérêts minoritaires.

 

Capital et réserves liées

Réserves

Gains / pertes latents ou différés
(nets d’IS)

Résultat net

Capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Réserves liées au capital

Réserves consolidées

Liés aux écarts de conversion

Liés à la réévaluation

Variation JV instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 31 décembre 2003 normes françaises

61

89

255

 

 

 

 61

466

 4

470

Affectation du résultat de l’exercice N – 1

 

 

61

 

 

 

-61

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2004

61

89

316

 

 

 

 

466

4

470

Incidence de l’adoption des normes IAS / IFRS

 

 

90

 

 

-7

 

83

 

83

Capitaux propres au 1er janvier 2004 IFRS

61

89

406

 

 

-7

 

549

4

555

Distribution de l’exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

-1

-1

    Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

-1

-1

Variation de valeurs des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres

 

 

 

 

 

-4

 

-4

 

-4

Variation de valeurs des instruments financiers et des immobilisations rapportées au résultat

 

 

 

 

 

0

 

0

 

0

Résultat de l’exercice (avant affectation)

 

 

 

 

 

 

67

67

1

67

  Sous-total

 

 

 

 

 

-4

67

63

1

64

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises associées et co-entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2004

61

89

406

 

 

-11

67

612

4

616

Affectation du résultat de l’exercice N – 1

 

 

67

 

 

 

-67

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2005

61

89

473

 

 

-11

 

612

4

616

Distribution de l’exercice

 

-35

-54

 

 

 

 

-89

-1

-90

  Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

61

54

419

 

 

-11

 

523

3

576

Variation de valeurs des instruments financiers et des immobilisations affectant les capitaux propres

 

 

 

 

 

7

 

7

 

7

Variation de valeurs des instruments financiers et des immobilisations rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice (avant affectation)

 

 

 

 

 

 

94

94

1

95

  Sous-total

 

 

 

 

 

7

94

100

1

102

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises associées et co-entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

-2

 

 

 

 

-2

1

-1

Capitaux propres au 31 décembre 2005

61

54

417

 

 

-4

94

622

3

627

 

Le capital de Diac comprend 4 000 000 actions de 15,25 € entièrement libérées et détenues intégralement par RCI Banque.

Le flux de distribution de l’exercice 2005 correspond pour l’essentiel au versement d’acomptes sur dividendes et à une distribution exceptionnelle de réserves.

Les intérêts minoritaires correspondent essentiellement à la part détenue par Diac dans Cogéra depuis le 31 décembre 2001 ainsi que dans Réca.

IV. — Tableau de flux de trésorerie.

(En millions d’euros).

 

31/12/05

31/12/04

Résultat net - Part du groupe

94

67

Résultat net - Part du groupe    

94

67

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

5

5

Dotations nettes aux provisions

19

22

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

(Produits) / Charges d’impôts différés

1

18

Perte nette / Gain net des activités d’investissement

 

4

Résultat net - Part des minoritaires

1

1

Autres (gains ou pertes sur portefeuille d’instruments dérives en juste valeur par résultat)

 

 

Capacité d’autofinancement

120

117

Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d’avance)

4

-23

  Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements

124

94

 

 

 

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

416

-827

  Encaissements / Décaissements liés aux créances sur établissements de crédit

1 114

375

  Encaissements / Décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit

-698

-1 202

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-487

-138

  Encaissements / Décaissements liés aux créances sur la clientèle

-485

-537

  Encaissements / Décaissements liés aux dettes sur la clientèle

-2

399

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

1 076

-424

  Encaissements / Décaissements liés au portefeuille de titres de placement et assimilés

-5

-1

  Encaissements / Décaissements liés aux dettes représentées par des titres

1 016

-533

  Encaissements / Décaissements liés aux valeurs à l'encaissement

65

110

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

 

 

Diminution / (Augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

1 005

-1 389

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

1 129

-1 295

Flux liés aux actifs financiers et aux participations :

 

 

  Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-3

-4

  Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

-3

-4

 

 

 

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-91

 

  Décaissements liés aux remboursements d’instruments de capital et emprunts subordonnés

 

 

  Dividendes versés

-91

 

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement :

 

 

  Encaissements / Décaissements sur dettes subordonnées

 

 

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-91

 

Effet de la variation des taux de change et des variations de périmètre sur la trésorerie et équivalents de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (Diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

1 035

-1 299

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture

-1 638

-339

  Caisse, banques centrales, CCP (actif et passif)

 

 

  Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit

-1 638

-339

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

-603

-1 638

  Caisse, banques centrales, CCP (actif et passif)

 

 

  Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit

614

442

  Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit

-1 217

-2 080

Variation de la trésorerie nette

1 035

-1 299

 

La ligne « Trésorerie et équivalent de trésorerie » est composée de dépôts à vue et opérations au jour le jour. Ces éléments constitutifs sont présentés en note 4 et 9.

V. — Annexe aux comptes consolidés.

Les comptes consolidés du groupe Diac, pour l’année 2005, ont été arrêtés par le conseil d’administration du 10 mars 2006 et seront présentés pour approbation à l’assemblée générale du 30 mai 2006.

En application du règlement n° 1606/2002 du Conseil européen et du Parlement européen du 19 juillet 2002 relatif à l’application des normes comptables internationales, le groupe Diac, émetteur de titres de dettes, doit appliquer le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standard) à compter du 1er janvier 2007.

En tant que filiale d’un groupe coté et conformément à l’option prévue en France pour les groupes publiant des comptes consolidés, le groupe Diac établit à compter de l’exercice 2005 ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) avant le 31 décembre 2005 et dont le règlement d’adoption est paru au Journal Officiel de l’Union européenne à la date d’arrêté des comptes.

Les informations financières comparatives 2004 ont été établies selon le référentiel IFRS au 31 décembre 2005 et en conformité avec la norme IFRS 1 relative à la première adoption des normes IFRS. Le groupe Diac a fait le choix d’appliquer par anticipation au 1er janvier 2004 les normes IAS 32 et 39 sur les instruments financiers.

Les effets de la transition aux normes IFRS sont présentés dans la section 6 de l’annexe aux comptes consolidés de l’exercice 2005.

Les comptes consolidés de Diac sont, par ailleurs, intégrés globalement dans ceux du groupe RCI Banque.

 

1. – Principes de consolidation.

Le groupe Diac applique les normes IFRS en matière de détermination du périmètre de consolidation et de méthode de consolidation.

Périmètre et méthodes de consolidation. — Le périmètre de consolidation comprend les filiales sous contrôle exclusif, les participations sous contrôle conjoint (co-entreprises) ainsi que les sociétés sous influence notable (entreprises associées).

Les sociétés sous contrôle exclusif de Diac S.A. sont consolidées par intégration globale.

Les actifs titrisés de Diac S.A. et de Cogéra S.A., pour lesquels le groupe Diac a conservé la majorité des risques et avantages, sont consolidés par intégration globale conformément au règlement du CRC 99-07 et aux normes internationales en vigueur.

 

Les entreprises qui, prises ensemble, présentent un caractère non significatif par rapport aux comptes consolidés ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation. Les critères retenus pour apprécier le seuil de signification sont :

— le total de bilan de l’ensemble des entités non consolidées doit représenter moins de 1 % du total de bilan du groupe Diac, soit 92 millions d’euros au 31 décembre 2005 ;

— le produit net bancaire de l’ensemble des entités non consolidées doit représenter moins de 1 % du produit net bancaire du groupe Diac, soit 3,2 millions d’euros au 31 décembre 2005.

 

La consolidation de l’ensemble de ces sociétés aurait un impact négligeable sur les comptes consolidés s’agissant de structures dont les pertes éventuelles sont prises en compte par voie de provision.

Les transactions significatives entre les sociétés consolidées, ainsi que les profits internes non réalisés, sont éliminés.

Les sociétés consolidées par Diac S.A. sont principalement les sociétés françaises de financement des ventes de véhicules Renault et Nissan, ainsi que les sociétés de service associées.

Coût d’acquisition des titres. — Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la rémunération remise au vendeur par l’acquéreur majoré des coûts directement imputables à l’acquisition, nette de l’économie d’impôts correspondante.

 

2. – Principes comptables d’évaluation et de présentation des comptes consolidés.

Pour établir ses comptes, le groupe Diac doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe. Le groupe Diac revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant d’estimations et jugements.

 

A. – Prêts et créances sur la clientèle :

— Principe d’évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle : Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie des « Prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.

Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau, les frais de dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont rattachés.

Les contrats de « Location financement » identifiés selon les règles décrites au point B sont comptabilisés en substance comme des créances de financement des ventes.

Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de location financière sont classés parmi les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».

Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les « Autres produits d’exploitation bancaire » et « Autres charges d’exploitation bancaire ».

 

— Identification du risque de crédit : Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe Diac :

  – Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseaux », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement) ;

  – Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie ;

  – Pour les emprunteurs « Entreprises », chaque filiale dispose de sa propre méthodologie d’appréciation du risque, basée sur des combinaisons de scores, d’analyses financières, de notes externes et de systèmes experts ;

  – En ce qui concerne les emprunteurs « Grand public », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financement concernés.

Les systèmes de notation des emprunteurs en vigueur dans le groupe Diac font l’objet d’un réexamen systématique pour mesurer en permanence les critères d’acceptation et les ajuster quand cela s’avère nécessaire.

Toute créance présentant un risque avéré de non-recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :

  – Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné ;

  – Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (location) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.

Les indemnités de résiliation et intérêts de retard sur les créances douteuses et douteuses compromises sont comptabilisés lors de leur encaissement.

Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.

— Dépréciation pour risque de crédit : Des dépréciations pour risque de crédit avéré sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces dépréciations sont déterminées sur base individuelle (selon le cas, de manière unitaire ou à partir d’une approche statistique des risques) ou sur base collective et classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.

— Activité grand public : L’approche statistique sur base individuelle est appliquée à l’activité grand public. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Grand public » sont dépréciées par groupes de risque représentatifs des types de financement et des biens financés. Dans le cadre du projet de mise en oeuvre du nouvel accord de Bâle, les critères de constitution des groupes de risque sont revus pour présenter une meilleure différenciation au regard du risque de crédit et notamment de la perte en cas de défaut.

Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.

La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées. Etant donné le caractère statistique de la méthode permettant de mesurer les flux de récupération prévisionnels, le calcul de la valeur recouvrable estimée est effectué non pas individuellement pour chaque créance, mais collectivement par génération de contrats.

L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.

— Activité réseau : Pour les encours les plus importants, tels que les créances réseau, la dépréciation des douteux est déterminée de façon unitaire sur base individuelle, en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

Les créances non douteuses, font l’objet d’une approche reposant sur un examen individuel et un examen collectif du risque de crédit.

Les créances non douteuses dont l’examen individuel fait néanmoins apparaître un indicateur objectif de dépréciation sont distinguées des autres créances non douteuses et regroupées dans la catégorie des créances incidentées, créée à cet effet. La dégradation de la structure financière, de la rentabilité et du comportement de paiement de la contrepartie constitue le fait générateur du classement dans la catégorie créances incidentées. Elle constitue également le fait générateur de la dépréciation. Les créances incidentées font l’objet d’une dépréciation associant le taux de dépréciation des créances douteuses au taux de mutation des créances incidentées au douteux.

Compte tenu de la connaissance personnalisée de chaque contrepartie, les dépréciations sur créances incidentées peuvent également faire l’objet d’un ajustement d’expertise.

Les créances non douteuses dont l’examen individuel ne révèle pas d’indicateur objectif de dépréciation sont regroupées dans la catégorie des créances saines. Elles font l’objet d’un examen collectif du risque de crédit, appréhendé au travers du risque sectoriel. Pour chaque pays où Diac finance le réseau, les facteurs macro-économiques explicatifs du risque sur l’activité de financement du réseau sont identifiés sur une période longue et leur corrélation avec les pertes historiques est mise en évidence. Lorsque les indicateurs macro-économiques de référence font apparaître une dégradation, les créances saines sont dépréciées collectivement. Le taux de dépréciation traduit le taux de pertes en lien avec la dégradation observée.

— Activité entreprises : La clientèle entreprises est dépréciée selon l’approche statistique sur base individuelle également appliquée à la clientèle grand public.

Cette méthode est appliquée dans la mesure où cette approche est pertinente. Dans le cas contraire, les créances incidentées et douteuses font l’objet d’un suivi unitaire, la dépréciation est alors déterminée en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées.

Une approche collective par portefeuille a été mise en oeuvre pour les créances saines, sans impact significatif sur les comptes du groupe Diac.

— Activités grand public et entreprises : Les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement dépréciés. Les flux de dépréciation viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.

— Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la dépréciation est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.

— Dépréciation des valeurs résiduelles : Le groupe Diac assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.

La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée / kilométrage.

Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie au terme contractuel par un tiers externe au groupe Diac, une dépréciation est constituée si la valeur de revente estimée est inférieure à la valeur résiduelle d’origine.

 

Cette dépréciation est constituée en comparant :

a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle réestimés aux conditions de marché à la date d’évaluation et actualisés au taux du contrat ;

b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.

 

La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).

La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

 

B. – Les contrats de « Location opérationnelle » (IAS 17). — En application de la norme IAS 17, le groupe Diac opère une distinction entre les contrats de « Location financement » et les contrats de « Location opérationnelle ».

Le principal critère conduisant le groupe Diac à qualifier ses contrats de location en « Location opérationnelle » est celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe Diac sont qualifiés de contrat de « Location opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transférée à un tiers extérieur au groupe. La qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe Diac tient également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des véhicules, estimée par le groupe Renault à 7 ans ou 8 ans selon le type de véhicules, ce qui conduit l’ensemble des contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.

Actuellement, Diac S.A. et ses filiales ne portent aucune opération qui pourrait être qualifiée de « Location opérationnelle », la majorité des risques et avantages ayant été transférée à des métiers extérieurs. L’intégralité des opérations de location du groupe est donc qualifiée de « Location financement » et comptabilisée selon les principes énoncés au paragraphe A.

 

C. – Opérations entre le groupe Diac et l’alliance Renault - Nissan. — Le groupe Diac contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault - Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.

Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités en 2005 et 2004 sont les suivants :

— L’aide à la vente : En 2005, le groupe Diac a assuré 3 701 millions d’euros de nouveaux financements (cartes inclues) contre 3 692 millions d’euros en 2004.

— Relations avec le réseau de concessionnaire : Le groupe Diac agit en partenaire financier afin de garantir et maintenir la bonne santé financière des réseaux de distribution de l’alliance Renault - Nissan.

Au 31 décembre 2005 les financements réseaux nets de provisions s’élèvent à 1 978 millions d’euros contre 1 788 millions d’euros au 31 décembre 2004.

Au 31 décembre 2005, 442 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales du groupe Renault.

En 2005, le réseau de concessionnaire, en tant qu’apporteur d’affaire, a perçu une rémunération de 81 millions d’euros contre 83 millions d’euros en 2004.

— Relations avec les constructeurs : Le groupe Diac règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de contrat, le groupe Diac est réglé par le groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce dernier s’est porté garant. Les opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.

Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles le constructeur participe à la bonification des financements octroyés à la clientèle.

En 2005 cette participation s’élève à 50 millions d’euros contre 44 millions d’euros en 2004.

 

D. – Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres (IAS 39). — Le portefeuille de titres du groupe Diac est classé suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IAS 39.

— Titres détenus jusqu’à l’échéance : Ce sont les titres que l’entreprise a l’intention de conserver jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués et comptabilisés selon la méthode du coût amorti. Sauf cas exceptionnels, ils ne peuvent en principe pas être cédés avant leur échéance.

Les provisions pour dépréciations sont constituées uniquement lorsqu’il existe une forte probabilité de défaillance de l’émetteur.

— Titres détenus à des fins de transaction : Ce sont les titres destinés à être cédés à une très brève échéance ou détenus afin de réaliser des plus-values.

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur étant comptabilisées au compte de résultat.

— Titres disponibles à la vente : Catégorie par « défaut », elle regroupe les titres qui ne sont ni destinés à être détenus jusqu’à l’échéance, ni détenus à des fins de transaction.

L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (coupons courus inclus), les variations de valeur (hors coupons courus) sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. Les intérêts courus sont comptabilisés au compte de résultat. Au cas où une dépréciation de ces titres serait jugée durable, celle-ci serait comptabilisée directement en compte de résultat et non en capitaux propres. Les pertes de valeur sur les titres à revenu variable qui présentent un caractère irréversible sont également comptabilisées au compte de résultat, mais ne peuvent être reprises ultérieurement.

 

E. – Immobilisations (IAS 16 / IAS 36). — Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d’un ensemble plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d’acquisition.

Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées estimées d’utilisation suivantes :

 

    Constructions

15 à 40 ans

    Autres immobilisations corporelles

4 à 8 ans

 

F. – Impôts sur les résultats (IAS 12). — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les normes IAS, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.

Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe Diac, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale), les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable.

Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distributions dont le versement est anticipé par le groupe.

 

G. – Engagements de retraite et assimilés (IAS 19).

— Présentation des régimes : Le groupe Diac a recours à différents types de régime de retraites et avantages assimilés :

  – Régime à prestations définies : Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions qui concernent principalement les indemnités de fin de carrière ;

  – Régimes à cotisations définies : Le groupe verse des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de retraite et de prévoyance. Il n’existe aucun passif à ce titre.

— Méthode d’évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies : Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.

Lorsque les hypothèses de calcul sont révisées, il en résulte des écarts actuariels qui sont étalés sur la durée de vie active résiduelle moyenne attendue du personnel participant à ces régimes, pour la partie excédant de plus de 10 % la plus grande des valeurs suivantes :

  – valeur actualisée de l’obligation à la date de clôture au titre des prestations définies à la date de clôture,

Ou :

  – juste valeur des actifs du régime à la date de clôture.

La charge nette de l’exercice, correspondant à la somme du coût des services rendus, du coût lié à la désactualisation diminuée de la rentabilité attendue des actifs du régime, de l’amortissement des écarts actuariels et de l’étalement du coût des services passés, est entièrement constatée en charges générales d’exploitation.

 

H. – Les passifs financiers (IAS 39). — Le groupe Diac enregistre un passif financier constitué de titres de créances négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de crédit.

Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.

Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de transaction qui sont directement attribuables à leur émission.

A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture (note J), les passifs financiers sont évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.

 

I. – Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (IAS 39).

Risques :

— Le risque de taux :

  – Le portefeuille d’actifs commerciaux est suivi quotidiennement en sensibilité et fait l’objet d’une couverture systématique ;

  – L’objectif est de couvrir tout risque de taux afin de protéger la marge commerciale du groupe Diac ;

 Une souplesse limitée reste cependant admise en matière de couverture du risque afin de tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts et celle des prêts à la clientèle.

  – Les calculs de sensibilité actif / passif sont effectués quotidiennement par le département contrôle interne et risques financiers pour le groupe Diac.

La situation de chaque entité du groupe au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données si la situation l’impose.

La sensibilité du groupe Diac au risque de taux constatée au 31 décembre 2005 est de 474 K€ au dessous de la limite des 1,5 millions d’euros.

Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe Diac dans le cadre de sa politique de gestion des risques de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instrument de couverture dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.

Les instruments financiers utilisés par Diac peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.

 

— Evaluation : Les dérivés sont mesurés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.

La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants à la date de clôture.

— Couverture de juste valeur : Le groupe Diac a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») dans le cas d’une couverture du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap receveur fixe / payeur variable.

Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.

Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.

Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la juste valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.

En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière évaluation en juste valeur. Actuellement, le groupe Diac ne présente aucune opération de ce type dans ses comptes.

— Couverture de flux de trésorerie : Diac a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans les cas suivants :

  – couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ;

  – couverture du risque de taux associé au replacement des actifs à taux fixe (sur le plan économique, il s’agit de la macro-couverture).

 

Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux issue des replacements des actifs financiers non dérivés est bien réduite par les flux liés au instruments dérivés utilisés en couverture.

Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.

— Opérations de transaction : On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles au sens d’IAS 39 à la comptabilité de couverture.

Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.

Il s’agit exclusivement des swaps contractés dans le cadre des opérations de titrisation.

 

J. – Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

— Le risque global de contrepartie encouru sur l’ensemble des produits dérivés contractés par le groupe Diac est mesuré selon une méthode interne forfaitaire.

L’équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie.

— Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une éthode de notation interne (déterminée conjointement avec l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau des fonds propres, ratio de solvabilité financière, notations long terme et court terme par les agences de rating, appréciation qualitative de la contrepartie.

 

K. – Informations sectorielles (IAS 14). — La segmentation de l’information sectorielle du groupe Diac s’articule autour de la notion de marché.

Conformément à la norme, la répartition par marché a été adoptée en tant que niveau d’information correspondant à l’axe stratégique développé par l’entreprise.

La segmentation des activités s’articule autour de la notion de catégories de clientèle :

— le marché grand public recouvre l’ensemble des financements et services associés réalisés avec les non professionnels ;

— le marché entreprises regroupe l’ensemble des prestations de financement, de fleet management et les services associés destinés aux professionnels ;

— l’activité réseaux recouvre les financements octroyés aux réseaux de concessionnaires.

 

Les résultats de chacun de ces trois segments de marché sont présentés séparément.

Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia et Multimarques sont regroupées.

La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

 

3. – Mise en oeuvre des normes IFRS.

En tant que nouvel adoptant des normes IFRS, le groupe Diac a préparé un bilan d’ouverture au 1er janvier 2004 selon ces nouvelles normes.

Conformément à la recommandation de l’AMF relative à la communication financière pendant la période de transition, le groupe Diac présente l’impact chiffré du passage aux normes IFRS sur les capitaux propres du groupe et le résultat consolidé de l’exercice 2004.

Pour l’élaboration de son bilan d’ouverture, le groupe Diac s’est conformé à la règle générale d’application rétrospective telle que définie par la norme IFRS 1.

Des états financiers comparés anciennes normes / normes IFRS, ainsi que des tableaux d’analyse de la transition, ont été élaborés au titre de l’exercice 2004. Ils sont présentés au point 6 de l’annexe aux comptes consolidés.

Les rapprochements sont présentés sous la forme de tableaux de passage des états en anciennes normes vers le nouveau référentiel IFRS. L’impact du passage aux normes IFRS est présenté par norme.

 

4. – Notes sur les comptes consolidés.

Note 1. – Information sectorielle.

Les contributions par marché sont analysées sur les principaux agrégats du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif associé aux différentes périodes présentées.

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Financement grand public :

 

 

  Encours productif moyen

3 715

3 414

  Produit net bancaire

178

152

  Résultat brut d’exploitation

97

62

  Résultat d’exploitation

64

39

  Résultat courant avant impôts

64

39

Financement entreprises :

 

 

  Encours productif moyen

1 768

1 599

  Produit net bancaire

105

110

  Résultat brut d’exploitation

62

59

  Résultat d’exploitation

56

58

  Résultat courant avant impôts

56

56

Financement réseaux :

 

 

  Encours productif moyen

2 010

1 920

  Produit net bancaire

38

37

  Résultat brut d’exploitation

29

29

  Résultat d’exploitation

20

22

  Résultat courant avant impôts

20

22

    Total :

 

 

      Encours productif moyen

7 493

6 933

      Produit net bancaire

321

299

      Résultat brut d’exploitation

188

150

      Résultat d’exploitation

140

119

      Résultat courant avant impôts

140

117

 

— Segmentation géographique : L’activité est effectuée en France uniquement.

