(En milliers d'euros.)

Principales données.

(En milliers d’euros.)

L’exercice a une durée de 12 mois, recouvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2005.

Les notes n°1 à 6, ci-après, présentées en milliers d’euros font partie intégrante des comptes annuels.

Ces comptes annuels ont été arrêtés le 23 mars 2006 par le conseil d’administration.

1. — Faits caractéristiques de l'exercice.

Au début du second semestre la société a porté sa participation dans la société Lalique à 98,8% par le rachat de 2 921 actions.

La persistance des mauvais résultats de la société Lalique nous a conduit à doter un complément de provision de 11,8 millions d’euros pour dépréciation des titres de cette société figurant à la rubrique « Participations » pour un montant brut de 56,8 millions d’euros. La provision s’élève à un montant total de 44,8 millions d’euros au 31 décembre 2005.

Face à l’importante dégradation financière de la société Lalique, nous avons consenti au 31 décembre 2005 un abandon de créances de 5 millions d’euros, assorti d’une clause de retour à meilleure fortune du débiteur.

Au cours de l’exercice 2005, la SAS Financière Prato a successivement acquis 60 394 titres de la société Pochet SA, puis initié une Offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire du 19 décembre 2005 au 2 janvier 2006.

Au 31 décembre 2005 la société Financière Prato détient 99,65% du capital de Pochet SA.

Ces opérations conduisent à la cessation du groupe d’intégration fiscale formé par Pochet SA à compter du 1er janvier 2006.

2. — Principes, règles et méthodes comptables.

2.1. Principes généraux. — Les comptes de l'exercice sont établis et présentés conformément au Plan comptable général. Aucun changement dans les principes et les méthodes comptables utilisés pour l'établissement et la présentation des comptes n'est intervenu au cours de l'exercice.

2.2. Immobilisations corporelles et plan d'amortissement. — Les immobilisations sont évaluées à leur coût d'acquisition, aucune réévaluation n'ayant été pratiquée.

L’application des nouveaux textes comptables sur les actifs, applicables à compter du 1er janvier 2005 est sans incidence sur les comptes de la société.

La société considère que l'amortissement linéaire représente plus fidèlement la réalité économique. En conséquence, la différence entre l'amortissement total pratiqué et l'amortissement linéaire est considérée comme amortissement dérogatoire et comptabilisée au passif.

Le tableau ci-après reprend les taux et modes d'amortissement habituellement pratiqués.

2.3. Participations et autres titres immobilisés. — Les participations sont comptabilisées sur la base des coûts historiques d'investissement.

Lorsque leur valeur d'inventaire devient inférieure à la valeur d'acquisition, une provision pour dépréciation des titres est constituée.

Ces provisions sont déterminées en fonction de la valeur d’utilité des titres et par référence à des critères adaptés aux caractéristiques de chaque société (quote-part de capitaux propres retraités, perspectives de rentabilité …).

La valeur d’inventaire des titres Lalique a été appréciée par référence aux évaluations effectuées dans le cadre de la procédure d’offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire et clôturée le 2 janvier 2006.

2.4. Créances. — Les créances sont valorisées à leur valeur nominale.

Une provision pour dépréciation est constituée lorsqu’un risque de non recouvrement apparaît.

2.5. Valeurs mobilières de placement. — Les valeurs mobilières de placement, y compris les produits monétaires de capitalisation, sont évaluées à leur coût d’acquisition.

Seules les moins-values potentielles font l’objet de provisions calculées par ligne de titres, sans compensation entre les plus et moins-values.

2.6. Résultat fiscal. — La société s'est constituée seule redevable de l'impôt sur les sociétés, du précompte et de l'imposition forfaitaire annuelle dus par elle-même et les sociétés Verreries Pochet et du Courval, Verreries du Courval, Sarda, Qualipac, Auriplast, Qualiform, Le Moulage Automatique, Cosmoplast, et Priminter en application des dispositions de l'article 223 A du Code général des impôts.

Dans l'hypothèse où cet accord conduit à dégager un gain fiscal, la charge d’impôt de l’exercice pour Pochet SA se trouve minorée à due concurrence.

3. — Notes sur le bilan.