 

Note 2. – Instruments dérivés.

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Actif

Passif

Actif

Passif

Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés dans la catégorie des dérivés détenus à des fins de transaction

16

39

23

39

  Instruments dérivés de taux

16

39

23

39

Juste valeur des actifs et passifs financiers désignés en couverture

 

7

 

16

  Instruments dérivés de taux : Couverture de flux de trésorerie futurs

 

7

 

16

    Total

16

46

23

55

      Dont entreprises liées

1

30

 

30

 

Ces postes comprennent essentiellement des instruments dérivés contractés sur les marchés de gré à gré par le groupe Diac dans le cadre de sa politique de couverture de l’exposition aux risques de taux d’intérêt.

Les opérations ayant donné lieu à une comptabilisation dans ce poste sont décrites au chapitre 2 dans les notes J et K.

La hausse des taux constatée en 2005 a entraîné l’augmentation de la valeur de marché nette du portefeuille de couverture de flux de trésorerie futurs. La majorité de ces dérivés sont des swaps de taux payeurs fixes et receveurs variables.

 

Ventilation des nominaux d’instruments dérivés par durée résiduelle et par intention de gestion :

 

(En millions d’euros)

Total

0 - 1 an

1 - 5 ans

+ 5 ans

31/12/05

31/12/04

31/12/05

31/12/04

31/12/05

31/12/04

31/12/05

31/12/04

Couverture du risque de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

  Swaps de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Prêteurs

9 426

8 800

3 398

4 306

5 943

4 494

85

 

    Emprunteurs

9 424

8 800

3 398

4 306

5 943

4 494

85

 

 

Note 3. – Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers.

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Actifs financiers disponibles à la vente

15

10

  Obligations et autres titres à revenu fixe

15

10

Autres actifs financiers

4

4

  Participations dans les sociétés contrôlées non consolidées

4

4

    Total

19

14

      Dont titres cotés

1

 

 

Note 4. – Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Créances à vue sur les établissements de crédit (1)

614

443

  Comptes ordinaires débiteurs

594

423

   Prêts au jour le jour

20

19

  Créances rattachées

 

1

Créances à terme sur les établissements de crédit

668

1 785

  Comptes et prêts à terme

665

1 778

  Créances rattachées

3

7

    Total

1 282

2 228

      Dont entreprises liées

749

1 939

(1) Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant au tableau de flux de trésorerie.

 

Le poste « Comptes ordinaires débiteurs » comporte les placements effectués par les fonds communs de créances Alliance Auto Loans France, Alliance DFP France. Il comporte également pour 536 millions d’euros auprès de banques externes au groupe contre 293 millions en 2004 pour Alliance Auto Loans France. La diminution du poste « Créances à terme sur établissements de crédit » est liée aux remboursements des prêts consentis à RCI Banque par Diac et Diac Location.

 

Note 5. – Opérations avec la clientèle et assimilées.

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Opérations avec la clientèle

5 246

4 866

Opérations de location financière

2 497

2 413

  Total

7 743

7 279

 

— Opérations avec la clientèle :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Total brut des créances sur la clientèle

5 394

4 994

  Créances sur la clientèle

5 366

4 967

    Affacturage

230

238

    Autres crédits à la clientèle

4 854

4 491

    Comptes ordinaires débiteurs

48

64

    Créances douteuses et compromises

234

174

  Créances rattachées sur clientèle

28

27

    Affacturage

1

1

    Autres crédits à la clientèle    

14

14

    Créances douteuses et compromises

13

12

Total des éléments intégrés au coût amorti - Créances clientèle

27

19

  Etalement des frais de dossiers et divers

-10

-11

  Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau

-38

-37

  Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires

75

67

Dépréciation des créances sur la clientèle

-175

-147

  Dépréciation des créances incidentées ou à risque

-44

-35

  Dépréciation des créances douteuses et compromises

-131

-112

    Total net des créances sur la clientèle

5 246

4 866

 

Les opérations de titrisation, intervenues en 2002 chez Diac et 2005 chez Cogéra n’ont pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par ces deux sociétés. Les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.

Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales de Renault sur des entreprises localisées en Europe.

 

Opérations de location financière :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Opérations de location financière    

2 529

2 442

  Crédit-bail et location longue durée    

2 460

2 377

  Créances douteuses et compromises    

61

59

  Créances rattachées    

8

6

Total des éléments intégrés au coût amorti - Location financière

16

19

  Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau    

-14

-15

  Etalement des coûts d’acquisition    

30

34

Dépréciation des opérations de location financière    

-48

-48

 Dépréciation des créances incidentées ou à risque    

-9

-8

 Dépréciation des créances douteuses et compromises    

-38

-39

 Dépréciation de la valeur résiduelle    

-1

-1

    Total des opérations de location financière net    

2 497

2 413

 

Note 6. – Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Grand public

Entreprises

Réseau

Autres

Total

Grand public

Entreprises

Réseau

Autres

Total

Valeur brute

4 060

1 820

2 026

59

7 965

3 795

1 781

1 827

72

7 475

Créances saines

3 877

1 792

1 942

57

7 668

3 627

1 754

1 791

71

7 243

 Créances douteuses

183

28

84

2

297

168

27

36

1

232

  Dont compromises

114

15

6

1

136

88

13

30

1

132

Dépréciation sur base individuelle

-146

-20

-31

-3

-200

-130

-20

-25

-2

-177

Créances saines

-17

-2

-10

 

-29

-9

-2

-12

 

-23

Créances douteuses

-129

-18

-21

-3

-171

-121

-18

-13

-2

-154

  Dont compromises

-83

-12

-6

-1

-102

-73

-12

-12

-1

-98

Provisions collectives sectorielles

 

-6

-16

 

-22

 

-6

-13

 

-19

Valeur nette

3 914

1 794

1 979

56

7 743

3 665

1 755

1 789

70

7 279

  Dont entreprises liées (hors participations reçues et rémunérations versées)

 

 

442

20

462

 

 

325

50

375

 

Hormis vis-à-vis du groupe Renault, le groupe Diac n’a pas d’engagement de crédit sur des contreparties représentant un montant supérieur à 10 % de ses fonds propres.

Les financements « Grand public » et « Entreprises » sont majoritairement hors-groupe.

L’information sectorielle est détaillée en note 1.

 

Note 7. – Comptes de régularisation et actifs divers.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Actifs d’impôts courants

 

3

Actifs d’impôts différés

14

17

Comptes de régularisation et actifs divers

100

154

  Créances fiscales (hors impôts courants)

10

1

  Créances sociales

 

 

  Autres débiteurs divers

42

51

  Comptes de régularisation - Actif

5

7

  Autres actifs

 

1

  Valeurs reçues à l’encaissement

43

94

    Total

114

174

 

Note 8. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

(En millions d’euros)

31/12/05

IFRS 31/12/04 retraité

Immobilisations incorporelles : valeur nette

1

2

  Valeur brute

13

14

  Provisions

-12

-12

Immobilisations corporelles : valeur nette

21

22

  Valeur brute

61

60

  Provisions

-40

-38

    Total

22

24

 

Note 9. – Dettes envers les établissements de crédit, envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Total des dettes réparti selon la méthode d’évaluation :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Dettes évaluées au coût amorti

8 030

8 596

  Dettes envers les établissements de crédit

3 914

5 488

  Dettes envers la clientèle

471

473

  Dettes représentées par des titres

3 645

2 635

    Total

8 030

8 596

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Dettes à vue envers les établissements de crédit (1)

1 220

2 085

  Comptes ordinaires

1 178

2 054

  Emprunts au jour le jour

31

22

  Autres sommes dûes

8

4

  Dettes rattachées

3

5

Dettes à terme envers les établissements de crédit

2 694

3 403

  Comptes et emprunts à terme

2 672

3 370

  Dettes rattachées

22

33

    Total

3 914

5 488

      Dont entreprises liées

3 849

5 395

(1) Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant au tableau de flux de trésorerie.

 

La variation de -876 millions d’euros sur le poste « Comptes ordinaires » est liée principalement à la diminution du refinancement de Cogéra auprès de RCI Banque. Cette ressource a été remplacée par celle générée lors de la titrisation de ses créances.

 

Opérations avec la clientèle (passif) :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Comptes créditeurs

461

461

  Comptes ordinaires créditeurs

9

10

  Comptes créditeurs à terme

452

451

Autres sommes dues à la clientèle

8

10

Dettes rattachées

2

2

    Total

471

473

      Dont entreprises liées

453

456

 

Au cours de l’exercice 2004, Cogéra, une filiale du groupe Diac, a contracté un emprunt à recours limité auprès de Renault S.A. pour un montant de 450 millions d’euros, assorti d’un nantissement de la créance de Renault S.A. en faveur de Cogéra. Cette opération a été réalisée afin d’obtenir un refinancement des prêts consentis à Renault France Automobiles, filiale commerciale du groupe Renault en France, et de réduire les engagements de Cogéra sur le groupe Renault.

Les créances RFA sont maintenues à l’actif du bilan à leur poste d’origine.

 

Dettes représentées par un titre :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Titres de créances négociables

909

1 077

  Certificat de dépôts

729

759

  Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés

 

 

  BMTN et assimilés

178

312

  Dettes rattachées

2

6

Autres dettes représentées par un titre

2 736

1 558

  Autres dettes représentées par un titre

2 731

1 552

  Dettes rattachées

5

6

    Total

3 645

2 635

 

Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie, les EMTN et assimilés sont émis par Diac.

Les autres dettes représentées par un titre correspondent dans leur intégralité aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les besoins des opérations de titrisation française (Diac et Cogéra). Tous les passifs du groupe Diac sont libellés en euros.

 

Ventilation de l’endettement par échéances. — La ventilation des dettes par échéances est exposée en Note 16 « Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir ».

 

Note 10. – Titrisation.

Pays

France

Entité cédante

Diac S.A.

Cogéra S.A.

Date de début    

Octobre 2002

Janvier 2005

Durée maximale des fonds    

Octobre 2017

Janvier 2012

FCC    

Alliance Auto Loans - France

Alliance DFP France

Créances cédées à l’origine    

1 641 millions d’euros de crédits automobile à la clientèle

1 372 millions d’euros de créances concessionnaires indépendants

Rehaussement de crédit

Cash collatéral pour 2,9 %

 

Sur-collatéralisation en créances de 4,5 %

Couverture du risque de taux par des swaps miroirs

Oui

Non

Véhicule d’émission : CARS par Emissions publiques

Moyen terme

Encours au 31/12/05

Class A
notation : AAA
804,8 millions d’euros

Séries 2005-1 Class A
notation : AAA
814 millions d’euros

 

Class B
notation : A
77 millions d’euros

Séries 2005-1 Class B
notation : A
36 millions d’euros

Placements privés listés

Court terme

Titres émis au 31/12/05

Class R
notation : AAA
732 millions d’euros

Séries 2005-2 Class A
notation : AAA
270 millions d’euros

 

L’ensemble des créances titrisées, y compris les intérêts courus non échus, a été maintenu à l’actif du bilan.

En application des règles de consolidation, les parts résiduelles et parts court terme éventuellement souscrites par Diac sont éliminées dans les comptes consolidés.

 

Note 11. – Comptes de régularisation et passifs divers.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Passifs d’impôts courants

19

7

Passifs d’impôts différés

117

115

Comptes de régularisation et passifs divers

296

284

  Dettes fiscales (hors impôt courant)

13

11

  Dettes sociales

9

7

  Autres créditeurs divers

209

212

  Comptes de régularisation - Passif

65

54

    Total

432

406

 

Note 12. – Provisions.

(En millions d’euros)

31/12/04 retraité IFRS

Dotations

Reprises

Reclassements, effet de change, variation de périmètre

31/12/05

Utilisées

Non utilisées

Opérations bancaires :

 

 

 

 

 

 

  Provisions pour risques de litiges

3

 

 

 

 

3

  Autres provisions

3

2

 

-1

5

9

    Total des provisions sur opérations bancaires

6

2

 

-1

5

12

Opérations non bancaires :

 

 

 

 

 

 

  Provisions pour engagements de retraite et assimilés

12

5

 

 

 

17

    Provisions pour restructurations

5

 

-1

-2

 

2

    Provisions pour risques fiscaux et litiges

19

4

-2

-14

5

12

    Autres

12

 

 

-1

-8

3

      Total des provisions sur opérations non bancaires

48

9

-3

-17

-3

34

        Total

54

11

-3

-18

2

46

 

Chacun des litiges connus dans lesquels Diac ou des sociétés du groupe sont impliquées fait l’objet d’un examen à date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.

Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux. Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.

Provisions pour engagements de retraite et assimilés : 

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

France

17

12

  Total

17

12

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

France

Age de départ à la retraite

ans 60

Evolution des salaires

% 3,28

Taux d’actualisation financière

 % 4,07

Taux de départ

 % 5,48

    

Comparaison de la valeur des engagements avec les provisions constituées :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Valeur actuarielle des engagements

18

13

Gains / (pertes) actuariels non comptabilisés

-1

-1

Provision au bilan au titre des engagements de retraite

17

12

 

Ventilation de la variation de la provision pour engagements de retraites :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Solde à l’ouverture

12

11

Charges nettes de l’exercice

6

1

Prestations payées et contributions versées au fonds

-1

 

Solde à la clôture

17

12

 

Charges nettes de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Coût des services rendus

1

1

Coût de la désactualisation

1

 

Rentabilité attendue des actifs

4

 

Chantes nettes de l’exercice

6

1

 

Note 13. – Dépréciation et provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie.

(En millions d’euros)

31/12/04 retraité IFRS

Dotations

Reprises

Reclassement, effet de change et effet des changements de périmètre

31/12/05

Dépréciation de l’actif :

 

 

 

 

 

  Opérations avec la clientèle

195

119

-92

 

222

    Total des dépréciations de l’actif

195

119

-92

 

222

Provisions inscrites au passif :

 

 

 

 

 

  Risques sur engagements par signature

 

 

 

 

 

  Autres provisions en couverture d’un risque de contrepartie

5

3

-3

 

5

    Total des provisions inscrites au passif

5

3

-3

 

5

      Total

200

122

-95

 

227

 

La ventilation par marché des dépréciations de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 5, accompagnée des encours correspondants.

 

Note 14. – Dettes subordonnées.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Titres participatifs

15

15

  Total

15

15

 

    Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.

 

Note 15. – Ventilation des actifs et passifs financiers, par durée restant à courir.

(En millions d’euros)

Jusqu’à 3 mois

De 3 mois à 1 an

D’1 an à 5 ans

Supérieure à 5 ans

Total 31/12/05

Actifs financiers

3 254

2 057

3 727

22

9 060

  Instruments dérivés

1

15

 

 

16

  Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers

 

 

15

4

19

  Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 133

29

120

 

1 282

  Prêts et créances sur la clientèle

2 120

2 013

3 592

18

7 743

Passifs financiers

2 971

2 726

2 379

15

8 091

  Instruments dérivés

26

17

3

 

46

  Dettes envers les établissements de crédit

1 351

1 111

1 452

 

3 914

  Dettes envers la clientèle

21

450

 

 

471

  Dettes représentées par un titre

1 573

1 148

924

 

3 645

  Dettes subordonnées

 

 

 

15

15

 

Note 16. – Juste valeur des actifs et passifs financiers (en application d’IAS 32).

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Valeur nette comptable

Juste valeur

Gain (perte) latent(e)

Valeur nette comptable

Juste valeur

Gain (perte) latent(e)

Actifs financiers

9 060

9 093

33

9 544

9 592

48

  Instruments dérivés

16

16

 

23

23

 

  Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers

19

19

 

14

14

 

  Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 282

1 281

-1

2 228

2 231

3

  Prêts et créances sur la clientèle

7 743

7 777

34

7 279

7 324

45

Passifs financiers

8 091

8 103

12

8 666

8 687

21

  Instruments dérivés

46

46

 

55

55

 

  Dettes envers les établissements de crédit

3 914

3 918

4

5 488

5 501

13

  Dettes envers la clientèle

471

472

1

473

474

1

  Dettes représentées par un titre

3 645

3 649

4

2 635

2 637

2

  Dettes subordonnées

15

18

3

15

20

5

 

Hypothèses et méthodes retenues. — Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments. Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et / ou de méthodes d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.

Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice, et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.

En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si Diac ne dispose pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan.

 

Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :

— Actifs financiers : Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés à Diac au 31 décembre 2005 et au 31 décembre 2004 pour des prêts de conditions et échéances similaires.

— Créances à la clientèle : Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2005 et au 31 décembre 2004.

 

Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.

— Passifs financiers : La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à Diac au 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004 pour des emprunts de conditions et échéances similaires.

 

Les flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de Diac.

 

Note 17. – Engagements hors bilan.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04

Engagements donnés

992

1 324

  Engagements de financement    

961

1 222

    Engagements en faveur d’établissements de crédit

 

 

    Engagements en faveur de la clientèle

961

1 222

  Autres engagements donnés

31

102

    Valeurs affectées en garantie

25

94

    Engagements réciproques

6

8

Engagements reçus

2 322

2 124

  Engagements de financement

441

387

    Engagements reçus d’établissements de crédit

440

386

    Engagements reçus de la clientèle

1

1

  Engagements de garantie

1 875

1 729

    Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit

37

50

    Engagements de garantie reçus de la clientèle

917

883

      Dont groupe Renault

450

450

    Engagements reçus de reprise des véhicules loués en fin de contrat

921

796

      Dont groupe Renault    

636

571

  Autres engagements reçus

6

8

    Autres engagements reçus

 

 

    Engagements réciproques

6

8

 

Fin 2004, Cogéra a mis en place un prêt à recours limité consenti par Renault et assorti d’un nantissement de créance qui figure parmi les engagements de garanties reçues de la clientèle.

En 2005, les engagements en faveur de la clientèle passent de 1 222 millions d’euros en 2004 à 961 millions d’euros en 2005. Cette baisse concerne Cogéra et est liée à la revue de la politique d’engagements de financement afin de réduire les grands risques.

La hausse en 2005 du poste « Engagements reçus de reprise des véhicules loués en fin de contrat » concerne Diac Location et est liée à une hausse des encours, qui entraîne mécaniquement une augmentation des engagements reçus.

 

Note 18. – Intérêts et produits assimilés.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Intérêts et produits assimilés sur :

 

 

  Opérations avec les établissements de crédit

42

65

    Dont entreprises liées

27

43

  Opérations avec la clientèle

335

309

    Dont entreprises liées

55

31

  Opérations de location financière

204

203

    Dont entreprises liées

15

9

  Intérêts courus et échus des actifs financiers disponibles à la vente

6

5

Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d’affaires :

 

 

  Clientèle

-52

-44

  Location financière

-26

-31

      Total

509

507

 

La titrisation des créances Diac et Cogéra n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

 

Note 19. – Intérêts et charges assimilées.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Intérêts et charges assimilées sur :

 

 

  Opérations avec les établissements de crédit

-149

-194

    Dont entreprises liées

-132

-170

  Opérations avec la clientèle

-11

 

    Dont entreprises liées

-11

 

  Opérations de location financière

-4

-4

  Opérations de location opérationnelle

1

 

  Charges / dettes représentées par un titre

-84

-69

      Total

-247

-267

 

Note 20. – Produits et (charges) nets des autres activités.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Autres produits d’exploitation bancaire    

259

243

  Prestations accessoires aux contrats de financement    

143

129

  Produits des activités de services    

79

75

  Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux    

31

34

    Dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles    

1

3

  Autres produits d’exploitation bancaire    

6

5

    Dont reprise de provision pour risques bancaires    

1

 

Autres charges d’exploitation bancaire    

-202

-189

  Coûts des prestations accessoires aux contrats de financements    

-104

-96

  Coûts des activités de services    

-40

-36

  Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux    

-27

-28

    Dont dotation pour dépréciation des valeurs résiduelles    

 

 

  Coûts de distribution non assimilables à des intérêts    

-25

-21

  Autres charges d’exploitation bancaire    

-6

-8

    Dont dotation aux provisions pour risques bancaires

-2

-1

Autres produits (charges) nets d’exploitation bancaire

57

54

  Autres produits d’exploitation non bancaire

5

6

  Autres charges d’exploitation non bancaire

-3

-3

Produits (charges) nets des autres activités

59

57

 

Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de services se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.

 

Note 21. – Charges générales d’exploitation et effectifs.

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Frais de personnel    

-92

-95

  Rémunération du personnel

-47

-49

  Charges de retraites et assimilés

-5

-1

  Autres charges sociales

-37

-35

  Autres charges de personnel

-3

-10

Autres frais administratifs

-35

-49

    Dont charges de loyer

-8

-7

      Total

-128

-144

 

Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour restructuration et pour risques liés au personnel.

 

Effectifs :

 

(Effectif moyen en nombre)

2005

2004

Financement et services en France

1 456

1 481

  Total

1 456

1 481

 

 Note 22. – Coût du risque.

    Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) aux provisions, les créances irrécouvrables couvertes (non couvertes) par des provisions, ainsi que les récupérations sur créances amorties.

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Financement grand public

-33

-21

  Dotations pour dépréciation

-52

-35

  Reprises de dépréciation

36

33

  Pertes sur créances irrécouvrables

-21

-22

  Récupération sur créances amorties

4

3

Financement entreprises

-6

-3

  Dotations pour dépréciation

-9

-6

  Reprises de dépréciation

7

8

  Pertes sur créances irrécouvrables

-4

-5

  Récupérations sur créances amorties

 

 

Financement des réseaux

-9

-7

  Dotations pour dépréciation

-48

-35

  Reprises de dépréciation

39

28

  Pertes sur créances irrécouvrables

 

 

  Récupérations sur créances amorties

 

 

Variation des provisions pour dépréciation des autres créances

 

2

Coût du risque

-48

-29

Autres corrections de valeurs

 

-2

    Total

-48

-31

 

En 2005, le coût du risque global des activités grand public et entreprises est en hausse.

 

Note 23. – Impôts sur les bénéfices.

    Ventilation entre impôts différés et impôts exigibles :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Impôts courants    

-44

-31

Impôts différés    

-1

-18

  Produit / (charge) d’impôts différés bruts    

-1

-18

  Variation de la dépréciation des impôts différés actifs    

 

 

    Total    

-45

-49

 

Répartition du solde net des impôts différés par grandes catégories :

 

(En millions d’euros)

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Provisions pour dépréciation

26

16

Provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

15

18

Déficits reportables    

 

 

Autres actifs    

31

30

Opérations de locations et immobilisations    

-137

-127

Autres passifs    

-37

-36

Solde net actif (passif)    

-102

-99

 

Rapprochement entre la charge réelle d’impôts comptabilisée et la charge théorique d’impôts :

 

 

31/12/05

31/12/04 retraité IFRS

Taux d’impôt sur les bénéfices en vigueur en France    

34,93

35,43

Différentiel de taux d’imposition les entités françaises    

-1,22

3,45

Autres impacts    

-1,44

3,65

Taux effectif de l’impôt    

32,27

42,53

 

La diminution de la charge d’impôt s’explique essentiellement par la baisse du taux de l’impôt et par la reprise en 2005 de provisions sur risques fiscaux constituées en 2004.