3.1. Immobilisations brutes (en milliers d'euros) :

3.2. Amortissements et provisions pour dépréciation (en milliers d'euros) :

La provision pour dépréciation des titres de participation porte sur la société Lalique pour 44,8 millions d’euros et sur la société Pochet Inoac pour 0,8 million d'euros.

3.3. Etat des échéances des créances (en milliers d'euros) :

Les produits à recevoir sont à moins d'un an.

3.4. Trésorerie (en milliers d'euros) :

A compter de l'exercice 2005, les actions propres détenues par la société sont présentées dans la rubrique « Immobilisations financières ». Ce reclassement fait suite à l'entrée en vigueur du règlement européen du 22 décembre 2003.

3.5. Capitaux propres (en milliers d'euros) :

3.5.1. Composition du capital social : Le capital social qui s'élève à 3 981 042 euros est composé de 2 611 392 actions.

3.5.2. Variation des capitaux propres :

3.6. Provisions (en milliers d'euros) :

3.7. Etat des échéances des dettes (en milliers d'euros) :

Les charges à payer sont à un an au plus.

Les dettes financières diverses correspondent pour l'essentiel aux comptes courants des filiales de la société.

3.8. Eléments concernant les entreprises liées et les participations (en milliers d'euros) :

3.9. Evolution de la dette future d'impôt (en milliers d'euros):

4. Notes sur le compte de resultat :

4.1. Chiffre d'affaires (en milliers d'euros) :

4.2. Charges de personnel :

4.3. Résultat financier (en milliers d'euros) :

4.4. Résultat exceptionnel (en milliers d'euros) :

4.5. Ventilation de l'impôt sur les bénéfices (en milliers d'euros) :

L'intégration fiscale a pour effet de minorer de 430 milliers d'euros la charge d'impôt de Pochet SA, économie due essentiellement à la quote-part de frais et charges sur dividendes pour 304 milliers d'euros et à la situation déficitaire de Qualiform.

5. — Autres informations.

5.1. Comptes consolidés. — Au 31 décembre 2005, la société Financière Prato détient 99,65% de la société Pochet SA et à ce titre consolide les comptes du groupe Pochet selon la méthode de l'intégration globale.

5.2. Engagement de retraite. — Les engagements de retraite ont été calculés par un actuaire conformément à la recommandation du CNC du 1er avril 2003, en retenant les hypothèses suivantes :

— Taux de turn over : 0%

— Taux d'actualisation : 4,2%

Au 31 décembre 2005, cet engagement s'élève à 203 996 euros.

La société a constitué un fonds d'assurance destiné à couvrir les engagements de retraites additives du secteur Flaconnage. Au 31 décembre 2005, ce fonds s'élève à 4,8 millions d'euros couvrant en grande partie le montant de l'engagement qui s'élève à 4,9 millions d'euros à cette date.

5.3. Autres engagements :

6. — Filiales et participations au 31 décembre 2005 (en milliers d'euros).

(En milliers d’euros.)

(Du 1er janvier au 31 décembre 2005.)

(En milliers d’euros.)

(En milliers d’euros.)

1. — Changement de méthodes comptables.

1.1. Application de la norme sur les instruments financiers. — Le groupe Pochet a appliqué les normes IAS 32 et 39 à compter du 1er janvier 2005.

— Actions propres : L’impact du reclassement des actions propres dans les capitaux propres est de -641 milliers d’euros.

— Instruments dérivés : L’évaluation des instruments dérivés en juste valeur au 1er janvier 2005 a conduit à retraiter les capitaux propres à hauteur d’un montant net d’impôt de +225 milliers d’euros.

— Valeurs mobilières de placement : L’évaluation des valeurs mobilières de placement en juste valeur au 1er janvier 2005 a conduit à retraiter les capitaux propres à hauteur d’un montant net d’impôt de +73 milliers d’euros.

1.2. Application de l’avis 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs. — En application du nouveau texte comptable CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs, les sociétés Lalique et Lalique Parfums ont revu les principes de comptabilisation des dépenses de PLV (Publicité sur les lieux de vente) et de catalogues non vendus.

Jusqu’au 31 décembre 2004, ces dépenses étaient comptabilisées en stocks ou charges constatées d’avance. En application des nouvelles règles comptables, elles constituent des charges de l’exercice.

Conformément aux règles comptables l’impact de ces changements de méthodes a été constaté en imputant au 1er janvier 2005 sur les capitaux propres la totalité des sommes figurant à ce titre à l’actif du bilan au 31 décembre 2004. Il en résulte une minoration des capitaux propres de 771 K€.

2. — Principes comptables.

2.1. Principes généraux. — En application du règlement européen n°1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés du groupe Pochet relatifs à l’exercice 2005 sont établis conformément aux normes internationales IFRS, telles qu’adoptées par l’Union Européenne.

Les comptes annuels au 31 décembre 2005 sont :

— préparés sur la base des règles de reconnaissance et d’évaluation des normes IFRS en vigueur au sein de l’Union européenne ;

— présentés selon les règles nationales telles qu’elles résultent de la recommandation 2004-R-02 du CNC.

Ils comprennent un bilan d’ouverture établi selon les dispositions énoncées dans la norme IFRS 1 « Première application du référentiel IFRS ».

Les comptes individuels des sociétés entrant dans le périmètre de consolidation sont arrêtés selon les normes locales. Il est procédé à des retraitements d’homogénéisation afin de les rendre conformes aux normes IFRS.

2.2. Méthodes de consolidation. — Les sociétés dans lesquelles le groupe Pochet exerce un contrôle exclusif sont consolidées selon la méthode de l'intégration globale ; celles dans lesquelles il exerce un contrôle conjoint sont consolidées selon la méthode de l'intégration proportionnelle.

Les sociétés dans lesquelles le groupe Pochet exerce directement ou indirectement une influence notable sont consolidées suivant la méthode de la mise en équivalence.

Toutes les transactions significatives entre les sociétés consolidées sont éliminées. De même, les résultats internes sont annulés (profits sur stocks, résultat sur cession d'actif...).

2.3. Recours à des estimations. — Pour établir ses comptes, la direction du groupe doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable des éléments d'actifs et de passif, des produits et des charges, ainsi que des informations données dans les notes annexes.

La direction du groupe procède à ces estimations et appréciations de façon continue sur la base de son expérience passée ainsi que de divers facteurs jugés raisonnables pour fonder ces appréciations.

Les montants qui figureront dans les futurs états financiers du groupe sont susceptibles de différer de ces estimations en fonction de l'évolution des hypothèses ou de conditions différentes.

Les principales estimations significatives faites par la direction du groupe portent notamment sur l'évolution des engagements envers les salariés, les goodwill et les provisions.

2.4. Conversion des états financiers des filiales étrangères. — Les filiales étrangères ont pour devise de fonctionnement leur monnaie locale. Les comptes en monnaie locale sont ensuite convertis en monnaie de consolidation.

Les capitaux propres sont convertis au taux historique et les autres postes du bilan au taux de clôture.

Le compte de résultat est converti au taux moyen de l'exercice.

Les différences de conversion sont enregistrées en « Ecarts de conversion » dans les capitaux propres.

2.5. Regroupements d’entreprises. — Conformément à la norme IFRS 1, le groupe Pochet a choisi de ne pas retraiter les opérations d’acquisitions intervenues antérieurement au 1er janvier 2004. La norme sur les regroupements d’entreprises n’est appliquée que pour les acquisitions postérieures au 1er janvier 2004.

A compter du 1er janvier 2004, lors de la prise de contrôle de nouvelles sociétés et acquisitions complémentaires de titres, les actifs et passifs éventuels identifiables sont inscrits dans le bilan consolidé à leur juste valeur déterminée à la date de l’acquisition.

Les différences entre le coût d’acquisition et l’évaluation globale des actifs et passifs éventuels identifiés à la date d’acquisition sont inscrites sous la rubrique « Ecarts d’acquisition » à l’actif du bilan.

2.6. Frais de recherche et développement

Les frais d'étude et de recherche des sociétés sont constatés en charges de l'exercice au cours duquel ils ont été engagés.

Pour les deux secteurs principaux, le Flaconnage et la Plasturgie, les études et mises au point de nouveaux outillages représentent des montants significatifs.

Les outillages issus de ces recherches sont destinés à la production de modèles spécifiques « réservés », propriété du créateur de la « forme » ou de la société qui en a acquis les droits de commercialisation.