Impôts courants et différés constatés en variation des capitaux propres : 

 

(En millions d’euros)

Variation 2005 des capitaux propres

Variation 2004 des capitaux propres

Avant impôts

Impôts

Net

Avant impôts

Impôts

Net

Opérations de couverture de flux
de trésorerie

10

-4

6

6

-2

4

Actifs disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

  Total

10

-4

6

6

-2

4

 

5. – Liste des sociétés consolidées.

 

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

 

2005

2004

Société mère :

 

 

 

  Diac    

 

 

 

Sociétés intégrées globalement :

 

 

 

  Financement des ventes :

 

 

 

    Cogéra    

France

94,81

94,81

    Diac Location    

France

100,00

100,00

    Sogesma    

France

100,00

100,00

  Sociétés de services :

 

 

 

    Reca    

France

99,96

99,96

    Sigma Services    

France

100,00

100,00

 

6. – Comptes consolidés comparés normes IFRS / anciennes normes.

    A. Bilan consolidé normes IFRS au 31 décembre 2004 / anciennes normes :

 

(En millions d’euros)

Opérations interbancaires

et assimilées

Opérations

avec la clientèle

Opérations

crédit-bail et assimilées

Obligations,

actions, autres titres à revenu fixe et variable

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Ecarts d’acquisition

Comptes de régularisation et actifs divers

Total actif

Actif ancien format 31/12/04

2 228

4 784

2 381

10

4

24

0

230

9 661

Actif nouveau format :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Caisse, banques centrales, CCP

0

 

 

 

 

 

 

 

0

  Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

10

4

 

 

 

14

 Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 228

 

 

 

 

 

 

 

2 228

 Prêts et créances sur la clientèle

 

4 784

2 381

 

 

 

 

 

7 165

Opérations de location opérationnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Comptes de régularisations et actifs divers

 

 

 

 

 

 

 

230

230

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

 

 

 

24

 

 

24

Ecarts d’acquisition

 

 

 

 

 

 

0

 

0

  Total actif    

2 228

4 784

2 381

10

4

24

0

230

9 661

 

(En millions d’euros)

Opérations interbancaires et assimilées

Opérations avec la clientèle

Dettes représentées par un titre

Comptes de régularisation et passifs divers

Ecart d’acquisition

Provisions pour risques et charges

Dettes subordonnées

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres part du groupe

Total passif

Passif ancien format 31/12/04    

5 488

473

2 636

449

0

55

15

9

4

532

9 661

Passif nouveau format :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Banques centrales, CCP

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

  Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

  Dettes envers les établissements de crédit

5 488

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 488

  Dettes envers la clientèle

 

473

 

 

 

 

 

 

 

 

473

  Dettes représentées par un titre

 

 

2 636

 

 

 

 

 

 

 

2 636

  Comptes de régularisation et passifs divers

 

 

 

449

0

 

 

 

 

 

449

  Provisions pour risques et charges

 

 

 

 

 

55

 

9

 

 

64

  Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

15

 

 

 

15

  Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

4

 

4

  Capitaux propres part du groupe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

532

532

    Total passif    

5 488

473

2 636

449

0

55

15

9

4

532

9 661

 

B. Analyse de la transition des comptes de résultat consolidés au 31 décembre 2004 :

 

(En millions d’euros)

31/12/04

anciennes normes

IAS 39 coût amorti

IAS 39 dépréciation

Total impacts IFRS

31/12/04 normes IFRS

Intérêts et produits assimilés

582

-75

 

-75

507

Intérêts et charges assimilées

-267

 

 

 

-267

Commissions (Produits)

2

 

 

 

2

Commissions (Charges)

-2

 

 

 

-2

Gains (Pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Gains (Pertes) nets sur actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers

 

2

 

2

2

Produits (charges) nets des autres activités    

82

-25

 

-25

57

Produit net bancaire    

397

-98

 

-98

299

Charges générales d’exploitation (1)    

-250

106

 

106

-144

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-5

 

 

 

-5

Résultat brut d’exploitation

142

8

 

8

150

Coût du risque (2)

-27

 

-4

-4

-31

Résultat d’exploitation

115

8

-4

4

119

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-2

 

 

 

-2

Variations de valeur des écarts d’acquisition

 

 

 

 

 

Résultat courant avant impôt

113

8

-4

4

117

Impôts sur les bénéfices

-46

-4

1

-3

-49

Intérêts minoritaires

-1

 

 

 

-1

Résultat net part du groupe

66

4

-3

1

67

(1) Reclassement des coûts de distribution non étalables en autres charges d’exploitation bancaire.

(2) Dont :

– 5 millions d’euros liés au provisionnement de la clientèle réseau ;

+ 1 million d’euros lié à l’effet de l’actualisation des flux de récupération futurs.

 

C. Analyse de la transition du bilan consolidé au 31 décembre 2004 :

 

(En millions d’euros)

31/12/04 anciennes normes

IAS 39 coût amorti des prêts et créances clientèle (1)

IAS 39 dépréciation et IAS 30 reprise FRBG (2)

IAS 39 refi. juste valeur et coût amorti (3)

Autres impacts IFRS (4)

Impôts différés (5)

31/12/04 normes IFRS

Actif :

 

 

 

 

 

 

 

  Caisse, banques centrales, CCP

0

 

 

 

 

 

0

  Instruments dérivés

0

 

 

23

 

 

23

  Actifs financiers disponibles à la vente et autres actifs financiers

14

 

 

 

 

 

14

  Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 228

 

 

 

 

 

2 228

  Prêts et créances sur la clientèle

7 165

90

24

 

 

 

7 279

  Opérations de location opérationnelle

0

 

 

 

 

 

0

  Comptes de régularisations et actifs divers

230

-35

-9

6

 

-18

174

  Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

 

 

0

  Immobilisations corporelles et incorporelles

24

 

 

 

 

 

24

  Ecarts d’acquisition

0

 

 

 

 

 

0

    Total actif

9 661

55

15

29

0

-18

9 742

Passif :

 

 

 

 

 

 

 

  Instruments dérivés

0

 

 

55

 

 

55

  Dettes envers les établissements de crédit

5 488

 

 

 

 

 

5 488

  Dettes envers la clientèle

473

 

 

 

 

 

473

  Dettes représentées par un titre

2 636

 

 

-1

 

 

2 635

  Comptes de régularisation et passifs divers

449

-11

 

-14

 

-18

406

  Provisions pour risques et charges

64

 

-10

 

 

 

54

  Dettes subordonnées

15

 

 

 

 

 

15

  Capitaux propres part du groupe

532

66

25

-11

 

 

612

    Capital souscrit et réserves liées

150

 

 

 

 

 

150

    Réserves consolidées et autres

316

62

28

 

 

 

406

    Gains ou pertes latents ou différés

0

 

 

-11

 

 

-11

    Résultat de l’exercice

66

4

-3

 

 

 

67

  Intérêts minoritaires

4

 

 

 

 

 

4

      Total passif

9 661

55

15

29

0

-18

9 742

(1) Coût amorti des prêts et créances sur la clientèle : + 90 millions d’euros liés à la constitution du stock des coûts de distribution en cours d’étalement et au rattachement des autres composantes à l’encours de financement (Frais de dossier...).

(2) Mise en conformité des provisions :

— Poste prêts et créances sur la clientèle :

    + 31 millions d’euros liés au provisionnement de la clientèle réseau,

    – 7 millions d’euros liés à l’effet de l’actualisation des flux de récupérations futurs ;

— Poste provisions pour risques et charges :

    – 10 millions d’euros liés à la reprise du FRBG,

(3) Juste valeur des actifs et passifs financiers :

— Poste instruments dérivés actif : + 23 millions d’euros liés à la comptabilisation en valeur de marché des instruments dérivés ;

— Poste instruments dérivés passif : + 55 millions d’euros liés à la comptabilisation en valeur de marché des instruments dérivés ;

— Poste comptes de régularisation et passifs divers : – 14 millions d’euros liés à l’extourne des intérêts courus non échus sur instruments dérivés, au reclassement des primes d’émissions des emprunts ainsi qu’à l’impact de l’impôt différé sur ces éléments.

(5) Compensation des impôts différés actif et passif et comptabilisation d’un impôt différé passif sur la quote-part de frais non déductible lié aux distributions de dividendes.

 

D. Analyse de la transition des capitaux propres consolidés au 1er janvier 2004 et au 31 décembre 2004 :

 

(En millions d’euros)

Capital

Prime d’émission

Gains ou pertes latentes ou différés (1)

Réserves de première application (2)

Autres réserves

Résultat

Intérêts minoritaires

Total

 

Solde au 1er janvier 2004 anciennes normes

61

89

 

 

255

61

4

470

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IAS 39 Coût amorti

 

 

 

62

 

 

 

 

IAS 39 Dépréciation et IAS 30 reprise du FRBG

 

 

 

28

 

 

 

 

IAS 39 Juste valeur

 

 

-7

 

 

 

 

 

IAS 17 Contrats de location

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres impacts IAS

 

 

 

 

 

 

 

 

  Total effets de transaction aux normes IFRS

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde au 1er janvier 2004 nouvelles normes

61

89

-7

90

255

61

4

553

 

(En millions d’euros)

Capital

Prime d’émission

Gains ou pertes latentes ou différés (1)

Réserves de première application (2)

Autres réserves

Résultat

Intérêts minoritaires

Total

Solde au 31 décembre 2004 anciennes  normes

61

89

 

 

316

66

4

536

IAS 39 Coût amorti

 

 

 

62

 

4

 

 

IAS 39 Dépréciation et IAS 30 reprise du FRBG

 

 

 

28

 

-3

 

 

IAS 39 Juste valeur

 

 

-11

 

 

 

 

 

IAS 17 Contrats de location

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres impacts IAS

 

 

 

 

 

 

 

 

Total effets de transaction aux normes IFRS

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde au 31 décembre 2004 nouvelles normes

61

89

-11

90

316

67

4

616

   (1) Ce poste comprend la revalorisation des swaps de taux du portefeuille de macro-couverture (Cash Flow Hedge) pour – 7 millions d’euros au 01/01/04 contre – 11 millions d’euros au 31/12/04.

    (2) Ce poste comprend les autres impacts des nouvelles normes au 01/01/04 :

    — + 62 millions d’euros liés à la première application du coût amorti. L’impact et essentiellement lié à l’étalement des coûts de distribution qui ne l’étaient pas en normes françaises ;

    — + 28 millions d’euros liés à :

        – la mise en conformité des méthodes de provisionnement pour 21 millions d’euros :

            • + 24 millions d’euros pour le provisionnement réseau,

            • – 5 millions d’euros liés à l’actualisation des flux de récupération futurs pour la détermination des provisions clientèle ;

        – la reprise du FRBG pour 10 millions d’euros.

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, tel que décrit dans le paragraphe 2.A de l’annexe. Nos travaux ont notamment consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations, à revoir par sondages les calculs effectués par la société et à examiner les procédures d’approbation de ces estimations par la direction. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe, conformément aux normes professionnelles applicables en France. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Neuilly, le 27 mars 2006.

 

Les commissaires aux comptes :

Ernst & Young Audit :

Deloitte & Associés :

Bertrand Bluzat ;

Damien Leurent.

VII. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.

 

 

0610585

28/06/2006 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (24_N2)
Numéro d'affaire : 10027
Texte de l'annonce :

0610027

28 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°77


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

 
 

DIAC

Société Anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy-le-Grand cedex.

702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Troisième avis de convocation

des propriétaires de titres participatifs

mars 1985 de 152,45 €.

 

 

    L'assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € émis par la DIAC en Mars 1985 n'ayant pu délibérer valablement le 30 Mai 2006, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le Conseil d'Administration de ladite Société chez CACEIS Corporate Trust le jeudi 6 juillet 2006 à 9 heures en assemblée générale (troisième assemblée) à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

 

    — Lecture du rapport du conseil d'administration sur la situation et l'activité de la société au cours de l'exercice 2005.

    — Lecture du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes de l'exercice 2005 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs.

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

    Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

 

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la société cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

 

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, faire parvenir le certificat d'immobilisation établi par l'intermédiaire habilité, constatant l'indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu'à la date de l'assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des banques ou établissements suivants :

 

    — Le Crédit lyonnais,

    — BNP Paribas,

    — Société générale,

    — Ixis Investor Services

    — CM – CIC,

    — Natexis Banques populaires,

    — CACEIS-CT.

 

    où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

 

Le rapport du conseil d'administration et le rapport des commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la société.

 

 

Le conseil d’administration.

 

 

 

0610027

22/05/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7072
Texte de l'annonce :

0607072

22 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°61


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

SOCIETE DIAC SA

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siége social : 14, avenue du pavé-neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.

SIREN 702 002 221 R.C.S Bobigny.

Situation au 31 mars 2006.

(En milliers d'euros.)

Actif

Montant 

Caisse, Banques centrales, CCP    

11

Créances sur les établissements de crédit    

12 732

Opérations avec la clientèle    

1 805 894

Obligations et autres titres à revenu fixe    

55 722

Actions et autres titres à revenu variable    

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

3 507

Parts dans les entreprises liées    

137 178

Crédit-bail et location avec option d'achat    

898 062

Immobilisations incorporelles    

7

Immobilisations corporelles    

5

Autres actifs    

31 796

Comptes de régularisation actif    

2 023

    Total de l'actif    

2 946 938

 

Passif

Montant 

Dettes envers les établissements de crédit    

1 300 261

Opérations avec la clientèle    

125 000

Dettes représentées par un titre    

1 057 961

Autres passifs    

105 837

Comptes de régularisation passif    

172 697

Provisions pour risques et charges    

30 443

Dettes subordonnées    

15 603

Capital souscrit    

61 000

Primes d'émission    

54 267

Réserves    

22 931

Report à nouveau    

938

Résultat de l'exercice    

0

    Total du passif    

2 946 938

 

Hors bilan

Montant 

Engagements donnés    

81 338

    Engagements de financement    

81 338

Engagements reçus    

28 134

    Engagements reçus de financement    

0

    Engagements de garantie    

28 134

 

 

0607072

03/05/2006 : Convocations (28)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées de porteurs de titres participatifs (28_N2)
Numéro d'affaire : 5015
Texte de l'annonce :

0605015

3 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Convocations
____________________

Assemblées de porteurs de titres participatifs
____________________



 

 

 

DIAC

 

Société Anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège Social : 14 avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand cédex.

702 002 221 R.C.S. Bobibny.

 

 

Premier avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €.

 

 

    Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la DIAC, en mars 1985, sont convoqués par le conseil d'administration de ladite société chez CACEIS Corporate-Trust, 14 rue Rouget de Lisle, 92862 Issy les Moulineaux Cedex 9, pour le vendredi 19 mai 2006 à 9h30 en assemblée générale, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

    — Lecture du rapport du conseil d'administration sur la situation et l'activité de la société au cours de l'exercice 2005 ;

    — Lecture du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes de l'exercice 2005 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs ;

    — Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

 

—————————

 

    Pour être admis ou se faire représenter à l'assemblée :

    — les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la Société cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée ;

    — les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l'assemblée, faire parvenir le certificat d'immobilisation établi par l'intermédiaire habilité, constatant l'indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu'à la date de l'assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des banques ou établissements suivants :

    — Le Crédit lyonnais,

    — BNP Parisbas,

    — Société générale,

    — Ixis Investor Services,

    — CM – CIC,

    — Natexis Banques populaires,

    — CACEIS-CT,

    où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

    Le rapport du conseil d'administration et le rapport des commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la société.

 

Le conseil d’administration.

 

 

 

0605015

28/04/2006 : Convocations (24)

Société : Diac
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24_N2)
Numéro d'affaire : 4281
Texte de l'annonce :

0604281

28 avril 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°51


Convocations
____________________

Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts
____________________



 

 

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.

Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf , 93168 Noisy-le-Grand cedex.

702 002 221 R.C.S Bobigny.

Préavis de réunion.

    Mmes, MM. les actionnaires sont informés qu'une assemblée générale ordinaire se tiendra le mardi 30 mai 2006 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf , 93168 Noisy-le-Grand cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant :

    

    — Rapport du conseil sur la gestion du groupe ;

    — Rapport du président du conseil d’administration sur le fonctionnement du conseil et le contrôle interne ;

    — Rapport général des commissaires aux comptes ;

    — Rapports spéciaux des commissaires aux comptes sur les conventions et sur le rapport du président ;

    — Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2005 ;

    — Approbation des comptes annuels de l’exercice 2005 ;

    — Affectation du résultat, détermination du dividende ;

    — Distribution d’un dividende en 2006 par prélèvement sur les réserves ;

    — Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur M. Piotin ;

    — Renouvellement du mandat du commissaire aux comptes titulaire, la société Ernst & Young Audit, représentée par M. Micha Missakian ;

    — Renouvellement du mandat du commissaire aux comptes suppléant M. Denis Gillet ;

    — Quitus de leur gestion pour l’exercice 2005 aux administrateurs, dont quitus entier et définitif à Mme Caubet et à M. Murguet ;

    — Pouvoirs en vue des formalités.

    Les résolutions qui seront présentées à l'assemblée seront les suivantes :

     Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'assemblée générale, connaissance prise du rapport de gestion du conseil d’administration et du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2005, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L 233-16 et suivants du Code de commerce faisant ressortir un bénéfice net de 94 098 milliers d’euros.

 

     Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’assemblée générale, connaissance prise du rapport de gestion du conseil d’administration, du rapport du président du conseil et des rapports des commissaires aux comptes dont leur rapport général sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2005, ainsi que leurs rapports spéciaux établis en application des articles L 225-40 du Code de commerce, sur les conventions réglementées et L 225-235 al.5 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par résultat bénéficiaire de 59 518 022,98 €.

 

     Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’assemblée générale constate que le résultat distribuable de l’exercice s’élève à 50 938 999,43 € soit :

    Résultat net de l'exercice 2005 : 59 518 022,98 € ;

    Impact distribution réserves 2005 : 38 813,17 € ;

    Impact changements de méthodes : – 8 634 000,00 € ;

    Report à nouveau 2004 : 16 163,28 € ;

    Solde disponible 2005 : 50 938 999,43 € ;

    L’assemblée générale décide d’affecter ce montant comme suit :

    Acompte sur dividendes : – 50 000 000,00 € ;

    Dividendes : – 920 000,00 € ;

    Solde report à nouveau 2005 : 18 999,43 €.

    L’assemblée générale fixe en conséquence le dividende au titre de l’exercice 2005 à 12,73 € par action.

    — Ouvrant droit à un abattement de 50% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

    Les dividendes versés au titre des trois derniers exercices de DIAC S.A ont été néant au titre des exercices 2002 et 2003 et de 1,14 € par action au titre de l’année 2004.

 

     Quatrième résolution (Prélèvement sur réserves). — L’assemblée générale décide de distribuer aux actionnaires un dividende complémentaire de 71 080 000,00 € (soixante et onze millions quatre vingt mille euros), soit 17,77 € (dix sept euros et soixante dix sept centimes) par action, par prélèvement sur les comptes de réserves imputés lors de l’opération de fusion/absorption de Diac S.A première du nom par Renault Bail S.A, devenue Diac S.A deuxième du nom le 9 décembre 1987, soit :

    Report à nouveau 2005 : 18 999,43 € ;

    Prélèvement sur prime de fusion (9/12/1987) : 54 266 796,58 € ;

    Prélèvement sur réserves facultatives : 14 770 565,16 € ;

    Prélèvement sur réserves spéciales d’invest. : 2 061 706,05 € ;

    Solde disponible : 71 118 067,22 € ;

    L’assemblée générale décide d’affecter ce montant comme suit :

    Versement dividendes : – 71 080 000,00 € ;

    Solde report à nouveau 2005 : 38 067,22 €.

    L’assemblée Générale fixe en conséquence un premier dividende au titre de l’exercice 2006 à 17,77 € par action.

    — Ouvrant droit à un abattement de 50% lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;

    — Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.

 

     Cinquième résolution (Ratification de la nomination par cooptation d’un administrateur). — L’assemblée générale prend acte de la démission de M. Christian Mardrus, enregistrée lors du conseil d’administration du 10 mars 2006 et ratifie la nomination par cooptation de M. Jean-Frédéric Piotin, enregistrée lors de la même séance.

    Le mandat de M. Piotin, prendra fin comme celui de son prédécesseur, en 2008 lors de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2007.

 

     Sixième résolution (Renouvellement de mandat du commissaire aux comptes titulaire). — Le mandat du commissaire aux comptes titulaire, la société Ernst & Young Audit S.A, représentée par M. Bertrand Bluzat, venant à expiration à l’issue de la présente séance, l’assemblée générale décide de renouveler pour 6 exercices le mandat de la société Ernst & Young Audit, représentée par M. Micha Missakian en remplacement de M. Bluzat.

    Le mandat de la société Ernst & Young Audit, prendra fin en 2012 lors de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2011.

 

     Septième résolution (Renouvellement de mandat du commissaire aux comptes suppléant). — Le mandat du commissaire aux comptes suppléant M. Denis Gillet, venant à expiration à l’issue de la présente séance, l’assemblée générale décide de renouveler pour 6 exercices le mandat de M. Denis Gillet.

    Le mandat de M. Gillet prendra fin en 2012 lors de l’    assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2011.

 

     Huitième résolution (Quitus aux administrateurs). — L'assemblée générale donne quitus aux administrateurs de leur gestion pour l'exercice écoulé, dont quitus entier et définitif à Mme Marie-Christine Caubet et à M. Olivier Murguet, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2005.

 

     Neuvième résolution (Pouvoirs). — L'assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

 

——————

 

    Des actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l'article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour de l'assemblée. La demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d'avis de réception dans les dix jours à compter de la présente publication.

    

Tout actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque actionnaire avec la lettre de convocation.

 

Le conseil d'administration.

 

 

0604281

20/03/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Diac
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2661
Texte de l'annonce :

0602661

20 mars 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°34


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

SOCIETE DIAC SA

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siège social  : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy le Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Situation au 31 décembre 2005.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP    

 30

Créances sur les établissements de crédit    

12 317

Opérations avec la clientèle    

 1 787 362

Obligations et autres titres à revenu fixe    

42 608

Actions et autres titres à revenu variable    

1

Participations et autres titres détenus à long terme    

3 507

Parts dans les entreprises liées    

 137 178

Crédit-bail et location avec option d'achat    

910 677

Immobilisations incorporelles    

 11

Immobilisations corporelles    

 5

Autres actifs    

 29 524

Comptes de régularisation actif    

 1 009

  Total de l'actif    

 2 924 229

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

1 396 276

Opérations avec la clientèle    

127 771

Dettes représentées par un titre    

908 404

Autres passifs    

141 128

Comptes de régularisation passif    

167 491

Provisions pour risques et charges    

28 642

Dettes subordonnées    

15 381

Capital souscrit    

61 000

Primes d'émission    

54 267

Réserves    

22 931

Report à nouveau    

– 58 580

Résultat de l'exercice    

59 518

  Total du passif    

2 924 229

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés    

81 338

    Engagements de financement    

81 338

Engagements reçus    

30 123

    Engagements de garantie    

30 123

 

 

 

0602661

23/11/2005 : CONVOCATIONS (24)

Société : Diac
Siège : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy le Grand Cedex.
Catégorie 2 : Assemblées d'actionnaires et de porteurs de part (24_N2)
Numéro d'affaire : 5951
Texte de l'annonce :

DIAC

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siège social  : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy le Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

PREAVIS DE REUNION

  Mmes , MM.  les actionnaires sont informés qu'une assemblée générale ordinaire réunie extraordinairement se tiendra le vendredi 23 décembre 2005 à 9 h 30 au 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy le Grand Cedex et statuera sur l'ordre du jour suivant  :

  -- Rapport du conseil d'administration  ;

  -- Décision de distribution aux actionnaires par prélèvement sur le compte prime de fusion (absorption de Diac Equipement S.A. 30 novembre 1992) et sur le compte prime d'émission (augmentation de capital 30 novembre 1992)  ;

  -- Pouvoirs en vue des formalités.