La décision de mener le projet à terme appartient au client. Les conditions dans lesquelles le produit générera des avantages économiques futurs ne deviennent probables qu’à l’obtention de l’accord de ce dernier.

Dès lors, les coûts de développement supportés par le Groupe Pochet aux fins de répondre à une demande de sa clientèle ne satisfont pas l’ensemble des critères de la norme IAS 38 et ne peuvent pas être portés à l’actif du bilan.

2.7. Autres immobilisations incorporelles. — Les autres immobilisations incorporelles se composent essentiellement des logiciels. Elles sont portées à l’actif à leur prix d’acquisition et sont amorties sur leur durée d’utilité, soit 3 à 5 ans.

2.8. Immobilisations corporelles. — Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition.

Conformément à la norme IAS 16, des composants spécifiques ont été identifiés dans le secteur du Flaconnage pour les fours et les machines à injection soufflage, en raison des durées de vie différentes de chaque élément qui les compose. Un composant a par ailleurs été déterminé pour les réfections et révisions majeures des fours et des machines à injection soufflage, en lieu et place de la provision pour grosses réparations.

Les biens immobiliers financés par location financière sont enregistrés en immobilisations et amortis selon les durées décrites ci-dessous. Corrélativement, la dette qui en résulte est inscrite en passif financier.

L'amortissement est calculé suivant la méthode linéaire sur la base du coût d’acquisition, sous déduction le cas échéant d’une valeur résiduelle. La durée d’amortissement est fondée sur la durée estimée des différentes catégories d’immobilisations, dont les principales sont les suivantes :

Les maisons détenues par le groupe ne sont pas considérées comme des immeubles de placement, compte tenu de leur caractère social. Ces logements sociaux sont évalués à leur coût historique.

2.9. Dépréciation des immobilisations. — Les immobilisations incorporelles non amorties et les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de perte de valeur annuel et dans tous les cas, dès l’apparition d’indices de perte de valeur.

Les autres immobilisations font l’objet d’un test dès qu’un indice de perte de valeur est identifié.

Le test de perte de valeur consiste à comparer la valeur recouvrable de l’actif et la valeur nette comptable. La valeur recouvrable est déterminée pour un actif pris individuellement. Si cet actif ne génère pas d’entrée de trésorerie, la valeur recouvrable est déterminée pour l’Unité génératrice de trésorerie (UGT) à laquelle l’actif appartient. Chaque immobilisation est affectée à une UGT.

Dans le groupe Pochet, chaque secteur d’activité correspond à une UGT. La valeur recouvrable de ces UGT était déterminée jusqu’au 31 décembre 2004 selon la méthode des flux futurs de trésorerie nets actualisés.

Au 31 décembre 2005, la valeur recouvrable a été appréciée par référence aux évaluations externes effectuées dans le cadre de la procédure d’offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire, clôturée le 2 janvier 2006.

Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur nette comptable de l’UGT, une perte de valeur est enregistrée.

2.10. Stocks. — Les biens acquis à titre onéreux (approvisionnements et marchandises) sont valorisés à leur coût d’acquisition comprenant le prix d’achat et les frais accessoires d’achat.

Les produits fabriqués sont évalués au coût de production comprenant les charges directes et indirectes de production.

En cas de sous activité, les surcoûts inhérents sont exclus des valeurs d’inventaire.

Les risques liés à la conservation des produits et à leur bon écoulement font l'objet de provisions pour dépréciation.

2.11. Créances d’exploitation. — Les créances d’exploitation sont valorisées à leur valeur nominale et sont dépréciées au cas par cas dès lors qu’il survient un risque d’irrécouvrabilité.

2.12. Trésorerie et équivalents. — La ligne « trésorerie et équivalents » inclut les liquidités (à l’exclusion des concours bancaires courants qui figurent dans les passifs financiers) et les placements monétaires qui sont mobilisables ou cessibles à très court terme et ne présentent pas de risques significatifs de perte de valeur en cas d’évolution des taux d’intérêts Les placements financiers sont comptabilisés à leur juste valeur.

2.13. Ecarts de conversion. — Les créances et dettes en devises faisant l’objet d’une couverture de change sont inscrites au bilan à leur cours de couverture, tandis que celles non couvertes sont inscrites au bilan au cours de fin d'exercice.

Les écarts de conversion actif et passif correspondants sont enregistrés en résultat au cours de la période à laquelle ils se rapportent.

2.14. Engagements sociaux. — Divers régimes d’avantages sociaux sont accordés aux salariés du groupe. Les engagements liés à ces régimes font l’objet d’une évaluation périodique conformément à la méthode des unités de crédit projetées. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice.

Cette évaluation est réalisée pour le groupe par un actuaire.

Les gains ou pertes actuariels générés par les régimes post-emploi en raison des changements d’hypothèses ou des écarts d’expérience, sont comptabilisés en résultat selon la méthode du corridor. Ils sont étalés sur la durée résiduelle de vie active des bénéficiaires pour la part excédant le plus grand de 10% des engagements ou de 10% de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture.

Dans certaines filiales, les droits acquis sont partiellement couverts par une assurance indemnités fin de carrière. Le montant de la réserve mathématique acquise dans ce cadre, est un actif du régime qui vient en diminution de la provision à constater.

2.15. Provisions pour risques et charges. — Une provision est comptabilisée lorsque le groupe a une obligation à l’égard d’un tiers et qu’il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente.

2.16. Passifs financiers. — Les passifs financiers sont valorisés à leur coût amorti.

2.17. Instruments financiers. — Les titres d’autocontrôle détenus par le groupe sont enregistrés en diminution des capitaux propres.

Pour gérer son risque de change, le groupe utilise des contrats de change à terme. Ces contrats peuvent concerner des créances ou des dettes en devises ou des engagements fermes en devises.

Le groupe utilise également des instruments financiers adaptés, swaps essentiellement, pour réduire son exposition au risque de taux sur son endettement à moyen terme.

Le groupe ayant choisi, conformément à l’option offerte par la norme IAS 39, de ne pas appliquer la comptabilité de couverture, les instruments dérivés sont considérés comme détenus à des fins de transaction et évalués à leur juste valeur lors de la comptabilisation initiale. A chaque clôture, leur juste valeur est réévaluée par le résultat. La juste valeur des contrats de change à terme est estimée à partir des conditions du marché.

2.18. Chiffre d’affaires. — Pour chacun des secteurs du groupe, le chiffre d’affaires est constitué de la production vendue et des ventes de marchandises.

Conformément à la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires », les ventes sont comptabilisées en chiffre d’affaires à la date du transfert des risques et avantages liés à la propriété.

2.19. Coûts d’emprunts. — Les coûts d’emprunts ne sont pas directement attribuables à l’acquisition ou la production d’un actif et sont comptabilisés en charges de l’exercice.

2.20. Impôt. — La charge d'impôt sur le résultat correspond à l'impôt exigible de chaque entité consolidée corrigé des impôts différés.

Les actifs et passifs d’impôts différés sont liés à des opérations dont les conséquences fiscales positives et négatives n’ont pas été prises en considération au niveau de l’impôt exigible :

— décalages dans le temps appelés différences temporaires provenant de la différence entre la base fiscale et la base comptable des actifs et passifs ;

— crédits d’impôt et reports déficitaires susceptibles de générer des économies d’impôt.

L’impôt latent à la charge du groupe au titre des distributions envisagées fait l’objet de la constatation d’un impôt différé.

Un impôt différé passif est également constaté sur les écarts d’évaluation portant sur les biens susceptibles d’être cédés individuellement.

Les actifs d’impôts différés résultant de différences temporaires ou de reports fiscaux déficitaires sont limités aux montants des passifs d’impôts différés enregistrés sauf s’il apparaît probable que ces actifs d’impôts soient récupérés compte tenu des perspectives bénéficiaires.

Dans le cas de sous-groupes déficitaires intégrés fiscalement, des actifs d’impôts différés ne sont calculés sur les déficits fiscaux nés antérieurement à l’intégration que dans la mesure où il existe une forte probabilité de recouvrabilité à court terme.

L'ensemble des calculs pour retraitement d'impôts différés est effectué selon la méthode du report variable.

Au bilan, les impôts différés sont présentés parmi les actifs et les passifs non courants, après compensation effectuée par entité fiscale.

Au compte de résultat, la charge ou le produit d’impôt différé est compensé.