  -- Les résolutions qui seront présentées à l'assemblée seront les suivantes  :

  Première résolution. -- L'assemblée générale ordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration, décide de distribuer aux actionnaires 34 640 000 € (trente quatre million six cent quarante mille euros), soit 8,66 € (huit euros soixante six) par action, par prélèvement sur le compte prime de fusion (absorption de Diac Equipement S.A. 30 novembre 1992) et sur le compte prime d'émission (augmentation de capital 30 novembre 1992) soit  :

  

 

Prélèvement sur compte prime de fusion 33 576 566,40 €
Prélèvement sur compte prime d'émission 1 102 246,77 €
Distribution aux actionnaires     - 34 640 000,00 €
Solde affecté au compte report à nouveau 38 813,17 €

 

  Deuxième résolution. -- L'assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

  Tout actionnaire peut voter par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque actionnaire avec la lettre de convocation.

  Les demandes d'inscription de projets de résolutions à l'ordre du jour doivent être envoyées dans le délai de dix jours à compter de la publication du présent avis.


Le conseil d'administration.
   


05951

21/10/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Diac
Siège : 141, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 98789
Texte de l'annonce :

DIAC S.A.

DIAC S.A.

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siége social  : 141, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montants
Caisse, Banques centrales, C.C.P. 9
Créances sur les établissements de crédit 733 524
Opérations avec la clientèle 1 592 490
Obligations et autres titres à revenu fixe 34 200
Actions et autres titres à revenu variable 1
Participations et autres titres détenus à long terme 3 507
Parts dans les entreprises liées 137 178
Crédit-bail et location avec option d'achat 911 559
Immobilisations incorporelles 11
Immobilisations corporelles 5
Autres actifs 22 903
Comptes de régularisation actif     1 304
      Total de l'actif 3 436 691

 

 

Passif Montants
Dettes envers les établissements de crédit 1 680 832
Opérations avec la clientèle 114 938
Dettes représentées par un titre 1 055 043
Autres passifs 129 671
Comptes de régularisation passif 244 133
Provisions pour risques et charges 29 267
Dettes subordonnées 16 046
Capital souscrit 61 000
Primes d'émission 88 946
Réserves 22 930
Report à nouveau - 6 115
Résultat de l'exercice     0
      Total du passif 3 436 691

 

 

Hors bilan Montants
Engagements donnés 81 338
    Engagements donnés de financement 81 338
Engagements reçus 32 164
    Engagements de garantie 32 164

 


98789

27/07/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Diac
Siège : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 94114
Texte de l'annonce :

DIAC S.A.

DIAC S.A.

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, C.C.P.

46

Créances sur les établissements de crédit

734 990

Opérations avec la clientèle

1 560 093

Obligations et autres titres à revenu fixe

21 605

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long-terme

3 507

Parts dans les entreprises liées

137 179

Crédit-bail et location avec option d’achat

939 344

Immobilisations incorporelles

11

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

29 818

Comptes de régularisation actif

3 907

Total de l’actif

3 430 506

Passif

Montants

Dettes envers les établissements de crédit

1 669 773

Opérations avec la clientèle

126 620

Dettes représentées par un titre

1 049 435

Autres passifs

123 018

Comptes de régularisation passif

248 584

Provisions pour risques et charges

30 490

Dettes subordonnées

15 825

Capital souscrit

61 000

Primes d’émission

88 946

Réserves

22 930

Report à nouveau

– 6 115

Résultat de l’exercice

0

Total du passif

3 430 506

Hors bilan

Montants

Engagements donnés

81 338

Engagements donnés de financement

81 338

Engagements reçus

36 971

Engagements reçus de financement

3 000

Engagements de garantie

33 971






94114

04/07/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Diac
Siège : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 92615
Texte de l'annonce :

DIAC

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2004

2003

Caisse, banques centrales, C.C.P.

 

88

103

Créances sur les établissements de crédit

1

733 146

2 021 430

Opérations avec la clientèle

2

1 513 626

1 187 011

Obligations et autres titres à revenu fixe

3

9 001

15 202

Actions et autres titres à revenu variable

 

1

1

Participations et autres titres détenus à long terme

4

3 507

3 640

Parts dans les entreprises liées

5

137 179

137 179

Crédit-bail et location avec option d’achat

6

905 089

855 796

Immobilisations incorporelles

 

11

11

Immobilisations corporelles

 

5

5

Autres actifs

7

25 752

29 164

Comptes de régularisation actif

8

3 405

2 989

Total de l’actif

 

3 330 810

4 252 531

Passif

Notes

2004

2003

Dettes envers les établissements de crédit

9

1 581 283

2 118 211

Opérations avec la clientèle

10

123 857

120 562

Dettes représentées par un titre

11

1 077 444

1 501 564

Autres passifs

12

154 654

158 684

Comptes de régularisation passif

13

162 712

154 043

Provisions pour risques et charges

14

38 027

19 797

Dettes subordonnées

16

15 381

15 382

Capital souscrit

17

61 000

61 000

Primes d’émission

17

88 945

88 945

Réserves

17

22 930

22 930

Report à nouveau

17

– 8 756

– 1 222

Résultat de l’exercice

17

13 333

– 7 365

Total du passif

 

3 330 810

4 252 531

Hors bilan

Notes

2004

2003

Engagements donnés

18

79 610

69 419

Engagements de financement

 

79 610

69 419

Engagements reçus

19

36 764

81 523

Engagements reçus de financement

 

0

40 000

Engagements de garantie

 

36 764

41 523

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

Notes

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

21

144 819

142 194

Intérêts et charges assimilées

22

– 113 783

– 134 211

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

446 376

436 189

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

– 390 033

– 381 865

Revenus des titres à revenu variable

23

94 593

62 532

Commissions (produits)

 

8 405

8 598

Commissions (charges)

 

– 1 611

– 1 805

Autres produits d’exploitation bancaire

24

79 264

81 250

Autres charges d’exploitation bancaire

25

– 9 554

– 8 849

Produit net bancaire

 

258 476

204 033

Charges générales d’exploitation

26

– 224 454

– 203 775

Résultat brut d’exploitation

 

34 022

258

Coût du risque

27

– 11 692

– 4 611

Résultat d’exploitation

 

22 330

– 4 353

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

28

11

581

Résultat courant avant impôt

 

22 341

– 3 772

Impôt sur les bénéfices

29

– 9 008

– 3 593

Résultat net

 

13 333

– 7 365

III. — Affectation du résultat.

L’assemblée générale constate que le résultat net de l’exercice 2004 se solde par un bénéfice de 13 332 524,35 €.

L’assemblée générale constate que le résultat distribuable de l’exercice est constitué

 

Du résultat net de l’exercice 2004 de

13 332 524,35 €

Qui après imputation du report à nouveau déficitaire 2003 de

– 8 587 529,37 €

S’élève à

4 744 994,98 €

L’assemblée décide d’affecter ce montant comme suit :

 

Dividendes

– 4 560 000,00 €

Report à nouveau 2004

184 994,98 €

Exit tax (1)

– 168 831,70 €

Solde report à nouveau 2004

16 163,28 €

(1) Taxe exceptionnelle sur le virement de la réserve spéciale des plus-values à long terme en réserve ordinaire pour 7 253 267,87 € après réforme du régime d’imposition (article 219 CGI).
L’assemblée fixe en conséquence le dividende à 1,14 € par action.
— Ouvrant droit à un abattement de 50 % lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques imposables à l’impôt sur le revenu en France, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts dans sa nouvelle rédaction ;
— Et n’ouvrant pas droit à cet abattement dans les autres cas.
Les dividendes des trois derniers exercices de Diac en tant que S.A. et l’avoir fiscal correspondant étaient respectivement de 10 € et 5 € au titre de l’exercice 2001, néant au titre des exercices 2002 et 2003.

IV. — Annexe aux comptes sociaux.

Les comptes annuels de Diac S.A. sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.

I. – Règles et méthodes comptables.

La société Diac applique le règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire relatif à l’établissement et la publication des comptes individuels annuels des établissements de crédit, modifié par les règlements n° 2000-03 du Comité de la réglementation comptable pour les comptes afférents à l’exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.
La société applique le règlement n° 00-06 du Comité de la réglementation comptable sur les passifs, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002.
La société applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2003. L’application de cette nouvelle réglementation a entraîné la scission des créances douteuses et de leur provision pour dépréciation en deux catégories : « douteux » et « douteux compromis ».
L’application de ce nouveau règlement est sans incidence significative sur les capitaux propres et le résultat de la période.

I.1. Crédits à la clientèle non titrisés. — Les crédits à la clientèle figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour dépréciation.
Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :
— Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours du client concerné ;
— Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.
Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.
Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.
Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.
Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.
Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observé sur les 12 derniers mois glissants. L’encours incidente non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.
Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.
Les provisions sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.
Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.

I.2. Crédits à la clientèle titrisés. — Depuis le 25 octobre 2002, la société Diac titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle. Celui-ci est cédé au fonds commun de créances « Alliance Auto Loans - France » créé à cet effet. Ces cessions sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée.
I.2.1. Les créances titrisées : Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :
— Les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;
— Les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;
— Les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1 % et à payement mensuel ;
— Les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;
— Les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession.
Les encours sont cédés le 25 de chaque mois (25/M), rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois précédent celui de la cession (1/M – 1). Cette dernière est réalisée au pair des capitaux restant dus calculé au 30/M – 2. Elle ne dégage donc aucun résultat.

Conformément au règlement CRB n° 93-06 du 21 décembre 1993, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations avec la clientèle) de la société Diac à la date de remise du bordereau de cession.

Evolution du solde net des contrats cédés

2004

2003

Solde net des contrats cédés au début de l’exercice

1 586 762

1 474 032

Cumul des cessions réalisées au cours de l’exercice

937 760

1 199 110

Remboursements et diminutions de l’exercice constatés par le FCC

– 945 297

– 993 074

Remboursements clients prévisionnels non encore reversés par Diac au FCC

– 98 260

– 93 307

Solde net des contrats cédés à la fin de l’exercice

1 480 964

1 586 762

I.2.2. Le financement de l’acquisition des créances titrisées : Le fonds commun de créances finance l’acquisition des prêts cédés par Diac via l’émission de quatre catégories de parts :
— les parts investisseurs seniors (classe A) moyen terme ;
— les parts investisseurs subordonnées (classe B) moyen terme ;
— les parts court terme revolving seniors (classe R) d’une durée de vie de 3 mois ;
— les parts court terme revolving subordonnées (classe S) d’une durée de vie de 1 mois.

Le FCC cède les part A et B à un véhicule d’émission irlandais « Car Alliance Funding plc » créé par le groupe RCI Banque dans le cadre d’un programme pan-européen. Ce dernier fait appel au marché pour se refinancer. Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts S sont souscrites par la société Diac et comptabilisées en autres titres à revenu fixe.

Décomposition des parts émises par le FCC

2004

2003

Parts investisseurs seniors (classe A moyen terme)

– 1 323 000

– 1 323 000

Parts investisseurs subordonnées (classe B moyen terme)

– 77 000

– 77 000

Parts revolving seniors (classe R court terme)

– 153 200

– 260 800

Parts revolving subordonnées (classe R court terme)

– 9 000

– 15 200

Solde du refinancement émis par le FCC

– 1 562 200

– 1 676 000

Reversement des flux liés aux contrats titrisés :
Après cession, la société Diac continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment leur recouvrement. A ce titre Diac perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci est comptabilisée en produit de commissions.
Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par Diac et reversés au fonds commun de créances, correspondent principalement :
— aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;
— aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;
— à la quote-part d’étalement des bonifications sur contrats sains hors résiliations anticipées ;
— à la quote-part d’étalement des frais de dossiers sur contrats sains hors résiliations anticipées ;
— aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés.
Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) aux fur et à mesure de leur reversement au FCC.
Le fonds commun de créances assume le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour dépréciation est enregistrée dans les livres du FCC équivalente à :
— 100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentes ou douteux ;
— 100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.
Les reversements s’effectuent tous les 25 de chaque mois (25/M) sur la base des encaissements réalisés par Diac au cours du mois M – 2.
Les remboursements en capital et les produits associés aux contrats cédés, encaissés au cours des mois M – 1 et M (reversés respectivement les 25/M + 1 et 25/M + 2) sont neutralisés dans la comptabilité de la société Diac par constatation d’une dette vis-à-vis du FCC (Opérations avec la clientèle).
I.2.3. Les mécanismes de couverture des risques : Pour garantir ses obligations de reversement, la société Diac a constitué des gages-espèces en faveur du FCC. Ceux-ci sont destinés à couvrir :
— le risque de défaillance de Diac sur le reversement des encaissements clients du fait du décalage entre le moment de leur perception et celui de leur restitution au FCC ;
— le risque de défaillance de Diac sur le reversement des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.
Ces gages-espèces sont comptabilisés à l’actif de Diac en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.
Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert :
— par les parts subordonnées B et S émises par le FCC ;
— par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 2,9 % du stock de capital restant dû des créances saines cédées.
Lors de la cession initiale, la réserve générale a été constituée via un versement par Diac auprès du FCC.
Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en opérations avec la clientèle.

L’ajustement mensuel de cette réserve est réalisé par prélèvement direct sur la trésorerie disponible dans le FCC.

Décomposition des gages-espèces versés par Diac au FCC

2004

2003

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des encaissements client

188 675

204 010

Gages-espèces en couverture du risque de non reversement des bonifications et frais de dossiers

27 765

30 222

Réserve générale versée par Diac

46 121

47 485

Solde des réserves du FCC versées par Diac

262 560

281 718

La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place :
— un swap de taux entre Diac (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) et des banques dont la notation est au minimum AA. Ce swap est comptabilisé dans le hors bilan de Diac en instrument financier à terme ;
— un swap de taux entre le FCC (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe) et des banques dont la notation est au minimum AA.
Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.
I.2.4. La rémunération de la part résiduelle : Dans le but d’appréhender le résultat du FCC, Diac a souscrit à la part résiduelle émise par le FCC. Celle-ci est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.
Le résultat du FCC est distribué tous les trois mois et est comptabilisé en produit chez Diac lors de son encaissement.
Celui-ci est constitué des éléments suivants :
— Produits associés aux créances cédées et reversés par Diac ;
— Abandons de créances constatés ;
— Variation des provisions sur créances échues et à échoir ;
— Charges d’intérêts sur rémunération des parts A, B, R et S ;
— Produits sur les placements court terme de trésorerie ;
— Charges de rémunération des gages-espèces ;
— Charges nettes de swap ;
— Dotation à la réserve générale ;
— Charges de commissions et d’honoraires.

A la fin de chaque exercice, il est à noter la présence d’un stock de produits latents non encore appréhendé dans les comptes de la société Diac. Celui-ci est constitué principalement :
— du résultat dégagé par le FCC sur les deux derniers mois de l’année (reversé à Diac le 25 janvier de l’année suivante) ;
— des produits associés aux contrats cédés encaissés par Diac sur les deux derniers mois de l’année non encore reversés au FCC (Cf. I.2.3).

Décomposition du résultat net sur opérations de titrisation

2004

2003

Intérêts et produits assimilés encaissés de la clientèle sur créances cédées

145 348

162 533

Intérêts et produits nets assimilés sur placements de trésorerie à taux fixe

1 010

1 265

Intérêts et charges assimilées sur rémunération des parts A, B, R et S à taux fixe

– 37 554

– 45 674

Intérêts et charges nettes assimilées sur swap avec des établissements de crédit

– 21 564

– 23 924

Charge de commissions de recouvrement versées à Diac et frais de gestion

– 8 633

– 8 804

Coût du risque sur créances cédées

– 10 834

– 47 370

Résultat de l’exercice du FCC avant rémunération de la part résiduelle

67 772

38 025

Stock de résultat du FCC en attente de reversement à l’ouverture de l’exercice

16 218

8 745

Rémunération de la part résiduelle encaissée par Diac dans l’exercice

– 56 297

– 30 552

Ajustement de la réserve générale

323

– 1 237

Résultat du FCC en attente de reversement à la clôture de l’exercice

28 016

14 981

Produits latents sur encaissements effectués par Diac en attente de reversement au FCC

13 615

15 213

Total des produits latents disponibles en attente de récupération par Diac

41 631

30 194

I.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les immobilisations faisant l’objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue durée figurent à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition, diminué des amortissements pratiqués. Le coût d’acquisition comprend l’ensemble des frais accessoires d’acquisition inclus dans le montant du financement accordé et servant de base à la détermination des loyers. Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d’utilisation des biens concernés, à savoir :
— selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels et biens d’équipement) ;
— sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.
Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l’exercice en fonction d’un étalement linéaire calculé sur la durée des contrats.
Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :
— Contrats douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Celui-ci entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des impayés du client concerné ;
— Contrats douteux compromis : l’identification des contrats compromis intervient lors de la prononciation de la résiliation du contrat en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de résiliation du contrat, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.
Le retour en sain d’un client intervient lorsque ses arriérés ont été apurés.
Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et les loyers cessent d’être comptabilisés.
Les créances restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d’intérêts futurs.
Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurés non compromis sont présentés non pas dans une subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une provision.
Les provisions constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances sont déterminées à partir d’une approche statistique des risques. Elle vise à estimer la perte finale sur les contrats douteux, les contrats douteux compromis et les contrats avec incident de paiement. Le provisionnement statistique est déterminé à partir des taux de récupération observé sur les 12 derniers mois glissants. L’encours incidente non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux de la créance et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.
Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et entraînent un provisionnement à 100 %.
La réserve latente afférente aux contrats concernés est retranchée des provisions calculées sur la base des échéances impayées et du capital restant dû selon la comptabilité financière. Celles-ci sont classées au bilan, en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.
La part d’intérêt comprise dans les loyers échus et courus sur les contrats douteux est intégralement provisionnée. La variation de cette provision vient en déduction du poste d’intérêts et produits auquel elle se rapporte.
Les conditions de ces contrats permettent d’assimiler ces opérations à des financements. En effet, tant pour les opérations de crédit-bail, de location avec option d’achat, que de location longue durée, il existe des engagements de reprise permettant à la société d’être totalement remboursée à l’expiration du contrat.
En conséquence, leur comptabilisation par assimilation à des crédits accordés permettrait de donner une image plus fidèle de ces opérations et du patrimoine de la société. Cette comptabilisation, couramment dénommée « Comptabilité financière », se différencie de la comptabilisation des opérations dans les comptes sociaux par les éléments suivants :
— A la valeur nette comptable de chaque opération est substitué son encours financier. Celui-ci est défini comme le montant initial financé par la société et non encore remboursé par la fraction de capital incluse dans les loyers effectivement perçus. Cette fraction de capital est souvent appelée « Amortissement financier ». Dans la mesure où les échéances sont calculées sur le montant net financé, les dépôts de garantie sont déduits de l’encours financier. De même, l’effet des opérations destinées à tenir compte de la spécialisation des exercices sur la totalité des loyers dans les comptes sociaux est neutralisé dans les comptes de régularisation et l’encours financier, pour la fraction de capital correspondante.
— N’est incluse dans les produits de l’exercice que la fraction des loyers correspondant à des intérêts ;
— Les opérations concernées étant traitées non comme des immobilisations louées mais comme des crédits accordés, les plus ou moins-values enregistrées dans les comptes sociaux sont neutralisées. Il leur est substitué le montant éventuellement définitivement perdu sur des contrats contentieux. Ce dernier montant est appelé « Moins-value financière ».
L’ensemble de ces différences, cumulé depuis l’origine de la société, est communément dénommé « Réserve latente » par la profession. Le résultat des opérations que traduit cette technique de comptabilisation est appelé « Résultat financier ». Les principaux éléments caractérisant le passage du résultat social au résultat financier sont présentés à la fin du paragraphe III - Commentaires sur les postes du compte de résultat.

I.4. Bonifications. — Dans le cadre d’opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l’écart de taux par le biais de bonifications.
Au plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d’intérêts, et par voie de conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés.
Cet étalement est linéaire pour les contrats de crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l’étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs sont effectués contrat par contrat.
Au plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d’être soumises à l’impôt lors de l’exercice de paiement par le constructeur.

I.5. Indemnités et intérêts de retard. — Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard ne sont comptabilisés qu’au moment de leur encaissement.
Les indemnités d’assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.

I.6. Titres de participation, autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.

I.7. Primes de remboursement. — Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.

I.8. Provisions pour risques et charges. — Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés antérieurement à la date de l’arrêté.
Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles se rattachent par nature.

I.9. Engagements de retraite. — Les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).
Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date.
Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieure à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs.
Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagement assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraites et les actifs dont les droits sont acquis.
Les mesures la Loi Fillon n’ont pas d’impact significatif sur le montant des engagements de retraite.

I.10. Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré. — Ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’une gestion du risque global de taux d’intérêt.
Conformément au règlement du Comité de la réglementation bancaire 90.15 du 18 décembre 1990 modifié, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisés.
Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.
Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.
Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les intérêts, produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les intérêts, charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.

I.11. Risques de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du groupe RCI Banque, dans lequel la société Diac est incluse. Les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour la société Diac.
Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque sont les suivantes :
— Le risque global de couverture encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré selon une méthode interne forfaitaire. L’équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties sont considérées comme des risques identiques ;
— Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque estimé du pays.

I.12. Informations géographiques et sectorielles. — La société réalise ses opérations avec la clientèle exclusivement sur le territoire français. Dans leur très grande majorité, celles-ci sont effectuées avec des particuliers, des entrepreneurs individuels ou de petites entreprises.
Le montant du total des encours moyens de chaque client est inférieur à 10 K€ correspondant globalement à la valeur du capital restant dû d’un ou deux contrats.
Les activités de la société s’articulent donc autour du seul secteur « Grand public », les segments « Entreprises » et « Réseaux » sont marginaux.

I.13. Ventilation groupe et hors groupe. — La ventilation des créances, des dettes et des engagements hors bilan par catégorie de partenaire est indiquée dans les commentaires sur les postes de bilan et du hors bilan.
— Sociétés du groupe Diac : entreprises avec lesquelles la société a un lien direct de participation ;
— Autres sociétés du groupe Renault : entreprises avec lesquelles la société est liée ;
— Fonds commun de créances : FCC assurant le portage des créances titrisées.