2.21. Information sectorielle. — L’information sectorielle est donnée par secteur d’activité pour le premier niveau et par zone géographique pour le second niveau.

Le groupe Pochet se compose de trois secteurs d’activité :

— le flaconnage ;

— la plasturgie ;

— Lalique.

Les zones géographiques retenues sont pour le chiffre d’affaires, les zones de commercialisation à la clientèle et pour les autres informations, les zones d’implantation des sociétés consolidées.

La répartition des zones est la suivante :

— France ;

— Europe ;

— Amérique du Nord ;

— Extrême Orient ;

— Autres.

3. — Evolution du périmètre.

3.1. Mouvements de l’exercice :

— Société Pochet SA : Au début du second semestre, la société Pochet a porté sa participation dans la société Lalique de 87,09% à 98,76% pour un montant de 1 501 K€.

— Secteur Lalique : La société SIP a fait l’objet d‘une décision de dissolution avec transmission universelle de son patrimoine à la société Lalique SA.

La société Lalique KK a fait l’objet d’une recapitalisation d’un montant de 3 600 K€ en décembre 2005. L’augmentation de capital souscrite par Lalique SA a eu pour effet de porter le pourcentage de cette dernière dans sa filiale de 88,89% à 95,35%.

La société Coquet a été consolidée dans les comptes du groupe pour ses opérations jusqu’au 30 juin 2004. L’intégralité des titres de la société a été cédée à l’issue du troisième trimestre 2004.

3.2. Incidence des modifications de périmètre. — Dès lors qu’elle est significative, l’incidence des variations de périmètre est mentionnée dans les notes explicatives du bilan et du compte de résultat.

L’incidence des variations de périmètre sur les postes de bilan représente, pour les sociétés entrantes, l’impact à la date de clôture de l’exercice et pour les sociétés sortantes, l’impact à la date de sortie.

Au niveau du compte de résultat, l’information mentionnée correspond aux charges et produits réalisés depuis la date d’entrée pour les acquisitions et corrélativement, pour les filiales cédées, aux flux réalisés jusqu’à la date de sortie du périmètre.

Au 31 décembre 2004, l’incidence des modifications du périmètre correspond à la prise de contrôle de Qualipac par le groupe.

3.3. Sociétés consolidées. — La liste des sociétés consolidées au 31 décembre 2005 est présentée au paragraphe 9.

4. notes sur le bilan.

4.1. Ecarts d'acquisition (en milliers d’euros) :

Au cours de l’exercice 2005, des indices de perte de valeur ont été identifiés pour l’unité génératrice de trésorerie Lalique. Au 30 juin 2005, il a été pratiqué un test d’évaluation sur la base des flux futurs de trésorerie actualisés qui a conduit à constater une perte de valeur du goodwill Lalique à hauteur de 5,2 millions d’euros.

Au 31 décembre 2005, les calculs ont été réalisés par référence aux évaluations effectuées dans le cadre de la procédure d’offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire clôturée le 2 janvier 2006. Sur cette base, la perte de valeur constatée pour l’unité génératrice de trésorerie Lalique a été portée à 6 millions d’euros.

4.2 Immobilisations incorporelles (en milliers d’euros) :

4.3. Immobilisations corporelles (en milliers d’euros)

4.4. Immobilisations financières

(en milliers d’euros)

4.5. Stocks et en-cours (en milliers d’euros) :

4.6. Clients (en milliers d’euros) :

L'ensemble des créances clients est à moins d'un an.

4.7. Autres créances (en milliers d’euros) :

A l’exception d’une créance de carry-back de 2,5 millions d’euros, l’ensemble des autres créances est à moins d’un an.

4.8. Trésorerie et équivalents de trésorerie (en milliers d’euros) :

Les valeurs mobilières de placement sont des Sicav dont la valeur au bilan est équivalente à la valeur de marché au 31 décembre 2005.

4.9. Actifs financiers par devises (en milliers d’euros) :

4.10 Capital. — Le capital de la société s'élève à 3 981 042 euros divisé en 2 611 392 actions.

4.11. Ecarts de conversion (en milliers d’euros) :

Evolution des principaux taux utilisés pour la conversion des filiales étrangères :

4.12. Provisions pour risques et charges (en milliers d’euros) :