II. – Commentaires sur les postes du bilan et du hors bilan. (En milliers d’euros.)

Note 1. Créances sur les établissements de crédit :

Ventilation par natures

2004

2003

Comptes ordinaires débiteurs

14 472

1 300 681

Créances rattachées

0

2 176

Créances à vue sur établissements de crédit

14 472

1 302 857

 

 

Comptes et prêts à terme

714 999

715 000

Créances rattachées

3 675

3 573

Créances à terme sur établissements de crédit

718 674

718 573

Total des créances sur les établissements de crédit

733 146

2 021 430

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

6 721

6 758

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

726 425

2 014 672

Fonds commun de créances

0

0

Total des créances sur les établissements de crédit

733 146

2 021 430

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

18 146

1 306 430

De trois mois à un an

715 000

0

De un an à cinq ans

0

715 000

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des créances sur les établissements de crédit

733 146

2 021 430

Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.

Note 2. Opérations avec la clientèle :

Ventilation par natures

2004

2003

Encours de crédit affecté non titrisé

1 097 378

751 929

Encours carte et prêts personnels revolving

123 664

118 233

Créances rattachées sur contrats sains

6

5

Provisions sur créances impayées

– 2 540

– 2 045

Sous-total des crédits sains à la clientèle

1 218 508

868 122

Créances sur contrats douteux

12 507

20 469

Provisions sur contrats douteux

– 5 851

– 14 352

Créances sur contrats douteux compromis

73 496

73 275

Provisions sur contrats douteux compromis

– 58 120

– 54 115

Sous-total des crédits douteux à la clientèle

22 032

25 277

Valeurs nettes des crédits à la clientèle

1 240 540

893 399

 

 

Prêts au personnel

873

1 075

Prêts à la clientèle financière

262 560

281 718

Autres concours à la clientèle

1 092

3 196

Valeurs non imputées

1 960

1 586

Créances rattachées sur concours divers

136

189

Provisions sur concours divers

– 212

– 966

Sous-total des concours divers

266 409

286 798

Comptes ordinaires sains

6 685

7 284

Créances rattachées sur comptes ordinaires

16

16

Comptes ordinaires douteux

501

780

Provisions sur comptes ordinaires douteux

– 525

– 1 266

Sous-total des comptes ordinaires

6 677

6 814

Autres opérations nettes avec la clientèle

273 086

293 612

Total des opérations avec la clientèle

1 513 626

1 187 011

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

212 804

175 809

De trois mois à un an

289 068

217 516

De un an à cinq ans

766 022

531 249

Supérieure à cinq ans

245 732

262 437

Total des opérations avec la clientèle

1 513 626

1 187 011

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

1 244 365

897 310

Sociétés du groupe Diac

6 075

6 728

Autres sociétés du groupe Renault

537

1 160

Fonds commun de créances

262 649

281 813

Total des opérations avec la clientèle

1 513 626

1 187 011

Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.
Les prêts à la clientèle financière comprennent principalement aux gages-espèces versés par Diac au FCC.

Note 3. Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ventilation par natures

2004

2003

Titres à revenu fixe

9 000

15 200

Créances rattachées sur titres à revenu fixe

1

2

Titres de placement

9 001

15 202

Total des obligations et autres titres à revenu fixe

9 001

15 202

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.
Ces opérations sont toutes effectuées avec le fonds commun de créances.

Note 4. Participations et autres titres détenus à long terme :

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

2003

Acquisitions

Cessions

2004

SIRHA

2 601

40

 

 

40

Delta Assistance

64 994

3 156

 

 

3 156

RGS

0

229

 

– 229

0

BCA Auto Enchères

0

1 600

 

– 1 600

0

Delta Services

12 748

255

 

 

255

Titres de participation

 

5 280

0

– 1 829

3 451

 

 

 

 

 

Sofaris

1 829

56

 

 

56

Titres détenus à long terme

 

56

0

0

56

 

 

 

 

 

RGS

 

– 96

 

96

0

BCA Auto Enchères

 

– 1 600

 

1 600

0

Provisions pour dépréciation

 

– 1 696

0

1 696

0

Total participations et autres titres détenus à long terme

 

3 640

0

– 133

3 507

Note 5. Parts dans les entreprises liées :

Ventilation par natures

Nombre titres à fin

2003

Acquisitions

Cessions

2004

Cogéra

902 212

50 052

 

 

50 052

Sogesma

82 000

1 254

 

 

1 254

Réca

4 488

3 504

 

 

3 504

Diac Location

1 918 694

81 346

 

 

81 346

Sigma Services

39 994

1 023

 

 

1 023

Parts dans les entreprises liées

 

137 179

0

0

137 179

Provisions pour dépréciation

 

0

0

0

0

Total des parts dans les entreprises liées

 

137 179

0

0

137 179

Note 6. Opérations de crédit-bail et location avec option d’achat :

Ventilation par natures

2004

2003

Immobilisations brutes au début de l’exercice

1 454 979

1 461 027

Acquisitions de l’exercice

631 580

577 707

Cessions de l’exercice

– 541 021

– 583 755

Sous-total des immobilisations brutes à la fin de l’exercice

1 545 538

1 454 979

Amortissements au début de l’exercice

– 602 961

– 602 836

Dotations de l’exercice

– 361 152

– 347 938

Diminutions sur cessions de l’exercice

318 831

347 813

Sous-total des amortissements à la fin de l’exercice

– 645 282

– 602 961

Valeurs nettes des immobilisations louées

900 256

852 018

 

 

Loyers échus

1 814

1 651

Provisions sur créances impayées

0

– 33

Créances rattachées

712

730

Loyers douteux

5 678

5 503

Provisions sur loyers douteux

– 3 954

– 4 750

Loyers douteux compromis

11 863

12 987

Provisions sur loyers douteux compromis

– 11 280

– 12 310

Loyers échus et créances rattachées

4 833

3 778

Total des opérations de crédit-bail et location avec option d’achat

905 089

855 796

Note 7. Autres actifs :

Ventilation par natures

2004

2003

Etat

97

1 863

Créances sociales

106

117

Débiteurs divers

7 868

10 823

Créances rattachées sur débiteurs divers

17 681

16 361

Total des autres actifs

25 752

29 164

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

25 750

29 161

De trois mois à un an

0

0

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

2

3

Total des autres actifs

25 752

29 164

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

1 786

3 263

Sociétés du groupe Diac

18 373

20 236

Autres sociétés du groupe Renault

5 435

5 497

Fonds commun de créances

158

168

Total des autres actifs

25 752

29 164

Note 8. Comptes de régularisation actif :

Ventilation par natures

2004

2003

Charges à répartir ou à étaler

833

1 847

Produits à recevoir sur swaps ou IFT

106

581

Valeurs à l’encaissement

1 332

313

Autres comptes de régularisation actif

1 134

248

Total des comptes de régularisation actif

3 405

2 989

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

2 829

1 397

De trois mois à un an

576

762

De un an à cinq ans

0

830

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des comptes de régularisation actif

3 405

2 989

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

3 404

2 755

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

1

234

Fonds commun de créances

0

0

Total des comptes de régularisation actif

3 405

2 989

Les charges à répartir correspondent principalement aux dépenses engagées par Diac dans la création du fonds commun de créances et dans le montage de l’opération de titrisation. Elles sont amorties sur trois ans.

Note 9. Dettes envers les établissements de crédit :

Ventilation par natures

2004

2003

Comptes ordinaires créditeurs

356 514

13 741

Dettes rattachées

721

136

Dettes à vue sur établissements de crédit

357 235

13 877

 

 

Comptes et emprunts à terme

1 202 000

2 063 500

Dettes rattachées

22 048

40 834

Dettes à terme sur établissements de crédit

1 224 048

2 104 334

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 581 283

2 118 211

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

450 479

392 149

De trois mois à un an

160 804

549 062

De un an à cinq ans

970 000

1 177 000

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 581 283

2 118 211

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

21 480

49 169

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

1 559 803

2 069 042

Fonds commun de créances

0

0

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 581 283

2 118 211

Note 10. Opérations avec la clientèle :

Ventilation par natures

2004

2003

Comptes ordinaires créditeurs

5 969

6 055

Acomptes et autres sommes dues

3 954

3 968

Dettes vis-à-vis de la clientèle financière

111 876

108 520

Dettes rattachées

2 058

2 019

Dettes à vue sur opérations avec la clientèle

123 857

120 562

Dettes à terme sur opérations avec la clientèle

0

0

Total des opérations avec la clientèle

123 857

120 562

Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

11 982

12 042

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

0

0

Fonds commun de créances

111 875

108 520

Total des opérations avec la clientèle

123 857

120 562

Les dettes vis-à-vis de la clientèle financière correspondent principalement aux encaissements clients, effectués par Diac, en attente de reversement au fonds commun de créances.

Note 11. Dettes représentées par un titre :

Ventilation par natures

2004

2003

Certificats de dépôts

760 400

1 251 800

Billets de trésorerie, papiers commerciaux et assimilés

310 691

244 298

Dettes rattachées

6 353

5 466

Titres de créances négociables

1 077 444

1 501 564

Total des dettes représentées par un titre

1 077 444

1 501 564

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

795 249

1 091 481

De trois mois à un an

241 195

322 083

De un an à cinq ans

41 000

88 000

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des dettes représentées par un titre

1 077 444

1 501 564

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.

Note 12. Autres passifs :

Ventilation par natures

2004

2003

Etat

5 579

7 185

Fournisseurs

14 512

11 714

Dépôts de garantie sur opérations de crédit-bail

55 988

64 105

Dettes sociales

12 350

12 995

Autres créditeurs divers

66 225

62 685

Total des autres passifs

154 654

158 684

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

90 961

85 100

De trois mois à un an

24 334

17 169

De un an à cinq ans

39 090

55 980

Supérieure à cinq ans

269

435

Total des autres passifs

154 654

158 684

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

152 969

155 994

Sociétés du groupe Diac

1 685

1 332

Autres sociétés du groupe Renault

0

1 358

Fonds commun de créances

0

0

Total des autres passifs

154 654

158 684

Note 13. Comptes de régularisation passif :

Ventilation par natures

2004

2003

Produits constatés d’avance sur opérations de crédit-bail

80 819

83 501

Produits constatés d’avance sur opérations avec la clientèle

11 447

11 531

Bonifications à étaler

55 669

51 580

Autres produits constatés d’avance

273

261

Intérêts à payer sur swaps ou IFT

12 988

4 100

Autres charges à payer

168

513

Autres comptes de régularisation passif

1 348

2 557

Total des comptes de régularisation passif

162 712

154 043

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

118 991

111 753

De trois mois à un an

11 562

11 703

De un an à cinq ans

32 005

30 388

Supérieure à cinq ans

154

199

Total des comptes de régularisation passif

162 712

154 043

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

100 296

103 144

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

62 416

50 899

Fonds commun de créances

0

0

Total des comptes de régularisation passif

162 712

154 043

Note 14. Provisions pour risques et charges :

Ventilation par natures

2003

Dotation

Reprise avec utilisation

Reprise sans utilisation

2004

Litiges et engagements donnés clients

1 048

 

 

 

1 048

Opérations financières

3 100

 

 

 

3 100

Provisions sur opérations bancaires

4 148

0

0

0

4 148

 

 

 

 

 

Engagements de retraite

11 530

883

 

– 12

12 401

Risques filiales

0

400

 

 

400

Plans sociaux et de restructuration

0

4 700

 

 

4 700

Autres litiges personnel

245

1 390

 

– 72

1 563

Autres risques et charges

3 874

11 018

– 43

– 34

14 815

Provisions sur opérations non bancaires

15 649

18 391

– 43

– 118

33 879

Total provisions risques et charges

19 797

18 391

– 43

– 118

38 027

Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant pas été provisionnées.

— Engagements de retraite :

Hypothèses d’actualisation

2003

2004

Age moyen de départ à la retraite

60 ans

60 ans

Taux moyen d’indexation annuelle

3,65 %

3,40 %

Taux moyen d’actualisation annuelle

5,50 %

5,10 %

Taux moyen de départ de la société

6,24 %

5,83 %

Ventilation par natures

Valeur actuarielle de l’engagement

Gains ou pertes non constatés

Coût des services passés non constatés

Charges à répartir

Provision pour engagements de retraite

Montant engagements à l’ouverture

11 012

518

 

 

11 530

Droits acquis durant la période

1 030

 

 

 

1 030

Charge financière d’actualisation

562

 

 

 

562

Ecarts actuariels

677

– 677

 

 

 

Prestations payées ou autres départs

– 722

 

 

 

– 722

Autres mouvements

 

1

 

 

1

Montant engagements à la clôture

12 559

– 158

0

0

12 401

Note 15. Provisions pour risques de contrepartie :

Ventilation par natures

2003

Dotation

Reprise

Reclassement

2004

Provisions opérations de crédit à la clientèle

72 744

17 699

– 23 195

 

67 248

Provisions titres participations ou détention long terme

1 695

 

– 1 695

 

0

Provisions opérations de crédit-bail et assimilées

17 093

8 911

– 10 770

 

15 234

Provisions inscrites à l’actif

91 532

26 610

– 35 660

0

82 482

 

 

 

 

 

Risques filiales

0

400

 

 

400

Litiges et engagements donnés clients

1 048

 

 

 

1 048

Opérations financières

3 100

 

 

 

3 100

Provisions inscrites au passif

4 148

400

0

0

4 548

Total provisions risques de contrepartie

95 680

27 010

– 35 660

0

87 030

Note 16. Dettes subordonnées :

Ventilation par natures

2004

2003

Titres participatifs

15 159

15 160

Dettes rattachées sur titres participatifs

222

222

Total des dettes subordonnées

15 381

15 382

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

0

1

De trois mois à un an

222

222

De un an à cinq ans

0

0

Supérieure à cinq ans

15 159

15 159

Total des dettes subordonnées

15 381

15 382

Ces opérations sont toutes effectuées avec des partenaires hors groupe.
Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.
Le système de rémunération comprend :
— une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) ;
— une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.
La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6,5 %.

Note 17. Capital souscrit :

Ventilation par natures

2003 après affectation

Variation année 2004

2004 avant affectation

Proposition d’affectation

2004 après affectation

Auto financement

Dividendes

Capital social

61 000

 

61 000

 

 

6 1000

Primes d’émission

1 102

 

1 102

 

 

1 102

Primes de fusion

87 843

 

87 843

 

 

87 843

Réserves légales

6 098

 

6 098

 

 

6 098

Réserves réglementées

9 315

 

9 315

– 7 253

 

2 062

Autres réserves

7 517

 

7 517

7 253

 

14 770

Report à nouveau

– 8 587

– 169

– 8 756

8 773

 

17

Résultat net

 

13 333

13 333

– 8773

– 4 560

 

Total des capitaux propres

164 288

13 164

177 452

0

– 4 560

172 892

Le capital est constitué de 4 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 15,25 € conférant à leurs propriétaires les mêmes droits. Diac S.A. est consolidée par intégration globale dans RCI Banque, cette dernière étant consolidée par intégration globale dans le groupe Renault.

Note 18. Engagements donnés :

Ventilation par natures

2004

2003

Engagements donnés en faveur de la clientèle

79 610

69 419

Total des engagements donnés de financement

79 610

69 419

Total des engagements donnés

79 610

69 419

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

79 610

69 129

De trois mois à un an

0

0

De un an à cinq ans

0

290

Supérieure à cinq ans

0

0

Total des engagements donnés

79 610

69 419

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

79 610

69 129

Sociétés du groupe Diac

0

290

Autres sociétés du groupe Renault

0

0

Fonds commun de créances

0

0

Total des engagements donnés

79 610

69 419

Note 19. Engagements reçus :

Ventilation par natures

2004

2003

Engagements reçus en faveur des établissements de crédit

0

40 000

Total des engagements reçus de financement

0

40 000

Engagements de reprises des véhicules dans le cadre des contrats de LLD

36 764

41 523

Total des engagements reçus de garantie

36 764

41 523

Total des engagements reçus

36 764

81 523

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

2 842

43 188

De trois mois à un an

8 959

9 933

De un an à cinq ans

24 916

28 307

Supérieure à cinq ans

47

95

Total des engagements reçus

36 764

81 523

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

27 617

32 020

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

9 147

49 503

Fonds commun de créances

0

0

Total des engagements reçus

36 764

81 523

Note 20. Instruments financiers à terme :

Ventilation par natures

2004

2003

Risque de taux :

 

 

Swaps de taux

4 160 009

2 525 697

Ventilation par durées résiduelles

2004

2003

Jusqu’à trois mois

870 778

305 628

De trois mois à un an

934 007

145 000

De un an à cinq ans

776 000

395 000

Supérieure à cinq ans

1 579 224

1 680 069

Total des instruments financiers à terme

4 160 009

2 525 697

Ventilation par partenaires

2004

2003

Sociétés et tiers hors groupe

1 724 009

1 780 697

Sociétés du groupe Diac

0

0

Autres sociétés du groupe Renault

2 436 000

745 000

Fonds commun de créances

0

0

Total des instruments financiers à terme

4 160 009

2 525 697

Les opérations sur instruments financiers de taux d’intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du risque de taux d’intérêt. Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt.
La fair value des instruments financiers s’établit à – 17 463 K€ pour l’exercice 2004 contre – 11 077 K€ en 2003.

III. – Commentaires sur les postes du compte de résultat.

Note 21. Intérêts et produits assimilés :

Ventilation par natures

2004

2003

Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit

53 902

75 108

Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle

90 621

66 665

Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe

296

421

Total des intérêts et produits assimilés

144 819

142 194

Note 22. Intérêts et charges assimilées :

Ventilation par natures

2004

2003

Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit

– 82 805

– 93 510

Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 29 993

– 39 688

Intérêts et charges sur dettes subordonnées

– 985

– 1 013

Total des intérêts et charges assimilées

– 113 783

– 134 211

Note 23. Revenus des titres à revenu variable :

Ventilation par natures

2004

2003

Revenus du portefeuille de placement

56 297

30 552

Revenus des titres détenus à long terme

3

3

Revenus des titres de participation

1 495

500

Revenus des parts dans les entreprises liées

36 798

31 477

Total des revenus des titres à revenu variable

94 593

62 532

Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans le FCC.

Note 24. Autres produits d’exploitation bancaire :

Ventilation par natures

2004

2003

Produits des prestations accessoires aux contrats de financement

21 027

15 693

Transferts de charges (dettes ind. d’assurances reçues sur sinistres véhicules)

9 134

9 746

Opérations faites en commun

893

1 154

Autres produits d’exploitation bancaire

782

195

Total des autres produits d’exploitation bancaire

31 836

26 788

Refacturations de charges d’exploitation

46 332

43 786

Autres produits d’exploitation non bancaire

1 096

10 676

Total des autres produits d’exploitation non bancaire

47 428

54 462

Total des autres produits d’exploitation bancaire

79 264

81 250

Au cours de l’exercice précédent, la société a perçu un remboursement non récurent de T.V.A. pour un montant total de 10 676 K€.

Note 25. Autres charges d’exploitation bancaire :

Ventilation par natures

2004

2003

Charges des prestations accessoires aux contrats de financement

– 5 095

– 3 321

Autres charges d’exploitation bancaire

– 4 343

– 2 416

Total des autres charges d’exploitation bancaire

– 9 438

– 5 737

Opérations faites en communs

0

– 3 100

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 116

– 12

Total des autres charges d’exploitation non bancaire

– 116

– 3 112

Total des autres charges d’exploitation bancaire

– 9 554

– 8 849

Note 26. Charges générales d’exploitation :

Ventilation par natures

2004

2003

Salaires et traitements

– 61 354

– 60 388

Charges sociales sur retraites

– 6 287

– 6 128

Autres charges sociales

– 28 941

– 28 197

Participation des salariés

– 2 457

– 6 480

Autres frais de personnel

– 7 878

639

Total des frais de personnel

– 106 917

– 100 554

Impôts et taxes

– 10 323

– 4 033

Travaux, fournitures et services extérieurs

– 25 695

– 22 378

Commissions versées au réseau commercial

– 81 519

– 77 000

Autres frais administratifs

0

190

Total des autres frais administratifs

– 117 537

– 103 221

Total des charges générales d’exploitation

– 224 454

– 203 775

Note 27. Coût du risque :

Ventilation par natures

2004

2003

Coût du risque sur établissements de crédit

0

0

Dotations aux provisions

– 8 326

– 7 864

Reprises de provisions

9 933

7 888

Abandons de créances

– 1 945

– 1 955

Récupérations sur créances amorties

1 169

1 194

Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit-bail

831

– 737

Dotations aux provisions

– 16 479

– 17 804

Reprises de provisions

19 224

25 543

Abandons de créances

– 18 081

– 11 517

Récupérations sur créances amorties

2 308

2 439

Charges ou produits nets de non recouvrement

0

– 1 552

Sous-total du coût du risque sur opérations de crédit

– 13 028

– 2 891

Dotations aux provisions

– 649

–1 591

Reprises de provisions

2 144

595

Abandons de créances

0

– 1

Récupérations sur créances amorties

13

10

Sous-total du coût du risque sur autres opérations avec la clientèle

1 508

– 987

Coût du risque sur opérations avec la clientèle

– 10 689

– 4 615

Coût du risque sur portefeuille titres

0

0

Dotations aux provisions

– 1 046

– 274

Reprises de provisions

43

278

Coût du risque sur autres opérations

– 1 003

4

Total du coût du risque

– 11 692

– 4 611

Note 28. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

Ventilation par natures

2004

2003

Gains ou pertes sur immobilisations financières

11

581

Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés

11

581

Note 29. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l’impôt exigible au titre de l’exercice et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d’impôt.
La société est intégrée fiscalement par la société Renault S.A. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.

Note 30. Passage du résultat net social au résultat financier :

Ventilation par natures

2004

2003

Résultat net social

13 333

– 7 365

Impôt courant social

9 008

3 593

Résultat social avant impôt

22 341

– 3 772

 

 

Retraitements des produits financiers nets sur opérations de crédit-bail et assimilées

49 645

43 224

Retraitements du coût du risque sur opérations de crédit-bail et assimilées

128

– 1 080

Retraitements des plus et moins-values de cession de contrat de crédit-bail

– 38 302

– 31 386

Résultat latent sur opérations de crédit-bail

11 471

10 758

 

 

Variation du résultat dégagé par le FCC non encore reversé

11 475

7 473

Variations produits nets sur contrats titrisés non encore reversés au FCC

– 1 598

– 10 241

Variations des différences d’évaluation (provisions et intérêts courus non échus)

2 794

31 076

Résultat latent sur opérations de titrisation de crédit

12 671

28 308

 

 

Retraitements des provisions pour risques et charges

– 334

– 1 040

Autres retraitements de consolidation

– 124

– 124

Résultat latent sur autres retraitements

– 458

– 1 164

Sous-total des retraitements de consolidation avant IS

23 684

37 902

Résultat financier avant impôt

46 025

34 130

Impôts courant financier

– 9 008

– 3 593

Impôts différés nets

1 093

2 322

Résultat net financier

38 108

32 857

Stock de réserve latente à la clôture

2004

2003

Réserve latente brute

194 658

170 977

Impôts différés nets

– 5 315

– 6 409

Solde net de la réserve latente à la fin de l’exercice

189 343

164 568

Les différences constatées entre le résultat social et le résultat financier résultent principalement des éléments suivants :
— Ecart de méthode d’amortissement sur les contrats de crédit-bail ;
— Différence d’évaluation de certaines provisions pour risques et charges ;
— Comptabilisation ou non de la fiscalité différée ;
— Retraitements liés aux opérations de titrisation.
Le résultat net des créances titrisées est appréhendé globalement en comptabilité sociale lors de l’encaissement de la rémunération de la part résiduelle. En revanche, en comptabilité financière, les opérations comptabilisées dans le FCC sont consolidées avec celles de la société Diac. Les flux réciproques sont éliminés et les produits et charges sont enregistrés prorata temporis. Les impayés et créances incidentées ou douteuses sont provisionnées non plus à 100 % mais suivant une approche statistique des risques.

Note 31. Effectifs moyens :

Ventilation par natures

2004

2003

Agents de maîtrise

761

795

Cadres

621

622

Contrats à durée déterminée

99

85

Total des effectifs moyens

1 481

1 503

Droit individuel à la formation

2004

2003

Volume d’heures non consommées entrant dans le périmètre du DIF

17 278 h

0 h

IV. – Tableau des filiales et des participations.

Informations financières (En milliers d’euros)

Capital

Réserves et reports à nouveaux avant affectation

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice)

Brute

Nette

Renseignements détaillés sur chaque société dont la valeur excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales (+ de 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diac Location

29 241

3 806

100,00 %

81 347

81 347

3 003

 

668 440

20 245

Cogéra

14 512

20 347

94,81 %

50 052

50 052

268

 

38 559

17 861

Sogesma

1 251

643

100,00 %

1 254

1 254

 

 

65 531

– 76

Sigma Services

610

259

99,99 %

1 023

1 023

1 125

 

16 989

2 847

Réca

823

344

99,73 %

3 504

3 504

195

 

28 842

14 999

Delta Assistance

1 982

217

100,00 %

3 157

3 157

 

 

13 336

971

Participations (de 10 à 50 %) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Delta Services

750

485

34,00 %

255

255

5 366

 

19 982

1 029

Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des participations dans des sociétés françaises

 

 

 

96

96

 

 

 

 

Tableau des résultats des 5 derniers exercices.

Exercices

2000

2001

2002

2003

2004

Situation financière en fin d’exercice :

 

 

 

 

 

Capital social (en milliers d’euros)

61 000

61 000

61 000

61 000

61 000

Nombre d’actions émises

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

Nombre d’obligations convertibles en actions

0

0

0

0

0

Résultat global des opérations (en milliers d’euros) :

 

 

 

 

 

Produits hors taxes

700 661

680 887

650 298

578 383

591 195

Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions

428 999

386 594

364 365

337 638

392 673

Impôts sur les bénéfices

14 463

3 165

835

3 593

9 008

Bénéfice après impôts, amortissements et provisions

42 800

32 205

– 8 857

– 7 365

13 333

Montant des bénéfices distribués

30 480

40 000

0

0

4 560

Résultat des opérations réduit à une action (en euro) :

 

 

 

 

 

Bénéfice après impôts, mais avant amortissements et provisions

103,63

95,86

90,88

83,51

95,92

Bénéfice après impôts, amortissements et provisions

10,70

8,05

– 2,21

– 1,84

3,33

Dividende versé à chaque action

7,62

10,00

0,00

0,00

1,14

V. — Rapport général des commissaires aux comptes
sur les comptes annuels.

I. Opinion sar les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
— Estimations comptables : Diac constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans les notes I.1 et I.3 de l’annexe.
Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions. Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 30 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
Ernst & Young Audit :
Deloitte & Associés :
bertrand bluzat ;
sylvie bourguignon ;
damien leurent.

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2004.
(En millions d’euros.)

Actif

Notes

Décembre 2004

Décembre 2003

Opérations interbancaires et assimilées

1

2 228

3 967

Opérations avec la clientèle

2 et 3

4 784

4 398

Opérations crédit-bail et assimilées

2 et 3

2 381

2 240

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

 

10

9

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

4

4

4

Immobilisations corporelles et incorporelles

5

24

27

Ecart d’acquisition

 

0

0

Comptes de régularisation et actifs divers

6

230

328

Total actif

 

9 661

10 973

Passif

Notes

Décembre 2004

Décembre 2003

Opérations interbancaires et assimilées

7

5 488

6 784

Opérations avec la clientèle

8

473

73

Dettes représentées par un titre

9

2 636

3 168

Comptes de régularisation et passifs divers

10

448

421

Ecart d’acquisition

 

0

0

Provisions pour risques et charges

11 et 12

55

33

Dettes subordonnées

13

15

15

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

 

10

9

Intérêts minoritaires

 

4

4

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

 

532

466

Capital souscrit

 

61

61

Primes d’émission

 

89

89

Réserves consolidées et autres

 

316

255

Résultat de l’exercice

 

66

61

Total passif

 

9 661

10 973

II. — Compte de résultat consolidé.
(En millions d’euros.)

Notes

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

15

582

589

Intérêts et charges assimilées

16

– 267

– 304

Revenus des titres à revenu variable

 

2

1

Commissions (Produits)

 

2

2

Commissions (Charges)

 

– 2

– 2

Gains (Pertes) sur opérations des portefeuilles de négociation

 

 

 

Gains (Pertes) sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

 

 

Autres produits (charges) d’exploitation bancaire nets (nettes)

17

78

68

Produits nets des autres activités

17

3

16

Produit net bancaire

 

397

369

Charges générales d’exploitation

18

– 249

– 228

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

– 5

– 6

Résultat brut d’exploitation

 

142

135

Coût du risque

19

– 27

– 40

Résultat d’exploitation

 

115

95

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

 

– 2

1

Résultat courant avant impôt

20

113

96

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôts sur les bénéfices

21

– 46

– 34

Dotations aux amortissements de l’écart d’acquisition

 

 

 

Dotations/Reprises de FRBG

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

– 1

– 1

Résultat net part du groupe

 

66

61

 

 

 

Résultat net, part du groupe Diac, par action, en unités d’euros

 

16,45

15,18

III. — Variation des capitaux propres consolidés et des intérêts minoritaires.

(En millions d’euros)

Capital

Primes

Réserves consolidées

Ecarts de conversion

Total part groupe hors FRBG

Intérêts minoritaires

Total hors FRBG

Au 1er janvier 2003

61

89

255

 

405

4

409

Distribution de l’exercice

 

 

 

 

 

– 1

– 1

Résultat de l’exercice (avant affectation)

 

 

61

 

61

1

62

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

Effets de changement de périmètre et méthode de consolidation

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2003

61

89

316

 

466

4

470

Distribution de l’exercice

 

 

 

 

 

– 1

– 1

Résultat de l’exercice (avant affectation)

 

 

66

 

66

1

67

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2004

61

89

382

 

532

4

536

Le capital de la société Diac comprend 4 000 000 actions de 15,25 € entièrement libérées et détenues intégralement par RCI Banque.

IV. — Annexe aux comptes consolidés.

Les comptes consolidés du groupe Diac sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.
Les comptes consolidés du groupe Diac sont par ailleurs intégrés globalement dans ceux du groupe RCI Banque, eux-mêmes intégrés selon la même méthode dans le groupe Renault.

I. – Principes de consolidation.

Le groupe Diac applique le règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 00-04.

Périmètre et méthodes de consolidation. — Le périmètre de consolidation comprend les filiales sous contrôle exclusif ou conjoint ainsi que les sociétés sous influence notable.
Les sociétés sous contrôle exclusif de Diac sont consolidées par intégration globale.
Les actifs titrisés de Diac, pour lesquels Diac a conservé la majorité des risques et avantages, sont consolidés par intégration globale conformément au règlement du CRC 99-07 et aux normes internationales en vigueur.
Les entreprises qui, prises ensemble, présentent un caractère non significatif par rapport aux comptes consolidés ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation. Les critères retenus pour apprécier le seuil de signification sont :
— le total de bilan de l’ensemble des entités non consolidées doit représenter moins de 1 % du total de bilan du groupe Diac, soit 96 millions d’euros au 31 décembre 2004 ;
— le produit net bancaire de l’ensemble des entités non consolidées doit représenter moins de 1 % du produit net bancaire du groupe Diac, soit 3,9 millions d’euros au 31 décembre 2004.
Toutes les opérations entre les sociétés consolidées sont éliminées.
Les sociétés consolidées par Diac sont principalement les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault et Nissan, ainsi que les sociétés de service associées.

II. –  Principes comptables d’évaluation et de présentation des comptes consolidés.

A. Evolution des principes comptables d’évaluation et de présentation des comptes consolidés :
1. Application du règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit : Le groupe Diac applique le règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable sur le traitement comptable du risque de crédit, pour les comptes afférents à l’exercice ouvert le 1er janvier 2003.
Conformément à l’option ouverte par le règlement, l’application de l’actualisation des flux prévisionnels pour le calcul des provisions pour dépréciation des créances de la clientèle a été reportée au 1er janvier 2005.
L’application de la nouvelle réglementation a entraîné les modifications suivantes dans les comptes consolidés :
— distinction au sein des encours douteux de deux catégories : encours douteux et encours douteux compromis ;
— identification et traitement spécifique des encours restructurés ;
— arrêt de la comptabilisation des intérêts sur les encours douteux compromis.
Elle est sans incidence significative sur les capitaux propres et le résultat net de la période.
Le détail des modifications liées à la nouvelle réglementation est présenté au § B ci-dessous.
2. Reclassement des charges refacturées et des produits rétrocédés à l’euro près : Depuis le 1er janvier 2003, les charges refacturées et les produits rétrocédés à l’euro près, figurant auparavant en « Autres produits et charges d’exploitation non bancaire », sont désormais classés en « Charges générales d’exploitation » en déduction des produits et charges auxquels ils se rapportent.
Les impacts de ce reclassement sur les exercices antérieurs sont mis en évidence par les pro forma.

B. Créances sur la clientèle et opérations de crédit-bail et assimilées :
— Principe d’évaluation et de présentation des créances sur la clientèle et des opérations de crédit-bail et assimilées : Les créances des sociétés de financement des ventes sont inscrites au bilan pour leur valeur nominale.
Les immobilisations louées à la clientèle sont traitées comme des créances lorsque les conditions des contrats s’apparentent à celles de cessions assorties de crédits (crédit-bail et assimilé). Les loyers et amortissements relatifs à ces immobilisations sont retraités pour ne faire apparaître au compte de résultat que les intérêts de la période sur ces financements.
Les résultats des opérations de revente de véhicules à l’issue des contrats de crédit-bail et assimilés sont classés parmi les autres produits et autres charges d’exploitation bancaire.
Ainsi, les plus et moins-values sur reventes de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques sur valeurs résiduelles, ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l’occasion de sinistres et les indemnités d’assurance correspondantes sont classés dans les autres produits et autres charges d’exploitation bancaire.
Dans une logique de présentation financière, les bonifications d’intérêts reçues de Renault ou de Nissan sont présentées en déduction de l’encours auquel elles se rapportent. Elles sont reprises en résultat selon la méthode financière.
— Identification du risque de crédit : Utilisation de systèmes de notation :
Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe Diac :

  • Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseaux », utilisée aux différentes phases de la relation avec l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement),
  • Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds propres de chaque contrepartie,
  • Pour les emprunteurs « Entreprises », chaque filiale dispose de sa propre méthodologie d’appréciation du risque, basée sur des combinaisons de scores, d’analyses financières, de notes externes et de systèmes experts,
  • En ce qui concerne les emprunteurs « Grand public », différents systèmes de scores d’acceptation sont utilisés en fonction des filiales et des types de financements concernés.
Les systèmes de notation des emprunteurs en vigueur dans le groupe Diac font l’objet d’un réexamen systématique dans le cadre du projet de mise en œuvre du nouvel Accord de Bâle.
Conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux catégories suivantes :
  • Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient au plus tard lorsqu’une échéance est impayée depuis plus de trois mois. Le classement en douteux d’une créance entraîne le transfert en créance douteuse de l’intégralité des encours sur le client concerné.
  • Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lorsque la déchéance du terme (crédit) ou la résiliation du contrat (crédit-bail) est prononcée en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance du terme ou résiliation, elle intervient un an au plus tard après le classement en encours douteux.
Les intérêts ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis. Les indemnités de résiliation et intérêts de retard sur les créances douteuses et douteuses compromises sont comptabilisés lors de leur encaissement.
Le retour d’un encours douteux vers l’encours sain intervient lorsque les arriérés ont été apurés.
— Identification et traitement des encours restructurés : Les encours identifiés comme restructurés au sens de l’article 6 du règlement 2002-03 correspondent exclusivement à des créances faisant l’objet d’un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement.
Lorsque les échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours douteux compromis et l’intérêt cesse d’être comptabilisé.
Les encours restructurés dans le groupe Diac présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours restructurés.
Par conséquent, les encours restructurés non compromis sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître une décote mais parmi les encours douteux couverts par une provision.
Au 31 décembre 2004, les encours restructurés non compromis s’élèvent à 21,5 M€ et la provision correspondante est de 10,99 M€ soit un taux de couverture de 51 %.
— Réducteurs de risque : Le groupe Diac pratique de manière limitée et localisée le recours à la cession des créances douteuses par affacturage sur la société Cogera pour 239 M€ a fin décembre 2004.
— Provisionnement du risque de crédit avéré : Des provisions sont constituées pour couvrir les risques de non-recouvrement des créances. Ces provisions sont déterminées, selon le cas, individuellement ou à partir d’une approche statistique des risques. Ces provisions sont classées au bilan en déduction des postes d’actif auxquels elles se rattachent.
L’approche statistique est appliquée au financement « Client grand public ». Elle vise à estimer la perte finale sur l’encours douteux, l’encours compromis et l’encours avec incident de paiement. Les créances « Grand public » sont provisionnées par groupes de risque représentatifs des types de financements et des biens financés. Dans le cadre du projet de mise en œuvre du nouvel Accord de Bâle, les critères de constitution des groupes de risque sont revisités pour présenter une meilleure discrimination au regard du risque de crédit et notamment de la perte en cas de défaut.
Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre du provisionnement statistique sont déterminés par l’application au montant des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de l’âge au douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années, à l’issue de laquelle le dernier flux représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.
L’encours incidente non douteux est provisionné en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base d’un taux de récupération au moment du passage en douteux.
Au delà d’une certaine ancienneté des créances compromises, les récupérations ne sont généralement plus significatives et les créances sont provisionnées à 100 %.
Cette méthode est également appliquée à la clientèle « Entreprises » dans la mesure où l’approche statistique est pertinente.
Pour les encours les plus importants, le provisionnement est déterminé de façon individuelle, en fonction d’une classification des entreprises et des phases de recouvrement ou de procédure engagées. Cette méthode est également appliquée pour le provisionnement du risque « Réseaux ».
Pour les risques « Entreprises » et « Réseaux », des provisions sont constatées même en l’absence d’incidents de paiement, dès lors que des risques de non-recouvrement sont probables.
Conformément à la réglementation bancaire, les intérêts échus et courus sur créances douteuses sont intégralement provisionnés, les flux de provisions viennent en déduction du poste d’intérêts et produits auxquels ils se rapportent.
— Règles de passage en pertes : Lorsqu’une créance présente un risque avéré depuis trois ans et qu’aucun élément ne permet d’envisager le recouvrement, le montant de la provision est repris et l’encours brut est passé en pertes sur créances irrécouvrables.
— Provisionneraient des valeurs résiduelles : Le groupe Diac assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d’occasion afin notamment d’optimiser la tarification des opérations de financement.
La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l’utilisation de grilles de cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée/kilométrage.
Toutefois, pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n’est pas garantie en fin de contrat par un tiers externe au groupe Diac, une provision est constituée, si la valeur de revente estimée est inférieure à la valeur résiduelle inscrite au contrat. Cette valeur de revente prévisionnelle est calculée en prenant en compte l’évolution récente et connue du marché des véhicules d’occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).
La provision est calculée sans compensation avec les profits éventuels.

C. Effets publics et valeurs assimilées, obligations, actions et titres à revenu fixe et variable. — Ces postes regroupent conformément à la réglementation bancaire française les valeurs mobilières, les instruments du marché interbancaire, les bons du Trésor et autres titres de créances négociables.
Les titres sont classés en trois catégories :
— Titres de transaction : Ce sont des titres destinés à être cédés à brève échéance. L’évaluation de ce portefeuille se fait à la valeur de marché coupons courus inclus, et les différences d’évaluation sont comptabilisées au compte de résultat.
— Titres de placement : Les titres de placement regroupent les titres acquis dans l’intention de les détenir pour une période supérieure à six mois.
Ces titres sont inscrits au bilan pour leur coût d’acquisition, hors intérêts courus pour les obligations. Les titres à revenu fixe font l’objet d’un étalement linéaire des différences positives ou négatives apparaissant entre le coût d’acquisition et la valeur de remboursement (décote ou prime) sur la durée de vie restante des titres. Cet étalement est porté au compte de résultat.
Des provisions pour dépréciation sont constituées lorsque la valeur de marché d’une ligne de titres à la date de clôture est inférieure au coût d’acquisition ou à la valeur comptable corrigée de l’étalement des décotes et primes.
— Titres d’investissement : Les titres d’investissement comprennent exclusivement des titres à revenu fixe acquis avec l’intention de les conserver de façon durable en principe jusqu’à leur échéance.
Ces titres sont soit couverts par des instruments de taux d’intérêt pour les protéger de façon durable contre le risque de taux, soit adossés à des financements long terme permettant leur conservation effective jusqu’à l’échéance.
Les décotes ou primes sont étalées linéairement sur la durée de vie restante des titres. Les provisions pour dépréciation ne sont constituées que lorsqu’il existe une forte probabilité de défaillance de l’Emetteur des titres.

D. Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Ce poste se ventile de la façon suivante :
— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres, ou d’en assurer le contrôle.
On considère comme « Parts dans les entreprises liées » les titres des entreprises susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. Les autres titres relevant de cette catégorie mais qui ne sont pas susceptibles d’être inclus par intégration globale dans ce même ensemble sont classés en « Titres de participation ».
— Autres titres détenus à long terme : Relèvent de cette catégorie les investissement réalisés sous forme de titres dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influence dans la gestion des entreprises, dont les titres sont détenus, en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent.
Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et les autres titres détenus à long terme dans les sociétés non consolidées figurent au bilan pour leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat, déduction faite des provisions éventuellement constituées. Les dividendes correspondants sont comptabilisés dans l’année de leur mise en distribution.

E. Immobilisations. — Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition ; les incidences comptables des réévaluations françaises et étrangères sont éliminées.

Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont amorties linéairement sur les durées d’utilisation estimées suivantes :

Constructions

15 à 40 ans

Autres immobilisations corporelles

4 à 8 ans

Les dispositions transitoires du règlement du Comité de réglementation comptable n° 2002-10, relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs, modifié par l’avis n° 2003-F du Comité d’urgence, ne trouvent pas à s’appliquer aux comptes du groupe Diac. En effet, le groupe Diac n’a pas de dépenses d’entretien faisant l’objet de programmes pluriannuels de grosses réparations et de grandes révisions.

F. Impôts sur les résultats. — Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les principes comptables du groupe, ainsi que les reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.
Ces différences donnent lieu à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés. Les créances et dettes d’impôts différés ne sont pas compensées. Selon la méthode du report variable retenue par le groupe Diac, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Les actifs d’impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n’est pas probable. Les impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation, l’essentiel des impôts différés ayant une échéance de moins de 3 ans.
Les réserves des filiales consolidées ne donnent pas lieu à la constitution d’une provision pour impôt de distribution lorsque le groupe a décidé de ne pas distribuer ces réserves dans un avenir prévisible.

G. Engagements de retraite et assimilés. — Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite ou à l’âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette date. Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de départ et de rentabilité des placements à long terme. Les effets de la modification de ces paramètres actuariels de calcul ne sont constatés que lorsqu’ils conduisent à réestimer l’engagement de plus de 10 %. La part cumulée des écarts supérieurs à 10 % est étalée sur la durée résiduelle de présence des salariés actifs. Cette méthode d’évaluation s’appuie sur la norme IAS 19.
Lorsque les conditions des contrats de retraite et engagements assimilés sont modifiées, l’effet de ces modifications est étalé sur la durée restant à courir jusqu’à ce que les droits soient définitivement acquis aux salariés. Ils sont intégralement constatés dans le résultat de la période au cours de laquelle la décision de modification est intervenue pour les retraités et les actifs dont les droits sont acquis.

H. Fonds pour risques bancaires généraux. — Le groupe constitue des fonds pour risques bancaires généraux destinés à la couverture de risques lorsque des raisons de prudence l’imposent eu égard aux risques inhérents aux opérations bancaires. Ces fonds font l’objet de dotations ou reprises identifiées au compte de résultat sous la rubrique de dotation aux fonds pour risques bancaires généraux.

I. Titrisation. — En date du 25 octobre 2002, Diac a cédé un portefeuille de 1 640 millions d’euros de crédits automobile à la clientèle au fonds commun de créances (FCC) Alliance Auto Loans - France créé à cet effet. La cession des créances s’est effectuée au pair. Le FCC a émis des parts prioritaires (classe A moyen terme pour 1 323 millions d’euros et classe R court terme pour 227 millions d’euros), des parts subordonnées (classe B moyen terme pour 77 millions d’euros et classe S court terme pour 13 millions d’euros) et des parts résiduelles. Les parts résiduelles ont été souscrites par Diac.
Le compartiment n’émettra pas de nouvelles parts A et B mais pourra émettre au cours de la vie de l’opération de nouvelles parts R et S. Le fonds procédera à l’acquisition des créances éligibles selon les critères arrêtés dans les statuts du FCC pendant 2 ans et demi. Depuis novembre 2002, un rechargement est effectué chaque mois en fonction de l’évolution du portefeuille. Le portefeuille cédé au 31 décembre 2004 est de 1 5791 (1) millions d’euros.
Diac continue à assurer la gestion des créances titrisées.
Pour garantir ses obligations de versement vis a vis du FCC, Diac a constitué des gages espèce en faveur de celui-ci, destinés à garantir le risque de défaillance de Diac sur le reversement des encaissements clients ainsi que le transfert des quotes-parts mensuelles d’étalement des bonifications et des frais de dossiers.
Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert par les parts subordonnées B et S émises par le FCC et par la constitution dans le FCC d’une réserve générale égale à 2,9 % du stock de capital restant dû des créances saines cédées.
Lors de la cession initiale, la réserve générale a été constituée via un versement par Diac auprès du FCC.
Les parts A et B émises par le FCC ont été souscrites par Cars Alliance Funding plc. Les parts R ont fait l’objet d’un placement privé, et sont à ce jour détenues par RCI Banque. Les parts S sont détenues par Diac.
La couverture du risque de taux est assurée par des swaps miroirs. Pour la sécurité des investisseurs, il a donc été mis en place :
— un swap de taux entre Diac et des banques dont la notation est au minimum AA (prêteur à taux fixe contre emprunteur à taux variable) ;
— un swap de faux entre le FCC et des banques dont la notation est au minimum AA (prêteur à taux variable contre emprunteur à taux fixe).
Le montant de ces swaps correspond au solde du capital restant dû des créances cédées avant provision.
L’ensemble des créances titrisées, y compris les intérêts courus non échus, ont été maintenus à l’actif du bilan. L’ensemble des produits et charges liés aux créances de crédit à la clientèle sont conservés dans les comptes consolidés du groupe.
A l’inverse, en application des règles de consolidation, les parts résiduelles et les parts S détenues par Diac, ainsi que les dépôts de garantie (gages espèces et réserve générale) versés par Diac sont éliminés dans les comptes consolidés.

(1) Encours net titrisé.

J. Emprunts. — Les primes d’émission ou de remboursement, ainsi que les frais d’émission des emprunts sont amortis sur la durée de vie de l’emprunt.

K. Instruments financiers de taux. — Les opérations sur instruments financiers à terme non dénouées figurent dans les engagements hors bilan.
— Instruments financiers à terme de taux d’intérêt négociés sur les marchés organisés ou assimilés : L’évaluation de ces instruments se fait à la valeur de marché. Le résultat relatif à ces opérations qui sont principalement réalisées dans le cadre d’une couverture globale du bilan, est porté au compte de résultat de manière symétrique à l’évaluation des éléments couverts et sur leur durée de vie.
— Instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur les marchés de gré à gré : Il s’agit principalement d’opérations d’échange de taux d’intérêt dans le cadre d’une gestion du risque global de transformation. Les charges et produits relatifs à ces opérations d’échange de taux d’intérêt ou de devises sont inscrits au compte de résultat prorata temporis.
Par ailleurs, les résultats dégagés sur les autres instruments financiers à terme de taux d’intérêt, tels que les Forward Rate Agreements (FRA), les caps, les floors et les collars, utilisés également à des fins de couverture globale du bilan, sont inscrits au compte de résultat de manière échelonnée sur la durée de vie des éléments couverts.
Lorsque le groupe est amené à prendre des positions isolées, les instruments concernés traités sur des marchés de gré à gré sont valorisés selon la méthode suivante : les flux futurs certains sont actualisés sur une courbe de taux zéro coupon de la classe d’instruments correspondants. Les cotations de courbes de taux et de change sont extraites quotidiennement et automatiquement des systèmes fournis par des bases de données externes utilisées pour traiter sur les marchés. Seules les moins-values relatives à des ensembles homogènes de contrats sont provisionnées.

L. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés. — Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre consolidé du groupe RCI Banque, dans lequel le groupe Diac est inclus : les limites de contreparties sont allouées par Renault pour le groupe RCI Banque consolidé, et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l’exposition réelle au risque, s’effectuer de manière consolidée. Il n’est donc pas fait de calcul individualisé d’exposition au risque de contrepartie pour le sous-groupe Diac.
— Le risque global de contrepartie encouru sur l’ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan est mesuré selon une méthode interne forfaitaire.
L’équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération liés au type d’instrument (3 % par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10 % par an pour les opérations engageant deux devises) et à la durée de l’opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie.
— Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode ci-dessus. Il tient compte en outre du risque de livraison et s’appuie sur une méthode de notation interne (déterminée conjointement avec l’actionnaire Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs facteurs de risque pondérés : niveau des fonds propres, ratio de solvabilité financière, notations long terme et court terme par les agences de rating, appréciation qualitative de la contrepartie.

M. Informations sectorielles. — La segmentation des activités s’articule autour de la notion de catégorie de clientèle : Entreprises, Grand public, Réseaux.
Le marché Entreprises regroupe l’ensemble des prestations de financements, de fleet management et les services associés destinés aux professionnels.
Le marché Grand public recouvre l’ensemble des financements et services associés réalisés avec les non professionnels.
L’activité Réseaux recouvre les financements octroyés aux Réseaux de concessionnaires.
Les activités de financements des ventes Renault, Nissan et multimarques sont regroupées.
Les résultats de chacun de ces trois segments de marché sont présentés séparément.
La détermination des résultats par secteur d’activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d’activité sont ceux effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles analytiques internes.

III. – Notes sur les comptes consolidés.

Note 1. Opérations interbancaires et assimilées (actif). — Ce poste s’analyse comme suit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

2 228

3 967

Total

2 228

3 967

Ces créances sont détenues sur des établissements de crédit situés en France.

Ventilation des créances sur les établissements de crédit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Créances à vue sur les établissements de crédit

443

1 802

Comptes ordinaires débiteurs

423

1 779

Prêts au jour le jour

19

20

Créances rattachées sur

 

3

Comptes ordinaires débiteurs

 

3

Créances à terme sur les établissements de crédit

1 785

2 165

Comptes et prêts à terme

1 778

2 153

Créances rattachées sur

7

12

Comptes à terme

7

12

Total

2 228

3 967

La forte baisse des créances à vue sur les établissements de crédit est due à une baisse de 1 300 millions d’euros des comptes ordinaires Diac qui a remboursé une partie du financement accordé par RCI.

Ventilation des échéances par durée résiduelle des créances sur les établissements de crédit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Jusqu’à 3 mois

1 352

3 097

De 3 mois à 1 an

744

15

De 1 an à 5 ans

133

855

Total

2 228

3 967

Note 2. Opérations avec la clientèle (actif). — Les opérations avec la clientèle sont effectuées en France et s’analysent comme suit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Opérations avec la clientèle

4 784

4 398

Opérations de crédit-bail et assimilées

2 381

2 240

Total

7 165

6 638

Analyse des opérations avec la clientèle :

(En millions d’euros)

2004

2003

Créances sur la clientèle

4 930

4 544

Créances commerciales

238

132

Autres concours à la clientèle

4 453

4 158

Comptes ordinaires débiteurs

64

85

Créances douteuses

78

84

Créances douteuses compromises

96

85

Créances rattachées sur

27

23

Créances commerciales

1

 

Autres concours à la clientèle

14

9

Comptes ordinaires débiteurs

0

1

Créances douteuses

4

5

Créances douteuses compromises

8

8

Total des créances sur la clientèle brut

4 957

4 567

Provisions sur créances sur la clientèle

– 173

– 168

Provisions sur créances incidentées ou à risque

– 66

– 65

Provisions sur créances douteuses sur la clientèle

– 37

– 38

Provisions sur créances douteuses compromises sur la clientèle

– 70

– 65

Total des créances sur la clientèle net

4 784

4 398

L’opération de titrisation intervenue en 2002 chez Diac, n’ayant pas eu pour conséquence de déconsolider l’encours cédé par Diac, les créances cédées, les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l’actif du bilan du groupe.
Les créances commerciales sur la clientèle correspondent essentiellement à l’encours de l’activité d’affacturage. Les créances acquises par le groupe Diac sont des créances commerciales de Renault sur des entreprises en France.

Analyse des opérations de crédit-bail et assimilées :

(En millions d’euros)

2004

2003

Opérations de crédit-bail et assimilées

2 427

2 293

Encours

2 364

2 221

Créances douteuses

27

32

Créances douteuses compromises

35

40

Provisions sur opérations de crédit-bail et assimilées

– 46

– 53

Provisions sur créances incidentées ou risque

– 8

– 9

Provisions sur créances douteuses sur la clientèle

– 11

– 14

Provisions sur créances douteuses compromises sur la clientèle

– 26

– 26

Provisions pour dépréciation des valeurs résiduelles

– 1

– 4

Total des opérations de crédit-bail et assimilées net

2 381

2 240

Les échéances par durée résiduelle se décomposent comme suit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Créances sur la clientèle

4 784

4 398

Jusqu’à 3 mois

1 583

1 796

De 3 mois à 1 an

959

1 020

De 1 an à 5 ans

2 226

1 563

> à 5 ans

16

19

Opérations de crédit-bail et assimilées

2 381

2 240

Jusqu’à 3 mois

296

261

De 3 mois à 1 an

759

616

De 1 an à 5 ans

1 325

1 362

> à 5 ans

2

1

Note 3. Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d’activité :

(En millions d’euros)

2004

2003

Financement Grand public

3 593

3 282

Valeur brute

3 716

3 402

Dont créances douteuses

86

83

Dont créances douteuses compromises

96

98

Provisions

– 122

– 120

Dont provisions sur créances douteuses

– 41

– 42

Dont provisions sur créances douteuses compromises

– 73

– 69

Financement Entreprises

1 745

1 434

Valeur brute

1 769

1 464

Dont créances douteuses

14

19

Dont créances douteuses compromises

13

15

Provisions

– 25

– 30

Dont provisions sur créances douteuses

– 5

– 8

Dont provisions sur créances douteuses compromises

– 12

– 11

Financement Réseaux

1 757

1 827

Valeur brute

1 826

1 895

Dont créances douteuses

7

15

Dont créances douteuses compromises

29

18

Provisions

– 70

– 68

Dont provisions sur créances douteuses

– 1

– 2

Dont provisions sur créances douteuses compromises

– 12

– 11

Autres

70

95

Valeur brute

72

99

Dont créances douteuses

– 1

5

Dont créances douteuses compromises

 

1

Provisions

– 2

– 4

Dont provisions sur créances douteuses

– 1

– 3

Dont provisions sur créances douteuses compromises

– 1

– 1

Total des opérations avec la clientèle net

7 165

6 638

Le segment Financement Entreprises comprend 239 millions d’euros de créances liées aux opérations d’affacturage en 2004 contre 131 millions en 2003.
Les créances clientèle du segment d’activité « Autres » comprennent des prêts aux sociétés du groupe Renault/Nissan pour 40 millions d’euros en 2004 contre 57 millions d’euros en 2003.

Ventilation du risque sur les valeurs résiduelles :

(En milliers d’euros)

Montant des valeurs résiduelles

Montant de la provision correspondante

2004

2003

2004

2003

Entreprises

12 014

44 328

1 142

4 161

Grand public

 

 

 

 

Total risque survaleurs résiduelles

12 014

44 328

1 142

4 161

Note 4. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Ce poste comprend exclusivement des titres non côtés :

(En millions d’euros)

2004

2003

Parts dans les entreprises liées

3

3

Brut

3

3

Provisions

 

 

Participations

0

0

Brut

 

2

Provisions

 

– 2

Autres titres détenus à long terme

1

1

Brut

1

1

Provisions

 

 

Total

4

4

Les titres non consolidés s’analysent de !a manière suivante au 31 décembre 2004 :

(En millions d’euros)

Fraction de capital détenu

Capitaux propres

Résultat net du dernier exercice

Valeur nette comptable des titres

Total bilan

Total général

 

 

 

4

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

3

 

Delta Assistance (France)

100,00 %

4

1

3

11

Delta service (France)

34,00 %

2

1

0

16

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

1

 

E-Lease

5,26 %

2

– 1

0

3

C.V.T. (France)

25,00 %

1

1

1

6

Note 5. Immobilisations :

(En millions d’euros)

2004

2003

Immobilisation incorporelles : valeur nette

2

2

Valeur brute

14

13

Amortissement

– 12

– 11

Immobilisations corporelles : valeur nette

22

25

Valeur brute

60

69

Amortissement

– 38

– 44

Total

24

27

Dont terrains et constructions d’exploitation

10

12

Les immobilisations corporelles sont principalement destinées à l’exploitation courante du groupe.

Note 6. Comptes de régularisation et actifs divers :

(En millions d’euros)

2004

2003

Autres actifs

56

67

Créances fiscales

4

4

Divers

51

63

Impôts différés actifs

71

70

Valeur brute

71

70

Provisions

Comptes de régularisation

9

9

Charges à répartir (frais et primes des emprunts)

1

3

Intérêts courus sur swaps

1

Autres comptes de régularisation

7

5

Valeurs reçues à l’encaissement

94

182

Total

230

328

Note 7. Opérations interbancaires et assimilées (passif). — Ce poste s’analyse comme suit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Dettes envers les établissements de crédit

5 488

6 784

Total

5 488

6 784

Les dettes envers les établissements de crédit se ventilent en :

(En millions d’euros)

2004

2003

Comptes et emprunts

5 447

6 693

Comptes ordinaires

2 054

2 120

Emprunts au jour le jour

23

Comptes et emprunts à terme

3 370

4 573

Valeurs données en pension ou vendues ferme

Autres sommes dues

4

18

Dettes rattachées

38

73

A vue envers les établissements de crédit

4

4

A terme envers les établissements de crédit

33

69

Total

5 488

6 784

Ventilation géographique :

(En millions d’euros)

2004

2003

France

5 488

5 353

Union européenne

1 431

Total

5 488

6 784

Ventilation par durée résiduelle :

(En millions d’euros)

2004

2003

Jusqu’à 3 mois

4 040

4 198

De 3 mois à 1 an

441

954

De 1 an à 5 ans

1 008

1 632

Total

5 488

6 784

A fin décembre 2004, le groupe Renault/Nissan représente 5 395 millions d’euros dans les dettes envers les établissements de crédit contre 6 646 millions d’euros à fin décembre 2003.

Note 8. Opérations avec la clientèle (passif) :

(En millions d’euros)

2004

2003

Comptes créditeurs

461

61

Comptes ordinaires créditeurs

10

16

Comptes créditeurs à terme

451

45

Autres sommes dues à la clientèle

10

11

Dettes rattachées

1

1

Sur comptes créditeurs à terme

1

1

Total

473

73

A fin décembre 2004, le groupe Renault/Nissan représente 469 millions d’euros dans les comptes créditeurs de la clientèle contre 64 millions d’euros à fin décembre 2003.

Ventilation géographique :

(En millions d’euros)

2004

2003

France

473

28

Union européenne

0

45

Total

473

73

Ventilation par durée résiduelle :

(En millions d’euros)

2004

2003

Jusqu’à 3 mois

23

73

De 3 mois à 1 an

450

Total

473

73

Note 9. Dettes représentées par un titre. — Ce poste comprend les éléments suivants :

(En millions d’euros)

2004

2003

Titres de créances négociables

1 077

1 502

Certificats de dépôts

759

1 249

BMTN et assimilés

312

247

Dettes rattachées

6

6

Autres dettes représentées par un titre

1 559

1 666

Autres dettes représentées par un titre

1 553

1 661

Dettes rattachées

6

5

Total

2 636

3 168

Les autres dettes représentées par un titre correspondent dans leur intégralité aux titres émis par le fonds créé pour les besoins de l’opération de titrisation française. Ces titres et les titres de créances négociables sont tous libellés en euro.

Ventilation par durée résiduelle des titres de créances négociables :

(En millions d’euros)

2004

2003

Jusqu’à 3 mois

795

1 092

De 3 mois à 1 an

241

322

De 1 an à 5 ans

41

88

Total

1 077

1 502

Ventilation par durée résiduelle des autres dettes représentées par un titre :

(En millions d’euros)

2004

2003

Jusqu’à 3 mois

159

266

> à 5 ans

1 400

1 400

Total

1 559

1 666

Note 10. Comptes de régularisation et passifs divers. — Ce poste comprend les éléments suivants :

(En millions d’euros)

2004

2003

Autres passifs

236

239

Créditeurs divers

130

178

Dettes fiscales

17

14

Dettes rattachées sur créditeurs divers

89

47

Impôts différés passif

132

116

Comptes de régularisation

80

66

Intérêts sur swaps

14

5

Produits constatés d’avance

60

54

Autres comptes de régularisation

5

7

Total

448

421

Note 11. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent les éléments suivants :

(En millions d’euros)

31/12/03

Entrée de périmètre

Dotations

Reprises

Reclassement et effet de change

31/12/04

Utilisées

Non utilisées

Opérations bancaires :

Autres provisions pour risques et charges à caractère bancaire

5

1

0

0

6

Total provisions pour risques et charges sur opérations bancaires

5

1

0

0

6

Opérations non bancaires :

Provisions pour pensions et retraites

11

1

12

Autres provisions pour risques et charges

17

20

0

0

36

Total provisions pour risques et charges sur opérations non bancaires

28

21

0

0

48

Total

33

22

– 1

0

55

— Les engagements de retraites et assimilés s’analysent comme suit : Les provisions pour pensions et retraites se rapportent aux indemnités de fin de carrières des salariés du groupe Diac.

  • Hypothèses d’actualisation : Dans le groupe Diac, l’âge de départ à la retraite est fixé à 60 ans. L’évolution des salaires est de 3,40 % et le taux de départ est à 5,83 %. Le taux d’actualisation financière utilisé est 5,10 %.
En France, les mesures introduites par la Loi Fillon n’ont pas d’impact significatif sur le montant des engagements de retraite au titre des indemnités de fin de carrières.

Rapprochement entre la valeur de l’engagement et la provision :

(En millions d’euros)

2004

2003

Valeur actuarielle des engagements

12

11

Gains et pertes actuariels non comptabilisés

Coût des services passés non comptabilisés

Valeur des actifs du régime inscrit au passif du bilan

Provision nette au bilan

12

11

Ventilation de la variation de la provision pour engagements de retraites et assimilés :

(En millions d’euros)

2004

2003

Solde à l’ouverture

11

10

Droits acquis pendant l’exercice

1

1

Effet de l’actualisation

Cotisations payées et contributions aux actifs du régime

Autres

Solde à la clôture

12

11

Analyse de l’effet résultat :

(En millions d’euros)

2004

2003

Coûts des services rendus

1

1

Coût de l’actualisation

Rentabilité attendue des actifs

Autres

Charges nettes de l’exercice

1

1

Note 12. Provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie :

(En millions d’euros)

31/12/03

Dotations

Reprises

Reclassement, effet de change et effet des changements de périmètre

31/12/04

Provisions déduites de l’actif :

Opérations avec la clientèle

221

77

– 80

219

Opérations sur titres

2

– 2

Total provisions déduites de l’actif

223

77

– 82

219

Provisions inscrites au passif :

Créances risquées et assimilées

4

0

1

5

Total provisions inscrites au passif

4

0

1

5

Total

– 227

77

– 82

1

224

La ventilation par segment d’activité des provisions déduites de l’actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 3, accompagnée des encours correspondants. La ventilation du coût du risque par segment d’activité figure en note 19.

Note 13. Dettes subordonnées :

(En millions d’euros)

2004

2003

Titres participatifs

15

15

Total

15

15

Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac.
Le système de rémunération comprend :
— une partie fixe égale au TAM (Taux annuel monétaire) ;
— une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM, le taux de progression du résultat net consolidé du dernier exercice sur celui de l’exercice précédent.

La rémunération annuelle obtenue par addition de la partie fixe et de la partie variable est donc, pour l’intérêt payable l’année n, égale à :

TAM + 0,4 TAM [(B (n – 1)/B (n – 2)) – 1]

Appliqué au nominal du titre.
La rémunération annuelle est comprise entre 100 % (assortie d’un taux plancher de 6,5 %) et 130 % du TAM.
B (n – 1) : dernier résultat consolidé publié et certifié.
B (n – 2) : avant dernier résultat consolidé publié et certifié.

Note 14. Engagements de hors bilan :

— Engagements hors bilan, garanties, accords de refinancement :

(En millions d’euros)

2004

2003

Engagements donnés

1 324

525

Engagements de financement

1 222

298

Engagements en faveur de la clientèle

1 222

298

Engagements sur titres :

Autres titres à livrer

Autres engagements donnés

102

227

Engagements reçus

2 125

1 977

Engagements de financement

388

217

Engagements reçus d’établissements de crédit

387

216

Engagements reçus de la clientèle

1

1

Engagements de garantie

1 729

1 747

Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit

50

325

Engagements de garantie reçus de la clientèle

883

501

Engagements de reprise reçus

796

921

Autres engagements reçus

8

13

En 2004, l’augmentation des engagements de financement donnés à la clientèle résulte de la modification de la prise en compte du plafond sur l’affacturage et sur le crédit de trésorerie par Cogera.
Les autres engagements donnés sont composés d’un engagement donné par Cogera à RCI Holding relatif à des créances mobilisables auprès de la Banque de France.
A fin 2003, les opérations visant à diminuer l’exposition du groupe RCI Banque sur le groupe Renault (concessionnaires Renault France Automobile) figuraient parmi les engagements de garanties reçus des établissements de crédit. Il s’agissait de garanties et d’engagements reçus dans le cadre d’une opération d’emprunt garanti par cession de créances via bordereau Dailly.
A fin 2004, ce dispositif à été remplacé par un prêt à recours limité consenti par Renault et assorti d’un nantissement de cette créance en faveur de Cogera. Le nantissement figure parmi les engagements de garanties reçus de la clientèle.
— Instruments financiers à terme : Les interventions sur les marchés d’instruments financiers à terme, principalement effectuées sur des marchés de gré à gré ont essentiellement pour but de minimiser l’exposition aux risques de taux d’intérêt de chacune des entités du groupe dans le cadre d’une gestion globale du risque de taux d’intérêt.

Ventilation des instruments dérivés par durée résiduelle :

(En millions d’euros)

Total

0 – 1 an

1 – 5 ans

+ 5 ans

Book value

Fair value

Book value

Fair value

2004

2004

2003

2003

2004

2003

2004

2003

2004

2003

Swaps de taux

8 800

8 777

6 669

6 669

4 306

2 789

1 336

520

3 158

3 360

Les swaps réalisés avec des parties liées (RCI Holding) représentent 5 497 millions d’euros en 2004.

Note 15. Intérêts et produits assimilés. — Les opérations relatives aux intérêts et produits assimilés sont effectuées exclusivement en France.

Elles s’analysent comme suit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés sur :

Opérations avec les établissements de crédit

64

91

Opérations avec la clientèle

309

303

Opérations de crédit-bail et assimilées

203

196

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

Total

582

589

La titrisation des créances Diac n’ayant pas fait l’objet d’une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées durant l’opération figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.

Note 16. Intérêts et charges assimilées. — Ils s’analysent comme suit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Intérêts et charges assimilées sur :

Opérations avec les établissements de crédit

– 194

– 223

Opérations avec la clientèle

– 2

Opérations de crédit-bail et assimilées

– 4

Obligations et autres titres à revenu fixe

– 68

– 79

Total

– 267

– 304

Ventilation par zone géographique :

(En millions d’euros)

2004

2003

Opérations avec les établissements de crédit

– 198

– 223

France

– 198

– 216

Union européenne

– 7

Opérations avec la clientèle

– 2

Union européenne

– 2

Charges sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 68

– 79

France

– 68

– 79

Total

– 267

– 304

Les charges sur obligations et autres titres à revenu fixe se décomposent ainsi :

(En millions d’euros)

2004

2003

Intérêts versés sur titres de créance négociables

– 67

– 78

Charges d’amortissement des frais et primes d’émission d’emprunts

– 1

– 1

Total

– 68

– 79

Note 17. Autres produits (charges) d’exploitation bancaire nets (nettes) et produits nets des autres activités. — Ils (elles) s’analysent comme suit :

(En millions d’euros)

2004

2003

Autres produits d’exploitation bancaire

243

227

Prestations accessoires aux contrats de financement

129

112

Produits des activités de services

75

76

Produits liés aux fins de contrats de crédit-bail et assimilés non-douteux dont

34

33

Dont reprises de provisions pour risque sur valeurs résiduelles

3

2

Autres produits d’exploitation bancaire

5

5

Autres charges d’exploitation bancaire

– 165

– 159

Coûts des prestations accessoires aux contrats de financements

– 95

– 88

Coûts des activités de services

– 36

– 36

Charges liées aux fins de contrats de crédit-bail et assimilés non-douteux

– 28

– 30

Dont dotations aux provisions pour risque sur valeurs résiduelles

– 1

Autres charges d’exploitation bancaire

– 7

– 5

Autres produits (charges) d’exploitation bancaire nets (nettes)

78

68

Autres produits d’exploitation non bancaire

7

25

Autres charges d’exploitation non bancaire

– 4

– 9

Produits nets des autres activités

3

16

Les produits et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts des activités de service se rapportent principalement à des prestations d’assurance et d’entretien.
Les produits nets des autres activités comprennent principalement la société Diac Location.
Depuis le 1er janvier 2003, les charges refacturées et les produits rétrocédés à l’euro près ne figurent plus en autres produits et charges d’exploitation non bancaire.

Note 18. Charges générales d’exploitation. — Elles comprennent :

(En millions d’euros)

2004

2003

Frais de personnel

– 94

–88

Salaires et appointements

– 49

– 47

Charges sociales

– 35

– 34

Intéressement et participation des salariés

– 5

– 9

Autres charges de personnel

– 6

2

Commissions versées aux réseaux de distribution de véhicules

– 82

– 77

Autres frais administratifs

– 73

– 63

Total

– 249

– 228

Les charges refacturées et les produits rétrocédés à l’euro près, se rapportant à des charges générales d’exploitation, figurent depuis janvier 2003 en déduction des produits et charges auxquels ils se rapportent.
Les autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux provisions pour pensions et retraites, pour restructuration et pour risques liés au personnel.

Note 19. Coût du risque. — Ce poste comprend le montant net des dotations/reprises aux provisions, des créances irrécouvrables couvertes/non couvertes par des provisions ainsi que des récupérations sur des créances amorties.

Il s’analyse ainsi :

(En millions d’euros)

2004

2003

Financement Grand public

– 20

– 28

Dotations aux provisions

– 36

– 34

Reprises de provisions

32

20

Abandons

– 22

– 18

Récupérations sur créances amorties

3

4

Financement Entreprises

– 3

– 5

Dotations aux provisions

– 6

– 4

Reprise de provisions

8

3

Abandons

– 5

– 4

Récupérations sur créances amorties

Financement des Réseaux

– 1

– 5

Dotations aux provisions

– 29

– 35

Reprises de provisions

28

30

Récupérations sur créances amorties

Variation des provisions pour dépréciation des autres créances

2

Coût du risque (hors risques pays)

– 24

– 38

Autres corrections de valeurs

– 3

– 2

Total

– 27

– 40

En 2004, le coût du risque est en amélioration sur les trois marchés en raison de la stabilisation des masses amiables et contentieuses combinées avec l’amélioration du taux de récupération.

Note 20. Contribution au résultat ordinaire avant impôts par secteur d’activité. — Les contributions par secteur d’activité sont analysées sur les principaux agrégats du compte de résultat. Les secteurs d’activité et les principes associés sont définis en note M dans les principes comptables.

(En millions d’euros)

2004

2003

Financement Grand public :

Produit net bancaire

239

222

Résultat brut d’exploitation

54

57

Résultat d’exploitation

32

26

Résultat courant avant impôt

31

27

Financement Entreprises :

Produit net bancaire

121

113

Résultat brut d’exploitation

59

53

Résultat d’exploitation

56

48

Résultat courant avant impôt

55

48

Financement Réseaux :

Produit net bancaire

37

34

Résultat brut d’exploitation

29

25

Résultat d’exploitation

27

21

Résultat courant avant impôt

27

21

Total :

Produit net bancaire

397

369

Résultat brut d’exploitation

142

135

Résultat d’exploitation

115

95

Résultat courant avant impôt

113

96

Note 21. Impôts sur les bénéfices. — Ventilation entre impôts différés et impôts exigibles :

(En millions d’euros)

2004

2003

Impôts courants

– 31

– 23

Impôts différés

– 15

– 11

Total

– 46

– 34

Solde net des impôts différés par grandes catégories :

(En millions d’euros)

2004

2003

Provisions pour dépréciation

30

30

Provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement

17

10

Déficits reportables

8

Autres actifs

23

22

Crédits-bail et contrats assimilés

– 44

– 112

Immobilisations

– 83

– 3

Autres passifs

– 5

– 1

Solde net actif (passif)

– 60

– 46

Rapprochement entre la charge réelle d’impôt comptabilisée et la charge théorique d’impôt :

2004

2002

Taux de droit commun de l’impôt en France

35,43 %

33,33 %

Différentiel de taux d’imposition des entités françaises

+ 2,09 %

+ 2,68 %

Divers

+ 3,48 %

– 0,3 %

Taux effectif de l’impôt

41,01 %

35,71 %

Note 22. Effectifs :

(Effectif moyen en nombre)

2004

2003

Financement et services en France

1 481

1 503

Total

1 481

1 503

IV. – Liste des sociétés consolidées.

Pays

Pourcentage de contrôle et d’intérêt

2004

2003

Société-mère :

Diac

Sociétés intégrées globalement :

Financement des ventes :

Cogera

France

94,81

94,81

Diac Location

France

100,00

100,00

Sogesma

France

100,00

100,00

Sociétés de services :

Reca

France

99,96

99,96

Sigma Services

France

100

100

V. — Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés.

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
— Estimations comptables.
Diac constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, ainsi qu’exposé dans la note II.B de l’annexe.
Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi du risque de crédit, à l’appréciation des risques de non - recouvrement et à leur couverture par des provisions. Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe, conformément aux normes professionnelles applicables en France. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 30 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
Ernst & Young Audit :
Deloitte & Associés :
bertrand bluzat ;
sylvie bourguignon ;
damien leurent.

C. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à disposition au siège social.






92615

23/05/2005 : CONVOCATIONS (28)

Société : Diac
Siège : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
Catégorie 2 : assemblées de porteurs de titres participatifs (28)
Numéro d'affaire : 89167
Texte de l'annonce :

DIAC

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Deuxième avis de convocation des propriétaires
de titres participatifs mars 1985 de 152,45 €

L’assemblée générale des propriétaires de titres participatifs de 152,45 € émis par la Diac en mars 1985 n’ayant pu délibérer valablement le 18 mai 2005 faute de quorum requis, les propriétaires de titres participatifs sont à nouveau convoqués par le conseil d’administration de ladite société à Euro Emetteurs Finance, 48, boulevard des Batignolles, 75850 Paris Cedex 17, pour le lundi 30 mai 2005 à 9 heures en assemblée générale (deuxième assemblée) à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
— Lecture du rapport du conseil d’administration sur la situation et l’activité de la société au cours de l’exercice 2004 ;
— Lecture du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice 2004 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs ;
— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

Pour être admis ou se faire représenter à l’assemblée :
— les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la société cinq jours au moins avant la date fixée pour l’assemblée ;
— les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l’assemblée, faire parvenir le certificat d’immobilisation établi par l’intermédiaire habilité, constatant l’indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu’à la date de l’assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des banques ou établissements suivants :
— Crédit lyonnais ;
— BNP Paribas ;
— Société générale ;
— CDC Ixis ;
— Crédit Agricole Indosuez ;
— Crédit industriel et commercial - CIC Cicotitres ;
— Banque Worms ;
— Natexis Banques populaires ;
— Crédit du Nord ;
— ABN Amro Securities ;
— Banque San Paolo ;
— Banque française du commerce extérieur,
où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.
Le rapport du conseil d’administration et le rapport des commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la société.

Le conseil d’administration.  






89167

02/05/2005 : CONVOCATIONS (28)

Société : Diac
Siège : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
Catégorie 2 : assemblées de porteurs de titres participatifs (28)
Numéro d'affaire : 87129
Texte de l'annonce :

DIAC

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Premier avis de convocation des propriétaires de titres participatifs mars  1985 de 152,45 €

Les propriétaires de titres participatifs de 152,45 € nominal émis par la Diac, en mars 1985, sont convoqués par le conseil d’administration de ladite société à Euro Emetteurs Finance, 48, boulevard des Batignolles, 75850 Paris Cedex 17, pour le mercredi 18 mai 2005 à 10 heures en assemblée générale, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :

— Lecture du rapport du conseil d’administration sur la situation et l’activité de la société au cours de l’exercice 2004 ;
— Lecture du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice 2004 et sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs ;
— Fixation du lieu où seront déposés, avec la feuille de présence les pouvoirs des propriétaires de titres participatifs représentés et les procès-verbaux.

Pour être admis ou se faire représenter à l’assemblée :
— Les propriétaires de titres participatifs nominatifs devront être inscrits en compte sur les registres de la société cinq jours au moins avant la date fixée pour l’assemblée ;
— Les propriétaires de titres participatifs au porteur devront, cinq jours au moins avant la date fixée pour l’assemblée, faire parvenir le certificat d’immobilisation établi par l’intermédiaire habilité, constatant l’indisponibilité des titres inscrits en compte, jusqu’à la date de l’assemblée, aux sièges, succursales et agences en France des banques ou établissements suivants :
— Crédit lyonnais ;
— BNP Paribas ;
— Société générale ;
— IXIS Investor Services ;
— Crédit Agricole Investor Services ;
— CM-CIC ;
— Banque Worms ;
— Natexis Banques Populaires ;
— Crédit du Nord ;
— ABN Amro Securities ;
— Banque San Paolo ;
— Banque Française du Commerce Extérieur,
où des pouvoirs seront tenus à leur disposition.

Le rapport du conseil d’administration et le rapport des commissaires aux comptes sont à la disposition des propriétaires de titres participatifs au siège social de la société.


Le conseil d’administration.






87129

29/04/2005 : CONVOCATIONS (24)

Société : Diac
Siège : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
Catégorie 2 : assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts (24)
Numéro d'affaire : 86961
Texte de l'annonce :

DIAC

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Préavis de réunion

Mmes, MM. les actionnaires sont informés qu’une assemblée générale mixte se tiendra le lundi 30 mai 2005 à 9 heures au 14, avenue du Pavé Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex et statuera sur l’ordre du jour suivant :
— Rapport du conseil sur la gestion du groupe ;
— Rapport du président du conseil d’administration sur le fonctionnement du conseil et le contrôle interne ;
— Rapport général des commissaires aux comptes ;
— Rapports spéciaux des commissaires aux comptes sur les conventions et sur le rapport du président ;
— Résolutions.

En la forme ordinaire :
— Approbation des comptes consolidés ;
— Approbation des comptes annuels 2004 ;
— Affectation du résultat, détermination du dividende ;
— Ratification de la nomination par cooptation de quatre administrateurs (MM. Chauvet - Mardrus - Renaud - Le Goff) ;
— Enregistrement de la fusion/absorption en date du 14 octobre 2004 de la société des commissaires aux comptes Deloitte Touche Tohmatsu par la société Deloitte Touche Tohmatsu-Audit qui devient Deloitte & Associés ;
— Quitus de leur gestion pour l’exercice 2004 aux administrateurs, dont quitus entier et définitif à MM. Genin, Lopin, Sybord, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice.

En la forme extraordinaire :
— Modifications statutaires : articles 10, 12.I - 12.III des statuts.

En la forme ordinaire :
— Pouvoirs en vue des formalités.
Les résolutions qui seront présentées à l’assemblée seront les suivantes :

En la forme ordinaire.

Première résolution (Approbation des comptes consolidés). — L’assemblée générale, connaissance prise du rapport de gestion du conseil d’administration et du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004, approuve, tels qu’ils ont été présentés les comptes consolidés établis conformément aux dispositions des articles L. 233-16 et suivants du Code de commerce faisant ressortir un bénéfice net de 65 791 milliers d’euros.

Deuxième résolution (Approbation des comptes annuels). — L’assemblée générale, connaissance prise du rapport de gestion du conseil d’administration, du rapport du président du conseil et des rapports des commissaires aux comptes dont leur rapport sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004, ainsi que leurs rapports spéciaux établis en application des articles L. 225-40 du Code de commerce, sur les conventions réglementées et L. 225-235 al. 5 du Code de commerce, sur le rapport du président du conseil, approuve tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels de cet exercice se soldant par un bénéfice de 13 332 524,35 €.

Troisième résolution (Affectation du résultat). — L’assemblée générale constate que le résultat net de l’exercice 2004 se solde par un bénéfice de 13 332 524,35 €.
L’assemblée générale constate que le résultat distribuable de l’exercice est constitué

Du résultat net de l’exercice 2004 de

13 332 524,35 €

Qui après imputation du report à nouveau déficitaire 2003 de

– 8 587 529,37 €

S’élève à

4 744 994,98 €

L’assemblée décide d’affecter ce montant comme suit :

Dividendes

– 4 560 000,00 €

Report à nouveau 2004

184 994,98 €

Exit tax (1)

– 168 831,70  €

Solde report à nouveau 2004

16 163,28 €

(1) Taxe exceptionnelle sur le virement de la réserve spéciale des plus-values à long-terme en réserve ordinaire pour 7 253 267,87 € après réforme du régime d’imposition (article 219 CGI).
L’assemblée fixe en conséquence le dividende à 1,14 € par action.
Les dividendes des trois derniers exercices de DIAC en tant que S.A. et l’avoir fiscal correspondant étaient respectivement de 10 € et 5 € au titre de l’exercice 2001, néant au titre des exercices 2002 et 2003.

Quatrième résolution (Ratification de la nomination d’un administrateur). — L’assemblée générale prenant acte de la démission de M. Jacques Génin, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du conseil d’administration du 25 novembre 2004, ratifie la nomination par cooptation de M. Frédéric Renaud, enregistrée lors de la même séance. Le mandat de M. Renaud prendra fin à l’issue de celui de son prédécesseur en l’an 2007, lors de l’assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice 2006.

Cinquième résolution (Ratification de lu nomination d’un administrateur). — L’assemblée générale prenant acte de la démission de M. Geoffroy LOPIN, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du conseil d’administration du 25 novembre 2004, ratifie la nomination par cooptation de M. Jean-Jacques Le Goff, enregistrée lors de la même séance. Le mandat de M. Le Goff prendra fin à l’issue de celui de son prédécesseur en l’an 2010, lors de l’assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice 2009.

Sixième résolution (Ratification de la nomination d’un administrateur). — L’assemblée générale prenant acte de la démission de Mme Marie-Christine Caubet, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du conseil d’administration du 16 mars 2005, ratifie la nomination par cooptation de M. Jacques Chauvet, enregistrée lors de la même séance. Le mandat de M. Chauvet prendra fin à l’issue de celui de son prédécesseur en l’an 2010, lors do l’assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice 2009.

Septième résolution (Ratification de la nomination d’un administrateur). — L’assemblée générale prenant acte de la démission de M. Olivier Murguet, de son mandat d’administrateur, enregistrée lors de la séance du conseil d’administration du 16 mars 2005, ratifie la nomination par cooptation de M. Christian Mardrus, enregistrée lors de la même séance. Le mandat de M. Mardrus prendra fin à l’issue de celui de son prédécesseur en l’an 2007, lors de l’assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice 2006.

Huitième résolution (Enregistrement du changement de dénomination sociale de la société commissaires aux comptes). — L’assemblée générale prend acte de la fusion intervenue par voie d’absorption de la société Deloitte Touche Tohmatsu par la société Deloitte Touche Tohmatsu - Audit et constate que le mandat de commissaire aux comptes de la société, confié à la société Deloitte Touche Tohmatsu, est poursuivi par la société Deloitte Touche Tohmatsu - Audit dont la nouvelle dénomination est « Deloitte & Associés », représentée par M. Damien Leurent en remplacement de Mme Sylvie Bourguignon.

Neuvième résolution (Quitus aux administrateurs). — L’assemblée générale donne quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice 2004, dont quitus entier et définitif à MM. Jacques Genin, Geoffroy Lopin et Thierry Sybord, administrateurs démissionnaires au cours de l’exercice 2004.

En la forme extraordinaire.

Dixième résolution (Modification article 10 des statuts). — L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration, décide de modifier l’article 10 des statuts comme suit :

Article 10 : Pouvoirs du conseil d’administration - Direction générale :
Article 10-1 : Conseil d’administration
I. Principes : le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre.
Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du conseil d’administration qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
Le conseil d’administration procède aux contrôles et vérification qu’il juge opportuns.
Chaque administrateur doit recevoir les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut obtenir auprès de la direction générale tous les documents qu’il estime utiles.
II. Préparation et organisation du conseil d’administration : le président du conseil d’administration organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’assemblée générale et exécute ses décisions. Il veille au bon fonctionnement des organes de la société et s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
Le conseil d’administration peut créer des comités techniques ou consultatifs composés même de tiers étrangers au conseil, et conférer des pouvoirs pour un ou plusieurs objets spéciaux à telles personnes que bon lui semble ayant qualité à cet effet ; il détermine les avantages de toute nature des diverses personnes et des comités par lui chargés de fonctions ou de missions.

Article 10-2 : Direction générale :
I. Principes d’organisation : conformément aux dispositions légales, la direction générale de la société est assumée sous sa responsabilité, soit par le président du conseil d’administration, soit par une autre personne physique nommée par le conseil d’administration et portant le titre de directeur général.
Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la direction générale est effectué par le conseil d’administration qui doit en informer les actionnaires et les tiers dans les conditions réglementaires.
La délibération du conseil d’administration relative au choix de la modalité d’exercice de la direction générale est prise à la majorité des administrateurs présents ou représentés.
Le changement de modalité d’exercice de la direction générale n’entraîne pas une modification des statuts.
II. Directeur général :
1. Nomination - Révocation : en fonction du choix effectué par le conseil d’administration conformément aux dispositions du § I ci-dessus, la direction générale est assurée soit par le président, soit par une personne physique, nommée par le conseil d’administration et portant le titre de directeur général.
Lorsque le conseil d’administration choisit la dissociation des fonctions de président et de directeur général, il procède à la nomination du directeur général, fixe la durée de son mandat qui ne peut excéder celle du mandat du président, détermine sa rémunération et, le cas échéant, les limitations de ses pouvoirs.
Le directeur général est révocable à tout moment par le conseil d’administration.
Lorsque le directeur général n’assume pas les fonctions de président du conseil d’administration, sa révocation peut donner lieu à dommages-intérêts, si elle est décidée sans juste motif.
2. Pouvoirs : le directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au conseil d’administration.
Le directeur général représente la société dans ses rapports avec les tiers.
La société est engagée même par les actes du directeur général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

III. Directeurs généraux délégués : sur proposition du directeur général, que cette fonction soit assumée par le président du conseil d’administration ou par une autre personne, le conseil d’administration peut nommer une ou une plusieurs personnes physiques chargées d’assister le directeur général avec le titre de directeur général délégué.
Le nombre maximum des directeurs généraux délégués est fixé à 5.
En accord avec le directeur général, le conseil d’administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs accordés aux directeurs généraux délégués.
A l’égard des tiers, le ou les directeurs généraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que le directeur général.
En cas de cessation des fonctions ou d’empêchement du directeur général, les directeurs généraux délégués, conservent, sauf décision contraire du conseil d’administration, leurs fonctions et leurs attributions jusqu’à la nomination d’un nouveau directeur général.

Onzième résolution (Modification article 12-1 des statuts). — L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration, décide de modifier le 1er alinéa du paragraphe 1 de l’article 12-1 des statuts.
Le 1er alinéa du paragraphe 1 de l’article 12-1 relatif aux conventions soumises à autorisation est modifié comme suit :
« Toute convention intervenant directement ou indirectement ou par personne interposée entre la société et son directeur général, l’un de ses directeurs généraux délégués, l’un de ses administrateurs, l’un de ses actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou s’il s’agit d’une société actionnaire, la société la contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, doit être soumise à l’autorisation préalable du conseil d’administration ».
Le reste de l’article 12-1 demeure inchangé.

Douzième résolution (Modification article 12-111 des statuts). — L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration, décide de modifier l’article 12-III des statuts.
L’article 12-III relatif aux conventions courantes est modifié comme suit :
« III - Conventions courantes.
Les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales ne sont pas soumises à la procédure d’autorisation et d’approbation prévue aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce. Cependant ces conventions, sauf lorsqu’en raison de leur objet ou de leurs implications financières, elles ne sont significatives pour aucune des parties, sont communiquées par l’intéressé au président du conseil d’administration. La liste et l’objet desdites conventions sont communiqués par le président aux membres du conseil d’administration et aux commissaires aux comptes ».

En la forme ordinaire.

Treizième résolution (Pouvoirs). — L’assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente délibération pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.

Des actionnaires représentant au moins la fraction du capital social prévue par l’article 128 du décret du 23 mars 1967 ont la faculté de demander l’inscription de projets de résolutions à l’ordre du jour de l’assemblée, la demande doit en être adressée au siège social par lettre recommandée avec demande d’avis de réception dans les dix jours à compter de la présente publication.

Tout actionnaire peut voler par correspondance, un formulaire unique de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que ses annexes seront adressés à chaque actionnaire avec la lettre de convocation.

Le conseil d’administration.  






86961

20/04/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Diac
Siège : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 86069
Texte de l'annonce :

DIAC

DIAC

Société anonyme au capital de 61 000 000 € .
Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

98

Créances sur les établissements de crédit

734 081

Opérations avec la clientèle

1 534 074

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 200

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

3 507

Parts dans les entreprises liées

137 179

Crédit-bail et location avec option d’achat

905 773

Immobilisations incorporelles

11

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

30 860

Comptes de régularisation actif

6 025

Total de l’actif

3 360 814

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 774 070

Opérations avec la clientèle

122 254

Dettes représentées par un titre

952 555

Autres passifs

114 407

Comptes de régularisation passif

160 428

Provisions pour risques et charges

38 649

Dettes subordonnées

15 603

Capital souscrit

61 000

Primes d’émission

88 946

Réserves

22 930

Report à nouveau

9 972

Total passif

3 360 814

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

71 457

Engagements donnés de financement

71 457

Engagements reçus

73 579

Engagements reçus de financement

38 000

Engagements de garantie

35 579






86069

04/02/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Diac
Siège : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 81869
Texte de l'annonce :

DIAC S.A.

DIAC S.A.

Société anonyme au capital de 61 000 000 €.
Siège social : 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-Le-Grand Cedex.
702 002 221 R.C.S. Bobigny.

Situation au 31 décembre 2004.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, C.C.P.

88

Créances sur les établissements de crédit

733 146

Opérations avec la clientèle

1 513 626

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 001

Actions et autres titres à revenu variable

1

Participations et autres titres détenus à long terme

3 507

Parts dans les entreprises liées

137 179

Crédit-bail et location avec option d'achat

905 089

Immobilisations incorporelles

11

Immobilisations corporelles

5

Autres actifs

25 752

Comptes de régularisation actif

3 405

Total de l'actif

3 330 810

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 581 283

Opérations avec la clientèle

123 857

Dettes représentées par un titre

1 077 444

Autres passifs

154 485

Comptes de régularisation passif

162 712

Provisions pour risques et charges

38 027

Dettes subordonnées

15 381

Capital souscrit

61 000

Primes d'émission

88 945

Réserves

22 930

Report à nouveau

– 8 587

Résultat de l'exercice

13 333

Total passif

3 330 810

Hors bilan

Montant

Engagements donnés

79 610

Engagements donnés de financement

79 610

Engagements reçus

36 764

Engagements de garantie

36 764






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